Griffonnier026 2novembre2005

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P a g e 9 No26 •Mercredi le 2 novembre 2005 • 16 pages • 3000 copies • gratuit Publié par Communications Étudiantes Universitaires de Chicoutimi P a g e 9 Entrevue avec Anik Jean

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Communications Étudiantes Universitaires de Chicoutimi

Bilan de l'assemblée générale annuelleLe mercredi, le 12 octobre dernier, constitue une journée historique pour les Communications Étudiantes Universitiares de Chicoutimi (CEUC)puisque sa première assemblée générale annuelle, ouverte à l'ensemble de la communauté étudiante de l'UQAC, avait lieu.

Cette dernière avait tout d'abord étéprécédée, à 11h30, par la tenue d'uneassemblée générale spéciale permettantl'adoption des statuts et règlements modifiésde l'organisation. Cette procédure étaitnécessaire, puisque selon les règlementsconstitutifs de l'organisation, la plus hauteinstance décisionnelle de cette dernière étaitencore son conseil d'administration et lesmembres qui le composaient. L'assembléegénérale annuelle de l'organisation,composée de l'ensemble des étudiants del'UQAC, est donc devenue la plus hauteinstance décisionnelle de la CEUC.

Lors de l'assemblée générale annuelle,présidée par Monsieur Pierre-Luc Gauthier,le président sortant de l'organisme, JacquesTremblay, a effectué une présentation de

l'organisation, qui a pour but d'œuvrer audéveloppement et à la gestion de médiasétudiants (le Griffonnier et la radio CEUCFM, notamment). Selon Monsieur Tremblay,« la CEUC est un projet collectif et il enappartient aux étudiants de se donner lesmoyens de faire avancer l'organisme ».

Les étudiants de l'UQAC présents ont puprocéder à l'adoption des états financiers2003-2004 et 2004-2005 de l'organisation,qui ont été présentés par Monsieur SylvainMercier, secrétaire sortant au conseild'administration. Par ailleurs, ils ont puégalement procéder à l'adoption du budget2005-2006 de l'organisation, budget qui,comme une question le demandait, estdisponible sur demande au bureau del'organisme.

Lors de l'élection des administrateurs futmentionnée l'existence d'un potentiel conflitd'intérêts advenant le cas où des exécutantsdu MAGE appliqueraient sur des postes auconseil d'administration de la CEUC. Selondes commentaires émis, les étudiants doiventrester vigilants à cet effet, étant donné quedeux des sept postes sur le conseild'administration sont remis à des déléguésdu MAGE. Selon Monsieur AlexandreBarrette, il y a obligation pour les exécutantsdu MAGE qui siégeraient au conseild'administration de faire preuve detransparence advenant le cas où de potentielsconflits d'intérêts auraient lieu.

Les personnes qui furent élues au conseild'administration de la CEUC sont lessuivantes : Monsieur Jacques Tremblay

(président), Monsieur Sylvain Mercier(secrétaire), Monsieur Alexandre Barrette,Monsieur Sylvain Boudreault et MonsieurAlexandre Vézina (administrateurs). Lespostes comblés par des délégués du MAGEsont comblés par Monsieur Pierre-LucGauthier et Monsieur Réjean Godin(administrateurs).

CENTRE D 'ENTREP RENEURIAT E T D 'ESS AIMA GEUNIVERSITÉ D U QUÉBEC À CHICOUTIMI

Concours Idée d’affaires 2005- 2006

Le concours Idée d'affaires a pour objectif d'encourager les étudiantsde l'Université du Québec à Chicoutimi, de ses centres d'études et des

collèges de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean à développer etprésenter des idées d'affaires créatives et innovatrices afin de stimuler

l'esprit d'entrepreneuriat.

1 5 00 $ en prixCatégorie s univers itaire et collégiale

Date limite2 décembre 2005 à 16h

53e Mid i- Conféren ce

Col lo que sur la relève entrepren euriale« Comment p asser le f lambeau? »

Quand ? : Vendredi, le 18 novembre 2005Où ? : Hôtel et Centre des Congrès Le Montagnais, salle La Montagnaise II

Ce colloque traitera des enjeux de la relève dans les organisations avec un volet particuliersur les entreprises familiales. Nous aborderons, entre autres, l'importance de la communi-

cation entre les prédécesseurs et les successeurs ainsi que les diverses étapes à franchirpour assurer le succès d'une transition.

Programmation8 h 30 : Accueil9 h à 12 h : Atelier « Au delà des enjeux financiers » par Mme Denise Paré-Julien12 h à 13 h 30 : Dîner-conférence avec

M. Pierre Bouchard, président de STAS, et Mme Denise Paré-Julien14 h à 16 h : Table ronde d'experts

Évaluation de l'entreprise par M. Ralph Doyle Technique de transmission fiscale par M. Martin SimardEnjeux juridiques par Me Marc Beaulieu

L'expérience Terre Mer Air Rivière!« La gestion de l'Aventure »

Mme Priscilla Nemay, directrice généraleCoop de Solidarité du Cap Jaseux

Mercredi, le 2 nov embre 2005, à 1 1 h 45Local H1-1050, Pavillon des humanités, UQAC

Entrée libre

Atel ier«Comment bien vendre et satisfaire le client »

M. Yves Lachance, professeur, UQAC

Vendredi, le11 novembre 2005Hôtel du Jardin à Saint-Félicien

Coût : 30 $

Pour des renseignements supplémentaires, communiquezavec France Tremblay au 545-5011, poste 4654.

Inscription :Admission générale : 50 $ ; Étudiants : 30 $

Veuillez réserver votre place avant le 15 novembre 2005 auprès de France Tremblay au 545-5011, poste 4654

Le CEE-UQAC, fier partenaire de la journée de l’emploi du 2 novembre 2005

Journal Le Griffonnier

En collaboration avec le Ministère du développement économique, del’innovation et de l’exportation

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L'AEMSA veut plus d'indépendance

C'est par un vote de 19 contre 6 (en plusde deux abstentions) que les membres del'AEMSA décidaient de réévaluer le dossierde leur positionnement face à MAGE-UQAC. Cette décision consiste, dans unpremier temps, à voir s'il est possible quecette association s'accrédite auprès duMinistère de l'éducation; et dans undeuxième temps, à établir les avantages etinconvénients d'une telle accréditation.

Les raisons qui ont amené à entreprendreune telle démarche sont au nombre de deux.D'abord il y est question d'argent. «Nouspayons 56 000$ à MAGE et nous nerecevons que 18 000$, nous dit AlexandreHarvey, président de l'AEMSA. Nousvoulons le rapatriement de notre argentpour pouvoir le gérer nous-mêmes.»D'autre part, M. Harvey trouve que sonassociation n'est pas très bien représentée ausein des différents groupes où elle peut faireentendre sa voix. «C'est extrêmementdifficile de faire passer nos idées dans lastructure actuelle. Notre pouvoir dereprésentation est dilué. MAGE n'est pasune mauvaise chose en soi, mais elle a étécréée pour une plus petite université.»L'AEMSA représente pas loin de 1000étudiants, une grande partie étant inscrits àtemps partiel.

Rappelons qu'en mars dernier, AlexandreHarvey se présentait pour le poste deprésident de MAGE-UQAC, élection qu'il aperdue face au président actuel, Jean-François Lalonde. «Il n'y a aucunevengeance personnelle dans ce qui se passeaujourd'hui, reprend M. Harvey. Je me suisprésenté comme président justement pourque certaines choses changent et, même sic'était aussi le désir des personnes qui sont

actuellement en place au moment où ilssont entrés au Comité exécutif de MAGE,rien n'a changé.» Justement, n'y aurait-ilpas moyen de faire passer les changementsvoulus autrement que par une dissociation?Alexandre Harvey mentionne que certainesdiscussions ont déjà eu lieu avec MAGE,mais que ça n'a rien donné jusqu'ici. «Nousne voulons pas nécessairement sortir deMAGE, mais on ne veut pas rester commec'est à l'heure actuelle. Ce qui est certain,poursuit le président l'AEMSA, c'est que lesmembres de notre association ne se sententpas bien représentés par MAGE. Ils neconnaissent pas bien nos dossiers, ils nepeuvent pas tout connaître, ils n'ont pas letemps. L'université est plus importantequ'elle ne l'était au début; il faut donc quel'association change.»

Du côté du comité exécutif de MAGE,l'annonce du début de ces procédures a eul'effet d'une bombe. «Nous pensions audébut qu'on voulait détruire MAGE, nousdit M. Alexandre Barrette, vice présidentaux affaires étudiantes pour MAGE-UQAC,mais on s'est vite rendu compte que ça ne sepouvait pas. Selon nous, l'AEMSA peutavoir l'accréditation, mais celle-ci ne serviraqu'à éventuellement représenter lesétudiants des sciences administratives faceau module et non comme représentantsface à l'Université. Selon la loi, une seuleassociation peut représenter l'ensemble desétudiants auprès de l'Université. Nousn'avons donc pas de problème avecl'accréditation de l'AEMSA. Ellen'entraînera pas la dissolution de MAGE.»

Est-ce que selon MAGE, les exigences del'AEMSA au niveau de l'argent semblentjustifiées? «Sur l'argent que nous recevonsde tous les étudiants, répond M. Barrette, 9$sont remis aux associations. C'est comme çapour toutes les associations. La répartitiondu reste de l'argent des 30$ que payent tousles étudiants à l'inscription a été votée enassemblée générale par les étudiants eux-mêmes. Ce qui est important que sachentles étudiants de l'AEMSA, c'est que s'ils ont

une accréditation, ils ne payeront pas moinscher pour les services, au contraire, ilsdevront payer pour l'AEMSA puis pournous et ce, selon ce qu'en décidera uneassemblée générale puisque c'est nous quiles représentons auprès de l'Université.»

Serait-ce toutefois possible de renverser leschoses, que les associations aient leurpropre argent de fonctionnement et qu'ilsdécident d'une stratégie commune pourleurs négociations éventuelles avecl'Université? «C'était comme ça au début,avoue M. Barrette, mais les associations sesont vite aperçues que ça fonctionnait mal,donc ils ont décidé de créer une associationqui les regroupe tous. Ça a été très difficiled'obtenir la reconnaissance des instances enplace au début, la reconnaissance esttoujours très difficile à obtenir. Les lois sontdifficiles justement pour protéger lesassociations et obliger une reconnaissanceaux yeux des institutions. Dans d'autresétablissements d'en-seignement, certainesassociations ont encore beaucoup de mal àse faire reconnaître de la part de leurdirection. Il y a beaucoup d'argent en lutte.»L'enjeu est donc le suivant : lareconnaissance de la représentation desétudiants vis-à-vis de l'Université, et cettereconnaissance doit nécessairement passerpar le Ministère de l'Éducation puis par lesétudiants.

Du côté de l'Université, on attend lesprochains développements sur ce dossier eton se réserve le droit de rester neutre.Rejoint au téléphone, M. Jean Wauthier,Directeur des Affaires publiques pourl'Université, nous explique que l'UQAC n'apas à être pour ou contre une telledémarche. «Nous considérons que c'est unedémarche qui se fait dans le respect des loisdémocratiques, nous dit M. Wauthier, etl'Université n'ira jamais à l'encontre durespect des lois et du droit des étudiants.»

Au sujet de la représentativité des étudiantssur les instances, l'Université n'élabore pasencore d'hypothèses. «Nous n'en sommes

pas encore là, répond M. Wauthier.D'abord, l'AEMSA doit négocier avecMAGE avant d'aller plus loin. Il est surtoutimportant de dire que pour l'Universitéc'est l'intérêt de l'étudiant qui compte avanttout.»

Les membres du Conseil d'administrationde l'AEMSA doivent présenter les résultatsde leurs recherches sur l'accréditation enassemblée générale, lors de la prochaineréunion, qui devrait se tenir avant le 20novembre prochain. Il s'agira en premierlieu d'annoncer aux membres l'inter-prétation que fait le Ministère del'Éducation sur «La Loi sur l'accréditation etle financement des associations d'élèves oud'étudiants», donc sur la possibilitéd'accréditation de l'AEMSA. «En fait, nousdit Alexandre Harvey qui est, rappelons-le,président de cette association, il s'agitsurtout de savoir si nous devons inclureaussi les étudiants des 2ième et 3ième cyclesà notre démarche pour pouvoir s'accréditer.Une fois que nous aurons obtenu notreréponse, nous pourrons informer nosmembres sur les conséquences positives ounon de notre action et passer ensuite àl'étape suivante.»

Et quelle sera l'étape suivante? «Unréférendum », précise M. Harvey. « C'est àpartir d'un oui des étudiants des sciencesadministratives que nous pourronsnégocier avec MAGE-UQAC puis avecl'Université.» Est-ce que cette démarche leurfait peur? «Pas du tout », reprend M.Harvey. « Et puis, c'est pas si sûr que ça vaêtre long.» Questionné enfin sur lesallégations de M. Barrette, disant queMAGE est la seule association qui estautorisée par la loi pour représenter tous lesétudiants de l'université, M. Harveyquestionne cette interprétation et confirme,par ailleurs, que la procédure que l'AEMSApoursuit est démocratique et prévuejustement par la loi. «Si nos membres disentoui lors du référendum, conclue M. Harvey,nous négocierons avec MAGE.» Et MAGEdevra sans doute négocier avec l'AEMSA.

Le 6 octobre dernier, les membres de l'AEMSA tenaient une assemblée générale et décidaient de revoir le dossier de leur affiliation à MAGE-UQAC. Si ce mouvement semble dénoter une réelle insatisfaction de certaines associations étudiantes face aux différents paliers décisionnelsde MAGE depuis la grève étudiante du printemps dernier, on est en droit de se demander jusqu'où une telle démarche des étudiants depremier cycle en sciences administratives peut les conduire. Et aussi où elle peut conduire l'ensemble des autres étudiants de l'université.

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Agente de développement: Karyne Gagné

Rédacteur en chef: Christian Bélanger

Montage: Julie Sheinck

Conception des En-têtes: Yan Giasson

Conception de la une: Julie Sheinck

Publicité: Karyne Gagné

Correction: Christian BélangeStéphanie Boivin

Mireille Gagnon-LanglaisGuillaume Leblanc

Karyne GagnéSanda Sakki

Ariane Gagnon-SimardJulie Sheinck

Photographie: Christian BélangerKaryne Gagné

Collaborateurs: Christian BélangerGervais Bouchard

Marylin CôtéJonathan Dionne

Ariane Gagnon-SimardRéjean Godin

Marie-Ève NormandJulie Sheinck

Impression: Imprimerie Le RéveilTirage: 3000 copies

.Les propos contenus dans chaque article

n’engagent que leurs auteurs.

Dépôt légal-Bibliothèque Nationale du CanadaBibliothèque Nationale du Québec

Le Griffonnier est publié par lesCommunications Étudiantes Universitaires de

Chicoutimi (CEUC)

Prochaine parution:Mercredi le 30 novembre 2005

Tombée des textes:Mercredi le 23 novembre, 17h

Tombée publicitaire:Mercredi le 23 novembre, 17h

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555, boulevard de l’Université

Chicoutimi (Québec) G7H 2B1

Local P0-5110, Casier #25

Téléphone: (418) 545-5011 poste 2011

Télécopieur: (418) 545-5336

Courriel: [email protected]

Vendetta dans le tas : la convergence médiatique!

La convergence médiatique, vous connaissez ? Moi aussi, mais étant donné le pathétisme auquel cette réalitéfait appel, j'ai presque envie d'en pleurer. Bou hou bou hou!

Le pire, cela n'est pas que deux ou troiscompagnies soient propriétaires de la trèsgrande majorité des différents organes depresse, que ce soit les radios, les stations detélés ou les journaux et tout le bataclan derevues-publications, mais plutôt la réactionque l'ensemble de la société a enverscertains phénomènes créés de toutes piècesafin de positionner des initiativespurement mercantiles comme étant desnouvelles, ou plutôt LA nouvelle.

Le choix de ce qui passe ou ne passe pas ausein d'un média est toujours tributaire duchoix de ses responsables et de sespropriétaires : autant l'on fait unphénomène médiatique du fait qu'un typefasse 500km de patins à roues alignés,autant l'on semble ignorer complètementle fait que plusieurs personnes qui nousentourent vivent dans l'indigence. Autantl'on procédera au congédiement d'unepersonne osant critiquer l'état de fait dumonde des médias, autant il sera permis decontrôler la nouvelle afin de ne pas nuire àla renommée d'individus avec lesquelles

une entreprise possédera des liens directs ouindirects.

Le pire dans tout cela est que cetteconvergence des médias est créée de toutespièces par qui croyez-vous? Les propriétairesdes compagnies ? Les méchants grossyndicats? Le gouvernement? L'empireKlingon? En fait, aller dans un miroir etregardez bien : vous y verrez la personnedirectement responsable de cetteconvergence médiatique. Je sais que je suisbête et méchant de vous rendre directementresponsable de la convergence médiatiqueexistant au Québec, mais réfléchissez-y etvous découvrirez qu'à chaque jour, vousposez des gestes en ce sens : achat d'unjournal d'un grand groupe de presse, écoutedes stations de radios appartenant à unréseau, visionnement des nouvelles à latélévision, etc… Il vous arrive même de vousprocurez des compilations produites dans lecadre d'émissions de télés, ces émissions quitentent de nous vendre des vedettesinterchangeables préfabriquées selon unmoule.

S'il n'existait pas d'alternatives auxdifférents médias convergents, cela seraitexcusable à la limite : nous n'aurions pas lechoix! Mais, même ici au Saguenay-Lac-Saint-Jean, il existe la possibilité deconsulter des médias écrits à tendance

alternative, d'écouter des radios«différentes». En plus, avec Internet, lapossibilité de consulter des médiasalternatifs d'un peu partout dans le mondeest presque infinie.

Le maintien de la convergence des médiasest non seulement tributaire de nos choixd'écoute et de lecture, mais égalementd'une logique capitaliste. Pensez-voussérieusement qu'il y aurait une seulecompagnie qui s'approprierait le contrôlede plusieurs médias s'il n'y avait pas uneseule cenne noire à faire avec ça?

En pratique, le fait de posséder certainsmédias et de pouvoir exercer un certaincontrôle sur le contenu permet de fairevéhiculer des idées qui, autrement,n'auraient peut-être pas la mêmepréséance. Il y a donc un intérêt, pour lesgrandes compagnies, à se servir des médiascomme cheval de Troie afin de faireintégrer différents messages idéologiquespar une population.

Que faire pour s'y opposer? En fait, déjàêtre conscient du phénomène deconvergence médiatique représente en soiun début. Le reste… c'est à vous de décider:je ne suis tout de même pas pour faire ceque je dénonce, soit une dictature de lapensée et des idées!

C’est lors du 5 à 7 organisé par les étudiantsen enseigement secondaire, le 17 octobredernier, que Mike Ward est venu rencontrerdes étudiants au Baruqac. On le voit ici avecle président de la CEUC, Jacques Tremblay.

À ceux et celles qui pouvaient douter des loisde la thermodynamique, dites-vous qu’ellesaident à comprendre un certain «phé-nomène» se déroulant au sein de notreuniversité.

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Élections municipales du 6 novembre

Pour qui votez-vous?Le 6 novembre, la quasi-totalité des municipalités au Québec choisiront les membres de leur conseil municipal et leur maire ou mairesse. AuSaguenay, la campagne se résume a bien peu : un refus de débattre des enjeux, des promesses pour s'attirer l'électorat, une troisième candidaturerisquant de diluer le vote et un maire sortant, bien assis sur ses lauriers.

Au moment où vous lirez ces lignes, lesélections municipales seront peut-êtrepassées. Le 6 novembre, environ 113 000citoyens et citoyennes vont se prononcersur le choix de leur candidat ou candidatepour la mairie et leurs conseillers ouconseillères.

À Saguenay, deux candidats, une candidate.Le maire sortant, Jean Tremblay, prometrien de moins que…rien. Refusant toutdébat avec ses adversaires, Jean Tremblaypréfère le statu quo et espère que saréputation de bon gestionnaire qu'il sedonne à lui-même lui permettra d'être

réélu. Le deuxième candidat, ou plutôtcandidate, est Mireille Jean, du parti VisionNouvelle. Celle-ci, dans une campagneélectorale où elle a tenté en vain deconfronter le maire Tremblay dans un débatpublic, a travaillé sans relâche à se faireconnaître et à confronter le maire durant sesconférences. Faisant preuve de mauvaisevolonté ou provenant d'une stratégieélectorale douteuse, le maire Tremblay arefusé tout au long de cette campagned'affronter sa rivale. Pourquoi? Allez luidemander.

Durant cette campagne, la personnalité dumaire Tremblay a d'ailleurs poussé denombreuses personnalités de la région aappuyer la candidature de Mireille Jean,notamment le président du syndicatrégional des producteurs de lait, MichelPotvin. Agissant à titre personnel, M. Potvinaffirme vouloir ainsi dénoncer le mode degestion partisane et autoritaire du maire

sortant. L'ancien maire de La Baie et députéà la retraite de Dubuc, Gérard-RaymondMorin, a lui aussi appuyé Mireille Jean.

Lors de la conférence des chambres decommerce du Saguenay, Jean Tremblay aaffirmé qu'on l'accusait d'acheter lesélecteurs de l'arrondissement de La Baieen y investissant davantage que dans lesautres secteurs de la ville. « Le pire est quec'est vrai », a-t-il lancé sur la tribune.Monsieur Morin, insulté par les propostenus par le maire sortant devant unparterre de gens d'affaires, a soutenu queles propos du maire illustrent de façonéloquente le style de gestion méprisant etautoritaire de Jean Tremblay.

À l'ère de la mondialisation, il estimportant que nos élus soient conscientsdes enjeux, tant locaux que mondiaux. Lemaire Tremblay, passionné par son travail,est peut-être aveugle aux changements de

notre société. Mireille Jean, en étant laseule à avoir rencontré les jeunes, montreun intérêt certain pour son poste et unebelle ouverture pour les nouvelles idées.Jean Tremblay, non. La région a besoin dese doter d'un futur viable, en respect avecles besoins présents et futurs des citoyenset citoyennes. Il faut donc élire des genscourageux, ouverts d'esprit, conscients desenjeux, avec une vision positive del'avenir.

Quant au troisième candidat, André Reid,frère du ministre des Services gou-vernementaux dans le cabinet Charest,Pierre Reid, sa mise en candidature tardivediluera probablement le vote, en faveur del'un ou de l'autre des autres candidats. Sonprojet de barrage sur la rivière Pikauba lerelie déjà aux idées néo-libérales dugouvernement Charest, où son frèreréside. À vous tous et toutes de choisir,puisque nous sommes en démocratie.

Stratégie d'action jeunesse 2005-2008

Le gouvernement du Québec a procédé à la tenue d'une consultation régionale, le 12 octobre dernier, auHoliday Inn de Jonquière, en vue de l'élaboration de sa stratégie d'action jeunesse 2005-2008. Cette rencontres'inscrivait dans la deuxième phase du processus de consultation, qui a été précédée un peu plus tôt dansl'année de différentes rencontres avec des regroupements ou organismes nationaux travaillant avec lajeunesse.

Cette consultation régionale a débutéavec une rencontre à huis-clos entredifférents représentants d'organismesjeunesse de la région et le député du comtéde Hull et adjoint parlementaire du premierministre en matière de jeunesse, monsieurRoch Cholette.

Bien que cetterencontre ait ététenue sans laprésence desmédias, il a étép o s s i b l ed ' a p p r e n d r eque plus devingt orga-nismes furentr e p r é s e n t é sdurant cette rencontre ainsi que le MAGE-UQAC. Ces organismes ont été invités àprocéder à une courte présentation deséléments qui leur apparaissaient importantsd'inclure dans le cadre de la future stratégied'action jeunesse, ainsi qu'à répondre à desquestions d'éclaircissement. La consultationrégionale s'est poursuivie en soirée avec latenue d'une assemblée publique à laquelleassistent une centaine de personnes.L'animation de la soirée était partagée entrele ministre Roch Cholette et une animatrice.

L'assemblée publique était tenue afinqu'aient lieu des discussions à propos dequatre thèmes, soit favoriser la réussiteéducative des jeunes, favoriser l'insertionprofessionnelle des jeunes, améliorer la santé etle bien-être des jeunes et accroître la présencedes jeunes dans la société. Ces discussionsétaient toutes précédées par la présentationd'un topo vidéo sur le thème en question.

Un fonds consolidé sansla participation des

entreprises

Le ministre Cholette a profitéde cette assemblée publiquepour mentionner que larevendication, faite par Con-certation Jeunesse, afind'obtenir la mise sur pied d'unfonds consolidé pour appuyer

les initiatives jeunesses ne pourrait êtresoutenue par une augmentation du fardeaufiscal des entreprises québécoises. Effectuantune présentation rapide de la revendication,le ministre a expliqué que cette organisationdemande l'injection d'une somme de 40millions $ par année, pendant trois ans, dansun fonds consolidé. Afin d'atteindre unfonds global de 240 millions $, il a étésuggéré d'effectuer la bonification de cessommes par une augmentation des taxes desentreprises de 1,6%.

Un geste symbolique pour lareconduction du Fonds régional

d'investissement jeunesse.

Lors de l'assemblée publique, plusieursjeunes du Saguenay-Lac-Saint-Jean ont poséun geste symbolique en remettant desustensiles au Ministre Cholette. Ce gesteavait pour but de signifier au gouvernementl'importance que soit reconduit le Fondsrégional d'investissement jeunesse (FRIJ),un outil per-mettant auxjeunes de par-ticiper activementau développe-ment de la région.Rappelons que leFRIJ est main-tenant épuisé etque le gouver-nement est pré-sentement à réé-valuer la possi-bilité de lerenouveler.

Les suites de laconsultation

régionale

Il sera intéressantde voir si les

éléments soulignés par les regroupementsrégionaux ainsi que lors des discussionsqui ont eu lieu lors de l'assemblée publiqueseront pris en compte dans le cadre de lastratégie d'action jeunesse 2005-2008. Sil'on en croit le site Internet du Secrétariat àla Jeunesse, cette stratégie devrait êtrerendue publique d'ici la fin de l'automne.En attendant, il est possible d’aller lire lemémoire du MAGQ-UQAC, qui estdisponible sur leur site internet.

Bilan de la consultation régionale duSaguenay-Lac-Saint-Jean

Point de vue

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Feu vert à la distribution des orduresSans farces, c'est pas ben bon vendeur comme concept le développement durable. En tous cas, pas dans nos universités au Québec, même àChicoutimi. On adhère plutôt au concept de la biologie dégradable et du développement des ordures en gros. Des verres à bière qui traînentpartout à terre… Des verres à café qui s'empilent exagérément dans les poubelles. Moi, j'appelle ça un virage verre.

En 1987, les Nations Unies ont définile développement durable comme un«développement répondant aux besoinsdu présent sans compromettre la capacitédes générations futures de répondre auxleurs». Si j'ai bien compris ce qui se passeà l'UQAC, avec des poubelles quidébordent de bord en bord, les élitesinstitutionnelles n'ont pas l'air decomprendre ce qu'est un virageécologique en donnant le feu vert àl'apparition d'un nouveau distributeurd'ordures. Un Van Houtte. Génial! Voilàenfin un nouveau produit d'enrobagecapitaliste non récupérable. Gageonsqu'on va retrouver des verres Van Houttepartout sur le campus, dans les poubellesou par terre, dedans comme dehors, desverres beau temps mauvais temps quivolent dans le vent. Belle planète enperspective.

Alors, voilà le pavillon des humanitéstransformé en site d'enrichissementplastique, profil styromousse. Ça, ç'estvraiment une belle façon de dire merci àceux et celles qui ont mis en place le systèmede récupération à l'UQAC ! Bel effort. Onn'en a pas besoin de votre recyclage parce quenos verres, de toute façon, ne se recyclentmême pas.

Plusieurs personnes ont fait des pressionspour remédier à cette surconsommationd'emballage à breuvage. Ça fait des moisque ça traîne et au moment où cechangement arrive, alors que le MAGEamorce un changement de verre nonrécupérable pour des verres en cartoncompostable, au moment où la Cantineétudiante et Sodexho vont sensibiliser leurclientèle à l'utilisation de tasses réutilisables,un nouveau compétiteur débarque dans ledécor comme un ours affamé: Un verre parcafé, minimum ! Polluez ! Allez, nous, onencaisse les profits.

Alors, qu'est-ce qui arrive lorsque les choixécologiques sont confrontés à la réalité dumarché ? Je vais vous le dire ce qui arrive.Ils tombent. Un nouveau vendeur de café,ça divise les profits. Moins de profits égale

moins de volonté écologique…

Et pourquoi est-ce qu'il n'y a pas unrèglement empêchant l'utilisation de cegenre de verre ? Pourquoi est-ce quepersonne n'enfile ses culottes degestionnaire culotté ? Pourquoi est-cequ'on annonce partout qu'on fait un viragevert, mais qu'on continue de laisser lapollution proliférer sur le campus ?

Pourquoi? Parce que dans les grandsbureaux de l'administration, onn'accomplit pas vraiment de geste concret :ça coûte trop cher des solutions. Ça faitperdre des clients. On veut calculer desbilans positifs. Virage vert égale bonnepublicité; changement concret égaledifficulté. Au revoir l'intégrité écologique.Bienvenue au développement économique.

Les indignes représentants du pouvoir et lesvendeurs de garanties d'une aggravationcontinue de la situation sont tellementsupérieurs qu'ils laissent au peuple le soinde recycler, de composter et de consommerintelligemment. Eux ils gèrent. Ils n'ontpas le temps de régler les problèmessociaux. Surtout pas ceux de demain. C'esttoujours aux citoyens de s'organiser, de se

Publi-reportage

Hé oui, la Cantine étudiante fait lapromotion du café équitable. En fait, lebut de cette action est de conscientiserdavantage nos clients afin qu'ils sedirigent par eux-mêmes vers un choixéquitable. Qu'est ce que le café équitable?En résumé, le chemin du café équitableest beaucoup plus court comparé à celuidu café traditionnel, ce qui permet auxpetits producteurs du Sud de s'approprierdavantage leur production et leur profit.De cette manière, les producteurs de cafécréent des coopératives et sont payésdécemment, ce qui n'est évidemment pasle cas avec le café traditionnel. Alors,passez à la Cantine étudiante, venez vousinformez sur le café équitable et du mêmecoup y goûter!! Aussi, la cantine sera aukiosque du comité environnemental, du 7au 10 novembre, afin de promouvoir sonvirage vert. Venez en grand nombre!

Du cafééquitable àla cantine!

manifester, de former, ici et là, desassociations de guetteurs d'insanitépolitique.

Quand est-ce qu'on va se lever, debout, surnos deux jambes pour se joindre aux troprares opposants des grands dépôts du verreà café et de l'emballage utilisé juste une fois?Quand est-ce qu'on va s'unir et boycotterces distributeurs d'ordures ? Un viragevert? Mon œil. C'est le temps du feu rouge!C'est le temps qu'on arrête de polluer àoutrance. C'est le temps de dire qu'on esten faveur du développement durable, de laprogression du vivant et de la transmissiontenace de l'esprit vigilant. Le déve-loppement des problèmes en vrac a assezduré, je n'en achète plus. Pis c'est pas desfarces!

Salutations à tous et à toutes en cettesemaine de retour aux études, ou enfin deretour à l'université. L'année 2005 a été uneannée très bouleversante, débutant avecune grève en début d'année et terminantavec des projets de pavillon étudiant et dereprise des installations alimentaires(détenus par la multinationale Sodexho)…Le MAGE-UQAC est dans un pointculminant de son évolution : 10 ans aprèsune mise sous-tutelle par l'université, leMAGE-UQAC jouit maintenant d'unestructure solide, d'une notoriété sansprécédant et des finances stables. Plusieursprojets sont en évolution et les étudiantsseront les bénéficiaires de ces projets missur pied par les membres des instancesassociatives du MAGE-UQAC. De plus, lesorientations 2005-2006 du MAGE-UQACpermettront de réaliser plusieurschangements à court, moyen et long terme.C'est à vous d'y voir, en consultantnotamment vos représentantsd’associations, le site www.mageuqac.comet en participant aux assemblée du MAGE-UQAC

Le pavillon étudiant est dans les cartons duMAGE-UQAC depuis déjà longtemps.L'intention portée au développement duprojet de pavillon étudiant est importantepuisqu'il permettrait de créer de nouveauxemplois pour les étudiants ainsi que de

valoriser le campus universitaire del'UQAC. La vie sociale seraitgrandement améliorée e parl'apparition d'une aire de restaurationde rencontres et d'échanges.Évidemment, la création de nouveauxespaces sur le campus pourraitpermettre l'établissement de nouveauxservices et le développement sous-représentés. Nous demandons l'opiniondes membres du MAGE-UQAC afin deconnaître leurs intérêts dans le projet etde mettre une touche toute étudiante aupavillon. L'appui des étudiants estimportant afin de soutenir le futurprojet de pavillon étudiant

Le pavillon pourrait être situé aproximité du terrain de football-socceret pourrait fournir un ensemble de

services de toutes sortes. Les servicespourraient engager des étudiants pourtravailler. Des locaux pourraient y êtreaménagés afin de desservir des services quine sont pas offerts sur le campus. Lesétudiants demeurant sur le campus et àproximité pourraient utiliser ces services.Ceux-ci doivent souvent marcher pendantplusieurs kilomètres afin d'avoir accès à unservice ou encore attendre près d'uneheure un autobus, parfois dans la neige. Lamajorité des étudiants ne soupent pas surle campus: c'est un fait. Pourquoi ne pasleur offrir la possibilité de prendre unsandwich et une bière en sortant d'uncours. En 2005, le conseil central deMAGE-UQAC a inscrit, dans son pland'action, l'actualisation du projet pourl'année 2005-2006. Pour ce faire, une séried’études et d’analyse seront faites au coursdes prochains mois en vue de décider enassemblée générale si nous allons del’avant.

Le mot du MAGE

Photo : pavillon Lassonde (école polytechnique)

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Vie universitaire

Quel pavillon faut-ilbattre ?

Un « pavillon-vestiaire » sera construit prochainement par votreuniversité pour servir les futures équipes de football, américaines eteuropéennes, qui viendront faire caqueter les foules sur le campus.

Ce pavillon sera placé tout près duterrain, à côté du pavillon sportif, etpourrait bénéficier de l'appui financier deVille de Saguenay. Étant donné le fait quecertains étudiants, via le MAGE-UQAC,rêvent depuis longtemps d'avoir un«pavillon étudiant», l'occasion est tropbelle d'avoir un « deal » afin d'obtenir unpavillon qui servirait à la fois la populationsportive de Chicoutimi et les étudiants.

Le projet, qui a été présenté aux déléguésdes différentes associations étudiantes,comprenait un sous-sol vestiaire (UQAC),un deuxième étage de locaux appartenantau MAGE et un 3e étage, où se trouveraitun bistrot (pub) du MAGE à l'usagecommun des étudiants et des supporterspseudo-sportifs de la région venuss'abreuver dans une institution de haut-savoir. Soyez sûr qu'on n'y servira ni dephilo ni de génie, car le projet de pub futsubtilement effacé de la présentation àl'Assemblée générale spéciale (AGS tenue le18 octobre dernier) pour laisser place à unétage entrepôt, administration et autres.Donc, il ne resterait qu'un étage de locauxpour les étudiants dans cette constructionde trois étages. Mais tout ceci n'estqu'hypothétique… ce ne sont toujours quedes hypothèses, car au final, ce sont lesétudiants qui diront oui ou non auprojet…

Mais qu'est-ce qu'un pavillonétudiant ?

Apparemment, la majorité présente à cetteAGS s'entend sur son principe, mais ça nem'a pas aidé à y voir plus clair. Un pavillonétudiant, selon moi, c'est une bâtisseautogérée par les étudiants et constituant lecentre où se rassemblent les activitésétudiantes. Vague, je l'admets, mais

consolez-vous; ce n'est pas mon projet, c'estle nôtre.

Mais avez-VOUS besoin de quelque chose?Ceux qui cherchent un local de réunion, derecherche, de détente, pour un club; S.V.P.manifestez-vous! Les services de santé sontau P1-7010. Y a-t-il quelqu'un qui n'aitaccès à un ordinateur? Aimerions-nousrevamper la cantine et le café-bar?Soumissionner pour s'approprier lacafétéria (Janvier 2006)? Avoir plusd'emplois sur le campus? Voulons-nousavoir les services disponibles en ville sur lecampus même de l'UQAC ou préférons-nous continuer les pressions auprès de laville pour améliorer les services de la STSet en baisser les coûts pour les étudiants(autre vieux dossier du MAGE quicommence à avancer).

Comment paierons-nous ce pavillon? Enprenant plus de partenaires? Qu'exigerontnos partenaires dans cette aventure?Comment entretiendrons-nous ce pa-villon pour la durée de son existence? Voilàce que les études devront nous dire. Jesens déjà qu'on le préfèrera rentable…

Certains expriment l'idée que, tant qu'à ceque ça se fasse, aussi bien qu'il soitentièrement écologique; une éco-construction comme aux HEC àMontréal. Parce que pavillon il y aura,avec ou sans les étudiants. Alorsréfléchissez, exprimez-vous et gardez l'oeilouvert. Il semble que nous ayons lapossibilité de faire un investissementmajeur, alors essayons de le fairecorrectement, en pensant aux autres, tantà nous qu'à ceux qui viendront.

Pour ma part, lorsque la vague passera, jebattrai pavillon vert… ou noir.

Tous ensemble…sauf deux

Une Terre, Un Pays! Le 20 octobre dernier, l'Organisation des Nations Unies pour l'Éducation, la Science et la Culture (UNESCO) a adopté à Paris une convention sur laprotection et la promotion de la diversité des expressions culturelles. Cet instrument juridique international entrera en vigueur trois mois aprèssa ratification par 30 États.

Il est facile dans le monde d'aujourd'hui dese laisser aller à la paresse. J'ai toujours agiainsi. Toutefois, je ne perdais pas de vuel'optique que je m'étais fixé étant jeune :comprendre le monde. Ce monde danslequel nous vivons tous, vous et moi. Je crois

que j'ai abandonné. Tout comprendre memélange un peu trop. J'ai donc changéd'optique. Je ne veux plus comprendre lemonde, mais plutôt le modifier. J'ai compris,à un certain moment, que le plus petit desêtres pouvait changer le monde. Nous vivonsau présent et il nous appartient. Bien sûr, jen'irai pas en Israël leur dire d'arrêter de tuerleurs frères et sœurs, mais je vais essayer queleurs enfants ne puissent plus avoir d'armespour continuer cette folie.

La dernière convention de l'UNESCO nous

indique deux choses. L'une, qu'il est permisd'aspirer à un monde meilleur, l'autre, quel'empire existe et nous méprise. Les résultatssont éloquents. Tous les pays sont en faveurde la convention qui vise à réaffirmer les liensqui unissent culture, développement etdialogue et à créer une plate-formeinnovante de coopération culturelleinternationale. Selon l'UNESCO, cetteconvention réaffirme le droit souverain desÉtats d'élaborer des politiques culturelles envue de protéger et de promouvoir la diversitédes expressions culturelles, d'une part, et decréer les conditions permettant aux culturesde s'épanouir et d’interagir librement demanière à s'enrichir mutuellement, d'autrepart. Tous les pays sont d'accord, sauf deux :les États-Unis d'Amérique et Israël. Ledeuxième étant le dauphin du premier, lemessage est clair : la culture de chaque peupledoit être éliminée. Un seul ordre de pensée,une seule culture, une seule langue, un seulprésident, un seul empire, une seule racedominante. Que seuls les États-Unis refusentcette convention, après avoir amené plus de26 sous-amendements, tous rejetés, indiquequ'ils ne s'arrêteront pas là. Ils passeront à laphase 2, soit de faire des accords bilatérauxavec certains pays pour empêcher la validitéde cette convention. Et la validité

seraobtenue lorsque plus de 30 États l'aurontratifiée dans la convention de leur proprepays.

États-Unis et Israël, idéologie d'une Terrearmée, de domination par la peur, par lemensonge et par la manipulation, decontrôle des pensées humaines, d'Empire.Les Nations Unies, idéologie derassemblement, de démocratie, deprotection du fléau de la guerre,d'éducation, de paix, de développement etd'entraide. Pourquoi ceux et celles quis'opposent au rassemblement d'une TerreUnie le font-ils encore? Nous sommes tousfrères et sœurs, car nous vivons dans lemême monde. Donnez donc une chance àceux et celles qui veulent bien faire etencouragez-les. Soyez franc, car ceux et cellesqui se trompent doivent le savoir. Les laisserdans l'erreur n'est profitable à personne. Nesoyez toutefois pas trop sûr de vos vérités,mais faites-vous aussi confiance. L'équilibreen toute chose. «Ma haine pour la sociétéprovient-elle de mon amour pourl'humanité?» Apprendre, c'est devenirmeilleur. L'avenir appartient à vos enfants.Travaillez le présent pour un avenir meilleur.Connaissez le passé, car celui-ci est porteurde sagesse.

Marie-Ève Normand

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Un mois et demi d'aventureBordeaux-Chicoutimi

Fraîchement arrivée sur ce beau continent, je me suis dit qu'il fallait que je me mette dans la peau d'une vraie Québécoise pour profiter aumaximum de mon séjour! Malheureusement, avec mon petit accent pincé et ma démarche de française perdue, on était mal barré! Mais je me suisaccrochée…

Voilà, ça y est, je suis à 5890 km de chezmoi, de l'autre côté de l'Atlantique! On est le24 septembre et je suis en terrechicoutimienne! Bon évidemment, quand tuarrives, tu ne peux pas tout voir tout de suite.C'est après quelques visites que je me suisrendue compte de la richesse de cette région,les couleurs incroyables des paysages, lesespaces à perte de vue et surtout, la taille devos rivières qui nous fait rougir d'appeler laSeine «un fleuve»!

Bref, le lundi on me présente plein de mondeau Cégep et puis j'arrive à l'UQAC. Gina,Geneviève et Anne m'accueillent trèschaleureusement. Mon stage commenceenfin! Eh oui, j'avais hâte de m'attaquer à unprojet avec les techniques québécoises. Maisfinalement, je me suis vite aperçue que letravail était fait exactement de la mêmefaçon que chez moi, à une différence près: lesgens ici sont toujours de bonne humeur,c'est incroyable!

Je m'attache donc toujours à mon idée fixe:devenir une parfaite Québécoise et mefondre dans la masse. Je me suis alorsattaquée au langage. Eh oui, car bien quenous parlions la même langue, elle est justeun peu plus fantaisiste au Québec. Au début,croyez moi, c'était pas facile. Aujourd'hui je

suis «presque» incollable et je comprendstoutes les expressions. Je me surprend mêmeà dire, à mes parents au téléphone, que c'est«ben l'fun» d'être ici et que les gens sont«cute» mais que c'est «plate» car j'ai toujourspas trouvé de «chum».

Ok, j'arrête car dans ma bouche, ces motsrésonnent un peu faux. Par contre, je nem'habituerai jamais à dire bonjour pour direau revoir : au téléphone, j'ai commel'impression qu'on me raccroche au nez enme disant «bonjour!»

Après le langage, la nourriture, levoyage initiatique continue!

L'avantage c'est que j'adore manger, doncj'adore goûter à tout et prendre des risques.Et je crois que découvrir lanourriture dans les paysétrangers est devenue uneespèce de passion pourmoi. En résumé, j'ai pristrois kilos et le séjour n'estpas fini! Je me suis très bienacclimatée au sirop d'é-rable, au beurre d'arachide(que je mange à la cuillèretellement c'est bon!), à latourtière, à la poutine, auCheese Whiz, à la tarte auxbleuets et puis je m'arrêtelà car vous avez déjàmieux compris la pro-venance de mes trois kilosen plus (je ne sais pascombien ça fait en livres,désolée…)

En ce qui concerne les activités et les soirées,je n'ai été qu'à «une partie» de l'UQAC et jeme suis très bien amusée. Je trouve ça génialde pouvoir faire la fête dans l'enceinte del'université! Sinon je suis fière de dire que jesuis une fervente supportrice de hockey etsurtout des Sags! Je suis «tombée en amour»avec ce sport (et non pas avec les joueurs!)que je ne connaissais pas bien avant dedébarquer ici.

En tous cas, mon stage est une expériencevraiment très enrichissante à tous lesniveaux. J'encourage tous les étudiants àfaire des stages à l'étranger, car même si jene suis pas devenue une vraie Québécoise,j'ai pu explorer un autre continent, uneautre façon de vivre, et j'en ressorsbeaucoup plus riche et ouverte d'esprit.

Alors voilà, dans une semaine c'est fini et jen'ai même pas envie de rentrer au pays dufromage qui pue! Je serais bien restÉE pluslongtemps au pays du fromage qui fait«squisch squisch».

Vous ave z envie depa rt ic ipe r à un

Forum socialrégional?

Communiqez avec nous:

[email protected]

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Anik JeanLe Petit Chaperon rouge, protégée du grand Leloup…

Bien que son nom nous soit encore, pour la plupart, rattaché à celui d'un certain Jean Leloup ou encore avec celui des Rolling Stone, la nouvellevenue dans l'univers de la chanson québécoise, Anik Jean, sait aussi faire ses marques par elle-même. À 28 ans, fonceuse et déterminée, elle sait oùelle va et ce qu'elle veut. Une véritable défonceuse de portes : voilà qui résume bien la personnalité de notre petit chaperon rouge… Il était une fois,l'histoire d'une petite fille, qui, à l'âge de onze ans, après avoir vu le spectacle de David Bowie, a su ce qu'elle voulait faire du reste de sa vie : devenirune Rock Star.

Depuis, elle a traîné ses pénates de Montréalà Bonaventure, en passant par Los Angeles,histoire de connaître les grands de lachanson… Mais revenons au début. Ouplutôt en 1998. Son ami Kevin Parent l'inviteà se rendre au Woodstock en Beauce. C'est làqu'elle fait la rencontre du loup, JeanLeclerc-Leloup. Coup de foudre artistique,ils deviennent rapidement de bons amis. Etun jour de 1999, apprenant qu'elle désirefaire de la musique, il lui lance : «Anik, lâcheta job! Je sais que ça va être dur, mais tu vasvoir, cela va valoir la peine». Temps deréflexion : une semaine, et la voilà lâchantson boulot à l'aéroport de Dorval. «J'aimepas trop penser car c'est là qu'on prend lesmauvaises décisions», explique Anik.N'ayant pas peur du risque, elle se lance,sans filet.

Direction Los Angeles. Et pas de façon tout àfait légale. Bloquée à l'aéroport, c'estfinalement sa mère qui lui fera traverser lafrontière en auto et qui lui fera parvenir sesbagages. «Mes proches croyaient que j'allaisrester là deux ou trois semaines… ils se sonttrompés!» ajoute-t-elle en riant : elle yrestera quatre ans. Quatre années

d'apprentissage du métier.«Je ne connaissais personnelà-bas. Mon seul contactétait un ami de ma cousine,qui travaillait dans lemilieu artistique. On estallés à plusieurs partys, ilm'a présenté à plein demonde et puis, je suis alléede l'avant en parlant auxgens ». Elle fait quelqueshow, ici et là, et bientôtson univers se met àgraviter autour des grandsnoms du rock con-temporain tel que TomMorello (Rage Against theMachine), Jack Endino(Nirvana), Tim Palmer(U2), pour ne nommer queceux-là. Cela ne manquepas d'attirer l'attention deWorld's end qui lui proposed'enregistrer un album.Mais elle se rend vitecompte que cet album, cen'est pas elle. «La machineétait trop grosse, c'étaittrop préfabriqué» explique-t-elle. Elle annuledonc la sortie de cet album et rentre aubercail pour des vacances. Mais c'était sanscompter Leloup qui rôde… Une semaineavant de retourner à Los Angeles, elle revoitJean Leloup. «Je lui ai joué mes compositionset il ne m'a jamais laissée repartir! Il m'aproposé de faire un album et j'ai accepté. » Le

projet aura duré 10 mois. Le 30 août dernier,Trashy saloon était lancé.

Grande première de la part de Jean Leloup:non seulement il permettra à Anik dereprendre l'un de ses tubes, « Je suis parti»,mais il lui prête aussi sa voix, sa guitare et sonécriture pour plusieurs chansons. Anik iraaussi chercher la collaboration de musiciensde renom tels que Rick Hawort (DanielBélanger), Dan Georgesco (Too ManyCooks), Alec McElcheran (Jean Leloup) etStephan Gaudreault (Projet Orange).

Lorsqu'on écoute « Trashy saloon », il nefaut que quelques secondes pourreconnaître la touche de Leloup (Tendresorcière, Je suis partie). Mais Anik a aussison propre style. Elle sait se démarquer.Difficilement classable, chacune de seschansons nous entraîne dans un coin del'univers de la jeune auteure-compositeure-interprète. Tantôt une chanson d'amourteintée de western et de rock avec Junkie detoi, et bientôt une ballade Into my dreams, etNumb qui nous révèle sa sensibilité de«rockeuse romantique» selon sa propredéfinition. Anik se dit inspirée de sesdéceptions amoureuses, de son désir de fuiteet de ses expériences, faisant référence à sontexte Amour Absinthe.

Mais l'album était à peine sur nos tablettesque déjà on apprenait qu'elle ferait lapremière partie des Rolling Stones au CentreBell le 10 janvier prochain. «C'est DonaldTarlton, le promoteur local des Stones, qui afait écouter mon album au gérant detournée des Stones». Mais Michaël Cohlsouhaitait rencontrer la jeune femme.«J'allais voir le show à Moncton, sans savoir

qu'ils avaient entendu mon album. Et je lesai rencontrés, puis j'ai appris sur place quej'allais faire la première partie». Confiante,Anik Jean n'a pas peur: «je sens que je suiscapable de faire le Centre Bell». Malgréqu'au début, elle avait lancé ça à la blague.«J'aime ça lancer des challenges au mondepour voir ce qu'ils vont faire avec ça… maisj'ai été la première surprise de voir que çamarchait» raconte-t-elle. Mais avant d'enarriver à ce grand jour, Anik Jean fera aussisa tournée un peu partout au Québec. Àsurveiller en région : le 11 novembre auCafé-Théâtre Côté-Cour à Jonquière.

Peut-on espérer voir Leloup sortir de satanière et entrer sur scène avec sa protégée?Anik confie que c'est possible, mais sansconfirmer. «Ça reste tout de même probablesur certaines scènes à Montréal…» ajoute-t-elle.

Le Trashy Saloon d'Anik Jean en magasin le30 août 2005 sur étiquette Tacca Musique,Distribution Sélect.

(8 chansons en français et 4 en anglais).

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Surveillez nos parutions: 30 novembre

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plaire au public, composé de jeunes et demoins jeunes, passant du plus curieux auvéritable connaisseur.

Dans la mesure du possible, le spectaclerend un hommage très réaliste au légendairegroupe britannique. Le célèbre écrancirculaire retient particulièrementl'attention. Rappelant aux fans la tournée«Dark Side of the Moon» de 1973, il diffuseles animations d'origine illustrant leschansons, leur donnant ainsi une toucheplus vivante. Toute la disposition de la scèneest basée sur le spectacle «Pulse» présentémondialement en 1994.

Le plus étonnant dans cet hommage reste laressemblance frappante des voix de SachaVilleneuve, alias Roger Waters et de JocelynBelley, alias David Gilmour. Pour parvenir àun résultat aussi convaincant, travail etacharnement sont les mots d'ordre. «Nousavons dû faire une écoute intensive des albumsoriginaux ainsi qu'une recherche de sonsspécifiques parce que Pink Floyd utilise desinstruments spéciaux. Nous avons pratiqué lespièces pendant un an et demi», expliqueJocelyn Belley.

Le groupe se compose de Sacha Villeneuve

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Pink Floyd Story: fidèle à la légende

Le groupe a électrisé la foule encommençant avec force par la chanson «Inthe Flesh» suivi de «The Thin Ice». Lapremière partie, entièrement consacrée àl'album «The Wall», s'est terminée par uneovation debout du public sur «ComfortablyNumb», succès indéniablement populaireoù les musiciens ont très bien performé.Fidèle au concept original de ce groupemythique, un mur se bâtit à l'arrière-scènependant toute cette partie pour finalement«exploser» avant l'entracte.

Avec des effets visuels impressionnants,«Shine On You Crazy Diamond» a ouvertune deuxième partie regroupant des succèstirés de tous les albums de Pink Floyd. Enrappel, «Wish You Were Here» a terminél'hommage en beauté en comblant lesspectateurs, amateurs du groupe ou non.Selon quelques «Echoes» entendus après lespectacle, la grande variété des pièces a su

Pink Floyd Story fait éclater tout le potentiel de la relève musicale régionale en faisant pour une troisième fois salle comble au Théâtre PalaceArvida, le samedi 15 octobre dernier.

(guitariste et chanteur), Jocelyn Belley(guitariste et chanteur), Janie Bouchard(organiste et claviériste), Stéphane-PascalGirard (percussionniste), Robby Allaire(claviériste) et Nicolas Vincelette (bassiste),en plus d'une collaboration spéciale de

Michel Leblanc au saxophone. L'apport deschoristes Karine, Caroline et Marie-ÈveRiverin vient renforcer tout le réalisme duspectacle. D'un grand talent, elles offrent uneperformance remarquable qui complèteparfaitement les musiciens.

Le parcours de la formation Pink Floyd Storya été parsemé d'embûches majeures. Laprésentation du spectacle a maintes fois été

D epuis toujours, l'UQAC sepréoccupe de la réussite scolaire de sesétudiants; cela va de soi, me dites-vous!De ce fait, elle offre aux «principauxacteurs de l'éducation» -les étudiants- denombreuses ressources matérielles ethumaines, lesquelles sont nécessaires à laréussite de tout projet d'études. Ainsi,l'opération réussite est entièrementconsacre à cet objectif capital! Mise en

Le Projet d'aide à la réussite des études du Module des sciences humainesplace par les instances de l'UQAC,l'Opération vise à appuyer des initiativesdes différents programmes permettantd'offrir à leurs étudiants un support afinde les soutenir dans leur projet d'étudesvers la réussite.

Au Module des sciences humaines, leProjet réussite prend une «couleur» et une«forme» bien particulières au trimestred'automne 2005. S'inscrivant dans le cadre

du programme institutionnel del'Opération réussite, le Module met à ladisposition de ses étudiants des périodes deconsultation et de discussion avec unepersonne-ressource en mesure decomprendre les difficultés rencontrées toutau long du parcours de formationuniversitaire. Voici les coordonnées pourrejoindre la personne-ressource ainsi queses heures de disponibilité. Le localconsacré à l'Opération est situé au H4-

1210 et le poste téléphonique est le 5372(545-5011 ou 1 800 463-9880). Ce local estaussi doté d'un ordinateur (adresse ducourriel : [email protected]). Horairedes consultations : les mardis et mercredis,de 10h30 à 13h30 et les vendredis de 11h à13h. Étudiants du Module des scienceshumaines, n'hésitez pas à faire appel àcette ressourcea fin d'obtenir l'aide dontvous avez besoin. À vous, étudiants, d'yvoir!

compromise. «Nous avons un produitrégional, mais nous n'avons reçu aucun appuide la région», mentionne Janie Bouchard. Audépart, l'hommage devait être présenté le 29mai 2004 au Centre Georges-Vézina, avantque les choses ne tournent mal. « Notre localde pratique a été détruit par le feu en mars2004. Ensuite, notre ancien producteur,Daniel Lussier, a filé avec une partie del'argent des billets du spectacle, desinvestissements personnels ainsi que d'autresbiens», poursuit-elle. À ce moment, JocelynBelley ne voyait plus la lumière au bout dutunnel : «Nous ne savions plus si nous allionscontinuer. Notre moral était vraiment au plusbas.»

Présenté pour la première fois le 20 mai2005, au Théâtre Palace Arvida, puis ensupplémentaire le 21, le spectacle de PinkFloyd Story a rempli la salle en attirantenviron 700 personnes à chaquereprésentation. Le scénario s'est reproduit le15 octobre dernier. Travaillant actuellementen collaboration avec Robert Doré deQuébecIssime, le groupe étudie plusieursoffres intéressantes. Les fans de Pink Floydauront peut-être la chance de voir lespectacle sur les plus grandes scènes duQuébec d'ici peu de temps.

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Histoire à suivre

Un deux de troisserait mieux à

quatre!

Est-ce que tout peut être bien si cela fini bien? Que non, lui lança lamystérieuse créature qui dégustait les rochers. Cette dernière laissaitaller son regard au loin, se contentant d'immenses soupirs, qui nedisaient strictement rien d'intéressant.

- Alors, es-tu bien réveillé? Non, pourquoi suis-je ici alors que j'étaistombé à l'eau? Ce n'est tout de même pas pour applaudir en ahuri quilance des confettis sur une décision incomplète.

La mystérieuse créature lui indiqua que, selon les tablettes sacrées de lapataphysique, la 19e lune martienne ressusciterait de l'eau une créatureayant muté afin d'accomplir une céleste aventure.

- Sache que pendant ton sommeil, le mouton a trompé les croix, leperfide a laissé sa place aux trous dans les mains aveugles et toutnotre monde est sans dessous dessus la boîte de conserve!- Mais moi, que veux-tu que j'y fasse? Je ne suis que loup bleu…- Et alors, ma belle-mère a passé toute sa vie à brandir le glaive etl'épée…- Effectivement, c'est tout à fait logique de croire en la lambada.

Durant des heures et des microsecondes, les échanges hautementphilosophiques se poursuivirent entre la mystérieuse créature et leloup bleu.

- Au fait loup bleu, si tu y penses la tablette te portera vers une célesteaventure dont les conséquences seront importantes pour l'humanitétoute entière, ou à tout le moins pour le tas de bois mort dans le coinlà-bas, qui manifeste déjà sa joie.

- Bon, qu'est-ce qui est écrit sur les tablettes sacrées de la pataphysique?

Lisant avec ses grandes oreilles, se grattant la tête avec le petit orteil, lamystérieuse créature (que pour des raisons pratiques, nous appelleronsRobert), lui dit que là-bas, plus loin que ne le permettait de voir sa vuede myope, il y avait une terre où le domestique servant avait pris lecontrôle du royaume des mains de ses pieds de maître. Une dictatureimplacable s'élevait dans son aquarium en verre, qui ne cesse devouloir craquer sans y parvenir.

- Pourquoi moi, pourquoi je suis choisi pour cette aventure?- Aucune idée, va demander au gros paquet de jellybeans radioactifs.- Par où dois-je aller pour atteindre ce royaume?- C'est à deux coins de rues d'ici, je vais te donner un lift…- Et que dois-je faire en y arrivant?

Eh oui, c'est fou comment les tablettes sacrées de la pataphysique n'ontpas permis à la mystérieuse créature de répondre au loup bleu. Autantelles avaient annoncé le ressuscité, autant la mission qu'il devaitaccomplir n'était pas écrite. Sans doute, une cartouche d'encre videexplique cette situation.

C'est en enfourchant le siège arrière de la Pinto 1973 jaune orange«jackée», de la mystérieuse créature, que loup bleu commença à sedouter qu'une nouvelle aventure ne faisait que commencer…

À suivre

Et tombe un loup au pelage bleu dans l'eau. Rien d'autrequ'un long silence cacophonique durant près de 19 lunesmartiennes. Toutefois, le troisième manitou au scalp raséet la minorité audible le ressuscitèrent

LE CERCLE DES JOURNALISTES DE MONTRÉAL LANCE LE CONCOURS DEDISSERTATION LE PLUS GÉNÉREUX AU CANADA

Le Cercle des journalistes de Montréal

et ses commanditaires participants

ont le plaisir d'annoncer le lancement

du Concours de dissertation Robert

Stewart destiné aux étudiants et

étudiantes de premier cycle en

journalisme, communications ou

relations publiques, inscrits à plein

temps dans une université, un collège

communautaire ou un cégep reconnu

au Canada.

Les textes de 1 000 à 1 200 mots, en

anglais ou en français, pourront être

soumis à compter du 31er Octobre

2005 jusqu'au 1er janvier 2006. Les

gagnants du concours seront dévoilés

le 15 mars 2006. Le sujet de la

dissertation sera cette année « La

responsabilité ». Les formulaires de

participation et les règlements du

concours peuvent être téléchargés à

partir du site Web du Cercle des

journalistes de Montréal, à l'adresse

www.mpc-cjm.org.

Le concours a pour but de promouvoir

l'art de la dissertation auprès de la

génération des communicateurs en

émergence, tout en honorant la

mémoire de Robert Stewart, membre

très apprécié du Cercle des journalistes

de Montréal qui a siégé à son Conseil

d'administration pendant de longues

années et qui est décédé en 2003.

Le Concours de dissertation Robert

Stewart est commandité par RBC

Groupe Financier, l'Association des

chemins de fer du Canada, le Montreal

Gazette et le Cabinet de relations

publiques National.

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La possibilité d'une île, de Michel Houellebecq a provoqué de grandesréactions en Europe. Si beaucoup ont aimé détester pour des raisons quin'ont rien à voir avec le roman, force est de constater qu'une grandepartie des critiques semble ne pas trop savoir que faire de cet objetsingulier qui, sous ses airs légers de science fiction, nous parlegravement de ce que nous sommes.

Gervais Bouchard

Oubliez tout de suite les HorlogeBiologique et autres Filles de Caleb, on aaffaire ici à plus qu'une enfiladed'anecdotes, chaque scène portant unenouvelle pierre de réflexion sur cettequestion fondamentale: Qu'est-ce quel'homme? Daniel, le personnage central duroman, représente ce que nous sommes :Des occidentaux gâtés prêts à tout pourrire, pour oublier cetteaffreuse réalité que nousne connaissons pourtantqu'en surface.

Dans La possibilité d'uneîle, le personnage se senttout-puissant. Commenous, il traite la femmeavec mépris, il traite lasouffrance avec mépris etles seules personnes qu'ilsupporte autour de luisont celles qui luirappellent sa toute-puissance, son imagemythifiée, sa jeunesse. Enfait, l'homme au centre dece roman est un enfant-roitout accaparé par sonplaisir, et voilà que les choses commencentà se corser quand celui-ci cesse. Un hommeest-il encore un homme quand il n'a plusde plaisir? Un homme a-t-il envied'immortalité si celle-ci doit se «vivre»sans plaisir? La question nous fait entrerdans un nouveau réseau de réflexion : lareprésentation de l'homme. Ici, le mythe secrée de rien, pis encore : la fausse imageque la religion nous donne de nous devientla norme à suivre. Et si l'homme ,ce n'étaitqu'une image qui a désespérément peurqu'on lui révèle le vide de son existence? Etsi, hormis des raisons économiquesévidentes, le clonage, cette perspective devie éternelle, ne servait qu'à lui cacher cetteangoisse? Michel Houellebecq soulève desquestions qui ne sont pas nouvelles, mais ille fait à sa manière à lui, tout en légèreté.Depuis le début de son travail et aveccertains autres auteurs, tels que Coetzee,

Cronenberg, Houellebecq place desproblématiques philosophiques au cœurde ses oeuvres.

Ne nous étonnons pas qu'une majoritéévacue ce genre de questions subversives;ne nous étonnons pas non plus que cesquestions restent bien après la lecture de ceroman comme une ligne de gravité au sein

de notre plaisir.L'homme de Lapossibilité d'une île estun homme sansréflexion qui vit sousl'autorité de celui quiorganise ses plaisirs etprotège son ignorance.Il est un chien, ungorille, un clone. Quiveut l'immortalité,c'est demander aussiqui est en mesure de sequestionner. Et, per-sonnellement, je vousle demande : qui sepose la question del'immortalité aujour-d'hui? Quel homme descience, politicien ou

autre nous demande notre avis sur leclonage? Qui oserait ne pas vouloir de cettechose qu'on nous présente comme étantune visée normale? Soyons sérieux :Voulons-nous être cloné? Voulez-vousl'immortalité?

Les personnages de Houellebecq sontunanimes là-dessus. L'instinct leur ditqu'ils doivent bien la vouloir,l'immortalité, mais aussi, quand ils semettent à y réfléchir, ils ne sont pas certainsde pouvoir répondre à ça, ils préfèrentmourir, ce qui pourrait constituer uneréponse en soi, mais je me demande aufond s'ils se suicident pour refuserl'immortalité ou pour refuser la question.N'est-il pas préférable, en effet, de nejamais avoir à se questionner?

Cote griffon : 4 sur 5

L'InsoutenableLégèreté deHouellebecq

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Les villageois martyrsLes artisans du cinéma québécois montrent leur savoir-faire d'une grande polyvalence avec le suspense Saints-Martyrs-des-Damnés, un film de Robin Aubert mettant en vedette François Chénier, Isabelle Blais et PatriceRobitaille.

Saint-Martyr des damnés

Journaliste du domainesurnaturel, Flavien Juste(François Chénier) est assigné àune enquête bienparticulière : il doitrésoudre le mystère desdisparitions de Saints-Martyrs-des-Damnés,un village éloigné duQuébec avec deshabitants au com-portement très étrange.En compagnie de sonami Armand (PatriceRobitaille), photo-graphe du journal,Flavien s'aperçoit dèsson arrivée qu'il y a là bien dessecrets à découvrir. Hélas, sonami disparaît et il devra fairecavalier seul dans son enquête,prêt à tout pour le retrouver.Flavien subira plusieurs épreuvesdans ses recherches, qui lemèneront à en savoir beaucoupplus sur lui-même, peut-êtremême trop.

Comme dans tout bon suspense,plusieurs rebondissements per-mettent de maintenir uneambiance de frayeur. Les acteurs,d'une crédibilité parfoistroublante, jouent très bien laréalité de la «mentalité devillage». Les habitants seprotègent malgré les événementstragiques, particulièrement de-vant les questions embar-rassantes d'un étranger. FrançoisChénier et Isabelle Blais, entourésde très bons acteurs, offrent desprestations remarquables. Lethème du village mystérieux,repris dans Saints-Martyrs-des-Damnés, peut rappeler unepanoplie d'autres films. Pourtant,le scénariste-réalisateur, RobinAubert, a réussi à créer unehistoire originale et actuelle.

Le scénario sort tout droit de sonimagination, transposant ainsi àl'écran ses songes les plus fous etles plus merveilleux. «J'écrisbeaucoup à partir de mes rêves. Jevoulais que les images et les motsfassent l'amour. Le film est doncune autobiographie écrit avec monsub-conscient», explique RobinAubert. Le film a été tourné dansson village natal à Ham-Nord,près d'Asbestos. Cet endroit a été

pour lui une grande sourced'inspiration, tout commeles gens de son entourage.«L'écriture du scénario m'apris trois ans. J'ai tellementcru à mon idée que j'aitoujours voulu continuer»,

ajoute-t-il.

Le scénariste s'est lancé un granddéfi avec Saints-Martyrs-des-Damnés. «Je souhaitais que mon

film sorte du cadre et qu'il soitdépaysant. Je ne voulais ni fairel'unanimité ni jouer la carte facile.Ce film est pour moi un thrillerd'horreur fantastique. Il montre laquête spirituelle entre le bien et lemal», considère Robin Aubert. Lechoix de François Chénier commeacteur principal n'est pas unhasard. «Je n'ai pas écrit en pensantaux acteurs, sauf pour François, quiest l'anti-héros dont j'avais besoin. Jevoulais surprendre en choisissant lejournaliste comme personnageprincipal», mentionne-t-il.

La première réaction de FrançoisChénier a été de se dire «dans quoi

je vais m'embarquer» à lapremière lecture du scénario.Connaissant Robin Aubertdepuis longtemps, il n'a pashésité à participer au film.«J'avais hâte de tourner. C'était leplus gros tournage de ma vie.Nous commencions tôt et nousfinissions tard chaque jour. J'étaitmoins habitué de faire partie depresque toutes les scènes», relate-t-il. Pour lui, Saints-Martyrs-des-Damnés, qu'il qualifie de «thrillerd'épouvante poétique», estvéritablement un film à voirdeux fois plutôt qu'une.

La chute du film, quoiqueinattendue, laisse avec quelquesinterrogations. C'est là où setrouve toute la magie, laissant àchaque spectateur une libertéd'interprétation. L'histoire défilebien, probablement mieux quebien d'autres films de la mêmecatégorie. Surpassant de loinplusieurs «blockbusters» amé-ricains du même genrecinématographique, ce film

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remportera certainement unsuccès similaire ousupérieur à Sur le seuil, sortien 2002. Distribué parCristal Films au Canada, lefilm Saints-Martyrs-des-Damnés est en salle depuis le14 octobre dernier.

Robin Aubert est connuaussi bien pour sa carrièred'acteur que de scénariste-réalisateur. Il a joué dans lesséries télévisées Temps durset Radio Enfer. Au cinéma, ila tenu un rôle dans le filmLe Nèg' de Robert Morin en2002. Il a également tournéplusieurs courts métrages etréalisé des vidéoclips pourdes artistes tels que PlumeLatraverse et Mara Trem-blay. Pour l'avenir, RobinAubert souhaite avoir desenfants et «refaire» le tourdu monde. Espérons re-trouver un autre de ses rêvesfantastiques sur nos écransprochainement !

OFFRES D’EMPLOIS

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380 rue Racine Est, 545-9672. Jonquière :

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(objet: fouineries)

Le réalisateur, Robin Aubert et le comédienFrançois Chénier

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plus courtes, l'humidité et la brume nous imposentune autodiscipline qui devient elle-même unélément important d'adaptation. Nous sentonscependant que les grands chocs culturels sont encoredevant nous dans ce périple.

De Victoria à San Francisco

Près de 2000 km dans trois États, 50 jours devoyage, trois traversiers, une dizaine de pontsdont un de 7 km à Astoria, six conférences etle plus bel endroit de camping depuis ledépart à Lincoln beach en Orégon sontquelques éléments de cette portion duvoyage. Le Tour déroule ses surprises devantnous de jour en jour. Cette section nous estapparue plus facile moralement. La côteouest des États-Unis n'est pas populaire sansraison. La splendeur des formationsrocheuses qui parsèment les plages del'Orégon et de la Californie est époustouflante. Laroute 101 qui longe la côte est aussi connue par lescyclistes sous le nom de Oregon Coast Bike Route etelle est même balisée en ce sens. La côte ouest portetoutefois une autre étiquette, celle-là plus ou moinsofficielle, une étiquette verte. Les trois États côtiersque sont Washington, l'Orégon et la Californiefourmillent d'initiatives environnementales.

L'exemple de Menzanita

Depuis le mois de mai dernier,le Tour a visité maintescommunautés de petite taille,et beaucoup n'offraient pas deservice de recyclage. La plupartdu temps, les villagesinvoquent l'absence de profitpour justifier l'absence deservices de récupération. AManzanita, au nord de l'Orégon, c'est justementcette absence de profit qui caractérise CART'M, unorganisme à but non lucratif qui récupère desdéchets à la tonne. Manzanita, c'est seulementquelques centaines d'habitants permanents qui ontpris en main le recyclage et la réutilisation. CART'M,c'est à la fois un centre de dépôt de matièresrecyclables (verre, papier, métal, plastique, mais aussibouchons en liège), un endroit où déposer lesmeubles ou l'électroménager et une boutiqued'articles usagés donnés par les utilisateurs. CART'Mest une initiative viable qui parvient à s'auto-suffiresans dépendre de subventions. L'organismerémunère actuellement huit personnes à temps pleindans une région où en dehors du tourisme et de laforesterie, les emplois se font rares. Une part dufinancement de l'organisme provient des ventes de laboutique et une autre partie des ventes des matièresrecyclables.

«Par paresse, plusieurs usagers préfèrent ne fairequ'un seul voyage et de ce fait, amènent desbouteilles consignées chez CART'M», précise JackieMc Crady, une bénévole de l'association.L'organisme fait le tri et tire ainsi plus d'argent de ceverre en le rendant à la consigne qu'en le vendantpour le recyclage. Parlant de consigne, les membresdu Tour ont rencontré, par hasard sur la côte duPacifique, une dame impliquée dans l'action d'une

middle school près de la ville d'Eugène à la fin desannées 60. Le démarchage fait par son groupe aconduit l'Orégon à être le premier Etat américain àinstaurer une loi sur la consigne du verre.

Free Geek et les ordinateurs

Des exemples reproductibles comme celui-ci, la côteouest en regorge.A Portland, FreeGeek récupère vosvieux ordinateurs.Cinq tonnes parsemaine, enm o y e n n e .L ' o r g a n i s m erecycle une partiedu matériel, maissurtout il donneune seconde vie à

cette technologie par la reconstruction. Après 24heures de travail, chaque bénévole reçoit unordinateur gratuit. Le portefeuille est un outil trèsefficace pour amener les gens vers des actionsconcrètes pour l'environnement. L'économie desressources naturelles peut, elle aussi, passer par latirelire comme on le voit par rapport au prix actuelde l'essence.

L'équipe du Tour fera un arrêtmajeur à San Francisco au débutdu mois de novembre. Au menu:plusieurs rencontres dans lesécoles, mise à jour du siteinternet www.velopax.org. LeTour sera hébergé grâce auxcontacts faits en cours de route,preuve qu'il faut s'ouvrir auxrencontres et faire confiance à sabonne étoile.

Pour en savoir plus:

www.cartm.orgwww.freegeek.orgwww.velopax.org

Le Tour des Amériques Vert demain

Le côté vert des États-Unis

Tout d'abord, quelques nouvelles du Tour. Après six mois sur laroute, les premiers bilans s'imposent d'eux-mêmes. Les forces du Tourque sont la cause environnementale et sa durée apportent des impactsmajeurs. Un de ces impacts est l'accueil incroyable que nous recevonspartout où nous passons ainsi que les nombreuses invitations de toutessortes qui nous sont proposées. Par contre, cette même durée nousimpose aussi ses contraintes à travers lesquelles nous avons réussi àtrouver notre rythme et nos repères. Nous faisons face auxchangements de climats et de saisons. En conséquence, les journées

C'est en célébrant les premiers six mois du Tour que nous vous faisons parvenir cet article. Le 11 septembre dernier, nous avons entrepris ladescente de la côte ouest des États-Unis. Le sol des forêts pluviales y est fertile pour la végétation, mais aussi pour les initiatives environnementales.

Christian Blanchard/Marie Colin/Pierre Beauregard

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Développement et Paix

J'AI SOIF! Avez-vous déjà ressenti ce qu'était la soif? Le besoin immédiat de s'abreuver car la gorge est si sèche que la respiration devient presque insoutenable.La tête devient lourde et douloureuse, les fonctions du cerveau se troublent et l'équilibre du corps en entier est déstabilisé.

Ce phénomène m'est totalementétranger. Tout comme vous, je me douche àtous les jours, lave mes vêtements, fais lavaisselle, tire la chasse d'eau et le plusimportant, j'étanche ma soif. Pendant cetemps, où l'eau coule à flot dans toutes lesdemeures et industries du Canada, cetteressource est en péril dans près de la moitiédu globe. Elle est comme le sang dans nosveines : sans elle, nous mourons. Pourtant,plusieurs êtres humains n'ont pas accès àl'eau potable. Est-ce un problème d'ordrepolitique, technologique, environnemental

ou économique? Dépendamment ducontinent, toutes ces réponses sont bonnes.Les ressources financières des pays et lesgouvernements au pouvoir influencentl'accessibilité des communautés à l'eausalubre. Par contre, la désertification qui sepropage, la population croissante, lapollution excessive, le gaspillage démesuré,la disparition des espèces marines et lacontamination par l'eau sont des signes dedégradation de l'hydrosphère, entièrementcausée par l'homme. L'état des nappesphréatiques du monde se détériore. Lesfleuves et les rivières continuent d'êtrepollués, détournés et stockés. Les coursd'eau sont utilisés comme des dépotoirs.

En Amérique du Nord, nous semblonscroire que les ressources naturelles sontillimitées. Le pompage incessant desaquifères, la pollution industrielle

disproportionnée et les barrages installéssur pratiquement tous les cours d'eau ensont la preuve. Avec la plus grandeconcentration en eau douce dans le monde,notre continent anticipe une carenceéventuelle de cette ressource, déjàobservable aux États-Unis. Les zonescritiques du manque d'eau sont l'Asie(Moyen-Orient inclus), l'Afrique, lesCaraïbes et les régions plus sèches del'Amérique du Sud, soit la Bolivie, le Pérouet l'Argentine. Des régions où le pouvoird'achat des citoyens est très faible.

Nous entendons plusieurs discours denature différente sur la politique de l'eau.Certains pensent que nous devons laconserver, la protéger, voire même lanationaliser. Par contre, d'autres croientque les innovations technologiquesrègleront toute forme de pénurie, comme la

méthode de désalinisation des océans. Pourleur part, les gens d'affaires semblent croireque l'eau est un bien de consommation, aumême titre que le pétrole. L'eau doit êtrevendue, par un système d'aqueduc privé,par l'embouteillage ou encore par le biais del'énergie hydro-électrique. Tous les moyenssont bons pour réduire à néant cetteressource bleue dans un marché peuréglementé et où la demande est excessive.

Le comité de Développement et Paix del'UQAC vous présentera deux conférencessur la privatisation de l'eau (mercredi, le 16novembre, à 12h, au PO-5000) et sur la miseen bouteille de l'eau (mercredi, le 23novembre, à 12h, au PO-5000). Nous vousinvitons à signer votre carte pour lacampagne de Développement et Paix «L'eau,la vie avant le profit» à la bibliothèque del'Université de Chicoutimi.

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