Lfsf filinfo spring 2016

25
Connecting the Lycée Français de San Francisco Community PRINTEMPS | SPRING 2016 MODEL UNITED NATIONS ALUMNI PROFILES: FROM LFSF TO THE FRENCH NATIONAL ASSEMBLY THE CLUB OF SQUASHED DREAMS A.K.A. THE WRITING CLUB JET SET NEWS LFSF WINNING HOOPS VISIT TO ORAM INTERNATIONAL INTERVIEWS: MATTHEW DOLAN, FARINAZ AGHARABI, KAY RITTER, & ERICK MOREAU lelycee.org Vivre Ensemble : accepter l'autre et ses différences Odyssée en Grèce Viser haut pour les études supérieures

description

 

Transcript of Lfsf filinfo spring 2016

Connecting the Lycée Français de San Francisco Community

PRINTEMPS | SPRING 2016

MODEL UNITED NATIONS ALUMNI PROFILES: FROM LFSFTO THE FRENCH NATIONAL ASSEMBLY

THE CLUB OF SQUASHED DREAMS A.K.A. THE WRITING CLUB

JET SET NEWS

LFSF WINNING HOOPS

VISIT TO ORAM INTERNATIONAL

INTERVIEWS: MATTHEW DOLAN, FARINAZ AGHARABI, KAY RITTER, &ERICK MOREAU

lelycee.org

Vivre Ensemble :accepter l'autre et

ses différences

Odyssée en Grèce

Viser haut pour les études supérieures

mardi 10 mai 2016 | Tuesday, May 10Réception Club Ambassador | Ambassador Club Reception at 25 Lusk

vendredi 27-lundi 31 | Friday, May 27- Monday 31Congés | No schoolMemorial Holiday

vendredi 20 mai | Friday, May 20Réunion des anciens élèves | Alumni reunion San Francisco

dimanche 5 juin | Sunday, June 5Kermesse

dates à retenir | save the date

samedi 11 juin | Saturday, June 11Promotion des terminales | Grade 12 Graduation

mercredi 15 juin | Wednesday, June 15Promotion des CM2 | Grade 5 Graduation

vendredi 16 juin | Friday, June 16Dernier jour de cours | Last day of class

lundi 20 juin | Monday, June 20Résultats du BAC | BAC Results

vendredi 8 juillet | Friday, July 8Réunion des anciens élèves | Alumni reunionParis

contenu | table of contents 001

003

017

026

033

039

041

044

Quoi de neuf ? What's new?

Vision d’iciOn Campus

Vision d’ailleursOff Campus

Anciens élèvesAlumni

OrientationCollege Counseling

AESAthletics

Faits récentsRecent Events

Au programmeUpcoming Events

EntretiensInterviews

Erick MoreauBoard President,Sausalito Parent

Farinaz AgharabiAshbury Parent

Matthew DolanAshbury Parent

Kay RitterOrtega Dean of Students

015

021

031

037

Rédactrice-en-chef | Editor-in-chief: Ilsook Backs

Cover photo: Amanda Leung

Design: mdashdesignSF.com

A special thank you to Emilie Hautemont, 12th grade ORTEGA

student for her editing and translation work.

Questions, commentaires,

soumissions |

Questions, comments or

submissions:

[email protected]

FILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016001

FILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016 002

Quo

i de

Neu

f ? |

Wha

t’s N

ew?

Quo

i de

Neu

f ? |

Wha

t’s N

ew?quoi de neuf ?

Des étudiants du LFSF vont nous representer lors des Jeux Internationaux de la Jeunesse (JIJ) à Singapore, du 13 au 18 juin 2016.

Students from LFSF will represent us during the International Youth Games (JIJ) in Singapore from June 13-18, 2016.

Des oeuvres d'art | Works of Art Jeux Internationaux de la Jeunesse

UN GRAND MERCI POUR VOTRE SOUTIEN

SPONSOR & SUPPORT US

https://forms.lelycee.org/aesdonation

Visi

on d

’ici

| O

n C

ampu

s

Visi

on d

’ici

| O

n C

ampu

sFILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016003

FILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016 004

Découvrez la vidéo prise lors de la Semaine du Goût à Sausalito !

Check out the video for the Semaine du gout event that took place on the Sausalito Campus:

MENU DU 3 FÉVRIER 2016 SAUSALITO

Salade verte et sa vinaigrette

Œufs mimosa à la sauce niçoise

Tarte magique salée

Fricassée de saucisses à la basquaise et son

accompagnement de riz à l’espagnole

Plateau de fromages

Gâteau aux pommes façon Tatin

semaine du goût campus de Sausalito

« De retour de san Francisco où j'ai eu la chance d'intervenir dans des classes du lycée français. J'y ai animé pendant 15 jours des ateliers d'illustration avec des enfants très enthousiastes. Nous avons parlé du métier d'illustrateur en découvrant plusieurs de mes albums et réalisé de grands dessins collectifs. Les enfants ont aussi dessiné des protraits ou manipulé l'encre de chine pour faire des croquis en rapport avec la bataille de Verdun.

J'étais invité par les documentalistes des campus d'Ashbury et de Sausalito qui souhaitaient mettre en avant un genre de la littérature jeunesse que je connais bien: Le documentaire historique.

Ce fut une très belle aventure dans une ville mythique. »

Emmanuel Cerisier Illustrator Emmanuel Cerisier worked with Ashbury and Sausalito 3rd, 4th, and 5th graders as part of the Artist in Residence Program this past March.

Read the excerpt from his blog:

Visi

on d

’ici

| O

n C

ampu

s

Visi

on d

’ici

| O

n C

ampu

sFILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016005

FILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016 006

Les voix de la baie à l'unisson Par Frédéric Faïsse, Directeur Primaire, SAUSALITO

Chaque année, le mois de février est l’occasion d’une rencontre d’élèves autour de la pratique du chant choral. Elle réunit l’ensemble des classes de CE1 de toutes les écoles françaises de la Baie de San Francisco.

Cette activité s’inscrit pleinement dans les programmes de l’école primaire car les pratiques vocales et notamment l’apprentissage et la mémorisation de chants a toujours été au cœur de ceux-ci. Fondement des apprentissages en éducation musicale, la pratique régulière de cette activité développe de nombreuses compétences nécessaires et bienfaitrices aux autres disciplines et plus globalement à l’éducation des élèves. Pratiquer le chant choral à l’école renforce ces apports, permet d’atteindre des objectifs qualitatifs plus marqués, contribue à marquer l’école comme lieu culturel, à exercer la mémoire et à être confronté à des textes en langue française pour un travail de vocabulaire

et de compréhension. L’aspect de socialisation et de découverte des autres est également mis en avant avec le partage et la pratique d’une activité en commun.

La chorale de la Baie, née en février 2012, a donc fêté sa 5ème édition. Au départ, cinq établissements français de la Baie de San Francisco se sont lancés dans cette aventure :

- L’École Bilingue de Berkeley- L’École Franco-Américaine de la Silicon Valley

- L’École Internationale de la Péninsule

- Le Lycée International Franco-Américain

- Le Lycée Français de San Francisco

Cette année, un nouvel établissement est venu rejoindre les rangs des chanteurs, la Santa Rosa French-American Charter School.

Le Lycée Français de San Francisco est l’hôte de ces rencontres car son auditorium permet de réunir les conditions d’accueil pour plus de 300 élèves et leur permet de pouvoir « monter » sur scène pour leur prestation.

Un travail important de préparation est réalisé en amont dans tous les établissements sous la houlette des professeurs de musique. Les élèves effectuent quatre chants, deux sont laissés au libre choix de l’école et deux autres sont communs à l’ensemble des établissements. Le choix tournant des chansons communes permet à chaque école de décider des thèmes à partager avec les autres.

Bravo à tous ceux qui contribuent de près ou de loin à la réussite de ce moment et c’est toujours une joie, répétée année après année, de voir l’enthousiasme des élèves et leur active participation.

À suivre…

Vous pouvez retrouver la chorale de cette année en intégralité en suivant ce lien :

des voix unies

« … c'est magique de voir et d'entendre tous les élèves chanter ensemble. J'en ai les larmes

aux yeux ! »

« La présidente de notre association de parents Michelle Gervais nous a dit que « Plus que le spectacle lui-même, elle trouvait que c’était important pour nos enfants de Santa Rosa de leur faire prendre conscience qu’ils ne sont pas les seuls à avoir fait le choix d’étudier dans des écoles franco-américaines où la langue d’enseignement principale est le français. »

– Pascal Stricher, Directeur French American Charter School de Santa Rosa

« Solange, notre maîtresse de musique m'a dit : c'est magique de voir et d'entendre tous les élèves chanter ensemble. J'en ai les larmes aux yeux ! » – Martine Trusz, Directrice des programmes français, École Franco-Américaine de la Silicon Valley

« C’était ma première participation en tant qu’enseignante de musique et j’ai trouvé cet évènement très sympathique et très agréable, même si j’étais un peu inquiète. Finalement mes élèves étaient très motivés, et heureux d’avoir participé à cette rencontre. Ils étaient fiers d’avoir chanté sur cette scène dans une vraie salle de spectacle, et auraient même voulu chanter les chansons communes sur scène ! Une très belle expérience pour eux et pour moi. Merci. »

– Valérie Ribo, Enseignante de musique, École Internationale de la Péninsule

Longue vie à ce projet et à ce moment annuel partagé… Rendez-vous en février 2017 !

Visi

on d

’ici

| O

n C

ampu

s

Visi

on d

’ici

| O

n C

ampu

sFILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016007

FILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016 008

“More so than the show itself, it was important for our children from Santa Rosa to realize they are not the only ones to attend French-American schools, or to be taught mostly in French.” —Parents’ Association president, Michelle Gervais, Santa Rosa French-American Charter School

“It’s magic to see and hear all of the students singing together. I had tears in my eyes!” —Solange Emsallem, Music Teacher, French American School of Silicon Valley

“This was my first time participating as a music teacher and I thought the event was wonderful, even though I was a bit worried. My students turned out to be very motivated, and glad to have been part of this meeting. They were proud to sing on stage in a real theater, and would even have liked to sing the shared songs on stage! It was a lovely experience for them and for myself. Thank you.” — Valérie Ribo, Music Teacher, International School of the Peninsula

Long live the project and this annual event. See you in February 2017!

The voices of the Bay in harmony By Frédéric Faïsse, Primary Director, SAUSALITO

Every year, February is an occasion for students of different classes to meet and plan a choir, which unites all second grade classes in every French school in the Bay Area.

This activity is part of the elementary school’s program and vocal exercises, especially learning and memorizing songs, are at its heart. This kind of musical instruction, when regularly practiced, develops several skills necessary and helpful in other areas, and education as a whole. Singing in a choir at school allows students to reach higher goals by exercising their memory, developing their vocabulary and increasing comprehension of French texts. It also makes the school a place of cultural exchange. The shared experience of this group activity also supports socialization and discovery of other people.

The Bay Area choir, started in February 2012, has now celebrated its fifth iteration. Five French Bay Area establishments were at the origin of this adventure:

- The École Bilingue de Berkeley- The French-American School of

Silicon Valley- The International School of the

Peninsula- The French American International

School of San Francisco- The Lycée Français de San Francisco

This year, a new school joined our singers with the arrival of the Santa Rosa French-American Charter School.Because of our auditorium, the Lycée Français de San Francisco hosts these gatherings, which can welcome more than 300 students, and allows them access to a “real” stage for their show.

An important amount of preparation goes on in all the schools, led by the music teachers. The students perform four songs, two chosen by their respective schools and two common to all groups. The evolving choices

for shared songs allow each school to decide which themes to share with the others.

Congratulations to all who contribute to the success of this program. It is always a joy, repeated year after year, to see the enthusiasm and active participation of the students.

You can watch the full video of this year’s choir at this address:

“My students turned out to be very motivated, and glad to have been

part of this…”

Visi

on d

’ici

| O

n C

ampu

s

FILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016 010

Visi

on d

’ici

| O

n C

ampu

sFILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016009

Visi

on d

’ici

| O

n C

ampu

s

Visi

on d

’ici

| O

n C

ampu

s

Lutte contre le harcèlement : le Comité Vivre Ensemble Par Véronique Baumbach , Directrice du « Licensing », ASHBURY

Parmi les plus importants défis que les élèves rencontrent au cours de leur scolarité figurent les conflits avec leurs camarades et l’intimidation. L’intimidation a lieu dans toutes les écoles dès la maternelle et atteint son apogée au collège. Les élèves du Lycée Français de San Francisco n’en sont pas exempts. L’existence de comportements intimidants, bien que typiques de l’enfance et des débuts de l’adolescence, est un obstacle à la mission de notre école, la promotion de la vie ensemble. Pour cette raison, le LFSF est fermement déterminé à créer une communauté libre de harcèlement et d’intimidation.

L’année 2011 a vu la création du comité Vivre ensemble sous l’impulsion de parents, de membres de la direction et d’enseignants, dont le but est de

superviser le développement socio-émotionnel de nos élèves du campus d’Ashbury. L’équipe Vivre ensemble se réunit régulièrement tout au long de l’année avec des représentants de l’administration, des enseignants, des parents et des surveillants. Ces réunions permettent une analyse et un bilan régulier des actions menées à tous les niveaux (classes, cour de récréation, garderie et personnel). Par le biais de discussions, les programmes en cours sont évalués et éventuellement révisés et ou modifiés.

Un partenariat mis en place avec No Bully a permis de déterminer un projet pour l’école ainsi qu’une vision de la façon dont notre communauté scolaire se comporte et a établi un plan clair visant à faire de cette vision une réalité. Des outils tels que Behavior Notices ou Solution Team, comme moyens non-

vivre ensemble

« … [des] moyens non-punitifs sont utilisés afin de s'attaquer à la dynamique d'intimidation et de favoriser le respect des règles. »

punitifs, sont utilisés afin de s’attaquer à la dynamique d’intimidation et de favoriser le respect des règles. Des formations tout au long de l’année ont été offertes aux parents, personnel, enseignants, assistants et surveillants afin de mieux maîtriser les techniques d’empathie.

Par la suite, en 2013, l’équipe Vivre ensemble a adopté un outil pédagogique, en accord avec les enseignants, le programme Mme Pacifique, qui a pour objectif de prévenir la violence par la promotion des conduites pacifiques au sein de la classe. Un travail progressif tout au long de l’année permet aux élèves dès l’âge de 3-4 ans de développer des capacités permettant l’établissement de relations interpersonnelles pacifiques.

Le temps de recréation est un moment important qui permet aux élèves de se détendre et de satisfaire leurs besoins de mouvements et de jeux. Mais c’est également un lieu où peuvent se dérouler des incidents. Depuis 2014 nous mettons en place des formations régulières auprès de notre personnel de surveillance afin de valoriser auprès de nos élèves des jeux et des activités fondés sur le plaisir, la solidarité et l’entraide. Par ailleurs, le programme Capitaine de jeux de nos élèves de CM2 permet également de développer le respect et l’empathie.

Enfin, la dernière partie du dispositif Vivre ensemble a été la formation à la résolution de conflits de l’ensemble du personnel de

« … ces dernières années ont vu une prise de conscience de la nécessité d'en finir avec la cruauté

et la discrimination. »

Accepter l’autre et ses différencesPar Frédéric Faïsse, Directeur Primaire, SAUSALITO

Durant la semaine Vivre ensemble du 19 au 22 janvier 2016, le comité No Bully du Lycée Français de San Francisco a proposé de nombreuses activités aux élèves. Des conférences, des ateliers, des rencontres ont rythmé cette semaine pour toutes les classes du campus.

Des photos vous apporteront les détails visuels de tout ce qui a été proposé aux élèves et la vidéo, réalisée par Robbie Socks, résume également bien la semaine :

Un important travail de préparation avait été réalisé en amont avec plusieurs rencontres du comité pour définir quelles activités et quels objectifs devaient être mis en avant. L’année dernière, pour le début du projet, des activités avaient été proposées pour permettre de connaître les différentes formes d’intimidation et de harcèlement. Cette année, les thèmes de la différence et de son acceptation ont été mis en avant.

Cette semaine, très riche en échanges et en travaux, a permis aux élèves de rencontrer Kathryn Otoshi (auteur/illustrateur), Henny Kupferstein (musicienne et professeur de musique pour enfants autistes), Perry (personne handicapée en fauteuil) et son chien Herby. Ces rencontres ont fait ressortir que, malgré les handicaps, la relation à l’autre est la plus importante. En parallèle, des ateliers dans toutes les classes de GS à CM2 ont mis les élèves en situation de handicap en les rendant aveugles, avec un handicap physique, et sourds. Un bon moyen de toucher du doigt et de comprendre ce que peut être un handicap.

Bravo à l’équipe qui a piloté cette semaine, pilotage conjoint entre parents d'élèves et personnels de l'école. Un grand merci à Alia, Valérie, Peter, Georgia, Armelle et tous les enseignants des classes pour leur participation.

Pour finir, le comité Vivre ensemble ne travaille pas que pour cette semaine mais a déjà effectué deux journées d’animations au cours du 1er trimestre et d’autres actions sont également prévues avec plusieurs retours en classe d'ici la fin de l'année… À suivre !

l’école : des ateliers demandés par les surveillants, proposés par Soul Shoppe, lors des journées pédagogiques ou de conseils des maîtres de cycle. Ce programme est conçu pour atteindre chaque élève, donnant ainsi à chacun les moyens et les compétences nécessaires pour aider à créer un environnement sûr, respectueux et pacifique au sein de l’école et dans la vie commune.

Le harcèlement à l’école a longtemps été passé sous silence parce que jugé insignifiant au regard de violences plus visibles ou parce que considéré comme inhérent à la vie des enfants en groupe. Cependant, ces dernières années ont vu une prise de conscience de la nécessité d’en finir avec la cruauté et la discrimination. Il est indispensable de responsabiliser toutes les parties prenantes, élèves, parents et personnels de l’éducation. De plus en plus de partenaires sont à la disposition de la communauté éducative afin d’améliorer le climat scolaire.

Visi

on d

’ici

| O

n C

ampu

s

Visi

on d

’ici

| O

n C

ampu

sFILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016011

FILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016 012

Breaking through the No Bully barrier By Véronique Baumbach, Licensing Director, ASHBURY

Bullying and intimidation by peers are two of the biggest challenges students face throughout their school years. Bullying happens in every school, starting in preschool and usually reaching its peak in middle school. The students of the Lycée Français de San Francisco are no exception. Bullying, even if it is common, is in opposition to our school mission to promote community life. The Lycée Français de San Francisco is firmly determined to create a community free of harassment and intimidation.

In 2011, the Vivre Ensemble (“Living Together”) committee was created, at the behest of parents, administration members and teachers; its goal is to supervise the social and emotional development of the Ashbury Campus students. Throughout the year, the Vivre Ensemble team regularly meets with representatives of the administration, teachers, parents and

playground monitors. These meeting include analyses and summaries of the actions to prevent bullying on various levels (classrooms, playground, day care and personnel). Through these discussions, the current programs are evaluated and possibly revised and/or modified.

We began partnership with No Bully, a social change organization that helps schools address the issue of bullying. A school-wide project was launched, as well as a vision of how the school community should behave, establishing a clear plan to make this vision reality. Tools such as Behavior Notices and Solution Teams (a non-punitive measure) aim to address the dynamics of intimidation and guarantee the

respect of rules. Trainings were offered throughout the year to parents, staff, teachers, assistants and monitors to help them improve the use of empathy techniques.

In 2013, the Vivre Ensemble committee, in conjunction with the teachers, adopted a pedagogic tool, the Madame Pacifique program, which prevents violence by promoting peaceful behaviors within the classroom. All year, we work with students as young as three- and four-years-old to develop the skills that allow them to establish peaceful interpersonal relationships.

Recess is an important time that allows students to relax and satisfy their need for movement and play. But it can also be the setting of incidents. Since 2014 we regularly stage trainings with our playground staff to encourage games and activities based on pleasure, solidarity and helpfulness for our students. In addition, the “Capitaine de Jeux“ (Junior Coach) program for fifth-grade students cultivates the development of respect and empathy.

The latest project of our Vivre Ensemble committee is training school personnel in conflict resolution through workshops offered by Soul Shoppe during in-service days or through the advice of professional coaches. The program is designed to reach all students, giving them the tools and skills necessary to create a secure, respectful and peaceful environment within the school and community.

For a long time, school bullying was ignored as either insignificant when compared to more visible violence or an inherent part of children's social life. However, the past few years have seen a rising awareness of the necessity to end this cruelty and discrimination. It is vital to make all involved—students, parents, and school personnel—accept responsibility. Luckily, more and more partners are available to the educative community in order to continue to improve the school atmosphere.

Accepting others and their differencesBy Frédéric Faïsse, Primary Director, SAUSALITO

During Vivre Ensemble week, January 19th through 22nd, the No Bully school committee proposed class activities for the students. Two one-hour lessons took place in each of the first- through fifth-grade classrooms.

Some photos give an idea of the activities that were offered, and this video, produced by Robbie Socks, also summarizes the week:

A lot of preparation work was done, including several committee meetings to decide what activities and objectives should be emphasized. Last year, when we started the project, activities were based on raising children’s awareness of the various forms bullying and harassment can take. This year, the

theme was differences and accepting people with differences.

It was an eventful week. The students met author and illustrator Kathryn Otoshi; Henny Kupferstein, a musician and music teacher for autistic children; and Perry, who is wheelchair-bound, and her dog Herbie. These meetings demonstrated that despite our differences, what is most important is our relationship with each other. In parallel, workshops were held in all kindergarten through fifth-grade classes to raise student awareness of what life is like with a disability. Students wore blindfolds and earplugs to help them understand how it feels to be blind or deaf.

Bravo to the team that managed this week, jointly run by parents and school staff. Special thanks to Alia, Valerie, Peter, Georgia, Armelle and all classroom teachers for their participation. The Vivre Ensemble committee does not only work for this week—two days of events during the first trimester have already happened and several other activities are planned through the end of the year.

living together

“… Vivre Ensemble […] adopted a pedagogic tool, the Madame Pacifique program, which prevents violence by promoting peaceful behaviors within the classroom.”

Visi

on d

’ici

| O

n C

ampu

s

Visi

on d

’ici

| O

n C

ampu

sFILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016013

FILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016 014

Le club des rêves perdus, ou l’atelier d’écriturePar Cassandre Carbonnet, élève de Terminale, ORTEGA

Le jour de mon arrivée dans l’atelier d’écriture, nous nous sommes assis en cercle et présentés : nos noms, raisons d’être venus, et ce que nous voulions accomplir grâce à l’atelier. Au bout de quelques présentations, un thème récurrent est apparu : « Bonjour, je m’appelle... Je voulais être écrivain avant qu’on ne tue mes rêves en m’expliquant que cela ne pourrait jamais me soutenir financièrement. Mais j’aime écrire et j’espère m’améliorer avec l’atelier ». Nous sommes venus faire revivre nos rêves perdus. Et nous avons un guide.

L’écriture créative est définie comme toute écriture sortant des structures de la littérature normale ou technique. C’est une exploration de l’expression de soi et de l’expérience humaine. A travers l’écriture, nous découvrons les autres et nous-mêmes.

L’atelier d’écriture du Lycée Français de San Francisco est dirigé par le professeur d’anglais Craig Gaffney, qui est nouveau

au Lycée. Il pense que l’écriture créative est sous-estimée, et que pour atteindre le meilleur de son écriture, il faut s’entraîner et vouloir s’améliorer comme pour n’importe quel autre sujet.

Le club a rendez-vous le lundi. Chaque semaine, des élèves apportent des versions imprimées de leurs histoires afin que tout le monde puisse les lire. Les sujets d’écriture proposés par M. Gaffney imposent des restrictions et situations spécifiques pour apprendre aux élèves à écrire quand « les chances jouent contre eux ». Les sujets nous donnent accès à nos côtés créatifs et nous poussent à tirer ce que l’on peut d’un exercice donné. Nous avons répondu à des questions comme « Comment un ballon de volley-ball voit le monde dans une machine à laver ? » Les membres du club forment un « braintrust » et parlent des points forts et faibles de chaque histoire. Les critiques aident chaque écrivain à améliorer la qualité de ses textes et à renforcer ses histoires.

L’atelier d’écriture aiguise l’écriture des élèves et leur apprend à traiter l’écriture comme un art. Le rejoindre donne aux élèves l’occasion de développer une compétence qu’ils n’auraient peut-être pas explorée autrement. En plus d’histoires courtes, les élèves sont encouragés à essayer de nouveaux

genres d’écriture, comme la poésie et le théâtre. L’écriture n’est pas seulement la construction d’histoires avec un bon vocabulaire. Elle nous permet de visualiser et développer nos idées folles, de transporter nos lecteurs vers un autre monde.

Pour M. Gaffney : « En fin de compte, si les gens peuvent créer quelque chose dont ils sont fiers, ce sera un succès. » Il espère qu’à la fin de l’année, ces élèves timides publieront une compilation anonyme des histoires écrites au long de l’année.

Pourquoi nous rejoindre ? Aucun besoin d’être un rêveur désillusionné pour vouloir améliorer son écriture. M. Gaffney encourage à écrire maintenant, tous les jours, lorsque nous sommes aussi créatifs que possible. Dans une belle ville comme San Francisco, l’inspiration est partout. On dit toujours que l’on écrira « plus tard » quand on « aura le temps ».

Faites confiance à M. Gaffney. Le temps est venu.

club des rêveurs

The Club of Squashed Dreams, a.k.a. Creative Writing ClubBy Cassandre Carbonnet, 12th Grader, ORTEGA

The day I joined Creative Writing Club, we all sat in a circle and introduced ourselves. We stated our names, why we were there and what we hoped to accomplish. After a few people took their turns, a pattern emerged: “Hi my name is Soandso. I used to want to be a writer until one day someone crushed my dreams, explaining that I would never be able to financially support myself. Nonetheless, I love writing and I hope this club helps me improve my writing.” We are here to nurture our burned-out dreams. And we have a leader.

Creative writing is defined as any writing that falls outside the bounds of normal or technical forms of literature. It explores the art of self-expression and human experience. Through writing, we not only discover others, but ourselves. Ortega’s very own Creative Writing Club is run by English teacher Craig Gaffney, who is new this year to our school. Mr. Gaffney believes creative writing is an under-appreciated skill, and to access our best writing we must practice and treat it like anything else we want to improve.

The club meets on Mondays. Each week, students bring in printed copies of their stories for everyone to read. The writing prompts provided by Mr. Gaffney impose restrictions and specific situations to train students how to write with the “odds stacked against them.” The prompts force us to stretch ourselves to access our most creative sides and get the most out of a given exercise. We’ve answered questions such as “how does a volleyball in a washing machine see the world?” Together the club forms a “braintrust” and discusses the strengths and weaknesses of every story. The criticism helps each writer improve the quality of their writing and to thicken every plot.

The Creative Writing Club helps students hone their writing skills and treat writing as a craft. Joining provides students an opportunity to pursue a skill they might not otherwise explore. Along with short stories, students are encouraged to try new types of writing such as poetry and theater. Writing is not only about learning how to construct stories using eloquent vocabulary. It enables us to visualize and express our wild ideas, and transport our readers to another realm. Mr. Gaffney says, “At the end of the day, if people can create something they’re really proud of, we’ll have succeeded.” He hopes that at the end of the year, these shy students will publish an (anonymous) journal compilation of the stories they created throughout the year.

Why you should join! You don’t have to be a squashed dreamer to want to improve your writing. Mr. Gaffney urges us to write now, and every day, while we’re at our most creative. Surrounded by such a beautiful city as San Francisco, inspiration is everywhere. Everyone says they’ll write something “later” when they “have more time.”

Trust Mr. Gaffney. The time is now.

« En fin de compte, si les gens peuvent créer quelque chose dont ils sont fiers, ce sera un succès. »

“ We are here to nurture our burned-out dreams. And we have

a leader. ”

Entre

tiens

| S

potli

ght

Entre

tiens

| S

potli

ght

FILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016015

FILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016 016

Erick Moreau, Président du BoardPar Emmett Berg, parent SAUSALITO

Un membre du conseil, Emmett Berg, s’est assis avec Erick Moreau, notre nouveau président du conseil de gestion, afin de lui poser quelques questions.

Félicitations pour votre nouveau rôle. Qu’est-ce qui a été le plus notable dans votre transition de parent du Lycée Français de San Francisco à président du conseil ?Merci ! La partie la plus remarquable est de pouvoir rencontrer et travailler avec tant de personnes variées et merveilleuses que je n’aurais pas connues sinon. La diversité et qualité de nos membres est phénoménale et ils ont une grande quantité de savoir-faire et d’expérience. La camaraderie, la solidarité, la participation et l’engagement de cette communauté sont impressionnants.

Je me sens privilégié de faire partie de cette grande famille et de voir l’espace culturellement riche dans lequel nos enfants, y compris mon fils, sont éduqués.

Avez-vous une expérience antérieure vous préparant à ce que vous faites actuellement ?En tant que membre d’un conseil scolaire, non, ceci est ma première expérience. Cependant, j’ai travaillé avec d’autres conseils. Je suis dans ma troisième année de présidence du conseil du superbe centre d’art de San Rafael. Je suis également passionné par la promotion des arts pour les jeunes. D’ailleurs, avec l’aide d’un des professeurs d’art, nous organisons une exposition d'art des élèves du LFSF, en lien avec le sujet d’une exposition que je présente dans notre galerie principale à Artworks Downtown : « Architecture ».

Jusqu’ici, comment se passe la direction du conseil ? Avez-vous encore du temps pour votre famille et vos obligations professionnelles ?Le conseil se dirige rapidement et assez efficacement. Nous avons hérité d’un certain nombre de sujets à traiter, certains dans des délais assez courts. Je suis complètement impressionné par l’engagement réel, la participation et la fantastique coopération de l’équipe. Comme je l’ai dit plus tôt, je me sens privilégié de travailler avec des personnes aussi dévouées et constructives, qui donnent du temps et du savoir-faire pour mieux servir notre école. C’est effectivement beaucoup de travail, et cela peut facilement déborder sur l’emploi du temps personnel ou professionnel – dans tous les aspects de la vie, il faut garder un bon équilibre. Dans mon cas, mon fils

est ma priorité. Notre temps ensemble me donne de la paix et du calme, et le supplément d’énergie qu’il me faut pour le travail ou les affaires du conseil.

Parlez-nous de vos racines françaises.Mes deux parents sont français – Alsace-Lorraine pour mon père, Tarn pour ma mère. Mes parents se sont rencontrés au Maroc après la Seconde Guerre mondiale, car leurs familles étaient impliquées dans des investissements rendus disponibles à la France sous le protectorat. Je suis né là, à Casablanca, et mon frère à Toulouse. Enfants, nous voyagions beaucoup entre les deux continents. Nos parents aimaient nous montrer les aspects historiques et culturels des divers endroits où nous vivions ou que nous visitions. Mes premières années, j’allais à l’École de la Mission Française de Kénitra. Puis ma famille est rentrée définitivement en France, où elle avait une maison à Castelnau-de-Montmiral, dans la région du Tarn. Ma première école en France était une ferme d’une classe, avec des enfants de 5 à 15 ans. J’en garde de bons souvenirs. Nous avons enfin déménagé à Paris où j’ai poursuivi mon éducation secondaire et lycéenne avant d’aller à l’université aux États-Unis.

Votre plat préféré en France ou café favori à Paris ? La région française que vous fréquentez ?J’ai plusieurs nourritures préférées, et toutes ne sont pas françaises. Mais en France, je mettrais le cassoulet sur le haut de ma liste. Je préfère généralement la nourriture de campagne, de la région PACA (surtout chez Clémentine à Ménerbe, La Fleur de Lys à Grasse, La Flambée du Lubéron à Venelles) ou de Bourgogne (La Ciboulette ou Loiseau des Vignes à Beaune). Pour Paris, la liste serait trop longue, mais il y a beaucoup de superbes restaurants et cafés qui font saliver.

Erick Moreau, our Board President By Emmett Berg, Parent SAUSALITO

Trustee, Emmett Berg sat down with Erick Moreau to ask a few questions to our newest Board President.

Congratulations on your new role. What’s been most remarkable about your transition from LFSF parent to board president?Thank you! The most notable part is being able to meet and work with so many wonderful and varied people who I otherwise would not have gotten to know. The diversity and quality of our membership is phenomenal, with a wide breadth of knowledge and experience. The camaraderie, support, participation and involvement of the community are impressive. I feel privileged to be part of this large family, and to see the culturally rich space in which our children, including my son, are being educated.

Do you have any prior experience to prepare you for what you are doing now?As a trustee on a school board, no, this is my first experience. However, I have worked on other boards. I’m in my third year of presiding over the board of a fantastic art center in San Rafael. I am passionate about supporting the arts for youth, as well. As a matter of fact, with the help of one of our art teachers, we planned an exhibit of LFSF student art, relating to

the same topic as an exhibit I curated in our main art gallery at Artworks Downtown, entitled “Architecture.”

How is the board running so far? Do you still have time for family and work obligations?The board is running fast and quite efficiently. We inherited a large number of topics to address, some with short deadlines. I am utterly impressed with the deep commitment, participation and fantastic cooperation of this team. As I said earlier I feel privileged to work with such dedicated and constructive people, who apply their time and knowledge to the best service of our school. It is indeed a lot of work, and it can easily take over one's work or personal time—in all aspects of life, we have to manage a proper balance. In my case, my son comes first. Our time together provides me with peace and calm, and the energy recharge I need for work or board matters.

Tell us about your French roots.Well, both my parents are French—Alsace-Lorraine on my father's side, Tarn on my mother's. My parents met in Morocco after WWII, as their families were involved in investments made available to France under the protectorate. So, I was born there, in Casablanca. My brother was born in Toulouse. As kids, we traveled extensively across and between the two continents. Our parents were very good at pointing out the historic and cultural aspects of the various places we visited or lived. During my early years, I went to school at la Mission Française of Kénitra. Then, my family returned to France permanently where they had a property in Castelnau-de-Montmiral, in the Tarn region. My first school in France was in a farmhouse, with one classroom, and kids ranging from ages five to 15. I have fond memories of that experience. We eventually moved to Paris where I pursued my secondary and lycée education before coming to the U.S. for college.

Your favorite meal in France or favorite cafe in Paris? The region of France you frequent?Well, I have many favorite foods, and not all of them are French. But in France, I'll have to put cassoulet at the top of my list. I generally prefer country food, from Provence/Côte d'Azur (particularly at Clementine in Ménerbe, La Fleur de Lys in Grasse, La Flambée du Luberon in Venelles), or from Burgundy (La Ciboulette or Loiseau des Vignes in Beaune). As for Paris, the list would be too long, but there are plenty of fantastic restaurants and cafés to salivate at.

“ I feel privileged to be part of this large family, and to see the culturally rich space in which our children, including my son, are

being educated. ”

« … avec l’aide d’un des professeurs d’art, nous organisons une exposition d'art des élèves du LFSF, en lien avec le sujet d’une exposition que je présente dans notre galerie principale à Artworks

Downtown : Architecture. »

Visi

on d

’aill

eurs

| O

ff C

ampu

s

Visi

on d

’aill

eurs

| O

ff C

ampu

s

FILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016017

FILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016 018

Kalimera sas!Welcome! By Cédric Kennel, Valérie Nguyen-Tuong, Delphine Liénard, French teachers, ORTEGA

On January 9th, 28 high school Latin students from the Lycée Français de San Francisco flew away for an odyssey on Hellenic ground with their three classics teachers, Valérie Nguyen-Tuong, Cédric Kennel and Delphine Liénard.

Starting the trip, these philhellenes (admirers of Ancient Greece) discovered the center of Athenian democracy while walking through the ruins of the Agora and Acropolis, after which we faced the impetuous winds of Cape Sounion, the site of the temple of Poseidon, an important building for navigators. The students learned the political and mythical realities of ancient Greece, opening to its rich cultural and economic history through visits to the Byzantine monastery of Ossios Loukas and the Corinth Canal.

The shrines of Greece were not ignored, and, under a brilliant sky, we also visited the Panhellenic sanctuary

of Delphi, dedicated to Apollo; the sanctuary of Zeus in Olympia; and the city of Epidaurus, famous for its theater and shrine to Asclepius. Before returning to the Greek capital, we contemplated the Argolid region from the ruins of Mycenae, as Agamemnon may have done in his time.

The students were also very sensitive to the country’s realia: the local food, the beautiful Greek language spoken by our driver, ceramic workshops that preserve ancestral art, the ferry connecting Nafkaptos to Patras, the presidential palace guards (evzones)—and so many other small details that made this trip a unique experience for everyone.

The trip delighted the Latin students, which they expressed with daily blog posts, available here:

The blog is a collaboration between the students and their teachers, who enjoyed making the video with the help of the cinema/audiovisual Latin students. It allowed parents, and the whole LFSF community, to indirectly take part in our wonderful odyssey.

A photo exhibit, to be held soon on the Ortega campus, will allow the adventure to continue.

“Thomas came home yesterday delighted; everything was great, magnificent, incredible. He loved each step of your journey and will retain lovely memories of it.” —Laurence Mathieu, parent of Thomas Mathieu, 10th grader

“Louis is really very happy and constantly describing the landscapes, ruins, architecture. It was a very rich experience!” —Eliane Minguy, parent of Louis Genain, 11th grader

It’s a good time for the humanities at the Lycée Français de San Francisco, with almost a hundred Latin students this year, from seventh to twelfth grade. The option remains very dynamic: Following a trip to Rome and Campania in February 2014, efforts to promote ancient languages for the sixth graders have been planned to highlight a subject that promotes the multilingual competencies the LFSF already develops in its students.

Kalimera sas !Bienvenue à vous !Par Cédric Kennel, Valérie Nguyen-Tuong, Delphine Liénard, professeurs de français, ORTEGA

Vingt-huit élèves du Lycée Français de San Francisco, latinistes de la 3ème à la terminale, se sont envolés le 9 janvier pour une odyssée en terre hellène avec leurs trois professeurs de langues anciennes, Valérie Nguyen-Tuong, Cédric Kennel et Delphine Liénard.

Les philhellènes ont ainsi découvert, dès le lundi, le berceau de la démocratie athénienne en marchant dans les ruines de l'Agora et de l'Acropole avant de s'exposer aux vents impétueux du Cap Sounion, où se trouvait le temple dédié à Poséidon, si précieux aux navigateurs. Les élèves ont ainsi pu découvrir les réalités politiques et mythiques de l'Antiquité grecque mais aussi s'ouvrir à sa riche histoire culturelle et économique, en visitant le monastère byzantin d'Ossios Loukas ou le canal de Corinthe.

Les hauts lieux de Grèce n'ont pas été en reste puisque nous avons également découvert, sous un ciel éclatant, le sanctuaire panhellénique de Delphes,

consacré à Apollon, le sanctuaire de Zeus à Olympie ou bien encore Épidaure, célèbre pour son théâtre et son sanctuaire d'Asclépios. Avant de regagner la capitale grecque, nous avons enfin contemplé l'Argolide du haut des remparts de Mycènes, comme Agamemnon avait pu le faire en son temps.

Les élèves ont également été très sensibles aux realia du pays : les plats typiques, la belle langue grecque parlée par notre conducteur, les ateliers de céramique perpétuant l'art ancestral, le ferry reliant Naupacte à Patras, les gardes (les evzones) du palais présidentiel… et tant de menus détails qui font de ce voyage une expérience unique pour nous tous.

Le voyage a été chaleureusement accueilli par les latinistes, comme en atteste le blog alimenté par leurs soins à la fin de chaque journée et disponible ici :

Production conjointe des élèves et de leurs professeurs qui se sont beaucoup amusés, eux, à faire les vidéos avec l'aide des latinistes option cinéma audiovisuel (oui, il y en a !), le

blog a permis aux parents et à toute la communauté du Lycée de participer indirectement à notre belle odyssée. Une exposition photo, prochainement sur le campus d'Ortega, permettra à l'aventure de se poursuivre.

« Thomas est rentré hier enchanté ; tout était génial, magnifique, incroyable. Il a adoré chaque étape de votre périple et en gardera de très beaux souvenirs. » – Laurence Mathieu, parent de Thomas Mathieu, seconde

« Louis en est vraiment très heureux et ne cesse de décrire les paysages, les ruines, l’architecture… C’est une expérience très riche ! » – Eliane Minguy, parent de Louis Genain, première

Les humanités connaissent de belles heures au LFSF, qui peut s'enorgueillir cette année de près d'une centaine de latinistes de la 5ème à la terminale. Le dynamisme de l'option ne faiblit pas : après un voyage à Rome et en Campanie en février 2014, des actions de promotion de langues anciennes auprès des 6ème sont à venir, afin de perpétuer un enseignement qui donne tout son sens aux compétences plurilingues que le LFSF se fait fort de développer chez ses élèves.

odysée en Grèce

Visi

on d

’aill

eurs

| O

ff C

ampu

s

Visi

on d

’aill

eurs

| O

ff C

ampu

s

FILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016019

FILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016 020

Literature & Society Project: ORAM By Cédric Kennel, professor of Classics, and Fabien Lombard, professor of History-Geography, ORTEGA

On January 29th, as part of the Literature and Society exploratory elective, 14 tenth graders visited the San Francisco office of the NGO ORAM International, located in the Mission district.

ORAM helps refugees, especially those persecuted due to their sexual orientation. The students discussed the NGO’s work with director Peter Altman, and spoke with two refugees: Subhi Nahas, a Syrian from a province currently controlled by the al-Nusra Front, and Ali Khoie, an Iranian refugee—both were kind enough to tell us how and why they had to flee their countries.

This visit is part of a second trimester Literature and Society project in which students attempted to retrace the

exile of the Syrian refugees from their homeland devastated by civil war for the past five years to their European host country. Through the creation of a photo novel, interactive map and short play, (which you can see on the literature and society blog), the students examined how artists can raise public awareness of social issues, and also studied the delicate question of the “other” and other places.

Meeting professional humanitarian workers through ORAM, as well as the playwright Violaine Arsac while creating the play, allowed the students to explore the variety and richness of possible jobs from literary studies.

In that way, the exploratory Literature and Society elective aims to give tenth-grade students all the tools necessary to plan their future as citizens of the world.

Link to the literature and society blog: Projet Littérature & Société : ORAM Par Cédric Kennel, professeur de lettres classiques, et Fabien Lombard, professeur d'histoire-géographie, ORTEGA

Dans le cadre de l’enseignement d’exploration intitulé « Littérature et société », quatorze élèves de seconde ont pu se rendre le 29 janvier 2016 dans les bureaux de l’ONG ORAM à San Francisco, dans le quartier de Mission.

Cette organisation vient en aide aux réfugiés, notamment à ceux qui sont persécutés à cause de leur orientation sexuelle. Les élèves ont ainsi discuté du travail de fond de cette ONG avec son directeur, Peter Altman, et ont échangé avec deux réfugiés, Subhi Nahas, un Syrien venant d’une province contrôlée actuellement par le front al-Nosra, et Ali Khoie, un réfugié iranien ; tous deux ont eu la gentillesse de nous raconter pourquoi et comment ils ont dû fuir leur pays.

Cette visite s’inscrit dans le projet du second trimestre de littérature et société, dans lequel les élèves tentent de retracer l’exil de réfugiés syriens, de leur patrie dévastée par une guerre civile depuis cinq ans jusqu’à un pays d’accueil européen.

À travers la réalisation d’un roman-photo, d’une carte interactive et d’une saynète que vous pourrez découvrir sur le blog de littérature et société, les élèves examinent d’une part comment les artistes peuvent participer à sensibiliser le grand public sur des sujets de société et abordent d’autre part la question sensible de l’autre et de l’ailleurs.

Enfin, la rencontre de professionnels de l’humanitaire, avec l’ONG ORAM, et de la dramaturge Violaine Arsac, lors de l’élaboration de la saynète, aura permis aux élèves d’explorer la variété et la richesse des métiers auxquels conduisent des études littéraires.

Ainsi, l’enseignement d’exploration de « Littérature et société » cherche à donner toutes les cartes aux élèves de seconde pour réfléchir à la construction de leur avenir de citoyen du monde.

Lien vers le blog littérature et société :

visite d'une ONG

“ This visit is part of a second trimester Literature and Society project in which students attempted to retrace the exile of the Syrian refugees from their homeland devastated by civil war for the past five years to their

European host country. ”

« … les élèves tentent de retracer l’exil de réfugiés syriens, de leur patrie dévastée par une guerre civile depuis cinq ans jusqu’à un

pays d’accueil européen. »

Entre

tiens

| S

potli

ght

Entre

tiens

| S

potli

ght

FILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016021

FILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016 022

Rencontre avec Farinaz AgharabiPar Tristan Schnetzler, élève de Seconde, ORTEGA

Farinaz Agharabi, maman de Colin (CM1) et Lucas (Grande Section), nous raconte son histoire émouvante entre Iran, France, Canada et Etats-Unis.

Pouvez-vous nous raconter votre parcours en quelques mots ?Je suis née en Iran et j’étais élève du Lycée Français Jeanne d’Arc de Téhéran depuis l'âge de 3 ans. Je suis partie en France à Nice à 25 ans. Apres avoir vécu à Montréal quelques années, je me suis installée à San Francisco il y a quinze ans.

Etes-vous retournée en Iran ?Depuis les années 80, j’y suis retournée environ sept fois mais pas depuis neuf ans. Ma sœur et ma mère habitent toujours à Téhéran, La dernière fois que j’y suis allée, mon aîné avait sept mois.

Vous sentez-vous américaine ?Non, j’ai toujours éprouvé une certaine résistance à devenir américaine. En revanche, j’ai pris la citoyenneté pour pouvoir voter parce je pense qu’il est important de faire partie d’une société. Mon mari, lui, est canadien.

Vous sentez-vous intégrée ?Même si je ne me sens pas américaine, personne me m’a jamais fait ressentir que j’étais une étrangère en me demandant toujours d'où je viens, contrairement au Québec. Mais je n’éprouve pas d’attachement culturel particulier aux Etats-Unis. En France, en revanche, j’ai toujours eu le sentiment de faire partie de la culture. Ce sont des valeurs que je retrouve au Lycée Français de San Francisco.

Qu’est-ce qui a été le plus dur ?La maîtrise de la langue n’a jamais été un problème pour moi. Je parlais déjà français puis j’ai appris l’anglais. Le plus dur, c’est d'être loin de ses proches, notamment lors du décès de mon père alors âgé de 65 ans.

La question de la transmission est également difficile. J’ai choisi le français pour parler avec mes enfants. L’Iran que j’ai connu a disparu et même la langue persane a considérablement évolué depuis la révolution islamique. Je ne pouvais pas leur transmettre quelque chose qui n’existe plus.

Avant de quitter l’Iran, un événement vous a t’il marquée ?J’avais 13-14 ans au moment de la révolution islamique. À peine un an après l’arrivée au pouvoir de Khomeyni, le foulard est devenu obligatoire et il y a eu la guerre avec l’Irak. Tout était rationné. On se cachait lors des bombardements, il y avait des attentats. Plusieurs de mes amis sont morts. J’ai perdu sept camarades d’une classe fusillés par le gouvernement et des cousins sont morts au front. Certains amis sont toujours en prison et d’autres ont été libérés avec des séquelles mentales ou physiques irréversibles. C'était très dur à vivre. Je me revois chercher le nom des fusillés dans les journaux. J’ai vécu des choses difficiles. Je n’en parle pas souvent mais je n’ai pas oublié.

Avez-vous des regrets ?Je ne regrette pas d’avoir quitté l’Iran. Au moment où on part cela fait de la peine de quitter sa famille. J'aimais

également beaucoup la calligraphie iranienne. En partant, j’avais emporté avec moi mes encres et mes roseaux, mais j’ai vite réalisé que je ne pourrai pas partager cet art visuel avec ma culture d’accueil.

Même si la première année je voulais rentrer en Iran, je savais que pour accéder à l’université iranienne il fallait pratiquer la religion, ce qui était inacceptable pour moi. Aujourd’hui, je reste nostalgique de l’Iran d’avant la révolution. Mais mon plus grand regret est sans doute d’avoir quitté la France. Cet endroit fait tellement partie de ma vie. Je n’ai pas de passeport français mais pour moi c’est la patrie du cœur.

Reportage sur les migrants Un projet journalistique suscité par l’actualité politiquePar Tristan Schnetzler

En tant que membre du Club de journalisme du Lycée Français de San Francisco depuis la sixième, je m'intéresse de près à l’actualité mondiale. J’ai naturellement été touché par la question des migrants qui se pose ici dans la campagne présidentielle américaine comme en Europe avec l’afflux des réfugiés venus

de Syrie et du Moyen-Orient sur les rives européennes de la Méditerranée. Mon idée, à travers cette série d’interviews, est de pouvoir monter un reportage filmé sur les différentes réalités des migrants parmi les familles du LFSF et aussi au sein de mon environnement à San Francisco. Sur un plan plus personnel, j’ai aussi été inspiré par mon grand-père alsacien qui, enfant, a dû migrer en zone libre alors qu’il ne parlait pas français.J'espère pouvoir poster ce film sur un site web pour pouvoir le partager avec le maximum de personnes. Car d’une façon ou d’une autre dans le monde d’aujourd’hui - et pour beaucoup d’entre nous au LFSF - nous sommes tous des migrants.

Interview with Farinaz Agharabi By Tristan Schnetzler, 10th Grader, ORTEGA

Farinaz Agharabi, mother of Colin (4th grade) and Lucas (Kindergarten), tell us her moving story between Iran, France, Canada and USA.

Give us a short summary of your journey.I was born in Iran, and became a student of the Lycée Français Jeanne-d’Arc in Tehran when I was three. I left for Nice, France, at 25. After spending a few years in Montreal, I settled in San Francisco 15 years ago.

Have you ever returned to Iran?Since the ’80s, I returned about seven times, but not in the last nine years. My mother and sister still live in Tehran. Last time I went, my oldest child was seven months old.

Do you feel American?No, I’ve always felt some reluctance at the idea of becoming American. I have become a citizen in order to vote, because I believe it is important to be a part of society. My husband is Canadian.

Do you feel integrated?Even though I do not feel American, nobody has ever made me feel like a stranger here by constantly asking where I came from, like in Quebec. But I do not feel a particular cultural attachment to the U.S. In France, however, I alway felt a part of the culture. These are values I can find at the Lycée Français de San Francisco.

What was hardest thing about living in the U.S.?Mastering languages was never a problem for me, I already spoke French, and then learned English. The hardest part is being far from family, especially when my father died at age 65.

Growing up in Iran, did any events stand out to you?I was 13 or 14 years old during the Islamic Revolution. A year after Ayatollah Khomeni came into power, wearing a headscarf became mandatory, and the war with Iraq started. Everything was rationed. We hid during bombings, there were terrorist attacks and several of my friends died. I lost seven students from a class, shot by the government, and some cousins died in battle. Some friends are still imprisoned, others have been freed but must live with irreversible mental and physical after effects. It is very hard to live through this. I remember searching for the names of the executed in the newspapers. I lived through difficult things. I rarely discuss them, but I haven’t forgotten.

Do you have any regrets?I do not regret leaving Iran. At the time, it was hard to leave my family. I also loved Iranian calligraphy. When I left, I took my inks and pens, but soon realized I could not share this visual art with my host culture.

Even though for a year I wanted to return to Iran, I knew that to enter an Iranian university, I would have to practice a religion and that was unacceptable to me. I am still nostalgic

for the pre-revolutionary Iran. But my biggest regret is probably to have left France. The country was such a big part of my life. I do not have a French passport, but is it the country my heart chose.

Reporting on immigrants: A journalistic project inspired by current events

By Tristan Schnetzler

As a member of the LFSF Journalism Club since sixth grade, I closely follow global news. I was affected by the question on immigration in the context

of the American presidential campaign, and in Europe, with the arrival of Syrian and Middle Eastern refugees on the European coast of the Mediterranean. Through this interview series I plan to create a video report on the different realities of various immigrants, within LFSF families and also in San Francisco. On a more personal side, I was also inspired by my Alsacien grandfather, who, as a child, had to migrate to the free zone of France without knowing any French. I hope to post this movie on a website to share it with the most possible people. Because one way or another, in today's world—and for many of us, in the Lycée Français de San Francisco—we are all migrants.

« … mon plus grand regret est sans doute d’avoir quitté la France. Cet endroit fait tellement partie de ma vie. Je n’ai pas de passeport français mais pour moi

c’est la patrie du cœur. »

Visi

on d

’aill

eurs

| O

ff C

ampu

s

Visi

on d

’aill

eurs

| O

ff C

ampu

s

FILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016023

FILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016 024

sert dans presque toutes les professions, est l’art oratoire et l’argumentation. Model UN est excellent pour former des communicateurs efficaces.

Environ 25 à 30% des élèves participant à Model UN étudieront les relations internationales et les affaires internationales ; le club les prépare pour ces études. Il aide aussi les plus timides à gagner en confiance en soi en participant à des débats et en défendant des positions. Mr. D aime voir les élèves grandir comme individus et se développer au cours de l’année. « J’aime les nouveaux aperçus que le club donne aux élèves. Nous pouvons parler de politique et d’actualité, et c’est toujours un défi pour moi, parce que c’est une autre génération, et ils ont souvent un point de vue différent, ce qui est toujours intéressant. »

Pourquoi rejoindre Model United Nations? C’est excellent pour ceux qui aiment les discussions passionnées sur l’actualité mondiale. Le travail collectif, en équipes, et individuellement, à travers différentes classes, en font un bon endroit pour développer sa communication et sa capacité à débattre. Le travail lors des conférences peut être intense, mais les élèves ont

toujours du temps de repos, qui leur permet de se découvrir les uns les autres en dehors de l’école.

En somme, Model United Nations promeut la résolution créative de problèmes, le débat, et une bonne communication. Rejoignez-le, et vous aussi pourrez vous lever et vous faire entendre.

Model United Nations with Dennis Dieterich By Cassandre Carbonnet, 12th grader, ORTEGA

Model United Nations (MUN), a club at the Lycée Français, is a simulation exercise of actual United Nations activities. Students are assigned to individual committees and given two topics for which they prepare position papers and then negotiate and create proposals that would help to solve or alleviate specific issues. Led by history teacher Dennis Dieterich, affectionately

known as Mr. D., this is the third year the school has participated in MUN. The group fluctuates from 20 to 25 students varying from 9th to 12th grade.

Generally, and with a revolving group of people, the year starts off with an introduction or informational talk about what Model United Nations is and its purpose. To prepare for conferences, the meetings center around research on different countries and preassigned specific issues. Students are encouraged to explore different ways problems can be resolved and are sent to conferences to demonstrate their skills.

This year the students have attended two conferences, in Contra Costa County and at Georgetown in Washington, D.C., and are currently preparing for one at UC Davis. The first conference provided a good introductory simulation because it created a fun experience without the same level of work as other conferences.

LFSF students were excited to prepare for the Georgetown conference this year. It is one of the largest and most

Modèle des Nations Unies avec Dennis DieterichPar Cassandre Carbonnet, élève de Terminale, ORTEGA

Model United Nations (Modèle des Nations Unies, abrégé MUN), est un des clubs du Lycée Français de San Francisco qui propose un exercice de simulation des véritables activités des Nations Unies. Les élèves sont regroupés en comités et reçoivent deux sujets sur lesquels ils rédigent des exposés de position ; par la suite, ils négocient et créent des propositions qui doivent aider à résoudre des problèmes spécifiques. Menés par le professeur d’histoire Dennis Dieterich, affectueusement appelé Mr. D, l’école entre dans sa troisième année consécutive de participation au MUN. Le groupe compte habituellement entre 20 et 25 élèves provenant de la 3ème à la terminale.

Généralement, un groupe tournant de personnes commence l’année avec une introduction ou réunion informative expliquant en quoi consiste MUN et

quels sont ses buts. Pour préparer des conférences, les réunions se concentrent sur la recherche sur différents pays et sur des questions spécifiques assignées au préalable. Les élèves sont encouragés à explorer différentes techniques de résolution et sont envoyés en conférence pour faire démonstration de leurs talents.

Cette année, les élèves ont participé à deux conférences, à Contra Costa et Georgetown, et se préparent pour une troisième à UC Davis. La première est une bonne simulation d’introduction car elle propose une expérience agréable et un niveau de travail moins intense que d’autres conférences.

Les élèves du LFSF étaient excités de se préparer pour la conférence de Georgetown. C’est une des plus grandes et prestigieuses conventions de MUN, qui célèbre sa cinquante-troisième année avec plus de mille participants. Grâce à Mr. D, vingt chanceux du LFSF ont eu des places pour participer au voyage en février. La conférence était intéressante car l’agenda de simulations normal était interrompu par des exercices de crise, où des événements changeaient et les comités devaient faire face à des situations soudaines. À minuit et demi,

les élèves furent réveillés avec la nouvelle que Osama Bin Laden avait été aperçu et ils durent se précipiter pour trouver des réponses actives. Les activités de crise, bien que fictives, permettaient aux élèves de comprendre les conflits et d’opérer sous pression, comme doivent souvent le faire de vrais diplomates. Les participants de MUN participent également à beaucoup d’initiatives qui les font aller à des foires aux élèves et explorer la fascinante ville de Washington DC. Une terminale, Mélina Chiotis, a raconté avec enthousiasme : « Je pense que c’était très intéressant de pouvoir débattre avec tant de personnes de différentes parties des Etats-Unis. C’était clairement très enrichissant politiquement, mais aussi socialement.»

La troisième conférence, à UC Davis, a lieu en fin d’année. Les terminales transmettent le flambeau à la prochaine génération lors de cette conférence, qui donne aux plus jeunes élèves l’occasion de montrer leurs capacités sans la présence de leurs collègues plus âgés.

Les élèves développent de nombreuses compétences dans Model UN, par exemple en histoire et en théorie politique. Une des plus importantes, qui

« J’aime les nouveaux aperçus que le club donne aux élèves. Nous pouvons parler de politique et d’actualité, et c’est toujours un défi pour moi, parce que c’est une autre génération, et ils ont souvent un point de vue différent, ce qui est toujours intéressant. »

dans la peau des Nations Unies

Article continues on the following page >>

Anci

ens

élèv

es |

Alu

mni

FILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016 026

Visi

on d

’aill

eurs

| O

ff C

ampu

sFILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016025

prestigious MUN conventions, at its 53rd year with over 1,000 participants. Thanks to Mr. D, 20 lucky LFSF students earned spots to participate in the February trip. This conference was interesting because the normal simulation agenda was interrupted by crisis exercises, when events change and committees must deal with sudden occurrences.

At 12:30am, students were awoken with the news Osama Bin Laden had been spotted and were rushed to search for action responses. While the crisis activities were fictional, they allowed students to approach conflict and operate under pressure in the way real-life diplomats are often expected to act. The Model UN participants also did a bit of outreach during the convention, attending student fairs and exploring the fascinating city of D.C. One senior, Melina Chiotis, reported, “I think it was very interesting to be able to debate with so many people from different parts of America. It was definitely very enriching politically, but also socially.”

The third conference, at UC Davis, comes at the end of the year. As the seniors pass the torch to the next generation, the conference gives younger students a chance to perform without the presence of their older fellow delegates.

Students develop many valuable skills participating in Model UN, including political history and theory. One of the most important skills, which will apply to almost any future career, is the practice of public speaking and argumentation. Model UN excels at creating effective communicators.

On average 25 to 30 percent of students who participate in Model UN go on to study international relations and international business in college, and the club helps to prepare students for those studies. It also helps shyer students gain confidence in themselves by participating in debates and arguing a range of po-sitions. Mr. D loves to see the students grow as individuals develop their skills throughout the year.

“I like the additional insight it gives to students. We get to talk about a lot of political events and current events so for me it’s very challenging. Because they are a different generation than I, they often have a different viewpoint which is always interesting.

Why join Model United Nations? This a great place for people who enjoy impassioned discussions about what’s going on in the world. Working collectively in teams, as well as individually across all grade levels, this is a safe place to develop communication and debating skills. Although the work can be intense during conferences, students always have downtime to relax and get to know each other in environments outside of school.

Overall, Model United Nations promotes creative problem solving, debating skills and great communication. Join it, and you too can stand up and be heard.

“ Students are encouraged to explore different ways problems can be resolved and are sent to conferences to demonstrate

their skills. ”

Du LFSF à l’Assemblée Nationale : le parcours atypique d’HenriPar Nathalie Hautavoine, Relations Anciens Elèves

Henri Landes, promo 2004, travaille à l’Assemblée nationale en tant que Chargé de mission transition énergétique auprès de Claude Bartolone, Président de l'Assemblée nationale, et enseigne à Sciences Po. Il est venu nous rendre visite il y a quelques mois et nous a raconté son parcours.

En quelle classe es-tu entré au Lycée Français de San Francisco ? Je suis arrivé au Lycée Français (La Pérouse) de San Francisco à l'automne de 1992 en CP. Ma petite sœur Charlotte était en maternelle (K2). On était auparavant au lycée français de New York.

Quel a été ton parcours scolaire ?À l'exception d'une année à Montpellier en 1998-1999, en 5e, j'ai fait toute ma scolarité depuis le CP au Lycée Français de San Francisco. J'ai choisi la filière ES en 1ère car j’étais très intéressé par les sciences économiques et sociales, notamment l'histoire. C'est d'ailleurs

principalement ces sciences qui me servent pour mon métier aujourd'hui.

Qu’est-ce que tu as fait après le Lycée Français de San Francisco ?J'ai d'abord obtenu un Bachelor of Arts en histoire (spécialité histoire américaine) à University of California, Davis, avec un minor en allemand. Après un an et demi de tennis professionnel, j'ai intégré Sciences Po Paris pour le master « Environnement, développement durable et risques » de l’École des affaires internationales.

Peux-tu nous dire ce que tu fais aujourd’hui ?Je travaille au cabinet du Président de l'Assemblée Nationale, Claude Bartolone, et suis en charge de l'énergie et du climat. Auparavant, j'ai été assistant politique environnement et développement durable au Parti socialiste. En sortant de Sciences Po, j'ai postulé pour travailler dans tous types d’organisations : entreprises, associations, cabinets d'études, instituts de recherche. Mon critère principal était l'engagement dans le développement durable. C'est auprès des responsables politiques, et précisément auprès de l'ancienne sénatrice et aujourd'hui Ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, Laurence Rossignol, que j'ai réussi à prêcher ma cause. J'ai ainsi travaillé un an et demi au Parti socialiste pendant qu'elle était Secrétaire nationale à l'écologie, avant que je rejoigne le cabinet de Claude Bartolone.

Parce que j'aime beaucoup enseigner, apprendre de mes élèves et rester dans le monde académique, j'enseigne la politique environnementale en parallèle à Sciences Po. À l’École de la Communication, j'enseigne la communication et la stratégie développement durable de différents acteurs (associations, entreprises, organismes publics et parapublics...). À l’École des affaires internationales, j'enseigne un cours qui s'intitule « Du local au global, la prise de décision sur l'environnement ». La coordination entre les échelles administratives et politiques est fondamentale dans le traitement des questions environnementales. Elles sont intrinsèquement locales mais aussi nationales, régionales et globales.

Pourquoi t’être tourné vers un Master en affaires internationales avec spécialité environnement et développement durable ?Ayant bénéficié d'une éducation multiculturelle et grandi dans la ville cosmopolite de San Francisco, je tenais à retrouver le thème des relations internationales. Je percevais l'avenir des grands débats publics dans les sujets liés à l'environnement. J'avais une conviction écologique mais ne connaissais pas grand-chose des enjeux. D'ailleurs, je n'aurais pas pu expliquer ce en quoi consistait le changement climatique.

Pendant mon master, j'ai été inspiré par plusieurs projets collectifs et associatifs. L'un d'eux était une simulation de la Conférence de Copenhague sur le climat de 2009. J'ai présidé ces « fausses » négociations de cinq jours entre 150 élèves sur l'avenir de la planète et de l'humanité. Nous avons réalisé à quel point le changement climatique était un problème réel qui affectait déjà des millions de personnes et que répondre à ce défi nécessitait une action d'une ampleur sans précédent. C'est en grande partie grâce à cet exercice formateur et chargé d'émotions que j'ai décidé de créer, avec plusieurs camarades de master, une association

« Je travaille au cabinet du Président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, et suis en charge de l'énergie

et du climat. »

Suite de l'article à la page suivante >>

Anci

ens

élèv

es |

Alu

mni

pus

Anci

ens

élèv

es |

Alu

mni

FILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016027

FILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016 028

internationale sur le climat : CliMates. Je me suis également engagé au Réseau français des étudiants pour le développement durable (Refedd) qui conduit une action nationale.

Quelques mots sur CliMates ?CliMates est un laboratoire d'idées et d'actions sur le climat, un think and do tank. Son objectif est de former aujourd'hui les décideurs de demain. Son vecteur principal est l'enseignement supérieur et l'éducation. À travers la recherche collaborative entre étudiants du monde entier (dans une trentaine de pays), CliMates tente de promouvoir des solutions au changement climatique. Il arrive surtout à bien sensibiliser et à former des étudiants aux enjeux. Par exemple, son projet COP in my city qui consistait à organiser des simulations de la COP21 (Conférence des Nations unies sur le climat à Paris en décembre 2015) a touché des milliers d'étudiants dans de nombreuses villes du monde entier.

En tant qu'organisme non gouvernemental (ONG), CliMates participe beaucoup aux négociations des Nations unies sur le climat mais aussi à d'autres moments de décision sur l'environnement. Elle n'est pas une association de lobbying pure mais elle se permet d'être militante en faveur d'une meilleure appropriation des questions climatiques par les responsables politiques et d'autres interlocuteurs. Aujourd'hui, de nombreux CliMates travaillent dans le milieu du développement durable mais dans des sphères très différentes, démontrant une belle diversité de ses moyens d'influence.

Ainsi, on trouve une combinaison entre réflexion et action que proposent de nombreux think and do tank comme CliMates.

Tu as écrit un livre récemment, peux-tu en parler ?Le déni climatique, que j'ai coécrit avec l'économiste Thomas Porcher, dit que lutter efficacement contre le changement climatique nécessite

plus que des objectifs annoncés lors des négociations sur le climat. Car malheureusement les dirigeants prennent des décisions contradictoires dans d'autres instances de décision, notamment celles sur l'économie. Un exemple est que les traités de libre-échange n'incluent pas d'objectifs sur le climat - et parfois même aucune mention du changement climatique - alors que ces derniers ont un grand impact sur l'économie mondiale. C'est le cas du TPP entre l'Amérique du nord et les pays du Pacifique. Un deuxième exemple est que les indicateurs économiques qui sont valorisés et utilisés comme boussole prennent insuffisamment en compte la dégradation du climat et de l'environnement. Le PIB ne la comptabilise pas, bien qu'il soit l'indicateur économique favori des responsables politiques.

Ainsi, le déni climatique que nous exposons consiste à se vanter d'une action vertueuse pour préserver le climat mais prendre des décisions incohérentes en même temps. C'est globalement ce qui se passe depuis vingt-cinq ans, bien que la science sur le changement climatique devienne de plus en plus consensuelle et révélatrice de faits inquiétants et de l'urgence d'agir.

Le livre n'est pas simplement dénonciateur et certainement pas pessimiste. Un tiers de l'ouvrage se consacre à des solutions à mettre en œuvre. Soumettre les négociations de commerce international aux objectifs sur le climat, instaurer à terme une taxe mondiale sur le carbone et effectuer une révision écologique de l'éducation et de l'enseignement supérieur font partie des dix propositions.

Revenons-en au LFSF, as-tu un souvenir particulier, bon ou mauvais ?

Mon souvenir du LFSF est globalement superbe. J'ai apprécié son aspect « petite famille » et l'éducation qu'il m'a fournie. Plus j'avance dans mon parcours professionnel, plus je réalise que le LFSF m'a préparé à comprendre et à anticiper les enjeux de société. J'ai trouvé les professeurs ouverts et agréables dans leurs méthodes d'enseignement. De manière générale, ils souhaitaient encourager les élèves à réussir, ce qui n'est pas gagné dans tous les établissements scolaires. Je pourrais citer nombreux professeurs dont je garde un très bon souvenir à ce titre : Catherine Walther, Kathy Maguire, Irisa Tekarian, Nicolas Legatelois, Alain Waeber.

J'ai adoré l'expérience d'arriver en finale du championnat de basket quand j'étais en 4e avec Franck Wittke. J'ai d'ailleurs encore beaucoup de mal à accepter la défaite et d'avoir dû terminer le match sur le banc de touche pendant les prolongations car j’avais commis trop de fautes personnelles pendant le match.

Tu jouais au tennis, pourquoi as-tu arrêté ?Mon père m'a entraîné et accompagné dans les tournois juniors. C'est ensuite à UC Davis que j'ai joué dans l'équipe de tennis varsity, la première année qu'elle soit montée en première division. En tant que freshman, j'étais un walk-on et devais passer l'épreuve d'un tournoi de qualification. J'ai terminé UC Davis en 2008 numéro 1 et capitaine de l'équipe, en retirant ainsi une très belle expérience. C'est en m'appuyant sur elle que je me suis lancé sur le circuit professionnel de tennis pendant un an et demi. J'ai découvert de nombreuses villes au Mexique, au Nicaragua, en Équateur, en Irlande et au Royaume-Uni pour divers tournois. Ce fut un projet inoubliable parce qu'il combinait discipline, motivation, entraînement physique et mental et rude compétition. Il m'a fortement servi pour la suite de mon parcours professionnel.

L'envie de retrouver le monde académique et une blessure à l'épaule m'ont poussé à intégrer Sciences Po en automne 2010. Je continue à jouer un peu au tennis, mais deux opérations de l'épaule complexifient la tâche. Cette année, je me suis fixé l'objectif de refaire des tournois de haut niveau, au moins deux fois par mois. Je vais chez le kiné régulièrement et dois me maintenir physiquement pour ce faire. Ça commence déjà et j'ai hâte pour la suite.

As-tu d’autres projets pour l’avenir ? Tu peux aussi parler de ton avenir avec Fanny (sourire).

Je tiens à continuer mon engagement pour l'écologie et la justice sociale. Pour moi, cela veut dire rester actif dans le monde politique, le monde associatif et le monde académique. Je n’exclus pas de travailler dans le secteur privé un jour, mais je peux déjà beaucoup travailler avec les entreprises indirectement. Chaque secteur a son rôle à jouer, et je perçois un besoin de plus de collaboration fructueuse entre eux. Construire des ponts entre secteurs, lier les disciplines, casser le travail en silo me semble de plus en plus essentiel. À ce titre, je viens de créer un collectif citoyen qui fait de l'action concrète sur l'environnement au niveau local.

Je pense que tout le monde peut faire quelque chose pour améliorer notre vivre ensemble et notre respect du milieu naturel (deux choses qui vont de pair) et un risque est d'être soit trop concret et nombriliste, soit trop théorique et stratosphérique. Cela résulte souvent des formations et de la routine développée dans les métiers. Le recul et la diversité des activités tout au long de la vie me sont chers, cela prenant en compte les activités bénévoles aussi.

Je souhaite continuer à publier, que ce soit des articles ou des livres sur divers sujets. Écrire en français est un défi qui me plaît de plus en plus. C'était plus

facile en anglais pendant très longtemps après avoir quitté le LFSF, mais peut-être que je me rattrape depuis toutes les notes techniques et tous les discours écrits ces dernières années. Le temps nous le dira.

En juillet de cette année, je prévois un voyage dans le Wyoming pour visiter le Yellowstone Park afin d'observer les effets du changement climatique sur ce lieu magnifique. À cinq personnes, nous traverserons le parc pendant dix jours à cheval, totalement coupés de la civilisation. Nous prendrons également des images pour réaliser un reportage. C'est sous l'impulsion de Fanny Agostini, journaliste à BFM TV très engagée sur les questions environnementales que nous le réaliserons. Un véritable western écologique !

Enfin, j'ai longtemps joué au piano (un grand merci à ma mère de m'avoir poussé à le faire) et j'ai recommencé à jouer depuis l'année dernière. Il n'est pas toujours facile de trouver le temps, mais c'est pour le loisir.

The journey from LFSF to the National AssemblyBy Nathalie Hautavoine, Alumni Relations

Henri Landes, class of 2004, works at the French National Assembly as a chargé de mission for energy transition, in the service of Claude Bartolone, the Assembly president; he also teaches at Sciences Po. He came to visit us a few months ago and told us about his path.

When did you come to LFSF?I entered the Lycée Français (La Pérouse) de San Francisco in autumn 1992, first grade. My younger sister, Charlotte, was in kindergarten. Before that, we attended the French Lycée in New York.

What has your academic history been?Except for seventh grade, spent in Montpellier in 1998/1999, I attended LFSF since first grade. I chose the ES track because I was very interested in economics and social sciences, especially history. This is what I use the most in my job.

What did you do after high school?I got a BA in history (with a specialty in American history) at UC Davis, with a minor in German. After a year and a half of playing professional tennis, I went Sciences Po Paris for a master’s degree in Environment, sustainable development and risks at the International Business School.

Can you tell us about what you do now?I work in the cabinet of the National Assembly president, Claude Bartolone, and am in charge of energy and climate change matters. Before this, I was an assistant in environmental and sustainable development politics in the Socialist Party. After leaving Sciences Po, I applied to work in all sorts of organizations: businesses, associations, studies offices, research institutes. My main criteria was involvement in sustainable development. I was able to contact political figures, specifically the ex-senator and current Minister of Family and Women’s Rights, Laurence Rossignol. I worked a year and a half at the Socialist Party while she was the national secretary to Ecology, before joining Claude Bartolone’s office.

Because I love teaching, learning from my students and the world of academics, I also teach environmental policy at Sciences Po. In the School of Communication, I teach the communication and sustainable development strategies of various actors (non-profits, companies, public service organizations). At the International Business School, I teach a course titled “From local to global, environmental decision-

Article continues on the following page >>

Anci

ens

élèv

es |

Alu

mni

pus

Anci

ens

élèv

es |

Alu

mni

FILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016029

FILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016 030

making.” Coordination between various administrative and political scales is essential in the treatment of environmental issues. They are intrinsically local but also national, regional and global.

Why did you choose to pursue a master’s in international business, with a concentration in environment and sustainable development?Having benefited from a multicultural education, and grown up in the cosmopolitan city of San Francisco, I wanted to stay near the theme of international relations. I thought about the future of major public debated on subjects tied to the environment. I had an environmental awareness, but no real knowledge of the factors. In fact, I could not have explained the notion of climate change.

During my master’s, I was inspired by several collective and non-profit projects. One of them was a simulation of the 2009 Copenhagen Summit on climate change. For five days, I presided over the mock negotiations of 159 students on the future of the planet and of humanity. We have realized how much of a problem climate change is, one that affects millions, and that answering this challenge requires action on a previously unseen scale.

It is largely thanks to this formative and emotional exercise that I decided, with some friends from my master’s program, to create an international association on climate, CliMates. I also got involved in the French Student Network for sustainable development (REFEDD), which organizes national actions.

Can you tell us about CliMates?CliMates is a laboratory for ideas and actions on climate, a think and do tank. Its objective is to form today the decision-makers of tomorrow. The main target is higher education and education in general. Through collaborative research between students from around the world (about 30 countries), CliMates tries to

promote solutions to climate change. It especially raises awareness and informs students about the factors and stakes of climate change. For example, the project COP in my city was organized alongside the COP21 (2015 United Nations Climate Change Conference, held in Paris) and involved thousands of students from cities all around the world.

As an NGO, CliMates participates strongly in U.N. negotiations on climate, but also in other decisive actions on environmental policy. Not purely a lobbying group, it works toward a better understanding of climate issues by political figures and other parties. Today, CliMates works not just in sustainable development, but in very different areas, showing a diversity of its mediums of influence. In this way, we offer a combination of thought and action.

You recently wrote a book. Can you tell us about it?Le Déni Climatique (The Climate Denial), which I co-wrote with economist Thomas Porcher, explains that fighting climate change efficiently requires more than the objectives announced during climate negotiations, as unfortunately, politicians will have contradictory decisions in other situations, especially when economic matters are concerned. An example is the free trade treaties, which do not include goals on climate change—some do not mention climate change at all—even though environmental issues have a strong impact on the global economy.

It’s the case of the TPP between North America and Pacific countries. Economic indicators are favored and used as guidance, not paying enough attention to the degradation of climate and the environment. GDP does not even take the environment into account, which is governments’ favorite economic indicator.

In that way, climate denial is the fact of boasting of one’s virtuous actions to preserve the climate while taking incoherent decisions. This has happened globally in the past 25 years, even with climate change research becoming increasingly consensual, and revealing worrying facts and an urgent need for action.

The book is not just a complaint, and it’s certainly not pessimistic. A third of it concerns solutions to put in place. Submitting international trade negotiations to climate goals, eventually creating a global tax on carbon, and doing an ecological revision of education and higher education are some of ten suggestions offered.

Going back to the Lycée, do you have particular memories, good or bad?My memories of the Lycée are generally great. I appreciated the “small family” feeling, and the education provided. The more I advance in my career, the more I realize that LFSF prepared me to understand and anticipate societal events and factors. The teachers were open and kind in their educational methods. In general, they wished to encourage the students to succeed, something not guaranteed in every school. I could name several teachers of whom I have very good memories: Catherine Walther, Kathy Maguire, Irisa Tekarian, Nicolas Legatelois, and Alain Weber.

I loved the experience of making it to the basketball championship finals when I was in eighth grade with Franck Wittke. I still have trouble accepting our defeat and having had to end the

“ Today, CliMates works not just in sustainable development, but in very different areas, showing a diversity of its mediums of

influence. ”

match on the bench during overtime (due to too many personal fouls committed during the game)!

You played tennis, why did you stop?My father trained and accompanied me in junior tournaments. At UC Davis, I started playing on the varsity tennis team the first year it became first division. As a freshman, I was a “walk-on,” and had to go through a qualification tournament. I left UC Davis in 2008 as the number one player and captain of the team—it was a great experience. I relied on this experience when I played professional tennis for a year and a half. I got to visit several cities in Mexico, Nicaragua, Ecuador, Ireland and the U.K. through various tournaments. It was an unforgettable project, combining discipline, motivation, physical and mental practice and brutal competition. It very much helped me in my career. A desire to return to academia and a shoulder injury encouraged me to enter Sciences Po in fall of 2010. I still play a little tennis, but two operations to my shoulder make it hard. This year, I’ve given myself the goal of returning to high-level tournaments, at least twice a month. I regularly see a physiotherapist,

and have to stay in shape physically to play. It’s already starting, and I am eager for what comes next.

Any other plans for the future? You can talk about your future with Fanny (smile).I want to continue my environmental and social justice activism. For me, that means staying active in the political, non-profit and academic worlds. I do not exclude the possibility of someday working in the private sector, but I already work with private enterprises indirectly. All sectors have a role to play, and I see a need for more fruitful collaboration between them. Building bridges between sectors, connecting different areas and breaking patterns of independent work all seems more than essential to me. For this reason, I have just started a citizen collective that does concrete environmental actions at local levels.

I think everyone can do something to better our vivre ensemble and respect of the natural world (these two aspects go together), and risks are to be either too concrete and self-absorbed, or too theoretical and stratospheric. This often results from the habits and routines developed in jobs. Stepping back and

maintaining diversity throughout life matters to me, including in volunteer activities.

I also wish to keep publishing, whether as articles or books on various subjects. Writing in French is a challenge. For a long time after leaving LFSF, it was easier to write in English, but maybe I’ve gotten better with all the technical memos and speeches written these past few years. Time will tell.

In July of this year, I am planning a trip to Wyoming to visit Yellowstone Park and observe the impact of climate change on this magnificent place. We will be five people to cross the park for ten days, on horseback, completely cut off from civilization. We will also take pictures to create a report. We are doing this at the behest of Fanny Agostini, a BFM TV journalist very much engaged in environmental issues. A real environmental Western!

Finally, I played the piano for a long time (thanks to my mother for pushing me to do so) and started playing again last year. It is not always easy to find the time, but it is a hobby.

Entre

tiens

| S

potli

ght

Entre

tiens

| S

potli

ght

FILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016031

FILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016 032

Rencontre avec un chef étoilé, Matthew DolanPar Laurence Delahaye, parent ASHBURY-ORTEGA

Le papa de Luke et de Sébastien (Ashbury), Matthew Dolan, est un chef étoilé du Michelin. Il est le chef et l’un des quatre fondateurs de Twenty Five Lusk, dans le quartier de SOMA à San Francisco.

L’éducation que vous avez reçue enfant est-elle très différente de celle que le Lycée Français de San Francisco offre à vos enfants ?Enfant, j’ai un peu vécu en Angleterre où j’allais dans une école internationale. L’éducation que j’y ai reçue est probablement assez similaire à celle qui est proposée au LFSF. Ensuite, de retour dans le Connecticut, j’ai réintégré une école publique. La transition fut assez brutale, car l’environnement était très différent.

Comment avez-vous trouvé votre voie ?Je l’ai trouvée grâce à ma mère : enfant, je passais beaucoup de temps à cuisiner avec elle pendant que mes frères et ma sœur jouaient dehors. Adolescent, j’ai

commencé à travailler en cuisine, à New York, comme au Café des Artistes avec Thomas Ferlesch. Après l’université, une fois diplômé du Culinary Institute of America, j’ai été recruté par le célèbre chef Emeril Lagasse de Emeril's à la Nouvelle Orléans. Thomas Ferlesch et Emeril Lagasse ont beaucoup influencé ma façon de travailler.

Vous auriez aimé faire un autre travail ?Sans aucune hésitation, pilote d’hélicoptère, pour survoler Hawaii !

Pourquoi avoir choisi le LFSF pour vos enfants ?Je suis américain, ma femme est française, nous sommes une famille biculturelle, le LFSF nous correspond donc très bien !

Quel est le premier plat que vous ayez cuisiné et celui que vous préférez préparer à présent ?Je ne m’en souviens plus ! Mais enfant, j’aimais faire des salades composées. À présent j’adore cuisiner des plats compliqués qui requièrent beaucoup de techniques, comme la préparation du foie gras. J’aime aussi cuisiner le poisson, je le cuisinais beaucoup quand je vivais en Finlande.

Où trouvez-vous votre inspiration ?Dans un premier temps, je me base sur les produits que mes fournisseurs

me proposent, ensuite, j’aime puiser mon inspiration dans des recettes traditionnelles, comme des plats français, que je personnalise.

À la maison, qu’aimez-vous cuisiner ?Malheureusement, mon travail me laisse peu de temps pour cuisiner à la maison, et ma femme cuisine très bien, alors je cuisine rarement chez moi.

Selon vous, qui a un meilleur palais, les enfants ou les adultes ?Je dirais plutôt les femmes, elles sont très fortes ! Pour ce qui est des enfants, je pense que cela dépend beaucoup de la variété et de la qualité des plats qui leur sont proposés à la maison. Et bien sûr, cela dépend des enfants…

Quelle sorte de bénévolat aimez-vous faire ?En premier lieu, je m’investis dans l’école de mes enfants, la Semaine du goût est une belle opportunité ! Mais je fais aussi du bénévolat pour aider les enfants malades ou orphelins.

Votre journée idéale ?Je la passerais avec ma femme et mes enfants à la plage. Je ne le fais pas assez souvent, mon travail est passionnant mais très prenant.

Meeting with a Michelin Chef: An Interview with Matthew Dolan By Laurence Delahaye, parent ASHBURY-ORTEGA

Matthew Dolan is a chef and founder at Twenty Five Lusk, in the SOMA neighborhood of San Francisco. This Michelin-starred chef is also the father of Luke and Sebastian at the LFSF Ashbury campus.

Was your education very different from what the LFSF offers your children?As a child, I lived for some time in England, where I attended an international school. The education I got there was quite similar to the Lycée Français de San Francisco. Later, back in Connecticut, I returned into the public system. The transition was fairly brutal, as the environment was very different.

How did you find your calling?Thanks to my mother. As a child, I spent a lot of time cooking with her while my brothers and sister played outside. As a teenager, I started kitchen work in New York, at the Café des Artistes with Thomas Ferlesch. After college, once I graduated from the Culinary Institute of America, I was recruited by the famous chef Emeril Lagasse from Emeril’s, in New Orleans. Thomas Ferlesch and Emeril Lagasse very much influenced my work.

Would you have wanted to do any other job?Without a doubt—a helicopter pilot, so I could fly over Hawaii!

Why choose the LFSF for your children?I am American, my wife is French, we are a bicultural family and therefore the LFSF suits us very well!

What was the first dish you ever cooked, and what do you now prefer making?I do not remember! But as a child, I enjoyed making mixed salads. Now, I love making complex dishes that require a lot of technique, such as preparing foie gras. I also like cooking fish, which I did a lot when I lived in Finland.

Where do you find your inspiration?First, I base my ideas on the products offered by my suppliers; then, I like to get inspiration from traditional recipes, such as French recipes, which I personalize.

At home, what do you enjoy cooking?Unfortunately my work leaves me very little time to cook at home, and my wife is a very good cook, so I rarely make meals at home.

Which do you believe has a better palate, adults or children?I would actually say women; they are very good with taste! As for children, I think it really depends on the variety and quality of dishes they eat at home. And, of course, it depends on the children…

What kind of volunteering do you like to do?Mainly, I try to involve myself in my children’s school—Taste Week is a great opportunity! But I also do volunteering to help sick children and orphans.

What is your ideal day?I would spend it at the beach, with my wife and children. I do not do so often enough, my work is fascinating but very time consuming.

“ I love making complex dishes that require a lot of technique, such

as preparing foie gras. ”

Truffled Gruyere Cheese FondueMakes one pint

Ingredients:4 cups gruyère cheese, shredded (good quality)2 tablespoons cornstarch1 medium yellow onion, sliced1 clove garlic, minced1 1/2 cups dry white wine1 cup heavy cream1 cup ale1 teaspoon fresh lemon juice1 teaspoon fresh thyme leaves1 teaspoon salt1 teaspoon freshly ground white pepper1 pinch ground nutmeg

Recipe:1. Mix the grated cheese and cornstarch in a bowl.2. Sweat the onion—place slices in pan and cover; cook over low heat, stir occasionally until onion is soft and translucent. 3. Add garlic. After a few seconds, and before the garlic colors, add wine.4. Reduce until almost dry, then add cream.5. Reduce this by half and add the remaining ingre-dients, except for the cheese and starch mix.6. Slowly whisk in the cheese and starch mix over a low heat and maintain low heat.7. Once the texture is uniform and smooth, pass through a strainer.8. Adjust seasoning with salt, pepper, and lemon juice as desired.

Orie

ntat

ion

| Col

lege

Cou

nsel

ing

Orie

ntat

ion

| Col

lege

Cou

nsel

ing

FILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016033

FILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016 034

Viser haut pour les études supérieuresPar Giselle Vitcov, élève de Terminale, ORTEGA

Le Lycée Français de San Francisco a certainement quelques problèmes : des difficultés quant à la communication et l’organisation, un programme extrascolaire de sports encore en développement, et des conflits récurrents entre coordination des programmes d’études américains et français. Mais je dis ceci en tant que membre fidèle de la communauté du LFSF, communauté qui a eu un grand rôle dans mon éducation et ma vie jusqu’ici. Je le dis aussi afin de nuancer ce dont je veux réellement parler, l’excellent département d’orientation du LFSF. Il a peut-être ses faiblesses, mais le programme de préparation aux admissions post-bac est un grand atout. Non seulement la préparation est complète et commence tôt, mais elle a un impact étonnamment positif.

Le département d’orientation est dirigé principalement par Natalie Bitton, la conseillère d’orientation de l’école, et

par Andrea Feeney. Elles commencent généralement à s’impliquer dans la vie académique d’un élève vers la 3ème, quand les élèves commencent à avoir des heures de cours dédiées à les guider au fil de leurs années de lycée, jusqu’à la graduation. Leur rôle dans la préparation aux admissions post-bac des élèves est non seulement un énorme secours, mais il est aussi essentiel.

J’admets ne pas avoir reconnu la valeur des cours liés à l’orientation quand je les ai commencés en 3ème. J’étais convaincue que les choix d’orientation étaient très loin devant moi, et les sessions me semblaient prématurées et inutiles. Mais plus tard j’ai compris leur importance. Avec ces sessions, nous avons eu une meilleure vision des possibilités concrètes pour notre avenir. Les sessions ont servi d’introduction sans stress à ce que nous pourrions faire en avançant.

De plus, nous étions poussés à explorer et questionner nos identités et nos désirs. Ma passion était, et reste, la science, particulièrement la biologie. Natalie m’a demandé d’examiner cet amour des SVT, de pratiquer

l’introspection afin de découvrir son origine et son importance. De façon générale, je pense que les introduire tôt aux procédés d’orientation donne aux élèves du LFSF une longueur d’avance par rapport aux autres lycéens américains et les aide à définir quels sont leurs véritables rêves.

L’orientation m’a permis de grandir en tant que personne et de poursuivre l’exploration de mes centres d’intérêt. Connaissant mon intérêt pour la science, j’ai été encouragée à trouver des façons de faire de la biologie en dehors des cours. Grâce à elle, j’ai eu l’opportunité de travailler dans un laboratoire de cellules souches à UCSF et dans un laboratoire de réparation d’ADN à Cornell, de publier et présenter ma recherche à l’université de Stanford, et de suivre des ateliers fascinants sur des domaines médicaux spécifiques. Elle m’a aussi poussée à poursuivre mon idée de créer des opportunités de stages dans la médecine accessibles à des élèves de minorités ou économiquement défavorisés.

Le programme d’orientation du LFSF inspire les élèves à rêver en grand et à poursuivre ces rêves et aspirations.

Lors des rendez-vous d’orientation en seconde, les élèves se font expliquer les façons spécifiques d’accomplir leurs rêves. À cette fin, l’équipe de conseil explique les détails des procédés pour postuler dans différents pays (USA, France, Angleterre, Canada...), informe et prépare les élèves pour les tests standardisés (Baccalauréat, SAT, ACT, SAT Subject Tests, AP tests, TOEFL), présente les GPA et autres systèmes de notation, et décrit comment bâtir un C.V. Natalie donne aussi des informations précieuses sur des écoles spécifiques à un niveau international, pour que les élèves puissent commencer à choisir où ils souhaitent (ou ne souhaitent pas) postuler. Dans mon cas, je savais dès le début que je voulais surtout postuler pour des écoles américaines.

J’ignorais pourtant où je voulais postuler aux États-Unis, et quel type d’école je cherchais. Avec l’aide de Natalie, j’ai pu limiter ma recherche, géographiquement et académiquement. J’ai compris que je préférais des écoles sur la côte Est, avec de bons cours et opportunités en science. Dans l’ensemble, ce qui m’impressionne le plus dans le système d’orientation du LFSF, c’est à quel point il est complet. Quand on voit les vastes données d’information liées aux candidatures qui doivent être introduites chaque année et que l’on sait que ces données doivent traiter des États-Unis et des systèmes d’autres pays, cela souligne réellement la puissance du programme d’orientation de notre école.

Un autre élément qui me frappe dans le programme est son côté positif. Les rendez-vous d’orientation sont formatés pour encourager un procédé peu stressant pour les élèves et encouragent des relations respectueuses et amicales, non seulement entre eux mais aussi avec leurs professeurs et l’administration. De plus, les élèves se développent librement, sans contraintes académiques, extrascolaires, ou

autres. Par exemple, quand un élève est sûr en première de vouloir faire des études de théâtre, mais change d’avis pendant le processus des candidatures, l’école travaillera avec l’élève pour l’aider à reformater ses candidatures afin de mieux les ajuster à cet intérêt.

De façon générale, je suis convaincue que le programme d’orientation du LFSF est unique et puissant dans son approche et ses techniques de préparation des élèves à l’avenir. Il est informatif et complet sans être écrasant, encourageant et positif tout en promouvant un bon sens des réalités. L’approche de Natalie stimule chaque élève à grandir en tant qu’individu, leur enseignant des leçons de vie sur le travail acharné, la formation de bonnes relations, et l’importance de rêver grand.

« … ce qui m'impressionne le plus dans le système d'orientation du LFSF, c'est à quel point il

est complet. »

des objectifs ambitieux

« … l’école travaillera avec l’élève pour l’aider à reformater ses candidatures afin de mieux

les ajuster à cet intérêt. »

Orie

ntat

ion

| Col

lege

Cou

nsel

ing

Orie

ntat

ion

| Col

lege

Cou

nsel

ing

FILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016035

FILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016 036

Dreaming Big By Giselle Vitcov, 12th grader, ORTEGA

The Lycée Français de San Francisco has its share of challenges. As a loyal member of the LFSF community—a community that has played a significant role in my upbringing and life thus far—I want to discuss LFSF’s stellar college counseling department. While it may have its challenges, this school’s college preparation program is a major strength. Not only is the preparation comprehensive and begins early, it has a very positive approach.

The college counseling department is run primarily by Natalie Bitton (the school’s college counselor) and Andrea Feeney. These two typically get involved in a student’s academic life starting in ninth grade, when students begin to have class periods dedicated to guiding them through high school, all the way to graduation. Their role in a student’s college preparatory experience is not just extraordinarily helpful, but completely essential.When I began college counseling-related classes in ninth grade, I didn’t recognize their value. College

applications seemed very far away and these meetings felt premature and unnecessary. However, I later came to realize how valuable they are. Through those meetings, we gained a greater understanding of concrete possibilities for our futures. The meetings served as a stress-free introduction to what we could potentially achieve going forward. We were pushed to explore and question our identities and our desires. For example, my passion was, and is, the sciences—specifically biology. Natalie asked me to question my love of biology to discover where my passion comes from and why it matters. As a whole, I believe that my early introduction to the college preparation process gave me a head start compared to other American high school students, and helped me sort out what my goals were.

College counseling allowed me to grow as a person and to pursue the exploration of my interests. Because of my interest in science, I was encouraged to find ways to get involved with biology outside of the classroom. I had the opportunity to work in a stem cell laboratory at UCSF and then a DNA repair laboratory at

Cornell, to publish and present my research at Stanford University, and take fascinating workshops on specific medical skills. She encouraged me to get started on my idea of creating internship opportunities in healthcare for minority and economically underprivileged students.

LFSF’s college counseling program inspires students to dream big from the very beginning—and pursue those dreams and aspirations. During college counseling meetings in tenth grade, students are introduced to specific ways they can achieve their dreams. To do this, the counseling team explains details of the college application process for countries around the world (U.S., France, England, Canada, etc.), informs and prepares students for standardized testing (Baccalauréat, SAT, ACT, SAT Subject Tests, AP tests, TOEFL, etc.), talks about GPAs and other grading systems and describes how to build a resume. Natalie also provides valuable information about specific international schools, so students are able to choose where they would (or would not) like to apply. In my case, I knew from the beginning that I wanted

to apply mainly to schools in the United States. Nonetheless, I did not know where in the U.S. or what sort of school I was looking for. With help from Natalie, I narrowed down my college search, both geographically and academically.

I realized I preferred schools on the East Coast and wanted a college that offers strong opportunities in the sciences. What I find most astonishing about the college counseling program at LFSF is how comprehensive it is. Considering the extensive amount of information related to college applications that must be introduced in a single year (and that these topics must cover the U.S., as well as other countries), it truly highlights how powerful our school’s college preparation program is.

The college counseling program has a positive perspective: College counseling meetings are formatted to encourage a low-stress process for students while promoting respectful and friendly relationships, not only among students, but also between students and teachers.

Furthermore, students develop freely, without academic, extracurricular or other constraints. For example, if a student claims they definitely want to be a theater major, but changes their mind during the application process, the school will work with them to reformat their applications to better fit their interest.

All in all, I am convinced that the Lycée Français de San Francisco’s college counseling program is unique and strong in its approach to preparing students for the future. It is informative and comprehensive without being overwhelming. It is supportive and positive, while still promoting a good sense of realism.

Natalie’s approach stimulates each student to grow as a person, teaching lessons for life about working hard, forming good relationships and dreaming big.

reach for the stars

“ College counseling allowed me to grow as a person and to pursue the

exploration of my interests. ”

“ College counseling meetings are formatted to encourage a low-stress process for students while promoting respectful and friendly relationships, not only among students, but also between

students and teachers. ”

“ LFSF’s college counseling program inspires students to dream big from the very beginning—and pursue those dreams and

aspirations. ”

Giselle in CP

Entre

tiens

| S

potli

ght

Entre

tiens

| S

potli

ght

FILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016037

FILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016 038

Kay RitterPar Cassandre Carbonnet, élève de Terminale, ORTEGA

Kay Ritter, notre Dean of Students, travaille au Lycée Français de San Francisco depuis 1987. Elle règne en tant qu'auto-proclamée « Impératrice de l'univers », et dirige les élèves avec un œil attentif et un humour vif. D'où venez-vous ?Du Wisconsin. Quand êtes-vous arrivée dans la Baie?En 1980. Après avoir passé trois ans en Afrique, je ne voulais pas retrouver le froid du Wisconsin. Ma sœur s'était installée ici, je l'ai suivie. Pouvez-vous nous parler de vos années en Afrique et de la transition avec le Lycée ?En Afrique, j'étais volontaire dans les Peace Corps. J’enseignais l’anglais en seconde langue en Côte d’Ivoire. J’ai tellement aimé que j’y suis restée trois ans au lieu de deux, la durée moyenne. Ma transition vers le Lycée ne fut pas trop difficile car j’avais enseigné dans une école française en Afrique. J’ai aussi

étudié la langue française au lycée et à l’université, donc j’ai passé ma vie entourée de français.

Pourquoi avoir choisi de travailler au LFSF ?Une amie travaillait ici et m’a dit que le proviseur adjoint cherchait un assistant. Je n’avais pas parlé français depuis dix ans, mais j’enseignais l’ESL à Oakland, au Laney College. J’ai fait une interview au Lycée, mais on ne m’a pas rappelée. C’est moi qui ai appelé quelques jours plus tard pour confirmer que je devais ne pas avoir eu le poste. On m’a répondu que « Non, non, vous devez commencer demain ! » Je travaillais donc au Lycée dans la journée et j’enseignais à Oakland le soir – j’ai cessé il y a quatre ans. J’adorais enseigner là-bas. J’ai commencé comme assistante du proviseur adjoint, puis je suis devenue conseillère d’orientation et « Dean of Students », jusqu’à ce que l’on emménage à Ortega. Je restais parfois à l’école jusqu’à 1 heure du matin pour travailler. L’avantage [d’Ashbury] est qu’il y avait un système audio qui me permettait de mettre de la musique toute la nuit et de jouer de la musique de danse africaine dans toute l’école. Le personnel de ménage m'adorait. Quelles qualités sont nécessaires pour être Dean of Students ?Une grande résistance à la douleur. Petite, quel métier vouliez-vous exercer plus tard ?Je voulais travailler dans des parcs nationaux et pour National Geographic. Diriez-vous que vous vous occupez actuellement d’animaux sauvages ?Absolument. Je voulais être dans le management d’animaux sauvages et je le fais toujours ; c’est juste des animaux différents. Avez-vous eu une carrière dans la nature et la gestion animalière ?Les maths m’ont tuée à l’université. À l’époque, j’étais la seule femme dans la plupart de mes cours. J’ai étudié la

foresterie et la zoologie, et ces cours se passaient bien, mais les maths m’ont eue. Mes études se déroulaient à l’Université de Wisconsin. J’ai quand même pu aller en Afrique et faire un safari, alors c’est bon. Peut-on parler du célèbre fromage de Wisconsin ?Vous voulez savoir ? Parlez à Sophie Hermoso, la professeur d’espagnol, à la proviseur adjointe Christine Crosetti, à la bibliothécaire Corinne Le Diouris et à votre professeur de sport Pauline Legendre... À qui d’autre est-ce que je ramène du fromage à chaque fois que je vais au Wisconsin ? Je dis juste... ce sont de vraies accros. Parlez-nous de vous.J’aime la danse africaine, la musique jamaïcaine et du monde entier... j’aime aussi les concerts et pièces de théâtre. Où aimeriez-vous voyager ?Je voudrais retourner en Afrique, plus exactement au Botswana ; c’est magnifique. J’aimerais aussi aller en Italie et en Patagonie. En ce moment, j’ai un ami qui se trouve dans une petite île du Chili, Chileo. Les maisons ont des couleurs éclatantes et se tiennent sur des pilotis, dans l’eau ; ce doit être incroyable. Pouvez-vous nous parler de moments mémorables ou de farces d’élèves ?L’année dernière, les terminales ont rempli mon bureau de ballons. C’était amusant.

La pire farce a été quand des terminales ont rempli l’école de coccinelles. Je déteste les farces destructives. Je suis au Lycée depuis 1987. Je suis toujours surprise de voir le temps qui passe, les anciens élèves qui partent, leurs enfants qui intègrent cette école, ces enfants qui entrent en première.... Le temps passe vraiment vite.

Kay RitterBy Cassandre Carbonnet, 12th Grader, ORTEGA

Kay Ritter, our Dean of Students, has been with the Lycée Français since 1987. Ruling as the self-titled “Empress of the Universe,” she manages students with a sharp eye and a keen sense of humor.

Where are you from?Wisconsin.

When did you arrive in the Bay Area?In 1980. After living in Africa for three years, I didn’t want to move back to the cold weather in Wisconsin. Since my sister had moved out here, I followed her.

Can you tell us about your time in Africa and how you transitioned to the LFSF?I lived in Africa volunteering for the Peace Corps. I taught English as a Second Language in the Ivory Coast. I

loved it there so much, I did it for three years instead of the typical two.My transition to this school wasn’t very difficult because I had been in a French school in Africa for three years. I’d studied French in high school and college so I’ve spent more than half my life surrounded by French people.

Why did you choose to come to LFSF?My friend was working here and said the vice principal was looking for an assistant. I hadn’t spoken French for 10 years, but was teaching ESL in Oakland at Laney College. The Lycée had a job, and I came and interviewed, but they didn’t call me. I called them back a couple days later, saying since they didn’t return my call, I guess I didn’t get the job. They replied “Oh, no no, you need to start tomorrow!” That meant I worked [at the Lycée] all day, and then went over [to Oakland] to teach at night, which I did until four years ago. I loved teaching there.I started as the vice principal’s assistant, then worked as the College Counselor and Dean of Students before we came to this campus. I would sometimes stay at school until 1am doing work. The good thing was [at the Ashbury campus] they had a PA system where I could crank up the music at night and play African dance music throughout the school. The cleaners loved me.

What qualities are necessary to be Dean of Students at LFSF?A high tolerance for pain.

When you were little, what did you want to be when you grew up?I wanted to be in national parks and work for National Geographic.

Would you still consider yourself a wildlife wrangler here?Totally. I was going to do wildlife management and I feel I still am doing wildlife management—it’s just a different kind of wildlife.

Did you actively pursue any of those other wildlife careers?Math killed me in college. At that time, I was the only woman in most of my classes. I pursued forestry and zoology, and those classes were fine, but math got me. That was at the University of Wisconsin. I still got to go to Africa though, and went on safari so it’s good.

Should we ask about cheese?You know what? Ask your Spanish teacher Sophie Hermoso, your librarian Corine Le Diouris, the principal’s assistant Christine Crosetti or your sports teacher Pauline Legendre. Who else do I haul cheese back for every time I go to Wisconsin? They are the true addicts—I’m just saying.

What else can you tell us about yourself?I like to dance to African music, Jamaican music, world music…I also like to attend concerts and plays.

Where else would you like to travel?I want to go back to Africa, and more specifically Botswana. It’s beautiful there. I would like to go to Italy and the Patagonia as well. My friend is on a little island called Chileo in Chile right now. All of the houses are brightly colored and standing on pillars in the water—it looks incredible.

Can you share with us any memorable moments or school pranks?Last year’s seniors filled my entire office with balloons. That was fun. The worst prank was when seniors filled the school with ladybugs. I can’t stand the destructive ones.

I have been with the Lycée Français de San Francisco since 1987. It kills me to see the time passing, when former students graduate, their children come to the school, and those children enter premiere. Time really does go by quickly.

Coin d'humour de Kay

Pourquoi les français mangent des escargots ?

Ils n’aiment pas le fast food !

Que dit-on d’un français qui saute dans un fleuve parisien ?

Il a perdu sa sein-ité !

Kay's humor corner

Why do French people eat snails? Because they don’t like fast food!

What do you call a French person who jumps into a river in Paris?

In-seine!

AES

| A

thle

tics

AES

| A

thle

tics

FILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016039

FILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016 040

Les équipes de Basket du LFSF rentrent en jeuPar Andrew Sobol, Directeur des Activités Extra-Scolaires

Cette saison, le Lycée Français de San Francisco a fait entrer dans plusieurs types de compétitions un record de six équipes de basket, avec deux équipes premières « junior » masculines (Junior Varsity)(rouge/bleu), deux équipes premières masculines (bleu/rouge), une équipe première féminine et une équipe lycéenne.

Comme toujours, nous sommes très reconnaissants envers nos entraîneurs, qui ont donné du temps et de l’énergie pour amener les équipes au niveau. Nous les remercions pour leur travail intense et leurs contributions.

Cette saison a connu d’excellents moments, avec certaines performances remarquables, en équipe et individuellement. Dans cette saison de nouveaux développements, les

filles ont réussi à gagner leur premier match et se battent actuellement pour concourir aux séries finales de l’année ! L’équipe rouge des garçons de Junior Varsity, menée par notre coach Frank, a gagné trois matchs et s’est qualifiée pour les finales SFIAL. Allez le LFSF !

En tant qu’administrateur, il est toujours agréable de recevoir de bons retours de ses collègues dans le métier. Notre équipe première masculine des Bleus a été félicitée par la Ligue SFIAL pour la bonne conduite montrée sur le terrain tout au long de la saison. L’équipe a été un modèle et un exemple pour toutes nos futures équipes. Gagner de bonne grâce et perdre avec dignité sont des expériences essentielles pour nos élèves. Bon travail, l’équipe !

Le jeudi 3 mars, nous avons célébré les performances des joueurs avec une soirée des prix. Chaque joueur présent a reçu une médaille en reconnaissance de sa participation et de son engagement auprès de l’école, de l’équipe, de l’entraîneur et de ses camarades. Félicitations les joueurs, nous espérons que vous continuerez le basket l’année prochaine !

Le département AES tient aussi à remercier tous les parents qui ont donné de leur temps pour le covoiturage des élèves. Les joueurs et nous-mêmes avons apprécié votre soutien et vos applaudissements pendant les matchs. Nous espérons que cela pourra continuer la prochaine saison et l’année prochaine.

Nous sommes aussi heureux d’annoncer que le programme d’escrime a reçu un nouvel équipement ! Nos nouveaux tableaux de points, Épées Body Cords et Electric Epées aideront nos jeunes escrimeurs à continuellement s’améliorer.

LFSF Posts a Winning Basketball Season

By Andrew Sobol, Director of Extra Curricular Activities

This season, the Lycée Français de San Francisco entered a record six basketball teams, in all forms of competition: two JV Boys teams, two Varsity Boys teams, one Varsity Girls team and one High School team.

As always, we are very grateful to our coaches, who have given their time and energy to get our teams up to speed. We thank them for their hard work and contributions.

The season provided many highlights, with some standout team and individual performances. In a breakout season, the girls managed to win their first-ever game! The JV Boys Red team, who are under the guidance of Coach Frank, have won their matches and qualified for the SFIAL finals. Go Lycée!

As an administrator, it is always great to receive positive feedback from your industry peers. Our Varsity Boys Blue team was commended by the SFIAL League for sportsmanship displayed on court throughout the season. They set a standard and example for all our teams to follow. Winning with grace and losing with dignity is an invaluable learning experience for our students. Well done team.

On March 3rd, we celebrated the players’ achievements with an awards night. Each player in attendance received a medal in recognition of their participation and commitment to the school and their team and coach. Congratulations players, we hope you continue with basketball next year!

The AES department would also like to thank all the parents who volunteered their time to carpool students. We, along with the players, appreciated your support and cheering during our games. We hope this can continue next season and in the following year.

In other news, the AES department is also pleased to announce that our fencing program has received new equipment! The brand new scoring sets, epée body cords and electric epées will further help our young fencers’ development.

« … il est toujours agréable de recevoir de bons retours de ses

collègues dans le métier. »“Our Varsity Boys Blue team was commended by the SFIAL League for sportsmanship displayed on

court throughout the season. ”

filetsgagnants

Faits

réce

nts

| Rec

ent E

vent

s

Faits

réce

nts

| Rec

ent E

vent

s

FILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016041

FILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016 042

Le monde est à vous par Maria Chadwick, Présidente du Gala, parent ASHBURY

Alors, à quoi a ressemblé ce gala Jet Set ? La soirée fut hétéroclite avec un mix de vêtements très élégants et de costumes groovy. Il y avait une ambiance festive incroyablement funky. C’était comme si tous les invités d’un soir s’etaient rassemblés dans un salon élégant de l'aéroport. Du début jusquà la fin, l’organisation du gala a renforcé les liens entre la communauté du LFSF.

Un montant important de fonds a été collecté afin que nos enfants continuent à recevoir une éducation multiculturelle riche. Cet événement n’aurait pas eu lieu sans le soutien de toute la communauté ; que ce soit en donnant du temps, de l'énergie et des encouragements, en faisant des donations ou en partageant ses talents, tout cela a été nécessaire, remarqué et vivement apprécié.

La communauté du LFSF avait besoin de se retrouver pour une bonne cause ; et quelle meilleure cause que celle de nos enfants. Alors, nous avons mis nos plus beaux habits, fait la fête comme des stars du rock et avons contribué généreusement.

photo © O. Bonin

The World is Yoursby Maria Chadwick, Auction Chair, parent ASHBURY

So what was a Jet Set gala like?

The evening was a mix of high fashion and groovy costumes. It had an incredibly funky festive vibe. It was like all the party people were congregated in a sleek airport lounge. The process from start to finish was a great exercise in building community. We raised a lot of money for LFSF

allowing our children to continue receiving a world-class education. This event could only happen with the support of the whole community. Whether it was in giving your time, energy, encouragement, donations, and talent, all of it was noticed, appreciated and needed.

The LFSF community has been craving a reason to come together for a good cause; and what better cause than for our children. So, we put on our glad rags, partied like rockstars and gave generously.

Well done, everyone!Bravo à tous !

Au p

rogr

amm

e | C

omin

g U

p

FILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016 044

Faits

réce

nts

| Rec

ent E

vent

sFILINFO | PRINTEMPS | SPRING 2016043

“Thank you for the letter and souvenir picture of Apolline. I very much

appreciated this gesture and the visit, which allowed me to share a bit of my

granddaughter’s school life.” —Stella Cotel, Grandmother of Apolline

Hazard (3rd Grade)

“Thank you very much for inviting us to such a great Grandparents and Friends' Day. I enjoyed attending my grandson Nobuaki's fourth-

grade class very much. The lesson was well planned, presented

very effectively and many of the questions were intellectually

stimulating. The students were learning diverse cultures in a very interesting way. Looking forward

to participating in some more activities!”

—Kay Nitta, PhD, Grandmother of Nobuaki Nitta Mack (4th Grade)

“Alan and I enjoyed our time in our

granddaughters' classes immensely. Since we have attended every one of these since the beginning, we were

especially pleased by the changes made this year so that Alan and I could visit

each of the girls’ classes together. Kudos to the administration and faculty for the efforts they made to provide a special

experience for us and for the children.” —Mary Jane and Alan Freeland,

Grandparents of Madeleine (4th Grade), Chloe (2nd Grade) & Juliette Freeland

(Kindergarten)

Kermesse - Carnival

Fun and Food! BBQ, cotton candy, crepes & more

Venez manger et vous amuser ! BBQ, barbe à papa, crêpes, etc.

Bounce houses, carnival games, raffle, prizes...

Châteaux gonflables, jeux de fête forraine, tombola...

Sunday June 5, 2016 - 11am to 3pm

MLK Park at the Sausalito Campus - 100 Ebbtibe Avenue

www.lelycee.org

Ambassador’s Club Cocktail Reception Tuesday, May 10th – 6:30pm25 Lusk, San Francisco

ALUMNI REUNIONSretrouvailles annuelles

San Francisco20 mai 16Paris

8 jui. 16

immersion

culture outdoors

SUMMER CAMPS 20162016

lelycee.org/summercamp

SUMMER CAMPS

JUNE 20 - JULY 1, 2016AUGUST 1 - AUGUST 26, 2016

LELYCEE.ORGPRE-K to 12TH GRADE

PresortedStandard

US PostagePAID

Oakland, CAPermit #2319

A World of Opportunities