GUIDE À L’INTENTION DES CANDIDATS Appel à ......et l'innovation dans les domaines de...
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GUIDE À L’INTENTION DES
CANDIDATS
Appel à propositions EACEA 41/2016
Action clé n° 3: Soutien à la réforme des politiques – Initiatives en matière
d’innovation politique
Projets européens de Coopération Prospective
dans les domaines de l’Education et de la Formation
Important: Veuillez noter que seule la version anglaise de ce document ('Guidelines') fait foi et est
reconnue comme document légal de référence pour l'appel à propositions EACEA/41/2016. Les autres
versions linguistiques sont uniquement fournies à titre indicatif.
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TABLE DES MATIÈRES
1. INTRODUCTION – CONTEXTE ......................................................................................... 4
1.1 Initiatives en matière d’innovation ..................................................................................................... 4
1.2 Contexte politique ................................................................................................................................. 4
1.3 Projets de coopération prospective ..................................................................................................... 7
2. PRIORITÉS .............................................................................................................................. 8
3. CALENDRIER ....................................................................................................................... 14
4. BUDGET DISPONIBLE ....................................................................................................... 14
5. CONDITIONS D’ADMISSIBILITE .................................................................................... 14
6. CRITÈRES D’ÉLIGIBILITÉ ............................................................................................... 15
6.1 Candidats éligibles .............................................................................................................................. 15
6.2 Activités éligibles et durée du projet ................................................................................................. 18
7. CRITÈRES D’EXCLUSION ................................................................................................ 18
7.1 Exclusion de la participation ............................................................................................................. 18
7.2 Rejet de la procédure d’adjudication ............................................................................................... 20
7.3 Pièces justificatives ............................................................................................................................. 22
8. CRITÈRES DE SÉLECTION .............................................................................................. 22
8.1 Capacité financière ............................................................................................................................. 22
8.2 Capacité opérationnelle ...................................................................................................................... 23
9. CRITÈRES D’ATTRIBUTION ............................................................................................ 23
10. ENGAGEMENT JURIDIQUE ........................................................................................... 25
11. DISPOSITIONS FINANCIÈRES ....................................................................................... 26
11.1 Principes généraux ........................................................................................................................... 26
11.2 Formes de financement .................................................................................................................... 28
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11.3 Modalités de paiement ..................................................................................................................... 32
11.4 Garantie de préfinancement ............................................................................................................ 32
12. PUBLICITÉ .......................................................................................................................... 33
12.1 Par les bénéficiaires .......................................................................................................................... 33
12.2 Par l’Agence et/ou la Commission .................................................................................................. 33
12.3 Diffusion et exploitation ................................................................................................................... 33
13. PROTECTION DES DONNÉES ........................................................................................ 34
14. PROCÉDURE DE SOUMISSION DES PROPOSITIONS ............................................. 35
14.1 Publication ........................................................................................................................................ 35
14.2 Inscription sur le portail des participants ...................................................................................... 35
14.3 Soumission de la demande de subvention ....................................................................................... 36
14.4 Réglementation applicable ............................................................................................................... 36
14.5 Contacts ............................................................................................................................................. 37
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1. INTRODUCTION – CONTEXTE
1.1 Initiatives en matière d’innovation politique
Les initiatives en matière d’innovation politique sont des initiatives dans le cadre de l’Action clé
nº 3 'Soutien à la réforme des politiques' du programme Erasmus+1.
Elles soutiennent deux types d'actions différentes: les Expérimentations politiques européennes2
et les Projets Européens de Coopération Prospective3 (PECP), qui visent à soutenir les reformes
et l'innovation dans les domaines de l'éducation, de la formation et de la jeunesse par des projets
de coopération transnationaux.
Le programme de travail annuel 2017 pour la mise en œuvre d’Erasmus+ prévoit le
financement de Projets Européens de Coopération Prospective à la section 5.2.2.a (référence
d'index du tableau de budget 3.21)4.
La gestion du présent appel est déléguée par la Commission européenne à l’Agence exécutive
'Éducation, audiovisuel et culture'5, ci-après dénommée 'l’Agence'.
1.2 Contexte politique
A une époque où les sociétés européennes doivent répondre aux défis majeurs tels que le taux de
chômage extrêmement élevé, surtout parmi les jeunes, une diversité croissante et le besoin de
stimuler l'excellence et la compétitivité, les systèmes d'éducatifs et de formation doivent être
plus concentrés sur la promotion des compétences et de l'innovation, l'employabilité, accroître
l'équité et la mobilité sociale, tout en posant le bases pour préserver les valeurs démocratiques et
la citoyenneté active.
En répondant à ces objectifs, les systèmes d'éducatifs et de formation sont confrontés à des défis
majeurs: 70 millions d'européens manquent de compétences appropriées en lecture et écriture,
beaucoup plus ont de faibles compétences en calcul et numériques. 4.5 millions de jeunes
abandonnent leur scolarité sans atteindre de qualifications de niveau secondaire supérieur,
risquant de ne pas s'intégrer dans le marché de l'emploi, et ainsi risquant de se retrouver en
situation de pauvreté et d'exclusion sociale. Plus de la moitié des 12 millions de chômeurs de
longue durée sont considérés comme sous qualifiés. Les institutions de l'enseignement supérieur
n'équipent pas suffisamment les étudiants avec les compétences adéquates et en phase avec le
marché du travail.
1Le règlement (UE) nº 1288/2013 du Parlement européen et du Conseil établissant «Erasmus +»: le programme de
l’Union pour l’éducation, la formation, la jeunesse et le sport, notamment ses articles 9 et 15 - Soutien à la réforme
des politiques - constitue la base juridique du présent appel: - http://eur-lex.europa.eu/legal-
content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32013R1288&qid=1476708595126&from=fr 2Expérimentations politiques européennes: https://eacea.ec.europa.eu/erasmus-plus/actions/key-action-3-support-
for-policy-reform/prospective-initiatives/european-policy-experimentations_en 3 Projets européens de coopération prospective: https://eacea.ec.europa.eu/erasmus-plus/actions/action-cle-3-
soutien-a-la-reforme-des-politiques/projets-de-cooperation-prospective_fr 4programme de travail annuel 2017, Section 5.2.2a:
http://ec.europa.eu/dgs/education_culture/more_info/awp/docs/c-2016-5571_en.pdf 5 Agence exécutive «Éducation, audiovisuel et culture»: http://eacea.ec.europa.eu
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Un bon nombre de personnes occupent des emplois qui ne correspondent pas à leurs talents
tandis que 40% des employeurs européens éprouvent des difficultés à trouver des personnes
avec les compétences nécessaires pour faire croître leurs entreprises et innover. Trop peu de
personnes ont l’esprit d’entreprendre et les compétences entrepreneuriales nécessaires pour créer
et développer leur propre entreprise. La population active européenne est vieillissante et se
réduit et le taux de mise à l'emploi féminin reste plus bas que celui des hommes. Il est donc
nécessaire d'avoir un marché du travail plus inclusif, qui intègre les groupes sous qualifiés et
vulnérables.
La qualité des 6 millions d'enseignants européens est essentielle pour atteindre les objectifs
d'apprentissage. Les enseignants, directeurs d'établissements scolaires et les formateurs des
enseignants sont appelés à jouer un rôle clé dans la modernisation des systèmes éducatifs. La
formation initiale, le développement professionnel continu et l'accès à du soutien tout au long de
la carrière sont des éléments essentiels pour eux. En outre, les systèmes scolaires de plusieurs
pays européens font ou devront à court terme faire face à des vagues de mise à la retraite
importantes et donc à une pénurie de professeurs. Le fait que les enseignants soient parmi le top
cinq des catégories de travailleurs en pénurie dans l'Union européenne requiert la mise en œuvre
de stratégies visant à accroître l'attractivité de la profession d'enseignant.
L'Europe doit aussi continuer la modernisation du système d'enseignement supérieur et les
investissements dans ce secteur doivent être appropriés et effectifs. La nouvelle stratégie pour
les compétences en Europe ('New Skills Agenda') souligne le rôle crucial de l'enseignement
supérieur comme moteur de la productivité et de l'innovation en fournissant des compétences de
haut niveau mais également en améliorant les perspectives de mise à l'emploi et la promotion de
la mobilité sociale. La demande en augmentation de diplômés de l'enseignement supérieur
implique que les établissements d'enseignement supérieur soient plus innovants et pertinents
dans un marché du travail de plus en plus globalisé, digitalisé et basé sur la connaissance. Ils
doivent, en particulier, renforcer les liens et les interactions avec les entreprises et les instituts de
recherche.
Les Conclusions du Conseil du 12 mai 2009 concernant un cadre stratégique pour la
coopération européenne dans le domaine de l'éducation et de la formation («Éducation et
formation 2020»)6 définissent les quatre objectifs stratégiques suivant pour poursuivre le travail
au niveau de l'union européenne:
1. faire en sorte que l'éducation et la formation tout au long de la vie et la mobilité deviennent
une réalité;
2. améliorer la qualité et l'efficacité de l'éducation et de la formation;
3. favoriser l'équité, la cohésion sociale et la citoyenneté active;
4. encourager la créativité et l'innovation, y compris l'esprit d'entreprise, à tous les niveaux
d'éducation et de la formation.
Afin d'aider les systèmes éducatifs et de formation à garantir des compétences de grande qualité
et pertinentes en termes d'employabilité, d'innovation et de citoyenneté active, le Rapport
conjoint du Conseil et de la Commission de 2015 sur la mise en œuvre du cadre stratégique
pour la coopération européenne dans le domaine de l'éducation et de la formation
6 Education et Formation 2020: http://eur-lex.europa.eu/legal-
content/FR/TXT/HTML/?uri=URISERV:ef0016&from=FR
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(«Éducation et formation 2020»)7 édicte les domaines d'action prioritaires ciblés suivants à
moyen terme pour l'union européenne:
1. Connaissances, qualifications et compétences de grande qualité et pertinentes pour favoriser
l'employabilité, l'innovation et une citoyenneté active;
2. Éducation inclusive, égalité, équité, non-discrimination et promotion des compétences
civiques;
3. Éducation et formation ouvertes et innovantes, entrant notamment de plain-pied dans l'ère
numérique;
4. Soutien important aux enseignants;
5. Transparence et reconnaissance des compétences et des qualifications; et
6. Investissements durables, qualité et efficacité des systèmes d'enseignement et de formation.
Ces domaines d'actions prioritaires ont été ultérieurement traduits en points concrets qui seront
mis en œuvre au moyen d'un ensemble d'outils de coopération politique et de gouvernance.
Les propositions dans le cadre du présent appel doivent être cohérentes avec les domaines
d'actions prioritaires définis dans le Rapport conjoint 2015 du Conseil et de la Commission sur
la mise en œuvre du cadre stratégique pour la coopération européenne dans le domaine de
l’éducation et de la formation.
La résolution du Conseil du 21 novembre 2016 sur "Résolution du Conseil sur une nouvelle
stratégie en matière de compétences pour une Europe inclusive et compétitive" qui s'appuie
sur la 'Nouvelle stratégie pour les compétences en Europe8' adoptée par la Commission le 10
juin 2016 reflète une vision commune du rôle que tiennent les compétences pour l’emploi, la
croissance et la compétitivité et recherchent un engagement partagé pour opérer des réformes
dans les domaines où l'action de l’Union apporte la plus grande valeur ajoutée.
Les compétences peuvent contribuer à obtenir des emplois et permettre aux personnes de réaliser
leur potentiel. Elles sont essentielles à la cohésion sociale. Dans une économie mondiale en
mutation rapide, elles déterminent la compétitivité et la capacité à guider l’innovation. Elles
supportent les investissements et sont un catalyseur dans le cercle vertueux de création d'emploi
et croissance.
Les personnes ont besoin d'un large éventail de compétences pour développer leur potentiel tant
au travail que dans la société. L'acquisition de compétences est un processus continu qui
commence dès le plus jeune âge. L'éducation formelle et la formation devraient équiper chacun
avec une large variété de compétences qui ouvrent les portes du développement personnel
harmonieux, de l'inclusion sociale, de la citoyenneté active et l'emploi. De telles compétences
comprennent la lecture, le calcul, les sciences et les langues étrangères ainsi que les
compétences transversales telles que les compétences numériques, l'entreprenariat, la pensée
critique, la capacité de résoudre des problèmes, les compétences d'apprentissage et les
compétences financières. L'acquisition précoce de ces compétences est la base pour développer
des compétences plus développées et complexes qui sont nécessaires pour favoriser la créativité
et l'innovation. Ces compétences doivent être renforcées tout au long de la vie, pour permettre
7Rapport conjoint 2015 du Conseil et de la Commission sur la mise en œuvre du cadre stratégique pour la
coopération européenne dans le domaine de l'éducation et de la formation («Éducation et formation 2020»):
http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=CELEX:52015XG1215(02) 8 Nouvelle stratégie pour les compétences en Europe: http://ec.europa.eu/social/main.jsp?catId=1223&langId=e
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aux personnes de réussir dans des lieux de travail en évolution rapide et dans la société, et pour
leur permettre d'affronter la complexité et l'incertitude.
Les Etats Membres de l'Union Européenne devraient améliorer l'acquisition et le développement
des compétences, réduire l'inadéquation des compétences et intégrer la transformation
numérique dans leurs économies.
Les différences en qualité et pertinence des résultats éducatifs et de formation sont liées aux
différentes performances socio-économiques des Etats Membres. Parallèlement, les personnes
apprennent de plus en plus en dehors des contextes éducatifs formels en s'ouvrant à de nouvelles
perspectives.
Ces enjeux nécessitent des réformes dans les systèmes d'éducation et de formation et la Nouvelle
Stratégie pour les Compétences en Europe définit trois priorités à cet effet:
1. améliorer la qualité et la pertinence de la formation aux compétences;
2. renforcer la visibilité et la comparabilité des compétences et des qualifications;
3. améliorer la veille stratégique et l’information, pour des choix de carrière plus éclairés.
1.3 Projets de coopération prospective
Définition
Les Projets Européens de Coopération Prospective (PECP) sont des projets de coopération
transnationaux visant à identifier, tester, élaborer ou évaluer des approches politiques novatrices
possédant le potentiel à devenir intégrées et à apporter une contribution à l'amélioration des
systèmes éducatifs et de formation.
Le but de ces projets est d’apporter une connaissance approfondie concernant le ou les groupes
cibles, les situations d’apprentissage, d’enseignement ou de formation, et de fournir des
méthodologies et des outils efficaces qui contribuent à l’élaboration des politiques, ainsi que des
conclusions pertinentes pour les responsables politiques dans les domaines de l’éducation et de
la formation à tous les niveaux.
Contrairement aux 'Expérimentations politiques européennes' sous Erasmus+, Action-clé 3, qui
sont menées par des autorités publiques de haut niveau et qui comme telles suivent une approche
descendante, les PECP visent à promouvoir l'innovation émergente de parties prenantes
représentatives de leur secteur ('approche montante').
Les projets européens de coopération perspective devraient donc être menés et mis en œuvre par
un partenariat d’acteurs clés avec une expertise reconnue dans les domaines de l’éducation et de
la formation, possédant des connaissances approfondies de l'état des lieux de leur secteur, ayant
la capacité d'innover ou d'atteindre un impact systémique grâce à leurs activités et ayant le
potentiel d’influencer les agendas politiques dans les domaines de l'éducation et de la formation.
Objectifs généraux
Les objectifs généraux de cet appel sont:
Promouvoir l'innovation dans les domaines de l'éducation et de la formation par la
coopération européenne à la fois au niveau des politiques et au niveau de la pratique;
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Charger les acteurs clés de développer et intégrer les politiques innovantes.
Développer et tester des idées nouvelles qui aillent au-delà de l'état actuel des connaissances, en
ce compris en poursuivant des objectifs novateurs avec un potentiel clair permettant d'innover
les politiques et les pratiques et des options viables de mise en œuvre sont la clé pour faire des
progrès des objectifs dans la fourniture de résultats d'apprentissage, garantissant l'équité, le
rapport coût-efficience et la satisfaction des apprenants.
L'innovation peut conduire à des améliorations dans les politiques, soit graduellement en
développent les pratiques existantes, soit plus radicalement par l'introduction de nouvelles
pratiques.
Objectifs spécifiques
Les objectifs spécifiques de cet appel sont les suivants:
mettre sur les rails des changements à long terme et tester sur le terrain des solutions
innovantes aux défis qui se présentent dans les domaines de l'éducation et de la
formation et sont susceptibles d'être intégrés et d'engendrer des incidences durables et
systémiques sur les systèmes d'éducation et de formation;
appuyer la coopération transnationale et l'apprentissage mutuel concernant les questions
d'avenir auprès des principales parties prenantes;
faciliter la collecte et l'analyse d'éléments permettant d'étayer les politiques et les
pratiques innovantes.
Résultats escomptés
Les projets proposés dans le cadre du présent appel devraient déboucher sur des résultats
significatifs dans au moins un des domaines suivants:
(i) Développement et/ou amélioration d'actions novatrices dans les domaines de
l’éducation et de la formation en ligne avec les priorités de l'appel (voir section 2 ci-
dessous);
(ii) données factuelles et connaissances approfondies du ou des groupes cibles, des
situations d’apprentissage et d’enseignement, ainsi que méthodologies et outils
efficaces pour innover au niveau du système;
(iii) preuves du potentiel d’effet à long terme sur l’efficacité et l’efficience des systèmes
d’éducation et de formation par l’intégration d’approches stratégiques innovantes et
perfectionnées élaborées par les projets;
(iv) démonstration de la valeur ajoutée européenne par une coopération commune et un
apprentissage mutuel entre les parties prenantes.
2. PRIORITÉS
Les propositions soumises dans le cadre du présent appel doivent sélectionner une des
priorités énumérées dans la présente section 2.
Les propositions ne traitant aucune des cinq priorités de l’appel ne seront pas prises en considération.
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Priorité nº 1 – Acquisition de compétences de base par des adultes ayant un faible niveau de
compétences
Le Rapport conjoint 2015 «Éducation et formation 2020» établit des priorités dans le domaine
des actions d’apprentissage des adultes pour accroître l’offre de compétences en lecture,
écriture, calcul et culture numérique et pour améliorer le niveau de scolarité pour ceux ne
disposant pas de qualifications de niveau 4 du CEC.
Dans le cadre de la nouvelle stratégie pour les compétences en Europe, la Commission a soumis
une proposition de recommandation du Conseil9 concernant l’établissement d’une «garantie de
compétences». Elle vise à améliorer les chances de vie en général des adultes ayant un faible
niveau de compétences en Europe. Les États membres sont appelés à mettre en place des
parcours pour l’amélioration des compétences, établis en coopération avec les partenaires
sociaux et les prestataires de services d’éducation et de formation ainsi que les autorités locales,
régionales et nationales.
L’amélioration des compétences devrait être disponible tant pour les personnes ayant un travail
que pour les personnes sans emploi.
Cela devrait aider les adultes ayant un faible niveau de compétences à améliorer leurs
compétences en lecture et écriture, calcul et compétences numériques, et à acquérir, dans la
mesure du possible, un éventail de compétences plus large leur permettant d’obtenir une
qualification du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou une qualification équivalente.
Le projet de coopération prospective devrait élaborer des approches ou services innovants afin
de traiter une ou plusieurs des questions suivantes:
atteindre les adultes ayant un faible niveau de compétences par des approches de
sensibilisation et de guidance innovantes afin de les relier à des opportunités d’apprentissage
appropriées;
identifier les adultes ayant un faible niveau de compétences, évaluer leurs besoins
d’apprentissage spécifiques en ce qui concerne les compétences en lecture et écriture, calcul
et compétences numériques, et valoriser leurs compétences existantes à travers des
instruments tels que les outils de dépistage, les évaluations de compétences, la validation
etc.;
la conception et l’offre d’opportunités de formation pertinentes adaptées aux besoins
d’apprentissage individuels et aux compétences existantes déjà identifiées;
le suivi des résultats et de l’incidence de l'offre de compétences en lecture et écriture, calcul
et compétences numériques afin de garantir un rapport coût-efficacité avantageux et signaler
toute possibilité d’amélioration.
Priorité nº 2 – Promotion des approches fondées sur les résultats dans l’EFP
De nombreux efforts sont entrepris dans l’UE pour améliorer la qualité et les résultats des
programmes d’EFP. Une des approches pour améliorer la qualité consiste à instaurer des systèmes
pour mesurer les résultats des programmes d’EFP et mettre en place des incitants adéquats pour
améliorer ces résultats. Ces incitants peuvent être financiers, tels que le financement fondé sur les
résultats, ou non financiers, tels que les labels de qualité, etc.
9 Proposition de recommandation du Conseil sur l’établissement d’une garantie de compétences: http://eur-
lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=COM%3A2016%3A382%3AFIN
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Au niveau de l’UE, l’expérience positive de certains des pays dans l’utilisation du financement
fondé sur les résultats (Performance Based Funding, PBF) a été mise en exergue par la
communication de la Commission «Repenser l’éducation10
» de 2012. Le document de travail des
services de la Commission11
sur l’EFP pour de meilleures compétences, la croissance et l’emploi lié
à la communication identifie également cette question comme un moyen possible de parvenir à
l’excellence dans l’EFP.
Dans le cadre de la nouvelle stratégie pour les compétences en Europe, la Commission appelle à des
mesures plus fortes pour «faire de l’EFP un premier choix» en proposant un ensemble de mesures
pour la modernisation de l’EFP visant à renforcer la qualité de l’EFP et à mettre en valeur
l’excellence et les larges opportunités de carrière des parcours professionnels. La question des
approches basées sur les performances pourrait jouer un rôle important dans ce contexte. La
nouvelle stratégie pour les compétences appelle également à une meilleure disponibilité des données
concernant les résultats de l’offre d’éducation et de formation, notamment par une initiative
prochaine sur le suivi des diplômés. Le suivi aide les prestataires de services d’EFP à comprendre
l’incidence des programmes d’étude centrés sur les étudiants, ainsi que leur pertinence pour le
marché du travail, et offre ainsi des informations importantes pour l’amélioration systématique de
l’enseignement et de la formation et l’offre de qualifications pertinentes pour le marché du travail,
ce qui sous-tend tout système efficace de financement fondé sur les résultats.
Les projets de coopération prospective dans le cadre de cette priorité viseront à l’élaboration et/ou
l’amélioration de systèmes pour mesurer les résultats des services d’EFP (par exemple au niveau du
système de l’EFP, au niveau du prestataire ou de l’enseignant) et/ou des instruments pour offrir des
incitants afin d’améliorer les résultats des services d’EFP. Ces projets devraient inclure des éléments
permettant d’évaluer la qualité et les résultats des systèmes d’EFP, des prestataires de services
d’EFP et/ou des enseignants de l’EFP, en concevant et en mettant à l’essai, par exemple, l’utilisation
d’indicateurs de performance clés, d’outils de collecte des données et d’analyse des données dans
lesquels les indicateurs et descripteurs CERAQ12
pourraient constituer une base pour élaborer des
indicateurs de performance clés de la prestation de services d’EFP, et en particulier les éléments qui
se concentrent sur le suivi des progrès de l’apprenant en EFP après avoir obtenu sa qualification
dans le travail et l’éducation supérieure (par ex. indicateurs CERAQ 5 et 6).
Priorité nº 3 - Promotion des technologies innovantes dans le domaine des services
d’orientation professionnelle
Les carrières et parcours de carrière ont été transformés par les technologies. De nouveaux
secteurs et types de travail ont vu le jour avec l’avènement de la numérisation et de l’innovation
dans les technologies de l’information et cela a créé de nouvelles demandes pour les types de
compétences requises de la main-d'œuvre. Élément important, la nature même du travail a
également changé. Les nouvelles technologies ont créé de nouvelles perspectives et
opportunités, et les demandeurs d’emploi, les salariés et les jeunes ont besoin des compétences
nécessaires de gestion de carrière ainsi que d’un accès à l’information et d'un soutien pour faire
face à cette nouvelle réalité de l’emploi.
10
Repenser l’éducation - Investir dans les compétences pour de meilleurs résultats socio-économiques: http://eur-
lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:52012DC0669&from=FR 11
Vocational education and training for better skills, growth and jobs: http://eur-lex.europa.eu/legal-
content/EN/TXT/PDF/?uri=CELEX:52012SC0375&from=EN 12
CERAQ: http://www.eqavet.eu
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Les services d’orientation professionnelle peuvent répondre à cette transformation en adoptant
les technologies. L’utilisation innovante des technologies peut offrir de nouvelles formes de
soutien, un accès plus aisé à l’information et atteindre des publics plus larges, renforçant ainsi
les services offerts.
Les projets devraient refléter les objectifs de la nouvelle stratégie pour les compétences en
Europe, en particulier l’axe nº 3: améliorer la veille stratégique et l’information, pour des choix
de carrière plus éclairés.
Dans le cadre de cette priorité, le projet de coopération prospective devrait se pencher sur:
1. l’élaboration de services d’orientation de carrière innovants (pour inclure un ou une
combinaison des éléments suivants):
formation et développement professionnel pour les personnels des services d’orientation
concernant l’utilisation des technologies pour proposer une orientation professionnelle;
formation et développement professionnel pour les personnels des services d’orientation
concernant le rôle des technologies sur le marché du travail et la gestion de carrière;
plateformes en ligne/outils électroniques pour l’offre de conseils et services en matière
d’orientation aux personnes;
outils pour accéder à et faire usage de la veille stratégique du marché du travail (labour
market skills intelligence, LMSI);
projets en collaboration entre les services de l’emploi, de l’éducation et de l’orientation
afin de renforcer ou trouver de nouvelles approches des services d’information et
d’orientation;
méthodes/études de cas sur l’auto-évaluation par les personnes de leurs compétences et
qualifications au moyen de technologies innovantes.
2. L’élaboration d’outils innovants pour la gestion de la carrière pour les personnes (pour
inclure un des éléments suivants ou une combinaison de ceux-ci):
outils pour les personnes tels que des outils/bases de données en ligne afin d’accéder aux
informations sur la gestion de la carrière;
outils/informations sur l’auto-évaluation des compétences et des qualifications par les
personnes;
orientation pour les personnes sur l’utilisation des technologies (par exemple
portefeuilles en ligne/électroniques) pour la gestion et la présentation d’informations
personnelles sur les compétences et les qualifications;
orientations sur l’utilisation de la veille stratégique du marché du travail (LMSI) par les
personnes.
Priorité nº 4 - Professionnalisation du personnel (enseignement scolaire, y compris les
services d’éducation et de soins destinés à la petite enfance)
Les enseignants, les éducateurs et les responsables de l’éducation occupent une place centrale
dans la réussite des apprenants et cela se reflète dans les attentes croissantes à l’égard de leur(s)
rôle(s). Dans le même temps, de nombreux systèmes éducatifs luttent contre le bas niveau de
ces professions, un manque d’intérêt chez les candidats potentiels et les pénuries de personnel
qualifié qui en résultent.
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La fixation de normes professionnelles élevées pour les professions de l'enseignement et le
soutien à la professionnalisation de la main-d'œuvre dans ces domaines en tant qu’exigences à
l’entrée, le développement et l’autonomie professionnels peuvent contribuer à rompre ce cercle
vicieux. Dans les services d’éducation et de soins destinés à la petite enfance, en particulier, cela
contribuera à relever la qualité des services, par exemple en créant des parcours vers la
qualification pour les assistants non qualifiés et en investissant dans le développement
professionnel continu.
Cette priorité vise à soutenir des projets ayant pour but d’améliorer la qualité et l’inclusivité de
l’enseignement scolaire par la professionnalisation des enseignants, des éducateurs et des
responsables travaillant dans l’enseignement scolaire général, y compris les services d’éducation
et de soins destinés à la petite enfance.
Elle couvre des activités soutenant la professionnalisation du personnel dans les domaines
suivants:
préparation/formation initiale de l’enseignant, information à l'entrée en fonction et
perfectionnement professionnel;
exigences et normes: compétences, qualifications et accréditation (par exemple, cadres
ou profils de compétences/normes professionnelles, exigences à l’entrée);
autoréglementation professionnelle, association et communautés;
autonomie professionnelle et association à la prise de décision;
leadership;
corpus de connaissances professionnelles;
identité professionnelle, éthique et codes de conduite;
mobilité professionnelle (parcours et structures de carrière);
assurance de la qualité, évaluation, retour d’information/appréciation.
Priorité nº 5 - Réalisation des objectifs de la stratégie renouvelée de l’UE pour
l’enseignement supérieur
La politique de l’enseignement supérieur de l’UE soutient la modernisation des systèmes de
l’enseignement supérieur pour les rendre plus efficaces, innovants et inclusifs. De nouvelles
mesures sont nécessaires pour garantir que les systèmes et établissements de l’enseignement
supérieur soient correctement configurés, afin de fournir aux étudiants les connaissances et les
compétences pertinentes pour des carrières gratifiantes et pour une vie de citoyens actifs. Les
universités doivent être en mesure de s’engager davantage auprès de leurs communautés locales
et de jouer un rôle de premier plan en relevant les défis économiques et sociaux auxquels
l’Europe est actuellement confrontée.
Trois domaines prioritaires pour la réforme ont émergé de la consultation publique sur l’agenda
de la modernisation pour l’enseignement supérieur de l’UE13
. Dans ce contexte, le défi
consistant à lutter contre l’inadéquation entre les connaissances et les compétences dont
disposent les diplômés et les besoins actuels et futurs de la société revêt une importance
13
Voir les résultats de la consultation publique concernant l’agenda de la modernisation pour l’enseignement
supérieur de l’UE [«Results of the public consultation on the EU’s modernisation agenda for higher education»
(SWD(2016) 195 final)]: http://eur-lex.europa.eu/resource.html?uri=cellar:cd0fa1ca-2ee9-11e6-b497-
01aa75ed71a1.0001.02/DOC_2&format=PDF
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cruciale. Un autre défi consiste à briser les obstacles entre l’enseignement supérieur et le
«monde extérieur» dans les communautés locales, et à briser la séparation des mondes dans
lesquels l’enseignement et la recherche opèrent souvent au sein d'établissements
d’enseignement supérieur. Enfin, la suppression des obstacles et l’augmentation de la rentabilité
de la mobilité des étudiants et du personnel demeurent également des éléments critiques pour
intégrer l’internationalisation dans les institutions.
Le projet de coopération prospective dans le cadre de cette priorité devrait contribuer à relever les
défis susmentionnés, avec un accent particulier sur les approches de mise à l’épreuve et de mesure
dans les différents domaines. Les parties prenantes concernées devraient proposer de nouvelles
façons de traiter ces lacunes en élaborant des pratiques innovantes dans les systèmes de
l’enseignement supérieur en Europe. Le but est d'aborder au moins un des trois domaines
prioritaires pour le changement identifiés dans la consultation publique sur l’agenda de la
modernisation de l’UE.
Les résultats escomptés peuvent inclure:
l’identification des facteurs (par exemple, conception et contenu de cours, incitants et
ressources, approches de l’apprentissage) qui déterminent à quel point les programmes
de l’enseignement supérieur – tels que les cours interdisciplinaires et les cours d’arts et
de sciences humaines – sont efficaces en offrant aux étudiants des résultats
d’apprentissage pertinents les préparant à des carrières gratifiantes et à une citoyenneté
active;
l’examen de la portée et de l’incidence de la modularisation de l’offre d’apprentissage
dans l’enseignement supérieur, en particulier pour l’élaboration de programmes de cycle
court, l’apprentissage en ligne, le développement professionnel continu et des filières
d’apprentissage souples;
l’amélioration de la reconnaissance et de la mesure des résultats dans l’enseignement, la
recherche et l’innovation dans l’enseignement supérieur, notamment des mécanismes de
rétribution équilibrés (par exemple des incitations professionnelles) pour un
enseignement et une recherche de haute qualité et pertinents;
le renforcement et la concentration de la coopération structurelle par les établissements
d’enseignement supérieur dans leur localité ou leur région pour une innovation sociale et
économique, un engagement civique et le développement des compétences, par exemple
au moyen de l’apprentissage par le travail;
la promotion et l’élargissement des meilleures pratiques à la reconnaissance de
l’apprentissage non formel ou informel, conformément aux lignes directrices du Guide
d’utilisation ECTS14
, par exemple en promouvant l’octroi de crédits ECTS pour le
volontariat;
la création de synergies entre les activités locales existantes, facilitant l’intégration des
étudiants Erasmus+ et d’autres étudiants entrant dans la communauté locale du pays
d’accueil, telles que l’engagement dans des activités sociales, afin de favoriser
davantage la coopération et l’impact;
la facilitation du développement continu de services innovants fondés sur les TIC afin
d’améliorer la rentabilité de la mobilité de l’apprentissage, permettant un partage, un
échange ou un transfert aisé de données, en élargissant davantage les approches sans
papier pour la portabilité des données numériques des étudiants à tous les participants au
programme Erasmus+, en s’appuyant sur les dernières évolutions dans ce domaine.
14
Voir «Guide d’utilisation ECTS 2015»: http://ec.europa.eu/education/ects/users-guide/docs/ects-users-
guide_fr.pdf
-14-
3. CALENDRIER
Étapes Date et heure ou
période indicative
1 Publication de l’appel le 15 décembre 2016
2 Date limite de dépôt des candidatures le 14 mars 2017 – 12 h 00
(midi) HEC
3 Période d’évaluation fin mars à juin 2017
4 Information des candidats Juillet 2017
5 Signature de la convention de subvention Octobre 2017
6 Date de début du projet entre le
1er
novembre 2017et le
1er
janvier 2018
4. BUDGET DISPONIBLE
Le budget total disponible pour le cofinancement des projets au titre du présent appel s’élève à
8 000 000 d’euros.
La contribution financière de l’UE ne peut excéder 75 % des coûts totaux éligibles.
La subvention maximale par projet s’élèvera à 500 000 EUR.
L’Agence se réserve le droit de ne pas distribuer tous les fonds disponibles pour cet appel.
5. CONDITIONS D’ADMISSIBILITE
Les candidatures doivent remplir les conditions suivantes:
- elles doivent être envoyées au plus tard à la date limite de dépôt des candidatures
indiquée à la section 3 du présent guide;
- elles doivent être soumises en ligne (voir la section 14 des présentes lignes directrices)
au moyen du formulaire de candidature en ligne et de ses annexes obligatoires;
- elles doivent être rédigées dans une des langues officielles de l’UE.
Veuillez noter que seules les demandes dactylographiées seront prises en considération.
Le formulaire de candidature doit être accompagné d’un budget équilibré et de tous les autres
documents mentionnés dans ledit formulaire.
Le non-respect de ces exigences entraînera le rejet de la candidature.
-15-
Pour soumettre une candidature, les candidats doivent indiquer leur code identifiant du
participant (Participant Identification Code - PIC) dans le formulaire de candidature15
. Pour
obtenir un PIC, l’organisation peut s’inscrire dans le système d’enregistrement unique (Unique
Registration Facility, URF), accessible via le «portail des participants de l’éducation, de
l’audiovisuel, de la culture, de la citoyenneté et du bénévolat». Le système d’enregistrement
unique est un outil partagé avec les autres services de la Commission européenne. Si un candidat
ou une entité affiliée possède déjà un PIC qui a été utilisé pour d’autres programmes (par
exemple, les programmes de recherche), ce PIC est valable pour le présent appel à propositions.
Le portail des participants permet aux candidats et aux entités affiliées de télécharger ou de
mettre à jour les informations sur leur statut juridique et de joindre les documents juridiques et
financiers demandés (voir la section 14.2 pour plus d’informations).
6. CRITÈRES D’ÉLIGIBILITÉ
Les propositions qui satisfont aux critères ci-dessous feront l’objet d’une évaluation du contenu.
Seules les demandes répondant aux critères d’éligibilité seront prises en considération pour
l’attribution d’une subvention. Si une candidature est jugée inéligible, une lettre en indiquant les
raisons sera adressée au coordinateur.
Les critères d'éligibilité seront évalués sur la base de l'information fournie dans le formulaire de
candidature.
6.1 Candidats éligibles
Les candidats éligibles sont des organisations publiques et privées actives dans les domaines de
l’éducation et de la formation ou d’autres secteurs tels que l’apprentissage non formel, y compris
notamment la jeunesse, d’autres secteurs socio-économiques, et/ou des organisations exécutant
des activités transsectorielles.
Les candidats considérés comme éligibles pour le présent appel à propositions sont les suivants:
- les autorités publiques au niveau national/régional/local responsables de la politique de
l’éducation et de la formation;
- les associations sans but lucratif (ONG), privées ou publiques;
- des centres de recherche;
- des écoles ou d’autres établissements d’enseignement;
- des établissements d’enseignement supérieur;
- les chambres de commerce;
- les réseaux de parties prenantes
- Les centres de reconnaissance;
15
Les entités affiliées doivent également fournir un PIC. Ce PIC doit être indiqué dans la «Description détaillée du
projet» qui fait partie du dossier de candidature.
-16-
- agences d’évaluation/assurance de la qualité;
- organisations professionnelles et employeurs;
- les syndicats et les groupements professionnels
- les services de l’orientation professionnelle;
- la société civile et les organisations culturelles;
- les entreprises;
- les organisations internationales.
Toutefois, ils doivent démontrer, avant de se voir attribuer une subvention, qu’ils ne présentent
pas de conflits d’intérêts, soit parce que des mesures de précaution sont prises par eux, soit parce
que leur organisation interne est telle qu’il existe une séparation claire des intérêts (par exemple,
une séparation minimale des comptes, une séparation des instances chargées des rapports et des
instances décisionnelles, des mesures pour prévenir l’accès aux informations confidentielles). En
outre, les coûts et les recettes de chaque action ou activité pour laquelle les fonds de l’UE sont
octroyés doivent être déterminés.
Les entités juridiques ayant un lien juridique ou de capitaux avec un bénéficiaire, qui ne se
limite pas au projet ni n’est établi aux seules fins de sa mise en œuvre, peuvent participer au
projet en tant qu’entités affiliées et peuvent déclarer des coûts admissibles tels que précisés dans
la section 11.2.
À cet effet, les candidats identifient ces entités affiliées dans la «description détaillée du projet» qui
fait partie du dossier de candidature et confirment cette liste au stade de la notification des résultats
du projet. Des documents justificatifs prouvant l’affiliation (lien juridique ou de capitaux) ainsi que le
fait qu’ils satisfont aux critères d’éligibilité et de non-exclusion doivent être soumis.
Les candidats doivent clairement démontrer que le partenariat inclut des partenaires qui sont des
acteurs clés actifs dans les domaines de l’éducation et de la formation; tels que des autorités
publiques ou des réseaux européens de parties prenantes, capables de créer des partenariats
reliant l’analyse, les pratiques et l’élaboration de politiques; possédant des connaissances de
pointe et ayant démontré leur excellence dans les domaines de l’éducation et de la formation;
ayant la capacité de fournir des résultats ayant le potentiel d’être transférés dans l’élaboration de politiques et d’influencer l’agenda politique européen.
Seules les candidatures d’entités légales établies dans les pays du programme suivants sont
éligibles:
les 28 États membres de l’Union européenne;
les pays de l’AELE/EEE: l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège;
les pays candidats à l’adhésion à l’UE: ancienne République yougoslave de Macédoine
et Turquie;
Le partenariat se composera au minimum pour cet appel de 3 organisations représentant
3 pays du programme.
Aux fins de l’évaluation de l’éligibilité des candidats, les pièces justificatives suivantes sont
requises:
-17-
- pour une entité privée: extrait du journal officiel, copie des statuts, extrait du registre de
commerce ou des associations, certificat d’assujettissement à la TVA (si, comme c’est le
cas dans certains pays du programme, le numéro du registre de commerce et le numéro
de TVA sont identiques, un seul des deux documents suffit);
- pour une entité publique: copie de la résolution ou de la décision établissant
l’entreprise publique, ou tout autre document officiel établissant l’entité de droit public;
- pour une entité dépourvue de personnalité juridique: documents prouvant que son ou ses
représentant(s) a (ont) la capacité de prendre des engagements juridiques pour son
compte.
Rôle des candidats et des partenaires:
Le terme candidats se réfère à toutes les organisations et institutions participant à une
candidature, quel que soit leur rôle dans le projet. Il inclut dès lors le coordinateur et tous les
autres candidats. Lorsque la subvention sera accordée et la convention de subvention signée, ils
deviendront les bénéficiaires.
Coordinateur: l’entité juridique qui soumet la demande relative au projet au nom de tous les
candidats. Si la demande est sélectionnée et que le projet reçoit une subvention, le coordinateur
signera une convention de subvention pour des bénéficiaires multiples au nom de tous les candidats.
Le rôle de coordinateur comprend notamment les obligations suivantes:
représenter et agir au nom des candidats vis-à-vis de la Commission européenne
et de l’Agence;
coordonner le projet en coopération avec tous les autres partenaires du projet.
Le coordinateur doit soumettre les lettres de mandat de tous les candidats impliqués dans la
proposition, confirmant leur participation, en tant qu’annexe au formulaire de candidature (voir
section 14).
Autres candidats/partenaires: ce sont les entités juridiques participant au partenariat. Ils
contribuent à la mise en œuvre du projet. Chaque candidat doit signer une lettre de mandat
autorisant le coordinateur à agir en son nom, en conformité avec la convention de subvention.
Partenaires associés: De plus, le projet peut bénéficier de l’implication des partenaires associés
(facultatif). Ces organisations contribuent à la mise en œuvre de tâches/activités spécifiques
et/ou soutiennent la diffusion et la pérennité des projets. Elles ne tireront aucun avantage
financier de la subvention de l’UE. Ces partenaires associés peuvent être établis dans les pays du
programme ou partenaires. Les noms des partenaires associés doivent être fournis dans la
description du projet qui constitue une annexe du formulaire de candidature.
-18-
6.2 Activités éligibles et durée du projet
Les activités qui seront financées dans le cadre de cet appel peuvent inclure (liste non exhaustive):
analyses, études, exercices de cartographie;
activités de recherche.
activités de formation;
élaboration de rapports, conclusions de projet, recommandations politiques;
ateliers;
conférences, séminaires;
essais et évaluations d’approches innovantes à la base;
actions de sensibilisation et de diffusion;
actions visant à la création et à l’amélioration des réseaux, des échanges de bonnes
pratiques;
élaboration d’outils de TIC (logiciels, plateformes, applications, etc.) ou ressources
d’apprentissage;
élaboration d’autres réalisations intellectuelles.
Seules les activités ayant lieu dans les pays du programme (voir section 6.1) seront considérées
comme éligibles à un financement. Les coûts liés à des activités menées en dehors de ces pays
ou par des organisations qui ne sont pas enregistrées dans les pays du programme ne sont pas
éligibles, à moins qu’ils ne soient indispensables à la réalisation du projet et dûment expliqués
et justifiés dans le formulaire de candidature. Toute modification des activités impliquant
d’autres pays que les pays du programme est subordonnée à l'obtention de l’autorisation
spécifique préalable de l’Agence.
Les activités doivent débuter le 1er
novembre 2017, le 1er
décembre 2017 ou le 1er
janvier 2018.
La durée du projet doit être comprise entre 24 et 36 mois. Toutefois, si après la signature de la
convention et le début du projet, les bénéficiaires se trouvent dans l’impossibilité, pour des
raisons pleinement justifiées et indépendantes de leur volonté, d’achever le projet dans le délai
imparti, une prolongation de la période d’éligibilité pourra être accordée. Une prolongation
maximale de six mois sera accordée, si elle est demandée avant l’expiration du délai visé dans
la convention de subvention.
7. CRITÈRES D’EXCLUSION
7.1 Exclusion de la participation
Un candidat sera exclu de la participation aux appels à propositions s’il se trouve dans l’une des
situations suivantes:
a) il est en état de faillite, fait l’objet d’une procédure d’insolvabilité ou de liquidation, ses biens
sont administrés par un liquidateur ou sont placés sous administration judiciaire, il a conclu un
concordat préventif, il se trouve en état de cessation d’activités, ou dans toute situation analogue
résultant d’une procédure de même nature prévue par les législations ou réglementations
nationales;
b) il a été établi par un jugement définitif ou une décision administrative définitive que le
candidat n’a pas respecté ses obligations relatives au paiement des impôts ou des cotisations de
-19-
sécurité sociale selon le droit du pays où il est établi, celui du pays de l’ordonnateur ou celui du
pays où la subvention doit être mise en œuvre;
c) il a été établi par un jugement définitif ou une décision administrative définitive que le
candidat a commis une faute professionnelle grave en ayant violé des dispositions législatives ou
réglementaires applicables ou des normes de déontologie de la profession à laquelle il
appartient, ou en ayant adopté une conduite fautive qui a une incidence sur sa crédibilité
professionnelle, dès lors que cette conduite dénote une intention fautive ou une négligence
grave, notamment l’une des conduites suivantes:
(i) présentation frauduleuse ou par négligence de fausses déclarations dans les informations
exigées pour la vérification de l’absence de motifs d’exclusion ou le respect des critères de
sélection, ou dans l’exécution d’un marché, d’une convention de subvention ou d’une
décision de subvention;
(ii) conclusion d’un accord avec d’autres personnes en vue de fausser la concurrence;
(iii) violation de droits de propriété intellectuelle;
(iv) tentative d’influer sur le processus décisionnel de l’Agence lors de la procédure
d’adjudication;
(v) tentative d’obtenir des informations confidentielles susceptibles de lui donner un avantage
indu lors de la procédure d’adjudication;
d) il a été établi par un jugement définitif que le candidat est coupable de l’un des faits suivants:
(i) fraude, au sens de l’article 1er
de la convention relative à la protection des intérêts
financiers des Communautés européennes, établie par l’acte du Conseil du 26 juillet 1995;
(ii) corruption, telle qu’elle est définie à l’article 3 de la convention relative à la lutte
contre la corruption impliquant des fonctionnaires des Communautés européennes ou des
fonctionnaires des États membres de l’UE, établie par l’acte du Conseil du 26 mai 1997, et à
l’article 2, paragraphe 1, de la décision-cadre 2003/568/JAI du Conseil, ou telle qu’elle est
définie dans les dispositions légales du pays de l’ordonnateur, du pays où le candidat est
établi ou de celui où la subvention doit être mise en œuvre;
(iii) participation à une organisation criminelle, telle qu’elle est définie à l’article 2 de la
décision-cadre 2008/841/JAI du Conseil;
(iv) blanchiment de capitaux ou financement du terrorisme, tels qu’ils sont définis à
l’article 1er
de la directive 2005/60/CE du Parlement européen et du Conseil;
(v) infraction terroriste ou infraction liée à des activités terroristes, telles qu’elles sont
définies respectivement à l’article 1er
et à l’article 3 de la décision-cadre 2002/475/JAI du
Conseil, ou incitation à commettre une infraction, complicité ou tentative d’infraction, telles
qu’elles sont visées à l’article 4 de ladite décision;
(vi) travail des enfants ou autres formes de traite des êtres humains, tels qu’ils sont
définis à l’article 2 de la directive 2011/36/UE du Parlement européen et du Conseil;
e) il a gravement manqué à des obligations essentielles dans l’exécution d’un marché, d’une
convention de subvention ou d’une décision de subvention financés par le budget de l’Union, ce
qui a conduit à leur résiliation anticipée ou à l’application de dommages-intérêts forfaitaires ou
d’autres pénalités contractuelles, ou ces faits ont été découverts à la suite de contrôles, d’audits
ou d’enquêtes effectués par un ordonnateur, l’OLAF ou la Cour des comptes;
f) il a été établi par un jugement définitif ou une décision administrative définitive que le
candidat a commis une irrégularité au sens de l’article 1er
, paragraphe 2, du règlement (CE,
Euratom) n° 2988/95 du Conseil;
-20-
g) en l’absence de jugement définitif ou, le cas échéant, de décision administrative définitive, le
candidat se trouve dans l’un des cas visés aux points c) à f) ci-dessus, notamment sur la base des
éléments suivants:
(i) les faits établis dans le cadre d’audits ou d’enquêtes menés par la Cour des comptes,
l’OLAF ou le service d’audit interne, ou de tout autre contrôle, audit ou vérification effectués
sous la responsabilité d’un ordonnateur d’une institution de l’UE, d’un office européen, d’une
agence ou d’un organe de l’UE;
(ii) les décisions administratives non définitives, y compris le cas échéant les mesures
disciplinaires prises par l’organe de surveillance compétent chargé de vérifier l’application
des normes de déontologie professionnelle;
(iii) les décisions de la BCE, de la BEI, du Fonds européen d’investissement ou
d’organisations internationales;
(iv) les décisions de la Commission relatives à la violation des règles de l’Union dans le
domaine de la concurrence ou les décisions d’une autorité nationale compétente concernant la
violation du droit de l’Union ou du droit national en matière de concurrence;
(v) les décisions d’exclusion de l’ordonnateur d’une institution de l’UE, d’un office
européen, d’une agence ou d’un organe de l’UE;
h) lorsqu’une personne qui est membre de l’organe d’administration, de direction ou de
surveillance dudit candidat ou qui détient des pouvoirs de représentation, de décision ou de
contrôle à l’égard de ce candidat (directeur de l’entreprise, membre des organes de direction ou
de surveillance, ou détenteur de la majorité des actions) se trouve dans une ou plusieurs des
situations visées aux points c) à f) ci-dessus;
i) lorsqu’une personne physique ou morale qui répond sans restriction des dettes dudit candidat
se trouve dans une ou plusieurs des situations visées aux points a) ou b) ci-dessus.
Si un candidat se trouve dans l’une des situations d’exclusion précédemment énumérées, il doit
indiquer les mesures qu’il a prises pour remédier à cette situation, démontrant ainsi sa fiabilité. Il
peut s’agir de mesures prises, par exemple, au niveau technique, de l’organisation et du
personnel en vue d’éviter toute répétition, d’indemniser le dommage ou de payer les amendes.
Ceci ne s’applique pas aux situations visées au point d) de cette section.
Dans les cas visés aux points c) à f) ci-dessus, en l’absence de jugement définitif ou, le cas
échéant, de décision administrative définitive, l’Agence peut exclure un candidat, à titre
temporaire, de la participation à un appel à propositions si cette participation constitue une
menace grave et imminente pour les intérêts financiers de l’Union.
7.2 Rejet de la procédure d’adjudication
Le candidat ne se verra pas attribuer de subvention pour cette procédure:
(a) s’il se trouve dans une situation d’exclusion visée à la section 7.1 ci-dessus;
(b) s’il a présenté de fausses déclarations en ce qui concerne les informations exigées pour
participer à la procédure ou n’a pas communiqué ces informations;
(c) s’il a déjà participé à la préparation d’un appel à propositions, lorsque cela entraîne une
distorsion de concurrence qui ne peut être corrigée autrement.
-21-
Les mêmes critères d’exclusion s’appliquent aux entités affiliées.
L’exclusion de cette procédure et des sanctions administratives (exclusion ou sanction
financière) peuvent être infligées aux candidats ou entités affiliées le cas échéant, si l’une des
déclarations ou informations transmises et requises dans le cadre de la participation à cette
procédure se révélait fausse.
Les candidats doivent être informés que l’Agence peut publier sur son site Internet les
informations suivantes, qui ont trait à l’exclusion et, le cas échéant, à la sanction financière pour
les cas visés aux points c), d), e) et f) de la section 7.116
:
(a) le nom du candidat concerné;
(b) la situation d’exclusion;
(c) la durée de l’exclusion et/ou le montant de la sanction financière.
En cas de qualification juridique préliminaire (c’est-à-dire en l’absence de jugement définitif ou
de décision administrative définitive), la publication précisera qu’il n’y a pas de jugement
définitif ni de décision administrative définitive. En pareil cas, il y a lieu de publier sans tarder
les informations relatives à d’éventuels recours du candidat, à leur état d’avancement et à leur
issue, ainsi qu’à une éventuelle révision de la décision par l’ordonnateur. Lorsqu’une sanction
financière a été infligée, les informations publiées précisent aussi si le montant prévu par cette
sanction a été versé.
La décision de publier les informations est prise par l’Agence, à la suite du jugement définitif,
de la décision administrative définitive ou de la qualification juridique préliminaire en cause,
selon le cas. Cette décision prend effet trois mois après sa notification à l’opérateur économique.
Les informations publiées sont retirées dès que l’exclusion a pris fin. En cas de sanction
financière, les informations publiées sont retirées six mois après le paiement de cette sanction.
Conformément au règlement (CE) n° 45/2001, lorsqu’il s’agit de données à caractère personnel,
l’Agence informe le candidat des droits dont il dispose en vertu des règles applicables régissant
la protection des données et des procédures disponibles pour l’exercice de ces droits.
16
Ces informations ne seront pas publiées dans l’une des circonstances suivantes:
a) lorsqu’il est nécessaire de préserver la confidentialité d’une enquête ou d’une procédure judiciaire nationale;
b) lorsque la publication des informations causerait un dommage disproportionné au candidat concerné ou serait à
d’autres égards disproportionnée, compte tenu des critères de proportionnalité et du montant de la sanction
financière;
c) lorsqu’une personne physique est concernée, sauf si la publication de données à caractère personnel est justifiée à
titre exceptionnel, notamment par la gravité de la conduite ou son incidence sur les intérêts financiers de l’Union.
En pareil cas, la décision de publier les informations prend dûment en considération le droit au respect de la vie
privée et d’autres droits prévus par le règlement (CE) n° 45/2001.
-22-
7.3 Pièces justificatives
Les candidats doivent signer une déclaration sur l’honneur attestant qu’ils ne se trouvent pas
dans l’une des situations visées aux sections 7.1 et 7.2 ci-dessus; ils doivent remplir le
formulaire prévu à cet effet, qui est joint au formulaire de candidature accompagnant l’appel à
propositions. Le cas échéant, les pièces justificatives concernées, qui illustrent de manière
adéquate toute mesure corrective prise, doivent être jointes en annexe à cette déclaration.
Cette déclaration fait partie du dossier de candidature (voir la section 14).
8. CRITÈRES DE SÉLECTION
Les candidats présenteront une déclaration sur l’honneur, complétée et signée, attestant leur
qualité de personne morale ainsi que leur capacité financière et opérationnelle de mener à bien
les activités proposées.
8.1 Capacité financière
Les candidats disposeront de sources de financement stables et suffisantes pour maintenir leur
activité pendant la période de réalisation du projet et pour participer à son financement.
Aux fins de l’évaluation de leur capacité financière, les organisations sollicitant une subvention sont
tenues de présenter:
1. Pour les subventions de faible valeur (égales ou inférieures à 60 000 EUR):
une déclaration sur l’honneur
2. Pour les subventions de plus de 60 000 EUR:
une déclaration sur l’honneur;
les états financiers (notamment le bilan, les comptes de profits et pertes et les annexes) du
coordinateur, pour les deux derniers exercices financiers pour lesquels les comptes ont été
clôturés;
un formulaire de capacité financière complété (voir la section 15), contenant les données
comptables obligatoires pertinentes, afin de calculer les taux conformément au formulaire.
Les documents requis aux points 1 et 2 sont uniquement soumis pour le coordinateur du projet.
La déclaration sur l’honneur est soumise en tant qu’annexe au formulaire de candidature. Les
déclarations financières et le formulaire de capacité financière sont requis à un stade ultérieur du
processus de sélection, lorsque les résultats de la sélection sont notifiés aux candidats.
La vérification de la capacité financière ne s’applique pas aux organismes publics ni aux
organisations internationales.
Aux fins du présent appel, les organismes publics, ainsi que les écoles, les établissements
d’enseignement supérieur et les organisations actives dans les domaines de l’éducation, de la
formation, de la jeunesse et des sports, dont plus de 50 % des revenus annuels au cours des deux
dernières années provenaient de sources de financement publiques, seront considérés comme
dotés des capacités financières, professionnelles et administratives nécessaires pour mener des
-23-
activités au titre de l’appel à propositions. Ils ne sont pas tenus de présenter une documentation
complémentaire pour démontrer cette capacité. Ces organismes sont tenus d’indiquer (au stade
de la notification des résultats de la sélection) que leur organisation répond à la définition d’un
organisme public énoncée ci-dessus. L’Agence se réserve le droit d’exiger des documents
attestant la véracité de cette déclaration.
Si, sur la base des documents produits, l’Agence estime que la capacité financière n’a pas été
démontrée ou n’est pas satisfaisante, elle peut:
demander un complément d’information;
proposer une convention de subvention sans verser de préfinancement;
proposer une convention de subvention avec un préfinancement échelonné (contre la
soumission d’un rapport intermédiaire);
proposer une convention de subvention assortie d’un préfinancement couvert par une
garantie bancaire (voir la section 11.4 ci-dessous);
le cas échéant, exiger la responsabilité financière solidaire de l’ensemble des
bénéficiaires;
rejeter la candidature.
8.2 Capacité opérationnelle
Les candidats doivent posséder les compétences professionnelles et les qualifications adéquates
nécessaires pour mener à bien le projet proposé. À cet égard, les candidats doivent fournir une
déclaration sur l’honneur et, si la demande de subvention dépasse 60 000 EUR, les pièces justificatives suivantes doivent figurer dans le dossier de candidature:
une description du profil des personnes principalement responsables de la gestion et de la mise en œuvre de l’opération (accompagnée, le cas échéant, d’une liste de publications pertinentes) au sein de chaque institution partenaire, montrant toute leur expérience professionnelle pertinente;
une liste exhaustive des projets passés ou actuels liés à la priorité politique sélectionnée de l’appel mis en œuvre par les candidats au cours des trois dernières années.
9. CRITÈRES D’ATTRIBUTION
Les propositions éligibles feront l’objet d’une évaluation au regard des critères suivants.
Pertinence du projet (30 %)
• Les objectifs du projet sont clairs et pertinents pour les objectifs de l’appel et la priorité
de l’appel sélectionnée.
• Le concept est solide et l’approche proposée est crédible.
• Les travaux du projet sont ambitieux, ont un potentiel d’innovation clair et vont au-delà
de l’état de la technique (par ex. objectifs novateurs, nouveaux concepts et approches).
• La proposition démontre le potentiel pour transférer les résultats à l’élaboration de
politiques européennes.
• La coopération transnationale permet d’atteindre des résultats qui n’auraient pas été
atteints au niveau du pays seulement, et il existe un potentiel pour transférer les
résultats à d’autres secteurs ou à des pays non impliqués dans le projet ou d’autres
secteurs.
-24-
Qualité de la conception du projet et de sa mise en oeuvre (30 %)
• La conception du projet est claire, cohérente, organisée en différentes phases, avec de grandes étapes adéquates et des éléments livrables/produits/résultats pertinents.
• Les besoins et le ou les groupes cibles sont définis, et des résultats appropriés sont décrits.
• Le plan de gestion de projet est sain et alloue des ressources adéquates aux différentes tâches. Il
définit des processus de coopération et de prise de décisions clairs. La stratégie de suivi comprend le recensement des risques et un plan d’action pour les atténuer.
• Il existe un plan d’assurance qualité clair qui couvre également la gestion du projet de manière
adéquate. La mise en oeuvre prévoit concrètement comment la base d’éléments factuels élaborée peut se traduire en actions.
• Le budget indique un bon rapport coût-efficacité et un bon rapport qualité-prix. Les tâches, les
rôles et les ressources financières allouées aux partenaires sont cohérents. Les modalités de la
gestion financière sont claires et adéquates pour le consortium et la conception de la proposition.
Qualité du partenariat et des accords de coopération (20 %)
• Le partenariat se compose d’organisations et d’institutions capables de garantir la réalisation
complète des objectifs de l’appel en tenant dûment compte du thème prioritaire sélectionné par les candidats.
• Le partenariat comprend des éléments variés et garantit la présence des aptitudes et compétences
nécessaires (couvrant l’analyse, la pratique et l’élaboration des politiques), avec une répartition
adéquate du temps et des contributions. Le partenariat intègre des aptitudes et des compétences complémentaires.
• Les modalités de coopération dans le cadre du partenariat sont équilibrées. Le rôle attribué à
chaque partenaire garantit un bon équilibre entre les travaux d’analyse et les résultats exploitables
pour l’élaboration des politiques.
• Le partenariat démontre sa capacité à traduire les résultats en actions politiques et à les transférer
aux décideurs politiques.
• Le partenariat doit être à même de démontrer son potentiel pour influer sur le programme politique
européen.
Impact sur l’élaboration et la diffusion de politiques (20 %):
• Il existe un impact potentiel clairement défini au niveau européen, lié à la priorité
sélectionnée.
• Une stratégie claire de sensibilisation, de diffusion et de communication qui permet
d’atteindre le ou les groupes cibles concernés ainsi que les parties prenantes concernées
et le grand public pendant la durée du projet. Cette stratégie prévoit de rendre accessibles
tous les matériels pédagogiques17
par le biais de licences ouvertes.
17
À cette fin, on entend par «matériels pédagogiques» tout matériel censé apporter un soutien aux processus
d’enseignement et d’apprentissage, comme des syllabus de cours, des notes de classe, des présentations, des
exercices, des manuels, des matériels interactifs ou autres. Les licences ouvertes applicables à ces matériels doivent
garantir au minimum la liberté d’accès pour toute personne ou organisation. Les candidats sont autorisés à inclure
des restrictions dans les licences ouvertes, le cas échéant. En termes de politique d’accès ouvert, le cas échéant, la
proposition décrira de quelle façon les matériels et les documents seront rendus librement accessibles et feront
l’objet d’une promotion par le biais de licences ouvertes et ne contiennent pas de restrictions indues.
-25-
• L’approche d’exploitation est clairement décrite et les mesures proposées pour exploiter
les résultats du projet sont efficaces.
• Les résultats du projet renforcent le paysage éducatif en élaborant des innovations qui
répondent aux besoins des domaines de l’éducation et de la formation liés à la priorité
choisie et, le cas échéant, en mettant ces innovations en pratique.
• Les résultats du projet ont le potentiel d’exercer un impact à long terme concernant
l’amélioration, la promotion ou l’élaboration d’une ou de nouvelles actions politiques
dans le domaine concerné
Seules les propositions ayant atteint les seuils de qualité minimums:
au moins le seuil de 50 % pour chaque critère (c’est-à-dire au minimum 15 points pour,
respectivement, la «pertinence du projet» et la «qualité de la conception et de la mise en
œuvre du projet»; 10 points pour, respectivement, la «qualité des accords de partenariat
et de coopération» et l’«impact sur l’élaboration et la diffusion des politiques»; et
au moins le seuil des 70 % de la note totale (c’est-à-dire la note totale pour les quatre critères d’attribution) et
seront éligibles à un financement de l’UE. Les candidatures n’atteignant pas ces seuils seront rejetées.
Le classement final des propositions peut être ajusté par le comité d’évaluation18
afin de garantir
un nombre de projets plus équilibré par priorité politique dans l’appel. Une proposition (ayant
dépassé le seuil qualitatif de 70 %) ayant obtenu une note inférieure peut être placée plus haut
dans le classement, si cela assure une meilleure couverture de toutes les priorités politiques et
pour autant que les principes d’égalité de traitement et de non-discrimination aient été dûment
pris en compte.
10. ENGAGEMENT JURIDIQUE
En cas de subvention accordée par l’Agence, une convention de subvention établie en euros et
précisant les conditions et le niveau de financement sera envoyée au coordinateur représentant
tous les partenaires du projet (autres candidats) afin de formaliser les obligations des parties.
Les deux exemplaires de l’original de la convention doivent être signés par le représentant légal du
coordinateur et renvoyés immédiatement à l’Agence. L’Agence est la dernière partie signataire.
18
Le comité d’évaluation inclut les représentants de l’Agence et des directions générales concernées de la
Commission européenne. Le rôle de ce comité d’évaluation est de superviser la procédure d’évaluation globale, de
garantir l’égalité de traitement de toutes les candidatures par l’application juste et transparente des procédures, et de
soumettre une proposition d’attribution de subvention au directeur de l’Agence chargé de la décision d’octroi.
-26-
11. DISPOSITIONS FINANCIÈRES
11.1 Principes généraux
Non-cumul
Un même projet ne peut recevoir qu’une seule subvention du budget de l’Union.
En aucun cas les mêmes coûts ne peuvent être financés deux fois par le budget de l’Union. Afin de
garantir le respect de cette disposition, les candidats indiquent sur le formulaire de candidature les
sources et montants des financements de l’Union dont ils bénéficient ou demandent à bénéficier pour
le même projet ou pour une partie dudit projet ou encore pour leur fonctionnement au cours du
même exercice ainsi que tout autre financement dont ils bénéficient ou demandent à bénéficier pour
le même projet.
Non-rétroactivité
Aucune subvention ne peut être octroyée rétroactivement pour des projets déjà achevés. Une
subvention ne peut être octroyée à un projet qui a déjà débuté que si le candidat peut démontrer la
nécessité de lancer le projet avant la signature de la convention de subvention. En pareil cas, les
coûts pouvant bénéficier d’un financement ne peuvent être antérieurs à la date de dépôt de la
demande de subvention.
Dans de tels cas, les dépenses éligibles à un financement ne pourront être engagées avant la date
de dépôt de la demande de subvention.
Cofinancement
Le cofinancement signifie que les ressources nécessaires pour mener à bien le projet ne peuvent
provenir entièrement de la subvention de l’Union. Une partie des dépenses éligibles totales estimées
doit donc être financée par des sources distinctes de la subvention de l’Union.
Le cofinancement du projet peut prendre la forme:
- de ressources propres du bénéficiaire;
- de recettes générées par le projet;
- de contribution s financières de tiers.
Budget équilibré
Le budget prévisionnel du projet doit être joint au formulaire de candidature. Ses recettes et ses
dépenses doivent s’équilibrer. Le budget doit être libellé en euros.
Les candidats qui prévoient que les coûts ne seront pas libellés en euros sont tenus d’utiliser le taux
de change publié sur le site web InforEuro, à l’adresse:
http://ec.europa.eu/budget/contracts_grants/info_contracts/inforeuro/inforeuro_fr.cfm , à la date de
publication du présent appel à propositions.
-27-
Contrats de mise en œuvre/sous-traitance
Lorsque la mise en œuvre de l’action exige l’attribution de marchés publics (contrats de mise en
œuvre), le bénéficiaire est tenu d’attribuer le marché à l’offre qui présente le meilleur rapport
qualité-prix ou le prix le plus bas (selon le cas), en évitant les conflits d’intérêts, et de conserver
les pièces justificatives pour un éventuel audit.
Dans le cas d’un marché de plus de 60 000 EUR, les bénéficiaires sont tenus doivent obtenir les
offres compétitives d’au moins cinq contractants potentiels, sauf en cas de disposition
dérogatoire dans la réglementation nationale. Dans ce cas, les règles nationales s’appliquent,
pour autant que l’autorité contractante soit en mesure de démontrer, si la demande en est
faite, la cohérence entre la procédure suivie et les règles nationales appliquées.
De plus, les bénéficiaires doivent justifier de manière claire la mise en concurrence et conserver
tous les documents en cas d’audit.
S’il y a lieu et si le bénéficiaire ne satisfait pas à la règle susmentionnée (mise en concurrence
d’au moins cinq contractants potentiels), le montant total du marché sera considéré comme
inéligible.
Les entités, en leur qualité de pouvoirs adjudicateurs au sens de la directive 2014/25/UE19
ou
d’entités adjudicatrices au sens de la directive 2014/25/UE20
observent les règles nationales en
vigueur en matière de passation de marchés publics.
La sous-traitance, c’est-à-dire l’externalisation de tâches ou d’activités spécifiques qui font
partie du projet décrit dans la proposition et qui ne peuvent pas être exécutées par le bénéficiaire
lui-même, doit satisfaire aux conditions applicables à tout contrat de mise en œuvre (comme
indiqué ci-dessus à la section 11.1.e) et répondre en outre aux conditions suivantes:
elle ne peut porter que sur la réalisation d’une partie limitée de l’action;
elle doit être justifiée au regard de la nature de l’action et des mesures nécessaires à sa
réalisation;
elle doit être clairement spécifiée dans la proposition ou une autorisation écrite préalable
de l’Agence doit être obtenue.
f) Soutien financier à des tiers
Les candidatures ne peuvent pas prévoir l’apport d’un soutien financier à des tiers.
19
Directive 2014/24/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 février 2014 sur la passation des marchés
publics et abrogeant la directive 2004/18/CE relative à la coordination des procédures de passation des marchés
publics de travaux, de fournitures et de services: http://eur-lex.europa.eu/legal-
content/FR/TXT/?uri=celex:32014L0024 20
Directive 2014/25/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 février 2014 relative à la passation de marchés
par des entités opérant dans les secteurs de l’eau, de l’énergie, des transports et des services postaux et abrogeant la
directive 2004/17/CE portant coordination des procédures de passation des marchés dans les secteurs de l’eau, de
l’énergie, des transports et des services postaux : http://eur-lex.europa.eu/legal-
content/FR/TXT/?uri=CELEX:32014L0025
-28-
11.2 Formes de financement
Dispositions générales
Les subventions financées par le remboursement des coûts éligibles combiné au forfait couvrant
les frais généraux sont calculées sur la base d’un budget prévisionnel détaillé, indiquant
clairement les coûts éligibles pour un financement de l’Union
Montant maximal demandé
Le montant maximal demandé s’élèvera à 500 000 EUR.
La subvention de l’UE est limitée à un taux de cofinancement maximal de 75 % des coûts
éligibles tenant compte de la subvention maximale. Par conséquent, une partie des dépenses
totales éligibles prises en compte dans le budget prévisionnel doit être financée à partir de
sources autres que la subvention de l’Union.
Le montant de la subvention octroyé ne peut excéder ni le total des coûts éligibles ni le montant
de la subvention demandé. Les montants sont indiqués en euros.
Le fait que l’Agence accepte une demande ne signifie pas qu’elle s’engage à octroyer une
subvention égale au montant demandé par le bénéficiaire.
Coûts éligibles
Les coûts éligibles sont les coûts réellement exposés par le bénéficiaire d’une subvention, qui
remplissent les critères suivants:
ils sont exposés pendant la durée du projet précisée dans la convention de subvention, à
l’exception des coûts relatifs aux rapports finaux et aux certificats.
La période d’éligibilité des coûts débutera à la date précisée dans la convention de
subvention. Si un bénéficiaire peut prouver la nécessité de démarrer le projet avant la
signature de la convention, des dépenses pourront être autorisées avant l’attribution de la
subvention. La période d’éligibilité des coûts ne pourra en aucun cas débuter avant la
date de dépôt de la demande de subvention (voir la section 11.1b);
ils sont indiqués dans le budget général prévisionnel du projet;
ils sont liés au projet subventionné et nécessaires à sa réalisation;
ils sont identifiables et vérifiables, et sont notamment inscrits dans la comptabilité du
bénéficiaire et déterminés conformément aux normes comptables applicables du pays
dans lequel le bénéficiaire est établi, ainsi qu’aux pratiques habituelles du bénéficiaire en
matière de comptabilité analytique,
ils satisfont aux dispositions de la législation fiscale et sociale applicable;
-29-
ils sont raisonnables, justifiés et respectent les exigences de bonne gestion financière,
notamment en ce qui concerne l’économie et l’efficience.
Les procédures de comptabilité et de contrôle interne du bénéficiaire doivent permettre un
rapprochement direct des coûts et des recettes déclarés au titre du projet avec les états
comptables et les pièces justificatives correspondants.
Les mêmes critères s’appliquent aux entités affiliées.
Coûts directs éligibles
Les coûts directs éligibles du projet sont les coûts qui, dans le respect des conditions
d’éligibilité précitées, peuvent être identifiés comme étant des coûts spécifiques du projet
directement liés à sa réalisation et peuvent donc lui être imputés directement, tels que:
le coût du personnel sous contrat de travail avec le candidat ou un acte de nomination
équivalent, et affecté à l’action/au projet, y compris les salaires proprement dits plus les
cotisations sociales et les autres coûts statutaires inclus dans leur rémunération, pour
autant que ces coûts soient conformes à la politique habituelle du candidat en matière de
politique de rémunération. NB: ces coûts doivent être des coûts réels engagés par le
bénéficiaire. Les coûts de personnel d’autres organisations ne sont éligibles que s’ils
sont directement pris en charge ou remboursés par le bénéficiaire. Ces coûts peuvent
inclure une rémunération supplémentaire, y compris des paiements sur la base de
contrats supplémentaires de quelque nature que ce soit, pour autant que cette
rémunération soit versée de manière systématique à chaque fois qu’un même travail ou
qu’une même expertise est requis(e) et indépendamment de la source de financement
utilisée;
les coûts salariaux correspondants du personnel des administrations nationales sont
éligibles dans la mesure où ils sont liés au coût des activités que l’autorité publique
compétente ne mènerait pas si le projet considéré n’était pas entrepris;
les indemnités de subsistance (pour les réunions, les conférences européennes, etc.) à
condition qu’elles soient conformes aux pratiques habituelles des bénéficiaires
concernant les indemnités de subsistance;
les frais de voyage (pour les réunions, les conférences européennes, etc.), sous réserve
que ces frais soient conformes aux pratiques habituelles du bénéficiaire en matière de
voyage;
le coût de l’équipement (neuf ou de seconde main), sous réserve qu’il soit amorti
conformément aux règles fiscales et comptables applicables aux bénéficiaires et
généralement acceptées pour des articles de même nature. Seule la part d’amortissement
du bien d’équipement correspondant à la durée du projet et à son taux d’utilisation
effective aux fins du projet peut être prise en compte par l’Agence, sauf si la nature et/ou
le contexte d’utilisation du bien justifient une prise en charge différente par l’Agence;
les coûts de matériels consommables et de fournitures, pour autant qu’ils soient
identifiables et affectés à l’action;
les coûts découlant d’autres contrats passés par les bénéficiaires aux fins de la réalisation
du projet, pour autant que les conditions prévues dans la convention de subvention soient
respectées;
-30-
les coûts découlant directement d’exigences liées à la réalisation du projet (diffusion
d’informations, évaluation spécifique du projet, audits, traductions, reproductions, etc.),
y compris, le cas échéant, les coûts de tout service financier (notamment le coût des
garanties financières);
la TVA non déductible à condition qu’elle soit liée aux activités de pouvoirs publics
dans les États membres;
les coûts liés aux audits externes pour appuyer des demandes de paiement.
Coûts indirects éligibles (frais administratifs)
Un montant forfaitaire, plafonné à 7 % du montant des coûts directs éligibles du projet, sera
accepté au titre des coûts indirects représentant les frais administratifs généraux des
bénéficiaires pouvant être considérés comme affectés au projet. Les coûts indirects ne peuvent
inclure des coûts imputés à une autre ligne budgétaire. L’attention des candidats est attirée sur le
fait que, lorsque les organisations bénéficient d’une subvention de fonctionnement, les coûts
indirects ne sont plus éligibles au titre du présent appel à propositions pour ces organisations.
Coûts non éligibles
Les coûts suivants sont considérés comme non éligibles:
rémunération du capital;
dettes et frais afférents au service de la dette;
provisions pour pertes ou dettes potentielles;
intérêts dus;
les frais des virements réalisés par l’Agence imputés par la banque du bénéficiaire;
créances douteuses;
pertes de change;
les coûts déclarés par le bénéficiaire et couverts par un autre projet bénéficiant d’une
subvention de l’Union européenne. En particulier, les coûts indirects ne sont pas
éligibles au titre d’une subvention au projet octroyée au bénéficiaire qui reçoit déjà,
au cours de la période considérée, une subvention de fonctionnement financée par le
budget de l’Union;
les contributions en nature;
les dépenses démesurées ou inconsidérées;
les frais de voyage depuis ou vers des pays autres que les pays du programme, sauf
autorisation préalable et explicite de l’Agence.
Calcul du montant final de la subvention – documents justificatifs
Le montant final de la subvention à accorder au bénéficiaire est établi une fois l’action réalisée, après approbation de la demande de paiement contenant les documents suivants:
un rapport final incluant des informations sur la réalisation et les résultats du projet;
un état financier définitif des coûts réellement supportés au titre du projet.
En cas de subvention d’une action égale ou inférieure à 60 000 EUR, le bénéficiaire est tenu de
-31-
soumettre l’échantillon de pièces justificatives suivantes:
Poste/rubrique
budgétaire
Pièce à joindre au rapport financier final
Personnel Les trois coûts du personnel consolidés les plus élevés (c.-à-d.
les coûts des collaborateurs) pour toute la période d’éligibilité
Sous-traitance Les trois contrats de sous-traitance les plus onéreux
Frais de déplacement et
de séjour
25 % des coûts les plus élevés déclarés à ce poste
Exemples de documents sous-jacents à soumettre pour étayer le paiement final:
1/Coûts du personnel: contrats de travail (ou documents équivalents), fiches de paie (ou reçus relatifs à
la rémunération), preuves de paiement et fiches de présence ou tout document équivalent montrant le
travail de la main-d’œuvre (c.-à-d. le nombre de jours de travail);
2/Sous-traitance: devis (le cas échéant), contrats, factures et preuves de paiement;
3/Frais de déplacement et de séjour: copie des tickets et titres de transport, factures des hôtels (et
preuves de paiement).
En cas de subvention d’une action supérieure à 60 000 EUR, le bénéficiaire est tenu de
remettre, à l’appui du paiement final, un «rapport d’observations factuelles concernant le
rapport financier final – Type I», rédigé par un auditeur agréé ou, dans le cas d’un organisme
public, par un agent public qualifié et indépendant.
Les procédures que doit exécuter et le format que doit respecter l’auditeur agréé ou, dans le cas
d’un organisme public, l’agent public qualifié et indépendant, sont spécifiés dans les «Notes
d’orientation», disponibles à l’adresse suivante: https://eacea.ec.europa.eu/a-propos-de-
leacea/registre-des-documents_fr L’utilisation du format de rapport fourni dans les «Notes
d’orientation» est obligatoire.
En cas de non-exécution ou d’exécution clairement insuffisante d’une activité prévue dans la
demande jointe à la convention de subvention, la subvention finale sera réduite en conséquence.
Après analyse des coûts déclarés, si les coûts éligibles réellement supportés par le bénéficiaire
sont moins élevés que prévu, l’Agence applique le taux de cofinancement indiqué dans la
convention de subvention pour les dépenses effectivement supportées.
Règle du non-profit
Les subventions de l’Union ne peuvent avoir pour objet ou pour effet de générer un profit dans
le cadre des actions réalisées par les bénéficiaires. Le profit est défini comme un excédent des
recettes par rapport aux coûts éligibles exposés par le bénéficiaire lors de la présentation de la
demande de paiement du solde. À cet égard, lorsqu’un profit est réalisé, l’Agence est autorisée
-32-
à recouvrer le pourcentage du profit correspondant à la contribution de l’Union aux coûts
éligibles réellement exposés par le bénéficiaire pour mener à bien l’action.
La règle concernant la vérification de l’absence de profit ne s’applique pas aux subventions
d’un montant égal ou inférieur à 60 000 EUR.
11.3 Modalités de paiement
Un préfinancement correspondant à 40 % du montant de la subvention sera versé au
coordinateur dans les 30 jours à compter de la date à laquelle la convention aura été signée par
la dernière des deux parties, pour autant que toutes les garanties requises aient été reçues. Le
préfinancement est destiné à fournir un fonds de trésorerie aux bénéficiaires.
Un second préfinancement de 40 % du montant total de la subvention sera versé dans les 60
jours à compter de la réception par l’Agence d’une demande de paiement accompagnée d’un
rapport sur l’état d’avancement de l’exécution du projet, pour autant que ce rapport ait été
approuvé par l’Agence. Ce second préfinancement ne sera versé que lorsque 70 % au moins du
préfinancement précédent auront été utilisés. Lorsque moins de 70 % du préfinancement
précédent auront été utilisés, la somme inutilisée sera retranchée du montant du nouveau
préfinancement.
L’Agence arrêtera le montant du paiement final à verser au coordinateur sur la base du calcul du
montant final de la subvention.
Si le montant total des versements anticipés est supérieur au montant final de la subvention, le
coordinateur sera tenu de rembourser le montant excédentaire déjà versé par l’Agence au moyen
d’un ordre de recouvrement.
11.4 Garantie de préfinancement
Dans le cas où la capacité financière d’une organisation n’est pas satisfaisante, l’Agence peut
demander une garantie d’un montant pouvant atteindre celui du préfinancement, afin de limiter
les risques financiers liés au versement du préfinancement.
L’objet de cette garantie est d’obtenir d’un établissement bancaire ou financier ou d’un tiers
qu’ils s’engagent comme cautions solidaires irrévocables ou garants à première demande des
obligations des bénéficiaires de la subvention. Cette garantie financière, qui doit être libellée en
euros, est fournie par un établissement bancaire ou financier agréé établi dans l’un des États
membres de l’Union européenne.
Cette garantie peut être remplacée par la caution solidaire d’un tiers ou par la garantie solidaire
des bénéficiaires d’un projet qui sont parties à la même convention de subvention. La garantie
est libérée au fur et à mesure de l’apurement du préfinancement, en déduction des paiements
intermédiaires ou du paiement du solde aux bénéficiaires, selon les conditions prévues dans la
convention de subvention.
Sont exonérés de cette disposition les organismes publics et organisations internationales de
-33-
droit public créés à la suite d’accords intergouvernementaux, ainsi que les agences spécialisées
instituées par ces organisations, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), la
Fédération internationale des sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.
12. PUBLICITÉ
12.1 Par les bénéficiaires
Les bénéficiaires sont tenus de mentionner clairement la contribution de l’Union européenne
dans toute publication ou dans le cadre des activités pour lesquelles la subvention est utilisée.
En outre, les bénéficiaires sont tenus de faire apparaître, de manière bien visible, le nom et le
logo de la Commission européenne sur l’ensemble des publications, affiches, programmes et
autres produits réalisés dans le cadre du projet cofinancé. Pour ce faire, ils doivent utiliser le
format et le logo du programme concerné, qui seront fournis par l’Agence à l’adresse suivante:
http://eacea.ec.europa.eu/about/eacea_logos_en.php . Si cette exigence n’est pas pleinement
respectée, le bénéficiaire peut voir sa subvention réduite conformément aux dispositions de la
convention de subvention.
12.2 Par l’Agence et/ou la Commission
À l’exception des bourses versées aux personnes physiques et des autres aides directes versées
aux personnes physiques les plus démunies, toutes les informations relatives aux subventions
allouées au cours d’un exercice financier doivent être publiées sur le site internet des
institutions de l’Union européenne, au plus tard le 30 juin de l’année suivant la clôture de
l’exercice budgétaire durant lequel elles ont été attribuées.
L’Agence et/ou la Commission européenne publieront les informations suivantes:
• le nom du bénéficiaire;
• la localité du bénéficiaire: l’adresse du bénéficiaire lorsqu’il est une personne morale, la
région lorsque le bénéficiaire est une personne physique, définie au niveau NUTS 2 s’il est
domicilié au sein de l’UE ou à un niveau équivalent s’il est domicilié en dehors de l’UE,
• le montant accordé;
• la nature et l’objet de la subvention.
Sur demande motivée et dûment justifiée du bénéficiaire, il sera renoncé à la publication si la
divulgation de ces informations risque de mettre en péril les droits et libertés des personnes
concernées, tels que protégés par la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, ou
de nuire aux intérêts commerciaux des bénéficiaires.
12.3 Diffusion et exploitation
Les activités de diffusion et d’exploitation des résultats sont une façon de présenter le travail
réalisé dans le cadre du projet Erasmus+: le partage des résultats, des enseignements tirés, des
acquis et des conclusions au-delà des organisations participantes permettra à une communauté
plus large de bénéficier d’un travail ayant obtenu un financement européen, et également de
promouvoir les efforts de ces organisations en faveur de la réalisation des objectifs du
programme Erasmus+, qui attache une grande importance au lien entre le programme et les
-34-
politiques.
Pour plus d’informations sur les exigences relatives à la diffusion et à l’exploitation des
résultats des projets, veuillez vous reporter au guide du programme Erasmus+ disponible par ce
lien: http://ec.europa.eu/programmes/erasmus-plus/resources_fr
13. PROTECTION DES DONNÉES
Toutes les données à caractère personnel (noms, adresses, C.V., etc.) seront traitées
conformément au règlement (CE) n° 45/2001 du Parlement européen et du Conseil du
18 décembre 2000 relatif à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des
données à caractère personnel par les institutions et organes communautaires et à la libre
circulation de ces données. À moins qu’elles ne soient expressément facultatives, les réponses
fournies par le candidat aux questions figurant dans le formulaire de candidature sont
nécessaires à l’évaluation et à la poursuite du traitement de la demande de subvention
conformément aux spécifications de l’appel à propositions. Les données à caractère personnel
seront traitées à cette seule fin par le département ou l’unité responsable du programme de
subvention de l’Union européenne concerné (entité agissant en tant que responsable du
traitement des données). Les données à caractère personnel peuvent être communiquées à des
tiers impliqués dans l’évaluation des propositions ou dans la procédure de gestion des
subventions sur la base du principe du «besoin d’en connaître», sans préjudice du transfert de
données à des organismes chargés de tâches de contrôle et d’inspection conformément au droit
de l’Union européenne. En particulier, afin de sauvegarder les intérêts financiers de l’Union, des
données à caractère personnel peuvent être transmises à des services d’audit interne, à la Cour
des comptes européenne, à l’instance spécialisée en matière d’irrégularités financières ou à
l’Office européen de lutte antifraude, et entre les ordonnateurs de la Commission et les agences
exécutives. Le candidat dispose d’un droit d’accès aux données le concernant. Pour toute
question relative à ces données, veuillez prendre contact avec le responsable du traitement. Le
candidat a le droit de saisir à tout moment le Contrôleur européen de la protection des données.
Une déclaration de confidentialité détaillée, comprenant les coordonnées des personnes à
contacter, est disponible sur le site internet de l’EACEA à l’adresse
suivante:http://eacea.ec.europa.eu/about/documents/calls_gen_conditions/eacea_grants_privacy_
statement.pdf
Les candidats et, s’il s’agit de personnes morales, les membres de l’organe d’administration, de
direction ou de surveillance dudit candidat ou les personnes détenant des pouvoirs de
représentation, de décision ou de contrôle à l’égard de ce candidat, ou les personnes physiques
ou morales qui répondent sans restriction des dettes dudit candidat, doivent savoir que leurs
données à caractère personnel (nom, prénom s’il s’agit d’une personne physique, adresse, statut
légal et nom et prénom des personnes détenant des pouvoirs de représentation, de décision ou de
contrôle, s’il s’agit d’une personne morale) peuvent être enregistrées dans le Système de
détection rapide et d’exclusion (EDES) par l’ordonnateur de l’Agence, s’ils se trouvent dans
l’une des situations mentionnées dans le règlement (UE, Euratom) n° 966/2012 du Parlement
européen et du Conseil du 25 octobre 2012 relatif aux règles financières applicables au budget
général de l’Union et abrogeant le règlement (CE, Euratom) n° 1605/2002 du Conseil (JO L 298
du 26.10.2012, p. 1), tel que modifié par le règlement (UE, Euratom) n° 2015/1929 du
Parlement européen et du Conseil du 28 octobre 2015 (JO L 286 du 30.10.2015, p. 1).
-35-
14. PROCÉDURE DE SOUMISSION DES PROPOSITIONS
14.1 Publication
L’appel à propositions est publié au Journal officiel de l’Union européenne et sur le site internet
suivant:
https://eacea.ec.europa.eu/erasmus-plus/funding/forward-looking-cooperation-projects-2017-
eacea412016_en
14.2 Inscription sur le portail des participants
Avant de soumettre une candidature électronique, les candidats et les entités affiliées doivent
inscrire leur organisation sur le Portail des participants de l’éducation, de l’audiovisuel, de la
culture, de la citoyenneté et du bénévolat afin de recevoir un code identifiant du
participant (PIC, Participant Identification Code). Le PIC sera demandé dans le formulaire de
candidature pour les candidats et dans la «Description détaillée du projet» pour les entités
affiliées.
Le portail des participants est l’instrument qui permettra de gérer toutes les informations
juridiques et financières liées aux organisations. Il est accessible sur le «Portail des participants
de l’éducation, de l’audiovisuel, de la culture, de la citoyenneté et du bénévolat». Les
informations relatives aux procédures d’enregistrement sont disponibles sur le portail à
l’adresse suivante: http://ec.europa.eu/education/participants/portal
L’outil permet également aux candidats de télécharger différents documents relatifs à leur
organisation. Ces documents doivent être téléchargés une seule fois et ne seront plus demandés
pour les candidatures ultérieures de la même organisation.
Les documents à mettre en ligne aux fins du présent appel à propositions sont les suivants:
• Le formulaire d’entité légale résume les données juridiques du coordinateur. Pour les
entités de droit public, l’instrument juridique ou la décision attestant l’existence de
l’entreprise publique ou tout autre document officiel établi pour l’entité de droit
public doit être soumis en même temps que le formulaire d’entité légale. Pour les
organismes de droit privé, les statuts et la preuve de l’enregistrement officiel de la
société sont requis.
Davantage d’informations relatives aux pièces justificatives qui doivent être téléchargées sur le
portail sont disponibles à l’adresse suivante: https://eacea.ec.europa.eu/erasmus-
plus/funding/forward-looking-cooperation-projects-2017-eacea412016_en
L’Agence pourra proposer une convention uniquement sur la base de l’acceptation de
documents permettant de définir la personnalité juridique du bénéficiaire (administration
publique, entreprise privée, organisation à but non lucratif, etc.), et de la fourniture de la fiche
d’identification financière ou bancaire.
-36-
14.3 Soumission de la demande de subvention
Les propositions doivent être soumises conformément aux conditions d’admissibilité énoncées à
la section 5.
Les candidats sont invités à lire attentivement toutes les informations relatives à l’appel à
propositions et à la procédure de soumission prévue, et à utiliser les documents faisant partie de
la candidature (dossier de candidature), disponibles à l’adresse suivante:
https://eacea.ec.europa.eu/erasmus-plus/funding/forward-looking-cooperation-projects-2017-
eacea412016_en
Le formulaire de candidature est disponible sur l’internet à l’adresse suivante:
https://eacea.ec.europa.eu/PPMT/.
Le dossier de candidature complet doit être soumis en ligne au moyen du formulaire
électronique correct, dûment complété et contenant toutes les annexes pertinentes et applicables
ainsi que les pièces justificatives, pour la date fixée à la section 3. Les formulaires de
candidature qui ne contiennent pas toutes les informations nécessaires et qui ne sont pas soumis
en ligne dans les délais ne seront pas pris en compte. Les formulaires de candidature transmis
par courrier électronique, sur format papier ou par télécopieur ne seront pas acceptés.
Aucune modification de la candidature n’est autorisée après l’expiration du délai de soumission.
Toutefois, s’il y a lieu de clarifier certains aspects ou de corriger des erreurs matérielles,
l’Agence peut contacter le candidat à cet effet au cours du processus d’évaluation.
Tous les candidats seront informés par écrit des résultats du processus de sélection.
14.4 Réglementation applicable
• Règlement (UE) nº 1288/2013 du Parlement européen et du Conseil du 11 décembre
2013 établissant «Erasmus +»: le programme de l’Union pour l’éducation, la formation, la jeunesse et le sport et abrogeant les décisions nº 1719/2006/CE, nº 1720/2006/CE et nº 1298/2008/CE;
• Règlement (UE, Euratom) n° 966/2012 du Parlement Européen et du Conseil du 25 octobre 2012 relatif aux règles financières applicables au budget général de l’Union (JO L 298 du 26.10.2012, p. 1), tel que modifié par le règlement (UE, Euratom) nº 2015/1929 du Parlement européen et du Conseil du 28 octobre 2015 (JO L 286 du 30.10.2015, p. 1).
• Règlement délégué (UE) n° 1268/2012 de la Commission du 29 octobre 2012 relatif aux règles d’application du règlement (UE, Euratom) n° 966/2012 du Parlement européen et du Conseil du 25 octobre 2012 relatif aux règles financières applicables au budget général de l’Union (JO L 362 du 31.12.2012, p. 1) tel que modifié par le règlement délégué (UE) n° 2015/2462 de la Commission du 30 octobre 2015 modifiant le règlement délégué (UE) n° 1268/2012 relatif aux règles d’application du règlement (UE, Euratom) n° 966/2012 du Parlement européen et du Conseil relatif aux règles financières applicables au budget général de l’Union (JO L 342 du 29.12.2015, p. 7).
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14.5 Contacts
Pour toute question, veuillez vous adresser à: