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EveilÔTIC
C O R N U T W e n d y D E B B A H V i c t o r i a
D U M O N T M a r i e L E R O U X L o u i s e
M O N T Y A m a n d i n e
Les provinces de Belgique Avec utilisation de la tablette numérique via l’application Socrative et les codes QR.
Table des matie res
1. Introduction
2. La démarche
3. Comment utiliser Socrative ?
4. Explication des codes QR
5. Le déroulement de la séance
6. L’expérimentation
6.1. Questions et observations
6.2. Aménagements
7. Les compétences travaillées
8. Conclusion
9. Bibliographie
10. Annexes
10.1. Fiches d’informations à destination des professeurs
10.2. Questionnaire de départ
10.3. Questionnaire modifié sur base de l’expérimentation
10.4. Explications des différentes réponses du quizz
10.5. Codes QR
1. Introduction
Une fois les consignes pour ce travail reçues, le groupe s’est formé naturellement et nous
nous sommes regroupées à l’écart pour en discuter. Le sujet a été choisi assez
rapidement. Nous savions que nous voulions une leçon de géographie en raison de nos
meilleures affinités avec cette branche scolaire. En géographie, beaucoup de sujets
auraient pu être choisis, mais l’une d’entre nous a énoncé la possibilité de travailler sur
les provinces. Certaines ont réfléchi à la question en se disant « Pourquoi pas, ce thème
est intéressant et on peut mettre celui-ci sous plusieurs formes ! » Tandis que d’autres se
sont dit « Ce sujet, je ne le gère pas tellement… Raison de plus pour se l’approprier et le
découvrir de façon ludique pour l’apprécier autrement. » Ce sujet a donc été accepté
par l’ensemble du groupe avec intérêt et curiosité.
Nous nous sommes ensuite demandées quel pourrait être l’objectif premier de notre
activité. Notre but était de réaliser une activité motivante pour les enfants, alors nous
nous sommes penchées sur l’idée d’un jeu. Les informations sur les provinces étant assez
largement reprises dans divers ouvrages ou sur internet, nous avons pensé qu’un outil
pour les enfants aurait plus d’utilité. Cependant, nous avons décidé de rassembler
l’ensemble des informations trouvées sur les provinces sous forme de fiches qui seront
proposées à la fin du guide de l’enseignant. Ainsi, si l’enseignant souhaite ajouter
certaines explications, il pourra facilement le faire grâce à ces fiches. Nous pouvons
donc dire qu’il y a un « outil-prof » au sein de l’ « outil-élève », qui, lui, fait l’objet de notre
travail. De plus, cet outil vécu sous forme de jeu pour les enfants, leur sert également à
créer une synthèse. Il s’agit donc d’un exercice sur une matière vue et connue et qui sert
aussi d’outil de structuration.
L’expérimentation a eu lieu à l’école communale fondamentale d’Arquennes dans la
commune de Seneffe (dans la province du Hainaut). Elle s’est déroulée dans une classe
de 6e primaire, celle-ci étant composée de 23 élèves. Le sujet de la leçon était déjà
connu et globalement maîtrisé par les enfants. Ceci n’était donc qu’un rappel pour eux.
Nous y sommes restées deux heures (de 10h à 12h).
Enfin, nous tenons à apporter la précision suivante : nous avons ajouté des questions
concernant Bruxelles tout en précisant aux élèves que c’est une région à part entière et
non une province.
2. La démarche
1. Lorsque nous avons choisi notre sujet, nous avions envie de construire un jeu pour que
l’apprentissage soit plus ludique. Après avoir eu des difficultés à choisir un jeu adéquat
au thème, nous avons eu l’idée de construire une sorte de Trivial Poursuit autour des
provinces de Belgique. Cependant, nous ne voyions pas clairement comment le mettre
en place…
2. Ensuite, nous avons voulu garder l’idée du Trivial Poursuit mais sous forme d’application.
Les enfants pourraient apprendre en jouant grâce à cette application. Nous en avons
parlé à Mr Magos car nous ne voyions pas trop comment faire pour créer cette
application. Malheureusement pour nous, il a estimé que notre idée était trop
ambitieuse voire impossible. Nous avons donc abandonné l’idée.
3. Nous avons, par conséquent, cherché une autre idée d’activité et nous avons eu l’idée
de faire intervenir deux sites que nous avons vus au cours de TIC : Socrative et les codes
QR. Au début, nous avons eu des difficultés à trouver l’organisation générale de
l’activité : travail en groupe ? Individuel ? Codes seulement pour ceux qui ont réussi ou
pour tout le monde ? Le code donne-t-il des informations pour repérer la province ou
simplement l’explication suite à la question ? Comment faire avec les enfants qui ne
savent pas situer la province ? Quel contenu ? Quelle quantité d’informations ? Fait-on
une structuration à la fin ou non ? Nous avons également eu des difficultés à cibler
l’objectif et comme il s’agit d’un outil d’entrainement, nous nous demandions quelles
étaient les connaissances des élèves, ce qu’ils ont réellement vu de la matière, jusqu’où
ont-ils été ?, etc. Malgré ces questions, nous avons décidé de garder cette idée
d’activité car nous trouvions que c’était une manière intéressante de travailler les
provinces.
4. Après avoir trouvé l’activité, il a fallu se concentrer sur le contenu. Nous nous sommes
départagées les différentes provinces et la région de Bruxelles. Chacune d’entre nous
avait deux provinces sur lesquelles travailler. L’objectif était de décrire suffisamment la
province afin de trouver deux questions sur celle-ci : une première pour découvrir la
province, la deuxième pour découvrir le chef-lieu. Ensuite, nous nous sommes également
départagées les trois cours d’eaux principaux que nous devons voir selon le programme :
la Meuse, l’Escaut et la Sambre.
5. Nous nous sommes rassemblées afin de partager nos recherches et nous avons choisi
ensemble les questions que nous allions poser aux enfants.
6. Par après, nous avons créé le cours sur Socrative car c’est sur celui-ci que les enfants
répondent aux questions. Parallèlement, nous avons créé et téléchargé les codes QR en
ajoutant les informations supplémentaires qui complètent la réponse à la question.
7. L’expérimentation a eu lieu. Elle est expliquée au point 6, ainsi que nos questions et les
aménagements apportés.
8. Nous nous sommes donné rendez-vous pendant les heures d’autonomies prévues dans
notre horaire et nous avons modifié ce qui devait l’être (par exemple : les codes QR ne
servent plus à apporter des informations supplémentaires mais sont prévus comme
relances pour ceux qui en ont besoin, l’organisationnel (les enfants sont mis par groupe, il
y a un code couleur pour colorier sur la carte, mise en commun et structuration
réorganisée, etc.) voir aménagements.
3. Comment utiliser Socrative ?
Explication de Socrative : de quoi s’agit-il ? Socrative est un site internet/une application gratuit(e) qui permet à l’instituteur de créer
un quizz facilement pour ses élèves.
Deux sortes de quizz sont possibles :
- Soit l’enseignant prépare le quizz à l’avance
- Soit l’enseignant pose une question directement
Utilisation de Socrative teacher
Comment créer un quizz au préalable pour les élèves ?
1) Ouvrir l’application Socrative Teacher.
2) S’inscrire (ou se connecter).
3) Se rendre dans le menu « Manage Quizzes » et sélectionner « Create quiz ».
4) Donner le titre souhaité au quizz.
5) Cliquer sur « Add question », à chaque fois que vous voulez poser une question.
Il existe trois possibilités de questions possibles : les questions à choix multiple, le vrai ou
faux et la réponse courte.
6) Indiquer les questions et les choix de réponse.
7) Lorsque c’est terminé, cliquer sur « Save & Exit » (vous pouvez toujours revenir
dessus par après pour en rajouter d’autres, les modifier, les supprimer…)
Possibilité de mettre une image avec la
question
Indiquer la question
Les différentes propositions à indiquer
pour le choix multiple + encadré à
sélectionner quand il s’agit de la/les
bonne(s) réponse(s). (Explication de la réponse)
Indiquer si la réponse est
vraie ou fausse
Indiquer les différentes réponses
possibles (pas obligatoire)
Remarque : il faut que l’enfant
indique EXACTEMENT le même
intitulé que la proposition du
professeur, sinon la réponse sera
considérée comme fausse.
Comment lancer le questionnaire ? 1) Se rendre dans le « Dashboard », puis dans « Start a quiz » et sélectionner le quizz
que vous voulez donner aux élèves.
2) Adapter les différents réglages pour le quizz en fonction de son intention.
Mode étudiant : rétroaction immédiate
Les étudiants reçoivent immédiatement un feedback (correct/incorrect) ainsi qu’une
explication de la réponse. Les questions passent dans l’ordre, les élèves ne peuvent pas
passer la question.
1) Désactiver le nom des
étudiants
2) Rendre l’ordre des questions
aléatoire
3) Rendre l’ordre des réponses
aléatoire
4) Désactiver les réponses des
élèves
Mode étudiant : navigation étudiant
Les élèves ont la possibilité de modifier les questions, les ignorer, et naviguer dans le jeu-
questionnaire comme bon leur semble. Une fois qu’ils ont terminé l’activité, les étudiants
peuvent soumettre le questionnaire au complet. Nous pouvons tout de même suivre leur
progrès à l’aide d’un tableau de résultats en direct.
Mode professeur
Le professeur contrôle le flux des questions. Il envoie une question à la fois, et reçoit un
retour après chaque question.
1) Désactiver le nom des
étudiants
2) Rendre l’ordre des
questions aléatoire
3) Rendre l’ordre des
réponses aléatoire
1) Désactiver le nom des
étudiants
2) Rendre l’ordre des
questions aléatoire
3) Désactiver les réponses
des élèves
3) Sélectionner « Start » pour que les élèves puissent démarrer Un tableau des
résultats s’affiche directement afin d’avoir un suivi des élèves.
4) Sélectionner « Finish » lorsque c’est fini. Vous pouvez ensuite recevoir le rapport
des élèves sous différentes formes (toute la classe en Excel, PDF de chaque
étudiant ou PDF de question spécifique).
Comment poser des questions rapides directement à l’élève ?
1) Se rendre dans le « Dashboard » et sélectionner « Quick question ».
2) Choisir entre les trois possibilités de questions : choix multiple, vrai ou faux ou
réponse courte.
Choix multiple et vrai ou faux
La question n’est pas affichée sur l’écran des enfants comme pour le questionnaire
prévu au préalable. Dans ce cas-ci, il faut poser la question à l’aide d’un autre support
(oral ou écrit) que l’application (idem pour les différentes possibilités du choix multiple).
L’enseignant voit simplement ce que les enfants ont sélectionné comme réponses.
Source : http://help.socrative.com/article/offrir-des-questions-rapides-choix-multiples-et-
vraifaux/?lang=fr
Questions rapides à réponses brèves
Dans ce cas-ci, nous pouvons poser la question soit directement avec l’application, soit
avec un autre support (oral ou écrit).
« Single » : l’enfant ne peut saisir qu’une seule réponse « Unlimited » : l’enfant peut répondre autant de fois qu’il le souhaite
« Anonymous » : l’enfant répond de manière anonyme « Required » : L’enfant doit donner son nom
Utilisation de Socrative student
1) Ouvrir l’application Socrative student
2) Se connecter
Pour cela, l’enfant doit insérer le nom de la room.
Le nom de la classe est indiqué dans la bannière supérieure de l’enseignant lorsqu’il
est connecté à l’application teacher :
3) Répondre aux questions.
Les élèves ne doivent se préoccuper de rien. Dès qu’ils doivent répondre à une question,
la question s’affiche et ils n’ont plus qu’à répondre.
Quels sont les autres possibilités d’activités avec Socrative ?
- Course spatiale : les élèves répondent au questionnaire mais, cette fois, par groupe. Ils
peuvent voir l’évolution de chaque équipe (si l’enseignant affiche sur le TBI la
progression indiquée sur son application) et cela permet alors pour eux de voir où ils se
situent par rapport aux autres groupes.
- Billet de sortie : il s’agit d’un questionnaire prédéfini qui sera envoyé à chaque
étudiant : il permet d’avoir un retour sur le cours.
◦ Quel est votre niveau de compréhension relatif à la matière d’aujourd’hui?
◦ Qu’avez-vous appris en classe aujourd’hui?
◦ Répondre à la question de l’enseignant.
4. Explication des QR codes
Phase 1 : Création du code
1. Choix de la transmission de l’information (URL, Vcard, texte, e-mail, SMS,
Facebook, PDF, MP3, App Stores, photos, multi-URL)
2. Inscription de l’information
3. Cliquer sur « Créer un code
QR »
4. Télécharger le code
Phase 2 : Utilisation du code
1. Ouvrir l’application sur la
tablette
2. Scanner le code réception
de l’information
5. Le déroulement de la séance
Préalablement :
o Télécharger les applications « Socrative » et « QR codes » sur les tablettes.
o Ouvrir une des applications sur chaque tablette.
o Les élèves sont groupés par deux ou trois (en fonction de la classe).
Etapes :
1) Introduire le code afin de pouvoir accéder aux questions.
2) Indiquer son prénom.
3) Répondre à la question (trois possibilités : vrai ou faux, choix multiples, questions
ouvertes)
> Si des élèves ne connaissent pas la réponse ou s’ils veulent la vérifier, ils peuvent
scanner le code QR correspondant au numéro de la question qui leur pose problème
(relance).
4) Coloriage de la province (en fonction de la légende affichée au tableau), du
fleuve ou notation du chef-lieu en fonction de la question.
5) Affichage des cartes des élèves au tableau + comparaison des réponses afin
d’amener la structuration (formation d’un puzzle géant).
6) Structuration : les élèves recopient la « carte puzzle » sur une carte vierge (les
provinces, chefs-lieux, cours d’eau, monuments).
Remarques :
Les élèves doivent respecter le code couleurs défini par le professeur.
Les élèves peuvent choisir de faire une légende ou d’écrire le nom de la province
directement sur leur carte.
6. L’expérimentation
6.1. Questions et observations
Difficultés matière:
- Le vocabulaire est parfois difficile.
- Question 3 les élèves ne comprennent pas la question.
- Question 12 : trop difficile (Leuven) il faut simplifier le vocabulaire des questions
ou les questions.
Difficulté élèves :
- Question 2 il y a eu beaucoup de mauvaises réponses.
- Que faire avec les enfants qui ne répondent pas correctement ?
- Certains enfants scannent, mais ne lisent pas la description.
- L’élève a fini mais il a tout mauvais, que faire ?
Organisation :
- Que faire si on est seul ? Mettre les élèves par groupe ?
- La plupart des enfants travaillent quand même par deux…
- Certains regardent sur la carte dans le fond de la classe : ok ou pas ?
- Mettre les différentes étapes au tableau.
- Problème avec les tablettes : certains devaient recommencer le questionnaire à
zéro chaque fois qu’ils quittaient l’application faire par deux ??
Timing :
- N’y a-t-il pas trop de questions ?
- Trop long, les enfants commencent à en avoir marre (11h15) (attention, ils sont
une minorité)
- Grosses différences en fonction des élèves, que faire pour ceux qui ont fini plus
tôt ?
Codes QR :
- Certains codes sont difficiles à scanner.
- Certains codes ne scannaient pas, texte trop long ?
- La description des codes n’est pas exploitée certains enfants scannent mais ne
lisent pas.
Consignes :
- Chef-lieu : les écrire sur sa carte.
- Utiliser une couleur différente pour chaque province.
- Faire le premier code ensemble.
Activité :
- Séparer les questions ? :
Jour 1 : les provinces
Jour 2 : les chefs-lieux + hydrographie
- L’outil peut être une synthèse au lieu d’être une simple activité de rappel.
Synthèse interactive Bien ! Au lieu de « bêtement » recopier les couleurs d’une
carte au tableau au fur et à mesure des demandes des professeurs.
6.2. Aménagements
Problèmes rencontrés Aménagements 1. Le vocabulaire de certaines questions était trop difficile pour les
enfants. La question était donc incompréhensible pour eux.
ex : Les pays limitrophes.
Laisser à disposition un dictionnaire des noms communs.
2. Certains enfants scannaient les codes QR mais ne lisaient pas la
description. Que faire pour qu’ils soient obligés de la lire ?
Transformation des codes QR en relances. Lorsque les élèves lisent
la question sur Socrative, ils ont trois possibilités :
1. Soit les élèves ne connaissent pas la réponse et scannent le
code QR afin d’avoir une relance.
2. Soit les élèves ont une idée de la réponse mais ils souhaitent tout
de même vérifier leur réponse avant de la valider. Ils peuvent donc
également scanner le code QR.
3. Soit les élèves sont sûrs d’avoir la bonne réponse et décident de
ne pas utiliser le code car ils estiment ne pas en avoir besoin.
3. Pour expérimenter notre activité, nous étions quatre et nous
étions sollicitées de partout. Dès lors, nous nous sommes posé la
question suivante : « Comment aurions-nous fait si nous étions seule
à donner l’activité ? »
1) Les relances et les jokers (voir aménagement ci-dessus)
permettent aux élèves d’être plus autonomes.
2) Former des groupes de trois élèves (ou de deux en fonction du
nombre d’élèves). Cette formation s’effectue en fonction des
différents profils des élèves (meilleur équilibre entre les différents
rythmes). Il y a deux tablettes au sein d’un groupe et une carte
vierge. Un élève a une tablette ouverte sur l’application Socrative,
un autre sur l’application QR code et le troisième élève est
responsable de colorier la carte. Toutes les trois questions, les
élèves changent de rôle.
A la fin de l’activité, l’enseignant affiche toutes les cartes de
chaque groupe au tableau. Il y aura une grande carte de la
Belgique (modèle prof) sous forme de puzzle. Etape par étape, on
vérifie chaque province avec les cartes des différents groupes, on
la nomme ainsi que son chef-lieu (à l’aide de bandelettes
scratchées) et ainsi de suite. En groupe classe, ils situent aussi les
deux monuments qui interviennent dans les questions (la Bute du
Lion et l’Atomium). Ensuite, ils reçoivent une nouvelle carte vierge
qui leur sert de structuration, la colorie en respectant le code
couleurs, y écrivent le nom des provinces, chefs-lieux, cours d’eau
principaux et ajoutent les deux monuments sur leur carte.
4. Lors de notre expérimentation, nous avons remarqué que
certains élèves accumulaient les mauvaises réponses. Que faire
avec eux ?
Remarque : Nous ne savions pas depuis quand les élèves n’avaient
plus vu la matière. L’enseignant nous a dit qu’il allait la voir avant
notre arrivée.
Si maintenant le problème persiste, nous pourrions mettre en place
un système de joker, le groupe en possède deux. Ces jokers leur
permettent de poser une question à l’enseignant.
De plus, nous pensons que le fait que les élèves aient des relances
à leur disposition et les jokers, cela diminueraient le nombre de
mauvaises réponses.
5. Dans cette classe, les enfants ont l’habitude d’utiliser la tablette.
L’utilisation de celle-ci et des applications étaient claire pour eux.
Cependant, ils ont reçu beaucoup de consignes en même temps
et ils n’ont donc pas tout retenu.
Il est préférable d’écrire les consignes au tableau pour que les
élèves puissent les relire à tout moment et pour que l’enseignant
ne soit pas tout le temps sollicité et ne doive pas répéter les mêmes
consignes à tout le monde.
6. Certains élèves ont décrochés (une minorité) à un moment de
l’activité parce qu’ils trouvaient qu’il y avait trop de questions.
- Voir les nouveaux aménagements :
Les élèves sont en groupe, ce qui permet une meilleure
dynamique (plus rapide).
La plupart des élèves qui ont décroché, avaient plus de
difficultés que les autres. Les relances peuvent les aider à avancer.
7. Que faire quand un enfant a tout fini mais qu’il a tout mauvais ? Grâce à nos nouveaux aménagements, il y a moins de problèmes.
Cela ne concerne plus un élève mais tout un groupe, le problème
se posera donc moins souvent.
Leur demander s’ils ont utilisé les relances et les jokers. Si oui, mettre
en place une remédiation pour ces élèves.
8. Les code QR étaient imprimés sur des feuilles A4, il y en avait
environ une dizaine par feuille. Mais c’était beaucoup trop, ils
étaient entassés les uns sur les autres et les enfants avaient du mal
à les scanner. De plus, certains étaient trop lourds, ce qui
empêchait le scan.
Concernant la disposition des codes QR : mettre moins de
codes sur une feuille.
Concernant le fait que certains codes étaient trop chargés : on
change la description en relance donc il y a moins de phrases. Et
du coup, les codes seront moins lourds.
Remarque : certains problèmes rencontrés n’ont pas été expliqués car les aménagements mis en place ont permis de résoudre
plusieurs de ces problèmes.
7. Les compétences travaillées
Compétences disciplinaires :
CLE.3.1. Utiliser des repères et des représentations pour se situer, situer des lieux, se
déplacer.
CLE.3.2. Représenter des espaces.
ECM.3.1. Expérimenter par les sens et par le corps les techniques du visuel et du
sonore.
Compétences instrumentales :
Traiter l’information.
Mettre en œuvre (utiliser de l'information stockée en mémoire dans des tâches
analogues et dans des situations nouvelles).
Compétences transversales :
Travailler en équipe, coopérer.
Oser essayer.
Savoirs :
Les provinces et leur chef-lieu de Belgique.
L’hydrographie principale belge (Meuse, Escaut, Sambre)
Les pays limitrophes de la Belgique.
Le vocabulaire relatif à la matière.
8. Conclusion
Pour conclure ce travail, nous pouvons dire toutes les cinq que nous sommes
impressionnées du nombre de réflexions que nous avons eues tout au long de la
construction de ce dernier. Nous avons pris le temps de décrire chacune de ces
réflexions durant l’expérimentation. Par la suite, des aménagements ont été prévus pour
remédier aux divers problèmes rencontrés lors de cette expérimentation.
Notre idée de départ était loin du résultat final. Certes, nous sommes restées sur la même
notion : celle du jeu. Mais énormément de modifications ont été apportées au fur et à
mesure.
Au début, nous désirions créer une application : un trivial poursuit sur les provinces.
Finalement, nous sommes arrivées à un jeu de questions-réponses sur tablette à l’aide
d’une application vue lors d’un cours de TIC ; le plateau de jeu s’est dès lors transformé
en carte à colorier. Nous désirions un jeu marrant servant d’exercice, nous sommes
finalement en possession d’un jeu servant d’exercice et de structuration par la même
occasion. Voici déjà deux concepts qui ont évolués. De plus, de nombreuses petites
modifications ont été apportées pour que la mise en œuvre de l’activité soit correcte,
faisable, gaie et pratique (pour les enfants et l’enseignant).
Nous trouvons le principe de l’expérimentation très intéressant. Les étudiants qui testent
leur outil peuvent se rendre compte des aménagements à prévoir pour que celui-ci
tienne la route et fonctionne au mieux. Elle permet également de mettre très clairement
en évidence la différence entre la « théorie » (la création de l’activité) et la « pratique »
(l’expérimentation).
Le thème avait été accueilli avec joie et curiosité. Nous maitrisons à présent le sujet et
pouvons dire que nous voyons les provinces de façon plus ludique et attrayante
qu’auparavant.
La coopération et l’écoute tout au long de l’écriture de ce travail a été d’une grande
aide. Chacune étant impliquée dans ce travail, tout s’est très bien déroulé.
Toutes les cinq, nous sommes reconnaissantes de la disponibilité des professeurs et les
remercions du temps passé avec nous pour répondre à nos questions et nous apporter
les conseils nécessaires à la bonne réalisation de ce travail.
9. Bibliographie
Sources en ligne :
- « Arlon ». 25 septembre 2015. In Wikipédia. En ligne. <
https://fr.wikipedia.org/wiki/Arlon >. Consulté le 24 octobre 2015.
- « Atomium ». 2 décembre 2015. In Wikipédia. En ligne.
<https://fr.wikipedia.org/wiki/Atomium>. Consulté le 6 décembre 2015.
- Capon Mathieu. 24 aout 2011. « Cartes muettes Belgique ». In Geocaps. En ligne.
<http://geocaps.blogspot.be/2011/08/cartes-muettes-belgique_7166.html>. Consulté
le 10 novembre 2015.
- ENCBW. Sd. « Activités d’éveil ». In ecolenumerique.encbw.be. En ligne.
<http://ecolenumerique.encbw.be/page/activites-d-eveil>. Consulté pour la dernière
fois le 23 novembre 2015.
- « Escaut ». 28 octobre 2015. In Wikipédia. En ligne.
<https://fr.wikipedia.org/wiki/Escaut>. Consulté le 6 décembre 2015.
- Joye Nicolas, Nicolas Pochet et Alison Van Poucke. 2014-2015. In
ecolenumerique.encbw.be. En ligne.
<http://ecolenumerique.encbw.be/sites/default/files/expression_moyen_age.pdf>.
Consulté le 30 novembre 2015.
- « La Sambre. 6 novembre 2015. In Wikipédia. En ligne. <
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sambre >. Consulté le 6 décembre 2015.
- « Le pays des vallées ». Sd. In Province de Namur. En ligne. <
http://www.paysdesvallees.be/fr/fr.html?IDC=25808 >. Consulté le 24 octobre 2015.
- « Meuse (fleuve) ». 4 décembre 2015. In Wikipédia. En ligne.
<https://fr.wikipedia.org/wiki/Meuse_(fleuve)>. Consulté le 6 décembre 2015.
- « Mode d’emploi : démarrer un questionnaire ». Sd. In Socrative. En ligne.
<http://help.socrative.com/article/dmarrer-un-questionnaire/?lang=fr >. Consulté le
30 novembre 2015.
- « Mode d'emploi : Offrir des questions rapides à choix multiples et vrai/faux. » Sd. In
Socrative. En ligne. <http://help.socrative.com/article/offrir-des-questions-rapides-
choix-multiples-et-vraifaux/?lang=fr>. Consulté le 30 novembre 2015.
- « Province d’Anvers ». 6 juillet 2015. In Wikipédia. En ligne.
<https://fr.wikipedia.org/wiki/Province_d%27Anvers>. Consulté le 7 novembre 2015.
- « Province de Limbourg (Belgique) ». 30 septembre 2015. In Wikipédia. En ligne.
<https://fr.wikipedia.org/wiki/Province_de_Limbourg_(Belgique)>. Consulté le 21
novembre 2015.
- « Province du Brabant flamand ». 25 septembre 2015. In Wikipédia. En ligne.
<https://fr.wikipedia.org/wiki/Province_du_Brabant_flamand>. Consulté le 5
novembre 2015.
- « Province du Brabant Wallon ». 23 novembre 2015. In Wikipédia. En ligne.
<https://fr.wikipedia.org/wiki/Province_du_Brabant_wallon>. Consulté pour la dernière
fois le 23 novembre 2015.
- « Province du Hainaut ». 25 novembre 2015. In Wikipédia. En ligne.
<https://fr.wikipedia.org/wiki/Province_de_Hainaut>. Consulté le 28 novembre 2015.
- « Province du Luxembourg ». 25 septembre 2015. In Wikipédia. En ligne.
<https://fr.wikipedia.org/wiki/Province_de_Luxembourg>. Consulté le 5 novembre
2015.
- « Respirer, enchanter ».2015. In Site officiel du tourisme Luxembourg belge. En linge. <
http://www.luxembourg-belge.be/ >. Consulté le 24 octobre 2015.
- « Ville de Wavre : site officiel ». Sd. In Ville de Wavre. En ligne.
<http://www.wavre.be/index.php/tourisme-loisirs>. Consulté le 26 octobre 2015.
- « Wavre ». 5 novembre 2015. In Wikipédia. En ligne.
<https://fr.wikipedia.org/wiki/Wavre>. Consulté le 15 novembre 2015.
Sources éditées :
- « Encyclopédie de la Belgique ». Sd. Edition Le Soir.
- FédEFoC. Sd. « Programme intégré adapté aux Socles de compétences ».
Enseignement fondamental. 649p.
10. Annexes
10.1. Fiches d’informations à destination des professeurs
La province du Hainaut
La province du Hainaut, plus couramment appelé le Hainaut, est située en Région
wallonne. Elle compte 1 309 880 habitants, ce qui fait d’elle la province la plus peuplée
de la Région Wallonne. Sa superficie est de 3 786 km2. L'origine de la province remonte à
1795, lors de la réunion des Pays-Bas autrichiens à la France révolutionnaire.
Elle se trouve à la frontière entre la France et la Belgique. Les provinces limitrophes sont :
la Flandre Orientale et Occidentale, Namur, le Brabant Flamand et le Brabant Wallon.
Dans cette province, quatre rivières passent : la Haine, la Sambre, la Senne et la Dendre.
Mais aussi un des trois fleuves de Belgique : l’Escaut.
Son chef-lieu est Mons. Ses principales villes sont Charleroi, La Louvière, Mouscron et
Tournai. Le Hainaut compte 69 communes réparties dans sept arrondissements
administratifs. Cette province est connue pour son passé charbonnier.
Mons est une ville francophone. Elle est le siège d’une des cinq cours d’appel du pays.
La population montoise est de 257 991 habitants en 2015. C’est une ville universitaire. On
retrouve également dans cette ville, quelques belles architectures, comme par exemple
l’hôtel de ville, la Grand-Place, les cours de justices ou encore le beffroi.
Le beffroi de Mons, est reconnu par l’UNESCO depuis 1999. C’est le seul beffroi baroque
existant en Belgique, il a été construit entre 1661 et 1672 par Louis Ledoux et Vincent
Anthony. Il est le symbole de cette ville et aussi un point de repère important, l’édifice a
été construit à la suite de l’effondrement de la « Tour à l’horloge ».
La province de Namur
La province de Namur existe depuis 1830. Elle compte 452 856 habitants soit 4,4 % de la
population nationale. La superficie de la province est de 3 666 km2.
Les provinces voisines de la province de Namur sont le Hainaut, le Brabant-Wallon, Liège
et le Luxembourg.
De nombreux monuments caractérisent la province de Namur mais l’un d’entre eux est
plus connu que les autres. Il s’agit de la citadelle de Namur.
Le chef-lieu de la province de Namur est Namur. Il s’agit de la capitale de la Wallonie
depuis 1986 (et c’est également le siège du gouvernement de la Région Wallonne).
Namur est connu pour son réseau fluvial important (qui donne notamment accès à
Anvers, au Rhin et à la France).
Concernant l’hydrographie, deux fleuves importants traversent la province de Namur : la
Meuse et la Sambre. Leur confluent se trouve au pied de la citadelle de Namur et
s’appelle le Grognon.
La province de Liège
La province est née en 1830. Elle se situe à la frontière des Pays-Bas au nord, de
l’Allemagne à l’Est et du Grand-Duché de Luxembourg au sud. On y trouve le sommet
de la Belgique : le signal de Botrange, avec une altitude de 694m. La faible densité de
population s’explique par les nombreux espaces non-urbanisés (terrains aux versants trop
raides, zones industrielles ou vastes espaces boisés). Cette population se concentre
fortement dans la ville de Liège.
Son chef-lieu : Liège
La ville est la capitale économique de la Wallonie et la troisième ville de Belgique.
Elle est aussi appelée la Cité ardente et est située au confluent de trois cours
d’eau important : la Meuse, l’Ourthe et la Vesdre. Elle compte plus de 50% de la
population totale de la province de Liège. Le développement industriel est dû à
la houille et à la verrerie. La ville se démarque par son port fluvial (qui est
considéré comme le deuxième d’Europe) et a joué un rôle important lors de la
première guerre mondiale en retardant l’invasion allemande.
Quelques anecdotes : vous avez sans doute déjà entendu parler de la cuisine
liégeoise par le sirop de Liège, les boulets Liégeois et la salade Liégeoise.
La province du Luxembourg
La province du Luxembourg a été créée en 1830. Il y a environ 254 120 habitants soit
2,4% de la population nationale. Sa superficie est 4 440 km2. La particularité de la
province est que c’est à la fois la province la plus étendue (grande) et la moins peuplée.
Elle se situe au sud-est de la Belgique. On y retrouve plus de forêts que d’habitations.
Les provinces voisines de la province du Luxembourg sont Namur et Liège. Mais il y a
aussi deux pays qui touchent la province, il s’agit de la France et du Grand-Duché du
Luxembourg.
Le chef-lieu de la province du Luxembourg est Arlon. La citadelle de Bouillon est un des
monuments historiques importants que l’on retrouve dans cette province.
Le bois, l’eau et l’agriculture sont les richesses de la province du Luxembourg.
L’hydrographie est très présente dans la province, il y a de nombreuses rivières et de
nombreux ruisseaux.
La province du Brabant Wallon
Le Brabant Wallon se situe en Wallonie, en communauté française, en région limoneuse
brabançonne. Il compte 27 communes différentes. Cette région est composée
majoritairement de plateaux et est riche en eau. La province dispose d’un très bon
réseau de communication. Cela a tendance à attirer une partie de l’activité
économique du pays. La province existe depuis 1995 grâce à la scission avec le Brabant
Flamand et mesure 1090 km². Dans la région, de grands événements ont eu lieu comme
la bataille de Waterloo en 1815.
Sa forme est plus ou moins plate et allongée.
Son chef-lieu : Wavre
Cette commune est installée dans la vallée de la Dyle. Elle compte trois entités :
la ville elle-même, Limal et Bierges. On peut y trouver de nombreux lieux de loisirs
comme les incontournables Walibi et Parc Aventures.
La ville se trouve le plus au nord du Brabant Wallon.
La province du Brabant Flamand
La Province du brabant flamand est située en Région flamande. Elle se trouve au centre
de la Belgique. Elle compte 1 106 314 habitants. Son chef-lieu est Louvain (Leuven) et sa
superficie est de 2 106 km2. La province du brabant flamand est née de la séparation de
l'ancienne province du Brabant.
Les provinces limitrophes du Brabant Flamand sont : Anvers, Brabant Wallon, Limbourg,
Liège, Hainaut et la Flandre Occidentale. Les rivières qui passent par la province du
Brabant Flamand sont la Dyle, la Senne et la Gette.
Elle est composée de deux grands arrondissements : l’arrondissement de Louvain et celui
d’Hal-Vilvorde. La province compte en tout 65 communes, 35 dans l’arrondissement de
Louvain et 30 dans l’arrondissement de Hal-Vilvorde.
Son chef-lieu, Leuven, est une ville néerlandophone. Elle s’est développée grâce à la
construction d’un château fort sur la Dyle. Leuven est une ville universitaire de
renommée mondiale grâce à l’implantation de la première université en 1492. Elle s’est
beaucoup départagée son titre avec Bruxelles. De 1966 à 1968, elle a été victime de
violents affrontements linguistiques. De ces affrontements est né son « équivalence »
Louvain-La-Neuve, ville francophone située dans la province du Brabant Wallon où l’on
retrouve des universités mais francophones.
On retrouve également à Leuven, son magnifique hôtel de ville. C’est un édifice de style
gothique qui a été construit en plusieurs étapes.
La province d’Anvers
La province d’Anvers a été créée en 1830. Elle est située en région flamande, en bordure
des Pays-Bas et se trouve le plus au sud de la Belgique. Sa superficie est de 2 867 km2. Le
fleuve l’Escaut traverse la province à l’Ouest avant de se diriger vers les Pays-Bas afin de
se jeter dans la Mer du Nord. Anvers compte 3 arrondissements (Anvers, Turnhout et
Malines) et est la plus peuplée du pays (1 668 812 habitants).
Le port d’Anvers et les diamants sont deux moteurs économiques importants dans cette
province. Le port, est le premier de Belgique (65% du trafic maritime belge se déroule là-
bas) et est positionnée en 4ème place dans le monde, concernant le trafic international
de marchandises. Par an, des millions de tonnes de marchandises variées (pétrole,
produits chimiques, grains et aliments pour le bétail,…) transitent par le port. Concernant
les diamants, Anvers est le premier centre diamantaire au monde.
Anvers est le chef-lieu de la province d’Anvers. Elle est la commune la plus peuplée de
Belgique et se trouve en 3ème position concernant sa superficie. C’est à Anvers que l’on
retrouve le port ainsi que l’industrie de diamant.
La province du Limbourg
La province du Limbourg a été créée en 1830. Elle est située en région flamande, au
nord-est du pays et c’est la Meuse qui crée la séparation entre la province et les Pays-
Bas. Sa superficie est de 2 422 km2. Le Limbourg compte 3 arrondissements.
Le Limbourg est connu pour diverses raisons. Tout d’abord, elle a un riche passé industriel
grâce à l’exploitation du charbon (elle contient des mines de charbon dont
l’exploitation a pris fin en 1922) ainsi que sa proximité avec le port d’Anvers. Ensuite, le
secteur tertiaire tient une place importante dans l’économie de la province à l’heure
actuelle.
La ville d’Hasselt est le chef-lieu de la province du Limbourg. Elle est le cinquième centre
commercial du pays grâce à un nombre varié de fabrications tels que le métal,
l’automobile, la confection, etc. De plus, elle est le pôle culturel et la ville universitaire de
la province.
La province de la Flandre Occidentale
La Flandre Occidentale est une province située en région flamande, au nord-ouest de la
Belgique. Elle est entourée de deux autres provinces (la Flandre Orientale et le Hainaut),
et a également une frontière commune avec un autre pays : la France ! Cette dernière
est également la seule province belge longée par la mer du Nord.
Le chef-lieu de cette province est Bruges (que l’on appelle également « La Venise du
Nord »). C’est la ville la plus touristique de Belgique, les gens viennent du monde entier
pour admirer les canaux qui traversent la ville, ses monuments historiques (le
Rozenhoedkaai),…
Cette province est notamment traversée par un fleuve ; l’Yser. Celui-ci prend sa source
dans le Nord de la France, traverse une partie de la Flandre Occidentale avant de se
jeter dans la Mer du Nord (à Nieuport).
Parlons un peu des chiffres : la Flandre Occidentale a une superficie de 3.125 km2 et
abrite 1.172.500 personnes.
La province de la Flandre Orientale
La Flandre Orientale est une province située en région flamande, au nord de la Belgique.
Elle est entourée de quatre autres provinces (Flandre Occidentale, Hainaut, Brabant-
Wallon et Anvers), et a également une frontière commune avec un autre pays : les Pays-
Bas.
Le chef-lieu de cette province est Gand, une ville en partie piétonne, bien connue dans
l’industrie du textile (draps,…) qui a vu naitre de nombreux personnages qui vont
bouleverser l’histoire de notre pays et de l’Europe entière (notamment Charles Quint).
La Flandre Orientale est traversée par l’Escaut. Ce fleuve prend sa source en France et
se jette dans la Mer du Nord. Il traverse trois pays différents (France, Belgique, Pays-Bas)
et deux provinces belges (Hainaut, Flandre Orientale) et passe notamment par Gand.
Au niveau des chiffres : la Flandre Orientale a une superficie de 2.991 km2 et abrite
environs 1.455.000 personnes.
Bruxelles
Le statut géographique de Bruxelles est un peu particulier car on ne le considère pas
comme une province. On l’appelle donc la Région de Bruxelles-Capitale.
Géographiquement, Bruxelles est enclavé dans la province du Brabant-Flamand mais
Bruxelles veut être indépendant. Bruxelles existe depuis 1989. Sa superficie est de 162 km2.
Il y a 999 899 habitants dans la région de Bruxelles, soit 9,6 % de la population nationale.
Son « chef-lieu » est Bruxelles-Ville. Bruxelles a un rôle très important dans la Belgique. En
effet, c’est la capitale de la Belgique et le siège des institutions européennes. C’est à
Bruxelles que se rassemble tous les dirigeants de pays de l’Union Européenne.
Il y a de nombreux monuments célèbres qui font la fierté de Bruxelles comme par
exemple : la Grand-Place, la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule, l’Hôtel de Ville,
l’Atomium, le Manneke Pis, etc.
L’origine du nom « Bruxelles » vient du mot franc Bruocsella qui signifie « habitation dans
le marais » car la ville a été construite dans un creux marécageux entouré de collines.
En ce qui concerne l’hydrographie, il n’y a pas de grand fleuve important qui passe par
la Bruxelles. Cependant, la Senne passe en dessous de la ville. Il y a également deux
grands canaux : le Canal de Willebroek, qui permet de relier la capitale à Anvers et le
Canal du Centre qui joint Bruxelles à Charleroi.
La Meuse
Ce fleuve ne passe qu’en Europe, et il mesure 950km de long. La France, la Belgique et
les Pays-Bas sont les trois pays que le fleuve traverse. Il se jette ensuite dans la mer du
nord. Un accord a été signe pour que toutes les décisions concernant la Meuse soient
prises par un seul pays : la Belgique. Ceci est stipulé dans l’accord de Gand. Ses affluents
sont nombreux et souvent abondants mais plutôt courts. On compte La Saonelle, le
Mouzon, le Vair, la Chiers, la Semois, la Lesse, le Bocq, le Hoyoux, l’Ourthe et la Roer sur la
rive droite, la Bar, la Sormonne, le Viroin, la Molignée, la Sambre, la Mehaigne et le Geer
sur la rive gauche. La Meuse est-elle tout à fait naturelle ? Non, elle a été relativement
artificialisée par des barrages. Au niveau de la biodiversité, elle est protégée par une
association. Seulement certaines parties du fleuve sont navigables. Son nom a donné
naissance à l’art mosan. Cet art reprend un certain nombre de productions d’inspiration
carolingienne qui servent à mettre en perspective l’histoire de la Wallonie et de la
principauté belge. Ce fleuve a inspiré pas mal d’écrivains, ainsi que des peintres et tout
autre artiste à la recherche d’une muse.
La Sambre
La Sambre est une rivière franco-belge. En effet, elle prend sa source au nord-est de la
France, dans le département de la Picardie. La Sambre traverse certaines villes de
France puis arrive en Belgique, traverse à nouveau des villes comme Thuin, Charleroi,
Sambreville et Floreffe notamment avant de se jeter dans la Meuse à Namur.
L’Escaut
L’Escaut est un fleuve européen et mesure 355km de long. Il traverse trois pays différents
(la France, la Belgique et les Pays-Bas). L’Escaut prend sa source dans l’Aisne et traverse
deux provinces belges (le Hainaut et la Flandre Orientale) et se jette ensuite dans le Mer
du Nord. C’est un fleuve lent et peu puissant. C’est d’ailleurs de la que viendrait son
nom. Il a été évoqué pour la première fois sous une forme latine « Scaldis », qui signifierait
« peu profond »
10.2. Questionnaire de départ
(PDF en annexe)
10.3. Questionnaire modifié sur base de l’expérimentation
(PDF en annexe)
10.4. Explications des différentes réponses du quizz
1. Vrai bien-sûr ! La Flandre Occidentale est la province qui se trouve au nord-ouest
de la Belgique et quand on se rend à la Mer du Nord, nous allons en Flandre
Occidentale.
2. Il s’agit de la France et du Grand-Duché du Luxembourg. Soit vigilant à ne pas
confondre la province du Luxembourg, qui fait partie de la Belgique et le Grand-
Duché du Luxembourg, que l’on appelle aussi souvent le Luxembourg, qui lui est
un pays
3. C'est vrai! Elle est située au sud-ouest de la Belgique
4. Il y en a 6. Le Brabant Flamand est entouré du Limbourg, du Hainaut, de la
Flandre Orientale, d'Anvers et de Liège.
5. La réponse est « vrai » ! La Flandre Orientale est en région flamande et se situe au
nord de la Belgique. Elle est entourée de quatre autres provinces (Flandre
Occidentale, Hainaut, Brabant-Wallon et Anvers), elle a même une frontière
commune avec un autre pays : les Pays-Bas !
6. La France, bien sûr ! En effet, la France touche 4 provinces de la Belgique, c'est-à-
dire les provinces de la Flandre Occidentale, du Hainaut, de Namur et du
Luxembourg.
7. Eh bien oui, ce monument, construit en 1826, fait bien partie de la commune du
Brabant Wallon. On l’appelle La Butte du Lion de Waterloo à cause de la bataille
de Waterloo de 1815.
8. La province comprenant la pointe Est de notre pays est Liège. Elle touche
d’autres pays : au nord, elle touche les Pays-Bas, à l’Est c’est l’Allemagne et au
sud c’est le Grand-Duché du Luxembourg. On y trouve le sommet de la Belgique :
le signal de Botrange, avec une altitude de 694m.
9. Il s’agit de la province d’Anvers. Elle est située en région flamande et se trouve le
plus au sud de la Belgique.
10. Ce monument s’appelle l’Atomium. Il se situe dans la Région de Bruxelles-Capital.
L’Atomium est composé de neuf sphères dont six sont accessibles au public.
Chaque sphère pèse environ 250 tonnes.
Réalises-tu à quel point elles sont lourdes ?
11. ll s’agit de la province du Limbourg. Elle est située en région flamande au nord-est
de la Belgique et la Meuse créée la séparation entre cette province et le Pays-
Bas.
12. Il s’agit de Leuven ! Elle est le chef-lieu de la province du Brabant Flamand. C’est
une ville universitaire de renommée mondiale grâce à l’implantation de la
première université en 1492.
13. Le chef-lieu du Brabant Wallon est bien Wavre. Cette ville comprend trois entités :
Wavre, Limal et Bierges (d’où le nom du parc d’attraction très connu WALIBI, ce
sont les premières syllabes des trois entités). La ville se trouve le plus au nord de sa
province !
14. C’est bel et bien la Meuse ! Ce fleuve ne passe qu’en Europe, et il mesure 950km
de long. La France, la Belgique et les Pays-Bas sont les trois pays que le fleuve
traverse. Il se jette ensuite dans la mer du nord.
15. Quel coïncidence, son chef-lieu se nomme également Namur! C'est la capital de
la Wallonie.
16. Il s’agit d’Arlon. Arlon est la ville la plus peuplée de la province. A contrario, Arlon
est le chef-lieu le moins peuplé des dix provinces du pays. La ville est notamment
connue car elle est l’une des plus anciennes villes de Belgique (avec Tongres et
Tournai). Là-bas, on y parle le français et le luxembourgeois.
17. Il s’agit de l’Escaut, c’est l’un des 3 grands fleuves de Belgique. Il est long de 355
Km et il traverse cinq régions et 3 pays : la France, la Belgique et les Pays bas.
18. La réponse est Bruges ! Cette magnifique ville que l’on appelle aussi « La Venise
du Nord » grâce à ces canaux est la ville touristique numéro 1 en Belgique ! Les
gens viennent du monde entier pour admirer les canaux qui traversent la ville, ses
monuments historiques (le Rozenhoedkaai),…
19. C'est vrai! Anvers, est le chef-lieu de la province d’Anvers. C’est la commune la
plus peuplée de Belgique. C’est dans la ville d’Anvers qu’on retrouve le port ainsi
que l’industrie de diamants.
20. Vrai ! La ville de Liège est la capitale économique de la Wallonie et la troisième
ville de Belgique. Elle est située au confluent de trois cours d’eau important : la
Meuse, l’Ourthe et la Vesdre. La ville se démarque par son port fluvial (qui est
considéré comme le deuxième d’Europe).
21. La ville d’Hasselt est le chef-lieu de la province du Limbourg. Elle est le cinquième
centre commercial du pays grâce à un nombre varié de fabrications tels que le
métal, l’automobile, la confection, etc. C’est également la ville universitaire de la
province.
22. Effectivement, il s’agit de la Sambre. La Sambre est une rivière franco-belge. En
effet, elle prend sa source au nord-est de la France, dans le département de la
Picardie. La Sambre traverse certaines villes de France puis arrive en Belgique,
traverse à nouveau des villes comme Thuin, Charleroi, Sambreville et Floreffe
notamment avant de se jeter dans la Meuse à Namur.
23. La réponse est Mons ! C’est aussi une ville universitaire mais pas aussi importante
que Leuven. On retrouve également dans cette ville, quelques belles
architectures, comme le beffroi de style baroque.
24. Il s'agit de Gand!
25. Cette magnifique ville en partie piétonne, bien connue dans l’industrie du textile
(draps,…) a vu naitre de nombreux personnages qui vont bouleverser l’histoire de
notre pays et de l’Europe entière (notamment Charles Quint). Gand abrite
également un bon nombre de monuments historiques comme le beffroi, la
cathédrale Saint-Bavon,…
10.5. Codes QR
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