La clarinette castraise _ 1
Transcript of La clarinette castraise _ 1
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Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
La Clarinette castraise : journalmusical, scientifique et
littéraire, illustré de vignettes,dessins, charges, [...]
http://gallica.bnf.fr/http://www.bnf.fr/
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La Clarinette castraise : journal musical, scientifique et littéraire,illustré de vignettes, dessins, charges, caricatures et paysages, par
une société d'artistes et d'amateurs / dir. Pagès. 15/11/1857.
1
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4re
Année.
N
2
DE
L'ABONNEMENT.
Dimanche
45
Novembre
18S7.
Journal Musical,
.Scientifique
et
Littéraire
Castres,
15
HoTeinbre.
Une
lettre
anonyme
de
Mazamet*
Après
avoir
répondu
à
l'Industriel,
dont
la maladie
em-
pire
tous
les
jours,
l'Aigle
du
Tarn
a
relevé
par
quelques
lignes
bien
senties
son
premier
article, écrit
probablement
sous
un
saule pleureur.
La
ville de
Mazamet
est
industrielle,
et
si
nous ne
l'avi-
ons
pas
su,
une
lettre
anonyme, que
M. leDirecteur
a
reçue,
nous
apprendraitqu'elle
possède
au
moins
trente
filatures
de plus
que
Castres.
Avons-nous
jamais attaqué
les
Maïa-
metois
sur
leur
esprit
actif
ou
passif
à
connaître la
qualité
des
laines
?
Ah
Dieu
,
non.
Il
n'est
pas
dans le
tempéra-
ment
de la
Clarinette
de s'occuper
de
leurs cuirs.
Et,
pour
clore
à
jamais
toute
discussion
sur
le
malencontreux
iVette,
nous
allons
répondre
à l'avocat
anonyme,
défenseur
mysti-
que
de l'Industriel, qui
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k
hâsserre
api^mlORèfa hisx
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LA
CLARINETTE
CASTRAISE.
LE
DIABLEAU
MANOIR.
C'est
le
Diable
non
cher
lecteur,
voyez
plutôt la
fin
de
ma
ballade.
J.
BERNIER.
Dieu
quel
tapage
Entendez-vous
?
Ici beau
page
,
A
mes
genoux....
—
Noble
dame
,
Sur
mon
âme,
Je
n'ose;
si
monseigneur...
Cette
porte
Est
peu
forte...
Verrouillons—là...
car...
j'ai peur
Mais le
vacarme,
Redoubleencor ...
—
Je
suis
sans
arme,
*>
Sortons
d'abord...
Gentil
page,
Du
courage...
On
frappe...
je
meurs
d'effroi
Ah
demeure,
Que
je
meure,
S'il le
faut,
auprès
de
toi ..
La
châtelaine
Point
n'en mourut
;
Le
page
Arsène
Au
jour
s'en
fut;
Puis
du
diable,
'
Quand,
à
table,
On
vint
à
parler
,
soudain*
Dame
Barbe
,
Dans
sa
barbe,
Vit
rire le
châtelain.
Car le
vacarme
Qui
répandait
Ainsi l'alarme,
-
Amis,
c'était...
Bachelette
Qui,
seulette,
Chez monseigneur,
à
minuit
..
Mais silence,
Par
prudence,
Taisons-nous...
trop
parler nuit.
Pour
copie conforme.
L.-C.
ROBERT.
M.
W lDiawtDKOElLQilS3»»oo»
PERLES
ET
DIAMAHTS.
Que
j'aime
à voir
tout
fait
de
perles
fines
Un
richediadème éclatant de beauté,
Séduisant
assemblageoù la
suavité
Semble
couler
des
mains
divines
...
Un
écrin, fait de
diamants,
S'épend
de
tous
côtés
en
gerbes
de
lumière,
On
croirait voir
pendant leur
nocturne
carrière
Les
étoiles
lancer
leurs feux,
leurs
chatoiements
Mais je
sais
ici-bas plus
beau
que
perles
fines
,
Plus
pur
parsa
candeur, plus
riche
queles mines,
D'où
l'on
extrait
les
diamants
ou
l'or...
C'est
de
tous
les
trésors
le plus
riche
trésor
C'est
une
fleur belle
et
gracieuse,
A corolle
tendre
et
soyeuse,
C'est
un
ange au
front
pur,
à
l'oeil
doux,
—
C'est
une
étoile
radieuse,
—
C'est.... faut-il
achever
?
—
c'est
vous.
L.-C.
Robert,
Correspondances.
Castres, le 4 novembre
1857.
Monsieur
le Rédacteur,
J'ai
eu
l'avantage
de faire
connaissance
avec
le journal
que
vous venez
de fonder. Il
est,
ma
foi,
très
divertissant,
et,
sans
être
prophète,
on
peut
lui
prédire
du
succès.
Permettez-moide
vous
faire
connaître
—
s'il
se
peut tou-
tefois
qu'un
rédacteur de
journal
puisse l'ignorer
—
un
fait
qui,
je
crois,
sera
digne de figurer
sur
la
portée
que
s'a-
muse
à
chanter
votre
sémillante
clarinette.
Voici
:
«
Un
des jours
de la semainedernière,
un
gentleman
est
descendu
en
chaise de
poste
à l'hôtel Sabatié,
et,
sans
pren-
dre
la peine
d'occuper l'appartement
que
le
maître
d'hôtel
venait de
faire disposer
pour
lui, il
est
allé
se
poster
de-
vant
la
porte.
—
Vô
vô
s'est-il
écrié,
en
faisant signe du doigt
à
un
passant,
dite
à moâ,
si moâ
soui
longtemps
(
s'il
y a
loin
)
dé la
sioupe°-bé
ville dé
Mouzamet?
—
Vous
voulez
parler
de
Mazamet,
sans
doute
?
—
Yès,
ycs,
dé
la
soumptéoze
et
magnifique
ville de
Mouzamet.
—
Mais
mylord,
—
car
le
passant
avait
sans
peine
re-
connu
un
anglais dans
celui
qui l'interpellait
—
vous vous
exagérez,
sans
doute,
la
magnificence
de la
cité
dont
vous
me
parlez.
Mazamet,
distant
de
Castres
de
\ 8
kil.,
est tout
simplementun chef-lieude canton, sans importance
aucu-
ne
,
si
ce
n'est
une
sphère
de
commerce
assez
restreinte,
et
au
sein
de
laquelle
une
population de quelques milliers
d'habitants
se
meut,
s'agite
et
se
démène.
L'anglais
devint
pourpre
de
colère, il
pirouetta
brusque-
ment
sur
ses
talons
et
rentra
dans l'hôtel
en
proie
à
une
rage
épouvantable.
Il
ne
fallut
rien moins
que
l'interven-
tion
bienveillante
du maître
d'hôtel
pour
ramener
à
la
mo-
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LA
CLARINETTE
CASTRAISE.
dération
le
bon
gentleman,
qui
expliqua,
tant
bien
que
mal,
la
cause
de
son
désappointement
et
de
sa
colère,
mais
qui
fit
parfaitement
compiendre
qu'il
avait
été
abusé,
mystifié
par un
facétieux
habitant
de l'heureuse
ville.
Ce
Mazame-
tois
avait
insinué
au
flegmatique
et
sensuel
anglais,
avec
lequel
il
avait
pa?sé
à
Bagnèresle quart de la deuxième
saison,
que
la
ville
de
Mazamet
était
tout
ce
qu'il
y
avait
de
plus
beau,
de
plus
extatique,
sous
le
rapport
du site,
sous
le
rapport
sous
le
rapport....
sous
le
rapport
sous
tous
les
rapports
,
et
il
hasaida
même
que
grand nombre
d'étrangers
venaient
d'outie-mer
uniquement
pour
la
vi-
siter.
Pauvre
Anglais
Riche
habitant
de
Mazamet
Ajoutons
cependant
que
ce
dernier
pouvait être de
bonne
foi,
en
parlant
de
sa
ville
natale.
Agréez,
etc.
Pour
copie
conforme,
L.-C. Robeit.
A M. le Rédacteur
en
chef de la
Clarinette.
Monsieur
le
Rédacteur,
Je viens
vous
annoncer
la
chose la
plus
utile
et
la plus
imprévue
,
une
chose
qu'on
croit
difficilement
à Toulouse
et
qui semblera
impossible
à
Castres. Une chose qui
fait
en-
rager
certains
médecins,
et
qui comblede joie certains
com-
merçants
;
une
chose
enfin
parue
depuis
peu
de
jours
et
qu'on
s'arrache
des mains; je
ne
puis
me
résoudre
à
vous
la
dire,
devinez-là,
je
vous
la donne
en
trois; jetez
votre
lan-
gue
aux
chiens.
Eh bien
il
faut
donc
vous
la dire
:
M.
F.
Gimet,
libraire à Toulouse,
vient de
faire...
Devinez
,
quoi
?
Je
vous
le
donne
en
dix...
je
vous
le
donne
en
cent.
Certains
médecins disent
c'est
une
impertinence.
Point du
tout;
quand
un
autre.
—
Les
lédacteurs
du
canardToulousain
ajoutent
que
l'oeuvre
est
imparfaite.
Ils
sont
si
parfaits
—
Vous
n'y
êtes
pas
?
M.
François Gimet
,
l'auteur des
Muses
prolétaires, d'A-
libouf,
de
Thérèse
et
Bruneite,
de
Zélie
vient de faire
un
nouveau
guide dans
Toulouse
,
sous
le
titre
de Toulouse
et
son
commerce,
guide
tout-à-fait
neuf
déforme,
de
rédaction,
de renseignements
en
tous
genres.
Les
auteurs
de
guides,
plus
ou
moins
bien
faits,
achètent
des
mouchoirs
pour essuyer
leurs
yeux.
Pauvres
auteurs
qui
ne
savent
pas que
la première
con-
dition de
succès
pour un
guide,
c'est de
l'écrire
bien,
et
de
semer
dans
sa
rédaction
ces
pointes
spirituelles
qui
font du
livre de M. F.
Gimet,
un
de
ces
bijoux
qu'un
voyageur se
plait à regarder, quand
la
route est
longue
et
les voisins
ennnuyeux.
M. de
Grivelle.
COUACHS.
11
paraît
que
les
échos
de
Mazamet
n'ont
pas
entendu
les
sons
de
notre
clarinette,
du moins ils
ne
les
ont
pas
ré-
percutés
jusqu'ici.
Pour
qu'il
n'en soit plus
ainsi,
à l'avenir,
nous
allons
prendre position
sur
la butte
d'Augmontel.
On
nous
prévient
d'une manière,
certes
un
peu
mysté-
rieuse,
qu'il s'est
formé
à Mazamet
une
association de litté-
rateurs
qui
ont
pris
la
résolution
d'enfoncer
la Clarinette.
Nous
verrons
bien.
Mais,
puisquela lutte est
ouverte,
nous
prévenons
nos
adversaires
que
nous
ne
reculerons
pas
d'un
pouce
,
dans
la
ligne
de
conduite
que
nous
nous sommes
tracée.
Ils
ont
levé
le
[lièvre,
nous
le suivrons, advienne
que
pourra.
Un
homme
qui, connaît bien
son
monde,
nous
disait
der-
nièrement
:
Quand je vois MM.
de l'Industriel
de
Mazamet
chercher
à faire de l'esprit, il
me
semble
voir
un
boeuffessayer
à
dan-
ser
la
gavotte
On
parle
beaucoup de
la
construction
d'une
salle
immen-
se
pour
bals
et
concerts.
La
ville
de
Castres qui,
dans
la
couronne
départementale,
figure
comme
un
rubis,
convie
d'avance
à
ces
brillantes
fêtes
,
Mazamet
—
la
perle
du
dé-
partement.
VAigle
du
Tarn
nous
apprend
que
nos
Vestales
de
l'A-
cadémie
castraise
viennent
de
rallumer
leur feu.
—
S'étein-
drait-il
?
Non.
Ce
corps
savant transmettra
à
nos neveux
la
suprématie
qu'il
a
trouvé
légitimement
acquise
par
les riverains de l'A-
goût.
Le
travailfait
ne m'a
jamais fait peur,
Le
docteur
X.
rencontrant,
l'autre
jqur,
une
de
ses
jeunes
clientes
:
—
Ah
lui
dit-il,
à
votre
prochaine
crise,
je
vous ap-
porterai
un
bon
remède.
La
migraine
et
les
nerfs
ne
tardèrent
pas
à
jouer leur
rôle,
et
Mlle Léontine
d'envoyer
sa
bonne
au
docteur.
—
C'est
bien,
j'y
cours.
Et
prenant
un
numéro
de
Y
Industriel
et
de
l'Echo.
Il formula
ainsi
son
ordonnance.
Lire
ces
feuilles
in
extenso.
La
charmante
malade
a, dit-on, dormi
trois fois
24
heu
res
sur
celte
piose
calmante.
L.-C.
ROBERT.
Les
Petites Causes célèbres
Par
ffrédéa'ic
Thomas,
Apre?
un
léger
relard
occasionné
par
les
vacances
judiciai-
res,
les Pettles
causes
célèbres
oui
leptis
le
cours
de leur
suc-
cès.
A
la
série
des
procès
importants
qui
ont
fail
de
cette
col-
lection
un
recueil
unique,
le
33B
volume,
dernier
paiu,
vient de
joindre le
procès
du
capitaine
Itoincaaa
qui
a eu
tant
de
re-
tentissement
en
Afrique.
Les
avocats
et
les
gens
du monde
se
disputent
ces
petits
livres
où
les
uns
trouvent
un
délassement
plein
de
curiosités
instructives
et
les
autres
des modèles
de
plai-
doiries
des
meilleurs
maîtres.
Le
34e
Volume
c-t
sous
presse.
On
reçoit
12
volumes
par
an,l
volume
par
mois.
On
s'abonne
en
envoyant
franco
uu
bon
de 6 fr.
sur
la
poste
a
M.
Palis,
directeur
de
l'office
des
copies,
autographies, rédac-
tions
et
traductions,
15,
place
de la
Bourse,
a
Paris,
ou un
bon
de 22
fr.
pour
avoir
les
années
18S5,
185b ,
1857.
Le
Gérant
responsable,
PAGES.
Castres
,
Imprimerie
de
Veuve GRILLON.