Intergovernmental Conference on Strategies and...

L'informatique facteur vital du développement

Les activités de l'Unesco dans le domaine de l'informatique et de ses applications

(Unesco

Traduction d'un texte paru en anglais en 1980

Publié en 1982 par l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture 7, place de Fontenoy, 75700 Paris

Imprimé par les Presses Centrales Lausanne S.A.

© Unesco 1982

La reproduction du texte est autorisée à condition qu'il soit fait mention de son origine. U n justificatif sera adressé à la Section de l'informatique S C / S E R Unesco 7, place de Fontenoy 75700 Paris

Préface

Les aspects scientifiques, technologiques, éducatifs de l'informatique et l'action qu'ils peuvent exercer sur le développement de la société présentent un intérêt particulier pour l'Unesco. C o m m e dans d'autres domaines de son activité, l'Organisation a adopté une approche intégrée et multidisciplinaire dans les travaux qu'elle m è n e dans ce secteur et qui ont trait à la formulation de politiques nationales de l'informatique, à la création et à la gestion de centres de calcul, à l'élaboration de logiciels, à la formation des h o m m e s , à la base logique et mathématique du traitement de l'information, à la recherche et à l'éducation, à la collecte, au stockage et à l'extraction de l'information, à l'évolution de la société sous l'effet d'une informatisation croissante.

O n ne saurait certes décrire dans le cadre d'une brève étude telle que celle-ci les nombreuses activités que m è n e l'Organisation dans ce domaine ; le lecteur pourra toutefois, on l'espère, grâce à la présente publication où quelques-unes des activités récentes les plus significatives sont retracées, se faire une idée des grandes lignes d u programme poursuivi par l'Unesco dans le domaine de l'informatique.

Table des matières

1 Qu'est-ce que l'informatique? 11

2 L'Unesco et l'informatique 15 L'informatique dans la vie d'une nation 16 L'informatique au niveau régional 17

3 Le programme d'informatique de l'Unesco 19 SPIN: l'orientation d'un programme international 19 La coopération internationale en matière d'informatique 21

Le Bureau intergouvernemental pour l'informatique (IBI) 21 Les organisations internationales non gouvernementales 22 La promotion de la coopération régionale 23 Le programme de participation 24

Formation et enseignement dans le domaine de l'informatique 25

La formation en informatique 25 L'enseignement de l'informatique à l'école 27 La création de centres de calcul 27

Projets opérationnels portant pour une large part sur l'informatique 28

Les projets relatifs à l'éducation 28 Le projet d'arabisation 29

Orientation future 31 Le Groupe consultatif d'experts en informatique (GCI) 31 Actions nouvelles 33

Les applications spécialisées de l'informatique 37 Applications de l'informatique à l'éducation et aux sciences sociales 37

L'enseignement assisté par ordinateur 37 L'informatique au service de la gestion de l'éducation 38 Le Système d'information pour la gestion des projets (PMIS) 39 Le Modèle de simulation éducative ( E S M ) 40 La modélisation à l'échelle mondiale 41 Les indicateurs socio-économiques 41

Les applications de l'informatique à l'hydrologie et à la sismologie 42 Les applications de l'informatique à la statistique 42 L'informatique et le Programme général d'information (PGI/UNISIST) 44 L'informatique et le Service de documentation de l'Unesco 47

Le logiciel C D S / I S I S - C A N / D S I 47 Le Service de documentation

automatique (CDS) de l'Unesco 49

L'informatique et les systèmes d'information spécialisés 50

Constitution de bases de données intéressant les politiques scientifiques et technologiques 50 Le Réseau international pour l'éducation relative à l'environnement (IEEN) 52 Le Système d'accès aux données et informations sur le milieu marin ( M E D I ) 52 Le Système d'information sur les sciences aquatiques et les pêches (ASFIS) 53 Le Système de dépistage automatique des données pour les sciences sociales et les sciences humaines ( D A R E ) 54

Le développement culturel 55 Le patrimoine culturel 55 Le Système d'information sur la recherche et les besoins de l 'homme 55 Banque de données sur le droit d'auteur 56

5 Les systèmes informatiques à l'Unesco 57 Organisation 57 Systèmes et services 57 Matériel et logiciel de base 58

Liste des sigles 61

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Qu'est-ce que l'informatique?

Dans notre société contemporaine, le jeu des relations est de jour en jour plus complexe, de sorte que le volume des données et de l'information à traiter va sans cesse croissant1.

Les données et l'information sont ainsi devenues un élément nécessaire de dynamique de l'évolution sociale, en particulier dans les sociétés où la technologie et les services jouent u n rôle important — ainsi que dans les relations entre pays. Elles constituent un élément clé de la prise de décision aux niveaux les plus divers. A mesure que le savoir progresse, que ses applications se diversifient et appellent des recherches plus poussées, on peut de moins en moins agir en l'absence d'information précise sur l'état d'une question, et m ê m e sur sa probabilité d'évolution. Il faut donc, pour parvenir à une utilisation rationnelle des ressources naturelles et humaines, au développement scientifique et technologique, au progrès dans les domaines de l'agriculture, de l'industrie c o m m e de la culture et du bien-être social, pouvoir traiter de manière toujours plus efficace les données et avoir accès à l'information la plus diversifiée et la plus exhaustive possible.

N o u s voyons aujourd'hui naître progressivement tout un ensemble de disciplines scientifiques et techniques, de méthodes de gestion qui nous aident à tirer plus systématiquement parti des données et de l'information, sans perdre de vue les contextes sociaux, économiques et culturels plus larges dans lesquels elles se présentent. Cet ensemble de disciplines est de plus en plus regroupé sous le n o m d'«informatique».

Diverses définitions du terme «informatique» ont été proposées. D ' u n e manière générale, on peut dire qu'il s'agit de 1'« ensemble des disciplines et des techniques de traitement systématique (en particulier par ordi-

1. Selon VIFIP-ICC Vocabulary (North Holland, 1966), les données sont la représentation de faits ou d'idées sous une forme bien précise, tandis que l'information est la signification qu'un être humain assigne aux données en se référant aux conventions communémen t utilisées pour les représenter. A l'Unesco, le Programme général d'information (PGI), qui relève du chapitre 4 du Programme et budget, est distinct du Programme relatif à l'informatique.

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L'informatique facteur du développement

nateur) des données et de l'information considérées c o m m e m o y e n d'accès au savoir, le but étant la conservation dans le temps et la communication dans l'espace de ce savoir ' ».

Dans le contexte actuel, on englobe dans l'informatique les activités de conception, de mise en place, d'évaluation, d'application et de mise à jour des systèmes de traitement, de stockage et de communication des données, en ce qui concerne tant les matériels que les logiciels, les aspects organisationnels et humains. Ainsi l'informatique comprend, dans ce sens, ce qu'on appelle souvent la technologie des ordinateurs, ses fondements techniques et théoriques, ainsi que ses applications.

Le développement de l'informatique a bénéficié des efforts convergents d 'un grand nombre de disciplines, en particulier, mais non uniquement, scientifiques et techniques. S'il est un domaine où les interactions entre la science fondamentale du type le plus abstrait, les inventions et applications techniques les plus avancées, la capacité de production et les conditions sociales et économiques sont à la fois les plus manifestes et les plus c o m plexes, c'est incontestablement celui de l'informatique.

A u cours des vingt-cinq dernières années, l'emploi de l'informatique s'est généralisé dans l'administration publique, la gestion des entreprises, la banque et les études de marché, la recherche scientifique et technique, le calcul statistique et numérique, le diagnostic et la surveillance médicale, la c o m m a n d e des opérations industrielles, l'enseignement, les bibliothèques et autres services de documentation. Elle joue un rôle important dans la télédétection et les télécommunications. Ses applications sont à divers degrés utiles et m ê m e nécessaires tant dans les pays avancés que dans le tiers m o n d e .

Instrument indispensable du développement économique et social, l'informatique permet de traiter l'information d'une façon qui correspond aux besoins des planificateurs et des responsables dans tous les domaines et à tous les niveaux d'activité, y compris la production, la recherche et les services. Créer, traiter, stocker et transmettre l'information nécessitent parallèlement la mise au point d'équipements et de modes opératoires qui, à leur tour, permettent de traiter de façon rapide et économique les quantités énorm e s de données et d'informations nécessaires au développement de la société. L'expérience des pays industriels dans ce secteur a prouvé que l'informatique, née du progrès, pouvait à son tour accélérer le développement: quand les pays en développement l'auront maîtrisée, elle pourra, leur permettant d'améliorer la gestion de leurs ressources, réduire l'écart qui les sépare des nations plus avancées.

1. Terminologie de la documentation, Paris, Les Presses de l'Unesco, 1976.

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Qu'est-ce que l'informatique?

Grâce au progrès continu de la technologie (par exemple de la microélectronique, qui a permis la réalisation des microprocesseurs), l'informatique, m ê m e sous sa forme la plus élaborée, est devenue accessible à tous les pays. La généralisation des matériels ouvre de nouveaux domaines d'application pour lesquels le traitement de l'information était jusqu'ici économiquement peu intéressant et donne aux pays en développement une occasion nouvelle de prendre une part active au développement de la technologie de l'informatique.

L'avènement de l'informatique est un défi lancé à toutes les nations. Dans l'avenir, les plus avancées seront peut-être celles qui auront su saisir l'extraordinaire chance de progrès qu'elle représente et qui auront ainsi recueilli les immenses bénéfices qu'elle peut offrir.

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2

L'Unesco et l'informatique

En 1968, l'Assemblée générale des Nations Unies, consciente des incidences possibles du développement de l'informatique, demanda qu'on lui fît un rapport complet sur le problème que l'évolution future de l'informatique posait aux pays selon leur m o d e de développement. En 1974, elle a décidé «que le Comité de la science et de la technique au service du développement servira de point de convergence pour les activités concernant l'application des techniques d'informatique au profit du développement de tous les pays, et plus particulièrement des pays en développement, compte tenu de leurs problèmes spécifiques, et que, pour être assisté dans cette tâche, il devra s'appuyer principalement sur les services d'experts fournis par un ou plusieurs organismes existants des Nations Unies, tels que l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture et le Comité consultatif pour l'application de la science et de la technique au développement, ou par d'autres organisations intergouvernementales compétentes, telles que le Bureau intergouvernemental pour l'informatique ' ».

Dans l'évolution de l'informatique dans le m o n d e , deux questions intéressent particulièrement l'Unesco, à savoir le rôle que peuvent jouer la science, la technique, leurs applications et le développement des moyens et infrastructures scientifiques et technologiques. Il faut aborder ces questions dans l'optique de la recherche-développement, de la création de systèmes, de la conception et de la production de matériel et de logiciel, ainsi que dans celle de la mise de l'informatique au service du progrès socio-économique des pays en développement dans l'esprit de la Conférence des Nations Unies sur la science et la technique au service du développement ( C N U S T D ) 2 .

1. Comprendre pour agir: l'Unesco face aux problèmes d'aujourd'hui et aux défis de demain, Paris, Unesco, 1977.

2. O n trouvera en annexe une liste des sigles employés dans le texte.

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L'informatique dans la vie d'une nation

Bien appliquée, l'informatique peut favoriser le développement socio-économique. Tout d'abord, elle est, pour la planification économique et sociale, un outil essentiel qui permet de traiter une grande quantité de données, de construire des modèles et de suivre la réalisation des programmes et projets. En deuxième lieu, elle fournit un m o y e n d'élaborer les conditions dans lesquelles s'effectue la gestion des entreprises et services de toute sorte. Enfin, l'informatique peut considérablement aider les pays en développement à mettre sur pied des systèmes de production qui leur permettent non seulement de satisfaire leurs propres besoins, mais aussi d'être compétitifs sur les marchés mondiaux. Il est donc de l'intérêt de tous les pays d'accorder à l'informatique une place d'importance dans leur politique de la science et de la technologie, autant c o m m e contribution à leur autonomie que pour mettre au service de leur développement un instrument d'une efficacité sans précédent.

La communauté scientifique internationale doit, pour sa part, également considérer deux grands problèmes de caractère général. Il s'agit d'abord des incidences de l'informatique sur le développement. O n ne sait pas encore suffisamment par quels moyens l'informatique pourrait s'insérer dans des sociétés peu préparées à l'adopter de par leurs caractères socio-économiques et culturels. Il faudrait effectuer des études s'appuyant sur les sciences sociales et s'attachant tant aux aspects généraux qu'aux cas particuliers, et sur lesquelles les pays en développement pourraient se fonder pour décider d'implanter l'informatique dans un contexte pouvant différer largement de celui où elle est apparue. Le second problème a trait à la recherche en informatique, notamment à la mise au point de matériels et de logiciels nouveaux et de plus en plus spécialisés ou diversifiés, et aux principes qui peuvent amener à appliquer des techniques existantes à des domaines nouveaux.

Pour réaliser un progrès rapide en informatique, il faut une augmentation substantielle du nombre de spécialistes qualifiés. Il ne suffit pas pour cela d'ouvrir aux universités l'accès à des ordinateurs adaptés à leurs besoins et de mettre sur pied des programmes d'enseignement pour ceux qui se destinent à l'informatique, il faut aussi familiariser tous les étudiants avec l'emploi des ordinateurs et les concepts de base de l'informatique, dont on se rend compte qu'ils sont applicables dans pratiquement toutes les branches de la science, de la technique et de l'économie. L'informatique est un domaine qui évolue très rapidement, et un échange accéléré de connaissances et de données d'expérience entre spécialistes est indispensable pour éviter toute obsolescence prématurée des programmes d'enseignement dans cette discipline. En ce qui

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L'Unesco et l'informatique

concerne l'enseignement général, certaines mesures ont déjà été prises pour initier les élèves de l'enseignement secondaire aux concepts scientifiques touchant aux ordinateurs. Pour que l'informatique soit acceptée et pour que ses incidences sociales, culturelles et économiques soient comprises, il importe d'entreprendre une vaste action de sensibilisation à ces problèmes à l'aide de programmes appropriés et en faisant notamment appel aux médias.

L'informatique au niveau régional

L'informatique est aujourd'hui l'un des secteurs clés du savoir et, à ce titre, l'un de ceux où la coopération internationale peut permettre à la fois une meilleure application d'une technique pour le bien de l'humanité et une nouvelle orientation des recherches vers des domaines susceptibles d'être profitables à toutes les nations.

Pour réduire l'écart informatique actuel entre les différents pays — écart qui ne se mesure pas seulement au nombre d'ordinateurs que possède chacun d'entre eux ni à celui des personnes qui les utilisent, mais aussi à l'aptitude à appliquer l'informatique en vue de la réalisation des objectifs nationaux — il importe de favoriser, au niveau gouvernemental, une meilleure prise de conscience de ses incidences concrètes. C'est là un préalable si l'on veut que les priorités et les stratégies fassent progressivement l'objet de politiques nationales de plus en plus précises et d'efforts concertés aux niveaux régional et mondial.

Le niveau de développement de l'informatique varie d'une région à l'autre et, dans un grand nombre de cas, l'Unesco doit, pour des raisons d'efficacité, faire porter son action sur un groupe de pays. Elle s'attache donc à suivre une approche régionale, à concevoir et à exécuter des programmes fondés sur des similitudes sociales, culturelles, linguistiques et économiques correspondant à différents niveaux de développement.

L'Unesco confie l'exécution de ses programmes régionaux d'informatique à ses bureaux régionaux de science et de technologie :

Bureau régional de science Bureau régional de science et de technologie et de technologie pour l'Afrique pour l'Asie du Sud P . O . Box 31592 et l'Asie centrale Nairobi Unesco House Kenya Jor Bagh 17 (Lodi Road)

N e w Delhi 110003 Inde

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Bureau régional de science et de technologie pour les États arabes 7, place de Fontenoy 75700 Paris France

Bureau régional de science et de technologie pour l'Amérique latine et les Caraïbes Casilla del Correo 859 Montevideo Uruguay

L'avenir de l'informatique dans les pays en développement dépendra évid e m m e n t de la formation des enseignants et des chercheurs. La ligne générale de cette formation, les différents niveaux auxquels il conviendrait de la dispenser et le marché de l'emploi auquel elle devrait répondre posent des problèmes non moins importants que ceux de son contenu. La coopération régionale est, semble-t-il, la meilleure façon pour des pays différents de parvenir à définir leurs propres objectifs en examinant ensemble les problèmes c o m m u n s . Pour ce qui est de l'organisation des moyens de formation, qui pourraient également être dans une large mesure régionaux, on sait que la préparation en vue d'une carrière en informatique — que ce soit en vue de la recherche dans le domaine logiciel, des applications au développement ou de l'emploi des ordinateurs dans la gestion — nécessite un niveau de connaissances scientifiques préalable non seulement assez élevé, mais aussi particulier. C'est un fait qu'il convient de ne pas sous-estimer lors de l'élaboration des programmes d'enseignement scientifique, pas plus que lors de la mise en place des infrastructures de recherche et d'éducation. Il importe donc que l'informatique figure au nombre des secteurs visés par les politiques relatives au développement du potentiel scientifique et technique national.

Bureau régional de science et de technologie pour l'Asie du Sud-Est Jalan Thamrin 14 Tromol Pos 2 7 3 / J K T Djakarta Indonésie

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Le programme d'informatique de l'Unesco

Les activités que déploie traditionnellement l'Unesco afin de stimuler la coopération internationale dans ses domaines de compétence, d'apporter aux États membres une aide opérationnelle en vue de leur développement social, culturel et économique, de promouvoir la paix, les droits de l ' h o m m e et la compréhension mutuelle ont été très fortement marquées par l'évolution profonde et les progrès rapides de l'informatique. E n outre, agir en faveur d'un nouvel ordre économique exige des approches nouvelles. C'est à leur définition que s'est notamment employée la première Conférence intergouvernementale sur les stratégies et politiques en informatique (SPIN) ' qui s'est tenue à Torremolinos, en Espagne, en 1978.

SPIN: l'orientation d'un programme international

La Conférence S P I N a représenté le couronnement de plusieurs années de travaux préparatoires entrepris par l'Unesco et le Bureau intergouvernemental pour l'informatique (IBI) pour sensibiliser les États membres à l'importance croissante de l'informatique et de ses applications en tant qu'outil efficace de développement pour tous les pays. Les objectifs de la conférence étaient de confronter les expériences acquises en matière de stratégies et de politiques de l'informatique, en particulier celles qui visent à assurer le développement de capacités endogènes et l'utilisation optimale des ressources; de déterminer les voies et les moyens par lesquels l'informatique peut contribuer au développement économique, social et culturel, compte tenu des besoins particuliers des pays en développement; de définir les conditions

1. Voir Stratégies et politiques en informatique: rapport final de la conférence.

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préalables indispensables à l'élaboration de stratégies et de politiques au niveau national ; d'établir un programme d'action en faveur de la coopération et de l'aide internationales dans le domaine de l'informatique.

Les délégués de soixante-seize États membres de l'Unesco ont participé à la conférence, ainsi que des observateurs d'un État non m e m b r e , des représentants et observateurs d'autres institutions du système des Nations Unies, d'organisations intergouvernementales et d'organisations internationales non gouvernementales. Les participants ont confirmé dans leurs déclarations l'intérêt des objectifs de la conférence et l'importance qu'il convenait d'attacher à une large utilisation de l'informatique dans de nombreux aspects de la vie publique et privée. Ils ont aussi souligné la contribution que l'informatique peut apporter au développement ainsi que la nécessité urgente qu'ont les pays en développement de pouvoir profiter de ses applications, lesquelles se répandent de plus en plus. Ils ont aussi vivement recommandé aux organisations sous l'égide desquelles se tenait la conférence de p r o m o u voir la coopération et d'accroître encore l'assistance qu'elles prêtent aux États m e m b r e s , en particulier aux pays en développement, dans les domaines de l'éducation, de la formation et de l'échange d'information sur les progrès rapides réalisés dans ce domaine.

La conférence a en particulier invité l'Unesco et l'IBI à contribuer — notamment en apportant une aide indispensable sur les plans du financement, de l'organisation et de la méthodologie — à la création de centres régionaux de formation (et de perfectionnement) de spécialistes de l'informatique. Les institutions de formation et de recherche dans les pays en développement devraient s'employer: à former des informaticiens et des chercheurs de haut niveau et à encourager ces derniers; à animer des recherches en informatique dans les domaines en rapport avec des problèmes c o m m u n s ; à promouvoir des méthodes pédagogiques; à constituer des équipes itinérantes de formation et de recyclage; enfin, à accorder une assistance en fournissant les ressources les plus utiles. L'Unesco a été invitée à parrainer l'organisation de conférences, de séminaires, de congrès, etc. — tenus par des organisations non gouvernementales c o m m e la Fédération internationale pour le traitement de l'information (IFIP) afin d'analyser et de diffuser tous les aspects de l'informatique — à fournir les ressources nécessaires pour qu'un plus grand nombre de nations puissent se faire représenter à ces manifestations et à centraliser l'action dans le système des Nations Unies en favorisant une approche pluridisciplinaire intégrée, conformément au principe de l'autosuffisance de chaque nation. La conférence a également suggéré que l'Unesco et l'IBI favorisent l'échange d'information et de données d'expérience concernant l'informatique entre les États m e m b r e s , et effectuent des études et prévisions interdisciplinaires sur les incidences sociales et culturelles de l'informatique.

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Le programme d'informatique de ¡'Unesco

O n verra que le programme de l'Unesco relatif à l'informatique, tel qu'il est décrit dans les sections suivantes, va tout à fait dans le sens des recommandations de la Conférence SPIN.

La coopération internationale en matière d'informatique

L'Unesco élabore son programme en tenant compte des travaux des autres institutions des Nations Unies et de ceux des organisations intergouvernementales et internationales non gouvernementales, ainsi que l'expérience qu'elle acquiert par ses propres activités régionales.

A u sein du système des Nations Unies, l'Unesco a participé aux travaux du Comité consultatif sur l'application de la science et de la technique au développement ainsi qu'à ceux du Conseil économique et social et du Bureau interorganisations pour les systèmes informatiques (IOB); elle a également apporté sa contribution au premier et au second rapport du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies sur Les techniques d'informatique au service du développement, et pris part à diverses rencontres sur l'informatique organisée au sein de la famille des Nations Unies.

Le Bureau intergouvernemental pour l'informatique (IBI)

Il est particulièrement important que le rôle politique, économique et social que joue l'informatique dans la vie des nations soit pleinement compris par les organismes responsables des divers pays intéressés. L'Unesco s'est placée au premier rang de ceux qui favorisèrent cette prise de conscience en participant en 1960 à la création du Centre international de calcul (ICC), qui devint plus tard le Bureau intergouvernemental pour l'informatique (IBI). L'IBI est une organisation intergouvernementale spécialisée dans l'informatique, sous tous ses aspects, et dont l'activité consiste en particulier à donner des avis sur ces questions et à favoriser, voire à recommander, une action de caractère national et international concernant, notamment, l'adoption de stratégies et de politiques nationales et internationales pour l'informatique. L'IBI organise des réunions spécialisées aux niveaux mondial et régional, dont certaines en coopération avec l'Unesco.

L'IBI s'attache, en particulier en collaboration avec les autorités nationales, à donner une image globale et précise des incidences de l'informatique dans les diverses régions. Il a contribué à faire accepter l'idée que l'informa-

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tique devrait figurer en bonne place dans les politiques nationales de la science et de la technologie. Certains pays en développement d'Afrique et d'Amérique latine ont déjà mis sur pied des mécanismes nationaux afin de veiller à ce qu'une approche harmonisée soit adoptée à l'égard de l'informatique, et ont entrepris des études relatives au logiciel et aux services.

Depuis la création de l'IBI, l'Unesco a participé aux réunions de son Assemblée générale, de son Conseil exécutif, de son Conseil consultatif technique et pris part à ses travaux.

Les organisations internationales non gouvernementales

Les organisations non gouvernementales régionales et internationales jouent, de l'avis de tous, un rôle majeur dans la diffusion des connaissances et du savoir-faire grâce aux congrès, séminaires et journées d'études qu'elles organisent et à leurs publications (actes de réunions, revues, etc.). L'Unesco apporte son soutien à ces organisations et travaille en étroite association avec elles afin de promouvoir, par la libre circulation de l'information et des h o m m e s , la coopération intellectuelle à l'échelle mondiale; elle s'est attachée à s'assurer leur concours en vue de l'instauration d'un nouvel ordre économique international et d'une participation accrue et plus sérieuse des pays moins avancés au développement global.

L'Unesco collabore avec des organisations c o m m e la Fédération internationale pour le traitement de l'information (IFIP), déjà mentionnée, la Fédération internationale des sociétés de recherche opérationnelle (IFORS), la Fédération internationale d'automatique (IFAC), l'Union électronique d'Asie ( A E U ) , le Comité de coordination de cinq associations internationales (FIACC), l'Institut international d'analyse systémique appliquée (IIASA), l'association Données pour le développement ( D F D ) et le Conseil international des unions scientifiques (CIUS), qui regroupe diverses unions et comités ayant un rapport avec l'informatique. L'Unesco encourage également des associations régionales c o m m e la Confédération régionale d'informatique de l'Asie du Sud-Est ( S E A R C C ) .

Il faut réserver une mention particulière à l'IFIP — la plus importante des associations spécialisées — fondée sous les auspices de l'Unesco lors du premier colloque mondial sur le traitement de l'information organisé à son initiative en 1959. L'IFIP est une fédération internationale de sociétés scientifiques, professionnelles et techniques s'occupant d'informatique. Dans la période récente, l'Unesco a apporté à l'IFIP un soutien financier destiné à encourager les délégués des pays en développement à assister aux réunions qu'elle organise, c o m m e la deuxième conférence sur le thème «Le choix de l ' h o m m e et l'informatique», tenue à Vienne, Autriche, en 1974; Téléinfor-

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matique 79, conférence internationale organisée à Paris (France); et la C o n férence européenne sur la technologie appliquée de l'information ( E U R O -IFIP 79), à Londres, R o y a u m e - U n i . En outre, l'Unesco a suscité la création d'un Comité IFIP sur l'informatique pour le développement (ICID), dont l'activité est essentiellement dirigée vers les pays en développement. Ce comité promet d'être une source de riches interactions grâce à la collaboration de l'Unesco et d'autres organismes internationaux. Par ailleurs, l'IFIP a organisé des conférences sur l'emploi des ordinateurs dans l'enseignement; elle s'occupe également de l'élaboration de programmes scolaires.

Autre société professionnelle fondée sous les auspices de l'Unesco: l'Union électronique d'Asie ( A E U ) . L'union fut créée en 1967 pour répondre au besoin de coopération internationale dans le domaine de l'électronique, depuis longtemps ressenti dans la région. Elle organise notamment, avec le concours de l'Unesco, un cours international de formation en technologie des ordinateurs.

L'Unesco a également c o m m e n c é à collaborer avec Données pour le développement ( D F D ) , organisation internationale non gouvernementale regroupant essentiellement des particuliers qui y exercent une activité de caractère bénévole. Il s'agit d'un organisme très actif dans le domaine de l'informatique, en particulier en ce qui concerne la gestion des données officielles. Avec le soutien de l'Unesco, Données pour le développement a organisé en 1979, sur les systèmes d'information dans l'administration publique et leur rôle dans le développement économique et social, un séminaire international qui s'est tenu à Chamrousse, en France, et auquel ont assisté un certain nombre de participants venus de pays en développement. Il y fut recommandé en particulier de renforcer la coopération internationale, de mieux tirer parti des possibilités de développement offertes par l'ordinateur et les technologies de la communication, de resserrer les liens de collaboration entre Données pour le développement et l'IFIP.

La promotion de la coopération régionale

D'une manière générale, l'Unesco a permis aux États membres de diverses régions d'examiner plus aisément ensemble les problèmes qui leur sont c o m m u n s . Ainsi, les États membres se sont regroupés régionalement pour étudier et élaborer des recommandations concernant la coopération dans des secteurs essentiels c o m m e la science et la technologie, la communication, l'éducation et la culture. U n réaménagement des structures de l'organisation, qui s'est traduite par une décentralisation accrue vers les bureaux régionaux, la création de centres et de réseaux, a accru la coopération dans un grand nombre de disciplines.

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Cinq réunions régionales de directeurs de centres de calcul ont été organisées pour donner suite aux recommandations et conclusions de la Conférence SPIN. La réunion régionale des directeurs de centres de calcul d'Amérique latine et des Caraïbes s'est tenue du 2 au 6 octobre 1979 à Montevideo (Uruguay), tandis que la réunion correspondante pour l'Asie du Sud et l'Asie centrale avait lieu à Katmandou (Népal), du 29 octobre au 1er novembre 1979; une réunion des directeurs des centres de calcul d'Afrique suivit en 1980, du 14 au 18 avril à Arusha (République-Unie de Tanzanie). Deux autres réunions sont prévues: l'une pour l'Asie du Sud-Est, à Djakarta (Indonésie), du 20 au 24 octobre 1980; l'autre pour les États arabes, à A m m a n (Jordanie), les 21 et 22 mars 1981. Toutes ces réunions ont porté ou porteront sur la mise en œuvre d'un programme d'échanges de logiciels et sur les dispositions qui pourraient être prises en matière de fourniture et de maintenance en c o m m u n du matériel. Elles ont permis ou permettront d'examiner les besoins en informatique de chaque région et ont eu pour premier résultat une proposition ferme de création d'un réseau régional de centres de calcul en Asie du Sud et en Asie centrale. Les principales conclusions auxquelles ces réunions auront abouti seront récapitulées lors d'une consultation entre les rapporteurs, qui se tiendra au siège de l'Unesco à une date ultérieure, et des recommandations seront faites quant aux actions à entreprendre.

Le programme de participation

A u titre du programme de participation par l'intermédiaire duquel les États membres sollicitent le concours de l'Unesco pour des actions précises, un certain nombre de bourses ont été octroyées, des services d'experts et de conseillers ont été fournis, des avis ont été formulés sur le développement de politiques de l'informatique, la création de nouveaux centres et la définition de projets. Les échanges des scientifiques ont été stimulés de manière que les organismes de recherche et les centres de calcul s'ouvrent à des chercheurs de pays en développement, qui à leur tour inviteraient des spécialistes à venir faire des conférences.

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Formation et enseignement dans le domaine de l'informatique

La formation en informatique

L'informatique — c'est une évidence — n'est utile que si l'on dispose du personnel apte à l'utiliser efficacement: «L'acquisition d'un ordinateur peut fort bien, au départ, créer au moins autant de problèmes qu'elle en résout. Entre les mains d'utilisateurs compétents, les ordinateurs peuvent être à la fois utiles et efficaces. Mais c'est à des h o m m e s qu'il revient de fixer leur rôle et d'exploiter les possibilités qu'ils offrent. Leur efficacité dépend donc de la compétence et des connaissances de ceux qui planifient, approuvent, mettent en œuvre, dirigent, surveillent et évaluent les activités pour lesquelles on utilise l'ordinateur1.»

La pénurie de personnel qualifié dans les divers secteurs de l'informatique est un problème souvent évoqué ; elle est particulièrement aiguë dans les pays en développement. O n prévoit que les besoins en la matière ne feront qu'augmenter, avec, naturellement, des différences quant au nombre et aux catégories de personnels nécessaires selon les situations nationales.

D e surcroît, il est assez c o m m u n é m e n t admis qu'il convient d'impartir une «culture informatique» de caractère général à tous, car chacun sera, tôt ou tard, en contact avec l'ordinateur — dont l'usage se répand — aura à l'utiliser ou sera concerné par ses applications.

Seul un effort d'éducation massif et bien conçu peut permettre de répondre à ces besoins. O r il semble que l'extension très rapide de l'utilisation des ordinateurs, dont le taux de croissance est à peu près semblable dans les pays développés et en développement, n'a pas été suffisamment accompagnée de la création et du renforcement de structures pédagogiques dans le domaine de l'informatique en général, particulièrement dans les pays en développement.

1. Les techniques d'informatique au service du développement. Deuxième rapport du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, p. 7 et 8, N e w York, Nations Unies, 1973.

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L'éducation et la formation en vue de l'application de la technologie des ordinateurs au processus de développement économique et social conservent donc une priorité certaine pour tous les pays, avancés ou non.

Pour faciliter la solution de ce problème et encourager les comparaisons d'expériences et les échanges d'idées entre nations, l'Unesco apporte son concours à des institutions de réputation internationale, en vue de l'organisation de cours postuniversitaires de longue durée en informatique et en technologie des ordinateurs. Il s'agit notamment des cours suivants: Cours de formation en technologie des ordinateurs, organisé, à Tokyo, par

l'Union électronique d'Asie et le gouvernement japonais. Cours international postuniversitaire d'informatique, Université de Lagos,

Nigeria. Cours international de formation postuniversitaire en mathématiques et

informatique appliquées à la recherche, Université de Bucarest, R o u manie.

Cours international de formation pour les études de gestion par ordinateur, Université de Londres, R o y a u m e - U n i .

Dans le cadre de certains projets financés par le Programme des Nations Unies pour le développement ( P N U D ) — tels que ceux relatifs au réseau national d'écoles d'ingénieurs pour l'industrie dont le siège est situé à Caracas (Venezuela), ou au Centre de calcul de l'Université du Caire (Egypte) — l'Unesco fournit des services d'experts internationaux et permet à des boursiers de suivre des études de perfectionnement à l'étranger, son but étant de renforcer l'enseignement postuniversitaire en informatique et en technologie des ordinateurs.

A l'occasion d'un certain nombre de projets U n e s c o / P N U D , une assistance technique a été fournie afin d'améliorer l'aptitude des ingénieurs à se servir des ordinateurs. Ainsi, des consultants ont aidé l'École supérieure des mines d'Oviedo (Espagne), à organiser des cours sur l'emploi des procédés informatiques dans la géologie et l'exploitation minière, et ont donné à l'Organisation de recherche-développement sur la mécanique, de Durgapur (Inde), des avis sur l'application des ordinateurs aux études de mécanique.

Dans le cadre du projet à long terme concernant la recherche sur les études transnationales comparées de sciences sociales, l'Unesco a organisé cinq cours internationaux pour initier des étudiants de niveau avancé à utiliser l'ordinateur en sociologie, en psychologie sociale et en démographie.

Le choix des programmes d'études est un aspect essentiel de la formation en informatique. L'Unesco a donc demandé à 1TFIP d'établir un rapport sur l'élaboration des programmes d'études en informatique, dans lequel figureraient une description des principaux travaux réalisés à l'heure actuelle dans ce domaine par les sociétés d'informatique et les établissements d'enseignement, une définition d'une structure modulaire énonçant les principa-

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les matières d'études, les plans de travail et les équipements nécessaires (installations de laboratoire et ordinateurs notamment) et des recommandations sur les moyens permettant d'adapter de tels programmes aux besoins des pays en développement. Ce travail devrait être achevé sous peu.

L'enseignement de l'informatique à l'école

La modernisation des programmes scolaires afin de les rendre plus adaptables à l'évolution rapide de la science et de la technologie est une question qui n'a jamais cessé de préoccuper l'Unesco. Ainsi, elle a apporté son concours à l'IFIP lors d'une conférence consacrée à l'informatique et aux mathématiques dans les établissements d'enseignement secondaire (Varna, Bulgarie, 1977) où furent examinés les moyens qui permettraient aux programmes scolaires de tirer parti de cette nouveauté qu'est l'informatique. Il a été généralement admis, lors de cette réunion, que l'enseignement de l'informatique dans les écoles devrait être intégré à celui des matières scolaires déjà enseignées, en particulier les mathématiques, et non faire l'objet d'une discipline indépendante.

E n collaboration avec l'Unesco et l'IBI, l'IFIP a organisé deux grandes conférences sur les ordinateurs dans l'enseignement, à Amsterdam en 1970 et à Marseille en 1975. U n e troisième conférence devrait se tenir probablement à Lausanne pour aborder, parmi d'autres sujets, l'emploi des ordinateurs dans la résolution des problèmes pédagogiques des pays en développement.

La création de centres de calcul

L'exécution de plusieurs projets financés par le P N U D concernant l'établissement de centres de calcul a été confiée à l'Unesco. C'est à ce titre qu'ont été créés notamment le Centre de l'Institut polytechnique de Bucarest (Roumanie); le Centre de calcul des universités, à Rangoon (Birmanie); le Centre automatisé d'information scientifique et technique à Sofia (Bulgarie). Ces trois centres poursuivent des objectifs différents. Il s'agit dans le premier cas de développer les possibilités de formation et de recherche au sein des facultés de l'Institut polytechnique. Le centre de Rangoon, pour sa part, est le premier organisme où la formation vise la totalité des applications de l'informatique et l'introduction de cette nouvelle technologie dans les entreprises clés de l'économie. Quant au troisième projet, il a permis d'introduire les techniques informatiques dans le traitement, le stockage, l'extraction et la diffusion de l'information en Bulgarie.

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Projets opérationnels portant pour une large part sur l'informatique

Outre les activités presque exclusivement consacrées à l'informatique dont il vient d'être question, l'Unesco exécute, conjointement avec le P N U D ou avec la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), des projets opérationnels portant pour une large part sur l'informatique. O n trouvera dans les paragraphes suivants une description des projets de ce type actuellement en cours dans les États membres .

Projets relatifs à l'éducation

E n Afghanistan, l ' U n e s c o / P N U D a entrepris, en collaboration avec le Ministère de l'éducation, un projet concernant la planification et la gestion de l'éducation. Il s'agit de mettre en place des bases de données élémentaires pour la recherche pédagogique et les statistiques, d'automatiser les opérations administratives de base (paie, comptabilité), d'étudier et d'installer progressivement un système d'information sur la gestion de l'éducation.

E n Indonésie, l'un des projets U n e s c o / P N U D porte sur l'élaboration des programmes nationaux en matière d'éducation, et, notamment dans ce cadre, sur la planification et l'évaluation de l'enseignement ainsi que sur la définition des études.

U n e partie importante de ce projet est consacrée à la conception et à la mise au point d'un système global intégré d'information sur la gestion de l'éducation répondant aux besoins particuliers du pays. Il s'agit d'installer des équipements de traitement des données, d'automatiser progressivement toutes les opérations administratives de base, de créer une base de données pour la recherche pédagogique et l'établissement de statistiques, de former le personnel nécessaire à cet effet.

E n Malaisie, un projet U n e s c o / P N U D sur le renforcement de la capacité nationale de traitement des données pour la planification et la recherche en matière d'éducation est en cours de réalisation, en collaboration avec le Ministère de l'éducation. Il est envisagé, dans ce cadre, de concevoir et de mettre au point un système d'information sur la recherche pédagogique en intégrant les sous-systèmes opérationnels existant aussi bien dans l'administration que dans les organismes de documentation.

A u Pakistan, le projet U n e s c o / P N U D a pour objet la réforme de l'administration de l'éducation dans les provinces. Il est prévu à ce titre d'installer des équipements de traitement des données, d'automatiser toutes les

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opérations administratives de base et de créer progressivement un système d'information sur la gestion de l'éducation.

A u Maroc, le domaine visé par un projet U n e s c o / B I R D est l'analyse globale du système administratif de l'enseignement. D a n s ce cas, on doit rationaliser et automatiser progressivement des opérations administratives de base, installer des équipements de traitement des données et mettre au point un système de gestion de l'éducation.

E n Algérie, il s'agit, dans le cadre d'un projet U n e s c o / P N U D entrepris en coopération technique avec le Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, de concevoir et de mettre en place un système d'information sur la gestion de la recherche éducative. Le système gérera toutes les opérations administratives de base ainsi que les projets de recherche et le personnel.

A u Bénin, un projet U n e s c o / P N U D sur la planification et l'application de la réforme de l'enseignement est en cours. Dans son aspect informatique, il porte sur la rationalisation des procédures administratives de base et sur la mécanisation progressive de la gestion des dossiers du personnel au niveau national, à l'aide des installations de traitement des données actuellement disponibles.

A Singapour, le projet U n e s c o / P N U D sur les services d'information pour la planification et le développement de l'éducation en est à un stade avancé de préparation. O n procédera dans ce cadre à l'intégration des sous-systèmes informatiques déjà utilisés dans l'administration de l'enseignement et les statistiques éducatives, à la conception et à la mise au point progressives d'un système évolué en ligne d'information sur la gestion de l'éducation et la recherche pédagogique.

E n Hongrie, un projet U n e s c o / P N U D est consacré à la mise au point et à l'application des méthodes et technologies éducatives modernes dans le domaine du traitement automatique de l'information. C e projet, qui en est également à un stade avancé de préparation, fait intervenir le Bureau central des statistiques et le Centre international d'enseignement de l'informatique et d'information.

Le projet d'arabisation

Le projet d'arabisation entrepris par le gouvernement marocain dans divers secteurs de la vie nationale a fait très largement appel à l'informatique. C'est à l'Institut d'études et de recherches pour l'arabisation (IERA) qu'a été confiée, avec l'aide de l ' U n e s c o / P N U D , la réalisation de la partie informatique du projet destinée à faciliter le processus d'arabisation.

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L ' I E R A , créé en 1960, a pour but principal d'aider le gouvernement à opérer une reconversion linguistique progressive du pays. Jusqu'à présent, il a orienté ses activités de recherche vers les domaines suivants :

Normalisation de l'alphabet arabe afin d'éliminer les problèmes techniques gênants pour la fabrication de matériels d'imprimerie, de télex et de transmission des données fonctionnant en arabe (pour l'informatique, les télécommunications et la dactylographie, par exemple).

Étude du vocabulaire arabe contemporain, en particulier dans les domaines scientifique et technique, afin de mettre au point une terminologie précise et fonctionnelle et de fournir aux traducteurs les outils appropriés dont ils ont besoin (lexiques, dictionnaires bilingues et trilingues).

Enseignement de la langue arabe, de la traduction et de l'interprétation en tant que techniques de communication linguistique, et popularisation de l'arabe moderne afin de renouveler, de moderniser l'enseignement dans cette langue et de favoriser le développement professionnel et socioculturel.

C o m m e c'est sur l'écriture que doit porter au premier chef tout effort d'arabisation si l'on veut qu'il soit concret, l'IERA s'est surtout attaché à mettre au point le système V S A - C O D A R (arabe standard «voyelle» - codage de l'arabe), qui se compose d'un groupe de caractères normalisés et «voyelles» (VSA) comprenant une codification binaire (codage de l'arabe, ou C O D A R ) permettant d'introduire l'alphabet arabe dans les ordinateurs et les réseaux de télécommunications. Ce système est conçu pour servir de support technique aux projets d'arabisation du gouvernement marocain et constitue un instrument nécessaire pour la poursuite des autres travaux de l'IERA.

Parallèlement à cette activité, l'IERA a constitué un fichier de terminologie arabe comprenant plus de 900 000 traductions de termes tirés de lexiques, dictionnaires et glossaires bilingues et trilingues et de divers ouvrages. C e répertoire d'informations, qui a déjà servi à compléter les lexiques nécessaires à l'arabisation dans divers domaines (faune maghrébine, vocabulaire maghrébin pratique uniforme pour l'enseignement primaire, vocabulaire administratif pour l'administration marocaine), devrait constituer le fonds d'une banque terminologique dont la création permettrait son application à plus grande échelle. A plus long terme, il servirait à préparer un dictionnaire d'arabe uniforme moderne, outil de référence indispensable dans les domaines scientifique, technique et culturel.

Outre que la mise au point du système V S A - C O D A R représente une importante réalisation technique, il est à noter que des organisations interarabes et internationales de haut niveau sont favorables à son officialisation et à son homologation.

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Dans l'imprimerie, divers dispositifs utilisant ce système sont e m ployés au Maroc, et plusieurs publications, dont des quotidiens nationaux, y font appel.

En ce qui concerne l'informatique, un terminal d'ordinateur muni d'un écran bialphabétique latin-arabe a été mis au point en collaboration avec l'Agence spatiale européenne (ASE). U n e production en série de ce terminal est prévue. D e plus, le V S A - C O D A R a été adapté à une utilisation sur miniordinateur standard afin que l'IERA puisse s'équiper d'un système informatique autonome pour le projet.

En ce qui concerne l'intérêt porté au système V S A - C O D A R à l'échelon interarabe et international, et son éventuelle homologation, tous les organismes intéressés — l'Organisation internationale de normalisation (ISO), TIBI, l'Union arabe de télécommunications, le Bureau d'arabisation, l'Organisation arabe pour l'éducation, la culture et la science ( A L E C S O ) — ont participé à une réunion organisée par l'Unesco à son siège en juin 1978. Celle-ci a permis d'établir une stratégie spécifique pour l'homologation du V S A -C O D A R , dont la première étape a été la création au Maroc d'un comité technique dont l'action a conduit à l'acceptation de cet ensemble de caractères au niveau national.

Orientation future

Le Groupe consultatif d'experts en informatique (GCI)

Le Groupe consultatif d'experts en informatique (GCI) — créé par le Directeur général, qui y avait été autorisé par la Conférence générale de l'Unesco à sa vingtième session, pour donner suite aux recommandations de la Conférence SPIN tenue en 1978 — s'est réuni au siège de l'Unesco, à Paris, du 17 au 18 septembre 1979. A la réunion du groupe, composé d'éminents informaticiens de pays en développement et de pays industrialisés, assistaient aussi les représentants de deux organisations intergouvernementales, l'Organisation de coopération et de développement économiques ( O C D E ) et TIBI, et d'une organisation non gouvernementale, l'IFIP.

L'ordre du jour comportait les points suivants: a) importance de l'informatique, politiques de l'informatique et aspects sociaux — examen général à suite de la Conférence SPIN ; b) principaux problèmes qui se poseront dans les années 80, en matière d'informatique, aux pays industrialisés; industrie de l'informatique, formation de la main-d'œuvre, recherche et éducation, applications et rôle de l'Unesco ; c) principaux problèmes qui se poseront dans les années 80, en matière d'informatique, aux pays en développement:

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infrastructure de l'informatique, éducation, transfert et adaptation de la technologie, information sur l'informatique, impact des microprocesseurs et programme d'action directe proposé par l'Unesco; d) le rôle de l'Unesco dans le domaine de l'informatique et celui d'autres organisations internationales (gouvernementales et non gouvernementales).

Le groupe a considéré que les grandes questions suivantes requéraient l'attention immédiate des organisations et institutions internationales: La formation et l'enseignement au niveau supérieur, c o m m e à des niveaux

plus élémentaires, à la fois pour remédier au m a n q u e de personnel spécialisé et pour appeler l'attention de tous, y compris les responsables de haut niveau, sur l'importance de la technologie.

Le transfert réel de technologie, y compris le transfert entre pays où des projets et programmes ont été exécutés avec succès. Il convient d'encourager l'acquisition des techniques de l'informatique, tout en accordant l'attention requise au niveau de développement et aux choix prioritaires de chaque pays.

La coordination des besoins et des expériences de certains pays (y compris les domaines où l'informatique intervient, sans y jouer un rôle essentiel, dans une activité donnée) afin de contrebalancer leur dépendance à l'égard de fournisseurs étrangers.

La mise au point des mesures nécessaires de normalisation, en coopération avec les organisations gouvernementales internationales, telles que l'Organisation internationale de normalisation (ISO).

La création d'un fonds international de projets, comprenant si possible des réseaux d'ordinateurs, et de produits de programmes d'application générale (en tenant compte de la transférabilité des programmes) à l'usage des différents pays, en prenant les dispositions indispensables à l'approvisionnement et au développement de ce fonds.

Des comparaisons statistiques de l'utilisation de l'informatique dans différents pays sur une base quantitative. Le groupe est convenu que, si l'on voulait que soit mis en œuvre avec succès un programme d'action conforme à ses recommandations, deux principes essentiels devraient être acceptés et appliqués. Tout d'abord, étant donné que le niveau de développement de l'informatique varie d'une région à l'autre, il conviendrait d'accorder une attention particulière à une approche régionale de la conception et de la mise en œuvre des programmes fondée sur des similitudes sociales, culturelles, linguistiques et économiques correspondant à différents niveaux de développement. Deuxièmement, en raison du progrès rapide des technologies et de leurs profondes répercussions sur les sociétés, il est indispensable de procéder à une adaptation dynamique de la structure des organisations internationales, de manière à tenir pleinement compte de la nécessité de coordonner leurs

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efforts et d'éviter un gaspillage des ressources. Le groupe considère qu'au sein de la famille des Nations Unies c'est à l'Unesco qu'incombe au premier chef le soin de définir les politiques à suivre en matière d'informatique et d'orienter l'action des gouvernements.

Actions nouvelles

Pour donner suite aux recommandations formulées lors de la Conférence S P I N et lors de la réunion du G C I , ainsi qu'aux réunions régionales de directeurs de centres de calcul, l'Unesco a prévu de restructurer son programm e d'informatique pour 1981 -1983 en centrant son activité sur les actions de programmes suivantes.

Développement et formation de la main-d'œuvre. C o m m e l'ont souligné la Conférence S P I N et le Groupe consultatif d'experts en informatique, il est absolument indispensable de mettre sur pied des programmes d'enseignement et de formation en informatique pour remédier au m a n q u e de personnel spécialisé auquel on se heurte fréquemment dans ce secteur en expansion rapide, et qui est particulièrement aigu dans les pays en développement. L'Unesco favorisera l'introduction de programmes d'informatique dans l'enseignement supérieur en concourant notamment à l'élaboration de plans d'études et à leur adaptation à des environnements culturels particuliers. U n soutien sera apporté pour l'organisation de cours postuniversitaires destinés aux enseignants d'informatique. Le plus urgent en la matière est de mettre en place des cours de brève durée pour pallier l'absence critique de personnel, et une formation continue qui permette de suivre le rythme du progrès technique. Parmi les cours de formation de brève durée déjà prévus, on peut citer: le cours international de formation en technologie des ordinateurs, à Tokyo (Japon); les applications de l'informatique à l'industrie et à la gestion, à Patras (Grèce); un cours de formation à l'Institut africain d'informatique (IAI), Libreville (Gabon) ; un cours de formation en informatique en Chine.

L'Unesco organisera des cours de formation, conjointement avec une institution hôte ou une organisation compétente, et contribuera à la création de centres de formation. U n e approche régionale sera adoptée de manière à encourager l'ouverture de centres d'excellence d'enseignement et de formation en informatique correspondant aux besoins nationaux et régionaux. U n programme de bourses destinées à déjeunes informaticiens sera mis sur pied. L'éducation et la formation à des niveaux plus élémentaires, principalement à l'intention des jeunes, seront encouragées.

L'Unesco financera des programmes de sensibilisation à l'informatique, notamment ses incidences sociales, culturelles, économiques et leur importance pour le développement.

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Transfert réel et adaptation de la technologie. Pour améliorer les capacités endogènes des pays en développement dans le secteur de l'informatique, des projets de recherche en c o m m u n , qui seront conjointement entrepris par plusieurs institutions de recherche nationales, bénéficieront d'un soutien. Des fonds seront dégagés pour permettre des échanges réguliers et de courtes visites de spécialistes en vue de l'exécution d'un programme de recherche en commun.

Avec l'aide de centres publics de recherche-développement et avec celle de l'industrie de l'informatique, des projets d'application de l'informatique à l'appui du développement seront identifiés et exécutés, en particulier dans les pays où l'informatique est encore peu développée. D e jeunes informaticiens des pays industrialisés, nouvellement diplômés ou travaillant depuis peu dans la profession, seront encouragés à participer, avec le soutien de leur propre pays, à l'exécution de ces projets sur le terrain.

V u la nécessité d'utiliser rationnellement les techniques informatiques existantes et compte tenu de l'effet catalyseur qu'exerce l'informatique sur le développement, il sera organisé, dans les pays en développement, des séminaires et des stages d'études sur l'application des technologies de pointe en informatique — microprocesseurs, réseaux automatisés de communication des données, gestion des banques de données, c o m m a n d e des opérations industrielles, traitement automatique des données commerciales et administratives, y compris le traitement décentralisé des données. U n e aide financière sera consentie à des informaticiens de chaque région pour qu'ils puissent participer à ces réunions.

D'excellents conférenciers et le meilleur équipement possible seront mis à la disposition de chacun des stages d'études régionaux.

Des réseaux d'institutions travaillant en c o m m u n seront établis dans chaque région de manière que le transfert de technologie soit davantage concentré et efficace. Des études de faisabilité pour la création de réseaux informatiques régionaux seront entreprises. (Pour l'exécution des programm e s et projets, l'affectation, financée à l'aide de crédits fournis par l'Unesco ou sur d'autres ressources, d'un informaticien dans chaque région est prévue.)

Des avis seront donnés aux États membres , à leur demande, sur la politique à suivre en matière d'informatique.

Renforcement de la coopération internationale. Pour obtenir des résultats tangibles et exercer un fort impact dans un domaine tel que l'informatique, à l'action duquel aucun secteur n'échappe, il est essentiel de mobiliser et de rassembler les ressources des organisations internationales gouvernementales et non gouvernementales. Sur le rôle de l'Unesco en matière d'informatique, il conviendra donc d'appeler l'attention des autres institutions spécia-

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Usées des Nations Unies, ainsi que celle du P N U D et des autres organismes de financement, de façon que les projets intéressant ce secteur puissent être coordonnés efficacement dans le cadre d'une politique globale. La coopération avec les organisations intergouvernementales s'occupant d'informatique sera poursuivie. La collaboration avec le Bureau intergouvernemental pour l'informatique (IBI) sera renforcée.

Les relations avec les organisations internationales non gouvernementales ( O N G ) compétentes telles que l'IFIP seront développées afin que leurs activités correspondent davantage aux besoins des pays en développement. L'Unesco organisera conjointement avec les O N G intéressées des conférences, séminaires, stages d'études et cours de brève durée dans les pays en développement. Des activités régionales d'informatique seront organisées en copatronage avec des O N G .

Information sur l'informatique. Des informations seront rassemblées sur les centres d'information sur l'informatique, les établissements d'enseignement et de formation et les cours qu'ils proposent, les institutions de recherche-développement et les possibilités de recherche en informatique, ainsi que les bourses.

Programme d'action directe en matière de microprocesseurs et de mini-ordinateurs '. L'objectif de ce programme est de faciliter l'introduction des applications des mini-ordinateurs dans les pays en développement afin que l'écart informatique ne soit pas aggravé par la rapidité de l'évolution de la technique des microprocesseurs.

U n projet pilote relatif à la création de laboratoires de microprocesseurs dans certains pays, en particulier ceux où l'informatique est encore naissante, sera mis sur pied. Le projet couvrira l'achat, le transport, l'installation du matériel, ainsi que la formation du personnel requis. A u bout d'une période de trois ans, l'institution hôte prendra l'installation entièrement à sa charge. Il est prévu qu'au départ l'une de ces installations sera implantée au siège de l'Unesco à des fins de formation et d'évaluation. O n s'attend que ce programme d'action directe en matière de microprocesseurs constitue un modèle que d'autres suivront, avec le concours de ressources extra-budgétaires.

Les institutions de pays en développement intéressées par la création de centres de mini-ordinateurs, en particulier les institutions d'enseignement et de recherche, bénéficieront d 'un soutien.

1. Voir Y . Parker, Minicomputers : guidelines for developing countries, Londres, Minicon-sult, 1978.

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Des consultants se rendront dans les États membres , sur leur demande , pour aider à élaborer des projets d'établissement de centres de mini-ordinateurs, notamment pour définir les besoins et l'objectif visé, dresser la liste des spécifications auxquelles le système doit répondre, tant du point de vue du matériel que du logiciel, et donner des avis sur différentes questions : achats, installation, gestion, personnel.

Pour obtenir de plus amples détails sur les activités mentionnées dans ce chapitre, s'adresser, au siège de l'Unesco, aux différents services indiqués ci-dessous : Sur la plupart des actinies: Section de l'informatique, S C / S E R , Secteur des

sciences. Sur l'enseignement de l'informatique à l'école: Section de l'enseignement des

sciences, E D / S T E , Secteur de l'éducation. Sur les projets relatifs à l'éducation: Division des programmes opérationnels

E D / O P S , Secteur de l'éducation. Sur le projet d'arabisation: Division des études de cultures, C C / C S , Secteur

de la culture et de la communication.

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Les applications spécialisées de l'informatique

Applications de l'informatique à l'éducation et aux sciences sociales

A u cours des dix dernières années, les applications de l'informatique dans le domaine de l'enseignement se sont essentiellement limitées, en dehors de la recherche, à la planification et à la gestion, et, de façon plus sporadique, aux tests et à la mesure des niveaux atteints. L'emploi de l'ordinateur c o m m e machine à enseigner s'est heurté aux difficultés d'élaboration de programmes appropriés et à des problèmes de coût. L'Unesco a, dans ce domaine, fait porter ses efforts dans plusieurs directions, parmi lesquelles l'enseignement assisté par ordinateur, l'informatique appliquée à la gestion de l'éducation, les modèles de simulation éducative, etc.

L'enseignement assisté par ordinateur

L'Unesco s'est surtout intéressée aux applications possibles de l'enseignement assisté par ordinateur dans les pays en développement, et notamment à la formation des enseignants à cet enseignement. C'est à partir de 1970 qu'elle a commencé à élaborer des programmes à ce sujet en organisant, par exemple, des consultations et des réunions internationales qui ont: a) établi des directives à l'intention des autorités éducatives; b) défini les domaines où le transfert de la technologie de l'enseignement assisté par ordinateur aux pays en développement serait amélioré par la coopération internationale; c) inventorié les apports de cette forme d'enseignement à l'instauration d'un nouveau m o d e de pensée et à la généralisation d'un enseignement individualisé; d) recommandé les mesures à prendre à l'échelon international. U n Centre national de recherche pour le développement de l'éducation (qui s'occupe notamment de l'initiation des maîtres à l'enseignement assisté par ordinateur) a été créé en Espagne en 1971 dans le cadre d'un projet Unes-co/PNUD.

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Des études ont été entreprises en Colombie, en Inde et en Yougoslavie afin de recueillir des informations sur la possibilité d'élaborer des modèles concernant l'utilisation de l'ordinateur dans l'éducation, en particulier pour l'instruction des élèves. Leurs résultats devraient faciliter la mise au point et l'adaptation de techniques correspondant aux conditions économiques et culturelles des pays en développement.

Certaines tendances actuelles — telles que la réduction du coût et de la taille des ordinateurs à capacités égales — ouvrent à l'enseignement assisté par ordinateur des perspectives nouvelles qui sont au cœur de tous les débats dans les instances internationales. Ainsi, au cours d'une réunion régionale d'experts européens sur l'analyse systémique et les ordinateurs dans l'enseignement, tenue à Budapest, en 1979, en coopération avec l'IFIP et le Centre national hongrois de technologie de l'éducation, les participants ont répertorié les différents systèmes informatiques employés à des fins d'enseignement. L'utilisation de ceux-ci s'étend de l'enseignement géré par ordinateur à l'enseignement assisté par ordinateur, aux exercices et travaux pratiques, aux travaux dirigés, à la résolution de problèmes et aux simulations. Les participants à cette réunion ont donc estimé que l'ordinateur, en particulier dans l'enseignement supérieur, agit sur toutes les autres disciplines en favorisant l'apparition de concepts nouveaux.

Pour donner suite aux recommandations de la Conférence SPIN, l'Unesco envisage d'intensifier son activité dans le domaine de l'enseignement assisté par ordinateur, notamment d'encourager les recherches sur les relations entre l'informatique et les programmes scolaires, sur la mise au point de matériels pédagogiques d'auto-instruction peu coûteux. L'échange d'information, de données d'expérience et de personnel au niveau régional entre établissements d'enseignement sera également favorisé.

L'informatique au service de la gestion de l'éducation

Pour répondre aux v œ u x formulés par plusieurs pays avant et pendant la Conférence SPIN, et par la Conférence générale de l'Unesco à sa vingtième session (novembre 1978), on s'est assuré les moyens techniques nécessaires pour promouvoir la coopération dans le domaine de l'application aux systèmes nationaux d'éducation des techniques modernes de gestion, faisant largement appel au traitement automatique des données. Environ une douzaine de missions de soutien technique et de préparation de projets ont été effectuées en Amérique latine, dans les États arabes, en Asie, en Afrique et en Europe avec cet objectif en vue, et plusieurs autres missions du m ê m e ordre sont prévues.

D e fait, c o m m e les effectifs du système national d'enseignement (enseignants, élèves, personnels administratifs) augmentent dans tous les pays en

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proportion du niveau de développement, les problèmes de planification, d'organisation, d'administration, de contrôle, d'analyse statistique et de documentation qui s'ensuivent sont presque nécessairement de plus en plus ardus. La complexité et la quantité des données à prendre en considération sont telles qu'on ne peut plus se passer des techniques modernes de l'informatique pour gérer des systèmes trop lourds pour les méthodes traditionnelles.

L'Unesco s'attache donc à fournir une coopération technique systématique pour accroître tant l'efficacité opérationnelle que le rendement global des systèmes nationaux d'éducation. Par conséquent, dans le cadre des réform e s éducatives entreprises dans chaque pays, elle favorise cette coopération technique en informatique (y compris tous les aspects concernant la gestion et la collecte de l'information) en donnant, sur demande, des avis objectifs et en analysant les mécanismes opérationnels particuliers à chaque système national d'éducation.

L'Unesco diffusera bientôt un jeu de documents audio-visuels visant à promouvoir l'application des techniques modernes de gestion et de traitement des données à l'amélioration des mécanismes de gestion des systèmes nationaux d'enseignement. C e matériel audio-visuel, qui sera accompagné d'un document technique, doit aussi servir à sensibiliser les autorités nationales à cette question. Il sera produit en quatre langues: arabe, anglais, français et espagnol.

Le Système d'information pour la gestion des projets (PMIS)

L'emploi de l'ordinateur dans la gestion des projets opérationnels, envisagé pour la première fois dans des études entreprises en 1975, c o m m e n c e à entrer dans les faits au Secteur de l'éducation de l'Unesco.

Les objectifs du Système d'information pour la gestion des projets sont les suivants: 1. Aborder de façon moderne et efficace la collecte de l'information rela

tive aux projets et assurer sa diffusion à tous les fonctionnaires du Secrétariat intervenant dans la planification, la gestion, l'administration et l'évaluation des projets. Le réseau d'information ainsi institué reste ouvert et est facilement accessible à tous les intéressés.

2. Fournir promptement — et sous une forme systématique — les données requises pour prendre des décisions rapides et cohérentes au sujet des projets et des programmes.

3. Assurer un lien entre le programme ordinaire de l'Unesco et le prog r a m m e opérationnel, avec un double retour d'information.

4. Établir une mémoire institutionnelle de toutes les activités opérationnelles, qui puisse être consultée à tout m o m e n t .

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5. Offrir aux fonctionnaires de l'Unesco s'occupant de la gestion des projets le m o y e n d'accroître et de tenir à jour leur connaissance des techniques modernes en la matière, ce qui se reflétera dans les relations qu'ils entretiennent avec les autorités nationales pour la planification et la réalisation des futurs projets.

Faisant appel au système financier et budgétaire automatisé et à des logiciels spécialement construits pour lui ou existants, c o m m e le CDS/ISIS, le P M I S couvre l'ensemble des activités opérationnelles du Secteur de l'éducation financées par des ressources extra-budgétaires. Les données concernant environ 450 projets ont été mises en mémoire. Tous les intéressés reçoivent chaque mois l'information requise sur bande de sortie d'imprimante, mais l'ordinateur peut aussi être interrogé directement au m o y e n de terminaux. La présentation des informations fournies est conforme aux critères de base de gestion, et les données peuvent également être triées par descripteurs correspondant, par exemple, aux grandes disciplines des sciences de l'éducation. Pour donner un aperçu de l'aide précieuse qu'apporte le système à tous les projets de l'Unesco, signalons que, grâce au module automatisé de dépistage des profils des m e m b r e s du personnel (Personnel Profiles Retrieval), toutes les personnes intéressées peuvent obtenir des informations sur les spécialistes auxquels il pourrait être fait appel dans de nombreuses disciplines.

Le P M I S a évidemment été conçu pour répondre aux besoins du Secrétariat, mais il tient compte de certaines exigences exprimées par le P N U D et par le Bureau interorganisations pour les systèmes informatiques (IOB). U n jeu de documents a été établi pour fournir des directives aux utilisateurs et pour former le personnel à la gestion assistée par ordinateur.

Le Modèle de simulation pour l'éducation (ESM)

Depuis quelques années, l'Unesco s'intéresse à la question des modèles mathématiques pour la planification et l'analyse de l'éducation. Son activité dans ce domaine a abouti à la mise au point du Modèle de simulation pour l'éducation ( E S M ) , dont elle s'attache à développer l'application par des actions de promotion et d'initiation à son emploi.

Le modèle a d'abord fait l'objet d'une expérience régionale en liaison avec la Conférence des ministres de l'éducation et de la planification économique des États m e m b r e s de l'Unesco en Asie, qui s'est tenue en 1965 à Bangkok. Cette expérience, qui a été suivie d'applications analogues dans d'autres régions, a permis d'établir en 1970/1971, un E S M , accompagné du système de traitement des données requises, destiné à être utilisé au niveau national. Ce modèle est conçu pour aider à la prise de décision et à la planification grâce à une évaluation quantitative des différentes stratégies d'édu-

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cation possibles. Depuis lors, divers systèmes de traitement des données, dans des versions différentes, ont été mis au point pour étendre et améliorer les méthodes de simulation et les options informatiques.

Vingt et un États membres ont utilisé l 'ESM, dont certains plusieurs fois. Les principaux problèmes éducatifs abordés et les questions traitées à ce propos ont été très différents selon les pays. Il s'est agi soit d'un service offert aux États membres , soit d'activités menées dans le cadre de programmes de l'Unesco et d'autres organisations internationales (OIT, Unicef et surtout B I R D ) .

O n s'est attaché, ces dernières années, à renforcer la capacité d'analyse de l'éducation et de planification des États membres en les incitant à utiliser l 'ESM et en les initiant à son emploi. Son manuel concernant le système E S M de traitement des données a été publié et des cours de formation sur l'utilisation de l 'ESM ont été organisés aux niveaux national et régional à l'intention des planificateurs de l'éducation.

C'est donc sur l'initiation et l'incitation à l'utilisation de l 'ESM que porteront les efforts dans l'immédiat et à l'avenir; ainsi, des séminaires nationaux de démonstration de l 'ESM et de formation à son emploi ont été organisés. D e u x d'entre eux se sont tenus en 1979 sur le thème de la formation et de l'utilisation pratique du logiciel. O n encouragera également ce type d'activités en prêtant concours à des projets opérationnels dans les États membres .

La modélisation à l'échelle mondiale

Dans le cadre des études entreprises sur l'adaptation des modèles mondiaux à la planification, le logiciel du modèle mondial pour l'Amérique latine, élaboré par la Fondation Bariloche, a été testé en 1977-1978 sur l'ordinateur de l'Unesco.

Il est prévu d'apporter, par le biais de ces modèles mondiaux, un appui aux travaux que mènent actuellement les institutions des Nations Unies sur le thème des objectifs à long terme du développement, et notamment aux travaux menés en 1979-1980 au titre du projet U N I T A R / O I T / U n e s c o / C E -P A L sur les interrelations entre la technologie, la répartition des revenus et d'autres questions socio-économiques.

Les indicateurs socio-économiques

Dans le cadre d'une large étude sur les indicateurs de ressources humaines entreprise par l'Unesco, le logiciel d'une méthode de classification statistique (taxonomie de Wroclaw) a été mis au point en 1973 et utilisé dans un certain nombre d'autres études faisant intervenir des comparaisons internationales.

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Les applications de l'informatique à l'hydrologie et à la sismologie

E n hydrologie, on se sert des ordinateurs pour: le stockage, le traitement et l'extraction des données; les statistiques; la prévision; les calculs de transformation des ondes de crue ; la gestion des ressources en eau ; l'analyse de certains modèles hydrologiques — tels que ceux relatifs au bilan hydrique, au ruissellement des pluies — et des modèles hydrodynamiques de l'écoulement souterrain.

En coopération avec le Comité de modèles mathématiques en hydrologie de l'Association internationale des sciences hydrologiques (AISH), l'Unesco a contribué à l'organisation de colloques internationaux aux États-Unis d'Amérique et en Pologne, consacrés à l'emploi des ordinateurs en hydrologie.

L'ordinateur a été beaucoup employé pour analyser le comportement hydrodynamique des grands aquifëres dans le projet U n e s c o / P N U D : Étude des ressources en eaux souterraines dans le nord du Sahara, en Algérie et en Tunisie.

E n collaboration avec l'Association internationale de sismologie et de physique de l'intérieur de la Terre (IASPEI), l'Unesco a collaboré à la création du Centre sismologique international, dont le siège est à Edimbourg (Royaume-Uni ) . Ce centre rassemble les données sismologiques fournies par environ 800 observatoires à travers le m o n d e et analyse ces données afin de déterminer la localisation, la magnitude et d'autres paramètres concernant approximativement un millier de tremblements de terre par an.

Les applications de l'informatique à la statistique

L'information statistique est, on le sait, un élément indispensable à la planification régionale du développement économique et social ainsi qu'à l'évaluation des progrès réalisés dans le sens des objectifs qu'on se propose d'atteindre dans les domaines de l'éducation, des sciences, de la culture et de la communication, aux niveaux national, régional et mondial.

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Dès 1971, l'Unesco s'est attachée à mettre en place une banque de données statistiques automatisée qui permette d'informatiser le stockage et l'extraction des informations statistiques manipulées par l'Unesco et facilite l'établissement des rapports et études statistiques, en particulier Y Annuaire statistique de l'Unesco.

La banque de données statistiques de l'Unesco est un système automatisé de traitement de macrodonnées relatives à l'éducation, à la science et à la technologie, à la culture et à la communication. E n matière d'éducation, par exemple, elle ne traite donc pas de données concernant tel ou tel élève ou école, mais d'éléments c o m m e l'effectif total des élèves de l'enseignement primaire dans le pays x pour l'année y ou le nombre d'éducatrices dans l'enseignement préscolaire dans le pays z pour l'année A . Elle diffère donc très sensiblement dans son esprit m ê m e des systèmes statistiques essentiellement conçus pour manipuler des microdonnées, telles que celles qui sont recueillies au m o y e n des enquêtes ou lors des recensements ou des inscriptions sur les listes électorales.

La banque des données, outre qu'elle a puissamment aidé à l'établissement des rapports statistiques (y compris Y Annuaire statistique), a probablement facilité l'accès aux données statistiques requises à des fins très diverses. E n particulier, grâce à des programmes paramétrés faciles à utiliser, les utilisateurs peuvent se procurer rapidement des tables statistiques sur toute une série de questions — mais cependant en un nombre limité de formats — en étant assurés que les données figurant sur ces tables sont les plus récentes, qu'il s'agisse d'informations nouvelles ou de données révisées pour une raison quelconque.

L'amélioration de cette banque de données statistiques se poursuit, en particulier en ce qui concerne le télétraitement. Pour ce faire, on a préparé un certain nombre de sous-programmes standards de consultation faisant appel à un macrolangage d é n o m m é F I R S T (File Integration and Retrieval System through Terminals), mis au point à l'Unesco, qui permet l'interrogation des fichiers de façon simple et avec un m i n i m u m d'instructions, rendant ainsi certaines informations accessibles aux utilisateurs de terminaux dans toute l'Organisation. Autre opération prévue: la mise au point d'un programme d'«édition logique» qui vérifie automatiquement la cohérence des éléments de données introduits séparément dans la banque.

Parallèlement, la réalisation de logiciels statistiques spécialisés pour divers types d'analyses statistiques, c o m m e la régression multiple, l'analyse de variance, l'analyse factorielle et l'analyse typologique, suit son cours.

Les logiciels actuellement utilisés pour les études quantitatives sont notamment le SPSS (Statistical Package for the Social Sciences), OSIRIS et les programmes spécialisés mis au point par l'Institut de statistique de l'Uni-

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versité de Paris pour l'analyse factorielle des correspondances et la typologie dynamique.

L'étude récente intitulée Estimation des ressources humaines et financières consacrées à la recherche-développement aux niveaux mondial et régionalest un bon exemple d'application de ces logiciels statistiques. Cette étude, la première d'une série visant à évaluer la situation mondiale des activités de R - D , part de l'estimation des dépenses totales de R - D et du nombre de scientifiques et d'ingénieurs employés à des travaux de R - D aux niveaux régional et mondial pour faire de cette estimation une base générale de données fiables, offrant une couverture assez complète à l'échelle mondiale.

L'informatique et le Programme général d'information (PGI/UNISIST)

Eu égard au rôle capital que l'information ' scientifique et technique joue dans le développement des nations, l'Unesco a lancé en 1973 un programme intergouvernemental à long terme d é n o m m é UNISIST à la suite d'une conférence intergouvernementale U N I S I S T et d'une étude de cinq ans réalisée conjointement avec le Conseil international des unions scientifiques. L ' U N I -SIST est, de l'avis général, le seul programme d'information du système des Nations Unies qui soit conçu pour fournir un cadre conceptuel général pour la création de systèmes d'information. D e manière générale, il tend à faciliter l'accès des pays, en particulier les pays en développement, aux ressources d'information mondiales, et à créer les conditions voulues pour que les systèmes d'information soient compatibles et reliés entre eux.

Le Programme U N I S I S T ayant mûri et le système ayant été étendu aux sciences sociales et à d'autres domaines, la Conférence générale de l'Unesco a décidé, en 1976, de créer, en y intégrant l'UNISIST, un Programme général d'information de l'Unesco couvrant les domaines de l'information, de la gestion des archives et documents, de la documentation et de la bibliothé-conomie. Dans ce cadre, les activités de programme de l'UNISIST se sont graduellement étendues de façon à promouvoir le transfert de l'information

1. Dans ce contexte, par «information», on entend le contenu ou le message d'une c o m munication ou d'un discours, écrits ou oraux.

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dans tous les domaines de la connaissance au service du développement économique et social.

Les rapides progrès enregistrés dans les domaines de l'informatique, des communications et des techniques connexes de traitement de l'information sont appelés à jouer un rôle important dans la conception et la mise en œuvre des systèmes et services d'information. Depuis l'époque de la création de l 'UNISIST, le nombre des bases de données automatisées, bibliographiques ou non bibliographiques, a augmenté de façon spectaculaire. Les fabricants de matériel ont fait des progrès remarquables dans le domaine des mémoires, dont ils ont considérablement réduit le coût. Le dialogue h o m m e -machine ou recherche «directe» l'emporte désormais sur les méthodes de traitement «par lots». O n sait maintenant diffuser l'information au moyen de réseaux de télécommunications reliant des terminaux équipés d'écrans de visualisation à des ordinateurs centralisés qui traversent les frontières nationales, et m ê m e les océans. Les ordinateurs et la téléinformatique ont été employés avec succès pour la gestion des bibliothèques, des archives et d'autres centres d'information.

Les progrès déjà réalisés ou potentiels de l'informatique présentent beaucoup d'intérêt, en particulier pour les pays en développement; ils promettent en effet, au prix certes d'un investissement à long terme, un accès rapide et bon marché à de vastes réserves d'information situées dans le m o n d e entier, ainsi qu'une gestion efficace de l'information provenant du pays m ê m e .

Les activités de promotion des techniques informatiques de traitement de l'information prennent donc une importance croissante dans le Programm e général d'information de l'Unesco ; il s'agit d'une orientation qu'a confirmée la deuxième conférence de l 'UNISIST (Conférence intergouvernementale sur l'information scientifique et technique au service du développement, U N I S I S T II), convoquée par l'Unesco en 1979.

Les activités que m è n e actuellement l'Unesco afin de promouvoir une application appropriée de la technologie de l'information relèvent de quatre grands domaines: 1. Politique et planification de l'information. A u niveau international,

élaboration de stratégies et de politiques en vue de l'application de l'informatique aux systèmes d'information, au m o y e n d'études, de conférences et de consultations. A u niveau national, développement de la coopération, dans le domaine des politiques relatives à la technologie de l'information, avec les administrations responsables (points de convergence nationaux pour l'information) et les comités nationaux pour l'UNISIST, qui existent dans plus de soixante pays.

2. Normes et standards. Mise au point de normes relatives aux méthodes automatisées de traitement de l'information, en collaboration avec

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l'Organisation internationale de normalisation (ISO), et diffusion des normes et directives existantes aux centres d'information des Etats membres . D e grands progrès ont été réalisés en ce qui concerne les formats de communication exploitables par machine ainsi que les procédures automatisées de traitement et de dépistage de l'information.

3. Infrastructure de l'information. Fourniture d'une assistance technique aux États membres , aux organismes internationaux et aux systèmes d'information spécialisés désireux d'étudier diverses possibilités d'automatisation du traitement de l'information et de mettre en place des services d'information automatisés. A u niveau régional, soutien de projets pilotes destinés à promouvoir l'introduction de techniques modernes d'information, dans les services de recherche de l'information et les bibliothèques, par exemple. Ainsi, avec l'aide du gouvernement canadien, des services informatiques de «diffusion sélective de l'information» (DSI) ont été organisés en Argentine, en Inde, au Mexi que et au Nigeria afin de fournir des informations bibliographiques courantes aux scientifiques de ces pays ainsi que des pays voisins. Pour le futur, l'application des nouveautés techniques, telles que la téléinformatique et les mini-ordinateurs et micro-ordinateurs, figure en très bonne place.

4. Formation et éducation. Aide aux États m e m b r e s en vue de l'initiation des spécialistes de l'information — archivistes, documentalistes et bibliothécaires — à l'introduction et à l'emploi des techniques informatiques de traitement de l'information. Il s'agira dans ce cadre d'organiser des cours internationaux de formation principalement à l'intention de spécialistes des pays en développement, de publier des programmes d'études et des documents pédagogiques, et de donner des avis en vue de l'élaboration de programmes nationaux de formation. O n s'attachera aussi à former les personnes qui utilisent ou sont susceptibles d'utiliser l'information, la modernisation et le m o d e d'utilisation des systèmes d'information en dépendant grandement.

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L'informatique et le Service de documentation de ¡'Unesco

Le logiciel CDS/ISIS-CAN/DSI

En 1975, l'Unesco a élaboré un ensemble de programmes, le CDS/ISIS (Système de documentation automatique/Système intégré d'information scientifique). Il s'agit d'un système informatique généralisé de traitement, de stockage et d'extraction de l'information auquel ont recours le système d'information spécialisé de l'Unesco et diverses organisations nationales et internationales. Cet ensemble de programmes est fondé surl'ISIS initialement mis au point par l'Organisation internationale du travail (OIT).

Le CDS/ISIS comprend une série complète de programmes d'entrée, de gestion et de sortie, pour le traitement par lots ou d'accès direct. L'élément clé du système est la structure du fichier, formé d'un certain nombre de fichiers d'ordinateurs logiquement connectés mais physiquement distincts. U n e telle structure permet à l'utilisateur d'ajouter, de modifier ou de supprimer tout ou partie de la documentation traitée par lots ou directement de tenir à jour la base de données en intervenant sur le fichier de base ou les autres fichiers, et de rechercher et d'extraire l'information par lots ou d'accès direct à l'aide de descripteurs et de formules booléennes. Elle permet aussi à l'utilisateur: d'accéder au fichier de base en passant par n'importe quel élément de la base de données; de construire des index à partir de mots clés, de termes tirés de thesaurus ou des textes eux-mêmes; de définir des instructions de tri et d'impression et de créer toute une g a m m e de formats d'impression pour les différents types de produits spécialisés — rapports, catalogues, index ou formules spéciales. En outre, CDS/ISIS contribue à améliorer l'échange de données dans la mesure où celles-ci peuvent être présentées selon le format établi par l'Organisation internationale de normalisation (ISO). Le système fonctionne sur les ordinateurs I B M 360, 370 ou 303 X ainsi que R I A D 1035, 1040 et 1060.

Depuis 1978, un module de diffusion sélective de l'information à partir de bases de données reçues sur bande magnétique, d é n o m m é C A N / D S I (Canadian Selective Dissemination of Information), a été, avec l'accord du Conseil national de la recherche du Canada, intégré dans le CDS/ISIS.

V u l'intérêt que suscite le C D S / I S I S - C A N / D S I , l'Unesco le met gratuitement à la disposition des organismes des États membres et des organisations de la famille des Nations Unies qui en font la demande.

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A l'heure actuelle, le CDS/ISIS est installé dans les organisations nationales et internationales suivantes :

Autriche: Organisation des Nations Unies pour le développement industriel ( O N U D I ) , Vienne.

Brésil: Ministerio de Agricultura, Biblioteca Nacional da Agricultura (BINA-GRI) .

Bulgarie: Institut central d'information scientifique et technique (CISTI). Canada: Ministère de l'industrie et du commerce; Bibliothèque de l'Univer

sité de Calgary; Ministère de l'éducation de l'Ontario. États-Unis d'Amérique: Princeton University, Population Index. Hong Kong: Université chinoise. Inde: Center for Development of Instructional Technology (CENDIT) , N e w

Delhi; Ministère de la science et de la technologie; Institut statistique de l'Inde, Bangalore.

Italie: Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) , R o m e ; Scuola Normale Superiore, Pise.

Malaisie: Universiti Sains Malaysia, Pulau Pinang. Pérou: Petróleos del Perú. Philippines: Institut de bibliothéconomie de l'Université des Philippines. Pologne: Institut d'information scientifique, technique et économique

(IINTE) ; Institut organique d'organisation de la gestion et du développement ( M O D I ) ; Université technique de Wroclaw.

Sénégal: Centre national de documentation scientifique et technique (CNDSI).

Singapour: Bibliothèque nationale. Thaïlande: Asian Institute of Technology (AIT), Bangkok. URSS: Bibliothèque publique d'État de l 'URSS pour la science et la techno

logie (SPLST). Yougoslavie: Bibliothèque nationale et universitaire, Centre de calcul de

l'Université, Zagreb.

U n e fois l'accord de transfert du CDS/ISIS conclu, mais avant l'installation effective du système, le personnel qui est appelé à l'utiliser suit généralement, pour se familiariser avec son fonctionnement, un cours de formation de trois semaines que l'Unesco organise depuis un certain nombre d'années au printemps (avril/mai) et à l'automne (octobre/novembre), d'ordinaire à Paris. Le cours est conçu de telle sorte que les stagiaires puissent apprendre à mettre en route et à utiliser le système en un temps relativement bref. Il est donc formé pour une grande part de travaux pratiques dirigés portant sur les principaux éléments du système.

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Après l'installation du système et sa mise en route, auxquels procède généralement le personnel du projet avec l'aide — au titre d'une brève mission d'évaluation — d'un expert de l'Unesco, la nouvelle installation est en principe autonome et ne nécessite plus d'assistance directe. Cependant, l'Unesco reste en contact étroit avec les utilisateurs du CDS/ISIS pour la mise à jour du système. Tous les utilisateurs sont régulièrement informés des faits nouveaux par lettre circulaire. L'Unesco tient une base de données spéciale (System Maintenance Data Base - S M D B ) pour la mise à jour du système CDS/ISIS où toutes les modifications apportées au système sont enregistrées; des listes et des index imprimés à partir de cette base de données sont régulièrement envoyés à tous les utilisateurs.

Le suivi est assuré par un ou plusieurs des moyens suivants : visites des diverses installations par des experts de l'Unesco; conseils techniques par courrier, télex ou téléphone; envoi régulier, à toutes les installations, de l'ensemble des documents produits sur le système.

La série de documents sur le système, qui sont également utilisés c o m m e support pédagogique pour les cours de formation, comprend actuellement six manuels techniques.

Tous les manuels sont établis sous forme lisible par machine et régulièrement mis à jour. Ils sont stockés sur les bandes magnétiques du système, de m ê m e que les programmes CDS/ISIS et les procédures de catalogage. L'Unesco publie, outre les manuels, des notes techniques sur des sujets particuliers donnant des directives et des procédures à suivre.

Le Système de documentation automatique (CDS) de l'Unesco

Le Système de documentation automatique (CDS) de l'Unesco a été établi en 1971 : pour faire connaître aux États membres le programme de l'Unesco tel qu'il se reflète dans sa documentation; pour faciliter l'accès des experts et fonctionnaires de l'Unesco aux bases de données ; pour agir en tant que centre de démonstration et de formation pour l'utilisation des techniques nouvelles de traitement, de stockage et de dépistage de l'information.

Les documents traités sont les rapports de mission, les comptes rendus de réunion, les principaux documents de travail, les documents destinés à l'information du public, les documents du Conseil exécutif et de la Conférence générale, les articles de périodiques et les monographies publiées par l'Unesco, ses bureaux régionaux et les instituts qui relèvent de l'Organisation, ainsi que les acquisitions de la Bibliothèque de l'Unesco et un choix de documents et de publications du système des Nations Unies.

Des services de recherche sur demande de la base de données ainsi que de diffusion sélective de l'information (DSI) sont fournis aux États membres (universités et institutions de recherche, administrations, bibliothèques dé-

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positaires, commissions nationales pour l'Unesco et délégations permanentes), ainsi qu'aux organisations du système des Nations Unies et aux experts et fonctionnaires de l'Unesco. Le système C D S fonctionne à l'aide du CDS/ISIS.

L'informatique et les systèmes d'information spécialisés1

Outre les activités qu'elle déploie dans le cadre de son Programme général d'information et de son Service de documentation automatique, l'Unesco s'attache à mettre en place, dans le cadre conceptuel de FUNISIST , un certain nombre de systèmes d'information spécialisés. O n trouvera ci-après une description de ces systèmes, qui intéressent l'éducation, les sciences exactes et naturelles, les sciences sociales, la culture et la communication.

Constitution de bases de données intéressant les politiques scientifiques et technologiques

A u titre de son programme relatif aux politiques scientifiques et technologiques, l'Unesco contribue, grâce au programme pilote SPINES, d'une part, à la mise en place de services nationaux d'information à l'intention des responsables des politiques scientifiques et technologiques dans les États membres intéressés et, d'autre part, à celle de bases de données internationales factuelles sur les politiques scientifiques et technologiques et la gestion de la recherche.

L'objectif principal du programme pilote S P I N E S est de faciliter la gestion et l'échange, par les États membres , des documents et données factuelles (numériques et descriptives) ayant une incidence directe sur la formulation, la mise en œuvre et le contrôle des politiques scientifiques et technologiques nationales, tant au niveau gouvernemental qu'au niveau des institutions exécutant des activités scientifiques et technologiques ou impliquées dans le transfert des technologies.

A cette fin, le programme pilote S P I N E S contribue à la création ou au renforcement dans les États membres (en particulier dans les pays en déve-

1. Pour plus de détails sur les systèmes d'information des Nations Unies, y compris ceux de l'Unesco, on consultera le Répertoire des systèmes et services d'information des Nations Unies publié par le Bureau interorganisations pour les systèmes informatiques (IOB) en 1978.

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loppement) de services d'information nationaux pour les politiques scientifiques et technologiques qui soient compatibles entre eux. E n outre, pour répondre aux recommandations de la Conférence des Nations Unies sur la science et la technique au service du développement, qui avait incité à créer un réseau international général d'information (Vienne, août 1979), il est envisagé de mettre en place un mécanisme international approprié qui permettrait à ces services nationaux d'information d'échanger les informations dont ils disposent.

La préparation des manuels méthodologiques suivants en vue de leur publication est en cours en 1981 : <a) des directives pour l'établissement de bases de données bibliographiques nationales pour la politique scientifique et technologique; b) une version révisée du Manuel d'inventaire du potentiel scientifique et technique national (publié à Paris par l'Unesco en 1969) — il s'agit d'une méthode pour la constitution de bases de données factuelles sur les ressources scientifiques et technologiques nationales.

Ces deux manuels proposent, entre autres choses, de recourir au logiciel CDS/ISIS pour le traitement de l'information, au thesaurus et à la classification par catégories de sujets du S P I N E S .

Le SPINES thesaurus, publié en anglais par l'Unesco en 1976, est un vocabulaire contrôlé et structuré de plus de 10 000 termes et 74 000 relations sémantiques couvrant tous les domaines de la science et de la technologie, le développement socio-économique, l'élaboration des politiques et la gestion. Il permet l'indexage, au niveau national ou international et dans des systèmes automatisés ou manuels, des documents traitant du développement, que ce soit sous ses aspects scientifiques et technologiques ou sous ses aspects socio-économiques. Il permet également, à l'intention des décideurs, la description des projets de recherches en cours et des profils d'experts. Ses versions française et portugaise sont presque au point et l'établissement d'une version espagnole doit démarrer en 1980.

L'objectif de la base internationale de données factuelles sur les politiques de la science et de la technologie en cours de mise au point à l'Unesco est d'améliorer le réseau de contacts personnels et d'information orale des décideurs et spécialistes des politiques scientifiques et technologiques. Des fichiers sur les institutions, les spécialistes, les cours et projets de recherches dans le domaine de la politique de la science et de la technologie y ont déjà été introduits ou sont sur le point de l'être. Le logiciel retenu pour son emploi sur l'ordinateur de l'Unesco est le CDS/ISIS.

Le fichier intéressant les cours et la recherche sera publié en 1981 sous forme de répertoire imprimé et en bande magnétique.

O n signalera aussi que l'Unesco a effectué une étude internationale comparée sur l'organisation et le résultat des travaux des unités de recherche, afin de recueillir des données factuelles qui soient comparables sur la gestion

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des unités de recherche et de promouvoir une gestion efficace de ces unités au niveau national. Dans ce cas, c'est au logiciel OSIRIS qu'il a été fait appel pour le traitement et la manipulation des données, ainsi que pour les analyses statistiques. Les données recueillies dans six pays européens (Autriche, Belgique, Finlande, Hongrie, Pologne et Suède) au cours du premier stade de l'étude ont été mises en mémoire sur l'ordinateur des Archives de sciences sociales de Belgique, à Louvain-la-Neuve B-13 , où les chercheurs de tous les pays peuvent les consulter moyennant finance.

Le Réseau international pour l'éducation relative à l'environnement (IEEN)

L ' I E E N a été créé dans le cadre du Programme U n e s c o / P N U E d'éducation relative à l'environnement afin de développer l'échange d'information et d'expériences dans le domaine de l'éducation relative à l'environnement. E n reliant en un réseau les institutions et spécialistes travaillant dans ce domaine, en traitant et en diffusant l'information, il vise à faciliter le développement de l'éducation relative à l'environnement aux niveaux international, régional et national.

Le réseau est largement automatisé; il utilise le logiciel CDS/ISIS et l'ordinateur de l'Unesco. Il compte déjà, ou va bientôt compter, des fichiers: sur les institutions, les spécialistes, les programmes et activités en matière d'éducation relative à l'environnement; sur l'identification et l'analyse des périodiques et documents bibliographiques intéressant ce secteur; sur l'étude d'une classification matières et l'emploi de descripteurs pour le traitement et la recherche de l'information ; sur la coopération avec les institutions spécialisées du système des Nations Unies en matière d'éducation et de formation relative à l'environnement.

Le Système d'accès aux données et informations sur le milieu marin (MEDI)

Le système M E D I vise à résoudre les problèmes que pose l'accès aux vastes réserves de données de toutes sortes concernant le milieu marin qu'ont accumulées diverses organisations internationales, régionales et nationales.

Méthode systématique et automatisée d'enregistrement et de dépistage d'informations sur les fichiers de données relatives au milieu marin, qui se trouvent dans des centres internationaux et régionaux et dans des centres nationaux associés à un réseau international, le M E D I fournit aux spécialistes de la mer des indications sur l'existence, l'emplacement et les caractéristiques des données relatives au milieu marin de manière à répondre à leurs besoins

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spécifiques et à ceux du secteur des sciences de la mer dans le cadre général du Système international d'accès aux données du P N U E : I N F O T E R R A . La mise au point de M E D I a bénéficié de l'appui du P N U E et de l'Organisation mondiale de la santé ( O M S ) . L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) , la Commission océanographique intergouvernementale (COI), le Programme des Nations Unies pour l'environnement ( P N U E ) , l'Organisation hydrographique internationale (OHI), le Conseil international pour l'exploration de la mer (CIEM) et l'Association européenne océanique ( E U R O C E A N ) sont convenus d'alimenter le système. Le fonctionnement de celui-ci est assuré par le Centre de coordination du M E D I , qui relève de la C O I de l'Unesco. Les services actuellement offerts par le M E D I sont: un catalogue et un index indiquant en détail les données relatives au milieu marin détenues par tous les autres participants; un système de dépistage automatisé; des index spécialisés par grands domaines; la diffusion de données relatives à des lieux géographiques ou à l'échelle mondiale.

Le Système d'information sur les sciences aquatiques et les pêches (ASFIS)

L 'ASFTS , système international automatisé d'information pour l'échange et le transfert d'informations scientifiques et technologiques sur les environnements marin et d'eau douce, a été institué sous le parrainage conjoint de la F A O , de la C O I et du Bureau de l'économie des océans et de l'océanologie des Nations Unies.

Le système est maintenant parvenu au stade où il permet de procéder à l'ensemble des opérations voulues pour un échange d'information et un transfert de technologie efficaces dans le domaine des sciences de la mer. Plus de 4500 titres de périodiques, rapports, livres, monographies et brochures, ainsi que des informations provenant de séminaires, groupes d'étude et conférences dans le monde entier sont analysés et traités par le centre ASFIS, qui en extrait des données bibliographiques et établit des résumés analytiques qui sont introduits dans le système.

Les produits et services actuellement offerts par l'ASFIS sont : le service mensuel de résumés analytiques et d'indexation, Résumés des sciences aquatiques et des pêches (ASFA) ; des services mensuels d'information courante reproduisant les sommaires d'importants périodiques, tels que : Actualités des sciences de la mer ( M S C T ) , Actualités des eaux douces et de l'aquaculture (FACT) , le Répertoire mondial de périodiques concernant les sciences aquatiques et la pêche, qui donne des renseignements bibliographiques sur ces publications ; des registres tenus sur ordinateur, qui servent à préparer divers répertoires imprimés (experts, institutions et projets); le registre ASFIS des

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institutions océanographiques et des projets et programmes internationaux de recherches en cours; des services de recherche en ligne dans certains domaines.

Le Système de dépistage automatique des données pour les sciences sociales et les sciences humaines (DARE)

La banque de données informatisée D A R E relève du Centre de documentation en sciences sociales de l'Unesco, dont le but est de préparer et de soutenir des initiatives visant à l'amélioration et au développement des activités d'information sur les sciences sociales dans les États membres . La banque de données, constituée en 1974, rassemble : des informations sur la recherche en sciences sociales, les établissements d'enseignement avancé et les institutions scientifiques, les associations et groupes professionnels — y compris leurs structures et leurs domaines de spécialisation (la première édition du Répertoire mondial des institutions de sciences sociales a été publié en 1977, la seconde en 1979); les recherches en cours ou achevées depuis deux ou trois ans, et les «produits» de ces recherches; les spécialistes et experts dans les sciences sociales, en se fondant sur leur curriculum professionnel ; les périodiques de sciences sociales et les publications rendant compte des résultats de recherches — avec tous les renseignements bibliographiques voulus (la cinquième édition de la Liste mondiale des périodiques spécialisés dans les sciences sociales a été publiée en 1980) ; les services de données sur les sciences sociales, bibliothèques, centres de documentation, archives, banques de données internationales et principaux services nationaux du m ê m e type (le répertoire intitulé Services mondiaux d'information en sciences sociales paraîtra en 1981).

La banque de données D A R E comporte trois principaux sous-systèm e s : indexation, mise à jour et dépistage. Les éléments identiques qui figurent sur les notices — n o m de l'institut, domaine de spécialisation, lieu, par exemple — permettent des liaisons entre fichiers qui facilitent le dépistage et la mise à jour rapides des données. Ces données sont recueillies au m o y e n de questionnaires directement adressés aux institutions et aux spécialistes, ou avec l'aide des commissions nationales pour l'Unesco ou des points de convergence nationaux. Grâce à CDS/ISIS, D A R E est en mesure de procéder à des opérations de dépistage en ligne.

La banque de données comporte un service de réponses aux questions posées. Les demandes peuvent être faites directement sur place — la réponse est alors fournie par affichage, par téléphone ou par correspondance. A sa demande, l'utilisateur peut aussi obtenir l'extrait du fichier qui l'intéresse sur bande de sortie d'imprimante.

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Pour constituer la banque de données D A R E , on s'est surtout attaché à rassembler les informations intéressant le programme des sciences sociales de l'Unesco, notamment les études sur le développement socio-économique, la politique des sciences sociales, les sociétés transnationales, les questions relatives à l'environnement, à la population, aux jeunes, aux droits de l'homm e et aux problèmes de la paix, l'impact de la science et de la technologie sur la société et l'enseignement des sciences sociales.

Le développement culturel

En 1978, les données concernant trois cents institutions de documentation et de recherche sur le développement culturel ont été intégrées, dans les fichiers D A R E sur les institutions des sciences sociales, sous un numéro de code spécial et en faisant figurer dans les notices les m ê m e s éléments identiques que pour les autres institutions. Des services analogues sont offerts à leur sujet: recherche en ligne et obtention des informations contenues dans les fichiers sur bande de sortie d'imprimante.

Le patrimoine culturel

Les centres de documentation, parrainés par l'Unesco, du Conseil international des musées (Icom) et du Conseil international des monuments et des sites (Icomos), ainsi que le Centre international de conservation (Icrom) ont décidé d'harmoniser leurs activités de documentation. Ils préparent actuellement un thesaurus de descripteurs intéressant la préservation et la présentation des biens culturels meubles et immeubles. Il est à prévoir que ces centres seront informatisés de façon que l'indexation de la base de données se fasse par le Système de documentation automatique de l'Unesco.

Le Système d'information sur la recherche et les besoins de l'homme

La prochaine base du programme destiné à contribuer à la détermination de thèmes prioritaires de recherches, eu égard aux besoins de l ' h o m m e et aux objectifs de la société, fera une large place à l'information et à la documentation. Déjà un projet pilote pour la création d'un système d'information géré par ordinateur est en cours de mise en place. Lorsque ce système sera pleinement opérationnel, il fournira à un réseau de banques de données et de centres de documentation des informations sur les programmes et activités de recherches ayant pour objet la satisfaction des besoins de la personne et la réalisation des objectifs de la société. Ce système offrira ses services aux États membres et à la communauté scientifique mondiale, et un centre d'information le concernant sera installé au siège de l'Unesco.

Ce système d'information sera établi en coopération avec le C o m m i s sariat national algérien à l'informatique, l'IVIC, le Conseil national italien de

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la recherche, l'Institut pour l'étude des systèmes à Moscou, le C O S T E D , le C I U S , TIFIAS, ainsi que d'autres institutions intéressées des Nations Unies.

Banque de données sur le droit d'auteur

O n s'efforce également de créer une banque de données documentaires informatisée sur la théorie juridique, l'authentification et la jurisprudence en matière de droit d'auteur, afin de fournir aux autorités, institutions nationales, autres services et individus intéressés les informations dont ils ont besoin. La banque de données devrait commencer à fonctionner de façon sélective en 1980.

Pour obtenir des renseignements complémentaires sur les activités mentionnées dans le présent chapitre, on peut s'adresser aux unités suivantes au siège de l'Unesco à Paris: Application de l'informatique à

l'hydrologie et à la sismologie: SC/HYD

Application de l'informatique aux statistiques: S T / S T O

Système d'information sur les sciences aquatiques et les pêches (ASFIS): C O I

Enseignement assisté par ordinateur: E D / S C M

Ensemble logiciel du système de documentation automatique / Système intégré d'information scientifique (CDS/ISIS): L A D

Banque de données sur le droit d'auteur: C P Y

Développement culturel: C D Patrimoine culturel: C C / C H Système de dépistage automatique

des données pour les sciences sociales et les sciences humaines ( D A R E ) : IDS/SS

Création de bases de données intéressant les politiques scientifiques et technologiques : S C / S T P

Modèle de simulation éducative : SS/SEA

Programme général d'information UNISIST: PGI

Modélisation à l'échelle mondiale: SS/SEA

Informatique pour la gestion de l'éducation: E D / O P S

Système d'information sur la recherche et les besoins de l 'homme: S C / S E R

Réseau international pour l'éducation relative à l'environnement (IEEN) : E D / S T E

Système d'accès aux données et informations sur le milieu marin ( M E D I ) : C O I

Système d'information pour la gestion des projets (PMIS) : E D / O P S

Indicateurs socio-économiques : SS/SEA

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5

Les systèmes informatiques à l'Unesco

Organisation

L'Unesco compte, en plus des systèmes mentionnés au chapitre précédent, un certain nombre de systèmes intégrés pour l'administration et la gestion (finances, budget, comptabilité, personnel, paie, publications, bourses, inventaires) qui font appel à l'informatique, mais qui ne seront pas décrits ici en raison de leur nature logistique.

Tous les systèmes (à l'exception de 1TSIS et de la base de données statistiques) ont été conçus, mis au point et installés par le Bureau des services informatiques ( D T P ) , qui les tient à jour et a également pour tâche d'assurer le fonctionnement de l'ensemble informatique. Des informaticiens (directeurs de projet, analystes-programmeurs, ingénieurs-systèmes), chargés des logiciels d'application, des systèmes d'exploitation et des logiciels spéciaux, font partie du bureau.

Depuis cinq ans, grâce à l'introduction du télétraitement, les utilisateurs peuvent, outre dialoguer directement avec la machine, avoir accès aux données et/ou les tenir à jour en temps réel, ainsi que soumettre des travaux ou faire traiter des textes à distance.

Systèmes et services

Les systèmes et services auxquels le Bureau des services informatiques permet d'avoir accès sont notamment les suivants: assistance technique aux utilisateurs «directs» (Division de la bibliothèque, des archives et des services de documentation, Office des statistiques); analyses statistiques; enquêtes; système M E D I pour la Commission océanographique intergouvernementale; système philatélique; système terminologique; tarification des ordres d'achat; système de gestion des bourses; système de gestion des publications; système de gestion du programme de participation; système budgétaire, financier et bancaire (pour toutes les sources de financement);

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système de gestion du personnel; paie; pensions; Caisse d'assurance-maladie; Service d'épargne et de prêt du personnel de l'Unesco; gestion des inventaires; Système d'information pour la gestion des projets (PMIS).

D'autres services sont également offerts : cours de formation et stages pratiques à l'intention de fonctionnaires du Secrétariat et de ressortissants des États membres , services de traitement en temps réel, traitement de l'information en accès direct, traitement de texte et saisie de données.

En plus, des logiciels spécialisés, tels que SPSS, OSIRIS (ensemble intégré de programmes informatiques pour la gestion et l'analyse des données de sciences sociales), F I R S T , CDS/ISIS et W Y L B U R (logiciel de traitement de texte mis au point par l'Université Stanford) sont maintenus sur l'ordinateur et tenus à jour. SPSS est largement utilisé pour produire des analyses statistiques d'enquêtes réalisées notamment par les experts de l'Unesco sur le terrain. OSIRIS sert également pour le traitement des statistiques, tandis que F I R S T est employé pour la recherche des données. Ces ensembles de programmes servent à mettre au point de nouvelles applications et peuvent quelquefois être employés pour des projets opérationnels.

Outre son rôle principal en tant que système de recherche des données documentaires, CDS/ISIS a été utilisé pour créer certains éléments du système d'information pour la gestion des projets et du fichier informatisé des candidatures {roster system). W Y L B U R a servi à créer le fichier de données M E D I et le fichier de données hydrologiques.

Des cours d'informatique générale et sur les ensembles de programmes m e n tionnés ci-dessus sont régulièrement organisés par le bureau à l'intention du personnel de l'Unesco et occasionnellement de stagiaires venus des États m e m b r e s par l'intermédiaire de l'Institut international de planification de l'éducation (IIPE).

Matériel et logiciel de base1

Le matériel de base comprend: U n e unité centrale de traitement I B M 3031 équipée d'une mémoire interne

de 2048 Kmultiplets (Kbytes). U n e mémoire auxiliaire comprenant 5 unités de disques (10 axes rotatifs)

permettant l'accès direct à 3170 Kmultiplets (Kbytes) et 6 dérouleurs de bande magnétique d'une densité de 800/1600/6250 b.p.i.2.

1. Voir le schéma par l'ordinateur de l'Unesco. 2. b.p.i. : bytes per inch (multiplets par pouce).

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Les systèmes informatiques à ¡'Unesco

U n lecteur de cartes. Deux imprimantes ligne par ligne (2000 lignes et 1200 lignes/minute) et un

système de télétraitement comprenant des unités de gestion de lignes, des modulateurs-démodulateurs (modems) et environ 160 terminaux (tubes cathodiques, imprimantes et machines à écrire).

Le logiciel de base comprend: U n système d'exploitation O V S . V S 1 (à mémoire virtuelle), des programmes

utilitaires VS1 et un système R E S — Remote-Entry System (télésoumissions).

Des compilateurs de langage — assembleur, Cobol (VS), PLI (optimiseur), Fortran (IV), Ulysse, A P L .

U n système de gestion par télétraitement de fichiers de grande taille — Customer Information Control System (CICS); mathématique/statistique — SPSS, OSIRIS, SSP.

Traitement de texte — W Y L B U R . D'autres encore, c o m m e P A C (programmation par analystes), P L A N IV

(comptabilisation des travaux), Look (surveillance du traitement en temps réel).

Pour obtenir des renseignements complémentaires au sujet des systèmes et services informatiques de l'Unesco, s'adresser au Bureau des services informatiques (DTP), au siège de l'Unesco.

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1 lecteur de cartes

Configuration générale de l'ordinateur de l'Unesco en décembre 1979.

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Liste des sigles

AEU AIEA AISH ALECSO ASFA ASFIS ATU BIRD CDS CEAS

CEPAL CGI CICS CIEM CIUS CNUSTD CODAR COI COSTED

DARE

DFD DSI ESA ESM EUROCEAN FACT FAO FIACC FID FIRST

Union électronique d'Asie Agence internationale de l'énergie atomique Association internationale des sciences hydrologiques Organisation arabe pour l'éducation, la culture et la science Résumés des sciences aquatiques et des pêches Système d'information sur les sciences aquatiques et les pêches Union arabe des télécommunications Banque internationale pour la reconstruction et le développement, d é n o m m é e également Banque mondiale Système de documentation automatique Service coopératif de résumés analytiques de publications relatives à l'éducation Commission économique pour l'Amérique latine Groupe consultatif d'experts en informatique Customer Information Control System Conseil international pour l'exploration de la mer Conseil international des unions scientifiques Conférence des Nations Unies sur la science et la technique au service du développement Codage de l'arabe Commission océanographique intergouvernementale Comité de la science et de la technique dans les pays en développement Système de dépistage automatique des données pour les sciences sociales et les sciences humaines Données pour le développement Diffusion sélective de l'information Agence spatiale européenne Modèle de simulation pour l'éducation Association européenne océanique Actualités des eaux douces et de l'aquaculture Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture Comité de coordination de cinq associations internationales Fédération internationale de documentation File Integration and Retrieval System through Terminals

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IAI Institut africain d'informatique IASPEI Association internationale de sismologie et de physique de

l'intérieur de la Terre IBI Bureau intergouvernemental pour l'informatique I C C Centre international de calcul ICID Comité IFIP sur l'informatique pour le développement Icom Conseil international des musées Icomos Conseil international des monuments et des sites Icrom Centre international de conservation I E E N Réseau international pour l'éducation relative à

l'environnement I E R A Institut d'études et de recherches pour l'arabisation IERS Système international d'information sur les innovations

éducatives IF A C Fédération internationale d'automatique IFTAS Fédération internationale des instituts de hautes études IFIP Fédération internationale pour le traitement de l'information I F O R S Fédération internationale des sociétés de recherche

opérationnelle IIASA Institut international d'analyse systémique appliquée IIPE Institut international de planification de l'éducation I N F O T E R R A Système international d'accès aux données relatives

à l'environnement ( P N U E ) I O B Bureau interorganisations pour les systèmes informatiques (et

activités connexes) ISIS Système intégré d'information scientifique ISO Organisation internationale de normalisation IVIC Institut vénézuélien de recherches scientifiques M E D I Système d'accès aux données et informations sur le milieu

marin M S C T Actualités de la mer OHI Organisation hydrographique internationale O I T Organisation internationale du travail O M M Organisation météorologique mondiale O M S Organisation mondiale de la santé O C D E Organisation de coopération et de développement

économiques O N G Organisations internationales non gouvernementales O N U D I Organisation des Nations Unies pour le développement

industriel P G I Programme général d'information (Unesco) P M I S Système d'information pour la gestion des projets P N U D Programme des Nations Unies pour le développement P N U E Programme des Nations Unies pour l'environnement S E A R C C Confédération régionale d'informatique de l'Asie du Sud-Est S M D B System Maintenance Data Base (ISIS)

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Liste des sigles

SPIN Conférence intergouvemementale sur les stratégies et politiques en informatique

S P I N E S Système d'échange d'informations sur les politiques scientifiques et technologiques

SPSS Statistical Package for Social Sciences Unesco Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la

culture Unicef Fonds des Nations Unies pour l'enfance U N I S I S T Système mondial d'information scientifique U N I T A R Institut des Nations Unies pour l'information et la recherche V S A Arabe standard «voyelle»

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[Ill] SC. 81/D. 112/F

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