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MALI 808 www.malikile.com QUOTIDIEN D’INFORMATION ET DE COMMUNICATION MERCREDI 10 MARS 2021 L'information est l'oxygène des temps modernes Élection : LA COCEM propose l’architecture institutionnelle de l’organe unique, autonome et indépendant de gestion des élections au mali Justice Transitionnelle : La CVJR fait le point des réparations 19 ème Edition de la Conférence Mine-Africa au Canada : Une opportunité pour le Mali !

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MALI

808www.malikile.com Q U O T I D I E N D ’ I N F O R M AT I O N E T D E C O M M U N I C AT I O N

MERCREDI 10 MARS 2021L'information est l'oxygène des temps modernes

Élection : LA COCEM propose l’architecture institutionnelle de l’organe unique, autonome etindépendant de gestion des élections au mali

Justice Transitionnelle : La CVJR fait le point des réparations

19ème Edition de la Conférence Mine-Africa au Canada :Une opportunité pour le Mali !

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Echantillons testés

Suivi des actions de prévention et de riposte au lundi 08 mars 2021

Nouveaux guéris

Au cours des dernères 24 H

Nouveaux décès

33

8613dont 68 dans

la communautédont 833 font l’objet d’un suivie médical

6450 358

9

720

0Nouveaux cas confirmés

cas confirmés Guéris Décès

Bilan global de la situation du Covid 19

Ministère de la Santé et du Développement Social

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MALIKILÉ - N°808 du 10/03/2021 Quotidien d’information et de communication 3

Sommaire

• Redacteur en Chef :Amadou TALL• Rédaction Générale : Karamoko B., Keïta, Souleymane Mary Diarra (Stagiaire), Moctar Sow • Gérant :Moctar Sow• Service Commercial : Youssouf Diarra• Secrétariat : Rita Tessougué

Une

Actualité

Culture & société

International

Future Loi électorale au Mali : Une caution à 50 millions de FCFA ?

Terrorisme au centre du Mali : Une patouille des FAMA encore victime d’une embuscade à Boni Mali : Le débat relancé sur la candidature d’Assimi Goïta à la présidentielle Kanadjiguila : Awa tue sa coépouse et son garçon Renversement d’un car SONEF sur la rn6 : Bilan :02 décès et 36 blessés Gouvernance : Choguel dépièce le pouvoir intérimaireSituation humanitaire catastrophique au Mali : Les enfants et les femmes toujours en première ligne Nord du Mali : « Non, il n’y a pas d’épidémie de rougeole », selon le directeur national de la santé Journée internationale des Femmes : Leadership, paix et réconciliation en temps de Covid-19

19èmeEdition de la Conférence Mine-Africa au Canada : Une opportunité pour le Mali !Justice Transitionnelle : La CVJR fait le point des réparationsTable ronde sur la recherche et utilisateurs des résultats de la recherche : Création d’uncadre permanent d’échanges et de collaboration entre les acteurs Grogne sociale : Les transporteurs montrent les muscles Fort taux de colorant dans les boissons gazeuses de BRAMALI ! : Cancérigène ! Et si on se souciait de la santé publique ! Centre national des ressources de l’éducation non formelle : Pour la poursuite des activités déjà engagées

Élection : LA COCEM propose l’architecture institutionnelle de l’organe unique, autonome et indépendant de gestion des élections au maliEntretien exclusif avec me Mountaga Tall : « Nous sommes en plein dans la continuité de ce que les Maliens ont rejeté » Dr boubou Cissé, Malick Coulibaly, Igor Diarra, Poulo : Le marigot politique en ébullition !

Mme Kadiatou Konaré lors d’une table ronde via vidéoconférence : « Si les femmesn’avaient pas joué le rôle qu’elles ont eu à jouer il y a 30 ans maintenant, le Mali ne seraitpeut-être pas dans un état démocratique »

Kigali-Pékin : Comment Alibaba booste l’agriculture rwandaise Législatives en Côte d’Ivoire : Le pays suspendu à la proclamation des résultats

CAF : Le patron du foot africain Ahmad voit sa suspension réduite à 2 ans

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Politique

Brèves

Edité par la Société Agence Malienne de Presseet d’Informations (AMPI)Siège : Rue du Gouverneur (902) Immeuble BayeNiass – Faladié (Bamako – Mali)Email : [email protected] / [email protected] Web : www.malikile.comContacts : +223 70 44 22 23

Comité de rédactionQuotidien numérique d’informations générales paraissant du lundi au vendredi

• Redacteur en Chef : Amadou TALL• Rédaction Générale : Karamoko B. Keïta, Demba SIDIBE (Stagiaire), Moctar Sow, Diala Teny Konaté, Ibrahim Sanogo, Yama Diallo • Gérant :Moctar Sow• Service Commercial : Youssouf Diarra• Secrétariat : AZIA Bénédicte

Sport

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Le jeudi, 04 mars 2021, le Ministre del’Administration territoriale et de la Dé-centralisation a rendu public un projet

de Loi électorale portant relecture de la LoiN°2016-048, modifiée, portant Loi électorale.Ce projet de Loi électorale se décline en 04objets assortis de recommandations. Ce sont,au plan de l’Architecture institutionnelle : 1 -la détermination des organes devant supervi-ser les élections au Mali ; 2 - les circonscrip-tions électorales et le mode de scrutin pourles élections législatives ; 3 - la durée de lacampagne électorale entre les deux (2) toursde l’élection présidentielle ; et 4 - le montantdu cautionnement à l’occasion de l’élection duPrésident de la République. Si les points 2 et3 ne devraient pas soulever d’opposition par-ticulière, en revanche les 1er et 4ème pointdevraient susciter beaucoup de débat quandle Ministre Abdoulaye Maïga et son staff tech-nique rencontreront la classe politique et tousles partenaires impliqués dans la relecture de

la Loi électorale.Les organes superviseurs des élections auMali sont au nombre de trois : le Ministère del’Administration territoriale et de la Décentra-lisation, la Délégation générales aux élections(DGE) et la Commission électorale nationaleindépendante (CENI). Les préoccupations quiont prévalu à la mise en place de ces organessont sans doute la transparence, l’efficacitéet une certaine « inclusivité » dans l’organi-sation, la régularité et le traitement des élec-tions. Cependant, au fil des ans, la lourdeurd’un système électoral à trois a soulevé denombreuses interrogations. En effet, certainsse sont demandé si la distribution de placesaux proches politiques n’était pas le sentimentprincipal des initiateurs, les nominations auxpostes de responsabilité posant problèmecomme un Général d’armée à la DGE et unmembre du Haut conseil islamique du Mali(HCIM) à la CENI. Ainsi beaucoup de voix, etpas seulement des politiques, se sont élevées

pour demander l’instauration d’un organeunique chargé des élections.Or dans son projet de Loi électorale, le Minis-tre de l’Administration territoriale « décide dumaintien du dispositif actuel des élections ence qui concerne les organes chargés de la ges-tion des élections que sont : le Ministèrechargé de l’Administration territoriale, la Dé-légation générale aux élections (DGE), la Com-mission électorale nationale indépendante(CENI) ». Pour le Ministre chargé de l’Adminis-tration territoriale, les motivations liées àcette option sont relatives à la récente décla-ration, dans ce sens, du Premier ministre Moc-tar Ouane devant le Conseil National deTransition (CNT), le 21 février 2021, et adoptéepar celui-ci. Par ailleurs poursuit le MinistreAbdoulaye Maïga, ce choix du maintien dustatu quo se justifie par « la courte durée dela Transition qui ne permet pas le déploiementinstitutionnels et logistiques nécessaires aufonctionnement correct d’une nouvelle struc-ture de gestion des élections indépendante del’Administration », de même que « les défissécuritaires qui ne sont pas favorable au dé-ploiement d’une nouvelle Administration et deson personnel sur tout le territoire national ». La composition de la CENI est une autre préoc-cupation de la classe politique. En effet, lesconflits postélectoraux sont aussi liés à la re-présentation des partis politiques à la CENI.Si la confiance prévaut à la composition de la

Future Loi électorale auMali : Une caution à 50 millions de FCFA ?

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CENI, il y a de fortes chances que les résultatsprovisoires que proclamerait la CENI donnentlieu à moins de contestations. C’est pourquoile Ministre Abdoulaye Maïga « décide de re-chercher avec la classe politique des critèresde choix des représentants des partis poli-tiques à la CENI, à l’exclusion de toute réfé-rence à la majorité et à l’opposition politique». Comment trouver des représentants de par-tis politiques à la CENI qui soient représenta-tifs de l’ensemble de la classe politique si l’onsait que le Mali compte plus de 200 partis po-litiques est la principale difficulté de compo-sition de la CENI. Et les autorités de laTransition qui essuient actuellement des cri-tiques de tous bords sur leurs intentions sup-posées ou réelles de ne pas être neutres dansle choix des futurs dirigeants du Mali, ne sontpas dans de bonnes dispositions pour convain-cre des partis politiques qui se sentent écartésde la Transition.Les élections législatives ont cela de particu-lier qu’elles permettent aux citoyens d’élireleurs représentants directs à l’Assemblée na-tionale. Plus que la présidentielle, ce sontelles qui divisent les électeurs et donnent lieuà des contestations parfois violentes pour peuque certains s’estiment lésés par les résultatsdu vote. Les Maliens ont encore en mémoireles scandaleuses législatives de mars et avril2020 qui ont provoqué des émeutes dans plu-sieurs localités du pays et occasionné desmorts par balles. Ces législatives sont pourune grande part à la base du départ d’IbrahimBoubacar Kéita, IBK, le 18 août 2020. Dès lorson comprend pourquoi concernant la députa-

tion « le Ministère de l’Administration territo-riale et de la Décentralisation retient : - le sta-tuquo en ce qui concerne le maintien desCercles et des Communes de District commeCirconscriptions électorales ; - le mode descrutin proportionnel plurinominal selon larègle de la plus forte moyenne pour l’électiondes Députés à l’Assemblée Nationale ».La modification de la durée de la campagneélectorale entre les deux tours de l’électionprésidentielle demandera la révision de laConstitution en ce sens que « le Ministère del’Administration territoriale et de la Décentra-lisation souscrit à l’idée de fixer le délai de 21jours entre les 2 tours de l’élection présiden-tielle dans le cadre de la révision de la Consti-tution ». Il s’agira pour cette modification dansla Loi électorale « De donner plus de temps àla campagne de second tour et permettre à

l’Administration électorale de disposer detemps nécessaire pour la mise en place dumatériel et des documents électoraux ». Le4ème et dernier point (et non des moindres)fera beaucoup de mal aux « petits candidats» à l’élection présidentielle. En effet, en fixantcomme caution la somme de 50 millions deFCFA, la future loi favorise les candidats,même indépendants nantis et les grands par-tis, ceux dont la représentation nationale leurdonne droit à l’appui financier de l’État. Celaa l’avantage de réduire considérablement lenombre de candidats et partant le coût desélections. Cette caution sélective nuit quelquepeu à l’expression démocratique mais c’est leseul moyen d’écarter les candidatures fantai-sistes de ceux qui veulent éventuellementmonnayer leurs voix au second tour contre desplaces au Gouvernement ou ailleurs. Mêmepour les « grands partis », 50 millions de FCFAconstituent cependant une sacrée sommequand on sait qu’au Mali les donateurs despartis politiques ne se bousculent pas au por-tillon.A l’examen, la tâche du Ministre Docteur Co-lonel Abdoulaye Maïga, n’est pas du tout aisée,s’avère au contraire délicate et difficile. Et letemps ne semble être son meilleur allié. Il luifaudrait donc continuer à rester attentif auxobservations et propositions des partis poli-tiques pour relever la mère des défis de laTransition : l’organisation d’élections régu-lières et transparentes acceptées par tous.

Diala Thiény Konaté

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Ammy Baba Cisse

J'espère que les autorités ne veulent pas sé-rieusement fixer la caution de la présidentielleà 50 millions ?

YERI Bocoum

#YBC/MAGUIRAGALe Conseil National des Prix l’a annoncé : La ba-guette de pain de 300g revient à 250 FCFALe Conseil national des prix a tenu, au compte del’année 2021, sa première session, le vendredi 5 mars au départementde l’Industrie, du Commerce et de la Promotion des Investissements.D’importantes décisions ont été prises pour soulager le panier de laménagère. Ainsi, le Conseil a décidé, en accord avec la filière pain,de céder la baguette de 300g de pain à 250FCFA dans les jours àvenir. La société GDCM de Modibo Keita s’est aussi engagée à céderle kilogramme de la pomme de terre à 200 FCFA jusqu’au mois d’avril2021. Autre décision non moins importante : la signature par le mi-nistre de l’Economie et des Finances, de l’Arrêté portant exonérationde la TVA applicable aux importations et aux achats locaux de grainesde coton des unités industrielles de production d’huile alimentaire.D. Togola#Source: Le Challenger

#YBC/ZONGOBonjour à tous,Je suis Tahirou BAH et j'aimerais à travers cette correspondance pré-senter toutes mes excuses aux deux syndicats de la magistrature(SAM et SYLIMA). Suite à une conférence de presse sur la corruption au siège de EMK,j'avais tenu des propos qui les ont blessé. Je n'aimerais pas ici revenirsur ces mots pour ne pas aggraver ma situation. Je reconnais qu'ilsont raison car j'ai généralisé la corruption dans cette corporationalors que ce n'est pas du tout le cas. Il y'a beaucoup de vaillants etloyaux magistrats dans notre pays et ceux-ci méritent respects etconsidérations. En fait ce jour je voulais faire cas de quelque rarecas et j'ai fait un narratif des propos de l'ancien ambassadeur d'Al-lemagne qui par la suite s'est excusé. En réalité blessé cette corpo-

ration n'était pas le but visé. Depuis lors, j'ai été conduit en prison.Je souhaiterais retrouver ma liberté, c'est pour cela que je demandepardon aux deux syndicats de la magistrature ainsi qu'à tous les ma-gistrats qui ont été offensé par mes propos. Mon audience est prévuepour le 15 mars, d'ici là je souhaiterais que toutes bonnes volontéspuissent intercéder auprès d'eux pour que je puisse retrouver la li-berté. Vous savez, il nous arrive tous de faire des erreurs ou de tenirdes paroles déplacées. Ça fait plus de deux mois que je suis en prisonà cause des mots douloureux que j'ai eu à prononcer à votre endroit.J'ai besoin de retrouver ma famille, mes proches, mes activités, j'aibesoin de la liberté. Puisse la miséricorde de Dieu faire que vous m'entendiez!Tahirou BAH

Ibrahim Ikassa Maïga

Le rappel profite aux républicains et aux ci-toyens raisonnables:Article 9 de la Charte la Transition:"Le Président et le Vice-président de la Transition nesont pas éligibles aux élections présidentielle et législatives qui se-ront organisées pour marquer la fin de la Transition.La présente disposition n’est pas susceptible de révision.".

UNELU SUR LA TOILEUNELU SUR LA TOILE

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Jeune Afrique

C’est une première au Mali. Le pays a un prési-dent, Bah N’Daw, et un vice-président, AssimiGoïta. Sur le papier, selon la charte de la transi-tion, ce dernier n'est chargé que des questions desécurité et de défense. Mais dans la pratique, cela s’avère plus com-plexe. Si les deux hommes sont installés à Koulouba, la « colline dupouvoir », pour certains, il n’y a pas de doute sur qui l’exerce réelle-ment...

Le bilan (au moins 98 morts et 615 blessés) des explosions qui ontravagé un camp militaire à Bata, dimanche, ne cesse de s’alourdir.Le président Teodoro Obiang Nguema a ordonné une enquête et «lancé un appel à la communauté internationale à soutenir la Guinéeéquatoriale ».

Bureau régional de l'OMS pour l'Afrique - AFRO

6 pays d'#Afrique ont commencé à déployer lavaccination contre la #COVID19 à travers le#COVAX.Angola Côte d'Ivoire Ghana Kenya Nigéria Rwanda Gavi, the Vaccine AllianceUNICEF

Seneweb.com

Amputé à cause d’une blessure pendant les ma-nifestation, Cheikh Diouf vient d’être arrêté parla DIC

MALI KANU

Scandale : Ben Badi écroué à la MacaL'affaire a fait grand bruit hier mais finalement,elle est vérifiée. L'ancien international Ivoirien,Abdoulaye Traoré dit Ben Badi est écroué depuis à laMaca. " Il est à la Maca mais on essaie de voir...", nous a confié unesource, dépitée ce matin. Selon nos infos, l'ancien feu follet de l'Asecest incarcéré pour une affaire de viol sur une jeune fille à peine ma-jeure. Les faits se seraient déroulé à Bouaké et ont été relayés par

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MALIKILÉ - N°808 du 10/03/2021 Quotidien d’information et de communication 11

la victime elle même sur les réseaux sociaux. Dans un premier temps,quand toute la ville s'est fait écho de cette mise au cachot, Ben Badia nié être en prison. Il a indiqué à des confrères qu'il était chez luiet que le soir (hier, ndlr) , il les invitait à manger pour démentir l'info. Au moment de dîner, le numéro du Mouton d'Or ne passait plus.Tous se sont alors rendu à l'évidence. Même s'il s'en sortait, ce faitdivers très mal venu écorcherait son image à jamais. En attendantque toute la lumière soit faite sur l'affaire, plusieurs personnes semobilisent, selon des proches, pour le sortir de là.Sanh Séverin/ AbidjanSport

Primature du Mali

Célébration de la journée de la femme à la Pri-mature Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M.Moctar Ouane, a offert, ce mardi, un déjeuner auxfemmes de la Primature.C’était l’occasion pour le Chef du Gouvernement de remercier et deféliciter les dames de la Primature et au delà toutes les femmes duMali, pour le travail qu’elles abattent au quotidien.

Teledakar.com

On voit pour la première fois, les deux épousesde Sonko ensembles. Après la libération de leurépoux sous contrôle judiciaire, les deux damesjubilent avec les militants.

Foot11.com : La beauté du Football

Kevin-Prince Boateng : "Je ne me sentais pasdu tout allemand, bien que j’ai été accepté enAllemagne. J’ai réalisé que mon personnages etmes principes ne leur convenait pas et vis versa. J’aidonc choisi de jouer pour le Ghana, et c’était la meilleure décisionque j’ai prise de ma vie. J’avais envie d’aller dans mon pays pour voirmon peuple et connaître mes racines. Je suis vraiment fier de madécision"

RFI Afrique

Podcast : 7 milliards de voisins - RFI: les villes #africaines connaissent une crois-sance sans précédent : elles devraient accueillir950 millions d'habitants d’ici 2050 ! Comment conci-lier cette augmentation de population avec l'objectif de #ville #du-rable ?

Apiè Sangala

CNT : Mme Djenebou DIARRA, Ingénieure enMarketing désignée membre en remplacementde Mme Fatoumata CISSE SIDIBE, démissionnaire.

Cour constitutionnelle : Mme Abidine RAKIA de l'ONG ARCA Interna-tionale demande l'annulation de la nomination de certains membres.

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BREVESBREVES

Une patrouille des forces armées et de sécurité du Mali a faitl’objet d’une attaque terroriste le dimanche 07 mars 2021 dansle secteur de Boni. Le Chef d’État-major général des armées adonné les vraies versions de cette attaque.

Dans un communiqué, le Chef d’État-major général des armées,a expliqué que suite à une information faisant état d’un groupe-ment terroriste dans le secteur de Mouni, une section des forces

armées maliennes du détachement de Boni dans le cercle de Douentzaest allée en reconnaissance offensive dans ledit secteur. Sur le chemindu retour, la section est tombée dans une embuscade menée par desGroupes Armés Terroristes, vers 09H30 à environ 12 km de sa base deBoni. Le bilan côté forces armées maliennes (FAMA) est de 07 blessésdont 04 graves et pas de perte en vie humaine. Et le bilan côté ennemiest de 04 morts abandonnés sur le terrain et d’importants équipementsmilitaires récupérés.Le Chef d’État-major général des Armées a tenu à féliciter chaleureu-sement les militaires de cette section FAMa qui ont réagi vigoureuse-ment à cette embuscade en faisant preuve de combativité. II souhaiteprompt rétablissement aux blessés qui ont tous été évacués sur l’hôpitalSomino Dolo de Sévaré par la MINUSMA. Par ailleurs, le Chef d’État-major général des Armées a réitéré son soutien aux forces armées ma-liennes qui sont, nuit et jour, à la tâche pour mener à bien les missionsassignées.Le mercredi 3 février 2021, les forces armées maliennes ont été la cibled’une attaque terroriste dans la même localité de Boni, dans la régionde Mopti. Les FAMA ont riposté avec les appuis aériens de la Force Bar-khane et de l’Armée de l’Air malienne. Avant cette attaque, les 24 et 25janvier 2021, l’attaque simultanée des camps de Boulkessi et Mondoroavait fait 6 morts et 18 blessés dans les rangs des FAMA. Elle a étésuivie par celle de Goundam, le 25 janvier dernier, au cours de laquelle,un élément des forces de sécurité maliennes est mort et 2 autres ontété blessés.

YOUSSOUF KONATESource : Le Soir De Bamako

Terrorisme au centre du Mali : Une patouille des FAMA encore victime d’une embuscade à Boni

Au Mali, une éventuelle candidature à la présidence du colonelAssimi Goïta a été évoquée pendant le weekend par Issa KaouDjim, l’un des vice-présidents du Conseil national de transi-tion. Ces paroles font évidemment beaucoup réagir. Les inter-rogations sur les intentions réelles d’Assimi Goïta sontévidemment plus que jamais relancées par cette sortie.

S’agit-il d’un ballon d’essai, lancé avec l’aval du colonel AssimiGoïta, ou d’une initiative isolée de son nouveau meilleur soutien? Dans l’équipe du vice-président de la Transition, on ne répond

pas à cette question.Aucune réaction officielle non plus du côté du gouvernement, mais unconseiller du Premier ministre reconnaît que le sujet fait beaucoup par-ler à la Primature : « on trouve surtout ça dommage qu’un membre duConseil national de transition fasse ce genre de déclarations. Issa KaouDjim a perdu sa base à la [Coordination des mouvements, associationset sympathisants de l’imam Mamoud Dicko nldr] (CMAS) de l’imamDicko, alors il veut se rapprocher d’Assimi Goïta et se faire bien voir »juge, acerbe, ce conseiller du Premier ministre. Qui y voit donc uneforme d’allégeance plus qu’une stratégie concertée.« C’EST UNE CONVICTION »« Ce n’est pas un ballon d’essai, affirme d’ailleurs Issa Kaou Djim lui-même, c’est une conviction. » En a-t-il au moins parlé avec le colonelAssimi Goïta avant de soutenir son hypothétique candidature ? « Pasbesoin, c’est l’avis du peuple », assure le fondateur de l’Appel citoyenpour soutenir la transition, un nouveau regroupement dont le principalobjectif est donc de faire élire le leader de la junte militaire qui a menéle coup d’État du mois d’août 2020, lors de la future présidentielle quidoit se tenir dans un an.Tant pis, si la Charte de la Transition interdit à Assimi Goïta, comme àtous les dirigeants de la période de transition, de se porter candidat. Ettant pis, si beaucoup y voient juste une tentative pour Issa Kaou Djimd’exister sur la scène politico-médiatique. « Vous verrez dans quelquesmois », balaie l’intéressé.

Source: RFI

Mali : Le débat relancé sur la candidature d’Assimi Goïtaà la présidentielle

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BREVESBREVES

Awa Haïdara, c’est son nom. C’est elle qui a causé la mort dela deuxième femme de son mari et le garçon de cette dernière.Ces phénomènes qui dépassent l’entendement ne cessent dese réaliser sous nos cieux. On se croirait dans une tragédie deJean Racine. Mercredi matin, Awa Haïdara, trentenaire et troi-sième femme de son mari, a arrosé avec de l’eau chaude sacoépouse, qui portait sur ses pieds l’enfant. Elle a donc réagicomme le jardinier dans son jardin.

De sources concordantes, elle serait en bons termes avec tout lemonde dans la famille. La surprise fut grande pour tous à latombée de cette information ahurissante. Le garçon et sa mère

ont eu plus des 95% du corps de la femme et celui de l’enfant ont étégravement brûlés. Admis à l’Hôpital Gabriel Touré sur le champ, la petiteâme a succombé à ses brûlures le lendemain jeudi. Sa mère l’a rejointle dimanche 7 mars 2021.Méchanceté gratuite, folie ou imitation des acteurs des feuilletons ?C’est du moins la question que l’on se pose au regard de cet acte ignoble,cette animosité des siècles précédents. Les gens ont l’habitude de voirla jalousie de la femme se manifester par la mauvaise mine, des alter-cations prolongées ou courtes, mais cette Awa vient de montrer ce dontelle est capable quand ce défaut pousse des racines en elle.Voici le comportement de cette criminelle qui était convaincue que «Une mère ne meurt jamais ; elle cesse seulement d’être visible ». « Jesuis maman, je donne tout et je fais tout», disait-elle aussi. Oui, Awafait tout car elle vient de mettre fin aux jours de deux âmes en une seuleaction. Une réaction digne des sciences fiction ! « O Allah ! Pardonne-moi tous mes péchés, les plus bénins comme les plus graves, les pre-miers comme les derniers, ceux commis en public comme ceux commisen secret », laissait-elle entendre. Elle aurait donc commis des actionsextrêmement sales pour assouvir ses ambitions sinistres. En attendantle sort qui lui sera réservé, Awa la vipère est pensionnaire à la prisondes femmes de Bollé. Auparavant, elle avait séjourné en prison pouravoir poursuivi une aide-ménagère avec le pilon.

Bazoumana KANESource : L’Alerte

Kanadjiguila : Awa tue sa coépouse et son garçon

Les accidents de la circulation n’en finissent pas de faire desvictimes. Un car de la compagnie SONEF immatriculé AZ 21 42MD en provenance de Gao s’est renversé ce dimanche 7 mars2021, à Batoma sur la route nationale 6 (RN6) avant Konna.

Le bilan de cet accident est de 38 victimes dont 02 décès et 36blessés. Le Directeur régional de la Protection civile de Mopti sousune escorte armée s’est rendu sur les lieux afin de secourir les

survivants. Sous escorte de l’armée, une équipe d’intervention de laProtection civile commandée par le lieutenant-colonel Namaké Dem-bélé, Directeur régional de la Protection civile de Mopti était sur leslieux. Les 38 victimes ont toutes été évacuées à l’hôpital Somino Dolode Mopti par les Sapeurs-Pompiers de Mopti. Selon une source, un corpsa été inhumé avec les morceaux retrouvés du deuxième corps qui estcelui d’un enfant. Ces genres d’accidents tragiques sont fréquents surnos routes. On se rappelle encore dans un passé récent, un car de Bit-tar-express s’est renversé de lui-même sur la route nationale 15 à 26km de Sévaré en allant vers Bandiagara. C’était le lundi 15 février 2021,aux environs de 09 heures. Le bilan était de 23 victimes dont 3 corpssans vie, 20 blessés dont 11 cas graves.Une équipe de la Protection civile de Mopti dépêchée sur le lieu de l’ac-cident a évacué les blessés à l’Hôpital Somino Dolo de Mopti. Plusieursvéhicules de secours aux Asphyxiés et aux Blessés (VSAB), des ambu-lances médicalisées, et un ensemble du commandement dont les chefsde Centre, le major de l’infirmerie, ont été mobilisés sur les lieux. LeCentre de Santé de Référence de Bandiagara est aussi venu en renfortavec une ambulance. Le 23 janvier dernier, en partance à Bamako, uncar de la compagnie Africa Tours est entré en collision avec une re-morque entre Bounguel et Sévaré. L’accident a fait plusieurs morts dontle chauffeur et plusieurs blessés.

YOUSSOUF KONATE / Source : Le Soir De Bamako

Renversement d’un car SONEF sur larn6 : Bilan : 02 décès et 36 blessés

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Quotidien d’information et de communication MALIKILÉ - N°808 du 10/03/202114

BREVESBREVES

Choguel Kokala Maïga, le porte-parole du M5 RFP n’a pas été dutout tendre avec le pouvoir intérimaire. C’était samedi dernier,lors de l’assemblée générale du Comité stratégique du mouve-

ment ayant affaibli le pouvoir d’IBK. Il s’agissait d’écouter la base etintégrer ses orientations et points de vue dans la marche du M5-RFP. Ila été essentiellement question de l’évolution de la situation sociopoli-tique nationale et de la marche de la Transition qui prend des tournuresde plus en plus inquiétantes.Le M5 RFP constate avec inquiétude que le Gouvernement de la Tran-sition fait montre d’une incompétence notoire à tenir les multiples pro-messes face au Peuple et à combler les attentes légitimes de l’heure,tout en excellant dans les dérives les plus inattendues et dangereusespour l’avenir du Mali.En l’occurrence : la lutte contre l’impunité dans les affaires de crimesde sang et exactions contre les populations aux mains nues à Sikasso,Kayes et Bamako et contre la délinquance financière, singulièrementdans les dossiers d’équipements des forces de défense et de sécurité; la lutte contre la recrudescence quasi- généralisée de l’insécurité etles attaques terroristes, alors que paradoxalement nous assistons àune militarisation outrancière de l’appareil politique et administratif del’Etat par la junte militaire qui a décidé de faire main-basse sur tout leMali : les institutions, l’administration, l’économie, les finances, les ré-formes politiques et institutionnelles, les élections, etc.Autre échec de la Transition, selon le M5, c’est la relecture de l’Accordissu du processus d’Alger au contenu encore inconnu pour une grandefrange du Peuple malien, relecture qui est une demande forte de toutesles forces vives de la Nation pour éviter les risques de partition du paysà travers une application accélérée, sans discernement et à la hussardedudit Accord ; la réduction du train de vie de l’Etat par un changementvolontariste de la gouvernance des affaires publiques, la mise en œuvredes audits attendus des institutions et des financements publics, unelutte contre la vie chère et la hausse exponentielle des prix des denréesalimentaires, et pour plus de justice sociale.Choguel a pointé du doigt la création des conditions pour la tenued’élections libres, transparentes et crédibles par un Organe électoralunique et indépendant pour éviter la prise en otage du processus élec-

Gouvernance : Choguel dépièce le pouvoir intérimaire

toral par la junte militaire, qui a déjà compromis et confisqué la victoiredu Peuple à travers sa gestion de la Transition, et épargner aux Maliensune crise postélectorale aux conséquences incalculables. Il souhaitela dissolution pure et simple du Conseil national de transition (CNT) enl’état, organe illégal et illégitime, afin de conduire, sur des bases légi-times et légales, de véritables réformes structurelles de refondation, àconvenir entre les Maliens, à travers la tenue d’Assises Nationales.Ainsi, cette Assemblée Générale des responsables de base des entitésmembres du M5-RFP au tour du Comité stratégique doit constituer uncadre fécond de discussion et de mutualisation des initiatives, stratégieset actions à entreprendre pour la RECTIFICATION de la Transition encours, conformément aux exigences et impératifs du changement at-tendu par le Peuple.L’horizon des espérances d’un Mali nouveau est aujourd’hui bouché parla faute du régime militaire en place, qui manque cruellement de légi-timité, d’expertise, de vision et navigue littéralement à vue ; touteschoses qui nécessitent que des débats francs et sains aboutissent àdes conclusions adéquates et pertinentes pour un redressement de latrajectoire de la Transition et une sortie de crise consensuelle.Le M5-RFP exhorte le Peuple à maintenir et à renforcer la mobilisationet la détermination sur l’ensemble du territoire national et dans la Dias-pora, jusqu’à l’aboutissement de son juste combat patriotique pour larefondation et la restauration d’un Mali démocratique, républicain etlaïc doté d’une gouvernance responsable et vertueuse.

Bissidi SimparaSource: La Sirène

C’est en tout cas ce que révèle le contenu du rapport à mi-parcoursdressé récemment par le Groupe d’experts de l’ONU sur la situa-tion au Mali.

En effet, la situation humanitaire, qui prévaut au Mali, ne cesse de sedégrader, de jour en jour. Cela, à cause notamment de l’insécurité etdes violences qui se propagent dans de nombreuses zones du pays.Les enfants et les femmes, en raison de leur vulnérabilité, sont natu-rellement les plus touchés.

Situation humanitaire catastrophiqueau Mali : Les enfants et les femmestoujours en première ligne

Lire la suite dans l’IndépendantSource : l’Indépendant

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MALIKILÉ - N°808 du 10/03/2021 Quotidien d’information et de communication 15

BREVESBREVES

Y a-t-il une épidémie de rougeole dans certaines régions dunord du Mali ? Les autorités sanitaires nationales répondentque non. Depuis quelques jours des cas de rougeole sont si-gnalés dans certaines localités des régions de Tombouctou etMénaka. A Tombouctou, les autorités sanitaires affirment queplusieurs cas suspects de la maladie ont été enregistrés dansla région. Mais ceux-ci n’ont pas encore été confirmés. Alorsqu’à Ménaka, la direction régionale de la santé affirme quehuit cas ont été confirmés après test la semaine dernière.

AMénaka, depuis le début de l’année, 42 cas suspects de rougeoleont été enregistrés, indiquent les responsables sanitaires de larégion. Après des prélèvements sur ces cas suspects, les résul-

tats confirment l’existence de la maladie à Ménaka. « Présentement,nous avons les résultats confirmés biologiquement de huit cas », affirmeLamana Ould Bady Chargé de la Surveillance épidémiologique à la Di-rection régionale de la santé de Ménaka. Selon lui, une campagne devaccination a été lancée dans les quatre districts sanitaires du cercle.« Nous n’avons pas suffisamment de vaccins permettant de vaccinerjusqu’à 15 ans ou plus. C’est pour cela qu’on essaie de voir la tranchela plus vulnérable, de six à onze mois et douze à cinquante-neuf mois», explique-t-il.Si des cas sont confirmés à Ménaka, dans la région de Tombouctou lesautorités sanitaires attendent les résultats des prélèvements effectuéssur 7 cas suspects enregistrés. « Des échantillons ont été prélevés.Certains ont été envoyés, d’autres sont en cours d’envoi. Nous attendonsles résultats », a indiqué Dr. Bocar Mahamane Traoré, médecin chef duCentre de santé de référence de Tombouctou. Il affirme que cette mul-tiplication des cas, bien que suspects, est due au fait que « la vaccina-tion n’est pas suivie normalement ». Selon lui, « tant que la couverturevaccinale n’atteint pas les 90%, nous serons toujours face aux risquesd’épidémie de rougeole ».Les services sanitaires de Ménaka et Tombouctou lancent un appel aux

Nord du Mali : « Non, il n’y a pas d’épidémie de rougeole », selon le directeur national de la santé

La Journée internationale des femmes (JIF) qui se tient le 08 marsde chaque année, a été commémorée de façon anticipée par laMINUSMA, le 05 mars dernier. Une vidéoconférence et une marche

sportive symbolique ont marqué cette édition 2021 dont le thème est «Leadership féminin : pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 ». Ces commémorations qui ont eu lieu dans le respect des mesuresbarrières à la pandémie ont regroupé des artistes, le personnel civil eten uniforme de la Mission, ainsi que la Ministre malienne de la Promo-tion de la Femme de l’Enfant et de la Famille, et le Représentant spécialdu Secrétaire général de l’ONU et plus de 350 autres invités connectés.« La JIF est célébrée au Mali depuis les années 1980 et a pris de l’am-pleur en même temps que les attentes des femmes et leur engagement» a déclaré Bintou Founé SAMAKE, la Ministre de la Promotion de lal’Enfant et de la Famille, avant d’ajouter : « c’est un évènement qui per-met de regarder derrière nous, faire une analyse du présent et poserles perspectives pour l’avenir ». C’est donc cet exercice qui a été menétout au long de cette vidéoconférence. Ponctuées par les interventionsde deux artistes slameuses et d’un de leur confrère, les interventionsont dressé un tableau de la condition des femmes, leur rôle et leur lea-dership au Mali, dans ce contexte de pandémie mondiale de Covid-19.Bureau de la Communication Stratégique et de l’information

publique de la MINUSMA

autorités, afin de prendre des dispositions pour endiguer rapidement lamenace de rougeole.Pas d’épidémie de rougeole à ce jourLe directeur national de la santé affirme qu’« on ne peut pas aujourd’huiparler d’épidémie ». Selon lui, 34 cas suspects sont aujourd’hui recenséssur l’ensemble du territoire national. Mais ceux-ci restent à confirmer.Le directeur reconnaît cependant qu’une épidémie avait été déclarée enjanvier à Goundam dans la région de Tombouctou et des cas confirmésenregistrés à Ménaka la semaine dernière.Dr Abdoulaye Guindo, Directeur national adjoint de la santé du Mali

Source : studiotamani

Journée internationale des Femmes :Leadership, paix et réconciliation entemps de Covid-19

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Le Ministère des Mines, de l’Énergie et del’Eau de la République du Mali, la Cham-bre de Commerce Canada-Afrique, l'Am-

bassade du Mali au Canada et la Chambre deCommerce Canada Mali organisent un Spot-light dédié au Mali lors de la 19ème édition dela Conférence Mine-Africa sur les investisse-ments miniers en marge du congrès de l’As-sociation Canadienne des Prospecteurs etEntrepreneurs (ACPE) qui se tient ce jeudi enprésence du ministre Lamine Seydou Traoré.Celui-ci va saisir cette occasion pour faire unexposé sur les potentialités et les reformesdans le domaine des mines au Mali. Faut-il le rappeler, le Mali, à l’instar de nom-breux pays en développement, fonde beaucoupd’espoir sur son secteur minier qui est parmil’un des plus dynamiques de la sous-régionouest africaine. Le développement du secteurminier figure en bonne place dans les prioritésdu Gouvernement, comme en témoignent lesdifférentes réformes entreprises par les auto-rités. Ces réformes visent à la fois à minimiser

les risques inhérents au secteur tout en maxi-misant les avantages. Ce qui implique entreautres, une meilleure répartition des revenustirés de l’activité minière, un respect rigoureuxdes normes environnementales afin d’inscrirel’activité dans une perspective de développe-ment durable.Le Mali est un pays riche en ressources natu-relles et se classe en termes de productionaurifère industrielle au rang de troisième afri-cain derrière l’Afrique du Sud et le Ghana avecune production annuelle d’une soixantaine detonne. Il existe une forte activité artisanaledont la production est estimée à quatre tonnespar an selon les statistiques du commerce ex-térieur. Cette quantité de la production artisa-nale est reconnue « non-exhaustif » ; due àune faiblesse avérée du recensement de cettecatégorie de production et d’un système decontrôle des exportations non ou peu adapté.Au Mali, la production aurifère contribue à elleseule à hauteur de 8% du Produit IntérieurBrut (PIB) et constitue le premier pôle des ex-

portations dans la balance des paiements avecun pourcentage estimé à 80%.Cependant, nous informe-t-on au Ministèredes Mines, de l’Energie et de l’Eau, il est trèsréducteur de limiter l’industrie extractive duMali au seul secteur aurifère. En effet, notrepays a des gisements importants de calcairequi représentent une opportunité certaine pourla création de cimenteries intégrées et de pro-duction de chaux vive. Ils font en outre l’objetd’une grande demande dans le pays et lasous-région et sont essentiels dans les sec-teurs en pleine expansion de la constructionet de l’agriculture. Le Mali a un fort potentiel sous-exploité dont,entre autres : le minerai de fer de teneur deplus de 50% où les ressources dépassent lemilliard de tonnes ; la bauxite pour la produc-tion de concentré d’alumine (réserve de 1,2milliard de tonnes) ; les phosphates qui en-trent dans la production d’engrais agricoles ;l’uranium (des forts indices) qui peut produireune bonne qualité de ‘Yellow Cake’ comme in-

19ème Edition de la Conférence Mine-Africa au Canada : Une opportunité pour le Mali !

ACTUALITE

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trant énergétique ; le lithium dont les réservessont estimées à 31,2 millions de tonnes titrant1,56% Li2O et les ressources minérales indi-quées à 43,7 millions de tonnes, titrées à1,48% Li2O ; des terres rares qui entrent dansla production industrielle des pays émergentsdes BRICS ; les matériaux de constructioncomme le marbre, le granite, les grès, la do-lerite.Aussi, au niveau du Ministère dirigé par LamineSeydou Traoré, on reste conscient que malgrél’existence d’un tel potentiel minier avéré, leurexploitation peut être freinée par diverses en-traves dont : la faiblesse des infrastructurestelles que les routes, les réseaux ferroviaires,l’accès aux ports, l’accès à l’eau et les réseauxélectriques ; le manque de capacités en res-sources humaines ; le manque de services auxmines ; la perception négative des aspects sé-curitaires et de la stabilité politique. Des fai-blesses qui peuvent constituer un frein auxinvestissements Directs Etrangers (IDE) sur lecourt terme ; mais aussi représenter de fortesopportunités sur une vision à plus long terme.Le pays est ouvert à des projets Build-Own-Operate (BOO) ou Build-Own-Transfer (BOT) àtravers des Partenariat-Publics-Prives (PPP)ou des Producteurs Privés Independent (PPI).Sommes toutes des solutions de financementsprivés dans des infrastructures étatiques auservice du secteur privé et des populations qui,selon le ministre Lamine Seydou Traoré, s’avè-rent très lucratives. En effet, les besoins du

secteur minier et des populations rurales sus-citent une forte demande. Des challenges quireprésentent donc une opportunité connexe àl’industrie extractive. L’occasion sera doncidoine au ministre pour annoncer que le Gou-vernement malien est prêt à supporter ces ini-tiatives par des octrois d’avantages fiscauxprévus par les différentes législations des sec-teurs énergétiques et miniers et des équipe-ments et transports, et même à mettre enplace une Ecole Africaine des Mines, afin depréparer sa population à recevoir ces flux d’in-vestissements. Idem pour ce qui concerne la sous-traitance,où le Mali s’attelle à créer un cadre favorablepour faciliter la création d’entreprises perfor-mantes et supporter les entreprises existantesqui ont besoin d’être renforcées. Il revient éga-lement au ministre Lamine Seydou Traoré deconvaincre les participants à cette conférencedédiée au Mali que la vision sécuritaire du paysest très erronée. En effet, les conflits que leMali subit de 2012 à nos jours sont orchestrésloin des sites d’extraction minière. La totalitédes opérateurs miniers n’ont subi aucune ces-sation d’activité dus à ces événements, lesditsconflits se déroulent dans des zones déser-tiques pour la plupart. Par rapport à la législation et au support ad-ministratif, le ministre doit égalementconvaincre sur un certain nombre de réformes,notamment : l’engagement à suivre les meil-leures pratiques et la mise en place d’un sys-

tème dynamique de lois et de reformes, afind’améliorer la transparence et le climat desaffaires (Doing Business) ; l’adhésion à l’Ini-tiative pour la Transparence dans les Indus-tries Extractives (ITIE) ; la promulgation d’unenouvelle loi minière qui a permis d’améliorerle cadre fiscal dans lequel les opérateurs évo-luent en créant un système plus dynamiquereflétant la valeur des cours des métaux pré-cieux (Ad Valorem). Et surtout la nouvelle loi minière adoptée, quitraite des dispositions générales, de la re-cherche et de l’exploitation, des relations entreles parties prenantes, de l’administration desmines, des carrières, des déclarations sur lestravaux géologiques, des dispositions fiscaleset économiques, des emplois, de l’environne-ment et de la santé et sécurité, des disposi-tions spéciales (artisanales et radioactives) etdes sanctions. S’y ajoute l’engagement dansla mise en œuvre de mesures de suivi des ac-tivités de recherche pour éviter un abus despéculation et renforcer la transparence. Autant de raisons qui ont amené le Ministèreen charge des Mines à conduire un audit tech-nique et juridique du secteur minier à traversl’appui d’un fonds fiduciaire de la Banque Mon-diale. De plus, le Ministère a mis en place unsystème de cadastre minier afin de mieuxgérer les attributions et renouvellement de ti-tres miniers.

Yama DIALLO

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En prélude à la Conférence internationalesur la justice transitionnelle axée sur laréparation des victimes de violations

graves de droits de l’homme qui aura lieu les16 et 17 mars 2021 à l’Ecole de Maintien de laPaix Alioune Blondin Beye de Bamako, la Com-mission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR)a organisé une conférence, hier mardi 9 mars2021 à la Maison de la Presse, pour faire lepoint des réparations. Le principal animateurde cette conférence était le président de laCVJR, Ousmane Oumarou Sidibé. Rappelons que la conférence internationale enquestion vise à contribuer au renforcement dela paix et de la réconciliation au Mali par lamise en œuvre de la politique de réparationportée par la Commission Vérité, Justice etRéconciliation (CVJR). Cette politique natio-nale de réparation des victimes, de 1960 à nosjours, déposée sur la table du gouvernementattend tout simplement l’approbation des au-torités. Il s’agit de donner une visibilité et un soutieninternational au droit à une réparation inté-grale des victimes du Mali ; d’examiner lesprogrès de la CVJR en matière de politique deréparation à la lumière de l’expérience com-parée et des meilleures pratiques ; et enfin decréer un cadre de discussion sur les droits desvictimes à la réparation dans un contexte deconflit continu par le partage des cas probantsde réparation, de l’expérience des victimes etdes solutions à apporter. Cette conférence internationale, organisée parla CVJR, est appuyée financièrement et tech-niquement par la Coopération Allemande à tra-vers le projet d’Appui à la Stabilisation et à laPaix (PASP) de la GIZ, l’ONU-FEMMES et la MI-NUSMA. Après un atelier national de valida-tion tenu le 27 février 2020 avec l’ensembledes acteurs nationaux, une autre occasions’offre aux membres de la CVJR d’annoncer lescouleurs de cette conférence internationalesur la justice transitionnelle au Mali, axée surla réparation des victimes de violations gravesde droits de l’homme.

Le président de la CVJR, Ousmane OumarouSidibé, a rappelé que les missions de la CVJRsont axées sur deux choses, dont l’une estd’enquêter sur les graves violations commen-cées par les dépositions des victimes et la réa-lisation d’une cartographie des violations desdroits de l’homme, de l’indépendance à nosjours. Ensuite, il fera savoir qu’ils ont menédes enquêtés approfondies dans les cadres lesplus emblématiques, ainsi que la tenue desaudiences publiques, tout cela se situant dansle cadre des missions d’enquête à la recherchede la vérité. La deuxième mission de la CVJR, c’est de pro-poser des mesures de réparations à l’intentionde plus de 20.000 victimes qui ont fait leursdépositions au niveau des antennes de laCVJR. « Nous avons préparé des types de ré-parations très inclusifs, très participatifs. Etnous avons rencontré des victimes dans toutesles régions ainsi que les différentes organisa-tions de femmes, de jeunes, les groupes si-gnataires de l’accord de paix, entre autres »,

dira M. Sidibé, qui reconnait qu’un tel travailnécessite de tenir compte de la réalité du ter-rain, des besoins des victimes pour voir queltype de réparation apporter. Tout cela a fait finalement l’objet d’une granderencontre de validation qui est co-organiséeavec le Ministère de la Réconciliation en vued’intégrer les différentes observations. Au-jourd’hui, des propositions de réparation ontété déposées au niveau du Secrétariat Généraldu Gouvernement, et elles sont accompagnéesd’un avant-projet de loi sur la réparation quisera, dans les prochains jours ou mois à venir,examiné et adopté par le gouvernement. Aprèsl’adoption de cette politique, le projet de loiqui sera porté par le Ministère de la Réconci-liation Nationale va être introduit pour adop-tion par le CNT. Et au finish, le Mali sera doté d’une loi sur laréparation en faveur des victimes maliennesdes différentes crises, de 1960 à nos jours.Selon Ousmane Oumarou Sidibé, une telle loiprésente plusieurs avantages, les victimes se-ront ainsi épargnées de procès contre les au-teurs qui sont souvent introuvables. Ellepermet aussi de traiter toutes les victimes dela même manière, et également des répara-tions financières pour les décès, entre autres.

Yama DIALLO

Justice Transitionnelle : La CVJR fait le point des réparations

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ACTUALITE

La cérémonie d’ouverture s’est dérouléeen présence des ministres de l'Ensei-gnement supérieur et de la Recherche

scientifique, Pr Amadou Keita, de l’Industrie,du Commerce et de la Promotion des Inves-tissements, Arouna Niang, du DG de CNRST,Pr Abdoulaye Dabo et de la DG Cemapi, Fatou-mata Siragata Traoré.En effet, il s’agit de créer un cadre permanentd’échanges et de collaboration entre les ac-teurs du système national de la recherche etle secteur productif en vue de la valorisationdes résultats de la recherche et de l’innova-tion.Capitalisant les acquis du Cadre Stratégiquepour la croissance et la réduction de la pau-vreté (CSCRP) et ceux du Cadre Stratégiquepour la Relance Economique et le Développe-ment Durable (CREDD) 2016-2018, le CREDD2019-2023 fixe les priorités du Mali dans lesdifférents secteurs porteurs de l’économie na-tionale. Il s’agit de promouvoir les secteursdes productions rurales (agriculture, élevage,pêche, agroforesterie, fruits et légumes, res-sources halieutiques), de la Santé, des Mines,les Infrastructures (énergie, hydraulique ettransport) et les autres secteurs de dévelop-pement tels que la Formation, l’Education, l’In-dustrie, le Commerce, l’appui aux PME-PMI,aux jeunes et aux femmes, le soutien au sec-

teur privé, la promotion du savoir traditionnelavec l’implication de la diaspora malienne.Dans le domaine de la science, la technologieet l’innovation, le gouvernement a entrepris ledocument de politique nationale de science,de technologie et d’innovation (PNSTI) et sonplan d’actions 2017-2025, qui sert de bous-sole, d’outil de référence pour la planification,la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation desprogrammes, projets et activités.Pour le ministre de l’Industrie, du Commerceet de la Promotion des Investissements,Arouna Niang, la propriété industrielle confèreaux chercheurs et inventeurs, institutionnelset indépendants, des droits exclusifs d’exploi-tation des résultats de leurs recherches et leuroffre de ce fait un avantage concurrentiel, etles rend plus compétitifs.En outre, il a rappelé que l’une des missionsfondamentales du Centre malien de promotionde la propriété industrielle (CEMAPI) est decontribuer à la valorisation des résultats de larecherche et l’exploitation des inventions etinnovations technologiques par les entreprisesnationales. Bien que des efforts d’informationet de sensibilisation sur la propriété indus-trielle soient fournis par le CEMAPI, le mondede la propriété intellectuelle reste encore éloi-gné de celui de la recherche scientifique, lui-même éloigné du monde de l’entreprise ; alors

qu’il s’agit là, des trois piliers du développe-ment industriel qui sont complémentaires.Par conséquent, il a lancé un vibrant appel auxdifférents instituts, centres et laboratoires derecherche scientifique, afin d’intégrer la pro-priété industrielle dès la conception de leursprojets de recherche et dans la négociation deconventions de financement de la recherche,en vue de valoriser au mieux les résultats deleurs recherches.Aux dires du ministre de l’Enseignement su-périeur et de la Recherche scientifique, PrAmadou Keita, cette mission d’orientation etd’organisation devrait s’atteler à lever les prin-cipales contraintes dont souffre le systèmenational de recherche et d’innovation.Pendant les trois jours de travaux, 5 panelsseront animés à savoir : le Développementrural, la Santé, l’Energie, l’eau, les Mines etl’Environnement, l’Industrie, l’Artisanat et leCommerce, et le Développement social.Pour la réussite de cette table ronde, un mé-canisme sera mis en place dans chaque sec-teur de développement entre les chercheurset les utilisateurs des résultats de la re-cherche en vue d'apporter une meilleure va-lorisation de ces résultats.

Ibrahim Sanogo

Table ronde sur la recherche et utilisateursdes résultats de la recherche : Création d’un cadre permanent d’échanges et de collaboration entre les acteurs Les travaux de la table ronde d’échanges entre Chercheurs, Inventeurs, Innovateurs et Utilisateurs des Résultats de la Recherche,organisée par le Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (CNRST) en collaboration avec le Centre Malien de laPromotion de la Propriété industrielle (CEMAPI), ont débuté le mardi 9 mars 2021 et vont s’étendre jusqu’au 12 mars 2021.

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MALIKILÉ - N°808 du 10/03/2021 Quotidien d’information et de communication 21

ACTUALITE

Tout est parti de la publication du com-muniqué du ministre des transports etdes infrastructures, en date du 18 janvier

2021, relatif à l’entrée en vigueur du paiementpar passage du péage. Le ministre des trans-ports a précisé dans cette correspondance quel’entretien des routes construites à grandsfrais par l’Etat est l’affaire de tous. Il participede la protection et de la pérennité des infra-structures routières, avait-il dit. Cette nouvellemesure qui devait être mise en œuvre le 1erfévrier 2021, s’est heurtée à la réticence dessyndicats des transporteurs. Face à la pressiondes transporteurs, le ministre des transportset des infrastructures, Makan Fily Dabo, avaitpris la décision de reporter la mise en appli-cation au 17 février 2021. Il avait mis à profitcette pause pour rappeler aux usagers de laroute que le paiement de la redevance depéage par passage procède de l’application desdispositions de l’arrêté interministériel n°08-1388/MF-MET-MATCL-MSIPC du 14 mai 2008portant création des postes de péages et fixa-tion des tarifs. Ce mode de paiement, confirmé

par le Conseil des ministres à sa session dumercredi 19 février 2020, est pratiqué par lesautres pays de l’espace UEMOA.Cette décision du ministre des transports etdes infrastructures, a irrité à l’époque lestransporteurs du Mali, ce qui naturellementles a poussés à observer des grèves perléespour faire fléchir les autorités du pays à reve-nir sur leur décision. La situation ne s’est vi-siblement pas améliorée entre les deuxparties. Chacun tire le drap sur soi. En attendant un dénouement heureux à l’agi-tation qui prévaut, les transporteurs maintien-nent la pression sur les autorités transitoires.La grève des transporteurs s’inscrit dans cettedynamique. Il est important de préciser qu’ellea été largement suivie par les transporteursde différents ordres. Cependant, sur certainstronçons, des individus munis de bâtons etfouets empêchaient les conducteurs de motostaxi de circuler. Malgré tout, cette situation aouvert un boulevard pour les conducteurs demotos taxi qui se sont bien frotté les mains.Entre-temps, certaines activités tournent au

ralenti. Conséquence, il en résulte un manqueà gagner au plan économique, auquel s’ajoutela paralysie de la ville de Bamako. Outre laville des trois caïmans, l’interruption du trafica été constatée dans plusieurs autres locali-tés. Des centaines de camions étaient station-nés aux différents corridors. Les habitués des Sotrama se sont vus dansl'obligation de se débrouiller pour arriver àleur destination. En guise d’alternatif, de nom-breux usagers ont emprunté d’autres moyensde transport tel que les motos taxi pour pallierl’absence de Sotrama. Pour justifier leur grève,les transporteurs pointent un doigt accusateursur le gouvernement de Transition qui, de leuravis, fait de la surenchère en exigeant un dou-ble paiement du péage. A les en croire, cette mesure aura des réper-cussions sur le prix des produits de premièresnécessités. La crainte d’une éventuelle flam-bée des prix des denrées de premières néces-sités ne pointe-t-elle pas à l’horizon ? Ce quide toute évidence risquerait de grossir le rangdes frustrés. Il faut noter que le feu couvait entre gouver-nement et transporteurs depuis début février.Ce qui avait contraint le ministre du transportà revoir sa copie. En effet, lors des rencontresentre gouvernement et transporteurs, le mi-nistre en charge du département avait pro-posé, le 31 mars 2021 pour l’entrée en vigueurde cette disposition à l’origine de la colère destransporteurs.Mais ce fut peine perdue, car les transpor-teurs voulaient l'annulation pure et simple decette disposition. Selon une source digne defoi, cette disposition existe depuis la gouver-nance d’ATT. Mais, un compromis avait ététrouvé entre les deux parties. Ce qui par lasuite, a été perçu comme une loi. La confusionqui prévaut aujourd’hui tire sa légitimité de là.Si elle devait perdurer, cette grève risqueraitd’impacter négativement l’économie de notrepays. Ce n’est qu’un secret de polichinelle dedire que le trésor malien est en souffrancecompte tenu de plusieurs facteurs endogèneset exogènes. Il urge que les autorités de laTransition s’investissent pour dissiper laconfusion actuelle et envisager une applica-tion consensuelle de la mesure qui divise lesdeux parties.

Ibrahim Sanogo

Grogne sociale : Les transporteurs montrent les muscles En observant une grève le mardi 9 mars 2021, les transporteurs montrent qu’ils sontrésolument engagés jusqu’à la prise en compte de leur revendication. Les grévistesdemandent l'annulation pure et simple des conditions de paiement des frais de péageinstruites par les autorités.

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Quotidien d’information et de communication MALIKILÉ - N°808 du 10/03/202122

ACTUALITE

Aujourd’hui, nous savons que pour ajou-ter du goût à des boissons, les indus-triels n’hésitent pas à ajouter des

additifs alimentaires, même parfois pour enaméliorer l’aspect. Mais quelle est la dange-rosité de ces colorants pour notre organisme? En tout cas, les experts sont unanimes surles risques potentiels liés à ce produit dansles boissons gazeuses sucrées pour la santé.Et si on se souciait un tout petit peu de notresanté.Avec un fort taux élevé de colorant et de sucre,les fidèles consommateurs jugent cancérigènela qualité actuelle des boissons gazeuses deBRAMALI.Pour d’autres, il ne s’agit plus de la même qua-lité qu’on consommait bien avant maintenant.

Qu’est-ce qui a changé dans la production? Pourquoi on en parle ?

Les boissons sucrées gazeuses ont un nombreconséquent d’ingrédients et dont chacun d’en-tre eux a des répercussions spécifiques sur lasanté. Le sucre, les colorants mais égalementles acides sont ses principaux composants.

Ces boissons non alcoolisées qui renfermentde façon générale du gaz carbonique, de l’eau,du sucre, des arômes avec des colorants esten passe de devenir un danger pour lesconsommateurs. Car selon eux, ce produit estaujourd’hui décrié à cause de sa mauvaisequalité, car le colorant et le sucre ont pris ledessus sur la qualité. A en croire un spécialistedans le domaine sanitaire, l’un des effets lesplus redoutés des colorants est la possibilitéd’augmenter les risques de cancer en cas d’in-gestion fréquente et en grande quantité. Selonlui, certains produits alimentaires comportantdes colorants ou des additifs sont à consom-mer avec modération. “Trop de colorantsconsommés abondamment et régulière-ment provoquent des maux de tête, destroubles de la vue et accentuent lesrisques de cancer” , a-il indiquéEn effet, après nos investigations, la boissongazeuse de la Brasserie du Mali (BRAMALI)n’est plus ce qu’on a connu il y a une dizained’années. On observe une méfiance grandis-sante envers ces boissons gazeuses de cettesociété productrice de boissons. Alors que lebut est de lutter contre l’augmentation tou-jours plus importante de certaines maladies

dans lesquelles ces boissons prennent unepart importante de responsabilité. Il s’agit delutter contre l’obésité, le diabète mais égale-ment les lésions érosives et carieuses. Pourla santé publique et le bien-être des consom-mateurs, il est temps d’améliorer ce célèbreproduit qui tend à perdre de sa qualité, autre-fois admirée.Quelques témoignages des consommateurssur la qualité actuelle des boissons gazeusesde BRAMALI

Souleymane Diarra, ancien chefdu mouvement des pionniers deSégou:

Avant, les produits de la BRAMALI étaientconservés dans les bouteilles, mais actuelle-ment les matières plastiques ont conquis lemarché malien. Maintenant la BRAMALI pro-duit en quantité et non en qualité, car les bois-sons n’ont plus de goût, c’est le colorant quidomine. Ça n’engage que moi.

BEN CHÉRIFSource : Le Soir De Bamako

Fort taux de colorant dans les boissons gazeuses de BRAMALI ! : Cancérigène ! Et si on se souciait de la santé publique ! Les boissons gazeuses de la BRAMALI d’avant et maintenant est une chose et son contraire, bref la qualité n’y est plus. Les colorantset le goût ont rendu méconnaissable ce produit qui était autrefois, une merveille pour les consommateurs.

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MALIKILÉ - N°808 du 10/03/2021 Quotidien d’information et de communication 23

ACTUALITE

Le Centre national des ressources del’éducation non formelle (CNR-ENF) atenu la 14è session de son conseil d’ad-

ministration, jeudi dernier, dans ses locaux. Lasession était présidée par le ministre de l’édu-cation nationale, Pr Doulaye Konaté, en pré-sence du directeur adjoint de l’établissement,Boubacar Tabouré. Au cours de la réunion, les administrateurs ontpassé au crible le procès-verbal et l’état d’exé-cution des recommandations de la précédentesession. Ils ont aussi adopté le rapport d’acti-vités et celui financier de l’exercice 2020, avantde se prononcer sur le projet de budget au titrede 2021.Le ministre de l’éducation nationale a soulignéle contexte difficile de l’année dernière, mar-qué par les crises sanitaire, institutionnelle etsécuritaire. Celles-ci ont provoqué la ferme-ture des écoles et des centres d’alphabétisa-tion et d’éducation non formelle, a-t-il relevé.Pr Doulaye Konaté a aussi indiqué que la cam-pagne 2020-2021 a souffert de l’accentuationde la disparité d’accès déjà existante entre lesrégions concernant la livraison des servicesd’éducation non formelle et d’alphabétisation.Au nombre des difficultés, il faut ajouter le fai-ble financement des activités d’alphabétisa-

tion sur le budget national et l’arrêt momen-tané du Programme vigoureux d’alphabétisa-tion (PVA).Le ministre Konaté a rappelé que la commu-nauté internationale s’est engagée à adopterune nouvelle vision de l’éducation en 2030.Celle-ci consiste à assurer une éducation in-clusive et équitable de qualité et promouvoirdes possibilités d’apprentissage tout au longde la vie pour tous. à ce propos, il affirmé queles plus hautes autorités de notre pays ont prisdes mesures pour mettre en œuvre la Politiquede l’éducation non formelle à travers le PVA,la diversification de l’offre d’éducation non for-melle, l’élaboration des curricula adaptés etdu matériel didactique y afférent pour les dif-férentes structures d’éducation non formelle(ENF).Dans le cadre de la mise en œuvre du PVA, leministre en charge de l’éducation. a expliquéque plusieurs réalisations ont été accompliespar le CNR-ENF au titre de l’année dernière. Ils’agit, entre autres, de l’ouverture de 30 cen-tres par des Académies d’enseignement, latenue des sessions de formation de 220 for-mateurs des 15 Académies, dont 44 femmeset le recyclage de 330 enseignants du non for-mel, dont 128 femmes. S’y ajoutent la concep-

tion d’une base de données statistiques duCNR-ENF en apprentissage de l’éducation non-formelle (AENF) et le renforcement des capa-cités de 50 enseignants du non formel del’Académie d’enseignement de Sikasso à l’ex-ploitation des modules élaborés.D’autres actions comme la réactivation de lastratégie de la formation supérieure des néo-alphabètes (FSNA) et de la post-alphabétisa-tion sont prévues pour améliorer les contenusdes enseignements/apprentissages. Cela per-mettra, selon le ministre, aux sortants desstructures de l’éducation non formelle demieux s’insérer dans le tissu socio-écono-mique.Pour sa part, le directeur adjoint du CNR-ENFa expliqué que cette année sera marquée parla poursuite de la mise en œuvre du PVA, laformation des enseignants de l’éducation nonformelle à l’exploitation de nouveaux modulesdidactiques de la lecture-écriture. La traduc-tion voire l’adaptation en langues nationalesdes outils d’enquête sur la recherche actionsur la mesure des apprentissages des bénéfi-ciaires des programmes d’alphabétisation(RAMAA) et la poursuite de la formation supé-rieure des néo-alphabètes sont aussi des am-bitions exprimées. Boubacar Tabouré aremercié le ministre de l’Éducation nationalepour l’intérêt porté sur les activités de sastructure. Et d’assurer que l’accompagnementdes administrateurs à l’endroit du chef de dé-partement de tutelle ne fera pas défaut. Enfin,il a rendu hommage à l’ensemble des parte-naires qui ne cessent de témoigner de leurconfiance au Centre.

Mohamed D. DIAWARASource : L’ESSOR

Centre national des ressourcesde l’éducation non formelle :Pour la poursuite des activitésdéjà engagées

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Quotidien d’information et de communication MALIKILÉ - N°808 du 10/03/202124

Dans le document de la COCEM , il res-sort que depuis quelques décennies, lesystème électoral du Mali est

confronté à plusieurs défis notamment la plu-ralité des organes de gestion des élections.Interviennent dans la gestion des élections auMali, le Ministère de l’Administration Territo-riale et de la Décentralisation (MATD), la Com-mission Electorale Nationale Indépendante(CENI) dissoute en janvier 2021, la DélégationGénérale aux Elections (DGE). En effet, cettemultiplicité d’intervenants crée, à certainségards, des dysfonctionnements dans l’orga-nisation matérielle, technique et la supervisiondes élections. Au-delà de ces dysfonctionne-ments, cette pléthore d’organe s’avère peu ef-ficiente. En outre, les résultats définitifs desélections législatives de 2020 proclamés parla Cour Constitutionnelle ont donné lieu à devives contestations lesquelles ajoutées à d’au-tres facteurs ont abouti au coup d’État mili-taire du 18 août 2020. C’est pourquoi, plusieursacteurs impliqués dans le processus électoralen général et des missions d’observation élec-torale en particulier appellent à des reformesélectorales et institutionnelles prévues dansla feuille de route de la Transition Politiqueouverte en septembre 2020. Des acteurs de-mandent en particulier l’instauration d’unautre système électoral à travers la créationd’un organe unique, autonome et indépendantde gestion des élections au Mali. Par ailleurs,l’un des facteurs de la crise socio-politique àsavoir les nombreuses contestations des ré-sultats des élections législatives de 2020 aamené de nombreux observateurs, y comprisla COCEM, à militer en faveur de la proclama-tion des résultats définitifs des élections parcet organe unique et indépendant en lieu et

place de la Cour constitutionnelle.Cette forte demande avait été faite par le Rap-port de Daba Diawara de 2008 qui a recom-mandé la création de l’Agence Générale desElections (AGE). De même, le Dialogue Natio-nal Inclusif (DNI) de 2019 l’a recommandé.Pour le President de la COCEM M Drissa Traore,si la nécessité de mettre en place cet organeunique et indépendant de gestion des élec-tions ne fait plus débat, force est de constaterque très peu de propositions concrètes sontfaites quant à son format, son mode de fonc-tionnement et à ses attributions. Ainsi, confor-mément à sa mission de veille citoyenne etsoucieuse de contribuer davantage à la trans-parence, à l’apaisement et à la crédibilité desélections, la COCEM produit le présent docu-ment dans lequel elle propose un schéma di-recteur sur la composition, le mandat, lesmissions, les ressources de l’organe unique etindépendant de gestion des élections au Mali.En effet, le présent document est le fruit destravaux de réflexions réalisés les 10, 11 et 15février 2021 au siège de la COCEM et auxquelsles membres de la COCEM, du NDI (NationalDemocratic Institute), des experts et univer-sitaires ont pris part. Il se veut une contribu-tion aux efforts des autorités de la Transition.

Architecture de l’OGE

1. Support ou fondement juridique de l’organe: l’organe unique peut être consacré dans laConstitution (La consécration dans la Consti-tution renforce son assise et sa pérennité)2. Composition : l’organe peut être composéde 19 membres : i) Les Partis Politiques : Six(06) Représentant(e)s ii) Les Organisations dela société civile : Neuf (9) représentant(e)s

pouvant être réparti(e)s comme suit : Les or-ganisations féminines : Une (1) Représentante; Les Missions d’Observation Electorale : Un(e)(1) Représentant(e) ; Les organisations de jeu-nesse : Un(e) (1) Représentant(e) ; Les orga-nisations de personnes vivant avec unhandicap : Un(e) (1) Représentant(e) ; Le Bar-reau : Un(e) (1) Représentant(e),Les Syndicatsde Magistrats : Un(e) (1) Représentant(e) ; LesConfessions religieuses : Un(e) (1) Représen-tant(e) ;Les Organisations de Défense desDroits Humains : Un(e) (1) Représentant(e);Autre Société Civile : Un(e) (1) Représentant(e). iii) Les Universitaires/Experts : Trois (3) Re-présentant(e)s. iv) L’Administration Publique :Un(e) (1) Représentant(e). NB : Les différentesstructures doivent respecter la loi 052 dans ladésignation de leurs représentant(e)Le caractère inclusif de la composition del’OGE est déterminant pour la réussite de samission. Il pourra être constitué d’un bureaude cinq (5) membres désignés par leurs pairscomme ci-après: Un(e) Président(e) : Il/elledoit avoir au moins 35 ans. Il/elle doit êtreissu(e) de la société civile avec au moins 15années d’expérience dans un domaine utilepour les élections; Un(e) Vice-Président(e) :Il/Elle doit être issu(e) de la société civile ;2ème Vice-Président(e); Deux (2) Rapporteurs: issu(e)s des Partis Politiques.Mandat : l’or-gane a un mandat de 5 ans renouvelable aux2/3 tous les cinq (05) ans. Cela permet la ca-pitalisation des acquis de l’OGE et garantit lasauvegarde de la mémoire institutionnelle.Avec ce schéma, aucun membre ne dépasseradix (10) ans.7. Autonomie / Gestion administrative et fi-nancièreL’organe unique doit avoir une autonomie de

Élection : LA COCEM propose l’architecture institutionnelle de l’organe unique, autonome etindépendant de gestion des élections au maliLa Coalition pour l’Observation Citoyenne des Elections au Mali (Cocem) a publié depuis la semaine dernière un document par rapportaux échéances de 2022 au Mali. Le présent document est le fruit des travaux de réflexions réalisés les 10, 11 et 15 février 2021 ausiège de la COCEM et auxquels les membres de la COCEM, du NDI (National Democratic Institute), des experts et universitaires ontpris part. Il se veut une contribution aux efforts des autorités de la Transition en les proposant l’architecture institutionnelle de l’or-gane unique, autonome et indépendant de gestion des élections au Mali.

POLITIQUEPOLITIQUE

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gestion administrative et financière.Cette autonomie renforce l’indépendance del’OGE vis-à-vis des pouvoirs publics ; Elle per-met à l’OGE d’être efficace dans sa mission ;L’organe unique doit également fonctionneruniquement sur le budget national8. Recevabilité de l’OGEL’OGE doit être indépendant et autonome. Ce-pendant : Son compte doit être audité par levérificateur Général ou par toute autre insti-tution habilitée en la matière ; Ses membresdoivent prêter serment devant la Cour Su-prême avant leur entrée en fonction ; Sesmembres doivent également déclarer leursbiens ; L’OGE doit rendre compte au peuple àtravers des sessions publiques dont la fré-quence peut être fixée à tous les 6 mois. L’OGEdoit publier un rapport annuel d’activités quisera remis au Président de la République.L’OGE doit aussi produire un rapport aprèschaque processus électoral Lors de ces ses-sions, les partis politiques et les citoyens peu-vent directement s’adresser à l’OGE.9. Ressources humainesEn plus de ses 19 membres, l’Organe peut

s’appuyer sur les ressources humaines com-posées de : Un(e) Secrétaire Général, un (e)Directeur/trice Administratif/ve et Financier(e)(DAF), un (e) Comptable matière10. Représentation locale de l’OGEL’OGE peut avoir la même ossature que cellede la CENI dissoute avec des démembrementsaux niveaux régional, local et communal. Leurcomposition doit être conforme au member-ship du niveau national :En dépit de sa pertinence, certains, y comprisles autorités gouvernementales, doutent de lapossibilité de création et d’effectivité de l’or-gane unique pendant la Transition. A ce sujet,la COCEM rappelle que la transition est lameilleure opportunité pour mettre en place cetorgane. Si nous la ratons, l’espoir de le voirrisque de s’envoler à jamais avec pour corol-laire, les contestations récurrentes des élec-tions pouvant souvent déboucher sur descrises politiques graves et aux conséquencesincalculables. Sans être la panacée, la créa-tion d’un organe unique, conformément à l’ar-ticle 3 du protocole de la CEDEAO sur ladémocratie et la bonne gouvernance, peut per-

mettre au Mali de se prémunir des crises postélectorales. Par conséquent, la COCEM exhorteles autorités maliennes à diligenter la pour-suite du dialogue avec les partis politiques etla société civile. Si à l’issue de ce dialogue,les acteurs trouvent, d’une manière consen-suelle, que le temps restant de la Transitionest insuffisant pour rendre effectif avant lesprochaines élections ledit organe, la COCEMpropose l’alternative suivante : Consacrer lacréation de l’organe dans la Constitution touten y prévoyant des dispositions transitoiresprévoyant qu’un autre dispositif inclusif etconsensuel sera mis place pour organiser lesélections de la Transition. Cet organe transi-toire peut prendre la forme d’une CENI recons-tituée qui s’appuiera sur les démembrementslocaux existants. Il peut avoir les mêmes at-tributions que l’Organe unique. Toutefois, l’or-ganisation matérielle peut rester aux mainsdu Ministère de l’Administration Territoriale etde la Décentralisation (MATD).

Bokoum Abdoul Momini

POLITIQUEPOLITIQUE

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L’ALERTE : Maître Tall, comment seporte le CNID, votre formation politique ?

Me Mountaga Tall : Ecoute, le CNID, est, auxtermes de la loi et des critères du ministèrede l’Administration territoriale, de ceux de laDélégation générale aux élections, le 5èmeparti politique sur près de 220 au Mali. J’aitoujours dit que rester dans le top 5 pendantprès de 30 ans peut être considéré comme ap-préciable, mais j’ai toujours ajouté que je nem’en contente pas. Nous pouvons et nous de-vons devenir premier et nous travaillons dur,

très dur pour cela.

Quelle sera la ligne de conduite de cetteformation politique, le CNID aura uncandidat ? C’est Maitre Tall ?

Il ne faut confondre torchon et serviette nialler vite en besogne. Le CNID a tenu uncongrès ordinaire au mois de décembre. Uncongrès qui n’avait pas l’envergure de noscongrès précédents en raison des mesuresliées à la pandémie à coronavirus. Ce congrèsa décidé de la tenue d’un congrès extraordi-naire en fin mai 2021. Cette date devrait d’ail-

leurs coïncider avec le trentième anniversairede notre parti. J’ai soumis au congrès du moisde décembre mon souhait de ne pas renou-veler mon mandat à la tête du parti lors duprochain congrès extraordinaire. Nous en dis-cuterons mais ceci est ma position même siau moment du congrès je n’ai pas été suffi-samment compris ni entendu mais je demeuresur cette position. Nous avons dit qu’il fautfaire plus de place aux jeunes et aux femmes.Mais le congrès extraordinaire, délibérera surles choix du parti pour l’élection présidentielleà venir. Sur ce point, aucune décision n’estprise et par conséquent je ne pourrai pas vous

Entretien exclusif avec me Mountaga Tall : « Nous sommes en plein dans la continuité de ce que les Maliens ont rejeté » Dans une interview exclusive qu’il nous a accordée une semaine avant l’assemblée générale du M5-RFP, Me Mountaga Tall s’est pro-noncé sur l’état du Cnid, sa formation politique avant d’aborder la situation sociopolitique du Mali. L’homme de droit et membre duComité stratégique du M5-RFP y parle notamment de la gestion de la transition, la crise sécuritaire ainsi que la nécessité pour lesautorités actuelles de créer les conditions d’un processus inclusif pour jeter les jalons de la refondation du Mali. Lisez plutôt !

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donner d’élément fiable et précis.

Si on demande à maitre Tall de renoncerà sa propre candidature au profit d’uneplateforme politique comme le M5-RFP,est ce qu’il sera disposé à le faire ?

Les problèmes de candidature ne sont jamaisdes questions personnelles quand on vientd’un parti politique. Ce sont des questions por-tées par le parti. Une candidature personnelleprovient d’un candidat qui n’a rien derrière luiet qui, au pied du lit le matin, décide d’être oude ne pas être candidat. Le Cnid Faso Yiriwaton, depuis les élections de 1992 jusqu’à au-jourd’hui a procédé par des choix démocra-tiques, par des primaires et personne n’ajamais entendu Maitre Tall dire avant uncongrès du parti qu’il décide du choix du can-didat ou que j’en serai ou je n’en serai pas. Cen’est pas le moment de déroger à cette règle,d’en faire une jurisprudence qui desservira leparti à l’avenir.

Le mois de février a été marqué par lapublication d’un manifeste attribué àl’ancienne autorité morale du M5-RFP,quelle analyse faites-vous de ce mani-feste ?

Aucune appréciation, l’autorité morale n’a ja-mais été l’autorité politique. Vous savez tousles Imams au Mali, à moins de n’en être pasun véritable est une autorité morale. Cecontrat nous a liés à l’Imam Mahmoud Dickoqui a décidé en toute liberté de regagner samosquée et qui décide aujourd’hui d’en res-sortir par le biais d’un mémorandum. Quelleappréciation voulez-vous que je puisse portersur une initiative personnelle pour laquelle jene suis pas consulté et j’allais dire concerné.Je considère qu’il s’agisse de l’Imam Dicko oude n’importe quel autre Malien, que chacunest libre de choisir sa démarche et sa voie.Par contre, des commentaires ont accompa-gné le lancement de ce mémorandum où j’aientendu dire que ce sont les responsables po-litiques dans leur décadence qui sont alléschercher les leaders religieux pour se cacherderrière eux. Cela ne correspond pas à la réa-lité historique. La vérité est que n’importe quelcandidat a l’obligation d’abord de se faire élire,puis, pour réussir son mandat d’avoir avec luitoutes les couches socio-professionnelles du

pays. Parmi ces couches, je ne vois aucuneraison pour laquelle on fera une stigmatisa-tion, une fixation sur les religieux. Mais à côtéd’eux il y a les femmes, les jeunes, les opéra-teurs économiques, les Maliens de la diaspora,les artisans, les artistes que les candidats vontaussi voir. C’est le minimum à faire si la can-didature est sérieuse. Aller voir quelqu’un pourlui exposer son programme, lui demander d’ac-compagner ce programme ne peut pas êtreconsidéré comme un échec d’une classe poli-tique. Il est vrai que certains religieux ont ac-cepté d’accompagner certains hommespolitiques mais c’est plus qu’une minorité, çace compte sur les cinq doigts d’une main.

Le Mali vit dans une période de transi-tion depuis 7 mois, quelle analyse faitevous de cette situation exceptionnelleen terme politique ?

Vous savez, quels que soient les mots que l’onpuisse utiliser, ce qui est en cours aujourd’hui,est l’aboutissement de la lutte héroïque et pa-triotique que le M5 a menée. Que cette lutteait été récupérée par quelques militaires réu-nis au sein d’un conseil est un fait. Que le M5

–RFP ait tout fait pour faire comprendre à cesofficiers que la réussite de la transition passaitpar un partenariat privilégié entre eux deuxsans exclure quiconque d’autre est égalementun fait constaté par l’ensemble de la classepolitique malienne et au-delà l’ensemble desMaliens. Que la junte militaire ait choisi unevoie différente en cheminant seule est éga-lement un fait. Nous en avons tiré les ensei-gnements et les conséquences au niveau duM5-RFP en disant dans un premier temps, fai-sons tout, même en dehors des institutions etdes organes de la transition, pour aider la tran-sition à réussir par ce que c’est notre bébé. Onne nous a pas donné l’opportunité de nous oc-cuper de notre bébé. Pis, nous avons vu quece qui était en cours n’avait rien à voir avec latransition de rupture souhaitée par le peuplemalien qui a mené une lutte, portée par le M5-RFP pour la refondation du Mali. Noussommes très loin aujourd’hui, d’un schéma derefondation du Mali. Nous sommes en pleindans la continuité de ce que les Maliens ontrejeté. En conséquence et en toute logique leM5, dont les positions sont les miennes, aclairement dit qu’il faut rectifier la trajectoirede la transition. On rectifie une trajectoire

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POLITIQUEPOLITIQUE

quand elle n’est pas bonne. Je considère quela voie suivie n’est pas bonne, je suis avec leM5-RFP dans la logique de la rectification dela trajectoire pour offrir aux Maliens la tran-sition de leur attente.

La voie a été déviée, donc on n’est pasdans la dynamique d’une refondationmais selon vous entre légalité et légiti-mité, quelle est la terminologie quicolle mieux à cette transition et ses ac-teurs ?

Au fait je ne voulais pas rentrer dans la sciencepolitique, moi je fais de la politique, je me poseune seule question. Est-ce que cette transitionrépond aux attentes des Maliens ? Est-cequ’elle fait face aux priorités d’aujourd’hui àsavoir la sécurité sous ses différents angles,la sécurité au nord, la sécurité au centre, l’in-sécurité qui s’est étendue sur l’ensemble duterritoire, la sécurité alimentaire ? Ces ques-tions se posent. Il y a aussi la gestion descrises sociales qui ont rarement atteint le ni-veau qu’elles ont d’aujourd’hui. Est-ce qu’on yfait face réellement ou est ce qu’on est en trainde mettre la poussière sur le tapis en différantles problèmes sans jamais les régler. Est-ceque les bases de la refondation du Mali sonten train d’être posées, est-ce que le conceptde la refondation est compris et mis en œuvre? Pour ma part, je reste très sceptique et c’estpour cette raison que nous continuons à ex-pliquer aux Maliens que la lutte n’est pas ter-minée et qu’il faudrait que tous ensemble nousdevrons convaincre ceux qui détiennent au-jourd’hui le levier du pouvoir à changer de tra-jectoire ou que nous nous donnions lesmoyens de les faire changer de trajectoire.

Deux transitions à moins de 10 ans,n’est-ce pas une insuffisance de notredémocratie et de ses acteurs notam-ment la classe politique ?

On fait un faux procès à la classe politique.Personne ne peut dire aujourd’hui que laclasse politique n’est pas décriée au Mali dufait du comportement de certains hommes po-litiques que j’ai critiqués verbalement, par écritet dans mes programmes. Ce n’est pas pourrien qu’en 1992, le CNID n’a pas accepté d’allerau gouvernement. Nous avions dit à l’époqueque nous n’allions pas signer le pacte soumis

aux partis qui voulaient aller au Gouverne-ment. C’était les PSPR, « les Partis Signa-taires du Pacte Républicain » parce que nousn’y croyions pas. Nous avons payé cher parnotre liberté, notre honneur bafoué, nos amisdégagés de toute l’administration, d’autresamis dégagés de tous les marchés publics,etc. Nous avons décidé d’assumer. A partir dece moment il est difficile de comprendre quel’on considère que ceux qui ont combattu lesystème décrié et ceux qui étaient les acteursde ce système aient les mêmes responsabili-tés. Cela ne marche pas. Qu’est-ce qui a étédécrié au Mali aujourd’hui ? C’est la gouver-nance et dans cette gouvernance il y a la partprise par certains hommes politiques maisaussi la part prise par certains militaires, lapart prise par certains de la société civile etpuisque je parle avec vous, la part prise parcertains journalistes et d’autres. Tout le mondeest concerné. Je ne dirai pas que tout lemonde est coupable, mais la classe politiqueau Mali, en dehors de la période 1960 à 1968,n’a jamais dirigé seule le Mali. Dans tous lesgouvernements il y avait des politiques, desacteurs de la société civile et des porteursd’uniforme. Mais malheureusement cette gou-vernance n’a pas été à la hauteur des attenteset je fais partie de ceux qui l’ont critiquée, quiont proposé des solutions, même quand j’étaisau gouvernement. Et c’est pour cette raisond’ailleurs que je n’y étais plus parce que ceque j’ai vu à l’intérieur ne correspondait pas àma vision, ni à mon éthique.

Le Premier ministre a présenté son pland’action pour la conduite de la transi-tion, 6 axes déclinés en 23 objectifs, 275actions évaluées à travers 271 indica-teurs. Voilà en résumé le plan d’actiondu premier ministre. Ce vaste chantierpour 13 mois, n’est-ce pas une ambitionutopique ?

Le premier ministre est allé exposer un pro-gramme devant le CNT dont il a cherché et ob-tenu l’aval. Mais le M5 ne reconnait pas le CNTni dans sa légalité, ni dans sa légitimité. A par-tir de ce moment, je suis en dehors de ce débatqui ne me concerne en rien. Quand la Cour su-prême que nous avons saisie, nous dira qu’ona tort, que ce CNT est légal et légitime, nouspourrions alors rentrer dans l’examen de ceque fait le CNT et de ce qu’on lui a proposé. Je

serais étonné que la Cour dise cela parce quenotre dossier est en béton, en béton armé.Mais nous ne demandons qu’une seule chose,que les autorités de la transition produisentun tableau pour nous dire : voici l’entité d’ori-gine des différents membres du CNT et voicila lettre par laquelle ces entités d’origines lesont proposées. En ce moment les Maliens sau-ront si le CNT est un organe légitime ou pas.Je n’ai aucun problème avec les membres duCNT, je ne cherche pas à y être membre, je nele serai pas. Je ne veux pas que quelqu’un ensorte forcément, je n’ai pas de proposition pourque quelqu’un y soit mais je rappelle que j’aidédié ma vie au respect de la loi et à l’état dedroit. Le M5 a dit depuis ses premières décla-rations jusqu’aujourd’hui, que nous restonsdans le cadre de la loi. Nous estimons que leCNT viole la Loi.

La classe politique demande la mise enplace d’un organe unique de gestion desélections. Mais cela ne semble pas êtrela dynamique du gouvernement actuel.Que pensez-vous de cela ?

Pourquoi vous parlez de la classe politiqueseule ? Le dialogue national inclusif auquelnous n’avons pas participé l’a demandé. Lesjournées de concertations sur la transition l’ontdemandé, la classe politique, la société civile,les organisations de suivi des élections l’ontdemandé, c’est le seul sujet d’unanimité. Alorscomment peut-on au regard d’un sujet qui faitl’unanimité vouloir faire autre chose et vouloirle faire pour le peuple malien ? C’est quandmême très compliqué pour moi de comprendrecette démarche, mais je connais la finalité. Ils’agit d’organiser une session amicale du pou-voir. On l’a déjà connu au Mali, nous savons oùcela nous a amenés et on n’est pas prêt d’ac-cepter encore un tel schéma qui va enfoncerdavantage le Mali dans le chaos. Le temps estvenu où il faut un processus électoral trans-parent, inclusif afin que tout le monde se re-connaisse dans le résultat d’une élection.Voilà ce que nous souhaitons, voilà ce quenous voulons. Mais l’organe unique, il existede fait aujourd’hui. Personne ne peut fairegrief à un ministre d’avoir un comité ou unecommission interne au ministère, mais quandon regarde les pouvoirs du comité, créé au-jourd’hui auprès du ministère de l’Administra-tion territoriale, c’est l’organe unique de fait.

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POLITIQUEPOLITIQUE

Il s’est adjugé des pouvoirs de la CENI, ilconserve le pouvoir de l’Administration terri-toriale, il reste le fichier sur lequel le gouver-nement a la haute main.

Visionnaire que vous êtes, quels doiventêtre aujourd’hui les axes prioritairespour la bonne conduite de cette transi-tion ?

L’histoire dira que la Charte de la transition, laFeuille de route sont des propositions du M5qui ont été soit édulcorées, soit charcutées,soit vidées de leur contenu en tel ou tel endroitpour des raisons de convenance personnelleà ceux qui devaient prendre des décisions.Mais les documents complets que nous avonsdéposés devraient permettre de ne plus seposer ce genre de question. Nous partonsd’une proposition très claire : l’organisationdes assises nationales de la refondation aucours desquelles tous les problèmes serontmis sur la table. Ce ne serait pas un forum deplus. Ce serait un forum à finalité définie trèsclairement : par quel bout, de quelle façon,avec quel moyen et dans quel délai opérer.C’est cela la mission principale de la transi-tion. Ceux qui pensent qu’il s’agit juste d’or-ganiser les élections se trompent parce qu’onne peut pas organiser les élections si la re-fondation n’est pas mise en œuvre. Les orga-niser serait l’aboutissement, dans le cadre dela transition, d’un processus de refondation.Donc pour répondre à votre question, au coursdes assises nationales de la refondation, cesquestions seront abordées et résolues, nous yavons suffisamment réfléchi.

On a l’impression que la lutte contre lacorruption est le dernier souci des auto-rités actuelles ?

Parce que la corruption aujourd’hui est plusprégnante que sous IBK. Non seulement rienn’a changé mais surtout les choses se sontaggravées. C’est cela la vérité.

Donc c’est du IBK sans IBK?

Oui, IBK sans IBK c’est la même chose, quel-quefois les choses se sont empirées. Et cen’est pas que pour ça que les Maliens se sontretrouvés au Monument de l’indépendance, cen’est pas pour cela que certains ont donné leur

vie, ce n’est pas pour cela que certains sontéclopés à vie, et ce n’est pas pour cela quenous, à notre âge, sommes allés sous le soleil,sous les grenades lacrymogènes et les ballesau Monument de l’indépendance et dans la ruepour dire qu’il faut changer. Le changement,ce n’est pas la marche en arrière, le change-ment ce n’est pas retomber dans un gouffre,le changement c’est avancer. Mais malheu-reusement nous n’en sommes pas là.

Au moment où certains de vos conci-toyens demandent la relecture voiremême le rejet pur et simple de l’Accordpour la paix et la réconciliation issu duprocessus d’Alger, les autorités de latransition s’engagent pour sa mise enœuvre intégrale. Quelle est votre ana-lyse ?

Moi je ne suis pas de ceux qui disent qu’il fautrejeter l’Accord, je ne suis pas de ceux qui di-sent non plus qu’il faut l’appliquer intégrale-ment. Je me pose simplement une question.Lorsque vous êtes dans un véhicule quin’avance pas, qui est en panne, vous ne pouvezpas dire que vous continuez. Vous cherchez lapanne, les problèmes, les difficultés, la pièceà réparer, nous en sommes là avec l’Accord.Depuis 6 ans, il n’y a pas d’avancée significa-tive. Si on ne marque pas une pause entre par-ties et de bonne foi pour se demander pourquoi

cela n’avance pas, on restera dans les invec-tives et dans les incantations sans pouvoiravancer. Donc pour moi, il faut une relecturede bonne foi dans le cadre prévu par l’accordlui-même. Maintenant si dans cet exercice, ily a des blocages, on avisera. Parce que cer-tains pensent que ce ne sera jamais possible,qu’on n’obtiendra pas l’accord de toutes lesparties pour réviser. Moi je crédite tout lemonde de bonne foi, je préfère juger sur acteau lieu de prêter des intentions.

Un message pour vos concitoyens etpour les autorités actuelles ?

A mon avis, le Mali n’est pas sorti de la zonede turbulence. Au contraire les turbulences sesont aggravées et on ne peut pas laisser leMali dans cet état. C’est pourquoi j’en appelleà la responsabilité des autorités, j’en appelleà l’engagement des citoyens pour faire ensorte que le Mali ne bascule pas. Le M5 a tou-jours dit que le Mali encourait un grave risquede disparition en tant que république, en tantque nation, en tant qu’Etat. Ce ne sont pas desparoles en l’air, le risque est grand, conjurons-le si nous voulons garder notre mère patrie,ce bien qui nous est commun et qui nous ap-partient tous.

Interview réalisée par Nouhoum DICKOSource : L’Alerte

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POLITIQUEPOLITIQUEPOLITIQUEPOLITIQUE

Au fur et à mesure que la durée de latransition s’égrène, le landerneau po-litique connaît une véritable mue.

Après le coup d’Etat ayant entraîné la chutedu régime démocratiquement élu du PrésidentIBK et le décès de son principal challenger desprésidentielles de 2013 et 2018, feu SoumaïlaCissé, les cartes se rebattent. Les nouveauxmaîtres de la transition exclus de toute can-didature aux élections présidentielles de 2022,la classe politique se voit un boulevard ouvert.Sauf que les trois principales forces politiques,le RPM, l’URD et l’ADEMA-PASJ auront du grainà moudre pour dégager leur porte-étendardrespectif. Car à un an des élections présiden-tielles prévues pour le 1er trimestre 2022, au-cune de ces trois formations politiques n’aencore de candidats naturels. Ce qui, à priori,traduit le malaise profond qui y règne.Au sein des formations politiques, la mobili-sation continue. A l’URD, les tractations sonten cours pour trouver l’oiseau de bon augure.Après la mort de Soumaïla Cissé, son fils aînéest annoncé porte-drapeau du parti. Mais,d’autres noms reviennent comme celui de Ra-cine Thiam. Mais, Igor Diarra qui vient de poser

ses valises dans le parti redistribue les cartes.Si certains estiment que Igor a honoré son en-gagement, probablement fait au feu SoumaïlaCissé à la veille des élections présidentiellesde 2018, d’autres estiment que c’est « un grospoisson pour l’URD. Igor est un des cadres va-lables du pays. Il a beaucoup de chance deparvenir, son carnet d’adresse est riche ».Sans base politique officielle, l’ancien ministrede la Justice, Garde des Sceaux sous IBK, MeMalick Coulibaly est cité en ces dernierscomme prétendant au fauteuil de Koulouba.Un « cadre émérite», selon Me Cheick OumarKonaré.Scénario pareil pour l’ancien Premier ministre,Dr Boubou Cissé. Celui-ci avant la chute durégime se préparait déjà pour briguer la ma-gistrature suprême de l’Etat. D’ailleurs, ses in-tentions présidentielles lui valent aujourd’huides ennuis judiciaires dans l’affaire dite de dé-stabilisation de la sûreté de l’Etat. Certes, DrBoubou Cissé a pris le maquis, mais il planedans les esprits au point que l’évocation deson seul nom fait trembler la République. Sessympathisants s’apprêtent à faire une décla-ration cette semaine.

Du côté de Housseini Amion Guindo dit Poulo,la précampagne bat son plein. Du Mali profonden passant par le Burkina Faso, la Côte d’Ivoireet d’autres capitales sous régionales, le pré-sident de la CODEM mobilise les troupes, prêtà nouer avec le « diable ». Rusé, Poulo tentede séduire. A travers un grand meeting à l’actifde « La plateforme « Jigiya Kura » (EspéranceNouvelle), le dimanche 07 mars 2021, au Pa-lais de la Culture au sujet des réformes poli-tiques et institutionnelles en gestation,l’ancien ministre d’IBK cherche à « rassemblertous les Maliens, tous nos concitoyens – sansaucune considération partisane au chevet denotre patrie, le Mali ».Somme toute, l’on risque d’avoir des candidatsen loup solitaire au sein des trois grands partiscités haut. Cependant, Dr Boubou Cissé, MeMalick Coulibaly, Igor Diarra, Poulo vont cer-tainement piocher les gens dans ces grandspartis.Les jours à venir nous édifieront davantage.

Cyril AdohounSource : L’Observatoire

Dr boubou Cissé, Malick Coulibaly, Igor Diarra,Poulo : Le marigot politique en ébullition ! Alors que la transition poursuit son cours, le marigot politique malien est en ébullition pour le fauteuil de Koulouba. Les soutiens duDr Boubou Cissé s’activent, au même titre que poulo de la codem, Igor Diarra en transhumance vers l’urd et Me Malick Coulibaly ouencore Dr Boubou Cissé remuent le marigot.

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CULTURE ET SOCIETE

Mme Dramé Kadiatou Konaré, ministrede la culture, de l’artisanat et du tou-risme, a pris part, hier, lundi 8 mars

2021, à une table ronde via vidéoconférencesur le thème : « les femmes en politique : uneperceptive globale sur la participation et laprise de décision) ». Cette table ronde qui ren-trait dans le cadre de la journée du 8 mars,journée internationale de la femme, était co-organisée par l’ambassade de France en Ir-lande, et iiae (institute of international andeuropean affairs). Au cours de cette vidéocon-férence, mme le ministre a mis l’accent sur lerôle majeur de la femme dans la société. « Lemali a vécu mars 1991 qui a été l’événementdéclencheur de la révolution démocratique etde l’ouverture démocratique au Mali. Lesfemmes ont joué un rôle important pour l’avè-nement de cette démocratie. Si les femmesn’avaient pas joué le rôle qu’elles ont eu à joueril y a 30 ans maintenant, le Mali ne seraitpeut-être pas dans un Etat démocratique », aprécisé Mme Kadiatou Konaré.Outre Mme Kadiatou Konaré, d’éminentes au-tres personnalités ont pris part à cette tableronde via vidéoconférence, dont l’ancienne mi-nistre française, Najat Vallaud-Belkacem, Vin-

cent Guérend, Ambassadeur de France en Ir-lande, et Mariam Diallo, Conseillère culturelle,France Fitzgerald, eurodéputée irlandaise etparlementaire de longue date. Prenant la pa-role au cours de cette vidéoconférence, MmeDramé Kadiatou Konaré a mis l’accent sur sonengagement social et intellectuel. « Lorsqueje pense à cette époque de mon enfance, jepense à une responsabilité qu’on m’avait as-signée, c’est que le matin tôt avant d’aller àl’école j’étais celle qui devait faire à mangerpour ma grande mère. En ce qui concerne mavie de femme, lorsque je suis devenue mère,maîtresse de foyer, j’ai appris que le bien-êtred’un foyer, le bien-être d’une maison reposeessentiellement sur la femme. On est assaillide responsabilité. On ne pardonne jamais à lamaîtresse de maison de faillir à cette respon-sabilité de s’occuper de la famille. On est trèssouvent les premières levées et les dernièrescouchées », a-t-elle dit. Avant d’ajouter queles femmes du Mali ont mille devoirs à assu-mer. Editrice, la ministre Kadiatou Konaré afait savoir que le livre est important. « Le Malia vécu mars 1991 qui a été l’événement dé-clencheur de la révolution démocratique et del’ouverture démocratique au Mali, c’était aussi

le moment où les femmes commençaient às’installer dans la case de la politique. Lesfemmes ont joué un rôle important pour l’avè-nement de cette démocratie. Si les femmesn’avaient pas joué le rôle qu’elles ont eu à joueril y a 30 ans maintenant, le Mali ne seraitpeut-être pas dans un Etat démocratique. Etelles ont payé de leur sang », a précisé la mi-nistre Kadiatou Konaré. Elle a évoqué lesquestions d’égalité au niveau de la sphère po-litique. A l’en croire, la bataille pour occuperla sphère publique n’est pas encore gagnée parles femmes. Elle a mis l’accent sur l’éducation,la culture, la pandémie de covid-19 et la loi052 qui prévoit un quota de 30% pour lespostes électifs et nominatifs. Elle a souhaitél’autonomisation des filles. « Une chose est demettre la petite fille à l’école, une autre choseest de la maintenir à l’école pour qu’elle puisseavoir un diplôme qui le garantisse un emploi», a-t-elle dit. Selon elle, s’il n’y a pas de tou-risme, il n’y a pas de développement de l’arti-sanat. « Il nous faut impérativement nousdonner les moyens de développer le tourismelocal, le tourisme national pour permettre autourisme de vivre », a déclaré Mme Dramé Ka-diatou Konaré. Selon elle, l’artisanat est dé-tenu en grande partie par les femmes. «Noussommes dans un gouvernement de transition,un gouvernement de mission, un gouverne-ment qui aide à aller vers les élections, quiaide à préparer le jour après les élections etnous avons la responsabilité d’assainir la mai-son. Les femmes au Mali de par leur culture,de par leur éducation, de par leur parcours,sont naturellement outillées à prendre desresponsabilités », a conclu Mme Kadiatou Ko-naré.

Aguibou SogodogoSource : Le Républicain- Mali

Mme Kadiatou Konaré lors d’une table ronde via vidéoconférence : « Si les femmes n’avaientpas joué le rôle qu’elles ont eu à jouer il y a 30 ans maintenant, le Mali ne serait peut-êtrepas dans un état démocratique »

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INTERNATIONALINTERNATIONAL

Si Diego Twahirwa, un producteur rwan-dais de piments, exporte ses produitsvers plusieurs capitales européennes,

c’est la Chine, où il est présent depuis 2019,qu’il considère la Chine comme son marché leplus sûr, avec une croissance continue.« Les bonnes relations entre la Chine et leRwanda ont permis à des agriculteurs commemoi de réaliser nos rêves. Le marché chinoisest assez unique par rapport aux autres car ilaccepte une large gamme de marchandisessans grandes complications », explique-t-il àThe Africa Report/Jeune Afrique.En septembre 2020, Twahirwa a signé un ac-cord d’une valeur de 100 millions de dollarsavec la société chinoise GK International En-terprises pour la fourniture de 50 000 tonnesde piments par an pendant cinq ans. Cet ac-cord lui a permis de passer d’environ 6 ha à160 ha, d’employer plus de personnel et d’in-vestir dans de meilleurs engrais et semences.

« Nous attendons maintenant que les deuxgouvernements signent un protocole qui nouspermettra d’exporter du piment sec vers laChine. Une fois que cette promesse sera tenue,cela améliorera considérablement nos affaires», dit-il.La relation entre la Chine et le Rwanda, scelléepar la visite du président Xi Jinping à Kigali en2018, a également été facilité par l’homme leplus riche de Chine, Jack Ma, fondateur dugroupe Alibaba.Ce dernier s’est rendu à Kigali par deux fois en2017 et a rencontré le président Paul Kagamepour faire avancer les perspectives d’accès aumarché chinois pour les entrepreneurs rwan-dais, et notamment les producteurs de café.Parmi les accords qu’ils ont signés figure celuiqui fait du Rwanda le premier pays africain àrejoindre la plateforme électronique du com-merce mondial (eWTP) d’Alibaba.« Au début, vendre du café en Chine n’était pas

facile. Le marché semblait assez fermé à nosproduits, alors je me suis concentré sur lesmarchés européens et certains marchés asia-tiques. Tout cela a changé lorsque le Rwandaa rejoint l’eWTP. Il nous incombe maintenantd’assurer un approvisionnement et une qualitéconstants », explique Simeon Ngendahayo, di-recteur de West Hills Coffee, qui se réjouitd’avoir utilisé la plateforme à cinq reprises. «J’ai été payé instantanément », rapporte-t-il,ravi.Des importations en hausseLe gouvernement de Kigali a indiqué en mai2020 que 1,5 tonne de café en grains rwandaisavaient été vendus « en quelques secondes »sur l’eWTP. La Fédération du secteur privé(FSP) organise désormais régulièrement dessessions de formation pour les exportateursafin de s’assurer qu’ils fabriquent des produitsconformes aux normes chinoises.« Nous constatons une augmentation du nom-bre de commerçants et d’agriculteurs désireuxde se voir faciliter l’accès au marché chinois», déclare Théoneste Ntagengerwa, de la FSP.En face, le Rwanda achète également beau-coup plus de produits chinois à mesure queles liens commerciaux se resserrent. Les im-portations rwandaises en provenance de laChine sont passées de 157 millions de dollarsen 2017 à 628 millions de dollars en 2019.

Source : JeuneAfrique

Kigali-Pékin : Comment Alibaba booste l’agriculturerwandaise Grâce aux bonnes relations entre les deux États, mais surtout à son accès pionnier àeWTP, la plateforme commerciale d’Alibaba, Kigali a trouvé un débouché de choix à saproduction agricole.

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INTERNATIONALINTERNATIONAL

148 circonscriptions sur 205 ont été pro-clamées. Mis à part l’élection des poidslourds du RHDP comme Patrick Achi à

Adzopé, Hamed Bakayoko réélu à Séguélamalgré son absence pour raison de santé etdont l’hospitalisation en Europe a été prolon-gée, ou encore Adama Bictogo à Agboville, leparti au pouvoir voit une vingtaine de ministresou de proches collaborateurs d’Alassane Ouat-tara élus dans leurs circonscriptions respec-tives. Il emporte aussi, pour l’instant, plusieurscommunes d’Abidjan.

En attente des résultats deBouaké et Yopougon

Fait notable, le RHDP est déclaré vainqueur àYamoussoukro, considéré jusqu’à présentcomme un fief du PDCI. Le RHDP l’emporteaussi à Grand-Bassam.Pour le PDCI, le numéro 2 du parti, Maurice

Kakou Guikahué, conserve son siège à Gagnoa.Jean-Louis Billon, est élu à Dabakala. Véro-nique Aka est réélue à M'batto. Le PDCI quiconserve Daoukro. Venance Konan échoue àapporter la ville natale d’Henri Konan Bédié auRHDP.Des hommes de l’ex-président Laurent Gbagbofont leur entrée au Parlement : à Guiglo sous-préfecture pour son ancien ministre, HubertOulaye et à Guiglo commue pour Émile Gui-riéoulou. En revanche, Lida Kousassi est lar-gement battu par le RHDP à Lakota.Albert Mabri Toikeusse de l’UDPCI est réélu,lui, à Zouan-Hounien. Ce lundi, il reste encoreune soixantaine de circonscriptions à procla-mer dont Yopougon et Port-Bouët à Abidjan quisuscitent des contestations.Alors que la CEI a repris son décompte, on at-tend maintenant les résultats des communesd’Abobo et de Bouaké notamment, ainsi quedes communes de Yopougon, la plus grande

commune du pays avec six sièges à pourvoir.

Des contestations dès dimanche

Dès dimanche, le PDCI dénonçait « des résul-tats provisoires émaillés de tricheries, de tri-patouillages, de manipulations » dansplusieurs circonscriptions importantes, dontYopougon ou Port-Bouët. L’ancien parti uniqueconteste aussi les résultats à Yamoussoukroou encore Agboville où c’est le directeur exé-cutif du RHDP, Adama Bictogo, qui a été élu.Pour le PDCI, l’opposition remporte la victoire.De son côté, le parti au pouvoir, le RHDP es-time que la victoire lui revient. « Il faut qu’ilsacceptent qu’ils ont été battus et qu’ils ne sontpas à la hauteur des attentes des Ivoiriens »,déclarait dimanche Adama Bictogo.Le président de la CEI, Ibrahime Kuibiert Cou-libaly rappelait pour sa part, hier soir, que cesrésultats étaient provisoires, qu’ils pouvaientfaire l’objet de recours légaux devant la CEI oule Conseil constitutionnel. Mais il mettaitaussi en garde les partis politiques ou les can-didats en martelant que seule la commissionélectorale était habilitée à proclamer des ré-sultats. Et que ceux qui le faisaient s’expo-saient à des poursuites judiciaires, surtout encas de troubles à l’ordre public.

Le point des missions d'observa-tion

Les missions d'observation des élections lé-gislatives ivoiriennes présentent à tour de rôleleurs conclusions. Elles saluent l'inclusivitéet l'apaisement qui a accompagné la cam-pagne électorale et le scrutin et souligné queles incidents ont été rares et localisés.Denis Kadima a dirigé la mission d'observationdu centre Carter, qui avait déployé une cin-quantaine de personne dans des circonscrip-tions. Il appelle les partis politiques à seconcentrer sur les voies légales pour d'éven-tuelles contestations.Tant que c'est juste des déclarations, que cen'est pas des actes de violences, [les partisndlr] peuvent déjà faire des déclarations à cestade. Évidemment avec des preuves qu'il y ades incorrections, des imperfections, ils peu-vent aller en justice.

Source : RFI

Législatives en Côte d’Ivoire :Le pays suspendu à la proclamation des résultatsEn Côte d’Ivoire, on attend toujours la proclamation totale des résultats des législa-tives du samedi 6 mars. La Commission électorale indépendante (CEI) égrène les ré-sultats depuis le soir du scrutin, elle doit normalement reprendre le décompte ce lundiaprès-midi. Depuis dimanche soir, on connaît déjà les scores d'une bonne partie duterritoire.

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Ahmad n’est plus le président de laConfédération africaine de football(CAF) quatre jours avant la fin officielle

de son premier mandat. Et il ne pourra doncpas en briguer un deuxième à Rabat le 12mars, face au Sud-Africain Patrice Motsepe,dernier candidat en lice après les retraits deJacques Anouma, d’Augustin Senghor et d’Ah-med Yahya.Le Malgache a en effet vu sa suspension detoute activité liée au ballon rond certes net-tement réduite mais confirmée par le Tribunalarbitral du sport (TAS), ce 8 mars 2021. Celuiqui avait été écarté pour cinq ans, en novembre2020, par la Fédération internationale de foot-ball (Fifa) a ainsi vu cette sanction ramenée àdeux ans.Le TAS, instance suprême en matière de litigessportifs, a « partiellement admis l’appel et aréduit la durée de la suspension imposée à M.Ahmad à 2 ans ». Les trois arbitres en chargedu dossier ont toutefois reconnu coupable ledésormais ex-patron du foot africain de « non

comptabilisation de diverses transactions fi-nancières, acceptation de paiement en liquide,virements bancaires de bonus et indemnitéssans base contractuelle ou réglementaire ».

La sanction aurait pu être encore moins lourde

Ils estiment aussi que l’intéressé a enfreintles règles en matière de « distribution de ca-deaux et détournement de fonds (utilisationde l’argent de la CAF pour contribuer au finan-cement d’une invitation à un pèlerinage à laMecque) ». Sur ce point, qui a sans doutebeaucoup pesé dans les deux ans infligés, lestrois arbitres n’ont visiblement pas été d’accordpuisque l’un d’entre eux n’a pas retenu cetteinfraction.À une voix près, Ahmad aurait donc pu voir sasuspension encore davantage réduite. Dansson camp, on escomptait une peine ne dépas-sant pas les quelques mois.

Pas de preuves suffisantes dans l’affaire Tactical Steel

Le Malgache n’a en revanche pas été puniconcernant l’affaire Tactical Steel, du nom decette entreprise qui a fourni du matériel à laCAF et qui a valu à Ahmad d’être entendu parla justice française en juin 2019. « La Forma-tion considère que les pièces au dossier nepermettent pas de conclure que M. Ahmad aittiré un quelconque avantage personnel notam-ment dans le cadre de la transaction pourl'équipement du Championnat d’Afrique desNations 2018 (pas de violation du devoir deloyauté et pas d’abus de pouvoir) », poursuitle TAS dans un communiqué.Le TAS a par ailleurs réduit l’amende infligéepar la Fifa de 200 000 à 50 000 francs suisses.

Source : RFI

CAF : Le patron du foot africain Ahmad voit sa suspension réduite à 2 ans Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a réduit à deux ans la suspension de cinq ans infligée en novembre 2020 par la Fédération interna-tionale de football (FIFA) au président de la Confédération africaine (CAF) Ahmad. Le TAS estime que le Malgache a notamment en-freint les règles en matière de « distribution de cadeaux et détournement de fonds ». L’actuel patron du foot africain devra égalements’acquitter d’une amende de 50 000 francs suisses.

SPORT

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Bélier (21 mars - 19 avril)À votre poste de travail, vous aurez les idées claires. Vous aurez un sens innéde l'organisation. De par vos propres initiatives ou en obéissant plus prosaï-quement à des directives, vous serez en mesure de vous pencher sur de nou-veaux clients.Uranus aura une influence positive. Cette planète vous aidera à recadrer la plu-part de vos dépenses, ce qui renforcera encore plus l'efficacité de votre gestion.Vous pourrez même recentrer vos placements financiers sur des objectifs plusréalistes...

Taureau (20 avril- 19 mai)Un effort est demandé par un chef. Il peut faire cette demande d'une façonsèche. La communication coince en effet. Les supérieurs hiérarchiques pour-raient être maladroits avec vous. Ne le prenez pas personnellement. La santéde l'entreprise en dépend.Les dépenses d'argent continuent. Elles concernent un peu tout, les chargeset les frais inattendus. Vous pouvez réaliser quelques économies en vérifiantles prix. Faites les soldes, pensez à comparer les tarifs. Même de petites éco-nomies sont les bienvenues.

Gémeaux (20 mai - 21 juin )De belles possibilités s'offrent à vous dans votre sphère professionnelle. Marsvous permet de faire valoir vos idées qui seront bien acceptées. Vous mettezun dernier coup de collier pour obtenir ce que vous attendez depuis longtemps.Vous ne savez plus où donner de la tête avec ces 4 planètes dans votre maison8. Votre situation financière est tributaire des autres, notamment de votre fa-mille et cet état de fait vous énerve un peu, car vous avez l'impression de nerien maîtriser.

Cancer (21 juin - 21 juillet )Vous avez quelques petits soucis envers toute forme d'autorité aujourd'hui àvotre travail ! Évitez, dans la mesure du possible, les confrontations qui pour-raient déboucher sur des discussions trop agitées ! Vous auriez du mal à as-sumer ce genre de relations.Aujourd'hui, vous êtes un peu dans l'abus, et vos finances ne font pas exception! Vous vous sentez insouciant et avez tendance à vouloir dépenser plus que deraison ! Restez dans le contrôle le plus possible, car Jupiter est une planètebien excessive !

Lion (22 juillet - 23 août )Si vous exercez vos talents dans une activité commerciale, un gros dossier ouun client important pourra vous passer sous le nez... En effet, à cause des dis-sonances de Mars, vous serez excessivement bridé ! Vous supporterez mal lesentraves...Vous manquerez de réalisme concernant vos engagements financiers. En effet,ces derniers ne seront pas vraiment compatibles avec vos charges fixes. Laplanète Uranus sera très dépensière, surtout dans le domaine des plaisirs per-sonnels, et des cadeaux !

Vierge (23 août 23 septmbre)Vous pourriez avoir envie d'une formation. L'évolution de votre carrière nécessiteune formation. Vos compétences ne sont pas bien vues par vos supérieurs hié-rarchiques. La journée peut marquer l'occasion d'en parler. Un nouveau départvous attend.Il règne une ambiance de frustration. Des dépenses ne permettent guère deloisirs. Dans la journée, des règlements peuvent survenir. Il est nécessaire depréserver une trésorerie pour faire face à ces charges. Gardez confiance, cesfrais sont temporaires.

Balance (23 septmbre - 22 octobre )Votre avenir professionnel vous paraissant assez incertain, vous pourriez avoirenvie de prendre davantage soin de vous, de vous tourner vers une professionqui comble vos besoins intérieurs notamment de sécurité et d'évolution.Vous risquez d'être assez impulsif dans vos dépenses et ceci peut nuire à l'équi-libre de votre budget. Vous avez envie de faire plaisir à votre famille et vousachetez en ce moment les cadeaux de Noël.

Scorpion (23 octobre - 22 novembre )Votre communication étant aujourd'hui un peu perturbée, il se peut que vosrelations avec vos collègues de travail ne se passent pas au mieux. Vous aveztendance à vous montrer plus dur, et avez beaucoup de mal à faire des conces-sions. Soyez plus cool !La prudence est de mise aujourd'hui avec vos finances, car Jupiter vous pousseaux dépenses inconsidérées ! Vos désirs sont légèrement dans l'excès et frôlentmême l'insouciance ! Soyez vigilant, vos envies deviendraient vite incontrôla-bles!

Sagittaire (23 novembre - 21 décembre)Votre entreprise pourra décider de délocaliser ou de sous-traiter une partie devos tâches. Pour autant, votre poste ne sera pas supprimé. Simplement, il seraremanié. Vous devrez suivre le mouvement, et vous y faire... Pas ou plus lechoix !Tout chez vous respirera l'économie bien pensée... Voiture hybride, ampoulesbasse consommation, etc. Aujourd'hui, vous vous documenterez sur les avan-tages et inconvénients du chauffage au bois ! Économe, et respectueux de l'en-vironnement... Sus au gaspillage !

Capricorne (21 décembre -20 janvier ) Pour trouver la motivation, comptez sur l'atmosphère joyeuse au travail. Voscollègues ont un sens de l'humour développé ! Du côté du planning, il estchargé. Vos activités peuvent demander un bon sens de l'organisation. Oncompte sur vous pour cela !C'est toujours la prudence qui prend le pas sur le désir. L'impulsivité n'a pasraison de vous. Le shopping est un moyen de flâner ou de repérer. La relationà l'argent reste sereine. Malgré des charges régulières, la gestion est faiteavec sérieux.

Verseau (20 janvier - 19 février)Des discussions interminables pourraient avoir lieu au sein de votre bureaupour définir qui fait quoi et dans quelles conditions. Les esprits pourraients'échauffer et vous auriez bien du mal à garder votre calme.Un bon aspect Saturne/Neptune vous procure une ouverture pour mettre enpratique certains de vos projets financiers. Vous pourriez par exemple demanderun prêt. Il a toutes les chances d'être accordé bien que certaines clauses nesoient pas très claires. Il faudra bien les lire avec attention.

Poisson (19 février - 21 mars)Vous avez toujours la reconnaissance de vos pairs au travail et en éprouvez unegrande fierté. Néanmoins, vous pourriez ressentir un déséquilibre entre votresensibilité et votre volonté, ce qui provoquerait chez vous quelques tensionsintérieures.Vous êtes un peu ce qu'on appelle panier percé aujourd'hui ! Jupiter en oppo-sition à votre Lune vous pousse aux abus, et notamment aux excès en matièrede dépenses ! La prudence s'impose donc, car vous pourriez le regretter par lasuite !

HOROSCOPE

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