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i Guide pratique WHO/SDE/OEH/02.2 L’INDICE UNIVERSEL DE RAYONNEMENT UV SOLAIRE Recommandation conjointe des organismes suivants : Organisation mondiale de la Santé Organisation Météorologique Mondiale Programme des Nations Unies pour l’environnement Commission internationale pour la Protection contre les Rayonnements non ionisants

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Guide pratique

WHO/SDE/OEH/02.2

L’ I N D I C E U N I V E R S E L D E R A Y O N N E M E N T

U V S O L A I R E

Recommandation conjointe des organismes suivants :

Organisation mondiale de la Santé

Organisation Météorologique Mondiale

Programme des Nations Unies pour l’environnement

Commission internationale pour la Protection contre les Rayonnements non ionisants

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Catalogage à la source : Bibliothèque de l’OMS

Indice universel de rayonnement UV solaire : guide pratique.

Recommandation conjointe des organismes suivants: Organisation mondiale de la Santé(OMS), Organisation météorologique mondiale (OMM), Programme des Nations Unies pourl’Environnement (PNUE), Commission internationale pour la Protection contre lesRayonnements non ionisants (ICNIRP).

1.Rayonnement ultraviolet - effets indésirables 2.Lumière solaire - effets indésirables3.Contrôle radiations - instrumentation 4.Contrôle radiations - norms 5.Valeur référence6.Education sanitaire 7.Exposition environnement - prévention et contrôle 8.Manuel

ISBN 92 4 259007 X (Classification NLM: QT 162.U4)

© Organisation mondiale de la Santé 2002

Tous droits réservés. Il est possible de se procurer les publications de l’Organisation mondiale de la Santé auprès de l’équipe Marketing et diffusion, Organisation mondiale de la Santé, 20 avenue Appia, 1211 Genève 27 (Suisse) (tél. : +41 22 791 2476 ; télécopie : +41 22 791 4857 ; adresse électronique : [email protected]). Les demandes relatives à la permission de reproduire ou de traduire des publications de l’OMS – que ce soit pour la vente ou une diffusion non commerciale – doivent être envoyées à l’unité Publications, à l’adresse ci-dessus (télécopie : +41 22 791 4806 ; adresse électronique : [email protected]).

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Illustration : Pauls SlossDisponible sur http://www.who.int/uv

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Table des matières

Préface iv

Introduction 1

L’indice universel de rayonnement UV solaire – Un outil pédagogique 4

La météo solaire et l’indice UV – Présentation générale 6

Les messages de protection solaire – Vive la variété 10

Concepts pédagogiques et mise en pratique 12

AnnexesA Santé et rayonnement UV 15

B Liens Internet :Organismes permettant de consulter la météo solaire 19

C L’indice UV 21

D Présentation graphique de l’indice UV 22

E Messages complémentaires de protection solaire 23

F Collaborateurs 25

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PréfaceDepuis le début des années 70, on observeune augmentation notable de l’incidence descancers cutanés dans toutes les populations àpeau claire. Ce phénomène est fortementassocié aux habitudes personnelles d’exposi-tion au rayonnement solaire et notamment àsa composante ultraviolette (UV), ainsi qu’àl’opinion répandue dans la société que lebronzage est valorisant et bon pour la santé. Ilest nécessaire de mettre en oeuvre de touteurgence des programmes d’éducation pour lasanté afin de sensibiliser les populations auxeffets nocifs du rayonnement UV et defavoriser les changements de mode de vie quipermettront de stopper la tendance à l’aug-mentation des cancers cutanés.

L’indice universel de rayonnement UV solaire(IUV) décrit dans le présent document est unemesure simple du rayonnement UV à lasurface de la terre et un indicateur du risquede lésion cutanée. Il sert à sensibiliser le publicet à alerter la population sur la nécessité deprendre des mesures de protection en casd’exposition au rayonnement UV. L’IUV a étéélaboré sous l’égide de l’Organisationmondiale de la Santé (OMS) en collaborationavec d’autres organismes internationaux :Programme des Nations Unies pour

l’Environnement (PNUE), OrganisationMétéorologique Mondiale (OMM),Commission internationale de Protectioncontre le Rayonnement non ionisant (ICNIRP),ainsi que l’Office Fédéral de Protection contreles Rayonnements d’Allemagne (voir la listedes collaborateurs à l’annexe F). Depuis lasortie de la première publication en 1995,plusieurs réunions internationales ont eu lieu(Les Diablerets, 1994 ; Baltimore, 1996 ; LesDiablerets, 1997 ; Munich, 2000), dans le butd’harmoniser l’expression de l’IUV dans lamétéo solaire et de développer sa fonctiond’outil éducatif en faveur de la protectionsolaire.

Ce guide pratique, élaboré par Eva Rehfuess,s’appuie sur le consensus obtenu par les par-ticipants à la réunion de Munich ; il est destinéaux autorités nationales et locales, aux organ-isations non gouvernementales actives dansla prévention des cancers cutanés, ainsi qu’auxbureaux météorologiques et aux médias quifont état de l’IUV. Cette publication peut êtreutilisée comme base pour la mise au point etla mise en oeuvre d’une approche de santépublique intégrée en faveur de la protectionsolaire et de la prévention des cancerscutanés.

1 Report of the WMO meeting of experts on UVB measurements, data quality and standardization of UV indices, Les Diablerets(Suisse), 22-25 juillet 1994. Genève, Organisation météorologique mondiale, 1995 (Global Atmosphere Watch, N° 95).

2 Educating the public about the hazards of ultraviolet radiation. Summary report. International workshop, Baltimore, 26-28 August1996. Aberdeen Proving Ground MD, U.S. Army Center for Health Promotion and Preventive Medicine, 2001.

3 Report of the WMO-WHO meeting of experts on standardization of UV indices and their dissemination to the public, LesDiablerets (Suisse), 21-24 juillet 1997. Genève, Organisation météorologique mondiale, 1997 (Global Atmosphere Watch, N°127).

4 UV index in practical use. Proceedings of an international workshop. Munich, Office fédéral de Protection contre lesRayonnements, Institut d’Hygiène contre les Rayonnements, sous presse.

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Tout le monde est exposé au rayonnementUV, celui du soleil et celui de nombreusessources artificielles utilisées dans l’industrie,le commerce et les loisirs. Le soleil émet de lalumière, de la chaleur et des rayons UV.

La région ultraviolette du spectre solairecorrespond aux longueurs d’onde 100-400nm ; elle est divisée en trois bandes :

UVA (315-400 nm)

UVB (280-315 nm)

UVC (100-280 nm)

En traversant l’atmosphère, tous les UVC etprès de 90 % des UVB sont absorbés parl’ozone, la vapeur d’eau, l’oxygène et ledioxyde de carbone. Le rayonnement UVA estmoins modifié par l’atmosphère.

Par conséquent, le rayonnement UV quiatteint la surface de la terre se composeessentiellement d’UVA et d’une petitefraction d’UVB.

Introduction

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La neige propreréfléchit jusqu’à 80 %des UV qui provoquentdes coups de soleil

Plus de 90 % durayonnement UVpeut traverser lesnuages peu épais

60 % du rayonnement UVatteint quotidiennementla surface terrestre dansla tranche horaire 10heures-14 heures

Le rayonnement UVaugmente de 4 % quandl’altitude augmente de300 mètres

A l’ombre, laquantité d’UVreçue est aumoins diviséepar deux

A 50 centimètresde profondeur,l’exposition aurayonnement UVreprésente encore40 % de la quantitéd’UV reçue à lasurface

Le sableblanc réfléchitjusqu’à 15 % durayonnement UV

Sur une année,un travailleur debureau ne reçoitque 10 à 20% del’exposition aurayonnement UVd’un travailleuren extérieur.

HAUTEUR DU SOLEIL

Plus le soleil est haut dans le ciel, plus lerayonnement UV est important. Parconséquent, le rayonnement UV varieavec l’heure de la journée et le mois del’année. Hors de la zone tropicale, lerayonnement est maximal quand le soleilest au plus haut, dans la tranche horaireautour de midi (midi solaire) pendant lesmois d’été.

LATITUDE

Plus on se rapproche des régions équato-riales, plus le rayonnement UV estimportant.

NEBULOSITE

Le rayonnement UV est maximal enl’absence de couverture nuageuse, maispeut cependant être important malgré lesnuages. La diffusion peut avoir le mêmeeffet que la réflexion sur différentessurfaces et, par conséquent, augmente lerayonnement UV total.

ALTITUDE

Quand l’altitude augmente, la coucheatmosphérique absorbe moins derayonnement UV, car elle est plus mince.Pour une augmentation de 1000 mètresd’altitude, le rayonnement UV augmentede 10 % à 12 %.

OZONE

L’ozone absorbe une partie durayonnement UV, l’empêchant d’atteindreen totalité la surface terrestre. L’épaisseurde la couche d’ozone varie avec la périodede l’année, et même au cours de lajournée.SURFACE

LE RAYONNEMENT UV DEPEND DE PLUSIEURS ELEMENTS :

REFLEXION PAR LA SURFACETERRESTRE

Le rayonnement UV est plus ou moinsréfléchi ou diffusé en fonction de lasurface : la neige fraîche peut réfléchirjusqu’à 80 % du rayonnement UV, lesable sec des plages environ 15 % etl’écume de mer présente à la surface desocéans environ 25 %.

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En petite quantité, le rayonnement UV estbénéfique pour l’homme et indispensable àla synthèse de la vitamine D. Les rayons UVservent également à traiter diversesmaladies, et notamment le rachitisme, lepsoriasis et l’eczéma. Ces traitements sonteffectués sous contrôle médical et lapondération des avantages du traitementcomparés aux risques de l’exposition auxrayons UV relève d’une décision médicale.

L’exposition prolongée de l’homme aurayonnement UV solaire peut avoir des effetsaigus et chroniques sur sa santé, notammentsur la peau, l’oeil et le système immunitaire.Le coup de soleil et le bronzage sont leseffets aigus les mieux connus de l’expositionexcessive aux UV. A long terme, les lésionsdégénératives induites par le rayonnementUV dans les cellules, les tissus de soutien etles vaisseaux sanguins entraînent un vieil-lissement cutané prématuré. Au niveau del’oeil, le rayonnement UV peut provoquer desréactions inflammatoires, photokératite parexemple.

Parmi les effets chroniques, on observe deuxproblèmes de santé publique majeurs : lescancers cutanés et la cataracte. On compteentre deux et trois millions de carcinomes ouépithéliomas cutanés et environ 132 000mélanomes cutanés par an dans le monde. Sil’exérèse chirurgicale des épithéliomas estpossible et, s’ils sont rarement mortels, lesmélanomes malins ont une part importantedans le taux de mortalité des populations àpeau claire. La cécité frappe 12 à 15 millionsde personnes atteintes de cataracte. D’aprèsles estimations de l’OMS, jusqu’à 20 % de cescas de cécité pourraient être provoqués ouaggravés par l’exposition au soleil, et enparticulier en Inde, au Pakistan et dansd’autres pays de la “ceinture de la cataracte”proche de l’Equateur.

En outre, des arguments de plus en plusnombreux évoquent la possibilité que lerayonnement UV environnemental puisseaugmenter le risque de maladie infectieuseet limiter l’efficacité de la vaccination. Pourplus de détails sur l’effet de l’exposition aurayonnement UV sur la santé, se reporter àl’annexe A.

On estime que la cause principale de l’aug-mentation des cancers cutanés depuisquelques dizaines d’années est imputable aucomportement des populations. Le succèspopulaire des activités de plein air et lanouvelle mode des bains de soleil entraînentsouvent une exposition excessive aurayonnement UV. Dans la population,beaucoup estiment que l’expositionintensive au soleil est normale ; mal-heureusement, les enfants et les adolescentscomme leurs parents considèrent lebronzage comme un symbole de laséduction et de la bonne santé.

La mise en oeuvre de programmes deprotection solaire est urgente pour sensi-biliser les populations aux risques sanitairesdes rayons UV et parvenir à deschangements du mode de vie quipermettront de stopper la tendance à l’aug-mentation du nombre de cancers cutanés.Outre le bénéfice sanitaire, des programmesefficaces d’éducation pour la santé peuventapporter une amélioration des économiesnationales en diminuant le poids financierque le traitement des cancers cutanés et descataractes fait peser sur les systèmes desanté. On dépense des milliards dans lemonde pour traiter ces maladies, dont ungrand nombre aurait pu être évité ou retardé.L’indice universel de rayonnement UV solairedevrait être un élément important d’uneapproche par la santé publique, intégrée etdurable, de la protection solaire.

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QU’EST-CE QUE L’INDICE UNIVERSELDE RAYONNEMENT UV SOLAIRE ?L’indice universel de rayonnement UV solaire(IUV)1 exprime l’intensité du rayonnementultraviolet solaire qui atteint la surfaceterrestre. La valeur minimale de l’indice estzéro et, plus il est élevé, plus le risque delésions cutanées et oculaires est grand, etmoins il faut de temps pour qu’elles apparais-sent.

POURQUOI L’IUV ? L’augmentation notable de l’incidence descancers cutanés dans toutes les populations àpeau claire est fortement associée à une sur-exposition au rayonnement UV solaire ; elle estparfois également associée à l’emploi desources artificielles de rayonnement UVcomme les bancs solaires. Il semble bien queles habitudes personnelles d’exposition ausoleil soient le facteur de risque individuel leplus important de lésions par irradiation UV.L’IUV est un outil important de sensibilisationdu public au risque de surexposition aurayonnement UV et d’alerte de la populationsur la nécessité de mesures de protection. Eninvitant la population à diminuer sonexposition au rayonnement solaire, onpourrait diminuer les effets nocifs pour lasanté et abaisser considérablement le coûtdes soins de santé.

COMMENT SE SERVIR DE L’IUV ?Cet outil pédagogique doit être considérécomme faisant partie intégrante d’un

programme destiné à informer le public surles risques sanitaires du rayonnement UV etsur la protection solaire, et à susciter des mod-ifications des attitudes et des comportementsvis-à-vis de l’exposition aux UV. Les groupesles plus visés sont les personnes vulnérables etfortement exposées de la population, tellesque les enfants et les touristes ; l’IUV doitapporter au public une information sur lesdivers effets sanitaires induits par lerayonnement, et notamment coups de soleil,cancers cutanés, vieillissement cutané, lésionsoculaires et atteintes du système immunitaire.Les messages pédagogiques devrontsouligner que le risque d’effets indésirablesdus à l’exposition aux ultraviolets estcumulatif, et qu’une exposition quotidiennepeut avoir des conséquences aussiimportantes que l’exposition à l’occasion devacances au soleil.

PRESENTATION DE L’IUVLe rayonnement UV et, par conséquent, lavaleur de l’indice varient au cours de lajournée. Quand on indique l’IUV, on chercheessentiellement à indiquer le rayonnement UVmaximal un jour donné, c’est-à-dire pendantla tranche de quatre heures qui se situe autourdu midi solaire. Le midi solaire correspond à lapériode midi-14 heures (heures locales)suivant la localisation géographique et l’appli-cation ou non d’une heure d’été/heured’hiver. Les médias indiquent en général lerayonnement UV maximal prévu pour le joursuivant.

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L’indice universel de rayonnement UV solaireUN OUTIL PEDAGOGIQUE

1 Différents pays francophones ont employé différents termes pour décrire le concept d’un indice de rayonnement solaire. Ceux-ciincluent l’indice UV, l’indice solaire, l’indice de rayonnement solaire et l’index UV. Dans la présente publication, le terme “indice UV”a été adopté. En utilisant l’indice UV, cependant, il faut éviter la confusion potentielle avec l’”indice de protection” (IP) qui décritle degré de protection offert par les crèmes solaires.

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OU TROUVER LA METEO SOLAIRE?Dans de nombreux pays, l’IUV accompagne lesprévisions météorologiques des journaux, dela télévision et de la radio, souvent en étéseulement.

On trouvera à l’annexe B une liste de sitesInternet donnant l’IUV dans différents pays etdans différentes langues.

POURQUOI UNE HARMONISATION DEL’IUV ?Un grand nombre de pays utilisent l’IUV pourdévelopper la protection solaire. D’après desenquêtes, une partie importante de lapopulation connaît l’existence de l’IUV, maisignore ce qu’il signifie et son utilité, car les

messages concernant l’IUV ne sont pasuniformisés.

L’IUV se définit clairement comme un outilpédagogique et son utilisation doit s’appuyersur une communication efficace avec le publicet les médias. L’uniformisation de la présenta-tion de l’IUV et des messages de protectionsolaire associés aux différentes valeurs del’indice doit permettre d’élaborer un messagesimple et approprié et contribuer à faireconnaître ce concept important à lapopulation.

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Le temps d’exposition avant survenue d’uncoup de soleil est utilisé dans de nombreuxpays, ce concept simple pouvant directementse traduire dans les faits. Cependant, l’inter-prétation qui tend à être faite de cette duréeest qu’il existerait un certain temps d’exposi-tion au rayonnement solaire qui serait sansdanger en l’absence de protection. Lemessage adressé au public est alors erroné sion lie la valeur de l’IUV à une certaine durée

d’exposition avant coup de soleil ou bronzagesans danger. L’IUV ne doit pas impliquerqu’une exposition durable est acceptable. Si,dans l’optique de la prévention primaire descancers cutanés, l’objectif prioritaire est biend’éviter les coups de soleil, l’expositioncumulée au rayonnement UV joue cependantun rôle important dans l’apparition descancers de la peau et favorise les lésionsoculaires et l’atteinte du système immunitaire.

INDICATION DE L’IUVL’IUV donne la mesure à la surface de la terrede l’intensité du rayonnement UV susceptibled’avoir des effets cutanés chez l’homme.

• La météo solaire doit donner au moins lavaleur maximale quotidienne de l’IUV. Lavaleur maximale quotidienne, prévision ouobservation, doit être une valeur moyennecalculée sur 30 minutes. Quand on disposed’observations continues, la moyenneobtenue sur 5 à 10 minutes permetd’apprécier les changements rapides.

• L’IUV doit être indiqué par un seul chiffre,arrondi au nombre entier le plus proche.

• Cependant, quand la nébulosité est variable,l’IUV sera indiqué sous forme de fourchette.Les prévisions doivent tenir compte de lanébulosité sur la transmission durayonnement UV à travers l’atmosphère. Lesprogrammes dont les prévisions ne tiennentpas compte de la nébulosité doiventl’indiquer en précisant IUV par “ciel clair”.

Les valeurs de l’IUV sont regroupées encatégories correspondant à l’intensité de l’ex-position (Tableau 1). La météorologie nationaleet les médias ont la possibilité d’indiquer soitla catégorie d’exposition, soit la valeur de l’IUVou la fourchette de valeurs, soit les deux.

La météo solaire et l’indice UVPRESENTATION GENERALE

Tableau 1: Intensité de l’exposition au rayonnement UV

L’INDICATION DU TEMPS D’EXPOSITION CONDUISANT A UN COUP DESOLEIL N’EST PAS RECOMMANDEE

INTENSITE DE L’EXPOSITION IUV

FAIBLE <2

MODEREE 3 à 5

FORTE 6 à 7

TRES FORTE 8 à 10

EXTREME 11+

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1 Fitzpatrick TB et al., dans TB Fitzpatrick et JL Bolognia, Human melanin pigmentation: Role in pathogenesis of cutaneous melanoma. In: Zeise L, Chedekel MR, Fitzpatrick TB. Melanin: Its role in human photoprotection. Overland Park, KS, Valdenmar Publishing Company, 1995:177-182.

PHOTOTYPE BRULE AU SOLEIL BRONZAGE

Tableau 2: Classification des phototypes (d’après TB Fitzpatrick et JL Bolognia, 1995)

ParfoisRare

Peau naturellement foncéePeau naturellement noire

UN MESSAGE SIMPLE ET APPROPRIEL’objectif final est que la population généraleconsidère l’IUV donné par la météo solairecomme une information quotidienne utile. Ilfaut pour cela que les messages soient simpleset facilement compréhensibles. Si le messagede la météo solaire est adapté à sa cible, lesrecommandations pourront être mises enpratique et l’IUV sera accepté comme guide

pour susciter des comportements protecteursfavorables à la santé.

Du point de vue de la santé publique, il estparticulièrement important de protéger lesgroupes de population les plus vulnérables.Sachant que plus de 90 % des épithéliomas,ces cancers cutanés non mélaniques, quisurviennent chez des individus ayant unepeau de type I ou II (Tableau 2), les messages élé-mentaires de protection associés à l’IUVdoivent en priorité s’adresser aux personnes àpeau claire, lesquelles ont tendance à avoirfacilement des coups de soleil. Les enfants,particulièrement sensibles au rayonnementUV, doivent être tout spécialement protégés.

Si l’incidence des cancers cutanés est moindrechez les sujets à peau mate, ils sont cependantsensibles aux effets nocifs des UV, enparticulier aux atteintes oculaires et immuni-taires. D’autres messages, au niveau nationalou local, permettront de répondre aux besoinsparticuliers de sous-groupes spécifiques de lapopulation.

Ils tiendront compte des différences de climatet de culture, de la perception des risques dusau rayonnement UV dans la population, et dustade atteint en matière d’éducation à laprotection solaire.

Figure 1 : Appréciez le soleil, mais appréciez-le sagement

Toujours Habituellement

HabituellementToujours

Rare Parfois

V.VI.

Peau protégée par lamélanine qu’elle contient

I.II.

Peau sensible, ne produisantpas assez de mélanine

III.IV.

Peau normale, produisantassez de mélanine

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LES MESSAGES ELEMENTAIRES DE PROTECTION SOLAIRE

Figure 2: Protection solaire recommandée sous forme de commandements

UV

1 2Í N D I C E

UVÍ N D I C E

PAS DEPROTECTIONNECESSAIRE

Dehors tu peux rester !

Ombre rechercheras quand le soleil est au plus haut !

Chemise mettras, lunettes porteras,crème solaire appliqueras !

Dehors éviteras quand le soleil est au plus haut !

Ombre rechercheras !Chemise, écran, chapeau,

voilà ce qu’il faut !

• Limiter l’exposition en milieu de journée.• Préférer l’ombre.• Porter des vêtements protecteurs.• Porter un chapeau à large bord pour

protéger les yeux, le visage et le cou.• Protéger les yeux par des lunettes de

soleil enveloppantes ou munies deprotections latérales (lunettes deglacier).

• Appliquer en couche épaisse etréappliquer régulièrement une crèmesolaire à large spectre dont le facteur deprotection solaire (FPS) est au moinségal à 15.

• Ne pas utiliser d’appareils de bronzage.• Protéger les nourrissons et les jeunes

enfants : c’est capital.

La meilleure protection consiste à se mettre àl’ombre et à porter des vêtements protecteurset un chapeau – appliquer une crème solairesur les parties qui restent exposées, visage etmains notamment. L’utilisation de la crèmesolaire ne doit jamais permettre d’augmenterla durée de l’exposition.

La protection solaire repose sur deux conceptsdifférents : celui d’un IUV, seuil à partir duquella protection est recommandée, et celui d’uneréponse graduée en fonction de l’IUV,consistant à renforcer progressivement lesmesures de protection. Rien ne justifie scien-tifiquement cette dernière démarche : si laprotection est nécessaire, elle doit utiliser tousles moyens : vêtements, lunettes de soleil,ombre et crème solaire (Figure 1). L’approchegraduée peut cependant se justifier dans lamesure où l’on peut concevoir que laprotection est d’autant plus nécessaire quel’intensité du rayonnement UV est plusgrande.

Quand l’IUV est au dessous de 3, le risque àcourt terme et à long terme de lésions dues aurayonnement UV est limité, même chez lespersonnes à peau claire très sensible et, dansles conditions normales, aucune mesure deprotection n’est nécessaire. A partir d’un IUV 3,la protection est nécessaire ; le message doitêtre renforcé quand il atteint 8 et plus.

PROTECTIONNECESSAIRE

PROTECTIONRENFORCEE

3 4 5 6 7UVÍ N D I C E

UVÍ N D I C E

UVÍ N D I C E

UVÍ N D I C E

UVÍ N D I C E

8 9 10 11+UVÍ N D I C E

UVÍ N D I C E

UVÍ N D I C E

UVÍ N D I C E

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PRESENTATION GRAPHIQUE DE L’IUVLa présentation graphique standardisée del’IUV favorise l’harmonisation des messages dela météo solaire fournis par les bulletinsmétéorologiques et facilite la compréhensiondu concept d’IUV. Des documents prêts àl’emploi utilisables dans les messages deprotection solaire facilitent leur adoption parles médias et plusieurs possibilités leur sontdonnées pour surmonter les difficultés

techniques. Le module graphique (voir annexeD) peut être chargé à partir du site Internetd’Intersun, le projet mondial de l’OMS contrele rayonnement UV (http://www.who.int/uv/)qui comporte des logos indiquant l’IUV, despictogrammes pour la météo solaire et pour laprotection solaire, ainsi que des codes couleurcorrespondant aux différentes valeurs de l’IUV.

Figure 3: Exemples de représentations graphiques de l’IUV et des messages de protection

UV

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11+Í N D I C E

UVÍ N D I C E

UVÍ N D I C E

UVÍ N D I C E

UVÍ N D I C E

UVÍ N D I C E

UVÍ N D I C E

UVÍ N D I C E

UVÍ N D I C E

UVÍ N D I C E

UVÍ N D I C E

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FAUX VRAI

MESSAGES ADDITIONNELS DEPROTECTIONLes messages de base de la météo et de laprotection solaires peuvent être diversifiés etcomplétés par des informations adaptées à lasituation nationale ou locale. Les messagesconcernant le bronzage, la protection solaireet l’impossibilité de percevoir le rayonnementultraviolet servent de support aux messagesde base et sont adaptés à toutes les situations.

Des messages concernant l’environnement,les activités de loisirs ou certains groupes àrisque peuvent être adaptés en fonction desconditions climatiques locales ou de lagéographie et de la société d’un pays donné.On trouvera à l’annexe E quelques exemplesde ces messages complémentaires deprotection solaire élaborés à partir demessages diffusés en Australie, au Canada eten France.

Parmi les groupes cibles doivent figurer les

enfants et les jeunes (Figure 4), vu que l’exposi-tion fréquente au rayonnement UV et lescoups de soleil reçus pendant l’enfance etl’adolescence sont des facteurs de risqueimportants de cancer cutané, et notammentde mélanome malin, parfois mortel. Lesmessages complémentaires peuventégalement servir à corriger les idées reçuesconcernant le rayonnement UV et ses effetssur la santé (Tableau 3).

Figure 4 : Les enfants ont besoin d’uneprotection particulière

Les messages de protection solaireVIVE LA VARIETE

Le bronzage est la réaction de défense de l’organisme contre des dommages plus grands dusau rayonnement UV.

Le bronzage foncé d’une peau claire ne protège que partiellement, l’équivalent environd’une crème solaire FPS 4.

Quand la couche nuageuse est peu épaisse, jusqu’à 80 % du rayonnement UV solaire latraverse. La présence de brume dans l’atmosphère peut même augmenter l’exposition aux UV.

L’eau protège très peu contre le rayonnement UV et la réflexion à la surface de l’eau peutmême augmenter l’exposition au rayonnement.

Le rayonnement UV est généralement plus faible pendant l’hiver, mais la réverbération sur laneige peut doubler le rayonnement reçu, en particulier en altitude. Faire en particulier attentionau début du printemps quand la température est basse et que l’on ne s’attend pas à ce que lesoleil soit fort.

Les crèmes solaires ne doivent pas être utilisées pour augmenter le temps d’exposition, maispour augmenter la protection contre une exposition inévitable. Leur efficacité protectricedépend essentiellement de la manière dont elles sont appliquées.

Le bronzage c’est bon pour la santé.

Le bronzage protège contre lesrayons du soleil.

On ne peut pas bronzer quandle ciel est couvert.

Quand on est dans l’eau, on nepeut pas bronzer.

En hiver, le rayonnement UVn’est pas dangereux.

Si le bain de soleil est pris enplusieurs fois, on n’attrape pas

de coup de soleil.

Si on ne sent pas la chaleur dusoleil, on n’attrape pas de coup

de soleil.

Les coups de soleil sont provoqués par le rayonnement ultraviolet que l’on ne peut pas sentir. Lasensation de chaleur est provoquée par la fraction infrarouge du rayonnement solaire et pas parle rayonnement UV.

L’exposition au rayonnement UV est cumulative et les expositions subies pendant la journées’ajoutent.

Protégé par les crèmes solaires,on peut prolonger les bains de

soleil.

Tableau 3: Les dangers du rayonnement UV vrai ou faux

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11

Des couleurs spécifiques peuvent être utiliséespour présenter l’indice UV. Leur utilisation nerepose pas sur des bases scientifiques, maisc’est un moyen commode de rendre la présen-tation de l’indice plus attrayante. L’utilisation

d’un code couleur facilite la distinction entrezones géographiques où l’intensité durayonnement UV est différente, et une couleurde base est choisie pour chacune descatégories (Tableau 4 et annexe D).

A l’intérieur des catégories, la couleur peutêtre plus ou moins intense pour exprimer desvariations au niveau national quand les valeursde l’indice se situent souvent à l’intérieur de lamême catégorie pendant tout l’été (voirannexe D).

Les différents médias ne pourront pas tousutiliser cette gamme de couleurs dans leurprésentation. La télévision utilise en généraldes cartes standardisées et la modification descouleurs risque de ne pas être possible pourdes raisons techniques. De même, lesdocuments imprimés en noir et blanc nepourront pas reproduire les couleurs recom-mandées.

ATTIRER L’ATTENTION SUR LESHEURES LES PLUS DANGEREUSESDans les pays où le rayonnement UV estimportant et où le public dispose de bonnesconnaissances sur les UV et la protectionsolaire, on pourra utiliser un concept nouveaupour augmenter la variété des messages.Celui-ci a été introduit en Australie en 2000.

Il consiste à attirer l’attention sur les heures dela journée pendant lesquelles l’IUV dépasse uncertain seuil (Figure 5). Si ,un jour donné, l’IUVpeut dépasser 3 pendant moins de 30minutes, un autre jour il peut se situer au-dessus de 3 pendant plusieurs heures. Il estconseillé à la population de recourir à diversesprotections solaires pendant cet intervalle.

Faible Modéré Fort Très fort Extrême(1 et 2) (3, 4 et 5) (6 et 7) (8, 9 et 10) (11+)

Vert Jaune Orange Rouge VioletPMS 375 PMS 102 PMS 151 PMS 032 PMS 265

ASSOCIER LA VALEUR DE L’INDICE UV A DES COULEURS PARTICULIERES

UVI N D E X

1UVI N D E X

2UVI N D E X

3UVI N D E X

4UVI N D E X

5UVI N D E X

6UVI N D E X

7UVI N D E X

8UVI N D E X

9UVI N D E X

10UVI N D E X

11+

Tableau 4: Présentation de l’IUV: Code couleur international1

1 Les fichiers graphiques au format eps que l’on peut charger à partir du site Intersun de l’OMS sur le projet mondial de protectioncontre les UV à l’adresse http://www.who.int/uv/ peuvent dans la plupart des cas être reproduits de façon satisfaisante, donnantla possibilité de reproduire partout dans le monde une échelle de couleur standardisée. Les couleurs de référence du PMS (PantoneMatching System) peuvent être utilisées pour faire une correction minime des couleurs.

2 Le code couleur actuellement utilisé par le Bureau of Meteorology d’Australie n’est pas conforme au code international descouleurs dont il est question dans cette publication.

Figure 5: Graphique indiquant les heures dangereuses(Bureau of Meteorology, Australie)2

UV

1 2Í N D I C E

UVÍ N D I C E

3 4 5UVÍ N D I C E

UVÍ N D I C E

UVÍ N D I C E

6 7UVÍ N D I C E

UVÍ N D I C E

8 9 10UVÍ N D I C E

UVÍ N D I C E

UVÍ N D I C E

11+UVÍ N D I C E

DARWIN, MERCREDI 27 MARS 2002

ÍND

ICE

UV

630

CIEL CLAIR, MAX: 13

EXTREME

TROS FORTE

FORT

MODIRIE

5 H 9 H 11 H 15 H 17 H 20 H

HEURE LOCAL

20

15

10

Page 16: L’INDICE UNIVERSEL DE RAYONNEMENT UV SOLAIRE › uv › publications › fr › uvifre.pdfTable des matières Préface iv Introduction 1 L’indice universel de rayonnement UV solaire

12

L’augmentation des cancers cutanés depuis lesannées 70 a été attribuée essentiellement àl’augmentation de l’exposition aurayonnement solaire et seuls des changementsde mode de vie peuvent interrompre cettetendance. L’éducation du public a pour but demieux faire connaître les dangers d’uneexposition excessive au soleil et de susciter unemodification des attitudes et des comporte-ments.En diminuant la fréquence des coups desoleil et l’exposition cumulée au rayonnementUV à l’échelle d’une vie, on arrivera à fairebaisser la fréquence des cancers cutanés.

Il est important de présenter l’information demanière positive pour permettre à lapopulation de profiter du soleil en toutesécurité, mais en même temps de l’informer dela nécessité d’éviter la surexposition. Il estsouhaitable que l’IUV soit intégré auxprogrammes d’éducation du public sur lesrisques sanitaires de la surexposition aurayonnement UV. On trouvera ci-dessous deséléments permettant de réussir descampagnes pédagogiques.

PUBLICS CIBLES ET SITUATIONNECESSITANT UNE PROTECTIONAu cours de la durée d’une vie humaine, la plusgrande partie de l’exposition au soleil a lieuavant 18 ans, et il est beaucoup plus importantdu point de vue de la réduction des risquessanitaires d’éviter l’exposition de l’enfant ausoleil que de protéger l’adulte. Par conséquent,l’enfant et l’adolescent seront la cible prioritairede l’éducation sur le rayonnement solaire et surles moyens d’éviter ses ravages sur la santé.Unecampagne efficace peut avoir un impacténorme sur la santé publique : une modifica-tion des comportements des populations dansle sens d’une protection solaire réellepermettrait d’éliminer plus de 70 % des cancerscutanés en Australie.

L’école a un rôle essentiel dans la transmissiondes messages chez les jeunes. Les enseignantset leurs associations seront invités à défendrecette cause et à introduire dans le systèmeéducatif les mises en garde vis à vis durayonnement UV et les mesures de protectionnécessaires.En outre, les sites de loisirs – plages,centres sportifs, piscines, zoos, parcs – sont deslieux privilégiés pour apporter une informationsur l’intensité du rayonnement UV et laprotection antisolaire.

Au cours de leur vie, c’est surtout pendant lesvacances que les personnes sont exposées auxUV, et les touristes sont donc un public cibleimportant de la météo solaire et des conseils deprotection.

CONSTRUIRE DES RESEAUX ET DES ALLIANCESDes stratégies durables sont indispensablespour pouvoir modifier les habitudes d’exposi-tion au soleil et l’opinion répandueactuellement qui associe bronzage et bonnesanté. Différents secteurs doivent coopérerpour pouvoir mettre en oeuvre des stratégiespédagogiques à long terme et créer un envi-ronnement favorable à l’intégration de laprotection solaire dans la culture d’un pays.C’est la raison pour laquelle les campagnessont souvent organisées en collaboration parles associations médicales et scientifiques, parles pouvoirs publics et les institutions privées,et par les associations caritatives.

D’autres partenaires peuvent contribuer àdiffuser le message, et notamment l’industriedu tourisme, compagnies aériennes, chaîneshôtelières et compagnies de navigation, lesservices nationaux de météorologie, et lesindustries réalisant des produits pour laprotection solaire, crèmes et lunettes parexemple.

Concepts pédagogiques et mise en pratique

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VULGARISATION• Encourager l’utilisation de l’IUV dans le

cadre des programmes de sensibilisation dupublic.• Fournir aux soignants, auxenseignants, aux gardes d’enfants dumatériel pédagogique à distribuer aupublic.

• Organiser des ateliers destinés auxmédecins et aux autres personnels de santé.

• Mettre sur pied des programmes péda-gogiques pour les enseignants.

• Mettre sur pied des programmes péda-gogiques pour les personnes qui travaillenten plein air.

• Inciter et aider à la construction de zonesombragées dans les écoles, les aires de jeuxet les parcs, ainsi que dans les lieuxfréquentés par le public tels que les arrêtsd’autobus et les piscines.

• Déconseiller l’utilisation des lampes àbronzer et des bancs solaires à des finsesthétiques.

• Informer la population qu’il existe desmédicaments et des cosmétiques qui sensi-bilisent la peau à l’effet du rayonnement UV.

• S’assurer du concours de météorologistes,de journalistes spécialistes de la médecine,des médias, pour offrir un service de météosolaire à la population.

EVALUATION• Elaborer des statistiques nationales sur les

pathologies cutanées et oculaires induitespar le rayonnement UV.

• Encourager la recherche sur les effetssanitaires et les mesures de protectionconcernant le rayonnement UV.

• Soutenir les programmes nationaux et lesactions internationales sur la surveillance durayonnement UV et l’éducation pour lasanté.

• Effectuer des recherches sur les comporte-ments, les connaissances et les attitudesvis-à-vis de la protection solaire.

NORMALISATION• Faciliter la mise au point de normes relatives

à la protection solaire concernantnotamment les crèmes, les vêtements, lesbancs solaires et les lunettes, afin que lesfabricants et les consommateurs puissentdisposer de normes claires garantissant lasécurité.

• Développer l’information sur le degré deprotection contre le rayonnement UVapporté par les crèmes solaires, les lunettes,les vêtements et les autres mesures deprotection.

ROLE DES POUVOIRS PUBLICS

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STRATEGIES UTILES :• Organiser une conférence de presse au

moment du lancement de la campagne, à lafin du printemps par exemple, en invitantdes membres des professions de santé quipourront répondre aux questions.

• Organiser des séminaires de courte durée àl’intention des journalistes pour leur faireconnaître les dangers de la surexposition aurayonnement UV et diffuser les messagesclés de la protection solaire.

• Utiliser les conférences de presse poursouligner les questions importantes et lesfaire suivre de communiqués de presse quiénonceront des messages clairs et simples.

• Pour faire passer le message, recourir à deshistoires vécues.

La promotion de l’IUV sera faite de manièrepositive et attrayante et les mots clés serontsauver, protéger, aider.

L’IUV PEUT :✓ sauver des vies humaines✓ protéger la santé✓ aider à rester jeune

EVALUATION DE L’EFFICACITE DESCAMPAGNES DE PROTECTIONSOLAIREUn programme de sensibilisation aux dangersdu soleil qui utilise l’IUV comme outilpédagogique a pour but de développer lesconnaissances dans la population et demodifier les attitudes et les comportementsvis-à-vis de l’exposition au soleil et de laprotection solaire. Une enquête d’évaluationbien conçue doit permettre de savoir :• si le sens de l’IUV et les messages qu’il sous-

tend sont compris par la populationgénérale;

• si la campagne a modifié les connaissances,les attitudes et les comportements de lapopulation vis-à-vis de l’exposition au soleil.

14

ROLE DES AUTORITES LOCALES ET DES AGENCES SANITAIRES• Favoriser les modifications de comporte-

ment par des messages visuels et desactivités pédagogiques dans les sites et lesservices publics et de loisirs. On pourranotamment envisager de réaliser desprogrammes dans les écoles et les jardinsd’enfants, de distribuer des brochures dansles bâtiments publics, les banques, lescentres commerciaux et de santé, etd’organiser, avec la participation desprofessions de santé, des “fêtes de la

protection solaire” comportant exposés etdépistage des cancers cutanés.

• Favoriser les activités créatives sur laprotection solaire : par exemple, des défilésde mode où les modèles et les tissus portésprotégeraient contre le rayonnement UV,des projets scientifiques et des concours.

• Modifier l’environnement physique etdonner plus d’importance aux zonesombragées dans les projets urbains et lestransformations des lieux publics.

Les médias sont invités à intégrer des informa-tions relatives au rayonnement solaire dansleur bulletin météorologique quotidien, afinque cette information, donnée en mêmetemps que l’actualité, prenne l’importancequ’elle mérite. La télévision, la radio et lapresse sont des outils indispensables d’infor-mation du public sur les risques durayonnement ultraviolet et sur la nécessitéd’adopter des mesures de protection. Ils

peuvent renforcer les programmes locaux etnationaux en mettant l’accent sur les préoccu-pations sanitaires, et même promouvoir larecherche en portant à la connaissance dupublic les découvertes concernant les effetssur la santé ou les dispositifs de protection.Pour entretenir l’intérêt vis-à-vis de lacampagne de sensibilisation, il sera nécessaired’élaborer progressivement des messagescourts et clairs, adaptés au média concerné.

S’ASSURER DU SOUTIEN DES MEDIAS

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15

Santé et rayonnement UVANNEXE A

1 Ultraviolet Radiation.An authoritative scientific review of environmental and health effects of UV, with reference to global ozonelayer depletion. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 1994 (Critères d’hygiène de l’environnement, monographie N° 160).

2 Proceedings of an international workshop on ultraviolet radiation exposure, measurement and protection, St Catherine’sCollege, Oxford, 1999. Radiation Protection Dosimetry, 2000, 91:1-3.

L’exposition de l’homme au rayonnementsolaire peut avoir des effets aigus et chroniquessur sa santé et entraîner des atteintes cutanées,oculaires et immunitaires. Selon une erreur trèsrépandue, seules les personnes dont la peauest claire auraient à redouter la surexpositionau soleil. Quand la peau est sombre, ellecontient davantage de mélanine, un pigmentprotecteur et, chez les personnes à peau mate,l’incidence des cancers cutanés est effective-ment plus faible. Cependant, ils s’observentégalement dans ce groupe et sont mal-heureusement décelés plus tard, à un stade oùils sont plus dangereux. Le risque d’atteinteoculaire et immunitaire due au rayonnementultraviolet est, lui, indépendant du phototype.Les effets du rayonnement UV sur la santé ontété largement examinés dans une publicationde l’OMS de la série Critères d’hygiène de l’en-vironnement, la monographie No 160 :Ultraviolet Radiation1, ainsi que dans Proceedingsof an International Workshop on UltravioletRadiation2.

PEAUCOUPS DE SOLEIL, BRONZAGE ETVIEILLISSEMENT CUTANEL’effet aigu le plus connu de la surexpositionau rayonnement UV est l’effet érythémal, quientraîne un rougissement bien connu de lapeau appelé coup de soleil. En outre, la plupartdes personnes bronzent après stimulation dela production de mélanine par le rayonnementultraviolet dans les quelques jours qui suiventl’exposition. Un autre effet adaptatif, moinsvisible, est l’épaississement des couchesexternes de la peau qui diminue la pénétrationdu rayonnement vers les couches cutanéesplus profondes. Ces deux effets sont le signe delésions cutanées. Le seuil de survenue de

l’érythème et la capacité d’adaptation à l’ex-position aux UV sont extrêmement variablesen fonction du type de peau, ou phototype.L’exposition chronique au rayonnement UVentraîne aussi un certain nombre de lésionsdégénératives de la peau, cellules, tissus desoutien et vaisseaux sanguins. On peut citer lestaches de rousseur, naevi et lentigos, quiforment des taches pigmentées, et une pig-mentation brune diffuse. Le rayonnement UVaccélère le vieillissement cutané, et la pertegraduelle de l’élasticité cutanée entraîne laformation de rides, la peau devenant sèche etrêche.

EPITHELIOMAS Il existe deux grandes catégories de cancerscutanés, les mélanomes et les carcinomes ouépithéliomas. Parmi les épithéliomas, ondistingue les épithéliomas basocellulaires etles épithéliomas spinocellulaires. Ces cancerssont rarement mortels, mais l’exérèse chirurgi-cale est douloureuse et laisse souvent descicatrices. On connaît mal l’évolution del’incidence de ces cancers dans le temps, leurenregistrement n’étant pas encore fiable.Cependant, des études menées en Australie,au Canada et aux Etats-Unis d’Amériqueindiquent qu’entre les années 60 et les années80 leur prévalence a été multipliée par plus dedeux. Le risque d’épithélioma a été examinéen fonction de l’exposition de l’individu.

Les épithéliomas sont particulièrementfréquents sur les parties du corps générale-ment exposées au soleil, oreilles, visage, cou etavant-bras. On peut en déduire que l’exposi-tion répétée pendant longtemps aurayonnement UV est un facteur étiologiquemajeur.

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On note dans certains pays une relationpositive entre l’augmentation de l’incidencedes épithéliomas et la diminution de lalatitude, c’est-à-dire l’augmentation durayonnement UV.

MELANOME MALINS’ils sont beaucoup moins fréquents que lesépithéliomas, les mélanomes malins sont lacause la plus importante de décès par cancercutané, et la probabilité de déclaration et dediagnostic exact est plus grande que pour lesépithéliomas. Depuis le début des années 70,l’incidence des mélanomes malins augmenterapidement, de 4 % tous les ans en moyenneaux Etats-Unis d’Amérique. D’après de trèsnombreuses études, le risque de mélanomemalin est corrélé aux caractéristiquesgénétiques et personnelles, ainsi qu’à l’exposi-tion au rayonnement UV.

On trouvera résumés ci-dessous les facteursde risque les plus importants pour l’homme :

• La présence d’un grand nombre de naeviatypiques est le plus grand facteur de risquede mélanome malin dans les populations àpeau claire.

• Le mélanome malin est plus fréquent chezles personnes au teint clair, aux yeux bleuset aux cheveux roux ou blonds. Des étudesexpérimentales ont mis en évidence unedose érythémale minimale plus faible etune rougeur de la peau plus durable chezles patients atteints de mélanome que chezles témoins.

• L’exposition intermittente mais forte aurayonnement UV apparaît comme unfacteur de risque important dans lasurvenue des mélanomes malins.

• Dans les populations à peau blanche,l’incidence du mélanome malin augmenteen général avec la diminution de la latitude,l’incidence la plus élevée ayant étéenregistrée en Australie, où les taux annuelssont respectivement pour les femmes etpour les hommes 10 et 20 fois plus élevésqu’en Europe.

• Plusieurs études épidémiologiquesindiquent qu’il existe une associationpositive avec les coups de soleil, etnotamment pendant l’enfance.

• Le rôle de l’exposition cumulée au soleildans l’apparition du mélanome malin n’estpas clair. Le risque de mélanome malin estcependant plus grand chez les personnesayant fait des épithéliomas et des kératosessolaires, deux affections qui sont desindicateurs d’exposition cumulée aurayonnement UV.

Figure 8 : Mélanome malin

Figure 6 : Epithéliomabasocellulaire

Figure 7 : Epithéliomaspinocellulaire

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OEILL’oeil est inclus dans l’orbite et protégé parl’arcade sourcilière, les sourcils et les cils.L’augmentation de la luminosité active lacontraction de la pupille et le plissementréflexe des paupières pour diminuer lapénétration des rayons du soleil dans l’oeil.L’efficacité de ces défenses naturelles contreles dangers du rayonnement UV estcependant battu en brèche dans lesconditions extrêmes, comme par exemple l’u-tilisation des bancs solaires sans protectionoculaire ou quand le rayonnement réfléchi parle sable, l’eau ou la neige est important.

Les effets aigus de l’exposition aurayonnement UV sont notamment la pho-tokératite et la photoconjonctivite. Cesréactions inflammatoires sont comparables àun coup de soleil pour les tissus extrêmementsensibles du globe oculaire et des paupièreset apparaissent en général dans les heures quisuivent l’exposition. Ces deux affectionspeuvent être extrêmement douloureuses,mais sont réversibles et ne laissent pas deséquelles, ni pour l’oeil, ni pour la vision. Lesformes extrêmes de photokératite sont le“coup d’arc “, provoqué par un arc électrique,et la “cécité des neiges”.

La cataracte est une cause majeure de cécitédans le monde. Les protéines du cristallin sedésagrègent, s’enchevêtrent et se chargent depigments qui entraînent son opacité etfinalement la cécité. Si, chez presque tous lesindividus, le vieillissement entraîne laformation d’une cataracte, elle est plus oumoins prononcée, et l’exposition au soleil, enparticulier aux UVB, semble être un facteur derisque majeur de son apparition.

SYSTEME IMMUNITAIRELe système immunitaire est le système dedéfense de l’organisme contre les infections etles cancers, et, normalement, les micro-organismes et les tumeurs en formation sonttrès efficacement reconnus et attaqués. Si lesdonnées ne sont encore que préliminaires,elles indiquent cependant un effet immuno-dépresseur systémique de l’exposition aiguëet à faible dose au rayonnement UV.

Chez l’animal de laboratoire, on a pu mettre enévidence que le rayonnement UV modifiel’évolution et la gravité des tumeurs cutanées.L’incidence des épithéliomas spinocellulairesest en outre plus élevée chez les personnestraitées par des immuno-dépresseurs quedans le reste de la population. Par conséquent,outre son rôle dans l’” initiation » des cancerscutanés, l’exposition au soleil peut diminuerles défenses de l’organisme qui, normalement,limitent la progression des tumeurs cutanées.

Plusieurs études ont mis en évidence unealtération de l’activité et de la répartition decertaines cellules responsables du déclenche-ment de la réponse immunitaire chezl’homme, sous l’effet d’une exposition aurayonnement ultraviolet du fait de l’environ-nement. Par conséquent, l’exposition aurayonnement solaire pourrait accroître lerisque d’infection par les micro-organismes,virus, bactéries, parasites ou champignons, cequi a été mis en évidence chez divers modèlesanimaux. De plus, en particulier dans les paysen développement, la forte intensité durayonnement ultraviolet risque de diminuerl’efficacité des vaccins. De nombreusesmaladies évitables par la vaccination sontextrêmement infectieuses et tout facteurentraînant une diminution, même faible, del’efficacité vaccinale peut avoir un impactmajeur sur la santé publique.

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DIMINUTION DE L’OZONE ET EFFETSDES UV SUR LA SANTE

La réduction de l’épaisseur de la couched’ozone pourrait bien aggraver les effetsactuels dus à l’exposition au rayonnement UV,car l’ozone stratosphérique absorbe très effi-cacement le rayonnement UV. Au fur et àmesure que l’épaisseur de la couche d’ozonediminue, le filtre protecteur que constitue l’at-mosphère perd progressivement sonefficacité. Par conséquent, l’être humain et sonmilieu sont exposés à un rayonnement UV

plus intense, et notamment à une plus grandequantité d’UVB, les rayons UV qui ont le plusfort impact sur la santé humaine, les animaux,les organismes marins et les végétaux.

D’après les modèles, une diminution de 10 %de l’ozone stratosphérique pourraitaugmenter le nombre des cancers cutanés etcelui des cataractes, avec 300 000épithéliomas, 4500 mélanomes, et 1,6 à 1,75million de cataractes en plus chaque annéedans le monde.

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Liens Internet : Organismes permettant deconsulter la météo solaireANNEXE B

MONDECentre mondial des Données sur l’Ozone et leRayonnement ultraviolethttp://www.msc-smc.ec.gc.ca/woudc/

MONDEInstitut de Physique médicale et de Biostatistique,Université de Médecine vétérinaire, Viennehttp://i115srv.vu-wien.ac.at/uv/uv_online_alt.htm#uvimaps

EUROPEScientific UV Data Management (SUVDAMA)http://www.ozone.fmi.fi/SUVDAMA/

BASSIN MEDITERRANEEN(Français/Anglais/Espagnol/Italien)Service de Prévisions et d’Informations surl’Environnement dans votre Régionhttp://www.enviport.com/index_en.html

ARGENTINE(Espagnol)Centre régional de Données satellitaireshttp://www.conae.gov.ar/iuv/iuv.html

Service météorologique nationalhttp://www.meteofa.mil.ar/

AUSTRALIEBureau of Meteorologyhttp://www.bom.gov.au/info/about_uvb.shtml

AUTRICHEInstitut de Physique médicale, Universitéd’Innsbruckhttp://www.uibk.ac.at/projects/uv-

index/aktuell/mon_kart_eng.html

CANADA(Anglais/Français)Service météorologique du Canadahttp://www.msc-smc.ec.gc.ca/uvindex/

REPUBLIQUE TCHEQUE(Tchèque/Anglais)Institut hydrométéorologique tchèquehttp://www.chmi.cz/meteo/ozon/o3uvb.html

FINLANDE(Finnois)Institut météorologique finnoishttp://www.ozone.fmi.fi/

FRANCE(Français)Sécurité Solairehttp://www.securite-solaire.org

ALLEMAGNE(Allemand)Office fédéral de Protection contre lesRayonnementshttp://www.bfs.de/uvi/index.htm

Service météorologique allemandhttp://www.uv-index.de/

GRECE(Grec)Laboratoire de Physique atmosphériquehttp://lap.physics.auth.gr/uvindex/

HONG KONG – REGION ADMINISTRATIVESPECIALE DE LA CHINEHong Kong Observatoryhttp://www.info.gov.hk/hko/wxinfo/uvindex/english/uvinde

x_e.htm

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20

ISRAEL(Hébreu/Anglais)Service météorologique nationalhttp://www2.iol.co.il/weather/Edefault.asp

ITALIE(Italien/Anglais)Laboratoire pour la Météorologie et la Modélisationenvironnementalehttp://www.lamma.rete.toscana.it/previ/ita/stazlam.htm

JAPON(Anglais)Shiseido UV Ray Informationhttp://www.shiseido.co.jp/e/e9708uvi/html/index.htm

LUXEMBOURG(Français)Station météorologique du Lycée classique deDiekirchhttp://meteo.lcd.lu/

MEXIQUE(Espagnol/Anglais)Qualité de l’Air – Mexicohttp://sima.com.mx/sima/df/_zseeng.html

NOUVELLE-ZELANDELauder National Institute of Water and AtmosphericResearch (NIWA)http://katipo.niwa.cri.nz/lauder/homepg07.htm

NORVEGE(Norvégien/Anglais)Norwegian Radiation Protection Authorityhttp://uvnett.nrpa.no/

POLOGNE(Polonais)Institut de Météorologie et de Gestion de l’Eauhttp://www.imgw.pl/

PORTUGAL(Portugais/Anglais)Institut météorologiquehttp://www.meteo.pt/uv/uvindex.htm

SLOVENIE

(Slovène)Agence slovène de l’Environnementhttp://www.rzs-hm.si/zanimivosti/UV.html

ESPAGNE(Espagnol)Institut météorologique nationalhttp://www.inm.es/wwz/fijo/estaciones.html

SUEDE(Suédois/Anglais)Institut suédois de Protection contre lesRayonnementshttp://www.smhi.se/weather/uvindex/sv/uvprog.htm

SUISSE(Allemand/Français)Office fédéral de la Santé publiquehttp://www.uv-index.ch

TURQUIE(Turc)Conseil turc de la Recherche scientifique ettechniquehttp://www.tubitak.gov.tr/

ROYAUME-UNIThe Meteorological Officehttp://www.met-office.gov.uk/sec3/gsuvi.html

ETATS-UNIS D’AMERIQUEThe Weather Channelhttp://www.weather.com/activities/health/skin

National Oceanic and Atmospheric Administration(NOAA) and Environmental Protection Agency (EPA)Climate Prediction Centerhttp://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/stratosphere/uv_in

dex/index.html

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21

L’indice universel de rayonnement ultraviolet solaire est construit à partir du spectre d’effi-cacité érythémale du rayonnement UV sur la peau humaine élaboré par la Commissioninternationale de l’éclairage (ISO 17166 : 1999/CIE S007/E-1998). Cette formule définit etmesure le rayonnement UV reçu sur une surface horizontale. L’indice UV est une quantité sansunité donnée par la formule :

où Eλ est l’éclairement énergétique spectralexprimé en W/(m2.nm) pour la longueurd’onde λ ; dλ est la bande des longueursd’onde utilisée pour calculer l’intégrale ;ser(λ) est le spectre d’action érythémale deréférence ; ker est une constante égale à 40 m2/W.

La détermination de l’IUV peut se faire soitpar observation, soit par modélisation. Si l’onprocède par observation, deux approchessont possibles : soit on utilise un spectrora-diomètre et on calcule l’IUV d’après laformule ci-dessus, soit on utilise un détecteurà large bande étalonné et programmé pourdonner directement l’IUV.

Les prévisions concernant l’IUV solairepeuvent être faites au moyen d’un modèlede transfert radiatif qui nécessite deconnaître le contenu intégré en ozone (ouozone total) et les propriétés optiques del’aérosol. Un modèle de régression permetde prévoir le contenu intégré verticalementen ozone grâce aux données des spectrora-diomètres placés au sol ou les donnéessatellitaires. Il faut tenir compte de lacouverture nuageuse, à défaut de quoi lesdonnées obtenues correspondront auxvaleurs par ciel clair.

L’indice UVANNEXE C

I = k E s d( ). .er

400 nm

λλ λerUV ∫250 nm

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22

Présentation graphique de l’indice UVANNEXE D

Oslo HelsinkiStockholm

Riga

Minsk

KievWarsawBerlin

Prague

VienneBucarest

Rome

Paris

LondresDublin

Madrid

Rabat

Iles Canaries

Alger Tunis

Tripoli

Le Caire

Athènes

Ankara Tbilissi

Moscou

Téhéran

Genève

#4eb400#a0ce00#f7e400#f8b600#f88700#f85900#e82c0e#d8001d#ff0099#b54cff#998cff

Tableau descouleurs (HEX)IUV

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11+

Indice UV Protectionrecommandée

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BRONZAGE• Le bronzage n’arrête pas beaucoup le

rayonnement UV ! Même si la peau estbronzée, veiller à limiter l’expositionpendant la tranche horaire autour de midiet ne pas cesser de se protéger.

• Ne pas dépasser la dose. Le coup de soleilest l’indication que la peau a reçu unequantité excessive de rayonnementultraviolet : protégeons la peau.

PROTECTION SOLAIRE• Mettre des lunettes, un chapeau à large

bord et des vêtements protecteurs ;appliquer fréquemment une crème FPS 15+sur les zones à protéger.

• L’application de la crème antisolaire n’estpas destinée à permettre l’allongement dela durée du bain de soleil, mais à diminuer lerisque de l’exposition.

• La peau peut être sensibilisée par la prise decertains médicaments, les parfums et lesdéodorants ; l’exposition au soleil provoquealors des brûlures graves. Demandez conseilà votre pharmacien.

• L’exposition au soleil augmente le risque decancer cutané, accélère le vieillissement dela peau et provoque des lésions oculaires.Protégez-vous !

• L’ombre est la meilleure protection contre lerayonnement solaire. Essayez de trouver unabri à l’ombre pendant les heures où lerayonnement solaire est à son maximum.

PERCEPTION DU RAYONNEMENT UV• On peut attraper des coups de soleil, même

quand le ciel est couvert. Dans le spectre durayonnement solaire, c’est le rayonnementUV qui brûle et qui provoque des cancers dela peau, et le rayonnement UV peuttraverser la couche nuageuse.

• Ne jamais oublier que la sensation dechaleur due au soleil n’est pas indispensablepour qu’il provoque des lésions cutanées etoculaires. Ces lésions sont dues aurayonnement UV, qui ne se voit pas, et quine se sent pas – ne vous laissez pas abuserpar une douceur agréable.

ACTIVITES DE LOISIRS• Si vous assistez ou participez à (nom de la

manifestation), n’oubliez pas la crèmesolaire, le chapeau et un vêtement àmanches longues ; c’est le minimum pourpouvoir garder des bons souvenirs de lamanifestation et ne pas revenir avec unsuperbe coup de soleil.

• C’est la saison du ski. L’altitude et la neigefraîche peuvent doubler l’exposition aurayonnement UV, n’oubliez ni les lunettes nila crème !

• Prêt pour les vacances au soleil ? Ne partezpas sans un chapeau à large bord, deslunettes et de la crème.

• Vous avez la chance de passer les vacancesscolaires au soleil. N’oubliez pas d’emporterle chapeau, la crème et les lunettes.

• Au jardin, c’est le printemps. Soignez vosfleurs, mais protégez votre peau.

Messages complémentaires deprotection solaireANNEXE E

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ENVIRONNEMENT• Identifiez les situations à risque. Quand les

ombres sont courtes ou si l’exposition estlongue, protégez-vous !

• Attention ! Une bonne partie durayonnement UV traverse les nuages.

• En montagne, le rayonnement UVaugmente d’environ 10 % tous les 1000mètres. La réflexion sur la neige peutdoubler la quantité de rayonnement reçu.

• Quand la neige est fraîche, l’exposition aurayonnement UV peut doubler ; n’oubliezpas les lunettes ni la crème !

GROUPES A RISQUE PARTICULIERS :ENFANTS• Une exposition au soleil importante

pendant l’enfance augmente le risque decancer cutané chez l’adulte et peutprovoquer des lésions dangereuses desyeux.

• Tous les enfants de moins de 15 ans ont unepeau et des yeux très sensibles – protégez-les et montrez l’exemple !

• Avant un an, l’enfant ne doit jamais êtreexposé directement au soleil.

• Le soleil est de plus en plus fort et lesenfants sont exposés au danger de sesrayons au moment du déjeuner et desrécréations. Invitez-les à se protéger et àfaire une pause à l’ombre.

• C’est surtout avant 18 ans que nous sommesexposés au soleil. Protégez vos enfants ; leurpeau restera plus jeune et plus belle.

• Parents – protégez vos enfants contre lesoleil. Apprenez-leur à ne pas s’exposer et àprendre les mesures de protectionnécessaires.

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L. R. Acosta, SIMA, Ministère del’Environnement (Mexique)

C. B. Archer, South African Weather Bureau(Afrique du Sud)

B. Armstrong, New South Wales CancerCouncil (Australie)

A. Bais, Laboratoire de Physique atmo-sphérique, Université Aristotle deThessalonique (Grèce)

J. H. Bernhardt, Commission internationalepour la Protection contre les Rayonnementsnon ionisants (Allemagne)

M. Blumthaler, Institut de Physiquemédicale, Université d’Innsbruck (Autriche)

C. Boldeman, Hôpital Karolinska (Suède)

W. Bonta, National Conference of RadiationControl (Etats-Unis d’Amérique)

J. Borkowski, Institut de Géophysique,Académie polonaise des Sciences (Pologne)

D. Broadhurst, Service météorologique duCanada, Environnement Canada (Canada)

E. Breitbart, Centre de Dermatologie,Buxtehude (Allemagne)

D. Bressoud, Office fédéral de la Santépublique (Suisse)

J. Brix, Office fédéral de Protection contre lesRayonnements (Allemagne)

V. L. Buchanan, U.S. Army Center for HealthPromotion and Preventive Medicine (Etats-Unis d’Amérique)

W. R. Burrows, Service météorologique duCanada, Environnement Canada (Canada)

F. Carvalho, Institut de Météorologie(Portugal)

J.-P. Césarini, Institut national de la Santé etde la Recherche médicale (France)

P. Césarini, Sécurité Solaire (France)

J. Damski, Institut météorologique national(Finlande)

M. Davis, U.S. Army Center for HealthPromotion and Preventive Medicine (Etats-Unis d’Amérique)

K. Dehne, Service météorologique allemand(Allemagne)

Y. Deslauriers, Santé Canada (Canada)

C. J. Diaz Leal (Mexique)

H. Dixon, The Cancer Council Victoria(Australie)

CollaborateursANNEXE F

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C. Driscoll, National Radiological ProtectionBoard (Royaume-Uni)

A. Fergusson, Service météorologique duCanada, Environnement Canada (Canada)

D. Frei, Office fédéral de la Santé publique(Suisse)

R. P. Gallagher, British Columbia CancerAgency (Canada)

R. Greinert, Centre de Dermatologie,Buxtehude (Allemagne)

D. Harder, Commission de Protection contreles Rayonnements (Allemagne)

R. Harrington, Journaliste (Allemagne)

A. Heimo, Institut suisse de Météorologie(Suisse)

D. J. Hufford, U.S. Environmental ProtectionAgency (Etats-Unis d’Amérique)

S. Human, Technikon Natal (Afrique du Sud)

L. Jalkanen, Organisation météorologiquemondiale (Suisse)

M. Janouch, Institut hydrométéorologiquetchèque (République tchèque)

K. Jokela, Institut météorologique national(Finlande)

W. Josefsson, Institut météorologique ethydrologique suédois (Suède)

M. Kabuto, Institut national des Etudes envi-ronnementales (Japon)

D. Kastelec, Institut hydrométéorologiquede Slovénie (Slovénie)

Y. S. Kim, Hanyang University (République deCorée)

P. Koepke, Institut météorologique,Université de Munich (Allemagne)

A. Kricker, New South Wales Cancer Council(Australie)

A. Kulmala, Organisation météorologiquemondiale (Suisse)

J. Langford, U.S. Army Center for HealthPromotion and Preventive Medicine (Etats-Unis d’Amérique)

B. Lapeta, Institut de Météorologie et deGestion des Eaux (Pologne)

M. Lehnert, Université de Bochum(Allemagne)

Z. Litynska, Institut de Météorologie et deGestion des Eaux (Pologne)

C. S. Long, National Weather Service,National Oceanic and AtmosphericAdministration (Etats-Unis d’Amérique)

A. Manes, Service météorologique national(Israël)

G. F. Mariutti, Institut supérieur de la Santé(Italie)

R. Matthes, Office fédéral de Protectioncontre les Rayonnements (Allemagne)

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C. Mätzler, Institut de Physique appliquée,Université de Berne (Suisse)

A. McCulloch, ICI Chemicals and PolymersLtd. (Royaume-Uni)

R. L. McKenzie, NIWA Lauder (Nouvelle-Zélande)

A. F. McKinlay, National RadiologicalProtection Board (Royaume-Uni)

R. Meerkoetter, Navigation aérospatialeallemande, Centre de données de recon-naissance à distance (Allemagne)

R. Meisner, Navigation aérospatialeallemande, Centre de données de recon-naissance à distance (Allemagne)

B. Menne, Centre européen pourl’Environnement et la Santé, Organisationmondiale de la Santé (Italie)

M. Miller, Organisation météorologiquemondiale (Suisse)

N. Miloshev, Institut de Géophysique(Bulgarie)

M. Miyauchi, Agence météorologiquenationale (Japon)

A. Mylvaganam, Centre international deRecherche sur le Cancer (France)

P. Nemeth, Service météorologique hongrois(Hongrie)

M. Norval, Department of MedicalMicrobiology, Université d’Edimbourg(Royaume-Uni)

J. Oliviéri, Météo-France (France)

S. P. Perov, Service fédérald’Hydrométéorologie et de Protection del’Environnement (Fédération de Russie)

R. Philipona, Centre mondial de Protectioncontre les Rayonnements (Suisse)

H. Plets, Institut météorologique royal(Belgique)

T. Prager, Service météorologique hongrois(Hongrie)

E. A. Rehfuess, Organisation mondiale de laSanté (Suisse)

M. H. Repacholi, Organisation mondiale de laSanté (Suisse)

L. Rikus, Australian Bureau of MeteorologyResearch Centre (Australie)

C. Roy, Australian Radiation Protection andNuclear Safety Agency (Australie)

R. Rubenstein, U. S. EnvironmentalProtection Agency (Etats-Unis d’Amérique)

I. Ruppe, Office fédéral de la Médecine duTravail (Allemagne)

M. A. Santinelli, Sous-Secrétaire des Serviceséducatifs du District fédéral (Mexique)

G. Schauberger, Institut de Physiquemédicale, Université de Vienne (Autriche)

R. Schmidt, Organisation mondiale de laSanté (Suisse)

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O. Schulz, Office fédéral de Protectioncontre les Rayonnements (Allemagne)

G. Seckmeyer, Institut Fraunhofer pour laRecherche environnementale atmo-sphérique (Allemagne)

E. Simeone, NEC Italia (Italie)

P. Simon, Institut d’Aéronomie spatiale(Belgique)

C. Sinclair, The Cancer Council Victoria(Australie)

D. H. Sliney, U. S. Army Center for HealthPromotion and Preventive Medicine (Etats-Unis d’Amérique)

H. Staiger, Service météorologique allemand(Allemagne)

M. Steinmetz, Office fédéral de Protectioncontre les Rayonnements (Allemagne)

C. Stick, Institut pour la Climatologiemédicale, Kiel (Allemagne)

F. Tena, Faculté de Physique, Valence(Espagne)

M. Treiliba, Agence hydrométéorologiquenationale (Lituanie)

G. Vicek, Office fédéral de Protection contreles Rayonnements (Allemagne)

E. Vogel, Office fédéral de Protection contreles Rayonnements (Allemagne)

D. I. Wardle, Service météorologique duCanada, Environnement Canada (Canada)

E. Weatherhead, NOAA (Etats-Unisd’Amérique)

A. Webb, University of Manchester Instituteof Science and Technology (Royaume-Uni)

S. Wengraitis, U. S. Army Center for HealthPromotion and Preventive Medicine (Etats-Unis d’Amérique)

U. Wester, Institut suédois de Protectioncontre les Rayonnements (Suède)

M. Wittwer, Centre allemand de Lutte contrele Cancer (Allemagne)

L. Ylianttila, STUK-Radiation and NuclearSafety Authority (Finlande)