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Editeur responsable : Yves Rasir, avenue de la Jonction, 64-1190 Bruxelles (Belgique) -Depôt Bruxelles X - Agrégation P912705 - Ne paraît pas en août. Revue internationale de santé globale Dr JEAN-CLAUDE FAJEAU : « Un médecin n’a jamais guéri personne » Interview La boulimie (II) La tachycardie Le virus Ebola (II) Le canal carpien La crise d’asthme THéRAPIE TIPI Un outil pour déprogrammer les conflits n°39 Le sens des maux, les solutions bio DéCODAGES NATURO PRATIQUE Marcher et courir pieds nus Décoder LE SENS DE LA VIE Le nouveau livre de Bernard TIHON Mensuel - 3 ème année - 5 € (Belgique) - 6 € (France + UE) - 8 CHF (Suisse) - 10 $ (Canada) novembre 2014 PALéONUTRITION Quel est le meilleur édulcorant naturel ?

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Revue internationale de santé globale

Dr JEAN-CLAUDE FAJEAU :« Un médecin n’a jamais guéri personne »

I n t e r v i e wI n t e r v i e w

La boulimie (II)La tachycardieLe virus Ebola (II)Le canal carpienLa crise d’asthme

THéRAPIE TIPI

Un outil pour déprogrammer

les confl its

n°39Le sens des maux, les solutions bio

DéCODAGES

NATURO PRATIQUEMarcher et courir

pieds nus

DécoderLE SENS DE LA VIE

Le nouveau livrede Bernard TIHON

Mensuel - 3ème année - 5 € (Belgique) - 6 € (France + UE) - 8 CHF (Suisse) - 10 $ (Canada) novembre 2014

PALéONUTRITIONQuel est le meilleur édulcorant naturel ?

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SOMMAIRE

NOTRE LIGNE éDITORIALE

2 www.neosante.eu

Les Éditions Néosanté sont indépendantes de tout pouvoir politique ou financier et libres de toute attache avec un quelconque mouvement philosophique ou religieux. Ne bénéficiant ni de subsides ni de rentrées publicitaires, nous finançons nos activités avec le produit des abonnements, la vente de la revue au numéro et la commercialisation de livres compatibles avec notre approche de la santé. Celle-ci repose principalement sur les recherches du biologiste Henri Laborit et sur les découvertes du médecin Ryke Geerd Hamer, lesquels ont mis en lumière l’origine conflictuelle et le sens biologique des maladies. Selon ce nouveau paradigme médical, ces dernières ne sont pas des erreurs de la nature mais, au contraire, des solutions de survie déclenchées par le cerveau inconscient en réponse à des situations de stress. Avec les méthodes naturelles de prévention et les techniques thérapeutiques considérant l’être humain

dans sa globalité, la divulgation de ce processus vital représente l’axe majeur de nos objectifs éditoriaux.

éditorial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 3Santéchos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 4DOSSIER : Décoder le sens de la vie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 6Interview : Dr Jean-Claude Fajeau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p 12Article n° 73 : La thérapie TIPI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p 16CAHIER DéCODAGES

- Sommaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p 19 - Crises d’asthme et baptême des bleus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p 20 - La boulimie & l’obésité (II) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p 21 - Le virus Ebola (II). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p 22 - La tachycardie et la bradycardie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p 23 - Le canal carpien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p 24 - Rubrique « Le plein de sens » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p 25 - L’évidence du sens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p 26 - Index des décodages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p 27

DéCODAGE & THéRAPIE :la rubrique de Djohar Si Ahmed & Gérald Leroy Terquem . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p 29

- Décodagenda . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p 30

SENTIERS DE SANTé : La chronique de Jean-Jacques Crèvecoeur . . . .p 31CAHIER RESSOURCES :

- Sommaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p 33 - Naturo pratique : marcher et courir pieds nus . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p 34 - Nouveau sur le site. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p 35 - Espace livres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p 36 - Paléonutrition : quel édulcorant. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p 38 - Nutri-infos. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p 39 - Outils . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p 40

LA MEDIATHèQUE NéOSANTé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 41 à 46Abonnement : 8 formules au choix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p 47

NéoSANTéest une publication de Néosanté éditionsAvenue de la Jonction, 641190 Bruxelles (Belgique)Tél. : + 32 (0)2-345 04 78Fax : +32 (0)2-345 85 44E-mail : [email protected] : www.neosante.eu

Directeur de la publication & rédacteur en chef :Yves Rasir

Journalistes :Carine Anselme, Michel Manset,Pryska Ducoeurjoly, Dina Turelle,Emmanuel Duquoc, Sandra Franrenet

Corrections :Anne-Marie Goerres

Abonnements :Maryse Kok([email protected])

Website & layout :Karim Meshoub

ont collaboré à ce numéro :Bernard Tihon, Jean-Jacques Crèvecoeur, Laurent Daillie, Jean-Philippe Brébion, Yves Patte, Jean-Brice Thivent, Marie-Danielle Balthazard, Dr Olivier Soulier, Emmanuel Ratouis, Geneviève Mairesse.

Photo de couverture : FotoliaImpression : Dereume Printing (Drogenbos)

LESOMMAIREN°39 novembre 2014

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éDITOSE SIMPLIfIER LA SANTé

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Ouf, je respire. Il y a quelques semaines, Jean-Jacques Crèvecoeur m’avait signifié son intention de mettre un terme à la ru-brique « Sentiers de santé » (pp 31 & 32) qu’il anime depuis le tout début de l’aventure Néosanté et qui est très appréciée de ses lecteurs. Non pas que notre chroniqueur soit en panne d’inspiration (ça ne risque pas de lui arriver) ou qu’il n’adhère

plus à notre ligne éditoriale (il soutient globalement le projet sans en approuver toutes les parties), mais simplement par manque de temps. Depuis qu’il a lancé son Académie de la Vie en Mouvement (1), Jean-Jacques Crèvecoeur doit en effet faire face à l’im-mense succès de cette école en ligne qui accueille des centaines d’étudiants internautes du monde entier ! Si les bancs de classe sont virtuels, la charge de travail est colossale et bien réelle pour le directeur et unique professeur de cette structure unique en son genre, où chacun(e) des élèves peut suivre à son rythme un enseignement conduisant à l’épanouissement personnel dans l’autonomie et la conscience. Malgré son boulot de dingue, mon vieux camarade objecteur (2) a cependant décidé de rester à bord du navire et de continuer à tenir la barre de sa chronique mensuelle.

J’en suis d’autant plus content que les « sentiers » de Jean-Jacques épousent parfaitement l’itinéraire que nous vous proposons depuis bientôt 4 ans, à savoir un chemin d’émancipation envers TOUTES les formes d’aliénation dans le domaine de la santé. Vous connaissez bien sûr notre défiance envers la médecine allopathique, sa logique guerrière et ses méthodes biocidaires. Mais sa-vez-vous que nous ne sommes guère plus tendres envers la plupart des médecines dites non conventionnelles, comme l’homéo-pathie, l’aromathérapie, la phytothérapie ou la nutrithérapie ? Certes, ces approches naturelles ont l’immense mérite de ne pas nuire aux patients et de traiter leur terrain en douceur. Mais leurs vertus ne doivent pas faire oublier leurs défauts. Leur efficaci-té, d’abord, n’est pas toujours supérieure à celle du placébo. Leur action, ensuite, consiste fréquemment à faire taire le symptôme au lieu de soigner la cause. Et enfin, leurs praticiens omettent souvent d’envisager l’individu dans sa globalité psychosomatique. N’écoutant que les maux du corps sans entendre ceux de l’âme, ils ignorent alors que les uns découlent généralement des autres. Plus regrettable encore : au lieu d’offrir une réelle alternative, les médecines parallèles ont accepté d’être qualifiées de complé-mentaires, revendiquant même le rôle de thérapie d’appoint à la médecine « de pointe », seule capable de soigner les maladies graves. Se targuant d’être intégrative - un peu de médiation par ci, un peu d’hypnose par là - , la médecine officielle peut ain-si faire croire à son évolution et asseoir sa domination. Mais le pire, à mes yeux, c’est que nombre d’approches non convention-nelles partagent le même vice que l’allopathie, à savoir une tendance mercantile à nous médicaliser la vie. Pour garder ou retrou-ver la santé, il faudrait à tout prix consommer toutes sortes de remèdes (granules, gélules de plantes, élixirs…) et de compléments alimentaires (vitamines, minéraux, acides aminés, oméga-3, etc.). De la pharmacie à l’herboristerie, on change de crèmerie mais il s’agit toujours d’aller chercher des solutions à l’extérieur de nous-mêmes en faisant marcher le commerce. Je connais de véri-tables « accros » aux médecines douces qui se ruinent ainsi à acheter tout ce que livres et journaux leurs vantent (et parfois leurs vendent) comme des indispensables outils de mieux-être. Et si c’était beaucoup plus simple ? Et si on pouvait facilement se passer de tout ça ? Dans sa série de sept articles, Jean-Jacques Crèvecoeur va raconter son expérience radicale de décroissance thérapeu-tique : depuis près de 30 ans, il n’a plus pris un seule médicament et sa très bonne santé ne dépend plus d’aucune pharmacopée…

Pour ma part, je n’ai pas (encore) réussi à atteindre ce sommet de « simplicité sanitaire ». J’ai modestement contribué à l’essor des médecines naturelles, cédé un temps aux sirènes de la médecine anti-âge et de ses promesses hormonales, pris épisodiquement des antidouleurs pour calmer des rages de dents et me suis même résigné, une fois en 30 ans, à combattre chimiquement une in-fection coriace. Selon sa constitution et son histoire, tout un chacun a parfois besoin de béquilles pour se remettre debout. Et je comprends parfaitement les malades qui cumulent les protocoles pour mettre toutes les chances de leur côté. Si j’avais le can-cer, par exemple, je serais le premier à me gaver de vitamine C et D, de curcumine ou de gingembre en poudre. Une sérieuse me-nace virale me pousserait probablement vers le sureau noir, la papaye fermentée ou le chlorure de magnésium. Avec Jean-Jacques Crèvecoeur, je pense toutefois que l’être humain ne fait pas assez confiance en sa capacité d’autoguérison et qu’il n’est pas uto-pique de vivre avec zéro médication. Vous et moi pouvons certainement progresser sur le sentier de la santé simplifiée.

Yves RASIR(1) www.academiedelavieenmouvement.com(2) Je connais en effet Jean-Jacques Crêvecoeur depuis plus de 30 ans, nous étions objecteurs de conscience à la même époque. En remplacement du service militaire, nous

bossions bénévolement durant deux ans dans le secteur associatif.

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santéchos Jalousie & AlzheimerLes femmes inquiètes et jalouses seraient plus susceptibles que les autres de souffrir de la maladie d’Alzheimer. C’est en tout cas ce qui ressort d’une étude suédoise menée sur 800 femmes et publiée dans la revue Neurology. Suivies pen-dant 38 ans par une équipe de l’Université de Göteborg, ces femmes ont été sou-mises à des tests de personnalité afin de mesurer leur niveau de « névrosisme », c’est-à-dire d’émotions négatives comme la jalousie et l’inquiétude. Celles qui ont obtenu les scores les plus élevés à ces tests avaient deux fois plus de risques de souffrir de démence, par rapport à celles ayant obtenu les scores les plus faibles.

Antibiotiques & obé-sité

Faut pas tout mettre sur le dos de la malbouffe. Se-lon une étude publiée sur le site de JAMA Pediatrics,

un lien est établi entre le recours répété aux antibiotiques entre 0 et 23 mois et l’obésité à l’âge de 5 ans. Cette relation a été repé-rée au terme d’une recherche ayant inclus 64 580 enfants vus en consul-tations de soins primaires dans un hôpital de Philadelphie. Au sein de cette cohorte, 69 % des enfants avaient reçu des antibiotiques au cours de leurs deux premières années de vie. Ceux qui avaient reçu au moins quatre cures d’antibiotiques avaient un risque d’obésité à l’âge de 5 ans accru de 11 % par rapport aux enfants n’ayant reçu aucun traitement. Le sur-risque grimpe à 16 % lorsqu’il s’agit d’antibiotiques à large spectre.

Poppers & toxicitéLe tabou sur les poppers va-t-il être enfin levé ? Dans Néosanté, nous avons déjà dit et redit que cette drogue vola-tile avait certainement une grande res-ponsabilité dans l’émergence du Sida. De nombreuses études ont démontré que l’inhalation répétée de nitrites a des effets immu-nodépresseurs.

Las, après avoir été interdites en France en 2011, les petites bouteilles qui font « pop » sont à nouveau en vente libre depuis 2013, suite au lobbying des syndi-cats homosexuels. Dans un document adressé le 7 oc-tobre aux professionnels de santé, l’Agence française de sécurité du médicament (ANSM) vient cependant de rappeler l’extrême dangerosité de ces substances psychoactives « à l’origine d’intoxications et d’effets se-condaires graves ». Enfin la fin de l’omerta ?

Sport & jeunes cerveauxLa pratique du sport n’amé-liore pas seule-ment les fonctions cérébrales des per-sonnes âgées. Dans une nouvelle étude parue dans la re-vue Pediatrics, les chercheurs rap-

portent que des enfants âgés de 8-9 ans qui ont suivi un programme d’activité phy-sique pendant 9 mois ont amélioré leurs fonctions exécutives, c’est-à-dire leur capa-cité d’adaptation aux situations nouvelles. Les fonctions exécutives comprennent plusieurs processus cognitifs dont l’inhibition (maintien de l’attention et résistance aux distractions), la mémoire de travail (retenir et manipuler mentalement des infor-mations) et la flexibilité cognitive (capacité multitâche). Bref, les heures de sport pro-fitent aux compétences intellectuelles.

Statines & diabèteQue les statines provoquaient douleurs et atteintes musculaires, on le savait déjà. Que ces mé-dicaments anticholestérol favorisent le surpoids et le diabète de type 2, on le savait aussi. C’est ce que vient encore de démontrer une étude britannique parue The Lancet et portant sur 13 000 patients. Mais celle-ci bat en brèche l’argument selon lequel l’augmentation de risque de dia-bète liés aux statines serait seulement le reflet d’un style de vie moins sain des ma-lades sous traitement. Les scientifiques ont trouvé qu’une enzyme inhi-bée par les statines intervenait dans le contrôle de la glycémie, donc que la lutte chimique contre le cholestérol entraînait bel et bien un risque accru de diabète. Le plus inquiétant est que les sta-tines sont aussi largement prescrites aux diabétiques pour, dit-on, prévenir les complications cardiovasculaires. Vive la mé-decine iatrogène !

Morphine & mortalitéSelon l’Association Américaine de Neurologie (ANN), plus de 100  000 personnes sont mortes depuis que la législation américaine sur la prescription d’opioïdes (morphines et dérivés) s’est relâchée à la fin des années 1990. Chez l’Oncle Sam, ces puissants antal-giques ne sont pas seulement employés en cancérologie et dans les soins palliatifs, mais ils sont couramment prescrits pour les lombalgies, la fibromyalgie ou la migraine. Aux États-Unis, l’abus de médicaments morphiniques aurait donc déjà fait plus de victimes que la guerre du Vietnam !

Stress & tremblementPrésentée dans le n° 36 de Néosanté, la méthode thérapeutique T.R.E (trauma releasing exercises) consiste à provoquer des tremblements dans les membres pour évacuer le stress, à l’image des animaux sau-vages dont les pattes tremblent après une course poursuite avec un prédateur. D’après une étude menée en Afrique du Sud avec des tra-vailleurs humanitaires de l’organisation SOS Children, cette méthode a un impact très significatif sur la qualité de vie. Après 10 semaines d’exercices, les volontaires se sentaient beaucoup moins stressés à tous niveaux.

Sport & intestinPour une flore intestinale saine et di-

versifiée, il y aurait mieux à faire que de manger des yaourts au bifidus actif : d’après

une étude irlandaise publié dans la revue Gut, le sport associé à une consommation importante de protéines favoriserait davantage la diversité bac-

térienne du microbiote. C’est ce que les cher-cheurs ont découvert en comparant les échantillons fécaux et sanguins de rug-

bymen professionnels à ceux de non sportifs.

Hollywood & vaccinsLe magazine Hollywood Reporter a obtenu les statistiques de vaccination des écoles du comté de Los Angeles, et il en ressort que plus un établissement est huppé et fréquenté par la progéniture des stars hollywoodiennes, plus son taux de vaccination est bas. D’après le site Slate.fr, beaucoup de parents suivent les conseils médicaux du

pédiatre californien Robert Sears, auteur du livre The Vaccine Book, qui préconise de vacciner les

enfants plus tard et moins fréquemment que ce qui est recommandé par les agences

gouvernementales. Le Dr Sears incite aussi à ne pas faire certains vaccins, comme celui contre l’hépatite B et la polio. Et il considère que l’immunisation rougeole-oreillons-rubéole devrait être facultative.

Pesticides & dangerOn se fout de nous. C’est en tout cas ce que pensent les associations de défense de l’environnement PAN Europe et Générations Futures, qui ont publié un rapport démontrant que les régulateurs chargés d’évaluer les substances actives des pesticides pour le compte des autorités européennes bafouent allègrement l’obligation légale de produire toutes les études scientifiques de moins de 10 ans dans les dossiers d’homologation. Les évaluateurs se contenteraient souvent des seules études fournies par les industriels et ne tiendraient pas compte de nombreuses études universitaires montrant que la toxicité des pesticides est largement sous-estimée. Puisque la règlementation ne marche pas, à quand l’interdiction pure et simple ?

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Le Professeur Henri Joyeux serait-il devenu le roi des sorties médiatiques ? Ces der-nières semaines, j’ai eu l’impression que le célèbre chirurgien-cancérologue était doué d’ubiquité puisqu’on le voyait partout : sur la plateau de Michel Drucker pour

évoquer la 7e édition de son best-seller « Changez d’Alimentation », dans une autre émis-sion pour évoquer la parution de son ouvrage « Le chirurgien et le chocolat », dans un re-portage de la télévision belge pour y dénoncer les méfaits de produits laitiers, mais sur-tout sur internet où sa prise de position sur le vaccin HPV fait littéralement le buzz. Sa vidéo de mise en garde à propos de la vaccination contre le cancer du col de l’utérus a en effet été visionnée des dizaines de milliers de fois, et la pétition où il appelle à ne pas généraliser ce vaccin à l’école a été signée par près d’un demi-million de personnes. Un succès colossal et jamais vu sur un tel sujet !

Personnellement, j’aime beaucoup Henri Joyeux. C’est une personnalité attachante qui a un talent de communication hors normes. Il y a quelques années, j’ai co-organisé une conférence animée par lui, à Bruxelles, sur la prévention du cancer. Les réservations n’étaient pas très nombreuses mais il a suffit d’un passage en radio le matin pour que les places s’arrachent et que la salle soit comble le soir. Sans notes et avec une grande aisance oratoire, le Pr Joyeux y avait exposé le message qui est au cœur de son combat de médecin enga-gé, à savoir que le cancer peut être prévenu, et même parfois vaincu, par un changement de mode de vie et singulièrement une réforme de son alimen-tation. Pour le cancer de la prostate, par exemple, dont il est pourtant un grand spécialiste de la solution bistouri, le chirurgien ne recommande plus du tout l’option chirurgicale. Il est plutôt partisan de maîtriser les tumeurs à grand renfort de polyphénols. À l’Université de Montpellier, Henri Joyeux était l’ami et le supporter de Jean Seignalet (« L’alimentation, troisième médecine »), dont il partageait largement les vues sur la nutrition naturelle et ses bien-faits. Évidemment, cette orientation lui a valu de solides inimitiés. On lui a notamment reproché sa complaisance envers la « secte » d’instinctothérapie sous motif qu’il avait préfacé un ouvrage sur les vertus du cru. Et on lui reproche encore aujourd’hui de prêcher le crudivorisme à travers l’association « Familles de France ». Avec le Dr Joyeux, l’alimentation biologique et hypotoxique possède un défenseur qui dérange beaucoup l’establishment médico-diététique lié à l’industrie agro-alimentaire

Mais s’il n’y avait que ça ! Non content de vanter l’alimentation saine et certaines médecines douces (phytothérapie et apithérapie, entre autres), le bon roi Henri s’est rendu coupable d’un crime absolument impardonnable, celui de lèse-pilule contraceptive. Depuis des lustres, soit bien avant l’éclatement des scandales, le cancérologue dénonce les dangers de la contraception orale et les effets cancérigènes de la pilule. Selon lui, la prévention chimique des naissances et le traitement hormonal substitutif, dont il est aussi un adversaire résolu, constituent les pires périls pour la santé des femmes en géné-ral, et celle de leurs seins en particulier. Concernant la contraception, il est encore remonté au front l’année dernière en publiant « La pilule contraceptive, dangers & alternatives », préfacé par Luc Montagnier. Si plus personne n’ignore désormais que la pilule est un médicament éminemment dangereux, on le doit en bonne partie à Henri Joyeux. Il est très réjouissant que cette vérité scientifique sciemment cachée depuis 50 ans commence enfin à percoler dans le grand public ! Depuis l’année dernière, le professeur-agitateur publie une infolettre gratuite (*) où il poursuit ses grandes croisades informatives, et no-tamment cette récente opposition à la vaccination HPV en milieu scolaire.

Ce qui me chagrine un peu, c’est que le Dr Joyeux embrasse des causes dont il incarne maintenant une figure connue, mais qui rejette dans l’ombre des acteurs moins modérés… et mieux informés. Sur les vaccins, par exemple, il y a des dizaines de médecins et scientifiques qui tiennent un discours autre-ment plus critique ! Henri, si vous me lisez, je vous invite donc à lire notre dossier de septembre dernier (Néosanté n° 37) qui démonte le mythe de la vac-cination et de sa prétendue contribution à la santé publique. Ce qui serait encore mieux, c’est que vous preniez la peine de découvrir « la nouvelle mé-decine du sens » promue dans notre revue, autrement dit le changement de paradigme médical anticipé par les pionniers de la psychosomatique, pré-figuré ensuite par le biologiste Henri Laborit, et enfin amorcé par le médecin allemand Ryke Geerd Hamer. Les découvertes de ce dernier sur la causa-lité psycho-émotionnelle des maladies et leur finalité biologique ne devraient plus vous rester étrangères, vous qui aimez tant mettre les pieds dans le plat et remettre les pendules à l’heure. Certes, le rôle du psychisme dans la santé ne vous est pas inconnu puisque vous avez même écrit un bouquin sur « Le stress et le cancer du sein ». Mais pourquoi ignorer plus longtemps les trouvailles essentielles la médecine nouvelle, de la biologie totale et du déco-dage biologique, disciplines qui semblent malheureusement avoir échappé à votre insatiable curiosité et à votre grande ouverture d’esprit ? À votre ser-vice, cher Henri , pour élargir vos horizons conceptuels et, le cas échéant, contribuer ainsi à vos louables efforts en faveur d’une médecine plus globale et plus naturelle.

Yves Rasir

(*) http ://www.santenatureinnovation.com/la-lettre-du-professeur-joyeux/

zoomLes joyeuses sorties du roi Henri

Dégât collatéral vaccinal Le mercredi 17 septembre, a rapporté Le Figaro, le gouvernement intérimaire de l’opposition syrienne a annoncé l’ouverture d’une enquête sur les circonstances de la mort de quinze enfants à Idleb, une province du Nord de la Syrie. Victimes d’un bombardement ou d’une attaque au gaz par l’armée du régime ? Répression barbare de la part de forces djihadistes ? Pas du tout : ces quinze jeunes martyrs avaient préalablement été vaccinés contre la rougeole dans le cadre d’une grande campagne de vaccination promue par l’OMS et l’UNICEF. Les enfants ont souffert de fortes diarrhées et de difficultés respiratoires moins d’une heure après avoir reçu l’injection. Selon l’Observatoire syrien des droits d’homme, citant des sources médicales, cette tragédie humaine aurait été causée par un « mauvais stockage des vaccins ». Nous, on veut bien. Mais si la sécurité du vaccin antirougeole dépend si étroitement de ses conditions de conservation, il faudrait d’urgence l’inter-dire partout dans le monde. Car des pannes de frigo, ça peut arriver partout. (YR)

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DOSSIER Par Bernard Tihon

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DOSSIER

Le sens de la vie est une question à laquelle se sont intéres-sés de nombreux auteurs, dramaturges, philosophes et théo-logiens. Au cours de l’histoire, dans les différentes cultures, de

nombreux courants philosophiques, artistiques, religieux ou scien-tifiques se sont emparés de cette question pour la traiter chacun à leur manière, donnant lieu à autant de réponses différentes. L’expression « le sens de la vie » désigne l’interrogation profonde sur la finalité de la vie, de l’existence, en particulier l’existence hu-maine. Cette interrogation est considérée comme étant inhérente à l’être humain. Contrairement aux animaux, l’être humain, doté de la pensée, se soucie du sens de la vie et du sens de sa vie. Et par-fois cette question le perturbe fortement, car il ne trouve pas tou-jours une réponse. À défaut de trouver un sens à « la » vie en géné-ral, il se contente alors d’essayer de donner un sens à « sa » vie en particulier.Pour ce qui concerne la question du sens général de la vie, le moins que l’on puisse dire est que les réponses des experts divergent et qu’on finit par accepter l’idée qu’elle n’en a pas, comme le dit si bien Shakespeare par la voix de Macbeth.« Life’s but a walking shadow, a poor player that struts and frets his hour upon the stage and then is heard no more : it is a tale told by an idiot, full of sound and fury, signifying nothing ». (La vie n’est qu’une ombre qui passe, un pauvre acteur qui se pavane et s’agite durant son heure sur la scène et puis qu’on n’entend plus : c’est une histoire racon-tée par un idiot, pleine de bruit et de fureur, qui ne signifie rien.)Si vous préférez la version cinématographique des Monty Python, elle est tout aussi absurde, comme l’atteste le film portant ce titre qui a obtenu le grand prix spécial du jury au Festival de Cannes en 1983.Nietzsche lui-même, qui est pourtant considéré comme l’inven-teur de l’expression, estime très justement que le sens de la vie ne peut être interprété par l’être humain qui fait partie lui aussi de la vie elle-même. En effet, nous sommes toujours prisonniers de nos propres fictions. Chaque interprétation humaine du sens de la vie ne peut être qu’influencée par les fictions qui gouvernent son au-teur. Je n’ai pas pour projet, avec ce livre, de donner un nouveau sens philosophique à la vie. J’ai pourtant donné le titre Le sens de la vie – tome 1 : la survie à mon ouvrage, car d’une part, il exprime que la vie n’a d’autre sens qu’elle-même et il résume la logique de survie qui est à l’origine de son succès depuis des millénaires et qui s’ap-plique à toutes les choses de la vie. D’autre part, la survie est l’es-sence de la vie, c’est à la fois la chose essentielle, sans quoi rien n’est possible, et le moyen d’avancer dans la vie, de parcourir un beau trajet, de faire des beaux projets de vie. Mon projet est de décliner ce thème au cours d’une série d’évènements ou manifestations qui marquent les différentes étapes de notre vie.

DéCODERLE SENS DE LA VIE

On vous l’a assez répété : avec la méde-cine nouvelle du Dr Hamer, la maladie cesse d’être insensée et nous dévoile sa finalité biologique. Avant les décou-vertes du médecin allemand, le psycha-nalyste Georg Groddeck et le neurobio-logiste Henri Laborit avaient déjà perçu que les maux du corps exprimaient une souffrance psychique et que la soma-tisation répondait, en dépit des appa-rences, à une omniprésente logique de vie. Et après l’irruption du paradigme hamérien, de nombreux médecins et thérapeutes ont élargi cette compréhen-sion à l’ensemble des dysfonctionne-ments, comportements ou événements qui jalonnent une existence humaine : rien n’est le fruit du hasard et tout ce qui nous arrive sur terre peut s’éclairer à la lumière de notre vécu émotionnel et à celle de l’histoire de nos aïeux. Formé à ces différentes approches novatrices et nourri de toutes ces influences, l’écrivain belge Bernard Tihon avait déjà exploré le « pourquoi » des pathologies dans sa trilogie « Le sens des maux ». Cette fois, après avoir relu l’œuvre de Laborit, il a repris la plume pour proposer plus vas-tement de « Décoder le sens de la vie », un ouvrage dont les éditions Néosanté viennent de publier le premier tome. En guise de dossier , nous reproduisons ci-dessous les deux premiers chapitres du livre, où l’auteur rappelle que la vie de l’ Homme est avant tout le reflet de sa volonté - animale et inconsciente - d’assurer sa survie.

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L’héritage des travaux d’Henri LaboritHenri Laborit est né en 1914 en Indochine française et il est mort en 1995 à Paris. Médecin chirurgien et neurobiologiste, il était éga-lement philosophe, éthologue (spécialiste du comportement des animaux) et « eutonologue » suivant sa propre expression (spécia-liste du comportement des humains). Il s’est fait connaître du grand public en participant au film « Mon oncle d’Amérique » d’Alain Res-nais, grand prix spécial du jury au Festival de Cannes de 1980. Sou-venez-vous des personnages incarnés par Gérard Depardieu, Ro-ger-Pierre et Nicole Garcia, dont les conflits et leur incidence sur leurs stress et leur santé étaient commentés par Laborit.Durant toute sa vie, il est un esprit curieux et anticonformiste, un homme libre dans l’univers des disciplines scientifiques spéciali-sées, capable de faire le lien entre plusieurs systèmes. En tant que chirurgien, il constate que malgré une action opératoire rigou-reuse, dans certains cas la mort survient néanmoins inexorable-ment et il cherche des solutions. Il s’intéresse d’abord à la qualité de l’anesthésie, ce qui conduit à deux grandes découvertes. D’une part, il met au point la technique de l’hibernation artificielle, qui va révolutionner la chirurgie. D’autre part, il découvre le premier tran-quillisant : la molécule de chlorpromazine qui sera utilisée comme neuroleptique pour le traitement de la schizophrénie. Il s’oriente par la suite vers l’étude des mécanismes liés au stress. Avec son livre La nouvelle grille, il fait connaître ses idées sur la biologie compor-tementale. Le bon accueil reçu de la part de lecteurs spécialistes le pousse à écrire ensuite Eloge de la fuite qui en constitue une ver-sion destinée au grand public, qui sera rééditée plusieurs fois en format de poche.« La seule raison d’être d’un être, c’est d’être. C’est-à-dire, de maintenir sa structure. C’est de se maintenir en vie. »Ainsi, une pulsion, la plus forte de toutes, pousse les êtres vivants à se maintenir en vie. Les animaux et les êtres humains, contrai-

rement aux plantes, ne peuvent rester en vie qu’en consommant de la nourriture, qui est de l’énergie solaire transformée par les plantes. Pour ce faire, ils sont forcés de se déplacer, d’agir à l’in-térieur d’un espace. Pour se déplacer dans un espace, il leur faut un système nerveux, avec un cerveau, qui va leur permettre d’agir dans leur environnement. L’évolution des espèces est conservatrice, dans le sens où elle garde les atouts qui ont précédé tant qu’ils peuvent encore servir. Dans le cerveau de l’Homme, des pulsions très primitives subsistent. C’est ainsi que dans le cerveau humain, on trouve :• le cerveau inconscient des reptiles qui déclenche les compor-

tements de survie immédiate qui permettent le maintien de la structure vivante (boire, manger, copuler) ;

• le cerveau inconscient des mammifères, que Laborit appelle cerveau de la mémoire : la mémoire de ce qui est agréable ou désagréable permet d’agir en connaissance de cause et ouvre la porte aux émotions (positives ou négatives) ;

• enfin le cortex cérébral, seule partie consciente du cerveau qui a pris un développement considérable chez l’être humain, que l’on dit associatif, car il associe les voies nerveuses sous-jacentes pour pouvoir créer un processus imaginaire et un langage ver-bal sophistiqué.

Ces trois étages du cerveau doivent fonctionner ensemble. Pour ce faire, ils sont reliés par des faisceaux qui vont être à l’origine de quatre types principaux de comportements :

1. un comportement de consommation par l’assouvissement d’un besoin ;

2. un comportement qui aboutit à une récompense : quand on se rend compte qu’assouvir un besoin équivaut à un plaisir et/ou qu’on a l’expérience d’une action qui aboutit à un plaisir, on essaie de la renouveler ;

3. un comportement qui fait suite à une punition quand on se rend compte qu’une action aboutit à un résultat négatif, agressif : soit on va essayer de lutter pour détruire l’agression (par des actes ou par des paroles), soit on va chercher à l’évi-ter par la fuite ;

4. un comportement d’inhibition de l’action qui est le résultat de ne pouvoir contrôler son environnement : quand on ne peut ni fuir ni agir, on ne bouge plus, on attend, en tension, sans autre solution, dans l’angoisse et le stress dus à l’im-possibilité de domi-ner une situation, et si cette situation se prolonge, des per-turbations psycho-biologiques arrivent (maladies infectieuses suite à la baisse de l’immunité, dépression et autres maladies mentales, maladies psychosomatiques, Laborit reconnaissant même que toute pathologie pouvait dépendre de ce système).

Ces divers comportements se déclenchent en utilisant un outil très important mis en exergue par Laborit : la mémoire inconsciente. Depuis l’origine de la vie, la mémorisation des évènements a été indispensable au maintien de la vie et à son adaptation aux condi-tions changeantes tout au long de son évolution, afin de faire face à chaque situation en utilisant la réaction adéquate. C’est la mé-moire des bonnes et des mauvaises expériences, de l’efficacité ou de l’inefficacité d’une action, qui le permet. Chaque être humain mémorise ses propres expériences et hérite de la quintessence des solutions qui ont été utilisées par les êtres vivants qui l’ont précé-dé. Le système nerveux cérébral est ainsi fortement influencé par

Le sens de la vie, c’est la recherche constante de l’ho-méostasie, de l’équilibre entre ce que nous vivons à l’inté-rieur et ce que nous vivons à l’extérieur de nous.

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les symboles, l’inconscient collectif et les stéréotypes socio-cultu-rels du milieu dans lequel vit la personne. Nous sommes avant tout les autres, nous sommes ce que les autres ont mis en nous. Afin d’éviter de se retrouver dans l’inhibition de l’action, qui est le plus mauvais cas de figure, la recherche de la domination de l’autre, des autres, dans un espace qu’on peut appeler le territoire, est selon Laborit la base fondamentale de tous les comportements humains, et ceci, de manière le plus souvent inconsciente. Il en arrive donc aux deux conclusions fondamentales suivantes : • tant qu’on n’aura pas informé très largement tous les êtres hu-

mains de la façon dont fonctionne leur cerveau inconscient, la façon dont ils l’utilisent inconsciemment, tant qu’on ne leur au-

ra pas fait comprendre que jusqu’ici cela a toujours été pour do-miner l’autre, il y a peu de chances que quelque chose change sur la planète (notamment pour ce qui concerne tous les types de guerres) ;

• l’agression étant le plus souvent socialement réprimée (notam-ment par la punition des crimes) et la domination illusoire (toute domination conduit à une nouvelle échelle de valeur, destinée elle aussi à être renversée), il ne reste que la fuite comme solu-tion digne d’éloge.

Dans sa Nouvelle Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu, Bernard WERBER évoque les travaux de Laborit et il nous parle aussi de la notion d’homéostasie comme étant une clé fondamentale de la survie par l’adaptation.« Toute forme de vie est en recherche d’homéostasie, c’est-à-dire d’équilibre entre milieu intérieur et milieu extérieur. Toute structure vi-vante fonctionne en homéostasie. L’oiseau a des os creux pour voler. Le chameau des réserves d’eau pour survivre dans le désert. Le camé-léon change la pigmentation de sa peau pour se fondre dans le décor et échapper ainsi à ses prédateurs. Ces espèces, comme tant d’autres, ont réussi à se maintenir en vie jusqu’à nos jours en s’adaptant à tous les bouleversements de leur milieu ambiant. Celles qui ne surent pas trouver un équilibre avec le monde extérieur ont disparu. L’homéos-tasie est la capacité d’autorégulation de nos organes par rapport aux contraintes extérieures. »Le mot homéostasie vient du grec « homoios » = semblable, et « stasis » = arrêt, position. L’homéostasie est la stabilisation, le ré-glage chez les organismes vivants, de certaines caractéristiques physiologiques (notamment la pression artérielle et la tempéra-ture), le maintien de l’ensemble des paramètres physico-chimiques de l’organisme d’un individu lui permettant de rester en équilibre dynamique. La détermination de ces paramètres fait appel à des mécanismes de régulation complexes qui sont en interaction les uns avec les autres. Le sens de la vie c’est…la recherche constante de l’homéostasie, de l’équilibre entre ce que nous vivons à l’inté-rieur (le fonctionnement automatique de nos organes, ainsi que nos émotions et nos pulsions) et ce que nous vivons à l’extérieur de nous (les facteurs coercitifs de contrainte de notre environne-ment, qui nous viennent de la nature, des autres êtres vivants et des lois). Toute notre vie, à chaque instant, nous faisons cela dans le but de vivre le plus longtemps possible. C’est ainsi depuis la nuit des temps et c’est toujours le cas, même si le confort de la vie mo-derne tend parfois à nous le faire oublier. Tout le reste vient après, tout le reste ne peut exister que si cette condition préalable de sur-vie est remplie.« J’imagine le mode de vie des hommes à l’époque paléolithique du-rant l’hiver. Le but des efforts n’était pas la vieillesse, n’était pas la ri-chesse, n’était même pas le rêve d’un éventuel retour à une quiétude antérieure à la naissance. Pas même la vengeance. Il ne consistait même pas à atteindre l’année suivante. Ils cherchaient à atteindre vi-vants la nuit. » Pascal QUIGNARD « Les désarçonnés »La survie est inscrite dans le code biologique de tous les êtres vi-vants depuis le début de la vie comme étant la valeur fondamen-tale, celle qui compte le plus, la seule qui permette de faire d’autres projets. Concernant les êtres humains, le code archaïque de survie s’est inscrit au cours des premiers millénaires d’existence de l’es-pèce, quand ils vivaient dans la nature sauvage au milieu des pré-dateurs en tous genres. Tous nos réflexes de survie viennent de là et sont encore en nous, dans nos gènes, au 21e siècle, s’ils peuvent encore nous être utiles. L’Homme préhistorique avait pris l’habi-tude de sortir prudemment de sa grotte, en regardant à gauche et à droite, sachant qu’un ours pouvait l’attendre et lui donner un coup de patte fatal. L’Homme d’aujourd’hui a gardé le même réflexe de prudence s’il part camper dans la nature sauvage. Et chaque fois

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Sur 400 pages et en 44 chapitres, le livre « Décoder le sens de la vie » apporte des réponses à une multitude de questions que l’être humain se pose parfois depuis la nuit des temps. En voici une liste non exhaustive :Pourquoi doit-on rester neuf mois dans le ventre de sa mère ? Pourquoi y a-t-il des droitiers et des gauchers ? Pourquoi y a-t-il des hommes et des femmes ? Pourquoi mes parents m’ont appe-lé comme ça ? Quel est le rôle d’un père ? Quel est le rôle d’une mère ? Qu’est-ce qui me relie à mon arbre généalogique ? L’être humain est-il naturellement monogame ou polygame ? Pourquoi avons-nous un parrain et une marraine ? Qu’est-ce que ça signifie d’être enfant unique, ou l’aîné d’une fratrie, ou le puîné ou le ca-det ? Quel est le sens de l’enfance et de l’adolescence ? Pourquoi l’allaitement maternel est-il une nécessité de survie ? Quels sont les conflits propres aux adolescents ? La logique de survie n’est-elle pas en opposition avec la nécessité de mourir ? Quel lien y a-t-il entre l’activité artistique et la santé ? Pourquoi tout est-il au-tomatisé dans des cycles temporels ? Qu’est-ce que le petit en-fant apprend durant le stade anal ? Quel est le sens de nos dé-sirs alimentaires ? Est-il possible d’aimer vieillir en y trouvant un sens ? Qu’est-ce qui différencie l’Homme de l’animal ? Pourquoi accordons-nous tant d’importance à la famille ? Quelle informa-tion nous est donnée par les nombres ? En quoi la parole est-elle un besoin humain vital ? Quel est le sens du suicide ? Pourquoi les humains vivent-ils dans des maisons ou des appartements ? Quel est le sens de chacun des douze mois de l’année ? Quelle est la dif-férence entre la pensée consciente et le cerveau inconscient ? Que se passe-t-il exactement lors de la conception d’un être humain ? Quel est le sens symbolique de la naissance ? Pourquoi certains adolescents réussissent mieux leurs études que d’autres ? Peut-on être heureux en ayant beaucoup de travail et pas d’amour, ou beaucoup d’amour et pas de travail ? Qu’est-ce que cela apporte d’être un peu dépressif ? Pourquoi je n’arrive pas à gagner de l’ar-gent comme tout le monde ? Pour ou contre le mariage homo-sexuel ? Dans la société multiculturelle d’aujourd’hui, quel sens a la « fraternité », le troisième thème de la devise nationale fran-çaise ? Comment être écologique vis-à-vis des autres et vis-à-vis de soi-même ? Pourquoi sommes-nous tous obnubilés par le temps ? Quelle est la place exacte du libre-arbitre dans la vie d’un humain ? Comment devenir un(e) expert(e) en solution de conflit ? Vaut-il mieux attaquer ou fuir ? La paternité/maternité est-elle un passage obligé de l’être vivant adulte ? Pourquoi tombons-nous malades ? Qu’est-ce que l’homéostasie et en quoi est-elle impor-tante ? Pourquoi y a-t-il des gros et des maigres ? Quelles sont les fictions qui gouvernent notre vie ? Comment faire pour que nos projets se réalisent ?

Des réponses nouvellesà des énigmes éternelles

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qu’il traverse une rue d’une ville, il reproduit ce réflexe ancestral adapté à la vie moderne pour éviter d’être écrasé par une voiture (qui est devenue un des principaux « prédateurs » de nos jours).Du point de vue étymologique, le mot survie vient du latin :• « super » = en dessus, par-dessus ; du dessus, d’en haut ; en plus,

au-delà, en outre ;• ou « supra » = à la partie supérieure, en haut, au-dessus ; plus

haut, précédemment ; en plus, en sus, plus ;• et « vita » = vie, existence ; genre de vie, manière de vivre ; subsis-

tance, moyen d’existence ; réalité ; personne chérie, objet cher ; vie humaine, monde ; vie racontée, biographie, histoire.

Le Robert définit la survie comme étant le fait de se maintenir en vie, et comme étant l’ensemble des processus physiologiques qui mènent à la plus longue existence de l’individu. C’est dans ce sens-là que je parlerai de survie tout au long de ce livre. D’une certaine manière, on peut dire que la survie est le synonyme de la vie, en tout cas de la vie prolongée, le plus longtemps possible, par le biais d’une succession d’instants au cours desquels la vie est maintenue et la vie continue grâce à la réussite des processus d’homéostasie. Mais dans un autre sens, qui rejoint l’étymologie qui place la survie au-dessus de la vie, la survie est plus importante que la vie. Pour pouvoir vivre, il faut d’abord survivre. Pour pouvoir faire des beaux projets dans l’amour et dans le travail et bien se régaler, le préa-lable est d’assurer sa survie.La survie est à la fois une notion individuelle (chaque être vivant est programmé en termes de survie) et une notion collective (chaque famille d’individus et chaque espèce vivante ont aussi des pro-grammes de survie communs). Hiérarchiquement, les programmes de survie collectifs sont supérieurs aux programmes de survie in-dividuels. En effet, cela n’a aucun sens qu’un individu survive si ce-la risque de nuire à la survie de sa famille ou de son espèce. Le plus important c’est la perpétuation de la vie. Celle-ci passe parfois par le sacrifice nécessaire d’un individu car elle privilégie toujours la lo-gique de survie collective.Dans chaque être vivant, tout est programmé en termes de survie, et particulièrement la centrale de commande du corps qui est le cerveau inconscient.La prise de conscience de cette équation fondamentale va avoir lieu dans d’autres cerveaux que celui d’Henri Laborit, chez d’autres mé-decins passionnés par la guérison (eux aussi insatisfaits des résul-tats de la médecine traditionnelle) et qui, dans sa foulée, vont dé-velopper cette théorie particulièrement pour tout ce qui concerne les maladies, faisant le lien entre chaque maladie et le stress de sur-vie qui l’a précédée dans le psychisme du malade. Je ne développe-rai pas ces théories appliquées aux diverses maladies (que l’on re-groupe généralement sous le vocable de « décodage biologique ») dans le cadre de cet ouvrage-ci car j’en ai déjà parlé longuement dans les trois tomes de mon essai intitulé Le sens des maux. Mon projet aujourd’hui est d’appliquer le fruit des recherches de Laborit à d’autres choses que les maladies, à tout ce qui fait par-tie de la vie. En repartant des trouvailles de Laborit, on peut voir quel sens cela donne à la vie, aux choses de la vie (grandes ou pe-tites), à tous les évènements que l’être humain vit de la naissance à la mort, et même avant, et même après. Quand on sait que tout est programmé en termes de survie, cela nous ouvre des portes pour une autre compréhension, une autre vision de ce qui nous arrive dans la vie. Au-delà de la logique de survie, chacune de ces choses est riche aussi d’un sens symbolique issu de l’inconscient collec-tif de l’humanité qui apporte des précisions et des tonalités pour mieux les apprécier.Par exemple, quand un enfant naît, les premières informations que nous recevons de lui sont : son prénom, sa date de naissance (et parfois l’heure en plus), son poids, sa taille. Ce sont les informa-

tions prioritaires qui figurent sur le faire-part de naissance. Ce sont donc des informations importantes sur la vie d’un être humain et ses chances de survie. Les prénoms, les nombres et le poids seront notamment étudiés ci-après afin de voir quel est leur sens dans la logique de survie. Et si, forts de cette équation héritée de Laborit, nous regardions les choses de la vie différemment ? Le sens de la vie c’est…d’avoir jadis été un animal avant de devenir un être humain

L’animal ou la dimension instinctive qui est en l’Homme

Quel est le sens de l’évolution des espèces ? Que reste-t-il de l’ani-mal dans l’Homme ? Qu’est-ce qui différencie le règne animal du règne humain ?L’évolution des espèces est la transformation progressive des es-pèces, d’une espèce vivante en une autre. Cette évolution est à la fois continue, par hérédité des caractères acquis, et discontinue, par mutation des caractères génétiques et morphologiques au cours des générations. La théorie de l’évolution est une explication de la diversification des formes de vie qui sont apparues dans la nature, pour aboutir à la biodiversité actuelle. Cette théorie s’op-pose à la croyance religieuse selon laquelle c’est Dieu qui aurait créé la terre et tous les êtres qui la peuplent. La place de l’être hu-main prend une nouvelle signification : il n’est plus le centre de la création ; l’espèce humaine n’est qu’une nouvelle espèce animale parmi d’autres, elle-même issue d’autres espèces.Comme toute autre espèce vivante, l’espèce humaine représente l’aboutissement d’une longue série de transformations. Ces trans-formations s’opèrent si et seulement si elles sont avantageuses pour la survie individuelle et/ou si elles favorisent la reproduc-tion de l’espèce et par conséquent la survie collective par la per-pétuation des caractéristiques ainsi sélectionnées. C’est donc la logique de survie qui gouverne l’évolution de toutes les espèces et lui donne un sens. Chaque espèce s’est spécialisée au fil du temps dans des domaines qui lui sont propres. Par exemple, la girafe avec son long cou pour pouvoir manger les feuilles des arbres en hauteur, la chauve-souris avec son sonar pour s’orienter et capturer ses proies, l’être humain avec le développement extraordinaire de son cerveau (néocortex) qui lui donne la capacité de penser. Ainsi l’être humain est le résultat d’un très long processus de sélection naturelle et de lutte pour la survie (et son cousin le plus proche en la matière est le singe).Cette théorie de l’évolution permet d’expliquer la structuration du vivant et fédère toutes les branches de la biologie. Tous les orga-nismes vivants ont un ancêtre commun et sont le produit d’un pro-cessus d’évolution qui a commencé sur la terre il y a 4,5 milliards d’années. La comparaison des séquences d’ADN ou d’ARN a permis aux scientifiques de déterminer la distance entre les différentes es-pèces et ainsi d’élaborer un arbre généalogique et phylogénétique de toutes les espèces où chaque nœud représente l’ancêtre com-mun de ses descendants. Ce processus d’évolution est la consé-quence d’une série d’évènements biologiques qui s’organisent au-tour du phénomène de sélection naturelle et de lutte pour la sur-vie et qui concernent tous les êtres vivants sans exception. Ce che-minement favorise les êtres les mieux adaptés à leur milieu et les mutations qui vont dans le même sens, ce qui entraîne dans la plu-part des cas une complexification des formes du vivant, sauf pour certaines formes archaïques qui subsistent dans le même état de-puis la nuit des temps.

Quand on sait que tout est pro-grammé en termes de survie, cela nous ouvre des portes pour une autre vision de ce qui nous arrive dans la vie.

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D’abord il y a eu les bactéries, sous la forme d’organismes unicellu-laires sans noyau. C’est important de le savoir : la vie a commencé avec les bactéries ! Réfléchissons-y à deux fois lorsque nous cher-chons à les éradiquer par divers moyens (antibiotiques et produits de nettoyage notamment) car c’est la vie que nous éliminons. Les bactéries sont nos amies et elles nous ont été bien utiles depuis l’origine de la vie jusqu’à ce jour. Ensuite il y a eu les archées (mi-cro-organismes unicellulaires sans noyau), puis les eucaryotes, une branche de l’arbre de la vie (qui n’est encore qu’un petit ar-buste à ce moment) constituée de cellules avec noyau, qui va être à l’origine d’un arbre gigantesque formé des quatre règnes vivants multicellulaires, avec diverses ramifications échelonnées dans le temps : algues, plantes, champignons, éponges, mollusques, in-sectes, poissons, reptiles, et enfin les mammifères dont l’être hu-main fait partie.Cela veut donc dire que l’être humain a dans ses mémoires biolo-giques (ou pour le dire autrement, parmi ses ancêtres) des pois-sons, des reptiles et les premiers mammifères qui ont « ouvert »

cette nouvelle branche de l’arbre de la vie, par-mi lesquels eomaia scansoria, la mère grim-pante de l’aube, la mère primordiale qui sait grimper aux arbres, la

première mère, qui a été un des premiers mammifères terrestres et qui a survécu aux grands cataclysmes qui ont entraîné l’extinction des dinosaures, grâce notamment à son mode de reproduction ré-volutionnaire pour l’époque et qui marche toujours très bien au-jourd’hui. Il reste encore en nous aujourd’hui les vestiges généalo-giques de nos précédentes mutations. Il nous reste quelque chose du poisson, du reptile et des divers mammifères qui ont été nos ancêtres. Il nous en reste aussi quelques conflits (par exemple les conflits de territoire) et de merveilleuses solutions de survie que nous utilisons encore dans notre vie quotidienne du 21e siècle.

L’animal : étymologie, définition et symbolique

Le mot animal vient du latin « anima » = âme, souffle, vie, air, ha-leine, et de « animus » = âme, esprit (par opposition au corps) ; siège de la pensée, du désir, de la volonté, du sentiment, des passions. On dirait presque une définition de l’être humain ! Comme quoi les animaux ne sont pas très éloignés de nous puisqu’ils ont déjà une âme. Seule leur manque la pensée élaborée et la conscience qui

est propre à l’espèce hu-maine. L’étymologie en tout cas confirme claire-ment l’origine animale de l’être humain.Le dictionnaire définit

l’animal comme étant un être vivant organisé, doué de sensibili-té et qui peut se mouvoir (par opposition au végétal). C’est donc ce dernier élément qui est la caractéristique principale du règne ani-mal et qui le distingue des autres branches de l’arbre de la vie : sa capacité de se mouvoir, le mouvement. Cet élément est fondamen-tal aussi pour comprendre l’être humain. Nous partageons avec les animaux ce caractère qui nous distingue des pierres et des plantes. Le mouvement. Mouvement extérieur qui permet de bouger, de changer de place, de migrer,…ce qui donne plus de solutions de survie. Mouvement intérieur aussi : la capacité de changer, d’évo-luer. Et si l’on doit résumer la vie à un seul mot, c’est bien celui-là : vivre c’est changer, en permanence, de la naissance à la mort. Le sens de la vie c’est d’évoluer, de bouger (de fuir aussi comme

le dit Laborit). Ne restez pas immobiles, dans l’inhibition de l’ac-tion, « scotchés » à vos petits acquis et à vos regrets, allez de l’avant. Comme le chante Alain Souchon, « on avance, on avance, c’est la seule véritable évidence, on avance ». On ne sait pas toujours où on va, mais on sait qu’on avance.D’un point de vue symbolique, l’animal exprime la dimension ins-tinctive et pulsionnelle de l’être humain. Ce sens est à la fois positif et négatif. Il est positif car il le rattache à la terre et à la survie (l’ins-tinct animal est fondé essentiellement sur la logique de survie). Re-gardez comment vivent les animaux, comment ils arrivent à sur-vivre dans des milieux très inhospitaliers (extrêmement froids ou extrêmement chauds par exemple) et vous en apprendrez beau-coup sur les stratégies de survie. Il est aussi négatif car il représente l’assujettissement aux pulsions des sens et aux passions non rai-sonnables. C’est dans ce sens-là que l’on qualifie parfois péjorative-ment un homme en disant qu’ « il est une vraie bête ». Il ne réfléchit pas à ce qu’il fait, il agit sans raison (alors que celle-ci est normale-ment l’apanage des humains), il agit en suivant ses pulsions (ce qui peut conduire au crime dans certains cas). Plusieurs phobies orien-tées sur les animaux trouvent leur origine dans cet aspect néga-tif : l’animal revêt alors une signification spécifique négative pour l’inconscient humain en exprimant l’énergie pulsionnelle des dé-sirs, libre et incontrôlée, et c’est sans doute la crainte d’être submer-gé par cette dimension primitive (sa propre dimension primitive et naturelle en fait) qui effraie l’être humain civilisé. Comme l’explique Jung : « l’animal qui est dans l’homme sa psyché instinctuelle, peut devenir dangereux, lorsqu’il n’est pas reconnu et intégré à la vie de l’individu ; l’acceptation de l’âme animale est la condition de l’uni-fication de l’individu, et de la plénitude de son épanouissement ».L’animal incarne donc selon les cas soit une qualité soit une fai-blesse humaine. L’importance symbolique, voire parfois totémique, accordée aux animaux, se retrouve dans beaucoup de cultures et de traditions religieuses, ce qui démontre une nouvelle fois l’im-portance du lien qui unit l’Homme à l’animal.

L’humain : étymologie et définitionLe mot homme vient du latin « homo » = homme (au sens général du terme), d’une racine « on » signifiant « terre ». Homme = né de la terre. Encore une fois, l’étymologie rejoint l’explication scientifique de l’évolution des espèces : l’homme trouve bien son origine dans les premières formes de vie issues de la terre, bactéries, archées et eucaryotes. Biologiquement, l’Homme se définit comme un mammifère pri-mate, de la famille des Hominidés, seul représentant de son es-pèce. Suivant l’évolution de l’espèce humaine, l’homo sapiens, dont tous les humains qui peuplent aujourd’hui la terre sont issus, pro-vient d’une évolution probablement buissonnante au cours de la-quelle plusieurs branches de la lignée humaine ont coexisté, no-tamment l’homme de Néandertal dont on sait aujourd’hui que la lignée s’est éteinte. Au cours de cette longue évolution (7 millions d’années), l’homme se différencie progressivement de son cousin le singe pour ressembler de plus en plus à l’homme d’aujourd’hui. Suivant les diverses appellations des scientifiques, l’homme est devenu progressivement « debout », « robuste », « habile », « arti-san »,…et finalement sapiens, ce qui veut dire intelligent, sage, rai-sonnable, prudent. Ce sont là nos quatre valeurs cardinales. Si l’in-telligence a un sens, c’est de nous mettre sur la voie de la sagesse. Notre histoire nous dit que la sagesse est le but ultime de l’homme, la valeur grâce à laquelle il pourra toujours survivre. Le sens de la vie d’un être humain est de devenir sage (si on ne l’est pas), de le rester (si on a déjà la chance de l’être), et d’éduquer nos enfants à l’intelligence, la sagesse, la raison et la prudence.

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Et si l’on doit résumer la vie à un seul mot, c’est celui de changement : vivre c’est chan-ger, en permanence, de la naissance à la mort.

Le sens de la vie d’un être hu-main est de devenir sage (si on ne l’est pas), ou de le rester (si on a déjà la chance de l’être)

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Pourquoi doit-on rester neuf mois dans le ventre de sa mère ? Pourquoi y a-t-il des droitiers et des gauchers ? Pourquoi y a-t-il des hommes et des femmes ? Pourquoi mon prénom et pas un autre ? Quel est le rôle d’un père et d’une mère ? Qu’est-ce qui me relie à mon arbre généalo-gique ? L’être humain est-il naturellement monogame ou polygame ? Pourquoi avons-nous un parrain et une mar-raine ? Quel est le sens de nos désirs alimentaires ? Est-il possible d’aimer vieillir en y trouvant un sens ? Qu’est-ce qui di� érencie l’Homme de l’animal ? Pourquoi ac-cordons-nous tant d’importance à la famille ? Quelle in-formation nous est donnée par les nombres ? En quoi la parole est-elle un besoin humain vital ? Quel est le sens du suicide ? Pourquoi sommes-nous tous obnubilés par le temps ? Quelle est la place exacte du libre arbitre dans la vie d’un humain ? Comment faire pour que nos pro-jets se réalisent ?

À ces questions et à beaucoup d’autres, qui sont au-tant de mystères, Bernard Tihon apporte en� n de lu-mineuses réponses inspirées, entre autres, par les tra-vaux d’Henri Laborit et par les découvertes des pion-niers du décodage psychobiologique.

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INTERVIEW Propos recueillis par Carine Anselme

INTERVIEW

« Un médecin n’a jamais guéri personne »

« Souvent la peur d’un mal nous conduit dans un pire », philosophait Nicolas Boileau. Ce n’est pas Jean-Claude Fajeau qui le contredira ! Ce dernier voit en nos peurs « un poison émotionnel » qui porte gravement atteinte à notre santé et notre bien-être. Ce docteur en médecine a exercé la médecine chinoise, l’homéopathie, la méde-cine naturelle, la phytothérapie et se consacre, depuis 1997, à la recherche en Psycho-Somato-Généalogie(1). À l’articulation entre le psychologique et le biologique, cette approche permet d’approfondir la compréhension des mécanismes et principes de la vie. Nous rappelant par là que le corps est l’exutoire des conflits biologiques

« animaux » que vivent les humains. « Comprendre, c’est devenir maître de soi », aime à répéter ce chercheur inlassable, qui s’érige contre tout dogme et toute pensée unique. Il est libre, Jean-Claude !

Certaines rencontres ne laissent pas indifférent... Ce fut le cas avec Jean-Claude Fajeau. Exit la langue de bois et autres détours diplomatiques, sémantiques, avec cet

homme entier ! Dans ce milieu de la guérison, où certains ont une « légère » tendance à se prendre très (trop ?) au sérieux, il préfère, lui, faire les choses sérieusement, dans un mélange d’humanité et d’humilité, de quête de sens et d’excellence - non pour briller, mais pour accompagner au mieux ceux qui sont en chemin vers la guérison. Caractéristique : cet homme a la curio-

sité chevillée au corps et au cœur – une richesse ines-timable « reçue en héritage », nous di-ra-t-il. Lire, ques-tionner, explorer,

apprendre, observer, écouter, expérimenter... il n’a de cesse de creuser son sillon pour nous permettre de dégager le nôtre. En toute liberté. Car tout malade - par nature fragile, vulnérable, stressé, en proie au doute, voire dépressif - est un être unique, singulier, qui doit être traité comme tel. L’enjeu de l’approche proposée par Jean-Claude Fajeau est de l’aider à retrouver son axe, son centre, afin qu’il se prenne en charge. Un travail intime, autant qu’universel.

Quel cheminement vous a mené de la médecine classique à la Psycho-Bio-Généalogie ?

Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous... et d’heu-reuses coïncidences ! J’étais dans un chemin insatisfaisant avec la médecine générale, j’ai alors rencontré des personnes qui m’ont donné un éclairage nouveau sur la façon de se soigner. Je suis dans une recherche permanente. Avec le temps, je sais que la perfection n’existe pas, mais je tente de poursuivre une quête d’excellence : être performant exige une curiosité et une explo-ration constantes. Depuis l’enfance, je ne me satisfais jamais des réponses toutes faites (Rire) ! J’aime fouiller. Quand l’objectif est la guérison, la logique et la cohérence sont indispensables.

Au cœur du processus de guérison, vous pointez l’impor-tance de la compréhension, de la connaissance...

Pour les gens, la maladie est par essence incompréhensible. La question essentielle à se poser, si l’on veut éviter les récidives et véritablement guérir est : « Pourquoi cela m’arrive-t-il mainte-nant, et à cet endroit-là (du corps, NDLR) ? » Comprendre s’avère donc une démarche primordiale. Car, en l’absence de ce ques-tionnement et de la réponse adaptée, l’individu ne parvien-dra au mieux qu’à une rémission. Mais je tiens à préciser que je m’érige contre tout sectarisme, tout bourrage de crâne ou lec-ture simpliste, unique. Il faut que cela soit logique et cohérent pour la personne elle-même. Le processus d’exploration varie donc considérablement d’un individu à l’autre, en fonction de ses croyances, de son éducation, de son histoire généalogique, etc. C’est un travail important qui implique directement la per-sonne, et dont le résultat dépendra de la manière dont cette dernière va cheminer, se questionner, se remettre en question... Si cette personne est dans une croyance béate, admirative, et qu’elle imagine que le médecin possède une solution magique, cela ne marchera pas. Un médecin n’a jamais guéri personne !

Vous voulez dire que la solution vient de l’intérieur ?

Oui, la solution est en soi. La recette miracle n’existe pas. C’est le patient, lui-même, qui est un découvreur. J’insiste : j’accom-pagne les personnes dans leurs explorations, mais je ne suis ni le sauveur, ni le dieu, ni le gourou de personne ! Au contraire : chacun est son propre gourou. C’est ce qui fait que je ne suis pas toujours en accord avec certains collègues, à qui il arrive de jouer sur ce tableau-là... Par nature très indépendant, je les cô-toie d’ailleurs assez peu.

La psychogénéalogie, qui est un de vos outils-phares, per-met-elle d’éclairer cette solution intérieure ?

C’est, en effet, une approche fantastique pour partir à la décou-verte de soi ! Car toute maladie est le résultat d’un deuil ina-chevé, en relation avec un drame survenu dans les générations précédentes (voir à lire, NDLR). Pour guérir, il s’avère nécessaire de faire tous les deuils et de retrouver l’Amour inconditionnel de soi. On pense souvent que la psychogénéalogie a émergé dans les années 1980, mais elle existait bien avant, portée no-tamment par les écrits des grands penseurs grecs (Hippocrate, Aristote...) et, encore plus loin, par l’un des plus grands maîtres

En cas de maladie, la question essentielle à se poser, si l’on veut éviter les récidives et véri-tablement guérir est : « Pourquoi cela m’arrive-t-il maintenant, et à cet endroit-là du corps ? »

Dr Jean-Claude fajeau :

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INTERVIEW

chinois Lao Tseu. Ils n’avaient, en ces temps-là, aucun de nos ou-tils modernes, mais ils avaient déjà compris que la seule « ma-chine » qui compte, c’est le cerveau.

La maladie serait précisément un message, une « alerte », du cerveau ?

La maladie (le « Mal-A-Dit ») est une réponse organique, donc biologique à un mal-être, un conflit psychologique. À la suite d’un choc émotionnel, la pensée cherche une solution pour ré-soudre le conflit. Si le stress dure longtemps, le cerveau, centre de commande, trouve une solution pour faire baisser le stress et sauver l’individu, au prix d’une maladie, qui n’est autre qu’un message (du cerveau) pour nous amener à réfléchir aux véri-tables raisons qui ont provoqué cet état. Selon ce principe, plu-tôt qu’une ennemie à combattre par tous les moyens, la mala-die devient une alliée qui vient nous aider à comprendre... Pour nous amener à plus de conscience, plus d’Amour.

Vous mettez l’accent sur l’impact de nos peurs, « poison émotionnel », dites-vous, sur l’équilibre et la santé...

C’est, selon moi, la source de tous nos maux. L’émotion est une information, un message du cerveau, en réponse à la peur. Dé-coder l’origine et le sens de l’émotion permet de ne plus ressen-tir de peur - notez qu’il y a des peurs vitales (pour aller plus loin, voir encadré « Les trois façons d’appréhender le monde », NDLR). Il faut différencier les peurs conscientes, des peurs inconscientes. Il y a tout un travail de conscientisation à faire. Si, par exemple, je prends conscience que j’ai peur des chiens (parce que je pense, en raison d’une peur « animale », archaïque, qu’il risque de m’agresser), le chien, lui, n’a plus aucune raison d’agresser. Nous avons une capacité de dépassement de nos peurs, que l’on ne soupçonne pas ! La Psycho-Somato-Généalogie invite à fouler cette voie vers la découverte de soi - ce chemin plein d’amour, habituellement gâché par nos peurs.

Mais le climat anxiogène de notre époque amplifie cette peur, individuelle et collective...

Cette vision-là des choses vient d’une méconnaissance du pas-sé ! J’étonne toujours beaucoup les gens, car quand on me dit que le monde va de plus en plus mal, je rétorque : « Au contraire, il va de mieux en mieux ! » Je préfère vivre maintenant qu’au Moyen Âge... Objectivement, il y a moins de risques. Vous n’au-riez jamais été vous balader à cette époque sur les chemins, qui étaient de vrais coupe-gorges ! Les peurs aujourd’hui sont exac-tement les mêmes que par le passé, ce qui a changé ce sont les moyens de communication actuels qui nous connectent en quelques instants à tout ce qui se passe à travers le monde. Les peurs créent une paranoïa collective. Mais on ferait un journal télévisé des bonnes nouvelles, que personne ne le regarderait ! On a besoin, quelque part, de se rassurer par rapport à ce qui se passe ailleurs, à ce qui arrive à d’autres...

« Il n’y a pas de cause à la peur. Elle n’est qu’imagination. Elle te bloque comme une barre de bois tient la porte fermée. Brûle cette barre », affirmait Rûmi... Diriez-vous que nos peurs sont avant tout imaginaires ?

Il est rare que l’être humain se réfère au monde animal, dont il est pourtant une émanation. Or, la société est toujours aussi animale, elle n’a rien « d’humain » ! Nos peurs sont foncièrement animales, et nous fonctionnons comme des animaux. Ces peurs très prégnantes qui nous dirigent, sont pourtant peu nom-breuses : la peur des prédateurs, la peur de l’agression, la peur de perdre sa « place » (en lien avec les conflits de territoire)... Pre-nons la peur du manque, si répandue chez l’humain : elle nous renvoie à la peur animale du manque de nourriture, d’eau. Je suis allé au Sahel, et j’y ai vu effectivement des troupeaux entiers décimés... Mais dans nos sociétés occidentales, le manque de nourriture et d’eau est le plus souvent imaginaire. Cette peur est donc un ré-flexe biologique. En parlant de peurs imaginaires, je sais de quoi je parle : j’étais un enfant surprotégé par trois mères (ma ma-man et deux grandes sœurs) – elles m’ont transmis un nombre incalculable de peurs imaginaires (« Fais pas ci, fais pas ça ! »). En-fant, j’étais du coup assez souvent malade, au point que j’ai vou-lu faire médecine. Grâce à la connaissance, cela m’a libéré de la peur de la maladie... et je n’ai plus jamais été malade !

Vous évoquez aussi souvent le manque d’amour, comme élément-clé de nos problématiques humaines...

Plutôt que de parler de manque d’amour, je dirais plutôt qu’il n’arrive pas à s’exprimer. Quand je demande aux gens : « Quel est le contraire de l’amour ? », on me répond que c’est la haine. Pour moi, le contraire de l’amour, c’est la peur ! Et cette dernière peut, de fait, conduire à la haine. On le voit clairement de nos jours. Les extrémismes de tous bords viennent d’une mécon-naissance, qui engendre la peur - source de haine. Il existe bien des gens qui se réunissent dans des séminaires pour déployer « l’amour », mais la peur les reprend une fois qu’ils retournent dans leur milieu...

Comment travailler alors efficacement sur nos peurs ?

Tout le travail à faire est de chercher à comprendre pourquoi nous avons si peur... C’est la base de tout. Je relis à ce propos Georg Groddeck, considéré comme le « père » de la psychoso-

toute maladie est le résul-tat d’un deuil inachevé, en relation avec un drame survenu dans les généra-tions précédentes

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INTERVIEW

matique. J’en profite pour soulever un point : je ne supporte pas la tendance actuelle qui consiste à démolir systématiquement le passé, à l’image des attaques virulentes contre Freud. Il faut se remettre dans le contexte (montée du nazisme, etc.) et ima-giner les moyens dont il disposait : pour l’époque, c’est un tra-vail fabuleux ! Plutôt que de faire table rase et de jeter le bé-bé avec l’eau du bain, je crois qu’il faut s’appuyer sur le passé pour faire évoluer les choses. La vie, c’est le mouvement. Je suis contre les intégrismes et les dogmes.

Si je comprends bien, vous êtes contre tout ce qui est « fer-meture » ?

Absolument. Tout ce qui relève de la fermeture empêche de guérir. Toutes les maladies, d’ailleurs, sont des maladies de fer-meture, donc de peur. Alors que la guérison est un mouvement d’ouverture : du cœur et de la connaissance. Dans ce chemin de vie, pour que les humains soient totalement humains, ils de-vraient vivre sans peur animale... donc sans aucune peur ! La clé de tout ça, c’est le fameux « Connais-toi toi-même ».

Vous faites la différence, d’ailleurs, entre le savoir et la connaissance...

Plutôt que de parler de « Ministère de l’éducation nationale », je préfèrerais que l’on parle de « Ministère de l’élévation nationale » (Rire) ! Il faudrait tout revoir dans le système scolaire. L’école dis-pense un savoir livresque – la hauteur de telle montagne, les dates des batailles de Napoléon, etc. Des notions qui, au fi-

nal, n’intéressent pas grand monde, et qui contribuent à faire de l’enfant un bon petit soldat de la société ! Bien sûr, un peu de culture

générale est nécessaire, mais il serait bien plus essentiel d’ac-compagner l’inclination naturelle des enfants qui, très jeunes, posent des questions sur le pourquoi des choses, sur le sens de la vie, sur la mort, sur la biologie de l’être vivant, sur la na-ture, etc. La prédominance de certaines matières, comme l’or-thographe et les maths, contribue à faire rentrer l’enfant - fu-tur adulte - dans un moule. Cela n’aide pas à réfléchir par soi-même ! L’école, mais aussi les parents, devraient plutôt ré-pondre aux vrais questionnements de l’enfant. En lieu et place de l’infantilisation qui prédomine actuellement - un système où parents et institutions instillent le programme animal de la peur (cela part souvent d’un bon sentiment – rappelons que nos parents et grands-parents ont connu des drames bien pires que nous !) - on arriverait à une autonomisation de l’être. Cette connaissance ouvre alors une porte essentielle sur le chemin de vie : elle mène à la liberté, donc à la confiance.

Cette liberté de pensée, qui vous est si chère...

Oui, car tant que l’humain n’est pas totalement libre de ses pen-sées, il reste un esclave qui continuera à se faire manipuler par les peurs. Cette liberté la plus totale demande une remise en cause de beaucoup de croyances (familiales, sociétales, etc.). Quand on arrive à ce degré de liberté, les relations s’améliorent grandement, et l’on peut alors expérimenter l’amour avec un grand « A ». C’est ça, pour moi, la véritable sagesse ! Ce n’est pas ne faire aucune bêtise, ni se retirer hors du monde (rappelons que l’autre est le miroir de notre inconscient), mais bien arriver à une maîtrise telle de sa connaissance, qu’on n’éprouve plus aucune peur ; même de la mort, inscrite dans le cycle de la vie.

Que faire, en tant que parents, quand on n’est pas suffisam-ment disponibles ou « outillés » pour répondre aux ques-tionnements de l’enfant ?

Vous mettez le doigt sur un point essentiel de notre société : la disponibilité des parents est devenue problématique. Je vais vous étonner, mais pour moi l’humain ne devrait pas partir à la « chasse ». Selon moi, il n’est pas fait pour travailler, mais bien pour créer et participer à la Beauté du monde. En ce sens, selon moi, les artistes ne sont pas assez valorisés dans cette société. Ils sont d’ailleurs les meilleurs alliés pour comprendre nos émo-tions et nos peurs ; si l’on vibre devant une œuvre, c’est bien souvent que nous partageons les mêmes émotions, les mêmes conflits. L’œuvre nous invite alors à une meilleure compréhen-sion de nous-mêmes.

Quelque part, vous êtes resté cet enfant curieux, en ques-tionnement permanent... Comment avez-vous mis le pied dans ce travail de connaissance, que vous préconisez au-jourd’hui ?

Je n’avais aucune prédisposition ; je n’avais pas, par exemple, un précepteur qui aurait répondu à mes questions ou m’au-rait renvoyé à des lectures appropriées, mais j’avais un petit quelque chose en plus... une curiosité innée, qui n’est pas natu-relle chez beaucoup de gens. C’est un héritage, aussi ! Comme si on avait dans ses gènes, l’envie d’en savoir plus. D’apprendre à se connaître, pour mieux connaître les autres. Tout, alors, de-vient médecine - du corps et de l’esprit.

Comme l’influence de la généalogie est au cœur de votre approche, de qui vous vient cette curiosité, dont vous dites qu’elle est un héritage ?

Je suis le clone de mon grand-père paternel (né en 1886) – je porte le même prénom et le même numéro dans la fratrie. Son parcours, durant la guerre 14-18, l’a mené en Syrie. Étonnam-ment, en 2014, les Français sont à nouveau en Syrie ! ! Mon père était en admiration totale pour son père - mon grand-père, donc. Quand ce dernier est rentré de la guerre, il n’a eu de cesse de répéter que toutes ces horreurs, c’était à cause de l’igno-rance ! Ce modeste menuisier-ébéniste s’est mis à lire chaque jour une page du dictionnaire. Mon père s’est inspiré de lui et

Dans un chemin de vie, pour que les humains soient totalement humains, ils devraient vivre sans peur animale... donc sans aucune peur !

« Quand on parle de peur, il est important de faire la part des choses », précise Jean-Claude Fajeau. Voici, selon lui, les trois manières de se frotter au monde : 1) Il y a la manière schi-zophrène de vivre, 2) la manière paranoïaque de vivre, 3) et la voie du juste milieu. Il utilise une parabole pour expliquer ces trois tendances : « Imaginez une énorme artère à traverser, avec une circulation démentielle... La manière schizophrène de vivre, c’est traverser sans regarder ; je suis dans mon monde, hors réalité, je fonce et je ne m’interroge pas (c’est le compor-tement des « prédateurs »). Dans la manière paranoïaque de vivre, je ne traverse même pas ; je mets un pied sur la route, et je recule. Je n’irai jamais voir de l’autre côté ! Autrement dit, c’est le comportement des « proies ». Enfin, la voie du milieu, c’est celle de la prudence, de la prévoyance. On peut parfaitement traver-ser une grande avenue, sans rien risquer ! Il s’agit juste de bien regarder, avant de s’avancer. Pour moi, cette troisième voie est la voie humaine, aux côtés des deux voies animales. »

Les trois façonsd’apréhender le monde

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aimait à dire que les réponses se trouvent dans les livres. Quant à moi, j’ai toujours quatre ou cinq livres en route : de nouveaux titres, mais aussi les livres que je relis - au moins trois fois.

Les livres sont donc pour vous aussi une clé de la connais-sance – pourtant vous remettiez en cause la connaissance livresque ?

Entendons-nous, la lecture est, selon moi, le meilleur des guides pour aiguiser la curiosité et le sens critique. Pour réfl é-chir. Se questionner... Les livres ne doivent pas, pour autant, de-venir nos « maîtres ». En tout, la mesure ! D’ailleurs, toute pas-sion démesurée devient une drogue, à même de provoquer un manque. La passion est donc liberticide. Où est le plaisir, alors ? ! Je prends l’exemple d’une patiente, paralysée. La pre-mière pensée qu’elle m’a partagée a été pour la danse country, activité qu’elle pratiquait intensément, passionnément. Ce-la lui était donc intenable de ne plus pouvoir pratiquer cette discipline – dans son cas, il était intéressant d’aller interroger le pourquoi de cette passion dévorante, dans son parcours. Ce qui est curieux chez les humains, c’est que trop d’amour (d’une manière générale) tue l’amour. Mais trop de haine, ne tue pas la haine... et trop de négatif tue tout court ! Trop d’amour (avec un petit « a ») enclenche la peur. L’Amour vécu dans la liberté n’en-gendre aucune peur, aucune jalousie, aucune possessivité, au-cun manque.

Quels sont vos auteurs de « chevet » ; ceux qui, selon vous, peuvent utilement nous accompagner sur le chemin de la connaissance ?

Il y les philosophes grecs (Platon, Aristote, etc.), les grands auteurs classiques (Victor Hugo, Émile Zola, Honoré de Bal-zac, etc.), mais aussi André Comte-Sponville ou encore Michel Onfray (un peu trop politisé, à mon goût) ou Don Miguel Ruiz (« La maîtrise de l’amour » est un ouvrage formidable). Je lis éga-lement des livres autour du bouddhisme. Sans oublier, bien sûr, les « grands » de la psychogénéalogie, tels que Georg Groddeck ou Alejandro Jodorowsky.

Puisque nous avons abondamment évoqué les peurs, pro-posez-vous, dans votre approche de la Psycho-Bio-Généa-logie, des actes psychomagiques, chers à Jodorowsky ?

J’en propose certains, dérivés de ce que Jodorowsky propose... mais c’est parfois diffi cile à faire passer. Lui, avec son charisme, y parvient mieux (Rire) ! Ces actes sont précisément opérants parce qu’ils viennent montrer concrètement à la personne que c’est le premier pas qui coûte. Qu’il y avait une peur à surmon-ter. En revisitant ainsi ses peurs, cela remet la personne dans son confl it en le dédramatisant. C’est une manière aussi d’enclen-cher l’humour, qui permet de prendre du recul. Pour pouvoir guérir, il faut « gai-rire »... surtout de soi-même !

POUR ALLER PLUS LOIN(1) Centre de Psycho-Bio-Généalogie PHILAE : www.centrephilae.com

à lire : Pathologies ostéo-articulaires et musculaires (2014), Le malade face à la maladie –Portrait psychologique du malade (2008), Guérir, un acte d’Amour (2006), La maladie, un deuil ina-chevé (2006), La diététique biologique – Le processus biologique des problèmes de poids (2005). Tous ces ouvrages de Jean-Claude Fajeau sont édités par PHILAE (voir site Internet ci-des-sus). Ils sont tous disponibles dans la médiathèque de Néosan-té (www.neosante.eu)

Formation avec le Dr Jean-Claude FAJEAU

Enseignement théorique et ateliers pratiques de décodage et déprogrammation des confl its

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La santé est avant tout un état d’équilibre. Par l’ap-proche originale des liens entre la psychologie et la biologie, issue des travaux de nombreux chercheurs et scientifi ques, comprendre pourquoi nous sommes malades, c’est déjà commencer à guérir.La formation s’adresse à toute personne désireuse de comprendre les causes et les origines de son mal-être, de ses échecs, de ses maladies. Elle permet de répondre de façon appropriée aux questions existen-tielles et de retrouver la joie de vivre.« Le chemin de Guérison » permet de revenir sur le chemin de Vie, progression vers la Connaissance de soi, la Liberté, l’Amour et la Sagesse.

Diplômé de la faculté de médecine de Paris, Jean-Claude fajeau est docteur en médecine, psychothérapeute, ostéo-thérapeute et conférencier. Il a étudié et approfondi la plupart des thérapies énergétiques, a exercé en homéopa-

thie, acupuncture et médecine manuelle pendant 20 ans en France avant de se consacrer à la recherche en Psy-cho-Somato-Généalogie. Il est l’auteur notamment des livres « Guérir, un acte d’amour », « La maladie, un deuil inachevé », et « Le malade face à la maladie » (Éditions Philae). Il anime, avec son épouse Corinne, des ateliers et séminaires en Suisse.

Les participant(e)s à la formation recevront un dossier à remplir et leurs problématiques personnelles

seront abordées au cours des ateliers pratiques.

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thie, acupuncture et médecine manuelle pendant

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Le corps, quand la pensée ne l’inter-rompt pas, opère naturellement un processus de régulation.

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Une nuit de février 2014, alors qu’elle est assoupie, Marie est prise d’une vive douleur sous les basses côtes droites. Brusquement réveillée, elle se lève, pliée en deux. Cette sensation de coup

de poignard à la vésicule biliaire n’est pas nouvelle. Voilà bientôt deux ans que Marie souff re de crises douloureuses de cet organe. En sep-tembre 2013, elle s’est résolue à passer une échographie. Verdict : pas de calculs apparents mais des boues biliaires qui engorgent la vésicule et le foie. « Ce n’est pas bien joli tout ça », lui a annoncé le médecin. « Tôt ou tard, il faudra vous la retirer. » L’opération, Marie qui est adepte du naturel, ne parvient pas à s’y résoudre. Elle a entamé une cure de jus de radis noir, mais les douleurs reviennent de manière intermittente au fi l des mois, se réveillant à la moindre contrariété, au moindre repas un peu plus riche qu’à l’accoutumé. Mais revenons à cette nuit de crise…Marie a très mal, mais elle est également perturbée par ce qui lui ar-rive. Peur de la douleur, peur de l’opération. Assise sur son canapé, elle a l’idée de diriger son attention sur les sensations physiques occasion-nées par sa frayeur. Un serrement de gorge, une sensation de creux à l’estomac, autant de manifestations émotionnelles que Marie prend simplement en compte, sans chercher à les modifi er. Au bout d’une

minute, ces manifes-tations désagréables s’apaisent subitement. Elles sont bientôt sui-vies d’une étrange

sensation de vide, comme si elle fl ottait dans le brouillard. Au bout d’un temps plus long, ces sensations qui sont presque une absence de sensations s’estompent également. Marie souff re encore physique-ment, bien entendu, mais la peur est tombée. Aussitôt, c’est une co-lère qui monte ! Colère d’avoir trop mangé ce soir-là. Marie a dévoré à elle seule un grand paquet de chips. Si son régime habituel est plu-tôt sobre, elle a de temps en temps, après une longue journée de tra-vail, des accès de boulimie incontrôlés…. Que son système digestif, apparemment, supporte moins bien qu’autrefois. Encore une fois, Ma-rie se prête au même rituel que précédemment. Assise les yeux fer-més, elle prête simplement attention aux sensations corporelles liées à sa colère. Aussitôt, la perturbation émotionnelle est remplacée par des ressentis physiques particuliers : crispation de la mâchoire, ten-sion des abdominaux, oppression à un autre endroit… Les sensations

évoluent, laissent place à d’autres pendant un peu plus d’une minute puis cessent. A ce moment, surprise ! Non seulement la colère a dispa-ru, mais la douleur vésiculaire semble également s’apaiser. Marie se re-couche et passe une nuit paisible. Le lendemain matin, toute oppres-sion a disparu. Marie sent une légèreté dans son foie qui ne lui était pas apparue depuis des années. À l’heure où nous écrivons c’est-à-dire huit mois après cette ultime crise, elle n’a pas eu de nouvelle alerte et s’es-time guérie. Et ses accès de boulimie ne se sont plus manifestés non plus, malgré son emploi du temps bien rempli.

« 100 % de réussite sur les perturbations émotionnelles »

Marie, en pleine conscience, s’est livrée à un revécu sensoriel, un pro-cessus proposé par l’ancien chercheur en pédagogie Luc Nicon qu’elle a découvert quelques semaines plus tôt lors d’une « formation pu-blique » d’une heure et demi. Pourtant, « Revivre Sensoriellement » n’est pas une technique sensée soulager les maux physiques. Comme le dit son découvreur Luc Nicon, c’est juste « un truc naturel, qui régule les émotions dysfonctionnelles… ». À un détail près : la régulation dont il est question ne semble pas être une relativisation des événements mais un nettoyage défi nitif. Depuis 2010, Luc Nicon s’emploie à diff u-ser son procédé aux travers de trois techniques distinctes. Revivre sen-soriellement permet de réguler l’émotion quand elle se présente, au quotidien. C’est ce qu’a fait Marie. Autotipi permet de réguler les émo-tions en diff éré, également de manière autonome. TIPI (Technique d’identifi cation sensorielle des peurs inconscientes) permet aux thé-rapeutes d’accompagner leurs patients pour réguler en « diff éré » leurs perturbations émotionnelles. Tipi Express permet d’accompagner « à chaud » toutes personnes en crise émotionnelle. Et Tipi enfants est une formation expresse pour les parents« Après un revécu sensoriel bien mené », explique Luc Nicon, « les mêmes événements n’ont plus le même impact. Ils ne sont plus perturbants. » Jusqu’à guérir le corps ? Interrogé à ce sujet, Luc Nicon admet du bout des lèvres que des praticiens constatent parfois la disparition de symp-tômes comme les allergies, mais sans pouvoir les relier à une régula-tion émotionnelle particulière. Les gens ont une bonne surprise dans leur vie, c’est tout. Pour le reste, il se montre d’une prudence extrême :

THéRAPIE TIPI Quand le ressenti corporel guérit

ARTICLE N° 73 Par Emmanuel Duquoc

Il y a un an, Néosanté publiait des extraits du livre « Revivre Sensoriellement ». Luc Nicon, ancien chercheur en pédagogie, y exposait sa découverte : un processus à la portée de tous, faisant appel au ressenti corporel et capable de réguler en un instant les perturbations émotionnelles. Séduits par la simplicité de l’outil et après avoir éprouvé son effi cacité, nous avons cherché à savoir s’il pouvait aussi soigner le corps. Eff ectivement, la chose est peu répandue mais elle existe. Des particuliers l’utilisent à

cette fi n et un thérapeute bien connu des lecteurs de Néosanté l’a mis au centre de sa pratique, semble-t-il avec succès…

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« Quand on a une méthode qui donne 100 % de réussite sur les perturba-tions émotionnelles, pourquoi se risquer à prétendre guérir aussi les ma-ladies physiques ? Souvent, le même symptôme va s’exprimer dès que la personne est perturbée, quelle qu’en soit la cause. » À moins de parvenir à cibler l’émotion spécifique à l’origine du symptôme ? C’est ce à quoi s’emploie Léon Renard, à notre connaissance le seul praticien qui se soit employé à accompagner les maladies physiques avec l’aide de TIPI. Formé auprès du docteur Hamer, ce psychologue utilise la méthode de régulation émotionnelle à l’appui du décodage biologique. « Lorsque l’on vit une perturbation émotionnelle ou un choc psychologique, ceux-ci ciblent un endroit du corps dans lequel ils se manifestent sous la forme de sensations désagréables », indique-t-il. « Si ce ressenti n’est pas géré, si au-cune stratégie d’action n’est possible soit pour mettre fin à la situation per-turbante, soit pour apaiser l’émotion, le corps choisit une solution d’adap-tation archaïque , issue de nos milliards d’années d’évolution. Cette solu-tion constitue le point de départ de la pathologie. » Comme tout bon pra-ticien en décodage biologique, Léon Renard enquête pour retrouver chez ses patients le bio-choc qui a causé leur maladie. Mais une fois que celui-ci semble identifié, il ne fournit pas d’explication mais uti-lise simplement la méthode de Luc Nicon pour le réguler. Efficace mais également très rapide.

« Qu’est-ce que ça fait dans ton corps ? »C’est ainsi qu’il a accompagné un jeune patient qui souffrait de dou-leurs digestives après le petit déjeuner. Le médecin avait suggéré une origine psychologique. Lors de la consultation, ses parents indiquent que leur fils est confié chaque matin à une dame qui garde les enfants. Il dit qu’il le vit bien mais en enquêtant, Léon Renard découvre que pendant trois jours où l’enfant ne s’est pas plaint du ventre, le mari de la dame était déjà parti à son travail au moment de son arrivée. « C’est un homme jovial mais imposant et qui parle fort », précise le thérapeute. « Comme dans la famille de l’enfant, tout le monde parle posément, celui-ci est impressionné. Je lui propose alors de revivre comme si cela se pro-duisait maintenant, un instant précis où le monsieur était là. Ensuite, les yeux fermés, je lui demande : « Qu’est-ce que ça fait dans ton corps ? » L’en-fant prête simplement attention à ses sensations désagréables. Celles-ci se manifestent au niveau du plexus puis évoluent et enfin s’apaisent au bout d’une ou deux minutes. En repensant à l’événement, l’enfant réalise alors qu’il ne ressent plus la peur. Ses problèmes digestifs sont réglés… Ce qu’il vient d’effectuer pendant moins de deux minutes et demi, c’est, d’après les hypothèses de Luc Nicon, le « revécu senso-riel » d’un traumatisme physique antérieur ayant entraîné une perte de connaissance, probablement pendant la période périnatale. Pour Luc Nicon, quand un traumatisme entraîne une perte de conscience, celle-ci empêche le corps d’opérer une régulation de la peur par ces trem-

blements, tressaillement et autres micro-mouvements que l’on ob-serve également sur une gazelle ou un zèbre qui viennent d’échap-per aux griffes d’un prédateur. En l’absence de cette régulation réflexe essentielle, l’individu garde une sensibilité particulière à certains évé-nements qui rappellent inconsciemment le traumatisme non régulé. C’est ce qui rend chacun vulnérable émotionnellement à certaines si-tuations du quotidien plutôt qu’à d’autres.Pour mener son enquête à l’origine de la perturbation physique, Léon Renard a pris l’habitude de questionner ses patients pour savoir en quoi leur pathologie les dérange. C’est que derrière la réponse à cette question se cache souvent la perturbation émotionnelle à l’origine du malaise. Il résume ainsi son dialogue avec une patiente affligée par une sinusite chronique. • Quel est l’inconvénient de votre sinusite ?• À cause d’elle je ne sens pratiquement plus rien.• Quelles sont, pratiquement, les odeurs qui sont importantes

pour vous et que vous n’arrivez plus à ressentir ?• J’adore jardiner. J’ai beaucoup de fleurs, surtout des roses an-

glaises, mais j’ai bien du mal à les sentir. J’ai pourtant utilisé de nombreuses thérapies et même été opérée deux fois de polypes mais cette sinusite est tenace.

• Y-a-t-il une odeur désagréable, pour ne pas dire puante, qui est particulièrement tenace ?

• Il n’y a qu’une seule odeur que je ne supporte pas, c’est celle du mazout.

• Avez-vous vécu un événement avec cette odeur que vous ne supportez pas ?

• Avec mon mari. Il n’en peut rien, il est livreur de mazout ! Il fait pourtant très attention car il sait que je ne supporte pas cette odeur mais malgré tout c’est tenace. Le pauvre, il va dormir dans une autre chambre pour ne pas m’incommoder.

• Choisissez une situation que vous avez vécue et où cette odeur de mazout vous incommodait…

Le revécu sensoriel commence. Comme pour le petit garçon souffrant de maux de ventre, Léon Renard accompagne la personne par des ins-tructions simples, brèves, et qui ne laissent pas la place à l’interpréta-tion des événements mais seulement au ressenti physique. Selon Luc Nicon, le corps, quand la pensée ne l’interrompt pas, opère naturellement un processus de régula-tion. Dans un temps maxi-mum de deux minutes et demi, cette femme sera libérée de sa perturbation liées à de l’odeur de mazout, laquelle était sans cesse réactivée puis résolue chaque nuit grâce à l’absence du mari, ce qui explique la chronicité de la sinusite En effet, pour le décodage biologique, la sinusite apparaît en phase de résolution du conflit.

Une méthode de déprogrammation des conflits

Avec TIPI, Léon Renard a bien l’impression d’avoir trouvé la méthode la plus simple et la plus efficace de déprogrammation des conflits. « Ce qui est merveilleux avec cet outil, c’est que rien qu’en traitant le conflit dé-clenchant - celui qui a précédé le malaise -, le conflit programmant - ce-lui qui a créé une sensibilité particulière à ce type d’événements - est éga-lement désamorcé. Il n’est donc plus nécessaire de découvrir le premier conflit inconscient vécu par le consultant, ou même par un membre de sa généalogie. Le décodage biologique m’a donné le sens biologique général de la sinusite : un conflit en relation avec la puanteur (réelle ou virtuelle). Pour le reste, la consultante me fournit inconsciemment toutes les indica-tions nécessaires pour trouver la situation conflictuelle. »Et pour les pathologies plus graves ? Il y deux choses très importantes

avec tIPI, Léon Renard a l’impres-sion d’avoir trouvé la méthode la plus simple et la plus efficace de déprogrammation des conflits.

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auxquelles s’emploie Léon Renard. La première consiste à régler le conflit de diagnostic : « Réguler la peur de la maladie est essentiel à la guérison », précise le thérapeute. « Le biologiste Bruce Lipton, explique que quand on observe des cellules malades, celles-ci se comportent diffé-remment après le diagnostic. Quand je travaillais avec le docteur Hamer, je le voyais passer un temps infini à convaincre ses patients que le cancer n’était pas plus grave qu’un rhume ! Jusqu’à ce qu’il constate qu’ils étaient rassurés. C’était lassant, mais ça marchait ! Lorsqu’il a réduit ce temps au profit de l’interprétation des scanners cérébraux, il a commencé à avoir des échecs… Avec Tipi, j’ai un outil très rapide et efficace. Une fois la peur liée au diagnostic régulée, Léon Renard s’attaque à la volonté de gué-rir. « Derrière elle, se cache une peur qui active le système nerveux sympa-thique alors que pour guérir, il faut activer le système nerveux parasympa-thique, chargé de la réparation tissulaire. En demandant aux personnes pourquoi elles veulent guérir, j’obtiens une réponse raisonnable du style : je veux prouver que l’on peut guérir, je ne veux pas déranger, je veux être présent à telle activité, etc. En croisant cette réponse avec ce que je sais du conflit de la personne grâce au décodage biologique de son symptôme, je

tombe très souvent sur la situation émotionnelle à l’origine du symptôme. Bien sûr, pendant la phase qui suit la résolution de certains conflits il y a lieu de tenir compte des symptômes et d’y adapter les traitements néces-saires afin d’aider le corps dans sa reconstruction. »

(*) Lors d’un bio-choc (DHS, selon le Dr Hamer), la solution d’adaptation archaïque n’est pas mobilisée si la méthode de régulation est utilisée, ce qui en fait un outil majeur de prévention.

A visiter : www.selibererdespeurs.be : site de Léon Renard.A lire : • « Le cancer apprivoisé » le livre de Léon Renard, Editions Quin-

tessence. (disponible dans la Médiathèque Néosanté - www.neosante.eu)

• Revivre sensoriellement, Un outil pratique pour une auto-régu-lation, Luc Nicon, Editions Émotion forte.

Ce descriptif permet de faire un revécu sensoriel « à chaud », lorsque nous somme aux prises avec une perturbation émotion-nelle. Pour le mettre en œuvre, il convient d’être « hors de dan-ger », c’est-à-dire ne plus être confronté à la situation perturbante, mais en ressentir encore la résonance émotionnelle. Ni trop près, ni trop loin. Cette méthode est diffusée sous la forme de « forma-tions publiques » moyennant une participation modique. fermer les yeuxC’est le préalable indispensable. Sauf urgence, nous pouvons géné-ralement nous mettre à l’écart momentanément pour nous occu-per de l’émotion qui nous encombre. Même si la situation implique d’autres personnes, nous pouvons trouver un prétexte acceptable pour nous mettre en retrait (aller aux toilettes par exemple). Cette étape va nous permettre d’aller plus loin en étant attentif à ce qui se passe en nous…

Porter l’attention sur les sensations physiques présentes dans le corpsImmédiatement, une ou deux sensations s’imposent par leur inten-sité. Respiration, cœur, ventre sont régulièrement concernés. Parfois, c’est une absence de sensations. Nous nous sentons, absents, vides : C’est une autre expression de notre perturbation. Aussitôt que nous sommes attentifs aux sensations corporelles, nous cessons d’être en réaction émotionnelle. C’est un mécanisme constant à condition d’avoir toute notre attention portée à nos sensations et rien d’autre. C’est-à-dire de ne faire aucun commentaire sur elles.

Laisser les sensations évoluer, se transformer d’elles-mêmes

La réaction émotionnelle a disparu mais les sensations sont toujours présentes. Cette nouvelle phase est la plus simple : nous n’avons rien à faire. Les sensations physiques vont se transformer d’elles-mêmes inévitablement. Elles peuvent être impressionnantes mais nous ne risquons rien. Il peut y avoir une sensation d’étouffement. Une seule voie : ne rien faire, laisser faire. Nous sommes si habitués à prendre les choses en mains que ce peut être difficile.

Laisser faire sans contrôler et sans a prioriLa tentation la plus courante : contrôler. Un mouvement inattendu, une douleur physique, une nausée peuvent se produire. Toute inter-vention, toute tentative de contrôle ralentit le processus. Seul ne rien faire conduit à l’apaisement. Une partie de ce contrôle se fait parfois de manière réflexe quand on est habitué à d’autres pratiques d’évi-tement ou de relaxation. Il faut alors débrancher les réflexes acquis. Un autre écueil : trop se concentrer. Il s’agit de remarquer les sensa-tions internes mais non de se focaliser dessus. Une attention trop vo-lontaire ralentit le processus. Il convient seulement de prendre en compte la sensation physique, passivement.

Jusqu’à l’apaisementCette transformation des sensations physiques jusqu’à l’apaisement dure très peu de temps. Parfois quelques secondes, parfois le temps d’un flash d’appareil photo. Plus couramment, la durée est de 20 secondes et peut aller jusqu’à 2 minutes 30. Au-delà, si des sensa-tions désagréables se manifestent, c’est que nous « faisons » quelque chose qui contrarie la transformation des sensations. Nous nous fo-calisons sur ce que nous ressentons dans notre corps ou nous ten-tons de contrôler nos sensations au lieu de nous laisser entraîner là où elles veulent nous conduire. Il faut alors revenir à une attitude plus passive.Au final, le corps s’apaise. Un véritable relâchement physique se pro-duit. Toutes les tensions qui contraignent les différentes parties de notre corps s’estompent. Parfois, une sensation particulière subsiste sous une forme atténuée. Elle disparaît dans les minutes qui suivent. Plus rarement, en même temps que le relâchement physique, de la tristesse nous submerge pendant quelques secondes. Des larmes peuvent monter alors que nous nous sentons paisibles. Ces réactions physiques momentanées disparaissent également.Ensuite, les circonstances se chargent de nous montrer que nous ne sommes plus bousculés émotionnellement...

En préventif :Le revécu sensoriel

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DéCODAGESCAHIER

AVERTISSEMENTS1) Le décodage apporte un regard neuf sur les maladies et leur sens biologique, psycho-

logique ou symbolique. Cet éclairage nouveau peut vous aider, mais soignez -vous en accord avec votre médecin.

2) Les auteurs de ce cahier sont tous formés à la médecine nouvelle, à la biologie totale ou au décodage biologique des maladies. Leurs décodages peuvent cependant être diver-gents, voire contradictoires. Nul ne prétend détenir la vérité.

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191. CRISES D’ASTHME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 20

par Geneviève MAIRESSE

192. LA BOULIMIE ET L’OBéSITé (II) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 21

par Marie-Danielle Balthazard

193. LE VIRUS EBOLA (II). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 22

par le Dr Olivier Soulier

194. LES TROUBLES DU RYTHME CARDIAQUE (I) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 23

par Jean-Brice Thivent

195. LE CANAL CARPIEN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 24

par Emmanuel RATOUIS

. LE PLEIN DE SENS : cancer du testicule, mal-être et honte d’être vue . . . . . . . . . . . . . . . . p 25

. éVIDENCE DU SENS : la conception (III) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 26

par Jean-Philippe Brébion

. INDEx DES DéCODAGES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p 27 - 28

. DéCODAGE & THéRAPIE : De l’émotion en psychothérapie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 29

par Djohar Si Ahmed et Gérald Leroy-Terquem

. DéCODAGENDA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 30

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DéCODAGE

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191CRISES D’ASTHMEet baptême des « bleus »…

Un jeune homme de 19 ans est étudiant en deuxième année dans une universi-té belge. Il vient consulter pour une toux

persistante depuis plusieurs semaines, suite à une crise d’asthme. Il avait déjà décodé en grande partie son symptôme de l’asthme (dé-clenché à l’âge de 6 mois) lors de séances pré-cédentes, et jusqu’à ce jour il n’avait plus connu de crise. Le nouveau déclencheur qu’il rencontre ici, c’est de « devoir baptiser des bleus ». Pour rap-pel, dans les traditions estudiantines, les nou-veaux qui veulent s’intégrer et être reconnus comme de « vrais » étudiants sont invités à se faire baptiser, et sont nommés les « bleus ». Ce jeune homme a suivi la tradition, et s’est fait baptiser en 1re année, dans une « régionale » qui lui convenait, car recommandée par sa sœur aînée,qui avait elle-même été baptisée dans cette régionale et qui avait gagné le titre de « reine des bleuettes ». Nous trouvons déjà ici la thématique « être bleu », qui est également pré-sente dans la période du projet-sens de sa sœur aînée, mais avec des expressions différentes.En retraçant les derniers événements vécus par cet étudiant, la piste du « baptême des bleus » est la plus conflictuelle pour lui. En première année, cela ne lui a posé aucun souci de se faire baptiser, et il l’a vécu dans le plaisir et le respect. Par contre, cette année, il a envie de prendre le rôle de celui qui baptise, et il sent que c’est im-portant dans sa vie, mais en même temps il se sent mal de le faire, sans savoir pourquoi.

Les sens de l’asthme

Les crises d’asthme de ce jeune homme sont en lien avec un conflit biologique important (stress ingérable consciemment) vécu par la mère de ce jeune homme en début de gros-sesse : le bébé de sa sœur, âgé de six mois, meurt après quelques heures de coma, suite à un arrêt respiratoire. Le diagnostic de « mort subite du nourrisson » est acté et enregistré dans le cerveau du fœtus en développement. Le jeune étudiant a déclenché sa première crise à l’âge de 6 mois, l’âge exact de la mort de son cousin, avec qui il partage également le même jour de naissance un an plus tard. Une des fonc-tions des crises d’asthme, c’est de faire plus de bruit en respirant, pour rassurer l’entourage et indiquer que tout va bien puisque je respire, et donc je vis. Dans un des séminaires qu’elle a animé avec Claude Sabbah, sur les maladies des enfants, Angela Hoffman, relate le cas d’un de ces patients qui souffre d’asthme, et qui est musicien et professeur de trompette dans une académie. Les joueurs de trompette sont éga-lement appelés des « souffleurs » (on retrouve ici la fonction respiratoire, le souffle de vie), et

la trompette est un instrument qui porte le son très loin, sans avoir besoin d’amplificateur ar-tificiel. Ce jeune étudiant est également trom-pettiste.Ce premier décodage a permis au jeune homme de vivre plus sereinement, sans de-voir penser à emporter son médicament d’ur-gence, sans devoir l’utiliser en cas de début de crise, en diminuant ses peurs de mourir lors des crises, en donnant du sens à ses symptômes. Ici, il a pu gérer la crise dès son début, avec le dé-codage principal (sa clé personnelle), sans de-voir prendre son « puff » (anglicisme qui vient du verbe « souffler »).

La peur du bleu

Il reste cependant une toux quotidienne, et il sait que c’est en lien avec cette histoire qu’il ex-prime, et il a envie de comprendre le sens de ce nouveau déclencheur. Qui a été « bleu », dans cette histoire ? « Oui, c’est ça », dit-t-il. Le bébé, son cousin, a été retrouvé « bleu » dans son berceau. Pour la mère de ce bébé, c’est ce signe physiologique qu’elle aperçoit en pre-mier, et qui va faire basculer sa vie, car elle sait que si le bébé est « bleu » c’est qu’il est peut-être déjà mort asphyxié. De plus, cette situa-tion de risque de mourir asphyxié a été éga-lement vécue par la mère du jeune homme quand elle était bébé, et qu’elle avait été re-trouvée « bleue » dans son berceau, suite à une pneumonie.Le conflit programmant présent dans le Projet/Sens était également présent dans le Projet/Sens de la mère du jeune étudiant, pour la thé-matique « être bleu = être (presque) mort ».

L’angoisse du baptême

Reste à comprendre le malaise de « devoir bap-tiser des bleus ». Le jeune homme demande à sa mère si le bébé de sa sœur, décédé quelques heures après la découverte dans le berceau, avait été baptisé. La mère, exprimant alors son émotion encore bien présente, lui explique que ce bébé n’était pas encore baptisé, mais que les parents avaient l’intention de le faire, en prenant leur temps, comme il l’avait fait pour leur premier enfant, qui avait été baptisé à l’âge de presque un an. Pendant les quelques heures précédant la mort du bébé, alors que ses chances de survie diminuaient de minute en minute, les parents avaient décidé, « la mort dans l’âme », de faire baptiser leur bébé, pous-sés par des croyances de leurs propres parents, ou grands-parents. Sans porter de jugement sur la pertinence de ces croyances, qui essayent simplement de ras-surer certains êtres humains sur ce qui se passe

après la mort physique, ce qui importe ici, c’est la manière dont la mère du jeune homme a vé-cu ce conflit de valeurs, pendant la période du Projet/Sens. Pour ne pas contrarier sa sœur, ef-fondrée par la mort de son bébé, la mère du jeune étudiant avait dû (devoir) participer au baptême (baptiser) de son neveu déjà mort (« bleu »), et cela sans l’avoir prévu (effet de se sentir « coincé »), car cette cérémonie s’était passée en même temps que les funérailles. Pour la mère du patient, cela n’avait aucun sens, mais elle n’avait pas osé le dire, par peur de blesser sa sœur et son beau-frère. Lors ce deuil difficile, avec ce non-dit de ses parents, le bébé en gestation dans le ventre maternel avait bien tout enregistré pour ap-prendre à survivre. Son cerveau, complexe et performant, avait intégré toutes ces informa-tions très importantes liées à la survie des hu-mains. Les déclencheurs de sa vie, les événe-ments et les personnes qu’il a rencontrés par la suite et qu’il rencontrera encore (les affini-tés biologiques et les atomes crochus incons-cients) lui permettent de comprendre cette synthèse, cette intégrale que son cerveau a réalisée, pour sa survie. Grâce à ces prises de conscience, il peut passer de la survie à la vie, et gagner en sérénité.

Geneviève Mairesse

Licenciée en Commu-nication et diplômée en Sciences Psycho-logiques et de l’Edu-cation, Geneviève Mairesse pratique le décryptage transgé-nérationnel en y asso-

ciant les découvertes de la biologie to-tale des êtres vivants (BETV). Thérapeute formée à la BTEV par le Dr Claude Sab-bah et par l’asbl Pour Aller Plus Loin, elle accompagne les personnes en demande de changement personnel Elle co-anime également une formation de base à la BTEV donnée en Belgique.www.lalogiquebio.be

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Selon le cours sur les Problèmes de nutri-tion, obésité, maigreur, surpoids, boulimie et anorexie de Bertrand Lemieux , la bou-

limie peut être un risque mortel de manquer de nourriture, proche du conflit d’abandon ou de sevrage raté et disharmonieux. Manquer de l’essentiel pousse à se jeter sur l’aliment vital, à manger avant qu’il en manque. Avec ces infor-mations, il m’apparait évident que le manque de nourriture sporadique est une condition propice à un développement d’un compor-tement alimentaire similaire à celui du tigre, c’est-à-dire aux pulsions boulimiques ou à la boulimie. On peut aussi dire que le manque de nourriture affective est une condition pro-pice à l’éclosion d’une boulimie. Le manque d’amour des parents, une présence discontinue de la mère ou la séparation des parents, la si-tuation dans une famille monoparentale, le gar-diennage trop fréquent, sont toutes des situa-tions qui peuvent être interprétées par l’enfant comme un manque vital de nourriture.

Manque d’amour

Un autre des concepts de base en biologie to-tale est que le conflit psychologique des pa-rents devient le conflit biologique de l’enfant. Je reviens à mon problème de départ : mon fils et son surpoids (Voir Néosanté N° 38). En quoi mon enfant résout-il biologiquement mon conflit psychologique ? En d’autres mots, quel est mon conflit psychologique qui cause le surpoids de mon fils ?Mon fils me reproche de n’avoir rien à manger. Il prétend que la nourriture disponible est inadé-quate. Il n’est pas rare de le voir se gaver quand il aime son repas. Il dit avoir toujours faim. Il a peur de trop manger. Il est souvent « agressif » dans ses demandes. Il est insatiable. Il a tous les symptômes d’un comportement boulimique. Et si je m’observe, il n’est pas rare que j’aie moi aussi des rages de nourriture, des pulsions bou-limiques. J’ai vraiment l’impression de combler un vide affectif. Et manger me donne un sen-timent d’apaisement. Mon corps physique n’a pas besoin de manger, mon corps émotionnel oui.Je trouve en effet laborieux d’assumer la tâche de nourrir mon enfant jour après jour. J’an-goisse à l’idée de faire les repas et de le voir re-chigner sur ce que je fais. Je me sens « obses-sive » à vouloir combler systématiquement tous ses besoins de façon générale, avant même qu’il ne les exprime. Je me sens comme une esclave aux services de ses besoins. Je me sens prison-nière de mon rôle de mère et je me sens cou-pable d’être comme ça. Je prends conscience que je donne à mon enfant ce que j’aurais vou-lu recevoir pour combler ma demande d’amour

sans fond. Mon fils me montre tous les signes de la personnalité dépendante décrite précé-demment et me montre ainsi mon conflit psy-chologique.

L’éducation des petits tigres

À ce stade de mes observations, j’ai eu l’idée d’explorer le comportement de la tigresse en-vers ses petits. Je découvre que la tigresse élève seul son petit (la mère est monoparentale). Elle pousse le père très vite hors du nid puisqu’il constitue une menace. Le tigre peut en effet tenter de dévorer ses propres petits. Il existe un lien affectif très fort entre la tigresse et ses bé-bés. Elle les surprotège, c’est un comportement vital pour leur survie. Elle doit les surveiller as-sidûment car beaucoup de prédateurs n’at-tendent que l’opportunité de les manger. C’est une mère qui défend courageusement ses pe-tits. Les jeunes tigres demeurent avec leur mère autour de deux ans. Pendant leur croissance, elle n’admet aucun intrus près du nid. Elle tue l’ennemi qui s’approche de trop près. Quand la chasse a été bonne, elle conduit sa progéni-ture auprès de la carcasse et y reste jusqu’à ce que tout soit mangé. Lorsque que les tigreaux sont plus âgés, la tigresse les amène avec elle à la chasse. Ceux-ci nuisent souvent à ses ten-tatives d’attaque. Cependant, une fois la proie bien morte, elle laisse les jeunes se rassasier avant de se nourrir elle-même. Je suis « une vraie tigresse » ! Oui, je protège mes enfants du danger potentiel venant du père. Ayant été élevée par un père extrême-ment autoritaire, le respect de mes besoins fon-damentaux ont été régulièrement bafoués. Je dois donc m’assurer que le père ne constitue pas une menace. Je donne à mes enfants ce qui m’a manqué… mais est-ce trop ? Comme la tigresse, je leur apporte la nourriture, même si ils sont en âge de se débrouiller Je les nour-ris, dans tous les sens du mot, avant de me nourrir moi-même (en d’autres mots je m’ou-blie, continuant ainsi à nourrir mes propres manques) . En allant de manière systéma-tique au devant des besoins de mes enfants, sans qu’ils ne le demandent, j’ai créé aussi des enfants dépendants. Ils n’ont pas appris à de-mander (ils prennent, exigent ou attendent que cela leur tombe du ciel). Ils n’ont pas ap-pris la patience, ils n’ont pas appris à être res-ponsables, à prendre des décisions et à passer à l’action. Passer à l’action est pratiquement im-possible pour eux puisqu’ils attendent que les autres les prennent en charge, sans aucun ef-fort de leur part. Je les ai empêchés de trouver leurs propres valeurs. Donc, ils n’ont pas appris à être conscients de leurs besoins et de faire confiance en leur propre jugement.

Toutes des tigresses ?

Maintenant, je comprends que le manque af-fectif immense engendre des pulsions alimen-taires, ou pire de la boulimie qui est en fait une demande insatiable d’amour. Je comble alors mon manque affectif en engendrant des en-fants dépendants de moi. Un cercle vicieux chargé d’une grande souffrance émotionnelle. J’en conclus que mon enfant résout, par son surplus de poids, mes énormes difficultés à me faire entendre, à me faire comprendre, à mon manque d’affection, à ma peur viscérale d’oser demander, à ma peur de blesser, ma peur de ne pas être aimée, à la croyance de n’être pas grande chose, à ma blessure d’abandon. Le surplus de poids résout également biologi-quement le besoin d’être vu et de prendre ma place. Les pulsions boulimiques et le surplus de poids qui en découle résolvent biologiquement l’incapacité à combler tous ses manques. Le corps fait ses réserves. N’est-ce pas de toute fa-çon la fonction de la graisse dans notre corps ?Je constate que mon contexte particulier est vécu par beaucoup de mères dans notre socié-té. Ce problème croissant de surpoids ne sur-vient-il pas, aussi, dans une société qui nous dit que les enfants doivent être pris en charge fort longtemps ? Le temps de les former, le temps de leur apprendre à performer dans une société de plus en plus compétitive (les valeurs socié-tales actuelles ne sont pas celles de la coopéra-tion). Ne sommes-nous pas toutes des tigresses qui ont peur de voir leurs rejetons dévorés s’ils n’ont pas acquis tous les atouts pour survivre ?

Marie-Danielle Balthazard

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192 LA BOULIMIE & L’OBéSITé (II)Un syndrome du tigre ?

Vice-présidente de l’Institut Canadien de Biologie Totale (ICBT) et conseillère en déprogramma-tion biologique au sein de l’ICBT, Marie

Danielle Balthazard enseigne aussi la communication véritable , une approche inspirée par la communication non vio-lente. Son principal champ d’intérêt est d’observer, à travers les situations et les relations quotidiennes, comment l’en-codage psychologique s’exprime sur le corps en terme de maladies et de com-portements inappropriés. Site : www.balthazardmaried.wordpress.com

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193LE VIRUS EBOLA (II)

Comme nous l’avons vu le mois dernier, le vi-rus Ebola peut provoquer une CIVD, c’est-à-dire une coagulation intravasculaire dissémi-

née. J’ai rencontré mon premier cas de CIVD il y a plus de 20 ans. Il s’agissait des suites d’un accou-chement au moment de la délivrance. C’était une femme qui s’était retrouvée enceinte après presque 20 ans d’attente, de difficultés personnelles et de couple, de traumatismes importants et à l’issue de tout un chemin pour dépasser les processus de sté-rilité qui en découlaient logiquement. Cette nais-sance était une grande joie survenant en guéris-sant beaucoup de souffrances passées, mais aussi actuelles, car rien dans sa vie n’étant réellement ré-glé. Depuis, j’ai réalisé que la CIVD apparait quand il existe chez une personne une charge ancienne et énorme de souffrances accumulées depuis de très nombreuses années. Ces souffrances sont souvent terribles, insupportables, voir presque inhumaines. Elles habitent toutes nos émotions qu’elles ont sa-turées de conflits et d’autres formes de défenses réactionnelles.

L’explosion du psychisme

À l’occasion d’un événement extérieur (accident, opération, ou infection comme Ebola) l’ensemble du psychisme explose littéralement. La vie s’ar-rête sous la forme de caillot. Il est logique que ce-la fasse partie du tableau terminal des cancers. La CIVD peut apparaitre comme la vagotonie termi-nale et passive d’un conflit ancien et majeur. Ou comme une situation de stress très ancienne, non résolue, et qui bascule brutalement en vagotonie réparatrice, par épuisement. Toutes les situations de CIVD que j’ai vues ensuite sont venues confir-mer cette idée. À mon avis, Ebola vient chercher la souffrance accumulée par des décennies de guerres inhumaines en Afrique. Je veux dire que l’accumulation de souffrance met en place un ter-rain propice au développement d’une maladie. Re-gardons les lieux où sévit Ebola : Sierra Léone, Ni-geria, Guinée, Zaïre, Ouganda, Sud Soudan, Libé-ria : souvenez-vous des guerres effrayantes qui s’y sont produites

Le cas du Libéria

Le Libéria est fondé en 1822 par une société amé-ricaine de colonisation (The National Colonization Society of America), pour y installer des esclaves noirs libérés. C’est le début de tensions entre ces Americano-Libériens et la population autochtone. Les anciens esclaves imposent aux populations lo-cales un travail forcé qui est une forme renouvelée de l’esclavage qu’ils ont vécu. Cette reproduction est caractéristique de souffrances humaines pro-fondes. J’inflige aux autres les atrocités que l’on m’a fait subir. Le Libéria a été, comme toute l’Afrique, un lieu d’exploitation par les multinationales amé-

ricaines. Ne se contentant pas d’avoir exporté le principe de l‘esclavage, les Amériques exportent leur économie qui vient piller l’Afrique tradition-nelle. Il s’ensuit des guerres interminables entre an-ciens esclaves américains devenus esclavagistes et les autochtones devenus esclaves. Souvenez-vous de Charles Taylor, ancien président, qui faisait couper les bras de ses adversaires pour qu’ils ne puissent plus jamais tenir de fusils. Au to-tal, presque un siècle de guerre et de massacres avec 20 années terribles.

Mémoires de guerre

Souvenez-vous du film « Blood Diamond » de Edouard Swick, en 2006 : il parle de la guerre en Sierra Léone et du trafic des diamants par les mi-lices locales pour le compte des multinationales occidentales. C’est l‘histoire des enfants soldats à qui on bande les yeux pour leur apprendre à tuer sans savoir qui ils tuent, et qui apprennent donc à tuer leur propre famille. Et que dire des guerres au Sud Soudan ou des massacres d’Ouganda et du Rwanda ? C’est aussi au Zaïre qu’a sévi Ebola, ain-si qu’au Nigeria, terrible zone de guerre. Ebola ap-parait comme le virus qui vient nettoyer les mé-moires de guerre et de souffrances horribles et très anciennes.Imaginer la carrière que peut encore faire Ebola quand vous voyez toutes les zones de guerre en Afrique (Guinée, Libye, Nigeria, Centre-Afrique, Ca-meroun, Somalie…) et dans le reste du monde (Sy-rie, Irak, Tchétchénie, Afghanistan, Timor Orien-tal, Corée du nord etc.). Ebola parle aussi des mé-moires transgénérationnelles. Mémoires d’escla-vage, de souffrance et d’humiliation, de vengeance et de contre-vengeance. Vol des richesses, miroir aux alouettes des diamants et des ressources mi-nières qui seront de toute façon pillées par les mul-tinationales.Les rituels tribaux du toucher des morts avaient une fonction de transmission et de rémission des informations transgénérationnelles. Ces contacts, bien sûr, transmettent la maladie mais cela a une intention positive puisque cela permet de net-toyer tout le transgénérationnel. Ce que ces rituels très positifs n’avaient pas prévu, c’est la dissemina-tion, grâce aux moyens de transport, ainsi que l’im-mensité et la cruauté des guerres qui ont ravagé ce continent.La polio, en son temps, a eu aussi la fonction de mettre des horreurs en évidence. Elle a sévi énor-mément en Afrique et dans les zones de conflit. Nous avons eu aussi, en Europe, notre lot de ma-ladies révélatrices. La grippe espagnole a sévi juste après les boucheries des tranchées de la guerre 14  - 18 avec ses cinq millions de morts. La tuber-culose est venue marquer la difficulté de survivre des populations paysannes immigrées en ville au le début de l’ère industrielle. Le sida parle des mu-

tations des moeurs et des techniques de médecine moderne qui confrontent notre identité. J’ai abor-dé tout cela dans le DVD Les Microbes. (*)

Vu de cette manière, Ebola apparait sous un tout autre jour. ll aide « dramatiquement » au nettoyage de souffrances anciennes si profondes qu’elles bloquent la vie et l’amour de la vie. Le corps pré-fère alors s’arrêter, ou passer par ce nettoyage.Ebola a encore de beaux jours devant lui, c’est ter-rible mais probablement vrai.

Sens profond

Il est important de saisir le sens profond d’une ma-ladie et d’une épidémie pour pouvoir réellement agir positivement. Comprendre comment se sont mises en place les conditions, éviter de les repro-duire, changer ce qui peut l’être, prévenir la dissé-mination à la lumière de cette compréhension.Les mutations du monde, les nouveaux conflits en-gendrés par la mondialisation, la malbouffe, la pol-lution, la vision uniquement financière, l’appauvris-sement d’une part importante de la population au profit de quelques riches, le retour d’un esclavage moderne, le pillage des ressources, le réchauffe-ment de la planète, tout cela va permettre l’émer-gence de nouvelles maladies qui sont autant de tentatives de limitation et de solution que la na-ture tente de mettre à notre disposition.Ne nous y trompons pas, des maladies comme le Virus Ebola sont déjà présentes sur terre depuis des millions d’années, attendant le moment pro-pice pour exercer leur rôle régulateur et limitateur de nos excès. Chaque mouvement humain poten-tiellement difficile ou pervers possède son contre-mouvement. C’est là le terrible génie de la nature.

Dr Olivier Soulier(*) Disponible dans la médiathèque de Néosanté (www.neosante.eu) et sur www.lessymboles.com

Médecin homéopathe et acupuncteur, Olivier Sou lier travaille de-puis 25 ans sur le sens de la vie, du corps hu-main et des maladies. Conjuguant vision sym-bolique et connais-sances scientifiques,

il a plus particulièrement exploré le domaine des microbes, des hormones et de l’embryolo-gie. Conférencier international et animateur de séminaires, il a publié deux livres (« Histoires de vie, messages du corps » et « La digestion ») , ainsi que 3 DVD (« Les microbes » « Sortir de la sclérose en plaques », « Le sens des désirs alimentaires ») aux Editions Sens & Symboles. Jean-Yves Bilien lui a par ailleurs consacré le film « Médecine du sens, comprendre pour guérir » (BigBangBoum Films). www.lessymboles.com

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194LES TROUBLES DU RYTHME CARDIAQUE (I)Tachycardie et bradycardie

Pour bien comprendre ces pathologies, regar-dons comment bat notre cœur. Une impul-sion électrique naît spontanément au niveau

d’un foyer (dépolarisation du nœud sinusale) et se propage en onde électrique en suivant un trajet précis, stimulant successivement la contraction des oreillettes puis des ventricules. La fréquence au re-pos de nos battements cardiaques se situe entre 60 et 80 pulsations/minute pour un sujet adulte « nor-mal », mais avec un cœur bien entraîné, les pulsa-tions tombent à 50 voir 40/mn. La taille de la ca-vité du cœur, ainsi que la puissance du myocarde, varient suivant l’entraînement et l’hérédité du su-jet. Ils sont des facteurs qui influencent le rythme cardiaque et le débit cardiaque. Les variations du rythme cardiaque sont sous la dépendance du sys-tème nerveux autonome et de certaines hormones (adrénaline...) qui, soit l’accélèrent (tachycardie) pour faire face à une situation de stress (action de l’orthosympathique), soit le ralentissent lorsque le danger est éloigné (action du parasympathique qui détend). Ces variations de rythme favorisent l’adaptation du corps en augmentant le débit car-diaque pour envoyer une quantité de sang oxygé-né suffisante, afin d’assurer une contraction mus-culaire adaptée (en phase active).

Approche psychobiologique

Les troubles du rythme sont liés à des impul-sions électriques modifiées qui influent donc sur la contraction cardiaque. Ces impulsions sont comme des ordres imposés par une autorité. Les nerfs donnent l’ordre au muscle de ralentir ou d’ac-célérer. En médecine chinoise, le cœur est un élé-ment feu (solaire) et symbolise le père. L’influx ner-veux qui alimente la contraction cardiaque, c’est de l’électricité. Nous sommes encore dans une symbo-lique masculine. Le conflit général des arythmies pourraient être : « Subir l’oppression vis-à-vis des ordres (d’une autorité, souvent paternelle) exécutés à contrecœur ». Mais chaque arythmie est très parti-culière et doit être interprétée de façon très spé-cifique.

La tachycardie

Si une personne a une fréquence cardiaque de re-pos supérieure à 80 pulsations/mn, on parlera de tachycardie. Celle-ci peut avoir de nombreuses ori-gines (surpoids, prise d’excitants, modification hor-monale, angoisses...). Lorsqu’elle est chronique et ne présente pas de causes médicales apparentes, il est intéressant de comprendre ce symptôme à la lumière de la psychobiologie. Sur le plan physiolo-gique, la tachycardie sert à augmenter le débit san-guin pour préparer le sujet à l’action (fuite ou com-bat) et aller plus vite. On gardera à l’esprit la no-tion d’ordre venant du système nerveux. Le conflit pourrait s’exprimer ainsi : « Toujours devoir (ordre)

faire plus et plus vite au travail, à l’école ou à la mai-son (tâches quotidiennes) pour être aimé du père et avoir le droit de vivre. (cœur) » (D’après Eduard Van den Bogaert). La problématique tourne souvent autour d’un père omniprésent ou d’une figure masculine autoritaire (patriarcale).Il existe différentes formes de tachycardie pouvant toucher différentes parties du cœur. Si l’on consi-dère les oreillettes comme la partie évoquant le principe féminin du cœur (elles aspirent le sang vers l’intérieur : force centripète yin) et les ventri-cules le principe masculin (ils expulsent le sang vers la périphérie : force centrifuge yang), on peut interprétér ces symptômes ainsi (selon Georges La-hy) : • Tachycardie auriculaire gauche : Je demande

plus d’efforts à ma mère .• Tachycardie auriculaire droite : je demande plus

d’efforts à ma femme. • Tachycardie ventriculaire gauche : je demande

plus d’efforts à mon père. • Tachycardie ventriculaire droit : je demande

plus d’efforts à mon frère ou mari. Pour d’autres, la tachycardie est aussi une solution pour sentir battre son cœur et être toujours en vie (pour ceux qui associent mort et arrêt cardiaque). Elle est comme un moyen de se rassurer d’être bien vivant. On pourra aussi trouver des conflits en relation avec l’électricité provoquant un arrêt cardiaque (mémoires d’électrocution, foudre...). Soit le cœur sera soumis à une forme de « survoltage » (tachy-cardie) soit au contraire il manifestera une circula-tion de l’influx électrique plus faible (bradycardie).

La bradycardie

On parle de bradycardie pour un rythme cardiaque inférieur à 60 pulsation/mn, mais elle ne sera pas considérée comme pathologique pour un spor-tif ayant une adaptation cardiaque particulière. Certains connaissent peut-être l’anecdote de mé-decins français qui étudiaient des électrocardio-grammes dans un hôpital belge et qui, après l’ob-servation de l’un d’entre eux (avec un pouls à 36/mn), conseillèrent la pause urgente d’un Pacema-ker. Il s’agissait de l’électrocardiogramme d’Eddy Merckx , le plus grand coureur cycliste de tous les temps ! Au delà des causes adaptatives (entraînement), médicamenteuses, électrolytiques ou hormo-nales, si le cœur bat plus lentement, c’est pour qu’il puisse prendre son temps pour mieux se remplir. Se remplir de quoi ? D’amour bien sûr. On prend son temps pour se remplir de l’amour que nous n’avons pas reçu. Quand on met le temps pour faire les choses, en général, c’est pour l’apprécier. C’est comme lorsque l’on mange un très bon plat, on prend le temps de déguster.Pour le décodage de la bradycardie, s’il existe une

problématique reliée au père, c’est en terme de manque ou d’absence qu’elle s’exprime. « Je ralentis mon rythme cardiaque pour apprécier le peu de mo-ments d’amour que j’ai vécus avec mon père (ou un autre membre de mon clan) »Mais l’on va aussi trouver des bradycardies dont le sens est de placer l’organisme dans une incapaci-té de se battre. Si le débit cardiaque est ralenti, les muscles ne sont pas approvisionnés en sang oxy-géné. On ne peut alors ni fuir, ni combattre effi-cacement. Il s’agit du conflit du refus de l’affron-tement. On cherchera dans la généalogie des combats qui ont mal tourné, des assassinats, des guerres ou autres affrontements qui se sont soldés par des drames. Cette maladie est une réponse à l’injonction « interdiction formelle de se battre ! »

Relation Cœur – territoire - rythme (*)

Nous possédons tous un territoire (une propriété). Sa chambre pour un enfant , l’entreprise que l’on crée, le conjoint avec qui l’on vit, le service dont on est chef … Dans ce territoire, nous fonction-nons à notre rythme, selon nos convictions et nos croyances, et surtout : au rythme de notre cœur. Les visiteurs devront se plier au rythme du maître des lieux (heures des repas, lever, coucher, croyances et règles internes...). Mais si le visiteur tente de porter atteinte au rythme et à l’intimité du territoire, il se-ra perçu comme un agresseur et le cœur commen-cera à réagir afin d’imposer son rythme. Si l’agres-seur s’impose trop ou va jusqu’à prendre posses-sion du territoire et chasser le maître des lieux, le cœur de ce dernier se trouvera en danger (à moins que la personne accepte la situation ou trouve un autre espace). Au fond, les personnes atteintes de troubles du rythme aimeraient vivre à leur rythme, et non au rythme qui leur est imposé. Ces per-sonnes pourront réfléchir à la place qu’elles oc-cupent dans leur territoire.

Jean-Brice THIVENT

(*) inspiré des travaux de Georges Lahy

Praticien–naturopathe et consultant en bio-dé-codage, Jean-Brice Thi-vent dirige avec cette double approche la « For-mation Alsacienne de Na-turopathie et de Psycho-biologie ». Conférencier-

formateur, il anime aussi (dans l’Est de la France) des séjours de détoxination par le jeûne. Son ambition : donner les moyens à chacun de devenir acteur de sa santé. Il est aussi l’auteur du livre « De l’homme dévitalisé à l’homme vivant », aux éditions Néosanté.Infos : www.alsace-naturo.com

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195LE CANAL CARPIEN

Physiologie

Le syndrome du canal carpien se ma-nifeste par des engourdissements et des fourmillements dans les

doigts, et par une perte de force muscu-laire dans le poignet et la main touchés.Les symptômes résultent de la compres-sion du nerf médian au poignet. Dans le poignet, le nerf médian et les tendons fléchisseurs des doigts traversent un « tunnel » nommé canal carpien. Ce canal est relativement restreint. Toute condi-tion qui réduit cet espace, par exemple de l’inflammation, entraîne une com-pression du nerf médian. Certains mou-vements des doigts, surtout du pouce, se contrôlent alors moins bien, ou plus du tout. Les sensations dans la main peuvent aussi être modifiées.Le syndrome du canal carpien touche environ 10 % des femmes et 5 % des hommes. Il tend à apparaître soit au dé-but de la cinquantaine, soit passé l’âge de 75 ans. Les symptômes sont d’abord légers et passagers, puis s’intensifient avec le temps.L’origine du syndrome du canal carpien est souvent multifactorielle. Le risque est plus élevé chez les travailleurs ex-posés aux situations suivantes : la répé-tition de mouvements du poignet et de l’avant-bras durant des périodes prolon-gées. Les mouvements qui demandent une force importante dans la main. Les postures contraignantes pour la main. La manipulation d’outils qui vibrent. A ce titre, on peut citer les métiers à risque suivants : métiers du bois et du bâtiment, travailleurs à la chaîne, travailleurs ma-nuels d’une manière générale, ainsi que certains musiciens.Pour le moment, on ne sait pas si le tra-vail à l’ordinateur peut contribuer au problème. En effet, les études menées jusqu’à présent n’ont pas établi de lien évident entre l’utilisation régulière du clavier et le syndrome du canal carpien. Cependant, l’usage fréquent de la sou-ris (plus de 20 heures par semaine) aug-menterait le risque, selon une étude. Parmi les autres causes possibles méca-niques figurent les blessures au poignet ainsi que l’arthrite au poignet.

Conflits

Une affection du canal carpien est donc souvent en rapport avec une usure mé-canique ou un geste que l’on ne souhaite

plus faire, que l’on ne supporte plus de faire ! Sur un plan symbolique, cela peut vou-loir dire : « Je dois tout diriger, garder les rênes et cela devient pesant, trop diffi-cile ! » « Il me faut donc accepter de lâcher les rênes. »

Des histoires

Jacques, patron d’une entreprise de ma-çonnerie qu‘il a créée et développée tout au long de sa vie, approche de l’âge de la retraite. Il a de plus en plus de mal à tra-vailler dans son domaine, son corps est naturellement usé par les efforts inces-sants. Il passe le plus clair de son temps à conduire des engins de type camion ou pelles mécaniques. Transmettre son en-treprise est devenu un sujet de préoccu-pation crucial dans son existence. Pour rembourser sa dette, sa fille aînée avait épousé il y a quelques années un maçon italien. Jacques n’ayant pas eu de garçon, il avait été décidé à l’époque que son gendre italien reprendrait l’entreprise, quand ce serait le moment. Seulement, Jacques était particulièrement perfec-tionniste. Il travaillait sur des chantiers plutôt hauts de gamme techniquement et à plusieurs reprises, il n’avait pas jugé son gendre digne de lui succéder. C’est à partir de là que le mal s’installa sournoi-sement. Maintenant, alors qu’il rêvait de passer sa retraite en Italie dans sa mai-son de campagne, il avait le sentiment de se trouver dans une parfaite impasse : je veux lâcher les rênes mais je ne peux pas. Je n’en peux plus de ce travail, je ne veux plus conduire cette entreprise mais à qui la confier ? En quelques mois, le ré-trécissement de son canal carpien de-vint pour lui une source de douleurs in-surmontables. Bien que redoutant des lendemains qui ne chantent guère, il fi-nit par se résoudre à l’opération… Etait-ce le fruit de la seule usure mécanique ? Jean, chirurgien, estime qu’il n’a pas d’autre choix que de se faire opérer du canal carpien En discutant avec lui, je note que, comme par hasard, les dou-leurs se sont particulièrement dévelop-pées récemment, au moment où, se rap-prochant de la retraite, il doit confier, lui aussi, les rênes du service de la main qu’il a créé et anime depuis des lustres dans le même hôpital. Là aussi, même question que dans le cas précédent… Qui est ve-nu en premier de la poule ou de l’œuf ? Notre point de vue devrait être que, dès

lors que les histoires entrent en corres-pondance avec la symbolique, elles ont leur rôle indépendamment de la par-tie mécanique des choses. La prise de conscience a dès lors de bonnes chances de se révéler bénéfique.

Pour conclure

Comme d’habitude, en cas d’atteinte du canal carpien, il faudra d’abord chercher les raisons mécaniques qui auraient pu entraîner le problème, notamment pour les travailleurs manuels, et lorsqu’elles ne seront pas concluantes, on ira chercher les clefs de compréhension dans la sym-bolique et les histoires passées. On pour-ra également se demander quel mouve-ment je ne supporte plus de réaliser.

Emmanuel RATOUIS

Psyschogénéalo-giste spécialiste des liens entre les his-toires familiales et les prises de risques, Emmanuel Ratouis est l’auteur des

livres « Pourquoi j’aurais du mourir en mon-tagne », « Cent histoires pour mieux com-prendre l’inconscient familial qui nous gou-verne » et « Nos accidents ont-ils un sens ? » (Éd. Les Méandres). Il partage aujourd’hui sa vie entre les expéditions lointaines, son métier de guide de haute montagne, l’écriture et les consultations en analyse transgénérationnelle. www.tupilak.com

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LE PLEIN DE SENS

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Témoignages & cas cliniques

MAL-êTRE ET HONTE D’êTRE VUE ELISABETH MURILLO (NATUROPATHE)

Quand mon chat mâle a atteint sa 17e année, il a commencé à avoir les symptômes habituels de l’âge avancé - problèmes de rein, maigreur extrême et céci-té totale. Il avait aussi des problèmes fréquents de territoire avec notre chatte de 6 ans, Lisa, qui vivait avec nous depuis longtemps. Trois ans plus tôt, j’avais sauvé ce matou d’un refuge pour animaux. Sa cécité subite était tout un changement pour lui. Je devais l’emmener marcher dans le jardin ; j’étais devenu son « chien d’aveugle », en quelque sorte. Un beau matin, la porte avant de la maison, qui donnait directement sur la rue, était grande ouverte. Habituelle-ment, quand je me levais, les chats étaient toujours affamés et ne me quittaient pas d’une semelle jusqu’à ce que je les aie nourris ; c’était le rituel quotidien. Mais ce matin-là fut différent. Le chat le plus jeune me suivait toujours, mais le chat aveugle n’était plus là. C’était facile à comprendre : la porte était ouverte, le chat était parti ! Durant le temps où il avait été avec moi, il ne s’était jamais aventuré dans la rue. Maintenant, il l’avait fait, aveugle, édenté et sans défense ! J’étais renversé ! Même si je connaissais la Première Loi Biologique, l’événement m’avait malgré tout pris par surprise et je ne pouvais rien y faire. Ce « conflit de perte » inattendu a complètement contourné ma pensée rationnelle. J’ai sauté sur mon vélo et je me suis mis à chercher le chat partout. J’ai regardé sous chaque voiture, et par-dessus chaque clôture. À ce moment, on aurait pu m’offrir un million de dollars que je ne l’aurais pas pris. En moins de deux heures, j’avais annulé tous mes rendez-vous et distribué des feuillets décrivant mon chat dans tout le quartier. La personne qui distribue le courrier a été une béné-diction pour moi. Peu après que je lui aie demandé de vérifier auprès des voisins s’ils avaient vu mon chat, elle revint avec d’excellentes nouvelles : mon chat était tranquillement assis dans un jardin avoisinant. Quand j’ai finalement pu le tenir dans mes bras, le conflit s’est évanoui. J’ai soudain réalisé que j’avais complètement perdu la notion du temps. Il était 9 h 00. Cela signifiait que j’avais été en conflit actif pendant 3 heures. Vers 6 heures, j’ai commencé à avoir des tiraillements dans mon testicule gauche, qui ont augmenté progresssivement jusqu’à devenir une douleur intense. À ce moment, le testicule avait gon-flé au double de sa taille normale, et cela produisait une sensation de traction vers le bas. J’ai mis un oreiller de noyaux de cerises entre mes jambes et je suis simplement allé me coucher, avec la ferme intention d’être bien le lendemain matin, parce que mon chat était revenu ! Et comme de fait, le lendemain ma-tin, mon testicule avait repris sa taille normale, et la douleur avit complètement disparu. Si je n’avais pas eu connaissance de la Nouvelle Médecine Germa-nique, je serais certainement allé à l’hôpital, surtout à cause de la douleur. Et j’aurais certainement un testicule en moins ; en prime, je serais impuissant, une atteinte certaine à mon estime personnelle. Et peut-être que le verdict médical, « Vous avez un cancer du testicule ! », m’aurait donné une telle frousse que j’au-rais eu un cancer du poumon par la suite. Merci, Dr Hamer !

(Source : http ://learninggnm.com)

Un choc émotionnel n’a pas toujours pour conséquence une maladie. Parfois, il arrive qu’il se cristallise sous forme d’un profond mal-être, avec des consé-quences très handicapantes. Joséphine est née au Mexique et a été proposée à l’adoption dès sa naissance. Elle a donc rapidement trouvé une nouvelle fa-mille, quitté son pays d’origine et vit depuis en France. Nous sommes en 2010, Joséphine a 18 ans. Je la suis depuis quelque temps. Un jour, nous évoquons une chute de skis, qui a eu lieu quelques années auparavant, alors qu’elle était partie avec son père et une amie en montagne. C’était sa première sortie sur les pistes, il était tout à fait normal qu’elle tombe. Je l’interroge alors sur ce qu’elle a ressenti, avec l’idée de débusquer une peur de l’inconnu, ou une colère contre son père qui ne l’avait pas protégée. Sa réponse sort avec autant de facilité que de clarté : « J’ai eu honte que l’on voie ce qui m’était arrivé ». La phrase fait écho en moi. Mais je veux qu’elle fasse écho en elle. Je lui demande de répéter. Et encore une fois. Joséphine fond alors en larmes, je sens qu’elle a saisi et je la laisse exprimer entre deux sanglots « En fait, je comprends que c’est ce que ma mère biologique a ressenti durant sa grossesse ». Je ne peux qu’accueillir tant de finesse, d’intuition et de compréhension de la vie avec émerveillement. Je sens que Joséphine vient de franchir un grand pas et qu’elle va pouvoir s’affran-chir d’un grand poids. Nous faisons une séance de MDTI (méthode de détection et traitement de l’inconscient) en utilisant uniquement la partie traitement, pour laquelle nous inscrivons simplement « Honte d’être vue ». Dès le lendemain, le changement est fascinant : elle qui s’habillait toujours en noir achète des « marcels » couleur fluo. Elle qui n’arrivait pas à compléter son dossier pour le permis de conduire – (Comment envisager d’apprendre à conduire si on ne veut pas être regardée) – rassemble en quelques heures toutes les pièces manquantes, elle qui n’osait pas s’aventurer dans un magasin du quartier par peur qu’un ancien collègue de lycée la voie, s’inscrit pour un saut en parachute sur l’eau et s’élève dans le ciel sous le regard des centaines de vacanciers allongés sur la plage… C’est l’été, Joséphine sort danser, ose les décolletés. Chaque jour amène son lot de changements, spontanés, naturels, et tout cela dans la plus grande sérénité. C’est lors d’une séance ultérieure que Joséphine exprime sa nouvelle réalité et réalise sa différence de comportement. Elle se sent libre, lé-gère et déclare avec étonnement « C’est fou, maintenant, je ne pense plus jamais au fait que les gens peuvent me voir, je n’y pense plus jamais, cela m’est complète-ment égal ! ». L’angoisse à ce sujet n’est jamais réapparue depuis.

CANCER DU TESTICULE ERICH P. (ALLEMAGNE)

APPEL à DéCODAGE Cette sous-rubrique a pour objet de relayer les demandes de décodage qui nous parviennent.

Nous espérons ainsi faire réagir des thérapeutes et jouer utilement les intermédiaires.- Une lectrice française cherche le décodage de l’ostéocondensation de la hanche- Un lecteur belge cherche le décodage des oreillons

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Pour clore momentanément le chapitre des événements situés autour de la conception, nous allons envisager le sens d’une conception qui a un ob-jectif complètement indépendant de l’enfant lui-même. C’est-à-dire que

cette conception n’a pas pour but direct d’avoir un enfant : la seule raison d’être de la conception est un but extérieur, un profi t quelconque.

Pour retenir le père ou la mèreMaxime a 20 ans et est depuis plusieurs années en fauteuil roulant car atteint d’une myopathie de Duchenne.Avant sa naissance, sa mère voulait se séparer de son père, alcoolique et violent. Comprenant que sa femme voulait le quitter, le père de Maxime pris de boisson, a abusé un soir de sa femme qui s’est retrouvée enceinte.Le décodage biologique classique du programme déclenchant inscrit chez Maxime est dû au ressenti de la mère qui, enceinte, s’est trouvée complètement impuissante face à son mari, autant pendant la conception que par la suite : elle ne peut pas partir. Son fi ls, par sa maladie, exprime biologiquement l’impuis-sance maternelle.Portant mon intérêt non au confl it, mais à ce que j’ai nommé le Talent créatif, quelque chose dans ce cas m’a fortement intrigué : Maxime, malgré son très fort handicap - il ne pouvait même pas soulever sa main – était capable de des-siner avec une patience et une précision infi nie des mangas centrés sur les arts martiaux japonais.Un jour, il m’a dit : « Je suis imbattable en Kung Fu ! ». Je lui ai demandé des expli-cations sur le sens de sa phrase. Il m’a répondu qu’il connaissait parfaitement toutes les prises du Kung Fu et que personne ne pourrait le battre. Même en tentant de lui démontrer que n’importe quel enfant de 7 ans était capable de le mettre à terre sans qu’il y puisse rien, il m’affi rmait que ça, c’est parce qu’il était malade, mais qu’il savait, au fond de lui, qu’il était imbattable au Kung Fu.C’est alors que j’ai compris combien cette impuissance, programmée à sa conception, était une invitation à sortir de l’illusion du pouvoir : « ce que je suis est pouvoir ». Et le vrai pouvoir ne s’oppose pas.La recherche du pouvoir est une quête de l’homme. Il est souvent considéré comme une capacité à agir sur l’extérieur ou sur les autres. Il semblerait cepen-dant que l’homme se trompe de cible. Etymologiquement, le mot pouvoir vient du latin posse composé de postis sum : « Je suis maître de… ». La véritable maîtrise, c’est lorsque l’on est dans la certitude absolue que notre bon-heur ou notre malheur ne dépend pas de l’extérieur. Ainsi, lorsque l’homme existe dans la lutte, l’adversité, il est dans une grande crise existentielle. Et lorsqu’il n’est plus aff ecté par l’extérieur, il est dans son plein pouvoir.

Pour obtenir une « prime »(au troisième enfant )

En France, en 1977, Valery Giscard d’Estaing a créé une prime de 10 000 Francs pour la naissance du troisième enfant. Plusieurs de mes patients ont été conçus suite à cette loi…

Il faut savoir qu’une prime de 10 000 Francs, en tenant compte de l’infl ation, représenterait aujourd’hui environ 4 500€, ce qui n’est pas une somme négli-geable. Elle a donc incité certains parents à concevoir un troisième enfant, même s’ils ne l’avaient pas prévu au préalable. Cette prime leur permettait sans doute de réaliser immédiatement un projet matériel. (Achat de voiture, travaux ou investissement dans la maison, voyage etc.).Pour l’enfant, cela a inscrit le programme : « mon existence (ma conception) est égale à une valeur. » Laure est commerciale dans une grande entreprise. Elle a une belle petite voiture coupée sport et prend excessivement soin d’elle pour qu’elle soit toujours impeccable. Sous une apparence très extravertie, Laure a une grande mésestime d’elle-même. « Ma voiture, c’est moi » m’a-t-elle confi é lors d’un séminaire sur l’Em-preinte de naissance. Tout comme elle m’a dit à quel point elle a été très dépri-mée lorsque sa voiture a été volée. (Elle ne l’a jamais retrouvée)C’est au cours du même séminaire que nous découvrons que Laure doit son existence à cette fameuse prime de 10 000 Francs qui a permis à ses parents d’acheter une deuxième voiture… Nous comprenons ainsi le programme biologique de l’identifi cation à la voi-ture : « Pas de voiture, pas d’existence. » Cependant, ce qu’il importe surtout de saisir, c’est le programme : « Mon existence est égale à une valeur ». C’est un des grands thèmes de l’existence. Nous sommes en eff et souvent dans une non-re-connaissance de notre valeur- une dévalorisation- , ce qui fait que nous cher-chons à l’extérieur une valeur équivalente à nous-même. Or, par notre nais-sance, nous sommes tous « Unique Original et Singulier » : ce que nous sommes n’a jamais existé dans un même temps, un même lieu et dans les mêmes condi-tions. Ce qui fait que ce que nous sommes n’a aucune comparaison possible, n’est équivalent à aucune chose : en ce sens nous n’avons pas de valeur équi-valente.Malgré cela, nous cherchons une reconnaissance, une valeur extérieure qui viendrait nous valider, nous faire exister. C’est la contradiction de notre mental qui ne sait fonctionner que dans la dualité, c’est-à-dire dans l’intérieur ou l’ex-térieur, dans le plus ou le moins. Selon la Loi du Principe, avoir été conçu pour obtenir une prime - une valeur-nous conduit à un Talent créatif fondamental.En eff et avec 10 000 Francs – 4 500 €-, il est possible d’acheter des milliers de choses, mais lorsque l’on se décide à faire un achat, c’est une seule chose que l’on choisit. (ici, les parents de Laure ont acheté une voiture.) Il s’agit donc de reconnaître que ce que nous sommes a une valeur unique et qui donc n’a pas d’équivalent : rien ne peut être comparable à nous-même.Or, nous cherchons régulièrement une valeur à l’extérieur de nous-même.La mise en conscience de ce Principe est fondamentale pour la disparition de notre Ego.

NB : Pour apprendre à lire les événements du quotidien, je vous invite à regarder les vidéos de la page « Les Principe de Juliette » sur le site www.bioanalogie.com

Auteur et conférencier international, Jean-Philippe Brébion a développé le concept original de Bioanalogie, laquelle propose des outils qui rendent réaliste et concret l’éveil de la conscience. Son best-seller « l’Empreinte de naissance » (Éd. Quintessence) est devenu une référence dans le domaine du développement personnel. Dans « L’Evidence » (Ed. Dauphin Blanc) il énonce la Loi du

Principe qui conduit à un constat qui transforme radicalement et défi nitivement notre relation aux événements qui nous touchent. [email protected] www.bioanalogie.com

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LA CONCEPTION (III)Conceptions intéressées

éVIDEncE DU sEnsLa chronique de La Loi du Principe

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a- abcès dentaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 15 p 27- accidents de voiture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 11 p 27- acné . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 16 p 25- acouphènes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 5 p 18- addison (maladie d’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 17 p 25- adénome hypophysaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 23 p 25- aérophagie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 37 p 23- algodystrophie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 11 p 24- allergies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 1 p 18/ n° 34 p 22- allergie alimentaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 16 p 27- allergie (au froid) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 9 p 24- allergie (aux graminées) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 32 p 23- allergie (au kiwi) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 26 p 25- allergies (grand décodage) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 11 p 4- allergie oculaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 12 p 27- alopécie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 29 p 23- alzheimer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 28 p 21- amygdale (cancer de l’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 29 p 25- angiome . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 34 p 20- angoisses (de noël). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 7 p 25- anorexie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 12 p 22- anticorps antiplaquettes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 6 p 16- anus (maladies anales) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 6 p 22- aphte (sur la langue) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 6 p 23- aphtes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 6 p 23/n° 19 p 26/n° 20 p 26/n° 25 p 27 - apnée du sommeil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 16 p 26/n°19 p 23- appendicite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 5 22- articulations (pathologie des) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 34 p 41- arthrose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 4 p 19- arthrose du genou . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 6 p 23/n° 8 p 27- asthme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 3 p 20/n° 24 p 27- asthme (crises d’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 39 p 20- autisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 5 p 23- autodestruction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 24 p 26- automobile ( problème d’ ) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 9 p 25- aVc (accident vasculaire cérébral) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 20 p 22B- Basedow (maladie de) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 22 p 25- Béance du cardia . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 1 p 23- Bec de lièvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 26 p 24- Boiterie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 15 p 26- Boulimie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 38 p 21/n° 39 p 21- Bradycardie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 39 p 23- Bras droit ( accident ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 2 p 23- Bronchite/bronchiolite. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 8 p 27/n° 17 p 22c- calvitie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 29 p 23- calcanéum . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 32 p 22- canal carpien (syndrome du) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 24 p 27/n° 39 p 24- canal lacrymal bouché . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 7 p 27- candidose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 15 p 22- carie dentaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 28 p 24- cellulite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 12 p 23- chalazion. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 14 p 22- cheveux (perte de) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 29 p 23- cheville (entorse) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 32 p 25/n° 37 p 22- chômage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 31 p 22- chutes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 33 p 26- colère & hystérie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 6 p 20- colique néphrétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 17 p 26- côlon (cancer & colopathie) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 5 p 20- commotion cérébrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 36 p 24/n° 37 p 25- compulsions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 24 p 23/n° 25 p 23/n° 26 p 21- conception . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 37 p 26- conflits familiaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 4 p 18- coqueluche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 30 p 24- cowper (glandes de). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 10 p 22- crampes musculaires. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 33 p 22- crevaison de pneu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 10 p 24- crohn (maladie de) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 3 p 23- croissance (problèmes de) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 21 p 24- culpabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 16 p 24- cyrrhose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 15 p 25- cystite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n°1 p 21/n° 8 p 27/n°25 p 27D- Déchaussement dentaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 2 p 19- Dépression . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 2 p 23- Dépression (grand décodage) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 38 p 6- Dépression nerveuse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 10 p 26- Dermatite. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 26 p 25- Deuils difficiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 3 p 19- Dévalorisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 17 p 24- Diabète . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 4 p 23/n° 27 p 24/ n° 30 p 25- Diabète (grand décodage) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 5 p 24- Diabète gras. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 12 p 27- Diabète de type 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 10 p 25E- Ebola (virus). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 38 p 22/n° 39 p 22- Eczéma (sur les paumes) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 11 p 27- Ejaculation précoce . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 1 p 20- Elongation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 3 p 33- Embolie pulmonaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 35 p 20- Endométriose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 7 p 27- Entorse (cheville) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 32 p 25- Enurésie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 1 p 21

- épaule . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 34 p 23/ n° 35 p 23- épilepsie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 21 p 22- épiphyse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 26 p 22- Erysipèle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 7 p 12- Estomac (maladie de l’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 36 p 23- Estomac (Ulcère). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 6 p 21F- Fatigue chronique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 17 p 25- Fibrome. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 8 p 22/n° 25 p 27- Fibromyalgie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 1 p 22/n° 31 p 23- Fièvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 23 p 24- Foie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 35 p 21/n° 36 p 22/n° 37 p 21- Foie (cancer, cyrrhose) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 15 p 25- Foie (cancer du) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 10 p 27- Foie (décodage mythologique) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 9 p 26- Frilosité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 9 p 24- Froid (allergie au) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 9 p 27G- Genou (ligaments) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 11 p 25- Genou (pathologies du) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 1 p 23- Genou (problème de) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 26 p 25- Glande pinéale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 26 p 22- Glaucome . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 29 p 22- Glioblastome . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 4 p 22- Glossodynie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 25 p 26- Gluten (intolérance au) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 24 p 25- Goutte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 27 p 20- Grippe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 29 p 24h- hanche (ostéome). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 2 p 23- hanche (pathologie des) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 21 p 23- harcèlement sexuel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 9 p 22- hémochromatose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 26 p 25- hémorroïde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 25 p 22- hernie abdominale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 16 p 22- hernie discale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 38 p 25- herpès . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 18 p 26- hodgkin (lymphome de) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 34 p 25- hodgkin (maladie de) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 21 p 27- hoquet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 38 p 24- hyperacidité gastrique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 37 p 23- hyperhidrose. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 36 p 21- hyperprolactinémie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 18 p 24- hypertension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 20 p 27- hypoglycémie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 30 p 23- hypothyroïdie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 6 p 16I-J- Impétigo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 13 p 23- Implant dentaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 4 p 20- Infarctus du myocarde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 1 p 19- Infections hivernales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 18 p 27- Insuffisance cardiaque. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 38 p 23- Intestin grêle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 34 p 21K- Kératite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 28 p 20- Kératocône . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 14 p 27- Kyste ovarien. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 11 p 27L- Leucémie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 13 p 27/n° 14 p 23/n° 37 p 25- Leucémie (grand décodage) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 21 p 4- Lichen plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 32 p 20- Lithiase biliaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 2 p 21- Lupus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 37 p 20- Lupus anticoagulant. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 28 p 25- Lyme (maladie de). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 7 p 27/n° 11 p 23- Lymphome . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 19 p 22m- malaise vagal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 10 p 23- mélanome . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 26 p 20- mémoire (problèmes de). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 30 p 22- mensonge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 5 p 21- ménière (syndrome de) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 11 p 27- méningite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 4 p 21- ménopause (grand décodage) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 9 p 04- microbes (rôle des) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 33 p 25- migraine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 6 p 18- mononucléose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 33 p 20- motricité (troubles de) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 9 p 27- mucoviscidose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 12 p 25- muscles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 29 p 20- muscles (pathologie des) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 34 p 41- mycoses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 8 p 25- mycose vaginale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 12 p 27- mycoses (à la poitrine) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 18 p 27- myopathie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 29 p 20- myosite ossifiante . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 35 p 25n- néphropathies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 21 p 25o- obésité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 13 p 25/n° 18 p 25/n° 38 p 21/n° 39 p 21- obésité/surpoids (grand décodage) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 23 p 4- Œsophage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 7 p 24- Œsophage (cancer de l’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 20 p 27- Œsophage (spasmes à l’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 13 p 27- Œufs (symbolique des) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 33 p 21- ongles (maladies des) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 19 p 25

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- opossum (conflit de) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 8 p 23- orgelet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 14 p 22- os (cancer des) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 9 p 45/n° 17 p 27- os & squelette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 2 p 20- ostéoporose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 28 p 22- otite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 21 p 27- ovaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 9 p 22- ovaire (cancer de l’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 23 p 22/n° 27 p 25P- Pancréas (cancer du) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 8 p 26/ n° 36 p 20- Panique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 16 p 27- Paralysie faciale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 23 p 26- Parkinson. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 3 p 18-- Parkinson (maladie de) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 11 p 22- Parodontales (maladies) . . . . . . . . . . . . n° 31 p 24 /n° 32 p 24/n° 33 p 24- Parole . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 7 p 23- Peau (cancer de la) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 15 p 23- Peau (maladie de la). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 15 p 23/n° 25 p 25- Péritoine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 37 p 24- Phéochromocytome . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 20 p 25- Phlébite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 3 p 22- Phobies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 13 p 26/n° 20 p 24- Pleurésie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 18 p 22- Pneumonie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 18 p 22- Poignet (tendinite) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 5 p 23- Poitrine (mycose à la) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 18 p 27- Polyarthrite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 5 p 19- Polyarthrite rhumatoïde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 22 p 27- Poumon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 7 p 26- Poumon (cancer du) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 7 p 26/n° 28 p 25- Prise de risque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 16 p 23/n° 17 p 23- Prognatie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 22 p 26- Prostate (cancer de la) . . . . . . . . . . . . . . .n° 19 p 36/n° 26 p 25/n° 36 p 25- Psoriasis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 31 p 20Q-R- Rate (cancer de la) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 34 p 25- Raynaud (syndrome de) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 14 p 27/n° 18 p 23- Rectum (cancer du). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 9 p 27- Reins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 17 p 26- Répulsion (conflit de). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 19 p 24- Rétine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 33 p 25- Rétrognatie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 21 p 26- Rhino-pharingite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 8 p 27- Rhume . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 7 p 22/n° 38 p 25- Rhume des foins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 32 p 23- Ronflement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 16 p 26- Rougeole. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 30 p 24- Rubéole . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 30 p 24s- sacrum. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 35 p 24- sanction (peur de la). . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 13 p 22/n° 14 p 24/n° 15 p 24- schizophrénie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 20 p 23- sciatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 12 p 24/n° 15 p 27- sclérodermie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 14 p 27- sclérose en plaques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 2 p 18/n° 9 p 05 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 13 p 27/n° 14 p 45/n° 31 p 21/n° 34 p 25

- sclérose en plaques (grand décodage) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 19 p 4- seins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 3 p 21- sein (cancer du) . . . . . . . . . . . . .n° 5 p 23/n° 11 p 45/n° 12 p 45/n° 16 p 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 17 p 27/n° 19 p 27/n° 24 p 27/n° 31 p 25/n° 35 p 22- sinusite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 12 p 27/ n° 30 p 20- sommeil (apnée du) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 19 p 23- spasmophilie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 38 p 20- sphnénoïde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 8 p 24- spondylarthrite ankylosante . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 23 p 27- stérilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 9 p 22/n° 27 p 22- stress des examens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 2 p 22- suicide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 28 p 21/n° 29 p 21/ n° 30 p 21- surdité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 26 p 23- surpoids . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 13 p 25/n° 18 p 25- surrénales (glandes) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 17 p 25- syncope . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 10 p 23- syndrome sec (syndrome de Gougerot-sjögren). . . . . . . . . . . . n° 33 p 23t- tabagisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 27 p 23- tachycardie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 39 p 23- talon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 6 p 19- talon (talus) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 32 p 22- tendinite. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 17 p 24- tendinite (au poignet) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 5 p 23- testicule . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 9 p 23- testicule (cancer des) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 39 p 25- testicule (tumeur au) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 3 p 23- tétanie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 38 p 20- tétanie (crise de) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 15 p 27- thyroïde (hypothyroïdie) . . . . . . . . . . . . . . n° 6 p 16/n° 13 p 24/n° 15 p 27- thyroïdite d’hashimoto . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 22 p 25- toc (compulsion de se laver les mains) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 14 p 25- toux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 6 p 23U- Ulcère (à l’estomac) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 6 p 21- Utérus (cancer du col) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 12 p 26/n° 15 p 45- Utérus (col de l’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 24 p 22- Utérus (rétroversion de l’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 14 p 26V- Vaginisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 22 p 23- Varicelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 30 p 24- Varices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 3 p 22- Vergetures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 27 p 25- Verrues. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 1 p 23/n° 24 p 24/n° 25 p 24/n° 31 p 25- Verrue sur un doigt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 36 p 25- Vertèbres. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 2 p 22- Vertèbres cervicales. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 22 p 22- Vertiges (de ménière) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 11 p 2- Vésicule biliaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 11 p 26/n° 22 p 24- Vessie (cancer de la ) . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 10 p 27/n° 30 p 25/n° 35 p 25- Vilitigo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 34 p 24- Vue (baisse de la) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 32 p 25W-X-Y-z- zona (de l’œil) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 4 p 23

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L’aff ect est le moteur de la thérapie (Freud)Il n’est pas d’évolution qui ne passe par la vallée des larmes (E. Kübler Ross)

Etymologiquement, émotion signifi e mouvement intérieur, autrement dit mobilisation. Motion se retrouve aussi dans d’autres termes : moto, mo-teur et motrice, et si on se laisse aller à quelques jeux de signifi ants : mo-

torisé, peut s’entendre aussi : m’autoriser… à vivre mes émotions, à pleurer. Cela ne va pas de soi. Il n’est pas toujours de bon ton de pleurer dans notre so-ciété, eu égard aux codes qui la régissent mais qui n’ont, en principe, plus lieu d’être dans le contexte de la thérapie.

Les enjeux de l’émotion

Quelque chose bouge à l’intérieur de nous-mêmes, se re-présente à nous par-fois sous la forme de ressentis, d’images, de reviviscences… comme si nous y étions, ou presque. Pour quelles raisons l’émotion est-elle thérapeutique ? Parce que dans l’ins-tant où elle surgit, les matériaux qui lui sont liés changent de statut. Bien que l’on ne sache pas toujours pourquoi on pleure, tout se passe comme si ce que nous avons refoulé dans les profondeurs de notre inconscient (et par-fois même dans quelques mémoires corporelles) était près à revenir à notre conscience et par là même à être pensé… et pansé. Le thérapeute, en la cir-constance, a un rôle majeur. En accueillant cette émotion, en acceptant de s’identifi er (juste ce qu’il faut) à la partie souff rante de son patient, en accep-tant de se laisser émouvoir lui aussi (mais juste ce qu’il faut), il va pouvoir mettre les ressources de son appareil psychique au service de celui de son patient débordé dans l’instant par l’émergence de ce matériel… et le rendre pensable selon un processus déjà évoqué ici.

L’émotion : une souff rance à éliminer ?

L’émotion est donc, dans le cadre de la thérapie, extrêmement précieuse. Ce qui n’est pas toujours perçu comme tel ni par le patient, ni par le thérapeute. À chacun ses défenses… Par les patients tout d’abord, et si l’on en juge par le discours entendu en dé-but de thérapie par plus de 90 % d’entre eux : il faut que j’évacue, il faut que je me débarrasse de toute cette souff rance, que je rejette ce mauvais en moi. Dans cette logique, un parallèle s’établit entre la perception de sa propre vie psychique, la façon dont elle s’exprime et… le fonctionnement de son tube digestif. Plus encore, et si on considère qu’il faudrait éliminer sa souff rance et ce qui en est à l’origine, le résultat d’une telle opération pourrait bien être une sorte d’automutilation (psychique). Or, il s’agit non pas d’évacuer mais d’accueillir l’expression de sa souff rance et de la déployer pour lui donner sa pleine forme. C’est une des visées de la gestalt thérapie, mais aussi de la bioénergie, et surtout de la Respiration Holotropique sur laquelle nous re-viendrons. Dans la pratique du décodage biologique, l’accueil (par le patient et par le thérapeute) de toute expression émotionnelle et son déploiement (par le patient), notamment lorsque s’actualise le matériel en relation avec le pro-

gramme de la maladie, est certainement l’élément le plus essentiel du proces-sus thérapeutique qu’il peut enclencher. L’accueil des émotions n’est malheureusement pas inscrit dans nos pro-grammes. L’émotion, comme la souff rance dont elle est l’expression, dérange. Ainsi, la règle habituelle (celle de notre société, celle de la médecine) vise-rait plutôt à sa censure, voire même à sa suppression. « Les hôpitaux psychia-triques n’ont pas été créés pour soigner, disait Maud Mannoni, mais pour faire taire toute parole dérangeante ». Et de fait les pleurs, tout comme certaines pa-roles, peuvent déranger.

« L’envers » d’une bonne intention

La plupart des thérapeutes savent, au moins intellectuellement, que l’émo-tion est précieuse. Alors pourquoi certains d’entre eux tendent-ils un mou-choir à leur patient dès que quelques larmes commencent à couler ? Et sans attendre que le patient ne le leur demande ? Sous un geste anodin, d’apparente prévenance, le message est clair : les larmes doivent être essuyées, donc elles sont salissures. Et comme toutes sa-lissures, elles ne sont ni précieuses, ni bienvenues. Un simple geste, aux eff ets possiblement désastreux.

Savoir accueillir… et ce que cela implique

Si l’émotion est précieuse, le thérapeute devra tout mettre en œuvre pour en permettre l’expression. Il importe d’abord que le patient puisse se sentir accueilli dans son être même. Et non pas dans la seule partie qui présente pour le thérapeute un intérêt pour ses options doctrinales ou techniques. En un mot, la rencontre entre le thérapeute et son patient doit être « vivante ». Pour exemple (exemple a contrario), un trop grand silence du thérapeute plus ou moins référé à un héritage du cadre psychanalytique, risque d’être diffi ci-lement supporté s’il renvoie à une attitude de désintérêt et de silence de la mère dans les premiers âges de la vie du patient. Ce dernier revivra les mêmes ressentis d’un manque dont il faut bien s’accommoder pour survivre, aucune émotion ne sera alors mobilisée et les choses en resteront là. Une autre dif-fi culté peut résider dans le fonctionnement même du patient. On constate (c’est un autre exemple) que les grands malades (cancéreux notamment) ont opté pour un mode de pensée dite opératoire qui ne prend en compte que le factuel, l’évènementiel et les réalités les plus immédiates de l’existence. Une formidable défense contre toute expression émotionnelle. La tâche sera très rude pour le thérapeute qui devra alors faire preuve d’un art de la conver-sation peu commun : accepter dans un premier temps de se situer là où se trouve son patient (pensée et discours opératoires), pouvoir néanmoins dé-celer, par quelques indices corporels (gestuels), l’ébauche de ce que pour-rait être ses ressentis, son vécu, pouvoir l’authentifi er avec humour et sans l’intruser pour autant. Le but reste fondamentalement celui d’un accompa-gnement. Dans cette situation il s’agira d’amener progressivement le patient à porter son attention sur ses ressentis afi n de pouvoir s’y confronter. Bref, jouer, le temps de l’entretien, un rôle et une fonction prothétique.

DécoDaGE & théRaPIE

De l’émotion en psychothérapie

Docteure en psychologie et psychanalyste, Djohar Si Ahmed est l’auteure de « Psychanalyse des expériences exceptionnelles »,

(Ed. L’Harmattan). Ancien interne des hôpitaux de Paris et psychanalyste, Gérald Leroy-Terquem est l’auteur de « Comment développer son

intuition même quand on a l’esprit fermé » (Ed. Solar). Tous deux pratiquent également l’hypnothérapie et la Respiration holotropique. Ils dirigent à

Paris l’ Institut des Champs Limites de la Psyché (I.C.L.P.) – www.iclppsy.fr

patient), notamment lorsque s’actualise le matériel en relation avec le pro-

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www.neosante.eu30

- Judith Blondiau anime le 14 novembre à Bruxelles un atelier sur « Cap sur votre périnatalité »Info : +32 (0)2 374 77 70 – www.evidence.be

- Léon Renard anime le 21 novembre et 19 décembre à Noville-les-Bois une formation « TIPI Express », et les 22 novembre, 6 et 20 décembre un atelier « AutoTipi »Info : +32 (0)81 – 83 56 65 www.selibererdespeurs.be

- Laurent Daillie anime les 22 et 23 novembre à Bruxelles un séminaire sur « La bio-logique du couple »Info : +32 (0)2 345 4 78 – www.neosante.eu

- Le Dr Alain Scohy anime le 27 novembre à Bruxelles une conférence sur « La médecine du IIIème Millénaire »Info : +32 (0)2 345 4 78 – www.neosante.eu

- Le Dr Eduard Van den Bogaert anime le 3 décembre à Waterloo un atelier sur « Voyage mytho-bio-logique au cœur de soi »Info : +32 (0)2 374 77 70 – www.evidence.be

- Le Dr Jean-Claude fajeau anime du 5 au 8 décembre à Bruxelles une formation sur « Chemin de guérison, chemin de vie »(cycle de 4 x 4 jours)Info : +32 (0)2 345 4 78 – www.neosante.eu

- Jean-Philippe Brébion anime du 21 au 23 novembre à Clermont-Ferrand un séminaire sur « La maladie comme voie de guérison : le système hormonal, reproduction, urinaire et la vision »Info : +33 (0)6 50 91 70 59 – www.bioanalogie.com

- Le Dr Olivier Soulier anime du 21 au 23 novembre à Perpignan un séminaire sur « Médecine du sens »Info : +33 (0)4-79 34 55 76 – www.lessymboles.com

- Angela frauenkron-Hoff mann anime du 28 au 30 novembre à Nantes une formation sur « Diffi cultés scolaires et problèmes comportementaux chez les enfants et adolescents »Info : [email protected] – www.illuminare.lu

- Jean-Brice Thivent anime les 29 et 30 novembre à proximité de Strasbourg un séminaire sur « Approche psycho-bio-généalogique des maladies infectieuses et du système immunitaire »Info : +33 (0)3-87 07 69 36– www.alsace-naturo.com

- Le Dr Olivier Soulier anime du 5 au 7 décembre à Paris un séminaire sur « Gynécologie-andrologie »Info : +33 (0)4-79 34 55 76 – www.lessymboles.com

- Le Dr Jean-Claude fajeau anime les 8 et 9 novembre à Bienne un atelier de base sur « Chemin de guérison, chemin de vie » (Cycle de 8 ateliers)Info : +41 (0)78- 758 57 49 – www.centrephilae.com

- Le Dr Jean-Claude fajeau anime le 25 novembre à Yverdon et le 2 décembre dans le Jura des conférences sur« La peur, poison émotionnel »Info : +41 (0)78- 758 57 49 – www.centrephilae.com

- L’Institut Canadien de Biologie Totale organise le 8 novembre à Montréal une table ronde sur le thème « Biologie totale et spiritualité »Info : 00 (1) – (514) 596-8779 – www.icbt.ca

- Olivier Comoy & Betrand Lemieux animent le 6 décembre à Montréal un atelier pratique sur « Le Projet/Sens »Info : 00 (1) – (514) 596-8779 – www.icbt.ca

DÉCODAGENDAAgenda des conférences, ateliers et séminaires en rapport avec le décodage psychobiologique des maladies

BELGIQUE ALAIN SCOHY à Bruxelles

SUISSE JEAN-CLAUDE FAJEAU à Yverdon à Yverdon

fRANCE ANGELA HOFFMANN à Nantesà Nantes

à Bruxelles

QUéBEC OLIVIER COMOY à Montréal à Montréal

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SENTIERS DE SANTéLa chronique de Jean-Jacques Crèvecœur

Jusqu’à l’âge de 23-24 ans, la maladie était une com-pagne familière. Dès mon plus jeune âge, j’ai souff ert de diverses aff ections, depuis les crises de foie à répéti-

tion jusqu’aux sinusites chroniques extrêmement doulou-reuses et handicapantes (huit mois par an pendant sept an-nées consécutives), en passant par des grippes régulières, des otites, des bronchites, des verrues plantaires, sans compter un abcès intrarénal, une pneumonie et une broncho-pneumonie qui m’ont valu, chaque fois, trois semaines d’hospitalisation et des doses massives d’antibiotiques. Pendant toute cette pé-riode, la maladie était pour moi (comme pour mes parents et mes médecins) une fatalité qui me tombait dessus, sans rai-son particulière. Tout à coup, le corps se déréglait pour des rai-sons obscures qui échappaient à l’entendement de tous. Et à chaque nouvel épisode morbide, le même rituel se répétait : prise de température, mise au lit, appel du médecin de famille, auscultation, prescription et prise de médicaments au goût in-fect, attente d’un soulagement grâce à leur action curative et rétablissement…

De la victime passive à l’acteurresponsable de sa santé…

Ce schéma aurait pu se perpétuer indéfi niment si je n’avais pas rencontré Brigitte, une jeune femme médecin de Namur qui avait une conscience plus aiguë que ses collègues des li-mites de son art. Une phrase de sa part a suffi pour faire bascu-ler ma vision de la médecine et pour la jeter en bas du piédes-tal sur lequel je l’avais placée : « Si je n’étais pas consciente des li-mites de la médecine, je vous dirais qu’on ne peut rien faire pour vous, me dit-elle… Personnellement, je préfère vous dire que, dans les limites de mes connaissances, la médecine que je pra-tique ne peut rien faire pour vous soigner. Ce qui ne veut pas dire que d’autres démarches ne pourraient pas faire quelque chose pour vous… » Cette phrase a été pour moi comme un sésame m’ouvrant les portes d’une nouvelle conception du corps, de la maladie et des processus de guérison.En découvrant la science de l’homéopathie et certains ho-méopathes exceptionnels, en fréquentant de grands théra-peutes pratiquant l’ostéopathie, l’acupuncture, la médecine

chinoise traditionnelle, j’ai compris que la maladie était le signe de déséquilibres engendrés par mon alimentation, par mes habitudes de vie et par ma façon de gérer mes relations et mes émotions. Petit à petit, la vision fataliste de la maladie fi t place à une vision logique et responsable des maux dont je souff rais. « Si vous ne veillez pas à changer votre alimentation, me déclara mon premier homéopathe, ainsi que votre façon de gérer vos relations et vos émotions, le meilleur thérapeute au monde sera systématiquement mis en échec par vos habitudes de vie… » Même si, à l’époque, je ne comprenais pas encore toutes les implications de cet avertissement, je me suis mis en quête d’une autre alimentation. Histoire de rendre la vie de mon organisme - et de mon foie en particulier - plus lé-gère et plus simple… Puis, j’ai appris à vivre en meilleure har-monie avec mes ressentis et mes sensations, une réalité que je ne connaissais absolument pas. J’ai appris le langage des émotions comme on apprend une langue étrangère : avec pa-tience et application. Et progressivement, la fatalité de la ma-ladie a disparu.

faire confi ance au corps connaissantÀ partir de l’âge de 26-27 ans, j’ai compris que mon corps re-celait des pouvoirs d’auto-guérison beaucoup plus grands que je ne l’imaginais et j’ai pris une des meilleures décisions de ma vie : j’ai décidé de faire confi ance à ce que j’ai fi ni par appeler « mon corps connaissant ». C’est là que j’ai choisi de me mettre au service et à l’écoute de la sagesse de mon corps, plutôt que de lui imposer la pauvreté et l’étroitesse de ma vision et de ma compré-hension de ce qui préside à la santé…Depuis lors, je suis heureux et fi er de constater que je n’ai plus pris aucun médicament, aucun vaccin, pas la moindre aspirine, pas le moindre remède homéopathique… Je ne consomme aucune vitamine, aucun complément alimentaire, aucun supplément naturel ou artifi ciel quelconque. À l’heure

avec le recul, j’ai acquis la conviction profonde qu’à condition de respecter quelques principes fonda-mentaux, le corps a tout en lui pour se réparer, se régénérer, se guérir et se rééquilibrer.

LA SANTé PERMANENTE SANS MéDICAMENT :UNE UTOPIE ?

Depuis près de trente ans, Jean-Jacques Crèvecœur expérimente et teste de nombreuses approches de santé, en posant un regard critique et réfl échi sur chacune d’elles. Dans cette rubrique, non seulement il nous partage son vécu et les enseignements qu’il en a tirés, mais surtout il nous encourage à emprunter et à expérimenter, à notre tour, ces sentiers de santé...

DÉCODAGENDA

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Physicien et philosophe de formation, Jean-Jacques Crèvecoeur promeut une approche pluridisciplinaire de l’être humain pour redonner du sens à ce que nous vivons, mais aussi et surtout pour favoriser chez chacun de nous la reprise en main de notre propre vie, de manière autonome et responsable. Formateur et conférencier de renommée internationale, il est auteur d’une dizaine d’ouvrages, réalisateur de documentaires et producteur de nombreux outils pédagogiques au service de l’ouverture des coeurs et des consciences.Son site Internet : http ://www.jean-jacques-crevecoeur.com

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où j’écris ces lignes, j’ai 53 ans. Ce qui fait que j’ai passé autant d’années de ma vie avec les médicaments que sans ! Cela veut-il dire que je n’ai plus jamais été malade depuis 1988 ? Non, bien sûr ! J’ai vécu plusieurs grippes assez intenses, j’ai traversé deux dépressions sévères, j’ai connu des troubles digestifs, j’ai souffert de verrues plantaires (à nouveau) et j’ai même été at-teint d’un début de cancer à deux reprises. Mais à la différence de la première partie de ma vie, je ne me suis tourné vers au-cune solution « extérieure » pour retrouver mon équilibre et ma santé. Je n’ai plus cherché à me « soigner ». À chaque nou-velle occasion, j’ai fait le choix conscient et responsable de mettre tout en œuvre pour permettre aux forces d’auto-guéri-son d’agir dans le sens de la nature…Avec le recul, j’en ai acquis la conviction profonde qu’à condi-tion de respecter quelques principes fondamentaux, le corps a tout en lui pour se réparer, pour se régénérer, pour se guérir et pour se rééquilibrer. J’en ai acquis la conviction que le corps n’a absolument pas besoin de tous ces apports extérieurs que les marchands de « pilules » essaient de nous vendre à grands renforts d’arguments pseudo-scientifiques, que ces pilules soient produites par les compagnies pharma-ceutiques et chimiques ou par les fabricants de produits natu-rels. Ce business extrêmement lucratif a souvent pour consé-quence de nous replacer dans une posture de patient passif et dépendant et de rendre notre corps de plus en plus paresseux et incompétent dans la gestion de son équilibre. Sans comp-ter tous les effets secondaires de ces médicamentations qui seront combattus, à leur tour, par d’autres remèdes…

Sept principes pour reprendre le pouvoir sur notre santé

Je suis très conscient que le paragraphe précédent peut pa-raître très radical, idéalisant et théorique. Et j’entends dé-jà toutes vos objections, arguant que j’ai eu de la chance de ne pas souffrir de maladie « grave » ou incurable… Pourtant, lorsque j’ai été consulter Brigitte, à l’âge de 23 ans, aucun trai-tement n’était venu à bout de mes sinusites chroniques depuis sept ans (inhalations, cautérisation des sinus et des polypes nasaux, sprays en tout genre, etc.). Pourtant, j’ai vécu un début de cancer du cervelet en 1997 et un début de cancer du cô-lon en 2008. Dois-je considérer que j’ai eu de la chance ? Non, sincèrement, je ne le pense pas. Bien entendu, ce qui m’a per-mis de retrouver mon autonomie complète dans la gestion de ma santé, ce sont, dans un premier temps, les interventions de thérapeutes qui respectaient consciemment les lois naturelles de rééquilibrage du corps. Pendant près de quatre ans, entre l’âge de 23 et 27 ans, j’ai eu le privilège d’être accompagné par des hommes et des femmes exceptionnels pour me net-toyer radicalement des traces des traitements que j’avais subis

depuis ma naissance… Sans eux, sans leurs interventions, je n’aurais probablement jamais pu reprendre ma santé en main de manière aussi entière.En parallèle à ce nettoyage, je me suis mis en quête de tout ce qui pouvait favoriser les processus naturels d’équilibrage, d’homéostasie, de santé inscrits au cœur de mon corps connaissant. Pour réaliser cette quête du Graal, j’ai lu avec avi-dité des centaines de livres dans des domaines très variés, j’ai rencontré et discuté avec des grands thérapeutes pour mieux comprendre les conditions essentielles de la santé intégrale, j’ai mené de nombreuses expériences en solitaire, par essais et erreurs… À l’issue de près de 27 ans sans franchir le seuil d’une pharmacie, j’ai pris le temps de retirer la quintessence de mes expériences pour me rendre compte que tout ce que je fai-sais pour me maintenir en équilibre pouvait se résumer en sept principes fondamentaux. Ce sont eux que je veux vous partager dans les sept numéros à venir. J’espère, très sincère-ment, qu’ils vous aideront, vous aussi, à reprendre le pouvoir sur votre propre vie et sur votre propre santé, de manière com-plètement autonome et responsable.Pour vous faire patienter, permettez-moi de lever un coin de voile sur ces principes qui me permettent de conserver mon équilibre, malgré une vie stressante très intense et très active, où je travaille en moyenne entre 60 et 70 heures par semaine. Ces sept principes se résument en sept actions : écouter - flui-difier - S’effacer - Protéger - Nourrir - éliminer - Régénérer.Bien sûr, à ce stade-ci, l’énumération de ces sept actions peut paraître trop simpliste pour permettre à un être humain de se maintenir en santé, malgré tous les événements de l’existence et en dépit de tous les chocs de la vie… En réalité, tout dépend de la profondeur, de la conscience et de la régularité avec la-quelle on accomplit ces gestes simples. Le mois prochain par exemple, nous explorerons ensemble jusqu’où l’écoute vé-ritable peut nous mener. Vous verrez que l’apprentissage de ce seul principe peut requérir plusieurs années de pratique et d’entraînement pour vous révéler toute sa puissance. En atten-dant de nous retrouver le mois prochain, je vous invite à mé-diter sur la question suivante : « pensez-vous réellement que le corps puisse SE guérir de TOUTES les maladies, sans aucune aide extérieure ? » Pour explorer les implications de cette question, inspirez-vous peut-être de ces dernières peuplades qualifiées de primitives qui vivent sur la planète sans jamais avoir connu la civilisation… Comment pensez-vous qu’elles font pour sur-vivre au cœur de la forêt, de la savane ou du désert, sans « bé-néficier » des progrès de la médecine et de la science ? Interro-gez-vous sincèrement… Je vous donne rendez-vous dans un mois pour explorer avec vous cette question !

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Physicien et philosophe de formation, Jean-Jacques Crèvecoeur promeut une approche pluridisciplinaire de l’être humain pour redonner du sens à ce que nous vivons, mais aussi et surtout pour favoriser chez chacun de nous la reprise en main de notre propre vie, de manière autonome et responsable. Formateur et conférencier de renommée internationale, il est auteur d’une dizaine d’ouvrages, réalisateur de documentaires et producteur de nombreux outils pédagogiques au service de l’ouverture des coeurs et des consciences.Son site Internet : http ://www.jean-jacques-crevecoeur.com

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RESSOURCESCAHIER

PHILOSOPHIE DE CE CAHIERLa philosophie de ce Cahier Ressources rejoint l’adage ancien « Un esprit sain dans un corps sain ». Bien que focalisée sur l’origine psycho-émotionnelle et le sens psychobiologique des maladies, la revue Néosanté envisage l’être humain dans sa globalité et considère que la santé de l’esprit est indisso-ciable de celle du corps. Tant la rubrique d’hygiène naturelle (« Naturopratique ») que nos deux rubriques consacrées à l’alimentation (« Paléonutrition » & « Nutri-infos ») s’appuient sur la conviction qu’un mode de vie « bio-ancestral » favorise la prévention et la résolution des confl its pathogènes. Ouvertes à d’autres approches alternatives, les rubriques « Outils » et « Espace livres » axent cependant leur sélection multimédia sur la santé holistique en privi-légiant l’angle psychosomatique. Dans ses « conseils du Furet », notre naturopathe fureteur se limite à renseigner les nutriments et traitements naturels pouvant contribuer à prévenir et soigner les pathologies abordées dans le Cahier Décodages. Celui-ci occupe le centre de la revue et précède le Cahier Ressources parce que notre priorité consiste surtout à explorer le « sens des maux » en éclairant leurs causes confl ictuelles. À nos yeux, aucun remède matériel extérieur ne peut se substituer aux ressources intérieures.

novembre 2014

. NATURO PRATIQUE : Marcher et courir pieds nus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p34par Emmanuel Ducoq

. ExTRARTICLES : Le HCSP et les obligations vaccinales

Y-a-t-il des raisons objectives de se méfi er des vaccins ?. . . . . . . . . . . . p35

. ESPACE LIVRES :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p36 - 37

. PALéONUTRITION : Quel est le meilleur édulcorants naturel ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p38par Yves Patte

. NUTRI-INfOS :

- Les végétaux font le bonheur

- Diabète & édulcorants

- Rhumatismes & probiotiques

- Viande, poisson & audition

- Curcuma & cancer. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p39

. OUTILS :

- école : devenir bioanalogiste

- formation : psychologie énergétique

- Pétition : vaccin anti-HPV

- VOD : conférences du Dr Soulier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p40

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natURo PRatIQUE

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Marcher et courir PIEDS NUS

Du temps de Cro-Magnon, l’échange phy-sique entre l’homme et la terre était per-manent et naturel. Il est devenu épiso-

dique depuis que nous avons opté pour le bitume, les planchers, les moquettes, les carrelages et les chaussures. Dans les pays anglo-saxons, deux mouvements parallèles se manifestent avec leurs gourous, leurs sites Internet et leur commerce afi n de nous faire retrouver ce contact :

• Le earthing a pour objet de nous reconnec-ter électriquement à la terre. Bien que mal connus, les fondements scientifi ques du ear-thing sont sérieux. Des sites web de earthing vendent de multiples accessoires comme des sandales avec contact métallique entre le pied et le dessous de la semelle, ou bien des tapis métalliques ou des sur-matelas conducteurs branchés sur une prise de terre à mettre sous les pieds au bureau ou bien dans le lit. Effi -caces… à condition que la prise de terre soit correctement reliée à la terre. Dans une vi-déo sur Internet, des revendeurs ont l’honnê-teté de reconnaître que ces technologies ne donnent pas une connexion électrique aussi bonne que la marche pieds nus…

• Le bare-footing ou course pieds nus, propose aux adeptes du jogging de courir pieds nus ou avec des chaussures minimalistes, plates et sans amorti. L’icône de ce mouvement est l’athlète kenyan Abebe Bikila qui remporta, en 1960 ,le marathon des jeux olympiques de Rome, pieds nus. N’en déplaise aux grandes marques de running qui ont déployé des tré-sors de technologie (et de marketing) pour nous vendre des chaussures à l’amorti sophis-tiqué, des études montrent que les coureurs à pieds subissent moins de traumatismes des chevilles, des genoux et des hanches s’ils portent des chaussures plates, non amortis-santes ou courent pieds nus. En cause, l’amor-ti qui incite le coureur à moins doser son at-taque, générant fi nalement plus de lésions, ainsi que l’habitude des coureurs suréquipés d’atterrir d’abord sur le talon, le genou tendu et le pied bien en avant des hanches. A l’in-verse, lorsque l’on court sans chaussures, on ne prend pas une telle habitude. L’attaque ne se fait pas par le talon mais par le milieu du pied qui est alors sous la hanche, genou légè-rement replié. C’est ce que l’on observe no-tamment chez les jeunes kenyans qui courent

dès le plus jeune âge pieds nus. Par ailleurs, la foulée, au lieu d’être ample avec un rythme de 140 à 160 pas par minute, est naturellement plus courte et plus rapide. 180 pas par minute est le rythme observé chez les coureurs mi-nimalistes… Comme chez les vainqueurs de marathons. En l’absence de chaussure amor-tissante, l’amorti est assuré, non par la tech-nologie, mais par la fl exion des chevilles et du genou et la tension des muscles du mollet. En revanche, pour les personnes habituées aux Nike et aux Reebok, un apprentissage s’im-pose. Le corps a ses réfl exes qu’il convient de modifi er.

Que peut-on attendre de la mise à nu de ses pieds ?

• La fi n des mycoses et des odeurs de pieds. L’ambiance chaude et humide des chaussures favorise le développement des bactéries, champignons et autres levures... À l’inverse, la peau du pied nu est sèche et aérée et ne sent pas mauvais.

• La prévention et la correction de l’hallux valgus, des cors et de l’œil de perdrix : Ces problèmes douloureux n’existent pas chez les peuples dans chaussures qui arborent des doigts de pieds en éventail.

• Une diminution du risque d’entorses :Le contact direct du pied avec le sol améliore la perception de sa position dans l’espace. Les corrections de positionnement du pied sont plus rapides.

• Une diminution de douleurs :Tendinites, contractures et douleurs des membres inférieurs et même du dos liés au port de talons s’amenuisent si l’on pratique la marche pieds nus. La posture tend à se nor-maliser.

• Un bon fonctionnement organique :Non seulement par la stimulation naturelle des zones réfl exes du pied ,mais également par la connexion électrique à la terre. Une étude récente a établi qu’une connexion à la terre par l’entremise d’un métal conducteur améliorait les marqueurs de la récupération physique lors d’un test d’eff ort.

Conseils pour garder les pieds sur terre

Marcher souvent pieds nus• À la maison ou dès que vous passez un mo-

ment dans un parc, un jardin ou en pleine na-ture, profi tez-en pour dévêtir vos pieds et ce, le plus longuement possible. Si le sol est froid, couvrez-vous suffi samment et déplacez-vous vivement. Quelques instants, c’est toujours mieux que rien. Le contact du sol froid active-ra votre microcirculation sanguine, dissipant la fatigue. Au retour de la belle saison, tro-quez autant que possible les chaussures fer-mées contre des tongs ou des sandales que vous pourrez quitter aisément.

Oser courir sans chaussures• Courir pieds nus est un plaisir addictif qui pro-

cure une grande sensation de légèreté et de li-berté. Mais certaines précautions sont néces-saires pour ne pas regretter vos premiers pas :

• Préparez-vous en écoutant un métronome ré-glé sur 180 battements par minute. Il existe des métronomes en ligne sur Internet. Faites un peu de surplace à ce rythme chez vous pour le mémoriser.

• Evitez le bitume et les graviers (au moins tant que votre corne ne s’est pas formée). N’hésitez pas à vous lancer le long d’une plage, sur du gazon ou sur la terre nue.

• Pensez à attaquer le sol par le milieu du pied et non par le talon.

• Soyez très progressif et courez pendant de courtes durées au départ, même si vous êtes un coureur aguerri. Douze minutes sont lar-gement suffi santes pour débuter. Au moindre échauff ement, à la moindre douleur dans le mollet, arrêtez-vous.

• Respectez la limite basse de température de 5° au départ. S’il fait froid, entraînez-vous avec des chaussures minimalistes, sans amorti.

Après vous avoir conseillé de lâcher vos lunettes de soleil et vos sous-vêtements, je vous propose pour l’hiver de faire un pas de plus dans le minimalisme bénéfi que pour la santé.

Un pas sans chaussures ni chaussettes…

Coach en cohérence cardiaque, écrivain et journaliste, Emmanuel Duquoc est passionné par les liens entre alimentation, émo-tions et santé. Il est l’auteur, outre de nombreux guides culinaires, des livres « Les 3 émotions qui guérissent » et « 52 semaines pour vivre bien sans médecin » (Editions Thierry Souccar).

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NOUVEAUSur WWW.NEOSANTE.EU

Et aussi…

Deux nouveaux articles en accès libre dans la rubrique « Extrarticles » :

L’avis du HCSP sur les obligations vaccinales

Dans son dernier rapport, le Haut Conseil français de la Santé Publique (HCSP) a émis un avis qui semble remettre en cause le principe de l’obligation vaccinale. Victoire pour les partisans du libre choix ? Rien n’est moins sûr. Dans une analyse fouillée, le Dr Marc Girard pense qu’il s’agit au contraire d’un coup de force de la part d’une administration sanitaire à la solde des lobbies vaccinaux. Sous couvert de quelques concessions anodines (telles que la levée de l’obligation concernant le BCG), la stratégie serait de renforcer les obligations vaccinales les plus folles. Pour Marc Girard, l’avis du HCSP est « aussi scientifi quement débile que politique-ment ignoble ».

Lire la suite…

Y a-t-il des raisons objectives de se méfi er des vaccins ?

En marge du procès d’un couple de parents ayant refusé de vacciner leur enfant, la Ministre française de la Santé, Marisol Touraine, s’en est prise une nouvelle fois aux groupements antivaccinalistes et à leur méfi ance « irresponsable » envers les vaccins. Pratiquement au même moment, le Dr Marc Girard était l’invité des 32e Rencontres de médecines alternatives et complémentaires pour y parler des « rai-sons objectives de se méfi er des vaccins ». Nous avons mis en ligne le texte de cette allocution remarquable, montrant que la plupart des vaccinations sont loin d’avoir objectivement prouvé un bénéfi ce supérieur à leurs risques inhérents.

Lire la suite…

- Le NÉOSANTÉ n° 1 téléchar-geable gratuitement en for-mat PDF - Près de 150 livres et DVD en vente dans la boutique - Les anciens numéros de Néosanté à commander en version papier ou à obtenir rapidement en format nu-mérique - Les formulaires d’abonne-ment, de parrainage et d’ « abokado » - Tous les éditos et sommaires des numéros déjà parus - Tous les articles des années 2011 et 2012 accessibles gratuitement - La liste de nos diffuseurs en Belgique, en France, en Suisse et au Québec - La vidéo intégrale du 1er symposium sur « la compré-hension biologique des ma-ladies » - Des dizaines de liens vers d’autres sites intéressants - Les archives de Néosanté Hebdo - ...

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EsPacE LIVREs

Dans notre intestin, des milliards de bactéries se nourris-sant de nos résidus alimentaires constituent ce que l’on nommait naguère « fl ore intestinale » et que l’on appelle maintenant « microbiote intestinal ». De nombreux travaux récents montrent que ces bactéries forment un véritable organe capable de contrôler notre poids, notre état de santé, notre système immunitaire et même notre compor-tement puisqu’elles communiquent avec notre cerveau. Cet ouvrage fait le point sur cette nouvelle branche pas-

sionnante et pleine d’avenir de la médecine.

Votre intestin, secret de votre santéDr Michel LenoisÉditions Grancher

Deuxième cerveau

Le bouquin du mois

Radiesthésie nouvelle Radiesthésiste-magnétiseuse à succès, Jocelyne Fangain a

méritoirement enrichi son arc thérapeutique de plusieurs autres cordes , notamment la psychobiologie (Hamer, Sab-bah) et la psychogénéalogie. Elle attribue aujourd’hui un rôle prépondérant aux confl its subsconscients, dont son cher pendule peut cependant, selon elle, aider à identifi er les énergies perturbatrices.

L’esprit guérisseur du corpsJocelyne fangain

Éditions Trajectoire

Saine colèreForte de sa longue expérience de psychologue clinicienne, l’auteure conteste les injonctions sociales et religieuses au refoulement de la colère, dont elle affi rme le caractère vital et salutaire. Elle suggère néanmoins de soigner les déborde-ments colériques au moyen de l’hypnose.

Osez la colère qui guéritCorinne Van Loey

Editions Dangles

Maman méditeLa grossesse, l’accouchement et la maternité sont des étapes de vie parfois diffi ciles à franchir en raison des nom-breux changements (physiques, psychiques, relationnels…) qu’elles entraînent. La méditation de pleine conscience peut aider les mères à surmonter ces diffi cultés.

Vivre sa maternité en pleine conscienceCassandra VietenEditions de boeck

Intelligence du corpsProposant une compréhension originale de l’être humain, l’auteur défend une vision du corps comme intelligence et comme athanor alchimique au sein duquel s’opère l’évolu-tion intérieure. Mais la violence de nos sociétés « civilisées » oblige trop souvent l’intelligence corporelle à fonctionner sur le mode « survie ».

Le corps au coeur de l’hommeNicolas Bernard

Editions Le Souffl e d’Or

LA MéDIATHèQUENéOSANTé

LE DéCODAGE ET LADéPROGRAMMARION

du « Mal-a-dit »Le sens de la guérison

Par le Dr Jean-Claude Fajeau

Pour le Dr Jean-Claude Fajeau, la maladie est un message codé concret, une réponse organique à un mal-être, à un confl it psychologique non viable. Le décodage biologique permet de comprendre l’origine de la maladie et cette prise de conscience est une étape nécessaire à la guérison. La déprogrammation du confl it est l’achèvement d’un deuil, il passe par un changement de regard sur soi.

Prix : 35 € hors frais de port

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EsPacE LIVREsParcours de guérison

Après avoir publié le best-seller « On ne meurt jamais », France Gauthier ne croyait pas écrire à nouveau sur la mort. Mais au printemps 2013, sa meilleure amie Anne-Marie a dû être opé-rée pour un cancer utérin, rare et particulièrement agressif, qui lui donnait peu de chance de survie. C’est à ce moment-là que l’auteure a décidé d’accompagner son amie dans un pro-cessus de guérison, même si cela devait mener à la mort. Un an plus tard, il ne restait plus aucune trace de cancer…

Vivre et mourir…guéri !france Gauthier

Editions Ariane

Méthode antistress Médecin ostéopathe et homéopathe, l’auteur explique les mécanismes physiologiques et biologiques du stress avant de proposer une méthode thérapeutique qu’il a baptisée le « Réfl exe d’Aristote ». Celle-ci, en référence au philosophe grec qui l’enseignait déjà, propose d’utiliser la pensée pour gérer le stress, contrôler la douleur et rétablir une énergie compatible avec le bien-être.

Le tabou du stress au travailPhilippe–Georges Dabon

Editions Dervy

Intelligence totaleHumain, animal, mais aussi végétal : comme l’enseignait le Dr Claude Sabbah, la logique de vie est vraiment totale et s’étend aux trois règnes du vivant. Les plantes ont aussi leurs confl its émotionnels et leurs stratégies de survie appelées maladies. L’éditeur Trédaniel a eu le bonne idée de republier les travaux de l’Américain Cleve Bacskter, employé de la CIA, qui a découvert incidemment la sensibilité des plantes et l’a étudiée pendant plus de 40 ans.

L’intelligence émotionnelle des plantesCleve Backster

Editions Guy Trédaniel

YogathérapieC’est au travers de la pratique du Yoga, présenté ici en tant qu’outil thérapeutique, que cet ouvrage propose des pistes pour gérer le stress et l’anxiété. Il contient un programme en 8 semaines pour libérer et équilibrer les mouvements d’éner-gie afi n d’éliminer les tensions accumulées.

Yoga, solution antistressPatrick Vésin & Locana Sansrgret

Editions Quintessence

Bonheur, mode d’emploiSi ce n’est l’argent, qu’est-ce qui rend heureux ? Pour Tal Ben-Shahar, c’est de devenir acteur de sa vie et de choisir en conscience ce qui l’embellit, que ce soient de grandes déci-sions ou de petits choix sans importance apparente. Dans ce livre, le célèbre « professeur de bonheur » de Harvard propose 101 expériences simples et ludiques pour saisir sa chance et choisir enfi n sa vie.

Choisir sa vie, 101 expériences pour saisir sa chanceTal Ben-Shahar

Editions Belfond

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LA MéDIATHèQUENéOSANTé

La médecine d’aujourd’hui doit s’enraciner dans les principes hippocratiques et se développer dans la dimension psychosomatique. La Vie est remarqua-blement organisée pour nous permettre de survivre et de guérir dans des circonstances parfois extrêmes. Encore faut-il le comprendre pour acquérir la cer-titude indispensable à cette guérison. Les travaux d’Alain Scohy permettent de mieux comprendre et d’approfondir les découvertes du Dr Hamer.Il devient possible de comprendre certaines évolu-tions chroniques et d’accompagner plus conforta-blement la maladie-réparation d’une pathologie.

LE MAL A DITUn retour vers la viePar le Dr Alain Scohy

Prix : 22 € hors frais de port

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PaLéonUtRItIon

Quel est le meilleur éDULCORANT ?

Au fur et à mesure que l’alimentation paléoli-thique se popularise, apparaissent dans les magasins des aliments qui peuvent, d’une

certaine manière, se revendiquer « paléo », tout en présentant quelques qualités qui nous plaisent tant dans les aliments modernes : ils sont sucrés, faciles à préparer, et ne perturbent pas trop nos habitudes culturelles alimentaires. C’est ce qu’on appelle la « paleo comfort food »… Mais ces aliments sont-ils toujours aussi « paléo » qu’on le prétend ? Dans cet article, nous allons nous intéresser parti-culièrement aux édulcorants dits « naturels », c’est-à-dire à tous ces produits que l’on peut rajouter pour « sucrer » ce que l’on mange. Très pratiques pour les accros au sucre, comme pour celles et ceux qui veulent de temps à autres réaliser quelques pâ-tisseries paléo, ces édulcorants ne sont pas toujours aussi inoff ensifs qu’on le prétend.

Priorité : manger moins sucréSurtout que le problème principal reste que l’on mange actuellement trop sucré, quelle que soit l’origine (naturelle ou non) des sucres que l’on mange. Au 19e siècle, et jusqu’au début du 20e siècle, lorsqu’il y avait beaucoup moins de per-sonnes obèses et de diabétiques, nous consom-mions en moyenne 15 gr de fructose par jour, provenant surtout des fruits et des légumes. Au-jourd’hui, les Américains consomment 55 gr de fructose par jour. Et ça monte jusqu’à 73 gr chez les adolescents. Il convient donc de commencer par di-minuer sa consommation de sucre, avant de cher-cher quels seront les aliments qui nous permettront d’assouvir notre « besoin » moderne de choses su-crées.

Quid du miel ? Le miel, par exemple, est certainement un produit naturel que nos ancêtres consommaient. Ils étaient même prêts à aff ronter un essaim d’abeilles pour y avoir accès ! Mais précisément parce que le miel n’est pas si facile d’accès, et que, comme tout pro-duit naturel, il est en partie lié aux saisons, nos an-cêtres ne pouvaient en consommer tout le temps, en grande quantité. L’index glycémique du miel est de 58, ce qui en fait un sucre plus adapté aux dia-bétiques, par exemple, que le sucre blanc raffi né. On sait que le miel a une grande importance dans

la culture des Masai : il fait partie de leur alimenta-tion, est utilisé dans leur médecine et est lié à leurs traditions (c’est eff ectivement ce que l’homme off re aux parents de sa future épouse). Les Masai ne connaissent pourtant ni diabète, ni problème de surpoids.

érable et cocotierLe sirop d’érable présente un index glycémique as-sez proche : 55. C’est un sirop produit à base de sève d’érable, un technique déjà utilisée par les popula-tions autochtones au Canada, avant l’arrivée des Européens. Riche en sels minéraux (potassium, cal-cium, magnésium…), et en polyphénols, le sirop d’érable pourrait même aider à prévenir l’appari-tion du diabète de type 2, en comparaison avec le saccharose, selon une étude japonaise de 2013. Le sucre de sève de bourgeons de fl eurs de coco-tier, « coconut sap » en anglais, peut faire prévaloir un index glycémique plus bas encore : entre 35 et 55. Il est riche en magnésium, en potassium et sur-tout en vitamines B (B1, B2, B3, B6). Il contient 18 fois plus de potassium que le sucre brun et 10 fois plus de zinc. Le sucre de coco contient également beaucoup d’inuline, une fi bre alimentaire soluble qui ne se transforme pas en monosaccharides par la digestion, ne provoquant par conséquent pas d’augmentation de la glycémie. Et c’est cela qui en fait également un meilleur choix pour les diabé-tiques. Attention néanmoins à la métabolisation de l’inuline par la fl ore intestinale, qui peut causer des problèmes au niveau des intestins (infl ammations, fl atulences, etc .). Il vaut donc mieux en consommer avec modération. Enfi n, le sucre de coco présente l’intérêt d’être un aliment peu transformé, en comparaison par exemple avec le sirop d’agave qui, dans sa forme vendue en magasin, est un produit très récent

(quelques décennies). Chauff é industriellement et transformé par des enzymes créées en laboratoires, le sirop d’agave n’a plus grande chose à voir avec le « miel de agave » ancestral, qui consistait simple-ment à faire bouillir de la sève d’agave durant des heures.

fructose ou saccharose ? L’IG du sirop d’érable est plus bas que celui des autres édulcorants cités, parce qu’il est davantage composé de fructose que de saccharose. Mais tout le débat actuel, dans le domaine de la santé, est de savoir si le fructose est aussi bon que cela pour nous. D’un côté, le fructose est absorbé plus lente-ment par notre corps, malgré son fort pouvoir su-crant, ce qui réduit l’impact sur la glycémie. Mais d’un autre côté, le fructose entre dans nos cel-lules à travers un transporteur, appelé GLUT-5, qui ne dépend pas de l’insuline, contrairement au glu-cose qui entre dans les cellules grâce à l’insuline. Ce transporteur étant absent des cellules du cerveau, cela indiquerait l’entrée limitée du fructose dans ces tissus. Selon la Weston A. Price Foundation, cela signifi erait que le fructose ne créerait pas de signal de satiété, puisque ne passant pas par le cerveau, contrairement au glucose. D’autres recherches montreraient que le fructose favorise davantage la formation de triglycérides que le glucose.

Et vint la stévia…Le choix est donc à faire entre des édulcorants plus riches en saccharose (sirop d’érable, sucre de coco) ou en fructose (sirop d’agave) ; le miel étant au mi-lieu (+/- 50 % saccharose, 50 % fructose), et entre des produits plus transformés (sirop d’agave) ou plus naturels (miel). Mais rappelez-vous bien que cela reste des glucides, avec le même pouvoir ca-lorique : 4kcal/gr. Si vous désirez perdre du poids, manger des pancakes paléo au sirop d’érable tous les matins n’est certainement pas le bon moyen. Optez alors plutôt pour des aliments naturels au pouvoir sucrant, sans glucides, comme la stévia, que vous pouvez faire pousser chez vous et qui peut être jusqu’à 300 fois plus « sucrante » que le sucre de table. Ou encore, mais plus exotique, le luo han guo, une plante grimpante chinoise au même pouvoir sucrant, sans le moindre glucide.

Yves Patte

Parmi tous les produits naturels permettant de sucrer ses aliments, quel est le plus paléolithique : miel ? Sirop d’érable ? Agave ? Stévia ? Sucre de coco ? Yves Patte passe en revue les meilleurs vecteurs de douceur.

Sociologue de formation, Yves Patte enseigne en Belgique le travail social et l’éducation à la santé. Il est également coach sportif et nutritionnel. Le mode de vie paléo représente la rencontre entre ses diff érents centres d’intérêts : un mode de vie sain, la respect de la nature, l’activité physique et sportive, le développement individuel et social. Il publie régulièrement sur « http ://www.yvespatte.com et http ://www.sportiseverywhere.com »

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Edulcorants & diabèteLargement recommandés pour les patients diabétiques, les édulcorants artifi ciels pourraient au contraire induire une intolérance au glucose menant au diabète. C’est en tout cas ce que suggèrent les résultats d’une étude israélienne publiée dans la revue Nature. En étudiant sur des souris et sur des volontaires humains l’impact de l’aspartame, du sucralose et de la saccharine, les chercheurs ont en eff et découvert que ces faux sucres perturbent la glycémie, probablement en raison de modifi cations de la fl ore intestinale. Selon les scientifi ques, certaines bactéries pourraient interagir avec les composés chimiques des édulcorants et favoriser des réactions infl ammatoires à l’origine des troubles métaboliques.

Rhumatismes & probiotiquesMême les douleurs articulaires peuvent être liées à une mauvaise santé intestinale. Pour leur étude parue dans la revue Nutrition, des chercheurs ont examiné les eff ets du lactobacillus casei, une bactérie qu’on retrouve naturellement dans les laitages fermentés et les aliments lacto-fermentés, sur des patients rhumatisants. Après 8 semaines de cure, les marqueurs infl ammatoires avaient régressé et les malades avaient ressenti une amélioration signifi cative.

Viande, poisson & audition Plus de 1 800 personnes âgées de 45 à 60 ans et sans antécédents de problèmes d’audition ont été suivies par des chercheurs français. Leurs capacités auditives ont été évaluées au bout de 13 années et comparées avec leurs habitudes alimentaires. Bilan : la consommation de viande, viande rouge et abats est signifi cativement associée à une meilleure audition chez les femmes d’âge mûr. De leur côté, des chercheurs américains ont suivi 65 000 femmes pendant 18 ans : selon leur étude, la consommation de poisson gras au moins 2 fois par semaine protège des pertes auditives.

Curcuma & cancerÀ quand le curcuma dans les protocoles d’oncologie ? Une nouvelle étude en double aveugle contre placebo a démontré que la curcumine, principe actif de cette épice indienne, était, selon l’expression d’un chercheur, « une merveilleuse candidate en tant que médicament contre le cancer ». Les patients traités, qui ne devaient prendre qu’une petite dose de curcumine (180 mg/jour), se sont sentis rapidement mieux tandis que les médecins ont constaté une régression des marqueurs infl ammatoires. C’est de très bon présage puisque les infl ammations constituent une importante force motrice pour les tumeurs. (Phytother. Res., 2014 Mar 19.)

nUtRI-InFos

Les végétaux font le bonheurLa consommation de fruits et lé-gumes semble être aussi impor-tante pour le psychisme que pour la santé physique, comme le sug-gère une recherche menée à l’Uni-versité Warwick (Royaume-Uni) et publiée dans BJM Open. Pour leur étude, les chercheurs ont éva-

lué plusieurs indicateurs de bien-être mental (optimisme, bonheur, estime de soi, bonnes relations sociales,…) dans un large échantillon de la population anglaise. Résultat : avec le tabagisme, la consommation de fruits et légumes était le facteur le plus associé avec l’état d’esprit. Parmi les personnes avec le ni-veau le plus élevé de bien-être mental, 33 % mangeaient au moins 5 fruits et légumes par jour, 31 % en mangeaient 3 ou 4, contre seulement 6,8 % qui n’en mangeaient qu’un seul. (Source : LaNutrition.fr)

LA MéDIATHèQUENéOSANTé

LA NOUVELLE INTERPRéTATION DE LA CARIE

Les origines psycho-émotionnelles par le décodage dentaire

Par le Dr Christian Beyer

La carie a souvent été attribuée à un excès de sucre, à une mauvaise hygiène dentaire ou au poids de l’hérédité. Or cela n’a jamais été démontré. Nombreux sont les indivi-dus atteints par la carie tout en ayant une alimentation adaptée et une hygiène quotidienne irréprochable. Alors, comment comprendre le phénomène carieux ? Selon le Dr Christian Beyer, qui l’étudie depuis de nombreuses années, la carie est « un échec d’adaptation verbale au monde ». Selon leur localisation, il a identifi é plus de 190 caries pos-sibles sur la denture humaine. Pour chacune d’entre elles, il a établi un lien avec un aspect précis de la psychologie.

Prix : 21 € hors frais de port

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Par le Dr Christian Beyer

La carie a souvent été attribuée à un excès de sucre, à une

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oUtILséCOLE

Devenir bioanalogisteCréée par notre collaborateur Jean-Phlippe Brébion, la Bioa-nalogie est une approche humaniste et non dualiste d’éveil à la conscience qui propose, non pas de vouloir donner du sens à la vie, mais de « laisser la vie prendre sens en soi ». Au-delà de la recherche du confl it, la démarche consiste à dé-celer le « talent créatif » dont les maux, les maladies et tous les événements de la vie sont de précieux indicateurs. Et ce, avec des outils spécifi ques également développés par Jean-

Philippe Brébion, comme l’Empreinte de naissance, les 36 Clés de naissance et La Loi du Principe. Vous voulez en faire votre métier ? C’est désormais possible puisque j-P. Brébion a créé une école en ligne qui permet de devenir consultant bioanalogiste et/ou enseignant accrédité en bioanalogie

[email protected]

fORMATIONPsychologie énergétique

Thérapeute spécialisé en thé-rapies brèves et traitement du stress post-traumatique, Yves Wauthier-Freymann est prati-cien/formateur de nombreuses approches (EFT, TRE, TIPI…) et

fondateur de l’IIPECA (Institut International de Psycholo-gie Énergétique et de Clinique Appliquée). Pour répondre à une demande croissante, il vient de créer une plate-forme de formation à distance ouverte aux particuliers et aux professionnels de la relation d’aide. Les ateliers et conférences en ligne sont dispensés par des profession-nels expérimentés et reconnus dans leurs disciplines.

www.iipeca-elearning.com

CITATION« Le véritable éveil de conscience est de réaliser que ce qui se passe à l’extérieur (événe-

ments de vie, maladie), et ce qui se passe à l’intérieur est l’expression d’une seule et même réalité non séparable. C’est ce travail de prise de conscience que j’appelle la Bioanalogie ».

Jean- Philippe Brébion

PéTITIONVaccination HPV

En France, le Haut Conseil pour la Santé pu-blique a récemment remis un rapport pré-conisant l’introduction de la vaccination an-ti-HPV dans les écoles, et ce pour toutes les jeunes fi lles dès l’âge de 9 ans ! Quand il a vu ça, le sang du Pr Henri Joyeux n’a fait qu’un

tour. Via l’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle, le chirurgien-cancérologue a posté une vidéo sur Youtube dénon-çant l’inutilité et la dangerosité de ce vaccin controversé. Le mes-sage est assorti d’une pétition que le Pr Joyeux encourage à si-gner massivement pour faire échouer ce projet de « fausse san-té publique ».

http ://petition.ipsn.eu/papillomavirus.php

VODLes conférences d’Olivier Soulier

Déjà disponibles en DVD, plusieurs conférences du Dr Olivier Soulier (« Les microbes », « La médecine du sens », « Le sens des désirs alimentaires ») sont maintenant disponibles en VOD (vidéo à la demande). Après avoir créé un compte gratuit, vous pouvez louer et visionner le fi lm pendant 48h pour la modique somme de 5 $.

www.lessymboles.com

Vous pouvez aussi les commander

en ligne sur

www.neosante.eu (en version papier ou en version numérique)

OUI, la maladie a un sens !Néosanté publie également des livres sur la nouvelle médecine psychosomatique et le sens psychobiologique des maladies

Où trouver ces livres ?Dans toutes les bonnes librairies et sur les sites de vente en ligne.

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LA

MéDIATHèQUE

NéOSANTé

LA MéDIATHèQUENéOSANTé

UNE SéLECTION DE LIVRES ET DE DVD QUI APPORTENT UNE NOUVELLE VISION SUR LA SANTé

E D I T I O N S A M Y R I S

Comprendre sa maladieD’après les découvertesdu Dr Ryke Geerd Hamer

C O L L E C T I O N P R I M U M N O N N O C E R E

D o c te ur Mi chel Henr a r d

2 49 39 8

53 36LIVRES DE JEAN-JACQUES CRèVECOEUR

5 64LIVRES DE BERNARD TIHON

38

LIVRES DU Dr ALAIN SCOHY

55 56 59

COMPRENDRE SA MALADIE D’APRèS

LES DéCOUVERTESDU DR HAMER

Dr Michel Henrard

34,50 €48 CHf

59 $

LA MéDECINE SENS DESSUS DESSOUS

Mambretta & Seraphin

10,50 €12,80 CHf

14,91 $

ET SI LA MALADIEN’éTAIT PAS UN

HASARD...Dr Pierre-Jean

Thomas Lamotte

21 €25,70 CHf

29,80 $

LA LOGIQUE DUSYMPTÔME

Laurent Daillie

23 €28 CHf32,60 $

LE LANGAGE DE LA GUéRISON

21 €25,7 CHf29,80 $

RELATIONS ET JEUx DE POUVOIR

22,50 €27,50 CHf

32 $

PRENEz SOIN DE VOUS, N’ATTENDEz

PAS QUE LES AUTRES LE fASSENT

22,50 €27,50 CHf

32 $

GUIDEDES

MALADIES

30€36,75CHf

42,60$

LE MAL A DIT :UN RETOUR VERS

LA VIE

22€27 CHf31,25$

LES MYCROzYMAS

25 €30,60 CHf

35,50 $

7

LE SENS DES MAUx, TOME I

25 €30,6 CHf35,50 $

191

DéCODER LE SENS DE LA VIE

TOME I

25 €30 CHf30,70 $

96

LE SENS DES MAUx, TOME II

25 €30,6 CHf35,50 $ 145

LE SENS DES MAUx, TOME III

25 €30,6 CHf35,50 $

LE CANCERAPPRIVOISéLéon Renard

18 €22 CHf25,50 $

MéDECINE DU MAL,MéDECINE DES

MOTSRichard Sünder

26 €31,90 CHf

37 $

DéCODAGEPSYCHOSOMATIQUE

DES MALADIESDaniel Miron

23 €27,6 CHf

28 $

LE SENS DES MAUx, (LES 3 VOLUMES)

60 €72,91 CHf

80,10 $147

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LIVRES DE CHRISTIAN fLèCHE

26 27 28 29

30

34

32 3331

LIVRES DU Dr CHRISTIAN BEYER

3735LIVRES & DVD DU Dr JEAN-CLAUDE fAJEAU

138 139 140

192

141

173

41 44 45 131

LES DENTSDE LAIT

20 €24,25 CHf

28,50 $

MOI MALADE, MAIS POURQUOI ?

9,80 ,€12 CHf13,90 $

DéCODAGE BIOLOGIQUE DES

MALADIES

29,90 €36,20 CHf

37,90 $

MON CORPSPOUR ME GUéRIR

21 €25,70 CHf

29,80 $

DéCODAGE BIOLOGIQUE DES

PROBLèMES DIGESTIfS

9,80 €12 CHf13,90 $

DéCODAGE BIOLOGIQUE DES

PROBLèMESCARDIO-

VASCULAIRES

9,80 €12 CHf13,90 $

DéCODAGEBIOLOGIQUE

GYNéCOLOGIEET GROSSESSE

9,80 €12 CHf13,90 $

DéCODAGE BIOLOGIQUE DES

PROBLèMES NEUROLOGIQUES ET ENDOCRINIENS

9,80 €12 CHf13,90 $

DéCODAGEBIOLOGIQUE

DES PROBLèMES RESPIRATOIRES

ET ORL

9,80 €12 CHf13,90 $

DéCODAGE BIOLOGIQUE DES

PROBLèMES DE PEAU

9,80 €12 CHf13,90 $

DéCODAGEBIOLOGIQUE DES

PROBLèMESOCULAIRES

9,80 €12 CHf13,90 $

DéCODAGEBIOLOGIQUE DES

PROBLèMESOSSEUx

10 €12 CHf

14 $

GUéRIR,

UN ACTE D’AMOUR

19,90 €33 CHf26,92 $

LA MALADIE UN DEUIL INACHEVé

23,90 €39 CHf32,33 $

LE MALADE fACE à LA MALADIE

20,90 €35,50 CHf

28,28 $

PATHOLOGIES DIGESTIVES

15 €

18,50 CHf

21,35 $

LA DIéTéTIQUE BIOLOGIQUE

8,90 €14,50 CHf

12,04 $

158

CONféRENCE GéNéRALE EN PSYCHO-BIO- GéNéALOGIE

(DVD)

35 €43,02 CHf

50,61 $

177

DéCODAGE BIOLO-GIQUE IMMUNITé,

HéMATOLOGIE, ANDROLOGIE ET

UROLOGIE

10 €12 CHf12,20 $

PATHOLOGIES OSTéO-ARTICU-

LAIRES ET MUSCULAIRES

12 €14,69 CHf

18,16 $

DéCODAGE DENTAIRE

TOME I

18,50 €22,66 CHf

26,27 $

DéCODAGE DENTAIRE

TOME II

20 €24,50 CHf

28,50 $

DéVELOPPEMENT PSYCHO-éMOTIONNEL

DE L’ENfANT

22 €26,70 CHf

28,70 $

LA

MéDIATHèQUE

NéOSANTé

LIVRES DE JEAN-PHILIPPE BREBION

LA NOUVELLE INTERPRéTATION

DE LA CARIE

21 €25,66 CHf

30,60 $159 14

L’éVIDENCE

14 €16CHf

18 $ 15

L’EMPREINTEDE

NAISSANCE

20 €24,50 CHf

28,50 $ 16

L’EMPREINTEDE

L’âME

20 €24,50 CHf

28,40 $

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LIVRES DU Dr GéRARD ATHIAS

DIVERS

48

9 57

43

DVD DE JEAN-JACQUES CRèVECOEUR

11 12 13

20 21 22

23 24 25

LIVRES DE CLAUDINE CORTI

40 60

47 148

DE

L’H

OM

ME

VIT

AL

ISÉ

À L

’HO

MM

E V

IVA

NT

Jean

-Bri

ce T

HIV

EN

T Jean-Brice THIVENT

DEL’HOMME DÉVITALISÉ

ÀL’HOMME VIVANT

Cheminement vers la santé globalepar

la naturopathie et le décodage biologique

Praticien–naturopathe et consultant en bio-décodage, Jean-Brice Thivent dirige avec cette double approche la « Formation Alsacienne de Naturopathie et de Psychobiologie ». Conférencier- formateur, il anime aussi des séjours de détoxination par le jeûne. Son ambition : donner les moyens à chacun de devenir acteur de sa santé. Infos : www.alsace-naturo.com

Praticien–naturopathe et consultant en bio-décodage, Jean-Brice Thivent dirige

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La santé est bien plus qu’un silence des symptômes : c’est un niveau d’ énergie vitale qui prévient leur apparition et qui dépend, en bonne partie, des habitudes de vie. La naturopathie o� re des outils pour préserver cet équilibre énergétique et mieux résister aux stress de l’ existence en renforçant le terrain. Mais cette approche d’inspiration hippocratique reconnaît de plus en plus l’importance des facteurs psycho-émotionnels dans la genèse des pathologies. Ecrit par un naturopathe-psychothérapeute, ce livre permet précisément de cheminer vers la santé globale en s’appuyant à la fois sur les recettes de l’hygiénisme et sur la découverte des causes profondes des maladies.

ISBN: 978-2-9600249-4-4

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Conférence du Dr Alain ScohyLA MéDECINE DU IIIe MILLéNAIRE.

Date : le jeudi 27 novembre 2014 à 20h

Lieu : Maison Notre-Dame du Chant d’OiseauAvenue des Franciscains 3a1150 Bruxelles (Belgique)

Prix : 12 € en prévente – 15€ sur place

Réservation : 02-345 04 78 (Tél) – 02-345 85 44 (Fax) – [email protected]

N° de compte : Néosanté Éditions - IBAN BE81 2100 1819 4424 – BIC : GEBABEBBMention : conférence Alain Scohy

Pour le Dr Alain Scohy, la Médécine du IIIe Millénaire est une synthèse entre :1. Les données de la biologie microscopique authentique à laquelle le Pr.Antoine Béchamp

donne accès, en tenant compte de la réalité des microzymas.2. La Bioélectronique qui permet de qualifi er le milieu intérieur de l’organisme.3. La Psychosomatique qui permet de comprendre les causes des pathologies et des

maladies, et leurs modalités d’évolution.4. Une ouverture sur les mécanismes de la guérison avec la prise en compte de l’hygiène de

vie et de la dimension de l’esprit.

Docteur en médecine, homéopathe et acupuncteur, Alain Scohy a exercé la médecine générale en France pendant plus de 20 ans, jusqu’à sa radiation pour délit d’opinion sur la vaccination. Ecrivain et conférencier, auteur de nombreux ouvrages, il anime avec son épouse Brigitte l’Institut Paracelse, à la frontière franco-espagnole. On y forme des accompagnateurs et on y accueille des malades désireux d’explorer le sens des pathologies. Info : Institut Paracelse, Apartado 70 – 17700 La Jonquera ( Girona ) – Espagne. Tél : 00 34-972 535 678 - www.alain-scohy.com

Docteur en médecine, homéopathe et acupuncteur,Alain Scohyplus de 20 ans, jusqu’à sa radiation pour délit d’opinion sur la vaccination. Ecrivain et conférencier, auteur de nombreux ouvrages, il anime avec son épouse Brigitte l’Institut Paracelse, à la frontière franco-espagnole. On y forme des accompagnateurs et on y accueille des malades désireux

Le lendemain de la conférence (28 novembre) et le week-end suivant (29 et 30 novembre), Alain Scohy donnera des consultations à Bruxelles.

Pour prendre rendez-vous : [email protected]