Joggermag.fr - EDITION SEPTEMBRE OCTOBRE 2009

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Merci pour leur contribution ce mois-ci :

Philippe Cordero, Jeff Valleix , Guillaume Nalin, Raphaël

Godet, Bernard Marchal, Anaïs Margueritte, Frédéric

Cosson.

Consultants sportifs : Morgan Ballager, Michel Spada, Clément Sintes.

Journalistes : Patrick Lamarre, Delphine Gallet, Béatri-

ce Glinche, Christophe Lefranc, Jennifer Berthiaux, Axel

Pittet, François Leroux, Stéphane Dumortier, Adeline

Marchal, Alexandra Flotte, Jean Philippe Deshayes, Alain

Heurteux, Naëlle Berthiaux, E.P Marchand, Jérémy Ruiz,

Denis Barderot.

Directrice Communications et Partenaires :

Directeur de publication :

Rédactrice en chef :

Siège Social : 110 chemin de la colle 83330 EVENOS

Contact : [email protected]

Téléphones : 04-94-90-35-94 ou 06-11-60-07-40

Nous remercions tous les lecteurs pour leurs emails d’encouragements. Pour nous transmettre

vos témoignages, une seule adresse email : [email protected]

C’est la rentrée, une nouvelle saison commence, peut-être sera-t-elle meilleure que l’année dernière, vous avez de nouveaux objectifs, vous avez envie de changement ou d’essayer de nouvelles disciplines, c’est sans doute le moment. A Joggermag,fr nous avons aussi effectué des changements, une évolution dans le format du magazine, ainsi que sa structure interne pour préparer au mieux sa prochaine édition papier. Nous préparons aussi la sortie du calendrier 2010 des évènements plein air avec une attention particulière. Le rendez-vous est pris pour le 25 Décembre 2009, une sorte de cadeau de noël Joggermag. Côté actualité, nous avons été ces dernières semaines dans de nombreux événements. Diffusé sur une page spéciale, le « live » du Raid Amazones 2009 en suivant l’équipe 22 Scopex Harley Bretagne au cœur de l’aventure. Béatrice, notre rédactrice en chef, membre de cette équipe, terminera 7ème au général, une satisfaction pour leur première participation. Nous avons également rencontré Anaïs Margueritte, membre de l’équipe vainqueur de l’édition 2008 et 2009, pour un interview exclusif. (Photo ci-dessus). Sans oublier dans l’actualité Canicross, Jean Philippe Deshayes, chef de rubrique dans nos rangs, nouveau champion d’Europe Master de Canicross. (Dossier à lire). Au nom de toute l’équipe, je vous souhaite un bon début de saison, et une bonne lecture. Merci de votre fidélité. Jérémy Ruiz, directeur de publication

Septembre - Octobre 2009

Bimestriel 100% gratuit : Vous êtes + de 22000

lecteurs mensuels sur www.joggermag.fr

Organisateurs, Clubs, Associations : Envoyez-nous dès

octobre, l’annonce de votre événement afin qu’il pa-

raisse dans notre calendrier

« Joggermag 2010 » !»!.

L’édito : Point de vue et équipe de rédaction

© Photo couverture – Anaïs Margueritte et Céline Taiana Epreuve Canoë - Org. ZBO

LE TEAM JET SKI VILLAGE VAINQUEUR DU RAID ARBRE VERT AMAZONES 2008 et 2009

Nady Berthiaux

Jérémy Ruiz

Béatrice Glinche

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Septembre - Octobre 2009 SOMMAIRE DU MOIS DE SEPTEMBRE OCTOBRE

SOMMAIRE SEPT EMBRE OCT OBRE

P 4 - 7 : VISUEL SPECIAL AMAZONES 2009 P 8 - 9 : NEWS : TRIATLON - TOUR DE FRANCE P 10 - 11 : NEWS : CYCLISME - VTT P 12 - 15 : NEWS : ATHLE - TRAILS P 16 : RENCONTRE AVEC DIDIER VIRVALEIX

P 17 - 19 : FREERIDE CLASSIC MANDELIEU P 20 - 21 : COUP DE PROJECTEUR XTTR 63 P 22 - 25 : ROC DES MONTS D’ARREE 2009 P 26 - 27 : SUR LE FRONT DU DOPAGE

DU COTE DU SPORT CANIN P 28 - 29 : ACTUS P 30 - 31: HONGRIE : EUROPE DE CANICROSS P 32 : LE SPORT CHEZ LES JEUNES

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P 43 - 44 : BLESSURE RECURRENT E : PERIOSTIT E P 45– 47: INFOS PRATIQUES P 48 : COTE CUISINE

P 33 - 42: RAID ARBRE VERT AMAZONES 2009

Une aventure à étapes unique au Sr i Lanka, exclusivement au

féminin. Joggermag était présent au rendez vous à travers un

team. EXCLUSIF : Interv iew d’une membre de l’équipe

vainqueur.

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P 55 - 58 : EPREUVE S DE NUIT - CONSEILS P 59– 60 : EOLOS : RESPIREZ C’EST GAGNE P 61– 62 : LE RAID, UN SPORT D’EQUIPE

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Septembre - Octobre 2009 SOMMAIRE DU MOIS SEPTEMBRE OCTOBRE

SOMMAIRE SEPT EMBRE OCT OBRE

P 49– 50 : FRONTALE APEX TESTEE P 51– 52 : SWITCH BACK P 52-53 : DECOUVERTE D’OCTOBRE P 54 : VTT MBK XC2 : UN VELO HORS NORMES

P 63 - 64 : VTT : ROC D’AZUR 2009 (83) P 65 – 66 : COURSES HORS STADE : VOIX VERTE ROTARIENNE (30) P 67– 68 : 20 km DE PARIS (75) P 69 - 73 : RAID JURA 4 PATTES (39) P 74 - 76 : RAID DES CHAUSSEES (85)

P 77 - 79 : UTMB 2009 - INSIDE P 80 - 84 : LA TRANSTICA EN NOVEMBRE P 85 -86 : COURSE DES GAZELLES A TOULON P 87 –91 : RAID EXTREME DE BLOIS

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Septembre - Octobre 2009 VISUEL OCTOBRE 2009 - RAID AMAZONES ORG ZBO

Photo Organisation Zbo - Photographe Amazones 2009

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Septembre - Octobre 2009 VISUEL OCTOBRE 2009 - RAID AMAZONES ORG ZBO

Du 4 octobre au 14 octo-bre 2009, c’était le Raid Arbre Vert Amazones et nous étions à travers le Team n°22 Scopex Har-ley Bretagne. Voici en images un petit aperçu de cette édition destina-tion Sri Lanka. (Voir dossier Spécial) Envoyez nous, vos photos à l’adresse suivante : [email protected]

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Septembre - Octobre 2009 VISUEL OCTOBRE 2009 - RAID AMAZONES ORG ZBO

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Septembre - Octobre 2009 VISUEL OCTOBRE 2009 - RAID AMAZONES ORG ZBO

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Septembre - Octobre 2009 ACTUALITE - BREVES PAR AXEL PITTET

Rubrique Actualité Par Axel Pittet

L'Australien Craig ALEXANDER et la Britannique Chrissie WELLINGTON, tous déjà vainqueurs en 2008, ont rem-porté samedi 10 octobre l'Ironman d'Hawaï, le légendaire triathlon qui comprend 3,8 km à la nage, 180,2 km à vélo et un marathon (42,195 km de course à pied). En 8 h 14 min et 04 sec, soit plus de trois minutes de mieux qu'en 2008, Alexander, 36 ans, a largement devancé l'Américain Chris Lieto de deux minutes et l'Allemand Andreas Raelert de quatre minutes. "C'était tellement dur, a réagi Alexander. Mais la beauté de cette épreuve, c'est que tu apprends quelque chose sur toi chaque fois que tu la cours". L'Australien a su profiter du fait que Lieto, leader pendant une bonne partie de la course, commence à souffrir de crampes en fin de parcours pour le dépasser à 8 km du but et s'envoler vers la victoire. Chez les dames, la Britannique Wellington, 32 ans, a survolé la compétition, finissant avec près de 20 minutes d'avance sur l'Australienne Mirinda Carfrae et plus de 21 minutes sur l'Espagnole Virginia Berasategui pour s'offrir un 3ème succès consécutif dans le Championnat du Monde annuel de la discipline. L'Anglaise s'est payée le luxe de battre le record du parcours en 8 h 54 min 02 sec, qui était la propriété depuis 17 ans de la Zimbabwéenne Paula Newby-Fraser (8 h 55 min 28 sec). "Je n'ai jamais pensé que je pouvais battre ce record, j'ai quelques scrupules. J'ai vraiment donné tout ce que j'avais.". Quels pronostics pour l’an prochain ?

RÉSULTATS HOMMES : 1. Craig Alexander (AUS) 8h14'04" 2. Chris Lieto (USA) 8h16'15" 3. Andreas Raelert (ALL) 8h18'17" 4. Chris McCormack (AUS) 8h19'08" 5. Rasmus Henning (DAN) 8h22'31" 6. Timo Bracht (ALL) 8h22'57" 7. Dirk Bockel (LUX) 8h23'41" 8. Pete Jacobs (AUS) 8h24'29" 9. Andy Potts (USA) 8h24'56" 10. Faris Al-Sultan (EAU) 8h25:00… 38. Simon Billeau (FRA) 9h14'07"

RÉSULTATS FEMMES 1. Chrissie Wellington (GBR) 8h54'02" 2. Mirinda Carfrae (AUS) 9h13'59" 3. Virginia Berasategui (ESP) 9h15'28" 4. Tereza Macel (CAN) 9h23'43" 5. Rebekah Keat (AUS) 9h25'48" 6. Samantha McGlone (USA) 9h30'28" 7. Rachel Joyce (GBR) 9h32'27" 8. Joanna Lawn (NZL) 9h34'45" 9. Sandra Wallenhorst (ALL) 9h38'28" 10. Dede Griesbauer (USA) 9h40'59"

Encore une fois, cette édition septembre-octobre est riche en actualités ! La faute à qui ? A des exploits ve-nus d’ailleurs pour certains, des records qui tombent pour d’autres, des révélations surprenantes ! C’est donc notre objectif, vous présenter en quelques pages les événements marquants de ces deux derniers mois.

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Septembre - Octobre 2009 ACTUALITE - BREVES PAR AXEL PITTET

Rubrique Actualité Par Axel Pittet

Parcours de la grande boucle 2010 Le Tour 2010 célèbre le centenaire du passage dans les Pyrénées, avec un Tourmalet franchi à deux reprises. Il n’y aura qu’un seul chrono long.

Christian Prudhomme et les organisateurs du Tour de France viennent de lever le voile à Paris sur le parcours de la Grande Boucle 2010. Un Tour qui conduira les coureurs de Rotterdam au Pays-Bas à Paris du 3 au 25 juillet prochain au terme d'un périple de 3 596 km. Ce sera la cinquième fois que les Pays-Bas accueilleront le Grand départ du Tour de France. Un record pour un pays étranger. Après les Pays-Bas, les coureurs mettront le cap sur la Belgique, le Nord et ses terribles pavés de Roubaix, la Champagne (Reims), le Centre (Montargis), la Bourgogne sud (Gueugnon) et le Jura avec la délicate ascension de Lamoura/Les Rousses. La première journée de repos aura lieu à Morzine et le lendemain, place à la Toussuire. À la sortie des Alpes, par Gap et Valence, le Tour fréquentera des routes pour puncheurs à

LE PARCOURS EN RÉSUMÉ. 20 étapes, un prologue, 3590 km environ, trois arrivées au sommet, deux dans les Pyrénées (Ax-3-Domaines et Tourmalet, dans la dernière semaine), une dans les Alpes (Morzine-Avoriaz)... Il n'y aura que deux contre-la-montre, le prologue, à Rotterdam (8 km), et un à la veille de l'arrivée (Bordeaux-Pauillac, 50 km). Pas de CLM par équipes cette année...

LE TOURMALET. Dans les années 2000, ce col d'une longueur de 18,3 km par son versant ouest et de 16,9 km par son versant est a été franchi à cinq reprises. L'Italien Franco Pellizotti était passé en tête au sommet l'an passé. En 2008, c'était Rémi di Grégorio, en 2006, l'Espagnol David de la Fuente, en 2003, Sylvain Chavanel et en 2001, le Suisse Sven Montgomery. Lance Armstrong, en 2002, et Ivan Basso, en 2004, se sont imposés sur ses pentes, à La Mongie, station située à cinq kilomètres du sommet sur son versant est.

Mende et Revel avant de séjourner longuement dans les Pyrénées dont on fêtera le centenaire de présence sur le Tour. Ax-3-Domaines, Luchon et le Tourmalet (avec une arrivée à son sommet) seront les temps forts de ce passage, avec une seconde journée de repos à Pau. La remontée s'effectuera par le Sud-Ouest avec une étape à Bordeaux et le fameux chrono pour rouleurs de grand cru.

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Septembre - Octobre 2009 ACTUALITE - BREVES PAR AXEL PITTET

Rubrique Actualité Par Axel Pittet

AMSTRONG était présent pour l’annonce du Tour 2010. Quelles sont ses réactions et objectifs ? Les images de son histoire avec les Pyrénées défilent sur l'écran : sa chute dans la montée vers Luz-Ardiden en 2003, et celle, tragique, de son coéquipier, Fabio Casartelli, dans la descente du Portet d'Aspet, en 1995. Face à ce rappel des difficultés et des dangers des Pyrénées, Lance Armstrong a arrêté de mâcher son chewing-gum, qu'il a martyrisé lors de la rétro du Tour 2009 qui ouvrait cette présentation. Le Texan semble prendre conscience que sa quête d'une huitième grande Boucle sera bien difficile à mener à terme. «J'aime à penser que, malgré mes bientôt 39 ans, je serais meilleur l'année prochaine que cette année, a expliqué "LA", entouré par un essaim de micros et de caméras. J'ai l'avan-tage d'avoir une saison de plus dans les jambes, avec l'entraînement et les courses que ça implique.»

« LE DUEL AVEC CONTADOR, C'EST BON POUR LE CYCLISME »

Comme un copier-coller de l'an dernier, le futur leader de RadioSchack a délivré, avec un savoir-faire certain, le discours convenu d'avant-Tour, soulignant une fois de plus les dangers potentiels de la première semaine. «Le parcours est intéressant et la première semaine est potentiellement dangereuse, avec le vent, les collines, explique-t-il. Ce n'est pas une première semaine typique. Il faudra être prêt. Ce n'est pas tant les pavés qui sont dangereux, mais leur approche, les efforts faits par les coureurs pour se placer, la nervosité,...» Comme beaucoup, le septuple vainqueur de l'épreuve considère que l'édition 2010 du Tour sera bien différente de celle de cette année. «L'absence de contre-la-montre par équipes change les choses, à la fois techniquement et tacti-quement. L'an passé, ce chrono avait éliminé une bonne demi-douzaine de coureurs, souligne-t-il à raison. Là, les postulants seront sans doute plus nombreux lors de l'arrivée en montagne.» Evidemment, ce chrono n'avait pas éliminé Alberto Contador, qui était alors son coéquipier chez Astana. «Ce sera différent, nous serons dans deux équipes différentes l'an prochain, explique-t-il. Je crois que c'est bon pour le cyclisme, le suspense, je dirais la controverse, je ne trouve pas de mot plus adapté.»

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L’épilogue d’un destin tragique. L'ancien prodige du cyclisme belge, Frank Vandenbroucke, est décédé au Sénégal où il était en vacances, dans une chambre d'hôtel, à l'âge de 34 ans. La cause de sa mort : double embolie pulmonaire. «L'autopsie a montré que le défunt présentait plusieurs traces d'injections au niveau de son bras gauche», a expliqué le procureur, indiquant qu'une seringue, de l'alcool et des médicaments ont été découverts dans la chambre d'hôtel de Vandenbroucke. Les circonstances rappellent évidem-ment la fin d'un autre grand nom du cyclisme, Marco Pantani, victime en 2004 d'un œdème cérébral et pulmonaire, provoqué par une surdose de cocaïne. Après avoir explosé à la fin des années 1990 avec des succès sur Paris-Nice et Gand-Wevelgem en 1998 et sur le Het Volk et Liège-Bastogne-Liège en 1999, "VDB" avait vu sa carrière fortement perturbée par de multiples affaires de dopage et des problèmes personnels.

Décès du cycliste Frank Vandenbroucke

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Rubrique Actualité Par Axel Pittet

Champion du Monde de marathon VTT, Roel Paulissen a remporté le Roc d'Azur pour la deuxième fois consé-cutive dimanche dans le massif des Maures. Le belge a bouclé le parcours de 53 km en 2h11'51'', devançant le colombien Leonardo Paez (à 27'') et l'espagnol Ruben Ruzafa Cueto (à 1'05''). Longtemps en mesure de décrocher la victoire, le suisse Christoph Sauser a vu ses espoirs s'envoler après une crevaison dans les derniers kilomètres et s'est contenté de la 14ème place.

Meilleur français, Cédric Ravanel n'a pu lutter pour le podium mais a passé la ligne en septième position (à 3'28''). Après son passage sur la route pour les championnats du monde de contre-la-montre, Jean-Christophe Péraud n'avait plus les ressources pour s'illustrer : «A la mi-course, je me suis retrouvé à plat : plus de jambes et plus de mental. J'ai fini pour le plaisir», a commenté le vice-champion olympique de cross-country.

Pour plus d’informations sur la course et ses détails, voir l’article de Jérémy Ruiz « VTT : Rock d'Azur, des milliers de participants »

Roc d'Azur : Solide Paulissen

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Rubrique Actualité Par Axel Pittet

Absalon prolonge avec Orbea

Julien Absalon, 29 ans, a décidé de prolonger avec Orbea, son équipe actuelle, jusqu'aux JO de Londres en 2012 où il espère briguer un troisième sacre consécutif, après ses médailles d'or en Cross Country à Athènes (2004) puis à Pékin (2008). «Les JO de Londres sont le grand objectif», a souligné le Vosgien présent vendredi au Roc d'Azur, le grand rassem-blement annuel du VTT à Fréjus (Var). «Je ne me projette pas au-delà, car j'ignore quel sera mon état d'esprit à ce moment-là. Avec Orbea, je pourrai continuer en tant que coureur ou entamer une reconversion. Mais, pour l'ins-tant, je suis motivé par la course». Pour le médaillé d'argent du dernier Championnat du Monde, le but en 2010 sera de regagner le titre mondial: «Ce sera à Mont Sainte-Anne (Canada), mon circuit fétiche. C'est là que je suis devenu pour la première fois champion du monde en juniors, en 1998. Douze ans plus tard, ce serait bien de recommencer.» Le Français présente le plus beau palma-rès de l'histoire de sa discipline. Deux fois titré aux JO, il compte également 4 titres mondiaux dans la catégorie seniors (2004 à 2007) et cinq victoires, la dernière en 2009, au classement général de la Coupe du monde.

La fédération française d'athlétisme a, ce matin, communiqué les dates du 3è-me Trail Tour National 2010. Selon le communiqué officiel, "le circuit se tourne en 2010 plus encore vers le grand public en s’ouvrant aux Trails courts". La FFA a en effet choisi de créer deux classements au sein du Trail Tour National : un classement sur les « Trails courts » (20 à 42 km), et un classement sur les « Trails » (plus de 42 km)*. Deux titres de Champion de France seront ainsi décernés en 2010, sur les deux types de distances propres à la FFA.

La FFA dévoile le Trail Tour National 2010

14/02 Gruissan (11) 20/03 Eco Trail (75-78) 02/05 Nivolet Revard (73) 23/05 Lozère Trail (48) 06/06 Pilatrail (42) 20/06 Vallée des lacs (88) 20/06 Marathon des Burons(48) 26/06 Golfe du Morbihan (56) 19/09 Côte d’Opale (62) 20/10 Templiers (12)

10/01 Trail Blanc (05) 18/04 Drôme (26) 09/05 Besançon (25) 23/05 Gendarmes et Voleurs (87) 12/06 Faverges Odlo (74) 26/06 Sur la trace des loups (41) 11/08 Via Romana (2B) 29/08 Trail des Châteaux (86) 17/10 Trail des Hauts Pays (59) 14/11 Sparnatrail (51)

TRAILS TRAILS COURTS

NB : les appellations FFA : * « Courses de Nature » sur une distance inférieure à 21 km * « Trail court » entre 21 et 41 km * « Trail » de 42 à 80 km *« Ultra Trail » au-delà de 80 km

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Plus de 300 coureurs au départ de ce 5ème Trail d’Albertville, une centaine pour la Grimpette au fort et de nombreux randonneurs se bousculaient ce dimanche matin sur la place de l’Europe au cœur de la cité olympique… Un beau succès par une belle journée d’automne ! Un beau plateau également avec des hôtes de marque, des spécialistes du Trail mais aussi des skieurs alpinistes… Si Joël Pellicier, le spécialiste et ambassadeur du Trail d’Albertville était l’un des leaders, c’est Alexandre Pellicier qui aura remporté la 5ème édition de la course organisée par le Club Alpin Français d’Albertville en 2h24:51. Alexandre prendra les commandes de la course dès les 10 premières minutes de course et personne ne tiendra le rythme imposé par le skieur… il fera donc la course…seul en tête ! Le ski alpinisme était à l’affiche ce week-end avec trois skieurs parmi les quatre premiers. Avec un parcours taillé pour eux (2000 m de dénivelé positif en 22 kms), certains auront vu ici un bon moyen de vérifier leur état de forme et de renouer avec la compétition. « Je me suis surpris moi-même » précise Alexandre Pellicier, ancien champion du monde de ski par équipe, qui a même eu l’audace, pour sa première participation, de battre le record d’Aurélien Brun (2h28:46) vainqueur de la dernière édition. Pourtant, derrière lui, une belle bataille s’annonçait en perspective pour la seconde place, lutte racontée par Frédéric Thérisod « Sur la fin, j’avais Florian Perrier en point de mire, j’ai pu le rattraper à la fin de la descente et finir juste devant dans le sprint, c’était un beau finish ». Chez les dames, c’est Céline Lafaye, vainqueur en 2008 et détentrice du record en 2h46 qui emporte en 2h45:16 son parcours préféré, devant Stéphanie Duc, vainqueur en 2007, en tête jusqu’au fort mais qui a payé d’être partie un peu vite, suivie de Fiona Porte, espoir ardéchoise, qui fait une saison très remarquée… Après quatre épreuves, la finale du challenge des Bauges se termine donc en beauté au Trail d’Albertville ! Du côté de la Grimpette au Fort, Stéphane Avrillon passe en premier la ligne d’arrivée devant William Ghibaudo et Mathieu Granger. Anne-Lise Chamiot Poncet terminera les 900 m de dénivelés en tête devant Alice Lauga et Suzanne Carle.

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Rubrique Actualité Par Axel Pittet

RETOUR SUR LE TRAIL D’ALBERTVILLE

Plus de 400 coureurs ont donc pris le départ ce week-end d’une épreuve qui prend sa place désormais dans le calendrier des courses en montagne et chez nos voisins italiens présents à Albertville lors de cette cinquième édition.

Le bel été indien que nous connaissons, aura permis une belle fête au fort de Tamié où se sont déroulés les podiums et les remises des prix.

Les handicapés, comme chaque année auront pu vivre les arrivées et découvrir le vallon de Tamié en joëllette.

Sous un soleil généreux et des températures douces, cette 5ème Montagne en Fête aura donc connu un vif succès sportif et populaire pour le plus grand plaisir des 140 bénévoles mobilisés !

27 Septembre 09

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Rubrique Actualité Par Axel Pittet

Tadese en or … ACTE I Pour la quatrième fois, l'érythréen Zersenay Tadese a été titré champion du monde de semi-marathon dimanche à Birmingham, avec un temps de 59'35". Chez les femmes, la victoire est revenue à la kenyane Mary Jepkosgei Keitany, qui s'est imposée en 1h 06' 36".

Tadese veut faire du marathon ... ACTE II Le vice-champion du monde du 10.000 m et quadruple tenant du titre mondial du semi-marathon, l'érythréen Zersenay Tadese, aimerait désormais monter sur marathon : «Je continuerai à courir sur piste et à faire des courses sur route, mais à l'avenir, je m'alignerai sur marathon».

DU CÔTÉ DE L’ATHLÉTISME

Paula Radcliffe va prendre le départ du prestigieux marathon de New York

le 1er novembre prochain avec comme objectif de s'imposer une quatrième fois. La détentrice du record du monde de la distance (2h 15' 25") depuis 2003 a déclaré qu'elle avait retrouvé la forme après son opération au pied droit en mars qui l'avait contrainte à déclarer forfait pour les Mondiaux de Berlin. «L'attrait de New York est toujours très fort et la perspective d'essayer de le gagner pour la quatrième fois était attirante, a déclaré Radcliffe. J'adorerais décrocher cette quatrième victoire.»

Pour mémoire, cela fait 27 ans, depuis Grete Waitz, qu'une femme n'a plus remporté un quatrième succès à New York. «Si je suis dans un bon jour et qu'il fait beau, je pourrais descendre le record du parcours à moins de 2h20, a-t-elle assuré. Je connais bien le parcours et je sens que je peux être plus rapide que ce que j'ai fait pour l'instant.»

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A la lutte avec Madrid en finale après l'élimination surprise de Chicago (premier tour) puis celle de Tokyo (deuxième tour), Rio de Janeiro entre dans l'histoire en devenant la première ville sud-américaine à accueillir des JO. Le Brésil réalise un carton plein en recevant les deux plus grands événements au monde –Coupe du monde de football en 2014, et donc JO d'été en 2016- à seulement deux ans d'intervalle.

La candidature brésilienne a notamment bénéficié du soutien hors-pair de son Président Luiz Inacio Lula da Silva. «Rio est prêt. Donnez-nous cette chance», a-t-il demandé au moment de la défense du dossier devant le CIO. «L'heure du Brésil a sonné (...) Le Brésil fait partie des dix plus grandes économies du monde et est le seul parmi ces dix pays à n'avoir jamais organisé les JO. Pour les autres candidates, ce serait une édition de plus. Pour nous, ce serait l'occasion de construire un nouveau Brésil» a-t-il ajouté. Un autre ambassadeur, de renom, le légendaire footballeur Pelé, était également présent à Copenhague mais n'a pas pris la parole. Le président de la banque centrale, Henrique Meirelles, est lui venu apporter la caution économique à cette candidature au budget hors JO le plus élevé (11 milliards de dollars), argumentant que le Brésil vivait en ce moment une phase de croissance avec des créations d'emplois unique parmi les pays développés. Madrid essuie quant à elle sa deuxième déception coup sur coup. Déjà candidate à l'organisation des JO 2012 finalement attribués à Londres, la capitale espagnole avait été éliminée avant même le stade de la finale le 6 juillet 2005, jour où la capitale anglaise avait été désignée... au grand dam de Paris. Le CIO a officialisé vendredi les trois villes qui seront candidates pour accueillir les Jeux Olympiques de 2018. Il s'agit de Munich, qui a organisé les Jeux d'été de 1972, Pyeongchang, déjà candidate en 2010 et 2014, et Annecy, qui représentera les chances françaises. La nomination définitive aura lieu en 2011.

Rubrique Actualité Par Axel Pittet JO 2016 : Rio, les Jeux c'est fait !

Le CIO officialise les trois candidats pour les JO d’hiver.

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Rubrique Actualité Par Axel Pittet CHAMPION DU MONDE VÉTÉRAN DE DUATHLON AUX ÉTATS-UNIS

RENCONTRE AVEC DIDIER VIRVALEIX

Pour une première année, il ne pouvait mieux commencer… En effet, après un début de saison en mars, le périgourdin s’est imposé ce 26 septembre en duathlon sur l’épreuve de Concorde (aux États-Unis, Caroline du Nord) en devenant ainsi champion du monde vétéran. C’est dire si sa saison a été extraordinaire. Surtout connu dans le monde du cyclisme où il est passé professionnel en 1989 sous les couleurs de l’équipe Histor-Sigma, participant ainsi au tour de France en 1991, personne ne pensait le revoir aujourd’hui sur la plus haute marche du podium. Et pourtant Didier Virvaleix, 43 ans, a fière allure.

Première course à la Rochebeaucourt (7 km à pied – 32 km à vélo - 4 km à pied) où il devient champion d’aquitaine toute catégorie. Le 31 mai à Villiers sur Loir (41), il décroche le titre de champion de France courte distance (5 km à pied – 40 km à vélo - 5 km à pied) et remporte la course de la Vague open. Le 19 juillet, il devient champion de France longue distance sur l'épreuve mythique du Val d'Aran connu de tous comme étant l'un des duathlons les plus durs de part son dénivelé (12 km à pied - 80 km à vélo - 10 km à pied). Ce 26 septembre sur l'épreuve de CONCORD (USA) 10 km à pied - 40 km à vélo - 5 km

Pourtant, tout ne fut pas simple en terre américaine, devant trouver lui-même les fonds pour se payer le voyage car la fédération avait refusé de le sélectionner. Heureusement, nombreux sont ceux (partenaires, collègues, président du CA Périgueux triathlon ou mairies) qui ont participé au financement ainsi qu’au côté logistique. C’est donc une belle satisfaction. Concernant la course, il la qualifie de « parfaite » puisqu’il a couru exactement comme il le souhaitait. Sortant en tête de la course à pied (CàP 1 : 32’’31), il se fait reprendre en vélo. En effet, les américains qui le poursuivaient prenaient des relais en vélo sans être sanctionnés par les arbitres (vélo : 56’’53). Or, le drafting était interdit. Mais cela n’a pas entamé la motivation du duathlète ! Didier Virvaleix a tout donné pour les 5 derniers km (CàP 2 : 17’’11), pour aller finalement à l’arraché, s’imposait au sprint (ndlr : 1h47’’49 pour Didier au final, 1h47’’51 pour Miller). De retour en France, comprenant l’exploit qu’il venait de réaliser, Didier a pu savourer ce titre autour de sa famille et de tous ceux qui l’ont aidé dans ce périple. Il garde cependant la tête sur les épaules, puisque pour lui, il peut encore progresser en vélo. Prochain objectif pour l’an prochain, en plus, les championnats d’Europe. BONNE CHANCE !

à pied sous une pluie torrentielle, il signe la plus belle performance qu'on pouvait attendre de lui, le titre de champion du monde 2009.

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Septembre - Octobre 2009 ACTUALITE - FREERIDE CLASSIC

Rubrique Actualité Par Philippe Cordero

Etaient présents le Team Ekoï, représenté par le Suisse Olivier Marceau, champion du Monde de Triathlon 2000, 3 fois vice champion du Monde et champion d’Europe XTerra, l’Allemand Félix Schuman, 3ème au global tour européen de XTerra, Champion d’Allemagne de XTerra et la Suissesse Renata Bucher vice championne du Monde et championne d’Europe XTerra. Le vainqueur 2008 Frédéric Baillat (55’54 ‘’) et le 2ème Benjamin Broglio (56’13).

René Rovéra, Team Garmin Scientec Nutrition, meilleure performance française à l’Iron Man d’Hawaï avec sa 7ème place et la victoire sur le Trail des Balcons d’Azur 2009 et Thierry Kerhornou, AS Monaco, Hexagonal Running Tour 2008 avec un palmarès éloquent sur de très nombreuses courses, qui participeront également le même jour au Trail des Illuminés. Un plateau que bon nombre de courses rêverait d’avoir dès sa deuxième édition. Sur la plage de Robinson, à Mandelieu la Napoule, le public est nombreux pour assister au départ qui est donné à 16 heures sous un soleil de plomb, pour un parcours de 12,2 km, 300 m de dénivelé, alternant bitume, sable, marches d’escalier, une bonne montée sur les sentiers du San Peyre ainsi qu’une descente technique sur Mandelieu. La course a tenu toutes ses promesses en qualité de beauté de paysage et d’organisation. Dès le départ Félix Schuman se met aux avant-postes avec René Rovéra, Olivier Marceau et Roland Claverie. De son côté Renata Bucher pointe en 10ème position.

EN CHIFFRES : Free Ride Classic Mandelieu : Distance: 12,2km Dénivelé : 300m Inscrits : 197 Partants : 185 Abandon : 9 Temps du 1er : 50’59’’ Temps du dernier : 1h52mn Ravitaillements : 3 Bénévoles : 50

SUITE CHIFFRES Trail des Illuminés : Distance: 18,9km Dénivelé : 700m Inscrits : 154 Partants : 146 Abandon : 8 Temps du 1er : 1h28mn26’ Temps du dernier : 3h50mn

La Free Ride Classic Mandelieu, proposait pour sa deuxième édition, un parcours similaire à 2008 et accueillait cette année 197 inscrits de tous niveaux avec parmi eux des athlètes de haut niveau.

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Septembre - Octobre 2009 ACTUALITE - FREERIDE CLASSIC

Rubrique Actualité Par Philippe Cordero

Dans la première partie dure, de la montée de Maure Vieille au km 3, 4 hommes se dégagent en tête (Claverie, Schuman, Marceau et Rovéra), dans la descente Claverie et Schuman se détachent et prennent 15 secondes, au km 6, erreur de parcours due à un débalisage sauvage pour Rovéra et Marceau qui perdent toute chance de remporter cette épreuve, mais qui finiront ensemble. Dommage, car connaissant les qualités sur le plat d’Olivier Marceau, on aurait pu assister à un beau finish sur une fin de parcours très rapide. Ce parcours sélectif a vu l’abandon de Frédéric Baillat et Benjamin Broglio, dont les performances 2008 étaient battues par Roland Claverie, Courir en Pays de Grasse qui terminait 1er après une lutte serrée en 50’59 ‘’en améliorant le temps de l’année précédente de prés de 5 minutes, à une poignée de secondes devant Félix Schuman 51’33’, et Franck Gianfredda en 55’05. Renata Bucher, 1ére Féminine terminait 11éme avec un excellent temps de 59’51’devant Céline Bousrez, Courir en Pays de Grasse. Le Team Ekoï prenant la première place du classement par équipe devant Courir en Pays de Grasse. Le Trail des Illuminés, dont c’était la première édition, proposait un parcours nocturne de 18,9 kms, 700 m de dénivelé, au départ de la Plage de Robinson, dans l’Estérel et accueillait 154 inscrits. Déjà, le concept nocturne a déplacé un beau plateau, à René Rovéra et Thierry Kerhornou sont venus se joindre Jean Marc Zaugg, Team Thales Space Runners, vainqueur du Challenge Trail des Alpes Maritimes 2008 et du Trail des Balcons d’Azur 2007 et Samuel Bonaudo, Team Salomon, vainqueur des 100 km de Millau, 4ème Marathon des Sables 2005 et à l’UTMB 2007, ce qui laissait augurer d’une belle empoignade pour cette première édition. 19h50, l’animateur fait monter la pression sur la ligne de départ en donnant des interviews de ces athlètes de haut niveau, sans oublier les novices qui vont participer à un Trail de nuit pour la première fois. Le temps est clément, le soleil se couche sur la plage de Mandelieu la Napoule, on est entre chien et loup et les éclairs se font menaçants sur l’arrière-pays. Une ambiance koh-lantesque, en raison de l’organisation sur l’aire de départ d’un parcours ludique baptisé Kho Mando, est organisée par le service des sports de Mandelieu la Napoule. Face à un couloir orné de flambeaux, les coureurs écoutent avec attention les dernières recommandations du directeur de course sur les consignes de sécurité et sur le matériel obligatoire.

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Rubrique Actualité Par Philippe Cordero

20h00, les coureurs s’élancent, équipés de leurs lampes frontales et de leurs tenues réfléchissantes sur les bords de mer de Mandelieu, longent le château de la Napoule, lui-même illuminé par les projecteurs. Puis, rapidement, la traînée de lumière s’enfonce dans le massif de Maure Vieille, partie la plus sauvage et la plus sombre du parcours avec des passages dans des drailles de sangliers, l’aventure commence ici…

Dès le départ, le ton est donné par Samuel Bonaudo et René Rovéra qui creusent rapidement l’écart avec Jean Marc Zaugg, pour couvrir ce parcours alternant sable, montée et descente d’escalier, montée par les sentiers des crêtes du San Peyre et de la longue piste des mineurs, à la seule lueur de leur frontale. Positionnée au seul ravitaillement à mi-course sur un point haut du parcours, dominant les baies de Théoule sur mer et de Cannes, éclairées de ses mille lumières, l’organisation attend les coureurs sur un point stratégique qui permettra de contrôler à trois reprises le passage des trailers. Vers 08h40, nous apercevons deux lumières rapprochées qui se déplacent en montée vers notre position, l’allure est tellement rapide que nous nous demandons si ce n’est pas deux VTT ou autres engins motorisés. C’est en fait Samuel Bonaudo, chassé par René Rovéra qui pointe à une centaine de mètres derrière lui. La lutte est acharnée, et sur les trois passages, l’écart reste inchangé, Samuel repoussant sans cesse les attaques de René, sûrement un peu éprouvé par sa participation à la Free Ride dans l’après-midi. Jean Marc Zaugg, distancé, n’a jamais pu participer à la bataille en tête de course. A noter que sur les trois passages devant le ravitaillement, aucun de ces trois protagonistes ne se sont ravitaillés, la philosophie de l’autosuffisance en Trail étant de plus en plus présente dans les esprits. Puis, nous assistons au spectacle féérique des frontales qui vont et viennent, éclairant le parc de l’Esterel, jouant avec les lucioles phosphorescentes jonchées le long du parcours et servant de ligne guide.

Finalement, Samuel Bonaudo marquera de son empreinte le palmarès de cette première édition en 1h28mn devant René Rovéra en 1h29 mn, Jean Marc Zaugg en 1h36mn, et la 1ére féminine Isabelle Pellissier terminant en 2h13, à une poignée de secondes devant Virginie Reaubourg.

Sur les 16 coureurs ayant participé aux deux courses, encore une belle performance de René Rovéra qui l’emporte avec un temps cumulé de 2h28, devant Cyril Martel en 2h49 et Nicolas Dalmasso en 3h13.

Remerciements : Merci aux 60 bénévoles qui ont donné sans compter et qui nous ont permis de faire de cette Edition 2009 une réussite. Merci également à nos partenaires, la ville de Mandelieu La Napoule, le Conseil Général des Alpes Maritimes, le CDOS 06, Decathlon, Altec Sport, Tribal Sport, Génération Trail, Incomm et 6ème Sens. Merci enfin aux 351 inscrits qui nous ont fait confiance et qui nous permettront, comme en 2008, d’investir les bénéfices récoltés sur ces deux courses, dans une action de proximité pour une association solidarité Mandelieu et dans une mission humanitaire et solidaire lors de la prochaine édition de La Transtica, dans des contrées plus lointaines au Costa Rica, en Novembre 2009.

L’organisation El Nino, CG Sport Event www.traildazur.com www.classicmandelieu.org www.latranstica.org

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Septembre - Octobre 2009 ACTUALITE - COUP DE PROJECTEUR

Rubrique Actualité Par Jeff Valleix

L’organisation : Le trail du Sancy a attiré 900 coureurs au Mont-Dore le samedi 12 septembre dernier et de l’avis général, ce fut un très grand succès. Un parcours typé, fait par des amateurs et pour des amateurs, avec des bénévoles au service des participants. La finale du Challenge Salomon a été un grand succès cette année dans la station auvergnate et d’années en années, le Trail du Sancy s’installe comme une référence du trail en France Le trail : Là, on touche au haut niveau puisque XTTR63 comp-te parmi les meilleurs trailers mondiaux. Deux exemples pour illustrer cela : - la 25eme place de Guillaume Nalin à l'Ultra Trail du Mont Blanc, et 8eme Français, a permis à l’équipe de se montrer sur l’épreuve la plus médiatisé de l’an-née en France. Il lui a fallu 26 h 51 pour parcourir les 166 km autour du toit de l’Europe. - le titre mondial de Thomas Lorblanchet, glané à Serre Chevalier sous les couleurs de l’équipe de France et du Team Salomon, est une référence qu’il n’est pas utile d’expliquer. En plus de cela, le club montdorien a été présent à 49 reprises sur des podiums français en 2009. Le fait que 20 coureurs différents aient glané ces po-diums donne une idée de la qualité des entraîne-ments et des efforts déployés en commun.

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Septembre - Octobre 2009 ACTUALITE - COUP DE PROJECTEUR

Rubrique Actualité Par Jeff Valleix

Le raid : Animée par une cellule dynamique, cette section a été très présente cette année : Raid Oxygène, La Licorne, Raid LSN, Raid Briard, Défi Vert ou encore le Millet. Elle a également enregistré d’excellents résultats à commencer par une double victoire au réputé Raid 74, en mixte et en homme, et aussi un podium sur deux des courses de références du Mas-sif Central, deux raids nationaux et chargés d’histoi-re : Chamineige et Transmassif. Les projets : Mais le groupe ne compte pas s’arrêter là et a en-core de grandes ambitions. Son recrutement le prouve avec l’arrivée d’Estelle Leroi, deux fois victo-rieuse au triathlon d’Embrun et celle de Laetitia Prouhèze, championne du monde master de ski de fond 2 009. Côté garçons, Jean-Luc Bataille, 2eme d’un raid Gauloise et Fabrice Quellet, un des meil-leurs traileurs régionaux, 6eme du trail du Sancy, complètent l’effectif. Une équipe de ski-alpinisme, forte d'une dizaine d’é-léments, représentera le Massif Central à la Pierra Menta et à la Patrouille des Glaciers suisses, cet hiver. Le club organisera d’ailleurs une des manches du challenge Massif Central de ski de randonnée sur

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Septembre - Octobre 2009 ACTUALITE - LES ROCH’ DES MONTS D’ARREE 2009

Rubrique Actualité Par Béatrice Glinche

Après une pause en 2008, en raison d’une réorgani-sation interne indispensable pour la pérennité de la manifestation… qui a aboutie à l’embauche d’un per-manent (…), Gilbert Hascouet, l’homme orchestre du week-end Roc’h, a de nouveau, relevé avec brio, le défi de cette 11ème édition, à savoir maintenir l’équili-bre fragile en respect de la nature et maitrise d’une manifestation sportive très populaire !

HUELGOAT, fabuleux décors…

Le rendez-vous était fixé en Centre Finistère, au cœur même

du Parc Naturel Régional d’Armorique … Huelgoat, point de départ de toutes les boucles, avec plus de 5000 participants, a été, le temps d’un week-end, l’épicentre du plus grand ras-semblement VTT du Grand Ouest... Des randonnées adaptées à tous les types de pratique, des raids pour les sportifs, des animations traditionnelles et un salon du VTT. Les marcheurs se sont approchés également de leur graal, accompagnés ou non par des membres de l’organisation. Chemins creux, agricoles, ou forestiers… tout a été préservé dans ce vert Centre Finistère. Ce sont ces joyaux, témoins d’une activité passée intense (et encore présente), que les amoureux des grands espaces ont emprunté à VTT pour accé-der qui aux Landes du Cragou, qui à la ligne de crête, épine dorsale des Monts d’Arrée. Hérissée de pics rocheux culmi-nant à 385 m (Roc’h Ruz), elle domine le lac de Brennilis… Ici convergent réalité du terrain : « Il faut pédaler pour avan-cer… » et légendes : « Au Youdig s’ouvrent les Portes de l’En-fer »... ! Le label « Verte Tout Terrain », décerné pour la dixième année par la Fédération Française de Cyclotourisme est le gage pour les randonneurs de trouver sur les parcours sécurité et convivialité, et à l’arrivée, douches, lavage de vélos et vente de produits locaux…

« Richesses », le mot n’est pas faible… Différentes activités étaient proposées dès le samedi après-midi : des parcours de marche, un enduro VTT de 15 km, une rando VTT de 20 km et un RALLYE RAID VTT de 15Km avec ani-mation ludique et culturelle : orientation, maniabilité, montée presque impossible…

Huelgoat 19 et 20 septembre 2009 11° édition des « Roc’h des Monts d’Arrée » 11 boucles de 8 à 120 km… pour qu’à chacun un Roc’h aille !

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Septembre - Octobre 2009

Rubrique Actualité Par Béatrice Glinche

ACTUALITE - LES ROCH’ DES MONTS D’ARREE 2009

Dessinée autour de Huelgoat, elle a conduit les randonneurs vers les chaos et le site de la Mine. Des par-cours de maniabilité et de trial en zone naturelle sont venus également agrémenter l'après-midi. Par équipes de 2 ou plus, départ pour une rando d'orientation à faire à VTT et dans la bonne humeur en se prêtant aux concours de jeux d'adresse et de maniabilité à faire en pleine nature... Sur un parcours d'environ 20km, Joggermag.fr a testé pour vous le Rallye Raid VTT qui a séduit de nom-breux vététistes !

Rallye Raid Orientation VTT Nous sommes partis à la découverte des richesses naturelles et légendai-res des abords de Huelgoat. Dès le départ, le ton était donné : à l’aide d’un rapporteur, trouver la 2ème balise, à partir d’un cap (348°) et une distance (voir carte). Et mal-gré la pluie qui aurait pu perturber notre motivation à partir pour 3H d’activité, on commence par faire preuve de logique avant de s’élancer vers la forêt qui nous révèlera les beautés naturelles de Huelgoat. Après la 1ère balise, on repart (toujours sous la pluie) en s’orien-tant grâce à un road book... sans oublier de pointer la balise 3 non loin du gouffre… avant d’arriver sur le site de la mine d’argent pour les épreuves de maniabilité. Et là, ça se corse ! On nous donne une carte de Course d’orientation (1/7 500ème) une vraie carte de CO, qui nous mè-nera à découvrir de superbes singles en forêt… et trouver sa direction devient épique quand on commence par confondre le nord et le Sud ! La consolation, c’est que nous ne som-mes pas seuls, et là les groupes se forment, de 2 on passe à 8 Vététis-tes, un peu perdus mais solidaires !

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Septembre - Octobre 2009 ACTUALITE - LES ROCH’ DES MONTS D’ARREE 2009

Rubrique Actualité Par Béatrice Glinche

C’est fou comme on se parle dans ces mo-ments là, il y a ceux qui suivent et ceux qui guident, enfin presque… et la pluie se fait oublier… Il est 17H, on choisi le plan B, pour sortir de la forêt et trouver un raccourci pour ren-trer au plus vite car demain il y a les ran-dos… ce fut beaucoup de plaisir partagé !

11 boucles VTT de 15 à 120 km

Pour les familles, 3 parcours de randonnée pédestre, libre ou accompagné, ont permis aux accompagnateurs de découvrir la région en attendant les VTTistes. Pendant les deux jours de fête, des démonstrations de VTT Trial et quelques autres ani-mations ont rassemblé de nombreux spectateurs et permis d'attendre le retour des VTTistes dans une ambiance festive. 11 parcours ont été proposés cette année : 8, 15, 25, 30, 40, 50, 60, 70, 80, 100 et 120km. Et pour ma part, je me suis élancée dans le brouillard, sur le 41 kms, avec mon MBK XC2 R Force (voir rubrique test matériel) : pas trop de bouchons contrairement à ce que l’on m’avait annoncé sauf au 1er ravitaillement, commun avec les randos VTT 20 et 30 kms. Parcours varié, descentes techniques, sin-gles, montées et parcours roulant… bref, une rando où on ne met pratiquement pas le pied à terre et surtout sans portage ! A noter, un buffet garni au ravitaillement (sucré, salé) et en plus avec de l’andouille, original non ?

Partenaires et bénévoles… indispensa-bles

C'est pour vous faire escalader les "Roc'h", découvrir les lan-des du Cragou, contourner le mystérieux Yeun Ellez ou encore parcourir les allées paisibles de la forêt d'Huelgoat que le comité départemental de cyclotourisme du Finistère (CODEP29) organise cette manifestation. Pour en assurer la qualité, la commission VTT du CODEP29 présidée par Gilbert Hascoët s'appuie sur le soutien de 19 clubs du département qui travaillent ensemble tout au long de l'année. Le jour "J", c'est 450 bénévoles qui se trouvent éparpillés sur le circuit (points de sécurité, ravitaillements...) pour assurer le bon déroulement de l'épreuve.

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Septembre - Octobre 2009

Rubrique Actualité Par Béatrice Glinche

ACTUALITE - LES ROCH’ DES MONTS D’ARREE 2009

LA CHARTRE DU ROC’ HEUR > Je porte toujours un casque. > J’observe le Code de la route en tous lieux et toutes circonstances et je reste cour-tois . > Je respecte les consignes des signaleurs, ils sont là pour ma sécurité. Je m'arrête aux ravitaillements, c'est gratuit ! > Le Rando-Raid des Roc'h des Monts d'Arrée n'est pas une compétition. Je n’attends donc ni classement ni chronométrage. > Je maîtrise ma vitesse, je reste "Fair Play «avec les autres randonneurs. Je dépasse avec précaution, après les avoir prévenus, les randonneurs pédestres et équestres qui restent toujours prioritaires. > Je respecte la nature et les propriétés privées- le bruit dérange- je ne laisse aucune trace de son passage (déchets, emballages,...) > Je ne prends pas de risque inutile : je prends connaissance à l’avance de la difficulté de chaque parcours, je vérifie auprès d'un médecin, que ma condition physique et mon état de santé me permettent de parcourir la distance choisie. > J’apprends à rouler en autonomie totale, je pars avec un VTT en bon état, avec un kit d e r é p a r a t i o n e t u n e t r o us s e d e p r e m i è r e u r ge n c e . > Je roule impérativement sur les sentiers et pistes balisés spécialement ouverts au public pour cette randonnée, je m’interdis de pénétrer en sous-bois et dans les parcel-les de culture. > Je réserve l'appel d'urgence aux urgences (N° d'appel sur la plaque). > Enfin avec mon VTT bien réglé et bien huilé, je termine la randonnée en beauté ... et je suis prêt à recommencer !

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Septembre - Octobre 2009 ACT UALIT E - SUR LE FRONT DU DOPAGE

Rubrique Actualité Par Axel Pittet

Alors qu’on lutte désespérément contre le dopage dans tout les sports, voila que des affaires

ressortent. Je parle en effet de celle concernant Jan Ulrich !

Cependant, pas faute d’ essay er de lutter ! C’est le cas de la Grande Bretagne qui a mis récemment un système hotline, ou qui se pose la question de contrôles anti-dopage dans le village lors des Jeux 2012. En tout cas, on ne va pas se plain-dre ! Il y en a sérieusement marre que des « athlètes » viennent ternir l’image du sport !

Une nouvelle affaire Astana ? Information L'Equipe : Le Parquet de Paris a ouvert, à l'issue du dernier T our de France, par l'entremise du vice- Procureur Dominique Pérard, une enquête préliminaire concernant l'équipe Astana, celle de Lance Arm-strong et Alberto Contador. L'ouver-ture de cette enquête, qui a été confiée à l'OCLAESP (Office central de lutte contre les atteintes à l'envi-ronnement et à la santé publique) fait suite à la découverte de plu-sieurs seringues suspectes dans l'un des containers confié par l'organisa-tion de l'épreuve à toutes les équipes afin de récolter les déchets d'origine médicale. Ces seringues, utilisées par l'équipe d'Alberto Contador, le vainqueur de l'épreuve, ont été confiées au laboratoire parisien d'expertises judiciaires T oxlab du Professeur Gilbert Pépin et font ac-tuellement l'objet d'analyses afin d'en déterminer le contenu

LES MECHANTS Jan Ullrich mis en cause dans une affaire de dopage ! Le magazine allemand, Der Spiegel annonce que la police criminelle a établi que Jan Ul-lrich, ancien vainqueur du Tour de Fr ance, avait consulté à 24 reprises entre 2003 et 2006 le médecin espagnol Eufemiano Fuen-tes, dont le réseau de dopage a été déman-telé par l'opér ation P uerto. Le périodique allemand s'est en effet fourni le rapport d'enquête de 2219 pages établi par la police sur le vainqueur du Tour de Fr ance 1997, rapport qui conclut notamment que «Ullrich a utilisé le système de dopage du Dr Fuentes afin d' amélior er ses per for mances» En outre, la pol ice allemande s' est procur ée le disque dur d' un ordinateur saisi au domi-cile de Rudy Pevenage, l' ancien dir ecteur sport if de l' équipe Telekom puis T-Mobile. Ce der nier se serait lui- même r endu à M adrid à 15 reprises entre décembr e 2003 et avril 2006 en n'y restant que quelques heures, le plus souvent juste avant un stage d'entraî-nement. Ullrich aurait ainsi déboursé au total 80. 000 eur os au Dr Fuentes, intensi-fiant ses visites (huit entre février 2005 et mai 2006) en vue du Tour de France 2006.

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Septembre - Octobre 2009 ACT UALIT E - SUR LE FRONT DU DOPAGE

Rubrique Actualité Par Axel Pittet LES GENTILS

Antidopage Une hotline mise en place en Grande Bretagne La nouvelle agence antidopage britannique, qui fonctionnera à partir de décembre, entend ouvrir une hotline où chacun pourra dénoncer un sportif pour des faits supposés de dopage. «C'est comme "Crimestoppers" (hotline qui permet, anonymement, de fournir des infor-mations sur des infractions pénales suppo-sées), mais sans récompense, a expliqué le président de UK Anti-Doping, David Kenworthy, ancien haut responsable policier. L'idée est que les gens nous donnent des informations. Nous espérons que la plupart des informations que nous recevrons viendra du monde spor-tif.» Selon le ministre des Sports Gerry Sut-cliffe, l'établissement d'UK Anti-Doping consti-tuera «le dernier pas» dans la « guerre contre les tricheurs». (Avec AFP)

Des contrôles dans le village olympique en 2012

Gerry Sutcliffe, le ministre des Sports britan-nique, a déclaré au T he Daily T elegraph qu'il souhaitait que les chambres des sportifs au village olympique puisse être fouillées à tout moment lors des Jeux de Londres en 2012. «Sur la question du dopage sanguin, nous exa-minons la possibilité d'établir comme condition pour accueillir les athlètes de pouvoir fouiller leurs chambres au village olympique» par des inspecteurs des instances de lutte contre de l'antidopage, a ainsi déclaré Sutcliffe, avant de poursuivre: «On en parle avec le Locog (ndlr: Comité d'organisation) et le CIO. Dans d'autres pays, on peut voir la police faire brutalement irruption dans les chambres des gens, mais s'il y a une condition fix ée au départ, les athlè-tes s'y attendront et ce sera une dissuasion efficace». La décision sur les modalités d'un tel dispositif revient in fine au CIO.

JÉ Amaury : «Bâtir ensemble»

Lors de la pr ésentat ion du par cours du Tour de France 2010 effectué mercr edi à Paris, au Palais des Congr ès, le pr ésident d'A SO, Jean-Étienne A maur y, a plaidé pour un «dialogue responsable» entr e les différ entes parties en char ge de la lutte antidopage. «Le cyclisme est le sport le plus contrôlé au monde et ces contrôles fonct ionnent, a-t-il souligné. L'immense major ité du peloton est au-dessus de tout soupçon. Cette année, avec l'introduction du passeport biologique, une réelle avan-cée s'est produite. A lors que la lutte antidopage a fait des pr ogr ès considér ables dans le cyclisme, il est fondamental que les acteurs de cette lutte, A MA (A gence mondiale antidopage), fédérat ions, agences nationales, pouvoir s publics, continuent de coopérer. » Jean-Étienne A maury a ainsi «regretté le différend» r écemment apparu entre l'A gence française de lutte contre le dopage (A FLD) et l'Union cycl iste inter nationale (UCI) au sujet des contrôles des cour eur s de l'équipe A stana sur le dernier Tour de Fr ance. S'ex primant quelques minutes plus tard, le dir ecteur du Tour, Christian Prudhomme, a, lui aussi, évoqué la «nécessité absolue» de la lutte contr e le dopage et plaidé pour «un tr avail de toutes les instances en bonne intell igence»

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Septembre - Octobre 2009 ACT UALIT E - RUBRIQUE CANICROSS

Rubrique Actualité Par J.P Deshayes

Pour la 4e année consécutive la Gr impette du Frenz - 21e étape du T rophée des Vosges -accueillait les cani-crosseurs. Cette épreuve de course à pied, unique en

son genre puisque courue en contre la montre, se dispute entre le Lac de Kruth Wildenstein et la petite

station de ski du Frenz. Avec un tirage au sort effectué le samedi, comme pour les courses de ski, les coureurs seuls ou avec chien s’é-lançaient toutes les 30 secondes à l’assaut des 6,7 km d’ascension. . La météo était au beau fix e, la température plutôt estivale en ce début d’automne et le lac à proximité du départ était le bienvenu pour rafraîchir nos chers toutous. Les 3 premiers km se sont courus sur chemin plutôt lar-ge, suivi d’une courte descente, les choses sérieuses commençant juste après avec quelques raidillons nous amenant sur la prairie au dessus de l’arrivée. Là de nom-breux spectateurs nous attendent, plus qu’une petite des-cente et quelques mètres en montée pour arriver devant le chalet du Ski Club de Kruth où nous attendent la bai-gnoire pour nos toutous et un ravitaillement gracieuse-ment offert par les organisateurs. A l’issue de cet exercice c’est Jean Philippe DESHAYES avec son jeune Setter DUNCAN qui réalisent le meilleur temps en 24’ 37’’ à 13 secondes du record de 2008 de Damien Vernimont avec U2. Il devance Luc Scherrer avec Gap et Benoît Bleyer avec C’Bella. Chez les dames c’est Dominique Wachs avec Cheyenne qui réalise une excellen-te performance en prenant la 5e place du classement général en 30’22’’ devant Florence SPEYBROEK avec CRAPS et Anne Vanhove avec Speeddy. Le cani- enfant 2 empruntait la première partie du par-cours jusqu’au 3e k m, il est remporté par Emeline Des-hayes avec T onnerre devant Laure Foubert avec Penny. 33 canicrosseurs et 145 Coureurs ont ainsi participé en ce magnifique dimanche d’automne dans une excellente ambiance coureurs sans et avec chiens.

Rendez vous le 26 Septembre 2010.

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Septembre - Octobre 2009

Rubrique Actualité Par J.P Deshayes

ACT UALIT E - RUBRIQUE CANICROSS

Cette année, l’organisation à été confié à l’association DARNET’CANIN sous la houlette de Véronique Audejean.

A quelques jour s de l’ automne, le soleil et la chaleur étaient toujours pr ésents, mais sur ce par cours entièrement boisé de 5. 5 km, la tempér atur e était supportable. Ce week end a réuni pas moins de 120 binômes, cette tradition des chiens d’or attir ent toujour s autant de monde, de plus cette année , la fédér ation à donné une mot ivation supplémentair e à nos cham-pions : elle offrait l’engagement ainsi que le repas de gala pour les championnats d’ eur ope. Le pr incipe de cette finale est simple : chaque binôme cumule des points sur toute la saison et seule la finale départage les binômes qui ont atteint un plafond de 150 points.

Les cani-crosseurs et cani-vététistes se sont invités lors de la pr emièr e édition de la cour se nature du 4 octobre organi-sée par l’ association « eur opcady » en relation avec le club franche comté canicr oss pour tout se qui concernent les chiens. Cette belle journée qui commençais à 11h00 par le cani-vtt, suivi à 11h45 par le canicr oss et qui finissais à 14h30 par la course natur e, celle si sans chiens. Pour se premier canicr oss à Lux euil les bains, les or ganisa-teurs étaient tr ès sat isfais avec 6 cani-vtt et 36 cani-crosseurs dont quelques uns des meilleurs français qui ve-naient fair e leurs derniers réglages avant le championnat d’ Europe, et ils avaient flair é le bon coup avec un parcourt de 6,4 km ultr a rapide tracé dans les bois du lac des 7 chevaux . satisfaient aussi car sur les 36 cour eurs ont pouvaient comp-ter 14 non licenciés issues principalement de la régions, mê-me nos amies suisses avaient fait le déplacement. A vec un départ gr oupé situé sur une gr ande ligne droite, le spectacle était assuré, 36 binômes hommes chiens lancé à plus de 20 km heures. au bout de cette l igne droite quatre coureur s se détache déjà, Sébastien et Dino, Jean-Philippe et Duncan, Nathal ie et nouki,Jean-Mar c et léo, à l’issue de ses 6,4 km nous les r etrouvons dans le même or dre à l’ arrivée. Saluont la bel le perfor mance de tous les non licenciés, plus particulièrement David Strozykowsk i 2ème sénior, Stéphane vicair e 5 ème sénior, Jér ome Brongniar dt 7em sénoir et Ré-bécca Dodd 2ème senior femme.

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Septembre - Octobre 2009 ACTUALITE - RUBRIQUE CANICROSS

Rubrique Actualité Par J.P Deshayes

A plus de 1000 km de notre région se trouve SOPRON : ville hongroise de 55000 habitants, située à 60 km de Vienne et 200 km de Budapest. Pour participer à ce championnat, il a fallu traverser l’Allemagne et

l’Autriche, et bien plus encore pour d’autres concurrents.

L’accueil des concurrents se fait à partir du vendredi matin au camping de la ville. Ambiance : très mauvais temps au rendez-vous (pluie, vent) et arrivée sur le site très difficile car il n’y avait aucun fléchage de prévu. A partir de midi, tout le monde est déjà dans le bain : réception des dossards et contrôle vétérinaire, qui s’étalera jusqu’à 18 h, heure de la cérémonie d’ouverture des championnats. 19h00 : repas collectif au très bel hôtel Szieszta, en ville, à 2 km du camping (sic)…à pied et sous la pluie, pas pratique, autant dire que tout le monde a mangé rapidement... pour vite rentrer et se coucher. La délégation française : Une forte délégation française s’est déplacée sur ces championnats, et ceci malgré l’éloignement. Nous avions 18 personnes en vélo, 6 enfants, et 18 concurrents en Canicross. Nous étions représentés par une chef d’équipe, Marie Christine Blaess et une juge de course, Emmanuelle Amaury, qui toutes les deux ont fait un travail remarquable au niveau de notre organisation et de la gestion des différents petits litiges durant les épreuves.

LE PARCOURS : Le tracé du 1,9 km était ultra rapide mais sans difficulté particulière, nous sommes partis directement sur une descente, un chemin extrêmement boueux, avec au bout, un virage hallucinant à 90 degrés, où certains ont appris « à voler ». Le tracé du 5.3 km partait du même endroit pour les vélos. Pour le Canicross, le départ du 5.3 km se faisait dans un champ large et très long, idéal pour un départ groupé sans catastrophes Dès le 1er km, identique au parcours court, après chemin de bois, se présente deux difficultés majeures : une bonne montée suivie d’un très long faux plat montant. Le parcours était tout de même rapide avec des chemins longs, mais le sol était souple, donc idéal pour les coussinets de nos chiens.

LES VÉLOS : Une domination impressionnante des pays de l’Est, et des concurrents insouciants face au danger ! mais il faut préciser que le podium est composé de vrais pro, 3 polonais inaccessibles : Igor Tracs (1er) fait parti de l’équipe de cyclisme polonaise, Kajetan Jasiczak (2ème) très jeune (17 ans) et entraîné par le 1er, puis enfin Marek Dlugolecki égale-ment membre d’une équipe VTT. Malgré cela, Pascal Steinmetz se classe à la 5ème place, après une très bonne course. Son chien n’a eu aucune hésitation dans ces fameux vira-ges à 90 degrés, la vitesse était tout le temps très élevée. Imagi-nez Pascal, avec sa 5ème place, était en vitesse de pointe à 47 km/ h, imaginons la vitesse des polonais…

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Septembre - Octobre 2009

Rubrique Actualité Par J.P Deshayes

ACTUALITE - RUBRIQUE CANICROSS

Notons la belle performance, chez les femmes de Emmanuelle Grisius qui gagne en VTT en master 2 femme, et celle de Daniel Lasbleiz qui fait une belle 3ème place en master 2 homme.

LE CANICROSS :

La domination française à été très marquée : Victoire en sénior de Sébastien Spelher (20 ans), en master 1 moi-même, et en master 2 Jean Marc Dufief ; 2ème place sénior femme Nathalie Pascal ; 3ème place en master 1 Nathalie Delaplace ; 3ème place en junior Romain Marcellin.

A noter les bonnes performances de nos amis belges : Philippe WERY, près de 20 ans de Canicross derrière lui et directeur sportif de la fédération belge, fait une 2ème place en master 1 homme, et confirme que le parcours était intéressant, avec un sol mou pour les chiens et des virages qui motivaient et relançaient les coureurs. Philippe Wery courait ces championnats avec son jeune chien Tanguy, suite à une blessure de son autre fidèle compagnon Coyote, avec lequel il a remporté de très belles victoires. A noter également, la 2ème place en sénior de Robin LEYON, belge, qui était dans la même seconde que Sébastien Spelher, ce qui a donné un beau duel entre les deux coureurs le 2ème jour.

LA CÉRÉMONIE DE CLÔTURE : Ce fut une très belle cérémonie de remise de prix. A chaque podium, il y avait un lever du drapeau et chant du pays concerné. A chaque remise de médailles, trois belles hongroises, en tenue traditionnelle, nous remettaient les prix : coupes, lots et statue de la fameuse Tour de la Lanterne. Enfin, je me permets de terminer cet article en parlant de moi, je suis très content de ma victoire, ce qui compte beaucoup pour moi, je veux parler bien sûr de mon jeune chien Duncan, dont je suis très fier. Je dédie cette victoire à Damien ainsi qu’à Sirius (les concernés comprendront…lol). Et je tiens à remercier Joggermag Infos Sports sans qui je n’aurais pu participer, tout simplement.

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Septembre - Octobre 2009 ACTUALITE - LE SPORT CHEZ LES JEUNES

Rubrique Actualité Par Naëlle Berthiaux

Le dimanche 11 octobre 2009 se sont déroulés le 1er Triathlon Avenir et le 2nd Triathlon Sprint de

Carqueiranne sur les plages du Port des Salettes.

Carqueiranne, petite ville balnéaire varoise située en bord de mer entre Hyères et Toulon. Après le succès rencontré l’an dernier, le triathlon de Carqueiranne s’enrichit en 2009 avec la création d’une nouvelle épreuve pour les enfants.

Environ 50 concurrents ! Sous un soleil radieux, devant un large public, le départ se déroule en 2 vagues à partir de 10h00.

VÉLO : Une boucle de 700 m

à effectuer 3 ou 6 fois selon la catégorie d’âge au départ

du Port. Pour gagner du temps, on se

change en courant.

NATATION : Une boucle de 75 m à effectuer 1 ou 2 fois selon la catégorie d’âge. Départ en ligne. « Oh ! Elle est froide ! »

COURSE A PIED : Une boucle de 400 m

à effectuer 1 ou 3 fois selon la catégorie d’âge Graine de champion ? Le temps le dira. Graine de vrai sportif ? affirmatif ! Ce jour là, à Carqueiranne, beaucoup d’enfants non-licenciés ont participé. Quelques uns se trouvent sur le podium.

Certains ont adoré et sont prêts à recommencer, malgré l’épuisement, d’autres préfèreront rester sur un sport plus classique.

A la question : Si tu devais choisir un sport ! Oserais-tu le TRI ? Réponse : non, oui, c’est de toute façon une expérience à tenter dans sa vie !

Un des derniers triathlons de la saison… pour les adultes, et le premier triathlon de leur vie pour quelques enfants !

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Septembre - Octobre 2009 DOSSIER SPECIAL - RAID AMAZONES 2009

Rubrique Dossier Spécial Par Béatrice Glinche

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Septembre - Octobre 2009 DOSSIER SPECIAL - RAID AMAZONES 2009

Rubrique Dossier Spécial Par Béatrice Glinche

AYUBOWAN* ! Organisé par ZBO*, la 8ème édition du Raid Amazones s’est déroulée au Sri Lanka, du 6 au 12 octobre 2009. 45 équipes de 3 femmes, ont participé à 6 jours d’épreuves multisports… le team N°1, Jetski Village, ayant remporté le raid pour la 2ème fois consécutive (voir encadré). En fil conducteur de ce raid amazones 2009, le parcours de l’équipe 22 « Scopex Harley Bretagne », un grou-pe d’amies ayant comme dénominateur commun la passion du sport et de l’a-venture !

Palmiers, bananiers…

Une végétation luxuriante composée de palmiers, bananiers, manguiers… ceinturent les villages, les pistes de latérite, les rizières et autres champs (parfois en train de brûler, histoire de défricher à moindre coût et à grande échelle) où errent souvent des singes, paons, varans… Le soleil brûlant et la chaleur qui monte dès 6H du matin, rappellent la canicule de 2003, pour moi bretonne d’adoption ou l’été se joue d’un climat tempéré, si vous voyez ce que je veux dire… Au-delà de la chaleur (entre 30° et 36°), l’humidité (près de 80%) a rendu les épreuves difficiles en raison de possibles déshydratations mais le staff médical, avec entre autre la présence permanente d’un médecin français, aura permis le bon déroulement des épreuves pour toutes les participan-tes… aucun abandon n’étant à déplo-rer.

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Septembre - Octobre 2009 DOSSIER SPECIAL - RAID AMAZONES 2009

Rubrique Dossier Spécial Par Béatrice Glinche

1er jour : Canoë Orientation 16 kms

Nous sommes basés au centre de l’Ile, au Nord des monta-gnes près de Dambulla. Les épreuves canoë se dérouleront sur 2 lacs… les serpents et crocodiles en sus ! Debout 6H (soit 2H30 en France), le vent est déjà très fort, il fait chaud, chacune s’équipe, shorty Lycra, célèbre tee-shirt coton mou-lant logoté sponsor de l’organisation et « Camel Bag » s’en omettre les autocollants de soie sur les manches où figurent en bonne place les sponsors. Petit déjeuner vite avalé pour qui aime le pain de mie, le riz au lait et les fruits. Au raid amazones, on rame, on court, on pédale en matinée, histoire d’avoir moins chaud et de profiter des après-midis pour découvrir le pays hôte. Départ en ligne, vu d’hélico, c’est plutôt magique, et c’est parti pour 7 CP. L’orientation n’a de sens que pour les premières équipes. Pour pointer le CP1, il faut grimper sur un rocher ou le dénivelé oblige à marcher. Entre le CP5 et le CP 6, une longue ligne droite face au vent, rempli le canoë d’eau, il faut écoper avec les écopes de for-tune fabriquées à la hâte avec le team 37 (bouteille plastique coupée en 2). Barrer l’embarcation en évitant les zigzags, courir pour poinçonner la balise et surtout ramer sans se poser de questions telle est la recette qui nous a conduit, nous le team 22, à se classer 7ème, ex-æquo avec le team 14 à l’issue de cette première épreuve.

2ème jour : VTT Orientation 2 x 20 kms + 1250 marches

Equipées de sommaire VTT tout rigide pour la plupart et lan-cées sur les pistes de latérite, toutes les minutes, en ordre inverse du classement de la veille, on salue les nombreux enfants et adultes positionnés le long du parcours. Ils nous renvoient notre « Hey » au centuple tant les sourires s’affi-chent généreusement sur les visages. Une pédale cassée au bout de 10km (pas de visse HS) nous a fait perdre 3 à 4’ le temps de retourner au CP le plus proche et de négocier le vélo d’un membre de l’organisation (pour ne pas attendre l’assistance 15 ou 20’ car chaque seconde compte). Foutu vélo ! 20Km après le départ, neutralisation du chrono, ravi-taillement copieux et direction le haut du rocher du lion de Sirigiya soit 1250 marches pour accéder au sommet (idem en descente). Ca valait le coup de déambuler entre les ruines de l’ancien palais, d’admirer les fresques de nymphes céles-tes et la vue imprenable... En chemin, on discute avec les autres équipes… on papote, on fait connaissance, des filles quoi !

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Septembre - Octobre 2009 DOSSIER SPECIAL - RAID AMAZONES 2009

Rubrique Dossier Spécial Par Béatrice Glinche

Sandrine, aura eu le mot du jour s’exclamant « j’ai la cuisse qui taquine » lors de la descente du rocher… bien noté par Gabriel, l’animateur du site internet de ZBO. Rencontre avec un varan… Et c’est reparti pour 20 kms très roulant… quelques balises à poinçonner et première rencontre avec la faune sauvage : un énorme varan (un mètre de long) est sorti du fossé et sans doute surpris, paniqué, a allongé le cou vers ma roue avant. J’ai tellement eu peur que je n’ai pas crié pour avertir mes coéquipières, juste le temps d’écarter les jambes et derrière moi Sandrine a carrément roulé sur sa queue. Plus de peur que de mal, tout le monde a continué son chemin, le varan compris. Nous sommes 8 ème de l’étape à 13’24 des premiè-res et 7ème au général.

3ème jour : Trekking de 15 kms Départ du camp (par ordre inverse) bien encadré par les Policiers, qui jalonnent le parcours autour des points chauds (sans doute possibles animaux…) ou passages délicats (escalade). Après un départ de course le long des rizières, la montée vers 2 montagnes de granit noir se profile rapide-ment, à travers une végétation dense, arbres, racines et parfois un fort dénivelé. Aux sommets, la vue est belle mais on ne traine pas, l’envie de se maintenir au classement dans le top 10… donne des ailes, enfin presque ! Delphine, pointeu-se du jour pour le team, ira chercher la balise la plus haute et difficile car juchée au sommet du 1er bloc rocheux atteint à l‘aide d’une corde (photo). La descente, au milieu des bran-ches et les racines omniprésentes, est dangereuse mais on grignote du temps sur les autres équipes, on double… ça fait du bien au moral ! On passe près d’arbres géants aux raci-nes interminables, sur les ruines d’un ancien temple… Quel-ques passages d’escalade pimentent le trek mais le plus dur est à venir : la piste empruntée sur les 3 ou 4 derniers kilo-mètres, se fait sous une très forte chaleur avec le soleil qui brûle l’arrière des jambes… Résultat pour notre team « Scopex Harley Bretagne » : 5ème de l’étape en 1H25’47, soit 11’37 derrière l’équipe 1 vainqueur mais 6ème place au général !

Le 2ème trek prévu le jour 7, a été annu-lé… dommage car cela aurait sans doute changé le classement final… nombreuses étant les traileuses et autres maratho-niennes, aventurières habituées aux ef-

forts de longues durées.

MEDI Xtrem… où soins podologues improvisés ! Sitôt arrivé du Trek, pas de répit (ni douche) pour Emilie, du team 37, Trio-lanka. Cette amazone, podologue du sport à Toulon, a installé un « cabinet de verdure », sous un arbre, sorti les gants, les seringues et la panoplie de produits Akiléïne, objectif : réparer au plus vite nos pieds meurtris par le trekking. «L’association Medi Xtrem est composée de kinés et podolo-gues du sport, nous intervenons bénévolement sur de grandes courses… pour le Raid Amazones 2009, j’ai sollicité Akiléïne et obtenu une mallette de produits adaptés à la pratique sportive… ». Après les soins, Emilie n’ou-blie pas le massage des pieds, histoire de réconforter en plus, le moral des amazones ! Au passage, elle distille amicalement conseils et soins pour l’entretien de nos pieds… trop top !

Plus d’infos sur http://www.medi-xtrem.com/

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Rubrique Dossier Spécial Par Béatrice Glinche

4ème jour : Matinée Multisports

Au programme : Tir à l’arc, course d’orientation (CO) et hors classement, l’escalade (avec descente en rappel et tyrolienne). Pas de tirage au sort pour se répartir sur les 3 épreuves, on choisit nos disciplines où 6 des 8 flèches se-ront retenues avec 5’ de bonus temps par flèche décochée dans le jaune (par équivalence, 2 dans le rouge ou 3 dans le bleu). Pour nous, 15’ récoltées au Tir à l’arc sur 30’ possi-bles et une pénalité de 5’ pour une balise manquée dans la CO. Résultat : on recule de 2 places au général, ouf, on a limité les dégâts ! Promis, si on revient, on reverra notre tactique sur la CO et on s’exercera au tir à l’arc, le barème temps attribué est tellement important qu’il ne faut pas négliger ce genre d’é-preuves car on peut faire des bonds au classement (en avant comme en arrière). Au passage, clin d’œil à Michèle Deloraine (championne du monde par équipe et profession-nelle B.E. 2ème degré à la Première Compagnie d'Arc de Saint Malo / J.A. qui m’aura, très amicalement, assuré une formation express 3 jours avant le départ. http://www.archers-jastmalo.org/index.html

5ème jour : Canoë Orientation 20kms

Départ genre 24H du Mans, c’est la pagaille pour s’extraire des 45 canoës qui se croisent, en recherche de l’azimut annoncé et pour filer rapidement vers le CP1 avant d’enta-mer la ligne droite de 9kms ! Epreuve difficile de par la longueur de l’effort, qui plus est, sous une chaleur canicu-laire (environ 36°). Pas spécialistes de la discipline, nous avons donné le maximum pour conforter notre place de 8ème au général, en terminant 7ème en 2H26’16’’ à 7’33 des premières, le team 24 Vendée Amazones (qui terminera 2ème au général) ; L’arrivée restera mémorable pour tou-tes : une haie d’honneur formée par les drapeaux du raid, entremêlée des habitants et militaires… une marée humai-ne que l’on avait en ligne de mire environ 2 kms avant l’ar-rivée. Avec le trek, c’est l’épreuve qui aura été la plus difficile physiquement avec un nombre conséquent de malaises à l’arrivée. Le peu d’ombre n’a pas n’ont plus facilité la récu-pération… seuls les 2 vite-abris du ravitaillement ont (de nouveau), offert un copieux buffet aux couleurs locales (mangues, papayes, noix de coco…) où il faisait bon respi-rer et échanger sur l’épreuve écoulée.

Plus qu’un mot sur les Miss France… Qui n’a pas blagué en annonçant son objectif « finir devant les Miss » ? Et bien, elles terminent à une honorable 40ème place sur 45 ! Elles nous ont épatées, en terminant toutes leurs épreuves et pas 2H après tout le monde s’il vous plait ! Mais surtout, leur simplicité, leur humilité et leur accessibilité… les ont rendus populaires au point de se faire acclamer par toutes avant le départ du trek. Laetitia Bléger au briefing du soir a tenu à préciser « Merci à vous, vos encouragements de ce matin nous ont surpris et donné des ailes pour aller au bout de ce trek, on a pensé à vous pour se dépasser, on vous devait bien ce-la… ». Elles qui n’avaient jamais utilisé une boussole, orienté une carte ou en-core barré un canoë ont fait preuve de courage et d’abnégation ! Chapeau bas !! En lisant ces lignes, y ‘en a une, qui va en manger son chapeau !!!

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Rubrique Dossier Spécial Par Béatrice Glinche

Jour 6 : VTT Orientation 40 kms

A l’aube de la dernière journée, nous sommes sereines… mis à part une casse mécanique où une crevaison… nous som-mes motivées à 200%. C’est le dernier jour et on va tout donner. C’est sur un parcours roulant que nous allons poin-ter les 10 balises qui nous séparent de l’arrivée. Jouant au classement depuis le début de l’aventure, avec l’équipe 14, team qui soutient SOS PREMA (prématurés), nous arrachons la 5ème place en 1H30’35 gagnant ainsi une place au classe-ment général où nous terminerons 7ème. Parcours peu techniques outre quelques passages dans le sable, peu de vraie orientation car balisage important et peu de côtes où on aurait pu faire la différence. Peu de risques pris, mis à part les vaches et les chiens que nous avons évi-tés parfois de justesse. Tout au long du parcours, « water ?!»… les Sri lankais font preuve de générosité et régulièrement, proposent de refroidir nos corps en ébullition (si, si)… L’arrivée juste après un virage laissera un goût amer… faute de sensations d’avoir forcé notre allure pour passer la ligne une dernière fois. Frustration vite effacée avec la haie d’hon-neur organisée au milieu de la foule, pour l’arrivée des der-nières équipes et des organisateurs en moto, instants qui resteront un grand moment de joie partagé… comme proche du bonheur d’un devoir accompli. On l’aura fait !

Bon bilan pour notre team, top 10 pour une première participation… on a envie de re-venir mais quid des sponsors ?! Nos par-tenaires ont interpellé pas mal de monde…

même Alexandre Debanne le soir de la présentation des équipes a été curieux de comprendre comment on avait décroché

certains de nos sponsors !

On ne remerciera jamais assez nos parte-naires pour ce raid 2009...

On ne remerciera jamais assez nos partenaires pour ce raid 2009… avec le désir secret (enfin plus maintenant…) d’une projection vers les raids Amazones 2010 ou 2011 (10ème anni-versaire du raid) ! Mention spéciale à Jérémy Ruiz qui, pendant le raid sur le site « Joggermag.fr », a mis à jour, la page spéciale « Raid amazones » toutes les 2H !

Au-delà du raid, organiser cette épreuve dans un pays étranger apporte une plus value à l’expérience sportive en général. Les images sont très belles, elles subliment les efforts, sont une invitation au voyage car elles provoquent un réel enthousiasme qui transmet l’envie de venir faire le raid même pour des femmes peu engagées dans le sport au quotidien. Lors des sorties en Tuk Tuk, sortes de taxis tricycles à moteur (prononcer touk touk), les échanges et discussions avec la population cinghalaise as-pirent à beaucoup d’humilité. Peu de richesses individuelles mais une sim-plicité collective. Le Raid offre un spectacle décalé presque dérangeant mais vite effacé pour qui est sensible aux regards de joies massés le long des parcours empruntés pendant une semaine. En un mot, le Sri Lanka regorge de richesses. Au-delà des temples, de la végétation, du climat, la population est accueillante, souriante et aura été attentive aux exploits des amazones. Pari gagné car loin de l’agitation guerrière qui animait encore il y a quelques mois le pays, les amazones ont prouvé que l’on pouvait se déplacer en toute sécurité.

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Hélène, équipe 24 Team Vendée Amazones, 2ème au général :

« La surprise de ce raid aura été la chaleur excessive lors des épreuves. Nous l’avons vécu comme une réelle difficulté car nous étions surentrainées pour ce raid. L’annulation du 2ème trek et la courte durée des épreuves ne nous ont pas permis de rivaliser sur la durée avec l’équipe N°1, vainqueur cette année. Mais on reviendra, plusieurs sponsors nous ont déjà contacté… pourquoi pas avec 2 équipes, genre Vendée et Pays de la Loire ! » http://vendeeamazones.over-blog.fr

Virginie, équipe 16 Team GK GIRLS 1, 3ème au général :

« Après 8 raids amazones vécus, je trouve que ce raid était moins difficile que l’an passé à la Réunion mais nécessitait plus de polyvalence (canoë). Côté épreuves, c’est parfois animé entre nanas, le canoë est une activité qui révèle le groupe… qui se fait ou se défait ! L’orientation est accessible à tous et que le Tir à l’arc est une épreuve très importante de par le barème attribué mais pour moi, c’est un « raid des Princesses », nous sommes coconnés par les organisateurs. 2010 ? Objectif podium avec GK ! » http://www.gkpro.fr/

Delphine, équipe 22 Team Scopex Harley Bretagne, 7ème au général :

« Ce raid restera une expérience hors du commun où les forces caractères se révèlent dans la difficulté, il faut aller au-delà de la souffrance, comme porté par les co-équipières… Je m’attendais à des épreuves plus longues, c’est presque frustrant que le VTT n’ait pas été plus techni-que, même chose pour le Trek, beau mais court ! Enfin, j’au-rai aimé être sollicité pour faire un bilan qualitatif de l’évène-ment. Pour terminer, j’ajouterai que le soir, ce fut un vrai régal de lire tous les messages de soutiens, hum… » http://teamcap2raids.over-blog.com/

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Rubrique Dossier Spécial Par Béatrice Glinche

Sophie, équipe 14 Team qui soutient SOS PREMA, 10ème au général :

« On est chouchouté par l’organisation… les épreuves sont plutôt ac-cessibles sans trop de difficultés techniques… Lors du Trek, Anne-Claire, nous a tirés comme une loco, Ouarda et moi, on lui doit notre podium ce soir là ! C’est dans les épreuves difficiles que se soude un groupe… et si on ajoute la chaleur caniculaire, ce sont des épreuves dont on sort grandi personnellement comme sur le plan collectif, l’émo-tion atteint son paroxysme, le raid est sublimé, vécu à 200%. Dans ces moments là, nous avions l’esprit tourné vers SOS PREMA. » Rejoignez leur groupe sur Facebook : « Anne-Claire, Ouarda et Sof - LES PETROLETTES RAIDEUSES - Raid Amazones 2009 »

Audrey, équipe 35 Team Alsace Amazones, 18ème au général :

« Moins de concurrentes que lors des éditions précédentes, cela a per-mis d’installer des relations moins superficielles, avec plus d’entre-aide et de solidarité. Mais un raid 100% filles n’est pas commun dans les relations humaines, forcément les noyaux se forment. Le fait d’être un raid multisports et à l’étranger, cela nous permet de vivre de fabuleux moments, dans de paysages magnifiques… et aussi de faire des ren-contres insolites tel que le Cobra au milieu de la piste, lors du VTT final. On a eu peur, nous sommes passées à droite, il est parti à gauche, ouf ! Cela restera un super souvenir… » A noter qu’à travers le team 35, l’Association Alsace Amazones avait un objectif humanitaire : offrir aux habitants des villages sri-lankais tra-versés par le Raid, du matériel de premiers secours offerts par les Secouristes de la Ville de Vendenheim contenant sparadrap, bandages, couvertures de survie, compresses etc.

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Rubrique Dossier Spécial Par Béatrice Glinche

Arbre vert, sponsor écolo…

Limiter la consommation d’eau, les déplacements ou encore la consom-mation des plastiques lors des repas, tels sont les idées écolos véhicu-lées sur de nombreux raids. Ici, au-delà de l’avion (difficile à gérer), le sponsor principal, à notre grand regret, n’est pas apparu prépondérant et pourtant cette marque s’attache à réaliser des produits « verts ». Extraits de leur site internet : « L’Arbre Vert poursuit son engagement pour un plus grand respect de l’environnement et de la personne. Pré-curseur, L’Arbre Vert est le premier titulaire en Europe de l’Ecolabel Européen "savons, shampooings, et après-shampooings". L’Arbre Vert Hygiène corporelle : encore plus loin que l’Ecolabel Européen : Les com-positions sont sans paraben, sans silicone, sans éthers de glycol, sans pH talâtes, sans formaldéhyde, sans colorants. Les produits de la gam-me ne contiennent aucun allergène suivant la règlementation en vi-gueur. Ils sont hypoallergéniques, testés sur personnes ayant la peau sensible. Les Formules non testées sur les animaux (…). » Et pourtant, on aurait pu faire encore mieux car après discussion avec plusieurs équipes, le constat est sans appel : pas assez d’effort sur le sujet ! Quelques idées ont germé comme l’utilisation d’un seul éco-gobelet (photo) par personne et pour la durée du séjour, toilettes sè-ches ou encore restriction d’eau de lavage organisée… bref, un brains-torming entre amazones pendant le raid aurait pu favoriser l’émergen-ce d‘idées novatrices pour le sponsor et applicables lors des prochains raids et surtout permettre à chacune de se responsabiliser un peu plus au quotidien. Autres exemples lors des transferts en bus pour se rendre aux épreu-ves : pour les 2 journées VTT, 2 possibilités pour supprimer le déplace-ment en car : organiser les épreuves sous la forme Run & Bike ou enco-re Duathlon au départ du camp…

L’Arbre vert… sponsor éco responsable, ça tom-be bien car nous sommes prêtes !

http://www.arbrevert.fr/actualite.html

Page 46: Joggermag.fr - EDITION SEPTEMBRE OCTOBRE 2009

Dijon, lundi dernier, j’ai rencontré pour vous, Anaïs Margueritte, triathlète et membre de l’équipe vainqueur du Raid

Arbre Vert Amazones 2009. Merci à Gérald et Anaïs pour leur accueil. Bonne continuation !!!

Les années se suivent et se ressemblent, mais le spectacle est toujours présent.

Plaisir du corps, plaisir des yeux, une virée entre nanas, dans un pays très accueillant, au paysages somptueux ou l’on peut croiser Eléphants et va-ches, comme on rencontre des habi-tants. Un Raid, une organisation sans faille, une ambiance féminine particu-lière, un bivouac, ou la tente devient résidence principale pour la durée du

séjour, un savant mélange qui permet de faire prendre une

mayonnaise digne de ce nom. Un mayonnaise dijonnaise, la meilleure semble– t-il ? Oui car c’est une équipe venue tout droit de Dijon qui s’impose pour la 2ème année

consécutive. Vous avez été plusieurs milliers de lecteurs fidèles tous les

jours, à notre page spéciale pour suivre les aventures de ces nanas pas comme les

autres le temps d’un raid.

Le Team Scopex Harley Bretagne composé de Sandrine, Delphine et Béatrice, rédac-trice en chef de joggermag a bien défendu ses couleurs pour une première participa-tion. Elles sont revenues en France, la tête pleine de souvenirs et le retour sur terre

fut difficile à digérer. La météo française n’ayant pas aidé non plus. Nous pensons à vous, chères raideuses

amazoniennes. Vous avez fait preuve de courage et d’abnégation pour ter-miner cette aventure, et toute l’équipe Joggermag vous en félicite.

Septembre - Octobre 2009 DOSSIER SPECIAL - RAID AMAZONES 2009

Rubrique Dossier Spécial Par Jérémy Ruiz

Comment est tu venu à la pratique du Triathlon, ta découverte du sport ? Très jeune, mes parents m’ont inscrite dans un club de natation, mais ça ne m’a pas séduit à l’époque, ma timidité rendait difficile mon inté-gration au sein du groupe. De 8 à 16 ans, même si je me refusais à la compétition, je suis resté une adolescente active. Le déclic viendra, dans mon année de première, la ville de Dijon organisait des journées sportives « initiation », une amie voulais m’embarqué dans une car-rière de danse « Rock and Roll » mais finalement mon choix fut orien-té vers le triathlon. Après quelques mois de découverte, j’ai pris une licence au club dans lequel je suis encore actuellement, le Dijon Tria-thlon. Je participe depuis, au grand prix D2 avec mes coéquipières du Raid Amazones, Céline et Nathalie. Bon j’avoue, j’ai des lacunes techni-ques en nage, handicapant au haut niveau mais j’essaye en course ,de revenir sur la partie vélo et course à pied, et ma fois ça me réussi plutôt bien. Mais je ne recherche pas la reconnaissance, c’est le plai-sir avant tout !!!

Comment gères tu l’accumulation entrainement et profession ? : Ayant fait des études en biologie et un master II en marketing, J’ai la chance d’avoir une double compétence et depuis peu, un boulot qui me permet de pouvoir allier sport et boulot (chargé de communication dans l’enseigne « PANSEMENTS URGO »). J’ai aussi la situation familia-le qui s’y prête, je n’ai pas d’enfant pour le moment, il est sur que dans d’autres circonstances, j’aurai une autre conception du sport.

Vous êtes au départ du Raid 2008 et 2009, com-ment en êtes vous arrivé là ? Céline Taina, avait participé à l’édition 2005 au Kénya, c’est l’élément fédérateur de notre équipe, elle avait la conviction qu’avec notre ni-veau sportif, on pourrait prendre énormément de plaisir. (sourires) En 2008, on s’y est pris à la dernière minute pour monter notre dos-sier, on a réussi à trouver 13 partenaires de la région Bourgogne, c’était un combat de chaque instants, très stressant même. Pour 2009, nous étions invitées par l’organisation ZBO, donc notre appro-che était différente d’un point de vue marketing. 2010, nous serons là en tout cas, nous l’espérons pour vivre encore des moments inoublia-bles et pourquoi pas défendre notre titre, une nouvelle fois.

La recherche de sponsors, est un passage obligé de l’aventure, difficile non ? Oui, bien sur, c’est obligatoire. C’est un gros boulot, l’année dernière, nous sommes arrivés à la Réunion complètement lessivées suite au stress car il nous manquait la moitié du budget à deux semaines du départ.

Page 47: Joggermag.fr - EDITION SEPTEMBRE OCTOBRE 2009

Chacune de nous avaient recherché dans ses connaissances un éventuel partenaire, car il faut savoir que les entreprises finale-ment n’ont pas vraiment de visibilité surtout quand vous en avez 13 comme nous. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous nous étions nommé « Team Bourgogne » (sourires) C’est vrai qu’il est plus facile de communiquer sur un partenaire unique. Cette année, mieux encore avec « Team Jet Ski Village »

Comment avez-vous préparez les épreuves spécifiques cette année ? Que faut il prendre avec soi pour améliorer son confort là bas ? Bon, nous n’avons pas préparé le tir à l’arc, c’est pas bien certes mais suite à un retour d’expérience de la Réunion, un changement de matériels avait bouleversé les habitudes de certaines… L’année prochaine on travaillera un peu plus sur nos points faibles. Pour les épreuves d’orientations, Nathalie oriente très bien et une per-sonne suffit pour mener tout le petit monde à bonne destination. Après pour le gros de la préparation physique, nous avons profités de nos acquis en triathlon et la fin de saison propice au bon état de forme. Pour faire le sac de voyage, il y a une liste très bien faite par les organisateurs, mais je conseillerai d’emporter son propre matériel de réparation pour le VTT. Bombe anti crevaison à avoir !!! Faut penser à prendre un bon Camel back car l’eau s’est vitale, et pré-voir des produits diététiques pour une semaine d’épreuves. Les bas de contention pour le voyage en avion s’est aussi un plus non négligeable. On a vu aussi des filles être malade suite à la prise du traitement contre le paludisme.

L’ambiance entre les concurrentes, les re-trouvailles, Votre arrivée au Sri Lanka ?

Septembre - Octobre 2009 DOSSIER SPECIAL - RAID AMAZONES 2009

Rubrique Dossier Spécial Par Jérémy Ruiz

Le Raid Amazones, c’est une drogue, on y prend gout. C’est ambiance exclusivement féminine c’est vraiment appréciable. A l’ aéroport, les retrouvailles sont vraiment sympa, bon le re-gard des autres a évolué depuis notre première participation, mais on est la pour apprécier l’ aventure et éviter toutes polémiques...

On a tout de même vécu en bivouac, ça ressert les liens. La population Sri lankaise est vraiment très ac-cueillante. On nous avez dit « attention mousson » mais nous avons eu du beau temps sur la du-rée du séjour. On a eu le premier jour du vent pour l’épreuve de ca-noé, on se serait cru en mer, telle-ment le lac se déchainait.

Une journée au Sri Lanka, pour une ama-

zonienne ? Une journée au Sri Lanka, c’est peu de sommeil, a cause des chants des Paons et l’appel du mousine de son minaret pour la prière. Coha-bitation avec les moustiques. Petit déjeuner au levé du soleil et épreu-ve dans la matinée. Ce qui était sympa, c’est le coté découverte du pays l’après midi, on faisait un peu de tourisme, balade à dos d’élé-phant, la visite du Roche du Lion, safari 4x4. En fin de journée, on avait débriefing par l’organisation et préparation de l’épreuve du lendemain.

Le point fort de votre équipe, tu avais une préfé-rence pour une épreuve ?

Le vtt, sans aucun doute, mais je retiendrais les épreuves incluant du canoé. C’est vraiment l’épreuve ou l’équipe doit être soudée, doit se surpasser, c’est vraiment que de l’effort physique mélangé à une syn-chronisation parfaite. On avait des mono pagaies, Nathalie, comptait tout les 30s pour que l’on change de coté.

La victoire, quelle effet a-t-elle sur votre état d’esprit ?

Je relativise, Nathalie et Céline aussi je pense. On sait que notre ni-veau en Triathlon nous permet de réaliser ce genre de performances, donc pas de grosse tête, que du plaisir avant tout.

Retour en France et avenir ?

Difficile, de reprendre le boulot, sa vie à la française après avoir vécu en communauté 24h/24. Maintenant c’est répondre aux emails d’en-couragement que nous avons reçu et saison 2010 de triathlon en D2 avec Dijon et mes coéquipières Amazoniennes….

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Septembre - Octobre 2009 SANTE FORME - PERIOST ITE UN FLEAU

Rubrique Santé Forme Par Adeline Marchal

Qu’est-ce que c’est ? La survenue de cette pathologie provient directement d'une trop grande tension des insertions musculaires et aponévrotiques

fixées au périoste. Le périoste est un tissu conjonctif qui recouvre la surface des

os, il est riche en nerfs et vaisseaux et se confond avec les terminaisons des tendons sur l'os. Les mécanismes responsables de cette inflammat ion à caractère dégénératif sont :

Les vibrations causées par des courses sur terrain dur et/ou des chaussures inadaptées. Des tractions excessives sur les zones d'insertion des muscles sur le périoste avec souvent comme origine des rétractions musculaires ou des mauvais appuis.

Des traumatismes répétés directement sur le périoste à la face antérieur du tibia (chaussures de sk i, patin, choc répété au football par exemple). Une augmentation massive de la charge d’entraînement.

Ce que je ressens :

Des douleurs, à type de brûlures, lors de la prat ique sport ive à

la face antéro-interne du tibia. La palpation est douloureuse. Lorsqu'elles traînent, les douleurs peuvent être présentes à la marche. Contrairement à la fracture de fatigue qui est douloureuse en un point précis, la zone de douleur est ici di ffuse, elle se situe

sur plusieurs centimètres. Souvent, la douleur est ressentie pendant les accélérations et décélérations. Elle s'atténue pendant l'effort mais se ressent de manière très marquée dès qu'il prend fin.

Une diminution de la douleur lors du maintien d'une vitesse élevée, qui s’expliquerait par le fait que dans ces conditions l'appui au sol serait plus dynamique, impliquant davantage les structures musculaires et moins les structures osseuses

(moins de vibrations). Quoi qu'il en soit, le caractère insupportable de la périostite peut contraindre à l'arrêt de l'activité. Le principal risque de la poursuite de l'activité est de s'en dégoûter tant la douleur peut

être vive.

Cette pathologie peut s'atténuer en quelques mois ou durer plusieurs années avec des phases aiguës et des moments de

rémission. Le plus souvent, elle disparaît aussi mystérieuse-ment qu'elle est survenue mais le mieux c’est de consulter un spécialiste, médecin du sport , podologue…

UNE CONSULTAT ION ET DES BILANS :

La radiographie peut éliminer une fracture de fatigue.

La scint igraphie montre une fixation osseuse plus étendue que dans les fractures de fatigue, mais elle a peu d'intérêt, le diagnostic étant clinique. La thermographie montre une augmentation de la chaleur locale

d'1 à 2 degrés (peu d' intérêt). L'examen clinique est primordial à la recherche de facteurs déclenchant avec : recherche de rétractions musculaires, de pied plat valgus, d'inégalité de longueur des membres inférieurs, une pronation excessive du pied, un pied creux

contracté, une torsion tibiale ou encore un genou varum. L'interrogatoire recherchera un défaut d'entraînement, de matériel ou de terrain.

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ET A PRÈS ?

La baisse du risque de rechute passe par la compréhension de la ou des causes de la blessure. Le pluriel de "causes" se justi fie par le fait que très souvent la blessure n'a pas une

origine mais plusieurs. Par exemple, il est évident que si vous : buvez peu, mangez beaucoup de viande et de sucres, courez avec des chaussures usées tout en ayant une surcharge corporelle, vous avez de fortes chances de développer une tendinite. C'est à toutes ces causes que nous

devons penser si nous voulons favoriser la guérison. Ne s'attacher qu'au traitement des conséquences signifie sûrement replonger rapidement dans les tourments de la blessure.

Terminons en rappelant que si notre organisme envoie des signaux de douleurs, c'est qu' il exprime un problème. Dans ce cas, il est peut-être plus sage de s'arrêter quelques jours et se soigner, plutôt que croire que cela va passer et se retrouver immobilisé pour plusieurs semaines. Notre

responsabilité commence dès les premiers symptômes.

Septembre - Octobre 2009 SANTE FORME - PERIOST ITE UN FLEAU

Rubrique Santé Forme Par Adeline Marchal

LES DIAGNOST IQUES DIFFÉRENT IELS :

Les fractures de fatigue t ibiales : la douleur est souvent plus localisée, unilatérale. Il convient toujours de faire des radiographies. Les syndromes de loges chroniques : les douleurs apparaissent souvent

à une certaine vitesse de course ou une distance précise, elles impo-sent l'arrêt de l'effort. Il n'y a souvent aucun signe clinique au repos.

LE T RAIT EMENT :

Il dépendra de la cause mais associera souvent : Le glaçage ; Les anti-inflammatoires ; Les étirements de la loge interne du tibia (ét irements à base de rota-tion externe du pied) soulageant la douleur liée à cette pathologie ;

L’évitement des sols durs, des chocs importants provoqués par les bondissements, la course en descente… ; Le repos (10 jours à 2 mois) ; La rééducation appropriée selon les cas ; Une reprise progressive ;

La prévention est indispensable avec la correction des troubles morpho-statiques (stretching, semelles etc. ).

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Pour vous prémunir de la gastro, les spécialistes sont unanimes, la propagation se fait essentiellement par les

mains. Il est donc indispensable d’avoir une hygiène irréprochable en vous lavant les mains autant que possible avec du savon. Si vous le pouvez, pensez également à vous brosser les ongles pour être certain de détruire toutes les bactéries qui adorent s’y loger. Après

avoir été aux toilettes, avant de passer à table, en revenant de courses, après avoir pris les transports en commun, à la maison ou au bureau, sachez que tous les objets qui nous entourent sont de véritables nids à microbes et la première chose à faire est de vous laver

les mains. Dans cet environnement hostile, sans pour autant développer une névrose, il faut prendre ce réflexe tout simple qui est de se laver les mains dès que possible. On n’insiste jamais assez sur l’apprentissage de la propreté auprès des plus jeunes. Leur apprendre tout

petit à se laver les mains après avoir été aux toilet tes, en rentrant de l’école, avant chaque repas, plus tôt ils acquièrent ces règles élémentaires et moins i ls seront exposés aux bactéries qui les entourent.

Les mains sont responsables de la propagation du virus de la gastro, il est d’ailleurs amusant de constater que l’un des pays où les cas de gastro-entérite sont les moins élevés au monde est le Japon. En effet, dans ce pays, on

se salue en inclinant le buste sans se serrer la main, le virus ne peut donc circuler ! Par ailleurs au J apon, les lieux d’aisance sont hyper sophist iqués et la propreté n’y est pas un vain mot. Les doubles WC sont équipés de jets d’eau qui nettoient les parties intimes à chaque utilisation.

Contrairement au Japon, en France, la coutume est de se saluer avec une poignée de main. C’est la raison principale de la propagation du virus de la gastro-entérite dans notre pays.

Septembre - Octobre 2009 SANTE FORME - INFOS PRAT IQUES

Rubrique Santé Forme Par Adeline Marchal

L’hiver est là, et comme chaque année, il appor te avec lui son lot d’épidémies ! Si la grippe n’a pas encore fait parler d’elle, la gastro-entérite sév it en France actuellement et d’après le

réseau Sentinelles, l’épidémie de gastro est loin d’être terminée ! Pour s’en prémunir, il n’y a pas 36 solutions, la seule et unique : avoir une hygiène irréprochable en se

lavant les mains encore et toujours ! Pour év iter que la gastro ne v ienne gâcher vos achats de Noël, quelques informations

sur ce v irus qui se propage rapidement !

Les signes de la gastro-entérite sont toujours les mêmes : nausées, vomissements, problèmes intestinaux avec des diarrhées sont accompagnés généralement de fièvre. Si ce virus est inoffensif pour les

adultes, il peut être plus dangereux pour les enfants qui portent tout à leur bouche, et afin d’éviter une déshydration, i l faut veiller à les faire boire régulièrement. Le recours aux antibiotiques est inutile, le virus de la gastro est d’origine virale. Bien souvent, avec un traitement adéquat

prescrit par votre généraliste, tout rentre dans l’ordre au bout de 3 jours. Un régime spécial à base de riz ou l’eau de cuisson et de carottes est conseillé. Si vous ne pouvez rien avaler, il faut penser à boire régulièrement de l’eau.

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Septembre - Octobre 2009 SANTE FORME - INFOS PRAT IQUES

Rubrique Santé Forme Par Jérémy Ruiz

Parmi les questions un peu stupides qui passionnent les chercheurs,

l' impact de l'acte sexuel sur la performance sportive occupe une place de choix.

Certains athlètes, comme Linford Christie, prônent l'abst inence sexuelle avant une compétit ion. "Ne pas faire l'amour rend plus agressif" explique-t-il, "c'est posit if". D'autres prétendent exactement le contraire : "Les bons attaquants marquent

davantage lorsqu'ils ont fait l'amour la veille d'un match", avance le footballeur brésilien, Romario. Il trouve aussitôt confirmation chez son compatriote A ilton, l' attaquant du Werder de Brême : "Etre excité sexuel lement m'excite encore plus pour marquer sur le

terrain. J'ai discuté de cela avec A lex A lvès du Herta Berl in. Il pense comme moi ! "Ronaldo lui- même n'a pas hésité à prendre position sur le sujet". Faire l'amour quelques heures avant un match, c'est la clef du succès, à condition d'être passif et de jouir du moment présent, ça relaxe et redonne de l'énergie pour jouer".

Il se contredira un peu lors de la dernière Coupe du Monde en déclarant que la victoire valait bien trois semaines d'abst inence (sic). Il reste que la quest ion de l'amour et du sport divise les sport ifs et leurs entraîneurs.

Une question cruciale Deux hypothèses contradictoires circulent parmi les spécialistes.

L'une voudrait que l'acte sexuel accroisse le taux de testostérone circulant dans l'organisme et produise donc une forme naturelle de dopage. L'autre prétend, au contraire, qu'on dilapide sa concentration et son influx . Sur cette quest ion cruciale, une expérience a été menée en

Belgique, sponsorisée par la marque Durex . L'enquête a été confiée au Dr Goossens, médecin du bien nommé club de division 1 de football, "Germinal" Beerschot. Douze joueurs ont passé deux tests d'effort max imal sur tapis roulant au lendemain d'une nuit d'amour et dans des conditions d'abstinence.

V erdict ? Il n'y a pas de corrélation entre la présence de testostérone dans le sang et la relation sexuelle. Restait à savoir si l'amour améliorait les paramètres de la performance. Et là, les résultats plaident plutôt en faveur des abstinents. Au lendemain de

l'acte, dix des douze cobayes ont atteint plus rapidement leur fréquence cardiaque max imale et produisaient plus de lactates aux différents niveaux d'un effort. "Sur le plan physiologique, je ne peux que plaider l'abstinence", conclut le docteur Goossens.

Parlez-moi d'amour On fera néanmoins le reproche à ce genre d'expérience de manquer furieusement de romantisme et, plus grave, de légitimité scienti fique. Le protocole propose en effet d'analyser les performances d'un footballeur à travers un test sur tapis

roulant. C'est déjà un sérieux raccourci. Ensuite, on parle de l'amour comme s'il s'agissait d'une gestuelle codifiée. L'amour avec qui ? Comment ? Avec quels sentiments ? Rien de cela n'est abordé dans l'étude. Le contexte anx iogène de la compétition est

également éludé. Or, on sait qu'il favor isera la recherche de plaisir chez les uns et l'inhibera chez les autres. A lors, plutôt que d'explorer des domaines qui se situent clairement hors du champ des compétences médicales, retenons les mots de la nageuse allemande Franziska V an A lmsick : "Quand

j'ai envie de faire l'amour, je me moque de savoir si ça aura une influence sur mes performances". A notre avis, c'est la seule chose raisonnable à dire sur le sujet.

Page 52: Joggermag.fr - EDITION SEPTEMBRE OCTOBRE 2009

En explorant, un par un, tous les pans de la sexualité du monde spor tif, Tristan Alric lève d'abord avec brio un coin du voile qui recouvre encore trop souvent la v ie sensuelle des champions du stade. Mais en abordant aussi les questions pratiques (quel sport pour la sportive enceinte ? quelle sexualité pour le sportif blessé ? etc.), il apporte des éléments d'information et de réflexion utiles aux sportifs soucieux d'harmoniser v ie sensuelle et pratique sportive au plus haut niveau.

A propos de l'auteur : Grâce à son expérience de hockeyeur, de karatéka, de journal iste sporti f, Tristan A lric, ancien collaborateur permanent du journal L'Equipe, met en lumière, avec humour et rigueur, les pratiques sexuelles des dieux du stade.

• Auteur : Tristan Alric • Editeur : Chiron • Collection : Sports-Essais • Parution : 28/09/2002 • Nombre de pages : 224 • Dimensions : 21.00 x 15.00 x 1.70

Septembre - Octobre 2009 SANTE FORME - INFOS PRAT IQUES

Rubrique Santé Forme Par Jérémy Ruiz

Le sportif peut-il être en forme au lit et dans le stade ? Quelles sont les conséquences de la v ie privée sur la performance sportive (et inversement) ? Peut-on mener de front v ie sensuelle et carrière sportive ou bien faut-il mettre entre parenthèses sa libido le temps de récolter quelques médailles ? Depuis des décennies, ces questions délicates obsèdent les vestiaires et restent sans réponses ; il est grand temps de br iser la loi du silence qui prévaut en ce domaine. Et ce d'autant plus que - on le dev ine ici au travers de nombreux témoignages d'athlètes, d'entraîneurs et de médecins du sport - le sexe tient une place prépondérante dans la v ie du sportif et influe de façon déterminante sur ses résultats. Si les dirigeants, les entraîneurs, maîtrisent presque par faitement tous les paramètres de la compétition, l'activ ité sexuelle du sportif continue d'être abordée par les responsables fédéraux avec un empirisme plus ou moins heureux. Malgré l'évolution des murs, l'attitude du monde sportif concernant "la sexualité athlétique" reste indécise et maladroite.

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Septembre - Octobre 2009 SANTE FORME - CUISINE

Rubrique Santé Forme Par Jérémy Ruiz

Préparation : 10 min + fermentation et pétr issage Cuisson : 1 h (selon MAP)

Ingrédients (pour 1 pain de 500g) : - 140 g de farine de blé T 55 - 80 g de farine complète T 150 (ou farine + son) - 30 g de farine de seigle (complète de préférence) - 25 g de muesli - 25 g de raisins secs - 25 g d'abricots secs - 40 g de miel - 17 cl de lait (soja ou vache) - 1/2 cuillère à café de sel - 1 cuillère à soupe d'huile - 1 cuillère à café de levure du boulanger déshydratée

(Pour une grande cuve, multiplier les proportions par 2)

Préparation : Recette pour machine à pain.

Placer la pale dans la cuve et mettre les ingrédients dans l'ordre suivant : - le lait - le miel - le sel

- l'huile - les farines : de blé et de seigle - la levure

Enclencher la cuve dans la MAP. Sélectionner le programme "Pain complet". Mettre en marche. Au bip, ajouter les abricots secs coupés en dés, les raisins secs et le muesli. En fin de cuisson, retirer la cuve de la MAP, placer à l'envers sur un torchon propre 1 à 2 min. Soulever et secouer légèrement : le pain devrait descendre tout seul.

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Septembre - Octobre 2009 TESTS EQUIPEMENTS - FRONTALE APEX

Rubrique Tests Equipements Par Patrick Lamarre

La frontale APEX Extrême de PrincetonTec. L’alternative.

En matière d’éclairage, il y a un nombre très important de solu-tions, tout comme de marques proposant ce type de produits. Pour les sporti fs et raideurs français, quelques fabriquants sortent du lot, proposant une gamme plus ou moins étendue.

J’ai découvert récemment le fabriquant PrincetonTec, équipemen-tier spécial isé dans l’éclairage outdoor et plongée sous-marine. Déjà, on peut espérer qu’avec l’expérience de ses produits desti-nés à la plongée, Princeton nous face des lampes résistant bien aux intempéries dans la gamme outdoor.

J’ai donc testé, avec 2 amis raideurs et orienteurs (Simon Acca-rier – Absolue Raid et Philippe Géral – Montpell ier Université Club

Orientation), la lampe de la gamme PrincetonTec qui me semblait la mieux adaptée à notre pratique.

Mon choix est tombé sur la frontale APEX EX TREME, de la gamme

APEX , comprenant 3 frontales, L’Apex , l’A pex Pro et notre choix . L’Ex trême est choisie pour sa batter ie déportée, offrant un très bonne autonomie et l’avantage de pouvoir mettre les batteries dans un sac à dos, sans avoir à porter les piles sur le bandeau à l’arrière de la tête, ou à l’arrière d’un casque, ce qui est encore

plus pénalisant.

Le volume total reste très compact.

La lampe a un look part iculier et reconnaissable, elle comporte une LED centrale de 3 W (Maxbright Rebel) développant 130 lumens

régulés, cernée par 4 LED (Ultrabright) pour l’éclairage large. Autant dire qu’avec 130 lumens, le confort d’éclairage est réel et la puissance au rendez-vous. Le boîtier pile, comprenant 8 piles AA (LR6) a la possibil ité, et c’est

vraiment très intéressant, d’accuei llir des pi les Lithium, certes plus chères mais offrant une autonomie encore supérieure et une meilleure résistance au froid. V ous pourrez aussi mettre des piles rechargeables, économiques et écologiques. Le boitier, habillé d’une protect ion textile, permet de le ranger dans

un sac à dos, de le cliper au sac ou encore de le fixer à la ceinture du sac à dos ou de vos vêtements grâce aux attaches. Une chose que l’on remarque chez cette marque, c’est la qualité de la connect ique, élément souvent « oublié » par les fabriquant et souvent par les raideurs au moment du choix , pourtant sur certai-

nes marques, les problèmes de fiabilité auront souvent cette origi-ne.

N’oublions pas qu’en trai l ou raid, nos lampes ne sont pas toujours bichonnées, parfois jetées au fond d’un sac, « entortillées » et mê-

me cognées sur certains passages dél icats. Les LED résistent très bien aux chocs, les plastiques sont souvent de bonne qualité, mais les fi ls ou les contacts cassent et c’est le plus difficile à réparer. Ici, avec cette lampe, la connect ique respire la solidité et de surcroît, produits Princeton Tec sont garantis 10 ans contre les défauts de

fabrication, voi là bel et bien un gage de qualité !!

Donc, le boît ier piles, déconnectable, avec 8 piles AA , permet une autonomie de 300H00 !!

Le poids est de 430 g avec les piles, soit un poids plus que raisonna-ble, bien réparti, avec à la clef, une grosse autonomie. Le bandeau, confortable, permet, en enlevant le bandeau central, de facilement être fixé sur un casque, sans être décentré. La frontale, munie d’un système de refroidissement efficace, ne

chauffe pas. Les boutons poussoirs sont très accessibles, bien pro-tégés et permettent de changer facilement de mode d’éclairage. Elle est orientable en site, pour s’adapter à vos habitudes, ou être modi-fié en fonction de votre pratique ou de votre vitesse.

Enfin, la couleur, orange, donne un côté « race » et surtout, permet à votre lampe d’être facilement repérée dans votre sac, ou par ter-re, et éviter de la laisser lorsque vous quittez précipitamment votre position ou votre transition.

Conclusion : Lampe puissante à grande autonomie, possibilité de piles lithium, batterie déconnectable, faisceau large, longue portée, tous les in-grédients d’une très bonne lampe de raider. Retrouvez la gamme Princeton Tec sur http://withspirit. fr

Page 55: Joggermag.fr - EDITION SEPTEMBRE OCTOBRE 2009

Une très bonne lampe pour les raids longs où l’autonomie et

la parfaite vision sont des données primordiales. Le seul petit bémol serait la gêne occasionnée par la batterie déportée lorsque l’on enlève le sac aux transit ions. Un produit très performant à conseiller et à un très bon prix si on compare avec les gros phares des autres marques.

Impressions de Simon Accarier (orienteur, raideur – Absolue Raid) : Pour la Frontale, je peux dire que c'est un excellent produit rapport qualité/prix .

Pour moi, l'APEX Extreme répond à toutes mes attentes pour des sorties longues en raid. Légère sur la tête avec le déport de batteries, d'une longueur suffisante pour êtreon fond du sac.

Grande autonomie et simplicité d'utilisation avec les piles LR6. Eclairage proche de la lumière du jour, donc reposant. Et enfin et surtout, un faisceau à pleine puissance à plus de 100 m,permettant de trouver aisément son chemin dans tou-

tes les conditions. Je suis conquis en entrainement, j' attends avec impatience ma prochaine course pour l'emporter.

Septembre - Octobre 2009 TESTS EQUIPEMENTS - FRONTALE APEX

Rubrique Tests Equipements Par Patrick Lamarre

Impressions de Philippe Gérald (orienteur, rai-deur et organisateur – MUC Orientation) : Lampe testée au cours de 2 raids : RAID 74 et Raid Lozère Spor t Nature. Mise en place de la lampe sur le casque (KONG Scarab) assez facile (j’ai rajouté un pet it velcro au dos de la lumière pour éviter le glisse-ment). J’utilise des piles au lithium (plus chères mais plus grande autono-mie et surtout un poids record pour un ensemble de 8 piles). L’en-

semble est donc très léger. L’autonomie est très bonne : une nuit de raid complète + 2h de nuit au raid suivant et aucun signe de faiblesse. Utilisation très aisée, on trouve très facilement les boutons et on les différencie parfaitement grâce aux picots en relief. Le fait de pou-

voir orienter la lampe autour d’un axe hor izontal est très pratique. Bonne résistance à la pluie (pas trop violente tout de même sur ces raids) et aux projections d’eau en kayak.

Niveau éclairage : Le mode 4 leds le plus faible est suffisant pour courir sur des che-

mins quand l’orientation n’est pas difficile et n’est pas en hors piste. Le mode 4 leds en puissance max i m’a permis de faire du vtt de nuit sans problème sur des sentiers très techniques. Très bonne vision avec un halo large. Le mode phare en puissance max i est parfait pour la CO de nuit en

terrain technique et permet une très bonne visualisation du terrain et des balises.

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Lampe vélo composée de 2 LED de 3W dernière génération (MaxBright).

Cette LED permet un rendement pratiquement équivalent à une lame HID avec l’énorme avantage d’avoir une ampoule beaucoup plus résistante, presque indestructible d’après le

fabriquant. Trois niveaux d’éclairages, le premier ne suffit pas pour rou-ler en tout terrain, mais suffisant pour la route et les trajets vélotaf ou urbains, sa puissance permet d’être bien vu, en-

suite, il permet de ne pas trop tirer sur l’autonomie de la batterie sur les zones où la puissance n’est pas nécessaire, tout en restant vu. L’éclairage intermédiaire est suffisant pour du V TT sur pistes

et chemins peu techniques. Pour la sérénité et garder une bonne vitesse, le troisième niveau sera nécessaire sur le cassant et sur les singles demandant une bonne anticipation. On choisira, de préférence la fixation sur casque pour les

épreuves V TT, cette option permet en effet de faci liter le pilotage dans les épingles et passages techniques, ou encore en suivi d’it inéraires ou orientation, où on aura besoin de balayer la pampa avec le faisceau lumineux . L’idéal étant de placer l’éclairage centré sur le casque pour éviter que le

casque ne tombe sur les yeux. Fixé à l’aplomb, cet éclairage est très confortable du fait du léger poids de la lampe. On fera tout de même attention au passage sous les branches, où il faudra se rappeller qu’on a une lampe qui « dépasse », idem si vous emmenez votre lampe sur des spéciales spéléo,

évitez de l’endommager sur un plafond « trop bas ». Conçue pour une util isat ion V TT et compétition, le coffret Switchback est extrêmement complet et permet de rouler et courir partout, grâce à son chargeur rapide (2H00) compre-

nant 2 options fournies, pour un branchement sur prises type US ou Europe, un must suffisamment rare pour le signa-ler ! Un autre équipement rare chez les concurrents, la pr ise allume cigare est fournie dans le kit, très utile pour faire

recharger sa batterie sur les assistances entre 2 nuits. On appréciera aussi la fixation pour casque ainsi que la ral-longe de câble pour placer la batterie dans son sac à dos) et la fixation pour le guidon, qui permet de serrer la fixation sur

le cintre et positionner la lampe dans l’axe de la potence, bien au milieu. De plus, le système de serrage est très sim-ple, d’une excellente préhension et la vis est imperdable. ..un must approuvé par le team withspirit.

La batterie comprend un témoin de charge, batterie L ithium-Ion rechargeable en 2H00. Elle se fixe sur le cadre (en cas de lampe sur le cintre) grâce à une large bande velcro et le maintien est parfait, quelque soit le terrain.

Septembre - Octobre 2009 TESTS EQUIPEMENTS - SWITCH BACK

Rubrique Tests Equipements Par Patrick Lamarre

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Septembre - Octobre 2009 TESTS EQUIPEMENTS - DECOUVERTE OCTOBRE

Très bonne autonomie, jusqu’à 16H00 en mode faible (route) et 5H30 en mode max (portée env. 100 m). La tension est régulée, permet une

intensité lumineuse constante. Connectique de qualité, détrompeurs, verrouil lage des fiches. Poids: 586 g av ec batterie.

Poids lampe : 110 g Poids batt : 433 g Poids support cintre : 51 g

Poids support casque avec sangles : 33 g

Conclusion :

Utilisée par le team ISSY Aventure, testée par plusieurs teamers, cette lampe nous a conquis, notamment par ces équipements très complets. Un éclairage bien pensé, léger et endurant qui est satisfai-sant sur les trajets boulot en vélo, comme sur les parcours où il faut rouler vite sur terrain technique. Son autonomie satisfaisante per-

met aisaiment de rouler toute une nuit sur un épreuve de 24H00. Ex iste en version 1 lampe 3W (caractéristiques sur withspir it. fr).

Rubrique Tests Equipements Par Patrick Lamarre

Je v ous présente des produits découverts au gré des re-cherches internet, des salons et des discussions entre pas-

sionnés. Deux produits ont attiré mon attention : le descendeur/

assureur/bloqueur Mascott de Alptech et un garde-boue VTT par My thicCarbon.

Le Mascott est un matériel vraiment très intéressant, conçu et mis au point par des guides de haute montagne de Chamonix , facile d’emploi et adapté à

la pratique des techniques de cordes en raid. En effet, son uti lisation évite, sur les gros rappels, d’emporter un bloqueur type shunt ou un « ficel lou » pour réaliser un Machard ou Prussik. Ses avantages, c’est d’avoir un « out il » multi-fonctions, vraiment faci le d’util isat ion et permettant un gain de temps et d’énergie.

Cet appareil moderne est destiné à la pratique du rappel avec des cordes également modernes, en effet, un diamètre de corde supérieur à 8.6mm

(cordes à double) rend la descente fastidieuse, tout comme avec un ATC. V érifiez que votre mousqueton qui servira de « contrôleur » de descente et frein, soit en bon état et ne comporte pas d’écorchure qui pourrait endom-mager la corde. A yant vu de très nombreuses fois des raideurs non aguerris aux techniques

de rappels, se bloquer, forcer et s’énerver pour débloquer un shunt, tout en perdant beaucoup de temps à l’instal lation, je trouve que ce descendeur est une très bonne alternative. De surcroît, il est plus léger qu’un ensemble descendeur type 8 + shunt.

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Là encore, le matériel suivant, découvert sur le salon du Roc d’Azur, est conçu et fa-briqué en France, dans le Médoc, par la so-

ciété Natec, réputée pour la réalisation des fameux pédaliers MythiCCarbon.

Il s’agit de garde-boue avant, en carbone-kevlar, d’un poids

extraordinaire de 20g seulement. L’aspect m’a immédiatement fait penser aux garde-boue inté-grés de la gamme des V TT Sunn en 2005, à la différence de la matière et du poids. Mais le souvenir de l’esthétique et de l’effi-cacité du produit est toujours bien présent.

Légers, souples, ces « pare-crotte » se fixent tout simplement avec 2 col liers Rilsan et une attache par collier velcro est à l’étude. Le principal intérêt de ce matériel est d’éviter de se faire

« repeindre » et recevoir des projections dans les yeux lors des sorties humides et grasses en alourdissant son V TT de seule-ment 20 gr !! La forme souple de cet appendice, renforcé de trame kevlar, le rend déformable et très solide. Il ne se cassera pas lors des

transports ou portages

Trucs et astuces de Pat : Mettre un coup de spray silicone sous le garde-boue pour ren-

forcer l’effet de non-accumulat ion de boue collante. La forme et l’emplacement du garde-boue sur le cadre permet d’y apposer stickers ou peinture de son team ou sponsor.

Dans la gamme, des ingénieux et superbement légers garde-boue arrières ex istent et seront bientôt disponibles sur http://withspirit. fr pour V TT et vélos route. Les autres produits de la marque sur http://

www.mythiccarbon.com Pour finir, un accessoire que l’on retrouve de plus en plus sur les vélos, une sacoche de cadre qui se fixe sur le tube supé-rieur, et qui permet un accès facile à vos barres énergétiques

et gels divers, mais aussi très utile pour y glisser son téléphone mobile. Le Feed Bag de Nathan Sport comprend un comparti-ment principal avec zip et 2 poches latérales Power Stretch pour diverses util isat ions, dont une très pratique qui est d’y glisser les emballages des vos produits énergét iques consom-

més. Utilisable en V TT, triathlon ou cyclosport, cette pochette se fixe sur tous les cadres grâce à des bandes velcro avec inserts silicone pour éviter de glisser et préserver le cadre. L’essayer, c’est l’adopter. Un test plus poussé de ces produits V TT lors du prochain numé-

ro avec un dossier « V TT de raideur ». Retrouvez ces 3 produits sur http://withspirit. fr, renseigne-ments complémentaires par le mai l contact@withspirit. fr (tar ifs clubs et commandes groupées team).

Septembre - Octobre 2009 TESTS EQUIPEMENTS - DECOUVERTE OCTOBRE

Rubrique Tests Equipements Par Patrick Lamarre

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Septembre - Octobre 2009 TESTS EQUIPEMENTS - TEST DU VTT MBK XC 2

Rubrique Tests Equipements Par Béatrice glinche

J’ai testé pour vous ce tout suspendu carbone est léger, bien équipé et effi-cace! V ous allez me dire que son rendement est le minimum requis pour une

telle machine mais j’avoue que non spécialiste du X C, je passe sur les pier-res avec plus d’aisance, plus d’assurance, le spad décolle, dérape… un vrai cabr i ! A ccompagnée de Peter Pouly de MBK, pro rider, traceur du Merrel Oxygen Challenge (MOC) et Laurent Pineau, ambassadeur V TT du MOC 2010, nous

avons avalé quelques chemins autour du Puy Griou ainsi que le final de la « spéciale 4 » / enduro MOC 2009. Constats après 35 km et 1000mD+ : j’ai accru ma prise de risque en vitesse avec des traces choisies alors qu’avant j’avoue avoir plus souvent subie la direction que la roue avant voulait bien prendre… et heureusement que les freins sont plutôt efficaces car à vouloir

suivre mes 2 compères (même de loin) j’ai, plus d’une fois, failli terminer mes descentes dans le décor ! Bref, que du plaisir à évoluer sur une machi-ne de haut niveau, en plus, son esthétique ne laisse pas indifférent, non ? Preuve en est, à voir le nombre de têtes se détourner à mon passage au guidon du MBK lors du Roc’h des Monts d’A rrée, du 20 septembre dernier, je

peux affirmer que le spad a attiré de nombreux regards… et engagé des conversations « techniques » avec des vététistes qui, sans cette « machine » de compet’s, seraient certainement passé avec indifférence à mes côtés !

Constructeur : MBK

M odèle : R-Force X C2

M atériau : Carbone

Cadre : Monocoque 1800 gr

T ailles : 16,18, 19, 21

Poids : 11 kg (16)

Fourche : Rock Shox Reba SL

Déb. av ant : 100 mm

A mortisseur : Rock Shox Monarch 4.2

Déb. arrière : 100 mm

Commandes : Shimano SLX

Dérail. Av. : Shimano Deore

Dérail. A r. : Shimano X T

Pédalier : Shimano SLX - 44/32/22

Freins : Shimano SLX - 160/160mm

M oy eux : Shimano X T

Jantes : Shimano X T

Pneus : Hutchinson Python 26x2,00

Utilisation : XC Marathon

A nnée : 2009

Prix : 3699 €

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Septembre - Octobre 2009 ENTRAINEMENT - EPREUVES DE NUIT

Rubrique Entraînement Par Patrick Lamarre

C’est souvent l’épreuve qui donne du piment au raid, celle où tout peut se jouer, où on a

tout à perdre ou à gagner. C’est aussi le moment que l’on attend, celui

que l’on redoute, où l’on fabrique du stress, on n’a plus les mêmes repères, le temps et les distances s’écoulent différemment ; quand le

doute nous prend... il grandit plus vite. L’épreuve nocturne, quelque soit son type, durcit le raid, renforce le parfum d’aventure et nous fait découvrir la nature autrement. Pour bien négocier ce passage, il ne suffit pas d’être correctement équipé, il faudra aussi prévoir des entraînements nocturnes pour s’acclimater, tester le matériel, le régler, mais aussi le connaître. Sans oublier l’adage de la sécurité routière : « Voir et être vu » car il faut aussi penser à votre sécurité, en compétition et surtout sur vos parcours d’entraînements.

Nous avons tous connu ce moment, où nous installons nos frontales sur nos têtes ou nos casques pour un départ dans la pénombre. On y voit toutes sortes de lampes, du gros phare Silva à la «loupiote» Petzl, sans parler des « bricolages maison » des raiders apprentis sorciers. Le choix d’une bonne lampe est délicat, il faut trouver le bon quotient éclairage/poids/autonomie, sans oublier que l’éclairage d’un raider doit être solide, fiable et confortable. Si l’éclairage d’une petite frontale suffira souvent pour un Trail, elle peut s’avérer pas assez puissance pour une CO et sûrement insuffisante pour du VTT. En effet, pour pouvoir rouler à bonne allure, l’éclairage devra être large et puissant.

LE TRAIL :

Que ce soit pour un départ avant le lever du jour ou à la tombée de la nuit, pour ce type d’exercice, une petite frontale à ampoules LED fait très bien l’affaire. Il faudra, avant l’épreuve, connaître son matériel et l’avoir testé sur la course à pied, réglé le bandeau, savoir si l’on préfère un faisceau large ou plus serré avec une portée supérieure, si l’on supporte la lampe, si elle ne ballote pas trop… Bref, le jour de la compétition, il sera trop tard pour ces détails et regretter de ne pas avoir mis un Buff pour éviter des irritations ou s’apercevoir que la lampe n’est pas assez puissante et ne vous permet pas de courir à votre plein potentiel sur un terrain technique et cassant. Le poids est également un atout majeur, puisque pour les départs avant l’aube, cette lampe sera ensuite rangée et il est indispensable que son poids et son volume ne vous pénalise pas sur la suite. Les lampes les plus cotées par les trailers sont les frontales avec le boîtier pile incorporé à l’avant, sans boîtier pile à l’arrière pour un maximum de compacité. Bien sûr, les lampes LED ont détrôné les halogènes et ampoules classiques pour leur puissance et une lumière blanche, combinées avec une faible consommation d’énergie, engendrant une autonomie accrue. Sur vos entraînements, en fonction des lieux parcourus, n’hésitez pas à adopter le gilet de sécurité pour une visibilité accrue, sur les portions de route, courez à gauche, face au « danger » pour éviter tout comportement suspect des automobilistes. On peut aussi, en option, mettre une lampe en brassard (ex : Petzl e-Lite ou Sigma Micro).

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En effet, le top est de mettre un éclairage large sur le cintre qui va éclairer le terrain que l’on va rencontrer sous la roue avant, le faisceau devra éclairer devant la roue jusqu’à 5 mètres au pire, ceci pour lire le terrain et le confort, en évitant le phénomène de «tunnellisation» que l’on peut avoir avec une frontale. La lampe de cintre devra, si possible être fixée au milieu, au niveau de la potence, et si elle est fixée sur un côté du cintre, régler le faisceau pour éclairer dans l’axe. Ensuite, la lampe casque devra avoir un faisceau plus concentré et plus long, au mini 30 mètres pour les anticipations des difficultés, balayer à la recherche des bifurcations, regarder sur les côtés pour l’aide au pilotage (important pour négocier les épingles par exemple), et le cas échéant, regarder son compteur, son raid book ou sa carte.

En vélo, il est préférable d’avoir une lampe à batterie déportée, bien rangée dans le sac-à-dos, afin d’éviter un contrepoids gênant à l’arrière du casque. Quant à la lampe, le must étant de la fixer sur le dessus du casque, le centrage évitant au casque de vous tomber sur les yeux en terrain chaotique, ensuite, là encore pour éviter la « tunnellisation », cette fâcheuse sensation de rouler avec des œillères. Le surplomb de la lampe ainsi fixée sur le casque, élargie le faisceau et restreint un peu moins votre champ visuel.

IMPORTANT : Tout aussi important, on n’oubliera pas l’éclairage arrière, primordial pour votre sécurité. Attention, seul l’éclairage en mode fixe est règlementaire selon le code de la route. Si vous roulez en équipe, pensez tout de même à passer en fixe, cet éclairage est moins pénible qu’un clignotant pour votre co-équipier derrière vous. De plus, il permet au suiveur de mieux appréhender les pièges du terrain (sur une piste rapide par exemple, votre équipier verra quand vous passez une rigole, avant même de la voir). Si le gars derrière est un concurrent, passez en clignotant, c’est plus énervant et perturbant.

ASTUCES : Lors des passages urbains ou routiers, pensez à couper la lampe sur le vélo, gardez la frontale pour vous signaler et consulter la carte, vous ferez ainsi des économies de piles afin d’augmenter votre autonomie. Pour la lumière arrière, adoptez une signalisation de petit volume, non déportée, pas fragile, n’oubliez pas qu’en VTT, on peut rencontrer des conditions météo difficiles, des branchages, chuter ou avoir à porter le vélo. Pour éviter tout problème, orientez vous vers des signalisations de type «spermato», souples, étanches et très légères, se fixant partout et peu sensibles aux frottements, comme les Cyclops de Nathan (sur withspirit.fr).

Septembre - Octobre 2009 ENTRAINEMENT - EPREUVES DE NUIT

Rubrique Entraînement Par Patrick Lamarre

LA COURSE D’ORIENTATION :

Pour sûr, on court aussi en CO, mais si on doit regarder où l’on met les pieds, on doit aussi retrouver les balises sur un terrain non tracé et là, la puissance est déterminante, quel confort de courir comme en plein jour et apercevoir les balises dans notre faisceau, lorsqu’à l’approche de celles-ci, on balaye le terrain d’un mouvement de la tête. Plusieurs solutions s’offrent à vous en terme d’équipements, sans faire l’acquisition de lampes «phare» très onéreuses, pas toujours confortables et exposées lorsque l’on va faire «le sanglier», il existe une large gamme de lampe à puissance et autonomie suffisante chez les principaux fabricants, Petzl, Silva, et PrincetonTec, qui gagne à être connu. Pour la CO, il faut tout simplement une bonne frontale de raid, ma préférence allant aux frontales avec batteries déportées pour éviter le surpoids sur le crâne et garder les batteries moins exposées au froid.

LE VTT :

Plusieurs solutions s’offrent à vous pour le VTT. Dans cette discipline, l’éclairage est primordial car si on veut rouler convenablement vite, en tout terrain, il est important d’avoir un éclairage puissant. Après moultes essais, l’idéal reste de mixer un éclairage sur le vélo, supporté par un éclairage sur le casque, et dans le cas d’un choix à faire, ma préférence va à un éclairage sur casque.

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Septembre - Octobre 2009 ENTRAINEMENT - EPREUVES DE NUIT

Rubrique Entraînement Par Patrick Lamarre

En entraînement ou sur vos trajets boulot, vous pouvez renforcer votre sécurité en enfilant un gilet de sécurité pour renforcer les éléments réfléchissants de votre équipement.

KAYAK :

J’en conviens, ce n’est pas tous les jours que l’on fait du kayak de nuit. Cependant, il n’est pas rare de pratiquer le canoë-kayak la nuit sur les grands raids et raids internationaux. Bien sûr, ce n’est pas toutes les pratiques car l’eau vive et la descente de fleuve sont extrêmement dangereuses de nuit. Mais du kayak de mer, du canoë sur grand lac par exemple est possible. L’équipement en éclairage sera alors axé sur la sécurité avec une lampe peu sensible à l’eau, waterproof, sans être réellement étanche soit la majorité des frontales, et comme souvent, l’organisation vous demandera d’avoir une Strobe Light et des bâtons chimio-luminescents. La Strobe Light est une lampe stroboscopique qui émet des flashs à intervalles réguliers pour signaler votre présence. Ces flashs sont visibles de très loin et facilement repérables depuis le ciel. Bien sûr, la lampe est étanche et flotte. Le modèle le moins cher et d’excellente qualité que j’utilise depuis 8 ans et l’Aqua Strobe de PrincetonTec (sur withspirit.fr). Cette lampe peut s’emmener partout en montagne, en canyon ou en forêt pour se signaler. En cas de nécessité, elle peut être laissée auprès du blessé (et de son binôme) pendant que d’autres vont signaler l’accident auprès d’un poste de contrôle, une habitation ou rejoindre un point où le portable trouvera un relais.

CE QU’ILS EN PENSENT !!! La nuit bien souvent, nous prive de beaux panoramas mais elle implique des levers et couchers, des moments forts dans la vie de tout aventurier. La nuit peut nous offrir d'autres paysages, lorsque la lune fait parler d'elle c'est un tout autre spectacle qui remplace aisément le soleil et tout spécialement en hiver ou en altitude lorsque le manteau neigeux réverbère cette douce lumière. En raids multisports, la nuit est souvent une problématique à bien négocier, elle est gênante par rapport à la vision, la lecture de la carte, la fatigue peut prendre le pas sur la lucidité... Si on manque de vigilance l'erreur est souvent plus pénalisante et le moral beaucoup plus atteint. En revanche étant donné que souvent le paysage est dans l'obscurité c'est le moment d'être un peu plus à l'écoute de son corps et de ses camarades, on regarde plus facilement l'heure ce qui permet de s'alimenter plus régulièrement. L'homme étant tout de même un animal diurne, je remercie les organisateurs qui privilégient les passages en crête de jour et les sous-bois et activités comme la spéléo de nuit, car le raid étant vraiment une activité faite pour se faire plaisir et découvrir des régions il serait donc dommage de passer par les plus beaux paysages de nuit !

Romuald VIALE – ExpéNATURE

« Implicite dans la nuit en raid il y a le frisson de l'inattendu et l'inconnu, l'impression de vivre une expérience extraordinaire

rendu confidentielle par les confins de l'ombre, même si n'est que de réchauffer du porridge pour l'équipe »

AM Dunhill, Sleepmonsters reporter et assistante Raid Nature 46.

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La nuit, pour nous ultra fondeurs ou circadiens, est un moment propice au calme, car généralement les bruits parasites de la journée que ce soit la sonorisation d'ambiance, les va-et-vient des passants, la circulation automobile est un stress très gênant, et l'arrivée de la nuit nous permet généralement de nous relaxer malgré 10 voir 12 heures de course dans les jambes. En règle générale, nous sommes très peu la nuit, il arrive parfois où nous sommes 4 voir 5 coureurs au plus à continuer à courir pendant cette période. Pour éviter tous soucis, il ne faut pas hésiter à se protéger du froid, continuer de s'alimenter et s'hydrater correctement. Courir la nuit cela se prépare pour éviter la lassitude, on visualise les entraînements, les victoires ou les bons moments passés des dizaines de fois avant et pendant l'épreuve des artifices à sortir le jour où l'on gamberge un peu trop pour se redonner la volonté d'y aller et de passer la NUIT !

Thierry Douriez, membre de l’équipe de France, vice-champion du monde des 24H à Séoul en 2008

Septembre - Octobre 2009 ENTRAINEMENT - EPREUVES DE NUIT

Rubrique Entraînement Par Patrick Lamarre

1ère expérience de CO de nuit... Forêt de Tressé (35) - Août 2009 « La nuit, laisse toi guider par le silence...»

Béatrice Glinche – Joggermag.fr Infos Sports

« Lorsque le sombre obscur s'écrase sur les pentes, c'est dans un tout autre monde de sensations dans lequel nous rentrons. »

Mickael (http://tachorun.sport.fr) traileur, raideur, triathléte.

« La nuit, les sensations sont toutes autres, les jeux d'ombres et de lumières provoquent un bien être, une sensation de facilité, de simplicité. La nuit c'est comme une femme, lorsqu'elle est douce, on ne peut que l'aimer. »

Denis BARBEROT - http://backtonature.over-blog.com

« La nuit, lorsqu’on entend les sangliers tout près dans le maquis, le premier regard va vers son pote pour confirmer. Et lorsqu’on lit l’effroi dans ses yeux, dans la demi seconde qui suit la croisée des regards dans les frontales, les yeux recherchent un arbre «habitable» pour s’y réfugier si ça tourne mal. De grands moments que seule la nuit peut nous offrir… »

Patrick Lamarre – Issy Aventure et withspirit.fr

« C'est un autre univers, on y perd tout repère visuel, seule la frontale, la carte et le clair de lune nous donnent un léger aperçu du relief ; pour le reste, il n’y a qu'à écouter la nature et regarder

ses pieds pour ne pas se faire une entorse (vécu). C'est même parfois dangereux, surtout sur les épreuves d'escalade où le vide est souvent à portée de pied sans que l'on ne s'en aperçoive, mais

on aime ça nous les raideurs, la passion avant tout. »

Ludovic Donnadieu – Issy Aventure

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Septembre - Octobre 2009 ENTRAINEMENT - RESPIREZ C’EST GAGNE

Rubrique Entraînement Par Jérémy Ruiz

Eolos est conçu pour parvenir aux objectifs de tous types de personnes actives, les triathlètes étant plus que concernés par cette problèmatique…

Il était donc urgent d’aller au cœur du concept pour analyser et expertiser cette avancée dans la préparation

physique… Un peu de physio : Les athlètes qui veulent maximiser leur activité doivent entraîner leur respiration de manière spécifique, car à la base leur seul entraînement n'est pas suffisanti. En utilisant un système de type Eolos, on augmente la puissance et la résistance de la respiration et on améliore l'activité athlétique de manière significative. Pour respirer (inspirer) le diaphragme et les muscles de la paroi de la poitrine se contractent, augmentant ainsi la cavité de la poitrine, et causant une baisse de pression par laquelle l'air passe. Pour exhaler les muscles inspiratoires et la poitrine, il faut simplement se contracter en forçant l'air des poumons à sortir. Pendant l'exercice, l'exhalation est assistée par la contraction des muscles abdominaux. Ainsi, les muscles inspiratoires prennent la plus grande partie du processus respiratoire.

BRUNO : Loin d’être convaincu je ne demandais qu’à mettre le sys-

tème application !

J’ai donc respecté à la lettre les consignes majeures, à savoir vrai-ment adapter la séance à ma capacité actuelle avec un seul écart que j’ai payé cher le lendemain… avec une bonne douleur intercostale ! La preuve que j’avais bien fait travailler ma respiration en inspiration et expiration complète et par là-même mon muscle abdominal transver-sal, lequel permet malgré tout d’avoir un ventre bien plat et un maintien

conséquent des viscères !

Au bout du compte, sans être la révolution du siècle, il s’agit d’un outil très précieux pour améliorer sa qualité de ventilation à l’effort, et de maitriser parfaitement les moments d’hypoxie provoqués ou non en natation (suite à des moments de panique aux passages d’obstacles par exemple). Dernier constat : j’étais enrhumé au moment du test et le fait d’avoir enclenché le protocole, j’ai (involontairement ?) accéléré le processus de guérison… Simple coïncidence ou effet placebo, peu im-

porte… je me sens gonflé à bloc !

LEQUEL CHOISIR ?

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Septembre - Octobre 2009 ENTRAINEMENT - RESPIREZ C’EST GAGNE

Rubrique Entraînement Par Jérémy Ruiz

Le Powerbreathe se destine soit aux défi-cients respiratoires (sur conseil médi-

cal), soit au sportif volontaire, qui se re-trouve fréquemment à sa fréquence res-

piratoire maximum.

Le prix d'un appareil aussi petit et aussi simple peut para-ître élevé mais il faut certainement mettre beaucoup plus cher pour un même gain en performance si on joue la carte du matériel. Il est toujours plus judicieux d'améliorer le

bonhomme que le vélo.

Se rappeler tout de même que renforcer l'inspiration, c'est bien mais que la phase la plus importante de la ventilation reste l'expiration la plus complète possible car plus on vide le vieil air utilisé, plus on rentre de l'air neuf oxygéné. Mais tout ça, il faut y penser car malheureusement ce n'est pas

automatique.

TEST– TEMOIGNAGES RECUPERES SUR LE WEB

ANTOINE : J'ai cet appareil depuis plusieurs années. Je l'ai bien utilisé la première année, et j'ai en effet ressenti un mieux dans la respiration d'une manière générale, et en monta-

gne en particulier.

Si je devais aujourd'hui préparer un trail de montagne, je le ré-utiliserais sans hésiter, en particulier parce qu'il permet de faire les exercices tous les jours, même si on ne sort pas courir. Je ne sais plus combien je l'avais payé à l'époque, mais ce n'était pas cher à mon sens pour tenter le coup (c'est vrai que ça faisait

quand même extra terrestre, ce truc), et je n'ai pas été déçue.

JEROME : Alors après quelques temps d'utilisation je dirais

que c'est pas mal mais c'est pas un produit miracle, et son ap-port réel est difficile à quantifier. j'ai testé pendant une 'crise' d'asthme, ça m'a soulagé 15mn. j'ai mis crise mais c'est vraiment très léger chez moi. de toute manière je pense que c'est dé-conseillé dans une vrai crise. d'ailleurs pour le traitement de fond de l'asthme il existe d'autres médicaments plus efficace, surtout sur la durée, car normalement la ventoline ça doit être reservé

pour les crises aiguës.

LEQUEL CHOISIR ?

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Septembre - Octobre 2009 ENTRAINEMENT - RAID ESPRIT D’EQUIPE

Rubrique Entraînement Par Denis Barderot

Chaque format d’équipe est différent. Les formats 2+1 ou 3+1 sont utilisés par les organisateurs pour simplifier les assistances entre les épreuves. Le coût de l’inscription est alors plus faible que sur d’autres formats. Côté Raideurs, ce format à l’avantage de permettre à l’assistant/remplaçant de pouvoir discuter avec ceux des autres équipes. Cela permet une convivialité sur les checkpoints. Le format le plus courant est par 2. On le trouve sur toutes les épreuves régionales. C’est le plus courant. Les 2 équipiers sont en course ensemble durant toute l’épreuve. Chacun est donc tributaire de l’autre car dans le cas ou l’un des deux est moins bien physiquement, le plus fort physiquement devra en tenir en compte. Les deux personnes doivent donc bien se connaitre pour avancer ensemble en évitant tous les pièges

La pratique du raid multis-ports permet de pratiquer des sports nature en tou-

te liberté et en équipe. C’est cette notion d’équipe qui m’importe le plus. Les organisateurs on tout le loisir de proposer diverses formules sur des parcours de pleine nature. On trouve diverses formats d’équipes. La mixité de l’équipe est une des possibilités. Au delà de cet aspect, on trouve des formats :

par équipe de 2 par équipe de 2+1 par équipe de 3 par équipe de 3+1 par équipe de 4 Ces différentes possibilités d’équipes sont à mettre en corrélation avec les formats de course. Ceci augmente donc d’autant les choix. En tout cas l’équipe est l’essence même de ce sport. On note de si de la une remise en cause de cette notion de base. En effet, certains voudraient tirer profit des pratiquants pour les attirer vers des formats solo. D’autres interdisent l’utilisation de la laisse entre équiper(e)s. Pourquoi pas. Mais il ne s’agit pas du même sport, sans doute cela se rapproche-t-il plus du triathlon nature. C’est vrai qu’il est difficile parfois de trouver des co-équiper(e)s pour une épreuve. Il n’est aussi, pas évident d’utiliser la laisse si on ne la pratique pas souvent, notamment à VTT. Cer-tains raideurs(e)s n’aiment d’ailleurs pas du tout être tractés.

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Les format 3 ou 4 sont essentiellement utilisés pour le raid aventure ou la longueur de la course fait la différence. Généralement les Raideurs sont accompagnés d’assistants dédiés qui les déchargent de tous les aspects logistique. On peut donc dire que l’équipe de 4 est en fait construite avec 4 coureurs et 1 ou 2 assistants. Les assistants sont indissociables des raideurs. Alors en plus de type de course, de la région, de la longueur du raid ou de la date, choisissez bien sont format d’equipe. Ca restera la composante la plus importante qui devra dicter votre choix

Septembre - Octobre 2009 ENTRAINEMENT - RAID ESPRIT D’EQUIPE

Rubrique Entraînement Par Denis Barderot

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Septembre - Octobre 2009 JOURNAL DES COURSES - ROC D’AZUR 2009

Rubrique Journal des Courses Photos © Sébastien Boué

C’était le début du week end , ven-dredi 9 octobre Vainqueur en 2008, le Belge Roel Paulissen (Team Factory Racing) remporte une nouvelle fois le Roc Marathon, épreuve de 83 km disputée dans les colli-nes du massif des Maures, autour de Fréjus, ven-dredi 9 octobre. Auteur d’un long raid solitaire sur les sentiers tortueux de la montagne varoise, il a franchi la ligne d’arrivée (en 3 h 35 min 53 s) les mains posées sur son maillot arc-en-ciel de cham-pion du monde. Comme l’année précédente, il a de-vancé l’Autrichien Alban Lakata (Team Toepak Ergon Racing, 3 h 37 min 44 s). L’Allemand Jochen Kass (Team Multivan Merida) a pris la 3e place en 3 h 39 min 54 s.

La 26e édition du Roc d’Azur est lancée. Commencé mercredi 7 oc-

tobre, l’épreuve 2009 s’est poursuivie le lendemain par la victoire du français Rémi Absalon – frère de Julien, double champion olympique de VTT (2004 et 2008) – dans l’épreuve d’Enduro, une course de 25 km. Cette année encore, le Roc D’azur, considéré comme le plus grand rassemblement mondial de VTT, devrait compter près de 16 000 partici-pants, du mercredi 7 au dimanche 11 octobre. Comme en 2008, près de 140 000 visiteurs sont attendus sur la base de Fréjus, entre la ligne d’arrivée et les allées du salon…

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Septembre - Octobre 2009

Rubrique Journal des Courses Dossier de presse

JOURNAL DES COURSES - ROC D’AZUR 2009

Aleksandra Dawidowicz gagne en force le Roc Dames

Elle a du attendre les 50 derniers mètres pour entrevoir sa victoire. La Polonaise Aleksandra Dawidowicz (CCC Polkowice, 2 h 02 min 38 s) a gagné le Roc Dames, samedi 10 octobre sur la base de Fréjus, en s’imposant au sprint et en force devant sa compatriote Maja Woszkcowska (CCC Polkowice, 2 h 02 min 38 s) et l’Autrichienne Elisa-beth Osl (Central Ghost Team, 2 h 02 min 40 s), vainqueur de l’épreuve en 2008. Une autre Polo-naise, Magdalena Sadecka (CCC Polkowice), a ter-miné cette épreuve de 42 km au pied du podium. La Pologne réussit donc l’exploit de placer trois vété-tistes aux quatre premières places. A 5 min 28 s d’Aleksandra Dawidowicz, la Française Cécile Ra-vanel (Team Lapierre International) a terminé en 5e position, après avoir suivi le rythme des lea-ders pendant une heure environ.

Le Roc d’Azur réussit bien à Laëtitia Le Corguillé. Sous un temps estival et pour la troisième année consécutive, la Fran-çaise a gagné la coupe du monde de BMX, lors de la 4e et dernière manche disputée samedi 10 octobre sur la base de loisir de Fréjus (Var). La vice-championne olympique (2008) se sou-viendra que son titre n’a été acquis au terme d’une finale riche en rebondisse-ments. Même si elle a remporté toutes les manches qu’elle a disputé jusqu’à cette ultime course, la Bretonne a du batailler ferme pour s’imposer. « Nous avons toutes commis des erreurs pen-dant cette dernière course, a-t-elle assuré. Je m’en sors bien, mais c’était

très chaud ! »

Le Belge Roel Paulissen va laisser pour longtemps son empreinte sur le Roc d’Azur et sur les sentiers escarpés du massif des Maures. Pour la deuxième année consécutive, le champion du monde (Team Factory Racing) a réussi un doublé en s’adjugeant le Roc d’Azur (53 km), deux jours après avoir gagné le Roc Marathon (83 km). Dimanche 11 octobre sur la base de loisirs de Fréjus (Var), Roel Paulissen s’est offert un triomphe en terminant (2 h 11 min 51 s) avec 27 secondes d’avance sur le Colombien Leonardo Paez (Team TX Active Bianchi, 2 h 12 min 18s) et plus d’une minute sur l’Espagnol Ruben Ruzafa Cueto (Team Orbea, 2 h 12 min 56 s). Sous un temps estival, Roel Paulissen a été sacré roi du Roc. Bien qu’il soit de nature introvertie, il en a dansé sur son

vélo avant de franchir l’arrivée…

Et de 2 pour le Belge Roel Paulissen

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Septembre - Octobre 2009 JOURNAL DES COURSES - VOIE VERTE ROTARIENNE

Rubrique Journal des Courses Par Jérémy Ruiz

Les organisateurs présentent cette année une édition marquée une nouvelle fois par sa bonne organisation, son ambiance joviale, et

la fédération de coureurs, coureuses autour d’une association noble et importante, « Rêves »... C’est dans un beau dimanche d’octobre ensolei llé que Joggermag, c’est rendu sur la 3ème édition de la course de la V oie V erte Ro-

tarienne. La vi lle de Sommières présente de nombreux atouts comme son cadre idyl lique et son accessibil ité qui permettent aux coureurs de partir dans les mei lleures conditions possibles. Ce 4 octobre, il fait bon de courir à Sommières, le beau temps et

la fraicheur matinale permettrons sans doute de faire de bons chronos pour ceux qui l’envisageraient. Plusieurs choix possibles, coté distances de courses, du 5km populaire au semi marathon vert, un 10km quali ficati f aux championnats de France était passé

par là. L’immersion est totale, sporti f que nous sommes, compét iteur du dimanche confirmé, on ressent au fil des minutes, cette chaude ambiance provençale, le speaker à l’accent chantant comme on

dit ici, motive les troupes organisatrices déployées.

En l’occurrence aujourd’hui c’est la totale, pom pom girls qui en-couragent dans les 100 derniers mètres, animateurs et animatri-

ces quali fiés pour tenir des espaces jeux dédiés aux enfants gra-tuitement, sans oublier l’important disposit if de jalonneurs sur les parcours pour éviter tout égarements des athlètes. .. Les gens qui s’échauffent le long du fleuve, d’autres tournent au-

tour des arènes du village, mais certains préfèrent s’éloigner et par la même occasion visiter le sympathique centre ville de Som-mières. Puis un avantage important, la prox imité des nombreux parking mis à disposition gratuitement, pas toujours le cas, c’est pourquoi j’ose le souligner. Pratique donc, pour se changer à la

dernière minute et garder un max de temps les jambes au chaud. Il est 9h, les départs vont s’enchainer, et finalement le passage constant des coureurs permet aux spectateurs de ne pas s’en-nuyer, Ceux-ci ayant un vaste choix , d’emplacements pour encou-

rager sans doute un ami, un membre de la famille, un beau frère ou encore une belle soeur… C’est pas moins de 506 coureurs sur 10km et 435 sur le semi ma-rathon qui prendront les départs de l’édition 2009. En tout, 1367

coureurs, coureuses, jeunes ou moins jeunes auront part icipé à la voie verte rotarienne 2009. Une édition 2010 avec un marathon en prime t ime, annonce un avenir rayonnant de pour ce rendez vous qui se vaudra d’être incontournable des calendriers hors stade

dans les années futures. ..

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Septembre - Octobre 2009

Rubrique Journal des Courses Par Jérémy Ruiz

JOURNAL DES COURSES - VOIE VERTE ROTARIENNE

C’est un rassemblement à ne pas man-quer. Une course qui propose des

solutions sportives variées pour que chacun puissent trouver son bonheur. Le bonheur parlons-en car, cette an-née encore l’organisation reversera des bén éfic es à l ’asso ciat ion

« Rêves ». D’un point de vu, per for-mances, il est vrai que les chronos des vainqueurs de chaque courses n’est pas encore dans un registre de haut niveau régional mais cela est du uni-

quement parce que l’organisat ion ne souhaite pas instaurer de primes pou-vant attirer des chasseurs kényans qui au final n’apporteraient pas plus une reconnaissance déjà acquise au

sein du peloton. Rendez vous l’année

prochaine pour le marathon du Sud.

LE MOT DE LA REDACTION

Une Pasta party, très appréciable à prox imité de l’arrivée et du village dédié aux enfants. C’est la petite cer ise sur le gâteau. Bon il est vrai que nous en retrouve-

rons pas certes, l’ambiance connue lors de courses canicross ou canivtt. Mais l’année prochaine, promesse des organisateurs, la pasta party sera dès le samedi soir entre les premières courses du samedi et les courses phares du dimanche. Cela permettra sans doute d’avoir plus de monde et de générer un partage d’ex-périences et de passions entre les convives.

Lors de la conférence presse fin du mois de septembre, donnée par le rotary club et battant organisation dans les locaux de l’hôtel Imperator à Nîmes, j’ai pu

rencontrer la présidente de l’antenne départementale du Gard de l’association « Rêves ». Cette association met tout en oeuvre pour réal iser des rêves d’en-fants malades. Dans mon métier, on dit que les subordonnés sont à l’image de leur chef, alors croyez moi, cette association est constituée de personnes tota-lement dévouées dont le seul but est de donner du bonheur, de la joie à des en-

fants. .. Leur seul obstacle majeur, un rêve peut parfois couter cher, alors ils ont besoin de nous, de vous. L’organisation de la voie verte, comme l’année dernière a reversé une aide financière à cette association pour réal iser le rêve de 2 en-fants. Nous pouvons faire plus alors n’hésitez pas à faire un don.

Joggermag. fr reversera une partie de ses bénéfices à « Rêves », suite à la campagne calendr ier joggermag 2010.

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Septembre - Octobre 2009 JOURNAL DES COURSES - 20 KM DE PARIS

Rubrique Journal des Courses Par Jérémy Ruiz

Page 73: Joggermag.fr - EDITION SEPTEMBRE OCTOBRE 2009

Septembre - Octobre 2009

Rubrique Journal des Courses Dossier de presse

JOURNAL DES COURSES - 20 KM DE PARIS

Les 20 km de Paris, c’est 20000 athlètes, une distance aimée du

grand public, une ville mythique par la beauté et le prestige de son par-cours, et aussi une épreuve au label international qui reflète bien l’harmo-nisation de moyens pour une organi-sation bien rodée. Quand on parle du 20km, il y a une forte connotation militaire, et plus particulièrement

« Armée de l’Air ».

Celle-ci avec tous les partenaires et structures civiles de l’évènement, mettent dans les meilleu-res conditions possibles les amateurs venus de toute la France. Une édition anniversaire qui sera une fois de plus bien réussie. Le plateau du haut niveau, celui-ci n’a pas changé depuis ces derniè-res années, ou l’on peut observer un match Afri-que VS Europe chez les hommes ou chez les fem-mes. Avantage bien entendu à l’Afrique mais cette année, le vainqueur est un rwandais qui parle bien français, un gars sympa qui restera disponible de manière exemplaire auprès de la presse.

Résultats du 20 km de Paris chez

les hommes

1. Dieudonné Disi (RWA) 59:33 2. Luka Kanda (KEN) 59:34 3. Michael Tesfay (ERI) 59:34 4. Samson Kiflemarian (ERI) 59:36 5. Patrick Korir (KEN) 59:38 Résultats du 20 km de Paris chez

les femmes

1. Mirriam Wangari (KEN) 1:05:30 2. Agnes Katunge (KEN) 1:05:44 3. Sarah Chepchirchir (KEN) 1:07:06 4. Emily Rotich (KEN) 1:07:41 5. Samira Mezeghrane (FRA) 1:10:46

L’ANCIEN PREMIER MINISTRE TOUJOURS A SON HABITUDE MEME EN PLEIN PROCES

Connu pour être un fervent adepte de la course à pied, l'ancien locataire de Matignon était entouré d'un nuée de journalistes et de photographes.

L'ancien Premier ministre, Dominique de Villepin, a participé dimanche 11 octobre au matin à la trentième édition des 20 kilomètres de Paris.

Connu pour être un fervent adepte de la course à pied, l'ancien locataire de Matignon était entouré d'un nuée de journalistes et de photographes. Il était inscrit sous le dos-

sard numéro 874. Son fils Arthur était également inscrit.

On retiendra un record d’affluence et de participation chez les femmes et nous savons à l’avance que l’édition prochaine sera axée sur la présence des femmes au 20km de Paris. LE MOT DE LA REDACTION : Etant militaire, et plus précisément dans l’armée de l’air, J’ai trouvé l’évènement en lui-même, vraiment très intéressant que cela soit sportivement ou humaine-ment. Je regrette juste que la communi-cation sur celui-ci ne soit pas à la hau-teur sur nos bases aériennes. Dommage car il y aurait un fort potentiel de partici-pations et peut être de performances...

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Septembre - Octobre 2009 JOURNAL DES COURSES - RA ID 4-6 PATTES JURA

Voici à nouveau, Fred, Mat et Dédé réunis sous les couleurs d’ATEA

pour une nouvelle aventure

Avec cette fois, les cadors de Ville la Grand en face, Frédéric, Mathieu et

Colo à leur tête.

Pour sa 10ème édition, le Raid Jura 4 pattes passe au format 6 pattes, avec un 2+1, soit 2 personnes toujours

en course et un assistant/remplaçant prêt à se mettre en action dès que possible. Ce raid attire régulièrement de belles équipes car en plus de nos héros, Team Hot’z, Raid Nature 01 et Sport A ix ’trem outdoor sont présents.

JOUR 1 : « MAUDITS ROLLERS ET REMONTEES IMPOSSIBLES » Pour V ille la Grand, le soleil est au rendez-vous de ce

week-end sporti f qui s’annonce très varié. Roller, CO, V ia-ferrata, V TT, radeau, tir à la carabine et à l’arc sont les différentes disciplines que nos amis de JURAZIMUT nous ont programmées. La nouvelle formule proposée cette année par les organisateurs nous plaît. Pour nous, c’est

même une aubaine puisque Matthieu est blessé et ne peut pas courir. Il pourra en revanche rentrer en jeu sur les sections V TT.

Côté ATEA , préparation des affaires, choix du binôme pour les activités, récupérat ion des doigts électroniques… Mat et Dédé

prennent le départ avec 800 m de Trail et une section de 8 km de roller. Nous prenons la tête en Trai l, mais perdons un peu de temps sur la transition avec le roller. Au boulot ! Nous revenons sur la tête rapidement, mais Dédé, avec les rollers de Fred, n’a aucun équi libre. Il recolle et double Raid Nature 01, mais chute lourdement sur le bas

-côté : fort heureusement dans l’herbe. Il se relève puis rechute quelques mètres plus loin à cause du chausson qui s’est désolidarisé de la plat ine lors de la 1ère chute. On commence bien… une paire de roller cassée ! De ce fait, nous nous faisons quelque peu distancer et voyons les équipes nous doubler au fur et à mesure. Mat, plus

spécialiste dans l’activité réussit à minimiser l’écart en tirant un peu Didier jusqu’à l’arrivée où Fred nous a préparé notre matériel de V TT.

Rubrique Journal des Courses Par ATEA et S.P VILLE la GRAND

Page 75: Joggermag.fr - EDITION SEPTEMBRE OCTOBRE 2009

Septembre - Octobre 2009

Rubrique Journal des Courses Par ATEA et S.P VILLE la GRAND

JOURNAL DES COURSES - RA ID 4-6 PATTES JURA

Nous enchaînons donc directement avec 30 km de V TT en rando-book. 1ère expérience de rando-book pour Mathieu et Didier, mais

Fred nous avait briffés. Partis sur un rythme très élevé et une bonne coordination, lecture de carte et distance, nous revenons en 2ème position malgré une nouvel le chute de Dédé en V TT. Nous rattrapons petit à petit notre retard et revenons même sur Hot’z et Raid Nature 01, que nous croisons en sens inverse. Ceci fait

hésiter un peu Mathieu mais après réflex ion reprend sa route et arrive même à les distancer. C’est V ille-la-Grand qui est en tête . Une demi-heure plus tard, Didier laisse sa place à Fred pour une petite CO urbaine sous forme de relais. Dans la précipitation

Mathieu ne change pas de chaussures mais ce n’est pas très grave, Fred lui passera les siennes. Fred passe le relais à Mat, mais quelques minutes après, Mat revient à la rencontre de Fred car i l a oublié le doigt électronique… Il réussit cependant à ne pas perdre trop de temps car i l évite environ 500 mètres de course à

pied entre deux balises en coupant et en désescaladant un mur d’environ 5 mètres. A la fin de la CO, nous rejoignons Didier qui s’est préparé pour partir avec Fred pour une V TT’O à réaliser en moins de 2 heures.

Fred est un peu hésitant sur le début, une balise difficile à trouver à la source de l’A in. Fred lancé, c’est au tour de Dédé de coincer. Nouvelles sensations pour Didier car d’habitude, il carbure sur sa discipl ine préférée, mais 3 mois sans rouler : ça

se paie ! Mais Fred est là pour l’aider : la force d’A TEA vient beaucoup de cet esprit d’équipe. Didier forcé de s’accrocher et de faire face aux crampes se fait tirer par Fred qui croise sur sa route Raid Nature 01 qui nous informent qu’ils leur manquent des balises.

Les bons choix en orientation font que nous arrivons à boucler ce parcours avec toutes les bal ises en 1 h 56. De son côté, Sport Nature V ille-la-Grand a tout explosé en finissant le parcours en 1 h 33… Chapeau Messieurs ! Ils nous prennent ici environ 25 minutes.

Petite pause avec une via-cordata pour Fred et Dédé avec neutralisation du temps. Pendant ce temps Mat se prépare à partir avec Fred pour un bike and run de 6,5 km suivi d’un trail en rando-book de 10 km.

Nous avançons sans difficultés sur ces épreuves et avons même encore l’impression d’être frais. Didier nous attend à l’arrivée où il faut encore effectuer une épreuve de tir à la carabine. Pour cette épreuve, Mat lui laissera sa place. V ille-la-Grand arrive en tête suivit de prêt par nos amis de Raid Nature 01. Ici les écarts

ne sont plus réels du fait de la neutralisation du temps pour la via.

Page 76: Joggermag.fr - EDITION SEPTEMBRE OCTOBRE 2009

Septembre - Octobre 2009 JOURNAL DES COURSES - RA ID 4-6 PATTES JURA

Didier est le premier à t irer debout, il touche 3 cibles sur 5 et effectue 2 pénalités : deux

tours de la place du village à pied. Fred tire ensuite en position al longée, il touche 4 cibles, effectue son tour de pénal ité et clôt la journée pour ATEA. Nous sommes la 3ème équipe à passer la ligne d’arrivée de Champagnole,

mais sans pénalité contrairement à Raid Nature 01. Nous retournons de suite à Cerniébaud pour récupérer la voiture de Mathieu, puis nous

nous rendons au camping municipal où le bivouac est prévu par l’organisation. Petit tour des équipes pour Didier afin de présenter nos partenaires : Rotomod et +Watt pendant que Fred et Mathieu montent la tente.

Rubrique Journal des Courses Par ATEA et S.P VILLE la GRAND

L’organisation prépare le diner et met en place la remise des récompenses du

Petit Teigneux. L’annonce des résultats de la 1ère journée surprend tout le monde car ATEA finit finalement en tête avec 4 min d’avance sur V ille-la-Grand. A TEA a repris beaucoup de temps sur le Run and Bike et la course à pied en rando-

book. L’esprit reposé et le ventre bien rempli, nous faisons une mise au point sur les binômes du lendemain puis rejoignons nos duvets pour la nuit. V ision V ille-la-Grand, les premières sections, plutôt

axées sur l'orientation, ont permis de prendre un peu le large avec une vingtaine de minutes d'avance, le road-book pédestre terminant la journée nous réserve une très mauvaise surprise. Deux zones plutôt floues sur cette section nous font perdre beaucoup de temps et

nous rétrogradent finalement à la 2ème place du général, à 3'57" de l'équipe ATEA.

JOUR 2 : « A FOND, A FOND, A FOND »

Quelle nuit ! Il y avait une fête dans le camping. Dernière chanson « Diego » à 00 h 50 et le réveil est prévu à 4 h 30 pour démonter la tente et déjeuner : départ à

6 h 30. La journée commence par un Trail de 4,5 km en rando-book. Quelques équipes ont les frontales mais finalement, au bout de 5 minutes, plus grand monde les

utilise. Le parcours n’est pas difficile, il est roulant et longe une r ivière. La tête de la course est serrée.

Page 77: Joggermag.fr - EDITION SEPTEMBRE OCTOBRE 2009

Nous sommes avec Raid Nature 01 et V ille-la-Grand. Nous savons que la journée va être dure car avec 4 min d’avance sur eux , nous

risquons d’être mis sous pression. La course à pied donne suite à un parcours V TT en rando-book. Didier et Mat font une bonne transition et ne perdent pas de temps pour changer de matériel. Nous partons donc en tête pour cette partie, mais voyons revenir V ille-la-Grand dans le 1er kilomètre. Ce

rando-book de 8 km est plus technique que celui de la veille. Des montées à pied où Mathieu rappelle à Didier qu’il ne peut pas porter le vélo car c’est lui qui a le compteur et donc porter le vélo fausserait les distances. Didier porte quelque fois mais pense tout de même à faire tourner la roue avec la main. Futé… Nous roulons

toujours avec Matthieu et Fred de V LG, mais arrivons à les distancer au bout d’un layon où nous pouvons de nouveau remonter en selle. La dernière partie est descendante sur une route et nous ramène à Fred pour enchaîner une V TT’O d’environ 20 km.

C’est Didier qui se fait remplacer par Fred. Nicolas Seguin dit

« Colo » de V LG nous voyant arriver avant son équipe s’exclame très sportivement : « Mais ils sont encore là, eux ! ». Notre orienteur, Frédéric Cosson, récupère vite la carte et s’engage dans le parcours. A la 1ère bal ise, V LG nous rattrape et nous ne pouvons

pas suivre le rythme. Fred choisit une autre stratégie d’orientation sur les 3 bal ises suivantes. Nous croisons à plusieurs repr ises V LG au niveau des bal ises, et finalement sur la fin de parcours arrivons à les recoller de très peu, puisque nous terminons le parcours 5 minutes derrière eux .

Pas le temps de se reposer, Fred et Didier mémorisent les balises d’une CO mémo

d’environ 8 km.

Ils auront l’occasion de pagayer sur un radeau pour poinçonner

une balise sur une île au milieu d’un lac. A TEA et V LG sont au coude à coude et finissent cette CO dans les mêmes temps.

Le duo laisse place à Mathieu qui doit seul effectuer 100 m de natation dans le lac. Les accompagnateurs des autres équipes, qui suivent la bagarre, pensent que nous avons repris un peu de temps

au cours de cette épreuve. Nous sommes donc au « taquet » d’autant plus que le bike and run qui suit nous réussit. Nous les rattrapons à l’épreuve de tir à l’arc. Fred et Mat ont repr is presque 5 min en 6 km. Didier et Fred tirent les flèches rapidement et sans pénalité contrairement à V LG.

Nous voici bientôt à la fin du raid. Il reste 2 épreuves : 5 km de roller et 14,5 km de V TT. En roller, V LG n’est pas loin : nous les voyons au loin, à environ 300 mètres. Didier et Mat s’appliquent à bien rouler ensemble, mais voient s’échapper petit à petit Matthieu et Colo. Il faut tout donner en V TT, car n’oublions pas que nous

avions 4 min d’avance au début de la journée.

Septembre - Octobre 2009

Rubrique Journal des Courses Par ATEA et S.P VILLE la GRAND

JOURNAL DES COURSES - RA ID 4-6 PATTES JURA

Page 78: Joggermag.fr - EDITION SEPTEMBRE OCTOBRE 2009

Mathieu, qui est cuit, laisse ses camarades terminer. Changement un peu brouillon avec Fred qui doit finir avec les baskets, car les

chaussures de V TT sont restées au point de contrôle de la natation. Cette dernière ligne droite redescend sur Champagnole où l’arrivée se trouve au camping municipal. Mat voit V LG arriver et déclencher le chrono. Le compte à rebours est parti pour ATEA… Matthieu et Colo ont tout donné. Colo est cuit et

allongé au sol. C’est pas bon signe, i ls ont vraiment roulé fort. Nous avons tous un œil sur le chrono qui défile. 4 minutes plus tard toujours pas d’A TEA et V LG comprend que les efforts ont payé. C’est encore 3 min plus tard que Fred et Dédé arrivent à leur tour, épuisés. Au final, A TEA perd 7 mn sur cette 2 ème journée et termine à 2 min 52

exactement de la 1ère place. Pour V ille-la-Grand, c’est évidemment la satisfact ion sur cette seconde journée. Le départ en masse à 6 h 30 du dimanche matin, nous permet de voir que nos adversaires du jour n'ont pas l' intention

de nous laisser facilement rattraper notre retard. Les sections de la journée s’enchaînent rapidement sans que l’une ou l’autre équipe n’arrive à prendre le dessus et ne s’échappe. Les 2 teams sont encore dans la même minute au départ de la dernière épreuve. Colo et Matthieu vont alors tout donner sur le V TT pour finir cette journée

avec 6’44 d’avance. Superbe ! A TEA n’est pas vraiment déçu. Nous finissons vraiment très contents car nous avons tenu derrière V LG qui ont l’habitude de figurer parmi

les meilleures équipes en France. D’ailleurs, V LG nous félicite et ont été ravi de se tirer la bourre avec nous : c’est réciproque ! Nos deux équipes finissent le raid avec environ 1 h 00 d’avance sur les 3èmes. L’organisation nous félicite de cette bagarre, qui a animé ces deux jours et qui aura les honneurs de la presse locale : « Au final, Sport

Nature V ille-la-Grand gagne ce raid avec 2’47 d’avance sur la très sympathique équipe ATEA qui a fait preuve d’un super espr it durant les 2 jours. La photo à l’arrivée est la preuve du respect mutuel qui a régné entre les 2 équipes qui, tout en se t irant une bourre d’enfer du début à la fin, n’en ont pas oublié que dans le raid, c’est aussi la

convivialité. »

Pour conclure sur ce w eek-end, AT EA est ravi d’avoir fait connaissance de quelques équipes

très sympathiques (Bilyboon, Salomon-Mavic et Sport Nature Ville-la-Grand).

Enfin, nous confortons notre idée de pouvoir rivaliser avec des

équipes de gros cal ibres.

Septembre - Octobre 2009 JOURNAL DES COURSES - RA ID 4-6 PATTES JURA

Rubrique Journal des Courses Par ATEA et S.P VILLE la GRAND

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Septembre - Octobre 2009 JOURNAL DES COURSES - RAID DES CHAUSSEES

Rubrique Journal des Courses Par Raphaël Godet

Au départ, ça ressemble à un pari entre potes.

Une idée qui traînait dans la tête depuis quelques temps déjà. Trois mois d’entraînement, et deux jours de souffrance.

En tout, Alban, Alexandre et Romain ont mangé 180 bornes de bitume, de

poussière, de chemin. Compte-rendu...

LA PRÉPARATION :

Ça reste un élément majeur dans la réussite d’un raid. On a mis le paquet trois mois avant le jour J. A l’entraînement, on a privilégié la course à pied, le VTT et la course d’orientation. Après, chacun de nous a sa spécialité, chacun sait là où il aura un rôle qu’il aurait à jouer pendant l’épreuve. VTT pour Alexandre, course à pied pour Alban, et course d’orientation pour Romain.

LE DÉPART :

Samedi 26 septembre, 6 heures du matin, le réveil sonne. A la sortie du lit, il y a de la tension, on sait que la journée ne sera pas comme les autres. Mais on a envie. Envie d’y aller, de se lancer. Nous voici à quelques minutes du départ. Plus le temps passe, plus le stress monte, les commissaires nous font signe. On sort les vélos, on prépare les gourdes, on se graisse les jambes (ça nous rassure…). L’ambiance est étrange. Il n’y a pas un mot. Au loin, on entend le speaker, il demande à tous les concurrents de venir émarger et de prendre place sur la ligne de départ. Il est 8h45. Derniers encouragements des proches. En fond sonore, toujours cette même musique stressante de début de compétition. Quatre, trois, deux, un… Coup de fusil ! C’est parti pour 180 kilomètres d’effort et de bonheurs partagés.

Alban termine l’ascension des remparts. C’est la fin de l’épreuve pour l’équipe 34, qui prend la 42e place du Raid des Chauss

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Septembre - Octobre 2009

Rubrique Journal des Courses Par Raphaël Godet

JOURNAL DES COURSES - RAID DES CHAUSSES

Alban termine l’ascension des remparts. C’est la fin de l’épreuve pour l’équipe 34, qui prend la 42e place du Raid des Chaussées Elite 2009.

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CLASSEMENT GÉNÉRAL ÉLITE (46 classés)

TEAMEIGHT CÔTES D'ARMOR 15H36’42 CANTIN Frédéric, VERRIER Gregory, LECOQ Julien, FARGEAS Stéphane

RAID AVENTURE PAYS DE VIE PAVAGEAU Nicolas, DUVACHER Mickael, GAUVRIT Sébastien, ROCHETEAU Sébastien

CHANTONNAY RAID PRÉAUD 1 COUTANT Nicolas, PUAUD Gwenaël, BONNAUDET Jérôme, COUE Freddy

BROONS SPORT NATURE GUELLENOC Gilles, RAMARÉ Didier, KERBAOL Philippe, GAULTIER Jean-Yves

RAID AVENTURE PAYS DE LAVAL CHARTRIN Nicolas, LE MANCHEC Jean Yvon, BOUTIN Frédéric, CORNU Didier

13e et 1er team Mixte : BIE RAID LANDES DUFRIEN Annabelle, PHILIPPE Jean, LEBOEUF Jean-Michel, AUDUREAU Hervé

Septembre - Octobre 2009 JOURNAL DES COURSES - RAID DES CHAUSSEES

Rubrique Journal des Courses Par Raphaël Godet

LES ÉPREUVES : La veille du départ, on a reçu la feuille de route. On repère les points difficiles et les points qui poseront moins de problèmes. On passe en revue le détail des épreuves : 40 km de course à pied, 80 km de VTT, 20 km de Bike and Run, 15 km de canoë. Plus des spéciales avec escalade, tir à l’arc et tir à la carabine.

L’AMBIANCE :

Lorsqu’on part pour un raid réputé difficile, on sait qu’il y aura des moments de joie mais aussi des passages à vide. Notre force, c’est qu’on se connaît très bien tous les trois, amis depuis l’école primaire. Mais voilà, ça n’empêche pas les moments difficiles. Pour Alban, c’était le samedi après-midi où il a fini l’épreuve VTT aussi blanc qu’un linge (erreur tactique d’alimentation). Pour Alexandre, la nuit très fraîche en bivouac l’a empêché de récupérer. Résultat, le départ en Bike and Run le dimanche matin a été très laborieux. Pour Romain, c’était en fin de parcours avec deux tendinites au tendon d’Achille. Pas le choix, la course à pied allait se faire au mental.

L’ARRIVÉE :

Nous voilà au Moulin Vieux. C’est un lieu stratégique, car on sait que la fin est proche. Il nous reste uniquement une dernière épreuve de canoë, plus 4 ou 5 km de course à pied. A ce moment-là, on sent qu’on est en train de réaliser un truc extraordinaire. Il suffit juste d’écouter les encouragements aux bords de route. Au loin, on aperçoit la foule. Nous voilà au pied du château de Tiffauges. C’est une tradition du Raid des Chaussées : chaque concurrent termine l’épreuve en escaladant les remparts du château. Les larmes des proches coulent. Nous, on est aux anges. Les copains, la famille… Ils sont tous là pour nous applaudir. On passe la ligne d’arrivée. Coup d’œil au chrono : 19 h 13 min 16 s. C’est fait. C’est fini. http://www.raid-des-chaussees.com/ LE RAID EN CHIFFRE :

700 bénévoles - 15000 spectateurs 7 associations sportives

De gauche à droite, Alexandre Bizon, Romain Guillet, François Brochard (assistant), Alban Guitton.

C’était le point faible des trois raideurs : le canoë. « On a perdu beaucoup de temps sur l’eau ».

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Septembre - Octobre 2009 JOURNAL DES COURSES - UTMB 2009 INSIDE

Rubrique Journal des Courses Par Guillaume Nalin

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Septembre - Octobre 2009

Rubrique Journal des Courses Par Guillaume Nalin

JOURNAL DES COURSES - UTMB 2009 INSIDE

Parmi ceux-là, Guillaume Nalin, membre de XTTR 63, le fameux club de raid de la station du Mont-d’Or, aussi célèbre pour la qualité de ses membres que pour le sérieux de ses organisations. Il a particulièrement bien

réussi la course, sa course et donc son rêve... A mi-chemin entre l’émotion, la joie et le

surpassement, voici son récit :

Tout commence par des frissons, sous la banderole de départ. Bien qu’encore à l’arrêt, le rythme cardiaque s’accélère progres-sivement en entendant la musique de Vangelis. On espère l’entendre de nouveau dans une trentaine d’heures, au même endroit, et là, on sait pourquoi le rythme cardiaque sera élevé. La magie débute lorsque le signal du départ est donné : une haie de personne vous acclame et vous oriente vers la sortie de Chamonix. C’est un moment unique car l’ultra endurance est plutôt une recherche de l’espace, naturel et tranquille. Néanmoins, on apprécie cette chaleur et la possibilité de pouvoir enfin se libérer. Les premiers pas de course se font sans encombre avec pour seul risque à veiller de ne pas partir trop vite et de ne pas se laisser emporter par le flot de coureurs. Les premières montées apparaissent, je m’aperçois que les jambes sont bien là, présentes, et volontaires à aller loin et vite... Presque un soulagement. Alors que j’arrive aux premiers ravitaillements, ma femme est là pour me soutenir dans l’effort. Elle sait que sa présence compte, aujourd’hui comme les jours précédent la course, comme elle comptera aussi lorsqu’il faudra récupérer. Elle sait aussi que je sais et vois dans mes yeux le réconfort qu’elle m’apporte. A sa façon, elle participe : c’est mon envie, c’est son envie ! Le ravitaillement des Contamines sonne la fin de l’échauffement. On attaque les premières vraies ascensions et là, facteur aggravant : le froid et le brouillard rendent l’orientation difficile. Je veille à toujours m’alimenter, régulièrement, bien boire, bien que la soif ne soit pas très forte avec le froid, et surtout rester concentré pour ne jamais s’égarer de la trace. Guillaume Nalin, 25ème de l’édition 2009...

ne se présente plus et pourtant ça fait toujours envie de rappeler que cette course mythique consiste à faire le tour du Mont Blanc sur 166 km à pied et avec 9 500 m de dénivelé positif. Evidemment, elle représente pour

beaucoup de coureurs, le sommet d’une saison de trail et souvent même, l’accomplissement d’un rêve. Cette année, de nombreux coureurs venus d’Auvergne s’étaient donnés rendez-vous sur les pentes Alpines le dernier week-end d’Août. L’objectif pour chacun d’entre eux était le même : prendre du plaisir, se dépasser ou plutôt se surpasser.

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Pour l’instant, je suis dans les 50 premiers, et l’espace entre les coureurs est de plus en plus long, ce qui rend les moments de solitude plus importants. Passé le ravitaillement des Chapieux, je me sens toujours aussi bien, je partage quelques foulées avec Michel Cercueil, quelques mots aussi, puis je m’engage dans la grimpette du col de la Seigne.

A 2 000 m d’altitude, un épais brouillard m’empêche de voir le balisage jalonné tous les 50 mètres. Connaissant bien le parcours, je continue. Je le connais ce parcours, pourtant, la panique monte, jusqu’à m’envahir lorsque je me retrouve dans les herbes sans savoir où se trouve le chemin. Que faire ? Là, c’est vraiment la panique pure, pleins de questions surgissent. Je siffle : personne ne répond. L’angoisse, mais rester calme pour ne pas faire une bêtise. Puis tout à coup, j’aperçois une lumière, j’entends des cris : c’est le poste de pointage du col. Je m’étais éloigné en 5 secondes, pourtant j’avais plus de 300 m d’écart avec le chemin. Belle frayeur, montée d’adrénaline mais qui n’altère pas mes sensations, même si j’y ai laissé un peu d’énergie.

Les kilomètres se succèdent et le silence de la montagne est toujours aussi impressionnant. La descente, très raide, sur Courmayeur me laisse quelques séquelles sur les ongles de pieds. Arrivé à la base de vie, je récupère. Je prends le temps de me faire masser et le kiné me dit que les muscles sont encore frais : bonne nouvelle vu qu’il reste encore 90 bornes. C’est reparti, je prends plaisir à monter Bertone de nuit, le jour se lève et apporte sa lumière, mais la température reste basse. Malgré les protections, je me caille dans le col Ferret, au point de mettre mon coupe vent : la montagne est dure cette année.

Je me laisse porter par mes foulées, mais je réalise que je commence sérieusement à fatiguer. Je ne dois pas me laisser emporter, parvenir à gérer, tout en maintenant le rythme. La Fouly est là et dans quelques kilomètres, je reverrai ma femme.

C’est une bouffée de bonheur quand j’arrive sur le ravito : je mange un bon sandwich en sa présence. Elle me rassure en me disant que l’on est tous fatigués... certes. Pour moi, la course ne fait que commencer, ma course à moi : arriver à Chamonix avant la nuit. Même si j’ai déjà compris que l’objectif sera trop ambitieux, je ne relâche jamais mes efforts, et pourtant mes jambes avancent moins vite. Je passe le ravitaillement de la Flégère et la nuit recommence à tomber. J’accélère et cours au plus vite. Mes yeux sont fatigués et mes jambes avancent par automatisme.

Quand je commence à sentir la chaleur de Chamonix arriver, c’est une décharge d’adrénaline. Elle me porte, je n’ai plus mal. Je vole au dessus des pavés, inconscient, et pourtant tellement heureux. Je traverse la ville où il y a encore un peu de monde. La ligne est là, à 100 m, donc je m’arrête pour savourer, je marche, je déguste : moment indescriptible, personnel, intérieur.

Je viens de boucler les 166 km en 26 h et 50 minutes. Ma femme n’en revient pas et je crois que moi non plus : je ne réalise pas, c’est fini... je l’ai fait. Et pourtant, c’était si bon. Je salue Thopher Gaylord en lui disant : « Explore your limits ». Cette aventure est folle quand on la vit de l’extérieur, elle devient riche et extraordinaire quand on la vit de l’intérieur. Je crois que j’y regoûterai…

Il faut dire que finir 25ème de l’UTMB à seulement 26 ans, ça donne envie de réessayer. Avant peut-être de se risquer sur les pentes Himalayennes…

Septembre - Octobre 2009 JOURNAL DES COURSES - UTMB 2009 INSIDE

Rubrique Journal des Courses Par Guillaume Nalin

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Septembre - Octobre 2009 JOURNAL DES COURSES - LA TRANSTICA

Rubrique Journal des Courses Par Bernard Marchal

La TRANSTICA solidaire :

Pour poursuivre notre action 2008, nous ferons cette année des donations complémentaires d’équipe-ments médicaux pour les dispensaires que nous avons commencé à aider en 2008, une donation de pro-thèses auditives pour 23 enfants sourds ou malentendants de milieux défavorisés, ainsi que le finance-ment d’un traitement au Zentel pour 150 enfants des communautés indigènes Caraïbes affectés par des

parasites intestinaux . D’autre part nous continuerons l’action d’aides aux écoles rurales avec réfection de salle de classe, kits scolaires et fournitures pour les écoliers. .

Enfin nous achèteront outils et matériel divers pour les populations Caraïbes durement tou-chées par les inondations de Novembre 2008.

Une partie des fonds servant a financer tous ces projets proviennent des bénéfices de La Free Ride Classic Mandelieu et du Trail des Illuminés que nous avons organisé en Septembre, à Man-delieu la Napoule mais aussi grâce a des donations importantes de participants de l’édition 2009. Une preuve de plus s’il en fallait une, montrant l’implication des coureurs dans le volet solidaire

de La Transtica.

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Type : trail en 5 étapes et bivouac. Date : 19 au 28 novembre 2009.

Date limite d’ inscript ion 31 octobre. Lieu : Costa Rica. Région : traversée d’est en ouest, de l’océan paci-fique à l’at lantique a travers les jungles et forêts de la V allée Centrale.

Septembre - Octobre 2009

Rubrique Journal des Courses Par Bernard Marchal

JOURNAL DES COURSES - LA TRANSTICA

L’objectif principal du T rail aventure LA TRANSTICA au COSTA RICA est de faire découvrir le pays et son mode de vie à travers une compétition sportive à ca-

ractère humanitaire.

Le dépassement de soi, l’ aide et la solidarité seront l’âme de ce défi, dans un cadre naturel part iculièrement excep-tionnel, le COSTA RICA . Entre deux océans, la course se définit par une traversée unique d’un paradis naturel sur une terre de feu à la dé-couverte de la culture et des populations locales. Sur un parcours en 5 étapes les concurrents originaires de France, du Canada et du Costa Rica, découvr iront une faune et une flore exceptionnelle et seront associés à 5 donations de matériel médical et scolaire, moments d’é-motions, d’échanges et de partage. Au fil des bivouacs, organisés par les communautés loca-les, i ls sauront apprécier l’accueil des Costa Riciens. En 2009 pour sa 2éme édition se déroulant du 19 au 28 Novembre, La Transtica proposera deux parcours : Le Parcours Extrême sur une distance totale de 196 km. Le Parcours Aventure sur une distance totale de 118 km. La Transt ica : côte à côte 250 km de la plage de Manuel Antonio à Manzanillo, une véritable aventure humaine et sportive. Le dépaysement est total, les coureurs sont plongés dans le Costa Rica profond loin des standards tourist iques.

Distance : 120 km à 196 km. Tarif : 1190 euros (hors vol).

Contact : Bernard Marchal. Site internet : http://www. latranstica.org Adresse e-mail bmarchal@ latranstica.org

Enfin nous achèteront outils et matériel divers pour les populations Caraïbes durement tou-chées par les inondations de Novembre 2008.

Une partie des fonds servant a financer tous ces projets proviennent des bénéfices de La Free Ride Classic Mandelieu et du Trail des Illuminés que nous avons organisé en Septembre, à Man-delieu la Napoule mais aussi grâce a des donations importantes de participants de l’édition

Une preuve de plus s’il en fallait une, montrant l’implication des coureurs dans le volet solidaire

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Septembre - Octobre 2009 JOURNAL DES COURSES - LA TRANSTICA

Rubrique Journal des Courses Par Bernard Marchal

20 nov. – Prologue sur la plage de Ma-nuel Antonio

Après-midi consacré à une petite mise en jambe sur la plage publique du fameux site de Manuel Antonio dans le but d’attr ibuer les dossards. Trois al ler-retour de 2 km chacun 21 nov. – Etape 1 = Playa del Rey – Ran-

cho Tinamu. Distance et dénivelés : A venture : 23. 1 Km, + 995 / - 305, Ex trême : 40.6 Km, + 1220 / - 400 Terrain : piste montante / descendante, 1,5 km de sen-tier en forêt V égétation : plage, plantations de palmiers à huile, pâtu-rages, plantat ions de teck, forêt tropicale humide Particularité : chaleur et humidité Une superbe première étape départ, le long de la côte pacifique, au mil ieu d’une palmeraie verdoyante pour entamer pet it à petit la jungle. 22 nov. – Etape 2 = Ranchos Tinamu –

Santa Maria de Dota Distance et dénivelés : A venture : 20.6 Km, + 1730 / - 630 Extrême : 39.8 Km, + 2320 / - 1530 Terrain : piste montante / descendante, 16,5 km de sen-tier en forêt, rivières et cascades V égétation : forêt tropicale humide, pâturages, forêt d’altitude Particularité : cadre sauvage, plusieurs passages de torrents. Les choses sérieuses commencent au km 5 avec une montée amenant les coureurs à 2 000 dans les monta-gnes de la V allée Centrale. 23 nov. – Etape 3 = La Esperanza – El

Humo

Distance et dénivelés : A venture : 24.1 Km, +585m. /-1830m. Extrême : 42. 1 Km, +985m. /- 2830m. Terrain : piste principalement descendante, 3 km de sent ier en forêt, 1 pont suspendu V égétation : pâturages, forêt d’altitude, plantation de caféiers, champs de canne à sucre Particularité : plusieurs passages à gué, humidité Une longue descente à travers la jungle du Parc Nat ional Tapanti. 24 nov. – Etape 4 = El Humo – San Pa-

blo

Distance et dénivelés : A venture ; 24.8 Km, dénivelé + 790 m. / - 520 m. Ex trême : 41.2 Km, dénivelé + 1250 m. / - 1160 m. Terrain : chemins de gravier V égétation : pâturages, plantations de canne à sucre, plantations de caféiers, plantation de Macadamiers Particularité : traversée de plusieurs villages de campa-gne

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25 nov. – Etape Transfert : Rafting

Une « petite » grasse matinée pour se délasser dans cette nature exubérante et exceptionnelle avant de partir, tranquil lement, à bord de rafts sur la rivière Pacuare … classée parmi les meilleures rivières mon-diales pour le raft ing avec ses rapides, classés ni-

veau III et IV .

26 nov. – Cacao Trail – Manzanillo Distance et dénivelés :

A venture : 21.4 Km, + 10 / - 10, Ex trême : 25.8 Km, + 60 / - 60 Terrain : sentier, 12 Km de plage (sable), 4 Km de route V égétation : plantations de cacaoyers, plage, coco-tiers, forêt primaire

Particularité : chaleur et humidité

Septembre - Octobre 2009

Rubrique Journal des Courses Par Bernard Marchal

JOURNAL DES COURSES - LA TRANSTICA

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Septembre - Octobre 2009 JOURNAL DES COURSES - LA TRANSTICA

Rubrique Journal des Courses Par Bernard Marchal

…Un parcours rectiligne longeant la mer des Caraïbes : des kilomètres de plages, puis un peu de rafraîchisse-ment sur les sentiers de la forêt environnante, un vrai régal pour courir, des terrains évoluti fs, un sol dur au départ puis meuble par la suite … et une arrivée dans la petite vi lle balnéaire de Manzanillo aux couleurs créoles, une facette de plus du Costa Rica. Sécurité et assistance: L’équipe d’organisation sera assistée d’un médecin ur-gentiste Français et d’une logistique assurée par les pompiers Costa Ricien, qui mettent entre autre à notre disposition 3 ambulances pendant toute la durée de la course. Deux kinésithérapeutes suivront également la course et seront à la disposition des coureurs au bivouac. 4 Sapeurs pompiers Français sont également membre de l’organisation.

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Septembre - Octobre 2009 JOURNAL DES COURSES - COURSE DES GAZELLES TOULON

Rubrique Journal des Courses Par Adeline Marchal

A Toulon ce dimanche 13 Septembre on court au féminin, avec le cœur, et

à toute allure ! Cette épreuve pour certaines, voire promenade pour d’autres est organisée au profit de la lutte contre le cancer du sein.

Une partie des bénéfices est reversée à l'association I.S. I.S. 83 (Invest igation et Surveillance par Imagerie du Sein) pour la promotion du dépistage organisé du cancer du sein dans le département du V ar.

Le cancer du sein, en quelques mots, prétend au dé-pistage car il s agit : - d’une maladie grave : avec 11 000 décès / an.

d’une maladie fréquente : avec 42 000 nouveaux cas / an. - d’une maladie dont on connaît bien l’évolution : la majorité des guérisons concernent les petites tu-meurs détectées précocement.

Population concernée : 146 000 varoises âgées de 50 à 74

ans auxquelles une mammographie de dépistage est proposée tous les 2 ans

Pour elles courrons !

Parmi près de 400 coureuses mobilisées, on compte certaines courageuses ayant été dépistées et soi-gnées à temps. On compte également quelques hommes solidaires et

déguisés, un soutien comme un autre pour montrer que la femme n’est pas seule à affronter l’épreuve, de la course pour ce jour, de la maladie en d’autres temps. Pour vous donner une idéede l’ambiance de la cour-

se : A vant que le chrono s’enflamme c’est cours de fitness collect i f histoire de s’échauffer, Le départ est donné à 9h30 sur la plage du Mouri llon, anse Tabarly

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Septembre - Octobre 2009

Rubrique Journal des Courses Par Adeline Marchal

JOURNAL DES COURSES - COURSE DES GAZEZLLES TOULON

Le parcours emprunte en partie le magnifique sentier du Littoral, le temps est clément, le soleil nous accom-

pagne… Cette course ou marche pédestre de 7,5 km s adresse à la gente féminine née avant 1993.

On ne vous promet pas que du plat mesdames, une jolie côte aux deux tiers du parcours sera la difficulté à « surmonter » mais le ravitai llement placé judicieuse-ment en amont permet de se ressourcer On retient de ce jour qu’il n ex iste plus l’esprit de com-

pétition, quand on court pour la bonne cause : solidari-té féminine. Un nombre de participantes accrue pour cette deux iè-me édition, mais rose ou bleu chacune repars avec son tee-shirt, du baume au coeur et un rendez vous pour l

année prochaine, la 3ème édit ion.

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Septembre - Octobre 2009 JOURNAL DES COURSES - RAID EXTREME DE BLOIS

Rubrique Journal des Courses Par Frédéric Cosson

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Septembre - Octobre 2009

Rubrique Journal des Courses Par Frédéric Cosson

JOURNAL DES COURSES - RAID EXTREME DE BLOIS

Pour la 3ème fois en 4 ans, mon partenaire se blesse deux semaines

avant le départ du raid. C’est donc avec Eric que je fais le raid de Blois cette année, mais ça ne me dérange pas : avec 3 victoires sur les

4 dernières éditions et autant de partenaires différents,

je sais qu’on va se faire plaisir.

Nous arrivons à Mont pré Chambord le samedi en milieu de matinée pour préparer notre matériel et monter la tente pour la nuit. C’est avec plaisir que je reviens sur ce raid qui représente pour moi la convivialité. Les organisateurs sont sympas, toujours de bonne humeur et règlent toujours les petits soucis avec un grand sourire. Nous sommes près pour le départ : façon 24 h 00 du Mans pour attraper les VTT qui nous attendent de l’autre côté d’un champ chaotique, pour partir sur un suivi d’itinéraire de 14 km. C’est parti, à l’heure pile, nous sommes tous en groupe à vive allure, et après 1 km je me retrouve au milieu de tout le monde, ça ne me plait pas bien et je ne vois pas où je vais. En plus, ça freine, alors je double tout le monde jusqu'aux avant-postes mais je n’ai pas la carte ! C’est Eric qui gère l’orientation pour ce début de parcours. Heureusement, il m’a vu et me retrouve rapidement. Nous voilà devant, c’est à Eric de jouer.

Peu de temps après, alors qu’il y a beaucoup de monde derrière, Eric m’indique un chemin avec pleins de ronces et me dit que c’est là. « Tu es sûr ? ». Il a l’air sûr… Bon, je m’engage donc en premier, tandis que les autres passent tout droit : le chemin est effectivement pas terrible, barré de ronces, et à ce moment je regrette vraiment d’être devant. Après quelques dizaines de mètres, tandis que je me fais griffer partout, je lui redemande : « Tu es sûr, hein ? ». Ben oui, il a l’air sûr. Pfouh, faut y aller, ne plus réfléchir et j’arrête mes délicatesses pour passer à fond dedans en serrant les dents. A la sortie, nous faisons 300 m avant de voir les premiers sortir à leur tour, tandis que d’autres ont fait un détour pour revenir sur le bon chemin en nous apercevant au loin. Mais ça y est : nous avons fait le trou. J’essaie de suivre Eric en enlevant les épines plantées un peu partout sur mes cuisses et mes bras : ça commence fort ! Une dizaine de kilomètres plus loin, je me retourne et m’aperçois qu’il y a du monde à 200 m derrière. Pas bon : je suis à fond et on se fait rattraper !

Surprise, c’est Jojo Poiret en mixte avec sa femme sur leur tandem. Lui est un ancien champion du monde en VTT’O, mais quand même : c’est une équipe mixte. On ravale notre fierté et on fonce. La fin est un peu plus technique sur un petit sentier le long de la Loire qui nous est plus favorable.

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Les départs se font les uns après les autres du dernier au premier. Nous devons donc attendre la fin pour partir. En attendant, on tourne pour s’échauffer : on est aussi excité et pressé de partir. Top ! Départ à fond, style qu’Eric n’apprécie pas trop… Nous avons deux cartes IGN : un peu chaud la CO sur IGN. La suite nous le confirme rapidement : inquiétude dès la première balise, au milieu des ronces avec des points d’attaque élongés. Il y a des équipes partout, qui tournent dans tous les sens et au bout de 15 mn, je la trouve et l’indique discrètement à Eric pour qu’il la pointe sans la donner à toutes les équipes : ben oui, c’est ça aussi la CO. La deuxième n’est pas mieux : le terrain est plus dégagé, mais je n’arrive pas à tomber dessus malgré des prises de cap précises et répétées. Il n’y a plus grand monde dans les parages quand on la trouve enfin, eux aussi l’ont pointé discrètement, chacun son tour. Normal. Je me rends compte que nous avons mis 30 mn et fait à peine le dixième du parcours, pour seulement faire les 2 premières balises ! Là, le stress monte et je commence à croire que je n’aurai pas le temps de tout faire.

Septembre - Octobre 2009 JOURNAL DES COURSES - RAID EXTREME DE BLOIS

Rubrique Journal des Courses Par Frédéric Cosson

Nous voilà dans les canoës, après une transition éclair, et c’est parti pour 15 km. C’est un peu long, d’autant qu’il n’y a pas de courant et il faut éviter les bancs de sable. On se motive l’un l’autre pour ne pas perdre de temps. Heureusement qu’il y a le passage de la ville de Blois, toujours sympa de voir une ville d’une rivière, de plus il y a des ponts et un barrage avec de mini-rapides qui donnent un peu de piments à ce parcours. Nous sortons toujours en tête pour reprendre les VTT bien rangés, qui ont fait le trajet en camion. C’est l’après midi VTT, et je tire la langue derrière Eric qui oriente encore tout le début du parcours. On fait de nombreux zig-zag dans la forêt où il faut être très attentifs au parcours tracé sur la carte : c’est qu’ils sont vicieux ces organisateurs à nous faire prendre des petits sentiers à peine visibles ! Mais la forêt est belle et agréable, même la tête dans le guidon. Le parcours se poursuit dans Blois avec en bord de Loire, le stand de tir à la sarbacane. Je m’en sors un peu mieux qu’Eric, mais bon ce n’est pas facile pour lui d’être avec un excité qui le presse tout le temps ! Je prends en main la suite du parcours toujours en VTT pour retourner après 25 km jusqu'à Mont pré Chambord. Fini enfin presque, maintenant il faut se mettre à la dernière épreuve de la journée : le tir a l’arc, je m’en sors très bien. Il faut dire que l’on a l’avantage d’être les premiers, donc sans stress, et les tirs se font dans une ambiance bonne enfant. Les organisateurs sont super sympas et pro dans leurs explications. Voilà la première partie finie, mais surprise à l’annonce des résultats provisoires, car sur les 4 premières équipes, il y a 3 mixtes derrière nous. Impressionnant, mais nous avons des grosses pointures en VTT : Poiret, Cahuzac… Pour la grosse CO de nuit, nous prenons le bus pour une destination inconnue. Le chauffeur nous met l’ambiance et chacun y va de sa vanne : tout le monde est excité avant de découvrir cette CO et le trajet restera un grand moment pour tous. Une fois arrivés, le chauffeur a du mal à croire, vu la distance, que c’est nous qu’il doit récupérer dans Blois 2 h 00 plus tard : oups ! Il ne devait pas nous le dire…

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Septembre - Octobre 2009

Rubrique Journal des Courses Par Frédéric Cosson

JOURNAL DES COURSES - RAID EXTREME DE BLOIS

Par Frédéric Cosson du Team ATEA - CSMR

Mais sur la carte la suite parait plus facile au niveau de la technique de CO, mais il faut étudier un peu le relief pour faire le bon choix de parcours. Une fois la boucle programmée, il faut y aller, et vite, pour tout faire : je trace, mais Eric coince rapidement, alors il s’accroche à mon sac et tire la langue. Les balises s’enchaînent et Eric tient bon « mon sac ». Après la forêt, c’est la ville et nous rentrons dans Blois pour finir en CO urbaine, belle visite des bords de la Loire au Château en passant par les escaliers Denis Papin : il faut bien chauffer les cuisses en cette fin de parcours. C’est super sympa, on court sous les yeux des passants stupéfaits : « C’est qui ceux là : c’est la carte au trésor ? ». Non, non. On ne court même pas pour un trésor. Nous finissons le parcours en 1 h 43 et Eric s’en souviendra longtemps, enfin, surtout son bras qui tenait le sac : il le sentira toute la semaine suivante. Le retour en bus est beaucoup plus calme, étonnant ! Et tout le monde va se coucher rapidement. 5 h 30 le réveil sonne : le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt. Bon, faut y aller car il y a une grosse journée qui nous attend.

Après un bon petit déjeuner, où j’ai apporté mon mythique chocolat

Poulain bien sûr, nous partons tous ensemble à 2 km pour le départ du

bike and run.

Je pars à pied en premier, le rythme est relativement rapide, mais nous arrivons à rester dans les premiers et finissons 2 ou 3èmes. Puis, c’est un suivi d’itinéraire en VTT, on est bien placé, mais nous prenons un mauvais chemin et du coup, en faisant demi-tour, on se retrouve dans le peloton. Bon, il faut petit à petit redoubler les équipes devant nous. Si ça ne pose pas vraiment de problèmes à Eric sur son VTT, moi, je tire la langue pour le suivre. Plus loin, nous passons vraiment au pied du château de Chambord : superbe ! Un kilomètre plus loin, nous arrivons en tête au canoë, suivis par les deuxièmes au classement, une équipe masculine, qui a l’habitude des gros raids. Et oui ! Il y a eu du changement au classement la veille au soir suite à la CO de nuit, qui n’a pas été favorable aux équipes mixtes. Après une transition éclair, nous arrivons à la mythique section canoë sur le « Cosson » au pied du château de Chambord, devant le soleil levant : on la retrouve par rapport à l’année passée, mais elle est aussi magique qu’incontournable : c’est vraiment un des plus grands moments de ce raid de passer au pied du château de Chambord au soleil levant. Les 2èmes ont du mal à revenir sur nous et une fois fait, ils se contentent de rester derrière pour s’économiser dans l’aspiration afin de finir cette petite section. L’ambiance est sympa, les équipes se croisent sur cet aller-retour : on se salut, on s’encourage, du premier au dernier. C’est ça l’ambiance raid et chacun prend du plaisir à vivre sa course. Nous sortons donc en tête suivis des 2èmes du général, pour partir en VTT sur un très long suivi d’itinéraire. Dommage qu’ils n’aient pas fait de VTT’O, mais il faut toutefois être très vigilant, car les lectures de cartes sur IGN sont parfois incertaines.

Page 100: Joggermag.fr - EDITION SEPTEMBRE OCTOBRE 2009

Septembre - Octobre 2009 JOURNAL DES COURSES - RAID EXTREME DE BLOIS

Rubrique Journal des Courses Par Frédéric Cosson

Nous en faisons l’amère expérience une dizaine de kilomètres plus loin où Eric, appuyé par l’orienteur de la

deuxième équipe, saute une intersection sur la carte.

Ils sont persuadés de leur position, mais on perdra 15 mn à tourner et à se faire doubler, avant de comprendre l’erreur. De nouveau, il faut redoubler et mettre la pression, ça roule et nous sommes toujours avec les deuxièmes, puis un peu plus loin, je prends en main l’orientation avec la dernière carte IGN. Nous ne savons toujours pas s’il reste du monde devant ou pas. Il faut gérer, rouler vite pour rattraper les éventuelles équipes devant et s’économiser pour faire la grosse CO au meilleur de sa forme.

Plus loin nous rattrapons la dernière équipe devant nous : les mixtes avec Cauzac, fort ! Nous sommes presque arrivés à la CO et la fille est dégoutée d’avoir fait tout cet effort pour se faire doubler juste avant la fin de la section. Alors on ralentit et on la laisse arriver en premier à la CO : grand seigneur. Elle l’a bien mérité et nous, ça nous arrange de réduire le rythme. Pour la CO qui suit, l’équipe mixte et les 2èmes partent d’un côté, donc comme à mon habitude, je pars dans l’autre sens, qui ne m’avantage pas bien, mais je n’aime pas suivre ou me faire suivre : je préfère faire ma CO avec mes choix à moi ! Nous avons deux cartes, une vraie CO et une IGN, il faut arriver à les superposer, et voilà le parcours établi. Comme nous n’avançons pas bien vite, je fais des coupes franches, ce qui est un peu risqué, mais ça marche pas mal. Comme d’habitude, les organisateurs nous réservent quelques surprises, comme par exemple de mettre une balise dans un ruisseau qu’il faut remonter sur une centaine de mètres.

Un peu plus loin, je fais une belle boulette en passant devant une balise cachée au fond d’un fossé. Je ne suis plus bien lucide et j’ai du mal évaluer les distances. Je laisse Eric, qui en a plein les pieds, pour retourner chercher la balise. Moi, je dois avoir une super vitesse de 1 ou 2 kilomètres à l’heure ! La fin approche et je m’aperçois que je n’aurai pas le temps de tout faire. Je tente tout de même d’en prendre encore une, mais il faut finir par un sprint pour arriver à temps : c’est raté avec 2’30 de retard ce qui nous coûtera 15 mn de pénalité, mais nous sommes les seuls à avoir pris toutes les balises, sauf une.

Il ne reste plus qu’à rentrer avec un road book. L’équipe mixte est partie devant, la progression se fait plutôt bien jusqu’au moment où je croise les mixtes et me disent qu’ils se sont trompés de chemin. Moi, qui avait un peu hésité 500 mètres avant, j’adhère, surtout que c’est un champion de VTT’O, mais je reste tout de même un peu perplexe en faisant demi-tour très lentement quant on croise les 2èmes qui eux, se sentent sur le bon chemin. Je les laisse continuer et continue à hésiter, quand les mixtes reviennent en nous disant que c’est leur compteur qui ne marche plus. Un demi-tour de plus et on reprend le parcours. La suite se fait avec l’équipe mixte, avec qui on plaisante pour arriver devant les 2èmes, qui ont dû faire une erreur après. C’est le soulagement de finir, mais quel plaisir pendant ce week-end. Et encore une belle victoire pour ATEA qui les accumule pour sa première année. Les organisateurs maîtrisent tous les points, les petits couacs des années précédentes sont à coup sûr corrigés et l’on sent une bonne ambiance entre eux, qui transparaît tout au long de la course. A chaque changement, nous avons une équipe efficace qui nous accueille avec de grands sourires. Si vous voulez vous faire plaisir dans les plus beaux coins de Sologne, faîtes le raid de Blois.

Merci à vous.