Le Lion Pim

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© Idée originale et texte: Merche Serrano (HSJD), MªAntònia Vilaseca (HSJD) et Paz Briones (HCB).© Illustration: Cristina Elias.Dessin et mise en page: Cristina Elias, Jordi Fàbrega (HSJD) et Albert Pérez (OSSJD).Version Française: Jean-Michel Layous.Impression: Digital.

© Hospital Sant Joan de Déu Barcelona

Plus d’informations sur les maladies mitochondriales

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Je m’appelle Pim, je suis un petit lion. Je n’ai pas autant de force et je n’arrive pas à courir comme les autres lionceaux mais ma maman lionne m’aime beaucoup et s’occupe de moi pour qu’il ne m’arrive rien de mal. Pour cela elle m’emmène à la maison de Noy car elle sait qu’il sera mon ami.

Je suis la maman lionne et je suis très préoccupée par Pim, c’est pour ça que je vais prendre conseil chez l’Aigle car je sais qu’il est très savant et qu’il m’aidera à choisir la meilleure solution pour mon petit.

Je suis Noy, l’enfant du village. Un matin, j’ai trouvé Pim endormi devant ma porte, il est resté vivre avec moi et il est devenu mon compagnon de jeux et mon meilleur ami.

Je suis l’Aigle, je vole au dessus de la savane, les forêts et les villages. Je vois le monde de haut ce qui augmente mes connaissances et mon savoir. Je suis toujours prêt à aider ceux qui me demandent conseil.

Le Lion Pim

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Bonjour les amis!Je vais vous raconter l’histoire de Pim le Petit lion.Cette histoire se passe dans la savane africaine il ya quelques an-nées: la voici!.Il était une fois, dans l’épaisseur de la savane une maman lion qui venait de mettre au monde quatre lionceaux. Ils étaient tous très beaux, leur maman était très fière d’eux et leurs voisins, les au-tres animaux de la savane, venaient saluer la maman et admirer les bébés lions. Leur maman décida de leur donner à chacun des noms bien sonores : Pam, Pom, Pim et Pum!.

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Les quatre lionceaux grandissaient un peu plus chaque jour, cer-tains plus que d’autres, comme cela arrive souvent quand des lion-ceaux tètent la même maman, les plus rapides passent avant les plus discrets. Ainsi on se rendit rapidement compte que Pam, Pom et Pum grandissaient plus que Pim parce que ce dernier arrivait toujours après ses frères quand il ne restait presque plus de lait. Mais comme sa maman le caressait tendrement pendant qu’il tétait les dernières gouttes de lait, Pim était heureux. Il avait sa ma-man pour lui tout seul et il ne se rendait presque pas compte qu’il n’avait pas assez mangé.

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Mais à mesure que passaient les jours, il devint évident que Pim n’était pas comme ses frères. Il manquait de force, il ne courait pas et ne gambadait pas comme eux, il restait près de sa maman pour éviter d’avoir des problèmes. Ma-man lion commençait à être inquiète: que peut faire un lion qui n’a pas suffisamment de force dans la savane pleine de dangers et où il faut se défendre à chaque instant des attaques des possibles prédateurs?

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Par ailleurs, Pim avait d’autres qualités: toujours content, il était sympathique et tout le monde l’aimait. Comme il n’était pas très fort, il ne se bagarrait jamais et quand il devait faire quelque cho-se de difficile ou de dangereux, il demandait aux autres animaux de l’aider. Tous étaient heureux de le protéger et de pouvoir lui rendre service.

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Pim vivait heureux dans la savane pleine d’animaux et de plantes sauvages. Il aimait regarder comment les grands papillons multi-colores volaient de fleur en fleur. Il écoutait le chant des oiseaux et les bruits des insectes, il regardait les poissons aux écailles argentées qui nageaient dans le grand méandre du fleuve où l’eau était plus calme. Mais quand il entendait le rugissement d’un animal sauvage, il courait se cacher derrière sa maman qu’il ne perdait jamais de vue.

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Papa lion emmenait ses frères à la chasse pour commencer à les entrainer aux lois de la savane. Mais Pim ne pouvait pas les sui-vre. D’abord parce qu’il se fatiguait beaucoup s’il courait avec ses frères en suivant le rythme de leur papa, mais aussi parce qu’il aimait beaucoup tous les petits animaux de la savane et qu’il était incapable de les attaquer et de les tuer pour qu’ils lui servent de déjeuner. Rien que d’y penser, cela le rendait triste et il se sentait désolé!

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Pauvre Pim, pensait maman lion : comment pourra-t-il faire pour survivre dans un monde aussi dur et cruel que la savane où, si tu ne tues pas pour manger tu meurs mangé par un animal plus fort? Que fera-t-il quand je ne serai plus là pour le protéger? Et si je demandais au Grand Aigle s’il y a un remède pour soigner le pauvre Pim et le rendre fort comme les autres lions ? Tout le monde sait bien que Grand Aigle est très savant!

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Sitôt dit sitôt fait, un bon matin, maman lion prit Pim par la peau du cou et elle le transporta jusqu’au nid de l’aigle. Ce dernier était en train de planer majestueusement dans le ciel, mais, quand il vit qu’il avait une visite, il descendit rapidement à la rencontre de maman lion avec laquelle il avait partagé quelque proie par le passé.-« Qu’est ce qui t’amènes jusqu’à ces hauteurs, mère lion » de-manda-t-il avec respect?

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-« Je viens te demander conseil, toi qui voles si haut et qui vois tant de monde, ce qui te rend plus sage que beaucoup d’autres animaux de la savane », lui répondit maman lion. Mon fils, le lionceau Pim, a peu de force, il se fatigue en jouant, en mangeant et en courant avec ses frères. Il n’est pas aussi fort et féroce que les autres lionceaux de la même portée qui ont le même âge. Il ne semble pas souffrir beaucoup de ce problème parce que je suis là pour l’instant, mais, que deviendra-t-il quand je ne serai plus là pour le défendre? J’aimerais que tu m’aides à comprendre ce qui lui arrive. Existe-t-il un remède que je pourrais lui donner? Je ferai tout ce que tu me diras. Grand Aigle chaussa ses lunettes pour bien voir de près parce qu’il avait l’habitude de regarder de très haut et de très loin le monde….

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Après avoir examiné Pim un moment, il conclut:-« Je crois que son problème est compliqué et qu’il est difficile de trouver une solution. Il est probable, je dirais même plus, quasi certain, que Pim manque d’énergie pour être comme les autres lionceaux. Pour cette raison il ne peut pas faire ce qui nécessite beau-coup d’énergie comme courir, sauter, attaquer, rugir fort, manger voracement….C’est pourquoi il ne grandit pas beaucoup et ne sera jamais ni très féroce ni très fort. Autant que je sache, je ne sais pas comment on peut arranger cela, parce que l’énergie est très importante pour toutes les fonctions du corps et aussi pour être féroce! Il ne pourra jamais se défendre comme les autres animaux sauvages! Tu devras l’emmener hors de la savane, sinon il sera tué par un animal prédateur plus fort que lui.

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Maman lion le remercia pour ses conseils, reprit Pim par la peau du cou et partit très inquiète. Elle le lécha avec amour pour qu’il ne soit pas triste au cas où il aurait compris les paroles de l’aigle et s’était rendu compte de son problème.-« Je dois trouver une solution pour le sauver ! Peut-être que je devrais l’emmener à un endroit où il n’y a pas tant de dangers, bien que j’aie beau-coup de chagrin de devoir me séparer de lui… Mais je dois le sortir de la savane…Où pourrait-on aller » ?

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–« Je sais! Je pourrais essayer le village des hommes! Là bas vit Noy, un enfant très courageux et très noble que j’ai souvent vu soigner un animal de la savane qui s’était planté une épine dans le pied ou qui avait été bles-sé par des bêtes sauvages. Il pourrait peut-être le soigner et au moins le protéger, il me manquera beaucoup, mais s’il reste avec nous il ne survivra pas longtemps. C’est la seule solution!

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Maman lion se dirigea vers le village et se cacha jusqu’à la nuit pour que les hommes qui y vivaient ne prennent pas peur et qu’ils n’essaient pas de la tuer. Finalement, quand tomba la nuit, elle lécha affectueusement Pim, qui s’était endormi à coté d’elle, elle le prit par la peau du cou et le laissa devant la porte de Noy

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Quand l’enfant se réveilla le matin suivant et qu’il sortit pour aller à l’école, il trouva Pim devant la porte. Pim venait de se révei-ller et il avait un peu peur. Noy le fit entrer dans sa maison et lui donna tout doucement du lait et du pain, tout doucement, à la vitesse à laquelle Pim mangeait…A le voir si faible et sur le point de se mettre à pleurer d’émotion, il décida de le garder. A partir de maintenant ils seraient toujours ensemble. Pim sera son ami et ils iront tous les deux dans la savane pour pêcher, chercher des fruits et des baies sauvages pour les manger ; enfin il avait un compagnon pour jouer et il allait le soigner pour toujours.

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Pim fut très heureux avec l’enfant. Noy découvrit des baies magiques qui faisaient beaucoup de bien à Pim et il les lui donnait de temps en temps pour le fortifier. Pim n’aimait pas beaucoup manger ces fruits mais il les mangeait pour que son ami soit content. Il ne fut jamais aussi fort que les autres lions parce que, comme l’avait dit le Grand Aigle, il manquait d’énergie pour être sauvage et féroce. Par contre il était loyal et toujours content. Il devint l’ami de tous car il rendait heureux tous les animaux et les enfants du village. Tout le monde l’aimait et il vécut là jusqu’à devenir vieux, très vieux, heureux et respecté de tous.

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Et c’est ainsi que le conte du lionceau Pim arrive à sa fin : j’espère que tu l’auras aimé!

Fin

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Les maladies du métabolisme énergétique sont causées par différents manques de pro-duction d’énergie dans les cellules de l’organisme. Tous les êtres vivants ont besoin d’énergie pour croitre, bouger, penser et pour toute autre activité. Nous avons aussi besoin d’énergie pour que se réalisent les réactions métaboliques qui permettent la vie.

Quand il y a un défaut dans la production d’énergie, les réactions métaboliques qui en ont besoin ne fonctionnent pas de façon efficace, de même que les organes et les systè-mes de notre organisme, en particulier ceux qui ont besoin de plus d’énergie (le cerveau et le système nerveux central, les muscles, le foie, les reins). Les enfants qui souffrent de ces maladies peuvent naitre déjà avec ces problèmes car l’énergie est nécessaire durant le développement de la grossesse.

L’Aigle est le médecin qui, à la vue des symptômes de Pim, se rend compte immédiatement qu’il souffre d’un défaut du métabolis-me énergétique.

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Néanmoins, les maladies du métabolisme énergétique peuvent se manifester à tout âge et dans n’importe quel organe ou tissu car tous ont besoin d’énergie. Mais le plus souvent les symptômes sont neuromusculaires.

La plupart de ces maladies n’ont pas de traitement curatif, et, les traitements qui sont utilisés ont pour objectif principal de soulager et de retarder le développement de la maladie.

Le lionceau Pim souffre d’une maladie du métabo-lisme énergétique qui retarde sa croissance et est à l’ origine de son manque de force (il ne peut pas courir, manger ni jouer autant et aussi vite que ses frères).

Les baies magiques sont des fruits des bois riches en antioxydants. Comme de nombreuses maladies du métabolisme énergétique n’ont pas de traitement curatif, un régime riche en antioxydants peut être bénéfique aux enfants qui souffrent de ces maladies. Certains antioxydants aident au bon fonctionnement du métabolisme énergétique.

L’histoire du lionceau Pim essaie d’expliquer les maladies du métabolisme éner-gétique d’une façon simple et agréable pour qu’elles soient comprises par les enfants et les adultes concernés par ces maladies métaboliques orphelines.Avec l’histoire du lion Pim tu pourras comprendre que notre corps a besoin d’énergie pour que tous ses composants fonctionnent correctement. Tu verras ce qui arrive quand un problème, comme celui de Pim, empêche que se produise l’énergie dont nous avons besoin pour croitre, bouger, manger, jouer et courir comme tous les autres enfants. Tu comprendras qu’il est important que nous fassions tous les efforts possibles pour aider les personnes qui, comme notre ami Pim, souffrent d’une maladie du métabolisme.Nous pouvons les aider en nous intéressant à eux et à leur problème, en es-sayant de comprendre à travers la lecture d’un conte qui essaie de l’expliquer, où en réalisant toute autre action qui aide à faire connaitre et soigner ces maladies.Malgré son problème Pim est heureux avec Noy, il joue avec les autres animaux des bois. Si l’histoire de Pim t’a amusée, elle doit en même temps t’apprendre à ne pas perdre espoir. La patience est très importante car parfois des so-lutions aux problèmes très complexes finissent par se trouver.

Le Lion Pim

Avec la collaboration de: