Journal ORTB 2009

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www.observatoire-transports-bretagne.fr zoomS Zooms Transports et consommation d’énergie Sécurité routière : bilan 2008 Grand-Angle Transport maritime de marchandises en 2008 Conjoncture Le transport routier Les livraisons de carburants Les immatriculations Brèves Passagers maritimes Emissions de CO2 par les poids lourds Mobilité des habitants O 1 Septembre 2009 (1) : La consommation d’énergie finale de l’industrie, du résidentiel–tertiaire, des transports et de l’agriculture est égale à la production et à l’approvisionnement en énergie primaire et secondaire déduction faite des pertes du réseau électrique. (2) : Energie renouvelable thermique : agrocarburants livrés en mélange avec les produits pétroliers Texte extrait du document « chiffres clés de l’énergie en Bretagne – édition 2009 » téléchargeable sur le site internet du GIP Bretagne-environnement : www.bretagne-environnement.org Super Gazole GPL Total produits pétroliers Electricité Energie renouvelable thermique (2) Total 1990 943 1 117 0 2 060 9 0 2 069 1995 771 1 410 1 2 183 12 10 2 205 2000 734 1 760 13 2 508 12 21 2 542 2006 542 1 973 8 2 524 16 43 2 583 2007 509 2 007 8 2 524 16 91 2 631 Source : Observatoire régional de l’énergie et des gaz à effet de serre Evolution de la consommation finale d’énergie des transports en Bretagne (en ktep) Observatoire Régional des Transports de Bretagne Les transports en Bretagne : 37 % de la consommation d’énergie finale (1) 2 845 accidents corporels en Bretagne en 2008 En 2008, 2 845 accidents corporels ont eu lieu en Bretagne, soit 3,8 % de l’ensemble des accidents survenus en France Métropolitaine. Ces accidents ont provoqué la mort de 234 personnes, soit un ratio de 75 tués par million d’habitants légèrement plus élevé que la moyenne nationale. Le nombre de personnes décédées en Bretagne est stable depuis 2006. Comme en 2007, c’est en Ille-et-Vilaine que les décès ont été les plus nombreux. L’indicateur d’Accidentologie Locale (IAL) calculé sur la période 2004-2008 montre que les routes bretonnes sont moins dangereuses que la moyenne des routes françaises (Bretagne : 0,78). C’est particulièrement vrai pour l’Ille-et-Vilaine et le Finistère ; les Côtes d’Armor (0,83) et le Morbihan (0,87) sont plus proches de la moyenne nationale (1,00). Les 18-24 ans restent les personnes les plus exposées au risque de décès par accident de la circulation. Ils représentent moins de 10 % de la population mais plus de 20 % de personnes tuées sur les routes bretonnes. Plus de la moitié des personnes décédées en 2008 suite à un accident de la circulation étaient à bord d’une voiture. Les piétons quant à eux représentent 12,4 % des victimes et les personnes circulant sur une moto ou une mobylette, 13,7%. Consulter les données détaillées sur le site de l’ORTB, dans la rubrique Données et cartes>L’activité>La sécurité routière Avec 2 631 ktep (milliers de tonnes d’équivalent pétrole) en 2007, le transport représente 37% de la consommation d’énergie finale bretonne et 5,1% de la consommation d’énergie finale du secteur transport au niveau national. En hausse de 27% depuis 1990, la consommation d’énergie du secteur du transport en Bretagne a progressé plus fortement que pour la France entière. Depuis dix ans, les évolutions sont toutefois similaires et en net ralentissement depuis l’an 2000. L’année 2006 a même connu une baisse des consommations. Le gazole représente 80 % des produits pétroliers contre 54 % en 1990. La diésélisation du parc de véhicules observée en Bretagne est conforme à la tendance nationale. L’incorporation des agrocarburants a atteint 3,5% des produits pétroliers en 2007 (5,75 % en 2008) soit 91 ktep, conformément aux engagements nationaux. Suite au développement du trafic ferroviaire et à l’électrification du réseau, la consommation d’électricité des transports a atteint 16 ktep en 2007.

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www.observatoire-transports-bretagne.fr

zoom

SZoomsTransports et consommation d’énergieSécurité routière : bilan 2008

Grand-AngleTransport maritime de marchandises en 2008

ConjonctureLe transport routierLes livraisons de carburantsLes immatriculations

BrèvesPassagers maritimesEmissions de CO2 par les poids lourdsMobilité des habitants

O1

Septembre 2009

(1) : La consommation d’énergie finale de l’industrie, du résidentiel–tertiaire, des transports et de l’agriculture est égale à la production et à l’approvisionnement en énergie primaire et secondaire déduction faite des pertes du réseau électrique.

(2) : Energie renouvelable thermique : agrocarburants livrés en mélange avec les produits pétroliers

Texte extrait du document « chiffres clés de l’énergie en Bretagne – édition 2009 » téléchargeable sur le site internet du GIP Bretagne-environnement : www.bretagne-environnement.org

Super Gazole GPLTotal

produits pétroliers

ElectricitéEnergie

renouvelable thermique (2)

Total

1990 943 1 117 0 2 060 9 0 2 069

1995 771 1 410 1 2 183 12 10 2 205

2000 734 1 760 13 2 508 12 21 2 542

2006 542 1 973 8 2 524 16 43 2 583

2007 509 2 007 8 2 524 16 91 2 631Source : Observatoire régional de l’énergie et des gaz à effet de serre

Evolution de la consommation finale d’énergie des transports en Bretagne (en ktep)

LE JOURNAL

Observatoire Régionaldes Transports de Bretagne

Les transports en Bretagne : 37 % de la consommation d’énergie finale (1)

2 845 accidents corporels en Bretagne en 2008En 2008, 2 845 accidents corporels ont eu lieu en Bretagne, soit 3,8 % de l’ensemble des accidents survenus en France Métropolitaine. Ces accidents ont provoqué la mort de 234 personnes, soit un ratio de 75 tués par million d’habitants légèrement plus élevé que la moyenne nationale. Le nombre de personnes décédées en Bretagne est stable depuis 2006. Comme en 2007, c’est en Ille-et-Vilaine que les décès ont été les plus nombreux.

L’indicateur d’Accidentologie Locale (IAL) calculé sur la période 2004-2008 montre que les routes bretonnes sont moins dangereuses que la moyenne des routes françaises (Bretagne : 0,78). C’est particulièrement vrai pour l’Ille-et-Vilaine et le Finistère ; les Côtes d’Armor (0,83) et le Morbihan (0,87) sont plus proches de la moyenne nationale (1,00).

Les 18-24 ans restent les personnes les plus exposées au risque de décès par accident de la circulation. Ils représentent moins de 10 % de la population mais plus de 20 % de personnes tuées sur les routes bretonnes.

Plus de la moitié des personnes décédées en 2008 suite à un accident de la circulation étaient à bord d’une voiture. Les piétons quant à eux représentent 12,4 % des victimes et les personnes circulant sur une moto ou une mobylette, 13,7%.

Consulter les données détaillées sur le site de l’ORTB, dans la rubrique Données et cartes>L’activité>La sécurité routière

Avec 2 631 ktep (milliers de tonnes d’équivalent pétrole) en 2007, le transport représente 37% de la consommation d’énergie finale bretonne et 5,1% de la consommation d’énergie finale du secteur transport au niveau national.

En hausse de 27% depuis 1990, la consommation d’énergie du secteur du transport en Bretagne a progressé plus fortement que pour la France entière. Depuis dix ans, les évolutions sont toutefois similaires et en net ralentissement depuis l’an 2000. L’année 2006 a même connu une baisse des consommations.

Le gazole représente 80 % des produits pétroliers contre 54 % en 1990. La diésélisation du parc de véhicules observée en Bretagne est conforme à la tendance nationale.

L’incorporation des agrocarburants a atteint 3,5% des produits pétroliers en 2007 (5,75 % en 2008) soit 91 ktep, conformément aux engagements nationaux.

Suite au développement du trafic ferroviaire et à l’électrification du réseau, la consommation d’électricité des transports a atteint 16 ktep en 2007.

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gran

d-An

gle

O2

Le transport maritime de marchandises en 2008

Légère croissance de l’activité des ports bretonsLes ports de commerce sont un atout important pour le développement économique et logistique de la Bretagne. Ils génèrent, en effet, un trafic de plus de 9 millions de tonnes de marchandises. Le ralentissement économique mondial débuté en 2008 a toutefois mis un frein à la forte croissance de leurs trafics amorcée l’année précédente.

Les grands ports européens plus dynamiques que leurs homologues français

Avec 421,09 Mt, le port de Rotterdam est le premier port européen et le troisième port mondial. Son trafic a poursuivi sa croissance avec un taux de 2,9 % en 2008 malgré le ralentissement enregistré au quatrième trimestre. Deux autres ports du Benelux ont affiché des augmentations : + 3,5 % pour Anvers (soit 189,39 Mt) et + 8,2 % pour Amsterdam (soit 94,77 Mt). Le trafic de Hambourg, troisième port européen, stagne en 2008 à 140,40 Mt. Les trois principaux ports français, Marseille, Le Havre et Dunkerque, conservent leur quatrième, sixième et huitième places dans le classement des dix principaux ports européens. L’activité 2008 de Marseille est en légère baisse (-0,4%), celles du Havre (+ 1,7%) et de Dunkerque (+ 1 %) sont en augmentation.

Maintien du trafic national

Le trafic des ports métropolitains français est de 383,40 Mt, en stagnation par rapport à 2007. Ce résultat confirme le ralentissement global de l’activité des ports métro-politains constaté déjà l’année précédente alors que la tendance était à une hausse régulière des trafics depuis 2002. Sur les dix dernières années, l’activité des ports métropolitains a en effet augmenté de près de 14 %.

Les marchandises débarquées dont les volumes ont légèrement diminué représentent un peu plus des deux tiers des trafics. Les marchandises embarquées augmentent, quant à elles, de près de 2%.

Avec un total de 376,99 Mt, les vingt principaux ports traitent la quasi-totalité des trafics des ports métropolitains. 307,03 Mt transitent par les grands ports maritimes et 69,97 Mt par les ports décentralisés.

Un trafic des ports bretons en très légère hausse

Alors que l’année 2007 était marquée par un fort dynamisme de l’activité des ports de commerce bretons (+8,3 %), 2008 affiche une très légère croissance (+ 0,8 %) qui permet toutefois d’atteindre un niveau de trafic jamais constaté en Bretagne : 9 228 060 tonnes. Le trafic total correspond à l’activité de douze ports de commerce, le port de Landerneau n’ayant rien déclaré en 2008. 83,7 % du volume global de marchandises traitées est réalisé par les trois principaux ports décentralisés (Lorient, Brest et Saint-Malo).

Les marchandises débarquées qui prédominent largement dans les trafics (85 %), ont augmenté de 1,5 % en 2008 alors les marchandises embarquées ont diminué (-2,8 %). Le cabotage national (échanges au sein du territoire métropolitain) a progressé de 3,2 %. Les échanges internationaux (échanges avec tous les autres pays étrangers) ont, quant à eux, connu un très léger repli.

L’Union Européenne, principale zone d’échanges

Près de 39 % du trafic des ports bretons (soit 3,6 Mt) se fait par des échanges avec les autres pays de l’Union européenne. Cette part est en hausse de deux points par rapport à 2007. Le territoire national est la seconde zone d’échanges puisque le cabotage national (y compris les échanges intra-Bretagne) représente 35,5 % du total des flux. Viennent ensuite par ordre décroissant les échanges avec les pays d’Amérique du sud (11 %), les autres pays d’Europe (6,5 %), les pays d’Amérique du Nord et Centrale (3,6 %), les pays d’Afrique (2,7 %) et les pays d’Asie (1 %).

Part croissante des produits agricoles et alimentaires

Les produits agricoles et alimentaires sont la catégorie de marchandises la plus échangée puisqu’elle concentre un tiers des flux totaux (soit 3,08 Mt). Sa prépondé-rance s’est particulièrement renforcée depuis deux années (+15,7 % en 2007, +11,9 % en 2008) avec l’importation croissante de produits destinés à l’alimentation animale. Toutes les autres catégories de produits ont suivi la tendance inverse et voient leurs volumes diminuer. Suivent donc par ordre décroissant : les produits énergétiques, les minerais et déchets, minéraux et matériaux, les engrais et produits chimiques, et enfin les produits manufacturés et transports divers.

Les importations de marchandises sont largement dominantes avec 84,7 % du trafic des ports bretons. Les produits pétroliers, engrais et produits chimiques ont des flux entrants qui représentent plus de 90 % des volumes. Pour les produits agricoles et alimentaires ainsi que pour les minerais et déchets, minéraux et matériaux, le poids des importations est proche de celui constaté pour l’ensemble des marchandises (respectivement 86,1 % et 81,8 %). Seuls les produits manufacturés et transport divers ont des sorties supérieures aux entrées mais l’écart entre les importations et les exportations a tendance à se réduire chaque année.

Les trafics des trois principaux ports bretons : hausse à Lorient et Brest, recul à Saint-Malo

Grâce à un taux de croissance de 5,3 % en 2008, le port de Lorient franchit la barre des 3 Mt, niveau qui n’avait pas été atteint depuis 1993. Ce surcroît d’activité a été porté par les importations de nourritures pour animaux (coques de soja, sorgho, tourteaux de manioc) qui ont augmenté de 32 % et dans une moindre mesure par un nouveau trafic de ciment. Certains trafics ont affiché des retraits importants. C’est le cas des céréales qui en raison de leur cours élevé, ont été remplacées par d’autres aliments pour le bétail. Les produits pétroliers diminuent également.

Avec 2,79 Mt, le port de Brest bat un nouveau record de trafic. En raison du contexte économique, la croissance en 2008 (+ 1 %) est très inférieure à celle constatée l’année précédente (+15,7 %). Les progressions des denrées alimentaires et fourrages et des conteneurs ont compensé le retrait des produits pétroliers ainsi que les baisses de trafics de clinkers et de ciment.

Saint-Malo, troisième port breton, affiche un trafic en baisse de 4,5 % pour ainsi atteindre un volume global de 1,92 Mt de marchandises échangées. Ce fléchissement s’explique par la diminution des trafics d’engrais naturels (type sels de potasses et phosphates) et d’acide phosphorique. A l’inverse, le trafic de bois et liège repart à la hausse.

Article tiré de la brochure : « Les ports de commerce en Bretagne – Edition 2009 » réalisé au sein de l’ORTB et téléchargeable sur le site de l’ORTB : www.observatoire-transports-bretagne.fr

AnnéesTrafic Variation

annuelledont

Entrées Sorties Total Cabotage International

1998 7 030 1 115 8 145 -0,7% 2 160 5 985

1999 7 109 1 166 8 275 1,6% 2 010 6 265

2000 7 163 1 173 8 336 0,7% 2 405 5 931

2001 7 177 1 447 8 624 3,5% 2 730 5 894

2002 7 362 1 404 8 766 1,6% 2 713 6 053

2003 7 414 1 417 8 831 0,7% 2 769 6 062

2004 7 225 1 535 8 760 -0,8% 2 687 6 073

2005 7 150 1 470 8 620 -1,6% 2 938 5 682

2006 7 043 1 409 8 452 -1,9% 3 351 5 101

2007 7 700 1 454 9 153 8,3% 3 174 5 980

2008 7 815 1 413 9 228 0,8% 3 277 5 951

(en milliers de tonnes)

Source : ORTB

Total Vracs solides

Vracs liquides

Autres marchandises

diversesConteneurs

Rotterdam 421,1 94,9 194,0 25,2 107,0

Anvers 189,4 27,3 39,3 21,4 101,4

Hambourg 140,4 26,8 15,6 2,8 95,1

Marseille 95,9 14,1 66,7 6,7 8,4

Amsterdam 94,8 50,8 33,8 6,3 3,9

Le Havre 80,2 4,6 49,1 1,8 24,6

Brême 74,6 8,1 1,7 9,7 55,2

Dunkerque 57,7 26,8 14,8 14,4 1,7

Gênes 54,2 5,5 21,0 9,9 17,8

Barcelone 50,5 3,5 12,1 9,8 25,2

(en millions de tonnes)

Source : MEEDDM/DGIMT

Source : ORTB

Évolution des trafics des ports de Lorient, Brest et Saint-Malo depuis 1993

Tableau n° 1 : Trafic de marchandises des 10 principaux ports européens 2008

(en millions de tonnes)

Total Vracs solides Vracs liquidesAutres

marchandisesdiverses

Conteneurs

Rotterdam 421,1 94,9 194,0 25,2 107,0Anvers 189,4 27,3 39,3 21,4 101,4Hambourg 140,4 26,8 15,6 2,8 95,1Marseille 95,9 14,1 66,7 6,7 8,4Amsterdam 94,8 50,8 33,8 6,3 3,9Le Havre 80,2 4,6 49,1 1,8 24,6Brême 74,6 8,1 1,7 9,7 55,2Dunkerque 57,7 26,8 14,8 14,4 1,7Gênes 54,2 5,5 21,0 9,9 17,8Barcelone 50,5 3,5 12,1 9,8 25,2Source : DGITM (Direction Générale des Infrastructures, des Transports et de la Mer)

Tableau n° 2 : Evolution du trafic de marchandises des ports de commerce en Bretagne

(en milliers de tonnes)

Années Trafic Variationannuelle

dontEntrées Sorties Total Cabotage International

1998 7 030 1 115 8 145 -0,7% 2 160 5 9851999 7 109 1 166 8 275 1,6% 2 010 6 2652000 7 163 1 173 8 336 0,7% 2 405 5 9312001 7 177 1 447 8 624 3,5% 2 730 5 8942002 7 362 1 404 8 766 1,6% 2 713 6 0532003 7 414 1 417 8 831 0,7% 2 769 6 0622004 7 225 1 535 8 760 -0,8% 2 687 6 0732005 7 150 1 470 8 620 -1,6% 2 938 5 6822006 7 043 1 409 8 452 -1,9% 3 351 5 1012007 7 700 1 454 9 153 8,3% 3 174 5 9802008 7 815 1 413 9 228 0,8% 3 277 5 951

Source : ORTB

Graphique n° 1 : Evolution des trafics des ports de Lorient, Brest et Saint-Malo depuis 1993

1,40

1,60

1,80

2,00

2,20

2,40

2,60

2,80

3,00

3,20

1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

en M

t

BREST LORIENT ST MALO

Page 3: Journal ORTB 2009

conJoncture

O3

La conjoncture dans les transports routiers

Source : CPDP (Comité Professionnel Du Pétrole)

Les livraisons mensuelles de carburants au niveau national(en milliers de tonnes)

Les immatriculations mensuelles neuves

Source : MEEDDM/SOeS, fichier central des automobiles

(en nombre de véhicules)

Juin 2009

Globalement, l’activité s’est maintenue. La demande globale affiche des progrès. Les grilles tarifaires ont été révisées à la baisse. La réduction des effectifs s’est ralentie. Les prévisions tablent sur un développement modéré de l’activité au cours des mois à venir.

Juillet 2009

L’activité a diminué. La demande globale apparaît également en retrait. Le repli des prix des prestations s’est confirmé. Les effectifs ont encore fléchi. L’activité devrait cependant un peu s’accroître à brève échéance.Source : Tendances régionales Bretagne – Banque de France

Janv. Fév. mars avril mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Total

Gazole

2007 2 585 2 449 2 853 2 662 2 679 2 852 2 948 2 724 2 605 2 993 2 768 2 654 32 772

2008 2 644 2 656 2 651 2 838 2 736 2 631 2 959 2 436 2 771 2 944 2 459 2 775 32 500

2009 2 504 2 489 2 734 2 809 2 607 3 371

Evol. 07-08 2,3% 8,5% -7,1% 6,6% 2,1% -7,7% 0,4% -10,6% 6,4% -1,6% -11,2% 4,6% -0,8%

Evol. 08-09 -5,3% -6,3% 3,1% -1,0% -4,7% 28,1%

Essence

2007 772 703 831 841 848 863 919 925 784 856 763 751 9 856

2008 721 707 715 776 813 740 865 768 779 778 640 748 9 050

2009 655 619 703 782 744 1 036

Evol. 07-08 -6,6% 0,6% -14,0% -7,7% -4,1% -14,3% -5,9% -17,0% -0,6% -9,1% -16,1% -0,4% -8,2%

Evol. 08-09 -9,2% -12,4% -1,7% 0,8% -8,5% 40,0%

Ensemble

2007 3 357 3 152 3 684 3 503 3 527 3 715 3 867 3 649 3 389 3 849 3 531 3 405 42 628

2008 3 365 3 363 3 366 3 614 3 549 3 371 3 824 3 204 3 550 3 722 3 099 3 523 41 550

2009 3 159 3 108 3 437 3 591 3 351 4 407

Evol. 07-08 0,2% 6,7% -8,6% 3,2% 0,6% -9,3% -1,1% -12,2% 4,8% -3,3% -12,2% 3,5% -2,5%

Evol. 08-09 -6,1% -7,6% 2,1% -0,6% -5,6% 30,7%

Côtes d’Armor Finistère Ille et

Vilaine Morbihan Bretagne France métro.

% France métro.

Voitures particulières

mai 2009 1 605 2 519 2 545 1 913 8 582 206 247 4,2%

juin 2009 1 882 3 206 3 004 2 275 10 367 235 137 4,4%

Véhicules utilitaires légers (camionnettes, camions, vasp, de PTAC <= 5 tonnes)

mai 2009 282 438 536 330 1 586 33 076 4,8%

juin 2009 286 503 684 397 1 870 37 345 5,0%

Véhicules industriels à moteur (autobus et autocars, camions, vasp, tracteurs routiers de PTAC > 5 tonnes)

mai 2009 39 43 90 37 209 3 224 6,5%

juin 2009 25 54 104 55 238 3 833 6,2%

LE JOURNALObservatoire Régionaldes Transports de Bretagne

Page 4: Journal ORTB 2009

Siège social : DRE Bretagne - L’Armorique 10 rue Maurice FABRE - CS 96515 35065 Rennes CedexTéléphone : 02 99 33 47 97Télécopie : 02 99 33 43 35Directeur de publication : Monsieur André JOURT, Président de l’ORTBRédaction : DRE IntermodalitéConception-réalisation : Stéphane MAHÉ - DRE Intermodalité Mel : [email protected] : www.observatoire-transports-bretagne.frCrédits photos : DRE Bretagne

Brèv

es

O4

«Le transport maritime de voyageurs en baisse en 2008Les trafics transmanche depuis les ports de Saint-Malo et de Roscoff vers la Grande-Bretagne et l’Irlande ont diminué de 1,35 % en 2008. Avec un total de 1,01 million de passagers, il s’agit du niveau le plus bas depuis 1996.

Le trafic depuis le port de Saint-Malo vers les îles anglo-normandes a accusé une baisse de 3,7 % en 2008 après la progression de 9,3 % enregistrée en 2007. Il atteint ainsi un total de 479 770 passagers.

L’ensemble des trafics de voyageurs entre le continent et les îles du Ponant (île de Bréhat, îles finistériennes et îles morbihannaises) diminue de 7 % en 2008 pour s’établir à 2,26 millions de passagers.

Article tiré de la brochure «Les ports de commerce en Bretagne - Édition 2009» réalisée au sein de l’ORTB et téléchargeable sur le site de l’ORTB : http: //www.observatoire-transports-bretagne.fr

Les émissions de CO2 par les poids lourds français entre 1996 et 2006 ont augmenté moins vite que les volumes transportésEntre 1996 et 2006, l’augmentation des émissions de CO2 dans l’atmosphère par les poids lourds français a été deux fois moins rapide que celle des tonnes-km réalisées.

Indépendamment des transferts entre modes de transport, deux facteurs principaux d’importance équivalente ont limité la progression des émissions de CO2 de 1,3 Mt chacun entre 1996 et 2006 : des moteurs plus performants et l‘utilisation de véhicules plus lourds et plus jeunes.

L’amélioration de l’efficacité environnementale des poids lourds s’accompagnant de celle de leur efficacité économique, il en résulte un report modal du rail et de la voie d’eau vers la route, dont l’impact environnemental négatif n’est pas pris en compte dans cette évaluation.

Quelle que soit la distance parcourue, les trajets 2006 sont moins émetteurs en CO2 qu’en 1996 par tonne-km. La maîtrise des rejets est plus manifeste encore dans les zones urbaines où l’augmentation des émissions de CO2 est quatre fois moins rapide que celle de l’activité de fret routier mesurée en tonnes-km parcourues.

Source : publication « Le point sur n° 25 » - septembre 2009 - MEEDDM/CGDD/SOeS téléchargeable sur le site du SOeS : http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/

Dans les grandes agglomérations, la mobilité quotidienne des habitants diminue et elle augmente ailleursEntre 1994 et 2008, la mobilité locale en France métropolitaine a peu changé, en moyenne.

Mais cette stabilité d’ensemble est trompeuse car grandes agglomérations et zones rurales ou faiblement urbanisées évoluent en sens opposé.

Dans les grandes agglomérations, les actifs et les étudiants se déplacent en 2008 moins souvent et moins longtemps au cours d’une journée qu’en 1994. Ils sont plus nombreux à n’aller qu’une fois dans la journée à leur lieu de travail ou d’études, sans pour autant réaliser d’autres activités à l’extérieur.

En dehors des grandes agglomérations, les habitants parcourent des distances de plus en plus longues entre leur résidence et leurs différents lieux d’activité, no-tamment les lieux de travail ou de courses. Les ménages utilisent davantage leurs voitures et ils en possèdent davantage qu’en 1994.

Source : publication « Le point sur n° 20 » - juillet 2009 - MEEDDM/CGDD/SOeS, téléchargeable sur le site du SOeS : http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/