ITMAG N°208

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HEBDOMADAIRE NATIONAL DES TIC ET DE L’ÉCONOMIE NUMÉRIQUE - ISSN: 1112-4121 - N° 208 - Du 9 au 15 mars 2011 - Prix : 20 DA Un poids lourds de l’industrie graphique Eizo officiellement distribué en Algérie Joomla Day, SEO Camp et Start-up Week-end Un mois d’avril complètement Web “L’Essentiel” vous est présenté par Algérie Télécom Publicité Lire en page 6 Lire en page 3 Evoqué pour la première fois dans un rapport du Business Monitor International FUSION DJEZZY - MOBILIS : UN SCÉNARIO CATASTROPHE Moussa Benhamadi, ministre de la Pose et des TIC, déclare : « IL FAUT, AUJOURD’HUI, ALLER VERS LE » Afin de lutter contre les zones blanches en Algérie et d’assurer 100% de couverture, le « roaming national » ne concernera pas uniquement les régions du sud du pays mais sera même étendu dans les régions du Nord. (Lire en page 5) (Lire en pages 7, 8 et 9)

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Moussa Benhamadi, ministre de la Pose et des TIC, déclare : Afin de lutter contre les zones blanches en Algérie et d’assurer 100% de couverture, le « roaming national » ne concernera pas uniquement les régions du sud du pays mais sera même étendu dans les régions du Nord. “L’Essentiel” vous est présenté par Algérie Télécom Evoqué pour la première fois dans un rapport du Business Monitor International Un poids lourds de l’industrie graphique

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H e b d o m a d a i r e N aT i o N a L d e S T i C e T d e L’ É C o N o m i e N U m É r i Q U e - i S S N : 111 2 - 4 1 2 1 - N ° 2 0 8 - D u 9 a u 1 5 m a r s 2 0 11 - P r i x : 2 0 d a

Un poids lourds de l’industrie graphique

Eizo officiellement distribué en Algérie

Joomla Day, SEO Camp et Start-up Week-end

Un mois d’avril complètement Web

“L’Essentiel” vous est présenté par Algérie Télécom

Publi

cité

Lire en page 6Lire en page 3

Evoqué pour la première fois dans un rapport du Business Monitor International

FUsion DjEzzy - Mobilis : Un scénArio cAtAstrophE

Moussa Benhamadi, ministre de la Pose et des TIC, déclare :

« il FAUt, AUjoUrD’hUi, AllEr vErs lE »

Afin de lutter contre les zones blanches

en Algérie et d’assurer 100% de

couverture, le « roaming

national » ne concernera pas

uniquement les régions du sud du

pays mais sera même étendu dans

les régions du Nord.(Lire en page 5)

(Lire en pages 7, 8 et 9)

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it mag / N°208 - Du 9 au 15 mars 2011

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Journal spécialisé, édité par Omnium Presse Scientifique SARL

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Q u a n d u n « s i m p l e » Poclain qui

construit le tramway met à plat toute la région Est du pays et l’isole presque totalement du monde, il

va falloir se poser des questions et des questions encore. La fibre optique fait son entrée dans le paysage médiatique avec la coupure de dimanche dernier. Passe encore qu’un engin coupe une fibre optique parce que les services concernés n’ont pas les schémas mais que l’on mette 21 fibres optiques qui relient la moitié du pays dans un même fourreau, cela montre de l’amateurisme dans la planification et l’installation des fibres optiques. Aujourd’hui, au XXIème siècle, siècle du Facebook et de Twitter, il est inconcevable de ne pas pouvoir se connecter à l’Internet et encore moins d’appeler quelqu’un. Encore une fois, c’est notre retard qui nous a prémuni, aujourd’hui, mais au cours des années à venir, avec le développement d’« eAlgérie », des datacenter, de la modernisation de l’administration qui sont basés sur une ossature en fibre optique à l’échelle nationale sûre, multiple et redondante. Un fonctionnement qui doit être ininterrompu même en cas de coupure d’une fibre optique. Et si c’était un pipe de gaz ?

Gérant-directeur de la publication

Abderrafiq Khenifsa

Rédacteur en chef

Samir Tazaïrt

L’EditoriaL

actunEt

WEstErn DigitAl rAchètE hitAchi gstWestern Digital vient d’annoncer le rachat d’Hitachi Global storage Technologies, la filiale d’Hitachi spécialisée dans la fabrication de disques durs. Le constructeur américain va mettre près de 4,3 milliards de dollars sur la table pour finaliser la transaction, dont 3,5 milliards en numéraire et 750 millions de dollars en actions (soit 25 millions de titres à 30,01 dollars). a terme, Hitachi devrait donc détenir près de 10% du capital de Western Digital, tandis que deux représentants d’Hitachi siègeront au conseil d’administration de WDC. L’opération, déjà approuvée par les conseils d’administration des deux constructeurs, doit encore recevoir l’aval des autorités réglementaires. Le rachat, qui devrait être finalisé au cours du troisième trimestre 2011, permettra à Western Digital de confirmer sa place de leader mondial sur le marché des disques durs. reste à savoir quelles seront les conséquences de ce rachat pour le consommateur final…

Le directeur marketing de RIM annonce sa démissionrIm va perdre son directeur marketing, Keith Pardy. selon des informations du Wall street Journal confirmées ensuite par rIm, ce dernier a annoncé sa démission en février pour « raisons personnelles ». Il poursuivra néanmoins son activité encore pendant 6 mois. Ce départ survient à un très mauvais moment pour le constructeur canadien qui s’apprête à lancer sa tablette PlayBook avec laquelle elle joue en partie son renouveau. m. Pardy avait rejoint rIm en décembre 2009 après 17 ans chez Coca-Cola et un passage chez Nokia. un consultant du cabinet Brand Keys cité par reuters estime que la marque canadienne a perdu de sa résonance au cours des dernières années et qu’elle n’a notamment pas l’attractivité d’apple.

UbUntU 11.10 sErA bAptisé onEiric ocElotalors que l’édition 11.04 (Natty Narwhal) devrait être publiée le 28 avril prochain, la communauté planche déjà sur les spécificités de la mouture suivante, à commencer par sa dénomination. « Il y a quelque chose d’intéressant dans le fait que 11.10 marquera le huitième anniversaire de la création d’ubuntu », déclare m. shuttleworth avant d’ajouter que pour la dénomination de cette version, « nous voulons quelque chose d’imaginatif, quelque chose de rêveur ».Tout en respectant l’ordre alphabétique et l’adoption d’un nouveau félin, ubuntu 11.10 sera alors baptisé Oneiric Ocelot. mark shuttleworth explique que les développeurs continueront d’innover « sur tous les fronts après Natty ». Plusieurs travaux seront ainsi effectués sur l’adoption d’OpenGL et l’implémentation de la bibliothèque Qt pour les développeurs. En vue de la prochaine version à support étendu (ubuntu 12.04 LTs), Canonical renforcera davantage ses outils dédiés aux plateformes de « cloud computing ». un sommet à Budapest sera précisément dédié au sujet.

WordPress : les cyberattaques venues de Chineaprès avoir connu une cyberattaque avec plusieurs répliques en fin de semaine dernière, le retour à la normale est décrété pour la plateforme de blog WordPress. Le fondateur de WordPress a divulgué de nouvelles informations concernant cette attaque informatique, la plus importante jamais connue par WordPress. matt mullenweg a indiqué à TechCrunch que l’une des cibles de l’attaque était un blog en chinois (son contenu n’a pas été précisé ) qui est également bloqué à la consultation via Baidu, le moteur de recherche le plus utilisé en Chine. Il a également précisé que l’immense majorité des attaques provenait de Chine (à 98%) et dans de moindres proportions de Japon et de Corée.

IsoléPar Abderrafiq Khenifsa

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Du 9 au 15 mars 2011 - N°208 / it mag

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L’EssEntiEL

n Par Amine Hadj AliLe mois d’avril en Algérie connaîtra une intense activité liée au Web et à l’entreprenariat dans le domaine des TIC

Officiellement, « la Semaine du Web » en Algérie débutera le 19 avril, avec la tenue d’un Joomla Day Algérie au Cyberpark de Sidi Abdellah , événement entière-ment dédié aux meilleurs développeurs

sous Joomla afin qu’ils puissent présenter leurs derniers travaux dans le domaine du Web. Ce JoomlaDay Algérie sera l’occasion de présenter la JugDz (Groupe d’utilisateurs algériens de Joomla), elle permettra aussi de faire découvrir les multiples activités et applications de Joomla, comme le référencement ou l’habillage de sites Web. Le programme de cette journée va être large, car des thématiques liées à Joomla vont être abordées par les experts CMS Joomla, comme la sécurité, le développement des extensions ou bien l’hébergement de sites web Joomla. L’événement est co-organisé par la JugDz et l’Association francophone des utilisateurs de Joomla. La clôture de cet événement se fera avec la récompense des meilleurs sites algériens développés avec Joomla. La « Semaine du Web » s’enchaînera avec la tenue, le 20 avril, du « SEO Camp Algérie ». Selon le délégué Algérie SEO Camp, M. Farid Arab, l’édition du SEO Camp 2001 en France fut un succès, ce qui a accéléré la mise en place d’une nouvelle édition en Algérie qui aura lieu toujours au Cyberpark de Sidi Abdellah.La Semaine continuera ensuite avec le déroulement sur les trois journées du 21, 22 et 23 avril de la « Start-Up Week-end », événement international qui a vu le jour en juin 2007 aux Etats-Unis, et qui s’est déjà décliné plus de

200 fois sur plus de 40 pays différents dans le monde. Le principe est simple, faire rencontrer un ensemble d’ac-teurs du Web ou d’autres domaines pour réaliser un projet de start-up. Selon les organisateurs de l’événement, « le but est de fédérer les diffé-rentes compétences de chacun autour d’un projet, que ces personnes se constituent en équipe et qu’à la fin du week-end, une start-up soit prête à être lancée. Pour ce faire, nous mettons dans la même salle entrepreneurs, managers, marketeurs, graphistes ou tout simplement des gens avec des idées plein la tête ». La « Start-up Week-end » aura lieu, elle aussi, au Cyberpark de Sidi Abdellah, sous le haut patronage du ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication. Selon les organisateurs de cette première édition «algé-rienne» de la start-up week-end, il ne s’agit pas seulement d’un concours de création d’entreprise mais cet événement est un vecteur de nombreux avantages. Premièrement la pédagogie, car le travail en équipe sous pression amène les individus à mieux se connaître et bien apprendre les uns des autres. Deuxièmement, le networking, et c’est un élément essentiel que de pouvoir nouer des liens et d’avoir des contacts professionnels avec d’autres personnes avec différents degrés d’expertise qui peuvent toujours apporter

un plus en termes de productivité et d’initiative. Enfin, la « Start-up week-end » est l’occasion de découvrir de nouvelles compétences, à savoir lancer son entreprise, et tout ceci en mettant les jeunes entrepreneurs en relation avec les leaders du domaine. Pour l’équipe organisatrice, la « Start-up week-end Algérie » aura une dimension internationale et maghrébine. Internationale car elle répond au même critère d’organisa-tion que les autres éditions internationales, maghrébine, car au même moment (à la même période), les deux pays voisins que sont le Maroc et la Tunisie auront leur propre « événement ».

Joomla Day, SEO Camp et Start-up Week-end

Un Mois D’Avril coMplètEMEnt WEb

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L’EssEntiEL

n Par Ourida Ben M’hamedLa qualité de service est « tout un programme d’action qui a été entrepris à travers la sécurisation des liens de fibre optique, l’augmentation de la bande passante à toutes les couches du réseau d’AT, en plus de l’assainissement des réseaux urbains

Le mardi 1er mars, le Forum d’El Moudjahid a convié le directeur général d’Algérie Télécom, M. Debouz M’hamed, à présenter un état

des lieux et la «stratégie à moyen terme » du groupe qu’il dirige. Lors de son intervention, le premier responsable d’Algérie Télécom (AT) est revenu sur la situation actuelle de son groupe, qu’il a qualifiée de « satisfaisante ». Pour illustrer cette « satisfaction », M. Debouz a rappelé les chiffres de l’ADSL en 2010, « avec près de 830 000 abonnés haut débit à l’ADSL et plus de 10 000 abonnés sur l’EVDO et le WIMAX » (réservés aux professionnels pour le moment), ainsi que « 300 souscripteurs à l’offre triple-play sur les réseaux FTTH ». Le responsable d’AT a indiqué que les revenus d’Internet sont en hausse de près de 50%, et qu’« au total, l’Algérie compte 5 millions d’internautes, soit près de 15% de la population ». « Cette tendance est en nette progression », pour-suit-il. M. Debouz a insisté sur le rôle de son entreprise dans la massification de l’usage des TIC qui est intimement lié au développement des supports Internet haut débit et très haut débit. Ces derniers, a rappelé le responsable d’AT, sont en perpé-tuelle réalisation. « Ce sont plus de 6 millions d’accès haut débit qui sont à réaliser dans le cadre de l’e-Algérie, sachant qu’il existe déjà 1 800 000 accès haut débit

dans les réseaux », a-t-il rappelé. Pour le directeur général d’Algérie Télécom, et malgré les avancées entamées dans plusieurs domaines par ses filiales de téléphonie mobile et fixe et les services de télécommu-nication filaire et sans fil, son groupe s’en-gage à respecter le « contrat de performance signé avec l’Etat », et le principal objectif de son groupe, « c’est sans cesse l’améliora-tion de la qualité de service qui est l’un des axes majeurs de la stratégie globale du groupe ». « Les impératifs de qualité de service s’imposent encore plus lorsqu’il s’agit d’entreprises, d’administrations pour les services au citoyen ou professionnels de façon générale. La qualité de service comprend la réduction des délais de livraison du service au client à la première demande, c’est assurer la disponibilité du service de façon permanente, c’est garantir les débits nécessaires et réduire les temps de latence ». M. Debouz souligne que cette qualité de service est « tout un programme d’action qui a été entrepris à travers la sécu-risation des liens de fibre optique, l’aug-mentation de la bande passante à toutes les couches du réseau d’AT, et c’est aussi l’as-sainissement des réseaux urbains » et d’ajouter que « les particuliers et les entre-prises reconnaissent qu’il y a beaucoup moins de coupures ou de congestation dans l’accès à l’Internet, même si nous savons que nous devons encore améliorer les services ». Pour ce qui est de la stratégie à moyen terme du groupe ; le premier responsable d’AT a longuement développé celle-ci en affirmant qu’elle s’articule essentiellement autour de la poursuite du plan de dévelop-pement d’AT en tant qu’opérateur des réseaux et opérateur de services, et ceci en faisant « coexister deux organisations inte-ropérables au sein du groupe ». « Algérie

Télécom se positionne en tant que bâtis-seur des environnements télécoms en Algérie afin de garantir un développement pérenne », a indiqué M. Debouz. La stra-tégie à moyen terme se base sur plusieurs objectifs qui sont : les défis technologiques contemporains, comme l’« accélération du passage aux réseaux de nouvelle généra-tion, avec la généralisation du MSAN et le développement du FTTH, ainsi que le développement des réseaux multiservices et l’amélioration des offres de services », la satisfaction des exigences de l’internaute algérien « en généralisant l’accessibilité à Internet depuis les entreprises, les foyers, les hotspots, les centres universitaires, etc. L’amélioration de la robustesse du réseau, et enfin l’augmentation des débits de connexion ».

La modernisation du réseau d’AT fait partie des objectifs de la stratégie du groupe. Pour M. Debouz, l’année 2010 a vu l’installation de plus de 5 000 km de fibre optique, mais l’objectif est de développer le Backbone de FO au niveau national et international. Il a rappelé que la densification du réseau d’accès et de raccordement des abonnées est impérative, et qu’il faut le rendre éligible et apte à supporter les offres de haut et de très haut débit. M. Debouz a mentionné qu’il y a 500 000 accès MSAN qui sont planifiés pour cette année et qui vont s’étendre sur les réseaux d’accès d’AT à travers 14 wilayas, tout en rappelant que 400 000 accès ont été acquis en 2010. Pour la technologie FTTH, il est prévu d’installer plus de 250 000 accès pour augmenter les capacités de l’offre triple-play. Plusieurs autres services viendront s’ajouter à ces objectifs cités précédemment, comme le développement des services à valeur ajouté, tels que la voix sur IP ou le télévision sur le réseau ADSL. Des services dédiés aux entreprises vont être proposée par AT comme la visioconférence qui verra son offre commerciale lancée à travers les réseaux MSAN dès le mois de juin 2011, ainsi que la vidéosurveillance ou la télépré-sence ou encore la mise en place de data-centers sécurisés pour l’hébergement de services.Enfin, à une question sur la situation des ISP, et particulièrement le cas Eepad, M. Debouz a juste précisé que le contentieux qui oppose AT à ce fournisseur de services Internet est au niveau de la justice, après qu’une tentative d’entrer dans le capitale de cet ISP avait échoué, sinon pour la dizaine d’IPS qui utilisent les réseaux d’AT, un groupe de travail a été formé afin d’étudier des formes de partenariat entre l’opérateur historique et les ISP.

Le PDG d’Algérie Télécom au Forum d’El Moudjahid

« UnE oFFrE proFEssionnEllE DE visioconFréncE à pArtir DE jUin »

n Par Ryma SeddikConstituant une étape importante vers la réalisation de ses objectifs de sortir de « l’ornière », objectifs qui, maintenant, son directement liés à son nouveau partenaire Microsoft, Nokia a annoncé la construc-tion future d’un nouveau site de produc-tion près de Hanoi, dans le nord du Vietnam. Lors d’une cérémonie qui a eu lieu à Hanoi, au Vietnam, les représentants du gouver-nement vietnamien et Nokia ont signé un protocole d’entente marquant le début d’une phase de préparation avant l’ouver-ture ciblée de la nouvelle usine en 2012, d’un investissement initial d’environ 200 millions d’euros. Pour Nokia, « le nouveau site de fabrica-tion a été créé pour répondre à la crois-sance de la demande futures de téléphones multimédia », visant ainsi un futur marché

de mobinautes estimé à plus d’un milliard d’utilisateurs. Said Esko Aho, vice-président exécutif de Nokia, dans une déclaration faite en marge de la cérémonie, avait affirmé que « seuls environ 30% de la population mondiale est actuellement en ligne, et nous croyons que nous pouvons jouer un rôle majeur en reliant le prochain milliard non seulement à leur premier téléphone, mais à leur toute première expérience avec l’Internet mobile ». Nokia a un réseau mondial de production qui s’étend de l’Amérique latine (Brésil et Mexique) l’Europe (Finlande, Hongrie, Roumanie, Royaume-Uni) à l’Asie (Chine, Inde, Corée). Nokia n’a pas précisé quels seront les modèles de téléphones qui y seront produits. Cependant, il est clair que le géant finlandais ne compte pas se laisser dominé là où il a perdu énormément de parts de marché, celui du smartphone.

D’un coût initial de 200 millions de dollars

nokiA constrUirA UnE UsinE AU viEtnAM

Il l’a dit lui-même sur la scène du San Francisco Theatre, Steve Jobs avait interrompu son congé maladie pour présenter la nouvelle tablette tactile, l’iPad 2. Le CEO d’Apple a déclaré que « cela fait pas mal de temps que nous travaillions sur ce produit et je ne voulais pas manquer une journée formidable ». Commercialisée à partir du 11 mars prochain aux Etats-Unis, et le 25 mars dans 26 autres pays, dont la France, le Japon, le Canada, l’Allemagne, le Royaume-Unis et l’Australie, cette deuxième génération de la tablette tactile la plus vendue à ce jour (15 millions d’exemplaires pour l’iPad

premier du nom) sera proposée pour un prix entre 499 et 829 dollars, en fonction de la capacité de stockage et la présence ou non d’une puce 3G. Ce nouvel iPad intégrera une camera frontale et une à l’arrière, avec une autonomie de 10h comme sur le premier modèle. Pour les dimensions, la taille de l’écran reste la même, c’est-à-dire du 9,7 pouces, cependant, il arbore une coque plus mince. L’iPad 2 intègre une puce bi-coeur Apple A5 cadencé à 1GHz ce qui lui vaut une « spectaculaire rapidité », selon Steve Jobs. L’iPad sera accompagné de la nouvelle mise à jour du logiciel iOS, avec le dernier firmware 4.3.0.

Pendant cette présentation, le gourou d’Apple avait reconnu que cette mise à jour qui vient une année seulement après le lancement de la première version de la tablette tactile est là pour répondre au risque d’une concurrence rude pour cette année 2011 sur ce segment de marché, même si Apple revendique 90% du marché des tablettes. La firme à la Pomme compte écouler quelque 30 millions de tablettes cette année. Faut-il souligner que l’apparition de Steve Jobs à cette présentation a fait bondir le cours de la Bourse, Wall Street ayant clôturé avec une hausse de 1%. S. M.

Steve Jobs rassure les fans et les actionnaires avec son iPad 2

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L’EssEntiEL

n De notre envoyé spécial à Sétif et Béjaïa Abderrafiq KhenifsaAfin de lutter contre les zones blanches en Algérie et d’assurer 100% de couverture, le « roaming national » ne concernera pas uniquement les régions du sud du pays mais sera même étendu dans les régions du Nord.

Sorties marathoniennes, multiples et foisonnement de « réaffirma-tions » reflètent le rythme effréné imprimé au secteur des télécom-munications par le ministre

Moussa Benhamadi. A commencer par la ville de Sétif en ce dimanche 6 mars, à partir de laquelle le ministre est revenu sur le « roaming national ». « Le citoyen doit pouvoir appeler où qu’il soit sans avoir à se tracasser de ce qu’il y a derrière. » Objectif : atteindre une couverture de 100% dans toutes les régions, même les plus reculées, donc les moins desservies ou jugées les moins rentables par les opérateurs télé-coms. Le « roaming national », ou ce qui est plus communément appelé l’« itinérance », repose sur le fait que l’utilisateur continue d’être couvert par le réseau mobile indé-pendamment de l’opérateur qui en est à l’origine ; l’essentiel étant de pouvoir conti-nuer à utiliser son téléphone au-delà du propre réseau de l’opérateur télécoms auquel il est abonné. De plus, rien ne changera pour l’abonné au niveau de sa facturation. A ce propos, le ministre Benhamadi a été catégorique : « Aux opérateurs télécoms de s’en-tendre. » Ces derniers doivent en effet discuter des termes de l’itinérance sous la supervision de l’ARPT –Autorité de Régulation des Postes et Télécoms- qui, préalablement, doit finaliser un cahier des charges qui détaillera les obligations et les droits de chacun des opérateurs. Et ce afin de lutter contre les zones blanches en Algérie et d’assurer 100% de couverture pour l’abonné Pour le ministre, « le roaming national ne concernera pas uniquement les régions du sud du pays mais sera même étendu dans les régions du nord ». D’ailleurs,

pratiquement partout dans le monde, les opérateurs télécoms offrent cette alterna-tive à travers des accords passés entre eux définissant les conditions de raccordement et de rémunération applicables à l’itiné-rance. Poursuivant sa tournée d’inspection des installations postales et télécoms de la région, le ministre en a également profité pour réitérer ce qu’il avait déjà annoncé à partir de Chlef : « Tous ceux qui ont rejoint Algérie Télécom ou Algérie Poste dans le cadre du filet social ou de l’emploi de jeunes seront recrutés d’office. » Une réaf-firmation de taille pour rassurer certaines catégories d’employés qui cumulent pour certaines plusieurs années de travail sans statut définitif. Revenant sur les principaux chantiers qui attendent le secteur, le ministre a annoncé la construction prochaine d’un cyberparc, à l’image de celui d’Alger ou encore de celui qu’abriteront prochaine-ment les villes d’Annaba et de Ouargla. Sans préciser d’échéance, le ministre avait déclaré, au cours d’une réunion de bilan au siège de la wilaya de Sétif, qu’«une fois l’as-siette de terrain identifiée, nous lancerons très vite sa construction ». Au cours de la

discussion, le wali de Sétif a mis en place une commission entre les directeurs de BTP et ceux des télécoms pour mettre en place un cahier des charges pour les nouveaux promoteurs afin qu’ils prévoient un câblage et une prise de connexion à Internet en amont de la construction.Le jour suivant, c’est Béjaïa qui reçoit le ministre. Visite de plusieurs postes et Actel d’Algérie Télécom, ce qui a permis au ministre de revenir sur la « boucle interwi-layas », où les liaisons par fibre optique ne seront plus toutes canalisées vers Alger mais seront réparties entre wilayas et ce, pour assurer la redondance et donc la continuité de services. A ce propos, « une ligne redondante d’une capacité de 10 Gb relie déjà Béjaïa à Sétif », affirme-t-il. Il s’agit d’une liaison hybride capable de transporter de la voix et des données et dans laquelle le trafic transite afin de l’uti-liser et d’alléger ainsi le réseau initial. Dans la réunion de bilan sur sa tournée dans la wilaya de Béjaïa, le ministre a insisté « pour que toutes les communes soient reliées par fibre optique » et que « toutes les écoles primaires doivent être reliées avant

la rentée prochaine ». D’après l’exposé des directeurs des télécoms, actuellement, les communes de Sétif sont reliées à 80% et celles de Béjaïa à 100%. Cette opération va être généralisée à toutes les communes de toutes les wilayas du pays. De même, insiste Moussa Benhamadi, « la connexion à Internet doit être étendue à toutes les universités et même les bibliothè-ques » afin d’imprimer une nouvelle dyna-mique à l’apprentissage à distance et aux travaux de documentation. L’autre fait saillant de cette visite dans cette wilaya a été la signature d’une convention-cadre entre l’ANPT – Agence Nationale des Parcs Technologiques- et l’Université de Béjaïa ayant pour objet l’assistance de cette dernière dans l’incubation d’entreprises spécialisées dans les IT. Cet incubateur concernera aussi bien les jeunes diplômés que ceux qui y poursuivent leur cursus dans cette université qui a mis en place la première école doctorale dans le domaine des technologies. Des affirmations qui reviennent à chaque sortie du ministre tel un leitmotiv et ce, pour au moins les prochains mois.

Moussa Benhamadi, ministre de la Pose et des TIC, déclare :

« il FAUt, AUjoUrD’hUi, AllEr vErs lE roAMing nAtionAl »

Il aura lieu du 9 au 11 mars

le « pwn2own » fait déjà frémir les navigateursn Par Samir TazaïrtLa 5e édition du concours annuel « Pwn2Own » est lancée. La compétition se concentrera sur deux cibles principales : les navigateurs web et les OS mobiles. Cette manifestation a pour principal objectif d’éprouver la actuelle des produits les plus répandus par l’usage aujourd’hui.Organisé par DVLabs TippingPoint, un organisme de recherche de premier ordre pour l’analyse de vulné-rabilités, le « Pwn2Own » de cette année a poussé les plus grands acteurs du Web, parmi lesquels Chrome et Firefox, à travers leurs propriétaires respectifs, à lâcher à la dernière minute patch sur patch afin de se tenir prêt à l’événement. Le concours se tient en marge de la CanSecWest, une conférence dédiée à la sécurité numérique appliquée, qui se tiendra à Vancouver, au Canada, du 9 au 11 mars en cours. Cette dernière durera trois jours durant lesquels les professionnels et experts de la sécurité se réuniront autour des dernières technologies et discu-teront de leur niveau de sécurité. Pour en revenir au « Pwn2Own », il s’articulera autour de deux princi-pales cibles : les navigateurs et les systèmes d’exploitation pour mobiles. Pour les navigateurs, sont concernés Microsoft Internet Explorer, Apple Safari, Mozilla Firefox et Google Chrome. Pour les systèmes d’exploitation mobiles, seront mis à rude épreuve le Dell Venue Pro sous Windows 7 ; iPhone 4 sous iOS, le Blackberry Torch 9800 sous Blackberry 6 OS et enfin le Nexus S sous Android.

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L’EssEntiEL

n Par Smaïl MesbahSur initiative de Feeder Algérie, représentant de la marque Eizo Nanao Corporation, et de NCIS Informatique, un séminaire de présentation des moniteurs Eizo avait été organisé, échelonné sur trois jours, regroupant les spécialistes en la matière

Eizo, pour le rappeler, est l’un des leaders mondiaux du marché des moniteurs professionnels dédiés à l’imagerie, aux arts graphi-

ques et à l’imagerie médicale et industrielle. A cette occasion, le responsable technique et des solutions graphiques pour la zone France, M. José Lazaro, a fait le déplace-ment à Alger pour présenter le savoir-faire d’Eizo en termes de qualité de fabrication (matière de fabrication et électronique embarqués) et surtout de la qualité de l’image (affichage) et de rendu des couleurs sur ces moniteurs «haut de gamme».Cette présentation a été également mise à profit afin de prodiguer aux participants sur les bases de la «gestion de la couleur». Le responsable d’Eizo a présenté les éléments nécessaires à la bonne maîtrise de la gestion des couleurs, que sont l’étalon-nage (calibration) des différents éléments qui composent une chaîne graphique, de l’acquisition de l’image depuis un appareil photo ou un scanner en passant par son traitement sur un moniteur et sa validation et, enfin, son impression sur une impri-mante (encre, laser ou offset). M. Lazaro a montré les différentes combinaisons possi-bles pour avoir un calibrage optimum pour ces écrans, comme la calibration software avec l’utilisation de différents modèles de sonde et de logiciels ou la calibration hard-ware qui est automatiquement réalisée sur certains moniteurs Eizo, notamment sur la gamme ColorEdge. Selon M. Lazaro, l’oeil humain représente un moyen efficace pour apprécier l’esthé-tique d’une image ou les couleurs qui la composent. Cependant, il arrive que cet

organe de la vision subit des altérations et des illusions d’optique qui peuvent fausser son jugement et tromper sa perception surtout quand il s’agit d’un traitement d’image et de sa couleur de façon poussée et orientée « professionnel ». Pour cette raison, l’usage du moniteur devient un élément important dans la chaîne graphique. « Le moniteur devient alors la chambre noire, ou la tour de contrôle qui permet une meilleure perception de l’image, de ses couleurs et de l’ensemble des caractéristi-ques qui la composent [lumière, contraste, etc.] Le moniteur permet de contrôler l’ac-quisition et ainsi anticiper l’impression pour être capable d’apporter des corrections pour obtenir le meilleur rendu. » Pour le responsable technique d’Eizo, la nécessité de prendre en considération d’autres para-métrages, aussi bien au niveau du moniteur que sur l’ensemble des éléments qui compo-sent une chaîne graphique, est capitale. Cependant, d’autres paramètres doivent être pris en compte, parmi lesquels la maîtrise de la « lumière environnante » pour faire de la validation sur écran par exemple. « La lumière environnante de notre espace de travail doit être ‘‘ normalisée’’, l’utilisa-tion de tables de lumière ou de néons spécifiques permet d’avoir un environne-ment de travail où la lumière est maîtrisée. A privilégier alors les environnement neutres et homogènes. » L’un des autres aspects qui doit être maîtrisé selon l’ora-teur, ce sont les « Profil ICC ». « Il est nécessaire de maîtriser chaque élément de la chaîne graphique, que se soit l’appareil photo, le scanner, les moniteurs et les diffé-rents types d’imprimantes. » « Les Profil ICC permettent une identification unique et mesurent les données de chaque équipe-ment, que ce soit le papier, l’appareil photo, le scanner, l’écran ou l’imprimante. Chaque Profil ICC obtenu peut être représenté par un espace colorimétrique et peut être simulé sur l’espace d’affichage du moniteur. Ces profils peuvent être intégrés dans les logi-ciels de traitement d’image comme la suite graphique Adobe et ainsi permettre d’affi-cher les différents espaces colorimétriques de chaque élément de la chaîne graphique, que ce soit des profils RGB [système d’ac-quisition] ou CMJN [système d’impres-sion] ». Les « Profils ICC » permettent de voir comment chaque élément de la chaîne graphique restitue la couleur et ainsi avoir la possibilité de la maîtriser tout au long du processus de sa gestion. Autre paramètre à respecter; c’est l’adéquation de son équipe-ment. « Il est important de ne pas casser la chaîne graphique. Il est nécessaire d’avoir des éléments qui ont une certaine cohé-rence, une cohérence entre les systèmes d’acquisition, les systèmes d’affichage et les systèmes d’impression », a précisé M. Lazaro. Si les moniteurs ont un rôle important dans la chaîne graphique et dans la gestion de la couleur depuis l’étape d’acquisition à celle d’impression, le représentant d’Eizo a rappelé l’importance de la calibration (étalonnage) de ces derniers. « La maîtrise de sa chaîne graphique passe essentielle-ment par une maîtrise de son moniteur. » Pour M. Lazaro, « tout transite via les moniteurs, de la prise de vue à la mise en page, jusqu’à l’étape de prépresse et l’im-

pression ». « La calibration du moniteur est importante car c’est la référence pour visualiser nos images. L’acceptation et l’an-ticipation du résultat final passent par le moniteur » et de rajouter que « la calibra-tion du moniteur permet de générer son profil ICC et pouvoir ainsi mesurer les possibilités de son affichage et son espace colorimétrique ». La calibration consiste alors à régler sur l’écran les paramètres de luminosité, le point blanc, le gamma et la température de couleurs. Pour illustrer la calibration d’un moniteur, le responsable d’Eizo a procédé à une démonstration « live ». Pour cela, il a utilisé l’une des méthodes classiques qui est la « calibration software ». Cette dernière consiste à utiliser une sonde de calibration et le logiciel qui est fourni avec pour régler les paramètres d’affichage de l’écran. M. Lazaro nous précise que sur les écrans Eizo, la « calibration software » est soutenue par une calibration manuelle, c’est-à-dire que dans certains cas, le logiciel de calibra-tion de la sonde nous fournit une série de paramètres, ces derniers sont alors appli-qués manuellement sur l’écran via son menu OSD (OnScreenDisplay). Un autre type de calibration est possible, c’est la « calibration hardware ». Dans ce cas-là, et sur la gamme de moniteurs ColorEdge, la calibration se fait automatiquement, c’est-à-dire que le moniteur est livré avec un logiciel de calibrage dédié. En couplant les moniteurs de la gamme ColorEdge et une sonde, il suffira alors de rentrer nos réglages et là le monteur se charge de la calibration de façon automatique. Au cours de sa présentation, le responsable d’Eizo a présenté un ensemble d’outils de calibra-tion, comme les modèles de sonde des marques X-Rite et Datacolor, respective-ment fabricant de la EyeOneDisplay 2 et la SpyderElite3. Actuellement, les deux fabri-cants sont les seuls au monde à proposer ce type de solution de gestion de la couleur et de calibration des écrans ainsi que de l’en-

semble des appareils qui composent la chaîne graphique, comme les modèles de calibrage du papier, qu’on appelle aussi « spectrocolorimètre ». Pour finir, M. Lazaro a insisté sur l’utilité de calibration de son matériel (écrans, appareils d’acquisi-tion) car, selon lui, ceci permettra un gain de temps et d’argent conséquent, surtout au niveau de la validation. « Bien calibrer son écran permet également de réduire le recours aux épreuvages et au BAT. La cali-bration permet en outre de faire du soft proofing [de la validation à distance] et chose importante, la calibration permet la mise en place d’un contrôle qualité avancé et d’améliorer la qualité globale du flux de production ». En marge de cette journée de présentation, les responsables de Feeder et d’Eizo nous ont indiqué que pour le marché algérien, les produits Eizo ciblent un marché de niche et d’utilisateurs professionnels, c’est-à-dire les agences de communication, de publicité et les photographes et vidéastes profes-sionnels. Les produits Eizo qui seront disponibles sont exclusivement les moni-teurs dédiés à la photographie et au traite-ment d’image (photo et vidéo) que comptent certains moniteurs de la gamme Eizo Flexscan et l’ensemble de la gamme Eizo ColorEdge. Pour la gamme FlexScan, la catégorie Wide Format à dalle IPS ou PVA sera proposée, comme le FlexScan SX2462W ou sa version 22 pouces le SX2262W (format 16:10), le EV2333W (format 16:9) ou bien le S2243W qui est un écran LCD de 22 pouces mais au format 16:10. Pour la gamme ColorEdge, tous les modèles seront disponibles comme l’impo-sant CG303W (écran graphique de 30’’ au format 16:10) avec son logiciel ColorNavigator pour calibrer luminosité, point blanc et valeur gamma. La garantie de tous ces moniteurs est de 5 ans, nous précise-t-on et ils seront disponibles au cours de cette année. Ils seront exclusive-ment vendus par NCIS Informatique.

Un poids lourds de l’industrie graphique

Eizo oFFiciEllEMEnt DistribUé En AlgériE

Eizo sort le premier moniteur avec sonde de calibrage intégrée Le fabricant japonais de moniteurs « graphiques » vient d’annoncer la commercialisation d’un nouveau moniteur de la gamme ColorEdge, le CG275W. Ce moniteur de 27 pouces, avec une résolution native de 2560 x 1440, va au-delà du Full HD avec les dalles en 1920 x 1080 ou 1920 x 1200, une dalle IPs et un « ratio contrast » de 850:1, un taux de luminosité de 270 cd/m2, avec des angles de vison de 178°. La connectique de ce moniteur est composée d’une entrée DVI, du DisplayPort et du mini DisplayPort (pour mac), et de deux ports usB 2.0. Il est livré avec les logiciels screenmanager PrO et Eizo screenslicer software. Le moniteur est construit avec un capteur de calibration (sensor calibration) qui permet au moniteur de s’autoétalonner. Ce produit peut intéresser les utilisateurs professionnels et permet d’être une bonne alternative aux sondes de calibration que l’on fixe sur la face des écrans. S. M.

Le fabricant nippon de l’«image» Eizo Nanao Corporation est une société spécialisée dans la fabrication de moniteurs haut de gamme pour les ordinateurs avec les gammes Flexscan et ColorEdge et de téléviseurs domestiques avec la gamme Foris. Elle est aussi spécialisée dans la fabrication de moniteurs dans le domaine de l’imagerie médicale avec la série radiForce, et aussi dans la fabrication d’écrans tactiles et de moniteurs industriels avec la série DuraVision. Eizo signifie « image » en japonais. La société fut créée en 1968 dans la ville de Hakui, située dans la préfecture d’Ishikawa (île de Honshu). Le nom d’Eizo Nanao Corporation n’est venu que plus tard, après l’uniformisation mondiale du nom de marque en Eizo en 1996, et la fusion en 1999 des deux entités Nanao Corporation (la maison mère au Japon) et Eizo Corporation (filiale de vente pour le marché européen). La firme s’appelait Hakui Electronic Corporation jusqu’à 1973 en référence à la ville qui porte le même nom. aujourd’hui, Eizo Nanao Corporation est présente aux quatre coins de la planète, avec des filiales en suède, en allemagne, en suisse, en Chine et enfin aux Etats-unis, et ses produits sont commercialisés dans plus de 60 pays. Pour ce qui est du pourcentage des ventes par région, le marché japonais représente le marché le plus important pour Eizo avec 70,7% de ventes, suivi de l’Europe avec 3,6% et enfin de l’amérique du Nord avec 3,6% et le reste du monde avec 2,5%. Le pourcentage des ventes par produits est dominé par les moniteurs d’ordinateurs et les téléviseurs domestiques, qui représentent respectivement 45% et de 45,3% des ventes de produits Eizo. S. M.

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anaLysE

Evoqué pour la première fois dans un rapport du Business Monitor International

FUSIOn DJEzzy - MOBILIS :

Un scénArio cAtAstrophE

Ce qui retient le plus l’attention du rapport du BMI, c’est l’idée d’un rapprochement entre Djezzy… et Mobilis ! Il serait issu de la dilution de l’un dans l’autre si jamais le gouvernement rachète la totalité de Djezzy et qu’il rejette l’option d’un partenaire étranger. Un rapprochement que le BMI ne recommande d’ailleurs pas. (Suite en page 8)

n Par Samir Tazaïrt

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anaLysE(Suite de la page 7)Business Monitor International (BMI), groupement britan-nique d’études et d’analyses économiques et de « risque pays », vient de publier un rapport sur les télécommunications en Afrique du Nord. Ce rapport revient principalement sur ce qui a été accompli depuis la libéralisation du secteur dans la région et à partir des données récoltées et des prévisions démographi-ques, le document « ose » des projections sur 5 ans. Le « North Africa Telecommunications Report » contient également des orientations pertinentes quant aux évolutions de croissance pour la téléphonie fixe, le mobile et l’usage Internet des quatre pays de la région, l’Algérie, la Libye, le Maroc et la Tunisie. Globalement, la région a bénéficié d’une très forte présence de compagnies internationales qui non seulement ont injecté des capitaux mais permis un transfert technologique rapide au vu de l’expertise déjà acquise dans leur propre envi-ronnement.

EN ATTENDANT LA 3G…

Reposant sur un diagnostic SWOT, une méthodologie bien anglo-saxonne, le rapport écrit qu’« en dépit d’un taux de pénétration très élevé du mobile dans la région; la croissance est encore envisa-geable et demeure à un niveau ‘‘ raison-nable ’’ ». Une marge de progression existe bel et bien et celle-ci repose en toute logique sur les futures normes de téléphonie mobile, comprendre 3G et au-delà, et les services associés. Néanmoins, bien que la moyenne des revenus ne soit pas énorme comparati-vement aux pays du Moyen-Orient, elle est généralement plus élevée que dans d’autres régions d’Afrique. Ceci pour les points forts du diagnostic.Pour les faiblesses, le rapport les situe dans « un niveau élevé d’abonnés prépayés qui, dans une large mesure, n’a pas été corrigé, entraînant une baisse des recettes moyennes par utilisa-teur et plusieurs abonnés inactifs ». De plus, ce « phénomène » s’accompagne d’une croissance de plus en plus lente. Autre point ; hormis le Maroc, l’autre faiblesse qui caractérise le marché de la téléphonie mobile dans la région nord-africaine, c’est la lenteur dans le lancement de services 3G-4G. En Algérie, l’intention y est, mais sans plus. Cependant, quand on y voit de plus près, il est inutile d’avoir des canaux de diffusion de nouvelle génération si ceux-ci ne sont pas « remplis » à bon escient. Comprendre que sans contenu diversifié pour « justifier » le passage à la 3G, celui-ci ne peut représenter une priorité. Cela dit, les opportunités ne manquent pas ! « Certains opéra-teurs ont fait des progrès sur l’amélioration de leur ‘‘ mix ’’

abonné », écrit BMI. « L’ARPU peut être augmenté si les opérateurs ciblent les clients dont les dépenses prépayées augmentent en les transformant en abonnés au post-payé. » Ce faisant, si l’opérateur télécoms n’engrange pas une dynamique de croissance, il peut au moins espérer garder le même niveau de dépense de son abonné en passant à un mode post-payé. D’autres possibilités existent pour développer des services à valeur ajoutée mais le rapport insiste encore une fois sur le fait que la prochaine source de « croissance » reste les applications et le contenu à déve-lopper pour les réseaux mobiles de

future génération. Au final, un environnement quasi

commun à tous les pays analysés à quel-

ques exceptions près. Contrairement à la Tunisie, l’Al-gérie a connu une croissance d’abonnés relati-

vement faible, l’es-timant à près de

3,5% en 2010. Le BMI impute cette faible crois-

sance, du moins dans son ensemble, à une moins bonne perfor-mance de Djezzy, qui, quoi que l’on dise, demeure un acteur majeur du secteur jusqu’à devenir, ou en tout jusqu’à être considéré comme un « levier ».

RAppRoChEMENT DjEzzy - MoBILIS : UN SCéNARIo CATASTRophE

Sauf que, actualité oblige, le BMI a inscrit dans son rapport « l’Affaire Djezzy ». « A partir de 2011, Djezzy est susceptible de revenir entre les mains de l’Algérie, il sera alors très difficile de connaître, à ce moment-la, la façon dont le marché va évoluer. » Certes, Djezzy a connu une performance beaucoup plus « impressionnante » au deuxième trimestre de 2010 lorsqu’il a

établi un gain d’abonnés de 352 000 nouveaux souscripteurs, augmentant sa part de marché à 42,6%. Toutefois, lorsque l’opérateur s’est vu « sévèrement » limité l’achat de nouvelles cartes SIM depuis l’étranger car soupçonné d’irrégularités dans le transfert de devises et de non-conformité avec les lois de changes, il a du coup « perdu 223 000 clients; avec une réduc-tion de sa part de marché à 42% ». En fait, pour le BMI, bien qu’« Orascom prétend que Djezzy a une part de marché de près de 58%, d’autres sources suggèrent que ce n’est pas le cas ». En revanche, ce qui retient le plus l’attention du rapport du Business Monitor International, c’est l’idée d’un rapproche-ment entre Djezzy… et Mobilis ! Un rapprochement, issu de la dilution de l’un dans l’autre, que le BMI ne recommande d’ailleurs pas.« La perspective d’un rapprochement entre Djezzy et Mobilis est ‘‘ alarmante ’’ en raison de l’impact que peut avoir cette évolution sur l’environnement concurrentiel. On ignore si les deux entreprises seraient combinées ou si le gouvernement compte trouver un nouveau partenaire étranger. Toutefois, nous estimons que de nombreux investisseurs potentiels seraient prudents ». Pour ce qui est de Nedjma, dont les performances sont saluées par le rapport en question, il avait été la principale source de nouveaux clients pendant six trimestres consécutifs. Cependant, au deuxième trimestre de 2010, l’opérateur a enregistré une perte nette de 260 000 clients. Conséquence directe ; sa part de marché est tombée à 22,5% contre 23,4% au trimestre précédent. La société mère Wataniya Telecom, elle-même détenue par QTel, n’a pas expliqué les raisons de la perte de clients mais il semble qu’elle a eu lieu uniquement dans le segment prépayé, laissant supposer qu’il pourrait s’agir d’une « purge » opérée sur ses abonnés inactifs. Nedjma a connu un dernier trimestre légère-

« L’ARPU peut être augmenté

si les opérateurs ciblent les clients dont les dépenses prépayées augmentent en les transformant en abonnés

au post-payé »

« La perspective

d’un rapprochement entre Djezzy et Mobilis est ‘‘ alarmante ’’ en

raison de l’impact que peut avoir cette évolution sur

l’environnement concurrentiel »

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anaLysEment meilleur, ajoutant 60 000 clients à son actif, même si elle a vu 5 000 clients dans le segment post-payé « plier bagages ».Quant à Mobilis, sa croissance est estimée à environ 3,2% au cours des neuf derniers mois de 2010, représentant un gain d’environ 387 000 clients. Une reprise due et qui repose principalement sur son service prépayé. Sous toute réserve, selon le BMI, au vu de la « diffi-culté » rencontrée dans la collecte de données statistiques.Enfin, pour rester dans son cœur de métier, celui de la prévision et de la prospective, le BMI ne manque pas de prédire qu’à « la fin de 2015, nous nous attendons à voir 41,6 millions d’abonnés et un taux de pénétration de 109,3% ».

UNE « LIBéRALISATIoN » qUI FAIT DéFAUT

Dans ce volet, le Business Monitor International reprend la même recette : un diagnostic SWOT. Encore une fois, comme pour la partie dédiée à la téléphonie mobile, le rapport met en avant la forte présence d’investisseurs étrangers, y compris Tecom et France Telecom, qui « apportent d’excel-lentes ressources et l’expertise nécessaire de l’Afrique du Nord dans le marché de la connexion à large bande ». Pour le BMI, le secteur dans la région connaît un taux de pénétra-tion relativement élevé et a pu plus ou moins résister à « sa substitu-tion » par la téléphonie mobile. De plus, dans la plupart de ces marchés, les services à large bande n’ont pas encore bouleversé les usages ni même été amplement exploités,

même si une tendance à une croissance « soutenue et tenace » est clairement identifiée.En revanche, le rapport revient sur la menace que pourrait constituer, à terme, « la croissance rapide du haut débit mobile qui pourrait freiner la croissance ».Selon le rapport, « il y a quelques modifications mineures à nos prévisions pour les marchés de la téléphonie fixe en Afrique du Nord pour le premier semestre de 2011. En dépit de cela, les trajectoires générales restent intactes. Nous estimons que le secteur en Algérie […] continuera à diminuer au-delà de 2010. A la fin de 2009 [données les plus récentes], Algérie Télécom exploitait un peu plus de 2,5 millions de lignes fixes en service, en baisse de 16% par rapport aux 3,07 millions un an plus tôt. Cette chute du nombre de lignes fixes est attribuée à la substi-tution fixe-mobile ainsi que la déconnexion, de l’ordre de 0,5 million de lignes en 2009 pour les remplacer par des accès

NGN. A l’avenir, nous prévoyons que la baisse du nombre de lignes fixes sera plus progressive. A la

fin de notre période de prévision en 2015, nous prévoyons qu’il y aura 2,264 millions de

lignes fixes en service, donnant au pays un taux de pénétration de 5,9%. »Poursuivant son analyse dans le segment de la téléphonie fixe, le rapport du BMI écrit que « malgré l’introduction de la concurrence fixe au début de 2006, le marché de la téléphonie fixe continue à être dominé par Algérie Télécom ». On

s’en souvient, le consortium Lacom, détenteur de la seconde licence de télé-

phonie fixe, n’a pas fait long feu…Les données officielles les plus récentes à être

publiées dans le rapport se rapportent à la fin de 2008, date à laquelle il y avait 3,069 millions de lignes

fixes en service, en hausse de seulement 731 lignes d’année en année. Ces chiffres correspondent aux données publiées par l’UIT qui positionne le taux de pénétration du fixe à

environ 9%. Comme alternative, le rapport revient sur les connexions WLL qui avaient été utilisées pour fournir des services téléphoniques de base. A fin 2008, 703 191 lignes WLL ont été mises en service, contre 858 200 un an plus tôt. Dans l’intervalle, Algérie Télécom a modernisé son infrastructure de téléphonie fixe et ce, à travers des équipements de nouvelle génération. Depuis 2009, Algérie Télécom a déployé le Multi Service Access Nodes (MSAN), offrant une capacité de 400 000 connexions dans une première phase, déployés principalement dans cinq villes (Alger, Constantine, Sétif, Chlef et Oran).

INTERNET : ENCoRE DU ChEMIN…

D’emblée, le rapport commence par une comparaison entre la Tunisie, dont il dit avoir « le deuxième taux de pénétration d’Internet le plus élevé, à 36,9% », et l’Algérie, « avec un taux

de 18,4% ». Dans la région, c’est la Libye qui possède le plus faible taux de pénétration, avec 6,1%. Dans le volet du haut débit, l’Al-gérie a un taux de pénétration arrêté

à 4,1% à la fin de 2010. Comme la Tunisie, le haut débit en Algérie reste

dominé par la technologie « xDSL ». A partir de là, le secteur « devrait croître plus

lentement au cours des cinq prochaines années, avec un taux de pénétration qui devrait atteindre les 7,2% en 2015 ».Selon les données de la Banque mondiale, il y avait environ 4,7 millions d’internautes en Algérie à la fin de 2009 au plus tard, en hausse par rapport à 2008 et 2007. « Toutefois, il convient de noter […] que seulement environ 25% des utilisateurs d’In-ternet peuvent être considérés comme des utilisateurs régu-liers », poursuit le rapport.

« La perspective

d’un rapprochement entre Djezzy et Mobilis est ‘‘ alarmante ’’ en

raison de l’impact que peut avoir cette évolution sur

l’environnement concurrentiel »

« Seulement environ 25% des

utilisateurs d’Internet peuvent être considérés comme des utilisateurs

réguliers »

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pubLicité

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onthEwEb

Visiblement très concerné par la question, Google annonce également une mise à jour de sécurité destinée aux terminaux impactés par ces applications piégées afin de s’assurer que toute trace du malware soit bel et bien effacée

Google entend renforcer la sécurité d’An-droid. Même si les menaces sont

encore rares, elles existent. On citera par exemple certains malwares bien planqués dans des applications disponibles par exemple sur des markets alterna-tifs chinois, sous la forme d’appli-cations populaires repackagées.Ces programmes piégés ont pour objectif de récupérer les données personnelles des utilisateurs et de les expédier aux plus offrants. Il faut dire que l’essor exponentiel d’Android intéresse de plus en plus les pirates et les cyberescrocs.

Pour contenir ce risque, Google a annoncé avoir supprimé de son Market plusieurs dizaines d’appli-cations (environ 50) exploitant une faille touchant Android 1x et 2.1. Là encore, il s’agit pour ces programmes malveillants de récu-pérer les données du terminal des utilisateurs. Google a également supprimé les comptes des déve-loppeurs associés à ces outils piégés.Dans le même temps, le moteur ressort son arme fatale (« kill switch ») qui permet l’effacement à distance de ces applications installées sur les terminaux. On ne sait pas combien de terminaux sont touchés par cette manoeuvre. Selon des chiffres contradictoires, entre 50 000 et 260 000 utilisa-teurs auraient installé récemment une des applications malveillantes ciblées par Google.Visiblement très concerné par la question, Google annonce égale-ment une mise à jour de sécurité destinée aux terminaux impactés par ces applications piégées afin de s’assurer que toute trace du malware soit bel et bien effacée.Enfin, l’Android Market sera mieux protégé afin d’éviter que ce type d’applications puisse facile-ment y être proposées. Rappelons que contrairement à Apple, les applications Android ne sont pas certifiées avant d’être publiées.De leur côté, les éditeurs de sécu-rité profitent de cette actualité pour vendre leurs solutions. Solutions qui peuvent être aussi intrusives que les malwares visés... Les antivirus pour Android se permettent en effet d’accéder (en lecture et écriture) à l’ensemble du système et des données de l’appareil, sans réel besoin.

In ZDNet.fr

twitter enrichit son application mobile iosPour répondre aux attentes des mobinautes, Twitter a perfectionné son application pour la plate-forme Apple iOS. Au menu : une nouvelle barre d’options et l’arrivée de la suggestion automatique.Twitter colle au plus près de sa stratégie consistant à pousser l’intégration de son service de micro-blogging sur les plates-formes de smartphones.Selon lui, 40% des utilisateurs de Twitter utilisent une déclinaison mobile du service de micro-blogging.Twitter se rapproche ainsi davantage d’iOS, le système d’exploitation mobile d’Apple, que l’on retrouve sur l’iPhone, l’iPad et l’iPod Touch grâce à une mise à jour de l’application officielle.La nouvelle version du client Twitter pour iOS, disponible gratuitement via l’App Store, intègre plusieurs nouveautés, comme l’affichage des tendances en haut de la liste des messages.La fenêtre permettant de rédiger des tweets affiche désormais une barre de quatre options, au-dessus du clavier virtuel. Le mobinaute peut ainsi plus rapidement retrouver un contact, entrer un hashtag, ajouter une image ou une photo, et se gélocaliser.La suggestion automatique fait par ailleurs une entrée remarquée. Gage de gain de temps, la suggestion automatique offre, via la frappe de quelques lettres après les symboles @ ou #, de voir s’afficher une liste de contacts ou de hashtag.L’application iOS de TWitter est également capable de raccourcir automatiquement un lien URL entré dans le champ d’envoi du tweet, pour ensuite le partager.

In ITespresso.fr

Sony a décidé de poursuivre en justice George Hotz, alias GeoHot, qui sur son site a divulgué les outils nécessaires pour le jailbreak de la console de jeu PS3. Wired - qui suit attentivement cette affaire - rapporte la décision d’un magistrat californien selon laquelle la firme nippone peut demander à l’hébergeur Bluehost les adresses IP des internautes qui ont consulté geohot.com et ce depuis janvier 2009.Cette mesure, qui pose des problèmes au regard du respect de la vie privée sur le Web, s’applique pour les adresses IP d’internautes vivant aux Etats-Unis. Outre ces adresses IP, Sony pourra également mettre la main sur des logs serveurs, des informations permettant d’identifier toute personne ayant télé-chargé le fichier jailbreak.zip sur geohot.com.Wired indique que Sony a besoin de telles informa-

tions afin de prouver que George Hotz a distribué un hack, mais aussi pour une question de procédure. Sony souhaite poursuivre GeoHot non pas dans le New Jersey où il réside, mais à San Francisco, en Californie. Grâce auxdites adresses IP, Sony estime pouvoir démontrer que de nombreux télécharge-ments ont eu lieu en Californie.D’autres demandes de Sony ont également été acceptées. Elles concernent Google avec les logs pour le blog geohotps.3.blogspot.com et YouTube. Via une vidéo privée sur YouTube, George Hotz avait publié une explication du jailbreak. Sony pourra obtenir la liste des utilisateurs qui ont consulté ou commenté cette vidéo. Une autre requête concerne Twitter avec tous les tweets de GeoHot et informa-tions associées à son compte. In GNT.com

samsung galaxy pro : un concurrent sérieux aux blackberry ?

Pas encore annoncé officiellement, Samsung s’apprêterait à lancer un nouveau smartphone à clavier sous Android 2.2, le Galaxy Pro. Une incursion dans le monde BlackBerry pour la marque coréenne.Après avoir vendu 10 millions de Galaxy S dans le monde, Samsung compte bien capitaliser sur sa marque populaire Galaxy. En effet, un nouveau modèle doté d’un clavier physique devrait apparaître prochainement, de quoi concurrencer les BlackBerry de RIM. Ce Samsung Galaxy Pro vise en premier lieu le monde professionnel comme son nom le laisse entendre, voire les jeunes accros aux SMS et messageries instantanées.Le Samsung Galaxy Pro fonctionnera sous Android 2.2 avec l’interface maison TouchWiz. Equipé d’un processeur 800Mhz et d’un écran tactile de 2,8 pouces, il possède une caméra au dos de 3 mégapixels et d’un logement pour carte SD. Le Wi-Fi fait également partie des caractéristiques du smartphone coréen.C’est l’opérateur télécom britannique Three qui a dévoilé ce nouveau modèle dans une vidéo de présentation. Il faudra attendre l’annonce officielle de Samsung pour connaître le prix de ce Galaxy Pro ainsi que sa disponibilité. In CNET.fr

Renfermant des malwares

googlE sUppriME DEs ApplicAtions AnDroiD à risqUE

Jailbreak PS3

sony pEUt obtEnir DEs ADrEssEs ip

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it mag / N°208 - Du 9 au 15 mars 2011

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trucs&astucEs

Windows XP

copiEr oU DéplAcEr rApiDEMEnt Un DossiEr Pour copier ou déplacer un dossier, vous disposez de plusieurs solutions. Vous pouvez utiliser un glisser-déposer avec le bouton droit de la souris. Vous pouvez également utiliser les commandes Copier, Couper et Coller du menu Edition. Vous pouvez encore ajouter une commande Copier dans un dossier et Déplacer dans un dossier au menu contextuel qui apparaît après un clic droit sur un dossier. Un clic sur une de ces commandes ouvre alors une boîte de dialogue qui vous permet de choisir le dossier de destination.1. Pour ajouter ces options, éditez le Registre en cliquant sur le bouton Démarrer puis sur Exécuter.2. Saisissez la commande regedit et pressez la touche Entrée.

3. Déroulez la clé HKEY_CLASSES_ROOT, Directory, shellex, ContextMenuHandlers.4. Pour ajouter l’option Copier vers un dossier, déroulez le menu Edition, Nouveau, Clé.5. Appelez la clé Copier vers.6. Dans la partie droite de la fenêtre, double cliquez sur la valeur (par défaut).7. Attribuez la chaîne suivante {C2FBB630-2971-11d1-A18C-00C04FD75D13}. Validez par Ok.

8. Pour ajouter l’option Déplacer vers un dossier, créez une nouvelle clé, que vous appellerez Déplacer vers.

9. Dans cette clé, double cliquez sur la valeur (par défaut).10. Attribuez-lui la chaîne suivante : {C2FBB631-2971-11d1-A18C-00C04FD75D13}. Validez par Ok.11. Fermezl’éditeurduRegistre.Lamodificationestimmédiate.Pour vous en rendre compte, cliquez sur un dossier avec le bouton droit de la souris. Les nouvelles options sont présentes.

Excel 2007

récUpérEr Un tAblEAU sUr intErnEt Sur Internet, vous souhaitez récupérer des informations contenues dans un tableau pour les utiliser dans une feuille de calculs. Excel vous permet de copier un tableau et de le coller en respectant le positionnement des colonnes et des lignes dans les cellules.1. Avec Internet Explorer, sélectionnez le tableau où les lignes qui vous intéressent.

2. Cliquez dessus avec le bouton droit de la souris et choisissez la commande Copier.

3. Ouvrez Excel. Placez-vous à l’endroit où vous souhaitez insérer les données du tableau. Cliquez sur le bouton Coller.

4. Le tableau est alors collé dans le tableau et la position des colonnes et les lignes est respectée.

5. Cliquezsurlabalisequis’affichepuissurRespecter la mise en forme de destination pour retirer la mise en forme du tableau et ne conserver que le texte.

6. Tout le formatage est retiré. Seul le texte brut est gardé.

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Du 9 au 15 mars 2011 - N°208 / it mag

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trucs&astucEs

Windows Vista

DéplAcEr lA bArrE DEs tâchEs La barre des tâches où se trouve le bouton Démarrer n’est pas condamnée à rester en bas de l’écran. Vous pouvez très bien la placer sur l’un des trois autres côtés.

1. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur un espace vide de la barre des tâches. Dans le menu qui apparaît, désactivez l’option Verrouiller la barre des tâches.

2. Maintenez le bouton de la souris enfoncé et glissez la barre des tâches vers un des trois côtés de l’écran.

3. Quand la Barre est déplacée à l’endroit voulu, relâchez le bouton de la souris.

4. Vous pouvez verrouiller de nouveau la barre des tâches pour éviter de la déplacer malencontreusement en cliquant dessus avec le bouton droit de la souris et en activant l’option Verrouiller la barre des tâches.

PhotoFiltre

AssEMblEr 2 iMAgEs l’UnE à côté DE l’AUtrE Grâce à la fonctionnalité Collage spécial de PhotoFiltre, vous pouvez facilement assembler plusieurs images pour n’en faire qu’une seule.

1. Lancez PhotoFiltre et ouvrez votre première image.

2. Ouvrez votre seconde image.

3. Sélectionnez la seconde image en déroulant le menu Sélection et en cliquant sur Tout sélectionner.

4. Cliquez sur le menu Edition puis sur Copier.

5. Affichezlafenêtredelapremièreimage.

6. Cliquez sur le menu Edition, sur Collage spécial puis sur Assembler le collage.

7. Danslafenêtrequis’affiche,choisissezlecôtéoùmettrel’image copiée. Cliquez sur Ok.

8. L’image est collée à côté. Enregistrez le résultat.

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it mag / N°208 - Du 9 au 15 mars 2011

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commEntçamarchE

Il est aujourd’hui reconnu que les nouvelles technologies, en particulier l’accès à Inter-net, tendent à modifier la communication entre les différents acteurs du monde pro-fessionnel, notamment : • les relations entre l'entreprise et ses clients, • le fonctionnement interne de l'entreprise, y compris la relation entreprise-employés, • la relation de l'entreprise avec ses différents partenaires et fournisseurs. On appelle ainsi « e-Business » l’intégration au sein de l’entreprise d’outils basés sur les technologies de l’information et de la commu-nication (on parle généralement de progiciel) pour en améliorer le fonctionnement afin decréer de la valeur pour elle-même, pour ses clients et pour ses partenaires. Le e-Business ne s’applique donc plus aux seules entreprises virtuelles (appelées click and mortar) fondant l’essentiel de leur activité sur le Net mais également aux entreprises tra-ditionnelles (dites brick and mortar, faites de brique et de ciment). Le terme e-Commerce (appelé également Commerce électronique), souvent confondu avec le terme de e-Business, ne désigne en réalité qu’une facette du e-Business couvrant l’utilisation d’un support électronique pour la relation commerciale d’une entreprise avec des particuliers. L’objectif de ce dossier est de présenter les différentes « technologies » sous-jacentes (il s’agit en réalité de modes d’organisation s’ap-puyant sur les technologies de l’information et de la communication) et des sigles associés. Création de valeurL’objectif de tout projet e-Business est de créer de la valeur. La création de valeur peut intervenir de différents façons : • Grâce à une augmentation des marges, c’est-à-dire une baisse de coûts de production ouuneaugmentationdebénéfices.Lee-Busi-ness permet d’y parvenir par les moyens sui-vants :

o Positionnement sur de nouveaux marchéso Amélioration de la qualité de ses produits ou serviceso Prospection de nouveaux clientso Fidélisation de la clientèleo Rationnalisation de son fonctionne-ment interne

• Grâce à la motivation du personnel. Le passage d’une activité traditionnelle à une ac-tivité e-Business permet idéalement de moti-ver les collaborateur dans la mesure où:

o La stratégie globale est mieux visible des employés et favorise une culture communeo Le mode de fonctionnement implique une responsabilisation des acteurso Le travail en commun est propice à l’amélioration des compétences

• Grâce à la satisfaction des clients. Le e-Business favorise en effet :

o une baisse de prix liée à l’augmenta-tion de la productivitéo une meilleure écoute des clientso des produits et services adaptés aux besoins des clientso un mode de fonctionnement transpa-rent pour l’utilisateur

• Grâce aux relations privilégiées avec les partenaires. La mise en place de canaux de communication avec les fournisseurs permet : o Une meilleure connaissance mutuelleo Une réactivité accrueo Des capacités d’anticipation amélioréeso Une partage de ressources avantageux pour les deux partiesUn projet de e-Business ne peut ainsi fonction-ner qu’à partir du moment où il apporte de la valeur ajouté à l’entreprise, mais également à son personnel, à ses clients et à ses partenai-res.

Time To MarketLe « Time To Market » représente le temps nécessaire pour mettre un produit sur le mar-

ché à partir du moment où l’idée a été émise. Les nouvelles technologies fournissent glo-balement une source d’inspiration incroyable pour formaliser des idées, mais rendent en-core plus critique le Time-To-Market à cause d’une circulation rapide de l’information et d’une concurrence véloce.

Réduction des coûts et ROIL’utilisation des nouvelles technologies pour le fonctionnement d’une entreprise permet à terme de réduire les coûts aux différents ni-veaux de son organisation. Néanmoins, la mise en place d’un tel projet est généralement très coûteuse et induit nécessai-rementdesmodificationsdumoded’organisa-tion, pouvant provoquer des bouleversements dans les pratiques de ses employés. Ainsi, il est essentiel de s’interroger sur le retour sur in-vestissement (noté ROI pour return on invest-ment) d’un tel projet, c’est-à-dire la différence entrelesbénéficesattendusetl’investissementglobal consacré, prenant en compte le coût des ressources humaines mobilisées.

Caractérisation de l’e-entrepriseUne entreprise peut être vue comme une en-tité fournissant des produits ou services à des clients, en s’appuyant sur les produits ou ser-vices de partenaires dans un environnement en constante évolution. Le fonctionnement d’une entreprise peut être grossièrement modélisé selon un ensemble de fonctions en interaction, communément réparties en trois catégories : • Les fonctions de réalisation, représentant le cœur de son activité (cœur de métier), c’est-à-dire la production de biens ou de services. Elles concernent les activités de production, de gestion des stocks et de l’approvisionnement (fonction achat) ;• Les fonctions de management, regroupant toutes les fonctions stratégiques de gestion de l’entreprise ;Elles regroupent la direction gé-nérale de l’entreprise, les fonctions de gestion des ressources humaines (RH), ainsi que les fonctionsdegestionfinancièreetcomptable;• Les fonctions support, servant d'appui au fonctions de réalisation pour permettre le bon fonctionnement de l’entreprise. Il s’agit de l’ensemble des activités liées à la vente (dans certains cas elles font partie du cœur de mé-tier), ainsi que l’ensemble des activités trans-versales à l’organisation, telle que la gestion des infrastructures technologiques (fonction IT, Information Technology).Les entreprises sont généralement caracté-risées par le type de relations commerciales qu’elles entretiennent. Ainsi des termes dédiés

existentpourqualifiercetypederelation:• B To B (Business To Business, parfois noté B2B) désigne une relation commerciale d’en-treprise à entreprise basée sur l’utilisation d’un support numérique pour les échanges d’infor-mation. • B To C (Business To Consumer, parfois noté B2C) désigne une relation entre une entreprise et le grand public (particuliers). Il s’agit donc de ce que l’on appelle le commerce électroni-que,dontladéfinitionneselimitepasàl’actede vente, mais couvre tous les échanges qu’une entreprise peut avoir avec ses clients, de la de-mande de devis au service après-vente ; • B To A (Business To Administration, par-fois noté B2A) désigne une relation entre une entreprise et le secteur public (administration fiscale, etc.) s’appuyant sur des mécanismesd’échange numériques (téléprocédures, for-mulaires électroniques, etc.). Par extension de ces concepts, le terme de B To E (Business To Employees, parfois noté B2E) a également émergé pour désigner la relation entre une entreprise et ses employés, notam-ment via la mise à disposition de formulaires à leur attention pour la gestion de leur carrière, de leurs congés ou de leur relation avec le co-mité d’entreprise.

Front Office / Back OfficeLes termes de Front Office (littéralement « boutique ») et de Back Office (« arrière-bou-tique ») sont généralement utilisés pour dé-crire les parties de l’entreprise (ou de son sys-tème d’information) dédiées respectivement à la relation directe avec le client et à la gestion propre de l’entreprise. Le Front-Office (parfois appelé également Front line) désigne la partie frontale de l’en-treprise, visible par la clientèle. Le Back Office à l’inverse désigne l’ensemble

des parties du système d’information auxquel-les l’utilisateur final n’a pas accès. Il s’agitdonc de tous les processus internes à l’entre-prise (production, logistique, stocks, vente, comptabilité, gestion des ressources humai-nes, ...).

Présentation des différents conceptsLa mise en place d’une démarche e-Business implique nécessairement le déploiement d’un réseau d’entreprise à travers lesquels des ser-vicesspécifiquesàl’entrepriseserontaccessi-ble en mode client-serveur, généralement via une interface web consultable avec un simple navigateur. Néanmoins, la mise en place d’outils informa-tiquen’estpas suffisante.Onconsidère ainsiqu’une entreprise commence réellement un projet e-Business lorsqu’elle met en oeuvre une nouvelle organisation tirant partie des nouvelles technologies. La notion de e-Business est néanmoins très souple et englobe toute les utilisations possi-bles des technologies de l’information et de la communication (TIC) pour tout ou partie des activités suivantes : • Rendreplusefficaceslesrelationsdel'entre-prise avec ses clients et différents partenaires (fournisseurs, administrations, etc.)• Développer de nouvelles opportunités d’af-faires• Fluidifier la circulationde l'information eninterne• Mettre sous contrôle les différents proces-sus de l’entreprise (production, stocks, achats, vente, ressources humaines, etc.)Il s’agit donc de mettre en œuvre des canaux de communication privilégiés entre l’entre-prise et son environnement et de les articuler avecsesprocessusinternesafindemaîtriseraumieux les coûts internes et externes.

introDUction AU E-bUsinEss

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commEntçamarchE

Une entreprise crée de la

valeur en traitant de

l’information, en

particulier dans le cas des

sociétés de service. Ainsi,

l’information possède une

valeur d’autant plus

grande qu’elle contribue à

l’atteinte des objectifs de

l’organisation.

Un système d’Information (noté SI) représente l’ensemble des éléments participant à la gestion, au traitement, au transport et à la diffusion de l’information au sein de l’organisation.

Très concrètement le périmètre du terme Système d’Information peut être très différent d’une organisation à une autre et peut recouvrir selon les cas tout ou partie des éléments suivants :

• Bases de données de l’entreprise,

• Progiciel de gestion intégré (ERP),

• Outil de gestion de la relation client (Customer Relationship Management),

• Outil de gestion de la chaîne logistique (SCM - Supply Chain Management),

• Applications métiers,

• Infrastructure réseau,

• Serveurs de données et systèmes de stockage,

• Serveurs d'application,

• Dispositifs de sécurité.

Introduction au TCOLe TCO (Total Cost of Ownership, traduisez Coût total de possession) représente le coût global d’un bien (un système informatique par exemple) tout au long de son cycle de vie, en prenant non seulement en compte

les aspects directs (coûts matériels tels qu’ordinateurs, infrastructures réseaux, etc. ou logiciels tels que le coût des licences), mais également tous les coûts indirects (coûts cachés) tels que la maintenance, l’administration, la formation des utilisateurs et des administrateurs, l’évolution, le support technique et les coûts récurrents (consommables, électricité, loyer, etc.).

Notion de GouvernanceLe terme « Gouvernance » désigne la capacité d’une organisation d’être en mesure de contrôler et de réguler son propre fonctionnementafind’éviterlesconflitsd’intérêtsliésàlaséparation entre les ayants-droits (actionnaires) et les acteurs.

Le terme gouvernance est un terme générique pouvant se décliner selonLe terme de « gouvernance politique » est utilisé dans le cas de l’intéraction entre l’Etat (gouvernement) et la Société (citoyens et entreprises privées). Dans le cas d’une

société ou un groupe industriel, on parle plutôt de « gouvernance d’entreprise ».

Le terme « Gouvernance » s’est notamment tristement popularisé lors d’affaires impliquant de grands groupes industriels (Enron, Swissair) pour lesquels des dérives, telles qu’un manque de surveillance ou des confusions de rôle, les ont conduit à la faillite.

Enfin,lethèmerécurrentdela Gouvernance d’Internet fait référence à la main-mise du gouvernement américains sur les serveurs racine (serveurs centraux) du système de noms de domaine régissant le fonctionnement même d’Internet.

Gouvernance des SILa « Gouvernance des Systèmes d’Information » ou « Gouvernance informatique » (en anglais « IT gouvernance ») renvoie aux moyens de gestion et de régulation des Systèmes d’Information (SI) mis en place dans une entreprise pour atteindre ses objectifs. A ce titre, la gouvernance IT fait partie

intégrante de la gouvernance d’entreprise.

Les méthodes ITIL (IT Infrastructure Library) et COBIT sont notamment des supports permettant de mettre un système d’information sous contrôle et de le faire évoluer en fonction de la stratégie de l’entreprise. Une entreprise accumule au cours des années des milliers de documents, dans des bases de données éparses avec parfois des redondance. Plus globalement, il existe généralement des données stratégiques éparpillées dans le système d’information de l’entreprise dont l’ensemble du personnel ou de l’équipe dirigeante, ignore l’existence.

Urbanisation du Système d’InformationLa démarche d’urbanisation du SI (Système d’Information) consiste dans un premier temps à étudier les différents secteurs fonctionnels d’une entreprise (production, administration, ventes,etc.),afind’êtreenmesured’en réaliser une cartographie, puis d’étudier de la même manière son système d’information.

Le terme « urbanisation » est utilisé par analogie avec les travaux d’architecture et d’urbanisme dans une ville en comparant une entreprise avec une ville et ses différents quartiers, zones et blocs.

Une telle démarche commence par le recensement et la capitalisation de l’ensemble des informations sur le système d’information de l’entreprise (bases de données, applications, services, etc.), en relationavecleurfonction,afindeles rationnaliser et de permettre de valoriser le capital informationnel de l’entreprise.

L’objectif d’une démarche d’urbanisation est donc d’aboutir à une structuration du système d’information permettant d’en améliorer ses performances et son évolutivité. Elle permet ainsi de donner les moyens à l’entreprise de faire évoluer son système d’information en connaissance de cause.

notion DE systèME D’inForMAtion

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