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L'Objectif syndical 1 octobre 2008 L' O bject i f syndical URSEN / CGT Educ'action « Instruire pour révolter » Fernand Pelloutier Académie de Rouen 26 Av. Jean Rondeaux - 76108 ROUEN cedex 02 35 58 88 36 [email protected] Elus CA PA 06 79 56 96 26 N°85 – Octobre 2008 educaction7627.fr Sarkozy annonce que les travailleurs, les fonctionnaires paieront la note de la crise ! Pour une défense énergique de nos intérêts ! Non à l'union nationale ! Manifestation nationale le 19 octobre à Paris Rouen – 10h30 – Boulingrin ou Parc expo Dieppe – 9h30 – gare SNCF Le Havre – 9h30 – stade Deschaseaux Evreux – 10h30 – salle Omnisports Vernon – 11h – gare routière (pour s'inscrire et connaître l'ensemble des départs dans l'Eure – téléphoner au 02 32 39 09 54 ou au 02 32 33 58 51) Ce n'est pas à Ce n'est pas à nous de payer ! nous de payer !

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L'Objectif syndical • 1 • octobre 2008

L'Objectifsyndical URSEN / CGT Educ'action

« Instruire pour révolter » Fernand PelloutierAc

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Rou

en

26 Av. Jean Rondeaux - 76108 ROUEN cedex 02 35 58 88 36 [email protected]

Elus CAPA 06 79 56 96 26

N°8

5 –

Oct

obre

200

8educaction7627.fr

Sarkozy annonce que les travailleurs, les fonctionnaires paieront la note de la crise !

Pour une défense énergique de nos intérêts !Non à l'union nationale !

Manifestation nationale le 19 octobre à Paris▸ Rouen – 10h30 – Boulingrin ou Parc expo▸ Dieppe – 9h30 – gare SNCF▸ Le Havre – 9h30 – stade Deschaseaux▸ Evreux – 10h30 – salle Omnisports▸ Vernon – 11h – gare routière

(pour s'inscrire et connaître l'ensemble des départs dans l'Eure –téléphoner au 02 32 39 09 54 ou au 02 32 33 58 51)

Ce n'est pas àCe n'est pas ànous de payer !nous de payer !

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lors que les fonds publics aident, jour après jour, par centaines de

milliards, les spéculateurs (285 milliards de dollars versés par la Banque Centrale des USA entre les 11 et 17 sept., puis 700 milliards décidés par le gouvernement des USA fin sept. ; 30 milliards d’euros lundi 22 sept., 70 milliards d’euros mardi 23 sept. versés par la Banque Centrale Européenne, ...)

A

Alors que le dégraisseur d’entreprises – et d’emplois – Tapie, vient d’empocher plus de 200 millions d’euros de « dédommagements »...Alors que les patrons des grands groupes industriels ne se sont jamais octroyés de tels revenus et parachutes dorés (12 millions d'euros pour

remercier l’incompétence de Forgeard à EADS-Airbus, 38 millions d'euros pour Daniel Bernard, PDG de Carrefour, remercié pour insuffisance de résultats - soit l'équivalent de 350 années de salaire de caissière !)

artout, les salariés, des pays riches comme des pays pauvres

subissent le chômage et la précarité. PPartout, les travailleurs sont dressés les uns contre les autres, entraînant la baisse des salaires, du fait de la recherche effrénée de profits juteux pour les patrons et les actionnaires.Partout, dans le secteur public comme dans le secteur privé, le temps de

travail est rallongé, les conditions de travail se détériorent.

ystématiquement, les acquis sociaux, fruits des luttes sociales

sont rabaissés, voire abandonnés (santé, retraites, allocations chômage, allocations familiales, contrats et temps de travail...).

S

Systématiquement, les services publics sont dépecés.Et la crise financière actuelle justifiera d’autres « économies »... sur le dos des salariés !

n France depuis 1983 les travailleurs ont perdu 9,3% de

point du PIB au profit de la classe dirigeante.

EAujourd’hui c’est 170 milliards par an qui vont directement dans la poche des patrons et des spéculateurs.La suppression des 13 500 postes dans l’éducation nationale à la rentrée 2009 ne peut se justifier que pour permettre à la classe dirigeante d’avoir encore plus d’argent au détriment des travailleurs.

otre ennemi n’est pas le travailleur sans papier.N

Notre ennemi n’est pas l’immigré.Notre ennemi n’est pas le chômeur.Notre ennemi, c’est le patronat, la classe dirigeante.

lors que le gouvernement de droite nous dit à longueur de

journée :A

- qu’il n’y a pas d’argent pour l’école, - qu’il n’y a pas d’argent pour les salaires et les pensions.- qu’il n’y a pas d’argent pour nos retraites.- qu’il n’y a pas d’argent pour la Sécurité sociale.Il arrose jours après jours par milliards d’euros les spéculateurs,

les patrons.

l faut revenir à la lutte des classes car le patronat lui n’a jamais cessé

de la mener .IC’est pour cela qui nous disons qu’il y en a marre de journées de grève sans lendemain. Il faut débattre avec l’ensemble des travailleurs d’un véritable calendrier de lutte.C’est à dire partir d’une première journée de grève sur - une augmentation des salaires (300 euros pour tous) - arrêt des suppressions de postes et des licenciements Puis, si le soir même le gouvernement ignore ces revendications, il faut de suite appeler à une nouvelle journée de grève et continuer jusqu’à la victoire.

Oui, aujourd’hui plus que jamais, la lutte des

travailleurs est nécessaire.

et appel n’est pas basé sur un vœu pieux, « utopiste » et par

conséquent inefficace...CAu contraire ! Cet appel remet en avant l’idée fondamentale : ce sont les travailleurs (agriculteurs, ouvriers, employés) qui sont les vrais créateurs de richesses. L’actuel discours des politiques, en premier lieu celui du « Président du pouvoir d’achat », sur l’éthique de la finance et la sanction des responsables de la crise financière n’est qu’un leurre médiatique ! Les riches continueront à bénéficier du bouclier fiscal et de toutes des richesses produites par les travailleurs.

Vincent Sévérino

AG de syndiqués du SDEN 76

■ Le Havre – 7 novembre

■ Rouen/Dieppe 14 nov.

L'Objectif syndical • 2 • octobre 2008

Plus que jamais la lutte des travailleurs est nécessaire

Edito

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Postes d’enseignants supprimés en 2009 : 6.000 en primaire, 7.500 dans le secondaire

Le gouvernement continue sa destructiondu service public d’éducation

Le projet de loi de finances 2009 prévoit 13.500 suppressions nettes de postes dans l’enseignement scolaire public et privé, dont 6.000 suppressions de postes d’enseignants dans le primaire et 7.500 dans le secondaire, selon la répartition détaillée vendredi par le ministère.

Pour les enseignants, l’évolution des effectifs « s’explique » en sept points, détaillés lors d’un point de presse par le directeur de cabinet du ministre de l’Education Xavier Darcos.

❏ Prétendue création de 500 postes en primaire pour l’ouverture de 500 classes, compte tenu de la hausse prévisionnelle de 16.000 écoliers à la rentrée 2009 (soit 1 prof pour 32 élèves).

❏ Réaffectation au sein du primaire de 3.000 maîtres spécialisés dans la difficulté scolaire (dits maîtres "E" et "G"). Alors qu’ils faisaient de l’aide individuelle ou en petits groupes, ils se verront affecter une classe. C’est la mort programmée des RASED annoncée au détour d’une phrase

❏ Enseignants "mis à disposition" : 1.500 vont être remis devant élèves (500 en primaire, 1.000 en secondaire). Ces enseignants sont utiles à l’école à leur poste actuel, c’est en partie par eux que l’école est ouverte sur le monde extérieur

❏ "Amélioration" de la gestion des remplacements : 3.350 postes supprimés (3.000 dans le secondaire public et 350 dans le privé). Il s’agit de remplacer les titulaires remplaçants enseignants par de l’intérim

❏ Compte tenu de la baisse prévue de 22.000 élèves en collèges et lycées à la rentrée 2009, 2.300 postes supprimés (2.000 dans le public, 300 dans le privé). Soit 1 poste supprimé pour 9 élèves en moins, à comparer avec les prétendues créations dans le 1er degré. Surtout, c’est

l’assèchement des moyens du second degré alors que les effectifs commencent à remonter en 6e.

❏ Dans les lycées « difficiles », 600 postes créés (500 public, 100 privé) Quelle aumône.

❏ Suppression de 4.450 postes d’enseignants stagiaires, dont 3.000 en primaire, 1.000 dans le secondaire public et 450 dans le privé. C’est le résultat de la casse des IUFM et de toute formation initiale des enseignants

Concernant les postes administratifs, 500 vont être supprimés dans l’administration de l’Education

nationale mais 500 créations sont prévues pour le personnel des futurs établissements publics de l’enseignement primaire (EPEP) qui regrouperont et géreront chacun plusieurs écoles primaires.

L’ÉMULATION DIEPPOISE EN GRÈVE À LA RENTRÉENul ne peut nier la cohérence des politiques de l’Etat. La volonté de démanteler le service public s’illustre de bien des manières. À Dieppe le projet de fusion des établissements Neruda et L’Émulation dieppoise avec la direction unique mise en place dès cette rentrée sans aucune concertation a été contestée par les personnels du Lycée et leur syndicat majoritaire SNES-FSU et ceux de l’Emulation et leur syndicat majoritaire CGT Educ'. Le comité de défense des enseignements technologiques et professionnels a recueilli 1000 signatures de soutien.Le jour de la rentrée, devant l’absence de réponses aux questions posées, les personnels ont décidé le blocage de l’établissement. C’est après 3 jours de grève que les collègues ont pu être reçus par le recteur et la région.Ils ont obtenu des précisions et des réponses partielles mais l’avenir des formations, dans la logique des réformes/destructions du lycée et de l'enseignement professionnel, est plus qu'incertain. Les Bac technologiques industriels sont vraiment menacés notamment. La mobilisation continue ...

L'Objectif syndical • 3 • octobre 2008

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Réforme du lycée – Un plan de▸ Destruction massive de postes d'enseignants▸ Liquidation des statuts des personnels▸ Autonomie des établissements

La réforme du lycée, comment ça marche ?a) Le constat partagé

Le ministre de l'Education part d'un constat partagé avec les syndicats signataires des « points de convergence sur les objectifs et principes directeurs de la réforme du lycée ». Ces constats partagés sont entre autre:▸ l'échec des lycéens à la Fac est la faute du lycée,▸ l'autonomisation des lycées,▸ la mise en place effective du conseil pédagogique ▸ l'allocation des moyens du lycée basée sur :

- les enseignements définis nationalement- les projets pédagogiques des établissements. (contractualisation)

Ce constat est il partagé par tous les enseignants, quelle liberté reste t-il aux syndicats ayant signés un tel document ?

b) L'apprentissage modulaireL'enseignement au lycée serait divisé en trois groupes :▸ des enseignements généraux▸ des enseignements complémentaires (pour « l'exploration » et l'approfondissement)▸ des activités d'accompagnement et d'individualisation

La répartition de ces 3 blocs serait de :

Enseignements Seconde Cycle terminaleGénéraux 60 % 45 %

Complémentaires 25 % 45 %

Individualisés 15 % 10 %

L'organisation de ces enseignements généraux et complémentaires se ferait sous forme de module semestrielle de 3h hebdomadaires soit une cinquantaine d'heures par semestre.De plus cette « modularisation » de l'enseignement se double d'une diminution globale du volume horaire d'enseignement pour chaque lycéen.

Conséquences pour les personnels des lycéesa) Suppressions massives de postes

Les enseignements d'accompagnement et d'individualisation n'obligent en rien la présence d'un enseignant qualifié (on peut placer là des assistants pédagogiques, ...). En seconde, 15 % de la semaine représente de 4 à 5 h, combiné avec une diminution horaire pour les élèves cela correspond à l'équivalent d'environ 20 000 postes. A ce jour les annonces

ministérielles sont de 13 800 postes.Une projection rapide sur le cycle terminal permettrait de supprimer encore 15 000 postes pour chacune des deux années suivantes, soit un total de 50 000 postes en trois ans.De nombreuses questions demeurent :▸ Quel sera l'arbitrage pour le choix des disciplines dans l'enseignement général, dans l'enseignement complémentaire ?▸ Qu'advient-il des sections technologiques et industrielles, des sections tertiaires ? Les enseignements technologiques seront-ils considérés de fait comme des enseignements complémentaires ?▸ L'accompagnement du lycéen correspond-il aussi à de l'orientation ou aux principes du « vivre ensemble ». Quel devenir pour les COP et les CPE dans les lycées ?

b) Une annualisation de fait des services Les modules semestriels signifient la fin de la définition hebdomadaire du service des enseignants et l'annualisation de leur temps de travail. Comment rendre compatible une définition hebdomadaire du service et un enseignement semestriel et plus annuel ? Comment décompter la notion d'accompagnement et d'individualisation ? Une heure avec un élève unique ou un tout petit groupe ne sera t-elle pas pondérée ?

Le baccalauréat national ?L'apparition de modules semestriels en première et en deuxième années du cycle terminal fait que seuls 45% des disciplines peuvent être évaluées nationalement. Pour les modules complémentaires c'est la fin du bac national et l'apparition du contrôle en cours de formation (CCF) au lycée. Cela accompagne l'autonomie des établissements

L'Objectif syndical • 4 • octobre 2008

« On peut envisager que chaque établissement dispose d'une autonomie plus grande pour définir la composition du service des enseignants qui y travaillent [...] en fonction des priorités déterminées au sein de l'établissement »« La question du développement des postes enseignants à profil permettant de sortir des affectations fondées sur un barème ne prendra tout son sens que si les établissements disposent d'une latitude plus grande pour organiser différemment le travail des élèves »

Thierry Le Goff, DRH du Ministèrede l'Education nationale

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et la disparition de la carte scolaire. On verra de plus en plus d'établissements de bas étages avec des bac au rabais (établissement dont le recrutement sera extrêmement difficile) et des établissements d'élite.

Une réforme au pas de chargeVoici le calendrier de la réforme du lycée :Rentrée 2008 : Concertation avec les signataires des points de convergence.Fin octobre 2008 : Le ministre décide des « grands principes d'organisation »

Novembre-décembre 2008 : approfondissement sur les conséquences en terme de fonctionnement dans les établissements.Fin décembre 2008 : le ministre décide de l'organisation globaleJanvier 2009 : préparation de la rentrée avec la mise en oeuvre de la réforme.Nos collègues des lycées professionnels ont l'expérience de ce genre de course effrénée, la réforme des bac pro est passé dans un calendrier analogue.

Hugues Caron

Actuellement

Enseignements communs à tous les élèves

Classe entière Groupe Total global

Français 4 h 30 min.

Histoire - géographie 3 h 30 min.

Langue vivante 1 2 h 1 h

Mathématiques 3 h 1 h

EPS 2 h -

total 14 h 3 hPhysique - chimie 2 h 1h30

SVT 30 min. 1h30

ECJS 30 min.

Aide individualisé 2 h

total 2h30 5h30

Enseignements de détermination – Deux au choix

Classe entière Groupe Total global

LV 2 ou LV 3 2 h 30 min.

Latin, grec 3 h

SES 2 h 30 min.

Informatique de gestion (IGC) 1 h 2 h

MPI, ISI, ISP, PCL, BLP, SMS 3 h

A ces enseignements de détermination, peut s'ajouter une option facultative de 2h30 à 3h : LV2 ou LV3, latin/grec, EPS, arts, ...

Rentrée 2009Tronc commun

Total

Français

Histoire - géographie

LV 1 et LV 2

Mathématiques

EPS

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Modules exploratoiresTotal

Sciences

Sciences de la société

Humanités et arts

Technologie

Modules d'accompagnementTotal

Soutien

Orientation

Découverte enseignement sup., etc.

L'Objectif syndical • 5 • octobre 2008

17 h

8 h

25 h

5 ou 6h

60%16 h

25%7 h

15%4 h

Lors du Comité Technique Paritaire Académique, FO a proposé au vote un voeu demandant « l'abandon de la réforme Darcos du Lycée ».La CGT Educ' s'est associée à ce voeu alors que l'UNSA et la FSU ont refusé de le voter !

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Pas d'heures supplémentaires,des augmentations de salaire !

Plus d'heures supplémentaires = moins de postes

Selon les chiffres du ministère, sur les 11 200 suppressions de postes de cette rentrée, 5000 ont été transformés en heures supplémentaires.Ainsi, il est aujourd'hui clair pour tous qu'accepter des heures supplémentaire, c'est participer à la gigantesque entreprise de suppression de postes et à la dégradation de nos conditions de travail.De plus, la multiplication des HS entraîne la multiplication des services partagés sur plusieurs établissements, avec les sérieux problèmes que cela occasionne en termes de fatigue et d'implication dans les équipes pédagogiques.

Passage aux 21 heures pour tous,mode d'emploi...

Les heures supplémentaires permettent des économies budgétaires (une heure sup est moins payée qu'une heure faite dans le cadre des 18h. hebdomadaire), mais elles sont aussi un moyen pour casser les statuts et augmenter le temps de travail devant élèves à 21 heures, contre 18 heures actuellement.Lorsqu'il sera démontré que les enseignants peuvent augmenter leur charge de travail à hauteur de 21 heures, il sera alors possible pour nos dirigeants d'agiter l'épouvantail de la nécessité de partager les sacrifices face à la récession pour justifier l'abandon de la rémunération des heures sup.

Pour une réponse collectivePour nos conditions de travail et celles de nos élèves, refusons les heures supplémentaires. Il n'est pas question de culpabiliser des collègues qui face à la dégradation de leurs conditions de vie se trouvent dans l'obligation d'accepter des HSA. Le refus des heures sup n'est pas un choix individuel mais doit être le résultat d'une mobilisation collective impulsée par les syndicats.

L’annonce, cet été, par Xavier Darcos de la suppression de 13 500 emplois dans l’Education nationale pour la rentrée 2009 vient s’ajouter à celle de 11 500 postes supprimés à cette rentrée 2008. Cela sous-tend le licenciement de milliers de non-titulaires de droit public (contractuels, assistants d’éducation) ou de droit privé (emplois de vie scolaire). La transformation d’heures-postes en heures supplémentaires est à elle seule responsable de la suppression de 3500 emplois !Tous les jours, les non-titulaires, outre leur situation précaire, sont les premières victimes en matière de flexibilité. Cela concerne notamment les contractuels qui effectuent des remplacements et les vacataires.La mise en place des CDI (contrats à durée indéterminée) par les rectorats, entretient cette précarité. Les CDI ne concernent qu’une minorité de collègues non titulaires et ne leur assurent, de toutes façons, aucune garantie d’emploi ! CDI et statut de fonctionnaire, cela n’a rien à voir, notamment en matière de droits sociaux, de salaires ou de retraite, de mutation d’une académie à l’autre !Aucune mesure de titularisation ne s’annonce ; au contraire, on diminue le nombre de postes au concours ! Mais nous savons aussi que toutes les mesures de titularisation ont été gagnées par les lutttes de personnels.La CGT demande l’arrêt du recrutement des personnels précaires, la création des emplois de fonctionnaires correspondant aux besoins du service public d’éducation et un plan pluriannuel de recrutement.La CGT demande la titularisation de tous les précaires, assortie d’une formation et donnant accès au mouvement des personnels dans le cadre des règles de la Fonction Publique d’Etat.

Sur notre site, télécharger le guide non-titulaires 2008

Pour nous contacter: [email protected]

L'Objectif syndical • 6 • octobre 2008

Titularisation sans conditions

de tous les précaires

Tous ensemble contre la précarité

300 euros pour tous !

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Elections paritaires du mardi 2 décembre

Pourquoi voterPourquoi voteret faire voter CGTet faire voter CGT

oter pour la CGT Educ' c'est d'abord voter pour une confédération syndicale qui

entend réunir tous les travailleurs. L'activité de la CGT Educ' se fait non seulement dans l'Education nationale mais aussi avec les autres salariés du secteur public comme du privé.

VLe monde du travail souffre de multiples divisions alors qu'il faut se battre tous ensemble contre les attaques du gouvernement et du patronat et défendre les mêmes revendications sur l'emploi (contre les licenciements et les suppressions de postes), les conditions de travail (contre la précarité, le harcèlement, ...) et les salaires (300 euros pour tous et aucun salaire inférieur à 1500 euros).A la CGT Educ', nous sommes engagés dans le travail interprofessionnel dans les unions locales et les unions départementales et nous nous efforçons de proposer des initiatives pour que les enseignants et les autres travailleurs s'engagent ensemble dans toutes les formes d'action, y compris et surtout dans la grève. La CGT défend l'ensemble des salariés et, en particulier, les plus exploités, des précaires dans l'Education nationale dont nous demandons la titularisation immédiate et sans conditions jusqu'aux sans-papiers pour lesquels les militants CGT se sont engagés.

oter pour la CGT Educ, c'est renforcer son rôle dans l'enseignement pour qu'un

syndicat de transformation sociale rassemble enfin les enseignants, les non-enseignants, les parents d'élèves qui sont également des salariés... Le syndicalisme CGT est un syndicalisme de lutte qui ne se contente pas de la situation actuelle : nous voulons une société plus juste et nous nous battons contre toutes les formes d'inégalité et d'oppression. Le gouvernement aime dénoncer les privilégiés (cheminots, enseignants ou autres), mais nous savons tous que c'est pour plus de libéralisme et d'inégalité que ce gouvernement travaille.

V

oter CGT Educ', c'est se prononcer pour un syndicalisme de lutte. Nous ne pouvons

que condamner toute forme de négociation ou de V

collaboration avec ce ministère qui se fixe comme seul objectif la destruction de nos emplois et de nos conditions de travail. Aujourd'hui, il faut redonner confiance aux travailleurs en leur permettant ,ensemble,de stopper les attaques du gouvernement. Un mouvement de grande ampleur, public-privé est possible, la CGT éduc propose partout ou elle le peut la convergence des luttes. Si nous ne sommes pas contre les initiatives pour informer et mobiliser les collègues, nous savons que notre meilleur outil, et le seul efficace, est la grève.

oter pour la CGT Educ, c'est aussi donner un signal fort au gouvernement : nous

contestons les mesures prises ces dernières années (passage de 37,5 années à 41 ans de cotisation pour une

retraite à taux plein, franchises médicales, bac pro 3 ans, alourdissement de la charge de travail pour les stagiaires, destruction annoncée des IUFM, nouveaux programmes réactionnaires du primaire, suppression des RASED, LOLF qui annonce l'autonomie des établissements...) et continueront de dénoncer et de se battre contre toutes les mesures réactionnaires et antisociales (réformes du lycée, du recrutement...)

V

oter pour la CGT Educ, c'est enfin permettre que nous puissions défendre

les intérêts individuels et collectifs des collègues face à l'administration. Pour nous, la défense individuelle est aussi importante que l'action collective, et les deux sont indissociables. Il est important que dans toutes les catégories, la CGT soit représentée, Voter pour la CGT , c'est donner les moyens à tous nos collègues d'être défendu par nos syndiqués. Les Commissions Administratives Paritaires Académiques (CAPA) doivent assurer la transparence et l'égalité dans la gestion de nos carrières. Dans ces commissions, les élus CGT veillent à faire appliquer les règles, à défendre nos droits. Avec l'ensemble des adhérents CGT, ils vous informent, vous aident à constituer votre dossier et interviennent auprès du Rectorat dans le respect de l'intérêt de tous et des valeurs de notre syndicat.

V

Laëtitia Bompays

L'Objectif syndical • 7 • octobre 2008

A afficher

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Stage syndical en janvier (date à préciser)Connaître ses droits pour les faire respecter

La CGT Educ'action organise un stage pour permettre à tous ceux qui le souhaitent de mieux connaître les grands moments qui jalonnent une année scolaire et une carrière.

Cette formation répond à un triple objectif :– connaître ses droits et les

moyens de les faire respecter ;

– permettre aux syndiqués CGT d'informer, de renseigner et d'aider au quotidien les collègues sur des questions particulières ;

– agir plus efficacement dans l'établissement, en particulier lors des Conseils d'administration.

Programme de la journée(sous réserve)

Comment se passent les avancements d'échelon ? Les règles, les contestations. La hors-classe : pourquoi nous la dénonçons? La note administrative – Quelles sont les règles et comment la contester ? Les mutations – Qui peut muter ? Dans quelles conditions ? Comment calculer son barème ? Le mouvement inter / intra, c'est quoi ? Que se passe-t-il quand on est victime d'une carte scolaire ? Quels sont les droits ? Comment agir ? Qu'est-ce qu'une commission médicale ? Qui est concerné ? A quoi ça sert ? la DHG d'un établissement – Son fonctionnement. Comment agir et proposer autre chose ? le fonctionnement du Conseil d'administration

Heures d’information syndicale dans le premier degré :

Une nouvelle atteinte au droit syndical Dans un courrier du 05/09/08, adressé aux Recteurs et aux Inspecteurs d’Académie, le directeur général des ressources humaines, M. Le Goff, demande que les heures d’informations syndicales dans le premier degré ne soient plus organisées durant la partie de service que les enseignants effectuent devant les élèves (ni même durant les 60 heures de remédiation). Cette remise en cause qui fait suite à la suppression des cours le samedi matin, constitue une nouvelle restriction du droit syndical, dans la même logique que la mise en place du service minimum d’accueil. Rassembler les collègues d’une circonscription durant les demi-journées d’informations syndicales va devenir une gageure pour les organisations syndicales. Si les enfants doivent bien être accueillis, les enseignants du premier degré doivent pouvoir participer aux heures d’information syndicale sur leur temps de travail. Faire en sorte que la tenue de ces heures se déroule sur une partie des heures annualisées est un recul inacceptable de nos droits syndicaux.

C'est pourquoi, la CGT Educ'action a participé à l’audience intersyndicale (CGT, SUD, SGEN-CFDT, SE-UNSA et SNUIPP) auprès de l’Inspecteur d’académie de la Seine-Maritime concernant l’exercice du droit syndical lors des demies journées d’information.

L’IA annonce aux organisations syndicales qu’il a reçu des instructions du ministre et qu’il les applique. Donc en référence à ces contraintes, il n’acceptera pas de ½ journées sur le temps en face des élèves ou sur le soutien.

Il répond également que la concertation s’est faite par écrit pour les organisations qui lui ont écrit.

Enfin après discussion sur le fond de ces instructions ministérielles (droit syndical, SMA…) l’IA a récapitulé ses positions :

1) Il convie chaque organisation à une concertation sur un calendrier de ½ journées.2) Il ne peut accepter ces journées sur le temps d’enseignement et de soutien.3) Le temps d’informations syndicales sera décompté des 48h

d’obligation de service.4) La demande « d’absence » sera déposée à l’IEN.

Les organisations présentes, hormis SUD et la CGT Educ, ont pris rendez-vous dès le lendemain avec l’IA . En ce qui nous concerne nous déposerons une proposition lors d’une concertation le mardi 21 Octobre à 18h00.Nous regrettons qu’il n’y ait pas maintien de la demande intersyndicale et que l’intersyndicale ne dépose pas des demandes communes d’infos.

L'Objectif syndical • 8 • octobre 2008

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Des titulaires 1ère année (T1) déchargés de deux heures hebdomadaires pour se former !!!!

C’est une info dont on doit se réjouir mais parfois les conditions n’y étaient pas et n’y sont toujours pas. Nous avons eu affaire en ce début d’année à plusieurs réclamations et nous avons dû constater qu’il y avait un grand nombre de disparités selon les cas.En effet, tous les T1 (titulaires première année) se sont vus déchargés de deux heures hebdomadaires afin de suivre tout au long de cette année une formation IUFM le mercredi matin. Seulement voilà, dans plusieurs établissements, leur arrivée n’a pas été vraiment préparée et certains chefs d’établissement ont dû exercer (argument avancé : l’intérêt des élèves) des pressions sur ces néo-collègues afin qu’ils acceptent deux, trois, voire quatre heures supplémentaires. Bien entendu, après renseignement pris auprès des autorités rectorales (le ministère ayant affiché comme priorité, entre autres, l’accompagnement des néo-titulaires) seule une heure statutaire peut être exigée, ce qui ramène leur durée hebdomadaire à 17 heures maxi c'est-à-dire à 16+1.Nous avons soutenu et accompagné certains collègues qui ont obtenu naturellement gain de cause.Nous appelons l’ensemble de nos syndiqués à s’inquiéter des situations des T1 présents dans les établissements afin que leurs droits soient respectés et qu’aucune pression d’aucune sorte ne soit exercée sur eux.Sur notre site un modèle de lettre (qui a déjà été envoyée) à adresser au recteur afin d’obtenir satisfaction en cas de manquement. Il n’est jamais trop tard !

Didier Desseix

Propagande sur le handicapIl est de bon ton actuellement d'afficher des préoccupations « morales » ou « citoyennes », consensuelles et de bonne volonté. Deux sujets ont ainsi été particulièrement dévoyés : l'écologie et la citoyenneté. Je ne m'appesantirai pas sur le premier tant le gadget écologique du « Grenelle de l'environnement » a tourné court devant les « impératifs économiques » de nos décideurs. Et la citoyenneté ? Mais elle est partout ! L'entreprise est citoyenne ! La police est citoyenne ! Nous sommes tous citoyens !

Regardez l'Education Nationale. Elle fait oeuvre de citoyenneté à jet continu : elle prépare les élèves à être de bons ciber-citoyens (B2I), de bons citoyens conducteurs (ASSR) et mieux que tout, acte ultime de citoyenneté, elle intègre les enfants handicapés ! Ce noble dessein, orchestré par un vaste plan de communication, qui en nierait le bien-fondé ? Souffrir d'un handicap ne doit pas être synonyme d'exclusion. Il est parfaitement légitime de viser à l'insertion des enfants handicapés au sein de la collectivité.

Le problème, c'est qu'il y a les belles paroles et les fortes pensées (à moins que ce ne soit le contraire), et la réalité. Dans les faits, l'intégration se résume trop souvent à un parachutage d'enfants handicapés dans des structures qui ne sont pas toujours adaptables à leurs handicaps (bâtiments dépourvus d'ascenseurs, nécessité de se déplacer régulièrement dans l'enseignement secondaire...). De plus, on entretient sciemment la confusion en employant en permanence le terme « handicap », sans préciser si ce dernier est de nature physique ou mentale. Il apparaît donc évident que la prise en charge se doit d'être nécessairement différenciée en fonction des besoins des enfants. Pourtant, celle-ci se résume à l'ajout d'une personne (les fameux Auxiliaires de Vie Scolaire, dont les conditions d'emploi sont d'une grande précarité et les conditions de travail d'une affligeante médiocrité), dans le meilleur des cas à mi-temps (le temps complet étant dans les textes officiels mêmes exceptionnels). Dès lors qu'il est avéré que ces élèves ont besoin de quelqu'un pour les seconder, que ce soit pour la

prise de note, la méthodologie ou le port de charge, comment peut-on concevoir l'accompagnement à temps partiel comme la norme ?

Par ailleurs, si l'insertion d'enfants handicapés au sein des établissements scolaires est une très bonne chose sur le plan de l'intégratrion sociale et se passe d'ailleurs souvent sans heurts majeurs, la scolarisation telle qu'elle est mise en place pose bien des problèmes. Comment pourrait-il en être autrement alors que la scolarité peut se faire à temps partiel, de façon discontinue, que la nature du handicap peut rendre le rythme des apprentissages difficile, voire la compréhension théorique de parties des programmes enseignés impossibles ?

Une vraie politique de scolarisation des enfants handicapés nécessiterait de prendre en compte la nature du handicap afin de construire des parcours scolaires adaptés. Evidemment, pour être effectif, cela implique des moyens en personnels formés et qualifiés, bien loin des restrictions budgétaires dans l'air du temps. Le discours officiel leurre les parents en leur faisant croire que la présence des enfants dans les établissements scolaires induit leur prise en charge effective.

Force est donc de constater que tout cela s'apparente une fois de plus à une grande opération de communication qui camoufle derrière le civisme et la bonne conscience un cynisme bien dans la logique du capitalisme. Car maintenant qu' « on » a sorti les enfants handicapés du ghetto et qu' »on » les a mis à (dans) l'école, « on » a fait oeuvre d'intégration. Ils ont donc eu leur chance, comme tout le monde. Et si demain, ils ne trouvent pas à s'insérer professionnellement, ce sera donc de leur faute, et n'aura rien à voir avec le fait que bon nombre d'entreprises préfèrent payer des amendes plutôt qu'adapter des postes de travail.

Et voilà comment à peu de frais (les AVS sont payés sur la base du SMIC...) le capitalisme règle une vraie question de société.

Yann Murlin

L'Objectif syndical • 9 • octobre 2008

OUINTOXINFO

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Généralisation du Bac pro 3 ans

Lettre ouverteaux PLP

Chèr-e collègue,

Cette rentrée 2008 s’est déroulée sous le signe de suppression massive d’emplois. Le ministre tente de justifier ces suppressions de postes d’enseignants dans une lettre qu’il a adressée à tous les PLP.

Quelle est la réalité ?Des réformes structurelles, qui visent globalement à réduire l’offre de formation et le nombre de postes, sont lancées. C’est le cas dans l’enseignement professionnel comme dans le 1er degré, d’autres sont en préparation pour le lycée général et technologique.La généralisation du bac professionnel en 3 ans, imposée dès le départ par Xavier Darcos comme non négociable, ne favorisera pas, contrairement aux dires du ministre, l’accès pour plus de jeunes au baccalauréat professionnel.La généralisation s’accompagne d’orientations plus nombreuses des élèves vers les CAP. Le ministère annonce 4000 élèves de plus dans ces formations pour cette année. Les Professeurs de Lycée Professionnel connaissent les difficultés des élèves pour reprendre un cursus bac après un CAP. Très peu d’entre eux y parviennent. N’y a-t-il pas, dès lors, tromperie lorsqu’on entend que la réforme permettra un parcours cohérent du CAP au BTS ?

Qu’avons-nous gagné ?La réforme, qui en fait n’est qu’un habillage pour supprimer des emplois, s’accompagne d’une intensification de la charge de travail sans contrepartie véritable. Certains syndicats n’hésitent pas à justifier leur signature de l’accord par des avancées pour les personnels. En fait, on débouche sur deux décisions du ministre :

▸ Un alignement des primes de « prof principal », mais celui ci est financé par la disparition des indemnités pour les milliers de classes supprimées !

▸ La possibilité pour les PLP d’enseigner en BTS, ce qui était déjà statutairement possible et se pratique ici ou là, ne touchera que quelques collègues.

On serait tenté de dire « tout ça pour ça » !

Pourquoi la CGT n’a pas signé :La CGT Educ’action aurait pu s’engager dans une discussion sur une réforme qui tout en permettant à certains élèves d’accéder au Bac professionnel en 3 ans permettait de préserver les cursus en 4 ans avec le maintien des BEP. Le diktat du ministère ne l’a pas permis. Ce qui en est ressorti nous a donné raison. Il n’y avait rien à attendre d’une discussion fermée dès le départ, sinon accepter la disparition d’une année sur 4 de formation avec, à la clé, au moins 12 000 emplois de supprimés.La CGT Educ’action avance des propositions pour qu’un nouvel élan soit donné à l’enseignement professionnel.Elle revendique l’amélioration des conditions d’études pour les élèves et de travail pour les enseignants.

C’est pour cette raison qu’elle a refusé de signer le protocole d’accord proposé par Xavier Darcos qui entérine la généralisation des bacs professionnels en 3 ans et la suppression des BEP. Loin d’améliorer les situations vécues par les uns et les autres, les orientations prises risquent de fragiliser davantage l’enseignement professionnel, ses élèves et ses personnels.

Les personnels doivent être entendus :Ensemble nous ne devons pas accepter une nouvelle dégradation de nos conditions de travail, l’action syndicale est nécessaire. Faire passer des contenus en 3 ans au lieu de 4, dans des classes plus chargées en bac professionnel et en CAP, nécessite la mise en œuvre d’outils pédagogiques adaptés. Une raison de plus pour exiger la réduction du nombre d’heures de cours. Il faut aussi davantage d’heures pour le travail en groupes, notamment en enseignement général. Il nous faut, par ailleurs, obtenir la limitation et l’encadrement du Contrôle en Cours de Formation que le ministère entend généraliser.Bien d’autres revendications touchant à l’emploi, aux salaires, au déroulement de carrière, à la retraite doivent être mises sur le devant de la scène.

Nous avons fait le choix de les porter ensemble et d’être efficaces avec vous.

L'Objectif syndical • 10 • octobre 2008

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Reconversion imposée à une collègue du lycée du Golf

Alerte !!!Notre collègue, à un an de la retraite, qui enseigne la bureautique depuis toujours en section d'enseignement technologique (SET), doit aujourd'hui enseigner l'économie et le droit en section d'enseignement professionnel (SEP) tous niveaux (de la seconde BEP à la terminale Bac pro). Après la rénovation du Bac SMS (science médico sociale), sa section a fermé en juin dernier Elle pensait être promise au poste d'assistante des travaux administratifs. Elle doit assurer 18 heures devant un public qu'elle ne connaît pas. L'enseignement de l'économie ne lui pose pas de problème. En revanche, le droit, elle ne l'a jamais enseigné. Afin d'alerter les parents d'élèves, les élèves et les enseignants, notre collègue a demandé à une journaliste de Paris-Normandie de relater sa situation (article paru le mardi 23.09.08 secteur Dieppe). Réponse du rectorat : Mario Demazières, directeur du cabinet du recteur de notre académie, affirme que notre « collègue avait émis un avis positif en mars dernier, lorsque ce poste lui a été proposé ». Il ajoute que « l'Inspection l'a même rencontrée ». Les deux inspecteurs (SET et SEP) ont conclu que la collègue était compétente pour enseigner ces deux disciplines en SEP. Demazières termine en disant : « son sort professionnel a été traité de manière humaine. »

La réalité : notre collègue n'a jamais accepté le poste, elle a d'ailleurs adressé un courrier au rectorat. Elle n'a jamais été reçue par l'Inspection. Les deux inspecteurs ont validé ses compétences sans l'avoir contactée. « Sort professionnel traité humainement ! » à un an de la retraite, chapeau !!!A ce jour, notre collègue est arrêtée. Elle a tout de même effectué sa rentrée, rencontrée ses élèves. D'autres solutions auraient pu lui être proposées : un mi-temps avec tutorat ou un poste en secrétariat resté vacant. Nos actions : nous avons rencontré notre proviseur. L'entrevue ne nous a rien apporté de plus. Nous adressons un courrier à M. Demazières afin de lui demander des explications par rapport à la décision qui a été prise à l'égard de notre collègue (presse également). Nous restons solidaires et prêts à intervenir. Son cas dans l'académie n'est pas isolé et pourrait s'étendre (avec la réforme des Bac pro). Chèr(e)s collègues, restez vigilant(e)s !!! (affaire à suivre...)

A. Bonvalet, Lycée du Golf, Dieppe

Rentrée syndicale – «Tout va bien, rien ne bouge !»Cette phrase semble être le mot d'ordre de l'ensemble des directions syndicales. Le 11 septembre et le 7 octobre ont été des journées d'(in)action bidons. Aucune perspective de mobilisation n'a été offerte aux personnels. La journée départementale du 25 septembre, décidée par le Congrès de l'Union départementale de Seine-Maritime et confirmée par son assemblée générale de rentrée, n'a pas rencontré le succès espéré. La manifestation du Havre et le rassemblement de Cléon ont été des réussites, mais la mobilisation n'a que faiblement dépassée les salariés de Renault, car peu de syndicats ont relayé l'appel voté par le Congrès. Cette journée a pourtant eu le mérite d'exister et de montrer que les travailleurs doivent prendre leurs luttes en main sans attendre que des appels à des « journées d'action » arrivent de Paris.

La situation actuelle est paradoxale : échaudés par l'année dernière qui a vu se succéder une dizaine de « journées d'action » à répétition et sans perspective, les collègues font preuve d'une grande lassitude par rapport à une stratégie qui les usent et les démobilisent. Cependant les mécontentements croissent et la volonté d'en découdre avec le gouvernement existe. Le passage des mécontentements à une réelle combativité sociale n'est pas exclu. La profondeur

de la crise financière peut certainement l'accélérer.

Il est indispensable aujourd'hui de construire une mobilisation de masse sur des objectifs clairs :

✔ la défense de nos conditions de travail : pour la diminution de la charge de travail, contre la destruction de nos garanties collectives, ...

✔ la défense de l'emploi : contre les suppressions de postes et les licenciements✔ la défense de nos conditions de vie : pour une augmentation uniforme des salaires, des pensions et des minimas sociaux – 300 euros pour tous / aucun salaire inférieur à 1500 euros nets

Pour gagner, nous devons inévitablement réapprendre à nous battre, à nous organiser

et à diriger nos luttes, indépendamment de l’intérêt de l’entreprise, de l’économie, de la nation, c’est-à-dire des intérêts capitalistes. Cela suppose de rompre avec le prétendu « dialogue social » et les appels pour négocier la sauce à laquelle nous serons mangés. Il faut revenir à une lutte réelle qui n'a pas peur d'utiliser la seule méthode qui a fait ses preuves : la grève !

Amaury Verron

L'Objectif syndical • 11 • octobre 2008

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Lettre ouverte à X. DarcosMonsieur le Ministre,

Je suis très choquée par les propos méprisants que vous avez tenus lors de l’audition de la commission publique des finances au Sénat, le trois juillet dernier, vis-à-vis du travail des enseignants de petite section d’école maternelle, dont la fonction serait essentiellement de « faire faire des siestes à des enfants ou leur changer les couches ». Cette réflexion prouve votre ignorance totale de l’école maternelle, des enfants qui la fréquentent et du personnel qui y travaille. Elle n’a pour but que d’amuser la galerie sur le dos d’une institution publique (et de son personnel) dont votre souci essentiel est de convaincre l’élu et l’électeur qu’elle doit disparaître car trop coûteuse.Comme pour les nouveaux programmes et le reste des réformes que vous avez jusque là fait passer, vous n’argumentez pas, mais vous contentez de petites phrases, dignes du Café du Commerce, qui ont - hélas- beaucoup plus d’impact que les argumentations étayées.

J’entends d’ici mes collègues de petite section justifier de leur réel travail (qui n’a, entre nous, jamais consisté à changer les couches puisque la condition d’accueil en maternelle est la « propreté »…) avec vingt-cinq à trente enfants par classe. Mais est-ce utile ? Vous la connaissez, la qualité de notre école maternelle… mais vous n’avez plus les moyens de l’entretenir : il est là, le fond du problème !« Quand on veut se débarrasser de son chien, on dit qu’il a la rage !» N’est-ce pas votre maxime concernant l’école maternelle ?

Et puis, pour évoquer cet odieux parallèle hiérarchique que vous osez faire entre l’enseignante de petite section et celle de CM2, sachez qu’après trente ans d’enseignement en maternelle, j’ai intégré l’an dernier… un CM2, ravie que la profession m’offre cette possibilité de « reconversion », tout comme des collègues l’ont effectuée en sens inverse avec le même bonheur. Je peux vous assurer que nous exerçons le même métier, parce que nous avons affaire à des enfants... qui n’ont pas les mêmes besoins certes, mais ont tous la même soif d'apprendre et la même jubilation face à chaque pas franchi ! Entre nous, à mes yeux : le plus difficile n’est pas l’enseignement en CM2 ! Encore faut-il reconnaître qu’enseigner n’est pas dispenser une série de connaissances, mais maîtriser un savoir-faire : c’est un métier, cela s’apprend… et pour cela je suis allée à l’école normale, mes collègues à l’IUFM… mais -bon sang mais c’est bien sûr !- cela ne sert plus à rien puisqu’il suffit d’avoir bac + 5 pour enseigner !

Monsieur le Ministre, je suis triste et très en colère d’assister au dénigrement par les moyens les plus vils de cette institution qu’on nous enviait de par le monde : cette école maternelle qui permettait aux enfants d’être accueillis dès deux ans gratuitement, partout sur le territoire français, quelles que soient les conditions socio-professionnelles des parents, et qui plus est dispensait éducation et enseignement de qualité. Du dénigrement au désengagement, il n’y a qu’un pas… de la maternelle à l’élémentaire : ce sera le pas suivant ?

Veuillez croire, Monsieur le Ministre, en mon dévouement pour l'école de la République.

Muriel Quoniam, Maîtresse d'école en CM2, Rouen

RASED : FERRY L'A DIT...LE GOUVERNEMENT LE FAIT !!!

Après avoir mis en place les stages de remise à niveau pendant les vacances puis les heures de soutien hors temps d'enseignement obligatoire pour les élèves, le gouvernement va encore plus loin en supprimant 3000 postes d'enseignants spécialisés pour la rentrée prochaine.

La méthode du gouvernement est cohérente :MEPRISER les enseignants ;DENIGRER leur travail ;SUPPRIMER les postes ;EXTERNALISER vers les départements ;REDUIRE l'offre éducative...

L'Objectif syndical • 12 • octobre 2008

« Est-ce qu’il est vraiment logique, alors que nous sommes si soucieux de la bonne utilisation des crédits de l’Etat, que nous fassions passer des concours à bac+5 à des personnes dont la fonction va être essentiellement de faire faire des siestes à des enfants ou de leur changer les couches ? »Xavier Darcos lors d'un audit au Sénat le 2 juillet 2008.

« Les suppressions d’heures sur le passage de 26 à 24 : normalement vous diriez, c’est dans le primaire, donc ça ne change pas le nombre de postes !… Bah justement, les 2 heures pour les élèves en difficulté, les 2 heures de soutien, ça permet de supprimer ce qu’on appelle les RASED ! C’est-à-dire les réseaux d’aide, de soutien, dans les départements, et ça fait économiser 8000 postes ! »

Luc Ferry, ancien ministre de l'Education nationale sur Europe1,

le 2 septembre.

Maternelle

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Service minimum d'accueil – Se déclarer tous grévistes

Depuis la publication au journal officiel de la loi sur le service minimum d’accueil, les instituteurs et professeurs des écoles doivent, 48h avant le jour de grève, prévenir l’IA qu’ils sont susceptibles d’être grévistes (par fax ou courrier, la date de réception faisant foi). Tout enseignant qui n’aura pas fait cette démarche ne pourra être en grève sous peine de sanctions (une sanction est prévue pour les grévistes non signalés mais un gréviste signalé peut décider le jour de la grève de travailler). C’est une véritable atteinte au droit de grève qui vise à amoindrir les capacités de riposte des personnels et assimile l’école à une simple garderie. Pour répondre aux exigences de la loi, nous nous trouvons dans l’obligation d’arroser les IEN de déclarations d’intentions de faire grève ou de s’inscrire sur les listes de grévistes.

Vers la généralisation des EPEP ?Les députés UMP Benoist Apparu (Marne), Frédéric Reiss (Bas-Rhin), et Guy Geoffroy (Seine-et-Marne) ont déposé jeudi 25 septembre 2008 à l’assemblée nationale une proposition de loi relative à la création des EPEP (établissements publics d’enseignement primaire).« Cette proposition de loi a été préparée en étroite collaboration avec le ministère de l’Éducation nationale », souligne Benoist Apparu. Les députés ont reçu l’accord du groupe UMP pour que le texte soit inscrit dans une “niche”, une séance publique dont l’ordre du jour est fixé par le groupe UMP, probablement en janvier 2009.La proposition de loi rendrait obligatoire la création d’EPEP « à partir de 15 classes ». Celle-ci devient facultative à compter de 13 classes. Le texte ouvre la possibilité aux écoles de moins de 13 classes de se regrouper, pour se constituer en EPEP.

Selon la proposition de loi, le conseil d’administration de l’EPEP est composé de treize membres : le directeur de l’établissement, quatre représentants de la communes ou des EPCI (établissements publics de coopération intercommunale), trois représentants élus des personnels enseignants, un représentant élu des personnels non enseignants et quatre

L'Objectif syndical • 13 • octobre 2008

Modèle de déclaration Nom / prénom :affectation :

Monsieur l’inspecteur d’Académie,Le gouvernement a annoncé la suppression de 13 500 postes dont 6000 dans le premier degré. Les conséquences vont être, entre autre, la réaffectation de 3000 maîtres spécialisés dans la difficulté scolaire, la création des EPEP, la suppression de 4 450 postes aux concours. Je considère que ces mesures sont destructrices pour le service public et pèseront lourd sur nos élèves.De plus, notre pouvoir d’achat baisse depuis de nombreuses années. Le recours aux heures supplémentaires ne sauraient en aucun cas être une réponse adaptée voire même décente aux revendications salariales. Dans le même temps, la nouvelle répartition du temps scolaire désorganise les écoles.Avec nos organisations syndicales, nous revendiquons ....................La loi n° 2008-790 du 20/08/08 impose « à toute personne exerçant des fonctions d’enseignements dans une école de déclarer au moins 48 H avant la grève son intention d’y participer ». Je vous informe donc que je suis susceptible d’être en grève le ...................................Conformément à la loi, je vous rappelle que cette lettre «  ne peu[t] être utilisées que pour l’organisation, durant la grève, du service mentionné à l’article L. 133-4. Elle est couverte par le secret professionnel. Leur utilisation à d’autres fins ou leur communication à toute autre personne que celles qui doivent en connaître est passible des peines prévues à l’article 226-13 du code pénal. » (article L 133-5).

Date et signature

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représentants élus des parents d’élèves.Le président du conseil d’administration est élu par les membres du conseil d’administration qui peuvent choisir le directeur de l’établissement ou parmi les représentants des collectivités.

D’après l’exposé des motifs, cette proposition répond à un triple objectif :▸ “Permettre, notamment en milieu urbain, d’assurer une plus grande mixité sociale en réunissant sous un même EPEP des écoles sociologiquement différentes et favoriser notamment la mutualisation des moyens en faveur des élèves les plus en difficultés“,▸ “Encourager le regroupement d’écoles de petites tailles pour former un seul établissement, éclaté, et permettre ainsi une émulation pédagogique qui fait défaut notamment dans les toutes petites structures que l’on trouve en milieu rural“,▸ “Mutualiser les moyens humains, pédagogiques et financiers au bénéfice des élèves et créer un véritable statut d’emploi pour les directeurs d’EPEP“.

Cette proposition de loi est une attaque de plus qui s’inscrit dans le cadre de la liquidation de l'ensemble des garanties statutaires et des conditions de travail des enseignants. Elle vise à imposer dans les écoles une hiérarchie qui sera, en partie, dépendante des pressions locales.Si elle venait à être votée, ce serait un pas de plus vers la destruction progressive et organisée de l’école primaire.

Modèle à compléter de demande de congé de formation syndicale

A………………………………, le : …………………………………………………..

Nom Prénom :Adresse professionnelle :

Adresse personnelle : à Monsieur

Objet : demande de congé de formation syndicale.

Monsieur,

J’ai l’honneur de vous demander l’autorisation de m’absenter de l’établissement le Vendredi 21 novembre 2008 de 9h à 17h, pour participer à la journée de formation sur le thème : « Le réseau éducation sans frontières et les jeunes scolarisés sans papiers », en application de la loi (mention 1et 2 ci-dessous).

Je vous précise qu’il s’agit d’une session organisée par l’Institut de Formation du syndicat …………………………, organisme agréé à dispenser cette formation.

Je vous ferai parvenir un certificat de présence à l’issue du stage.

Je vous prie d’agréer, Monsieur, mes salutations distinguées.

Signature

1) Droit privé : aux dispositions de l’article L 451-1 du Code du Travail (loi du 30.12.85) 2) Droit public : au décret n° 84-474 du 15.6.84

La demande de congé doit être faite par écrit au chef de service ou au Directeur au moins un mois à l’avance. Le congé est réputé accordé en l’absence de réponse au plus tard 15

jours avant le début du stage.

L'Objectif syndical • 14 • octobre 2008

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INVITATION au Stage intersyndical« le Réseau Education Sans Frontière, les enfants scolarisés sans

papiers et leurs parents, les jeunes majeurs scolarisés. »

Vendredi 21 novembre, de 9h à 17hSalle des Vaillons, espace associatif des Vaillons,

à côté du Centre Georges Désiré), 267 rue de Paris .

Saint-Etienne-du-Rouvray

Ce stage intersyndical est organisé par : CGT Educ’action, FSU, SGEN-CFDT, SUD Education. Il a lieu simultanément au Havre et à Rouen. Il est ouvert également aux collègues enseignants non syndiqués.

Au programme :

❏ Une formation juridique pour comprendre l’évolution des lois concernant les droits des étrangers, la directive européenne du retour etc … animée à Rouen par Maître C. Madeline, avocate du Cabinet Eden Témoignages de lycéens majeurs sans papiers.

❏ Intervention d’un psychologue sur l’impact psychologique que produit la situation de parents sans papiers sur les enfants.

❏ Un représentant de la CIMADE nous expliquera comment fonctionne le Centre de Rétention de Oissel et sur les dispositions actuelles du ministre Hortefeux qui cherche à évincer la CIMADE des centres de rétention.

❏ La situation de RESF au niveau national et les enjeux des mobilisations aujourd’hui. Quelles actions pouvons-nous envisager ? Un représentant du RESF national sera là pour répondre aux questions.

Ce sera également l’occasion de discuter avec toutes celles et tous ceux qui, dans les établissements scolaires souhaitent relayer l’action du RESF.

Démarches :

Pour participer à ce stage, n’oubliez pas de déposer vos demandes, dernier délai le 21 Octobre.Dans le premier degré : faites votre demande auprès de l’IA, sous couvert de l’IEN. Utilisez le modèle ci-joint page 8. Aucune convocation n’est nécessaire.

Dans le second degré : remplissez la demande de congé de formation syndicale ci-contre et remettez-la à votre chef d’établissement. Aucune convocation n’est nécessaire.

Premier et second degrés : à défaut de réponse expresse au plus tard le 15ème jour qui précède le stage, le congé est réputé accordé. Une attestation de présence vous sera remise le jour du stage.

L'Objectif syndical • 15 • octobre 2008

Salle des VaillonsEspace associatif des Vaillons267 rue de Paris(face à l’école Jean Jaures)En venant de Rouen ou de Oissel :Bus n°10 arrêt Eglise En venant du Grand Quevilly :Bus n° 42 arrêt Mairie

Repas : Nous avons retenu la formule que chacun(e) apporte quelque chose que l’on se partagera, afin de pouvoir discuter entre nous.

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Elections paritaires du 2 décembreVous votez le 2 décembre pour désigner les membres des CAPA et de façon indirecte ceux du CTPA.

Les Commissions Administratives Paritaires Académiques (CAPA) doivent assurer la transparence et l'égalité dans la gestion de nos carrières. Dans ces commissions, les élus CGT veillent à faire appliquer les règles, à défendre nos droits. Avec l'ensemble des adhérents CGT, ils vous informent, vous aident à constituer votre dossier et interviennent auprès du Rectorat dans le respect de l'intérêt de tous et des valeurs de notre syndicat.

Les Comités Techniques Paritaires Académiques (CTPA) et Départementaux (CTPD) sont des instances importantes où sont discutés les budgets académiques, les ouvertures et fermetures de classes et de sections, les barèmes pour les mutations intra. Les représentants CGT, en lien avec les adhérents dans les établissements, bataillent pour faire entendre la voix et les propositions des personnels.

Suppressions de postesAbandon d'optionsFermeture de filièresAnnualisationRemise en cause des concoursGénéralisation du bac pro 3 ansRéforme du lycéeHeures supplémentaires, ...

STOP ! Votez CGT

✔ Pour défendre et transformerle service public d'éducation

✔ Pour un budget à la hauteur des besoins✔ Pour l'amélioration de

nos conditions de travail

Avec le vote CGT, dites

NON► à la politique de Darcos

► à la casse de l'Education nationaleDirecteur de publication: Vincent Sévérino – Imprimé par nos soins

L'Objectif syndical • 16 • octobre 2008

25/6/2008

Le Havre8 novembre

Métallurgie, Chimie, Hôpital, ...Des milliers d'emplois menacés

Pour une riposte unitaireManifestation

interprofessionnelle

SommaireEdito ♦ Suppressions de postes ♦

L'Emulation dieppoise ♦ Réforme du lycée ♦ Précarité /

Heures sup. ♦ Votez CGT ! ♦ Heures d'info syndicales 1er

degré ♦ Info ou intox / Handicap ♦ Lettre ouverte aux PLP ♦

Reconversion forcée / Rentrée syndicale ♦ Maternelle / Rased ♦ Service minimum / EPEP ♦ RESF

CPPAP 0911S06957

N°85 – Octobre 2008 - Bimestriel

15/10/2008