La qualité de l’air

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Abitibi-Consolidated Inc. Alberta-Pacific Forest Industries Inc. • Bowater • Canfor Corporation Cariboo Pulp & Paper Company • Cascades Inc. • Catalyst Paper • F.F. Soucy, Inc. Howe Sound Pulp & Paper Limited Partnership • Kruger Inc. • Louisiana-Pacific Canada Ltd. Mill & Timber Products Ltd. • Papier Masson Ltée • SFK Pâte Stora Enso Port Hawkesbury Limited • Tembec Inc. • Tolko Industries Ltd. • UPM-Kymmene Miramichi, Inc. West Fraser Timber Co. Ltd. • Weyerhaeuser Company Limited Membres de L’APFC: Acceptation par les marchés Note d’information pour les clients Les clients tiennent de plus en plus compte des impacts environnementaux des produits forestiers qu’ils achètent, ainsi que des politiques et procédés de leurs fournisseurs à cet égard et des régions d’où proviennent les ressources. L’Association des produits forestiers du Canada (APFC) a rédigé une série de notes d’information pour fournir aux clients les garanties dont ils ont besoin lorsqu’ils choisissent d’acheter des produits forestiers canadiens. Lorsque les clients soulèvent des questions liées à la qualité de l’air, c’est généralement parce qu’ils veulent connaître les impacts possibles des émissions des scieries et des usines de pâtes et papiers sur la santé. Les entreprises canadiennes et l’ensemble de l’industrie ont de bonnes nouvelles à cet égard. Parmi les principaux critères de qualité de l’air mesurés par l’industrie forestière, on retrouve : les particules, qui comprennent des émissions dans l’air comme la fumée, la poussière, etc. les oxydes d’azote (NOx) les composés organiques volatils (COV) le dioxyde de soufre (SO2), qui contribue à l’odeur associée aux usines de pâtes. La gestion de la qualité de l’air Des initiatives réglementaires sont déjà en place pour gérer la qualité de l’air et devraient continuer à évoluer : normes pancanadiennes sur les particules et l’ozone (objectifs à atteindre d’ici 2010) stratégie pancanadienne sur les émissions acidifiantes après l’an 2000 (objectifs pour les NOx et le SO2 à atteindre d’ici 2015). initiatives bilatérales et internationales, notamment un accord Canada-États-Unis sur la qualité de l’air (ozone), le Protocole de la CEE-ONU sur les POP et le Protocole pour réduire l’acidification, l’eutrophisation et l’ozone au niveau du sol. Au début de 2005, l’industrie canadienne des produits forestiers a lancé une importante initiative multilatérale visant l’élaboration d’un programme de collaboration sur 10 ans au chapitre de la qualité de l’air. Le Forum des pâtes et papiers sur la qualité de l’air est composé de représentants des gouvernements fédéral et provinciaux, de l’industrie, des peuples autochtones et des groupes environnementaux Les réalisations de l’industrie à ce jour Les usines canadiennes de pâtes et papiers ont dépensé plus de 8 milliards de dollars dans des améliorations liées à l’environnement depuis 1990, ce qui a donné des résultats remarquables. Les émissions de NOx comptent maintenant pour moins de 2,5 % de toutes les émissions de NOx au Canada, soit 9 % de toutes les sources industrielles. Les émissions de COV représentent moins de 1 % de l’inventaire national ou 2,5 % de toutes les sources industrielles. Les émissions de SO2 ont diminué de 20 % depuis 1992. Les taux de particules ont diminué de 52 % depuis 1992. Pour une amélioration continue L’industrie canadienne des produits forestiers a entrepris en 2000 une étude préliminaire de la qualité de l’air, qui indique que les usines papetières ont un impact limité sur la qualité de l’air ambiant. En 2001, l’industrie a procédé à la deuxième phase de l’étude portant sur 20 usines au Canada. Une troisième phase est en cours. Le secteur des produits du bois fait également des recherches sur son impact sur la qualité de l’air à l’échelle locale. Des études ont été achevées en 2004 et d’autres projets ont été entrepris en 2005. Les installations de fabrication de produits du bois utilisent les résultats aux fins de l’Inventaire national des rejets de polluants (INRP). Bien que les progrès réalisés soient déjà très importants, l’industrie s’engage à une amélioration continue dans l’avenir, en se basant sur des principes scientifiques et sur l’utilisation de technologies modernes. La qualité de l’air Pour en savoir plus : Centre du client de l’APFC (613) 563-1441 poste 305 [email protected] mars 2006 Répartition des émissions de NOx au Canada Sources industrielles 25,21 % Combustibles non industriels 13,54 % Transport 52,31 % Incinération 0,10 % Sources naturelles 8,80 % Divers 0,04 % Les pâtes et papiers représentent 2,5 % du total national Source :Basé sur l’Inventaire des principaux contaminants atmosphériques, Environnement Canada, 1995

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Lorsque les clients soulèvent des questions liées à la qualité de l’air, c’est généralement parce qu’ils veulent connaître les impacts possibles des émissions des scieries et des usines de pâtes et papiers sur la santé. Les entreprises canadiennes et l’ensemble de l’industrie ont de bonnes nouvelles à cet égard.

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Page 1: La qualité de l’air

• Abitibi-Consolidated Inc.• Alberta-Paci�c Forest Industries Inc.• Bowater• Canfor Corporation• Cariboo Pulp & Paper Company• Cascades Inc.• Catalyst Paper• F.F. Soucy, Inc.• Howe Sound Pulp & Paper

Limited Partnership• Kruger Inc.• Louisiana-Paci�c Canada Ltd.• Mill & Timber Products Ltd.• Papier Masson Ltée• SFK Pâte• Stora Enso Port Hawkesbury Limited• Tembec Inc.• Tolko Industries Ltd.• UPM-Kymmene Miramichi, Inc.• West Fraser Timber Co. Ltd.• Weyerhaeuser Company Limited

Membres de L’APFC:

Acceptation par les marchésNote d’information pour les clients

Les clients tiennent de plus en plus compte des impacts environnementaux des produits forestiers qu’ils achètent, ainsi que des politiques et procédés de leurs fournisseurs à cet égard et des régions d’où proviennent les ressources. L’Association des produits forestiers du Canada (APFC) a rédigé une série de notes d’information pour fournir aux clients les garanties dont ils ont besoin lorsqu’ils choisissent d’acheter des produits forestiers canadiens.

Lorsque les clients soulèvent des questions liées à la qualité de l’air, c’est généralement parce qu’ils veulent connaître les impacts possibles des émissions des scieries et des usines de pâtes et papiers sur la santé. Les entreprises canadiennes et l’ensemble de l’industrie ont de bonnes nouvelles à cet égard.

Parmi les principaux critères de qualité de l’air mesurés par l’industrie forestière, on retrouve :

• les particules, qui comprennent des émissions dans l’air comme la fumée, la poussière, etc.

• les oxydes d’azote (NOx) • les composés organiques volatils (COV) • le dioxyde de soufre (SO2), qui contribue à l’odeur

associée aux usines de pâtes.

La gestion de la qualité de l’air

Des initiatives réglementaires sont déjà en place pour gérer la qualité de l’air et devraient continuer à évoluer :

• normes pancanadiennes sur les particules et l’ozone (objectifs à atteindre d’ici 2010)

• stratégiepancanadiennesurlesémissionsacidifiantesaprès l’an 2000 (objectifs pour les NOx et le SO2 à atteindre d’ici 2015).

• initiatives bilatérales et internationales, notamment un accord Canada-États-Unis sur la qualité de l’air (ozone), le Protocole de la CEE-ONU sur les POP et le Protocole pourréduirel’acidification,l’eutrophisationetl’ozoneauniveau du sol.

• Au début de 2005, l’industrie canadienne des produits forestiers a lancé une importante initiative multilatérale visant l’élaboration d’un programme de collaboration sur10ansauchapitrede laqualitéde l’air.LeForumdes pâtes et papiers sur la qualité de l’air est composé de représentants des gouvernements fédéral et provinciaux,del’industrie,despeuplesautochtonesetdes groupes environnementaux

Les réalisations de l’industrie à ce jour

Les usines canadiennes de pâtes et papiers ont dépensé plus de 8 milliards de dollars dans des améliorations liées à l’environnement depuis 1990, ce qui a donné des résultats remarquables.

• Les émissions de NOx comptent maintenant pour moins de 2,5 % de toutes les émissions de NOx au Canada, soit 9 % de toutes les sources industrielles.

• Les émissions de COV représentent moins de 1 % de l’inventaire national ou 2,5 % de toutes les sources industrielles.

• Les émissions de SO2 ont diminué de 20 % depuis 1992.

• Les taux de particules ont diminué de 52 % depuis 1992.

Pour une amélioration continue

• L’industrie canadienne des produits forestiers a entrepris en 2000 une étude préliminaire de la qualité de l’air, qui indique que les usines papetières ont un impact limité sur la qualité de l’air ambiant. En 2001, l’industrie a procédé à la deuxième phase de l’étudeportantsur20usinesauCanada.Unetroisièmephaseest en cours.

• Le secteur des produits du bois fait également des recherches sur son impact sur la qualité de l’air àl’échelle locale.Desétudesontétéachevéesen2004et d’autres projets ont été entrepris en 2005. Les installations de fabrication de produits du bois utilisent lesrésultatsauxfinsdel’Inventairenationaldesrejetsdepolluants(INRP).

• Bien que les progrès réalisés soient déjà très importants, l’industrie s’engage à une amélioration continue dans l’avenir,ensebasantsurdesprincipesscientifiquesetsurl’utilisationdetechnologiesmodernes.

La qualité de l’air

Pour en savoir plus :

Centreduclientdel’APFC(613)[email protected]

mars 2006

Répartition des émissions de NOx au Canada

Sources industrielles 25,21 %Combustibles non industriels 13,54 %Transport 52,31 %Incinération 0,10 %Sources naturelles 8,80 %Divers 0,04 %

Les pâtes et papiers représentent 2,5 % du total national

Source :Basé sur l’Inventaire des principaux contaminants atmosphériques,Environnement Canada, 1995