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Dans les medias 3
Le 09/05/15, l’inter-‐syndicale a été recue par le conseiller presse et com-‐munication au ministère des Outre-‐Mer
Edito 1 UA méprisée !!!
Compte-‐rendu d’audience 2
Les 9 et 10 mai, la visite aux Antilles du président Hollande semblait vouloir ignorer la question universitaire. Après deux ans d’une gestion gouvernementale calamiteuse, était-‐ce acceptable ? La communauté universitaire de l’UA s’est rappelée au bon souvenir de François Hol-‐lande.
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Plusieurs actions étaient program-‐mées pour rappeler au président de la République l'existence d'une uni-‐versité aux Antilles, université par-‐ticulièrement malmenée sous sa mandature… Depuis sa descente d'avion à l'aé-‐roport vendredi minuit jusqu'à son arrivée à l'Atrium samedi après-‐midi, en passant par le sommet des États caribéens à Madiana, le par-‐cours de M. Hollande a été jalonné d'universitaires et d'étudiants scan-‐dalisés par le traitement réservé à leur établissement…
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Une délégation de l'intersyndicale a été reçue par M. Olivier Nicolas, conseiller aux Outre-‐Mer samedi 9 mai à 10h à la préfecture de Fort-‐de-‐France. Les étudiants et la pré-‐sidence ont eux aussi obtenu – finalement ! – audience. Samedi après-‐midi, à l’Atrium puis dans ses interviews, le président a abordé la question de l’université des Antilles. Dans ce numéro, un compte-‐rendu de cette audience et le verbatim des engagements présidentiels…
Contacts : • SNASUB-‐FSU : Frédéric Vigouroux [email protected] • SNESUP-‐FSU : Michel Tondellier [email protected] https://sites.google.com/site/snesupmartinique/ • SUP'Recherche-‐UNSA Charles-‐Chistophe Jean-‐Louis charles-‐chistophe.jean-‐[email protected]‐ag.fr
Aéroport Aimé Césaire, 8 mai 2015
Hollande : Verbatim 4
15 mai 2015
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Compte-‐rendu d'audience le 9 mai 2015 en préfecture de Martinique
Intersyndicale UA – Martinique
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Une demande d’audience adressée par la FSU avait été envoyée à la préfecture le 28 avril 2015. Cette demande est restée lettre morte. Une nouvelle demande d’audience, cette fois de l’intersyndicale UA Pôle Martinique, a été adressée le 5 mai 2015, toujours à la préfecture, précédée d’un communi-‐qué de presse le 4 mai 2015. Le principe d’une au-‐dience a rapidement été acté. Cependant, jusqu’à la veille de la rencontre, il a fallu négocier pour avoir un interlocuteur connaissant le dossier et sur-‐tout, n’adoptant pas sur celui-‐ci une position parti-‐sane. Signe s’il en est du peu de considération du dossier universitaire antillais lors de ce déplace-‐ment, le conseiller à l’enseignement supérieur et à la recherche de l’Élysée, M. Vincent Berger, n’était pas présent. Nous avons été reçus par M. Olivier Nicolas, conseil-‐ler presse et communication au cabinet de la Mi-‐nistre des Outre-‐Mer, qui avait suivi dans ses précé-‐dentes fonctions de conseiller éducation le dossier de l’UA. Il était entouré de Mme Bertho Lavenir, Rec-‐trice, M. Zabulon IA-‐DAASEN-‐adjoint de l’Académie et M. Kakousky, Secrétaire général de l’Académie. La délégation de l’intersyndicale était composée de Marie Féliot-‐Rippeault et Charles-‐Christophe Jean-‐Louis (Sup’Recherche-‐UNSA), Yvon Joseph-‐Henri (FSU), Michel Tondellier (Snesup-‐FSU) et Frédéric Vigouroux (Snasub-‐FSU). L’échange fut franc et di-‐rect.
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Chacun des représentants de l’Intersyndicale s’est exprimé et a exposé les problèmes tant généraux que catégoriels que connaît l’université depuis 2 ans. Tout d’abord a été dénoncée une gestion précipitée et politicienne du dossier, particulièrement de la scission Antilles-‐Guyane. C’est ensuite l’incertitude sur l’avenir, à cause d’un processus parlementaire qui a fait la part belle aux intérêts partisans, qui a été dénoncée. Les syndicats d’enseignants ont no-‐tamment souligné l’incertitude lourde quant au nom à apposer sur les diplômes à délivrer dès le mois de juin, tandis que les personnels administratifs ont souligné les blocages posés par l’incertitude jurid-‐ique du statut de l’université qui viennent entraver quotidiennement leur travail. Tous les syndicats ont souligné l’ambiance délétère que cette incertitude installe à l’Université, la démotivation des person-‐nels et la possibilité d’une radicalisation de certains, dans et au dehors de l’Université, face à ce qui est considéré comme du mépris de la part de l’État en-‐vers la communauté universitaire. Enfin, des in-‐quiétudes fortement teintées d’indignation se sont exprimées quant aux lenteurs concernant les affaires judiciaires en cours à l’Université.
M. Nicolas a répondu tout d’abord que si le Minis-‐tère des Outre-‐Mer s’était opposé à l’éclatement de l’Université des Antilles et de la Guyane, il était en-‐
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• LCI-‐TFI : http://videos.tf1.fr/infos/2015/tournee-‐aux-‐antilles-‐francois-‐hollande-‐en-‐campagne-‐avant-‐l-‐heure-‐8606132.html • BFM TV : http://www.bfmtv.com/politique/francois-‐hollande-‐entame-‐sa-‐tournee-‐dans-‐les-‐caraibes-‐885234.html
Dans les médias…
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• ATV : http://atv.mq/infos-‐2115-‐video-‐des-‐manifestants-‐a-‐lentree-‐de-‐laeroport-‐pour-‐larrivee-‐de-‐francois-‐hollande.html • ATV : http://atv.mq/infos-‐2110-‐edition-‐speciale-‐francois-‐hollande-‐en-‐martinique-‐.html • Freepawol : http://www.freepawol.com/articles/francois-‐hollande-‐en-‐martinique-‐les-‐cris-‐de-‐luniversite-‐des-‐antilles • Sur iTélé, jeu des symboles mais absences de réponses concrètes, notamment sur l’université
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(4mn20) : https://www.youtube.com/watch?v=BrKxiot0l6k • Martinique 1ère : http://martinique.la1ere.fr/2015/05/08/francois-‐hollande-‐est-‐en-‐martinique-‐254401.html • RCI : http://www.rci.fm/Dispatcher;jsessio-‐nid=1EED458D6CD9DAFA4987DB24841C5B75?action=ArticleAction&id=108901
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suite tenu par la solidarité gouvernementale et qu’il devait maintenant gérer au mieux les con-‐séquences de cette décision. Il a ensuite rappelé que ce dossier ne relevait pas des Outre-‐Mer, mais de l’Enseignement supérieur et de la re-‐cherche et qu’il suivait le dossier, mais n’avait pas en charge les décisions. À propos du calen-‐drier parlementaire, il a souligné qu’au vu d’un programme législatif chargé, on pouvait consi-‐dérer que les textes avançaient assez rapide-‐ment et que le gouvernement n’était pas maître de la procédure parlementaire, mais qu’il ferait tout pour que la loi de ratification soit adoptée le 21 mai. Il a aussi souligné que la Justice ferait son travail et que le gouvernement n’avait pas les moyens de faire pression sur elle. Il a par ailleurs souligné la difficulté à défendre le dos-‐sier de l’UA auprès des administrations cen-‐
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trales, car les échanges houleux et les échos des relations inter-‐pôles et interpersonnelles difficiles qui encombraient les différents ministères don-‐naient une piètre image de la réalité universitaire antillaise. Enfin, il a rappelé que le gouvernement souhaitait l’unité de l’Université des Antilles et nous a promis que des annonces en ce sens et de nature à rassurer les personnels comme les étudiants se-‐ront certainement faites par le Président de la Ré-‐publique à l’occasion de ce déplacement.
Une version détaillée de cette rencontre est consul-‐table aux adresses suivantes :
• https://sites.google.com/site/snesupmartinique/
• http://sd972.fsu.fr/
Ou encore, Médiapart, le 18 avril 2015
Mais aussi, le 6 mai dernier, dans le Canard Enchaîné :
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Rencontre avec les élus de la Martinique 9 mai 2015 « Vous avez une université. Ah, ce n’est pas simple. Parce que cette université avec la Martinique et la Guadeloupe et sans la Guyane. Il y a eu des choix à faire, mais il n’y a pas d’autre démarche que l’union de la Martinique et de la Guadeloupe pour cette université. Il faut que chacun y trouve également son compte et sa place. Donc, l’Université sera prochainement dotée de deux IUT, ici en Martinique et un autre en Guadeloupe, parce que nous avons besoin d’une jeunesse formée, qualifiée dans les métiers qui correspondent justement à vos besoins et à vos choix. Vous avez le de-‐voir, vous, de faire vivre cette université. Et de montrer qu’elle est capable de l’excellence, d’avoir des centres de recherches, d’avoir une coopération avec l’ensemble de la région, parce qu’il y aussi des talents partout qui viendront, ici, dans votre université. Attirez, Attirez les talents, ils pourront venir, nous faciliterons les mouvements. Exportez vos talents, à condition qu’ils reviennent, et qu’ils viennent travailler ensuite pour la Martinique, parce que vous avez souligné cette réalité, ce fait, c’est que beaucoup de jeunes, partent de la Martinique, et souvent les plus qua-‐lifiés, souvent les plus formés et qui après hésitent à revenir. Si on a une université, si on a des centres de recherches, si on a de l’emploi, si on a de l’industrie nouvelle, si on a cette transition énergétique, il y aura forcément des talents qui viendront et qui resteront. »
Entretien avec la presse martiniquaise : Martinique 1ere, ATV, RCI RCI : M. Le président, l’avenir de l’université préoccupe beaucoup d’entre nous ici. Sous votre quinquennat, nous sommes passés d’une université des Antilles et de la Guyane, à une université de la Guyane qui a été officiellement créée au mois de janvier dernier, en ce qui concerne l’université des Antilles, elle n’est toujours pas officiellement créée, alors, la question qu’on se pose, c’est qu’est-‐ce qui passe ? Pour quelle raison ? Et surtout, qu’il y a de nombreux jeunes qui se posent la ques-‐tion de savoir s’ils vont venir faire des études ici dans nos régions ou bien s’ils ne feraient pas mieux d’aller à l’extérieur ? Qu’est-‐ce que vous leur dites à cela ? Et est-‐ce que vous n’avez pas une part de responsabilité dans cela ? FH : Non. Ce qu’on a voulu, c’est que la Guyane puisse avoir sa propre université et qu’il y ait finalement, d’avantage de moyens qui puissent être donnés à l’université Martinique, Guadeloupe de façon à ce que les Antillais puissent aller dans cette uni-‐
Mai 2015, F. Hollande sur l’Université des Antilles… Ce qu’il a dit…
Jacques Chirac résumait assez cyniquement le degré de confiance à pla-‐cer dans les promesses politiques : les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent… Échaudés par de nom-‐breux épisodes de fausses promesses – faut-‐il rappe-‐ler la plus belle ? « L’uinversité de Guyane ne sera jamais créée sans consultation de la com-‐munauté universitaire de l’UAG – mais sans faire de procès d’intention au Président Hollande, nous reproduisons ici le contenu de ses annonces concer-‐nant l’UAG, l’avenir sera juge de leur concrétisa-‐tion… Au besoin, nous ne man-‐querons de rappeler ces engagements pris devant la population antillaise…
Entretien F. Hollande le 9 mai avec ATV, Martinique 1ère et RCI
https://www.youtube.com/watch?v=al2RMIlGSj0
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versité pour suivre un parcours d’excellence. Je veux aussi que l’université Martinique, Guadeloupe, puisse être ouverte à l’ensemble de la Caraïbe, pour faire venir tous les talents et on facilitera cette venue d’étudiants également de la région. Donc, tous les textes vont être pris et toutes les procédures seront engagées pour que l’université ait non seulement le statut qui est indispensable, mais les moyens, et j’ai même ajouté aujourd’hui qu’il y aurait un IUT qui serait créé, ici en Martinique, un département d’IUT et un département pour la Guadeloupe, ce qui fait deux départements d’IUT dans cette université. Moi, je veux que les Antillais se forment dans leur université, ça n’empêche pas qu’ils puissent aller dans d’autres universités et notamment dans l’hexagone, mais là, nous devrons aussi donner à cette université des moyens de re-‐cherche, parce qu’il n’y a pas d’université, s’il n’y a pas de recherche, et là encore, des moyens seront dégagés. ATV : L’Université, M. le Président, est également fragilisée par l’affaire de détour-‐nements présumés de fonds au sein de l’un de ses laboratoires, le Ceregmia, près de neuf millions d’euros de subventions européennes, plusieurs rapports, de la cour des comptes, du Sénat ont pointé les dysfonctionnements au sein de ce laboratoire. Pourquoi l’information judiciaire ouverte il y a un an n’avance-‐t-‐elle pas si vite ? Doit-‐on croire à des freins politiques à ce dossier judiciaire dans une année électorale majeure ? FH : Non. La justice elle est indépendante et donc elle travaille à son rythme. Moi je préférerais qu’elle aille plus vite, si vous voulez mon propre point de vue, parce que quand il y a un doute, une interrogation, une suspicion, mieux vaut la lever ou s’il y a un manquement aux règles, sanctionner. Donc, je veux que la justice puisse travailler librement, de manière indépendante et rapide, parce qu’il ne peut pas y avoir de tâche sur l’université ou sur un laboratoire de recherche sans qu’il y ait ensuite la vérité qui soit établie.
Entretien exclusif Guadeloupe 1ère G1ère : On sait que les jeunes ont des inquiétudes sur la qualité de leur diplôme, sur l’enseignement supérieur, inquiétudes provoquées par la scission, vous le savez, depuis le premier janvier de l’Université des Antilles et de la Guyane. Alors, les guya-‐nais sont plutôt satisfait de cette autonomie. Côté antillais, reste des questions, des zones d’ombre, sur la gouvernance et sur le financement, hier, vous avez évoqué le chiffre de sept-‐cent cinquante mille euros, comment faire pour avoir des garanties que cette réforme ne va pas finalement pénaliser nos étudiants ? FH : nous devons faire que cette université des Antilles puisse être une université d’excellence et la Guyane a maintenant sa propre unité et elle le voulait et je pense que ce sera au bénéfice des Guyanais, sans que ce soit au préjudice des Antillais. Il va y avoir une loi qui va être votée le 21 mai prochain, c’est tout près, et qui va justement permettre d’avoir un statut pour cette université des Antilles. Je ne veux pas qu’il y ait de concurrence entre la Martinique et la Guadeloupe, parce que nous ne pouvons pas nous permettre d’avoir cette compétition, donc ce sera bien clair, ce qui relève de la Martinique, ce qui relève de la Guadeloupe, pour en donner une illustration. Il y aura un IUT pour les Antilles, pour cette université, un département d’IUT en Guadeloupe, un département d’IUT en Martinique, et ce sera à l’Université de choisir la spécialité. Et enfin, vous l’avez relevé, je mettrais d’avantage de moyens, 750 000 euros, pour faciliter, justement, le bon fonctionnement de l’université. Alors, maintenant, là aussi, ce n’est pas le président de la République qui va gérer l’université, c’est à ceux qui en ont la responsabilité de s’engager et d’y aller et aussi aux élus de s’engager pour leur université. Je veux aussi qu’il y ait de la recherche dans cette université, c’est très important pour qu’elle puisse rayonner et attirer des talents et des talents qui viendront de toute la Caraïbe, peut-‐être même de plus loin, avec des passeports et des visas qui seront facili-‐tés pour ces chercheurs qui viendront mettre leurs ressources à la disposition des An-‐tillais.
http://guadeloupe.la1ere.fr/2015/05/10/entretien-‐exclusif-‐guadeloupe-‐1ere-‐avec-‐francois-‐hollande-‐254759.html
F. Hollande à l’Atrium, samedi 9 mai 2015
http://martinique.la1ere.fr/2015/05/09/vous-‐voulez-‐un-‐nouveau-‐modele-‐de-‐developpement-‐inventez-‐le-‐fhollande-‐254515.html