LIEGE WEB FEST MAGAZINE

LES ZAZA S'#ARTS #WEB #EVENEMENTS

// LES ZAZA’S + AURA FILMS / LIEGE WEB FEST / OCTOBRE 2013 / #5 //

EQUIPE LIEGE WEB FEST // Jeff Bertemes / Marine Haverland / Julien Hockers // REDAC’ // Jeff Bertemes / Julien Hockers // MAQUETTE // Jeff Bertemes // REMER-CIEMENTS PARTICULIERS // Madame la Ministre Laanan Fadila / Stéphane Robert // REMERCIEMENTS LES ZAZA’S + AURA FILMS // Avenia Michael / Bagot Laurence / Basomboli Thierry / Bayon Minervina / Berger Jonathan / Bolzonello Fausto / Braconnier Bastien / Cancro Laila/ Collin Pierre / Delens Isabelle / Derome Geoffrey / Dierick Aurore / Doutrelepont Gilles / Dubois Jacques / Feld Noémie / Flament Emilie / Fragneau Nicolas / Garcia Guillen Emile / Gautier Alba / Gerlache Alain / Ghys Didier / Gillet Caroline / Giskes Alexandre / Grégoire Sylvie / Henrard Delphine / Hilgers Bruno / Huart Caroline / Hupkens Jean-Pierre / Huybrechts Anne / Huysegoms Claire / Jamar Dominique / Jansen Astrid / Jefta / Monsieur le Ministre Marcourt Jean-Claude / Lecocq Jérôme / Leempoels Stéphanie / Lejeune Mathilde / Lejeune Perrine / Lemaire Isabelle / Lietaert Matthieu / Louis David / Marek / Mélon Marc-Emmanuel / Michel Pascal / Micin Robert / Morreale Christie / Mottard Paul-Emile / Pailhe Benjamin / Ramquet Jean-François / Regueiro Martha / Renson Bruno / Séverin Patrick / Stoquart Laurent / Tomasovic Dick / Tran Roch / Tsakyrellis Athina / Van Kerkhoven Daniel / Vandermaes Jérôme // Merci aux artistes et toujours à vous, qui nous suivez. Encore et encore.

“AVANT LES MEDIAS, IL Y AVAIT UNE LIMITE PHYSIQUE A L’ESPACE QU’UNE PERSONNE POUVAIT OCCUPER TOUTE SEULE.”

// Andy Warhol //

Diwans.org

Le princecharmant

//SOMMAIRE

geeks politics

The

Brussels

Business

Benevoles

08

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RTBF nous propose le tout premier conte défait. Les princes n’ont qu’à bien se tenir. tout.

Un docu-thriller politique qui vous plonge dans les coulisses d’une des plus grandes économies sur terre, l’Union Européenne.

Quels sont les liensunissant geekset politique ?

Rien de moins que de la poésie audiovisuelle.

Certains se contentent d’un sourire, d’une recon-naissance, d’autres veu-lent sauver le monde.

Le rateau

Eurobubble

Typique Incursion dans les secrets gardés de notre capitale et voyage au coeur des

eurobubblers.

Palmares

marseille

web fest

// SQUATTERTOWN //

// THE VAULT //

// OFFSCREEN //

// HEROIS // // LA MARIEE ETAIT EN FUITE //

//GIGI : ALMOST AMERICAN //

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Romance à l’eau de rose et amours prévisibes ? Vous n’y êtes pas du tout.

Une sitcom à la belge. Pas si typique que ça.

L’histoire du Liège Web Fest débute sous le soleil de la cité phocéenne. Invités à découvrir la seconde édition du Marseille Web Fest, Jeff Bertemes et Julien Hockers, co-fondateurs de la plateforme culturelle crossmédia « Les Zaza’s », ramènent dans leurs bagages une idée des plus audacieuse. Faire de la Cité ardente la sixième ville au monde, après Los Angeles, Marseille, Hong Kong, Melbourne et Rome, à accueillir un événement de ce type. En partenariat avec « Aura Films » et à l’initiative de la collaboration « Ville de Liège » / « Marseille-Provence 2013 », ce pari fou sera bel et bien tenu. Très rapidement, la décision est prise. Le Liège Web Fest, premier festival belge consacré aux web-séries et aux web créations, sera organisé en deux temps. Tout d’abord, un après-midi de séminaire destiné aux professionnels et aux étudiants des domaines concernés. Ensuite, une projection publique se composant à la fois d’oeuvres issues de la Fédération Wallonie-Bruxelles mais également d’une sélection exclusive de web-séries provenant du palmarès du Marseille Web Fest.

Le Liège Web Fest c’est apprendre, comprendre et découvrir. Ainsi, Marine Haverland (Aura Films) a donc mis en place un programme de séminaire axé sur les questions de promotion et de diffusion des web-séries et des web créations qui fera intervenir des professionnels de l’audiovisuel, du transmédia et des arts numériques, belges et étrangers.

Jouant définitivement la carte du numérique, l’équipe proposera également, depuis le nouveau PointCulture de l’Espace Sain Michel et ce, quelques heures avant la séance de projections, une émission web entièrement consacrée à l’événement et pouvant directement être suivie en live streaming.

L’émission web laissera directement place à la séance de projections. La sélection Fédération Wallonie-Bruxelles étant compétitive, trois projets s’y verront octroyer une bourse de 1.500 € suite au vote d’un jury de professionnels, spécialement composé pour l’événement et au vote du public. Le Liège Web Fest promet donc à la Cité ardente d’entrer de plain-pied dans une ère résolument digitale tout en favorisant rencontres et synergies sur le plan international. Intégré à la « Quinzaine Numérique », l’événement fait déjà parler de lui dans plusieurs villes de notre pays. De plus, New York et Vancouver, organisant leur propre Web Fest peu de temps après Liège, ont déjà marqué leur intérêt de collaborer activement avec le nouveau festival liégeois. Bienvenue à la première édition du Liège Web Fest.EDITO

LIEGE WEB FEST

Un appel à candidature. Plus de vingt projets reçus. Dont huit sélectionnés. Les productions présentées dans cette sélection of-ficielle du Liège Web Fest ont toutes pour particularité d’être is-sues de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Huit projets différents. Créatifs. Huit projets pour lesquels l’organisation a eu un coup de coeur. Huit projets mis en concours lors d’une soirée unique. À l’heure où nous bouclons ce magazine, impossible de savoir quelles œuvres seront primées. Néanmoins, c’est avec une immense fierté que nous vous présentons notre sélection.

REDACTION // INTRO - JEFF BERTEMES // BENEVOLES / DIWANS.ORG / GEEK POLITICS / THE BRUSSELS BUSINESS / TYPIQUE - JULIEN HOCKERS

// LE PRINCE CHARMANT / LE RATEAU / EUROBUBBLE - JEFF BERTEMES

SELECTION

Cliquez sur les titres des projets pour en voir un extrait.

LIEGE WEB FEST / SELECTION WALLONIE-BRUXELLESpage 08 / LES ZAZA’S MAGAZINE / octobrE 2013

BENEVOLES

L’association « Amon nos hôtes » est une cafétéria sociale située en plein coeur de Liège. Ces gens que l’on y trouve, des individus que la vie n’a guère épargnés, pour la plupart considérés comme des marginaux, y travaillent gratuitement, cherchant à redonner du sens à leur existence. Alors qu’ils se trouvent déjà dans une situation précaire, ces bénévoles ne trouvent comme salaire que la satisfaction d’aider autrui, de s’aider soi-même, le tout sur fond de réinsertion sociale. Certains se contentent d’un sourire, d’une reconnaissance, d’autres veulent sauver le monde.

La Gueule de l’Emploi

https://vimeo.com/49363214

Patrick Séverin et Frédéric Moray ont dressé le portrait de ces travailleurs à travers un documentaire transmédia qui porte ni plus ni moins le nom de « Bénévoles ». Chacun s’y exprime libre-ment, face à une caméra qui se révèle de plus en plus complice au fil des 15 épisodes réalisés. La spontanéité de cha-cun fait mouche, les avis sont tranchés, les bénévoles déplorent l’absurdité d’un système stérile à l’égard de l’emploi. Des problématiques sont alors soulevées. On se pose des questions de société auxquelles ce documentaire tentera de répondre grâce à un éparpillement médiatique d’envergure. « Bénévoles », – volonté de créer du transmédia oblige – ne se limite effectivement pas à une série d’épisodes, il s’agit là d’un projet participa-tif qui s’est construit au fil de sa diffusion, fort d’une volée d’intervenants concernés. Ainsi, des experts tâcheront de répondre à des questions de fonds concernant les réalités de l’emploi, des analyses seront publiées dans le journal « Le Soir », des réflexions et témoignages seront ap-

portés sur « Bel RTL », des photos prises en collaboration avec les bénévoles seront exposées, un film sera réalisé pendant le tournage du documentaire et des débats seront organisés sur Facebook.

En réalisant « Bénévoles », ses auteurs s’étaient vraisemblablement donné pour objectif de participer à un débat ouvert depuis longtemps mais dont l’aboutisse-ment se révélait sans cesse stérile, le regard extérieur des experts pouvant par-fois sembler trop peu crédible aux yeux de certains, car insuffisamment con-cernés par le sujet qu’ils tentaient d’abor-der. Les vrais experts du chômage, finale-ment, ce sont les chômeurs eux-mêmes. Philosophes, politiques, psychologues, et autres penseurs se pencheront alors sur les points de vue de nos bénévoles et développeront, à travers cette vaste réal-isation transmédia, des idées et réflex-ions souvent surprenantes à l’égard de la réalité de l’emploi dans nos sociétés modernes.

OCTOBRE 2013 / LES ZAZA’S MAGAZINE / PAGE 09

LIEGE WEB FEST / SELECTION WALLONIE-BRUXELLES

DIWANS.ORGیزاریش ظفاح دمحم نیدلا سمش هجاوخ

Lorsque l’on se penche sur la définition du terme « Diwan », on s’aperçoit qu’il revêt de nombreuses significations, dans différentes langues. En breton, il signifie « germe » et est attribué aux écoles associatives du pays. En arabe, il se traduit par « lieu du pouvoir ». Par extension, « Diwan es-Salihine » signifie « Le cercle des vertueux », renvoyant à une cérémonie religieuse musicale en Algérie, en Tu-nisie et au Maroc. En français, il nomme un recueil de poèmes en langue persane ou arabe, mais est également associé à un lieu d’échanges littéraires et d’écoute de la musique et de la poésie. C’est d’ailleurs en référence au mobilier que le mot français « divan » est tiré.

Installez-vous confortablement au fond de votre sofa et laissez-vous porter par la poésie audiovisuelle de diwans.org, où participation et association d’idées sont les maîtres-mots.

page 10 / LES ZAZA’S MAGAZINE / octobre 2013


http://www.diwans.org

Cette web création est la continuité logique d’un processus amorcé par Goethe, le (entre autres) poète alle-mand du 18ème siècle qui, fasciné par la découverte qu’il fit de l’islam et du sou-fisme grâce aux lectures de l’un de ses homologues persans du 14ème siècle, Hafez, réalisa un recueil de poèmes, « Le Divan occidental-oriental » (en alle-mand « West-östlicher Divan »), ode à ce nouveau monde qu’il venait de découvrir.

Afin de perpétuer cette démarche, les auteurs de diwans.org ont, dans un pre-mier temps, invité trente vidéastes et artistes sonores à créer des œuvres à partir de la poésie de Goethe et Hafez. Ce sont d’abord les artisans sonores qui se sont mis à l’ouvrage, s’inspirant cha-cun d’un poème choisi. Ensuite, ce sont les vidéastes qui se sont attelés à la réalisation de leur interprétation poétique en s’inspirant non seulement des poèmes mais également des travaux sonores alors réalisés. Ainsi, les artistes de diwans.

org ont créé une œuvre audiovisuelle participative basée sur les travaux com-plémentaires de Goethe et Hafez. Le ré-sultat est en extension perpétuelle puis-que ses inventeurs invitent maintenant quiconque voudrait participer à créer sa propre interprétation, sa propre réponse à cette poésie participative et évolutive.

Le site se révèle non seulement es-thétique mais aussi ludique et interactif. En vous y rendant, vous serez invités à voyager à travers une plateforme qui vous proposera trois points de chemine-ment différents : « EXPLORE », « DIA-LOGUE » et « EXPERIENCE », chacun de ces points interagissant les uns avec les autres, vous permettant de naviguer au cœur même de l’œuvre, vous présentant ses auteurs, leurs travaux et les réalités de cette communauté d’artistes liés par la poésie de Goethe et Hafez.



Geek politicshackers battant

Janvier 2011. Alors que l’Égypte est en proie à une révolution populaire sans précédent, Hosni Moubarak – alors Président – coupe l’accès à internet et aux réseaux téléphoniques à travers tout le pays. Il pensait pouvoir con-trôler la toile, mais c’était sans réaliser le pouvoir des hackers, ces génies de l’informatique, curieux, intelligents, préoccupés par le maintien et l’élé-vation du niveau d’exigence démocratique, qui auront su à nouveau offrir un accès internet au peuple égyptien et contribuer à la victoire de celui-ci.

Partant du principe que liberté et sécurité ne peuvent pas coïncider, les hackers luttent contre la mainmise des gouvernements sur internet, en utilisant même ce dernier comme arme de contre-pouvoir. Car il faut lutter : ce contrôle omnipotent nous mène vers cette société totalitaire contre laquelle nos visionnaires nous ont toujours mis en garde.



http://www.youtube.com/watch%3Fv%3D_cOyA4LEG14

L’exemple des révolutions égyptiennes en est un parmi bien d’autres. Les pays ara-bes, la Chine, l’Iran, sont autant de pays dont la liberté de la télécommunication préoccupe les pirates de la toile, nations pour lesquelles ils développent des outils contribuant au retour à un internet libre. Mais ne nous leurrons pas, nos sociétés occidentales sont également au centre des inquiétudes de ces activistes 2.0, re-prochant à nos gouvernements de ne pas répondre à leurs propres principes.

C’est de l’implication de ces génies dans la politique que traite le webdocumen-taire « Geek Politics ». Quentin Noirfa-lisse, Maximilien Charlier, Adrien Kaempf et Antoine Sanchez, à l’origine du projet, traitent leur sujet avec soin, le dévelop-pant en six points : « Hackers », « Parti Pi-rate », « Chronologie », « C.C.Camp 2011 », « Perspective » et « Polémique ». Chacun

de ces points est un véritable dossier, comprenant vidéos, développements, définitions, fiches d’identité, etc. Une véritable petite encyclopédie qui traite de bien des aspects de cette résistance informatique, présentant son histoire, ses acteurs, ses problématiques éthiques et son avenir.

N’oublions pas que ces communautés d’activistes sont là non seulement pour agir, mais aussi et surtout pour partager, échanger, réfléchir, conscien-tiser les citoyens quant à leurs droits et à leurs libertés en tant qu’utilisateur d’internet. Avoir réalisé « Geek Politics », c’est avoir contribué à l’empreinte que devra laisser cette dynamique de lutte pour une démocratie des réseaux.



le prince charmantun conte defait

Où trouver le prince charmant ? Cette question célébrant à elle seule le sempiternel combat de n’importe quelle célibataire pourrait tout à fait résonner comme l’accro-che d’un écrit de la très new-yorkaise Carrie Bradshaw. Cependant, la grosse pomme peut-elle à elle seule répondre aux interrogations des single ladies du monde entier ?

Pas si sûr.

Octobre 2012. La RTBF, à travers un documentaire diffusé sur « La Une », un web-documentaire proposé directement sur son site, des émissions radio hebdoma-daires programmées sur « Vivacité » ainsi que des dossiers thématiques insérés dans « Elle Belgique », dévoile le premier documentaire transmédia participatif.

Mais que se cache-t-il derrière cette étrange appellation ?



http://www.rtbf.be/leprincecharmant/approchez-approchez-1247

Un documentaire transmédia participat-if utilise la force de frappe de plusieurs médias. Chacun de ceux-ci, selon ses propres usages, délivrera une partie de l’œuvre complète. Chaque partie étant autonome, le spectateur ne pourra avoir une vision d’ensemble du documentaire qu’en s’imprégnant de la totalité de l’in-formation proposée.

Ce documentaire audacieux intitulé « Le Prince Charmant » a décidément de quoi plaire. À travers la Love Map, fil rouge représen-tant les différentes étapes traversées durant la quête amoureuse, l’œuvre multi-facettes met à mal l’idéal masculin trop souvent éculé et fantasmé afin de le confronter à une réalité bien souvent moins avantageuse.

Projet avant-gardiste, « Le Prince Charmant », en plus de multiplier les canaux de diffusion, innove également en terme de contenu. En effet, le docu-mentaire sera, partiellement, construit et alimenté par les spectateurs, auditeurs et internautes qui viendront enrichir de leurs témoignages le conte de fées interactif.

À mi-chemin entre pragmatisme et fan-tasmagorie, pourquoi ne pas se laisser aller à la douce rêverie d’une réalité pou-vant rejoindre la plus incandescente des fictions ?



the brussels businessbrussels capital

Nous avons ici affaire à de l’irrévérence, à une volonté farouche de mettre les pieds dans un plat doré, de mettre à nu les rouages de l’Union Européenne. Car si cette dernière revendique les plus grandes valeurs démocratiques, c’est sans dévoiler l’importance intrinsèque d’individus qui orientent ses choix : les lobbyistes.

Estimés au nombre de 15.000 au sein même de la capitale européenne (Washington DC en comptant 20.000), les lobbyistes sont là pour influencer les dé-cisions des institutions politiques, principalement de l’Union Européenne - qui admin-istre l’existence de pas moins de 500 millions d’Européens -, dans des intérêts privés.

C’est ce système fallacieux et vraisemblablement corrompu que tente de décortiquer le docu-thriller « The Brussels Business », tourné au sein même des couloirs de l’UE.



http://www.youtube.com/watch%3Fv%3DJEaK2OteEws

Ancien lobbyiste lui-même, Matthieu Lietaert s’est associé au réalisateur au-trichien Friedrich Moser afin de soulever des questions essentielles quant à l’ex-istence du lobbying. Bien qu’il soit le pre-mier à accorder l’importance d’une col-laboration entre le politique et le privé, il déplore le manque de règles et de trans-parence existant à cet égard. Qui sont ces gens, aux moyens financiers incom-mensurables, génies de la persuasion, qui tirent les ficelles de l’Union Européenne ? Quels liens entretiennent-ils réellement avec l’élite politique européenne ? Mat-thieu Lietaert et Friedrich Moser se sont penchés sur ces questions et ont enquêté pour en trouver les réponses et ainsi lever le voile sur un système où la corruption parait bel et bien faire mouche.

Car le peuple semble ne pas être dupe. Beaucoup se doutent que les élus offi-ciels sont eux-même orientés dans leur choix, mais lorsque l’on remarque que le système est inefficace, vers qui se re-tourner alors ?

L’esthétique toute particulière prêtée à cette réalisation ne manque pas d’ac-centuer le caractère obscur et austère des institutions concernées. On pourrait presque y voir un parti pris d’entrée de jeu, mais le passé de Matthieu Lietaert – qui détient un doctorat en Études Eu-ropéennes de l’Institut Universitaire Eu-ropéen de Fiesole (Italie) - lui confère une crédibilité toute particulière dans la réalisation de ce document, basé sur sa thèse et sa carrière au sein du quartier européen.

Mais les auteurs du documentaire ne se limitent pas à exposer les probléma-tiques du système européen, puisqu’ils proposaient également une plateforme interactive, un outil diplomatique : « THE BRUSSELS BUSINESS ONLINE ». Pendant huit semaines, les internautes étaient invités à participer aux débats du Par-lement Européen, à voter, et ainsi prof-iter de ce lien créé avec le citoyen. Leur point d’attache principal : deux lobbyistes confrontés l’un à l’autre. Ainsi, le peuple était invité à se forger sa propre opinion et à se joindre aux dialogues consacrés à Bruxelles, qui semble plongé dans un trop bas niveau de démocratie.



LE RATEAUAmour, square et baisers

Entre Jule (Erika Sainte) et Mat (Julien Pillot), c’est l’heure de la rencontre. Elle, tantôt hautaine et tantôt niaise. Lui, souvent incisif mais sympathique. Pourtant. Toujours s’enchaînent les râteaux. Au détour de répliques soignées, les protagonistes de cette web-série ironico-ro-mantique vont se chercher. S’apprendre. Mettant au centre de leur relation naissante une véritable joute verbale mêlant au jeu du pouvoir celui d’une irrésistible séduction.



Intime. Douce et singulière.

La web-série « Le Rateau » renoue avec une tradition des plus nobles et pourtant, bien souvent, oubliée. Celle d’une simple rencontre entraînant échanges et incom-préhensions.

Chaque épisode pouvant être regardé in-dépendamment de l’intrigue principale, le spectateur ne pourrait y voir qu’un instant de vie, qu’un gag entre un homme et une femme qui se répondent du tac au tac.

Cependant, mis bout à bout, ces épi-sodes forment également une histoire au sein de laquelle plusieurs person-nages extérieurs viennent enrichir le petit monde dans lequel semblent enfermés les comédiens principaux.

L’équipe de production explique néanmoins que la création à propre-ment parler n’en est encore qu’à un stade embryonnaire puisque seuls

trois épisodes pilotes ont, à l’heure actuelle, vu le jour. Mais qu’importe. « Le Rateau », derrière une romance possiblement guimauve, dévoile une rencontre d’esprits refusant de se laisser dompter par l’inévita-ble mièvrerie des premiers instants. Au fond.

Comment ne pas se laisser séduire ?

IIII

Eurobubblebusiness and the city

Bienvenue dans l’Eurobubble. Univers parallèle abritant, au cœur de no-tre capitale, une population des plus singulières. Celle des eurobubblers. Qui sont ces bureaucrates aux costumes soigneusement uniformisés ? Comment définir ce microcosme d’êtres humains surdiplômés affichant aisance et connaissances ?

A travers leur web-série, Yacine Kouhen et Charlélie Jourdan ont décidé de répondre à ces interrogations.



http://www.youtube.com/watch%3Fv%3D8IV9O7q-gdM

« Eurobubble » présente le parcours d’un eurocrate en devenir. Fraîchement débarqué à Bruxelles, le jeune homme en pleine recherche d’emploi se trouve rapidement confronté aux difficultés que tant d’autres, dans la même situation, ont rencontrées avant lui.

Au programme, 10 épisodes où se mêlent humour, ironie et regard critique sur un monde souvent bien inconnu du grand public. Il n’en fallait pas plus pour plaire et intéresser. La première saison d’ « Eurobubble », proposée sous forme de projet sur une plateforme bien connue de financement participatif, captivera directement son audience.

Projet débuté tout d’abord sous forme de blog, « Eurobubble » a donc fait du chemin. Avant que ne naisse la web-série, Yacine Kouhen, jeune coach en communication rassemblait sur le blog en question les impressions qu’il pouvait recueillir alors qu’il travaillait au Parlement européen.

En osant le pari audacieux de mêler ri-gidité bureaucratique et divertissement, la première série comique sur les profes-sionnels européens réussit un coup de maître aussi caustique qu’esthétique.



Typiquele mail et les abeillesLorsque la génération AB scrutait le petit écran, c’était pour s’extasier devant Hélène et ses garçons, pour assister au premier baiser d’Annette (mais si, celle avec les couettes), ou encore pour savoir si le miel finirait bien par se faire bu-tiner par les abeilles. Les cœurs épris (ou pas) se croisaient aux casiers du lycée, à la cafét’, autour d’un diabolo menthe, ou encore à la répétition du groupe rock trop tendance des garçons de la série. La transition « Répét’/Cafét’ » était d’ail-leurs souvent très surprenante. Aujourd’hui, évidemment, les cœurs sont toujours épris, le miel coule toujours, mais les codes ont changé ! Plus question de gliss-er un mot doux dans le casier de la jolie brune pour laquelle notre cœur balance, plus question de tenter d’avoir son numéro de téléphone (fixe) par le biais d’une de ses amies, et il est encore moins question de l’aborder au détour d’un couloir. Aujourd’hui, on poke, on ajoute, on like, on Facebook quoi ! Et c’est avec ces nou-veaux codes de l’amour que jouent les réalisateurs de la web-série « Typique ».

////



http://www.youtube.com/watch%3Fv%3DI6So-OMcDv0

Tout part des hashtags #Typique_ULB ou encore #Typique_ULg, que l’ont peut voir apparaître sur les réseaux soci-aux depuis pas mal de temps. Il s’agit là des mots-clés accompagnant les anecdotes, parfois relayées par cen-taines, des étudiants des universités et hautes écoles de Belgique. Il n’en fallait pas plus pour que les Bruxellois Jérôme Dernovoi, Lionel Delhaye, Dylan Klass et Benjamin Torrini trouvent l’inspiration et créent la web-série « Typique » ! Malgré le manque de moyens de ces étudiants en cinéma (sauf pour Dylan, qui étud-ie les sciences politiques, mais qui a présenté le phénomène « #Typique » aux trois cinéastes), le projet vaut le détour.

Parce qu’il serait trop facile de se con-tenter de citer les réseaux sociaux pour montrer que nous avons affaire à la génération actuelle, les créateurs de la web-série ont allié fond et forme en utilisant l’esthétique de Facebook dans l’image. Ainsi, on a souvent l’occasion

d’apprécier des bulles de pensée imitant des publications Facebook, que les per-sonnages émettent et qui, la plupart du temps, nous aident à comprendre s’ils likent ou dislikent la situation.

En plus de cette esthétique particulière, la création offre des dialogues réussis, entretenus par des personnages at-tachants, interprétés par des acteurs souvent très justes. On rigole, on s’émeut et on constate que cette web-série n’a rien à envier aux productions AB.

Voilà ce qui fait de « Typique » l’exemple parfait du projet ambitieux. Une création aux faibles moyens financiers ayant pu aboutir et exister, faisant ainsi honneur aux origines de la web-série.



PO

INTC

ULT

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E

designmodulablecreatif

Rue de Bruxelles - 4000 Liège www.lecadran.be

marseille WEB FEST

Le Marseille Web Fest. Événement international entièrement consacré à la web-série. Point de départ du Liège Web Fest. Il n’en fallait pas plus pour que notre équipe vous propose une sélection du meilleur des projections du festival français. Qu’elles viennent de Chine, d’Amérique, d’Israël, de Grande-Bretagne ou, bien entendu, de France, ces créations risquent bien de vous surprendre.

REDACTION // INTRO - JEFF BERTEMES / DOSSIER - JULIEN HOCKERS

SELECTION

Cliquez sur les titres des web-series pour en voir un episode.

PALMARES MARSEILLE WEB FEST / LA SELECTIONpage 30 / LES ZAZA’S MAGAZINE / octobre 2013

SQUATTER

TOWNSQUATTERTOWNMarco Sparmberg / 2011

Le western spaghetti, cinéma de genre italien, vous connaissez. Et bien, trans-posons ça à la sauce chinoise : nous obtenons le « Dim Sum Western ».

En se rendant à Hong Kong en 2008, Marco Sparmberg déplorait l’état dans lequel était alors le cinéma chinois, dont la production s’était réduite d’un quart par rapport aux années 90. Et il déplorait encore plus la qualité exécrable de ce qui avait été pour lui l’une des capitales mondiales du blockbuster.

Il eut alors une idée : rendre hommage aux heures de gloire du cinéma hong-kongais par la création d’un tout nouveau genre. C’est ainsi qu’est né « Squattertown », un Dim Sum Western, donc, dans lequel le réalisateur a cou-plé l’aspect stylistique disparate des westerns spaghettis des années 60 à celui des films d’action hongkongais des années 80.

http://www.youtube.com/watch%3Ffeature%3Dplayer_embedded%26v%3DvEpjnRwLrco

+La web-série nous plonge, ou plutôt nous tire, sur les toits de Hong Kong, dans une dystopie au sein de laquelle les clivages socio-économiques ont forcé le prolétariat à se réfugier tout en haut des buildings de la ville. À ces sommets se sont alors formés des clans, avec leurs codes et leurs guerres.

La création, d’une esthétique tout particulièrement léchée, relève presque du fantastique, mais on ne pourra pas s’empêcher d’y voir une forme d’allégorie, dénonçant en quelque sorte les travers de nos sociétés capitalistes contemporaines.

“Rendre hommage aux heures de gloire du cinéma hongkongais par la création d’un tout nouveau genre.”

PALMARES MARSEILLE WEB FEST / LA SELECTIONOCTOBRE 2013 / LES ZAZA’S MAGAZINE / PAGE 31

The

VaultTHE VAULTAaron Hann & Mario Miscione / 2011


http://www.youtube.com/watch%3Fv%3DSJ8XGe1s42E

2016. Mort de l’audience oblige, les dirigeants des grandes chaînes de télévision se sont vus con-traints d’éradiquer tous les pro-grammes, sauf un : The Vault. Il s’agit là d’une émission de télé-réalité diffusée 24h/24 et 7j/7.

Les candidats, que l’on découvre tour à tour, sont chacun enfermés dans une pièce blanche avec pour seule compagnie un ou plusieurs objets qui posent, par leur seule présence, une énigme. Dans bien des cas, celle-ci est directement liée à la personnalité ou à l’histoire de l’individu concerné, parfois de manière évidente, parfois de manière plus subtile.

Henry, lui, dispose d’un système de com-munication fait de multiples boutons. Il est donc le seul à pouvoir parler avec les autres candidats et à pouvoir être contacté par la production. Il sera ainsi la pierre angulaire du jeu, et de la web-série, tant il pourra aider un par un ses coéquipiers.

La chose remarquable dans cette web-série est la capacité qu’ont eue les créa-teurs, Aaron Hann et Mario Miscione, à outrepasser le manque de budget grâce à une ingéniosité scénaristique et à un savoir-faire illusionniste des plus effica-ces ! Il est effectivement très facile de se laisser prendre au jeu et d’imaginer une immense plateforme composée de cellu-les entassées les unes sur les autres.

Voilà une des caractéristiques de la web-série : faire de grandes choses avec de petits moyens. Et dans ce cas, c’est par-faitement réussi !

Si vous avez aimé « Cube » ou autres films du genre, vous serez séduit par cet énigmatique bijou.


>Shmulik et Rama sont amis. Le premier est expert-comptable, un rien carriériste, plein d’assurance, honnête et droit. Le second est caméraman, rêveur et sensible, son plus grand souhait est de voir l’une de ses réalisations diffusée à la télévision.

Malheureusement, les réalités financières et les pressions familiales de Rama lui lais-sent croire que ses aspirations cinématographiques ne resteront jamais qu’à l’état d’ambitions. C’est cependant sans compter sur le soutien de Shmulik, qui décide par amitié de faire tout ce qui est en son pouvoir pour l’aider à réaliser ses rêves.

OFFSCREENTal Goldberg et Gal Zelezniak / 2011


OFFSCREEN

http://www.youtube.com/watch%3Fv%3DYjMU3Kf6l8Y

« Offscreen », une web-série réalisée par les Israéliens Tal Goldberg et Gal Zelezniak, met en scène les péripéties d’un duo complémentaire, créatif, le genre de binôme que l’histoire de la création artistique a sou-vent connu, dont la symbiose a souvent fait mouche. Mais la web-série met également le doi-gt sur les réalités, souvent con-traignantes, du cinéma amateur : le manque de financement, de matériel, d’inspiration, de talent.

Heureusement, dans le cas de cette création, le fond n’est pas lié à la forme ! Bien que l’on sente que les réalisateurs ont sans doute vécu de telles réalités jadis, ils sont arrivés ici à une réussite : « Offscreen » est drôle et revêt d’un intérêt notable quant aux réalités du terrain. Mais les conclusions générales relèvent souvent du positif, de quoi don-ner aux jeunes créateurs d’autant plus d’espoir et d’ambitions !

“« Offscreen » est drôle et revêt d’un intérêt notable quant aux réalités du terrain.”

/////HEROIS

Juillet 1944, le Brésil envoie près de 26.000 hommes en Europe, contraints de se battre contre les forces nazies. Il s’agira du seul pays sud-américain indépendant à envoyer des troupes combattre au sein de cette guerre aux 60 millions de morts. Certains sont partis et ont créé l’Histoire, d’autres sont revenus pour la raconter.

“Ces soldats sont confrontés à des choix, à des questions de vie ou de mort, mais aussi à la détresse suscitée par l’issue souvent fatale de leur engagement.”

HEROISGuto Aeraphe / 2011

http://www.youtube.com/watch%3Fv%3DAdoFNtfkqnY

Il n’en faudra pas plus au brésilien Guto Aeraphe pour réaliser « Heróis », une web-série basée sur l’histoire vraie de trois soldats encerclés par les troupes allemandes lors de la sanglante bataille de Mon-tese, en Italie, et qui décidèrent de se battre jusqu’à la dernière cartouche.

Sur 5 épisodes, la web-série - arrivée en deuxième position du classement des cinq meilleures web-séries pro-duites au Brésil en 2011 selon MTV – nous plonge avec gravité dans les déboires de ces soldats piégés au cœur d’un conflit qui ne les concerne a priori pas.

Le réalisateur, compatriote de ces soldats envoyés au front, semble ici

avoir voulu témoigner de l’absurdité de leur situation mais aussi soulever des problèmes d’éthique et de morale liés à cette guerre. Ainsi, ces soldats sont confrontés à des choix, à des questions de vie ou de mort, mais aussi à la détresse suscitée par l’issue souvent fatale de leur engagement.

Guto Aeraphe a su leur rendre hon-neur, rendre honneur à l’Histoire, en réalisant avec brio et sensibilité une web-série historique de qualité.


LA MARIEEETAIT EN FUITE

Nous y sommes. Ce jour d’été tant attendu. Certes pluvieux, dommage que ça tombe aujourd’hui, mais les familles sont contentes de se réunir pour célébrer l’union de ce couple qu’ils voyaient plus heureux à chaque Noël, à chaque naissance, à chaque enterrement. Le mari, bien qu’un peu nerveux, semble sûr de lui. Il va enfin épouser sa dulcinée. Ça faisait longtemps que ça jasait dans la belle-famille de la promise. « Mais quand va-t-elle lui promettre fidélité, bon sang ? ». Elle semble un peu nerveuse aussi, mais elle sourit. Tout le monde se dit qu’ils sont faits l’un pour l’autre, que leurs enfants seront magnifiques, qu’elle fera une parfaite mère au foyer.

Seulement voilà. Au moment fatidique, la presque mariée prend la fuite.


http://www.youtube.com/watch%3Fv%3D0Da8EfWVA2c

Un scénario que peu ont connu, que beaucoup ont redouté, mais qui représente à peu de choses près le ton d’une cérémonie de mariage qui finira en eau de boudin.

Dans le cas qui nous intéresse, la presque mariée c’est Chloé Lacan. Mais elle ne déchante pas, bien au contraire. À peine descendue du parvis de l’église, la voilà qui s’engage dans une road web-série musicale (pour ainsi dire), poussant la chansonnette en compagnie d’invités musicaux dif-férents sur chacun des cinq épisodes de « La mariée était en fuite ».

La web-série, réalisée par Damien Dutrait et Antoine Villiers (« Ba-good Production »), est née de cet amour qu’avait Chloé Lacan pour les reprises. Elle s’évertue avec passion à donner plusieurs vies à des titres qu’elle chérit. Nous ne vous en dirons pas davantage, histoire de vous laiss-er découvrir par vous-même les titres et les invités choisis.

Visuellement parlant, la création est exceptionnelle. Chaque épisode a sa propre esthétique, ses propres codes graphiques, ses propres cou-leurs. Le tout toujours dans un ton parfaitement adapté au morceau mis en images. La photographie est très réussie, à la hauteur du travail de la lumière.

Voilà une web-série qui marie magnifiquement fiction et mélodies, célébrant l’amour de la mu-sique et du cinéma, pour le meilleur, c’est rien de le dire.

LA MARIEE ETAIT EN FUITEDamien Dutrait et Antoine Villiers / 2012


GIGI :ALMOST AMERICAN


GIGI : ALMOST AMERICANTy Clancey / 2011

http://www.youtube.com/watch%3Fv%3DFcM4PC5W5t8

+Gigi est un gentil garçon qui, visiblement, vient tout juste de débarquer aux États-Unis. Il est un peu maladroit, ne parle un anglais que très rudimentaire, mais sa volonté de devenir un américain moyen n’a d’égal que son embon-point.

Avec « Gigi : Almost American », Ty Clancey réalise ici une web-série hilarante, jouant sur le choc des cultures et la barrière du langage, ainsi que sur les quiproquos et les malentendus suscités par ceux-ci. Gigi se retrouve en effet dans des sit-uations totalement loufoques et im-probables, lors desquelles les gags et accidents absurdes vont s’enchaîner les uns à la suite des autres, avec toutefois une finesse et une intelli-gence cinématographique notable.

La web-série joue en effet remar-quablement bien avec le comique de situation. D’abord, Josh Gad, qui in-carne notre anti-héros, est excel-lent dans le genre, à la hauteur d’un Rowan Atkinson. Ensuite, la réalisation, surtout le montage, est parfaitement au service des acteurs et de leur génie. Enfin, la créativité comique développée autour de mo-ments a priori banals est surprenante !

Ty Clancey vient tout juste de terminer la deuxième saison de « Gigi : Almost American ». Nous ver-rons ainsi si les efforts et la volonté de l’attachant personnage auront porté leurs fruits. Quoi qu’il en soit, nous ne doutons absolument pas que cette seconde saison soit aussi, voire plus hilarante que la première !


Modérateur : Matthieu Lietaert

14h – 14h10 : Ouverture et introduction par Jean-Michel Albert, Président du Marseille Web Fest

14h10 – 15h10 : Point sur la diffusion en Belgique francophone : Quelles sont les possibilités de diffusion pour les œuvres en Fédération Wallonie- Bruxelles ? Quels sont les canaux utilisés ? Qui sont les diffuseurs ?

Intervenants :- Sophie Berque, Responsable des contenus transmedias, RTBF Interactive (14h10-14h30)- Olivier Lenaerts, Wallimage Cross Media (14h30-14h50) - Frédéric Delcor, Secrétaire général de la Fédération Wallonie-Bruxelles et Directeur du Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel (14h50-15h10)

15h10 – 15h40 : Point sur la diffusion en EuropeComment est organisée la diffusion des web-séries et des web créations chez nos voisins européens ?

Intervenants :- Emilie Flament, Nouvelles écritures, France Télévisions (15h10- 15h40)

15h40-15h55 : Q&A

15h55 -16h15 : Pause

16h15 – 16h35 : Le crowdfunding pour construire son audience En quoi une campagne de crowdfunding permet-elle de rassembler et de construire son audience et sa com-munauté ?

Intervenants : Adrien Aumont et Frédéric Cornet, KissKissBankBank

16h35 – 17h45 : Expériences concrètesPrésentation de projets concrets et analyse de leur diffusion :

Projets et intervenants :- Le Prince Charmant : par Sophie Berque et Arnaud Grégoire (16h35 – 16h50)- Bénévoles par Patrick Séverin et Frédéric Moray (16h50 – 17h05)- Un été avec les kids de Larry Clark par Thomas Kimmerlin et Marc Lustigman (17h05 – 17h20)- Keith Haring, The Message par Marc Lustigman (17h20 – 17h35)

17h35-17h50 : Q&A

seminaireprogramme

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