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CAHIER THÉMATIQUE MANAGEMENT DES SYSTÈMES D’INFORMATION MARS 2012 ENJEUX ET ÉVOLUTIONS p. 2 Steve Holt, General Manager IT Services, BT : « Le Cloud est une formidable réponse aux enjeux de croisance et de compétitivité. » John Gillam, Manager IT Services chez BT : « Toute notre démarche est centrée sur l’objectif de concevoir les infrastructures les plus à même d’offrir à leurs utilisateurs la flexibilité dont ils ont besoin. » EXPÉRIENCE CLIENT p. 5 Augusta Reeves initie la diffusion d’offres SAP en mode SaaS. PARTENAIRES p. 6 Chuyen Huynh, Cloud Business Development Manager, Cisco, Mathias Robichon, System Engineer, NetApp : Associer les compétences au service de l’expérience utilisateur. EXPÉRIENCE CLIENT p. 9 Le comté de Norfolk met le Cloud au service de ses étudiants. PANORAMA DE L’OFFRE p. 10 Lionel Gourvitch, Senior Proposition Manager, BT France : « Relever dès aujourd’hui les défis d’infrastructure de demain. » SOMMAIRE La tête dans le nuage, les pieds sur terre Par Alexandre Jeannette S i son entrée au sein du diction- naire de l’Académie française n’est pas encore à l’ordre du jour, le mot « Cloud » aura mar- qué l’année 2011 par sa prééminence comme par sa faculté à s’accoler à n’im- porte quelle offre pouvant justifier d’un quelconque rapport à l’IT. Rarement, en effet, une terminologie aura servi des intérêts aussi divergents : celle des utili- sateurs, tout d’abord, ravis de la pro- messe d’une informatique enfin com- préhensible et réactive ; celle des éditeurs d’autre part, trop heureux de s’appro- prier un sésame aussi précieux pour sou- tenir leurs solutions. Au croisement de ces deux intérêts, les DSI n’ont d’autre choix que de prendre l’initiative sur le terrain de l’infrastruc- ture Cloud, sous peine de perdre la main sur la gouvernance des ressources de leur entreprise ou de voir leur influence stra- tégieque profondément remise en cause. Mais le foisonnement des offres – abou- tissant au désormais fameux « cloud washing » – a également contribué à diminuer la lisibilité globale du marché. Il est donc essentiel de revenir à la source même de la promesse du Cloud : celle d’une architecture plus agile, plus souple, plus à même, surtout, d’accom- pagner les changements futurs du péri- mètre de l’entreprise. Pour relever ce défi, les datacentres doivent dès aujourd’hui intégrer cette part d’inconnu en adoptant des techno- logies pleinement agnostiques et capables de gérer l’hétérogénéité. Ils devront éga- lement s’appuyer sur une infrastructure suffisamment dimensionnée pour envi- sager sereinement les montées en charge. C’est à cette condition que les mutations vers le Cloud donneront leur pleine mesure en matière de gouvernance, car jamais les performances des datacentres n’auront été aussi liées à celles du réseau. ITN001-CT Cloud.indd 1 09/03/12 10:30

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cahier thématique ManageMent des systèMes d’inforMation

m a r s

2012

enjeux et évolutions p. 2Steve Holt, General Manager IT Services, BT : « Le Cloud est une formidable réponse aux enjeux de croisance et de compétitivité. » John Gillam, Manager IT Services chez BT : « Toute notre démarche est centrée sur l’objectif de concevoir les infrastructures les plus à même d’offrir à leurs utilisateurs la flexibilité dont ils ont besoin. »

expérience client p. 5Augusta Reeves initie la diffusion d’offres SAP en mode SaaS.

pArtenAires p. 6Chuyen Huynh, Cloud Business Development Manager, Cisco, Mathias Robichon, System Engineer, NetApp : Associer les compétences au service de l’expérience utilisateur.

expérience client p. 9Le comté de Norfolk met le Cloud au service de ses étudiants.

pAnorAmA de l’offre p. 10Lionel Gourvitch, Senior Proposition Manager, BT France : « Relever dès aujourd’hui les défis d’infrastructure de demain. »

S O M M A I R E

La tête dans le nuage, les pieds sur terre

Par Alexandre Jeannette

s i son entrée au sein du diction-

naire de l’Académie française

n’est pas encore à l’ordre du

jour, le mot « Cloud » aura mar-

qué l’année 2011 par sa prééminence

comme par sa faculté à s’accoler à n’im-

porte quelle offre pouvant justifier d’un

quelconque rapport à l’IT. Rarement, en

effet, une terminologie aura servi des

intérêts aussi divergents : celle des utili-

sateurs, tout d’abord, ravis de la pro-

messe d’une informatique enfin com-

préhensible et réactive ; celle des éditeurs

d’autre part, trop heureux de s’appro-

prier un sésame aussi précieux pour sou-

tenir leurs solutions.

Au croisement de ces deux intérêts, les

DSI n’ont d’autre choix que de prendre

l’initiative sur le terrain de l’infrastruc-

ture Cloud, sous peine de perdre la main

sur la gouvernance des ressources de leur

entreprise ou de voir leur influence stra-

tégieque profondément remise en cause.

Mais le foisonnement des offres – abou-

tissant au désormais fameux « cloud

washing » – a également contribué à

diminuer la lisibilité globale du marché.

Il est donc essentiel de revenir à la source

même de la promesse du Cloud : celle

d’une architecture plus agile, plus

souple, plus à même, surtout, d’accom-

pagner les changements futurs du péri-

mètre de l’entreprise.

Pour relever ce défi, les datacentres

doivent dès aujourd’hui intégrer cette

part d’inconnu en adoptant des techno-

logies pleinement agnostiques et capables

de gérer l’hétérogénéité. Ils devront éga-

lement s’appuyer sur une infrastructure

suffisamment dimensionnée pour envi-

sager sereinement les montées en charge.

C’est à cette condition que les mutations

vers le Cloud donneront leur pleine

mesure en matière de gouvernance, car

jamais les performances des datacentres

n’auront été aussi liées à celles du réseau.

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2 Cahier thématique • Mars 2012

E n j E u x E t é v O l u t I O n S

“Steve Holt, General Manager IT Services :le Cloud est une formidable réponse aux enjeux de croissance et de compétitivité. ”

— On a le sentiment que tout sourit aux infrastructures Cloud. Comment, dès lors, se préparer au mieux à cette révolution ?

Steve Holt : Peut-être en cessant de considérer qu’il s’agit d’une révolution. Plus sérieusement, on aurait tort de présenter la mutation des infras-tructures vers un modèle Cloud comme un chan-gement radical de paradigme. Le Cloud est avant tout l’aboutissement d’un certain nombre d’évo-lutions à tous les niveaux du système d’informa-tion, une sorte de suite logique de l’outsourcing. Il ne faut donc pas y voir une rupture, mais bien l’occasion d’optimiser l’accès aux ressources, de les rendre plus en ligne que jamais avec les besoins du business.

John Gillam : Si l’on évoque une révolution dans la mutation vers le Cloud, elle est sans doute davantage à chercher dans les nouveaux usages qui vont pouvoir voir le jour grâce à ces infrastruc-tures. Il est évident que, dans un modèle Cloud complet, la question de la gouvernance du système d’information devra être posée, afin de laisser toute leur place aux utilisateurs, pour le bénéfice de tous. C’est donc dans l’appréhension du poten-tiel du Cloud que se situe l’enjeu principal, et c’est ce défi que les DSI doivent anticiper au mieux.

— Est-ce à dire que les DSI vont nécessairement perdre la main sur le contrôle des ressources IT de leurs entreprises ?

John Gillam : Il serait très réducteur de résumer ce nouveau mode de gouvernance à une perte de contrôle. Une meilleure prise en compte des besoins des directions métiers, des attentes des utilisateurs ou encore des contraintes de la direc-tion est essentielle pour que le système d’informa-tion reste un vecteur d’agilité et de compétitivité pour l’entreprise. Et c’est d’ailleurs sur cette capa-cité à accompagner les défis du business que les DSI seront jugés. à nous, opérateurs, de les aider à passer du statut de « mainteneurs de datacentres » à celui de « gestionnaires de parcs de services », sur lesquels ils pourront s’engager sur des niveaux de service et garantir une performance globale.

Steve Holt : La question n’est pas : « Le Cloud va-t-il s’imposer », mais « Quel périmètre va-t-il couvrir ». Se cantonnera-t-il aux applications les moins stratégiques, ou conquerra-t-il des actifs plus critiques, jusqu’à l’ERP par exemple ? La réponse à cette question dépend de la maturité. Maturité du marché, d’une part – et on constate de fortes disparités en fonction des régions du globe – maturité des offres d’autre part. L’intégra-tion du Cloud dépendra en effet largement de la capacité des opérateurs, dont BT, à adapter leurs offres pour les rendre plus opérationnelles et com-préhensibles par les utilisateurs.

— Quels sont les atouts majeurs des infrastructures Cloud de demain ?

Steve Holt : Au même titre que la consolidation, la virtualisation, et avant elles bien d’autres avan-cées technologiques, le Cloud offre un gain de performance considérable tout en permettant une

Deux des principaux responsables du marché Cloud au sein de Bt confrontent leur point de vue sur les enjeux du marché de l’It et en tirent les principales perspectives d’évolution. Entretien croisé.

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Mars 2012 • Cahier thématique 3

E n j E u x E t é v O l u t I O n S

“John Gillam, Program Manager, IT Services :

toute notre démarche est centrée sur l’objectif de concevoir les infrastructures les plus à même d’offrir

à leurs utilisateurs la flexibilité dont ils ont besoin. ”

nette réduction des coûts d’infrastructure. Mais si le Cloud s’impose massivement demain, il ne le devra pas à son prix, ni à ses fonctionnalités ni même à ses performances pures, mais bien à la flexibilité qu’il offre à ses utilisateurs. Aujour d’hui, entre la pression des coûts et la recherche de la rentabilité, les DSI comme les directions métiers ont besoin de pouvoir réagir plus vite, plus effica-cement. Et dans ce contexte, la qualité et la sou-plesse de l’infrastructure réseau prend une acuité toute particulière. Jamais auparavant les entre-prises n’ont autant eu besoin de réactivité de la part de leurs ressources informatiques ; jamais aupara-vant les DSI n’ont eu l’occasion de contribuer à ce point à la performance globale de leur entreprise. Le Cloud est donc une formidable réponse aux enjeux de croissance et de compétitivité, car il pose les fondations d’un dialogue plus étroit que jamais entre directions métiers et directions IT.

à même d’offrir à leurs utilisateurs la flexibilité dont ils ont besoin.

— Le succès d’offres issues du Cloud public s’explique-t-il également par ce contexte particulier ?

Steve Holt : Les offres publiques ont certainement ouvert la voie. Mais elles ont avant tout évangélisé les utilisateurs, qui deviennent les premiers pres-cripteurs du mode « à la demande ». Désormais, les collaborateurs attendent de leur service infor-matique qu’il leur apporte la même souplesse, la même intuitivité que celles offertes par les services qu’ils utilisent quotidiennement dans leur univers personnel. Pour autant, les offres publiques pro-fessionnelles ne portent à l’heure actuelle que sur des domaines bien spécifiques du patrimoine applicatif, et je doute qu’elles aient vocation à

John Gillam : Cette tendance à l’accélération des échanges est d’ailleurs une tendance globale. Nous évoluons dans un monde dans lequel les cycles d’action/réaction se raccourcissent en perma-nence et dans lequel des entreprises voient leur valeur multipliée de manière exponentielle en quelques mois seulement. Bien sûr, tout le monde n’est pas Facebook, mais la capacité des entreprises à réagir vite et dans les meilleures conditions est devenue un vecteur de succès essentiel. Le besoin de flexibilité est donc bien présent, et la tendance n’est pas près de s’inverser. Cette question de la flexibilité est donc naturellement au cœur de notre positionnement. Toute notre démarche est cen-trée vers l’objectif de concevoir les infrastructures les plus souples, les plus agiles, en un mot, les plus

élargir leur périmètre bien au-delà. En revanche, le modèle porté par ces offres publiques a d’ores et déjà un impact dans la façon dont les entreprises appréhendent leurs propres infrastructures. Elles ont fixé une forme de standard de convivialité et de performances qu’il conviendra de conserver à l’esprit à l’heure de bâtir un Cloud privé. à mesure que la confiance dans les services issus du Cloud public grandira, les utilisateurs seront plus enclins à s’appuyer sur une infrastructure distante.

— Si la concurrence entre ces deux mondes n’est pas à l’ordre du jour, la question de l’hétérogénéité des flux se pose bel et bien…

Steve Holt : Il est clair que les datacentres de demain devront gérer des flux de toute nature :

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4 Cahier thématique • Mars 2012

E n j E u x E t é v O l u t I O n S

certaines données demeureront dans des serveurs locaux, où elles cohabiteront avec des applications hébergées dans un Cloud privé, d’autres issues d’offres publiques… L’avenir est bel et bien à un modèle hybride, capable de tirer parti de l’en-semble des modèles du marché, présents ou à venir. L’enjeu, pour un opérateur tel que BT, est donc de garantir à ses clients un pilotage adapté à toutes ces sources d’information. Cela signifie que nous devrons non seulement opérer des infrastructures souples et agnostiques, mais éga-lement fournir aux administrateurs des métriques adaptées, des outils de pilotage intelligents à même de gérer l’hétérogénéité des flux en toute indépendance pour les aider à prendre les bonnes décisions. Et in fine de diminuer le time to market. Plus les sources d’information se multiplie-ront, plus le besoin d’un management unifié se fera sentir.

John Gillam : Cet agnosticisme fait partie de notre ADN d’opérateur. Nous ne sommes pas là pour prendre parti pour une technologie au détriment d’une autre, mais bien pour faire des choix à même de garantir la pérennité de nos infrastructures. Nous sélectionnons donc les briques qui nous paraissent les mieux adaptées aux attentes de nos clients, en toute indépendance des différents fournisseurs.

Steve Holt : Les décideurs informatiques ont besoin de pouvoir s’appuyer sur un réseau parfai-tement maîtrisé, car celui-ci constitue la colonne vertébrale de tout projet Cloud. Le Gartner indi-que d’ailleurs que près de 50 % des projets de

Cloud privé échoueront en raison d’une techno-logie de réseau – et de services associés – inadaptée.

— Comment l’expérience acquise par BT en la matière peut-elle profiter aux projets futurs ?

John Gillam : Le fait d’accompagner des entre-prises du monde entier dans leurs projets d’infras-tructure nous confère une double expertise : une connaissance approfondie des enjeux de telles transformations, d’une part, et une capacité à adapter nos offres aux spécificités des marchés locaux d’autre part. Le rapport à l’hébergement est ainsi très différent en Asie ou en Europe, où les entreprises attendent par exemple de nous que nous leur garantissions que leurs données seront stockées localement. D’un autre côté, notre péri-mètre mondial nous permet d’optimiser nos déve-loppements et de faire bénéficier l’ensemble de nos clients des innovations initiées ailleurs. En optimisant les développements, nous parvenons à offrir à nos clients des services de pointe à des coûts maîtrisés.

Steve Holt : L’expérience nous a appris que, dans un monde aussi changeant, personne ne peut aujourd’hui sérieusement prétendre prédire la forme des prochains modèles dominants. Notre ambition est donc d’accompagner nos clients très en amont dans leurs projets afin de leur garantir que l’infrastructure que nous leur fournissons leur permettra de s’adapter rapidement et efficace-ment. C’est la clé de tout déploiement pérenne et c’est l’engagement de BT.

“le Cloud pose les fondations d’un dialogue plus étroit que jamais entre directions métiers et directions It. ”

Steve Holt

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Mars 2012 • Cahier thématique 5

E x p é R I E n C E S C l I E n t

CHIffRES CléS

“Jérôme Meltz, associé chez Augusta Reevesla présence de Bt à nos côtés joue un rôle décisif.”

Augusta Reeves initie la diffusion d’offres SAP en mode SaaS

D epuis sa création, en 1998, Augusta Reeves valorise une forte dimension de conseil auprès des éditeurs dont elle distribue les

solutions. La société s’est ainsi rapidement impo-sée comme un partenaire de premier plan pour SAP, qu’elle accompagne dans sa stratégie de déve-loppement auprès de grands comptes et du mid-market. Parmi les solutions SAP sur lesquelles Augusta Reeves a acquis une forte expertise, il en est une pour laquelle l’entreprise perçoit rapide-ment un potentiel spécifi que : SUP, pour SAP Unwired Platform. Cette plate-forme d’applica-tions mobiles connectées au SI de l’entreprise offre en effet un certain nombre d’avantages notables pour les utilisateurs, et en particulier sa grande portabilité et la possibilité qu’elle offre de travail-ler indifféremment en mode connecté ou offl ine. « Nous sommes très actifs comme partenaire, intégra-teur et distributeur de cette solution, note Jérôme Meltz, associé chez Augusta Reeves. Nous avons compté parmi les premiers à signer une référence sur le sujet, et nous avons très tôt entamé une démarche de certifi cation. »Mais la SSII, habituée à réaliser des déploiements ambitieux et complexes, mesure également la dif-fi culté propre au périmètre des applications mobi-les couvert par SUP. « Du point de vue utilisateur, on a une vision relativement simpliste des applications mobiles. Dans les faits, il s’agit d’un domaine nette-ment plus complexe : rapidité de l’évolution des OS, contraintes de sécurité, fortes attentes de personnali-sation sont autant de freins au déploiement rapide d’applications mobiles en entreprise. Et ce, d’autant plus que bon nombre de nos clients jugent les solutions de mobilité très techniques, diffi ciles à maintenir, et

mobilisant de nombreuses compétences. »Ce constat pousse Augusta Reeves à envisager la diffusion de la plate-forme en mode SaaS, un domaine dans lequel ni la SSII ni l’éditeur ne dis-posent de réelles références. « Dès qu’il a été évoqué, le mode SaaS s’est imposé comme une évidence, se remémore Jérôme Meltz dans un sourire.Il nous offre une grande souplesse dans la mise en œuvre et, côté client, il nous permet d’approcher des acteurs moins éduqués, voire même directement des directions métiers. » Mais pour se lancer dans un tel projet, Augusta Reeves avait besoin d’un partenaire à même de lui fournir une infrastructure adaptée.

BT Compute, une évidence« Parmi les acteurs que nous avons consultés, BT s’est immédiatement détaché grâce à la souplesse de son offre On-Demand Compute. Nous disposons désor-mais d’une solution que nous pouvons aisément dimensionner en fonction des besoins de chaque client fi nal, sans avoir à réaliser le moindre investissement d’infrastructure. Nous pouvons ainsi concentrer notre discours et notre approche sur les bénéfi ces de la plate-forme pour nos clients, se félicite-t-il. Seuls, nous n’aurions pas eu la taille critique pour aborder ce marché. Mais la présence de BT à nos côtés joue un rôle décisif dans la structuration de notre offre et ras-sure nos clients sur la fi abilité de l’infrastructure comme sur la sécurité de leurs données. »

Grâce à l’offre Bt Compute, Augusta Reeves se positionne comme un partenaire majeur de SAp en proposant une offre dédiée aux applications mobiles connectées en mode SaaS.

• Activité : intégration applicative

• cA 2011 : 14,8 M€

• 137 collabo-rateurs

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Associer les compétences au service de l’expérience utilisateur

— Votre partenariat rassemble trois entreprises aux domaines d’expertise bien établis. Quel est le but de cette démarche commune ?

Bruno Fleisch : La culture du partenariat est pro-fondément ancrée dans l’histoire de BT. L’entre-prise a toujours mis un point d’honneur à s’entou-rer d’entreprises aux compétences éprouvées afi n d’enrichir son portfolio d’opérateur, pour le béné-fi ce de ses utilisateurs fi naux. Dans le domaine plus spécifi que du Cloud, cette démarche prend encore plus de sens : il serait vain de prétendre aborder une mutation aussi transversale sans l’ap-port d’acteurs à même d’apporter une forte exper-tise dès la conception de l’offre. BT Compute est ainsi le fruit d’un travail commun, mené depuis plusieurs années aux côtés de Cisco et NetApp.

Chuyen Huynh : Le Cloud Computing se situe précisément au croisement des expertises telco et IT. Il constitue donc un sujet sur lequel la com-plémentarité de nos métiers prend tout son sens. Ce constat est renforcé par une grande commu-

nauté de vues en terme d’approche : nous partons de la problématique client pour concevoir l’offre, sur laquelle nous déployons des services à forte valeur ajoutée. Cela nous permet de garantir la maîtrise de la technologie de bout en bout, mais également une grande fl exibilité à l’usage. En outre, comme nous sommes trois challengers, nous avons l’obligation d’innover, et ce défi nous a permis de bâtir un relationnel très fort.

Mathias Robichon : Chacun de nous apporte à l’ensemble un domaine d’expertise parfaitement maîtrisé. Les synergies font ensuite que la somme devient supérieure à ses parties. Au fi nal, nos clients se voient proposer une offre non plus cen-trée sur la technologie, mais bien sur les usages et les bénéfi ces métier.

— La demande du marché en matière d’offre Cloud est donc désormais soutenue ?

Bruno Fleisch : J’irai même plus loin : la demande a cru à mesure que l’offre gagnait en maturité. La question de la fi abilité des infrastructures ne se pose plus, et les entreprises voient parfaitement les bénéfi ces qu’elles peuvent en tirer. On pourrait faire une analogie entre le Cloud et l’électricité : autrefois, on avait trop peu confi ance dans les réseaux distants, comme vis-à-vis du réseau élec-trique. Aujourd’hui, plus personne ne s’équipe de son propre générateur, chacun se branche à EDF sans se poser de question. Le Cloud suit la même dynamique, et s’impose comme un basique.

Chuyen Huynh : Cette accélération de l’adoption s’explique également par le fait que le Cloud est une réponse idéale aux problématiques majeures des entreprises : il permet de réaliser des écono-mies de l’ordre de 50 % tout en augmentant le

l’offre Bt Compute profi te pleinement du partenariat étroit qui lie Bt à Cisco et netApp. une triple expertise, au croisement du réseau et des télécommunications, qui garantit aux utilisateurs une infrastructure pérenne et maîtrisée, et à même d’accompagner durablement les évolutions des systèmes d’information

« L’ambition de Cisco est de construire un Cloud à l’image de ses clients. Trop d’infrastructures ont failli en raison d’une trop grande rigidité ou d’un sous-

dimensionnement. Cisco a grandi avec le e-commerce, et a donc bâti ses offres à travers le double prisme de la fi abilité et de la haute

disponibilité. Notre engagement aux côtés de BT sonnait donc comme une évidence, et a largement démontré sa pertinence. »

Chuyen Huynh

un ClOuD à l’ IMAGE DES ClIEntS f InAux

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Mars 2012 • Cahier thématique 7

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volume de services de 30 %. à l’heure de la chasse aux coûts, le passage au Cloud est donc un must have. Si l’on y ajoute le gain de performance induit, les bénéfi ces en termes de sécurité de l’in-frastructure ou encore l’agilité qu’elle offre aux organisations, on mesure mieux le caractère iné-luctable de cette mutation. Ajoutons enfi n que la pression des utilisateurs achèvera de convaincre les responsables informatiques les plus réticents…

— Justement, comment les DSI peuvent-ils transformer cette mutation structurelle en opportunité ?

Chuyen Huynh : Le Cloud est un mouvement en marche. Et les DSI doivent, dans leur intérêt autant que dans celui de leur entreprise, sauter le pas. S’ils ne le font pas, les directions métiers ne les attendront pas et auront recours a des services externalisés issus du monde public. En un mot, le DSI ne peut plus contrôler le besoin applicatif comme autrefois. Mais il ne faut pas pour autant envisager le passage au Cloud comme une contrainte, bien au contraire. La création d’une infrastructure plus souple, plus réactive et donc plus en phase avec la stratégie de l’entreprise est une occasion rêvée de revenir à la table des déci-sions. Sur le terrain, nous croisons tous les jours des DSI qui ont su saisir l’opportunité de démon-trer à leurs directions l’importance que l’IT pou-vait acquérir en termes de pilotage et d’optimisa-tion de la performance. Et pour relever ce défi , les

décideurs IT ont besoin de pouvoir s’appuyer sur un partenaire pérenne et capable de les accompa-gner tout au long de cette mutation stratégique.

Mathias Robichon : Soyons clairs. Les DSI doivent aujourd’hui faire face à quatre défi s majeurs : la fl exibilité, la réduction des coûts, la linéarisation des dépenses et la transformation du Capex en Opex. La donne n’est pas nouvelle, et la plupart des transformations initiées depuis une vingtaine d’années ont eu pour but de répondre à l’un de ces quatre enjeux. Le Cloud est aujourd’hui le seul modèle économique du mar-ché qui permette de répondre à l’ensemble de ceux-ci, tout en servant un besoin business. La question n’est donc pas « comment faire du Cloud une opportunité », mais « comment tirer le maxi-mum de cette fantastique opportunité ».

Patrick Chazot : Pour aller dans le sens de ce qui vient d’être dit, il faut garder à l’esprit que ces projets d’infrastructure n’ont de sens que s’ils apportent une plus-value en termes de service. Nous venons d’évoquer l’agilité que le Cloud confère à l’entreprise, son potentiel en terme de réduction des coûts et sa dimension stratégique, mais il convient également de prendre en compte un atout considérable : le Cloud redonne aux DSI une forme de droit à l’erreur. La possibilité de générer facilement, et à moindre coût, des envi-ronnements de développement sur-mesure et

Mathias Robichon, System Engineer, NetApp ; Chuyen Huynh, Cloud Business Development Manager, Cisco ; Bruno Fleisch, et Patrick Chazot, ITMS Product Managers, BT.

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réversibles permet de réaliser des expérimenta-tions. Auparavant l’impossibilité de revenir en arrière, la lourdeur des investissements, bridaient les innovations. Le Cloud les libère. C’est d’ail-leurs l’une des spécificités de BT : notre plate-forme permet de supporter des projets d’incuba-tion exigeants pour prendre des décisions très structurantes dans des conditions optimales.

— Quels freins subsistent alors à une généralisation du Cloud ? La crise financière et la pression sur les investissements ?

Bruno Fleisch : à mon sens, la crise actuelle joue-rait plutôt un rôle de déclencheur. Dans le contexte actuel, la perspective de l’Opex est plus que sédui-sante. L’élargissement du périmètre du Cloud est largement fonction de la maturité des entreprises et de leurs expériences passées. Les DSI doivent également jouer leur rôle de prescripteurs, en adoptant une démarche moins technique, et plus proche de celui d’un patron de BU.

Chuyen Huynh : Le premier frein est pour moi la crainte du changement. Le Cloud privé souffre encore de deux facteurs : une certaine frustration vis-à-vis d’offres de Cloud public, qui ne peuvent couvrir qu’un spectre restreint du système d’infor-mation, et d’autre part la prolifération d’acteurs insuffisamment qualifiés sur les projets d’infras-tructure. à ce titre, notre proposition de valeur, qui allie réseau, stockage et infrastructure, offre toutes les garanties de pérennité et de perfor-

mances, alliées à une capacité démontrée à accom-pagner nos clients dans la définition de leurs besoins.

— La clé du succès d’un déploiement est-elle à chercher dans la qualification des besoins ?

Patrick Chazot : Comme dans tout projet IT, la phase amont conditionne en effet grandement la réussite ou l’échec d’un déploiement. Et c’est d’ailleurs ce constat qui a présidé à la conception de BT Compute : nos clients ont bien mesuré, notamment au travers des projets de virtualisa-tion qu’ils ont mené, l’importance de la standar-disation des processus. Notre démarche est de nous appuyer sur des best practices que nous avons identifiées pour apporter une solution extrêmement packagée. C’est sur cette base, stable et aisément compréhensible, que nous apportons ensemble les services professionnels qui rendront l’infrastructure parfaitement adap-tée aux besoins de chaque entreprise.

Mathias Robichon : En fonction de la taille de l’entreprise ou de ses besoins particuliers, nous sommes capables de proposer un Cloud privé qua-siment sur mesure, et en même temps fortement standardisé, intégrant les trois dimensions de stoc-kage, réseau et serveur. De plus, la solution ainsi proposée est à même d’évoluer de façon extrême-ment flexible et sans rupture technologique afin de s’adapter aux besoins de l’entreprise, qui sont souvent très changeants et non prévisibles.

Bruno Fleisch : Nous sommes d’ailleurs poussés dans cette voie par nos clients eux-mêmes, qui ont goûté au Cloud, et qui ont désormais des attentes précises. Cela ouvre la voie à un dialogue extrê-mement productif, et fait apparaître de nouveaux enjeux, de nouvelles perspectives, parfois supé-rieures à celles d’hier. La souplesse de la gouver-nance du Cloud remet ainsi l’accent sur l’intérêt de méthodologies de type ITIL, qui pousseront encore plus loin l’alignement de l’IT sur le business. Nous n’en sommes donc encore qu’au commencement de l’aventure.

« NetApp a construit son offre dans une philosophie extrêmement proche de celle du Cloud Computing : une brique principale, le Flexpod, très flexible, et capable d’adresser l’essentiel

des besoins d’une entreprise. Cette infrastructure peut par la suite adapter sa capacité aux demandes des exploitants en totale transparence : quel que soit le

nombre d’appliances déployées, celles-ci apparaissent toujours comme une seule unité cohérente. Depuis l’origine, NetApp est donc Cloud Ready. »

Mathias Robichon

lA flExIBIl Ité COMME SOClE DE DévElOppEMEnt

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Mars 2012 • Cahier thématique 9

E x p é R I E n C E C l I E n t

Dans le comté de Norfolk, les jeunes ont la tête dans le nuage

en charge de l’accompagnement de près de 110 000 enfants de tous âges, le service de la jeunesse du comté de Norfolk, en Angle-

terre, intervient auprès de 450 écoles, collèges et lycées. Pour mener à bien ses missions, le service s’appuie sur une infrastructure disparate, à la fois répartie et très hétérogène. Un parc complexe à maintenir, et surtout dépourvu de compétences en interne. Comme c’est souvent le cas en pareille situation, les conflits de version, de licences, mais également les doublons au sein des données cri-tiques se multiplient et créent de sérieuses diffi-cultés de gouvernance. Et en premier lieu, l’inca-pacité de suivre efficacement le cursus des élèves à mesure de l’avancée de leur scolarisation…Un autre handicap, bien que moins pénalisant, de l’infrastructure, est l’absence de centralisation des données et des identités, ce qui oblige les étudiants comme les enseignants à s’identifier à chaque ouverture d’une application. La multiplication des identités qui en résulte pose de réels problèmes de sécurité. « Nous avions besoin d’une infrastruc-ture capable de gérer l’ensemble de nos applications de manière uniforme, et surtout de fonctions de single-sign-on », se souvient Paul Fisher, directeur adjoint du service.

Des économies à tous les niveauxConsulté par les responsables informatiques du comté, BT fait valoir les atouts de sa solution Cloud : un environnement virtualisé qui permet

aux usagers de créer et de gérer leurs propres data-centres, dans le cloud et sans aucune contrainte géographique. La résilience de la solution, qui offre une disponibilité de 99,9 % achève de convaincre les responsables du comté, de même que la capacité du système à se régénérer de façon autonome en cas de difficulté. En éliminant l’es-sentiel de l’infrastructure physique, la solution BT permet également à la collectivité de réaliser des économies de maintenance et de mise à jour extrê-mement appréciables, mais également de libérer de l’espace pour des activités directement liées à ses missions essentielles.

Dès le début du déploiement, les équipes du comté sont frappées par la simplicité et la rapidité de la mise en œuvre : « Si nous avons besoin de davantage de capacité de traitement, nous pouvons l’obtenir en quelques heures », se félicite Mike Pic-kett, en charge du numérique au sein du comté. Une souplesse qui prend tout son sens dans le pilotage quotidien de l’infrastructure. Les appli-cations sont désormais gérées de façon centralisée et en quelques clics via un kiosque de services. L’ensemble est réellement centré sur l’intérêt prin-cipal des services éducatifs : les enfants. « Le datacentre virtuel a vu le jour sans aucun coût associé, note Paul Fisher, et nous avons pu mettre en place une véritable politique de sécurité, en collabo-ration avec BT, et à laquelle l’ensemble des étudiants se conforment parfaitement. Si l’on devait estimer les gains réalisés grâce à cette infrastructure, en incluant le TCO, les gains de productivité et le temps gagné en évitant les déplacements aux quatre coins du comté, ceux-ci s’établiraient entre 3 et 5 millions d’euros. »

les services éducatifs de ce comté anglais font appel à Bt pour mettre sur pied une infrastructure Cloud entièrement dédiée au suivi et à l’accompagnement quotidien des étudiants. Avec un résultat qui dépasse leurs espérances.

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10 Cahier thématique • Mars 2012

B t C O M p u t E

Panorama de l’offrel’offre Bt Compute est conçue pour accompagner les entreprises dans leurs transformations actuelles et futures. pour que l’informatique demeure un catalyseur au service de l’amélioration continue des performances, elle doit adopter une infrastructure à même de lui apporter la souplesse et la réactivité que les directions métiers exigent chaque jour davantage. Elle repose sur :

• une plate-forme virtualisée conçue pour les entreprises, gérée et hébergée par Bt

• un service assuré de bout en bout avec une disponibilité de 99,95 %

• Des ressources dédiées ou mutualisées

• une infrastructure à la fois physique et virtuelle

• l’intégration des solutions des plus grands fournisseurs mondiaux

• une fl exibilité garantie en termes de dimensionnement comme de tarifi cation

• le décloisonnement des anciennes architectures en silos

pRIvAtE COMputE• Hebergé par BT• Géré par BT• Ressources dédiées• Physique et virtuel

On DEMAnD COMputE• Hebergé par BT• Géré par BT• Approvisionnnement instantané• Virtuel

pRIvAtE COMputE• Hebergé par le client• Géré par le client• Ressources dédiées• Physique et virtuel

Une gamme adaptée à tous les besoins

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Mars 2012 • Cahier thématique 11

p A n O R A M A D E l ’ O f f R E

— Quels objectifs ont présidé à la conception de l’offre BT Compute ?

Lionel Gourvitch : L’objectif principal était de placer les usages au cœur de notre solution. Au-delà du battage médiatique, et malgré la dimen-sion très technologique de tout projet d’infras-tructure, nous nous sommes attachés à concevoir une offre claire et adaptée aux enjeux de gou-vernance des entreprises. Nous avons également apporté un soin tout particulier à la capacité de notre solution à garantir une parfaite réactivité face aux montées en charge, comme à son inter-façage avec les systèmes d’information, quel que soit leur niveau d’hétérogénéité. Enfin, nous avons capitalisé sur notre expertise en matière de gestion d’environnements critiques pour éta-blir des standards de sécurité particulièrement élevés.

— Dans quelle mesure l’expérience acquise par BT sur les réseaux étendus a-t-elle constitué un atout ?

Lionel Gourvitch : Face à la multiplication d’offres de Cloud privé, il est essentiel que des acteurs tels que BT prennent l’initiative, avec leurs partenaires, de mettre sur le marché des offres clairement défi nies, reposant sur des tech-nologies éprouvées, et soutenues par des SLA tangibles. En optant pour BT Compute, les DSI peuvent compter sur un accompagnement per-manent tout au long de leur projet, mais égale-ment sur une offre dont ils auront la garantie qu’elle sera parfaitement adaptée à leurs enjeux actuels comme futurs. BT tire sa légitimité du fait de son rayonnement mondial, de sa capacité à intervenir aux côtés de ses clients, mais égale-ment de sa capacité à proposer des services à forte

valeur ajoutée (voir ci-dessous) à même d’accom-pagner ses clients dans leurs transformations stratégiques.

— Concrètement, comment cela se traduit-il du point de vue des utilisateurs ?

Lionel Gourvitch : Au-delà de ses atouts immé-diats, comme la réduction du TCO et l’agilité qu’elle confère aux équipes opérationnelles, l’offre BT Compute est une garantie de pérennité pour les systèmes d’information. Elle est en effet une offre pleinement agnostique, parfaitement adaptée aux défi s de demain, qui verront une multiplication des Clouds hybrides, mais égale-ment une segmentation de plus en plus forte des offres d’infrastructure. Et face à ces transforma-tions majeures, les performances du réseau joue-ront un rôle plus essentiel que jamais.

“Lionel Gourvitch, Senior Proposition Manager :

Relever dès aujourd’hui les défi s d’infrastructure de demain.”

Lionel Gourvitch

unE ExpERtISE DE BOut En BOut

Analyse des coûts et des usages en vigueur.

Étude des bénéfi ces liés à la mise en place de la virtualisation

Défi nition d’un plan de déploiement et des étapes de la migration vers le Cloud

Test et défi nition des scénarios

Bascule vers la nouvelle infrastructure

Les utilisateurs tirent pleinement profi t du Cloud privé

ANALYSE OPTIMISATION

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12 Cahier thématique • Mars 2012

à p R O p O S D E B t f R A n C E

Offrir un environnement sur mesure aux projets d’infrastructure de demainActif dans 170 pays, Bt est l’un des principaux fournisseurs mondiaux de solutions et de services dédiés aux systèmes d’information et de communication.

au sein du Groupe BT, la division BT Global Services, dédiée aux 10 000 plus grandes entreprises internationales et pré-

sente dans près de 140 pays, propose un large éventail de services : Conseil, Network Services, Communication Services, Security Services, IT Services, Mobility Services et Contact Centre Services.BT France fait partie intégrante de cette division et se positionne comme opé-rateur mondial de services télécoms et IT.L’ambition de BT est d’ap-porter de la valeur à ses clients pour leur permettre d’opti-miser la productivité de leurs collaborateurs, d’accroître l’efficacité de leur entreprise, d’amé-liorer la satisfaction client et ce, en toute sécurité.Cloud public, Cloud privé, Cloud hybride, le Cloud Computing est partout. Impossible pour un responsable informatique de ne pas être sub-mergé d’annonces, d’offres, de technologies, de solutions toutes les plus différentes les unes que les autres. Mais concrètement, derrière le « nuage »,

quels sont les vrais enjeux et bénéfices, comment passer le cap ? Et comment créer une réelle rupture avec les modèles existants, essentielle pour décli-ner le Cloud Computing dans les entreprises ?Cela vous semble compliqué ? C’est là que BT entre en jeu et vous accompagne dans votre réflexion et l’implémentation de votre stratégie Cloud Computing.En tant qu’opérateur mondial de services télécoms

et IT, BT possède une solide expérience de l’implémentation, de la gestion et de la sécurisation des infrastructures de ses clients depuis de nombreuses années. Au-delà de sa gamme étendue

de services, BT s’appuie sur ses 1 800 consultants en France et 4 500 dans le monde afin de vous apporter toute l’expertise et les compétences requises pour vous accompagner dans vos projets de Cloud Computing.BT France, c’est 400 millions d’euros de chiffre d’affaires, 2 600 collaborateurs et plus de 1 200 clients. 90 % des entreprises du CAC 40 sont clientes de BT.

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