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P AGE 5 Jeeves supprime les interfaces P AGE 6 Ross Systems de retour P AGE 7 Infor rachète SSA Global P AGES 8 ET 9 Alpina Savoie met la main à la pâte P AGES 10 À 14 CLASSEMENT EXCLUSIF Le Top 15 des ERP en France www.strategielogistique.com HORS-SÉRIE NUMÉRIQUE NUMÉRO 1 - SEPTEMBRE 2006 - ISSN 1249-2965 AVEC LA PARTICIPATION IBM P AGE 2 Générix P AGE 12 Microsoft Dynamics P AGE 4 P AGES 15 À 20 TABLE RONDE La logistique dans les progiciels de gestion intégrée

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PAGE 5Jeeves supprime les interfaces

PAGE 6Ross Systems de retour

PAGE 7Infor rachète SSA Global

PAGES 8 ET 9Alpina Savoie met la main à la pâte

PAGES 10 À 14CLASSEMENT

EXCLUSIF

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TABLE RONDELa logistique dans les progiciels de gestion intégrée

STRATÉGIE LOGISTIQUE - SEPTEMBRE 2006 - HORS-SÉRIE NUMÉRIQUE - N° 13

ÉD ITORIALpar Magali Mouzard,chef de rubrique

Surfant sur les formidables opportunités offertes par Internet, Stratégie Logistique alaissé de côté le papier pour le temps de ce

hors série. Ce numéro consacré aux progiciels degestion intégrés (ERP) a été entièrement concoctéau format numérique. Il se procure ainsi très facile-ment, par simple téléchargement, à partir desnewsletters de l’Usine Nouvelle, d’Industrie &Technologies, de LSA et d’Emballages Magazine et,bien sûr, des sites internet de Stratégie Logistiqueet d’Emballages Magazine. Plus besoin d’attendrel’arrivée du courrier ! Ce type de diffusion électro-nique qui autorise des envois sur des dizaines de

milliers de contacts qualifiés ouvreune nouvelle voie à la presse logis-tique : l’audiovisuel. Ce hors-série,en effet, s’accompagne tout natu-rellement d’une vidéo consultablesur les sites de Stratégie Logistiqueet d’Emballages Magazine. En termes de contenu, ce numéroentièrement consacré aux ERP per-met de faire un tour d’horizoncomplet d’un univers de logicielsgénéralistes à l’origine et qui ten-dent de plus en plus à se rappro-cher des métiers de la logistiqueavec des spécialisations parfoispointues. Les ERP, en effet, viennent de plusen plus nombreux sur les salonsprofessionnels comme Progilog. Aucours des dernières années, ils ontpeu à peu décliné leurs fonctionna-lités sur de nouveaux services del’entreprise et dernièrement, sur lalogistique. Certains ont développéeux-mêmes des modules de plani-

fication avancée (APS), de gestion d’entrepôt(WMS) ou de transport (TMS). D’autres ontracheté des spécialistes « best of breed » ou sontpassés par des alliances. Et ce n’est pas le toutrécent rachat d’Elit Group, spécialiste de la gestion

Quand les ERP se penchentsur la logistique...

... « Un tour d’horizon complet d’un univers

de logiciels généralistes à l’origine et qui tendent

de plus en plus à se rapprocher des métiers

de la logistique avec des spécialisations parfois pointues. »

de la logistique et de l’agroalimentaire, par l’éditeur britannique Sage, qui viendra démentir ce constat. Au beau milieu de l’été, ce dernier a annoncé qu’ilreprenait 51 % du capital d’Elit (anciennementTracing Server). Une première étape qui sera bien-tôt suivie par le dépôt d’une offre publique d’achat(OPA) simplifiée, pour la totalité des titres aumême prix. A 7 euros l’unité, les premiers 51 %auront déjà coûté 15,8 millions. On pourrait doncatteindre un total d’un peu plus de 30 millionsd’euros pour un éditeur qui réalisait un chiffre d’affaire de 26,8 millions d’euros avec 250 colla-borateurs et auprès de 3 000 clients. Ce rachat, d’après Pascal Houillon, le directeurgénéral délégué de Sage, correspondrait surtout à« la stratégie de Sage d’investissement dans desmarchés verticaux. Après l’acquisition de C2G en2005, cette opération nous permet de conforternotre position sur les marchés du transport, de lalogistique et de l’agroalimentaire, en particulierauprès des moyennes et grandes entreprises »,explique-t-il. Cependant, le confort de Sage sur lemarché logistique était déjà assuré par la reprisenon seulement des progiciels de gestion d’entre-pôt Entrepôt XPR et de transport Eurotrans XPRde C2G en 2005, mais aussi par celle du progicielde gestion d’entrepôt Geode d’Adonix la mêmeannée. Sage assure qu’avec les TMS et WMSd’Elit, elle s’intéresse à une frange plus haute dumid-market que C2G. Or, c’est justement le posi-tionnement de Geode d’Adonix… La question de doublons éventuels, pour la logisti-que, reste donc en suspens. Stratégie Logistique nemanquera pas d’y revenir. Sur le papier commesur le web… Bonne lecture.

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STRATÉGIE LOGISTIQUE - SEPTEMBRE 2006 - HORS-SÉRIE NUMÉRIQUE - N° 15

Fraîchement débarqué en France, le suédois Jeeves fait déjà partie des quinzemeilleures solutions pour l’ERP (Enterprise Ressource Planning – progiciel degestion intégré) et le SCM (Supply Chain Management – gestion de la chaînelogistique). Son partenaire pour la logistique Consafe Logistics, a développé sessolutions au cœur même de son ERP ce qui permettra de supprimer toutbesoin d’interfaces.

Jeeves supprime les interfaces

Les aventures de Jeeves et Wooster,dans les romans de l’humoristePelham Grenville Wodehouse, sont

aussi populaires dans lemonde anglo-saxon quecelles de SherlockHolmes et de son amiWatson dans le monde.Jeeves, c’est le valet deWooster. Un valet plusmalin, plus adroit et plusrapide que son maître, etqui arrive à le tirer detoutes les situations.Jeeves, c’est aussi lenom donné à l’ERPEnterprise RessourcePlanning – progiciel degestion intégré) suédois de la société épo-nyme – Jeeves Information Systems, pourson agilité. Cette solution a traversé lesmers pour débarquer en France en 2005, ety rencontrer un franc succès puisqu’ellecompte déjà 22 clients dans l’Hexagone.La plupart viennent de la production. Leplus petit est dans le négoce avec six utili-sateurs. Le plus important est Chimio-technic, avec 100 utilisateurs. Présenteaujourd’hui dans une vingtaine de pays,elle ambitionne d’en couvrir une cinquan-taine par le biais d’ouvertures de filialestravaillant avec des revendeurs.« Jeeves a été créé en 1992 ; plusrécemment que les autres solutions dumarché, souligne Raphaël d’Halluin, ledirecteur général France de Jeeves. Il atout de suite présenté les fonctionnalitéscentrales de production, de finance et degestion commerciale, plus d’autres liéesaux services et à la maintenance, ce quien fait son originalité. »Pour élargir sa couverture sectorielle oufonctionnelle, Jeeves a opté notammentpour la mise en place de partenariats. Ainsi,dans le domaine de la logistique, Jeeves

propose un WMS (Warehouse Manage-ment System – progiciel de gestion d’en-trepôt) et un TMS (Transport Management

System – progiciel de gestion du transport)grâce à son partenariat, conclu en 2000,avec Consafe Logistics. « C’est à cemoment là d’ailleurs que les ERP ont com-mencé à s’ouvrir à la logistique », noteRaphaël d’Halluin.

« Mais les solutions partenaires, ils fautreconnaître que les clients n’en veulentplus, sourit-il. Parce que ce schémaimplique qu’il y ait des interfaces, avectous les inconvénients de coûts et decomplexité qu’elles peuvent impliquer.En même temps, un éditeur d’ERP nepeut pas développer lui-même un WMS.Ce n’est pas son métier. Sa solution seraforcément moins riche au final que celle

d’un best of breed.De p lus , un WMSn’est pas plus léger àdéve lopper qu’unERP ; en termes delignes de codes, c’estdu pareil au même ».Partant de ce constat,Jeeves a opté pour lamise en place de par-tenariats plus pous-sés. Où le partenairebest of breed vientdévelopper sa solu-tion lui-même à l’in-

térieur de l’ERP, supprimant ainsi toutbesoin d’interfaces. « Les interfaces avecla solution de Consafe ont ainsi été sup-primées. La suppression des interfaces, àmon avis, sera la grande tendance desquelques années à venir ». M.M.

Combien ça coûte ? La licence est à 1 300 euros par utilisateur. Plus 2 euros de services pour un euro de licence. Si on ajoute à l’ERPles modules logistiques, on passera à environ 1 900 euros de licence en moyenne. Le temps de déploiement est de 6 mois en moyenne.

Nom de l’éditeur Jeeves (groupe Jeeves Information Systems)Nationalité : suédoiseChiffre d’affaires/nombre d’employésMonde : 14,5 millions de dollars pour la vente de licence, sans compter les services

135 personnesFrance : 400 000 euros* - une dizaine, plus un réseau d’intégrateurs *Nom de l’ERP : Jeeves EnterpriseSecteurs ciblés :● mid-market● généraliste et verticalisé pour la chimie et la cosmétique, le bois et la plasturgieNombre de clients installésFrance : 22Monde : 3500■ Savoir-faire en gestion d’entrepôt (WMS), gestion du transport (TMS) et planifica-tion avancée (APS).Jeeves propose un WMS et un TMS grâce à un partenariat, depuis 2000, avec ConsafeLogistics. Ces modules viennent d’être intégrés dans l’ERP. Il n’y a pas d’APS à propre-ment dit mais des fonctionnalités au cœur de l’ERP.

*estimation de la rédaction

Raphaël d’Halluin,le directeur généralFrance de Jeeves

FLASH E N T R E P R I S E S

STRATÉGIE LOGISTIQUE - SEPTEMBRE 2006 - HORS-SÉRIE NUMÉRIQUE - N° 16

paysage a bien changé depuis quelquesannées. « Des positions ont été prises. Ils’agit dans un premier temps de localiser,

de trouver des partenaires français et deshébergeurs. Nos concurrents ne sont pasNavision, en entrée de gamme ni les trèsgrands éditeurs. Il existe une margeentre les deux. Nous pensons avoir unecarte à jouer dans plusieurs secteurs

Après 6 ans d’absence sur le territoire français, Ross Systems devenu entretemps une entité de CDC Software, revient sur le devant de la scène. Bilandepuis le rachat et perspectives avec Pascal Voirand, responsable ERP de CDC(ChinaDotCom) Software, arrivé dans le groupe depuis 3 mois.

Ross Systems de retour

Peu ou mal connue sur le territoireeuropéen, CDC Software a engrangédepuis quelques années de beaux

rachats dans le secteur progiciels : leCanadien Pivotal (CRM), JRG (planifica-tion de la chaîne logistique à la demande),C360 (fournisseur de solutions CRM pourMicrosoft Dynamics), l’Américain IMI(Industri-Mathematik International) pour lagestion de la chaîne logistique. Créée parun Chinois de Hong Kong qui a vécu 25 ans aux Etats-Unis, CDC est la plusaméricaine des firmes chinoises. Elle a installé son siège à Atlanta, est cotée au NASDAQ, réalise 200 millions de dollars de chiffre d’affaires et connaît 35 % de croissance. Il y a deux ans, Ross est rachetée par CDC.Bien installé en Europe, l’éditeur offre desperspectives d’élargissement de marchéintéressantes à CDC. « En échange, lesdifférentes entités du groupe créent dessynergies entre elles, notamment en R&D,avec une orientation forte vers la technolo-gie. NET » explique notre interlocuteur.Autre exemple de développement com-mun, l’ERP Ross qui avait commencé àdévelopper des modules CRM, voit désor-mais ces fonctions entièrement rempliespar Pivotal, solution phare du marché. « Nous pourrons bientôt annoncer lasignature d’un client français Ross ayantopté pour Pivotal » développe-t-il fort àpropos. A contrario, Pivotal peu présent enEspagne va bénéficier du savoir faire deséquipes Ross en matière commerciale etopérationnelle. Un retour sur le devant de la scèneattendu. Car Ross avait quitté le marchéfrançais depuis six ans et était géré depuislors par les Pays-Bas ou l’Espagne maiségalement par des distributeurs locaux. Ils’agit maintenant pour son nouveau diri-geant de développer les capacités com-merciales, via des partenariats avec desintégrateurs. Autre défi pour notre hôte,reconquérir le marché français dont le

d’activité. Pour cela, nous allons fairevaloir notre compétence métier »confirme Pascal Voirand. Autres argu-ments, « la traçabilité est inhérente dansle produit, mais également sa compo-sante multinationale et son appartenanceà un groupe chinois dont les perspectivesde marché sont des plus attrayantes »poursuit-il. L’éditeur iRenaissance doit donc réanimerl’image de Ross Systems qui reste perçuecomme de qualité. Il compte 20 clients àprofil multisite dans l’Hexagone dont ArjoWiggins, les Brasseries Star, les Labora-toires Menarini, le groupe Bongrain.L’ERP est très verticalisé. Il s’adresse auxentreprises de taille moyenne de process(agroalimentaire, pharmacie, chimie,métallurgie, papier et carton). Les fonctionnalités Supply Chain ont étéobtenues par acquisition externe. Elless’adressent à la base installée ou auxclients des concurrents. Il s’agit de prévi-sions de vente, d’ordonnancement (solu-tion de JRG en mode ASP commercialiséeaux Etats-Unis uniquement), d’optimisa-tion des approvisionnements, d’exécution(dont WMS) et de GPA.

Sylvie Druart

Nom de l’éditeur Ross Systems(groupe CDC Software, la branche progiciels applicatifs du groupe China Dot Com)Nationalité : AméricaineChiffre d’affaires/nombre d’employésMonde pour CDC Software : environ 200 millions de dollars américains

1 500 personnesFrance : 1,2 million d’euros pour la partie ERP*

20 personnesNom de l’ERP : iRenaissanceSecteurs ciblés :● mid-market● industrie du processNombre de clients installés dans le monde Monde : un millierFrance : une vingtaine■ Savoir-faire en gestion d’entrepôt (WMS), gestion du transport (TMS) et planification avancée (APS).Pas de WMS ni de TMS à proprement dit dans l’ERP. Ross Systems propose bien unWMS qui est IMI mais celui n’est pas encore vendu en France. En revanche, depuis lerachat de l’Américain Prescient en 2004, Ross dispose d’un APS, c’est iRenaissanceAdvanced Planning Scheduling.

*estimation de la rédaction

Pascal Voirand, responsable ERP

de CDC(ChinaDotCom)

Software

FLASH E N T R E P R I S E S

STRATÉGIE LOGISTIQUE - SEPTEMBRE 2006 - HORS-SÉRIE NUMÉRIQUE - N° 17

Après l’annonce de l’intégration officielle d’Intentia dansLawson Software fin avril 2006, voici maintenant qu’Infors’empare de SSA Global en mai 2006. Des grandesmanœuvres qui lui permettent de se hisser à la troisièmeplace du podium ERP après SAP et Oracle.

Infor rachèteSSA Global

Le marché de l’ERP continue de se consolider de façon spec-taculaire. Après JD Edwards et PeopleSoft, puis PeopleSoftet Oracle, voici venir le rapprochement de deux autres mas-

todontes du marché dela gestion intégrée. Lesdeux sociétés suiventdepuis belle lurette lamême politique derachats à tour de bras,sans parfois beaucoupde logique apparente...SSA s’est ainsi notam-ment porté acquéreuren six ans de MaxInternational (ERPpour PME), Interbiz( S C ) , I n f i n i u mSoftware (finance),Ironside (e-commerce),Elevon (e-business),B a a n ( E R P ) , E x eTechnologies (WMS),Arzoon (SC), Marcam(industrie), Boniva (RH),Epiphany (CRM) et Provia(SC) et avait eu toutes lespeines du monde à organisersa nouvelle offre en deux lignes produits distinctes, ERP LN etERP LX. Tandis que le second (anciennement Agilisys) s’offraitMapics (industrie), Geac (ERP), Frontstep (ERP) et Lilly Software(production), pour se focaliser sur le monde industriel et de la dis-tribution. Selon les termes de l’accord, l’action SSA s’échangeraità 19,5 dollars. Il a d’ores et déjà été entériné par the SpecialCommittee of independent directors et par le Board of directors,mais reste soumis à l’aval des autorités régulatrices et des action-naires de SSA. La transaction devrait se conclure lors du troisièmetrimestre. Elle fait de cet acteur le troisième sur le marché avec unrevenu d’environ 1,6 milliard de dollars. En termes de clients, les13 000 de SSA viennent s’ajouter aux 24 700 d’Infor, et les 50 bureaux dans 90 pays de SSA aux 50 dans une centaine decontrées d’Infor. Concernant le rachat, SSA s’est refusé à toutcommentaire. Qu’en pensent les clients de Baan par exemple, quichangent une nouvelle fois de mains et prochainement certaine-ment de version de progiciels ? S.D.

Jim Schaper, chairman et CEO de Infor :

« Par cette acquisition, Infor devient le troisième plus important

fournisseur de progiciels du marché avec

un revenu d’environ 1,6 Mds$ ».

FLASH E N T R E P R I S E S

A G E N D A

S E P T E M B R EDu 26 au 28, à Paris, au CNIT (Centre des Nouvelles

Industries et Technologies), La DéfenseERPNeuvième édition du salon des progi-ciels intégrés. Organisé par Infopro-motions. En parallèle des salons e-Procurement, MVI Solutions CRM etServeurs & Applications. 130 exposants,

7000 visiteurs pour les 4 salons. Avec 6 tables-rondes regroupantdes décideurs et des informaticiens sur les thèmes : « PME : choixde l’ERP, expression du besoin et sélection de l’intégrateur »,

+« Maîtriser la mise en œuvre d’un ERP et gérer ses phases critiques », ERP et conduite du changement : « les bonnes prati-ques », « Synergies fonctionnelles ERP/outils décisionnels(Business Intelligence) », « Place de l’ERP dans une architectureorientée Services », «e-voicing, e-Paiement : rôle de l’ERP dansla chaîne de dématérialisation ».Contact : 01 46 43 06 35, www.salons-solutions.com

2007JANVIER

Du 23 au 25, au CNIT La DéfenseProgilog-Traçabilité,avec un pôle ERP/SoftwareHabituellement, Progilog se tientchaque fin d’année au CNIT de laDéfense pendant deux jours. Il estorganisé par Tarsus France. Mais

2006 ne verra pas sa tenue. Le salon des progiciels de gestionlogistique, industrielle et commerciale a en effet été racheté parExposium, qui a décidé de l’organiser au même moment queTraçabilité 2007, en janvier, toujours au CNIT. Ensemble, cesexpositions complémentaires, qui conserveront chacune leur identité, rassembleront 250 exposants et 7 500 visiteurs. Commeen 2006, le salon Traçabilité sera sectorisé en 3 pôles : l’un pourl’identification, l’un pour la RFID et le dernier pour les ERP et lesprogiciels dédiés. L’accent sera notamment mis sur les outilsdédiés à la traçabilité inter-entreprises.Contact : 01 49 68 54 89, [email protected]

STRATÉGIE LOGISTIQUE - SEPTEMBRE 2006 - HORS-SÉRIE NUMÉRIQUE - N° 18

Alpina Savoie met la main à la pâteAborder la croissance externe, les réglementations draconiennesen matière d’agroalimentaire et l’automatisation des processus,tels sont les paris gagnés par Alpina Savoie à l’aide de son systèmed’information SAP qui permet d’assurer la traçabilité des produits.Franck Rouard, PDG d’Alpina Savoie, qui nous a accueillis dans cet« autre pays des pâtes », près de Chambéry, raconte...

Crozets, fidés, taillerins auxcèpes et bolets ou encore auxmyrtilles et chanterelles, tor-sades, méribels, frisettes : tel-les sont quelques-unes des

spécialités proposées par Alpina Savoie.Cette maison de 160 ans d’âge se posi-tionne ainsi comme le numéro trois desfabricants de pâtes alimentaires en Franceaprès Lustucru et Panzani et numéro 2 ence qui concerne la fabrication de couscous.L’entreprise distribue également du blé à

cuisiner, de la polenta mais aussi de lanourriture pour animaux sous marque distributeur et en nom propre. Au total,57 000 tonnes de produits sont vendues àla grande distribution pour 70 %, à l’exportou encore via les circuits spécialisés. Sélection des matières premières et qualitédes produits, forment les deux maîtresmots de l’entreprise qui emploie 250 per-sonnes et réalise un chiffre d’affaires de

64 millions d’euros. Pour ce faire, AlpinaSavoie dispose de deux sites de productiondont un est entièrement dédié aux marquesdistributeurs, pour une surface totale de 18 000 m2 .

Traçabilité des matièresAvant la fabrication de la pâte proprementdite, quatre étapes sont observées : le clas-sement, l’assemblage, la préparation du blépar nettoyage et la mouture. Dans le flux,les blés, pour la plupart en provenance de

coopératives, sont réceptionnés par train oupar camion. Chaque déchargement estéchantillonné en vue de classifier les bléset de répartir les productions en fonction.Dès lors, le système d’information SAPenregistre les commandes par saisie ainsique la traçabilité des numéros de lot. Unefois déchargé et analysé, le blé est stockédans un des 28 silos de l’entreprise avantd’être pris en charge par le moulin.

La semoulerie, les Moulins de Savoie, estfiliale à 100 % d’Alpina Savoie. Elle ytraite l’ensemble du blé acheté et distribue90 % de la production à Alpina Savoie, lereste à des industriels. Le traitementconsiste en l’écrasement du grain pourobtenir un produit plus ou moins épais. Lerésultat forme des morceaux non homogè-nes en taille et qui contiennent égalementdes particules de l’enveloppe du grain. Puisa lieu le tri des morceaux, la séparationétant réalisée par des tamis et des machinesà air. Le travail du moulin commence selonle principe de la marche en avant. A chaqueétage correspond un traitement particulierdu blé, l’ensemble étant piloté par 900 cap-teurs et supervisé par le progiciel In Touch. Le travail du moulin débute à partir d’unordre de transfert, d’un ordre de fabrica-tion, d’un numéro de produit et de lot four-

nis par SAP. Dans le détail, le blé est traitépar un épierreur, un plansichter pour letamisage granulométrique, un broyeur àcylindre pour décoller le fragment del’amande, un sasseur pour l’obtention duproduit grené, un séparateur de grain à airdans lequel le plus fin s’élève, le plus lourdtombe. Puis, la semoule ainsi obtenue estrécupérée avant d’être pesée et mise ensilo. Au final, le taux d’extraction du

« L’entreprise possédait depuistoujours une tradition orale et totalement informelle »,

Franck Rouard, président du directoire

de Alpina Savoie.

TÉMOIGNAGE A L P I N A S A V O I E

STRATÉGIE LOGISTIQUE - SEPTEMBRE 2006 - HORS-SÉRIE NUMÉRIQUE - N° 19

(moule) qui donne la forme à la pâte, parla suite séchée et conditionnée. Le pro-cess dure 8 heures. Quant au couscous,la graine est cuite à la vapeur puis refroi-die avant d’être tamisée, pour un processd’une durée de quatre heures.

Préparation de commandesInterfacé avec le MES Cimag, SAP inter-vient sur la traçabilité du sachet par codeà barres et le suivi du flux. Les produitsfabriqués sont entreposés en attente deleur conditionnement. Ce dernier com-prend de nombreuses tâches manuelles,en raison des différentes sortes desachets et de produits, d’où l’automatisa-tion de l’interface avec SAP. Sur chaquemachine de conditionnement, un outil decommunication SAP a, en effet, été ins-tallé. Par la suite, chaque palette sortanteest enregistrée dans le progiciel et se voitapposée une étiquette pour son suivi.L’édition d’un ordre de travaux clôt ledossier chez Alpina Savoie et ouvre undossier chez un sous-traitant, lequelrécupère les palettes pour la préparationcommandes qui a lieu sur un site voisin. Depuis juin 2004, Alpina Savoie a confié

sa préparation de commandes au presta-taire logistique Bourgey Montreuil. « Cedomaine ne relevait pas de notre compé-tence car il est, par bien des aspects, troppointu. En outre, l’investissement en bâti-ment et en stock ne rapporte rien » expli-que notre hôte.Bourgey Montreuil traite ainsi 240 lignesde commandes, soit 42 commandes parjour avec une moyenne de 6 lignes par

produit noble représente, selon sa destina-tion, entre 65 et 78 % du produit standard.Les déchets recueillis sont mélangés au sonet destinés à la nourriture du bétail.

Un conditionnement manuelEn chiffres, les deux usines emploient autotal 220 personnes, produisent 60 000 ton-nes par an et comptent à elles deux septlignes de production de pâtes et deux pourle couscous. Chaque ligne de productionpossède un automate dont le process estsuivi via un réseau Ethernet raccordé àSAP. 600 palettes pour 80 formats de pâtesdifférents ou 250 références de produitsfinis sont produites quotidiennement.Quatre gammes de produits sont ainsifabriquées :● les pâtes pour animaux, soit 7 000 tonnespar an,● le couscous, 13 000 tonnes,● les pâtes alimentaires, 25 000 tonnesdont 20 000 en marque distributeur et 2 000 tonnes biologiques,● la semoule, 15 000 tonnes.Trois marchés sont satisfaits : la marquedistributeur pour un tiers, la GMS pourautre tiers et le marché industriel pour un

dernier tiers. Dans le flux, les usinesachètent la semoule au moulin qui seprésente comme une société indépen-dante. Toute arrivée et sortie de marchan-dise est enregistrée dans SAP que ce soitmanuellement ou par radio fréquence. Ceprocess continu prend pour base larecette de la pâte : deux tiers de semoulede blé dur et un tiers d’eau. Il metensuite en œuvre un procédé d’extrusion

SAP : rendre disponible

l’information« L’entreprise possédait depuis tou-jours une tradition orale et totalementinformelle, ce qui procurait une visionquelque peu décalée en matière degestion par rapport à ses besoins.L’objectif, à mon arrivée il y a septans, était de structurer le modèle defonctionnement existant » confieFranck Rouard. En outre, la cohabita-tion de plusieurs systèmes d’informa-tion dédiés à chaque fonction de l’en-treprise obligeait la direction informati-que à créer et à maintenir des interfa-ces entre les différentes solutions.Alpina Savoie cherchait donc à ins-taller un progiciel de gestion intégréou « système unique » afin de parvenirà la fluidité et à l’automatisation de l’information. Le progiciel SAP est retenu. Ungroupe de pilotage et de décision estformé en interne. Alpina Savoieretient les modules : SD, MM, PP, FI,CO soit de la prise de commandejusqu’à la logistique en passant par lesstatistiques commerciales, le suiviindustriel et des commerciaux et lagestion financière. Sur le terrain, cinqstagiaires servent de relais au chef deservice et à Cap Gemini. Au final, leprojet, initié en 2000, voit le jour en2002, après quelques débordements.Il s’accompagne de la mise en placed’un système EDI et de la création dusite institutionnel. Alpina Savoie enre-gistre rapidement des progrès enmatière de gestion budgétaire, unefacilité d’édition des statistiques com-merciales et des documents finan-ciers, une grande disponibilité desinformations ainsi que la maîtrise desprix de revient. « Le plus difficile auraété l’adaptation du personnel sur quirepose la réussite du projet » conclutnotre interlocuteur.

commande. Une interface avec SAP alieu au travers d’un échange defichiers en temps réel. Aujourd’hui,Alpina Savoie mise sur un développe-ment qu’elle souhaite important. Sonobjectif est de conquérir les marchésen développement, « des évolutionsprévues qui reposent en partie surSAP » conclut Franck Rouard.

Sylvie Druart

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TÉMOIGNAGE A L P I N A S A V O I E

STRATÉGIE LOGISTIQUE - SEPTEMBRE 2006 - HORS-SÉRIE NUMÉRIQUE - N° 110

Nom de l’éditeur SAPNationalité : allemandeChiffre d’affaires/nombre d’employés Monde : 8,5 milliards d’euros

34 000 personnesFrance : 260 millions d’euros

600 personnesNom des ERP : My SAP ERP

Business OneSecteurs ciblés :● Offre généraliste mais 24 secteurs ont été verticalisés dans MySAP ERP depuis 97, soit par le biais de modules additionnels,soit par le pré-paramétrage de processus à l’intérieur du progiciel standard. Cette verticalisation va s’étendre à My SAP SCM.● My SAP ERP : Grands comptes ● Business One : PMENombre de clients installés : NC■ Savoir-faire en gestion d’entrepôt (WMS), gestion du transport(TMS) et planification avancée (APS).L’éxécution logistique (WMS et TMS) est proposée dans lecœur du produit ECC (Enterprise Core Component – ex R3). Ils’agit de LES (Logistic Execution System) qui s’appelait avantWM – le TMS ne portait pas de nom. LES peut être vendueindépendamment.En amont de My SAP ERP, s’ajoute My SAP SCM. C’est là quel’on trouve l’APS APO (Advanced Planning Optimizer). Dans Business One, qui est une déclinaison simplifiée de My Sap ERP, on trouve des fonctionnalités simples de gestiond’entrepôt et de transport mais pas de WMS, de TMS, ni d’APSà proprement parler.

Les ERP en FranceLe Top 15Des ERP, il y en a des centaines en France. Beaucoup sont spécialisés sur un secteurd’activité ou un secteur géographique. Il y a aussi ceux qui ont été développés en propre.Mais des ERP généralistes, reconnus au niveau national, on n’en compte qu’une vingtaine.Parmi ceux-ci, tous ont, quelque part, des petites fonctionnalités de gestion d’entrepôt oude planification, en sus du cœur de leur offre (gestion de la production, de la finance etgestion commerciale). Mais de véritables modules de gestion d’entrepôt, de transport etde planification avancée, compétitifs avec les solutions « best of breed » du marché, tousn’en ont pas ou pas encore. Avec Vincent Lieffroy, spécialiste des ERP au CXP, le cabinet de conseil en choix deprogiciels, nous avons identifié les seize meilleurs en logistique, qui ne seront bientôt plusque 15 avec le rachat de SSA Global par Infor. A cette liste, nous avons pris la libertéd’ajouter Ross Systems (CDC Corporation) qui revient en France après 6 ans d’absence.

Nom de l’éditeur CEGIDNationalité : françaiseChiffre d’affaires/nombre d’employésFrance (95 % de l’activité mondiale)● 87 millions d’euros* ● 2 000 personnes pour l’ERP et les progiciels spécialisésNom des ERP :Cegid Business PlaceCegid Business SuiteCegid Business LineSecteurs ciblés :● Cegid Business Place : pour les grands comptes● Cegid Business Suite : pour le mid-market● Cegid Business Line : pour les PE et TPE● ERPS généralistes et verticalisés par métier via la réécriturede modules : Cegid Business Industrie Manufacturing pourl’industrie, Cegid Business Mode pour la mode, CegidBusiness Commerce Spécialisé pour la vente au détail, CegidBusiness BTP pour le BTP et Cegid Business CHR pour lescafés, l’hôtellerie et la restauration.Nombre de clients installésFrance : 2 800■ Savoir-faire en gestion d’entrepôt (WMS), gestion du transport(TMS) et planification avancée (APS).Suite au rachat de Synaptique en 2000, Cegid s’est doté de fonctionnalités de TMS et d’APS qui ont été intégrées depuisdans son module Cegid Business SCM (Supply ChainManagement). Il peut s’ajouter à ses 3 ERPs. Fonctionnalitésde gestion d’entrepôt, pas de véritable WMS.

*estimation de la rédaction

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STRATÉGIE LOGISTIQUE - SEPTEMBRE 2006 - HORS-SÉRIE NUMÉRIQUE - N° 111

Nom de l’éditeur LAWSON SOFTWARELawson Software éditeur de suites progicielles vient de clore début2006 le rachat du Suédois Intentia, connue pour son ERP Movex.Nationalité : américaineChiffre d’affaires/nombre d’employésMonde : 750 millions de dollars

3500 personnesFrance : 72 millions d’euros

270 personnesNom de l’ERP : Lawson M3 (Ex Movex d’Intentia)Précisons que la suite progicielle de Lawson s’intituleaujourd’hui Lawson S3, mais que ce n’est pas un ERP complet.Secteurs ciblés :M3 : Mid-market. Textile, agroalimentaire, commerce en gros,maintenance, et industries manufacturières générales.Initialement positionné sur le marché européen au temps où il s’ap-pelait encore Movex, M3 commence à être diffusé en Amérique duNord, secteur d’origine de Lawson Software.Nombre de clients installés pour M3 et S3Monde : 4 000France : 300■ Savoir-faire en gestion d’entrepôt (WMS), gestion du transport(TMS) et planification avancée (APS).M3 Warehouse Management, M3 Transportation Management etM3 Supply Chain Planning développés en interne

Nom de l’éditeur ORACLENationalité : américaineL’offre du géant mondial se décline en deux pans : infrastructure etprogicielsChiffre d’affaires/nombre d’employésActivité progiciels monde : 3,5 mds de dollars

15 000 personnes*Activités progiciels France* : 48 millions d’euros

120 personnesNom des ERP : Oracle E-Business Suite,c’est l’offre historique d’Oracle - People Soft - JD EdwardsSecteurs ciblés :● Toutes tailles d’entreprise, JD Edwards s’adresse plus particu-lièrement aux PME-PMI - Tous secteursNombre de clients installésMonde : 30 000■ Savoir-faire en gestion d’entrepôt (WMS), gestion du transport(TMS) et planification avancée (APS).Dans Oracle E-business suite : Oracle WMS, Oracle TMS etOracle Supply Chain Planning. Ils ont tous trois été développésen interne à la fin des années 1990.Dans People Soft : pas de WMS, pas de TMS, People SoftSupply PlanningDans JD Edwards : JDE Warehouse Management, JDETransportation Management, JDE Supply Chain Planning■ Notons qu’Oracle a annoncé le 1er juin 2006 son acquisition de l’éditeur d’APS Demantra dont la solution sera intégrée dansoracle E-business suite et JD Edwards.

*estimation de la rédaction

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STRATÉGIE LOGISTIQUE - SEPTEMBRE 2006 - HORS-SÉRIE NUMÉRIQUE - N° 112

Nom de l’éditeur INFOR GLOBAL SOLUTIONS(En attente des autorisations pour le rachat de SSA Global).Nationalité : américaineChiffre d’affaires/nombre d’employésMonde : près de 800 millions de dollars

3 100 personnesFrance : 32 millions d’euros1

150 personnes2

Nom de l’ERP : 4 : ERP dédiés● un ERP pour le process (agroalimentaire, chimie, pharmacie,biotechnologie, biens de grandes consommation) :Infor Process Manufacturing Essentials● un ERP dans l’assemblage (high-tech, électronique, équipe-ments industriels…) :Infor Discrete Manufacturing Essentials

● un ERP pour l’automobile :Infor Manufacturing Essential for Automotive● un ERP pour la vente en gros et au détail :Infor Distribution Essentials Secteurs ciblés : mid-market et grands comptesNombre de clients installésMonde : 24 700 clientsFrance : 1 000 clients■ Savoir-faire en gestion d’entrepôt (WMS), gestion du transport(TMS) et planification avancée (APS).● APS : Infor Supply Chain Planning Advanced Scheduling● Supply Chain Execution : Pas de WMS ni de TMS pour le process. WMS et TMS sont proposés pour l’assemblage et la distribution.Les solutions sont interfaçables avec les 4 ERP.

*estimation de la rédaction

1. estimation pour 2005-2006 - 2. estimation de la rédaction

Nom de l’éditeur SAGENationalité : britanniqueChiffre d’affaires/nombre d’employés (pour la totalité de l’offre progicielle)Monde : 1130 millions d’euros

10 000 personnesFrance : 30 millions d’euros pour la partie ERP seulement*

1 500 personnes (pour la totalité de l’offre progicielle)Nom des ERP : Adonix X3 - Sage 1000Secteurs ciblés : ● PME et Mid-market● Adonix X3 : à partir de 100● Sage 1000 : 2 à 200● Adonix X3 : Offre généraliste mais Sage donne des labels(dans le cadre du programme label solutions métiers Adonix X3)

à des partenaires qui ont développé des modules métiers supplé-mentaires : il y en a eu récemment pour la pharmacie, la chimie,la plasturgie, la vente au détail, les services, l’automobile…● Sage 1000 est une offre généralisteNombre de clients installésFrance : Adonix X3 : 300

Sage 1000 : 75■ Savoir-faire en gestion d’entrepôt (WMS), gestion du transport(TMS) et planification avancée (APS).WMS : Geode a été racheté à Adonix et intégré à Adonix X3mais pas à Sage 1000. Entrepôt XPR qui vient de la reprise deC2G et Eurotrans XPR est interfaçable aux 2 ERP.TMS : Eurotrans (issu de C2G), interfaçable aux 2 ERP.APS : informations non communiquées.

Nom de l’éditeur SSA GLOBAL(En attente des autorisations pour le rachat par Infor GlobalSolutions)Nationalité : américaineChiffre d’affaires/nombre d’employésMonde : 711,8 millions de dollars

3 600 personnesFrance : 25 millions d’euros

65 personnesNom des ERP : SSA ERP LN - SSA ERP LXSecteurs ciblés :● mid market

● généralistes avec fonctionnalités additionnelles pour unedizaine de secteurs d’activitésNombre de clients installésMonde : 13 000France : 500■ Savoir-faire en gestion d’entrepôt (WMS), gestion du transport(TMS) et planification avancée (APS).● SSA Warehouse Management● SSA Transportation Management● SSA APS : Advanced Planning and Scheduling● Se présentent comme des compléments de LN et de LX

Nom de l’éditeur GENERIXNationalité : françaiseChiffre d’affaires/nombre d’employésFrance (marché unique) : 21 millions d’euros

197 personnesNom de l’ERP : Generix Collaborative EnterpriseSecteurs ciblés :● toutes tailles d’entreprises● verticalisé pour le négoce et la distribution

Nombre de clients installésFrance (marché unique) : 320■ Savoir-faire en gestion d’entrepôt (WMS), gestion du transport(TMS) et planification avancée (APS).WMS : Generix Supply chain Execution a été développé eninterne. Pas de WMS ni d’APS.

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STRATÉGIE LOGISTIQUE - SEPTEMBRE 2006 - HORS-SÉRIE NUMÉRIQUE - N° 113

Nom de l’éditeur IBSNationalité : suédoiseChiffre d’affaires/nombre d’employésMonde : 256 millions d’euros

2 000 personnesFrance : 20 millions d’euros

140 personnesNom de l’ERP : IBS EnterpriseSecteurs ciblés :● Mid-market● Offre généraliste et modules additionnels pour la pharmacie,les secteurs du papier et de l’emballage, l’électronique et l’édition de livres.Nombre de clients installésMonde : 5 000France : 50■ Savoir-faire en gestion d’entrepôt (WMS), gestion du transport(TMS) et planification avancée (APS).IBS a développé en interne IBS Warehouse Management, IBSShipment Preparation qui n’est pas tout à fait un TMS mais s’enrapproche, et, pour l’APS, IBS Demand Planning qui peut se com-pléter de l’outil de visualisation globale Planner View. Ajoutonsqu’une des grandes particularités d’IBS Enterprise est de savoirgérer la logistique des retours avec via IBS Request and Return.

Nom de l’éditeur ORDIROPENationalité : françaiseChiffre d’affaires/nombre d’employésFrance : 14,5 millions d’euros

130 personnesNom de l’ERP : Minos - MykerinosSecteurs ciblés :● Minos : PME et mid-market● Mykerinos : PME et TPE● Fournisseurs de la GMSNombre de clients installésFrance : Minos : 350

Mykerinos : 300■ Savoir-faire en gestion d’entrepôt (WMS), gestion du transport(TMS) et planification avancée (APS).Minos :● WMS : Minos Logistique● TMS : Minos Transport● APS : Minos Ordonnancement et PlanificationMykerinos :● WMS Mykerinos LogistiquePas de TMS ni d’APS dans Mykerinos

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STRATÉGIE LOGISTIQUE - SEPTEMBRE 2006 - HORS-SÉRIE NUMÉRIQUE - N° 114

Nom de l’éditeur QADNationalité : américaine. QAD est basé à Santa Barbara, en CalifornieChiffre d’affaires/nombre d’employésMonde : 225 millions de dollars

1 300 personnesFrance : 10 millions d’euros

40 personnesNom de l’ERP : QAD GXE,plus connu sous son ancien nom de QAD MFG/ProSecteurs ciblés :● Mid-market● Industrie : automobile, équipement médical, électronique, assemblage, biens deconsommation, agroalimentaireNombre de sites installésDans le monde : 300France : 5 400■ Savoir-faire en gestion d’entrepôt (WMS), gestion du transport (TMS) et planifica-tion avancée (APS).Le module de WMS baptisé AIM est issu du rachat de TRW ISCS qui a eu lieu le 11 novembre 2002. Pas de TMS. APS : QAD Production Scheduler.

Nom de l’éditeur QUALIACNationalité : françaiseChiffre d’affaires/nombre d’employésFrance (marché unique) :9,4 millions d’eurosNom de l’ERP : QualiacSecteurs ciblés :● frange haute du mid-market● généralisteNombre de sites installés : 380■ Savoir-faire en gestion d’entrepôt (WMS),gestion du transport (TMS) et planificationavancée (APS).Qualiac ne propose pas de WMS, de TMSou d’APS à proprement dit dans son offre,mais des fonctionnalités qui s’en appro-chent dans « stocks et logistique » et « production », incluses dans le moduleQualiac Process.

* estimation de la rédaction

Nom de l’éditeur MICROSOFT BUSINESS SOLUTIONSet commercialisait les ERP Axapta et Navision. Aujourd’hui, cesdeux offres ont été maintenues mais rebaptisées en MicrosoftDynamics AX et Microsoft Dynamics Nav.Secteurs ciblés :● Mid-market● Microsoft Dynamics AX cible les plus grosses PME ou les filiales de grands groupes (200 à 2 000 personnes).● Microsoft Dynamics Nav cible les plus petites entreprises (20 à 500 personnes)Nombre de clients installésMonde : AX : 6200

Nav : 50 000France : AX : 120

Nav : 1 200■ Savoir-faire en gestion d’entrepôt (WMS), gestion du transport(TMS) et planification avancée (APS).Les modules de WMS, de TMS et d’APS WM et TM deManhattan Associates et Demand Planner de TXT e-solutionssont disponibles dans AX et NAV. Néanmoins, selon Microsoft,les modules WMS et TMS ne sont pas demandés par la pluspetite frange du marché que cible NAV.

Et aussi…Nom de l’éditeur IFSChiffre d’affaires/nombre d’employésFrance : 5,31 millions d’euros

41 personnesNom de l’ERP : IFS Application

Nom de l’éditeur ROSS SYSTEMS(groupe CDC Software, la branche progicielsapplicatifs du groupe China Dot Com).Chiffre d’affaires et nombre d’employésFrance : 1,2 million d’euros

pour la partie ERP*20 personnes

Nom de l’ERP : iRenaissance

Nom de l’éditeur JEEVES(groupe Jeeves InformationSystems)Chiffre d’affaires/nombre d’employésFrance : 400 000 euros*

une dizaine, plus un réseaud’intégrateurs

Nom de l’ERP : Jeeves Enterprise

(Business Solutions, c’est la division ERP de Microsoft qui aacquis ce savoir-faire par le rachat de sociétés. En 2000, elle aainsi racheté les Américains Great Plains et Solomon. Et en 2002,la danoise Navision, éditrice des ERP Navision et Axapta. Par cesrachats, Microsoft couvre ainsi les marchés de l’Amérique duNord et de l’Europe. Ajoutons pour être précis que BusinessSolutions diffuse aussi un progiciel indépendant de gestion de larelation client).Nationalité : américaineChiffre d’affaires/nombre d’employésMonde : 1 md de dollars

3 000 personnesFrance : 7,5 millions d’euros*

50 personnes en marketing, animation du réseau de partenaires et maintenance, pas d’équipes commerciales car Microsoft ne vend pas en direct mais s’appuie sur un réseau de 65 partenaires distributeurs.

Nom de l’ERP :Microsoft s’est dotée d’un savoir-faire en ERP en rachetantNavision en 2002 qui avait elle-même repris Damgaard en 2000

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Stratégie Logistique - Avec le CXP, cabinetde conseil en choix de progiciels, nous avonsidentifié en France une quinzaine d’éditeursd’ERP qui ont un bon savoir-faire en matièrede SCM. Une quinzaine d’éditeurs dont vousfaites bien entendu partie. Dans ce vastepaysage, comment vous différenciez-vousles uns par rapport aux autres ?

Amor Bekrar, P-DG d’IFS France - Leséditeurs sont tous différents, par la structurede leur société ou leur technologie. Mais cequi est essentiel pour les différencier, c’estde regarder les marchés qu’ils ciblent. Carla Supply Chain est complètement diffé-rente d’un secteur à l’autre. Entre l’automo-bile et l’aéronautique, par exemple, de loin,on a peut-être l’impression que c’est lamême chose, mais de près les contraintes

La logistique dans les progiciels de gestion intégrée

Avec le CXP, Stratégie Logistique a identifié une quinzained’éditeurs d’ERP (enterprise resources planning) disposant d’unbon savoir-faire en matière de SCM. Nous en avons invité sixautour d’une table ronde pour parler d’un sujet controversé. Dansquelle mesure un ERP couvre le Supply Chain Management (SCM) ?En quoi un ERP peut-il être aussi efficace qu’un logiciel spécialiséde SCM ? A quels coûts ? Quelques questions auxquelles ont tentéde répondre nos invités. Compte rendu intégral.

n’ont rien à voir. Soulignons le fait que cer-tains éditeurs offrent des outils collaboratifset d’autres non. Or, c’est un aspect de plusen plus essentiel pour les entreprises. Car ily a une multiplicité croissante d’acteursdans la Supply Chain. Centres de produc-tion, centres de logistique et de distribu-tion… Les organisations sont devenuesmulti-structures. Ces structures sont de plusen plus souvent extérieures à l’entreprise etinternationales, ce qui rend les outils colla-boratifs incontournables.

Eric Hébert, directeur business develop-ment d’IBS France - Depuis 2005, les ERPont de plus en plus tendance à s’orientervers des segments de marché. Nous avonspar exemple choisi de proposer un moduleà la pharmacie parce qu’on est capables

de traiter 3 millions de lignes de comman-des par heure.

Bertrand Le Bourgeois, responsablemarketing pour l’industrie et les servicesprofessionnels chez Oracle - Les éditeursici présents proposent tous à peu près lesmêmes fonctionnalités. Elles sont dévelop-pées avec différents niveaux de profondeursur différents secteurs d’activité. Mais cequi les différencie vraiment, c’est plutôtleur pérennité, la facilité de mise en œuvrede leurs solutions et les services qu’ils peu-vent proposer par ailleurs comme l’infogé-rance.

Gilles Serpry, directeur des servicesEMEA (Europe Moyen-Orient Afrique) deQAD - Je suis d’accord. La capacité à

De gauche à droite : Gilles Serpry (QAD), Rodolphe Dillenseger (Microsoft), Amor Bekrar (IFS France), Bertrand Le Bourgeois (Oracle), Pierre-Yves Minarro (Lawson Software) et Eric Hébert (IBS France)

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STRATÉGIE LOGISTIQUE - SEPTEMBRE 2006 - HORS-SÉRIE NUMÉRIQUE - N° 116

déployer rapidement les solutions estessentielle. Nous voyons par exemple, desclients racheter des usines, où ils veulentmettre en œuvre en un mois une solution.

Bertrand Le Bourgeois, Oracle : Essilorqui est notre client depuis longtemps avaitune planification au niveau de chacun deses sites de production. Il est en train depasser à une planification continent parcontinent. Et nous avons pu modifier leparamétrage de l’ERP suffisamment rapi-dement pour pouvoir les accompagnerdans ce projet.

S.L. - Justement, comment percevez vous lemarché aujourd’hui ? On parle souvent dudynamisme des PME et de la saturation dumarché des grandes entreprises. On entendaussi beaucoup parler du « mid-market »par les éditeurs. De quoi parle-t-on ?

Pierre-Yves Minarro, DG de LawsonSoftware France - C’est vrai que le marchédynamique des ERP en ce moment estcelui du mid-market. Le terme de mid-market est une notion assez floue. C’est unmarché qui se situe en dessous des trèsgrands comptes comme France Telecom,Renault ou PSA Peugeot Citroën. C’est unmarché d’entités généralement plus petitesen termes de chiffre d’affaires, de nombred’employés, de volumes produits… On ytrouve les PME-PMI mais aussi des socié-tés de taille importante – typiquement dessous-traitants de l’automobile. Mais en fait,ce n’est pas tant la taille d’une société quifera qu’elle s’intéresse ou non à un ERP. En

effet, si avec une entreprise de 1 000 per-sonnes, je fabrique des millions d’unités, jem’intéresse forcément aux ERP. En revan-che, si je fais le double de chiffre d’affairesmais en fabriquant deux yachts par an, jen’aurais pas besoin d’un ERP.

Rodolphe Dillenseger, chef de produitmarketing de Microsoft Dynamics AX (exAxapta) pour Microsoft Business Solutions -La définition du mid-market varie aussiselon les éditeurs ! Chez nous, l’acceptionest large puisque notre mid-market va de lasociété de 20 personnes à celle de 2000personnes ! Nous ciblons ainsi des PMEindépendantes qui sont très souvent multi-sites avec des problématiques de SupplyChain importantes. La moitié des PME quenous ciblons ont au moins 3 sites. Maisnous ciblons aussi des sociétés de tailleplus importante. En France, on dénombreenviron 20 000 sociétés comprises entre 50 et 2 000 personnes, ce qui correspond àpeu près à notre vision du mid-market.Dont une frange haute de 9 000 qui ontentre 200 et 2 000 employés. Précisionsque sur ces 9 000, la moitié sont des filialesde grands comptes.

Gilles Serpry, QAD - Il faut quand mêmereconnaître que les marchés européens etfrançais plus particulièrement sont plus stag-nants que ceux des pays émergeants. C’esten tous cas ce que nous observons. Caraujourd’hui, ce qui fait évoluer nos clientsvers un équipement en ERP, c’est la dyna-mique de délocalisation de la production etplus généralement de mondialisation.

Bertrand Le Bourgeois, Oracle - Oui,mais certains secteurs offrent quand mêmeun dynamisme particulier pour l’ERP. Il enva en effet ainsi des PME, de certainsdomaines fonctionnels comme le réappro-visionnement de pièces détachées et desecteurs d’activité, historiquement moinséquipés que d’autres, comme les hôpitauxou les prestataires logistiques. Quand auSCM, selon le Gartner Group, le marchémondial des progiciels s’élève à 2 milliardsde dollars en 2005. Notons que l’analysteprend le SCM dans son acception la pluslarge, du sourcing aux livraisons. Il estimele marché européen à 770 millions de dol-lars. Et le marché français, troisièmed’Europe, à 74 millions de dollars. De plus,pour les 5 années à venir, le Gartner prévoitun taux de croissance de 6 % par an.

S.L. - Quand est-ce que les ERP se sontdiversifiés sur le SCM ?

Amor Bekrar, IFS - Avant de répondre, jevoudrais souligner quelque chose. Ondemande souvent aux éditeurs d’ERP s’ilsont des modules de SCM. Or, on ne peutlimiter le SCM à quelques modules à l’in-térieur d’un ERP. Le SCM, c’est quelquechose de beaucoup plus vaste. C’est plutôtun ensemble de fonctionnalités dans l’ERP.D’ailleurs nos clients ne nous demandentpas de modules de SCM, mais une solutioncomplète de planification et d’exécution.

Rodolphe Dillenseger, Microsoft - Oui,c’est un peu du marketing tout ça. Dansnos ERP il n’y pas de modules de SCM.

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STRATÉGIE LOGISTIQUE - SEPTEMBRE 2006 - HORS-SÉRIE NUMÉRIQUE - N° 117

Nous avons pourtant une offre baptiséeSCM. Mais elle ne correspond pas à unmodule SCM spécifique. Souvent c’est lemodule d’achats qui communique parfaite-ment avec l’ordonnancement ou le modulede gestion de production qui communiqueavec la vente et qui nous permet de donnerles délais de livraison…

Amor Bekrar, IFS : Une solution de SCMpart du sourcing pour aller jusqu’à la livrai-son du client. On traverse donc forcémenttoutes les strates de l’entreprise. Des stratesd’achats, de production, de logistique, devente. Donc, on ne peut pas dire qu’on four-nit un composant de SCM. On a une solu-tion de SCM avec toute une série de compo-sants, pour certains spécialisés c’est vrai.Ainsi les composants de WMS, de TMS,d’APS qui sont encore plus orientés SCM.Mais c’est l’ensemble des composants quifournit une solution dite de SCM.

S.L. - Mais quand même, on dit bien que lesERP ont démarré dans les années 90 dansla production et la comptabilité, pour setourner ensuite vers la gestion commercialeet ensuite seulement vers le SCM, non ?

Amor Bekrar, IFS - En effet, on a com-mencé à entendre parler d’ERP dans lesannées 1990 avec des projets de GPAO(gestion de Production Assistée parOrdinateur). A l’époque, la plupart desentreprises travaillaient en flux poussés –on produit et on espère écouler sa produc-tion. Progressivement, elles sont arrivées àdes logiques de flux tirés, où on ne produit

que ce que l’on vend. Ceci a complètementbouleversé la donne. Nous sommes ainsipassé de la gestion de production en MRPet à son pendant dans la logistique de dis-tribution, le DRP, (c’est-à-dire à la planifi-cation des besoins en production et en dis-tribution, ndlr) à une demande d’optimisa-tion de chaîne logistique globale en fonc-tion de la demande. D’autant que, dans lecadre d’une concurrence internationaleaccrue, il s’est agi de savoir répondre rapi-dement à cette demande, alors même quela mondialisation a complexifié lesréseaux. Et là, on ne nous a plus demandéde modules, mais des systèmes d’informa-tion complets et totalement fluides.

Pierre-Yves Minarro, Lawson Software -Un de nos client par exemple, fabrique dupain de manière industrielle. Aujourd’hui,il a les informations sur les commandes despoints de vente, ou sur les temps de fabri-cation dans les fours, il sait ce qu’il fautcommander comme farine, comme embal-lage... Dans ce contexte, la premièredémarche logistique a été de consolider

toutes ces données afin de pouvoir planifierl’ensemble de la Supply Chain en fonctiondes commandes. Pour cela, il a suffi de lesrécupérer dans chaque module de l’ERP.Ensuite, avec l’internationalisation, il acherché à optimiser sa Supply Chain.Concrètement, il voulait savoir s’il devaitacheter sa farine en France, ou dans unpays étranger, en fonction de critères decoûts et de qualité. A cet effet, une couchede simulation a été développée dans l’ERPqui utilise également les informations detous les modules.

Eric Hébert, IBS France - Les ERP sontnés entre 1985 et 1995, avec ce qu’onappelait « les trois glorieuses », c’est-à-direla finance, la GPAO (Gestion de Produc-tion Assistée par Ordinateur) et la gestioncommerciale. Jusqu’en 2000, il y a quandmême eu une évolution pour intégrer desmodules de gestion d’entrepôt, des modu-les de DRP, de traçabilité... Dans ceschéma, notons que notre ERP, IBSEnterprise a eu un parcours un peu à contrecourant, puisqu’il est né dans la SupplyChain pour s’étoffer seulement ensuite demodules de gestion de production. C’estqu’il est né plus récemment que les autresERP ; dans le milieu des années 1990,donc après la grande vague de la GPAO.

S.L. - Le déploiement des ERP sur le SCMn’était-il pas aussi le fruit d’une formidableavancée technologique ?

Rodolphe Dillenseger, Microsoft - C’estcertain ! Et surtout pour ce qui concerne les

Bertrand LeBourgeois d’Oracle

« Nous avons pu modifier

le paramétrage del’ERP suffisamment

rapidement pour pouvoir accompagner

Essilor dans son projet ».

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STRATÉGIE LOGISTIQUE - SEPTEMBRE 2006 - HORS-SÉRIE NUMÉRIQUE - N° 118

PME. Car au départ, quand les premiersERP sont sortis, il n’y avait rien d’aborda-ble pour les PME. Aujourd’hui, gérer sonusine chinoise depuis son serveur françaisparaît complètement évident, mais il y a 10 ans, c’était exclu ! De par les lignes decommunication, de par la puissance desmachines, les volumes étaient limités.Aujourd’hui, avec l’ADSL et les Gigaoctets, nous avons le support qui accompa-gne nos développements.

Pie r re -Yves Mina r ro , LawsonSoftware - Aujourd’hui, si je veux don-ner accès à l’information à un de messous-traitants qui est à l’autre bout dumonde, je n’ai plus qu’à lui donner unécran et un mot de passe. Et n’importequelle PME peut le faire. On peut quandmême souligner que la baisse des coûtsn’a pas concerné que les technologies.Les coûts des licences de progiciels ontaussi diminué, de même que les délaisd’implantation grâce au pré-configuré.

S.L. - Néanmoins, pour en revenir à latechnologie, il semble qu’elle ne se pré-sente jamais comme un différentiateurpour vos clients.

Gilles Serpry, QAD - Oui, c’est vrai. D’uncôté la technologie permet de faire de plusen plus de choses et d’un autre côté, cen’est pas ce qui va faire le succès de l’édi-teur. Pour les entreprises, c’est un sujetcomplexe, surtout parce qu’elle génère desproblématiques de changement humains etde processus.

Bertrand Le Bourgeois, Oracle - Detoutes façons, un Supply Chain Managern’est pas censé se préoccuper de techno-logies. Ce qu’il veut, c’est un systèmed’information qui lui permette de servirses clients. Il doit pouvoir simplement secontenter de vérifier auprès de sa direc-tion informatique que la technologie quisupporte l’ERP qu’il souhaite acquérirest ouverte (c’est-à-dire qu’elle respecteles standards du marché comme XML) etest évolutive.

Amor Bekrar, IFS - Ces deux points sontfondamentaux. Nos clients ne nous deman-dent pas quelle technologie nous utilisonsen effet, mais si nous sommes capables dedialoguer avec des tiers via les grands stan-dards du marché. Et si nous sommes capa-bles aussi d’évoluer facilement, car cesstandards vont et viennent. Hier par exem-ple, on parlait des hubs de communicationEAI (Enterprise Application Integration).Aujourd’hui, on parle des architecturesSOA, (Services Oriented Architectures -

architectures orientées services, qui permet-tent de remplacer les différentes applicationspar une architecture logicielle globale). Cequi intéresse aussi nos clients par rapport àla technologie, c’est son potentiel à offrirune bonne rapidité de mise en oeuvre.

Bertrand Le Bourgeois, Oracle - Lecaractère standard des solutions est un élé-ment clé et pas seulement parce qu’il faci-lite la communication. Si une entrepriseveut développer une interface pour sonprogiciel qui est développé dans un lan-gage de programmation propriétaire, il fautqu’elle trouve sur le marché un program-meur qui connaisse ce langage. Si son pro-giciel est développé en java, c’est-à-dire,dans un standard reconnu, ce sera plusfacile pour elle de trouver son développeur.Pour revenir sur la SOA, nous avons parexemple comme client Thyssen Ascen-seurs, un client historique de SAP en trainde basculer vers Oracle E-Business Suitebasée sur une SOA. Il voulait éviter le « big bang ». Avec la SOA, il va activerprogressivement ses modules applicatifs. Ilest en train de commencer avec la partie ressources humaines. Puis il va acti-ver la finance, les achats, la GPAO, etc.

S.L. - Quels avantages offrent les ERP parrapport aux solutions de SCM « best ofbreed » (spécialisés) du marché ?

Rodolphe Dillenseger, Microsoft - Il y aeu une époque où les produits d’optimisa-tion de la Supply Chain ont déferlé. Il s’estd’abord agi de solutions best of breed. On

Amor Bekrar d’IFS« Ce qui est

essentiel pour différencier les éditeurs,

c’est de regarder les marchés

qu’ils ciblent ».

Pierre-Yves Minarro Dg de Lawson SoftwareFrance : « Un de nos client par exemple,

fabrique du pain de manière industrielle. Il aconsolidé toutes ses données afin de pouvoir

planifier l’ensemble de sa Supply Chain ».

Eric Hebert,directeur busi-ness develope-

ment, IBSFrance

« Jusqu’en2000, il y a

quand mêmeeu une

évolution... »

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STRATÉGIE LOGISTIQUE - SEPTEMBRE 2006 - HORS-SÉRIE NUMÉRIQUE - N° 119

les rajoutait au dessus des ERP. Les ERPont pris conscience de l’opportunité qu’il yavait à saisir et ont développé eux-mêmesles briques d’optimisation. Et avec leurprésence internationale et leur capacité àgérer toutes les informations à partir d’unemême base de données de manière inté-grée, ils ont vite eu l’avantage. Ces briques,j’estime qu’on les retrouve depuis 1998environ, depuis l’avènement de cettedemande d’optimisation de la SupplyChain dans le contexte de recherche deréduction des coûts.

Amor Bekrar, IFS - Oui, il y a 4 ou 5 ans,nous avions des acteurs spécialisés deSupply Chain, des I2, des Manugistics…Mais ces éditeurs ne peuvent répondre qu’àla demande de grands groupes. En effet, lesPME-PMI, qui constituent le marché deprédilection des ERP actuellement, ontbesoin d’une solution qu’elles peuventmettre en œuvre n’importe où et rapide-ment. Et je veux aussi souligner que, cen’est pas parce que j’ai utilisé le meilleurproduit dans les différentes cheminées quej’aurais un résultat global optimisé. Cepour des raisons de fluidité de l’informa-tion mais aussi d’évolutivité.

Eric Hébert, IBS France - C’est sûr quepour ce qui est de l’évolutivité, les ERP évi-tent de trop faire travailler les informati-ciens, avec des changements de versionsdans tous les sens ! Mais, je ne suis pas toutà fait d’accord pour dire que les best ofbreed sont de meilleures solutions, mêmedans leurs propres cheminées ! C’était peut-être le cas au début jusqu’en 2000. Maisdepuis 2000, les ERP offrent un niveau dequalité supérieur. Il y a même aujourd’hui,dans les ERP, des notions qui sont en effeten avance par rapport à ce que demande lemarché comme la VMI (VendorManagement Inventory – Délégation de lagestion de ses stocks à ses fournisseurs, ouGPA – Gestion Partagée des Approvision-nements, pratiquée seulement en grande dis-tribution). Et on a peu de clients qui ont misen place ces fonctions. Ce qui devrait arriverdans les 3, 4 ans qui viennent ; les clientsvont aller jusqu’au bout des solutions.

Bertrand Le Bourgeois, Oracle - De tou-tes façons, avant la bulle internet de 2000,

les éditeurs de best of breed ont proposétout un tas de solutions, en faisant preuvede beaucoup de créativité, avec notammentdes solutions d’optimisation de la SupplyChain. Mais les solutions pertinentes ontété rachetées par les ERP ! Par exemple le progiciel de Supply Chain planningNumetrix n’existe plus. Il a été repris parJD Edwards.

Rodolphe Dillenseger, Microsoft - Lecaractère intégré des modules dans l’ERPfait qu’ils seront toujours plus intéressantséconomiquement parlant qu’un best ofbreed. S’appuyant sur le même référentiel,l’ERP supprime les passerelles entre lesdifférents modules. Et une interface peutcoûter 15 000 euros. Je préfère reconnaîtreque Microsoft n’a pas LE module de ges-tion des achats le meilleur du monde parrapport à des solutions spécifiques. Mais sije commence à additionner les achats, lagestion de la relation client, le SCM, etc.Là, les best of breed ne suivent plus. Etpuis les interfaces, ce ne sont pas que desproblèmes de coûts. Ce sont aussi des pro-blèmes tout court ! L’ERP, ce n’est pas unechaîne Hi-fi où le lecteur K7 d’une marquefonctionnant parfaitement avec la platined’une autre parce que c’est étudié pour...

Pierre-Yves Minarro, Lawson Software -En matière de SCM, je ne pense pas queles spécialistes du marché puissent appor-ter grand chose à celles qui sont inclusesdans l’ERP. En revanche, la question desinterfaces est en effet un vrai différencia-teur. C’est ce qui explique qu’on trouve les

spécialistes sur les grands comptes qui ontles moyens de financer ces interfaces, et lesERP sur les PME-PMI, qui elles recher-chent avant tout un retour sur investisse-ment rapide que seuls les ERP, sans interfa-çages, peuvent offrir.

Gilles Serpry, QAD - Intégrer un best ofbreed, c’est gérer deux bases de données.Ce qui représente des coûts supplémentai-res. Mais il y a plus gênant encore : la ges-tion des évolutions vers des nouvelles ver-sions de ces différentes briques logicielles.Faire migrer tout cela ensemble, ce n’estpas simple pour les PME et donc, làencore, c’est trop coûteux pour elles.

Eric Hébert, IBS - Pour donner un exempleconcret, nous venons de signer avec unePME française qui distribue des produits àdestination des bouchers, des charcutiers etde la restauration professionnelle, LaBovida. Elle avait jusqu’à présent une ges-tion commerciale et une gestion d’entrepôtbest of breed. Et quand elle créait un articleen gestion commerciale et qu’elle voulaitensuite communiquer la vente du nouvelarticle à la gestion d’entrepôt, une fois sur100, ça plantait. Ce n’était pas reconnuparce que ça n’avait pas été initialisé du côtégestion d’entrepôt. Et des décalages dans lesstocks s’en suivaient. En fait, chaque progi-ciel aurait très bien fonctionné tout seul.Mais la communication entre les deux étaittrop complexe. L’ERP a offert des solutionsdu même niveau sans les problèmes decommunication. Par ailleurs, par rapport auxbases de données uniques des ERP, je vou-drais aussi souligner l’autre avantage qu’el-les offrent qui est de permettre une extrac-tion aisée des informations dans un coin oul’autre de l’ERP pour les utilisateurs. Enlogistique, il traite des ordres de livraison.C’est plus facile à faire que lorsqu’on a desbases de données différentes.

Bertrand Le Bourgeois, Oracle - Il y aquand même des domaines fonctionnels oùles best of breed auront toujours leur sens.Par exemple, la gestion du transport interna-tional, où la réglementation douanièrechange souvent. C’est en effet trop pointupour un ERP. Mais de manière générale, lesERP se sont suffisamment enrichis fonction-nellement pour pouvoir venir talonner les

RodolpheDillenseger

de Microsoft« Pour MicrosoftDynamics AX, il faut compter

2 500 euros par utilisateur en moyenne ».

MÉTHODES & TECHNOLOGIES T A B L E R O N D E

STRATÉGIE LOGISTIQUE - SEPTEMBRE 2006 - HORS-SÉRIE NUMÉRIQUE - N° 120

best of breed. Dans notre dernière versiond’Oracle E-business suite par exemple, il yavait un millier de nouvelles fonctionnalités !Dont une grande partie sur la Supply Chain,d’ailleurs. La différence se fait sur la simpli-cité et la rapidité de mise en œuvre. Car lesentreprises ouvrent toujours de nouvellesfiliales dans le monde et de plus en plus vite.Il en est ainsi d’Ateq, le fournisseur de testsd’étanchéité pour l’automobile dont on aparlé plus haut, ou chez Vinci Energie quiouvre une dizaine de nouvelles filiales cha-que mois. La PME automobile américaineLydall, a ainsi pu démarrer une usine àNantes et avoir un système d’informationcomplet au bout de 3 mois.

Pierre-Yves Minarro, Lawson Software -Dans les données, il faut aussi parler dequalité. Chez les fournisseurs des collecti-vités locales par exemple qui peuvent avoirdes systèmes d’information hétérogènes,on va trouver le nom de Conseil Généraldu 92 de « CG 92 » dans la gestion com-merciale, de « Conseil Général des Hauts-de-Seine » dans la comptabilité, etc. Parceque le client est enregistré de manière dif-férente par chaque service Or, gérer unclient sous des dénominations différentes,c’est impossible. Il faut donc nettoyer lesdonnées. Avec l’ERP, le client n’est enre-gistré qu’une fois, sous un seul nom.

Amor Bekrar, IFS - Oui, le best of breedn’est pas mort. Il y aura toujours un mar-ché pour le best of breed. En France desInfolog, des Hardis ont leur part dugâteau… Mais les spécialistes sont engénéral positionné sur un marché très local,

alors que les ERP interviennent de manièreplus internationale.

S.L. - Bien sûr le coût de la licence de l’ ERPvarie en fonction de l’étendue fonctionnelledemandée et du nombre de sites installésnotamment, néanmoins, pouvez-vous don-ner une idée de son prix ?

Gilles Serpry, QAD - Le coût moyen del’ERP complet (3 domaines couverts) est de235 000 euros et le double avec les services.Soit environ 2 750 euros de licence par utili-sateur. Et environ 200 jours pour la mise enœuvre. Si l’on veut ajouter le WMS AIM,on comptera 80 euros par utilisateur. Pourl’APS Production Scheduler, on sera à 920euros de plus par utilisateur gestionnaire.

Rodolphe Dillenseger, chef de produitsMicrosoft Dynamics AX, Microsoft - PourMicrosoft Dynamics AX, il faut compter 2 500 euros par utilisateur en moyenne et 2 000 euros pour NAV. Un prix que l’on dou-

ble pour les services. Les délais de mise enœuvre sont compris entre 6 mois et 9 mois.Le WMS et le TMS venant de ManhattanAssociates sont à 600 euros en plus par utilisateur. L’APS de TXT e-Solutions est à 1500 euros en plus par utilisateur.

Amor Bekrar, IFS - L’ERP complet estaccessible à partir de 2 000 euros par utili-sateur. Plus, un euro de services pour uneuro de licence. Soit 4 000 euros par utili-sateur. Pour l’APS en plus de l’ERP, onrajoutera 300 euros par utilisateur ayantdéjà l’ERP, et 2 000 euros par utilisateurs’il faut tout installer. Il faudra compter 30 à 40 jours de délais de mise en œuvre.

Bertrand Le Bourgeois, Oracle - Je n’aipas le droit de communiquer de chiffres.

Pierre-Yves Minarro, Lawson Software -L’ERP complet est à environ 2 000 eurospar utilisateur. Dont 400 euros pour leWMS, le TMS et l’APS. Les délais d’im-plantation oscillent entre 100 et 700 jourspour l’ERP et entre 30 et 40 jours pour les3 modules de SCM dans l’ERP.

Eric Hébert, IBS - Le coût de l’ERPs’élève à environ 85 000 euros, soit 2 000 euros par utilisateur pour 3 domainesd’activité couverts comme la production oula comptabilité. Soit 4 000 euros si le coûtde mise en œuvre est inclus, pour 100 jours. Si on ajoute l’APS à l’ERP parexemple, on comptera 20 000 euros de plus soit 500 euros par utilisateur et 35 jours d’implantation environ.

Magali Mouzard

Gilles Serpryde QAD

« La capacité à déployer rapidement les solutions

est essentielle ».

MÉTHODES & TECHNOLOGIES

STRATÉGIE LOGISTIQUE - SEPTEMBRE 2006 - HORS-SÉRIE NUMÉRIQUE - N° 121

LE MAGAZ I N EEUROPEEN DUSUPPLY CHAINMANAGEMENT

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