Mai 2013 - Saint-Denis, Réunion4 mai au samedi 11 mai 2013. La raison première du déplacement de...

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présente Mai 2013 LA RéUNION 3 ème Festival International de Cultures Urbaines

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  • présente

    Mai 2013 La Réunion

    3ème Festival international de Cultures urbaines

  • AM H2

    BiG uP 974 3ème Festival international de Cultures urbaines

  • M H3

    SoMMaiREPRESEnTaTion.... 04

    inauGuRaTion.... 06

    RéSidEnCE danSE 07 GRaPHE 08 FonnKEZRi uRBain 09 LiTTERaTuRE HiP-HoP 13 GRaFFiTi (JaM + WoRKSHoP) 15

    FoRMaTion 16

    HiP-HoP GaMES 18

    BiG uP uRBan FiLM FESTivaL 20

    BLoCKPaRTy 22

    aSSiSES dE La JEunESSE 24

    STREET BaSKET End oF THE WEaK (EoW)RaP ConTEndER (RC) 27

    TEaT CHaMP-FLEuRi, CRouS ET univERSiTé : 5EME ELEMEnTaRToTHèquE. 29

    ConCERT 30

    CoMMuniCaTion 31

    PLanninG 32

    oRGaniGRaMME 33

    annEXES (biographie des intervenants...) 34

    BudGET ET PLan dE FinanCEMEnT PRéviSionnELS 38

    ConTaCT, PaRTEnaiRES 40

    BiG uP 9743ème Festival international de Cultures urbainesMai 2013 La Réunion

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    BiG uP 974 3ème Festival international de Cultures urbaines

    PRESEnTaTion

    La 3ème édition du Big uP 974 aura lieu du samedi 4 mai au samedi 11 mai 2013. La raison première du déplacement de la tenue du festival, de fin mars à début mai est due à l’arrivée tardive (entre mars et avril) des subventions de la part des collectivités et administrations. ainsi, pour l’édition de 2012 nous avons été bloqué faute de moyens dans le travail de programmation, d’organisation et de communication de cet événement. Malgré cela, et suite aux échanges et au bilan réalisé avec les artistes de l’édition de 2012, nous souhaitons approfondir notre démarche de création et privilégier l’inscription de l’édition de 2013 dans les politiques culturelles et artistiques des différentes collectivités et administrations publiques afin d’inscrire le festival dans la durée.

    La culture urbaine est de plus en plus légitimeLa culture urbaine à la Réunion rayonne au plan régional et rassemble un public de plus en plus large, ce qui légitime sa place dans le champ de la culture réunionnaise contemporaine. Big uP 974 est devenu une manifestation d’envergure, solide et incontournable, à laquelle il est souhaitable de donner encore plus de visibilité. Ce festival se doit d’être soutenu car il démontre que les cultures urbaines sont dorénavant profondément enracinées dans notre île. La légitimité de la culture urbaine et son émergence dans le champ artistique n’est pas seulement liée à son succès populaire mais aussi à la reconnaissance de ses talents, au niveau international.L’enjeu est donc désormais de permettre aux différentes expressions les plus abouties de ces disciplines nouvelles d’accéder à une dignité qui leur est encore trop souvent refusée. Cette situation est révélatrice de la façon dont sont souvent considérées les cultures urbaines, c’est-à-dire comme des activités visant davantage à occuper les jeunes dans le cadre de stratégies de prévention que comme des activités destinées à produire de véritables œuvres artistiques.Pourtant, les cultures urbaines sont des cultures vivantes qui se nourrissent en permanence de l’autre, des pratiques artistiques et culturelles, et qui invitent à repenser les modalités de leur évolution. Elles intègrent de nouvelles formes d’expression artistique issues de territoires urbains et récemment entré dans le champ des cultures urbaines. Pour toutes ces raisons, nous intégrerons, au cours de l’édition 2013, de nouvelles formes de cette culture urbaine mouvante : expressions cinématographiques urbaines, verbales et littéraires émergentes.

    La culture urbaine comme vecteur d’actions socialesEnvisager la diversité des domaines d’expression de la culture urbaine dépasse l’étude des programmations et doit prendre en compte les autres paramètres de l’observation culturelle en terme d’interaction sociale des publics. Cette dimension interactive entre culture et société est un point fort dans le festival car nous sommes convaincus que la culture urbaine a une fonction de cohésion sociale et d’intégration individuelle.

    Lutter contre les inégalitésainsi les actions de Big uP 974 seront, encore et toujours, très présentes dans les quartiers prioritaires afin de promouvoir l’égalité des chances, de lutter contre les exclusions et les discriminations, de lutter contre les inégalités sociales et contre l’illettrisme, à travers la culture urbaine.

    insertion économique et socialeChacun sait que les acteurs des cultures urbaines sont, dans leur grande majorité, dans une situation précaire. a travers ce festival, nous avons œuvré dans le sens de l’insertion sociale pour un grand nombre de jeunes et les retombées économiques dans les quartiers sont indéniables.

    Rapprocher les publicsEnfin, facteur de mixité sociale s’il en est, le Big uP 974 rapproche des publics a priori éloignés pour des raisons sociales, géographiques, ou générationnelles. Par leur forme accessible et leur démarche citoyenne, les différentes disciplines suscitent l’engouement d’un large public, de sensibilités artistiques différentes et d’âges divers. Le renouvellement de ces pratiques conduira donc naturellement à l’élargissement et à la diversification des publics. La valorisation des valeurs intrinsèques aux cultures urbaines, leur dimension socio-culturelle constatée tant au niveau de la production artistique qu’à celui de la transmission renvoie aux missions de promotion de la diversité culturelle. de plus en plus placée au coeur du débat sur les politiques culturelles, la place des cultures urbaines à La Réunion et leur reconnaissance sont sans nul doute un enjeu de la démocratie culturelle.

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    au final le Festival Big uP 974, fera principalement escale dans les communes du nord de La Réunion où les différentes infrastructures culturelles seront mises à disposition, mettant ainsi en évidence l’engagement des villes dans ces problématiques culturelles. Parallèlement des actions seront organisés dans d’autres régions de l’île et le public attendu viendra de toute l’île. La diversité des lieux de création et de rencontres témoignera de la vitalité des cultures urbaines à La Réunion et de l’intérêt de ses citoyens.

    La CoHéREnCE CuLTuRELLE ET aRTiSTiquE du FESTivaLLa cohérence culturelle et artistique du festival, dans la lignée de l’édition 2012, repose sur la mise en oeuvre d’actions et d’événements répondant aux objectifs et à la ligne éditoriale fixés :

    • Des actions didactiques et pédagogiques ayant pour objectif la sensibilisation aux cultures urbaines et l’insertion professionnelle et artistique de Réunionnais sous la forme de résidences artistiques. des actions d’éducation artistique aux spectacles vivants, en direction de tous les publics : danseurs semi-professionnels et amateurs, scolaires... Mais aussi sous forme d’ateliers, d’expositions, de rencontres ou encore répétitions publiques, ces résidences permettront de rendre les créations artistiques plus accessibles au grand public.• De début mars à début mai 2013, des actions d’information et d’initiation seront organisées autour des spectacles programmés dans le cadre du Festival : rencontres avec les chorégraphes, graffeurs et slameurs, répétitions publiques, ateliers et masterclass… autant de moments privilégiés, de découverte et de partage pour être au plus près des artistes, entrer dans leurs univers et comprendre les mécanismes de création d’un spectacle, d’une oeuvre… ouverts à tous, amateurs ou professionnels, jeunes ou moins jeunes. • Un partenariat a été établi avec l’Éducation nationale afin d’intervenir en milieu scolaire et avec les collectivités locales et territoriales. nous pourrons continuer à proposer des activités liées à l’insertion des jeunes et à la cohésion sociale dans les quartiers.• Des manifestations (Concerts/shows danse, Jam graffiti, battles, workshops, Assises de la jeunesse, formations, projections cinématographiques, événements sportifs urbains) auront lieu de l’inauguration du festival à sa clôture, et permettront

    le divertissement, les échanges artistiques et culturels, le travail en réseau, la réflexion autour des thématiques liées tout en illustrant l’importance et la vitalité des cultures urbaines à La Réunion et dans le monde.

    nous rappelons donc que les objectifs de ce festival restent les mêmes :

    • Diffuser la culture urbaine et des pratiques artistiques d’amateurs ou de professionnels• Sensibiliser les jeunes à la culture urbaine• Mobiliser les jeunes des quartiers dits prioritaires• Mettre les jeunes en confiance sur un projet important• Valoriser les groupes locaux• Faire connaître la culture urbaine réunionnaise• Intégrer un réseau international de festivals urbains

    au-delà de ces objectifs, nous nous concentrerons sur les six points suivants :1/ La promotion et la transmission des cultures urbaines et l’encouragement de la création artistique et des pratiques sportives qui y sont relatives ;2/ La sensibilisation du public réunionnais dans toute sa diversité aux cultures urbaines;3/ La possibilité pour les festivaliers de découvrir, de s’initier ou de se perfectionner dans toutes les formes d’expression proposées (danse, slam/rap, graffiti, humanbeatbox, BMX...) pendant le mois des cultures urbaines ;4/ L’opportunité donnée au public de bénéficier de formations, ateliers, rencontres, débats conférences à travers des résidences artistiques et des événements ayant lieu pendant le festival;5/ La possibilité donnée aux acteurs des cultures urbaines présents sur le festival de faire connaître leur(s) oeuvre(s) en assurant la promotion et la diffusion de leur travail. La création d’un cadre d’échanges, d’expériences et d’expertise entre artistes, créateurs, opérateurs culturels, sportifs réunionnais, nationaux et internationaux ;6/ Le rayonnement de la culture urbaine Réunionnaise, pour faire de ce festival un lieu de rencontre et de convergence privilégiés des acteurs et promoteurs des cultures urbaines à l’échelle internationale.

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    BiG uP 974 3ème Festival international de Cultures urbaines

    i n au G u R aT i o n

    Lieu : rue de ParisDate : Dimanche 5 mai 2013

    BATTLE / SPORTS URBAINS / STREET ART / JAM GRAFFITI PAROLES URBAINES / EXPOSITIONS...

    L’idée est de fermer la rue de Paris (comme le 31 mars 2012) toute l’après-midi et jusqu’en soirée afin d’y consacrer et de faire découvrir tous les arts et les pratiques culturelles et sportives de la culture urbaine. L’objectif est d’inaugurer le festival ce jour-ci et de donner le coup d’envoi des festivités autour de la culture urbaine durant toute une semaine et qui se dérouleront à Saint-denis, dans les villes partenaires de la Cinor et dans d’autres villes de la Réunion.La rue de Paris sera découpée en différentes portions, chacune dédiées particulièrement à un art, un sport, un domaine ou une spécialité de la culture urbaine.

    des performances seront proposées durant ce temps dans les lieux suivants :

    - devant le monument aux Morts et la Mairie : Slam, Human Beat Box et Rapsuivi d’un spectacle de danse Chorégraphique ;- des escaliers de la Mairie à la rue Pasteur : associations de préventionet autres;- De la rue Pasteur à la rue Maréchal Leclerc : Parkour, double dutch, échasses urbaines ;- de la rue Maréchal Leclerc à la rue Félix Guyon : Graffiti et Street art ;- de la rue Félix Guyon à la rue Saint-anne : Roller, BMX et Skate Board + basket de rue, foot de rue.

    au cours de l’après-midi et dans la soirée du 5 mai, nous inaugurerons également les expositions qui seront visibles durant un mois dans les lieux d’exposition dits «classiques». Ces expositions seront élaborées pour témoigner de l’importance des messages et des pratiques véhiculés par les cultures contemporaines.

    • A l’Artothèque (arts contemporains urbains : photographies, vidéos, sculptures et installations)• A la salle d’exposition de l’ancien Hôtel de Ville (peintures sur toiles)

    L’objectif est d’exposer la nouvelle vague réunionnaise et étrangère afin de mettre à l’honneur l’art du Graffiti. En jouant sur les lieux fermés, « classiques » et à la fois dans la rue ou dans des lieux de passage très fréquentés des dionysiens, l’objectif de l’inauguration est d’exposer dans toute sa diversité le mouvement des arts et sports urbains et de le mettre à la vue et à portée du plus grand nombre dans un itinéraire balisé. Les acteurs de la nouvelle vague réunionnaise, française et internationale des cultures urbaines seront ainsi mis à l’honneur dès le premier jour de manière festive et pluridisciplinaire.

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    dimension culturelleMélanger et introduire toutes les cultures existantes à la Réunion dans la création artistique. dans ce projet, on retrouve justement cet état d’esprit en alliant l’univers Hip-Hop de nicolas Médéa et de Julie Moreau à toutes les danses de la Réunion. L’idée est aussi se rapprocher des écoles et associations de danse à la Réunion afin de rassembler tous les danseurs de l’ile (debout et b.boy), voire de s’ouvrir sur d’autres styles (Séga, maloya, moringue, etc..) et de travailler avec plusieurs communes. Les danseurs de l’île venant de différents univers (debout, Bboy, contemporain, maloya, danse indienne, etc.) apporteront leur technique et la confronteront à l’univers Hip-Hop.Ces intervenants apporteront au Big up 974 leur expérience en tant que danseurs, interprètes et chorégraphes professionnels, tout en partageant leur acquis avec des danseurs réunionnais au cours de la résidence de danse…Les intervenants proposeront des chorégraphies intégrant des danses autres que le Hip-Hop, ce qui permettra réellement à ouvrir sur d’autres danses en mélangeant toutes les danses mais sous une direction artistique Hip-Hop ce qui sera une première expérience à la Réunion. L’expérience des intervenants en danse (confrontation avec les artistes internationaux, compagnies et théâtres) contribuera à faire monter le niveau des «show» locaux. Ces intervenants réaliseront des chorégraphies d’un niveau international.

    Sur la voie de la professionnalisation pendant et après le festivalune résidence a pour but de mettre en scène un spectacle de danse afin de le présenter au public, le tout en un temps limité, défini au départ. Pour développer la professionnalisation des acteurs culturels de la culture urbaine, les résidents seront rémunérés et déclarés en bonne et due forme, au cours de la période comprenant les répétitions, la résidence, elle-même et le show qui y mettra un terme. Ce show pourra être ensuite représenté lors d’une tournée dans plusieurs

    villes de la Réunion et de l’océan indien à l’occasion de divers évènements.

    durant cette résidence les intervenants renseigneront les jeunes danseurs réunionnais sur la manière dont on se professionnalise dans les métiers de la danse (cachets, intermittent du spectacle, résidence, dates, tournées...) et sur tout l’investissement que cela demande.

    Concept et cohérence culturelleLes intervenants accompagneront les danseurs résidents pour que ceux ci développent leur libre arbitre dans leurs choix de mouvement et dans leurs créations. une fois la suite de mouvement maitrisée, ils les mettront en musique selon la rythmique de la musique, pour faire en sorte que le mouvement accompagne la musique. Les intervenants transmettront leur expérience en tant que chorégraphe et danseur établi en France et dans le monde. Cette résidence se penchera également sur le travail de changement d’énergies, de mise en scènes des danseurs, de l’occupation de l’espace, de l’interprétation d’un mouvement, etc. Cette résidence de danse s’inscrit donc dans la continuité du travail réalisé au cours de l’édition 2012, en y ajoutant une dimension d’ouverture aux autres danses pratiquées sur l’île. Elle débouchera sur différents supports médiatiques avant pendant et après la résidence (édition, vidéo, reportages, réseaux sociaux, etc.) La résidence peut s’inscrire dans la durée si le projet est pérennisé et en collaboration avec les théâtres ou les festivals annuels et comme aboutissement un spectacle d’une heure pourrait être mis sur pied et proposé en tournée dans toute l’île, voire dans l’océan indien. Cette résidence entre dans le cadre d’un projet artistique et culturel dirigé par des artistes internationaux pour réaliser le mélange des cultures de la Réunion.

    DANSELieu : Ilet Quinquina (à Kabaret)Date : du 6 au 11 mai 2012

    R é S i d E n C E SBig uP 974 est né de la volonté de faire connaître la vitalité culturelle des zones fortement urbanisées. Le Festival valorise des pratiques artistiques souvent d’amateurs, mais aussi des expériences croisant artistes et populations dans des contextes sociaux difficiles. au-delà du Festival, Big uP 974 est aussiun grand rendez-vous de la création artistique en danses urbaines entre professionnels, semi-professionnels et amateurs. Big uP 974 offre aussi à ces publics diversifiés une visibilité sur des initiatives dans les quartiers à travers les résidences artistiques durant une semaine.

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    BiG uP 974 3ème Festival international de Cultures urbaines

    • objectifsdonner une dimension visuelle et plastique à un évènement de portée internationale touchant un large public. inviter et faire découvrir des artistes locaux, nationaux et internationaux directement dans les villes de la communauté de commune du nord. Promouvoir un art urbain créatif en phase avec son environnement, son temps et ses réalités.

    • EnjeuxFaire de Big up 974 un événement en lien avec la création actuelle de la scène artistique urbaine. Pérenniser la présence de l’art urbain sur le territoire des zones prioritaires de la Cinor. Permettre des échanges et des passerelles entre des artistes locaux et internationaux pour positionner le festival comme espace d’émulsion artistique au sein de la zone océan indien.

    • Contenu et déroulénotre proposition s’articule autour de deux types d’actions bien différenciées : une résidence exposition et des créations sur la ville.

    • La résidence-exposition organisée sur deux semaines, la résidence permet la rencontre entre des artistes extérieurs et locaux (échanges, recherches, visite d’atelier, découverte de l’environnement et travail de création). Elle a pour objectif une exposition d’envergure et originale fruit des quinze jours passés. Elle doit se faire dans un lieu adapté et reconnu, et prendre en compte une sélection d’artistes locaux prometteurs. des moyens de réalisations seront alloués.

    • Lieu pressentiLe Centre Régional du Moringue qui s’inscrit régulièrement dans une programmation de sportifs et d’artistes internationaux et contemporains.

    • Création sur la villeLe festival doit être l’occasion d’une présence affirmée de l’art urbain au sein de la ville. il s’agit donc de proposer aux artistes invités des grandes façades pertinentes sur l’ensemble de la commune à investir. Ces espaces seront mis à disposition après négociation et obtention d’autorisations. Ces interventions ancreront le festival dans les valeurs essentielles de l’art urbain et donneront à l’évènement une dimension moins éphémère. Ces oeuvres monumentales seront de toute évidence un moyen simple et quotidien pour toucher le plus large public. Et ceci sur une période qui dépasse largement les dates de l’évènement.

    • Les Professionnels / Intervenants Fort de notre réseau et de notre connaissance des tendances actuelles, notre rôle est d’offrir à Big up 974 un artiste important et reconnu : dran (France).

    GRAPHELieu : Centre Moringue de Sainte-SuzanneDate : Du 6 au 11 mai 2012

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    L’édition 2013 présentera au public de nouvelles formes d’expressions artistiques urbaines parmi lesquelles le « Fonnkèzri Urbain », défini comme l’art de communiquer son Fonnkèr. Porté par la jeune et talentueuse artiste ingrid varon, cette discipline nous tient à cœur car elle permet de travailler sur un pan fondamental de l’expression des jeunes en développant leur capacité à exprimer leurs émotions profondes, de plus est en public.

    En comparaison à d’autres pratiques artistiques, le Fonnkèr est une pratique, une philosophie de vie qui vient de la Réunion. Le mot Fonnkèr est lui même « propre » à la Réunion. La profondeur de l’expression et le blues du Maloya viennent de là. Le Fonnkèr par le aux Réunionnais. La culture, c’est ce qui nous fait. C’est notre empreinte. Le Fonnkèr fait partie de l’héritage de notre culture Réunionnaise et il fait partie de nous. Le Fonnkèr est aussi et surtout, universel. Le Fonnkèr dans son contexte artistique, c’est de la Poésie Réunionnaise. On dit d’un Fonnkézèr ou d’une Fonnkézèz, qu’il ou elle, est poète en langue créole. Mais de sa traduction littérale, Le FonnKER ou FOND’KER, c’est le FOND DU CŒUR. Le Fonnkézèr et Fonnkézèz exprimeraient alors ce qu’il y a fond de leur coeur ? au moyen de la poésie, de la chanson, du slam, et par toutes formes d’art ?

    objectifsExpression de Soi ; Ecriture et thérapie ; véhiculer son émotion ; Paroles de sagesse et engagement envers soi-même ; Du Fonnkèr à l’éducation

    L’idée est de conscientiser et rendre « naturel » le rôle de celui qui dit, pour donner envie d’observer à ceux qui disent qu’ils ne sont pas artistes et qu’ils ne peuvent pas s’exprimer. nous essaierons de donner confiance à celui qui observe et qui veut partager ce qu’il voit, ce qu’il ressent, ce qu’il pense et en accompagnant jusqu’au partage face à l’autre et avec l’autre.

    Le concept du projetLe Fonnkèzri est l’activité qui porte la quête personnelle et constante de l’intervenante sur le « Fonnkèr » et qui la met en lumière. Elle part de l’idée que l’île de la Réunion a un rêve pour ses enfants. a partir de là, la démarche est d’éveiller et de questionner les enfants de la Réunion sur le rêve qu’ils ont pour eux-mêmes (leur projet de vie) afin de tenter de dessiner le rêve que La Réunion « pourrait » avoir pour ses enfants (un projet de société et philosophique). il a donc pour ambition de mettre Les Réunionnais en mouvement physique, intellectuel et spirituel pour leur autonomie personnelle.Chanter, déclamer sont des moyens directs d’entrer en contact avec la population Réunionnaise. Mais la scène n’est pas une fin en soi et nous ferons participer les gens à des ateliers Fonnkèr afin de libérer la parole à leur tour. Ces ateliers Fonnkèr retracent l’état d’esprit des habitants d’une ville, d’une génération, de leur préoccupation, de leur évolution et proposent une vision globale de La Réunion et de son cheminement, sans distinction des couches sociales, de ses âges, de ses secteurs d’activité.

    L’atelier Fonnkèr est destiné au tout public. Grâce à la méthode de Fonnkèzri, méthode universelle utilisée pour parler de soi, se libérer, mettre des mots sur nos incompréhensions et mal être, nos sensations, nos rêves, etc… il s’agit de mettre en lumière le rôle thérapeutique de l’écriture et ensuite, de rappeler l’importance de l’unité, en apprenant à communiquer notre Fonnkèr aux autres.

    FONNKEZRI URBAINLieu : Médiathèque de Sainte-MarieDate : Du 6 au 11 mai 2012

  • AM H10

    BiG uP 974 3ème Festival international de Cultures urbaines

    Latelyé Fonnkèr invite à :• porter un regard sur nos expériences de vies, quelles qu’elles soient• comprendre la démarche d’un Fonnkézèr « celui qui dit son Fonnkèr »• se projeter dans l’avenir grâce à son fonnkèr • formuler des messages venant tout droit des leçons que l’école de la vie nous a enseigné• partager ce que nous avons compris, nos doutes, etc… en toute confiance• être authentique, à l’écoute de soi afin de faire passer son message en étant crédible • rêver pour soi-même.

    et « Latelyé Fonnkèr » se dessine comme ceci :• un espace d’écriture• un espace d’interprétation (jeu comédien, posture, diction, flow, énergie...)• une prise de conscience de l’espace scénique (comment penser sa prestation et occuper l’espace scénique de manière originale ?)

    Cohésion sociale et développement culturel comme axes du projet fonnkèzriLe grand axe du projet est d’éveiller au rôle social, spirituel de celui qui « dit ». de donner des pistes de réflexion et proposer des outils pour créer à partir de soi-même et être reconnu. Egalement de permettre à plus de jeunes artistes de se sentir faire avancer une cause, d’avoir un projet de vie, de mieux vivre leur place dans la société et être acteur du changement. L’idée est de créer une production originale, en souvenir de la résidence. que l’on choisisse le slam, le rap, et le Fonnkèr (forme poétique), le français, le créole, les langues maternelles des Réunionnais, les langues étrangères… Le projet ne juge personne, il apporte une tolérance, il annonce que peu importe comment le résident choisis de s’exprimer, pourvu qu’il soit conscient de sa démarche, de son originalité et qu’il ne se blâme pas soi-même. Etre soi peut suffire et pousser plus loin la vision (de celui qui s’exprime) est primordial. quand il a compris pourquoi le rap, le slam, le Fonnkèr ? Quelle énergie, quel rôle, quel but à atteindre ? il peut commencer à s’épanouir dans la réalisation de son projet de vie, et envisager un projet de société.

    1. Déroulé de la résidencePériode avant le festival: Samedi après-midi (sur 3 semaines, itinérant) Organisation d’une introduction aux ateliers Fonnkèr pour présenter le festival Big up 974 et la résidence artistique. durant cette période, l’intervenante doit faire un repérage des jeunes motivés en amont dans plusieurs quartiers ou plusieurs villes.

    Durant le festival :09h00-12h00 :

    introduction à la résidence et à la thématique du jour. Mise en train + thématique. La démarche: celui qui dit et la cause qu’il défend ; la conscience et occupation de l’espace. Exercices d’écriture sur une thématique personnelle et sociale.

    12h00-13h00 : Pause Repas à partager ensemble sur place + « Relaxation » en musique acoustique.

    13h00-15h00 : Thématique 3 - L’émotion: Les émotions, la vibration de la musique et son énergie. Libre expression.

    Pause - 15h00-17h00 : Création d’une « mini » oeuvre avec tous les outils utilisés (la démarche, le texte, l’émotion, l’espace) lors de la journée. Personnelle, en binômes, par groupes, ou caché avec la voix seulement. Restitution & Sortie de résidence.

    Lorsque les résidents auront été sélectionnés nous devons connaître qui il sont. dans quel environnement vivent-ils ? Leur ville, le quartier, leur univers.Les jeunes sont-ils sensibilisés à la notion d’une résidence ? ont-ils une prédisposition pour l’expression de soi ? ils viennent découvrir ou pratiquent-ils déjà ? nous ferons bien évidemment une présentation de la volonté du Big up 974 et la finalité de la résidence.

    Effectif : 6 voir 8 jeunes en résidence.Moyenne d’âge : 16-25 ans.Lieu : Médiathèque de Sainte-Marie

  • M H11

    1 artiste Fonnkézèz et animatrice : inGRid vaRon

    1 artiste musicien assistant (musique acoustique) :

    MaRCo HuMan MuSiCian

    Les thématiques abordées chaque jourLe Fonnkèr, c’est quoi ? Celui qui dit « L’humain, l’artiste » ; Le rôle et l’objectif de celui qui dit ; Comment il dit.L’artiste dans son entité :L’esprit ;Le corps et la voix ;L’âme de celui qui dit ; La cause qu’il défend ; Ecrire et dire mais aussi questionner d’où vient l’écriture, son rôle, et imaginer sa finalité ; dire, rapper, slamer, chanter mais aussi questionner la puissance de la parole, tenter de ressentir l’énergie du rap, la « position sociale» du rappeur, celle du slameur ou du Fonnkézèr. Exercices d’écriture sur une thématique personnelle et sociale.Tout ceci dans le but de créer, en ayant conscience de sa démarche, choisir un genre et une énergie pour appuyer sa démarche et proposer une création originale en vue de la restitution :a capella, ou accompagné d’un instrument.

    ThématiquesComprendre pourquoi l’artiste partage et ne garde pas son oeuvre, sa vision pour soi. Se mettre à nu devant un public dans un espace délimité. Prendre conscience que le corps et la voix disent beaucoup sur notre intention. Le langage non verbal. Se dépasser pour une cause. Servir une cause. L’esprit de compassion.

    La résidence doit créer une unité du groupe par :une prise de conscience de l’espace scénique délimité dans lequel on se met « à nu » ; des exercices d’un moment de création en commun, d’un moment de relaxation en musique acoustique ; Le repas qu’on aura partagé ensemble sur place ; Les moments de partage des émotions, de la vibration de la musique et de son énergie sont des moyens de fortifier le groupe ; S’ouvrir vers d’autres points de vue.

    L’ouverture d’esprit de l’artiste se diffusera par un message à un maximum de personne en prenant en considérer les différentes énergies musicales et mondes culturels. Le résident viendra adapter ses oeuvres et être en position de partager son oeuvre aux différentes générations. ils croiseront également les pratiques artistiques et culturelles par exemple : slamer et rapper sur un beat hiphop, composé par des percussions. (Maloya/HipHop). C’est une démarche holistique qui supporte ce projet pour vivre l’unité, l’introspection, l’âme, le corps, et l’espace ne font qu’un car ils ne peuvent pas être dissociés. Les différents points qui constituent le corps du projet sont tous portés par une intention claire et précise. Le projet comme l’individu évolue dans un espace, un contexte, une société et tout part de l’individu…

    Restitution de la résidencePrésentation des productionsA. Présentation de la démarche de Big Up 974, de la résidence et sa finalité. Sensibilisation et médiation.- organiser une restitution devant un public- inviter des personnes du quartier (associations de quartier, institutions, mairies... public varié et intergénérationnel) pour une dernière répétition publique avant la scène finale. Moment d’échange avec le public afin d’avoir un 1er retour pour évaluer le travail effectué et donner de la force avant le concert.

    B. 1ère partie de la tête d’affiche- Répétition et balance- Mesurer le parcours d’un artiste jusqu’à la scène, le partage. Evaluation de la résidence. Moment d’échange du groupe et de l’équipe du Big up 974. Libre expression sur les ressentis de chacun.

    Par la suite le jeune se verrait offrir une clé usb contenant photos, vidéos de l’atelier pour garder une trace de la dynamique de la résidence. Cette résidence est le point de rencontre avec toutes les autres résidences. Elle vise à mettre en lumière la partie « responsabilité et conscience de l’artiste urbain, sur lequel, on porte souvent un regard de « racaille ».

  • AM H12

    BiG uP 974 3ème Festival international de Cultures urbaines

    Elle met l’accent sur les vraies valeurs qui ont créé le Hip-Hop et les grands courants visant un leadership. Elle démontre aussi la diversité de la communication. Elle formule avec un langage (mots, phrases, idées, projections, leadership) ce que d’autres vont exprimer avec des formes figées (graff ) et des formes fluides dans l’espace (la danse). Mais surtout, elle questionne les pratiques pour arriver à formuler. Pouvoir parler de son art est important pour introduire son oeuvre. (un graffeur, un danseur pourraient essayer de venir se dire dans « Latelyé Fonnkèr » par exemple. Créer une oeuvre (parole) qui présenterait l’oeuvre initiale) nous souhaitons mettre une pratique urbaine ou traditionnelle au service d’une autre pratique urbaine.

    L’intervenante peut apporter sa vision, son réseau, ses idées de développement de contenu, pour responsabiliser davantage les jeunes artistes. FONNKEZRI continuera d’animer les ateliers Fonnkèr. Le but étant de rappeler aux gens qu’un potentiel culturel, de sagesse, spirituel sommeille en eux. artistes, doués ou pas, il est donné à tout le monde de porter un regard différent sur les comportements, les ressentis, etc… nous ne devons pas oublier que le Fonnkèr est universel. Il dépasse les frontières de la langue et des âges.

    Le projet peut être plus durable s’il s’inscrit dans une volonté « politique » et d’accompagnement. Et il est certain que mener le projet avec d’autres acteurs ; d’autres moyens financiers, permettrait de rendre le projet de Fonnkèzri plus accessible et encore plus riche pour en faire bénéficier la population Réunionnaise. une île de La Réunion qui va mieux doit passer par un autre regard sur « qui nous sommes » et sur notre capacité à Etre et à croire en l’héritage universel que nous ont laissé nos ancêtres.

    ingrid varon est en parfaite harmonie avec l’intention qui anime un événement comme Big up 974. Le Fonnkèr trouve sa place en toute chose. Il est le regard que l’on porte sur toutes choses. Elle permet à Big up 974 d’atteindre ses objectifs qui sont de mettre les jeunes de la Réunion en mouvement, autour des cultures urbaines, en vue de répondre à différentes problématiques sociales. Ceux qui viennent de la ville sont en recherche de ce qui existait avant eux dans les valeurs du village, même s’ils composent avec les influences de la ville. Elle cherche à retrouver

    une hygiène de vie, des valeurs différentes, ou de les consolider par empathie avec ceux qui sont plus démunis, perdus. Si l’on va vers l’autre dans une idée de paix et d’échange de savoir vivre, de savoir être et faire. Echanger, c’est aérer, donner des pistes, avancer ensemble, grâce à l’autre, vers un but commun. - Populariser l’idée du rôle social de « celui qui dit » et qui aura appris à mieux dire, sans se faire rejeter du public ; Revaloriser la parole de la rue ; Mettre à disposition des espaces de parole sur la place publique. que nos messages ne soient pas juste entendus dans des soirées slam, ou Sound Systèm..., ou dans des rencontres inter-religieuses. Cette perspective doit être soutenue par une volonté politique ou mutualisée par les associations ; Fonnkèzri tend à réunir tous ses gens, en mettant en avant la parole et moins l’énergie de la musique pleine, couvrant souvent la voix et le message.

    Le projet permet à l’individu, d’être, à une petite échelle, dans un groupe, avec une philosophie, un objectif. vivre un projet jusqu’au bout, dans ce cas, une résidence artistique, c’est se préparer à vivre différemment dans la société avec une manière différente de questionner et d’envisager sa place, son rôle, son projet de vie. qu’existe t-il de plus cohérent qu’une démarche qui peut créer un lien intergénérationnel, qui permet de renouer avec son héritage, qui met en avant une forme d’expression de soi qui englobe en conscience la langue maternelle, les influences, l’intellectuel, le développement d’un individu, ainsi que sa place dans la société ?

    EvaLuaTion :Mesurer l’impact du travaila court terme : L’attitude, la responsabilité des artistes issus des cultures urbaines et traditionnelles de La Réunion. L’expression plus rassurée de ce que la population Réunionnaise a sur le coeur. Sa capacité de porter un regard sur sa vie, et non plus de la consommée.a long terme : La génération de demain saura dire ou nous montrer, si le travail d’aujourd’hui a porté ses fruits, en étant des gens conscients de leur potentiel qui auront développé l’économie, l’expression artistique et cultiver de meilleures relations humaines.

  • M H13

    objectif et enjeuxLa littérature fait partie de cette culture et c’est un aspect universel des cultures urbaines. L’intervenant souhaite la matérialiser par des ateliers d’écriture. C’est également un premier palier pour le langage, l’ouverture mais aussi pour encourager les jeunes à participer à la société. L’idée serait de monter une fiction littéraire avec les jeunes et de découvrir leurs préoccupations en collaboration avec les réseaux (scolaires, sociaux, etc.) et travailler avec des acteurs du graffiti et de la danse. L’évènement a pour projet l’aspect culturel mais également citoyen. C’est dans cette démarche que s’inscrit cette action avec comme objectif créer du lien social et former des auteurs du « terroir » pour voir naître des vocations et l’envie d’écrire.

    dimension et cohérence culturelledans cette résidence, nous devons pouvoir donner la parole à travers des fictions, des scénarios, des lectures à un public et le sortir de son milieu social le temps d’un texte et au délà par le débat. de plus, cette action amène à la curiosité. La culture Hip-Hop est contemporaine, elle permet aux jeunes de les interpeller et d’être un outil pour se projeter dans un espace qu’est la ville avec des moyens d’expressions. Le plus souvent ses codes passent par la danse, le graffiti et la musique. on peut commencer par des témoignages ou des fictions en imposant des thèmes pour lancer le dialogue. L’écriture peut être le moyen le plus proche pour comprendre un individu. Les moyens d’expressions les plus accessibles sont la danse, le graffiti ou le rap mais restent codés. La littérature, même avec ses codes de langages, est plus universelle, tout simplement car quelque soit son age, on peut écrire ou lire. Les disciplines comme la danse limitent la participation aux pratiquants et aux spectateurs, mais également des générations. La littérature comprend l’écriture mais aussi la lecture. En tant qu’auteur on peut exprimer et en tant que lecteur on peut ressentir et s’exprimer, lancer le débat. La littérature permet de lier des générations, des populations et projette vers les problématiques qui sont liés à la géographie et aux conditions sociales.

    L’action se déclinera avec une intervention en amont avec les partenaires et une seconde partie pour la restitution. Cette action doit motiver les jeunes à poser des histoires, partager les textes, débattre à travers leur point de vue pour découvrir leur univers, leurs personnages, leurs espoirs et leurs désespoirs. Le texte est souvent la première matière pour le dialogue et un projet d’écriture reste accessible et pragmatique. L’idée est d’aller vers la professionnalisation en chinant des auteurs dans ces quartiers difficiles pour des projets et un public à conquérir en collaboration avec les structures institutionnelles. Et pourquoi pas des auteurs pour des projets audiovisuels sur le long terme, des journalistes ou tout simplement des lecteurs. Ensuite trouver des partenaires pour collaborer sur des histoires et assurer une continuité à ce projet et envisager un club de lecture, un pool d’auteur, etc.

    déroulé de l’actionateliers d’écriture ; Travail sur l’année ; Restitution avec une rencontre et lectures des textes ; développer ce projet sur d’autres territoires (travail sur la lecture, l’écriture, le club de lecture)Ceci valorisera les jeunes et les participants dans un processus de confiance, de fierté, de lien avec les autres. il faudra peut-être ensuite développer chaque année ce travail avec d’autres public, relayé par les acteurs du territoire et différentes structures (établissements scolaires, structures d’accueil pour jeunes et autres lieux) pour proposer ces ateliers d’écritures. L’écriture comme une mise en scène avec les descriptions et les dialogues.

    LITTERATURE HIP-HOPLieu : Collèges, Lycées et réseau de lecture publiqueDate : du 6 au 11 mai 2012

  • AM H14

    BiG uP 974 3ème Festival international de Cultures urbaines

    nous partirons sur un groupe de huit personnes maximum afin de regrouper l’intérêt des auteurs pour les faire travailler sur une fiction qui soient un volet. on peut imaginer une fictions liée les unes aux autres et surtout sur des thèmes jeunesse. qu’est ce qu’un jeune, ses codes ? L’amitié, l’amour entre jeunes ? Et la place de la femme à la Réunion ? Pour la trame narrative on peut imaginer 1/ une bande de potes, jeunes. 2/ ce qui va les réunir et en exclure.3/ un des personnages peut être une jeune adolescente qui tombe enceinte et renvoyée à l’image de sa maman. Ces trois histoires sont d’actualité car les jeunes vont alimenter et écrire et pourront être tournées par la suite avec des équipes professionnelles de l’audiovisuel.

    Rachid Santaki, intervenant L’intervenant apportera son expertise, sa volonté, ses compétences et une visibilité. La culture Hip-Hop déclinée à la littérature, un projet original et fédérateur, en place depuis deux ans en France et qu’il exporte. il apportera à Big up 974 des rencontres entre milieux, des échanges, des ateliers, des retombées sur les quartiers.

  • M H15

    objectifs• impulser la culture du graffiti (lettrages, personnages, fresques) comme art communicatif qui sensibilise.• Attiser la curiosité du plus grand nombre sur une discipline en plein essor à La Réunion• Donner lieu au concept de galeries ouvertes qui offrent une nouvelle vision d’un art gratuit, spontané et participatif.• Embellissement de l’espace urbain par le biais de cet art graphique de rue dans un cadre de rénovation des murs dégradés.

    EnjeuxLes graffitis sont souvent synonymes de dégradation des lieux publics. C’est un art considéré comme vulgaire et illicite. L’enjeu lors de ce festival est de montrer cet art de Rue d’une manière différente et d’inciter tous ceux qui le pratiquent à tort et à travers d’agir par le biais de pratiques plus constructives, et en phase avec l’espace urbain. L’idée est qu’il est possible d’exploiter les murs de la ville, les plus agressés par des peintures sauvages réalisées dans l’illégalité, pour en quelque sorte les « nettoyer ». Cet outil artistique est un élément d’embellissement de la ville et de sensibilisation sur des thèmes liés à la société réunionnaise et son histoire. il serait judicieux d’élaborer des projets de fresques graphiques notamment dans des lieux délaissés et délabrés de la ville afin de donner plus de couleurs et d’harmonie à ces lieux.Le graffiti peut être un art par lequel il est possible de transmettre des informations, des messages de sensibilisation et/ou de transmission: culture et histoire réunionnaise par exemple. C’est un véritable outil de communication visuel.

    Workshop (Durant les 2 mois avant le Festival)Réalisation d’un énorme Lettrage pour annoncer le festival: BiG uP 974

    nB : Cette fresque pourra se faire en deux temps (comptons donc deux fresques): une avant le festival dans un lieu visible. Cette première fresque servira d’élément de communication visuelle pour alerter les gens sur le Festival (sa teneur, ses dates, ses moments forts...) il s’agirait par exemple de réaliser une fresque Big up 974 en réunissant toutes les disciplines

    présentent dans le festival sur le mur: réalisation d’un flyers (tract) géant.

    GRAFFITI (Jam + Workshop)Lieu : Rue de Paris, Chaudron, Le Verger et Village DesprèsDate : De Mars à mai 2012

  • AM H16

    BiG uP 974 3ème Festival international de Cultures urbaines

    Ce module de formation est ouvert aux élus, fonctionnaires de l’état ou territoriaux, travailleurs sociaux et surtout aux acteurs associatifs (membres du bureau et du Ca, employés, bénévoles, etc.). Ces modules de formation contribuent à développer de nouveaux savoirs centrés sur l’initiation à l’ingénierie sociale, l’expertise et le management de projets culturels urbains et d’éducation populaires. Ces modules de formation doivent permettre aux participants de comprendre les évolutions sociales et économiques de la culture urbaine et de l’éducation populaire, d’initier et d’accompagner les changements, de conduire des diagnostics et des évaluations, de comprendre les évolutions sociales et économiques de la culture urbaine et de l’éducation populaire.Face à la montée en puissance des questions relatives à l’emploi, aux loisirs, à l’éducation et aux pratiques sociales et culturelles des jeunes, l’état, les institutions, les collectivités territoriales et les associations sont amenées à redéfinir leur politique de jeunesse et à renforcer la cohésion sociale. de nouvelles formes de légitimité apparaissent au niveau des territoires d’intervention, celles des collectivités territoriales, celles de l’Europe. de fait, les missions de l’état et les interventions publiques et associatives s’en trouvent modifiées. La redéfinition des politiques de jeunesse et les recompositions territoriales nécessitent de faire appel à de nouvelles compétences liées aux missions de conseil, de stratégies de changement et d’évaluation des politiques publiques. Les professionnels comme les élus sont confrontés à une redéfinition des métiers, à de nouvelles formes de partenariat, qui nécessitent le montage de projets collectifs et partagés et la mise en oeuvre d’un travail en réseau.Ces modules de formation s’adressent donc aux acteurs impliqués dans la mise en place des politiques publiques de jeunesse.

    ModuLE 1 : aLPHaBéTiSaTion, iLLETTRiSME, GRaFFiTi ET CuLTuRE uRBainELieu : université de la Réunionintervenant : Gillette Staudacher, Enseignant ChercheurPublic: Tout publicHeure : 4H00

    Contenu Pédagogique : quels sont les nouveaux outils pédagogiques qui appuient l’alphabétisation, l’apprentissage de l’écriture ? Comment peut-on éveiller chez les plus jeunes la créativité graphique de tous sur les arts urbains ? Cours avec des exemples de posters alphabets graffiti, dans différents styles de lettrage. des exemples qui peuvent être diffusés au sein des établissements scolaires et dans divers cadres d’initiation, sociaux, culturels ou artistiques, ainsi que pour des événements festifs sur les cultures urbaines.

    ModuLE 2 :PoLiTiquES PuBLiquES ET PRoBLéMaTiquES dE JEunESSELieu : université de la Réunionintervenant : Serge Fabresson, Conseiller Technique (dRJSCS)Public: Tout publicHeures : 4H00

    Contenu Pédagogique : institutions nationales et européennes et politiques publiques. Les nouvelles gouvernances liées à l’évolution des compétences territoriales. L’environnement juridique et son évolu-tion. approches sociologiques et économiques des problématiques de jeunesse, la notion de conseil, ses pratiques et ses enjeux.

    ModuLE 3 :MéTHodoLoGiE ET aPPRoPRiaTion dES ouTiLS d’invESTiGaTion ET d’évaLuaTionLieu : université de la Réunionintervenant : Philippe Fabing (iPSoS océan indien)Public: Tout publicHeures : 4H00

    Contenu Pédagogique : Méthodes qualitatives et conduite du changement en sciences sociales. apports théoriques et méthodologiques à partir de l’analysed’un terrain. Traitement et analyse des données issues du terrain. Conception et architecture du mémoire professionnel. analyses quantitatives et applications statistiques en sciences sociales.

    FORMATIONLieu : Université de la RéunionDate : 6 et 7 mai 2013

  • M H17

    ModuLE 4 : STRaTéGiES dE CHanGEMEnT aPPLiquéES auX TERRiToiRESLieu : université de la Réunionintervenant : Eric allendroitPublic: Tout publicHeures : 4H00

    Contenu Pédagogique : Méthodologie du projet : de la définition du projet au plan d’action. approche stratégique et systémique des organisations. aide à la décision et au pilotage des projets : méthodes et outils d’évaluation, analyse des coûts, communication et approche prospective. approches pluridisciplinaires du développement local et politiques de jeunesse.Leurs applications aux territoires et à la jeunesse comme ressource du développement local.

    ModuLE 5 : MuSiquES aCTuELLES ET CuLTuRES uRBainESLieu : université de la Réunionintervenants : Jérôme Galabert (Président du PRMa Réunion) & alain Courbis (directeur du PRMa Réunion)Public: Tout publicHeures : 4H00

    Contenu Pédagogique : Mettre en place, accompagner et évaluer des projets d’animation culturelle avec les supports «culture urbaine» et «musiques actuelles» permettant de dynamiser des territoires et développer des partenariats. Encadrer des animations musicales et de pratiques urbaines en direction de tout type de public.

    ModuLE 6 : L’ESPaCE uRBain CoMME aiRE dE JEuX La PRoBLéMaTiquE dES évoLuTionS dES PRaTiquES SPoRTivES uRBainES.Lieu : université de la Réunionintervenant : non déterminéPublic: Tout publicHeures : 4H00

    Contenu Pédagogique :

    ModuLE 7 : GESTion SonoRE ET PRévEnTion dES RiSquES audiTiFSLieu : université de la Réunionintervenant : non déterminéPublic: Tout publicHeures : 4H00

    Contenu Pédagogique : Repères sur la gestion sonore et les risques auditifs, la législation, agi-Son, Peace and Lobe et Journée de l’audition à La Réunion.

    équiPE PEdaGoGiquEL’équipe pédagogique, chargée de la mise en œuvre de la formation, se compose d’universitaires, de chargés d’études et de recherche de l’institut, et de professionnels oeuvrant dans le secteur du conseil, de l’évaluation et de la prospective. Les enseignants, formateurs et intervenants sont pressentis.

    RéFéREnTnicolas Hoarau

    En PaRTEnaRiaT avECCnFPTuniFoRMaTionaRGFPaGEFoS

    or, celle-ci pourrait s’avérer nécessaire, ce qui mériterait que l’on ouvre une réflexion avec les personnes ou institutions concernées. dans la mesure où elle exige des efforts physiques parfois violents de la part des pratiquants, la danse hip-hop devrait faire l’objet d’une attention prioritaire. de fait, les danses urbaines soulèvent des questions de santé, voire de sécurité, qui obligent à se poser la question de l’âge requis pour commencer à les pratiquer et celle du niveau de connaissances anatomiques dont doivent disposer les formateurs pour encadrer sans risque des jeunes et des moins jeunes.

  • AM H18

    BiG uP 974 3ème Festival international de Cultures urbaines

    HiP-HoP Games : un nouveau concept HiP-HoP Games est un nouveau concept. il est considéré comme un spectacle live de type battle, rencontre, il a été écrit par un concepteur, danseur-chorégraphe. il est mis en scène et scénographié et il utilise des musiciens qui jouent en live. Le principe en est l’improvisation, qui doit permettre de faire émerger de nouvelles facettes du danseur, en le mettant en danger, en le confrontant à la mixité des arts. HiP-HoP Games réunit des équipes qui vont s’affronter autour de différentes épreuves, soit de façon individuelle soit en groupe. Le jury est composé de professionnels. Les différentes épreuves sont axées sur l’improvisation, la technique, le sens théâtral, la musicalité, l’écoute et des expérimentations diverses.

    Exemples d’épreuves : • La musicalité et la mémoire : le danseur doit improviser sur différents morceaux de musique ;• La théâtralité : à travers la danse, le danseur doit construire un personnage ;• L’imagination : le danseur doit improviser en dansant avec un accessoire ;• L’improvisation de groupe : l’équipe doit improviser une chorégraphie en prenant en compte une contrainte physique sur le plateau ;• Le danseur doit se confronter avec un invité surprise dont le style de danse n’est pas forcément le Hip-Hop.

    Le dispositif Sur le plateau se trouvent les différentes équipes, un DJ, un groupe de musiciens, un animateur-speaker, un arbitre et éventuellement un écran géant. L’espace de jeu doit être au minimum de 6m x 6m. Le dJ fait le lien entre tous les moments de l’événement, assure les transitions et dialogue avec les musiciens live. Le speaker présente les épreuves, anime et dialogue avec la salle. L’arbitre (le concepteur) explique les règles et assiste les compagnies invitées pour le bon déroulement des jeux. Le jury est constitué de professionnels et de personnalités locales.

    Le déroulement En amont de l’événement, le concepteur-chorégraphe rencontre toutes les compagnies de la région et organise la sélection avec le ou les partenaires locaux. Les jours précédents l’événement, des ateliers-labos permettent de préparer les équipes et de tester leurs qualités. En fonction des manques, des besoins, des envies du territoire et des moyens, ces labos peuvent évoluer. Ces labos ont pour but de familiariser les équipes avec les épreuves :

    • Atelier détournement d’objet (en solo ou en équipe); • Atelier création d’univers autour d’une composition musicale ;• Atelier écoute de l’autre (duo) ;• Atelier autour du jeu théâtral ;• Atelier LAB’S TRACK soit un atelier libre pour développer une envie, un projet et réfléchir à un accompagnement.

    La durée idéale est de 2h30 par labo. L’événement proprement dit a lieu dans un théâtre devant un public varié. La soirée dure environ 3h00. Le lieu a la possibilité de choisir 4 épreuves officielles parmi le choix offert sur la chaine youtube du Hip-Hop Games concept (http://www.youtube.com/user/HipHopGamesConcept/videos). Sur cette chaine, des vidéos décrivent les épreuves. Le lieu a également la possibilité de créer une épreuve originale.

    L’objectif L’association Kréolide s’engage à faire un suivi du lauréat sous la forme d’une aide à la création et sur lesquels les crew pourront s’appuyer. Cet événement, sa préparation et son suivi peuvent donc pleinement s’inscrire dans le projet culturel des lieux ou des collectivités qui considèrent que le développement et la structuration de la danse Hip-Hop sont des outils au service du développement culturel et de la consolidation du lien social.

    HIP-HOP GAMESLieu : Stade de l’EstDate : 8 mai 2013

  • M H19

    Pourquoi faire Hip-Hop Games ?En accueillant un Hip-Hop Games, nous devons fédérer les énergies associatives et professionnelles culturelles de son territoire. En effet il est essentiel que cet événement rassemble un grand nombre de partenaires culturels, tant au niveau de la danse que d’autres disciplines permettant ainsi l’organisation d’une manifestation festive de qualité pour tous. C’est pour de nombreuses personnes l’opportunité de voir sur scène des techniques vues sur le web ou à la télé et de continuer à populariser cette danse pleine de croisements. Le concept de jeu amène un aspect ludique aux rencontres, la confrontation des équipes, le tirage au sort des épreuves, le plaisir de tenter le risque de l’improvisation, de jouer avec le public… tout en gardant la virtuosité de la technique Hip-Hop. Mettre en place des Hip-Hop Games sur notre territoire, c’est organiser une manifestation originale autour de la danse Hip-Hop touchant autant les groupes professionnels, semi pro locaux qu’un public très divers, pratiquants amateurs, familles, curieux, sensibles à la danse Hip-Hop.

    un réseau à construire Le contexte économique et culturel conduit à repenser les moyens de production. il est en effet de plus en plus difficile pour une jeune équipe d’avoir accès à des financements pour réaliser sa première création. Le développement des Hip Hop Games sur tout le territoire permettrait de donner une visibilité à des groupes amateurs ou semi-professionnels. Ces groupes pourraient éventuellement circuler d’une ville à l’autre et les plus « professionnels » obtenir des moyens de production. des partenaires au niveau national pourront compléter le dispositif d’accompagnement, comme par exemple iadu (initiatives d’artistes en danses urbaines – La villette, Fondation de France ). des partenaires privés pourront également être recherchés. L’événement pourra ainsi se développer, du local au national, les jeux se déplaçant d’une ville à l’autre avant une finale nationale. Le réseau de danseurs et de partenaires est donc en train de se construire.

    déroulédes stages sont organisés en amont de ces dates pour initier les danseurs au concept. Parallèlement à l’évènement proprement dit, des ateliers peuvent être proposés en amont du spectacle pour sensibiliser les amateurs de la Réunion pour faire découvrir la danse au travers des Hip-Hop Games. Les ateliers de sensibilisation proposés servent à mettre en scène les différentes épreuves des Hip-Hop Games afin de donner des pistes de travail pour le développement personnel des danseurs, tout en expliquant le concept

    de l’évènement. Ces ateliers ne sont pas directement basés sur la technique mais ont pour but de réfléchir à comment utiliser sa technique au service d’un propos.

    quelques exemples : - apprendre à détourner un accessoire, un objet : danser avec et l’insérer dans une chorégraphie ou un état ; - autour de la musique (possibilité de donner l’atelier avec le dj des Hip-Hop Games): comment utiliser la musique pour développer un état, une émotion et savoir être réactif ; - Mise en scène d’un personnage : développer son personnage avec une thématique, une idée ou une direction artistique ; - Se confronter avec des styles d’arts différents pour apprendre l’écoute et trouver des pistes de vocabulaire artistique universel.

    L’esprit de ces ateliers est de dépasser la simple transmission d’une technique pour aller vers plus de créativité, en respectant chaque individu et en essayant de mettre à jour son potentiel afin de le développer.

  • AM H20

    BiG uP 974 3ème Festival international de Cultures urbaines

    Conceptun festival itinérant de films urbains dans les réseaux de lecture publique de la CinoR et des Conservatoires à Rayonnement Régional. Les organisateurs du festival Big uP 974 proposent des films (longs et courts métrages, documentaires, animation, etc.) de réalisateurs d’origine et de cultures différentes qui ont comme point commun « la rue » et le Kartyé comme lieu de création ou source d’inspiration. Le Big up urban Film Festival met en avant des films libres, innovants, généreux, fruits d’un travail collectif d’artistes autour d’auteurs et de réalisateurs tous passionnés et talentueux. un mouvement neuf, avec un regard réaliste sur le monde qui nous entoure, un discours engagé parfois dérangeant, souvent décalé et imprégné d’humour, une manière neuve de filmer, arrivent avec des films sortis de « rien », si ce n’est de l’imagination, de la créativité et de la volonté farouche de cinéastes qui ne demandent qu’une chose : pouvoir s’exprimer face au plus grand nombre.

    La rue et les Kartyé à l’honneur. La rue et les kartyé seront le point commun qui relient les vidéos les unes aux autres. Chacune d’entre elles est un témoignage de la rue, de ses artistes, de ses acteurs. de la culture Hip-Hop en passant par les sports comme le skate ou le BMX, sans oublier la mode lifetsyle, la sélection donne à voir l’ambiance, l’atmosphère, qui caractérisent les rues d’ici et d’ailleurs : Saint-denis, Le Port, Chicago, Fort de France, Rio de Janeiro ou encore Dakar... C’est ici, une nouvelle vague urbaine et interculturelle qui proclame ses ambitions, son allure, son esprit, sa pensée et sa lumière que nous voulons mettre en avant. Premier rendez-vous de films consacrés aux cultures urbaines, le Big up urban Film Festival donnera une vision pointue de ce style cinématographique inventif. des personnages bruts, drôles ou pathétiques, des histoires vraies, sombres ou loufoques trouveront leur dénominateur commun dans leur décor.

    des scénarios qui mettront en avant l’art de la rue et l’art dans la rue, collant aux villes d’aujourd’hui. Le festival proposera de découvrir une sélection de films (courts métrages, longs métrages, documentaires, performances) et propose de découvrir les coulisses de la création (rencontres avec les réalisateurs, workshops et démos autour des techniques de tournage...).

    L’objectif au cours de l’édition 2013 Kréolide aura toujours pour mission de promouvoir et de favoriser l’expression culturelle et artistique issue des quartiers populaires et multiculturels à la Réunion, mais aussi à travers à Big uP urban Film Festival celle d’en France hexagonale et dans le monde. La rencontre entre le public et les cinéastes d’une même génération constituera l’une des grandes particularités du Festival. Le public nous suit, il se fidélise, éclectique et de plus en plus nombreux, toujours avide de faire de nouvelles découvertes. Cette nouvelle scène de diffusion dédiée au cinéma populaire et engagé, est reconnue à la fois par les artistes, par le grand public et par les professionnels, qui se déplacent toujours plus nombreux aux différents rendez-vous proposés. Pour cette 1ère édition, le Big up urban Film Festival proposera aussi un programme d’avant-premières, des rencontres, des débats et master-class et des cartes blanches. Les réalisateurs réunionnais et du monde entier sont invités à envoyer leurs vidéos, autour d’un seul thème : les cultures urbaines, offrant une vitrine pour les réalisateurs, amateurs ou professionnels. Les films sont présentés devant un comité de sélection composé de professionnels du cinéma et d’artistes reconnus. Le Big up urban Film Festival mettra des films en compétition tout au long de ces 3 jours de festivités dans les réseaux de lecture publique du nord de la Réunion où les films se déplaceront mais pas le public…

    BIG UP URBAN FILM FESTIVALLieu : Réseau de lecture publique de la CINORDate : Du 6 au 10 mai

  • M H21

    Pré-programmation de la 1ère éditionPour cette première édition, nous proposerons au public et aux professionnels, une programmation de qualité, innovante et créative, durant 3 jours en soirée. des bijoux inédits à l’affiche, longs et courts métrages, fictions et documentaires seront au programme tels que : «Faites le Mur» de Banksy « Women are Heroes » de JR, « Donoma » de djinn Carrénard, « Le Chemin noir » de abdallah Badis, « Fleurs du Mal » de david dusa, « african Gangster » de Jean Pascal Zadi, « Pandore » de virgil vernier, « on ne Mourra pas » de amal Kateb « La ligne brune » de Rachid djaïdani, «on braque pas les banques avec des fourchettes en plastique» de Julien Paolini...

    Rencontre ProfessionnelleLe Big up urban Film Festival a aussi pour but de favoriser les projets et les échanges professionnels, de créer des ponts et des liens privilégiés, et pourquoi pas avec les producteurs, diffuseurs, exploitants, agents, directeurs de casting, les institutionnels... Ces rencontres cinéphiles seront accompagnées d’une conférence également. L’événement doit rassembler des collectifs, professionnels et associations, passionnés, pour assister aux projections, aux soirées spéciales et aux rencontres. il met à la disposition des secteurs de la profession une plateforme d’échanges, lors d’un rendez vous annuel, afin que les réalisateurs et collectifs d’artistes de trouver des producteurs et des diffuseurs.

    La première rencontre professionnelle organisée par le Festival, et avec la participation de la Région Réunion, du CnC, de l’agence Film de la Réunion, l’aCSE, la dRJSCS se déroulera autour de la question:

    «Comment définir et favoriser la nouvelle création cinématographique urbaine et de Kartyé à la Réunion ?»

    nous attendons la présence des sociétés de productions et réalisateurs qui participeront à cette riche rencontre pour échanger et débattre sur le cinéma de la rue, milieu underground, la créativité en milieu urbain, cinéma engagé, diversité, talents de kartyé et de la rue... Ce rendez-vous s’adresse aussi à un large public d’auteurs, de réalisateurs et de producteurs indépendants, en partenariat avec l’agence Film Réunion.

    Education Permanente à l’image à travers des ateliers vidéoLe terme atelier désigne généralement une technique d’incitation active et d’entraînement visant à stimuler la créativité des participants au moyen de thèmes et de contraintes proposés par l’animateur. L’action pour l’éducation à l’image et l’accès à la culture et aux pratiques artistiques auprès du jeune public seront accessibles et visibles par la mise en place de programmes d’ateliers vidéos en direction du jeune public de kartyé. Les projets seront réalisés par des jeunes de 16 à 25 ans en association avec les CaSE, les MJC, les associations et maisons de quartier de zones prioritaires. Ces groupes de jeunes bénéficieront de programmes d’accompagnement pour la réalisation d’un projet de reportage audiovisuel sur les cultures urbaines qui seront diffusés sur la Canal Big uP.

    objectif : Cette action a pour objectif d’impliquer les jeunes dans leur avenir, de leur environnement, de leur vie citoyenne, de leur pays, de leur ville, de leur quartier. Mais aussi de favoriser l’expression citoyenne et artistiques urbaines des jeunes.

    Les programmes d’ateliers auront pour objectifs :- de favoriser l’accès à la culture et aux pratiques artistiques, transmettre un savoir et des connaissances, de manière ludique et pédagogique ;- de développer les espaces d’échanges et de rencontres, les sorties culturelles et artistiques ;- de soutenir et de favoriser l’expression citoyenne et artistique des jeunes des quartiers populaires à travers l’image et l’audiovisuel.

    Sur la base d’un projet initié par les jeunes, les intervenants les accompagnent dans la réalisation de leur projet vidéo, par des ateliers d’écritures, de rédaction et de lecture de scénarios. durant le Festival Big uP 974 les jeunes de l’atelier vidéo seront en charge de filmer toutes les manifestations et les actions du festival (reportages, coulisses, concerts) et d’en faire le montage pour diffuser sur le Canal Big uP.

  • AM H22

    BiG uP 974 3ème Festival international de Cultures urbaines

    C’est un évènement dans la pure tradition de la culture urbaine originelle avec une interdisciplinarité des arts urbains nocturnes (Rap, Slam, danse, Graff, etc) sur une scène extérieure en utilisant tout l’espace culturel du Palaxa. Avec un jeu de scène et une succession de show case afin de promouvoir les artistes tout cela animé par un MC. L’organisation d’une éventuelle Blockparty (avec entrée libre à l’extérieure) permettra de faire des performances live graffiti et danse et autres disciplines. Mettre en place une Blockparty pour les jeunes acteurs de l’événement ou simples spectateurs, et de moins jeunes qui rassemblera toutes les branches de cette culture sur un seul et unique lieu.

    ConceptEnd Of The Weak, c’est l’essence même du Hip-Hop, ce qui donne sa raison d’être à ce courant musical qui est aussi un mode de vie, voire de survie : s’imposer, dire que l’on existe, que l’on parle, que l’on a des choses à dire et un flow pour les balancer en face de n’importe quel public. Car le but n’est pas de noyer les MC’s opposants sous une vague d’insultes, mais de mettre en avant la créativité et l’originalité pour les « tuer », métaphoriquement. aux Etats-unis où cette compétition existe depuis l’an 2000, les révélations sont légion. depuis le reste du monde a suivi: le virus s’est propagé sur les 5 continents, partout la bataille verbale fait rage et les rappeurs affutent leurs micros.En France, depuis 2004, les gladiateurs de la rime vont donc se retrouver dans l’arène, avec les mots et les métaphores comme armes de destruction massive, et le public comme booster. véritable anti-battle qui prend à contre-pied les événements type clashs et autres joutes verbales, les talents viendront s’affronter seul face à la foule. Ceux qui auront les qualités requises que nécessitent les différentes épreuves et sortiront vainqueurs grâce à la vox populi. Le soir de la finale, le sol sera jonché de cadavres. Ceux des perdants. Et à la fin, il n’en restera qu’un. Même si, comme au théâtre, les morts se lèveront et applaudiront le rappeur gagnant, avec le bon esprit qui caractérise tous les participants. Parce que le End Of The Weak, ça n’est pas la troisième guerre mondiale. C’est juste du Hip-Hop.

    Pourquoi être partenaire du EoW FranceLe EoW est un des rares événements dédié aux rappeurs qui véhicule des valeurs saines, sans agressivité, en bref celles du hiphop. un événement ludique, qui prône les valeurs du partage, de la performance, de l’humour et du respect. notre positionnement de véritable anti-battle, nous permet de mettre en avant un état d’esprit résolument street et positif, chose qui n’est pas si facile à concilier. une « Street Crédibilité » reconnue et respectée, acquise au fil du temps, ouverte au partenaire.

    origineLe End Of the Weak (EOW) est un tremplin Hip-Hop mondial. véritable détecteur de talents, créé aux états-unis en 2000, et maintenant présent dans une vingtaine de pays dans le monde : u.S.a., u.K., argentine, uganda, Sénégal, France, Suisse, Espagne, italie, République Tchèque, Hollande, Brésil, allemagne, Philippines, Suède et Belgique. actif en France depuis 2004, où il est le doyen des événements dédiés aux rappeurs. End Of The Weak a déjà révélé de nombreux artistes outre-atlantique et en Europe, des MC polyvalents qui savent mêler texte et improvisation. Chaque saison, le EoW part en tournée à travers tout l’hexagone pour découvrir de nouveaux MC’s. Ce concept révolutionne la scène hiphop en proposant un réel challenge technique, qui repose toujours sur des règles bien précises. qualité d’écriture, identité artistique, charisme, débit et capacité à faire réagir les foules sont autant de critères qu’un jury de professionnels se charge d’évaluer. En bref le End Of The Weak est à l’affût de l’ultime MC, à la détection du talent brut, ayant les capacités pour gagner le titre national, afin d’aller défendre son pays à l’échelle planétaire lors des prochains championnats du monde ! un seul but : augmenter la visibilité de ces artistes surdoués et sous-médiatisés.

    BLOCKPARTY - END OF THE WEAK (EOW)RAP CONTENDER (RC)

    Lieu : PalaxaDate : Samedi 4 mai

  • M H23

    dérouléLe End of the Weak, qui se traduit par «Fin des Faibles», est un concours de iviC ouvert à tous, artistes inconnus ou de renom, qui se qualifient via un open mic pour passer 5 épreuves :

    1 – Texte LibreLe MC pose un 16 mesures de son choix sur une instrumentale au hasard

    2 - A Capella16 mesures cette fois-ci sans instrumentale, ni accompagnement.

    3 – Improvisation « Freestyle Bag »Le MC part en improvisation et doit tirer 5 objets en 2 minutes, un à un, au hasard d’un sac. Chaque objet mystère doit être intégré à son improvisation, sur une instrumentale au hasard.

    4 – MC Versus DJSur 3 instrumentales de styles et de tempos différents, le dJ pitch la musique en accélérant de + en +, cut et break le son. Le MC doit tenir son flow et la cadence.

    5 – Freestyle en équipe « Cypha Skills »Sur une instrumentale au hasard, le MC’s se passent le micro toutes les 4 mesures (x3 tours). Le EoW bénéficie d’un véritable gage de qualité et d’objectivité puisque les participants sont notés selon 5 critères bien précis, par un jury de professionnels et d’activistes reconnus. Pour chaque critère et pour chaque épreuve on donne une note de o à 5 points, le MC totalisant le plus de points gagne le challenge.

    Mais aussi Rapide topo sur ce qu’est le EoW + démo de chaque épreuve avec les MC présents + MC issus des ateliers voulant se tester à la discipline devant du public ; Rapide topo sur ce qu’est le RC + démo de chaque épreuve avec les MC présents + MC issus des ateliers voulant se tester à la discipline devant du public ; Freestyle « géant » / Showcase avec l’ensemble des MC EoW & RC

    Les critères de notation :Les lyrics : la qualité d’écriture ; La créativité : l’identité artistique ; La présence scénique: le charisme ; Le flow : le débit ; La réactivité du public: l’aura.

    LES vaLEuRS- découverte ; Performance ; Emulation ; dépassement de soi ; Respect ; Humour ; ouverture d’esprit ; accessibilité ; Partage ; Positivité ; Fraternité

    Les participants, pratiquants et moyens humains1. dJ Keri2. KT (Championne du monde EoW 2012)3. Artik (EOW + présentateur)4. dandyguel (Champion de France EoW 2012)5. RES (EoW & RC)6. Mic orni (EoW & RC)

    Pré programme:

    17H30 : ouverture des portes18H00: Free Style et petits groupes de rap et Slam de Saint-denis19H00 : Skyzo Damoun (Rap-La Source)20H00 : EoW20H30 : Rap Contender21H00 : EoW21H30 : 20H30 : Rap Contender22H00 : EoW22H30 : 20H30 : Rap Contender+ Démo et show des groupes de danse + démo djaying, Human Beat box23H00 : Final EoW23H30 : Finale Rap Contender00H00 : Soirée avec dj dan (nouvel album) et Sound System à l’intérieur ou extérieur Palaxa

  • AM H24

    BiG uP 974 3ème Festival international de Cultures urbaines

    il s’agirait de réunir à la nordev à Saint denis, en amont du festival BiGuP qui se tiendra du 4 mai au 11 mai, sur deux journées les 29 et 30 avril 2013, environ 250 jeunes pour qu’ils échangent et apportent des propositions pour le futur. Ces jeunes pourraient être les représentants des 92 collèges, des 32 lycées généraux, des 15 lycées professionnels, s’ajouteraient à ceux-ci des représentants élèves de l’enseignement agricole et des centres de formation. Pour assurer une mixité sociale, des associations de quartier travaillant à l’intégration et insertion des jeunes, accompagneraient une centaine d’entre eux à cette manifestation.La première matinée consisterait à l’exposé des discours officiels d’ouverture, ceux-ci devant être concis puis en une première conférence de M. Hugues BaZin, sociologue des cultures urbaines. Puis d’une seconde conférence d’une vingtaine de minutes par un chercheur de l’inJEP suivie d’un débat d’environ une heure. un temps de repas sera aménagé. Les travaux se poursuivront par 10 ateliers se composant de 35 jeunes, animés par des spécialistes des questions touchant la jeunesse. Ces animateurs ayant pour tâche d’encadrer deux jeunes rapporteurs pour chaque session. un conférencier choisit parmi les intervenants des résidences du festival Big up étant chargé de structurer le travail de réflexion. Ces ateliers devraient avoir une durée de deux heures. Les 3 rapporteurs poursuivront la journée par un travail rédactionnel. La deuxième journée débutera par un travail en plénier où seront restitués en 10 fois dix minutes soit 1h40, les échanges de la veille. Puis une discussion s’ensuivra sur l’ensemble des exposés. Cette discussion devant avoir un caractère constructif, l’animateur de séance cherchant à faire émerger des propositions. un temps de repas convivial s’ensuivra.un rapporteur tirera une synthèse de ces deux journées qu’il présentera aux participants. Puis si la Ministre des Sports, de la Jeunesse, de l’éducation Populaire et de la vie associative est présente, celle-ci émettra les conclusions de ces assises. En son absence le Préfet, le Sous-Préfet à la cohésion sociale et à la jeunesse ou la

    directrice de la dJSCS exprimeront l’écoute attentive des autorités vis-à-vis de la jeunesse.

    Ces assises de la Jeunesse auront une démarche pragmatique dont le but est de renouer le dialogue avec les jeunes en général et ceux des Kartyé en particulier. quand nous parlons de pragmatisme, il s’agit d’appliquer par la suite une méthode tournée vers le monde réel, avec des changements et des conséquences tangibles pour les jeunes. nous devons envisager à l’issue de ces assises des mesures concrètes, pragmatiques et dénuées de tout caractère idéologique pour simplifier les problématiques d’avenir de ces jeunes. Car nous retiendrons les propositions des jeunes dans le cadre des investissements des politiques publiques. nous souhaitons, avec ces ateliers de travail (workshop), définir des solutions durables par une méthode rigoureuse avec des consensus, pour établir les volontés, les compréhensions, les connaissances et les nouveaux outils construits avec force, rigueur et concrétisme et donc bien évidemment participative.

    nous ferons appel à un intervenant extérieur spécialisé dans les problématiques réunionnaises pour animer chaque atelier de travail, pour en tirer le meilleur parti des séances de travail avec des objectifs, tout en laissant chaque acteur du workshop exprimer son point de vue. avec une nouvelle méthode permettant de maximiser les séances de travail et de générer du consensus en limitant et contenant les conflits. Tous les workshops auront des problématiques ergonomiques et fonctionnelles visant à créer de la valeur en conception. Pour l’animation des workshop, chaque animateur-rapporteur et intervenants avec deux représentants de la jeunesse (parité H/F) devra utiliser la proposition méthodologique suivante :

    ASSISES DE LA JEUNESSE

    Lieu : NordevDate : Lundi 29 et mardi 30 avril 2013

  • M H25

    Préparer le workshop et fixer les objectifs à atteindre en cernant le périmètre de la problématique ; Proposer un échéancier d’atelier thématisé ; organiser, conduire et synthétiser l’atelier de travail ; Créer les supports (type wireframe, schéma) permettant de générer du feedback ; Garantir la prise en compte de l’expérience utilisateur ; orienter l’atelier vers la prise de décision et la validation ; Limiter les faux débats et cadrer les points de vue personnels et subjectifs ; Favoriser le consensus ; inviter les participants à s’exprimer en considération avec les objectifs ; amener les participants à faire des propositions pragmatiques ; validation en séance et faire le compte-rendu final de l’atelier.

    Chaque animateur-rapporteur des workshops devra faire plusieurs entretiens préalables visant à bien cerner les contours de la problématique concernant les jeunes avec une organisation d’atelier centré sur les objectifs à atteindre avec si possible la création des supports indispensables aux échanges qualitatifs. En terme de pragmatisme, les résultats des animateurs-rapporteurs des workshop doivent augmenter l’efficacité des workshops, fluidifier des processus de décision et propositions, valider les objectifs en séances avec la meilleure synthèse de ces ateliers et un compte-rendu pour remettre au Préfet, à Madame la Ministre, au Président de la République, aux administrations publiques, au Conseil Régional, au Conseil Général, aux collectivités locales et une publication sur le site internet www.bigup974.re

    Idées de workshops :

    1/ Entre cohabitation des cultures urbaines et cultures traditionnelles et populaires.2/ Comprendre et combattre les déviances des jeunes: quelles solutions ? 3/ Quels emplois durables pour la jeunesse dans l’économie Réunionnaise ?4/ Comment concevoir les nouvelles vies sociales juvéniles ? 5/ Vers une démarche éducative et pédagogique co-constructive ?6/ Quelle(s) stratégie(s) de changement dans l’animation et les loisirs pour les jeunes ?7/ Agir localement et penser globalement : les jeunes de la Réunion comme laboratoire ?8/ Vers moins de discrimination et plus d’égalités des chances : croire en des valeurs républicaines réunionnaises. 9/ Quelles places pour les jeunes dans la Réunion de demain ?10/ Problématiques et actions volontaristes dans les kartyé prioritaires : urgence et maintenant !

  • AM H26

    BiG uP 974 3ème Festival international de Cultures urbaines

    (ASSISES DE LA JEUNESSE SUITE)

    Pré-PRoGRaMME

    Lundi 29 avril (ou jeudi 2 mai)

    8H30 : accueil des participants

    9H00 : discours d’ouverture

    9H45 : Conférence de Hugues Bazin, Sociologue et coordinateur du Laboratoire d’innovation Sociale par la Recherche-action (Mison des Sciences de l’Homme)

    10H30 : Conférence d’un chercheur de l’institut national de la Jeunesse et de l’éducation Populaire

    11H00 : Echanges-débats

    12H15 : déjeuner

    14H00 : 10 workshops pragmatique

    16H00 : Compte-rendu et rédaction des propositions par les animateurs-rapporteurs et 2 jeunes

    Mardi 30 avril (ou vendredi 3 mai)

    8H30 : accueil des participants

    9H00 : Restitution des ateliers

    10H30 : Echanges-débats

    12H15 : déjeuner

    14H00 : Synthèse et rapport

    14H30 : discours officiel de clôture

    15H00 : discours de la Ministre des Sports, de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative

    15H30 : Echanges et débats

    16H30 : Fin des assises + pot de convivialité

  • M H27

    objectif : organiser des rencontres et compétitions sportives et mettre en le développement des sports urbains, comprenant roller, BMX, skate, capöéira et quelques sports de combat. Sans oublier des tournois de Street Basket et Street Football durant deux jours. La finalité de la pratique permet de distinguer la discipline sportive de la discipline créative. Même si la compétition fait partie de la rencontre ou de l’événement, l’aspect créatif et artistique est prioritaire.

    Le football et le basket sont deux sports qui ont eu leur part d’urbanisme au fil des années, parfois délaissés mais jamais oubliés; ces deux sports ont joué un rôle majeur dans la création des arts urbains, ils ont été ceux qui rassemblent les uns et les autres.Pour cela sur cette troisième édition nous organiseronsdes tournois de sports urbains présentent dans notre vie de tous les jours mais qu’on ne fait plus attention pour diverses raisons. démontrer qu’en chacun des jeunes il réside une envie irrésitible de montrer qu’ils peuvent réussir à cohabiter, s’amuser entre eux dans la non-violence, ce qui est tout simplement l’un des premiers fondements du HiP-HoP.

    En partenariat avec les ligues réunionnaises de Basket et de football Kréolide mettra en place un tournoi de Street Basket et de Street Footballavec la participation de personnes de différents âges. il a pour objectifs de promouvoir la pratique du basket-ball dans la rue, dans les milieux des jeunes et favoriser l’activité physique et sportive parmi les jeunes dans un cadre où règnent le respect, la tolérance et l’ouverture sur l’autre. une équipe de professionnels, dont arbitres et officiels, sera mobilisée pour assurer l’encadrement des participants à cette grande fête de basket-ball qui verra l’organisation, en l’espace d’une journée, de quelque 50 matchs en plein air.

    Street basket : explicationLe street basket est une version quelque peu modifiée du traditionnel basket-ball. En effet, en mode rue on peut admirer des phases de jeu spectaculaires favorisées par le 1 contre 1 (un attaquant contre un défenseur, malgré la présence d’un plus grand nombre de joueurs sur le terrain) et par la transgression de certaines règles comme les marchés ou les portés de balle. on le pratique en général à trois contre trois, pour laisser un maximum de place aux actions spectaculaires.L’attaquant fait généralement un «show» à chaque action en montrant différents mouvements tels que le crossover (changement brutal de direction devant un défenseur en exécutant un dribble bas), le alley-hoop (passe à un équipier qui réceptionne en l’air la balle et la tire avant qu’elle ne retombe à terre) ou le dunk (panier marqué en s’accrochant à l’arceau). Le défenseur, quant à lui, se démarque en effectuant de surprenants contres (tir adverse dévié en sautant).

    Programme Street Basket:

    Tournoi 3x3 toute la journéeGarçons et fillesanimations Hip-HopConcours de dunks, 3pts, lancers francsdifférentes catégories d’age dès 10 ans1 remplaçant facultatif

    STREET BASKET ET STREET FOOTBALSPORTS URBAINS

    Lieu : Champ-FleuriDate : Lundi 29 et mardi 30 avril 2013

  • AM H28

    BiG uP 974 3ème Festival international de Cultures urbaines

    Street Soccer:

    quasiment toutes les grandes stars du football contemporains ont appris à jouer dans la rue. nous constatons jusqu’à ce jour que le football de rue, appelé Street Soccer, est resté très populaire chez les jeunes des grandes villes. Contrairement au football traditionnel, les règles suivantes sont d’application dans le foot de rue. Les concours de STREET SoCCER se jouent à 4 contre 4. Chaque match dure 8 minutes. Les équipes se composent de 4 joueurs minimum et maximum 6. Les remplacements sont également permis. des petits buts de 2,5 m de large sur 1m de haut sont installés et il n’y a pas de gardien de but. Les terrains mesurent 20m sur 12m et sont encadrés pour que le ballon ne sorte pas du terrain. ainsi le jeu est moins souvent interrompu. En bref: le Street Soccer est un jeu plus rapide et plus attirant étant donné que le jeu se joue sur un sol dur. Les tackles et le jeu rugueux sont bien évidemment inadmissibles.Le Street Soccer s’adresse principalement aux jeunes entre 12 et 25 ans. il propose aux adolescents, résidant dans les différents quartiers, un événement ponctuel visant à privilégier et valoriser la place des jeunes dans la rue aux yeux de tous, par le biais du football comme dénominateur commun. Cette manifestation se veut être une rencontre amicale entre jeunes de différents quartiers et les habitants en privilégiant l’aspect convivial et ludique du football.

    STREET BASKET ET STREET FOOTBALLSPORTS URBAINS (suite)

  • M H29

    Téat Champ-Fleuri, CROUS et UNIVERSITÉ : 5ÈME ÉLÉMENTDébut mai 2013 : différents shows et spectacles en partenariat avec ces institutions.

    ARTOTHÈQUE

    Tout le mois de mai expostion et atelier en arts contemporains urbains : photographies, vidéos, sculptures et installations

  • AM H30

    BiG uP 974 3ème Festival international de Cultures urbaines

    ConCERT

    Lieu : Champ-Fleuridate : Samedi 11 mai

    15H00 : ouverture des portes

    16H00 : open Mic

    18H00 : queen Flavie