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Il presente progetto è finanziato con il sostegno della Commissione europea. L’autore è il solo responsabile di questa pubblicazione (comunicazione) e la Commissione declina ogni responsabilità sull’uso che potrà essere fatto delle informazioni in essa contenute.

This project has been funded with support from the European Commission.This publication [communication] reflects the views only of the author, and the Commission cannot be held responsible for any use which may be made of the information contained therein.

ACQUA COME PATRIMONIOEsperienze e savoir faire nella riqualificazione delle città d’acqua e dei paesaggi fluviali

a cura di

Romeo Farinella

Copyright © MMXIIIARACNE editrice S.r.l.

[email protected]

via Raffaele Garofalo, 133/A–B00173 Roma

(06) 93781065

isbn 978–88–548–5968–5

I diritti di traduzione, di memorizzazione elettronica,di riproduzione e di adattamento anche parziale,

con qualsiasi mezzo, sono riservati per tutti i Paesi.

Non sono assolutamente consentite le fotocopiesenza il permesso scritto dell’Editore.

I edizione: maggio 2013

IMPAGINAZIONE E PROGETTO GRAFICO diAlice Clementi, Elena Dorato

COPERTINA diMichele Ronconi

a Marica Solomon

ITALIA

CO-ORGANIZZATORI

Ente di Gestione per i Parchi e la Biodiversità - Delta del Po

Lucilla Previati - Team Leader Anna LucianiMichele RonconiMaria Cristina Veratelli

Università degli Studi di Ferrara - Dipartimento di Architettura

CITER - Laboratorio di Progettazione Urbana e Territoriale

Romeo Farinella - Scientific Director

Laura BelottiAngela CavalloRoberta CorradettiEleonora FraternaliSilvia TarantiniBeatrice TassinariAntonella Trusgnach

Alice ClementiElena Dorato

Saveria Olga Murielle BoulangerNicola TosiAlessandro delli Ponti - Séminaire Robert AuzelleAndrea Noferini

PARTNERS

COLLABORAZIONI

Claudio FedozziGiuseppe Guidi

Settore Pianificazione Territoriale, Mobilità, Energia, Lavoro e Formazione Professionale

Amministrazione Provinciale di Ferrara

Amministrazione Comunale di Comacchio

ACER Azienda Casa Emilia Romagna-Ferrara

Living Urban Scape

Daniele Palombo Diego CarraraMarco Cenacchi

Milena De MatteisAlessandra MarinValeria LeoniIanira VassalloBarbara del BroccoDaniele CarfagnaMarianna Mazzetta

PORTUGAL

CO-ORGANIZERS

Università degli Studi di Ferrara - Dipartimento di ArchitetturaUniversidade de Coimbra

Università degli Studi di Ferrara - Dipartimento di ArchitetturaGabinete para o Centro Histórico

PARTNERS

DArq - Departamento de Arquitectura

António Olaio

João Paulo Cardielos - Scientific DirectorRui LoboEduardo MotaJoana MeloJoão Pedro PedrosaLuís GonçalvesPaulo TeixeiraPedro CaiadoTiago Martins

CES – Centro de Estudos SociaisFrancisco FreitasGiovanni AllegrettiMilton VogadoNancy Duxbury

Magda Brìgida LucasPaulo LeitãoRosa Silva

FEUC - Faculdade de Economia

Claudino FerreiraPaulo PeixotoMárcia Abreu

ROMANIA

CO-ORGANIZERS

Universitatea de Arhitectura si Urbanism Ion Mincu

Centrul de Studii Arhitecturale si Urbane

Marica Solomon

Nicolae Lascu - Scientific DirectorAndreea Mirela ChinaAndreea PopaLiviu VeludaIulia Catalina CucuGeorgia Manuela IonAlexandra Elena PetraruAndrei Pomana

PARTNERS

COLLABORATIONS

Costel Dragan

Marian Ion

Braila County Council (CJB)

Braila City Council - Braila City Hall (CLB)

Doina BubuleteRaluca IosipescuSergiu Iosipescu

FRANCE

CO-ORGANISATEURS

Philippe DelahayeMathieu GoetzkeVéronique FaliseDorothée DelemerRichard LemeiterJulien Pinon

Pierre PeyretNicoletta Peyret

FL

UVI consultALPierre Peyret

Municipalité de Lille

Fluvial Consult

PARTNERS

Università degli Studi di Ferrara - Dipartimento di ArchitetturaIAUL - Institut d’Aménagement et Urbanisme de Lille

du département de l’U.F.R. de Géographie de l’Université Lille1 Sciences et Technologies

ENSAPL - Ecole Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Lille

Pauline BosredonKristel MazyCédric RivierePhilippe HurtauxZoé ChargeSégolène Meheust

Armelle VarcinJean Michel MercherBénédicte GresjeanFrançois AndrieuxL’ensemble des étudiants de l’Atelier O - 2012-13

INDICE

Préface Maguelonne Déjeant-Pons

Acqua come Patrimonio. Passato, presente ma, soprattutto, futuroLucilla Previati

PROBLEMATICHE Città, acqua, patrimonio. Le ragioni di un progetto Romeo Farinella

Voies d’eau, paysages: la notion de patrimoine fluvialPierre Peyret

The social uses of riversPaulo Peixoto

ATLANTE

IntroductionPierre Peyret

Braila: city on the DanubeNicolae Lascu, Andreea Mirela China

Mondego: the dull murmur of the riverJoão Paulo Cardielos, Rui Lobo, Paulo Peixoto, Eduardo Mota, Nancy Duxbury, Pedro Caiado

Comacchio: lettura di un territorio Lucilla Previati, Michele Ronconi, Elena Dorato, Alice Clementi, Anna Luciani, Justina Soltysiuk

Lille: lecture du territoire et stratégie urbaine (pour l’eau/par l’eau)Richard Lemeiter, Julien Pinon, Cédric Riviere

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PROGETTI

IntroduzioneRomeo Farinella

Braila: the Danube in the cityNicolae Lascu, Andreea Mirela China

Coimbra: city searching for a riverJoão Paulo Cardielos, Rui Lobo, Paulo Peixoto, Eduardo Mota

Comacchio: acqua al pluraleLucilla Previati, Michele Ronconi, Elena Dorato, Alice Clementi, Anna Luciani, Justina Soltysiuk

Lille: la dimension culturelle de l’eauRichard Lemeiter, Julien Pinon, Cédric Riviere

ESPERIENZE INTERNAZIONALI

Proposte per una città africanaRomeo Farinella

Prospective urbaine et changement climatique: la ville de Saint-Louis du Sénégal face au défi de la durabilitéMouhamadou Mawloud Diakhate

RésEAU. Saint-Louis du Sénégal: una rigenerazione che parte dal fiumeAlice Clementi, Elena Dorato

Au Fil du Fleuve. L’argine del fiume Sénégal da limite urbano ad arteria produttiva della cittàMarco Marcelletti, Riccardo Torresi, Clelia Zappalà

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PREFACE

MAGUELONNE DéJEANT-PONSHead of the

Cultural Heritage, Landscape and Spatial Planning Division Directorate of Culture, Cultural and Natural Heritage

Council of Europe

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Avec une pensée toute particulière pour notre très Chère Amie et éminente Professeur d’architecture, Marica Salomon, qui a avec une sensibilité toute particulière et une compétence reconnue au niveau international, promu la conscience paysagère, dans cet ouvrage, dans ses travaux et dans la Vie.

Le titre de l’ouvrage « Eau comme patrimoine : expériences et savoir faire dans la réhabilitation des villes d’eau et des paysages fluviaux », représente une invitation à penser et repenser à la valeur de l’eau et à l’appréhender dans toutes ses dimensions. Dès 1967, le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe a, dans la Charte européenne de l’eau déclaré « Il n’y a pas de vie sans eau. C’est un bien précieux, indispensable à toutes les activités humaines ». L’eau est pour l’homme, les animaux et les plantes un élément de première nécessité. Indispensable comme boisson et aliment, pour l’hygiène et comme source d’énergie, l’eau représente une matière première de production, une voie de transport et constitue un support des activités récréatives. Elle se trouve désormais, plus que jamais, au cœur des préoccupations du développement durable qui réunit deux aspects fondamentaux de la société : le besoin de protéger l’environnement et celui d’améliorer la condition des êtres humains.

« Eau comme patrimoine ». L’intitulé de cet ouvrage nous interpelle également sur la dimension culturelle, symbolique, spirituelle et paysagère de l’eau. Au cœur de nos vies, au cœur de nos villes et de nos campagnes, l’eau irrigue tant nos corps et nos pensées que les territoires dans lesquels nous évoluons.

La coordination scientifique du Laboratoire CITER de l’Université de Ferrare, la direction du projet de l’Agence du Parc du Delta du Po de la Région Emilie Romagne avec l’implication majeure de la Ville de Lille, de la Ville et de l’Université de Coimbra, de l’Université Ion Mincu de Bucarest dans les travaux menés a été ainsi déterminante pour la conception et la réussite du projet. Toutes nos félicitations vont en particulier à FluvialConsult et à leurs responsables, Pierre Peyret et Nicoletta Peyret qui ont, avec grand talent et beaucoup de compétence en matière de paysages fluviaux et d’expériences des voies d’eau intérieures internationales, participé à la réalisation de ce programme.

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L’ouvrage inscrit résolument les valeurs patrimoniales et paysagères de l’eau dans une réflexion prospective sur les politiques de développement du territoire.

Il présente des expériences participatives et des savoir-faire de grande valeur en faveur d’une protection, gestion et d’un aménagement approprié des paysages des villes d’eau et de fleuves, conformément à l’esprit de la Convention européenne du paysage. Le paysage, les paysages de l’eau, jouent en effet un rôle important en tant qu’élément de l’environnement et du cadre de vie des populations. Les autorités publiques comme la société civile sont dès lors invitées à jouer un rôle actif dans sa protection, sa gestion et son aménagement, et à se sentir responsables de leur devenir.

La préservation et la gestion des ressources en eau considérées comme un patrimoine des villes d’eau et des fleuves s’inscrit ainsi dans une vaste évolution conduisant à une prise de conscience accrue de l’importance que revêtent les questions environnementales, culturelles et paysagères pour les sociétés.

Les bassins fluviaux et les vallées alluviales représentent en outre un défi majeur pour l’aménagement du territoire. Très souvent caractérisés par des éléments naturels de grande valeur, ils font l’objet de pressions intensives résultant des activités ou installations humaines. Il importe ainsi que l’utilisation qui est faite de ces espaces soit durable. Le développement de l’économie, entendue comme l’ensemble des activités humaines, doit certainement se poursuivre, mais la qualité de l’environnement – qui englobe dans un sens large les processus écologiques et les diverses ressources naturelles dont dépendent les organismes vivants – doit être préservée.

Il est nécessaire que la pérennité des ressources naturelles soit assurée de manière à pouvoir satisfaire aux besoins et aspirations des générations présentes et futures. Il est nécessaire de reconnaître la ressource en eau comme un patrimoine, de reconnaître l’eau comme patrimoine. Il est en ce sens essentiel, comme le montre si bien cet ouvrage, de favoriser la redécouverte de l’importance des fleuves européens et des paysages d’eau dans les stratégies de réhabilitation des villes ou autres territoires européens.

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ACQUA COME PATRIMONIO.PASSATO, PRESENTE MA, SOPRATTUTTO, FUTURO

LUCILLA PREVIATI

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Il peso, sempre più rilevante, che i cambiamenti climatici rivestono nelle dinamiche ambientali, ma anche sociali ed economiche, del mondo contemporaneo, porta alla necessità di pensare ed elaborare nuove politiche per la gestione delle risorse naturali ed ambientali, basate su un concetto di sviluppo sostenibile che parta dalla valorizzazione e tutela dell’ambiente, dalla rivalutazione economica e sociale della realtà territoriale coinvolta ed, infine, sappia promuovere attività dinamiche di “autogenerazione” delle risorse. Il “Libro Bianco” dell’Unione Europea, sull’adattamento ai mutamenti climatici, definisce una strategia finalizzata a rendere l’U. E. meno vulnerabile di fronte agli impatti dei cambiamenti stessi. Il quadro strategico definito si basa su quattro azioni principali:- costituire una solida base di conoscenze sugli impatti e le conseguenze dei cambiamenti climatici;- integrare l’aspetto dell’adattamento nelle principali politiche dell’U.E.;- utilizzare una combinazione di strumenti politico-strategici (fra cui strumenti di mercato e linee guida), per garantire un efficace conseguimento degli obiettivi;- accelerare la cooperazione internazionale.

L’adattamento è fondamentalmente locale, dato che gli impatti dei cambiamenti climatici variano da regione a regione, ma è altresì una sfida di ampia portata, in quanto la necessità di adattarvisi è condivisa dalla maggior parte dei processi naturali e delle attività umane.La Direzione Generale “Azione per il clima” sta lavorando, assieme ad altri servizi della Commissione Europea, per individuare le misure qualitative concrete da mettere in atto, lavoro che porterà, nel 2013, ad una strategia di adattamento climatico. Uno dei temi centrali della strategia è la politica in materia di acque, che diviene argomento centrale e prioritario nei dibattiti prettamente ambientali, ma altresì sociali, economici, urbanistici e culturali.Per il Delta del Po e per Comacchio, la sua città più rappresentativa (almeno nella parte emiliana), l’acqua è, da sempre, portatrice di economia, determina i profili socio-economici delle sue genti, caratterizza il suo territorio, disegna il suo paesaggio.Come principale risorsa dei territori costieri svolge, innanzitutto, innumerevoli funzioni eco-sistemiche ed è al centro di numerosi interessi, anche fra loro contrapposti, dall’utilizzo in agricoltura (uno fra gli usi più avanzati e qualificati al mondo), fino al trasporto ed al turismo. Garantirne la qualità ed il corretto governo rimane uno dei compiti prioritari dell’Ente di Gestione

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per i Parchi e la Biodiversità - Delta del Po, istituito con Legge Regionale n. 24 del 23 dicembre 2011, che prosegue le attività di tutela e valorizzazione del Parco Regionale del Delta del Po emiliano, esteso lungo la costa adriatica da Goro a Cervia e che racchiude, all’interno dei suoi 54.000 ettari, un complesso di zone umide fra le più importanti, e ricche di biodiversità, d’Europa. Per fronteggiare i possibili problemi di ridotta disponibilità di acqua irrigua, indotti dai cambiamenti del clima e dall’esigenza di conservazione degli ecosistemi acquatici, ed al tempo stesso per attuare azioni in grado di convogliarne, in una rete di scolo adeguata, le quantità derivanti dalle violente, sempre più abbondanti ed imprevedibili precipitazioni, occorre una nuova idea di «Delta», entro cui una consolidata strategia di bonifica idraulica si integri con la rigenerazione dei paesaggi costieri, creando un risarcimento ecologico necessario per l’intera Pianura Padana, di cui il Delta costituisce il bio-filtro: una “nuova bonifica paesaggistica” a partire dalla risagomatura del reticolo idrografico secondario (composto dai canali di bonifica), alle casse di espansione dei principali corsi d’acqua, alle «servitù idrauliche» in terreni agricoli poco produttivi, all’inclusione, fra gli usi urbani, di «sacche» (come nel caso di Goro) o di bacini di ripulsa del mare (come nei casi di Valle Fattibello a Comacchio, delle piallasse ravennati o delle Saline).La recente discussione avviata dal Ministero per la Coesione Territoriale, d’intesa con altri Ministeri italiani, per la programmazione dei Fondi Comunitari 2014-2020 ed il lavoro in corso per il Piano Stazione «Centro Storico di Comacchio», componente strategica del prossimo Piano Strutturale Comunale, inducono a ragionare in termini strutturali “dell’acqua come patrimonio”.Si legge, a pag. 60 della relazione del Ministro Barca, dal titolo “Metodi e obiettivi per un uso efficace dei fondi comunitari 2014-2020” (Roma, 27 dicembre 2012): “...Il governo dei bacini idrici, la qualità delle acque e il miglioramento dei servizi sono il principale obiettivo da perseguire... La tutela e la qualità dell’acqua sarà perseguita attraverso pratiche agricole compatibili e incentivando anche il riutilizzo di acque trattate al fine di ridurre i prelievi... Per quanto riguarda la tutela e la promozione degli asset naturali e culturali, in materia di Biodiversità, l’obiettivo è quello di mettere in atto politiche per completare e sostenere la gestione della Rete Natura 2000, in ambito terrestre e marino, quale valore nelle iniziative di sviluppo economico e sociale dei territori...Le azioni dovranno favorire la protezione della biodiversità bioculturale legata al paesaggio ...Le misure Agro-ambientali ...saranno attuate con un approccio più innovativo ...sopratutto le azioni per la biodiversità applicate al territorio rurale dovranno favorire non il risultato dell’abbandono o di naturalizzazione , ma il

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mantenimento o il ripristino della biodiversità caratteristica del paesaggio rurale italiano...” E ancora, fra le azioni prioritarie previste per il raggiungimento di tali obiettivi, la necessità di “garantire migliori servizi ambientali per i cittadini”, tutelando e promuovendo gli asset naturali e culturali attraverso: - azioni previste nei Prioritized Action Framework (PAF) redatti dalle Regioni che coniughino le azioni di tutela con la valorizzazione economica delle risorse presenti, attivando le comunità locali;- azioni previste nei Piani di gestione e/o di salvaguardia della Rete Natura 2000;- interventi per la valorizzazione di aree di attrazione culturale e naturale caratterizzate dalla presenza di risorse culturali (musei, monumenti, aree archeologiche, beni architettonici e paesaggistici) e naturali (parchi naturali, aree protette e siti di interesse naturalistico) di rilevanza nazionale in grado di consolidare e promuovere processi di sviluppo fondati sull’attrazione di risorse esogene e sulla mobilitazione di risorse endogene;- interventi volti a promuovere le industrie culturali e creative collegate alla valorizzazione delle risorse culturali e del “saper fare” del territorio creazione di incubatori di impresa specializzati; realizzazione di reti di amministrazioni (in particolare università, musei, istituzioni culturali) per lasperimentazione di avviamento all’imprenditorialità creativa; promozione di progetti di imprenditoria creativa e di progetti diffusi di cittadinanza attiva;- interventi finalizzati al consolidamento di sistemi agricoli estensivi, con particolare riferimento a quelli volti alla

Sistema di connessione tra Comacchio e la fascia costiera (parco urbano)

Sistema delle acque interne

Bosco eliceo e sistema dunale antico

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valorizzazione delle razze animali e vegetali minacciati da erosione genetica o da estinzione”.In questo senso, ed in coerenza con quanto previsto dalle linee politiche strategiche in corso di elaborazione a livello europeo e nazionale, l’Ente di Gestione per i Parchi e la Biodiversità - Delta del Po si è impegnato concretamente, nel corso degli ultimi anni, proponendo, attivando e partecipando a diversi progetti di livello europeo, con lo scopo principale di approfondire, analizzare ed intervenire sul territorio, definendo nuove politiche strategiche d’intervento, elaborando progetti di riqualificazione e valorizzazione e perseguendo obiettivi di sviluppo sostenibile, prestando particolare attenzione alle nuove esigenze naturali, ambientali, paesaggistiche e climatiche.

Bosco eliceo e sistema dunale antico

Fonte: relazione P1 - Piano Stazione Centro Storico di Comacchio (adozione 20/12/2012), Moreno Po

Centro storicoValle isola

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Il Progetto “Acqua come patrimonio” rappresenta, in questo senso, un’esperienza di riflessione teorica e progettuale ed un’occasione di confronto internazionale, attraverso il lavoro in team promosso ed incentivato dal Programma Cultura 2007 – 2013, e di dialogo col contesto ambientale, politico e culturale locale. L’obiettivo principale del Progetto è stata la riscoperta dell’importanza dei fiumi e dei paesaggi d’acqua all’interno delle strategie di rilancio economico, nonché di riqualificazione e valorizzazione, sia urbana che paesaggistica, del territorio costiero. Tale intento ha origine dalla considerazione dell’estrema ricchezza antropologica che tali ambiti, da sempre, hanno rivestito per la storia della civilizzazione umana, divenendo, quasi ovunque, elementi strutturanti i territori, nonché condizioni fondanti di molti degli assetti economici e sociali, delle popolazioni insediate.L’ambito scelto per “ragionare di futuro” nei territori costieri è locale, collocato entro il territorio comunale di Comacchio, un caso studio di estremo interesse essendo un paesaggio da sempre conformato e trasformato dai sistemi di controllo, regimentazione e sfruttamento delle acque. Solamente a partire dal secondo dopoguerra tale stretta simbiosi fra antropizzazione e sistema delle acque è andata progressivamente riducendosi, con effetti negativi sugli attuali assetti territoriali. Il passato ha però lasciato numerose testimonianze, alcune divenute, oggigiorno, patrimonio storico e museale, altre tuttora “in uso”, che consentono, se adeguatamente valorizzate, di ripercorrere la genesi e le modificazioni di tale territorio.La ricchezza antropologica dell’area costituisce una potenzialità di primissima importanza in quanto l’acqua, e i valori ambientali, paesaggistici e culturali di cui si fa portavoce, costituiscono:- elemento strutturante per il territorio;- condizione fondante per economia e società locale.

Gli obiettivi del Progetto mirano a proporre un cambio sostanziale di direzione in materia di scelte pianificatorie, riscoprendo l’importanza dei fiumi e dei percorsi d’acqua nelle strategie di rilancio economico e nei processi di riqualificazione e valorizzazione urbana e paesaggistica del territorio costiero.L’acqua, in questo senso, viene intesa quale “nuovo standard urbanistico”, dotata cioè di un proprio grado di obbligatorietà in ogni scelta che comporti una trasformazione del territorio. Un’acqua in grado di declinarsi al plurale, al pari di altre dotazioni urbanistiche, assumendo, a seconda dei casi, uno o più fra seguenti status: spazio pubblico, infrastruttura per la mobilità, meccanismo per il

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controllo idrico, ambito produttivo, elemento di valore ambientale, nodo ecologico, componente del paesaggio, ecc.L’acqua, nei suoi significati plurimi, diviene elemento ed occasione di riflessione sulla necessità di definire un nuovo approccio ed un nuovo metodo d’interpretazione del territorio, inteso nel suo insieme (naturale, rurale e urbanizzato) e, conseguentemente, sulla necessità di immaginare nuove proposte, nuove forme e nuove strade per lo sviluppo del territorio stesso, interrompendo il processo di consumo di suolo, troppo spesso causa di un parallelo consumo di valori ed identità, e concentrando le nuove e future politiche di sviluppo a favore del riconoscimento e della valorizzazione del patrimonio esistente.Il Progetto “Acqua come patrimonio” propone quindi il ritorno ad un uso sapiente del sistema delle acque quale possibile alternativa (o contributo) alle attuali pratiche urbanistiche, che hanno dimostrato la propria incapacità di poter governare, con efficacia ed efficienza, un territorio estremamente complesso e contraddittorio, quale appare il territorio comacchiese. Le lagune rappresentano ambienti altamente produttivi dal punto di vista biologico ed è, quindi, di rilevante importanza preservarne la funzionalità eco-sistemica; ma è divenuto, al contempo, necessario considerare la laguna, oltre che uno spazio naturale, un luogo depositario di testimonianze di una possibile e felice convivenza fra natura e cultura, includendo, fra gli aspetti da «tutelare», anche l’attività antropica.In questo senso, nel rispetto dei valori identitari e patrimoniali di cui il territorio si fa portavoce, attraverso il confronto sempre aperto con la realtà locale ed internazionale, è necessario oggi ragionare di nuovi paesaggi di qualità. Le tematiche relative all’acqua, oltre ad implicazioni economiche, politiche e sociali di vasta portata, aprono sfide ricche di tensione ad alto contenuto progettuale. Esperienze puntuali, inserite però all’interno di scenari strategici di scala territoriale, devono delineare nuove metodologie e modelli di sviluppo integrato, in cui il paesaggio diventi soggetto in grado di tutelare e rigenerare le risorse prendendo le distanze dal ruolo finora assunto di mero contesto.

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PROBLEMATICHE

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CITTA’, ACQUA, PATRIMONIO. LE RAGIONI DI UN PROGETTO

ROMEO FARINELLA

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“Tristesse d’une ville sans fleuve” (Charles Baudelaire)

Acqua come patrimonio: la problematica

Nel dicembre del 1969, André Chastel chiudeva un editoriale sul quotidiano Le Monde, dedicato al tema della riqualificazione del sito parigino delle Halles, esprimendo le sue perplessità sulla ventilata e in seguito realizzata, distruzione dell’antico mercato. Lo storico richiamava l’atmosfera satura di storia e di cultura che traspirava da quella enveloppe fascinant, strettamente legata alle strade, alle facciate e al decoro del contesto urbano circostante, stratificatosi nel corso dei secoli. Rispetto a tale sedimentazione, affermava Chastel (2012), spesso l’aspetto pulito e un po’ infantile delle moderne riqualificazioni sembra un prodotto da laboratorio, non incrostato dalle polveri della storia. La storia! continua lo storico, un aspetto del problema à maÎtriser, che ci obbliga a un po’ di complessità.

Il richiamo alla complessità è indubbiamente un aspetto forte della sua riflessione per diversi motivi. Elenchiamone alcuni. Tutta la modernizzazione della città proposta delle grandi teorie urbanistiche della fine dell’Ottocento e spesso realizzata in maniera difforme da quanto enunciato dai padri fondatori dell’Urbanistica, si fonda su un principio di semplificazione dettato da esigenze igieniche, di circolazione, di riorganizzazione funzionale degli spazi di vita e lavoro, necessarie per rompere quella promiscuità che aveva da sempre contraddistinto la crescita della città pre-industriale. La città tende a divenire una macchina dove ogni componente svolge il proprio compito, ma nello spazio che gli è stato assegnato.

Nella realtà, la razionalizzazione dei nostri spazi urbani ha risposto a esigenze di semplificazione dettate più dalle pulsioni del mercato immobiliare e dalle spinte speculative che hanno di fatto costruito la città contemporanea. Oggi la complessità è alla base del pensiero sostenibile.

Quando Chastel richiama la complessità della storia come “materiale” del progetto urbano, come diremo oggi, in Francia ci si stava avvicinando alla fine del periodo denominato dei Trentes Gloriueses. Sono gli anni che gli italiani conoscono come il periodo del “Boom economico”. Tra il 1945 e il 1973 il modello di sviluppo si è basato esclusivamente sull’illusione della crescita economica illimitata.

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La metropoli cresceva a macchia d’olio e il Prefetto Delauvrier aveva come compito di dare forma e dignità di città all’enorme banlieue parigina. Sono numerose le storie di questo tipo che hanno contrassegnato la trasformazione delle nostre città nel corso del Novecento. Un decennio prima, nel 1957, Adriano Olivetti pronunciava, ad un convegno dell’Istituto Italiano di Urbanistica dedicato alla difesa e valorizzazione del paesaggio urbano e rurale1, le seguenti parole:

“…si può affermare con motivata coscienza che il problema della conservazione del patrimonio artistico e naturale è non tanto problema tecnico e critico, quanto problema politico e morale. Una società che aspiri veramente ad essere più alta e migliore, deve porselo nella sua interezza”

Questa affermazione esprime sinteticamente la complessità assunta dal tema della conservazione dei centri storici e del paesaggio nell’esperienza urbanistica italiana della seconda parte del Novecento. L’importanza della storia emerge sia nella visione di Chastel che in quella di Olivetti come portato di un’idea più avanzata di società che considera il suo patrimonio come punto di partenza per un progetto di futuro.

Il concetto di patrimonio è un’acquisizione recente, moderna, come ci rammenta Françoise Choay (1992). Attraverso la retorica dei monumenti nel corso dell’Ottocento e all’inizio del Novecento si sono forgiate le identità nazionali europee. La cultura illuminista e la Rivoluzione Francese hanno fatto emergere l’idea della conservazione del patrimonio come oggetto delle politiche nazionali. L’Ottocento è il secolo nel quale si iniziano a mettere in campo delle azioni che porteranno al consolidamento delle legislazioni nazionali. Nel 1837 viene istituita la Commission des Monuments Historiques grazie all’azione di Prosper Mérimée. Tale commissione inizierà un lavoro d’inventariazione e di classificazione e s’incaricherà anche di formare gli architetti che dovranno intervenire nella conservazione dei beni monumentali. Quarant’anni dopo in Inghilterra William Morris fonderà la Society for the Protection of Ancient Buildings. L’inizio del Novecento vedrà emergere anche il tema della natura come oggetto di tutela. Negli Stati Uniti d’America, Theodore Roosevelt lancerà una campagna per la salvaguardia della natura intesa come carattere identitario della nuova nazione e come obbligo morale per le generazioni future (Settis 2010). Il processo, già

1 - Si tratta del Covegno dell’INU “Difesa e valorizzazione del paesaggio urbano e rurale”, svoltosi a Lucca nel 1957.

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iniziato sotto la presidenza Lincoln con l’istituzione del parco nell’altopiano di Yosemite in California, si completerà con la formazione nel 1916 dell’agenzia federale cui sarà demandata la gestione del National System Park. In Italia le diverse normative introdotte dagli antichi stati, introducono alle successive azioni legislative in materia di tutela e patrimonio che dall’unità del paese, al ventennio fascista, alla promulgazione della nostra attuale Costituzione repubblicana segneranno l’evoluzione delle politiche di tutela nel nostro paese (Settis 2010).

Oggi, oltre alle legislazioni nazionali che connotano l’azione dei vari paesi, il confronto ruota attorno ad alcuni fattori che rendono più complesso il quadro operativo. Si tratta del ruolo delle organizzazioni internazionali che con le loro azioni interagiscono, più o meno direttamente, con le politiche nazionali urbane, territoriali e di tutela del patrimonio. Ad esempio gli accordi sul contenimento delle immissioni in atmosfera dei gas a effetto serra, avviati nel 1997 a Kyoto pongono all’intera comunità mondiale il problema di quale modello di sviluppo perseguire e le ricadute sulle città sono rilevanti e interessano anche il rapporto tra la conservazione degli edifici storici e il loro adeguamento dal punto di vista del consumo energetico. Dal canto suo il paesaggio urbano potrebbe essere reiventato se si realizzassero le ipotesi di riforestazione urbana elaborate per la riorganizzazione di molte aree urbane e metropolitane europee.

Nel 2007, l’Unione Europea con la promulgazione della Carta di Lipsia sulle città europee sostenibili ha spronato gli stati membri con l’obiettivo di avviare un dibattito politico per comprendere come integrare le strategie, alla base della Carta, nelle politiche di sviluppo nazionale, regionale e locale. L’esortazione al centro della riflessione e delle future azioni riguarda la necessità di perseguire uno sviluppo urbano integrato, in grado promuovere un’organizzazione territoriale equilibrata e policentrica. Le città devono essere ripensate come organismi compatti e densi strettamente interconnessi alle zone naturali e rurali preservate, rivalorizzate o progettate. Tale idea si fonda sul concetto di qualità urbana intesa come sintesi della qualità ambientale, sociale ed economica e degli spazi pubblici Il tema del paesaggio come base per le politiche urbane e territoriale è stato sancito nel 2000 dalla Convenzione Europea del Paesaggio. Si tratta di un’iniziativa del Consiglio d’Europa che è un

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organismo più ampio rispetto all’Unione Europea e include paesi che non appartengono all’Unione Europea. La convezione presentata a Firenze è stata in seguito firmata e ratificata solo da trentacinque paesi e tra questi non compaiono la Germania e l’Austria. Di cosa si tratta? Certamente non è una normativa che comporta un automatico adattamento alle legislazioni nazionali dei paesi che l’hanno sottoscritta. E un documento che promuove e stimola l’attenzione al paesaggio come fattore strutturale delle politiche urbane e territoriali. Nonostante le generiche definizioni introdotte, essa può costituire, in particolare per i paesi che hanno minore consuetudine con le politiche di tutela paesaggistica, un’importante base di partenza per una riflessione incentrata sui seguenti aspetti: la tutela del patrimonio paesaggistico; la qualità dei processi di trasformazione urbana e territoriali (che costruiranno i paesaggi di domani); la qualità paesaggistica nelle strategie, negli obiettivi e nelle azioni di governo del territorio.

Sul fronte patrimoniale va infine ricordato il dibattito in corso in seno all’UNESCO e riferito alla tutela dei “patrimoni urbani storici” (Bandarin, van Oers 2012). Tale riflessione rappresenta un’evoluzione delle definizioni, dei principi e delle linee guida per il restauro e la conservazione dei beni patrimoniali che dal 1931 hanno contrassegnato la redazione di numerose “carte”: da Atena a Venezia, da Amsterdam a Cracovia. Il tema della città e dei centri storici costituisce uno degli aspetti più importanti di questa elaborazione che in Italia è stata arricchita anche dalle riflessioni prodotte dall’Associazione nazionale centri storici-artistici (ANCSA) e sintetizzate nelle carte di Gubbio del 1960 e del 1990 con importanti ricadute anche nella cooperazione internazionale ed in particolare nell’America Latina (Toppetti 2011). Il “paesaggio urbano storico” nelle raccomandazioni dell’UNESCO, presentate nel 2011, va inteso come il risultato di una stratificazione storica di valori, fattori culturali e naturali che oltrepassano la nozione consolidata di “centro storico” che ha contrassegnato per tanti anni, in Italia, una delle categorie operative della nostra prassi urbanistica. La definizione si riferisce ad un contesto urbano e geografico più ampio, esito di secolari processi di stratificazione e sedimentazione storica che ne hanno contrassegnato la forma. Si tratta di un concetto che, nelle intenzioni degli esperti che si sono confronti attorno a questa nuova locuzione, non sostituisce le prassi locali e nazionali consolidate ma le integra, proponendo una categoria operativa da utilizzare nella definizione delle politiche di tutela e pianificazione urbana e territoriale. Attraverso tale definizione concettuale la “Raccomandazione” si propone di contribuire al rinnovamento degli strumenti giuridici, tecnici

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e di pianificazione necessari per riconoscere, catalogare e conservare i valori associabili al concetto di “paesaggio urbano storico”. L’evoluzione dei documenti che in Italia e a livello internazionale stanno riorientando le politiche della conservazioni del patrimonio, sempre più frequentemente associano la dimensione della conservazione a quella dell’innovazione. La conservazione diviene in tal senso un momento fondamentale del processo di rigenerazione delle nostre città. In altre parole, si sta riproponendo il problema della storia come punto di partenza per il progetto contemporaneo che altro non è che il percorso seguito nello sviluppo delle attività progettuali presentate in questo volume. Storia e locale possono rappresentare due dimensioni operative di una strategia di sviluppo, per l’appunto “locale“, ma necessaria per competere in un mondo sempre più globale (Magnaghi 2000).“Acqua come patrimonio” è un titolo allo stesso tempo evocativo e propositivo. Da un lato esso guarda alla storia delle città e alle relazioni con l’acqua che si sono stabilite nel corso dei secoli, dall’altro s’interroga sulle forme presenti e future di queste relazioni. Storicamente l’acqua per la città è stata una risorsa, una fonte di energia, un’infrastruttura di mobilità, una discarica. Tra il Seicento e il Settecento, i tratti urbani di molti fiumi iniziano a essere trasformati in luoghi monumentali. Con la Rivoluzione Industriale il corso d’acqua diviene una fonte energetica e un’infrastruttura portuale per il trasporto delle merci, ma inizia anche a trasformarsi in luogo di degrado e d’inquinamento. Con l’entrata in crisi del modello industriale, negli anni 1970 e 1980 del Novecento, molti spazi fluviali divengono cimiteri di aree produttive o infrastrutturali abbandonate ma che in seguito genereranno delle opportunità di riqualificazione. Oggi vengono sovente evocati come luoghi di riscoperta di spazi abbandonati delle città da rigenerare e da trasformare in spazi pubblici, nuove polarità urbane o corridoi ecologici.

Come in un palinsesto, nel corso del tempo questi processi hanno riscritto la struttura di molti territori ed hanno lasciato numerose tracce. Ai vecchi ordini territoriali se ne sono sostituiti di nuovi. In alcuni casi questi hanno ripreso (o si sono fondati) sulle vecchie strutture e orditure del suolo e tale procedimento di “straniamento” sovente ha decontestualizzato ciò che restava degli storici sistemi d’insediamento del territorio. Potremmo citare, a tale proposito, la permanenza dei tracciati della centuriazione romana nei territori della pianura padana interessati da un’urbanizzazione diffusa o le tracce di antiche orditure rurali come i murs à pêches nelle periferie della regione parigina.

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Si tratta di un processo che, nel corso del tempo, ha modificato, alterato e cancellato forme urbane e paesaggi, ma che ci permette oggi di riscoprire e rileggere tracce, strutture ed elementi, spesso minimali, che ci testimoniano della ricchezza di relazioni stabilite tra l’acqua e le città. L’introduzione del termine “patrimomio” in tale contesto può essere spiazzante. Per quale ragione? Certamente a causa della dimensione conservativa che lo identifica. L’evoluzione delle problematiche della salvaguarda dei beni culturali in tutta Europa è stata molto intesa seppure ineguale. Dall’idea di “monumento” si è ben presto passati al concetto di città e di tessuto urbano minore, che ritroviamo ad esempio nella problematiche dei “centri storici” ed oggi nel citato concetto di “paesaggi urbani storici”. Il concetto di bene paesaggistico a sua volta si è dilatato in quello di “paesaggio culturale” che ha permesso di allargare il campo della tutela e della sensibilità ad ambiti più vasti di una veduta o di un sito eccezionale. A ben vedere il concetto di “paesaggio culturale” può essere motivo di fraintendimenti, essendo il paesaggio per definizione culturale, bello o brutto che sia. Quando l’uomo ha iniziato a solcare con l’aratro, il suolo ha sancito la trasformazione della terra in territorio. In seguito è stata necessaria l’evoluzione di alcuni secoli di cultura letteraria, pittorica ed estetica, cinese ed europea, affinché a questo processo di costruzione del territorio fosse riconosciuta una dimensione estetica, trasformandolo quindi in paesaggio (Berque 1995). Infine alcuni decenni fa si è iniziato a riconoscere un valore patrimoniale anche ai luoghi del lavoro e si è iniziato a parlare di paesaggi del lavoro e archeologia industriale. Ma, come abbiamo visto, il concetto di “patrimonio” può essere anche il punto di partenza per un progetto contemporaneo delle città e dei territori. Un efficace slogan del Ministero della Cultura francese alcuni anni fa cercava di contrastare la diffidenza dei francesi nei confronti dell’architettura contemporanea lanciando il messaggio che l’architettura di oggi sarà il patrimonio di domani. Un’efficace provocazione che inchioda ciascuno di noi (intellettuali, amministratori, tecnici, cittadini) alle proprie responsabilità e che carica di significato e responsabilità ogni nostra azione di trasformazione del territorio. Nello sviluppo delle problematiche e delle normative (codici, leggi, regolamenti) che in Europa si sono poste il problema di governare le trasformazioni territoriali, tutelandone i valori patrimoniali, paesaggistici e monumentali si sono sempre incrociati alcuni aspetti e punti di vista:

- il rapporto tra innovazione e conservazione,- il rapporto tra natura e cultura;

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- l’equilibrio tra l’interesse pubblico e quello privato;- il rapporto tra universale e identitario.

Per quanto riguarda il primo aspetto la questione sta nel valutare se l’innovazione (e quindi il progetto contemporaneo) e la conservazione (e quindi la tutela dei valori e luoghi del passato) rappresentino due dimensioni che convivono a fianco senza interagire o se al contrario possono coesistere integrate in un medesima vision, in una medesima strategia. Nel 1990, l’aggiornamento della Carta di Gubbio pone il tema della conservazione come questione strutturale e “privilegiata” del progetto. Il tema delle permanenze, della memoria diviene azione progettuale, atto creativo con il quale misurarsi nei processi di trasformazione urbana. Siamo ben lontani dalla “tabula rasa” che ritroviamo nella Carta di Atene cui ci aveva abituato una certa retorica del Movimento Moderno. Il tema dell’innesto dell’atto architettonico innovativo in un contesto o in un sito formatosi a sua volta a seguito di un secolare processo di stratificazione è una riflessione che diversi autori hanno proposto (Choay 2011; Gambino 1997). Si tratta di un rapporto dialettico che non può che misurarsi con la consapevolezza che ogni territorio è il risultato di un processo di stratificazione storica che può certo essere riscritto, come abbiamo affermato a proposito del palinsesto, ma del quale occorre conoscere bene regole e sintassi.

La relazione natura e cultura non è certamente un tema nuovo per chi si occupa di città e di territorio. Oggi, in tutta Europa, è un gran parlare di come ristabilire le relazioni tra la città e la natura per raggiungere l’obiettivo della città sostenibile. Si tratta, in realtà, di un tema che ha guidato la nascita dell’urbanistica come disciplina necessaria per sanare i mali della città industriale. Come ci ricorda Pierre Lavedan, l’urbanistica nasce per studiare delle terapie per una città ammalatasi a causa della rivoluzione industriale. L’igiene urbana rappresentava l’antidoto per risanare il corpo urbano malato e, tra le varie misure previste, l’introduzione del verde nella città non era certo secondaria. A cavallo tra Ottocento e Novecento iniziano a farsi strada alcune importanti idee di riconfigurazione metropolitana attraverso la natura. La prima la possiamo attribuire a Frederick Law Olmsted, uno dei padri della pianificazione paesaggistica che sperimenterà nei suoi progetti il concetto di Park system, ovvero l’utilizzazione delle componenti naturali e geografiche presenti dentro e attorno alla città, per costruire una rete interconnessa di spazi naturali. A Boston, l’Emerald Necklace attraversa

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per cinque miglia l’area metropolitana e tale idea verrà in seguito ripresa dal paesaggista Jean Claude Nicolas Forestier e proposta per la riorganizzazione della regione parigina. Ma potremo parlare anche degli spazi naturali utilizzati come corona, cintura o cuneo in numerose proposte di organizzazione urbana, sperimentate nelle città occidentali: da Berlino a Copenaghen, da Amsterdam a Helsinki. Il verde nella città, nella duplice accezione di natura urbana e di spazio pubblico, è dunque un’acquisizione recente ma oggi la città non è più un organismo compatto. Nel corso del Novecento, il « desiderio » di urbanizzazione, dopo avere trasformato i terreni esterni ma contigui alla città, si è spinto oltre e ha iniziato ad investire i territori rurali tra le città e le metropoli. Tali regioni urbanizzate, che gli urbanisti hanno iniziato a denominare e a descrivere come una “città diffusa” (Indovina 1990), appaiono composte di urbanizzazioni incoerenti. In essa troviamo centri storici, periferie residenziali consolidate, nuove aree residenziali composte di lottizzazioni unifamiliari, aree artigianali e produttive, infrastrutture di viaria natura, il tutto all’interno di una campagna ormai frammentata e spesso urbanizzata.

La sua conformazione estesa ha scardinato le consuete partizioni amministrative e pone oggi un problema di governo del territorio alla scala dell’agglomerazione. Questa condizione di “illimitazione” urbana ci pone degli interrogativi quando riflettiamo su progetti che tendono a ristabilire delle relazioni tra città e natura. Ad esempio, ha senso oggi pensare, come spesso si sente evocare, i progetti di rinaturalizzazione come costruzione di un limite netto tra la città e la campagna? Tali interventi non vanno pensati piuttosto come progetti di soglia, collocati negli interstizi della città illimitata, dove anche le campagne, nei loro modi di uso, sono diventate urbane? In questo senso una riserva naturale o boscata o la presenza di un corso d’acqua possono assumere un duplice valore, in quanto beni naturali da tutelare ma anche in quanto punti di partenza per la costruzione di una nuova rete di spazi naturali e per la fruizione pubblica.

Il valore che esprime il concetto di patrimonio è qualcosa che va di là dalla singola proprietà di una persona o di un paese, dovrebbe essere qualcosa che appartiene a tutti. In questo senso il patrimonio culturale è mondiale, ogni paese ha il dovere di proteggerlo attraverso un proprio apparato giuridico e dei servizi amministrativi e tecnici in grado di gestire e applicare le leggi di settore. L’art. 9 della Costituzione italiana ci rammenta che tra i principi fondamentali di sviluppo del paese vi è la

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cultura, la ricerca scientifica e tecnica e la tutela e la salvaguardia del patrimonio storico. Il processo di deprivatizzazione dei beni patrimoniali inizia con l’Illuminismo e la RivoluzioneFrancese. Iniziano a formarsi i grandi musei pubblici, vengono assoggettati al demanio pubblico le grandi proprietà aristocratiche, con i loro grandi parchi, che in molte città diventano i primi giardini pubblici.

Ma in questi ultimi decenni sempre più spesso abbiamo assistito all’emergere di posizioni contrastanti. Se da un lato, una parte della società è sempre più convinta del diritto della società a fruire dei beni culturali, dall’altra, vi è una componente sociale orientata verso la privatizzazione. Le ragioni che rendono il patrimonio culturale bene collettivo sono piuttosto evidenti. Si tratta di beni che esprimono la storia e le identità di un paese, sono delle manifestazioni dell’ingegno e della cultura espressa da un popolo o da una comunità e rappresentazione un patrimonio insostituibile per l’accrescimento culturale e l’educazione della collettività. Se questa consapevolezza era un tempo associata solamente ai beni artistici e monumentali oggi essa comprende anche l’ambiente, il tessuto urbano storico, il paesaggio e dunque diviene termine di confronto per tutti i processi di trasformazione urbana e territoriale.

Nell’idea di patrimonio prevale infine il suo valore universale o il suo essere fonte e alimento d’identità locali ? Il tema è controverso, oggi noi viviamo in una società globalizzata nella quale, per essere attori del proprio sviluppo, una comunità deve essere consapevole dell’importanza delle proprie identità, tra le quali si annovera anche quell’intreccio straordinario di storia e manufatti, di storia e luoghi che è il patrimonio. Ma questa consapevolezza ci inchioda anche alle nostre responsabilità che riguardano: la sua conservazione per il godimento dell’intera umanità; la sua valorizzazione, evitando identificazioni folkloriche ridicole e, infine, la capacità di governare e gestire le trasformazioni e le modificazioni dei contesti urbani, territoriali, paesaggistici che ospitano i beni patrimoniali. Se non tutto può essere patrimonio altrettanto importate è la consapevolezza che non dovrebbero esistere territori e paesaggi senza qualità. Una qualità da ritrovare anche negli elementi minimi che compongono la struttura di un territorio o di una città, come il disegno di una strada o la buona organizzazione degli spazi di relazione. Anche la qualità degli spazi di vita quotidiani può, a questo riguardo, rappresentare un fattore d’identificazione locale importante per lo sviluppo di un territorio inserito in dinamiche globali.