L’OFFICE DE LA PROTECTION DU CONSOMMATEUR...4 Introduction Le plan stratégique 2009-2013 de...

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Direction des services aux consommateurs Direction régionale Outaouais, Laurentides-Lanaudière et Abitibi-Témiscamingue ÉTUDE SUR LES CAS RÉFÉRÉS PAR L’OFFICE DE LA PROTECTION DU CONSOMMATEUR À LA COUR DES PETITES CRÉANCES Martine Labelle Stagiaire en consommation Université Laval Marcel Lapointe Superviseur du stage Directeur régional 26 août 2010

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Direction des services aux consommateurs

Direction régionale Outaouais, Laurentides-Lanaudière et Abitibi-Témiscamingue

ÉTUDE SUR LES CAS RÉFÉRÉS PAR

L’OFFICE DE LA PROTECTION DU CONSOMMATEUR

À LA COUR DES PETITES CRÉANCES

Martine Labelle Stagiaire en consommation

Université Laval

Marcel Lapointe

Superviseur du stage

Directeur régional

26 août 2010

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Table des matières

Introduction ........................................................................................................................ 4

1. Répartition des répondants selon le type d’action entrepris ................................ 5

1.1 Le sexe .................................................................................................................. 5

1.2 La région .............................................................................................................. 6

1.3 Le montant ............................................................................................................ 6

1.4 Le domaine de consommation .............................................................................. 7

1.5 L’âge du répondant .............................................................................................. 9

1.6 Le revenu familial ............................................................................................... 10

2. Les raisons évoquées pour ne pas avoir entrepris de démarche .............................. 11

3. Le cheminement des répondants ayant été à la Cour ............................................... 12

3.1 La présentation du dossier au greffier ............................................................... 12

3.2 La médiation à la Cour....................................................................................... 13

3.3 L’audience à la Cour .......................................................................................... 13

4. Appréciation du service reçu ...................................................................................... 17

4.1 Satisfaction de l’information reçue .................................................................... 17

4.2 Soutien de l’agent de la protection du consommateur ....................................... 18

5. Recommandations ........................................................................................................ 19

Conclusion ........................................................................................................................ 20

ANNEXE I ........................................................................................................................ 22

1. Présentation de l’étude et de la méthodologie ........................................................... 22

1.1 Les objectifs ........................................................................................................ 22

1.2 La méthodologie ................................................................................................. 22

1.3 Le questionnaire ................................................................................................. 23

ANNEXE II....................................................................................................................... 25

Le questionnaire ....................................................................................................... 25

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ANNEXE III ..................................................................................................................... 30

Répartition des répondants selon le type de démarche entrepris pour l’ensemble,

en fonction de la région ............................................................................................ 30

ANNEXE IV ..................................................................................................................... 31

Domaines de consommation ..................................................................................... 31

ANNEXE V ....................................................................................................................... 36

Satisfaction des répondants pour chaque région par rapport à l’information reçue

de la part de l’agent de la protection du consommateur.......................................... 36

ANNEXE VI ..................................................................................................................... 37

Liste des bureaux régionaux de l’Office de la protection du consommateurErreur ! Signet non défini.

BIBLIOGRAPHIE ........................................................................................................... 38

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Introduction

Le plan stratégique 2009-2013 de l’Office de la protection du consommateur met

davantage l’accent sur la surveillance et l’information collective. Ces priorités sont

guidées par une vision : « des consommateurs responsables et confiants dans un marché

équilibré ». L’Office mise entre autres sur la prévention pour rendre les consommateurs

plus autonomes et vise également à faciliter l’accès des consommateurs aux recours

judiciaires. Ceux-ci sont-ils assez outillés lorsqu’ils ont un différend avec un

commerçant?

Ce document présente le résultat d’une étude menée auprès des consommateurs

qui furent référés à la Cour des petites créances à la suite de la fermeture de leur dossier

par l’Office. Les consommateurs sont dirigés à la Cour des petites créances pour les

dossiers de nature civile lorsqu’il est impossible pour l’agent de la protection du

consommateur d’arriver à un résultat satisfaisant ou que la médiation avec le commerçant

ne fonctionne pas. Une fois le dossier fermé, il est difficile de savoir ce que font

réellement les consommateurs.

Il est important de connaître les démarches que les consommateurs ont entreprises

ainsi que leur résultats afin de mesurer l’impact de ce mode de résolution des

litiges’intervention. La dernière étude de ce genre a été réalisée, à l’Office, en 1989.

Depuis ce temps, bien des choses ont changé. Les commerçants ont des pratiques de

commerces différentes, les consommateurs sont plus conscients de leur droit, les lois

aussi ont changé. Il est à noter que depuis l’étude de 1989, le nombre d’agents de la

protection du consommateur a grandement diminué, passant de 64 à 35.

Combien de consommateurs baissent les bras après la fermeture de leur dossier,

combien décident de faire valoir leurs droits contre un commerçant? Comment ceux-ci

vivent-ils l’expérience de se rendre jusqu’à la Cour? Qu’est-ce qui incitent les

consommateurs à poursuivre ou cesser leurs démarches? Enfin, les consommateurs sont-

ils satisfaits du service reçu de la part des agents de la protection des consommateurs en

regard de l’exercice de leurs recours devant le tribunal? C’est à ces principales questions

que va tenter de répondre cette étude.

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1. Répartition des répondants selon le type d’action entrepris

Cent dix-sept (117) cas ont été retenus pour la réalisation de cette étude. Ces

personnes avaient été référées à la division des petites créances de la Cour du Québec par

l’Office de la protection du consommateur entre le 1er avril 2008 et le 31 mars 2009.

De ce nombre, 36 personnes ont présenté une requête à la Cour des petites

créances, soit 30,8 % des répondants. Parmi les autres cas, 22 se sont réglés par une

entente hors Cour, ce qui représente 18,8 % des consommateurs contactés. Les

consommateurs acceptent les ententes hors Cour en majorité (73 %) parce que l’entente

est satisfaisante. Les ententes hors Cour étaient plus fréquentes (24,4 %) lors de l’étude

d’avril 1989. Finalement, les 59 autres consommateurs n’ont entrepris aucune démarche

(50,4 %) ce qui se compare avec les résultats obtenus en 1989 (49,9 %).

1.1 Le sexe

Le sexe du répondant a une légère influence sur le fait d’entreprendre des

démarches à la Cour et d’accepter une entente hors Cour. Comme présentés dans le

tableau 1, les hommes semblent plus enclins à déposer une requête à la Cour que les

femmes. En contrepartie, les femmes ont davantage tendance à accepter une entente hors

Cour. Concernant le choix de n’entreprendre aucune démarche, le sexe du répondant n’a,

quant à lui, aucune influence.

Tableau 1

Répartition des répondants selon le type d’action entrepris

pour l’ensemble et selon le sexe

ENSEMBLE MASCULIN FÉMININ

Nb % Nb % Nb %

Cour des petites créances

Entente hors Cour

Aucune démarche

36

22

59

30,8

18,8

50,4

21

9

30

35

15

50

15

13

29

26,3

22,8

50,9

117 100 60 100 57 100

(51,3 %) (48,7 %)

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1.2 La région

Les consommateurs relevant des bureaux du Centre-du-Québec sont les plus

enclins à entreprendre des démarches à la Cour des petites créances dans une proportion

de 60 %, ce qui est deux fois plus que pour l’ensemble du Québec. Les ententes hors

Cour sont plus nombreuses dans les régions de la section Ouest. Près du tiers de dossiers

se sont réglés à l’amiable. C’est également dans ces régions que le taux d’abandon des

démarches est le plus bas (36,4 %) en comparaison avec l’ensemble du Québec (50,4 %).

Les régions de Montréal et de Québec ont le taux d’abandon des démarches le plus élevé

dans la province avec un peu plus de 55 %. L’annexe III fournit des données précises

pour chaque région du Québec.

Tableau 2

Répartition des répondants selon le type de démarche entrepris

pour l’ensemble, en fonction de la région

Régions

Ensemble Centre du Québec Est Montréal Ouest Québec

Nb % Nb % Nb % Nb % Nb % Nb %

Cour des petites créances 36 30,8 3 60 2 40 20 29,9 7 31,8 4 22,2

Entente hors Cour 22 18,8 0 0 1 20 10 14,9 7 31,8 4 22,2

Aucune démarche 59 50,4 2 40 2 40 37 55,2 8 36,4 10 55,6

Total 117 100 5 100 5 100 67 100 22 100 18 100

1.3 Le montant

Plus le montant en litige est important, plus les consommateurs ont tendance à

aller à la Cour de petites créances. La proportion est en effet au minimum trois fois plus

élevée lorsque le montant est supérieur à 600 $ que lorsqu’il est inférieur à 399 $. Cette

proportion est à son maximum (plus de quatre cas sur cinq) lorsque le montant se situe

entre 2 500 $ et 3 999 $.

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Par contre, lorsque le montant est supérieur à 7 000 $, les consommateurs

n’entreprennent aucune démarche. Plus de neuf répondants sur dix ont décidé de

n’entreprendre aucune démarche lorsque le montant était inférieur à 199 $. Les autres cas

(7,7 %) ont accepté une entente hors Cour.

Tableau 3

Répartition des répondants selon le type de démarche entreprit en

fonction du montant en cause

1.4 Le domaine de consommation

Le domaine de consommation ne semble pas vraiment influencer le type d’action

entreprise par les consommateurs. Dans le domaine du tourisme/voyage (code 4200), les

consommateurs semblent entreprendre plus de démarches à la Cour (près de trois

consommateurs sur cinq), mais les ententes hors Cour semblent être plutôt rares.

Concernant le domaine automobile (pièce) représenté par le code 5000, les

consommateurs semblent avoir plus tendance à se rendre jusqu’à la Cour. En effet, 47 %

1 Le nombre total de répondants dans le tableau 5 est de 115, car deux répondants demandaient la

réparation de leur bien. Il fut donc impossible de chiffrer le montant en cause.

Démarche entreprise

Montant Cour des petites

créances Entente hors Cour Aucune démarche

Total

Nb % Nb % Nb %

0 $ à 199 $ 0 0 2 7,7 24 92,3 26

200 $ à 399 $ 2 11,1 5 27,8 11 61,1 18

400 $ à 599 $ 5 29,41 3 17,65 9 52,94 17

600 $ à 799 $ 5 62,5 1 12,5 2 25 8

800 $ à 999 $ 4 80 0 0 1 20 5

1000 $ à 2499 $ 7 35 5 25 8 40 20

2500 $ à 3999 $ 10 83,3 0 0 2 16,7 12

4000 $ à 5499 $ 2 40 3 60 0 0 5

5500 $ à 6999 $ 0 0 0 0 0 0 0

7000 $ 1 100 0 0 0 0 1

Plus de 7000 $ 0 0 1 33,3 2 66,7 3

Total 36 31,9 20 17,4 59 51,3 1151

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des consommateurs ayant eu un problème dans ce domaine de consommation ont

entrepris des démarches judiciaires.

Tableau 4

Répartition des répondants selon le type de démarches en fonction

du domaine de consommation

Action entreprise

DCON Cour des petites

créances Entente hors Cour Aucune démarche

Total

Nb % Nb % Nb % Nb %

1000 0 0 0 0 1 100 1 100

1100 0 0 0 0 3 100 3 100

1300 4 30,8 5 38,5 4 30,8 13 100

1400 0 0 0 0 1 100 1 100

1500 0 0 1 100 0 0 1 100

1600 2 50 2 50 0 0 4 100

1900 1 12,5 3 37,5 4 50 8 100

2000 0 0 0 0 1 100 1 100

2100 2 25 2 25 4 50 8 100

2200 0 0 0 0 3 100 3 100

2300 0 0 0 0 1 100 1 100

2500 0 0 0 0 1 100 1 100

2600 5 41,7 0 0 7 58,3 12 100

2900 0 0 0 0 2 100 2 100

3200 0 0 0 0 1 100 1 100

3300 3 30 3 30 4 40 10 100

3500 0 0 0 0 3 100 3 100

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9

3800 1 100 0 0 0 0 1 100

4100 3 60 1 20 1 20 5 100

4200 7 58,3 1 8,3 4 33,3 12 100

4500 0 0 0 0 3 100 3 100

5000 8 47,1 3 17,6 6 35,3 17 100

5200 0 0 1 50 1 50 2 100

5700 0 0 0 0 1 100 1 100

5900 0 0 0 0 3 100 3 100

1.5 L’âge du répondant

L’âge du répondant semble avoir une influence sur le choix de la démarche

principalement pour les plus jeunes et les plus âgés. Les répondants se situant dans la

tranche d’âge de 18 à 25 ans sont ceux qui entreprennent le moins (16,7 %) des

démarches à la Cour des petites créances. En effet, près des deux tiers décident de ne pas

entreprendre de démarche. Ce sont les consommateurs âgés de 58 et plus qui, dans une

proportion de 44,4 %, entreprennent le plus de démarches pour se rendre jusqu’à la Cour.

Peut-être est-ce parce qu’ils ont plus temps pour le faire.

Tableau 5

Répartition des répondants selon le type de démarche en fonction de l’âge

Âge du répondant

18 à 25 26 à 33 34 à 41 42 à 49 50 à 57 58 à 65 Plus de 65 Refus

Nb % Nb % Nb % Nb % Nb % Nb % Nb % Nb %

Cour des petites créances

1 16,7 5 33,3 5 25 7 30,4 7 36,8 4 44,4 4 44,4 3 18,8

Entente hors Cour

1 16,7 4 26,7 3 15 3 13 3 15,8 2 22,2 3 33,3 3 18,8

Aucune démarche 4 66,7 6 40 12 60 13 56,5 9 47,4 3 33,3 2 22,2 10 62,5

Total 6 100 15 100 20 100 23 100 19 100 9 100 9 100 16 100

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1.6 Le revenu familial

Aucune tendance majeure ne relie le type d’actions entrepris et le revenu des

consommateurs. Néanmoins, il est à noter que les consommateurs qui ont un revenu entre

41 000 $ et 60 000 $ ont beaucoup moins tendance à entreprendre des démarches

judiciaires (14,3 %) que l’ensemble des consommateurs (30,8 %). De même, les

consommateurs se situant dans cette catégorie de revenu ont plus tendance à

n’entreprendre aucune démarche (64,3 %) que la moyenne (50,4 %). Par ailleurs, les

consommateurs gagnant entre 81 000 $ et 100 000 $ acceptent davantage les ententes

hors Cour (31,3 %) que l’ensemble des consommateurs (18,8 %).

Tableau 6

Répartition des répondants selon le type d’action entrepris en

fonction de leur revenu familial

Revenue

Cour des petites

créances

Entente hors

Cour

Aucune

démarche

Total

Nb % Nb % Nb % Nb %

Moins de 20 000 $ 4 50 0 0 4 50 8 6,8

21 000 $ à 40 000 $ 4 40 2 20 4 40 10 8,5

41 000 $ à 60 000 $ 2 14,3 3 21,4 9 64,3 14 12

61 000 $ à 80 000 $ 9 37,5 3 12,5 12 50 24 20,5

81 000 $ à 100 000 $ 4 25 5 31,3 7 43,75 16 13,7

Plus de 100 000 $ 2 16,7 3 25 7 58,3 12 10,3

Refus 11 31,6 6 18,2 16 48,5 33 28,2

Total 36 30,8 22 18,8 59 50,4 117 100

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2. Les raisons évoquées pour ne pas avoir entrepris de démarche

Plus du tiers des répondants (34 %) n’ont pas présenté de requêtes, car cela

implique des procédures longues et compliquées. Cela représente pour eux

principalement une perte de journée de travail et un temps d’attente pour l’audience trop

long. Vient ensuite le manque de connaissance des lois et des procédures à faire pour

entreprendre une telle démarche (11,7 %).

Les consommateurs sont peu ou très peu satisfaits du résultat de leur démarche

dans une proportion de plus de 60 %.

Tableau 7

Les raisons évoquées pour ne pas avoir entrepris de démarche en Cour

(en excluant les ententes hors Cour)

Raisons2 Nb %

Procédure longue et compliquée 35 34

Manque de connaissance (des lois, des procédures à

faire)

12 11,7

Décision de laisser tomber (sans autre précision) 9 8,7

Expertise nécessaire trop coûteuse 9 8,7

Manque de preuve 9 8,7

Le problème n'en valait pas la peine 7 6,8

Commerçant disparu 6 5,8

Préjugé face à la Cour des petites créances (non-

confiance, expérience passée)

3 2,9

Montant au litige trop important (supérieur à 7

000 $)

3 2,9

Problème personnel (maladie, déménagement) 2 1,9

Dossier remis à un avocat 0 0

Autres raisons 8 7,8

Total 103 100

2 Les répondants avaient la possibilité de choisir plus d’une raison

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3. Le cheminement des répondants à la Cour

3.1 La présentation du dossier au greffier

La presque totalité (97 %) des démarches entreprises à la Cour dans le but

d’ouvrir un dossier a été accueillie favorablement par le greffier.

Les répondants ont principalement joint à leur dossier leur formulaire de plainte

de l’Office ainsi que des pièces d’accompagnement (facture, contrat, etc.). La lettre de

fermeture de dossier recommandant au consommateur de s’adresser à la Cour n’est pas

jointe au dossier dans plus de 40 % des cas comparativement à seulement 10 % en 1989.

Une faible proportion des répondants (14,3 %) ont présenté d’autres documents

notamment une copie de la mise en demeure et des photos. D'ailleurs, il est à noter dans

100 % des cas lorsque des documents étaient joints au dossier, ceux-ci étaient acceptés

par le greffier.

Tableau 8

Documents joints au dossier

Joint au dossier Accepté par le greffier

Oui Non Ne sait pas Oui Non Ne sait pas

Formulaire de plainte de

l'OPC 77,1 11,4 11,4 77,1 11,4 11,4

Lettre de fermeture de

l'OPC 28,6 42,9 28,6 28,6 42,9 28,6

Copie des pièces

d'accompagnement 91,4 2,9 5,7 91,4 2,9 5,7

Autre 14,3 - - 14,3 - -

Seulement 22,2 % des répondants connaissaient la possibilité de faire réviser la

décision du greffier advenant un refus d’ouvrir un dossier à la Cour des petites créances.

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3.2 La médiation à la Cour

Une fois la poursuite déposée un peu plus des tiers (34,3 %) des commerçants ont

réglé le dossier avant de se rendre à l’audience. Par contre, la grande majorité (65,7 %) a

contesté la requête déposée par le consommateur et les procédures ont continué.

Tableau 9

Action entreprise par le commerçant une fois la poursuite déposée

Nb %

Il a payé le montant réclamé 4 11,4

Il a proposé un règlement à

l'amiable 8 22,9

Il a contesté la demande et

vous êtes allé en audience 23 65,7

Total 35 100

La Cour propose un service de médiation afin de régler le litige et d’éviter d’avoir

à passer en audience. Malheureusement, la vaste majorité (82,6 %) des commerçants ne

veulent pas utiliser ce service même si le consommateur en fait la demande.

Tableau 10

La médiation de la Cour

Nb %

Oui, c'est à ce moment que

le dossier s’est réglé 1 4,4

Oui, mais il n'y a eu aucune

entente 0 0

Non, le commerçant a refusé 19 82,6

Non, je ne connaissais pas ce

service 3 13

Total 23 100

3.3 L’audience à la Cour

La période d’attente entre le dépôt de la requête et l’audience en Cour des petites

créances est variable. Le temps moyen d’attente pour l’ensemble des répondants du

Québec est de 12,45 mois. Par contre, le temps varie d’une région à l’autre.

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La région de Montréal se trouve en dessous de la moyenne du Québec avec un temps

d’attente moyen de 9,25 mois. Étant donné le faible nombre de consommateurs ayant choisi de se

rendre à la Cour et étant déjà passés en audience, les données recueillies ne sont pas assez fiables

pour en dégager une ligne directrice. Ainsi, une recherche plus précise auprès de certains Palais

de justice a été effectuée afin de s’assurer de la justesse des données. Le tableau 11 présente le

délai d’attente selon les données recueillies lors de l’étude.

Tableau 11

Délai d’attente entre le dépôt de la requête et l’audience en

Cour selon les réponses des consommateurs

Le tableau 12 présente quant à lui, le délai d’attente fourni par les greffiers des palais de justice.

Tableau 12

Délais d’attente entre le dépôt de la requête et

l’audience en Cour selon les greffiers3

Région4 Mois d'attente

Jonquière aucune donnée

disponible

Sept-Îles Environ 3

Trois-Rivières Environ 5

Rouyn-Noranda Entre 5 et 6

Rimouski Entre 7 et 9

Québec 8

Gaspé Environ 10

Montréal 12 à 14

Sherbrooke 13 à 14

St-Jérôme 21

Gatineau (Hull) 24

Moyenne 11,1

3 Données recueillies le 20 mai 2010 sauf pour les régions de Rimouski et Sherbrooke : 2 juin

2010 par Anne Marie Saint-Louis, stagiaire au bureau de Trois-Rivières

4 Le Québec compte 58 Palais de justice, mais seules les régions où se trouve un bureau régional de l’Office ont été retenues

Temps d'attente %

De 3 à 7 mois 25

De 8 à 12 mois 30

De 13 à 17 mois 25

18 mois et plus 20

100

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15

Aucun répondant n’a amené d’expert en Cour mais ce n’est pas en raison du refus

de ceux-ci. D’après les réponses des consommateurs étant passés en audience, seulement

11,8 % d’entre eux ont amené un témoin afin de les aider. Aucun témoin n’a toutefois

refusé de se présenter.

D’autre part, l es répondants s’étant présenté en Cour estiment avoir eu

l’impression qu’ils ont pu expliquer suffisamment leur problème à la Cour.

Quant aux résultats des démarches devant la Cour, ils sont plutôt encouragent.

Plus de deux répondants sur cinq (40,9 %) ont gagné leur cause devant les tribunaux. En

outre, 27,3 % des répondants estiment avoir gagné leur cause partie. Seulement 9,1 % des

répondants considèrent ne pas avoir obtenu gain de cause. Le nombre de causes perdues

était de 15,6 % en 1989. Les autres répondants (22,7 %) ne pouvaient pas répondre

puisqu’ils attendaient encore leur jugement.

Tableau 13

Répartition des répondants selon le résultat de leur démarche

devant la Cour des petites créances

%

Ont gagné 40,9

Ont gagné en partie

27,3

Ont perdu 9,1

Sont en attente 22,7

Comme présenté dans le tableau 14, les consommateurs ayant choisi

d’entreprendre des démarches à la Cour des petites créances sont très satisfaits ou

satisfaits de la conclusion de leur dossier dans près d’un cas sur deux (48,4 %). Ce taux

monte à 80 % chez les répondants qui ont obtenu gain de cause (tableau 15).

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16

Rappelons que le taux de satisfaction chez les répondants ayant décidé de

n’entreprendre aucune démarche était de seulement 6,8 %.

Tableau 14

Taux de satisfaction pour l’ensemble des

répondants ayant été à la Cour

Satisfaction du

répondant %

Très satisfait 25,8

Satisfait 22,6

Plus ou moins

satisfait 19,4

Peu satisfait 9,7

Très peu satisfait 22,6

Tableau 15

Taux de satisfaction chez les répondants

ayant obtenu gain de cause

Satisfaction du

répondant %

Très satisfait 40

Satisfait 40

Plus ou moins

satisfait 10

Peu satisfait 0

Très peu satisfait 10

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17

4. Appréciation du service reçu

Une faible proportion des répondants (12,8 %) affirme avoir été consulter un autre

organisme afin de chercher de l’aide. Lorsque tel est le cas, les organismes les plus

populaires sont la Régie du bâtiment, l’Aide juridique (notamment avec les assureurs) et

les associations de consommateurs. Les consommateurs qui acceptent les ententes hors

Cour ont deux fois plus tendance (22,8 %) à consulter un organisme autre que l’Office

que les consommateurs qui vont à la Cour (11,1 %) ou qui laissent tomber (10,7 %). Pour

l’ensemble des répondants (87 %), l’Office est majoritairement le seul organisme auprès

duquel ils recherchent de l’aide.

4.1 Satisfaction de l’information reçue

La majorité des répondants (55,6 %) estime avoir été très satisfaite ou satisfaite de

l’information reçue de la part de l’agent de la protection du consommateur. Le taux de

satisfaction le plus élevé se trouve dans la région des bureaux de l’Ouest avec plus de

70 % des répondants qui sont satisfaits ou très satisfaits de l’information reçue.

Seulement 19,7 % des répondants de l’ensemble du Québec affirment avoir été peu ou

très peu satisfaits de l’information reçue. Par contre, ce taux monte à 33 % pour les

consommateurs ayant reçu de l’information de la part des agents de la protection du

consommateur travaillant pour les bureaux de Québec. L’annexe V (tableau 20) fournit

des données plus complètes pour chaque région.

Tableau 16

Satisfaction de l’ensemble des répondants par rapport à

l’information reçue de la part de l’agent de la protection du consommateur

%

Très satisfait 19,7

Satisfait 35,9

Plus ou moins satisfait 24,8

Peu satisfait 9,4

Très peu satisfait 10,3

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18

4.2 Soutien de l’agent de la protection du consommateur

Les consommateurs qui auraient aimé avoir plus de soutien sont nombreux. Ils

représentent près des deux tiers (65 %) de l’ensemble des répondants. Chez les

répondants n’ayant pas entrepris de démarche cette proportion augmente à près de trois

cas sur quatre. La proportion est également plus importante (87,5 %) chez les répondants

ayant un revenu de 20 000 $ et moins. Les types de soutien recherchés par les

consommateurs varient selon leur cas. Voici ceux qui reviennent le plus souvent. Tout

d’abord, ils aimeraient avoir plus de conseils sur la préparation pour se rendre à la Cour,

notamment sur les jurisprudences et sur les procédures légales.

Rappelons que le manque de connaissances était la deuxième raison pour laquelle

les consommateurs ne présentaient pas leur requête à la Cour. Ensuite, ils aimeraient

recevoir plus d’explications concernant les lois et les règlements. De plus, des

interventions auprès des commerçants avec plus de persuasion de la part des agents de la

protection du consommateur seraient appréciées. Par exemple, l’agent pourrait

communiquer au moins une fois avec le commerçant et que cette communication pourrait

être plus autoritaire. Finalement, les consommateurs aimeraient sentir plus d’empathie et

de courtoisie de la part de l’agent de protection du consommateur. D’ailleurs, il faudrait

prendre en considération le fait que la population est vieillissante et donc modifier un peu

l’approche auprès des consommateurs.

Tableau 17

Auriez-vous aimé avoir plus de soutien de la part de l’agent de la protection du

consommateur ?

Nb %

Oui 76 65

Non 41 35

117 100

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19

5. Recommandations

Dans un premier temps, il faudrait faire connaître davantage l’Office et la Cour

des petites créances aux jeunes de 18 à 25 ans. Faire une campagne de sensibilisation et

d’éducation expliquant le processus judiciaire. Faire connaître certains sites internet

éducatifs comme éducaloi ou certains organismes aidant les consommateurs comme

l’ACEF par les médias sociaux. Des ateliers interactifs pourraient être organisés en

partenariat avec les maisons des jeunes des différentes régions. Il faudrait également faire

plus de sensibilisation auprès des consommateurs ayant un revenu familial inférieur à

20 000$. Ce groupe de consommateurs ressent le besoin d’avoir plus de soutien lorsqu’il

veut entreprendre des démarches. Si l’Office ne peut leur accorder plus de soutien, il

serait important des référés rapidement vers d’autres organismes qui pourront le faire.

Dans un deuxième temps, l’Office devrait mieux expliquer son rôle de médiation.

Selon les données obtenues, plusieurs consommateurs sont encore persuadés que l’Office

de la protection du consommateur peut obliger un commerçant à régler leur problème.

Par contre, l’agent de la protection du consommateur devrait intervenir au moins une fois

auprès du commerçant lors du traitement d’une plainte. Lorsque le consommateur remplit

un formulaire de plainte, il a espoir de voir son problème se régler. Si l’agent n’intervient

pas dans le dossier, cela donne une image négative au consommateur du rôle qu’occupe

l’Office.

Dans un troisième temps, une banque de données de jurisprudence pourrait être

mise à la disposition des agents de la protection du consommateur. Cette banque servirait

à la fois aux agents afin de mieux diriger les consommateurs, mais certains jugements

pourraient aussi être transmis aux consommateurs lors de la fermeture de leur dossier.

Dans un dernier temps, le processus judiciaires devrait être démystifié pour les

consommateurs. Le document d’information « Justice en bref- Les petites créances» est

bien fait, par contre, il n’est peut-être pas assez spécifique au domaine de consommation.

Un document pourrait être créé regroupant plusieurs informations précises. Ce guide

pourrait regrouper les dépliants que l’Office possède déjà sur les domaines de

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20

consommation, des informations sur la Cour des petites créances, un exemple de mise en

demeure, les coordonnées des organismes pouvant aider les consommateurs. Le tout

pourrait être regroupé par région ou spécifique pour certain groupe d’âge.

Conclusion

De façon générale, nous pouvons constater que la moitié des cas référés par

l’Office de la protection des consommateurs à la Cour des petites créances se concrétisent

par une action en vue d’arriver à un règlement que se soit en allant à la Cour (30,8 %) ou

en concluant une entente à l’amiable avec le commerçant (18,8 %). Par contre, il reste

50,4 % des consommateurs qui n’entreprennent aucune démarche. C’est le même constat

que lors de l’étude 1989.

Ce sont principalement les hommes qui entreprennent des démarches à la Cour. Il

existe une légère variation du choix de démarches entre les régions du Québec. Les

régions desservies par les bureaux des régions de Montréal et de Québec représentent la

plus grande proportion (55 %) de consommateurs qui ne font aucune démarche.

C’est surtout le montant en litige qui influence le choix des répondants. Un

montant en litige entre 600 $ et 7 000 $ a plus de chance de faire l’objet d’une requête à

la Cour qu’un montant inférieur à 399 $. Le domaine de consommation a une légère

influence concernant le choix de démarche, mais puisque chaque cas est unique il est

difficile d’établir une ligne directrice.

Il n’est pas possible d’établir une corrélation directe entre le revenu familial et le

choix de démarche des consommateurs. C’est dependant le cas pour la variable de l’âge

où il existe une telle corrélation concernant notamment le choix des plus jeunes (18 à 25

ans) et des personnes âgées de 58 ans et plus.

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21

Plus des deux tiers des répondants n’ont entrepris aucune démarche, car pour eux

devoir se défendre à la Cour des petites créances représente une procédure qui est longue

et compliquée. Ce même constat était également évoqué comme étant la principale raison

(26,1 %) d’abandon des démarches dans l’étude d’avril 1989.

Les demandes d’ouverture de dossier à la Cour sont acceptées dans 97 % des cas.

Les principaux documents présentés au greffier sont une copie des pièces

d’accompagnement (contrat, facture, etc.) et le formulaire de plainte de l’Office. Une fois

le dossier ouvert à la Cour le tiers d'entre eux se règle avant l’audience. Le service de

médiation est dans la majorité des cas (82,6 %) refusé par le commerçant. Le temps

d’attente moyen est d’environ 1 an. Par contre, il varie beaucoup en fonction des régions.

Le fait d’entreprendre des démarches à la Cour semble avantageux pour les

consommateurs, car seulement 9,1 % d’entre eux perdent leur cause. Plus de 68% des

consommateurs gagnent en totalité ou en partie leur cause. C’est sensiblement le même

taux qu’en 1989 (71,3%). Le taux de satisfaction des consommateurs est supérieur

lorsqu’ils ont fait le choix d’aller à la Cour (48.4 %) que lorsqu’ils choisissent de ne rien

faire (6,8 %).

L’Office de la protection du consommateur en est général le seul organisme que

les consommateurs consultent. Ils sont en majorité (55,6 %) satisfaits des informations

reçues. Par contre, les deux tiers des consommateurs de l’ensemble du Québec aimeraient

avoir plus de soutien de la part des agents notamment en ce qui concerne les procédures

judiciaires.

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22

ANNEXE I

1. Présentation de l’étude et de la méthodologie

1.1 Les objectifs

Cette étude a trois objectifs principaux :

Connaître la proportion des cas qui se règlent à la suite de l’intervention de

l’Office

Avoir un aperçu de l’expérience vécue par les personnes ayant entrepris des

démarches

Mettre à jour des données qui datent de plus de 20 ans.

1.2 La méthodologie

La distribution du questionnaire a été effectuée entre le 23 juin et le 27 juillet

2010. Les informations ont été recueillies au moyen d’un questionnaire administré par

courriel à l’exception de trois questionnaires qui ont été administrés par téléphone, car

les répondants n’avaient pas les habiletés techniques pour le faire par Internet.

Au départ, la liste des noms fournie par le service des ressources informationnelles

comportait un total de 1902 noms. De ce nombre, 1133 ont été éliminés, car nous

n’avions pas accès à une adresse courriel. Ainsi, 769 noms ont été retenus. Par contre,

seulement 640 courriels ont été envoyés aux consommateurs. Les 129 autres cas n’ont

pas été retenus pour les raisons suivantes :

- Dossier réglé : 58 cas

- Il fut impossible pour l’agent de la protection du consommateur de joindre le

consommateur : 19 cas

- Non-intervention de l’OPC : 16 cas

- Utilisation du formulaire de plainte pour dénonciation seulement : 10 cas

- Dossiers répétitifs : 9 cas

- Contrat entre deux commerçants : 6 cas

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23

- Le consommateur a décidé de laisser tomber, c’est-à-dire il n’a pas envoyé son

formulaire de plainte au commerçant : 6 cas

- Le numéro de signalement et le nom du signaleur au Syscom ne correspondaient

pas au nom du signaleur inscrit sur la liste fournie par le service des ressources

informationnelles: 2 cas

- Plainte non fondée : 2 cas

- Le consommateur ne parlait ni français ni anglais : 1 cas

Ainsi, la liste définitive se composait de 640 noms. Un total de 117 questionnaires a

été retournés. Il s’agit d’un taux de réponse de 18,3 %. Dans les 523 autres cas, le

questionnaire n’a pas été retourné pour les raisons suivantes :

- Le consommateur n’a pas répondu au courriel : 442 cas

- Impossibilité de joindre le consommateur (adresse courriel ne fonctionnant pas):

69 cas

- Refus de répondre au questionnaire : 12 cas

Afin de connaître le nombre de répondants nécessaire pour avoir un échantillon

représentatif, j’ai contacté M. Jean Robitaille professeur au département d’économie

agroalimentaire et des sciences de la consommation à l’Université Laval. Il m’a transmis

un fichier Excel qu’il a développé servant à calculer la taille d’un échantillon. Avec la

taille de la population (640) afin d’avoir une marge d’erreur de 5 % et un intervalle de

confiance de 95 % avec une population parfaitement hétérogène, le nombre de

répondants désiré était de 240. Par contre, considérant le nombre de répondants (117), la

marge d’erreur est de plus ou moins 6,8 % dans un intervalle de confiance de 90 % avec

une population parfaitement hétérogène.

1.3 Le questionnaire

Le questionnaire utilisé pour l’étude réalisée en 1989 a servi de base pour la

création du nouveau questionnaire (disponible à l’annexe I). La plupart des questions sont

restées les mêmes, mais quelques-unes ont été ajoutées notamment en ce qui concerne la

satisfaction du service donné par l’agent. Des questions pour connaître le profil du

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24

consommateur ont aussi été ajoutées. Le questionnaire a été envoyé par courriel afin de

joindre plus facilement les consommateurs. L’utilisation du courriel pour la réalisation

d’un sondage a pour conséquence de réduire l’effet de la désirabilité sociale et de rendre

le répondant plus confiant5. Par contre, étant donné le faible taux de participation,

l’utilisation de cette méthode devrait être revue lors d’une prochaine étude de ce genre.

5 LÉGER, Jean-Marc. «Techniques de sondage -La précision d’Internet», Le Devoir, 9 avril 2010,

[www.ledevoir.com] (page consultée le 20 août 2010)

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25

ANNEXE II

Le questionnaire

Questionnaire sur les cas référés par l’O.P.C. à la Cour des petites créances

Instruction : Vous devez faire un « X » à l’aide de votre clavier dans la case qui correspond à votre réponse.

1. Êtes-vous allé à la Cour des petites créances (C.P.C.) pour présenter votre requête ?

Oui

Non

Si vous avez répondu oui, allez aux questions 6 et suivantes Si vous avez répondu non allez aux questions 2 et suivantes

2. Si non, pour quelle (s) raison (s) n’avez-vous pas présenté votre requête ? (plus d’une réponse possible)

Entente hors Cour

Manque de connaissance (des lois, des procédures à faire)

Procédure longue et compliquée

Le problème n’en valait pas la peine

Expertise nécessaire trop coûteuse

Dossier remis à un avocat

Problème personnel (maladie, déménagement)

Préjugé face à la Cour des petites créances (non-confiance, expérience passée)

Commerçant disparu

Manque de preuve

Décision de laisser tomber (sans autre précision)

Montant au litige trop important (supérieur à 7000 $)

Autre (précisez) :

3. S’il y a eu entente hors Cour pourquoi l’avez-vous accepté ?

L’entente était satisfaisante

Vous ne pensiez pas qu’il serait possible d’obtenir plus à la C.P.C.

Vous ne vouliez pas entreprendre les démarches nécessaires

Par crainte du commerçant

Autre (précisez) :

4. Quel était le montant que vous réclamiez?

$

5. Êtes-vous satisfait du résultat ?

Très satisfait

Satisfait

Plus ou moins satisfait

Peu satisfait

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26

Très peu satisfait

Allez maintenant aux questions 21 et suivantes.

6. Quel était le montant que vous réclamiez?

$

7. Quelle date avez-vous présenté votre dossier au greffier ?

Année Mois Jour

8. Le greffier a-t-il accepté d’ouvrier votre dossier à la Cour ?

Oui

Non

9. Si non pour quelle raison a-t-il refusé ?

Il est impossible de rejoindre le commerçant (hors Québec, disparu, ne sait pas son nom)

La requête a été présentée trop tard (problème de délais)

Le montant réclamé était supérieur à 7000 $

Le contrat impliquait un montant supérieur à 7000 $ même si le montant réclamé était inférieur à 7000 $

Autre (précisez)

10. Saviez-vous qu’il était possible de faire réviser sa décision advenant un refus du greffier

d’accepter votre dossier?

Oui

Non

Si vous aviez répondu non à la question 8 allez aux questions 21 et suivantes 11. Lorsque vous avez présenté votre dossier au greffier, lui avez-vous présenté les

documents suivants et celui-ci les a-t-il acceptés ?

Document présenté Greffier accepté

Oui Non Ne sait pas Oui Non Ne sait pas

Votre copie du formulaire de plainte de l’O.P.C.

La lettre de fermeture de dossier de l’O.P.C. vous référant à la C.P.C.

La copie des pièces d’accompagnement (factures, contrat, etc.)

Autre :

12. Une fois la poursuite déposée qu’a fait le commerçant (la défenderesse)?

Il a payé le montant réclamé

Il a proposé un règlement à l’amiable

Il a contesté la demande et vous êtes allé en audience

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27

Si vous avez répondu : « Il a contesté la demande et vous êtes allé en audience » continuez sinon allez aux questions 20 et suivantes.

13. Avez-vous été en médiation de la Cour ?

Oui, c’est à ce moment que le dossier s’est réglé

Oui, mais il n’y a eu aucune entente

Non, le commerçant a refusé

Non, je ne connaissais pas ce service

Si vous avez répondu : « Oui, c’est à ce moment que le dossier c’est réglé » allez aux questions 20 et suivantes.

14. Quelle date votre cause a-t-elle été entendue à la Cour des petites créances ?

Année Mois Jour

Elle n’a pas encore été entendue

Si tel est le cas, allez aux questions 21 et suivantes

15. Avez-vous amené un expert en Cour pour qu’il puisse vous aider à présenter votre problème ?

Oui

Non

J’en ai demandé un et il a refusé

16. Avez-vous amené des témoins en Cour pour qu’ils puissent vous aider à présenter votre

problème ?

Oui

Non

J’en ai demandé et ils ont refusé

17. Avez-vous l’impression que vous avez eu l’occasion d’expliquer suffisamment votre

problème à la Cour ?

Oui

Non

Ne sait pas

18. Avez-vous gagné ?

Oui

En partie

Non

En suspens

Si vous avez répondu que la cause était en suspens, allez aux questions 21 et suivantes

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28

19. Est-il possible d’avoir le numéro de votre jugement de la Cour ?

Oui

Non, je ne veux pas

Non, je ne l’ai pas

20. Êtes-vous satisfait de la conclusion du dossier

Très satisfait

Satisfait

Plus ou moins satisfait

Peu satisfait

Très peu satisfait

21. Êtes-vous allé voir un autre organisme afin d’avoir plus d’aide ou un point de vue

différent ?

Oui

Non

Laquelle :

22. Êtes-vous satisfait de l’information reçue de la part de l’agent de la protection du

consommateur (APC) ?

Très satisfait

Satisfait

Plus ou moins satisfait

Peu satisfait

Très peu satisfait

23. Auriez-vous aimé mieux avoir plus de soutien de la part de l’APC?

Oui

Non

Si oui, de quel type :

Questions générales (profil sociodémographique)

24. Êtes-vous de sexe

Féminin

Masculin

25. Dans quelle tranche d’âge vous situez-vous ?

Moins de 18 ans 50 à 57 ans

18 à 25 ans 58 à 65 ans

26 à 33 ans Plus de 65 ans

34 à 41 ans Refus

42 à 49 ans

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29

26. Dans quelle région demeurez-vous ?

Abitibi-Témiscamingue Laurentides

Bas Saint-Laurent Laval

Capitale nationale Mauricie

Centre du Québec Montérégie

Chaudière-Appalaches Montréal

Côte-Nord Nord-du-Québec

Estrie Outaouais

Gaspésie-Îles-de-la-Madelaine Saguenay-Lac-Saint-Jean

Lanaudière

27. Quel est votre revenu familial ?

Moins de 20 000 $

21 000 à 40 000 $

41 000 à 60 000 $

61 000 à 80 000 $

81 000 à 100 000 $

Plus de 100 000 $

Refus

Merci beaucoup de votre précieuse collaboration !

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30

ANNEXE III

Répartition des répondants selon le type de démarche entrepris pour

l’ensemble, en fonction de la région

Tableau 18

Répartition des répondants selon le type de démarche entrepris pour

l’ensemble, en fonction de la région

Région Cour des petites

créances

Entente

hors Cour

Aucune

démarche

Total

Bas St-Laurent 0 0 1 1

Saguenay-Lac-Saint-

Jean

1 0 0 1

Capitale nationale 3 3 9 15

Mauricie 1 0 0 1

Estrie 2 0 1 3

Montréal 6 5 20 31

Outaouais 3 2 2 7

Abitibi-Témiscamingue 1 1 0 2

Côte-Nord 0 1 1 2

Nord-du-Québec 0 0 0 0

Gaspésie-Îles-de-la-Madelaine 1 0 0 1

Chaudière-Appalaches 1 1 1 3

Laval 3 2 3 8

Lanaudière 1 1 1 3

Laurentides 2 3 5 10

Montérégie 11 3 14 28

Centre du Québec 0 0 1 1

Ensemble des régions 35 22 57 114

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31

ANNEXE IV

Domaines de consommation

Tableau 19

Répartition des répondants selon le type de démarches entreprises

en fonction du domaine de consommation

Actions entreprises

DCON Cour des

petites

créances

Entente hors

Cour

Aucune

démarche Total

1000 0 0 1 1

1100 0 0 3 3

1300 0 0 3 3

1311 4 1 0 5

1312 0 0 1 1

1314 0 2 0 2

1315 0 2 0 2

1410 0 0 1 1

1500 0 1 0 1

1600 0 2 0 2

1610 2 0 0 2

1900 0 3 4 7

1910 1 0 0 1

2000 0 0 1 1

2100 2 2 2 6

2110 0 0 2 2

2200 0 0 2 2

2210 0 0 1 1

2300 0 0 1 1

2500 0 0 1 1

2600 0 0 1 1

2610 0 0 1 1

2612 1 0 1 2

2614 0 0 1 1

26220 0 0 1 1

2622 3 0 0 3

2624 0 0 1 1

2625 0 0 1 1

2627 1 0 0 1

2900 0 0 2 2

3200 0 0 1 1

3300 1 3 2 6

3310 2 0 2 4

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32

3500 0 0 3 3

3840 1 0 0 1

4100 1 1 0 2

4110 0 0 1

4120 2 0 0 2

4200 2 0 1 3

4210 5 1 2 8

4230 0 0 1 1

4510 0 0 1 1

4511 0 0 1 1

4530 0 0 1 1

5010 1 1 0 2

5012 0 0 2 2

5020 4 1 3 8

5022 1 0 0 1

5030 1 0 0 1

5032 1 0 0 1

5034 0 0 1 1

5038 0 1 0 1

5230 0 1 1 2

5715 0 0 1 1

5900 0 0 1 1

5910 0 0 2 2

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33

Liste des domaines de consommation

1000 ALIMENT

1100 AGENCES

1100 Agence placement/Emploi

1300 APPAREILS

ÉLECTROMÉNAGERS

1310 Électroménagers neufs/usagés

1311 Achat téléviseur

1312 Achat cuisinière

1314 Achat réfrigérateur/congélateur

1315 Achat laveuse/sécheuse/lave-vaisselle

1400 ARGENT

1410 Prêt, Crédit

1500 ASSURANCE

1600 AUDIO-VISUEL

1610 Magnétoscope

1900 TÉLÉCOMMUNICATION

1910 Téléphonie cellulaire

2000 DÉMÉNAGEMENT

2100 ENSEIGNEMENT

2110 Studio de santé

2200 ÉNERGIE

2210 Appareil de chauffage

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34

2300 FEU/VOL

2500 IMMOBILIER/HABITATION

2600 HABITATION-RÉNOVATION

2610 Habitation travaux prévus RPC

2612 Portes/fenêtres

2614 Toitures

2620 Habitation travaux hors RPC

2622 Asphalte/aménagement paysager

2624 Gouttières

2625 Peintures/décoration

2627 Construction d’ajout

2900 JOUETS

3200 MENUS ARTICLES

3300 MEUBLES/MOBILIER

3310 Meubles autres

3500 ORDI/DOM. ACCESSOIRES

3800 PUBLICATION/ÉDITION

3840 Livres

4100 SPORTS/LOISIR

4110 Abonnement/Membershipp

4120 Piscine/accessoires

4200 TOURISME/VOYAGES/ACC.

4210 Agent de voyage

4230 Hébergement

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4500 LOCATION

4510 Location long terme

4511 Location long terme (auto)

4530 Location cout terme

4539 Location court terme autre

5000 AUTOMOBILE (PIÈCES)

5010 Véhicule auto neuf

5012 Transmission/Rouage entretien

5020 Véhicule auto usagé

5022 Transmission/entraînement

5030 Réparation auto

5032 Transmission/entraînement

5034 Suspension/roues/pneus

5038 Système électronique/allumage

5200 AUTRES VÉHICULES

5230 Pièces accessoires

5700 COMMERCE ÉLECTRONIQUE

5710 Commerçant du Québec

5715 Services

5900 DIVERS

5910 Services et biens personnels autres

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ANNEXE V

Satisfaction des répondants pour chaque région par rapport à

l’information reçue de la part de l’agent de la protection du consommateur

Tableau 20

Satisfaction des répondants pour chaque région par rapport à

l’information reçue de la part de l’agent de la protection du consommateur

Satisfaction des répondants par rapport à l'information reçue

Très

satisfait Satisfait

Plus ou moins

satisfait Peu satisfait

Très peu

satisfait

Total

Régions Nb % Nb % Nb % Nb % Nb % Nb %

Centre du Québec 2 40 1 20 1 20 0 0 1 20 5 100

Est 0 0 3 60 1 20 1 20 0 0 5 100

Montréal 14 20,9 20 29,9 19 28,4 8 11,9 6 9,0 67 100

Ouest 5 22,7 11 50 5 22,7 0 0 1 4,5 22 100

Québec 2 11,1 7 38,9 3 16,7 2 11,1 4 22,2 18 100

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ANNEXE VI

Liste des bureaux régionaux de l’Office de la protection du consommateur

BUREAUX DU CENTRE-DU-QUÉBEC

Région administrative :

Centre-du-Québec

Emplacement des bureaux :

Estrie Sherbrooke

Mauricie Trois-Rivières

BUREAUX DE L’EST

Région administrative :

Bas Saint-Laurent

Emplacement des bureaux :

Rimouski

Côte-Nord Sept-Îles

Gaspésie-Îles-de-la-Madelaine Gaspé

Saguenay-Lac-Saint-Jean Saguenay

BUREAUX DE MONTRÉAL

Montréal (incluant Laval et la Montérégie) Montréal

BUREAUX DE L’OUEST

Région administrative :

Abitibi-Témiscamingue

Outaouais

Emplacement des bureaux :

Rouyn-Noranda

Gatineau

Lanaudière

Laurentides Saint-Jérôme

BUREAUX DE QUÉBEC

Région administrative :

Capitale nationale

Emplacement des bureaux :

Québec

Chaudière-Appalaches

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BIBLIOGRAPHIE

LÉGER, Jean-Marc. «Techniques de sondage -La précision d’Internet», Le Devoir, 9

avril 2010, [www.ledevoir.com](page consultée le 20 août 2010)

OFFICE DE LA PROTECTION DU CONSOMMATEUR. Plan stratégique 2009-2013.

Québec, Office de la protection du consommateur, 2009, 34p.

YOUNG, Linda, Service de l’éducation et de la recherche. Étude pour obtenir un suivi

des cas référés par l’OPC à la Cour des petites créances. Québec, Office de la protection

du consommateur, Avril 1989.