Mécanismes de la douleur aigue et...
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M N A V E Z
C E N T R E D O U L E U R C H U S T E T I E N N E
D I U R H Ö N E S A L P E S A U V E R G N E
Mécanismes de la douleur aigue et chronique
SensoriDiscriminativeQualité, DuréeIntensitéLocalisation
Affectivo-Emotionnel(Anxiété dépression) Comportementale
postureMimique
apprentissage
CognitiveAnticipationDistractionMémoire
experience ant
Composantes de la Douleur
LA DOULEUR EST UNE EXPERIENCE SENSORIELLE ET EMOTIONNELLE DESAGREABLE ASSOCIEE A UN DOMMAGE TISSULAIRE REEL OU POTENTIEL, OU DECRITE EN TERME DUN TEL DOMMAGEIASP 1996
QU’EST-CE QUE LA DOULEUR ?PHYSIOLOGIE
� Circuit normal de la douleur
� 1: périphérie� 2: transmission dans le nerf� 3:integration dans la moelle epiniere� 4: integration dans le cerveau
3Pr Eschalier Change Pain
Contrôles modulateurs
Voie rapide Sensation Douleur aigue Alarme
Voie lenteDouleur diffuseEmotion Douleur chronique
Cortex sensoriel
Cortexemotionnell
Douleur : Phénomène pluridimensionnel
� La douleur est un phénomène
pluridimensionnel avec des composantes : sensorielle et émotionnelle
� Sensation et une émotion
Douleur ΕΜΟΤΙΟΝΕΜΟΤΙΟΝΕΜΟΤΙΟΝΕΜΟΤΙΟΝCortex Frontal/cingulaire
SENSATIONCortex sensitif S1 S2
ThalamusTronc cerebral
Voie Latérale rapide=Composante Sensori-discriminative SENSATIONDouleur “ALARME”
Voie médiane lente= Douleur diffuse
EMOTION
Corne Postérieure Moelle
DOULEUR
Fibres douleur Αδ,Αδ,Αδ,Αδ, C
Navez CSD St Etienne
FaisceauSpino-Thalamique
LES VOIES DE LA DOULEUR
DOULEUR NOCCEPTION
Contrôles modulateurs
MécanismesPériphériques
Relais au niveau de la
moelle
Intégration dans le cerveau
La Nociception.
Ensemble des Ensemble des Ensemble des Ensemble des structures structures structures structures anatomiquesanatomiquesanatomiquesanatomiques permettant de permettant de permettant de permettant de détecter , percevoir, et détecter , percevoir, et détecter , percevoir, et détecter , percevoir, et réagir à des stimulations réagir à des stimulations réagir à des stimulations réagir à des stimulations potentiellement nocives.potentiellement nocives.potentiellement nocives.potentiellement nocives.
Récepteurs canauxRécepteurs canauxRécepteurs canauxRécepteurs canaux
Specifiques activés par Specifiques activés par Specifiques activés par Specifiques activés par stim mécaniques stim mécaniques stim mécaniques stim mécaniques thermiques ,acidesthermiques ,acidesthermiques ,acidesthermiques ,acides
Fibres nociceptives périphériques 10
- proportion relative :fibres Aδ : 9 %fibres C : 82 %
- Vitesse de conduction :fibres Aδ : 4-30 m/sfibres C : 0,4-2 m/s
- Seuil :fibres Aδ : ~ 45°°°°Cfibres C : ~ 40°°°°C
Propriétés déterminantes des fibres Aδ et C
(Ochoa and Mair, 1969)
05 10 µµµµm
5
10
15
%
0 15
fibres A δ δ δ δ (9 %)
fibres C (82 %)
fibres A β β β β (9 %)
nocicepteurs polymodaux
Un double système d’alarme
nocicepteurs polymodaux
La double douleur
temps
inte
nsité
de
la d
oule
ur
douleur rapide douleur lente
stimulus bref
Aδ
FbC
4 à 30 m/sec
Polymodal
M.
TH.
CH.
0,4 à 2 m/sec
Fugace, Piqûre
Tardive, Diffuse, Brûlure
MécaniqueFroidCUTANE
ARTICULAIRE (III) VISCERAL
CUTANEARTICULAIRE (IV) MUSCULAIREVISCERAL
PRURIT
NocicepteursNocicepteursNocicepteursNocicepteursLocalisations: Cutanées++, musculaires++ Viscérale(S+++)++ Viscérale(S+++)++ Viscérale(S+++)++ Viscérale(S+++)
Mécanonocicepteurs (Aδ) stim meca+therm>42 °�douleur fugace , piqure
Polymodaux : mécaniques, chimiques , thermiques ( Fib C)� brûlures
Silencieux: déclenchent en cas de sensibilisation ( PG…)
Nocicepteurs:
Transduction électrochimique
Na +K 2+
Chaleur
Ca 2+ Na+
Recepteurs TRPV1 ( capsaicine) declenche pour un seuil thermique > 43°
SENSIBILISATION++( extension temporelle et spatiale) Sensibilisation↓ seuil d’activation, ↑ amplitudes de reponses, activité spontanée
Transduction
�La transduction : transformation d’un processus phys ou chimen courant de depolarisation activation de recepteurs ciblés : chaleur sur les recepteurs vallinoides, les ions H+ sur les recept ASIC( acid sensitive ion channel), l’adenosine triphosphate sur les recepteurs puirnergiques ( P2X2)
�Ces recepteurs pourront etre sensibilisés lors de l’inflammation �
activation d’autres canaux et transport axonale
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Mécanismes peripheriques :inflammation et sensibilisation
ATTEINTE TISSULAIRE
MEDIATEURSCHIMIQUES
SENSIBILISATIONDES NOCICEPTEURS(PG Fact croissance)
ACTIVATIONDES NOCICEPTEURS
(H +K+5HT BK)
REVEIL DES NOCICEPTEURS
SILENCIEUX
AINS+++ Anesthésiques locaux
HYPERALGESIE PERIPHERIQUEINFLAMMATON
SENSIBILISATON PERIPHERIQUE
tissulaire
Lésion
tissulaire
inflammatoire
" Soupe "
inflammatoire
d’axone
Réflexe
d’axone
des nocicepteurs
Recrutement, sensibilisation
des nocicepteurs
Substance P
Mastocytes
Histamine
Capillaire
Prostaglandines
Bradykinine
Histamine
Substance P
Prostaglandines
Bradykinine
Histamine
Fibre C et Aδ Fibre C et Aδ Fibre C et Aδ
Basbaum AI et al. Cellular and Molecular Mechanisms of Pain. Cell. 2009;139(2):267–84 / Pr Eschalier Change Pain .
MÉCANISMES PERIPHERIQUES
Sensibilisation périphérique nociceptive
La conséquence de cette sensibilisation
peut être une allodynie ou une
hyperalgésie au niveau de la zone lésée
Basbaum AI et al. Cellular and Molecular Mechanisms of Pain. Cell. 2009;139(2):267–84.
tissulaire
Lésion
tissulaire
d’axone
Réflexe
d’axone
stimulation, sensibilisation des
recepteurs a la douleur
Rôle des antiinflammatoires
anesthésie locale
inflammatoire
" Soupe "
inflammatoire
COMMENTAIRES
� La sensibilisation périphérique nociceptive fait suite à une cascade d’événements.
� Suite à une lésion tissulaire, des cellules telles que les mastocytes, les basophiles, les macrophages, les cellules endothéliales,… libèrent en grand nombre des médiateurs de l’inflammation qui forment une « soupe inflammatoire ». Ces médiateurs de l’inflammation sont la substance P, la sérotonine, le glutamate, les prostaglandines, l’histamine, la bradykinine,...
� Ces substances algogènes agissent en stimulant et recrutant directement les nocicepteurs des fibres C et Aδ.
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transduction
chaleurTRPV1
Ions H+
P2X2ATP
ASIC
Sensibilisation périphérique ( Kidd BJA 2001)
EP B2
PG BDK
Sensibilisation Initiale �Seuil d’activationdes canaux ioniques
Acide arachidonique Cytokinines( IL, TNF αααα)
Transmission
Glutamate
SP, CGRP
NKa..
Inflammation neurogèneExtravasation
Production de cytokininesDégranulation mastocytaire
Activation sympathique
NGF
Canaux sodiques ( TTXr)Neuromediateurs (SP,CGRP)Production de recepteurs
BDNF+TRKb
Trk A
Conduction
NaTTX s
Na TTX R
Anesthésiques locaux
AINS
Conduction
�L a conduction: le message est transmis par l’apparition d potentiel d’action essentiellemnt lié a la perméabilité sodiques avec les canaux sodiques qui existent sous 2 types TTX s ( tetrodotoxines sensibles ) qui en cas de sensibilisation peripherique deviendront TTX resistant
� L’inflammation genere certaines modifications
1. par les PG et les BK esentiellemnt la cyclooxigenase inductive Cox 2 induite lors de l’inflammation . L’inducton de PG se fait par les cytokinines
2. mais egalement par le NGF
� Activation egalement liée aux cytokinines ( IL TNFα et fact de croissance
� : le complexe NGF/trKA s’internalise et augmente la liberation de neuropeptides
� Le NGF favorise la synthese de canaux sodiques tetrodotoxine resistants ( TTXr) et d’un fact de croissance le BDNF qui se lie au trKB et participe a la sensibilisation centrale
� NGF favorise la liberation de SP et de cgrp
� Cascades autoentretenues et cercles vicieux� VD inflammation activation des nocicepteurs
� Extension egalement par le biais du SNC ( sensibilisé) exporte les mediateurs algogene a distance de la zone douloureuse
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NOCICEPTION
Hyperalgésie
Allodynie
Diminution du seuil nociceptifStimulation mécanique, thermique, chimique ou électrique
Hyperalgésie(phénomène neurophysiologique)
Perception douloureuse plus intense à un stimulus supraliminaireStimulation mécanique, thermique, chimique ou électrique
Rôle de la circoncision néonatale sur le cri or de la vaccination à 5 mois de vie ( Taddio,Lancet
1997)
0
10
20
30
40
50
60
Circ sansantalgique
Circ avecEMLA
Pas de circ
Condition de la circoncision
Pou
rcen
tage
de
la d
urée
du
cri
Hyperalgésie
� Qu’est ce que l’hyperalgésie ?
� Il s’agit d’une notion globale traduisant les phénomènes d’hypersensibilité péri opératoire en rapport avec unesensibilisation du SNC (sensibilisation centrale) et du SNP (sensibilisation périphérique). Elle se traduitcliniquement par des phénomènes neurophysiologiques tels que l’allodynie et l’hyperalgésie au sensneurophysiologique du terme.
� L’ALLODYNIE correspond à une réduction du seuil nociceptif lors de la stimulation qui peut être mécanique,thermique (chaud ou froide), chimique ou électrique. On parlera par exemple d’allodynie thermique au froid. Ils’agit d’un abaissement du seuil nociceptif, ce qui signifie qu’elle correspond à l’apparition d’une douleur pour unstimulus habituellement non nociceptif.
� L’HYPERALGESIE en tant que phénomène neurophysiologique se traduit par une perception douloureuse plusintense à un stimulus supraliminaire c’est-à-dire au dessus du seuil douloureux. Comme l’allodynie, cettehyperalgésie peut se faire pour des modalités variées.
� NB : L’exploration en clinique ou en expérimentation de ces 2 phénomènes peut se faire par l’utilisation destimulus standardisés, mécanique, thermique, électrique ou chimique, en définissant le seuil nociceptif et laréponse à une stimulation supraliminaire. POIL de VON FREY pour quantifier une allodynie, et ALGOMETREpour quantifier une hyperalgésie.
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Mécanismes de l’hyperalgésie
Lesions/Chirurgie..
Lésions tissulaires
Inflammation
Soupe inflammatoireRéflexe d’axone
Nocicepteurs silencieux
SENSIBILISATIONPERIPHERIQUE
HYPERALGESIE PRIMAIREAu niveau de la lésion
Allodynie thermique et mécaniqueSensibilisation des nocicepteurs
HYPERALGESIE SECONDAIRE
Corne Post Moelle
Post synaptique
Stimulation répétitive au niveau de la CP ME
SENSIBILISATIONCENTRALE
Autour de la lésionAllodynie mécanique
Sensibilisation centrale
Brennan TJ et Coll. Pain 1996.
Kawamata et Coll. Anesthesiology2002.
Pellat.JM
Sensibilisation centrale
� En fait, il faut distinguer des phénomènes périphériques (qui apparaîtrons sur la partie gauche de la diapositive) et desphénomènes centraux (qui apparaîtrons sur la partie droite).
� La chirurgie va entraîner des lésions tissulaires, responsable d’une inflammation à l’origine de l’apparition entre la lésiontissulaire et le nocicepteur (récepteur périphérique à la douleur), de ce que l’on appelle « la soupe inflammatoire ». Cette« soupe inflammatoire » va non seulement activer le nocicepteur mais également le sensibiliser, c’est-à-dire le rendreplussensible aux stimulis nociceptifs. C’est ce que l’on appelle la sensibilisation périphérique, qui se traduit cliniquement parl’HAP qui se situe au niveau de la lésion tissulaire.
� A ces phénomènes de sensibilisation périphérique s’ajoutent des phénomènes de sensibilisation centrale par activation desrécepteurs NMDA (N-Méthyle-D-Aspartate) qui se trouvent au niveau de la corne postérieure de la moelle épinière, au niveaupost-synaptique de la jonction entre le premier et le deuxième neurone des voies de la nociception. Cette sensibilisation centraleva aller s’exprimer en périphérie par une hyperalgésie qui est dite secondaire parce qu’elle se situe en zone saine, à distance dela lésion.
� Les facteurs déclenchants de la sensibilisation centrale restent mal connus et discuter. En effet, on ne connaît pas bien le degréd’autonomie de la sensibilisation centrale par rapport à lasensibilisation périphérique. Est-ce la chirurgie qui induit directementces phénomènes centraux, ou bien cette sensibilisation centrale nécessite-t-elle une sensibilisation périphériquepréalable ?
� Et puis il ne faut pas oublier le rôle important des opioïdes dans la genèse des phénomènes d’hyperalgésie postopératoires, qui passerait par l’activation des récepteurs NMDA.
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Corne postérieure nociceptive ( CP) Couche 1+++/5
Corne antérieure motrice( CA) et médiale sympathique CP
CA
Intégration et réponses métamériques
Relais de la douleur
ContractureMusculaire réflexe a la douleur
Réponse sympathique a la douleur
NNS,NC)
Le tractus de Lissauer (= ascenceur)
Entrées des voies nociceptives dans la moelle spinale
Fibres C � couches I, IIFibres Aδ �couche V
Couches de REXED(cytoarchitectonie) Aδ
C
N2
N2: N nociceptifs specifiques (I)NN non spéci =Wide dynamic range=NC(V)
P MertensHCL Lyon
� Le relais médullaire se fait alors avec deux types de neurones : les neurones nociceptifs
� spécifiques ne véhiculent que des stimulis douloureux. Ils sont plus volontiers localisés dans
� les couches superficielles (I et II) ; les neurones nociceptifs non spécifiques, appelés aussi
� « neurones convergents », peuvent véhiculer à la fois des stimulis douloureux et non
� douloureux. Ils sont localisés dans les couches profondes (V). Le neurone convergent
� transporte les informations venant d’un champ récepteur cutané, viscéral, et/ou musculaire.
Douleur post opératoire
Convergence , les douleurs projetées
CORTEXSENSITIFPeau +++Visceres, Vaisseaux+/-
Convergence et les douleurs projetées
Convergences d’influx sur la corne dorsale :
CORTEXSENSITIFPeau +++Visceres, Vaisseaux+/-
visceres
Champ cutané
Brain
- excitatory
- inhibitory
Neurones convergents et les douleurs projetées
(+)(+)
Aδ & C fibres
Muscle
(-)
Aβ fibresAβ & A δ fibres
(+)
48°C46°C43°C41°C
200 Hz
1 min
repetitivepaintbrush
Neurones convergents capturent toutes les informations venant de la peripherie
(1) Interface avec le milieu exterieur la peau )
and
(2) Le milieu interieur (viscere muscles...)
Convergence ( N couche V, WDR)
Convergenceet les douleurs projetées
CORTEXSENSITIFPeau +++Visceres, Vaisseaux+/-
Douleurs rapportées
Contrôles modulateurs
Relais au niveau de la
moelle
Réponse Normale
Stim 5/sec fibres C
WIND UP Mendel et Wall
Stim lente à 1/10 sec
Réponsenormale
Xylo +
( Xylo -)
La xylo ne bloque la réponse qu’au debut , les antiNMDA bloque le Wind up
HYPERALGESIE ( Wind UP)
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+++ NMDALesion+++
CA
glutamate
subP
Augmentation douleur Emballement
Sensibilisation=recepteur mémoireLa douleur aigue fait le lit de la douleur chroniqueTraiter la douleur efficacement très tôt Médicaments contre la douleur : les antalgiques
Endorphines
Hyperalgésie et nociceptionsensibilisation centrale :CP ME
FIBRE C
Zonepéricicatricielle
Fibre ββββ(tact)
ALLODYNIE
Récepteur AMPA
CERVEAUDouleur
↑↑↑↑ Na+Glu
Réponseinitialedouleur aigue
Lésion↑↑↑↑ Ca ++
+++
PKC
NMDANOPG
GluSubPCGRP
HYPERALGESIE
GENOME CELLULAIRE(Cfos..
NKa
�Hiérarchisation de l ’activation des récepteurs en fonction de l ’intensité et de la durée du stimulus
�La mise en jeu du système NMDA entraîne une entrée massive de calcium intra cellulaire qui va activer la NO synthase et la cyclooxygénase de type 2 amenant à la synthèse de PG. Le NO et les PG vont par rétrodiffusion augmenter la libération de glutamate réalisant une boucle de rétroaction positive.
�Sensibilisation centrale responsable de l ’hyperalgésie secondaire et donc de l ’allodynie péricicatricielle.
� «Wind Up »
�Seuils de réponse des neurones abaissés, augmentation de l’amplitude des réponses pour des stimulations subluminales
�Sommation temporelle ( rôle des recepteurs NMDA)
� Facteurs neurochimiques
�AAE , cytokinines pro inflammatoires, facteurs de croissance,
�Seconds messagers intracellulaires : NO , PKC, PK
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Corne Post Moelle
Mécanismes de l’hyperalgésie
ChirurgieGlutamate Présynaptique
NMDAPost synaptique
Magnésium
SENSIBILISATION CENTRALE
Pellat Eschalier capacité rhone alpes Auvergne
Corne Post Moelle
II. Mécanismes de l’hyperalgésie
ChirurgieGlutamate Présynaptique
NMDA
Ca2+
PKc+
+NOs
NO
Post synaptique
SENSIBILISATION CENTRALE
COX2
PG
C-Fos, c-Jun, COX2
R NK1, TrKb
Pellat Eschalier capacité rhone alpes Auvergne
� Dans les conditions physiologiques, la libération de GLUTAMATE par les terminaisonsdes fibres afférentes puis sa liaison aux récepteurs non-NMDA entraîne unedépolarisation des neurones de la corne postérieure. Le récepteurs NMDA (N methyl D aspartate) possède un canal ionique réglant l’entrée de calcium dans la cellule qui, dansles conditions normales, est bloqué par les ions magnésium. Dans certaines conditions pathologiques, l’activation prolongée des fibres C due à leur sensibilisation dépolariseraitsuffisamment les neurones pour déplacer les ions Mg++, débloquant ainsi les récepteursNMDA et provoquant finalement une entrée massive de calcium. Cette dernière provoquedes modifications à long terme de l’excitabilité des neurones, notamment via l’activation de proteines kinases C (PKC) calcium dépendantes qui vont modifier les propriétés des proteines membranaire ou de la NO synthase à l’origine de la synthésed’oxyde nitrique NO. L’ensemble de ces activités est modulé par les acides aminésinhibiteurs (GABA et Glycine) et par les neuropeptides, qu’ils soient d’originepériphériques ou centrale.
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� La forte augmentation de calciumen intracellulaire active la NO synthase, source de production de NO intracellulaire et la cyclooxygénase de type 2à l’origine d’une synthèse de PG centrales. Le NO et les PGcentrales peuvent alors diffuser dans les éléments pré synaptiquesou dans les cellules gliales et par ce mécanisme être à l’origine d’une augmentation de la libération présynaptique de glutamate, à l’origine d’une boucle de rétrocontrôle positifqui contribue au développement de l’hyperexitabilité centrale. Le rôle des PG dans la sensibilisation centrale a récemment été mise en évidence. Outre leur faculté d’accroitre la libération présynaptique de neuromédiateurs comme le glutamate, elles agissent également en postsynaptique sur les protéines kinases(PKC et PKA) et ainsi favoriser l’activation de récepteurs et canaux ioniques post-synaptiques. Par ailleurs les PG créent une dépolarisation des membranes cellulaires postsynaptiques, rendant ainsi les neurones postsynaptiques plus facilement exitables, en réduisant les influence inhibitrices sur ces neurones comme celles exercée par les interneurones inhibirteurs gabaergiques et glycinergiques en inhibant directement le GABA et la glycine au niveau de leurs récepteurs respectifs via les récepteurs EP2. Le NO et le calcium agissent aussi au niveau transcriptionnel en modifiant l’expression de certains gènes, dont les gènes dits à expression immédiate (c-FOS, c-JUN, COX2) et à réponse tardive comme les gènes codant notamment pour la prodynorphine, le récepteur de la substance P (récepteur NK1), des neurotrophines tel que le BDNF, ou des récepteurs tel que le trkB sur lequel ce dernier agit. Ces proteine ainsi synthétisées sont responsables d’activation cellulaires à long terme à l’origine d’une neuroplasticité centrale qui pourrait expliquer la chronicisation des douleurs post-chirurgicales et les phénoménes de méméorisation.
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La forte augmentation de calcium en intracellulaire active la NO synthase, source de production de NO intracellulaire et la cyclooxygénase de type 2 à l’origine d’une synthèse de PG centrales. Le NO et les PG centrales peuvent alors diffuser dans les éléments pré synaptiques ou dans les cellules gliales et par ce mécanisme être à l’origine d’une augmentation de la libération présynaptique de glutamate, à l’origine d’une boucle de rétrocontrôle positif qui contribue au développement de l’hyperexitabilité centrale. Le rôle des PG dans la sensibilisation centrale a récemment été mise en évidence. Outre leur faculté d’accroitre la libération présynaptique de neuromédiateurs comme le glutamate, elles agissent également en postsynaptique sur les protéines kinases (PKC et PKA) et ainsi favoriser l’activation de récepteurs et canaux ioniques post-synaptiques. Par ailleurs les PG créent une dépolarisation des membranes cellulaires postsynaptiques, rendant ainsi les neurones postsynaptiques plus facilement exitables, en réduisant les influence inhibitrices sur ces neurones comme celles exercée par les interneurones inhibirteurs gabaergiques et glycinergiques en inhibant directement le GABA et la glycine au niveau de leurs récepteurs respectifs via les récepteurs EP2. Le NO et le calcium agissent aussi au niveau transcriptionnel en modifiant l’expression de certains gènes, dont les gènes dits à expression immédiate (c-FOS, c-JUN, COX2) et à réponse tardive comme les gènes codant notamment pour la prodynorphine, le récepteur de la substance P (récepteur NK1), des neurotrophines tel que le BDNF, ou des récepteurs tel que le trkB sur lequel ce dernier agit. Ces proteine ainsi synthétisées sont responsables d’activation cellulaires à long terme à l’origine d’une neuroplasticité centrale qui pourrait expliquer la chronicisation des douleurs post-chirurgicales et les phénoménes de méméorisationPellat Eschalier capacité rhone alpes Auvergne .
Controle de la nociceptionet sensibilisation :CP ME
FIBRE C
Récepteur AMPA
CERVEAUDouleur
↑↑↑↑ Na+Glu
Réponseinitialedouleur aigue
Lésion↑↑↑↑ Ca ++
+++
PKC
NMDANOPG
GluSubPCGRP
HYPERALGESIE
GENOME CELLULAIRE(Cfos..
NKa
Supra spinale�
InterneuronesRecepteurs opioides
(recept gaba,Serotonine
Noradrenaline.)
Cellule gliale (cytokinines)
NGF..
P
GLU
Ca+
HYPERALGESIE
FIBRE C
Neurone médullaire
ReceptNMDA
Frein par les récepteurs Opioides ( morphine)
Action morphine et Douleur Inflammatoire
+
Role pronocif , activateur sur la douleur
Analgésie multimodale Antalgiques + antihyperalgiques
-
-
FIBRE C
(-)
S P
(+)(+)
(+)
ASP(-) GLU
NKA
CGRP
Ca++
NK1
NMDA AMPANK2
NOCICEPTEUR
PERIPHERIE
CENTRE : MOELLE EPINIERE
(-)delta
ENKGABA...-
MESSAGE DOULOUREUX
(-)
Recept endorphine
mu
mu
mu
MORPHINE
NAD5HT
MORPHINECENTRE SUPRA SPINAUX
Eschalier Capacité rhône alpes Auvergne
récepteurs opiaces - pré- et postsynaptiques 3 classes:Mu (ou OP3), Delta (ou OP1), et Kappa (ou OP2).
Ces récepteurs sont présents dans tout le système nerveux central ( CP moelle)mais également en périphérie
Agonistes des récepteurs Mu(morphine) bloquent les réponses aux stimulus nociceptifs mécaniques, thermiques ou chimiques.
Les endorphines sont des peptides endogènes qui miment l’action récepteurs opiacés: proenképhaline (enképhalines) , pro-opio-mélanocortine (bêta-endorphines ) prodynorphine (dynorphines).
µµ
Opioïdes
3 classes:Mu ( OP3), Delta (OP1), et Kappa ( OP2).
Agonistes purs
Morphinomimétiques
Agonistes antagonistes
Nalbuphine
Pentazocine
Agonistes partiels
Buprénorphine
Antagonistes
Naloxone
µ µk
µδ
k
Généralités
Morphine
Fentanyl
Alfentanil
Sufentanil
Rémifentanil
Péthidine
Hydromorphone
Oxycodone
Codéine
Tramadol
opium
M Navez Centre Douleur CHU St Etienne
Koppert, Anesthesiology, 2003
Rémifentanil+ Kétamine
Rémifentanil
• effet Analgésique, hyperalgesique, anti-hyperalgésique
EVA
Surface
hyperalgésie
Aire
allodynie
EVA
hyperalgesie
allodynie
Intensité et durée de hyperalgésie dose dépendants Fonction de la dose � intensité et rapidité (Laulin Neuroscience 99)Peut durer 2 à 3 jrs ( Kissin Anest Analg 2000)
� Modulation de la douleur= balance entre l’activité de systèmes antinociceptifs et pronociceptifs (McNally 2000)
� Hyperalgésie due �Systèmes anti-analgésiques = s’opposent a la mise en jeu des systèmes antinociceptifs ( anti opioïdes ) �Systèmes pronociceptifs ou hyperalgésiques = peuvent provoquer la douleur
�sensibilisation périphérique ( Reeh 1994)
�centrale :AAE, NMDA,…
� La perception de la douleur n’est donc pas le seul reflet d’une augmentation des influx nociceptifs
51
P
GLUCa+
HYPERALGESIE
-FIBRE C
Neurone médullaireReceptNMDA
Kétamine .Acupan GBP.SupraMedullaireSerotonine/NAClonidineATD,Tramadol
Frein par les récepteurs morphiniques
Action morphine et Douleur Inflammatoire
PG , 5HT
AINS paracetamol
A Locaux
Analgésie multimodale Antalgiques + antihyperalgiques
A delta et CFSTFS
R
Réticulée bulbaire
Aire parabrachiale
SGPA VPL thalamus
NM thalamus
Cortex sensitif)
Faisceaux spinothalamique et
réticulo-spinothalamique
(FST,FSR)Autres faisceaux
Hypothalamus
Cortex cingulaire
Aire préfrontale
CIBLES SUPRASPINALES DES NOCICEPTEURS
Contrôles modulateurs
Intégration dans le cerveau
IRM: anatomie IRMf: fonctions cérébrales
IRM vs IRM fonctionnelle
IRM vs IRMf
IRM IRMf
Plusieurs images fonctionnelles
basse résolution(par 2 sec pour 5 min)
Une image anatomiquehaute résolution
(1 mm)
Analyse statistique des variations dans la zone étudiée, et « surimpression » sur l’image anatomique
L’image finale suppose d’avoir éliminé les artéfacts vasculairesLes couleurs dépendent du degré de variation d’activité
ins
ins
amyg cing
Integration corticale: “matrice douleur”
composante sensorielle
Aire SI, SII premiere réponse (200ms) discrimine stimulation douloureuse ou non Insula ( 250ms) discrimine entre stim douloureuse et tres douloureuse
(Peyron 2007)
Integration corticale : composante emotionnelle
Cortex cingulaire ,cortex prefrontal
(Peyron 2007)
Integration corticale: les relais (Peyron 2007)
Contrôles modulateursControle segmentaireControle descendantissu du tronc cérébral
GabaGlycine
Cordonsposterieurs
interneurones?
Applications de la théorie de la porte
- Compréhension de certains mécanismes antalgiques
- Développement de la neurostimulation électrique
à visée antalgique ( Mertens capacité rhône alpes Auvergne )
Contrôles modulateurs
Contrôle de frein descendant A chaque etage Role des antidepresseurs Des endorphines
NA
Sérotonine endorphine
SerotonineNA
opioides
Contrôle descendant issu du cerveauContrôle supra segmentairedescendant- - a partir de la SGPA, et du noyau raphé Magnus-emprunte les funiculus dorsolatérale- médié par serotonine /noradrenaline-Maillon opioidergiqueRole des antidepresseurs , tramadol…..
STIMdouleur
Les contrôles inhibiteurs diffus
(Lebars) Contrôle supra segmentaire
descendant- à partir de la SGPA, et du
noyau raphe Magnusemprunte les funiculus
dorsolateralismédié par serotonine
/noradrenalinedéclenché par la
stimulation nociceptive ( contre-irritation)
FONCTIONNALITE DES SYSTEMES DE CONTROLELes CIDN ( Lebars)=controle inhibiteur diffus nociceptif
MORPHINE STIM. CEREBRALEActivité
Globale des NC
Cellules on et off ; neutral… plasticité
La douleur régule la douleur…
Formation bulbaire rostro-ventrale
Cellules On/OFFControle de la valence +/- du
message nociceptif
Region bulbaire inferieureControle inhibiteur
Descendant vers la moelle
Region bulbaire inferieur
CIDN
Region bulbaire haute ON/OFF
Villanueva 2005
TEMPS
D INFLAMMATOIRE
ON
OFF
guérison
D NEUROGENE pérénisation
ON
OFF
Contrôle +/-Sur la couche V
CP ME
+
NRM
LC
NA 5HT
SGPAOn/off
CIA
++ Substances pronociceptivesCCK, AAE, glu, SP, NO, PG
- Substances antalgiquesEndorphines, recept. µ
serotonine NA
Modulation du message conscient
expérience de Miron et col Pain 39;345 ;1989
indice
douleur
FLASH
D
V
VAS
température
VAS
volts
l'indice précédant la stimulation est exact
l'indice est inversé (leurre)
45° 55°
indice
douleur
FLASH
V
D
VAS
température
VAS
volts
45°55°
dans une expérience identique avec singes, Hayes 19 81 a montré que la décharge de corne postérieure était plus intense en cas d"attente" avec un temps de réponse de l'animal plus RAPIDE et plus IN TENSE
Imagerie mentaleVoir la douleur c’est déjà souffrir
QUI CRAINT LA DOULEUR SOUFFRE DÉJÀ DE CE QU’IL CRAINT
(MONTAIGNE)
Garcia-Larrea et al., Neuroreport, 1997Enregistrement des potentiels nociceptifs ( PEN) corticaux après stimulation laser et tâche d’attention ( en bas) ou de distraction (en haut) avec un ressenti douloureux différent( EVA + élevée en attention) et des PEN plus importants ( + en attention, - en distraction)
Composante Sensorielle
S1 S2
Composante affectiveinsulaire
76
Expériences sensorielles subjectives : interactions entre douleur attendue et douleur ressentie
� L’activation cérébrale pendant la douleur attendue coïncide avec l’activation cérébrale de la douleur ressentie
WIP 2012 – D’après la communication de Robert Coghill et l’article de Koyama Sommaire
� Double stimulation laser des fibres douloureuses en situation d’attention a la douleur et en situation de distraction ou les patients doivent effectuer des taches cognitives
� Allumage frontale plus important en situation d’atention , correlés au potentiel nociceptif enregistré sur le cortex, l’eva mesuré par le patient
� Et la meme manip avec l’IRM retrouve des augmentations de débits a la fois dans les zones impliquées a la fois par l’attention et la douleur
78
Imagerie fonctionnelle en situation de stimulation nociceptive , puis de visualisation d’images évoquant la douleur( empathie)-> certaines zones corticales sont activées dans les deux situations ( Mackey, APS Chicago 2003)
IRMf au cours d’uneDouleur vécue
IRMf de l’épouse qui voitSon mari souffrir…
Activation de la douleur En réponse à un signal verbal de menace de douleur physique…
Phelps Nature 2001
A
IPeur
Douleur
� Menace de douleur sans stimulation douloureuse associée ( menace suivie ou non d’un choc electrique)
� Si aucune stimulation electrique douloureuse �activation amygdale gauche correlée a l’expression végétative de la peur et de l’insula ( intégrant la douleur ) avec augmentation des débits
� Role de l’anticipation sur l’intégration douloureuse
82
� Douleur experimentale
� Distraction
� Peyron2007
Cortex cingulaire
Modulation a point de départ cortical et endorphines
� Les récepteurs endorphiniques sont retrouvés au niveau du cerveau dans toutes les structures impliquées dans la douleur
Jones Diprenorphinereceptors
Girus cingulaire
Cortex orbito frontal
SGPA
Structures impliquées dans l’intégration de la douleur et samodulation
Récepteurs cérebraux aux endorphines
Modulation corticale de la douleur lors des modifications des états de
conscience ( hypnose) , lors de la mise en jeu de l’effet placebo
Rainville et al hypnosis
No change in S1
Clear change in ACC
En hypnose
Cortex cingulaire antérieur = désagrément de la douleurRessenti du caractère agréable ou désagréable de la douleur= modifications des débits dans l’aire cingulaire antérieure
Ressenti de la chaleur = modification des débits dans l’aire S1
Composante émotionnelleDésagrément de la douleur
88
Méditation et douleur
� Zeidan, J Neurosci 2011 (3)
���� Diminution du niveau de douleur après formation à l a méditation
0
7
Inte
nsité
de
la d
oule
ur (
EV
A)
Avant formation
à la méditation
6
5
4
3
2
1
*
0
7
Car
actè
re d
ésag
réab
lede
la d
oule
ur (
EV
A) 6
5
4
3
2
1
*
Etat de repos
Concentration sur sa respirationMéditation
Après formation
à la méditation
Avant formation
à la méditation
Après formation
à la méditation
*p < 0.05
WIP 2012 – D’après la communication de Robert Coghill et l’article de Zeidan Sommaire
89
Méditation et douleur
- La réduction de la douleur par la méditation est associée à une augmentation de l’activité du cortex cingulaire antérieur et l’insula antérieure, aires cérébrales impliquées dans la régulation cognitive du processus nociceptif
- La réduction du caractère désagréable de la douleur est associée à une activation du cortex orbitofrontal et à une désactivation du thalamus
����Le soulagement de la douleur par la méditation est directement lié à des régions cérébrales associées à la modulation cognitive de la douleur
Sommaire
Placebo répondeurs Non placébo répondeurs
Petrovic 2002 placebo sur des témoins soumis au cold pressor testAprès un conditionnement positif par la morphine, introduction du serum salé
La douleur
� Différents types de douleur
� Différentes composantes
� Douleur aigue / douleur chronique
� Cibles thérapeutiques differentes
� Contrôle : médicamenteux , cognitifs….
91
Stimulusnociceptif
Douleurs physiologiques
Lésion inflammatoire
Douleurs inflammatoires
Lésion nerveuse(diabète, zona, AVC, SEP, trauma…)
Douleurs neuropathiques
FibromyalgieColon irritableSDRC type I…
Douleurs«dysfonctionnelles»
(cancer, infection, arthrose…)
In : Bouhassira et Attal, Les douleurs neuropathiques, eds Arnette, 2007
Différents types de douleur
fibre C
fibre Ab
déchargesectopiques
lésion
changements phénotypiques
remaniementshistologiques
sensibilisationcentrale
altération des systèmes demodulation
déchargesectopiques
N.ATTAL
Alteration dans les douleur neuropathique
Hypothèse de la douleur de membre fantôme
Excitation cérébrale
Douleur type « Wind up »
Action intégrative au sein du
système nerveux
Peyron et al., Pain 2000.
Gachette au niveau du moignon avec douleur de type « wind
up »
Sensibilisation de la corne dorsale qui diffuse jusqu’au cerveau
Plasticité corticale
Activation de multiples zones (C cingulaire, insula…)
Modifications de l’attention
Augmentation de la facilitation descendante
Sommaire
bb
Le Monde 7 janvier 2004
� 1. Douleur aigue- > douleur chronique � traitement précoce
� 2 Mécanismes sont differents � stratégies differentes � Nociceptives +++/ Neuropathiques /Facteurs psychologiques ( anticipation..)
� 3. mécanismes d ’hyperalgésie� Périphériques / centraux : anticipation attention
� Neurogenes
� . Analgésie multimodale : � Plusieurs cibles : plusieurs antalgiques
� Association : antalgiques + anti hyperalgiques
� Concept TTT global de la douleur :
� effet cognitif ( anticipation, biographie du patient, information, prise en charge de la dimension affective de la douleur
Comprehension des mécanismes et rôle sur les prises en charge
Mécanismes périphériques Mediateurs inflammation
Relais et modulation médullaireSensibilisation centrale
Intégration et modulation du message conscient
Sensation Emotion
SensibilisationpériphériqueInflammation AINS ++
Opioïdes: morphine .. PG centrale (AINS paracetamol)Sensibilisation centrale ++
Contrôle douleur du tronc cerebral
ADT , AEContre irritation
Attention, distractionHypnose relaxation Contrôle cognitif
Traitement
multimodal
+++