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FECHA DEL BOLETÍN 41. Edition Speciale 25 de Avril 2017 Depuis le début du mois d’avril 2017, les médias interna- tionaux ont mis leurs regards sur la République Boliva- rienne du Venezuela. L'opposition politique au gouverne- ment révolutionnaire du président Nicolas Maduro, re- groupés sous la soi-disant Table de l'Unité Démocratique (MUD) a appelé à une série d'actions de protestation, lais- sant un bilan des morts et des blessés ainsi que des dom- mages à les voies publiques, aux bâtiments, aux moyens de transport et d'autres biens, publics comme privés. Mais ces manifestations, qui sont accompagnées par des actes terroristes, ne sont pas nouvelles. En 2013, le candidat à la présidence de l'opposition, Hen- rique Capriles, n’a pas reconnu les résultats des élections qui ont donné la victoire au président Nicolas Maduro, appelant à des actions de rue pour protester. Ces résultats ne laissaient aucun doute et ont été reconnus par la com- munauté internationale. A cette occasion, la violence irra- tionnelle mené par les opposants, a laissé un bilan de 13 morts et plus de 100 blessés. La violence politique a été neutralisée par l'élan donnée par le président Maduro à un dialogue entre le gouvernement et l'opposition. L'Union des Nations Sud-américaines (UNASUR) et l'Eglise catholique ont été les médiateurs. Mais ces négo- ciations ont été abandonné par l'opposition qui avait dé- jà à l'esprit, une autre option, qu'ils ont appelé « La sortie ». En effet, en Février 2014, un autre chef de l'opposition Leopoldo Lopez, a concocté une série d'actions de vanda- lisme et de terrorisme causant 43 morts, 800 blessés et des dommages matériels de plus de 10 milliards de dollars. Aussi bien Capriles que Lopez, étant encore jeunes, fai- saient partie d'une organisation d'extrême droite appelée « Tradition, Famille et Propriété », qui ont entre autres boutades, montré leur admiration pour le nazisme, comme en témoigne même une émission de télévision dans laquelle ils ont participé. La stratégie de renverser le gouvernement légitime de Nicolas Maduro pendant le reste de 2014 et 2015 était différent. Sur la scène internationale, le président des États-Unis Barack Obama, a émis un décret dans lequel il catalogue le Venezuela de « menace inhabituelle et ex- traordinaire pour la sécurité des États-Unis », ouvrant les vannes pour une éventuelle intervention étrangère. Dans ce contexte, la droite internationale, et l'opposition interne, ont déclenché une guerre économique qui fait rage, ce qui provoque une forte inflation et des pénuries de produits alimentaires et d'hygiène personnelle, affec- tant la qualité de vie de la population. Hebdomadaire sur la République Bolivarienne du Venezuela LE CUMBE Réalisé par l´Institut de Recherches Stratégiques sur l´Afrique et sa Dias- pora. “Centre des Savoirs Africains, Américains et Caribéens”. www.saberesafricanos.net Des clés pour comprendre ce qui se passe aujourd'hui au Venezuela (1/2)

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FECHA DEL BOLETÍN

N° 41. Edition Speciale 25 de Avril 2017

Depuis le début du mois d’avril 2017, les médias interna-tionaux ont mis leurs regards sur la République Boliva-rienne du Venezuela. L'opposition politique au gouverne-ment révolutionnaire du président Nicolas Maduro, re-groupés sous la soi-disant Table de l'Unité Démocratique (MUD) a appelé à une série d'actions de protestation, lais-sant un bilan des morts et des blessés ainsi que des dom-mages à les voies publiques, aux bâtiments, aux moyens de transport et d'autres biens, publics comme privés.

Mais ces manifestations, qui sont accompagnées par des actes terroristes, ne sont pas nouvelles.

En 2013, le candidat à la présidence de l'opposition, Hen-rique Capriles, n’a pas reconnu les résultats des élections qui ont donné la victoire au président Nicolas Maduro, appelant à des actions de rue pour protester. Ces résultats ne laissaient aucun doute et ont été reconnus par la com-munauté internationale. A cette occasion, la violence irra-tionnelle mené par les opposants, a laissé un bilan de 13 morts et plus de 100 blessés. La violence politique a été neutralisée par l'élan donnée par le président Maduro à un dialogue entre le gouvernement et l'opposition.

L'Union des Nations Sud-américaines (UNASUR) et l'Eglise catholique ont été les médiateurs. Mais ces négo-ciations ont été abandonné par l'opposition qui avait dé-jà à l'esprit, une autre option, qu'ils ont appelé « La sortie ».

En effet, en Février 2014, un autre chef de l'opposition Leopoldo Lopez, a concocté une série d'actions de vanda-lisme et de terrorisme causant 43 morts, 800 blessés et des dommages matériels de plus de 10 milliards de dollars.

Aussi bien Capriles que Lopez, étant encore jeunes, fai-saient partie d'une organisation d'extrême droite appelée « Tradition, Famille et Propriété », qui ont entre autres boutades, montré leur admiration pour le nazisme, comme en témoigne même une émission de télévision dans laquelle ils ont participé.

La stratégie de renverser le gouvernement légitime de Nicolas Maduro pendant le reste de 2014 et 2015 était différent. Sur la scène internationale, le président des États-Unis Barack Obama, a émis un décret dans lequel il catalogue le Venezuela de « menace inhabituelle et ex-traordinaire pour la sécurité des États-Unis », ouvrant les vannes pour une éventuelle intervention étrangère.

Dans ce contexte, la droite internationale, et l'opposition interne, ont déclenché une guerre économique qui fait rage, ce qui provoque une forte inflation et des pénuries de produits alimentaires et d'hygiène personnelle, affec-tant la qualité de vie de la population.

Hebdomadaire sur la République Bolivarienne du Venezuela

LE CUMBE

Réalisé par l´Institut de Recherches Stratégiques sur l´Afrique et sa Dias-

pora. “Centre des Savoirs Africains, Américains et Caribéens”.

www.saberesafricanos.net

Des clés pour comprendre ce qui se passe aujourd'hui au Venezuela (1/2)

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Dans ce contexte de guerre, l'opposition obtient une vic-toire importante en remportant la majorité parlemen-taire lors des élections législatives en décembre 2015. Immédiatement, ils ont rendu public leur objectif: desti-tuer le président Maduro. En mettant de côté son rôle législatif et en ignorant ses obligations, la nouvelle As-semblée est entrée en outrage, mais depuis cette plate-forme ils continuèrent de comploter, arrivant même à demander une intervention étrangère et l'intensification de la guerre économique, qui était également accom-pagné d'une importante campagne médiatique inter-nationale, qui avait pour but créer une atmosphère de chaos et de déstabilisation aux yeux du monde.

Ce qui se passe aujourd'hui, en avril 2017, fait partie du plan de déstabilisation qui cherche à justifier une inter-vention étrangère, suivant le scénario du coup mou. C’est ce que a laissé entendre très clairement le général Kurt Tidd, chef du Commandement Sud des Etats-Unis, qui a affirmait que « la crise humanitaire croissante au Venezuela pourrait finir par déboucher sur une réponse au niveau régional ».

Dans cette nouvelle phase d'attaque permanente à la Révolution Bolivarienne, est aussi inclus une agression de la part de l'Organisation des États Américains (OEA), qui, par le biais de son secrétaire général, sous la tutelle des États-Unis, a essayé d'appliquer la Charte Démocra-tique pour justifier une intervention dans le pays. Malgré les revers de la gauche en Amérique Latine au cours des dernières années, y compris les coups d’Etat aux prési-dents légitimement élus, l'OEA n'a pas obtenu la majori-té requise pour l'application de la Charte Démocra-tique. Cependant, l’acharnement continue et, à l'inté-rieur, l'opposition réactive ses actions violentes et de des-truction afin de continuer à générer le chaos. Pour ce faire, ils utilisent aujourd'hui non seulement leurs mili-tants et sympathisants, inoculés de colère, mais aussi des mercenaires et paramilitaires, rappelant également que l'ancien président de la Colombie, Alvaro Uribe Velez,

créateur du narco-paramilitarisme colombien, est l'un de ceux qui ont plus œuvré pour le renversement de Maduro.

Les actions terroristes en ce mois d’ avril, ont laissé un bilan de 21 morts, huit d'entre eux électrocutés en essayant de piller une bou-langerie, et pas moins de huit d'entre eux ont été tués par des militants de l'opposition, y compris un agent de la Garde Nationale Boliva-rienne et un garçon de 14 ans. En plus de ces homicides, les attaques contre les unités de transport, des écoles ou même un hôpital maternité dans la ville de Caracas, lais-sent entendre clairement qu’il ne s’agit pas de manifesta-tions pacifiques, comme ils veulent faire voir à certains mé-dias internationaux, mais plutôt, des actes de terroristes.

Face à cette nouvelle attaque de la droite nationale et internationale, le peuple de ce pays de Bolivar et de Cha-vez reste fort et prêt à se battre pour défendre les acquis de la Révolution Bolivarienne et continuer l'héritage du président Chavez pour construire une Grande Patrie, libre et souveraine.

PAGE 2 N° 41. EDITION SPECIALE

Claves para entender lo que sucede hoy en Venezuela (2/2)

Il n'est pas inutile de rap-

peler l'intérêt des États-

Unis en Venezuela. Il ne

s'agit pas seulement de

s´approprier des ma-

jeures réserves pétrolières

du monde, mais aussi de

couper les rêves d'unité

et liberté que il y a 200

ans a entamé Simon

Bolívar et qu'ont rené

aujourd'hui avec Hugo

Chávez et sa proposition

de socialisme bolivarien.

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Communiqué du Parti Socialiste Uni du Venezuela PSUV (Extrait)

Le peuple Bolivarien et Pro-Chavez, grâce à la plus ferme con-viction d'indépendance, souveraineté et patriotisme, à la cons-cience d'être irréductiblement libre et à la conduite très habile de notre timonier principal, le Président Nicolas Maduro, nous avons victorieusement fait face aux diverses, agressives et infâmes formes de conspiration que l'impérialisme a mis en marche par le biais d'une opposition anti nationale, soumise et fasciste.

La thèse de la droite qui as supposé que, en raison de la mort du commandant Chavez, la Révolution Bolivarienne tomberait sans une plus grande résistance, a été dépassé par une réalité qui montre d'une part à une opposition impotente et chaque fois plus démobilisée, que si bien a obtenu une victoire électorale dans les élections de l'Assemblée Nationale, en entrant dans une dynamique ouvertement putschiste elle a perdu l'occasion de continuer à construire une force politique qui en démocratie con-querrait la volonté du peuple vénézuélien. Tandis que de l´autre côté, nous voyons un Chavisme ferme et inébranlable qui a con-solidé la rue comme espace de pouvoir réel à travers la mobilisa-tion permanente, en mettant en échec quotidiennement à la conspiration de guerre économique, psychologique, paramilitaire et communicationnelle qui cherche à casser sa volonté de résis-tance et son esprit d'offensive.

Les opérations de rue des derniers jours reflètent un important affaiblissement de la capacité de convocation de l'opposition. Chaque fois plus, ses partisans refusent de continuer à être chair à canon dans leurs plans de coup, c’est pourquoi des groupes payés et formés et des criminels de tout type sont l'avant-garde de leurs mobilisations. Cette nouvelle configuration sociale est ce qui les a faits évoluer vers le terrorisme de coup d´État.

C’est pour cette raison que depuis le PSUV, nous nous préparons chaque jour plus pour faire face à ce coup d'État qui n'est qu'une opération d'interventionnisme contre la Patrie, c'est pourquoi nous assumons notre incorporation aux corps de la Milice Boliva-rienne pour atteindre l'objectif de cette année de 500 mille hommes et femmes disposés à défendre notre sol sacré dans cha-cune des scènes de lutte qui pose l'impérialisme.

Devant la stratégie de ce coup d'État, le PSUV assume chaque tâche comme un exercice de défense intégrale, en formant dans la praxis un Parti Révolutionnaire qui chaque fois est dans de meilleures conditions pour combiner effectivement toutes les formes de lutte et d'organisation pour la défense de la Patrie et le Socialisme.

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Mercenaires au Venezuela Reinaldo Bolívar

La figure du mercenaire est vieille. L'embauche d'individus pour la guerre a été commune. À des époques éloignées il était pour compléter les pe-tites armées de nations qui étaient attaquées par d'autres plus grandes.

Avec le temps, dans le présent siècle des armées complètes ont été remplacées par des compagnies consacrées à l'entraînement de mercenaires, comme si d'une des entreprise de gardiens privés traité, mais qui opèrent pour le meilleur payeur. Le marché de ces bataillons privés a déplacé de 2001 à 2011, plus de 100 milliards de dollars. Les premiers domaines pour le travail ont été l'Afgha-nistan et L’Iraq.

Les grandes entreprises sont l'Academie, elle a signé le premier contrat (27,7 millions de dollars) avec le Pentagone pour l'envoi de leurs troupes à l'Iraq en 2003 ; au Royaume-Uni la G4S qui a plus de 500 mille agents ; en Amérique $latine (Pérou) la Défions Internationale, spécialisée en entraîne-ment militaire; avec des sièges dans plusieurs pays dans le monde et le contractant du Pentagone l'Aegis Défense Services; aux USA triple Canopy, formée par des vétérans de guerre, Rambo type ; la DynCorp qui opère en Iraq et a été en Haïti ; l'Unity Resources Group présent dans 15 pays du monde, y compris le Golfe Persique.

La guerre n'est déjà pas seulement une affaire des fabricants d'armes, mais une grande affaire pour ces entreprises.

Mais le mercenaire n'est pas exclusif de ces grandes entreprises. Dans la petite échelle, ils sont contractés à des individus préparés pour la mani-pulation armés, préparation de tranchées, explo-sifs industriels et professionnels faits à la maison ou simplement agitateurs qui sont souvent coupables communs ou personnes fidèles à des drogues qui acceptent des paiements moyens pour être mis au service de déstabilisateurs en rapport avec des financiers internationaux.

Au Venezuela, la pratique est entrée avec force depuis 2014. Des chefs négatifs de la droite se sont transformés en opérateurs pour l'embauche de mercenaires locaux, certains formés à l'intérieur et hors du pays. Sous le rideau de marches catalo-guées faussement de pacifiques, avec des per-sonnes souvent de bonne volonté et avec leur ex-pression politique respectable, ils mettent à faire des barres à ces mercenaires qui agissent contre les institutions et les services publics et même contre des services de santé maternels et infantiles.