le marketing de la santé

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Le marketing de la santé Elaboré par: - Jlali nawrez - Mzoughi anis - Hannachi mohammed aziz - jemai slim - Chabani kamel

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Plan

Le marketing de la sant Elabor par: - Jlali nawrez - Mzoughi anis - Hannachi mohammed aziz - jemai slim - Chabani kamel

Plan Partie 1:Introduction :Prsentation du marketing de la sant : Les objectifs de le marketing de la sant:Partie2:

Partie 1:Introduction :Dans un secteur complexe, en recomposition, hautement concurrentiel et incertain, les acteurs de la complmentaire sant explorent plusieurs voies pour tenter de conserver une rentabilit greve par un dsengagement continu et inexorable des rgimes obligatoires. Le marketing pourrait alors paratre comme loutil providentiel pour une bataille de parts de march, mais sans relle diffrenciation certains enjeux peuvent en cacher dautres.

Prsentation du marketing de la sant Dfinition :Cest un processus consistant permettre aux personnes d'accrotre leur pouvoir sur leur sant et d'amliorer leur sant. Ce processus englobe non seulement les mesures visant renforcer les capacits des personnes, mais aussi les mesures prises pour modifier les conditions sociales, environnementales, politiques et conomiques, de manire rduire leur incidence sur la sant publique et la sant individuelle.

Les objectifs de la marketing de la sant sont :Elaborer des politiques favorisant la sant.Crer des environnements favorables.Renforcer l'action communautaire.Acqurir des aptitudes individuelles.Rorienter les services de sant.

Partie 2:Article 1:Dfinition concepts cls :Vieillissement russi et Bien Vieillir dsir des consommateur senior.Les hypothses de la recherche :Discussion des rsultats .

Article1:La dfinition des concepts cls :

Bien vieillir : fait de vivre une vieillesse panouie, heureuse.Il y a trois dimension de bien vieillir qui sont :Bien Vieillir Dsir Physique .Bien Vieillir Dsir Psychologique.Bien Vieillir Dsir Social.Vieillissement russi: Selon Baltes et Baltes (1990) dfinissent le VR comme un processus adaptatif doptimisation slective avec compensation (SOC)

Ce processus intgre trois composantes : la slection, loptimisation et la compensation.- La slection : consiste choisir des objectifs sur lesquels concentrer son nergie et ses ressources.Loptimisation consiste maintenir ou amliorer les moyens permettant datteindre les objectifs slectionns.La compensation consiste utiliser des moyens de remplacement pour atteindre les objectifs slectionns quand les moyens initiaux ne sont plus disponibles ou ne sont plus efficaces

Echelle de mesure : En marketing, unechelle de mesureest un outil permet d'valuer l'importance d'un phnomne comme, par exemple lasatisfaction.Modles dquations structurelles : se sont des modles comprennent un grand nombre de mthodologies statistiques, dont l'approche PLS fait partie, qui permettent l'estimation de relation de causalits complexes entre des variables latentes mesures elles-mmes au travers de variables observes dites manifestes.Comportement de consommation : regroupe lensemble des informations de consommation dun consommateur telles que : la frquence dachat, le montant des achats, la nature des produits achets, les lieux de consommation, les prfrences par canaux dachats...

Vieillissement russi et Bien Vieillir dsir des consommateur seniorVieillissement russi Bien vieillir dsir des consommateur senior -Cest une conception normative -Ncessiterait lemploi de questionnaires de sant et dappareils spcifiques .-Il y a une valuation dune rsultat . -Un mcanisme dadaptation continu des objectifs personnels visant minimiser les pertes et maximiser les gains lis lavance en ge. -Cest une perception subjective. -La qualit du vieillissement devrait tre juge selon latteinte dobjectifs propres chacun. -Permet dexpliquer plus finement les comportements de consommation. -un processus dadaptation au vieillissement visant atteindre des objectifs volutifs et propres chacun -le BVD comme une perception linstant T des objectifs de lindividu quant son vieillissement

Les hypothses de la recherche Effet des antcdents sur le Bien Vieillir Dsir:H1 : Plus la tendance dge subjectif interne est forte et plus le Bien Vieillir Dsir est fort. H2 : Plus la tendance dge subjectif externe est forte et plus le Bien Vieillir Dsir est fort. H3 : La tendance dge subjectif exerce une influence plus forte que lge rel sur le Bien Vieillir Dsir.

H4: Plus la recherche dmotions est forte et plus le Bien Vieillir Dsir (Physique, Social et Psychologique) est fort.H5 : Les femmes accordent davantage dimportance au Bien Vieillir Dsir que les hommes H6 : Plus la satisfaction de vie est forte, plus le Bien Vieillir Dsir est fort.

Effet du Bien Vieillir Dsir sur les comportements de consommation :H7 : Plus limportance accorde au Bien Vieillir Dsir est forte et plus le nombre de rallocations du portefeuille financier est grand. H8 : Plus limportance accorde au Bien Vieillir Dsir est leve et plus lintrt port aux innovations de produits & services de sant est fort. H9 : Plus limportance accorde au Bien Vieillir Dsir Psychologique est forte et plus la frquence des activits de loisirs est leve.

Mthodologie de la recherche :Afin de dfinir le concept de BVD , ses aspects ( la sant, le fonctionnement physique, social et psychologique, lautonomie et les conditions de vie matrielles) et de proposer une chelle de mesure fiable et valide.Nous mobilisons :-Le paradigme de Churchill (1979).-Sur les recherches sur la perception du VR par les personnes ges .-Sur les travaux sur la perception individuelle du vieillissement . La revue de la littrature et ltude qualitative nous ont permis de gnrer 32 items autour de ces diffrentes dimensions .

Collecte des donnes et purification des mesures :Le recueil des donnes est ralis par une enqute quantitative , sur un chantillon de 1019 individus reprsentatifs des Franais gs de 50 65 ans. La reprsentativit de lchantillon a t assure par une interrogation selon la mthode des quotas (sexe, ge, CSP, rgion dhabitation).

Structure factorielle, fiabilit et validit de linstrument de mesure Les analyses factorielles exploratoires (ACP) ont permis didentifier trois dimensions : Bien Vieillir Dsir Physique (sant et autonomie):Continuer vivre son domicile .

Pouvoir raliser les activits de la vie quotidienne de faon pleinement autonome et indpendante.

Ne pas tre un fardeau pour ses proches.

Etre en bonne sant .

Bien Vieillir Dsir Psychologique

Rester capable de mettre beaucoup dides en uvre. Devenir de plus en plus comptent . Participer rgulirement des activits sociales, culturelles ou de loisirs .Continuer faire des projets. Conserver la capacit dapprendre de nouvelles choses.

Bien Vieillir Dsir Social Avoir de bonnes relations avec sa famille proche Prendre soin de sa famille et/ou de ses proches Avoir de bonnes relations avec ses amis Nous avons men une analyse factorielle confirmatoire avec le logiciel AMOS. Les indices dajustement sont satisfaisants (GFI, AGFI, CFI > .95 et RMSEA = .06). Nous avons cart 4 nouveaux items car ils rduisaient la validit convergente (AVE).

Tableau 3. Analyse Factorielle Confirmatoire

Discussion des rsultats Cette recherche met en lumire trois rsultats importants:-Le premier est que le BVD peut tre apprhend par un construit multidimensionnel constitu de trois composantes(le BVD Physique, le BVD Psychologique et le BVD Social. )-Le second rsultat important concerne la mise en vidence des antcdents du BVD . Certaines caractristiques du consommateur, telles que le genre, la tendance dge subjectif interne, le niveau de satisfaction de vie et la recherche dmotions positives influencent significativement limportance accorde aux objectifs du BVD et la nature de ces objectifs.

Le troisime apport de cette recherche est que le BVD peut constituer un critre de segmentation du march des seniors .

Conclusion On peut conclure que le Bien Vieillir Dsir est susceptible de caractriser les attentes des consommateurs en termes de vieillissement et de prdire leur comportement de consommation

La nourriture malsaine nest pas pour tout le monde plus savoureux

introductionL'obsit est une situation fcheuse majeure du monde Occidental contemporain. Aujourd'hui, 14.5 % d'adultes en France (Obepi, 2009) et 34 % d'entre eux aux tats-Unis (Leavitt, 2008) sont obses. Mme si certaines des causes pour l'obsit sont lies avec la pr disposition gntique et le mtabolisme, l'augmentation de taux(tarifs) d'obsit est surtout en raison des changements(monnaies) dans des habitudes de style de vie. Au cours du sicle pass, la vie dans les pays les plus dvelopps s'est dveloppe pour devenir la nourriture de plus en plus confortable( l'aise) et fortement calorique est en grande partie et aisment disponible.

Donc, une grande quantit(montant) de recherche a examin les consquences de sant d'habitudes de consommation alimentaires (par exemple, Wansink, 2004). Une recherche rcente suggre qu'un facteur expliquant la prfrence pour la nourriture fortement calorique soit l'intuition malsain=savoureux" (Raghunathan et Al-., 2006) Des consommateurs amricains ont tendance surconsommer des produits alimentaires perus comme malsain parce qu'ils spontanment et considrer parfois inconsciemment qu'une telle nourriture a un got mieux. En effet, les consommateurs mme amricains qui rapportent explicitement (c'est--dire dans un questionnaire) qu'il n'y a aucun lien entre le niveau de salubrit alimentaire et le fait d'tre savoureux ont t en ralit trouvs pour implicitement croire en association malsain=savoureux".

Les franais mangent relativement plus de produits alimentaires malsains (plus de beurre, par exemple) que les amricains, ont encore des niveaux infrieurs de l'obsit et moins de problmes de maladies cardiaques. Et, depuis lors, les chercheurs ont essay de comprendre quels facteurs pourraient expliquer ce paradoxe, y compris la taille des parties, dure de votre repas (Rozin et al., 2003) et, plus rcemment, l'impact de la ractivit des repres internes et externes de la satit

Les chercheurs ont essay de comprendre le rle des aliments dans plusieurs pays et ont montr qu'il existe une diffrence importante entre la France et aux Etats-Unis. Nous avons rsum des recherches antrieures afin d'identifier clairement les principales diffrences entre les associations de nourriture entre ces deux pays

Cette revue de la littrature met l'accent sur les diffrences tablies par le biais de vie adulte parce que des recherches antrieures ont dmontr que les enfants Franais et amricains ont au dbut le mme genre de prfrences alimentaires (p. ex., chocolat) et n'aime pas (par exemple, lgumes ; Fischler et Masson, 2008).

Aux Etats unis Aux Etats-Unis, la nourriture est plus une source d'inquitude qu'une source de plaisir. La nourriture est considre comme beaucoup un poison, comme c'est un nutriment, et manger est jug presque aussi dangereux que ne pas manger (Rozin & al., 1999). Par exemple, les femmes amricaines se sentent coupable sur le chocolat, et les amricains sont la population qui a le souci d'une plus grande et une plus grande insatisfaction en mangeant. Ils ont aussi moins dassociations gastronomiques ou culinaires que le peuple Franais (Rozin & al., 1999) les americains trouvent que bien manger est associ des niveaux levs d'anxit et de mcontentement

L'analyse des preuves passes montre que les amricains considrent les aliments en gnral comme principalement utilitariste et dconnect de la notion de plaisir. Cela pourrait tre une explication potentielle pour l'existence d'un "malsaine = savoureux" intuition en Amrique. Nous examinerons maintenant les recherches antrieures sur les perceptions de la nourriture en France, afin d'tablir les ventuelles diffrences entre les deux pays

En FrancePour les adultes Franais ,la nourriture est souvent associ au plaisir et considr comme quelque chose d'important dans la vie (Rozin & al., 1999). Lorsque vous mangez, les Franais se concentrent sur le plaisir, l'interaction sociale, questions culinaires et qualit (hritage direct de manger traditionnel). Elles ont une vue plus exprientielle de manger. En France, les habitudes alimentaires soulignent avec modration et haute qualit (Stearns, 1997). Au bien manger est en rapport avec le plaisir sensoriel et social.le Plaisir sensoriel est assure grce l'quilibre, la varit et fracheur (Fischler & Masson, 2008), les principaux attributs, en plus de convivialit, d'un repas gastronomique (c'est--dire, un repas d'labors qui dure plus d'une heure), un concept que 84 % des Franais considrent accessible (Math & al., 2009). Les Franais se concentrent davantage sur l'exprience de manger et moins sur les consquences de la sant de manger (Rozin 2006)

La premire tude Nous avons effectu une premire tude pour vrifier si le "malsaine = intuition savoureuse" existe dans un contexte Franais et d'identifier les explications potentielles pour les diffrences attendues entre les tudiants de premier cycle de deux pays 123 (ge moyen = 19,5 ans , 56 % de femmes) men une IAT (une version Franais de l'IAT utilise par Raghunatan et al., 2006). LIAT(Indirect tests of memory)permet aux associations de mmoire de mesure qui sont activent spontanment et ne donnent pas de personnes interroges sur l'opportunit de traiter leur rponse

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Aprs avoir lu un article scientifique dcrivant les bienfaits des graisses insatures et risques pour la sant des acides gras saturs, les participants devaient valuer trois versions de chips. Toutes les versions contenaient la mme quantit de graisse (13 grammes), mais le type de graisse varie. La pice de chips en bonne sant avait 11 grammes de graisses insatures et 2 grammes de gras saturs ; la malsaine a 2 grammes de gras insaturs et 11 grammes de graisses satures ; et l'intermdiaire avait la mme quantit des deux types de graisses (6,5 grammes). Les participants devaient ensuite valuer la saveur de chaque version des chips.

Enfin, les participants ont rpondu un questionnaire avec des mesures de leur croyance explicite dans le "malsaine = intuition savoureuse" (mesure par leur degr d'accord sur des chelles de Likert de 1-5 avec deux lments choses qui sont bonnes pour moi rarement des bon got, et (2) Il n'y a aucun moyen de rendre la nourriture plus saine sans sacrifier le got , chelle de restriction alimentaire (adapt de Herman et Polivy1980), poids et taille pour calculer votre IMC et perceptions de la nourriture.

Les rsultats de la premire tude Les Mangeurs trs sobres associent moins fortement, ce qui est en bonne sant avec savoureux indiquant une situation proche de l'original "malsaine = intuition savoureuse" documents aux Etats-Unis. En outre, il y a une corrlation ngative entre l'IMC et rponse du temps dans la table IAT : plus l'IMC est faible plus l'association entre sains et savoureux est forte.

Ce rsultat suggre que IMC pourrait expliquer les diffrences entre la France et les USA, parce que les citoyens Franais qui sont riches en IMC ont une plus forte association entre les aliments malsains et savoureux. les Amricains et en particulier des femmes, imposent plus de restrictions alimentaires et ont une moyenne IMC suprieur Franais (Rozin, Bauer et Catanese, 2003). Pourtant, plus les gens suivent un rgime, la moins bonne sant est associe savoureux, et c'est particulirement le cas pour les mangeurs de retenue. Aux Etats-Unis, le "malsaine = savoureux" intuition influe sur la jouissance effective et les aliments considrs comme moins sain sont dduits meilleur got. Nous avons voulu tester si les Franais "en bonne sant = savoureux" intuition influence aussi le got et les perceptions de plaisir.

La deuxime tude L'objectif de cette exprience est de tester si la saine = savoureux intuition franais influence le got de la perception d'un produit neutre. Utiliser un produit avec les mmes niveaux de salubrit et de got est important d'avoir un vrai test de l'effet de l'intuition, car le produit n'est pas dj considr plus hdoniste ou utilitaire, la seule variation est due l'tiquette qui est manipul. Aprs Rama & al.(2006), nous proposons de montrer que la salubrit dpeint d'un produit neutre affecte la jouissance relle et la saveur du produit. Nous suggrons qu'en France un produit neutre lorsque dcrit comme sain reoit mieux dvaluations de got et le plaisir que lorsqu'il est dcrit comme malsain .

Mthodologie 121 cent vingt et un participants (50.4 % hommes, moyenne d'ge = 20,29 ans) ont t assigns au hasard une des deux conditions (produit neutre avec tiquette sain, produit neutre avec tiquette insalubre). Cette exprience a t mene dans une cole de commerce dans une ville de taille moyenne en France.

Les participants ont eu trois minutes pour : tout d'abord, avoir une gorge d'eau et testez ensuite chaque genre de collation (voir figure 1). Un snack (remplissage 1) a t prsent en bonne sant ("scher les tranches de pommes, gnralement considrs comme sains"), un autre (remplissage 2) comme malsaine ("chips, recette traditionnelle, gnralement considr comme malsain") et la collation de la cible a t prsent comme gnralement considr comme sain pour la moiti de notre chantillon et comme gnralement considr comme malsain pour l'autre moiti. Il tait important d'avoir des produits de comblement pour viter les effets de la demande. Le snack de la cible a t jus de fruits base de lait, fait avec du lait et concentr orange et mangue , un produit peru comme neutre en termes de salubrit dans un essai pralable. Les participants ont t informs qu'ils pouvaient consommer autant qu'ils le souhaitent des trois produits

Une fois que le temps est termin , les participants devaient remplir un questionnaire sur la satisfaction des snacks tests, habitudes alimentaires, et les questions d'ordre gnrales (par exemple, ge, poids, hauteur, heure du dernier repas...).

Les rsultats de la deuxime etudeL'impact des variables qui pourraient influencer le got les perceptions telles que la faim, soif, sexe, IMC, restriction alimentaire ou l'aversion d'orange ou de mangue ont t testes mais n'a montr aucun effet et ne sont donc pas examiner ultrieurement

Le plaisir li la consommation du jus des fruits base de lait aussi varie significativement entre les deux conditions. Le Plaisir li la consommation a t plus leve chez les participants la condition d'tiquette sain par rapport aux participants du groupe de l'tiquette malsaine. En outre, les participants jugs le jus de fruits base de lait de qualit suprieure dans la condition de l'tiquette sain que dans la condition malsaine tiquette.

Les Rsultats de l'tude 2 confirment que le sain = savoureux "Franais intuition influences goter non seulement la perception, mais aussi le plaisir associ la consommation et de la qualit du produit. Ces rsultats sont en accord avec l'tude 1 et avec notre conceptualisation. Nous avons ne trouv, cependant, aucune diffrence statistique en ce qui concerne la restriction alimentaire ou IMC. Ces rsultats peuvent s'expliquer par le faible niveau d'IMC de notre chantillon

Conclusion des deux tudes Les rsultats de deux tudes indiquent que la saine = savoureux "intuition prdomine en France. Ces rsultats suggrent galement que le "malsaine = savoureux" American intuition identifie par des recherches antrieures (Rama & al., 2006) semble tre un phnomne local, puisque les perceptions alimentaires varient normment interculturel (Rozin & al., 2006 ; Fischler & Masson, 2008). Ces rsultats largissent les recherches antrieures sur les diffrences interculturelles dans la perception de la nourriture car ils montrent que les associations implicites sont plus forts et parfois contradictoires avec les croyances explicites : mme les participants qui croyaient que les aliments malsains sont plus savoureux avaient une plus forte "en bonne sant = savoureux" intuition implicite

Par ailleurs, nos rsultats dmontrent que la saine = savoureux "intuition Franais est ngativement corrle l'IMC et plus faible chez les mangeurs de retenue, ce qui suggre que la chronique un rgime peut expliquer le changement vers le modle amricain o les aliments malsains sont considrs comme plus savoureux. Notre seconde tude montre galement que cette intuition influence les perceptions du got lorsqu'on value un produit neutre

D'un point de vue thorique, cette recherche s'tend de connaissances sur les diffrences interculturelles dans la perception de la nourriture. Il montre que des associations implicites entre saveur et de salubrit sont contradictoires en France et aux Etats-Unis. Cela pourrait tre une explication possible des diffrences dans la progression de l'obsit dans les deux pays et pour ce qu'on appelle Le paradoxe Franais (Dolnick, 1999) ou le fait que les Franais mangent des aliments relativement plus malsains ( ex., beurre) que les amricains, ont encore des niveaux infrieurs de l'obsit et moins de problmes de maladie cardiaque

Cet article a galement des implications pratiques importantes. Tout d'abord, les responsables des politiques publiques peuvent renforcer le modle Franais, mettant l'accent sur le plaisir de manger et d'viter la culpabilit accrue associe la consommation d'aliments. la recherche montre que les personnes ayant un IMC lev et mangeurs de retenue ont tendance avoir une moins forte "en bonne sant = savoureux" intuition, ce qui suggre que la culpabilit associe la consommation d'aliments pourrait tre la cl pour expliquer les diffrences entre les cultures identifies ici. D'autres recherches devraient se pencher sur l'identification du mcanisme derrire ces effets.

Tourisme medicalCas du tourisme de chirurgie esthtique en Tunisie

Definition des mots clefsServices:Travailfourniparquelqu'unetqu'onluirmunreCroyances:La croyance est le processus mental expriment par une personne qui adhre dogmatiquement une thse ou des hypothses, de faon quelle les considre comme vrit absolue ou une assertion irrfutable, et ce indpendamment des preuves, notamment empiriques,Internet:st un rseau informatique mondial constitu d'un ensemble de rseaux nationaux, rgionaux et privs. L'ensemble utilise un mme protocolede communicationTourisme:Le tourisme est le fait de voyager dans, ou de parcourir pour son plaisir, un lieu autre que celui o l'on vit habituellement, ce qui peut impliquer la consommation d'une nuite auprs d'un htelier et ventuellement la rservation de titre de transport. ..Mdical:La mdecine est la science et la pratique tudiant l'organisation du corps humain, son fonctionnement normal, et cherchant restaurer la sant par le traitement et la prvention des pathologies. ..

Synthse de l articleLe tourisme de sant est la base un tourisme ancien qui a volu. Il est pass de lobjectif de lamlioration de ltat de sant un tourisme avec des objectifs beaucoup plus mdicaliss : le tourisme mdical.

Le tourisme mdical : un service mergent lre dinternetLe tourisme mdical un phnomne mergentRappelons que dans la dfinition de lOrganisation Mondiale du Tourisme (OMT), la sant est un des motifs de voyage retenus. Selon cet organisme, en 2005, 26% des voyages seffectuaient pour ce motif.

Le tourisme de sant se dfinit comme un sjour ltranger dont le but est damliorer son tat de la sant (Clift et Page, 1996). Le tourisme de sant nest pas non plus un phnomne nouveau ; des stations thermales existaient, par exemple, depuis lpoque romaine, elles taient visites par des patients venant de toute la Mditerrane

De part les estimations sur lvolution mondiale du volume du tourisme mdical, nous remarquons une forte spcialisation mdicale par zone gographique.LInde et les pays du sud-est se sont par exemple davantage spcialiss dans la chirurgie cardio-vasculaire et les oprations pour les prothses de la hanche ou du genou.Les pays dEurope de lEst comme la Hongrie et la Pologne sont des destinations privilgies pour la chirurgie dentaire. Enfin, les pays de lAmrique du Sud ont acquis une grande exprience dans chirurgie esthtique et plastique.

Le rle dInternet dans le tourisme mdicalDes tudes rcentes montrent que le tourisme mdical naurait pas chapp au processus ; sa croissance sest fortement acclre avec lusage dInternet (Connell, 2006)Internet aurait largement contribu au dveloppement du tourisme mdical dans les pays en voie de dveloppement (Bookman et Bookman, 2007)Internet reprsente tout dabord un moyen dinformation pour les patients-touristes sur les destinations, les prestataires de service et les procdures suivre. Cest galement un outil pour les fournisseurs de service pour promouvoir leurs offres de service et tablir le contact avec les patients-touristes

A Cuba, par exemple, et sous les contraintes de lembargo, Internet est le seul mdia pour toucher les patients-touristes amricains. Conscient de la puissance de loutil Internet dans le contexte du tourisme mdical, le gouvernement malaysien a mme lanc un site web (myhealthcare.gov.my) pour promouvoir loffre du pays dans ce domaine.

Internet a aussi acclr le dveloppement du tourisme mdical en Tunisie ou au Maroc o lon observe le nombre croissant de sites web (que ce soit de tour operators, de cliniques prives ou mme de chirurgiens) travers lesquels les diffrents prestataires proposent leur offres de services notamment lorganisation de sjours mdico-touristiques.

Partie 2:Les fonctionnalits dInternet dans le contexte du tourisme mdicalLa lgitimit de l etude netnographique sappuie sur trois points. Tout dabord, le recours massif Internet dans le processus dachat du produit touristique en gnral et du produit mdicotouristique en particulier nous autorise penser que ce media est un support mthodologique privilgiEnsuite, les patients-touristes sont de plus en plus nombreux utiliser les espaces de discussion en ligne pour avoir de linformation sur la scurit et la qualit des prestations en lisant et en ragissant aux tmoignages dautres patients-touristesEnfin, le tourisme mdical et particulirement le tourisme de chirurgie esthtique demeure galement un sujet de recherche sensible. Un sujet de recherche est considr sensible dans la mesure o le chercheur rencontre des difficults dans la collecte, la dtention et la dissmination des donnes (Langer et Beckman, 2005).

Pour mener bien notre recherche netnographique, nous avons suivi la dmarche prconise par Kozinets (2002). Il nonce une srie dtapes pour mener bien une recherche netnographique qui sont lentre, la collecte de donnes, lanalyse de donnes, les considrations thiques et le contrle des membres

Entre : Nous avons choisi de travailler sur la communaut de doctissimo.fr vu le grand nombre de messages changs quotidiennement en rapport avec le tourisme mdical et vu le trafic lev sur le site. Selon une source Mdiamtrie- Collecte de donnes : Nous avons procd de lobservation non participante dans un premier temps et de lobservation participante dans un deuxime temps. Lobservation non participante consiste uniquement en la lecture des communications des membres, alors que lobservation participante implique la participation du chercheur dans les discussions.

- Analyse de donnes : Pour donner un sens aux donnes collectes sur le forum, une analyse thmatique a t effectue par le biais du logiciel Nvivo.Contrle des membres : Du moment o nous navons pas rvl notre prsence aux membres de la communaut, nous navons pas eu recours au contrle des membres.

Rsultats de la rechercheLtude netnographique nous permet de mettre au jour la triple fonctionnalit dInternet dans le contexte du tourisme mdical. Internet se prsente la fois comme un outil puissant de recherche dinformation, comme un outil convivial de socialisation et enfin comme un outil indispensable pour garantir le contact entre les patients-touristes et les prestataires de service.

Internet comme source dinformationNotre tude netnographique rvle quInternet est une source dinformation privilgie en matire de tourisme mdicalpour juger les produits et services de croyance, les consommateurs ont recours soit leur propre exprience ou aux commentaires de leurs proches.

Internet comme lieu de socialitLa fonction sociale de loutil Internet se reflte travers les changes et les interactions quelle permet entre les diffrents utilisateurs sur des espaces de discussion en ligne. Cet change dinformation peut se faire via les forums de discussion en ligne, les bulletins de bord lectronique, les newsgroups, les blogs, et les diffrents sites de rseaux sociaux.

La mme tendance est remarquer dans le contexte du tourisme mdical o les espaces de discussion ddis fleurissent sur le net (on peut citer Plasticsugeryjournerys, doctissimo.fr, aufeminin.fr, etc.)

Internet comme moyen de mise en relationDe nombreuses entreprises de services commencent entretenir des relations et un contact en ligne avec leurs clients. Ce contact distance trs rpandu dans plusieurs services comme le tourisme, la tlphonie mobile, se dveloppe de faon tonnante dans la sant.Dans le cadre de notre tude, la recherche netnographique rvle que la fonction relationnelle dInternet rside dans sa capacit garantir un contact distance entre les patients clients et les chirurgiens et/ou tour oprateurs.

Ainsi les patients-touristes semblent envisager le contact par e-mail comme un moyen efficace pour obtenir des rponses rapides toutes leurs questions avec le chirurgien.On observe que le patient touriste envoie des photos de lvolution de son opration au chirurgien pour que ce dernier les examine et lui fasse des prescriptions et donne des conseils.

Conclusion Cette recherche nous a permis de mettre laccent sur un tourisme mdical trs mergent. Un tourisme dun nouveau genre qui implique une association subtile entre lamlioration de ltat de sant et la dtente et les loisirs.Pareillement aux autres produits touristiques, le tourisme mdical sest largement diffus dans le monde grce Internet.Toutefois, on peut se demander comment Internet a pu contribuer promouvoir le dveloppement du tourisme mdical.