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www.lessentiel.com - Mensuel, n° 216 - Juillet-Août 2020 / 6,60 euros / ISSN 1295-9502 de la CHAUSSURE / 216 Automne-Hiver 2020/21 Le renouveau du mocassin 24. Romans, ville chaussante conservatrice Mode Série Idées pour la relance de l’attractivité de nos centres-villes Document

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www.lessentiel.com - Mensuel, n° 216 - Juillet-Août 2020 / 6,60 euros / ISSN 1295-9502

d e l a C H A U S S U R E / 216

Automne-Hiver 2020/21 Le renouveaudu mocassin

24. Romans,ville chaussanteconservatrice

Mode

Série

Idées pour la relancede l’attractivité denos centres-villes

Document

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Notre couverture :CapriceTél. : 03 90 29 11 [email protected]

Service publicité : +33 (0)1 46 05 40 [email protected] prochain numéro de l’Essentiel paraîtra le 24 août 2020 ABONNEZ-VOUS !

Retrouvez notre bulletin d’abonnement en page 50

Sommaire

34Romans, ville chaussanteconservatrice

32Automne-Hiver 2020/21 :Le renouveau du mocassin

16Solutions et idées pour larelance de l’attractivité denos centres-villes

Retour au papier ! Après la parution de deux numéros (datés Mai et Juin 2020)en version numérique, nous renouons avec le papier !Cette conversion provisoire au virtuel nous a été imposéepar les circonstances, et notamment pour des raisonsfinancières. En effet, l’Essentiel a subi plusieurssuspensions de budgets publicitaires de la part dequelques-uns de ses annonceurs. Retour à la normale doncavec ce numéro 216 daté Juillet-août (nous ne paraissonsjamais en juillet). Vous y retrouverez nos rubriqueshabituelles et notamment le dernier épisode de notre Sériesur les « villes chaussantes » consacré à Romans.Bonne lecture !

4 Éditorial > Ancien et nouveau monde : du pareil au même ?

6 Actualité et Salons > Quatre semaines de soldes, du 15 juillet au 11 août Loyers commerciaux : les fédérations de commerçants partagées sur la médiation 8 Prolongation du dispositif de report de cotisations sociales Chronique / Morts et blessés de guerre ! 10 Tribune / Le commerce de proximité menacé par les nombreux projets d’implantation d’Amazon : quel commerce voulons-nous demain ? - Affluence dans les magasins : l’IA à la rescousse 12 La mode en ligne en meilleure forme 14 Filière « Mode et Luxe » : une mission pour le développement d’une filière textile française durable Clarks va supprimer 900 emplois Franco Romagnoli prend Babybotte en charge

15 Distribution > Vers une lente reprise de la consommation 16 Document : Solutions et idées pour la relance de l’attractivité de nos centres-villes 18 Magasins / Paris 16e : Caulaincourt déménage 19 Actualité

20 Internet & E-commerce > Bilan du premier trimestre : Croissance globale ralentie. Accélération des ventes en avril 21 Salons / Paris Retail Week 2020 lance un nouveau format hybride Création d'un groupe Facebook de détaillants de chaussures

22 Pratique > Informatique / Les compteurs de passages : « à quoi çà sert, comment çà marche ? » 24 Calendrier des salons 26 Conjoncture

27 Mode > Mode responsable : le cuir aux avant-postes UGG lance des modèles « mutant » et « coucher de soleil » ! 28 Printemps-Été 2020 : la sneaker française en première ligne 30 Accessoires, les 10 bests du mois 32 Automne-Hiver 2020/21 : Le renouveau du mocassin

33 Premium > Le Salon du Luxe Paris 2020 : 100 % digital 18e Sommet du Luxe : la disruption créatrice

34 Série > Capitales et villes chaussantes : 24. Romans, ville chaussante conservatrice

42 Petites annonces

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4 Ju i l let-Août 2020 / www. lessent ie l .com

Non, lesFrançaisn’ont pu

foncièrement changeren moins de deuxmois de confinement !Deux mois c’est long,mais trop court pourremettre en causetous nos acquis, bonset mauvais, et nous

projeter dans une vie nouvelle où le meilleurcôtoierait le meilleur. Il est vrai qu’il esttentant pour les cabinets d’études etd’analyse de proposer dans le contexted’aujourd’hui une foultitude de scénarios,monnayables sur le coup mais à l’issueinvérifiable avant longtemps, où lesouhaitable s’opposerait et in fines’imposerait au possible. Vous voulez del’écologie ? en voici ! Vous souhaitez quel’État priorise la santé et sanctuarisel’hôpital ? pas de problèmes, voici lesmilliards nécessaires !… etc. L’Après, quisonne un peu comme l’Avent, dans uneapproche quasi-religieuse, en restera pourl’essentiel au prosaïque après-confinement,une période de rattrapage économique, dedoute et d’inquiétude plus que de réflexionapprofondie sur la condition des hommes etfemmes et sur ce qu’elle pourrait devenir.On peut se tromper, on l’espère, mais pourtransformer un esprit rouillé en uneconscience du bien commun il faudrait unretrait du monde compté en années, pas ensemaines. Tout ça pour dire que le monded’après devrait ressembler à celui quiprécédait la sidération.Cela posé, le doute a commencé à s’insinueren nous. Pas seulement le doute envenimépar l’inquiétude sur l’avenir, mais un douteintrospectif, fouillant dans les errements dela vie d’avant. Les mouvements écologistesvont enfoncer le clou, au risque d’en agacercertains, relayés par les forces politiques.Se pencher en toute honnêteté sur son passéconcernera sans doute une minorité, lamajorité s’inquiétant davantage de « la findu mois » que de la « fin du monde ». Les« gilets jaunes » et leurs amis, qui ont promucette formule choc, penchant plus, on

suppose, pour le premier terme… On n’enest pas encore à la fin du monde mais ons’en rapproche, répètent les défenseursd’une transition écologique accélérée.Et avoir pu, pendant le confinement, humerun air moins vicié et réentendre le chantdes oiseaux dans son jardin ou au coursde sa promenade quotidienne interpelle.Les gens ont pu vérifier concrètement larelation entre les discours catastrophistesde l’« avant » et la nouvelle réalitéécologique du « pendant ». La preuve parl’expérience. C’est cette dernière, vécuepar tous, qui pourrait faire basculer unefrange de la population. La graine de larupture a été semée. À quand la récolte ?…

Parmi ces remises en cause celle de laconsommation revient souvent dans les

médias sinon dans les conversations. Dans letemps d’avant, le pouvoir d’achat et l’accèsaux pôles commerciaux principalementconditionnaient les modes de consommation,pénalisant d’abord le commerce de centre-ville tout en égratignant les zones d’activitécommerciale (ZAC). Toutes les formes decommerce ont souffert peu ou prou cesdernières années. Bien avant la pandémie,la grande distribution et ses hypermarchésainsi que la concurrence des ZAC et du e-commerce, avec sa figure de proue Amazon,exaspéraient les commerçants indépendantsregroupés pour la plupart dans les centres-villes et les quartiers ; la consommation « à

outrance », elle, était honnie par lesécologistes et autres alternatifs. Consommerétait devenu suspect. À la faveur – si l’onpeut dire – de la fermeture des commercespendant près de deux mois, le président de laConfédération des commerçants de France(CDF), Francis Palombi, avait alerté sur lafragilité du commerce indépendant et appeléà la solidarité du grand commerce, invité à nepas proposer des tombereaux de promotionsà l’heure du déconfinement afin que les« petits » commerçants eussent le temps dereconstituer un semblant de marge.« La survie du commerce de proximité est dansl’intérêt de tous », insistait-il. En guise deréponse, « Les French Days » étaientprogrammés à partir du 27 mai et les GaleriesLafayette, fermées jusqu’au 10 juillet dans unpremier temps* mais actives sur Internet,lançaient leurs traditionnels « Spécial 3J »,comme si de rien n’était : jusqu'à - 50 % surune très large sélection d'articles. Toutes lesgrandes enseignes plombées par la quasi-absence d’activité du 17 mars au 11 mai (horscelle de leur site web) y sont allées de leurpromos vertigineuses. De ce point de vue, lesréflexes et la pratique des grandscommerçants n’ont pas changé.Le commerce indépendant devra davantagecompter sur sa capacité de rebond qu’à unetrès hypothétique retenue de leur part,surtout en cette période où ils ont un besoinvital de refaire leur trésorerie. Même les grospeuvent faillir. L’« appel » à la solidarité des

Ancien et nouveau monde : du Après la sidération, le confinement puis les phases 1 et 2 du déconfinement,la France réagit, la production et le commerce reprennent lentement.En attendant la renaissance…

L’édito par Philippe Gilles

g i l l e s @ l e s s e n t i e l .c o m

Consommer local et « vert », une tendance qui ne demande qu’à progresser.

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gros lancé par Francis Palombi relevait plusdu témoignage que de la conviction.

Si le grand commerce continue sanssurprise de suivre une logique

« distributionniste », lui qui ignoresuperbement la tentative deresponsabilisation – et de culpabilisationsous-jacente – de la CDF, c’est lecomportement des consommateurs que l’onattend au tournant : va t-il s’infléchir enfaveur d’une consommation plusresponsable, c’est-à-dire respectueuse de lasanté comme de la planète, ou, au contraire,se repositionner sur la trajectoire précédentedont on sait qu’elle conduit dans le mur ?Ce comportement favorisera t-il la grandedistribution ou le commerce de proximité ?Peut-être les deux… La consommation vabaisser dans un premier temps, en premierlieu pour des raisons pratiques (le respect dela distanciation physique et des mesuresbarrières), mais après ? Dans un sondageréalisé dans la perspective dudéconfinement, 45 % des Français, soitquasiment la moitié de la population en âged’être des consommateurs, comptait réduireleur budget d’habillement ! Effrayant pour lesprofessionnels mais très peu probable.Il y aura sans doute une baisse mais dans lalignée de la tendance en cours depuis desannées. On a vu chez les libraires, autre

secteur en déclin, pour lesquels onprévoyait également le pire (d’ailleurson prévoit toujours le pire comme si l’onvoulait conjurer le sort ou exciter lacuriosité du public !), que les lecteursont retrouvé le chemin de leur librairiedès la fin du confinement, selon uneétude de l'institut GfK pour le magazineprofessionnel Livres Hebdo. Encomparaison annuelle, les ventes ontété supérieures de 2,7 % en valeur et de6,8 % en volume par rapport à la mêmepériode en 2019.

Les interrogations demeurents’agissant de la tendance

consumériste des Français. Il est troptôt pour juger de la consommation del’« après » et des comportementscorona-compatibles qui la permettront.On peut cependant prévoir qu’il n’y aurapas de révolution. Alors, une pandémiepour rien ? Un retour à la conformité etau « business as usual » ? Des infléchis-sements et des remises en cause

partielles concrétisés par certainsrenoncements sont prévisibles. Comme nousl’indiquions dans notre précédent éditorial,des pistes déjà ouvertes n’attendent qued’être élargies, mais toutes ces dynamiquesétaient déjà sur les rails. Le proche avenirdevrait, nous semble-t-il, privilégier la confir-mation et l'accélération d’une tendanceplutôt que son émergence appelée à favoriserun « nouveau monde ». D’aucuns affirmentmachinalement que celui-ci est possible touten ignorant ses contours ou en glosant surson potentiel. Mais qu’attend t-on du monded’après ? Il faudra d’abord faire notre deuildes victimes de la crise avant d’envisager unerenaissance économique possiblement« verte ». De nombreuses entreprises,notamment de mode, dont beaucoup étaienten difficulté dans le monde d’hier, ont déjàdisparu ou vont mettre la clé sous la ported’ici la fin de l’année. La nature ayant horreurdu vide, même dans la mode, de nouvellespousses apparaîtront et reconstitueront deloin en loin, puis de proche en proche, lesécosystèmes nécessaires à l’épanouissementde ce « nouveau monde ».

* À Paris, Le BHV Marais et Le Bon Marché (moins de40 000 m2) ont rouvert le 11 mai. Par décision dejustice, Printemps Haussmann a rouvert le 28 mai et,par décision de la Préfecture de Police de Paris, lesGaleries Lafayette Haussmann ont rouvert le 30 mai.

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Les Galeries Lafayette Haussmann sont fermées mais leurspromotions s’en donnent à cœur joie en ligne.

Des consommateurs invités à exprimer leurs nouvelles valeurs…