Eglise Moldavie

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L'Orthodoxie en République de Moldavie Emil Dragnev , Ludmila Tihonov §1. L'Eglise orthodoxe dans la Bessarabie au XIXe siècle Suite a la guerre entre les Empires Russe et celle Ottoman de 1806-1812, la paix de Bucarest (1812) a apporté l’annexion de la partit orientale de la principauté de Moldavie (vassal de l’Empire Ottoman) situé entre les fleuves Prut et Dniestr. Les ambitions des vainqueurs ont été beaucoup plus consistantes – l’annexion complète des pays roumaines: la Valachie et la Moldavie. Mais l’imminence de l’invasion napoléonienne (habillement exploité par la diplomatie ottomane), a impose un recul successive des prétentions territoriales, la Russie en renoncent d’abord a l’annexion du Valachie, puis a la Moldavie entière, et enfin a la Moldavie entre Siret et Dniestr (plus de deux tiers du territoire), en se remercient avec la partie compris entre Prut et Dniestr (presque un moitié du pays) 1 . La conjoncture politique internationale, a eu donc, une influence capitale dans le partage de la Moldavie. L’inévitabilité de la grande guerre franco-russe, est l’intérêt stratégique du gouvernement ottoman d’assuré dans cette confrontations l’exténuation maximale autant des russe, que des français, la déterminé de faire cette cession, pour permettre aux troupes russe, 1 Il faut tenir compte qu’a cette époque, depuis 1775, le Principauté de Moldavie a été déjà privé d’une partie de ses territoire, les Ottomans en cèdent au Habsbourgs la Bucovine (au nord-ouest du pays) – le noyau de l’état médiévale Moldave, qui a obtenu son indépendance face a la couronne hongroise entre 1363-1365.

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L'Orthodoxie en République de Moldavie

Emil Dragnev , Ludmila Tihonov

§1. L'Eglise orthodoxe dans la Bessarabie au XIXe siècle

Suite a la guerre entre les Empires Russe et celle Ottoman de 1806-1812, la paix de Bucarest (1812) a apporté l’annexion de la partit orientale de la principauté de Moldavie (vassal de l’Empire Ottoman) situé entre les fleuves Prut et Dniestr. Les ambitions des vainqueurs ont été beaucoup plus consistantes – l’annexion complète des pays roumaines: la Valachie et la Moldavie. Mais l’imminence de l’invasion napoléonienne (habillement exploité par la diplomatie ottomane), a impose un recul successive des prétentions territoriales, la Russie en renoncent d’abord a l’annexion du Valachie, puis a la Moldavie entière, et enfin a la Moldavie entre Siret et Dniestr (plus de deux tiers du territoire), en se remercient avec la partie compris entre Prut et Dniestr (presque un moitié du pays)1. La conjoncture politique internationale, a eu donc, une influence capitale dans le partage de la Moldavie. L’inévitabilité de la grande guerre franco-russe, est l’intérêt stratégique du gouvernement ottoman d’assuré dans cette confrontations l’exténuation maximale autant des russe, que des français, la déterminé de faire cette cession, pour permettre aux troupes russe, bloqué sur la Danube, de se libérer en vue d’équilibrer les chances des deux partis2.

La nouvelle province de l’Empire Russe prit le nom de Bessarabie, par une extension arbitraire, mais avec des bonnes consciences politiques, du nom de la région assez restreinte de la rive gauche du Danube (entre Prut et Dniestr) avec la ville Chilia, qui a été jusqu’au commencement du XVe siècle la possession des princes régnantes de la Valachie de la famille de Basarabi. Ce territoire, de 1484 a été annexé par l’Empire Ottoman et transformé dans une unité administrative, dirigé directement par les autorités ottomanes. Donc, pour ne laisser pas à la surface aucune trace de 1 Il faut tenir compte qu’a cette époque, depuis 1775, le Principauté de Moldavie a été déjà privé d’une partie de ses territoire, les Ottomans en cèdent au Habsbourgs la Bucovine (au nord-ouest du pays) – le noyau de l’état médiévale Moldave, qui a obtenu son indépendance face a la couronne hongroise entre 1363-1365.2 Nous avons insisté avec un plus des détaille sur la situations dans la quelle c’est produit l’annexion de la partie orientale de la Moldavie par la Russie, en vue de démontrer que l’Empire des Tzars n’a fait pas une autre chose qu’élargir ces possessions, en suivent les possibilité dicté par une situation concrète, est c’est seulement après avoir accomplir l’annexion, a commencé vraiment l’élaboration d’un projet idéologique, qui a eu comme but la démonstration de la spécificité de l’espace de l’interfluve Pruto-Dniestrienne face a l’espace roumaine a droit de Prut, spécificité, dont les racines ont été cherché dans l’ancienneté la plus éloigner possible (surtout avant la naissance de l’état médiévale Moldave, sur la direction des rapports avec les slaves).

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l’appartenance antérieure de la plupart du territoire annexé à la principauté de Moldavie, les autorités tsaristes ont élargie le nom de Bessarabie sur tout le territoire entre Prut et Dnestr3.

Assez rapidement, la partie orientale a été transforme dans une unité administrative de l’Empire Russe, les dernières apparences d’une autonomie, rappellent a l’appartenance antérieure ont été supprimés en 18734, mais c’est déjà en 1828, que l’autonomie a été supprimé, par un «Etablissement» spéciale, qui, parmi les autres reformes administratives, a conservé le roumain seulement pour des cas exceptionnelles et le russe a été imposé comme une langue officielle.

Les actions de l’Empire russe, dans le domaine ecclésiastique5, ont démarré presque concomitant avec les opérations militaire contre l’Empire Ottoman et l’occupation des Principauté Roumains de Valachie et de 3 Tellement, on a obtenue l’apparence qu-en résultat d’une guerre victorieuse la Russie a reçue une partie des territoires qui ont appartenue a son adversaire vaincue, qui ont été a son tour accaparé par l’Empire Ottoman au principauté de Moldavie (donc une sorte de libération). 4 Dans cet an la province a été transforme dans une ordinaire unité administrative (goubernie) de l’ Empire Russe. 5 L’espace entre Prut et Dniestr pendent le dernière tiers du XIV-e siècle a été englobé, dans le jeune état Moldave en étant soumis a la structure ecclésiastique de ce pays. La genèse de cette structure dans la deuxième moitie du XIV-e siècle, est encore une problème avec beaucoup des signes d’interrogation. Certes est qu’en 1401, la métropolie de Moldavie (avec le siège a Suceava, qui, a la fin du XVII-e siècle a été transféré a Jassi) est reconnu par la patriarchie de Constantinople. Deux éparchie suffragantes face a celle de Suceava on été fondé au Nord (l’évêché de Rădăuţi, qui semble être crée presque concomitant avec la métropolie de Suceava), et au Sud (l’évêché de Roman, avec une date de fondation discutée dans l’historiographie, mais certainement encadrée dans la première moitie du XV-e siècle, appelée souvent dans les actes internes comme métropolie). La juridiction de la métropolie de Suceava s’étendait sur le «Pays Haute» (selon la division administrative bipartite du principauté de Moldavie c’est sa moitie du Nord), donc aussi sur les districts septentrionales d’interfluve Prut-Dniestr (Soroca, Orhei, Lăpuşna, la parti orientale du district Jassi, et Hotin, qui un peu plus tard est entrée dans la juridiction de l’évêché de Rădăuţi), tandis que les districts du sud de la même interfluve (Tigheciu, Thighina, Cahul, Chilia, Cetatea Albă, la partie orientale du Fălciu) qui font partie du «Pays Bas» (du Sud) on été inclus dans l’éparchie de Roman. Apres 1598, quand a été fondée l’évêché de Huşi (ville sur la rive droite de Prut), a eu lieu une repartage de l’espace ecclésiastique. Sauf l’extrémité du Nord de l’interfluve (Hotin, qui reste dans le cadre de l’évêché de Rădăuţi), le reste de cet espace est incluse dans l’éparchie de Huşi. Les territoires de l’extrémité méridionale de l’interfluve Prut-Dniestr: Chilia, Cetatea Albă (après 1484), Tighina (après 1538) qui ont été soustraite de l’administration des princes moldaves et soumis a l’administration directe de la Porte Ottomane, ainsi que les territoires voisines (la steppe de Bugeac), cédée par les Ottomans au tatares, ont été exclus de la juridiction de l’Eglise moldave est soumis la celle de Proïlavon (ou Brăila, ville situé au nord-ouest de la Valachie, sur la rive gauche de la Danube, en 1542, passée sous l’administration ottomane), métropolie suffragante de la patriarchie de Constantinople qui englobe les espaces roumaine (de Moldavie et de Valachie) inclus dans l’Empire Ottoman. En 1713, les ottomans ont annexé le district de Hotin, qui, de point de vue ecclésiastique a été aussi soumis a la métropolie de Proïlavon. Ici, entre 1767-1771 a été organisée une nouvelle éparchie, suffragante a celle de Proïlavon. Pendent sa courte histoire elle a eu un seule prélat – l’évêque Amfilohie, un représentent notoire d’illuminisme roumain. En 1771, pendent la guerre russe-ottomane (1768-1774), l’évêché de Hotin a été supprimée, en ce revenant a la situation antérieure a sa création. Pendent le troisième quart du XVIII-e siècle, l’autorité de la Métropolie de Proïlavon semble être étendu sur la rive gauche du Dniestr, situation qui na pas durée après la guerre se 1768-1774. La métropolie de Proïlavon a été supprimée en 1829, quand les dernière territoire roumain administrée directement par les ottomans, celle de Valachie, sont rétrocédés.

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Moldavie, vassales des turques. A vrais dire, ils ont devancé un peut même les événements de la guerre de 1806-1812. Pendent la précédente hostilité russe-ottomane de 1789-1791, en profitant de la vacance du siège métropolitain de Moldavie, l’impératrice Ecaterine II-e a nommée en qualité d’exarque dirigeant de l’église moldave l’archevêque Ambroise Serebrenicov d’Ekaterinoslave, qui a exercé ces fonctions jusqu’au commencement du 1792, en se retirent après ça a Poltava. Mais, a 26 décembre 1791, donc, en même temps avec la conclusion de la paix de Iasi, il a investi l’archimandrite Gabriel Bănulescu-Bodoni6, comme évêque de la Citadelle Blanche (Cetatea Albă ou Akerman) et de Tighina (Bender). Il a prit la place d’Ambroise a Iasi, le 10 février 1792, étant désigné, par le Synode de l’église Russe, métropolite de Moldavie. La canonicité de cette désignation peut être reconnue comme assez douteuse. Mais, autour de deux mois passé, il a été arrêté par les turcs, dont seulement les insistances des autorités russes, ont apporté son libération et installation comme métropolite de Poltava, en succédant de nouveaux Ambroise.

C’est en 1808, que Gabriel Bănulescu-Bodoni a été installé de nouveaux a Iasi par une ordonnance d’Alexandre I, en qualité «d’exarque des Eglises roumaine de Moldavie, Valachie et Bessarabie» (!), après le retrait imposée au métropolite de Moldavie Veniamin Costachi. Il a dirigé effectivement les activité de la Métropolie de Moldavie pendent 4 ans, autant que son contrôle sur la celle de Bucarest a rencontré une résistance de la part du métropolite Dositei Filitti, remplacé alors, par un autre métropolite grecque Ignace d’Arta, qui a manifesté pendent sa résidence a St-Petersbourg sa obédience.

Apres la conclusion de la paix de Bucarest, avec les conséquences mentionné, l’exarchat du métropolite Gabriel est fini, et il s’installe a Chişinău, le future centre administratif de la Bessarabie. Le 4 novembre 1812 il a présenté au Synode de St.-Petersbourg un projet d’organisation de la vie religieuse en Bessarabie, en proposant l’inauguration d’une nouvelle éparchie, qui s’étendra du Prut à Bug (la Bessarabie et la région d’Ociakov, avec les viles de Tiraspol, Dubăsari, Ovideopol et Odessa, ainsi que les viles Cherson, Oceacov et Olviopol de la région Cherson), en motivent que dans ces régions, le nombre des russe et inférieure a celle de moldaves, grecs et bulgares. La nouvelle éparchie, doit porter le nom de «Chişinău et Hotin»7. Le projet du métropolite a été approuvé par Alexandre I a 21 août 1813, date de naissance de l’éparchie de Chişinău et Hotin. Gabriel et nommé exarque

6 Née en 1746 a Bistriţa de Transylvanie. 7 Entre 1767 et 1771 a existé une évêché a Hotin (voire la note 5), tandis que sa existence e été assez ephemere, elle a constitué un argument suffisant pour compléter le nom de la nouvelle métropolie.

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et métropolite titulaire de la nouvelle éparchie, et Démétrios Sulima son vicaire, évêque de Bender et Akerman.

L’activité du métropolite Gabriel Bănulescu-Bodoni (†1821) a été assez prodigieuse, surtout dans le domaine de l’instruction du clergé orthodoxe. En 1813 ont commencé les cours dans le Séminaire Théologique de Chişinău, une institution durable, qui, en se développement et en se transforment en suivent les changements politiques, a existé presque jusqu'à la fin de la deuxième guerre mondiale. En 1814 a été fonde la typographie de l’éparchie, ou, pendent les temps du métropolite Gabriel, les livres ecclésiastique ont été éditée autant en vieux slave quand roumain. On a institué a Chişinău une filiale de la Société Biblique russe en 1817 (de sa activité est liée l’apparition en 1819 a St.-Petersbourg de l’édition en roumain de la Bible). Les changements administratives, ont eu le but d’approcher les usages de l’église orthodoxe indigène a la celle russe.

Le disciple du métropolite Gabriel et son successeur a la chaire d’éparchie de Chişinău, Démétrios Sulima (†1844), originaire de l’Ukraine, a continué sous touts les aspects l’œuvre de son prédécesseur. Avec une bonne connaissance de la langue roumaine il a été beaucoup passionne de faire des traductions du slave ou russe en cette langue. Il a fondé plusieurs d’écoles élémentaire («lancastérienne»), de 1839, des écoles paroissiales, a réorganisé le séminaire en 1823 et a édifié la nouvelle cathédrale dans le centre de Chişinău (1830-1836). Dans le domaine administrative il a continué les reformes d’uniformisation des institutions (l’organisation du consistoire d’éparchie), et de réglementations de la vie du clergé, surtout de la celle monacale d’après les ordonnance de l’église russe. En 1837, les paroisses de Transnistrie ont été retirées de la juridiction de l’éparchie de Chişinău et Hotin et soumis a la selle, récemment fondée, de Cherson et Tauride (avec la résidence a Odessa).

Son successeur, Irinarque Popov (1844-1858), originaire du la région de Kursk, avec une expérience de 16 ans a l’étranger, près des missions diplomatiques russe a Florence, Rome et Athènes, a gagnée une réputations d’un homme dur et prétentieux, mais aussi d’un très bon gérant, qui a assuré la prospérité économique de l’église de Bessarabie. Au contraste, Antoine Šokotov (1858-1871), connue comme «bon et clément», a bénéficié d’un appréciation spéciale grâce a son contribution a des événements importantes dans la vie ecclésiastique de Bessarabie. Premièrement, c’est l’officialisation de la vénération de l’icône miraculeuse de la Mère de Dieu dite de Hârbovăţ. Antoine a obtenu l’approbation du Saint Synode pour une programme des manifestations de piété publique, de la vénération de cette icône, considéré comme protectrice de Bessarabie, qui ce sont conservés presque

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inchangeable, jusqu'à l’occupation soviétique, et repris a la fin de cette occupation. Le deuxième, c’est la apparition en 1867 du Bulletin officiel de l’éparchie: Kishinevskija Eparchial’nyija vedomosti, édition bilingue (russe et roumaine). On peut mentionner aussi, la fondation d’un établissement de charité et missionnaire «La Fraternité St. Alexandre Nevski» qui a persisté aussi après 1918.

En suite, la politique dans le domaine ecclésiastique a suivi les tendances générales dans la nouvelle province de l’Empire, c'est-à-dire la russification des élites, y compris le clergé et, dans le domaine d’administration de l’église, on été imposé les règles de l’église orthodoxe russe. La langue roumaine a été exilée même comme objet spécial dans le Séminaire (1867), on n’a édité pas des livres liturgiques qu’an vieux slave. Malgré le testament de Gabriel Bănulescu-Bodoni de conserve le statut du métropolie pour l’église orthodoxe de Bessarabie, il na été pas jamais respecté. Habituellement, jusqu’en 1918, les prélats nommés pour l’éparchie par le Saint Synode, on eu la dignité d’évêque, en recevant la celle de l’archevêque après quelques années de service, mais aucune foi, la celle de métropolite.

Pour l’église de Bessarabie, na été pas conservé aucune éléments d’autonomie. Comme dans touts les éparchies de l’Empire Russe, les prélats son nommes par le Saint Synode, d’une provenance étrangère pour ce province et sans tenant compte de l’opinion du clergé, tant plus des laïques indigènes. Après un nombre des ans de service ils sont transfère dans une autre éparchie. La seule traits qui individualise la Bessarabie de ce point de vue, ces la majorité des chrétiens parleurs de langue roumain (nomme toujours moldave), aussi qu’un partie du clergé et des moines. Donc, un des préoccupations principales des évêques russe en Bessarabie, surtout dans la deuxième moitie du XIX-e siècle, a été l’atténuation maximale de cette différence, surtout par le transfert des prêtres et des moins d’origine roumaine dans des autres «goubernie» russe, qui sont remplacé par des originaires du dehors de Bessarabie.

L’apogée de cette politique est lié du nom d’évêque Pavel Lebedev (1871-1882). Du début, il a supprimée l’étude du langue roumaine dans les écoles, ou il été encore maintenue. Le Bulletin de l’éparchie devient monolingue (russe). L’évêque Pavel a été accusé d’avoir ramassé et brûler les livres liturgiques en roumain. Sont but était de réussir à accorder l’église de Bessarabie, pas seulement a la forme et a la langue, mais aussi a «l’esprit» de l’orthodoxie russe. L’évêque Pavel a eu aussi la mission de

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réincorporée a l’éparchie de Chişinău et Hotin, l’église des régions du Sud de Bessarabie, re-annexé après le Congres de Berlin (1878)8.

Jusqu'à la fin du XIX-e siècle, on n’enregistre pas de changement important, sauf la fermeture de la typographie de l’éparchie qui éditait encore des livres en roumain, pendent l’archevêque Serge Leapidevski (1882-1891) et la fondation d’un comité dirigeant pour combattre les sectes (l’évêque Isakij Polojenskij, 1891-1892). Il faut aussi mentionné la personnalité remarquable de l’évêque Neofit Nevodčikov (1892-1898), bien connue et apprécié dans les milieu théologique et culturelles de Russie, avec une large spectre des préoccupations, parmi lesquelles s’inscrit l’intérêt vers l’histoire et les traditions locales, ainsi que la création littéraire originelle.

§2. L'Eglise orthodoxe en Bessarabie au début du XXe siècle jusqu'à l'union avec la Roumanie

Des le début du XXe siècle ont peut remarquer le souffle encore léger des mouvements et des idées, qui aurons s’amplifier pendent les premières décennies dans des véritables rafales, en apportant des changements capitales. Dans les périphéries de l’Empire Russe c’est surtout un mouvement d’émancipation nationale qui s’annonce. Pour atténuer ce mouvement, l’église orthodoxe russe de Bessarabie ce montre disponible a quelques concessions.

Aux temps de l’évêque Iakov Peatnitzki (1898-1904), a été re-ouverte la typographie de l’éparchie qui édite de livres du culte en roumain. On peut remarquer aussi l’apparition de l’association de charités et de mission «La Fraternité de la Naissance du Christ», qui publie des feuilles volantes et de brochures avec des «paroles d’enseignement» chrétienne orthodoxe, en roumain et en russe. Il est a noter, la fondation dans le même temps, de la Société de l’Histoire et de l’Archéologie Ecclésiastique de Bessarabie, dans le sein de laquelle on été réalisé des importantes recherches sur l’histoire ecclésiastique. Un peu plus tard, en commencent avec 1909, a été édité le Revue de cette société, éditions qui a continuée jusqu’en 1934.

L’apogée des concessions pour contrecarrer l’éventuelle «séparatisme» nationaux, est enregistré pour les temps de l’évêque Vladimir

8 Perdue par la Russie après la guerre de Crimée (1953-56), les trois districts du Sud de Bessarabie: Cahul, Izmail et Bolgrad, ont revenu entre les frontières du principauté de Moldavie (après 1859 – les Principautés Unis, après 1861 – la Roumanie). Ici, en 1864 a été fonde l’évêché du Bas Danube (la résidence a Izmail), composé des districts de Bolgrad, Izmail, Covurlui (a appartenu a l’ éparchie de Huşi) et Brăila (a appartenu a l’éparchie de Buzău), tandis que le district de Cahul a été soumis a l’éparchie de Huşi. En 1865, évêque titulaire de la nouvelle éparchie, devienne Melchisédech Ştefănescu (1823-1892), un des plus illuminé prélats de l’église roumaine. Il a fondé a Izmail un Séminaire Théologique.

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Sinikovski (1904-1908) qui, presque coïncides avec les événements de la première révolution russe (1905-1907). Le prélat de l’église de Bessarabie a recommandée avec insistance d’utiliser pour le Service Divin la langue roumaine, surtout dans les villages ou la population roumaine était majoritaire. Il a obtenu l’approbation du Synode pour l’introduction de l’étude de la langue et du chante roumaine dans le Séminaire de Chişinău. Depuis 1908, a été édité en roumain le périodique de l’association «La Fraternité de la Naissance du Christ» - «Luminătorul» («L’Eclaireur»), éditée jusque aujourd’hui.

Pendent le recul du mouvement révolutionnaire et la réaction rétablie, les autorités russes ont considéré que l’activité de l’évêque Vladimir dans la direction des concessions mentionné, peut apporter le péril du «separatisme» nationaux. En conséquence, l’évêque Vladimir a été remplacé par un homme de la main forte, un ex-colonel de l’armée russe – Séraphin Čičeagov (1908-1914). Son grand-père, l’amiral Pavel Čičeagov a été désigné par Kutuzov, commandant suprême de l’armée russe «Danubienne», et a devenue de facto, une sorte de gouverneur militaire de Bessarabie après 1812. L’évêque Séraphin, a évoqué plusieurs fois ces dates biographiques pour accorder une note providentielle a sa présence comme prélat en Bessarabie, pareil a la celle de sont grand-père.

Un homme intelligente et habile, il a bien compris que les temps ont changé, et une politique «brutale», a la manière de son prédécesseur Pavel Lebedev n’été pas déjà possible. Il été conscient qu’un revue comme «L’Eclaireur», récemment établi par un décret impérial, ne peut pas être aboli. Mais, une revue, c’est, premièrement, son noyau rédactionnel. Donc, le faire dispersé est équivalant a changer son caractère, pour le rendre le plus possible obéissent. Le chef de l’équipe rédactionnelle, le hieromoine (moine ordonné prêtre) Gurie Grossou, a été au début avancée dans la dignité d’archimandrite, et puis, exilée dans un monastère d’une périphérie russe éloignée. Le but a été accompli. Jusqu-en 1917, on ne trouve jamais dans cette revue, les informations, devenue traditionnelle, sur la situation et les enveniment dans l’église orthodoxe de l’entier espace roumain. Au contraire, a grandit le nombre des articles en exaltant l’orthodoxie russe, «unique et indivisible».

Un autre phénomène qui a inquiété l’évêque Séraphin, c’est l’épanouissement de «l’inochentisme», un mouvement religieuse, débuté en 1908 et liée au nomme du hieromoine Innocent (Inochentie) du monastère de Balta (ville dans l’interfluve Dniestr-Bug), originaire de Bessarabie. Même si ce mouvement ce passait au-dehors de l’éparchie de Bessarabie, il l’a beaucoup touché. Les temps confus après la première révolution russe,

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les grave problèmes sociale, ainsi que les frustrations ethniques, ont résonné parfaitement avec les paroles d’Innocent, inspire surtout de l’Evangile, avec des évidentes traits eschatologiques, mais aussi sur la mauvaise foi de l’hiérarchie de l’église orthodoxe, sur l’injustice sociale, etc.

Un moment essentiel est qu’Innocent prêchait en roumain. Ça a attirée un nombre important des sympathisants en provenant de la paysannerie d’origine roumaine de Bessarabie, beaucoup d’entre eux en quittent ses village et en s’établissant a Balte, pour être plus proche d’Innocent, appelé saint et miraculeux. Ce mouvement du foi a mis en garde l’hiérarchie officielle, et ce n’est pas l’évêque de Kamenetz-Podolsk qui a réagi le première (le monastère de Balta était dans son éparchie), mais le ce de Bessarabie qui a fait une intervention a Saint Synode, pour expulsée le moine, nomme hérésiarque, ce qui vienne a démontre la dimension de son impacte sur la population, surtout roumaine de Bessarabie.

Dans ses pérégrinations, Innocent a été accompagnée par un groupe des fidèles, qui sont les créateurs d’une sorte d’hagiographie du hieromoine de Balta. Les autres, ont fondé près du village Lipeţchi, sur la rive gauche du Dniestr, une communauté, appelée «Le jardin du Paradis». Sous un jardin avec une grande piscine (appr. 50 m), a été excavé un monastère souterrain. Apres la mort, assez suspecte, d’Innocent a 30.12.1917, c’est disciples ce sont divisée, en deux groupes.

L’un, a suivi quelques personnes exaltées, qui ce sont proclamé – le Père, l’Archange Michel, St. George et Mère du Dieu, ont scandalisé l’opinion publiques. Accusée de sacrifices humains et de la pratique de suicide (pour joindre plus vite Innocent dans les ciels), ils ont été traités comme une secte dangereuse (on atteste leurs manifestations en Roumanie jusqu'en 1935).

L’autre, c’est maintenu généralement dans le seine de l’orthodoxie, les pratiquant du culte d’Innocente, en participent a la liturgie et en respectent toute les rituelles de l’église (conformément aux enseignements d’Innocente). La seule déviation importante de l’orthodoxie, consiste dans le fait qu’il considère qu’Innocent a été l’incarnation du Saint Esprit. Sur leurs icônes de la Saint Trinité, à côté de Dieu Père et Dieu Fils est représenté Innocent. Il est difficile d’établir aujourd’hui la genèse précise de cette idée hétérodoxe. On ne rencontre parmi les paroles d’Innocent, tant qu’elles sont enregistrées, de telles prétentions. Par contre, il a insisté toujours, que les malades guérit par lui, ne raconte pas a personne de la guérison miraculeuse. Mais, les métaphores qu’il utilise parfois dans ses prêches, pour se désigner, ont peut apportée des interprétations capables de produire l’identification mentionnée.

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La mauvaise réputation rependue par le premier groupe mentionné, a couvrit aussi le deuxième. Ça s’explique par une diffamation faite avec bonne conscience par les autorités soviétique, en but de justifier les répressions exceptionnelles déclanchées contre les inochentistes. Une recherche sérieux et bien documenté sur l’Innocente et les inochentistes est a accomplir. Tant plus que les dernières ne sont pas seulement une page de l’histoire de l’orthodoxie mais une réalité d’aujourd’hui. A nos jours, on rencontre encore des inochentistes dans la République de Moldavie, mais surtout a Balta, ou une communauté d’approximative 400 personnes habite sur la rue, dite Moldave.

L’eschatologisme du mouvement inochentistes, a été influencé aussi par le déclanchement de la Première conflagration mondiale. En même temps l’église officielle a été chargée par des missions spéciales: la soutenance du caractère «juste» de l’implication de Russie dans cette guerre, la collection de moyens nécessaire, etc. Le nouveaux archevêque de Bessarabie, Platon Rojdestvenski (1914-1915), na réussit a faire beaucoup des choses, même le projet lancé d’un établissement d’assistance sociale (un orphelinat pour les enfants des soldats tombés sur le front), n’a pas été réalisé, le destin des fonds accumules en restant inconnue.

Le dernier prélat nommé par le Saint Synode de l’Eglise Russe pour l’éparchie de Bessarabie, Anastase Gribanovski (1915-1918), a eu une réputation d’un ascète sévère (il dormait la tête couchée sur une pierre). Mais les enveniment politique ont imposé un autre agenda des actions que le perfectionnement de la vie ecclésiastique.

Le 27 février (12 mars) 1917, la monarchie a été abolie. En tenant compte de la position fondamentale de l’empereur chrétien dans le système de valeur orthodoxe, ça na été pas seulement un changement du forme de gouvernement. Le vague révolutionnaire a apporté aussi des notions étrangère ou mal connue dans la vie ecclésiastique, comme la «démocratie» et la «liberté». Une redéfinition devienne inévitable.

La première manifestation publique du clergé de Bessarabie dans la voie des nouveaux esprits de l’époque, organisée entre 19 et 25 avril 1917, a l’initiative et sous le patronage de l’Eglise «synodale» russe, a été «La réunion extraordinaire du clergé et des laïques de l’éparchie de Chişinău». Ici, a été adoptée un résolution sur un large spectre des problèmes actuelles, et nous ne citons que les points qui préconise la statut de l’église de Bessarabie, y compris sur le rapport canonique, les tendances de «démocratisation» de la vie ecclésiastique, ainsi que le concessions face a des revendications avec le caractère national (ethnique):

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1. L’Eglise Orthodoxe de Bessarabie se soumis canoniquement a l’Eglise Autocéphale de la Russie entière; 2. L’église dans la Bessarabie autonome sera conduit par un Métropolite, qui aura dans son subordination canonique encore deux ou trois évêques suffragants, qui auront leurs éparchies sur les partis du territoire de Bessarabie, et qui seront élus par la réunion extraordinaire de l’éparchie, composée des représentants du clergé et des laïques; 3. Le métropolite et les évêques seront élus parmi les personnes originaires de Bessarabie, connaisseurs de la langue «moldave», parmi les hommes capables, susceptible à correspondre aux critères canoniques, qu’ils seront moins, prêtres ou laïcs; 4. Le Métropolite ou l’un des évêques de Bessarabie, après son élection par la Réunion Extraordinaire de l’Eparchie sera parmi les membres permanents de la Direction supérieure de l’Eglise Orthodoxe de l’Etat Russe (…); 9. Le Service Divin, les lectures et les chantes ecclésiastique, dans la Cathédrale, dans l’église de la résidence de la Métropolie, dans touts les églises du centre de la province, dans touts les villes de la Bessarabie et dans touts les paroisses avec la population mixte, russo-moldave, seront exécuté, obligatoirement, dans la slave «ecclésiastique» et en «moldave»; 10. Dans toutes les paroisses peuples seulement des moldaves, seront exécuté seulement dans la langue «moldave».

L’application du nouveaux procédé d’élection des prélats en Bessarabie a été conditionné, suivent le document cité, par les décisions définitives d’un autre Réunion Extraordinaire de l’Eparchie, qui devrai être convoqué après la clôture du «Concile» de Moscou. Avant ça, au moi de août a eu lieu encore une Réunion Extraordinaire de l’Eparchie, a la quelle a été constitue «Le Conseil» Supérieur de l’Eparchie de Chişinău, un institution d’inspiration révolutionnaire («les soviets»), avec des prérogatives assez larges (jusqu’au droit de destituer les prélats).

Dans le déroulement ultérieur des événements, on constate une opposition entre l’hiérarchie supérieure de l’église, disposé de faire des concessions sur la voie de démocratisation dans l’esprit de la Révolution du Février, mais beaucoup moins sensible aux revendications d’ordre national-ethnique. C’est surtout un groupe du clergé, guidé par l’archimandrite Gurie Grossu, revenue dans la fonction du rédacteur chef de «L’Eclaireur» et le prêtre Constantin Popovici, qui on insisté sur le caractère ethnique de l’église, ça veut dire, que l’hiérarchie doit être d’origine locale et parleur de la langue moldave (roumaine), ainsi que sur l’autonomie de l’Eglise de Bessarabie. Ces revendications ont assuré l’approche avec le mouvement d’émancipation nationale, dirigé par le Parti National Moldave.

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La Déclaration d’indépendance de la République Démocratique Moldave le 24 décembre 1917, a mis à l’ordre du jour le problème du statut de l’Eglise de Bessarabie. Les mêmes partis dans l’intérieur de l’église ont exprimé des options différentes. L’hiérarchie supérieure insiste toujours sur le maintien de la dépendance canonique de la Patriarchie de Moscou, leur adversaire – sur l’autocéphalie, en conformité avec la nouvelle situation politique, apporté par l’indépendance du pays. De 18 février a démarré une campagne pour la convocation d’un Synode locale, habilité de décider dans le problème de l’autocéphalie de l’Eglise de Bessarabie.

§3. L'Eglise orthodoxe de Bessarabie dans le cadre de l'orthodoxie roumaine

Le 27 mars 1918, Le Conseil du Pays, en expriment la volonté du peuple de Bessarabie, a adopté la Décision de l’union de la République Moldave avec le Royaume de Roumanie. Ce changement radical de la situation a imposé des nouvelles conditions dans la solution du problème ecclésiastique. L’idée de rester subordonné a la Patriarchie de Moscou devient utopique, ainsi que la celle d’autocéphalie. Quand même, L’archevêque Anastase et ses deux évêques vicaires Gabriel et Denis, n’ont pas acceptée de sortir de la subordination de l’Eglise Russe.

Pendent la rencontre a Jassy, de 21 avril, Anastase a refusé de reconnaître la nouvelle juridiction, et d’une manière constante a ignoré les invitations de joindre le Sainte Synode de l’Eglise Roumaine, malgré le fait q’il a été reconnue dans sa dignité comme le premier hiérarque de l’éparchie de Bessarabie. Plus que ça, le même mois de juin, il a quitté le pays pour participer aux travailles du Synode de l’Eglise Russe (dont il a été élue comme membre pour les futur trois ans) pour préparer le «Conseil de toute la Russie». Jusque ça, il a réussi à obtenir la lettre irénique de la part du patriarche russe Tichon pour le métropolite Pimen de Moldavie, envoyé le 23 mai 1918. Dans cette lettre, après la défense des droits de l’Eglise Russe sur l’éparchie de Bessarabie, le patriarche a proposé une solution surprenante: le clergé et le peuple de Bessarabie doit décider sur son futur dans ce problème. Il a suggéré la convocation d’une Conseil locale ou d’une Réunion de l’éparchie pour définir l’organisation interne de l’Eglise de Bessarabie et ses relations avec l’Eglise Russe et l’Eglise Roumaine. Il a demandé d’être informé sur cette décision, ainsi que sur les déclarations des autorités ecclésiastiques roumaines, pour que le Synode de l’Eglise Russe adopte sa propre décision sur le destin de l’éparchie de Bessarabie.

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Apres le refus d’archevêque Anastase et son départ en Russie, le Saint Synode de l’Eglise Roumaine a émis le 14 et le 16 juin deux document important, un Décision et un Livre Pastorale. En constatant la situation, et en interprètent le départ d’archevêque Anastase comme une retraite bénévole, le saint Synode a rangé l’évêque de Huşi Nicodème pour une lieutenance a la chaire de Chişinău jusqu'à l’élection du prélat titulaire. Les évêques vicaires, Gabriel et Denis on été demandé de se définir par rapport a l’Eglise Roumaine. Les deux prélats on dit qu’en se soumettent aux circonstances ils refusent a leurs vicariat, même s’ils sont invités de faire parti du Sainte Synode de l’Eglise Roumaine, et ont quitté le pays.

La choie de l’évêque Nicodème a été motivé par le fait q’il a fais ses études a l’Académie Théologique de Kiev, donc bien habilité de réorganiser une province ecclésiastique qui plus d’un siècle a appartenu a l’Eglise Russe. Même quand il a arrivé le 23 juin a Chişinău, il a prononcée les mots de salue a ses paroissien en deux langues, roumaine et russe. Un autre motive et surtout symbolique, mais qui a caché des intentions réelles d’un petite partie du clergé roumain. C’est justement avant 1812, que la plupart du territoire de la futur Bessarabie, du point de vue ecclésiastique était soumis à l’évêché de Huşi. Donc, selon ce point de vue, la réintégration ecclésiastique doit reproduire exactement la structure altérée par l’occupation russe, par l’extension de la juridiction de l’évêché de Huşi sur la Bessarabie. Pas réaliste, cette opinion na eu aucune application pratique, mais a alimentée, une autre, qui, par contre a été vue comme une alternative assez valable. Il s’agit surtout de la position de la Métropolie de Moldavie, et soutenue pas seulement dans les moyenne ecclésiastiques, de traiter l’Eglise de Bessarabie comme une éparchie suffragante de la celle de Jassy. D’un autre côté, l’idée de l’autocéphalie de l’Eglise de Bessarabie, pas moins irréaliste dans les nouvelles conditions, que la celle de reproduction de la situation avant 1812, a renforcé l’option tout a fait valable, d’instituer la Métropolie de Bessarabie, en faisant parti de l’Eglise Autocéphale Roumaine, de même façon que la Métropolie de Moldavie. C’est l’opposition des points de vue mentionnés qui a prolongé pour une dizaine d’années l’officialisation définitive de la nouvelle structure ecclésiastique – la Métropolie de Bessarabie.

La première charge d’Archevêque Nicodème, a été la réorganisation des structures administratives de l’Eparchie de Chişinău et Hotin, sur la voie d’harmonisation avec les celles de l’église dans le reste du pays et d’optimisations après les «innovations» de l’époque révolutionnaire, qui ont produit des institutions avec des mélanges et dédoublements des fonctions. En fin, il a supprimé le Consistoire spirituelle, le Conseil supérieur de

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l’éparchie (ainsi que beaucoup d’autres conseil dans l’église et autour d’elle, de même inspiration), le Conseil scolaire ecclésiastique et l’Administration économique. Au lieu de ça, a été organisé une Administration Centrale de l’Eparchie avec 5 Directions: Administrative, Scolaire et Culturelle, Economique, Judiciaire (y compris le «Tribunal ecclésiastique») et des Registres d’état civile (en compétence de l’église jusqu’en 1930). Un Conseil Suprême d’Eparchie, composé de 12 membres, a eu la compétence dans les problèmes les plus graves et compliques. Parallèlement, deux représentants du clergé de Bessarabie, les archimandrites Gurie Grossu et Denis (Dionisie) Erhan, au mois de juillet 1918 ont été ordonné en qualité des évêques vicaires, respectivement, de la Métropolie de Moldavie et de l’Archevêché de Chişinău et Hotin. Apres la démission de la lieutenance a la chaire de Chişinău d’archevêque Nicodème, survenue en décembre 1919, c’est l’évêque Gurie Grossou qui a été mis a sa place (aussi comme lieutenant) le 3 janvier 1920, date de l’acte officiel émis par le Métropolite Primat de l’Eglise Roumaine Miron Cristea, acte qui a donnée beaucoup de satisfaction au clergé et peuple de Bessarabie, qui a permis d’avoir enfin un hiérarque supérieur originaire de leurs lieu.

Apres son installation a Chişinău, un événement assez controversé a troubles les choses. Le 21 février 1920 a été convoqué le Congres Extraordinaire de l’Eparchie des représentants du clergé des laïques, élus «démocratiquement» à des réunions électorales. Le Congres a réalisé les premiers élections, libres et démocratiques des ses hiérarques dans l’histoire de l’Eparchie. Gurie Grossou a été élus Archevêque de l’Eparchie due Chişinău et Hotin, et Denis Erhan évêque vicaire avec le titre d’Izmail.

De cette manière, les deux hiérarques ont été titularisés par un forum, sans aucune appuis dans la législation d’état roumaine – cas sans précèdent dans l’histoire de l’Eglise Roumaine. Donc, du point du vue de l’Etat et de l’Eglise Roumaine, c’est action ne peut pas être qualifié autrement qu’illégale. D’autre côté, les organisateurs ont eu la pleine conscience d’actionner dans le champ légal, assurée par les décisions du Saint Synode de l’Eglise Russe (de 5 juin 1917), sur l’élection des hiérarques par les réunions des éparchies, qui jusque la n’a été pas encore valorisé, et l’acte du patriarche Tihon, qui a invité le clergé et le peuple de Bessarabie de décider son destin a une Réunions d’Eparchie.

A partir de cette enveniment, nous devrons constater que la question de la juridiction, jusque ça, a été interprété d’une manière un peut différente a Jassy, puis a Bucarest et a Chişinău. Si les autorité de l’Etat et de l’Eglise Roumaine ont considère touts les formalité du passage de l’Eglise de Bessarabie sur la juridiction de l’Eglise Roumaine pleinement accompli,

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après la Décision et le Livre Pastorale de 14 et 16 juin 1918, a Chişinău, dans un autre optique, on considère, que le nouveau état des chose n’a pas reçue encore sa confirmation définitive, et c’est vraiment le Congres de l’Eparchie, en expriment la plénitude de la volonté du clergé et du peuple de Bessarabie, qui est habilité, par l’élection de ses hiérarques, ordonnés par l’Eglise Roumaine, de donner une forme parfaitement légale a la transition de la juridiction de Moscou a Bucarest, selon la volonté de son dernière archipasteur, le patriarche Tihon. Il est vrai que cette décision n’a pas été communique a la Patriarchie Russe, a cause de la situation confuse a Moscou, après l’arrestation a domicile du patriarche Tihon, suivie par une détention effective.

Les disputes sur le sujet de se Congres ont duré presque une année, Enfin, c’est une position réaliste et tolérante qui a triomphé a Bucarest. Malgré les accusations de séparatisme, prononcé sur ce cas (toujours décliné a Chişinău), a 17 décembre 1920, Le Saint Synode de l’Eglise Roumaine, dans la présence du Ministre des Cultes et des Arts Octavien Goga, a validé l’élection des prélats bessarabiens comme titulaires, et après l’ordination au Palais Royale de Bucarest (le 29 mars 1921), a Chişinău, le 15 mai 1921, a la résidence eparchiale, solennellement, dans la présence du Métropolite Primat, le Ministre des Cultes et des Arts, et d’autres hiérarques, a eu lieu l’installation officielle de l’Archevêque Gourie Grossou, comme titulaire de l’Eparchie de Chişinău et Hotin, et d’évêque Denis Erhan, comme vicaire de la même éparchie. Touts semble être bien accomplie, mais, l’absence à la cérémonie du Métropolite de Moldavie Pimen a dévoilé que pas tous les différends sont réglés. A Jassy, on a traitée toujours, l’Eglise de Bessarabie, comme une éparchie suffragante de la Métropolie de Moldavie. Donc, d’après les règles canoniques, l’acte d’ordination du titulaire de l’Eparchie de Chişinău et Hotin, doit être accordé par le Métropolite de Moldavie et pas par le Métropolite Primat de l’Eglise Roumaine. Malgré les choses accomplit, le Métropolite Pimen, a continué de manifester à chaque occasion ses prétentions.

Le projet du «Statut organique» élaboré en 1921, a prévue la création dans l’espace ecclésiastique de Bessarabie de deux nouvelles éparchies, décision motivée par l’existence dans le passe a deux chaires épiscopales à Hotin et à Ismail. A Chişinău, le Congres Extraordinaire de l’Eparchie, réunit le 14 mars 1921, n’a pas exprimé aucune objections sur se sujet. Enfin, le 2 février et le 13 mars 1923, ont été adoptées les décisions d’institutions des éparchies de Hotin et Bălţi et de Citadelle Blanche (Cetatea Albă) et Izmail.

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Dans la situation quand le nouveaux Statut d’organisation, qui devrai instaurer des règles commune pour toute l’espace ecclésiastique de l’Eglise Roumaine, essentiellement élargit après 1918, n’été pas encore adopté, a apparue la menace de la réitération du cas du février 1920. Pour apaiser la loi centrale avec la coutume locale, a laquelle le clergé et les croyantes de Bessarabie ce montre encore très attaché, l’Archevêque Gourie, a convoqué le 13 mars 1923 le Congres Extraordinaire de l’Eparchie, a lequel on a adopté une décision de compromis. En conservant son droit d’élection des prélats, l’Eglise de Bessarabie, quand même, en manifestant «les sentiments d’abnégation et de fraternité roumaine», accepte pour les circonstances présentes, que la titularisation pour les deux évêchés récemment institué, sera réalisé en conformité avec la Loi synodale roumaine, mais avec la conditions, que les six représentants de Bessarabie, délégués au Grande Collège Electorale, seront obligé d’exprimer la décision unanime du Congres sur les candidature concrètes pour la titularisation.

Pour le Siège d’Hotin et Bălţi, le Grande Collège, a élu la candidature avancée par le Congres de l’Eparchie, d’évêque Bessarion Pouiu. Mais, ce ne pas le même cas qui ce produis envers la candidature pour le Siège de la Citadelle Blanche et Izmail. Au lieu du candidat soutenu par le Congres (l’archimandrite Jules Scriban), le Grande Collège a élus le prêtre professeur de la Faculté Théologique de Cernăuţi Nicolas Cotlarciuc. Toutes les protestations de la délégation de Bessarabie, ont été déclinées, et par le Décret Royal de 31 mars 1923, la décision du Grande Collège a été confirmée.

Les cérémonies d’ordination de Nicolas Cotlarciuc comme prélat (Bessarion Puiu en est déjà), et d’intronisation des évêques aux résidences des éparchies respectives, a donne une nouveaux, et, heureusement une dernière occasion, d’insisté, a Jassy et a Chişinău, sur sont point de vue sur le rapport entre les deux principales éparchies de la Moldavie historique. L’Archevêque Gourie a reçue le message du Ministre des Cultes et des Arts dans le quelle il est prié d’organise les cérémonies, et, pour évité les mésententes comme pendant l’intronisation du Gurie a Chişinău, de faire ça «en accord» avec le Métropolite de Moldavie et de Suceava. Mais, en anticipant l’éventuelle accord, le Métropolite Pimen a établit toute seul la date d’ordination de Nicolas (devenus Nectarie) Cotlarciuc, en invitant l’Archevêque Gurie de participé a la cérémonie. L’hiérarque de Chişinău n’a pas honoré cette invitation. Il a repris l’initiative en installent les nouveaux titulaire a Bălţi et a la Citadelle Blanche. Un fait insolite, quand même, a eu lieu pendant ces installations. On a lue deux actes d’intronisation à chaque cérémonie, l’un d’Archevêque Gourie, ce qui personnellement a effectué

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l’installation, et une autre venue de la part du Métropolite Pimen, apporté par un représentent délégué.

Le différend, de la juridiction sur l’éparchie d’Hotin et Bălţi, a été solutionne d’une manière «originale» par le gouvernement libérale. Sur cette éparchie a été élargit l’autorité de la Métropolie de Bucovine. Cette action a provoqué des protestations, formulées au Congres d’Eparchie de Chişinău de février 1925. Rien n’a changé, la situation a été acceptée, sans exclure des complications du partage du patrimoine commun et le goût un peut amère d’une chose traitée comme une injustice.

C’est intéressant que l’avancement du statut de l’Eglise de Bessarabie, s’est produit parallèlement avec l’augmentation du Statut de l’Eglise Roumaine, et ses deux événements ne sont pas sans liaison. On a constaté de plus longtemps que l’initiative de la fondation du Patriarcat Roumaine est venue de la part du clergé de Bessarabie. C’est encore pendent le Congres Extraordinaire de l’Eglise de Bessarabie, de 7-16 mars 1921, que pour la première fois, un forum représentatif, a annonce expressément le désire d’avoir un patriarche, et cette volonté a pris une forme documentaire dans les propositions inclus dans un nombre d’articles rédigés pour le projet su Statut Organique de l’Eglise Roumaine. La session spéciale du Saint Synode de l’Eglise Roumaine ou a été discutée et approuvé l’initiative de la fondation du Patriarcat, a été présidée dans le Saint Synode par l’Archevêque de Chişinău et Hotin, Gourie Grossou.

Enfin, la doléance, des bessarabiens, d’avoir une Métropolie, en conformité avec le testament de Gabriel Bănulescu-Bodoni, commence à ce matérialisée, avec la loi du 6 mai 1925, selon laquelle, l’Eglise Roumaine se compose des cinq métropolie, y compris la Métropolie de Bessarabie, la cinquième dans l’ordre, comme la dernière, chronologiquement, apparue.

Jusqu'à son apparition de facto, a passé encore trois ans. Le clergé et croyants ont opté, presque unanimement, pour la titularisation de Gourie Grossou. Apres des années des tergiversations, expliqués en parti par de circonstances politique (un conflit avec le gouvernement libéral), et aussi par une opposition dans le haute clergé, exprimée surtout par l’évêque Bessarion Pouiu, le 28 avril 1928, l’Archevêque Gourie a été augmente au rang du Métropolite, titulaire de la Métropolie de Bessarabie.

Une question d’importance extraordinaire, pas seulement pour la vie religieuse mais aussi pour la selle intellectuelle a été la fondation à Chişinău de la Faculté de Théologie, du point de la vue administrative, dépendante de l’Université de Jassy. C’est première institution d’étude supérieure dans la Bessarabie, est apparu après des longs débats. D’un part, l’idée de fonder la faculté à Chişinău a eu des ferventes défenseurs, comme le parlementaires

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pr. Paul Goucioujna, l’Archevêque Gourie Grossou, le professeur Jean Popović, ainsi que plusieurs hommes politiques, intellectuelles y compris les professeurs de l’Université de Jassy in corpore. D’autre part n’ont pas manqué des adversaires redoutables, comme le Métropolite Pimen de Moldavie, l’évêque Bessarion Pouiou et d’autres.

Les arguments sont divers, mais en gravitant toujours autour d’un problème majeure – la spécificité de «l’orthodoxie bessarabienne». L’uns ont considéré que la faculté de théologie sera une bonne moyenne d’intégration dans la vie religieuse du pays, par l’entremise des professeurs et des étudiants originaires des diverses provinces du pays. En même temps, la spécificité de «l’orthodoxie bessarabienne», a été vue aussi comme une bonne voie pour l’enrichissement de la vie orthodoxe dans tout le pays. D’autres, ont interprété le même phénomène de «l’orthodoxie bessarabienne» comme dangereux, qui, dans le cas d’une favorisation systématique, peut glisser vers une sorte de séparatisme religieux, en alimentent aussi un séparatisme régional. En fin, c’est la cause de Chişinau qui a gagné.

Le 8 novembre 1926, la Faculté Théologique, dans le siège de l’ancien Séminaire Théologique, a ouvrit ses portes aux étudiants (566 au nombre totale, y compris 216 à la première année et 350 à la deuxième). Ont été admis aux études dans la deuxième année les absolvants des cours de séminaire complètes (10 années), sans compter l’âge. Ça a donné une large possibilité au clergé de Bessarabie d’ancienne formation dans les séminaires russe, de renouveler ses connaissances et de s’harmoniser plus facilement avec les ordonnances de l’église roumaine.

C’est pour la première fois dans l'espace entre Dniestr et Prut, que l’Orthodoxie reçoit, dans la langue maternelle de la majorité de sa population, la possibilité d’avancer au plus haut niveau d’expression théologique. Les cours ont été assurées par des professeurs remarquables, en provenant des divers centres universitaires et ecclésiastiques du pays, déjà bien formé ou en ascension. Ici, à Chişinău, a la Faculté Théologique, ce passe la plus prodigieuse partie de la vie du célèbre théologien (mais aussi écrivain) Gala Galaction (pr. Grégoire Pişculescu), doyen de cette Faculté depuis 1928. Parmi les professeurs venues d’aux dehors de la province, comme l’archimandrite Jules Scriban, les frères Cicerone et Valeri Iordăchescu, Nicolas Popescu-Prahova, Toma Bulat, Constantin Tomescu, Etienne Berechet, Nicéphore Craïnic, et d’autres, s’affirme une génération des intellectuelles locaux – Serge Bejan, Elie Tocan, Alexandre Boldur et d’autres. La Faculté a conféré des titres de docteur a un nombre des ses étudiants: le futur archeveque Antim Nica (boursier en France, Angleterre et

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Liban), Nicolas Ciudin, l’archimandrite Basile Vasilache, ou aux licencié d’autres institutions théologiques: Isidore Todoran, Alexandre Severin, qui, postérieurement, ont joué un rôle importante dans la vie ecclésiastique et dans le domaine des études théologique roumaines. La présence d’une institution universitaire d’études théologique à Chişinău, a eu une influence importante sur l’apparition des ouvrages théologiques signés, par des prêtres, ce qui n’a été pas en usage dans le temps de la domination russe.

La notion de «l’orthodoxie bassarabienne», dont nous avons utilisé plut haut, en provenant d’un titre du livre de Gala Galaction, reflète une réalité surtout sur le fond général de l’orthodoxie en Roumanie. D’un part, l’influence de l’orthodoxie russe, d’autre part, le processus de laïcisation dans l’Ancien Royaume de Roumanie, surtout après la Révolution de 1848, suivie par les reformes de sécularisation d’Alexandre Ioan Cuza, ont assure un certain clivage entre la religiosité orthodoxe de Bessarabie et la celle des autres provinces roumaines. Le phénomène mentionné, c’est manifesté en plusieurs dimensions. On constate pour l’époque, des différences formelles, vestimentaires, chez les représentants du clergé de Bessarabie, qui reste attaché aux modèles russes, les distinctions spéciales, l’usage de porter la croix pectorale pour les prêtres immédiatement après l’ordination. Les prêtres bessarabiens, ce distingue toujours par les longs cheveux, tombant sur les épaules et la barbe «orientale». On peut définir les caractéristiques spécifiques de «l’orthodoxie bassarabienne» en utilisant toujours l’adverbe plus. Donc, plus de piété, plus d’estime pour les représentants du clergé, plus de somptuosité et de solennité dans la pratique liturgique, plus de discipline en se qui concerne la fréquentation de l’église, etc. Des qualités, qui, des différents points des vues, ont suscité des appréciations parfois diamétralement opposées. Ainsi, ont peut trouves a l’époque, le «peuple de Bessarabie» caractérisé comme rétrograde ou comme «théophore» (porte Dieu). La Bessarabie se distingue aussi par l’architecture d’inspiration russe des églises, avec un meilleur éclairage et l’usage dans la liturgie du cantique polyphonique. Cette dernière caractéristique a trouves un nombre des critiques mais beaucoup plus des admirateurs. En laissent a côté les polémiques a ce sujet, il est a mentionné l’influence notable du style cantique bessarabien sur la musique ecclésiastique dans toute l’espace roumain.

Ce qui a trouble peut être le plus la vie religieuse dans la Bessarabie, a été la reforme du calendrier. Le deuxième jour après le 30 septembre 1924, a devenu le 14 octobre. L'attachement au vieux calendrier a été très fort, surtout dans la Moldavie, partie de l'Ancien Royaume, et dans la Bessarabie. Dans la dernière, le problème a été aggravé par des implications politiques.

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Les forces hostiles à l'union de la Bessarabie a la Roumanie, tandis a l'intérieure, qu'a l'extérieure du pays, ont spéculé l'introduction du calendrier corrigé, pour lui donner un aspect d'abus de la partie du Bucarest, contre la population orthodoxe de la Bessarabie. On a fait de ça un sujet de propagande, qui devra nourrir le séparatisme local, et les nostalgies pour les temps de la domination russe. Les carences dans l'œuvre d’éclaircissement du contenu de ce reforme, qu’il ne contienne rien de ce qu'on peut qualifier comme trahison de la vrai orthodoxie, ont eu aussi un „contribution” a l'élargissement d'un mouvement qui a été appelé a l'époque – „styliste” (venue d'adeptes de l'ancien style de calendrier). En augmentent jusqu'à la fin des années 20, il a connus un recul substantiels vers le milieu des années 30 du XXe siècle. A ce temps la, la propagande de l'ancien style, mené encore, surtout par des hiérarques russe, venue du Serbie, n'a pas eu, presque, aucune réception dans le milieu de la population orthodoxe.

A la fin de l'époque d'entre les deux guerres, l'église orthodoxe de la Bessarabie, qui a passe une période de réorganisation et d'adaptation, pendent la quelle n'ont pas manqué des complications et des troubles, inhérentes a un processus de changement, peut être caractérisé comme fleurissante, avec une organisation des éparchies bien défini, un grand nombre des adhérents fideles, un bon niveau d'instruction du clergé assure surtout par la Faculté de Théologie de Chișinău et une voix bien attendu par ses éditions spéciales, le revue „L'Éclaireur” et le journal „Le Missionnaire”. Les éparchies de Bessarabie, la Métropolie, avec ses éparchies suffragantes d'Izmail et de la Citadelle Blanche, et l'évêché d'Hotin et de Bălți, suffragante à la Métropolie de Bucovine, ont compté: 1090 d'églises, 1104 prêtres, 20 monastères et 9 ermitages avec 2414 des moins et nonnes.

§4. La situation de l'Eglise orthodoxe de Bessarabie pendent la première occupation soviétique (1940-1941)

L'annexion de la Bessarabie par l'Union Soviétique a 28 juin 1940,

comme suite du protocole additionnel secret du pacte Ribbentrop-Molotov, a eu des conséquences désastreuses sur le plan ecclésiastique, dont il s'agit ici. Un bon partie du clergé, environ 40%, ce retire en Roumanie. Premièrement, c'est une sorte d'interregnum qui s'installe dans l'église de Bessarabie. L'hiérarchie qui faisait partie de l'église roumaine a quittée ces territoires, mais une autre, subordonné à la patriarchie de Moscou, s'attarde de prendre sa place. Difficile a jugé maintenant, si cette situation, et provenue d'un déroulement rapide des événements, dont la question de la réorganisation ecclésiastique ne s'impose dans ces circonstances comme un problème de

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premier rang, d'un manque des hiérarques en liberté, ou de l'orientation générale de la politique soviétique envers les cultes religieux, dicté par la perspective de leurs annihilation complète (donc l'organisation d'une nouvelle province ecclésiastique en ce rendent absolument inutile).

Mais la consistance de la vie religieuse dans la province nouvelle accueillie, a réclamée une autre attitude. Ca explique, probablement, l'apparition en décembre 1940 d'une figure entièrement obscure d'un certain Alexeï, qui se dit évêque de Toula, et qui, à court temps s'érige comme Archevêque de Chișinău et de Bessarabie. Nul information sur sa provenance, s'il été un hiérarque de la Patriarchie, un représentent de „L'Eglise vivante” ou un homme de l'NKVD, déguisé en prélat (comme il a été toujours suspecté). Ce qu'on peut affirmer sans cesse est qu'il a eu un mandat de la part des autorités soviétiques pour une mission spéciale. Seulement comme ça ont peut expliquer les faits, qu'il a reçue une résidence spacieuse, dotée d'une firme – „Chancellerie de l'administration des éparchies de Chișinău, Izmail, Bălți et Cernăuți. Heures d'audience 9-1; 4-6”, et qu'il a été évacué dans une machine spéciale réservé, a la veille de l'entrance des troupes roumaines. On ne c'est pas toute les dimensions de cette mission, les mémoires conservés sur ce sujet, nous renseigne seulement sur des testassions de la loyauté des représentants du clergé de Bessarabie.

Le coup le plus dure, pendent les premiers mois de l'occupation soviétiques, a été reçue par les institutions ecclésiastiques des viles et surtout de Chișinău. Toutes les églises et les chapelles des institutions d'enseignement et militaires, des hôpitaux et même la chapelle du Palais Métropolitain ont eu la destination changée. Les citadins ont été vraiment scandalisés par les attitudes des nouvelles autorités, manifestées pendent le dépouillement des églises de ses trésors (icones, les vêtements sacerdotaux etc.).

Dans les paroisses rurales, la politique des soviétiques a été un peut plus habile. Pour ne provoquer pas une révolte en masse de la paysannerie, forte attachée aux valeurs religieuses, on n'a pas forcé par des méthodes répressives, en préfèrent une vois, en apparence tout a fait légale. En conformité avec les lois de l'Union Soviétique, L'Etat et le seule propriétaire des tous les biens immeubles. Donc touts les édifices religieux, ainsi que les terrains, ont devenue propriété d'état. Donc, le croyants, pour pratiquer leur culte, doivent louer le bâtiment d'église et le terrain ardèrent. Les dimensions des payements, sont déterminées arbitrairement, le plus souvent, s’en élèvent à des contributions vraiment exorbitantes, avec la tendance d'augmentation progressive. Si le prêtre et les croyants ne pouvaient pas faire face a ces taxes abusives, l'église était fermé et sa destinations rapidement changé, dans

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la presse en apparent un article, qui annonce que les habitants du tels ou tels village, en reconnaissent l'absurdité de la religion, ont renoncé de bon conscience a son église et aux services de son prêtre. Donc, encore un pas vers le triomphe finale de l'athéisme est accompli. Les atrocités, quand même, n'ont pas manquée. Le nombre des prêtres déportés, tués ou disparu, pendent seulement une année d'occupation, augmente à 48 personnes.

Avec le commencement de la guerre, en ce retirent du Bessarabie, les autorités soviétiques ont disposé de détruire un nombre importent des édifices. Tellement, beaucoup d'églises, sont transformé en ruine ou ont été gravement affecte. La cathédrale métropolitaine et été incendié, tandis que la résidence eparchiale avec sa chapelle ont été rasé de la surface terrestre.

§5. La revenue au sein de la Patriarchie de Bucarest (1941-1944)

A son revenus, les autorités roumaines, parmi d'autre tâches impotentes, ont eu la celle de rétablir la bonne fonction de la vie ecclésiastique. Les structures hiérarchiques ont été régénérées assez rapidement. L'Archevêque-lieutenant de la Métropolie de Bessarabie, Ephrem Enăcescu (qui a remplacé en 1938, le Métropolite Gourie Grossou, lors de sa suspension en 1936) et l'évêque titulaire de l'éparchie d'Izmail et de la Citadelle Blanche Denis Erhan, ont revenues dans leurs éparchies. A court temps, l'évêque Denis a annoncé sa retraite a cause des âges avancées et la santé dégradée, et fut remplacé par l'évêque-lieutenant Polycarpe Morușca (évêque des roumains en Amerique). Un autre évêque-lieutenant, Partenie Ciopron (évêque de l'Armée) est venue au lieu de l'évêque de Bălți et l'Hotin Tit Simedrea, qui a été avancé au rang du Métropolite de Bucovine. Les églises ont été rétablies, et l'œuvre de reconstruction a démarré. La validation des ordonnassions opéré par Alexie de Tula, a été suspendue jusqu'à l'éclairement de son statut canonique. Les prêtres qui ont abandonné l'église et le foie, et ont exécuté de fonction dans administration soviétique, sont éloigné définitivement de l'église. A été rétablie le service divin selon le calendrier corrigé. Le 31 octobre 1942, en présence du Roi Michel, de la reine-mère Helene et les trois hiérarques-lieutenants de Bessarabie, a été sacré, après la restauration, la Cathédrale Métropolitaine du Chișinău.

Ont été repris aussi les éditions périodiques anciennes: „L'Eclaireur”, „Le Missionnaire”, le „Le Bulletin eparchial” (a Izmail) et ont apparue de nouveaux: „Le Bulletin d'Archevêché de Chișinău”, „L'Eglise de Bessarabie” (a Bălți). L'Historien et le théologien, pr. Paul Mihail, a

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organise, près de l'ancien cathédrale métropolitaine, un musée ecclésiastique. A été relancé aussi l'activité philanthropique de l'église. Ce qu’on na pas réussi à faire pendent cette courte période du rétablissement ecclésiastique, est de réactiver la Faculté de Théologie a Chișinău. Apres 1940 elle a fusionné avec la Faculté de Théologie de l'Université de Cernăuți, donc pratiquement a été supprimé.

Au mois de janvier 1944, a été convoqué le Grand Collège Electoral à Bucarest, qui a titularisé les hiérarques pour plusieurs éparchies, y compris les éparchies de Bessarabie, jusqu'au moment toutes dirigées par des lieutenances. Ainsi a été titularise le deuxièmes Métropolite de Bessarabie, Ephrem Enăcescu. Il a mené une activité prodigieuse jusqu’aux derniers jours, avant l'occupation soviétique.

§6. L'Eglise orthodoxe dans la République Soviétique Socialiste de Moldavie

La deuxièmes édition de l'occupation soviétique qui s'étendra sur

quelques décennie, sur le plan religieux a apporté une stratégie un peut modifiée. Les réalités de la guerre ont imposées aux autorités soviétiques une nouvelle attitude face à l'église orthodoxe. En avoir besoin de son appui patriotique, ils se sont vue forcés de changer la stratégie de l'annihilation de l'église dans une perspective immédiate, par la stratégie d'une relative tolérance, mais dans des limites bien définie, selon l'accord de Kremlin de 1943. Généralement, cette nouvelle orientation dans la politique ecclésiastique, a restée presque intacte jusqu'à la fin de l'URSS, grâce au fait que les autorités soviétiques ont accordé plus d'importance a l'opinion publique internationale. En limitant, le plus possible, sont impact sur la société, ils ont accepté pour l'église et sa hiérarchie une sorte de réserve, avec des frontières bien gardées.

En résultant de cette stratégie, la politique des autorités soviétiques dans la Bessarabie, redevenue (la deuxièmes fois après 1940) la République Soviétique Socialiste Moldave9, peut être définie, en deux notions, un peut contradictoire: conservation et limitation avec diminution progressive. Sur la première voie, il faut remarquer, qu'on a eu soin d'offrir (en opposition avec la situation de 1940) à cette espace une organisation ecclésiastique

9 Du point du vue territorial il n'y a pas d'identité parfaite entre la Bessarabie et la R.S.S. de Moldavie. Les régions de la Bessarabie du Nord (le district d'Hotin), ainsi que de la celle du Sud (les districts d'Izmail et de la Citadelle Blanche) ont été concédé a la R.S.S. Ukrainienne, tandis que la Transnistrie (un partie de la République Autonome Soviétique Socialiste Moldave, organisée dans le cadre de la R.S.S. Ukrainienne en 1924, avec le but stratégique de la récupération de la Bessarabie), espace qui n'a jamais appartenue à la principauté de Moldavie, y été ajoutée.

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canonique, bien sûr, au sein du Patriarcat de Moscou. Du se point du vue, a été réitérée la pratique du XIXe siècle, dont le siège de l'Eparchie de Chișinău et de la Moldavie n'a pas eu un statut défini, en dépendent toujours de la dignité des hiérarques, envoilé ici par le Saint Synode de l'Eglise Russe, dans la majorité des cas évêques, parfois archevêque, et c'est seulement a la fin de l'époque soviétique, que l'archevêque Serapion a été élevé au rang du métropolite. Dans la situation d'un isolation relative qu'il sont mis, et a cause de l'obligation de ne se manifester pas au dehors des limites assez restreintes, tracées par les autorités civiles, les hiérarque de l'Eparchie de Chișinău et de Moldavie, en commencent avec Bénédicte, et en finissant avec Jonathan, a la veuille de la Perestroïka, n'ont pas manifeste aucune personnalité, en étant connue pour la plupart de croyants, seulement d'après les calendriers ecclésiastiques annuaire, publiés pas le Patriarcat de Moscou, ou sont présentés les portraits des toutes les membres du Saint Synode de l'Eglise Russe.

En conformité avec la pratique de l'église russe, on a revenue au calendrier julien, le service divin ce vête de nouveaux dans l'habile de la slave ecclésiastique, le roumain n'est conservé que pour les sermons dans les églises de village, assez limités, parce qu'a prêcher, dans l'optique des autorités, été très proche de ce qu'on a défini comme propagande religieuse, laquelle n'a été jamais tolérée. Aucune institution d'instruction des prêtres, ainsi que des éditions périodiques, n'ont été pas admis pour cette espace.

Mais comme nu l'avons déjà dit, la limitation a impliqué aussi la diminution. Cela a été traité comme une tâche de premier ordre pour la RSS Moldave, en tenant comte du degré élevé de la religiosité de sa population, qui a jusqu'ici, a bénéficié d’une vie ecclésiastique dans toute sa plénitude.

Pour réduire le nombre des églises activent, on a fait appel à la pratique déjà bien connus des impôts excessive. Ça a eu un fort effet immédiat, pendent les années de la famine organise, de 1946-1947, quand la population a été privées d'aucune possibilité d'honoré ces obligations fiscale, assez difficile d'être accompli même dans une situation de normalité. Jusqu'en 1949, presqu'un demi du nombre des églises a été fermé. Dans un nombre d'églises (48) qui ce considéraient activent, le service divin ne s'officiait pas, a cause de la manque des prêtres, l'uns destitués, l'autres soumis a des représailles.

Le „dégel de Khrouchtchev”, a apporté des nouveaux changements dans la politique d'Etat athéiste, envers l’église orthodoxe. L'offensive contre l’église s'efforce, ce fait en contrastant avec la libéralisation relative dans d'autres domaines. Les répressions brutales ont été abandonnées, et on assiste à une œuvre assidue, parfois assez ingénieuse, parfois un peu plus

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grossière, d'inventer toujours un cadre d'apparence légale à toutes les actions de fermeture des monastères et des églises. On a inventé des motifs politiques, économiques, culturelles et même hygiéniques. Des agents de la sécurité ont été plante dans la seine de l'appareil administratif de l’éparchie. Ils ont dénoncé plusieurs cas des fraudes fait par les prêtres (fraude du point du vue des restrictions abusifs soviétiques), ce qui a permet la destitution des plusieurs représentent du clergé, et comme conséquence la fermeture des églises.

Parfois on a réussie d'éviter les actions de résistance, mais dans quelques cas, l'opposition des croyants a eu des proportions importantes, donc les autorités, n'ont pu pas éviter des actions répressives. C'est surtout le cas de la liquidation du monastère de Răcula, dont la résistance pendent 9 jours, finit avec l'arrestation de la prieure du monastère ainsi que de 8 habitent du village. La clôture du monastère de Căpriana, le plus ancien dans cet espace, a été accompagnée par la destruction barbare de ses riches archives et bibliothèques. Il faut mentionner que, quelconques des actions antireligieuse, pour éviter des complications ont été exécuté furtivement, pendant la nui. C'est surtout le cas de l'explosion, pendent la nuit du fameux campanile de la Cathédrale Métropolitaine, en 1963. Le matin, un gazon été déjà plante a sa place.

L'effort principal a été dirigé pour clôturer les monastères, considéré en total désaccord avec les normes de la vie socialiste. En 1960, des 24 monastères existants à la fin de la guerre, ne reste que 7, en 1961 seulement 4 et en fin en 1965, de la célèbre vie monastique de Bessarabie ne reste qu'un seule monastère de nonnes, a Jabca, qui a résisté jusqu'à la fin de l'époque soviétique, surtout grâce a sa prieure, qui a lutté pendent la guerre dans l'armée rouge.

Pendent l'époque de „stagnation de Brejnev”, quand la vie ecclésiastique a été déjà essentiellement diminué, ont a mis les accents principaux sur les mesures „positive”, s'a veut dire, la propagande athéiste, qui accompagne le citoyen soviétique a toute les étapes de sa formation en commencent du jardinet. Tous les moyens d'information, et les formes des manifestations culturelles, ont la tâche d'éduquer en esprit athéiste. Mes plus que ça, un effet vraiment forte, la eu la pratique de la marginalisation sociale des religieux. Mémé si aucune loi, ne fait pas distinction entre les citoyens croyants et non-croyants, la pratique laisse toujours les portes fermes vers la promotion sociale et les études supérieures, pour les religieux. Seulement la pratique tout a fait discrète du culte, toujours avec le risque d'être démasqué, qui permis a un nombre des croyants de recevoir des diplômes universitaire. Tout ça emporte un baissement significatif de la fréquentation des églises, en

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facilitant leurs clôtures. A la fin de l'époque soviétique, ne reste que 194 églises en fonction.

§7. L'Eglise orthodoxe à la fin de l'époque soviétique et après la

Déclaration de l'Independence de la République de Moldavie10

Les changements ont commencée, déjà, environ 1989, avec l’articulation du mouvement nationale. Le premier signe des temps nouveaux a été la substitution du métropolite Serapion (Fadeev), qui symbolisait le conservatisme de l’église orthodoxe russe, pas sensible aux revendications du mouvement nationale, par l’archevêque Vladimir (Cantarean), qui au moins, possédait le roumain. En 1990, ont été investi deux évêques vicaire – Pierre (Păduraru) à Bălţi et Vincent (Moraru) à Tighina (Bender). Ces changements n’ont été pas considérés suffisants autant aussi dans les moyens de l’église, que dans la société, animée par la construction du nouvel état national et de la «redécouverte» de son identité roumaine. L’indépendance et, en même temps, la conscience de faire parti d’un entité ethnique (celle roumaine) qui dépasse les frontières politiques, deux réalité génératrices des nouveaux idéologèmes pas toujours harmonisée, ont réclamé initialement des attitudes plus au moins proches sur le problème de l’église: l’indépendance politique du nouveaux état doit être accompagnée par l’indépendance de l’église (en suivent une paradigme bien connu dans le sein de l’orthodoxie, malgré la situation de l’époque moderne avec la séparation de l’église de l’état).

En même temps, l’inertie du «l’héritage» soviétique, ainsi que la nostalgie alimentée par l’espérance de le récupérer, d’une façon ou d’un autre, entre en contradiction avec les tendances d’émancipation, avec l’articulation de l’identité roumaine. Cette opposition ce manifeste même a l’aube l’indépendance de l’état Moldave. Le 3 avril 1992 un groupe de 52 parlementaires ont adressé une lettre aux patriarches de Moscou et de Bucarest, en sollicitant le commencement d’un dialogue «en vue de la

10 Pour la situation ethno-démographique dans la République de Moldavie de la fin du XXe siècle, plus de relevance ont les donnes du recensement du 2004. En omissent la discussion sur le problème identitaire dans la République du Moldavie, nous faisons a se sujet seulement quelques remarque pour expliquer notre choix, en présentent les données. En tenant compte des controverses sur le problème de l’identité de l’ethnie majoritaire, nous voulons mettre dans un seule indice, les données qui sont divisées dans le recensement en deux partie: moldaves et roumains, et, respectivement – langue moldave et langue roumaine. L’argument, que nous le considérons assez suffisent pour justifier cette opération, consiste dans la réalité que, sans égard à la dénomination utilise pour l’auto-identification ethnique (moldave ou roumain), ou pour sa langue materne (moldave ou roumain), dans les limites de la République de Moldavie, ni les uns ni les autres, ne considère pas qu’ils appartiennent aux différentes ethnies, tant plus, qu’il parle des différents langues. Donc,

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reconstitution de l’unité ecclésiastique du peuple roumain». Le St. Synode de l’Eglise Orthodoxe Roumaine, en examinant cette demande, a déclaré de n’avoir pas jamais reconnu la suppression de la Métropolie de Bessarabie avec le siège a Chişinău, et de la Métropolie de Bucovine avec le siège a Cernăuţi. Généralement, la patriarchie roumaine n’a pas reconnu jamais les conséquences désastreuses du pacte Ribbentrop-Molotov.

La patriarchie russe a occupée une position nettement négative face a cette initiative. Plus que ça, on a déclanché une campagne contre les représentants du clergé de la République de Moldavie qui ont soutenue l’idée de la reconstitution de l’unité de l’église roumaine. La conséquence de ces confrontation a été le dédoublement de l’hiérarchie de l’église orthodoxe en Moldavie, dont nous revenons plus loin, après la présentation générale du redressement spectaculaire de l’église en commencent avec le fin de l’époque soviétique et la situation de l’église orthodoxe de Moldavie qui a resté au seine du Patriarchie de Moscou.

L’époque postsoviétique se caractérise par la réactivation des églises et monastères, désaffectée par les autorités soviétiques et l’édification des nouvelles. Si en 1988 ont fonctionné 194 églises et un seule monastère (de nonnes) a Japca, en 1994, on peut enregistrée un nombre considérablement agrandit – 864 églises, 21 monastères (11 de moines et 10 de nonnes) et un ermitage. C’est dynamique reste valable en continuation, en 2001, sont en fonction déjà 1076 églises, 34 monastères et 6 ermitages.

D’après 1989, l’édifice de la cathédrale de «La Naissance du Seigneur», qui a été jusqu’ici utilisée comme sale d’exposition, a été rétrocédé a l’église, et de 1990 ont commence les travaux de restauration (l’extérieur accomplit en 1996, a l’intérieur on travaille jusqu'à présent). En 1997 a été réédifié le campanile de la Cathédrale (détruite au temps de Chrouchčiov). En tenant compte que l’ensemble de la Cathédrale avec le campanile sont placé dans le plein centre de la capitale, tout le deux actions (restauration et réédification) ont eu l’importance d’un geste symbolique qui a dépassé beaucoup l’aspecte technique de cette action.

C’est produit des changements importants aussi dans le statut de l’Eparchie de Chişinău et de Moldavie. En 1992, le patriarche Alexis II-e et le St. Synode de l’Eglise Orthodoxe Russe ont adopté la décision d’accorder à l’Eparchie de Chişinău le titre officiel – L’Eglise Orthodoxe de Moldavie (EOM), décision validée par le Conseil des Prélats en 1994. L’archevêque Vladimir a reçu le Tomos d’auto administration et la nouvelle titulature – Métropolite de Chişinău et de la Moldavie entière (sic!). Sans avoir des prétentions sur l'interprétation de cette titulature sur l'aspect politique (général ou ecclésiastique), nous remarquons, son caractère, au moins,

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étrange. On ce demande, comment ont a pu ajuter au titre le syntagme „de la Moldavie entière”, alors qu'il existe, depuis environs six siècle, une Métropolie canonique de Moldavie et de Suceava, maintenant, avec la résidence a Jassy, l'ancien capitale de la principauté de Moldavie?

En conformité avec ce Tomos la Métropolie de Moldavie reçois le droit d’une administration indépendante dans questions économiques, administratives, judiciaire. Le pouvoir législatif (dans le domaine ecclésiastique) revienne déjà au Synode de l’EOM, qui à un statut propre, approuvé par la Décision du Gouvernement de la République de Moldavie a 17 novembre 1993. Le Métropolite sera élus par le Synode de l’EOM d’un nombre des candidats confirme par le Patriarche de Moscou, parmi les citoyens de la République de Moldavie, possesseurs des langues roumaine et russe. Suivent la loi de cultes (24 mars 1992), ont été rétrocédées a l’Eglise Orthodoxe les édifices religieux avec un parti des terrains que les ont appartenue.

On a fondé plusieurs institutions a différents nivaux au service de l’église. Des écoles pour les chantres d’églises ont été ouvert a Bender (1996), au monastère «St. Marthe et Marie» du village Hagimus, district Căuşeni (1998), au village Chiştelniţa (transférée au monastère de Hârbovăţ). Au nivaux des études lycéennes on peut mentionne les suivants: les Séminaires Théologiques Lycéenne pour les filles «La Régine Marie» (village Suruceni, 1998) et «St. Pieuse Martyre Elisabeth» (ville Edineţ, 1999), le Séminaire Théologique «St. Phokas» (le monastère «Naissance du Seigneur», village Zăbriceni, district Edineţ, 1999). Les absolvants des ses institutions ont la possibilité de subir les examens de baccalauréat et continuer leurs études a quel qu’il soit des institutions supérieure.

Une situation apparts et a mentionne sur l’histoire du Séminaire Théologique de Chiţcani (le monastère du Nouveaux Neamţ). Fondée en 1991, et en activent en base d’un programme didactique synthétisé d’après les programmes des institutions similaire de Moscou et Bucarest (la langue d’étude – le roumain, sauf les années 1994-95, quand les autorités séparatistes ont impose une groupe avec les études en russe). En avril 2001, la Patriarchie de Moscou a décidé de nommé en qualité de recteur de cette institution, l’évêque de Tiraspol et Dubăsari Iustinien. Ça signifiait l’extension de la juridiction de cette éparchie sur le couvent et le Séminaire et a provoqué une réaction des professeurs et des étudiants. La situation s’est aggravée à cause de l’implication des militaires du bataillon «Dniestr», appartenant aux forces militaires du régime séparatiste et de la pression de cosaques, qui se proclame défendeur de la «vraie» orthodoxie, la celle russe. Le fait que le monastère se trouve sous la juridiction de la Métropolie de

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Moldavie, dépendante a son tour de la Patriarchie de Moscou, n’a pas dérangé les «défendeurs», ce que dénote la substance ethno-politique du conflit et pas la celle confessionnelle. En effet, la décision a été changée, et en qualité de recteur a été désigné l’archiprêtre M. Smerea. Ça a provoqué des nouveaux tensions, le monastère en étant siégé par les cosaques et d’autres personnes avec des placardes antiroumaine. Seulement l’intervention des forces pacificatrices a sauvé le monastère. Mais, dans des telles conditions l’activité du Séminaire a devenu impossible et il a été transféré a Chişinău en 2002, connue depuis la, sous le nom de Séminaire Théologique Lycéenne «Les Sts. Trois Hiérarques».

En 1991, par la décision du Gouvernement a été refondé la Faculté de Théologie Orthodoxe dans le cadre de l’Université d’état de Moldavie, dans l’enceinte du vieux séminaire théologique avec sa chapelle (utilisée antérieurement comme sale sportive). En 1993, la Faculté a été retirée de la structure de l’Université et réorganisée en Académie Théologique, dans le même siège. Cette reforme n’a été pas bien conformée a la réalité, parce que les étudiants ont reste sans bources et cheminées, et ont apparue des difficultés en ce qui concerne la reconnaissance de diplômes d’études au dehors de la structure ecclésiastique. C’est en 2003 que la Chambre d’autorisations du Gouvernement a émis l’autorisation d’activité pour cette institution, qu’assure l’harmonisation complète avec le cadre légal. Depuis 2005, le nom de cette institution d’enseignement supérieure théologique a devenus – L’Université de Théologie Orthodoxe.

Récemment, en 2005, a été fonde l’Institut Théologique Orthodoxe «St. Jean le Théologien» a Zăbriceni (district Edineţ), avec la durée d’études de 4 ans, mais, jusqu'à présent, il ne bénéficie pas encore d’une autorisation d’Etat, et les diplômes d’étude sont reconnut seulement dans le cadre de l’EOM.

Depuis 1995 a démarré la campagne pour l’introduction du cours «La Religion» dans l’école secondaire. Jusqu'à présent, cette démarche a eu comme résultat l’obtention de la possibilité de tenir ce cours dans l’école, avec statut facultatif, a la sollicitation des parents et avec l’approbation de l’administration de l’école. Sur la même direction et axé l’activité de l’église dans le cadre des unités militaires, les institutions médicales, dans les asiles et le pénitentiaires.

La première publication périodique – «Le Courier Othodoxe» et apparue en 1995 (suite a un contracte signé par le Métropolite Vladimir et l’archiprêtre de l’église St. Démétrios de Chişinău, Pavel Borchevschi), avec un souplement en russe («Pravoslavnyi Vestnik»). Depuis 1998 est édité le journal «Le Clocher de Moldavie» (aussi avec une version en russe), et

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depuis le janvier 2001 – le journal «L’Autel de la foi» (devenue une édition officiel de la Métropolie de Chişinău). Des éditions périodiques ont apparue aussi dans les éparchies de l’EOM. La plus prodigieuse de se point de vue se présente l’éparchie d’Edineţ et Briceni. Avec la bénédiction de l’évêque Dorimedont ont apparue en 2000 le bulletin informatif de l’éparchie – «L’Etoile de Bethléem» (en versions roumaine et russe), entre 1999-2002 le revue «Ekklesia» et depuis 2002 le revue «L’Orthodoxie». Dans l’éparchie de Tiraspol et Dubăsari est édité le bulletin informatif «La Transnistrie Orthodoxe» (seulement en russe). En 1993, la typographie de la ville Orhei et devenue le centre éditorial de la Métropolie, ou ont été réimprimé le éditions roumaine de principales livres liturgiques.

Une importante réorganisation de la structure de l’EOM commence en 1995 avec la fondation de l’éparchie de Tiraspol et Dubăsari (l’évêque Iustinien), en tant que l’évêque Vincent de Bender et vicaire de la Métropolie de Moldavie a été transféré dans l’éparchie d’Abakansk et Kazylsk (en Russie), puis en 1998 – l’éparchie de Cahul et Căuşeni, en changeant le nom en éparchie de Cahul et Lăpuşna et en fin, devenue en 2005 de Cahul et Comrat (l’évêque Anatole) et l’éparchie d’Edineţ et Briceni (l’évêque Dorimedont, après son décès a 31 décembre 2006, suivie a une grave accident routier, le siège reste vacante jusqu’aujourd’hui). A resté intacte l’éparchie de Bălţi, nommée depuis ça de Bălţi et Făleşti (l’évêque Marcel).

En novembre 1995 a eu lieu le premier réunion du Conseil de Prélats d’EOM dans la nouvelle composition ou a été établit la structure administrative de la Métropolie, composée de 8 départements (Construction; Restauration et peinture; Activité pastorale parmi les jeunes; Activité pastorale dans l’Armée, police, et les institution du droits; Editions; Censure et relation avec les mass medias; Monastère et vie monacale; Relation Externe; Inspection, contrôle et révision). En 2005 a été fondée l’éparchie de Nisporeni, (l’évêque Pierre). Donc au moment l’EOM est composée de 6 éparchie: de Centre (l’Archevêché de Chişinău), de Tiraspol et Dubăsari, de Cahul et Comrat, d’Edineţ et Briceni (vacante), de Nisporeni (vacante aussi, après la destitution a cause des actions frauduleux d’évêque Pierre, qui maintenant est «enfermée» au monastère avec le titre d’évêque de Hîncu) et de Bălţi et Făleşti.

Hormis les structures officielles et traditionnelles de l’église orthodoxe, un nombre des organisations chrétiennes orthodoxes ont été institués, l’uns comme structures associées à l’église, d’autres comme organisations non gouvernementales. De ce dernière type fait parti l’organisation «Ichthys-Moldova», officialisée en 2000, avec les buts

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d’activité philanthropique, d’éducation de qualités morales, développement d’activisme sociale et d’oeuvre missionnaire. Le centre sociale «Agapis» a été fondé par un décret métropolitain en 2004, soumis canoniquement a l’EOM, en vue du service sociale, la consolidation et la coordination des rapports entre les structures de l’EOM et la société entière, ainsi qu’avec les organisations internationales.

En 2000 a été fondé le centre de charité et de thérapie spirituelle «Catred». Ce centre a organisé une école d’orientation professionnelle pour les enfants orphelins ainsi qu’en provenant des catégories sociales désavantagées. L’Association des Etudiants Chrétiennes Orthodoxes (ASCO), fondée en 1996, enregistrée comme structure de l’EOM, publie le périodique «Logos», autrefois souplement au journal «Le Courier Orthodoxe», organise des pèlerinages au lieu saints dans la République de Moldavie et au-dehors, des leçons de catéchisation (Eglise, société, jeunesse) et réalise des œuvres de charité pour les vieillards et les enfants du gymnase internat. A l’initiative des plusieurs monastères et églises ont été accomplis des œuvres missionnaires et de charité. Il est concluent dans ce sans l’exemple de la paroisse de St. Demetrios de Chişinău ou a l’initiative de l’archiprêtre Pierre Borchevič a côté de l’église ont été fondés une bibliothèque pour les paroissiens et une école des beaux-arts pour des enfants orphelin.

En revenant aux événements du 1992, commencés par l’initiative du groupe parlementaire pour la réunification de l’église roumaine, nous mentionnons de nouveaux la réaction hostile du Patriarcat Russe, qui, comme mesure «pratique», a décidé de mettre sous l’interdiction canonique et d’expulsé par force de son résidence l’évêque Pierre (Păduraru) de Bălţi, le seul des prélats moldave qui a soutenue les initiatives mentionné. Touts ses demandes au Patriarcat Russe, d’être réinstallé ont resté sans réponse. Cela l’a transforme dans une sorte de protagoniste du mouvement de la réactivation de la Métropolie de Bessarabie au sein du Patriarcat Roumaine.

Au mois du septembre 1992, une partie du clergé et de croyants qui se sont orienté sur la voie de la renaissance nationale de l’église ont institué la Fraternité Orthodoxe «Etienne le Grand» pour défendre ses positions. Au 14 septembre, sous la présidence de l’évêque Pierre, une Réunion des nombreux clergés et croyants de l’éparchie a décidé de réactiver la Métropolie de Bessarabie (sous le vicariat de l’évêque Pierre), en envoyant a Bucarest une délégation pour s’adresser au Saint Synode de l’Eglise Orthodoxe Roumaine avec la demande d’être accepté sur la juridiction canonique de la Patriarchie Roumaine. La démarche a été soutenue par le

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groupe des parlementaires mentionnés et par 275 personnalités de culture, sciences et arts.

Toujours en restant sans réponses a ses sollicitation adressé au Patriarcat Russe, le 27 septembre, l’évêque Pierre a envoyé une nouvelle demande au Patriarche Theoctist pour être admis sous la juridiction canonique du St. Synode de l’Eglise Orthodoxe Roumaine et a 8 octobre une demande au Gouvernement de la République de Moldavie pour une reconnaissance et un enregistrement de la Métropolie de Bessarabie. La dernière intervention a resté sans réponse. Les négociations ultérieures avec le Gouvernement et le Parlement n’ont apporté aucun résultat. En conséquence, le 18 décembre, une délégation du clergé et des croyants conduit par l’évêque Pierre est parti à Bucarest pour solliciter l’adoption sous juridiction canonique de l’Eglise Orthodoxe Roumaine de la Métropolie de Bessarabie.

Le 19 décembre 1992, le Saint Synode de l’Eglise Orthodoxe Roumaine a constaté la réactivation de la Métropolie de Bessarabie, et, par un «Acte Patriarcal» a reconnue cette métropolie faisant partie intégrante du corps de l’Eglise Orthodoxe Roumaine. De ce moment, la Métropolie de Bessarabie, est une éparchie autonome, avec un statut spécial, dirigée par un synode métropolitain et un métropolite, membre du St. Synode de l’Eglise Orthodoxe Roumaine (au commencement, l’évêque Pierre a été le vicaire de la Métropolie de Bessarabie, ensuite en devenant son titulaire) et chaque éparchie suffragante a son Réunion d’éparchie. Conformément a son statut spéciale, pour la Métropolie de Bessarabie a été conservé le droit d’officier le service selon l’ancien calendrier julien. Le contenue de l’Acte Patriarcal a été fait connue à toutes les églises orthodoxes et au gouvernement de la République de Moldavie.

La Patriarchie de Moscou a qualifié tout ça comme une ingérence anticanonique dans les affaires internes de l’Eglise Orthodoxe de Moldavie, parties de l’Eglise Orthodoxe Russe. Cette décision a inquiété aussi une partie du clergé et des croyants de l’Eglise Moldave (sous l’autorité du Patriarcat Russe). Une attitude généralement hostile face à la nouvelle structure ecclésiastique a eu les officialités de la République de Moldavie, qui ont insisté surtout sur les aspects politiques.

D’après quatre ans de tergiversations, le 19 août 1997, la Cours d’Appel de la République de Moldavie a donné une décision favorable pour la Métropolie de Bessarabie dans son procès contre le Gouvernement, qui refusait d’une manière constante de la reconnaître. Cette décision a provoqué une réaction assez hostile de la part de la Métropolie de Moldavie, qui a perdit une confrontation violente entre les croyants orthodoxe. La Court

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Suprême de Justice a refusé d’accorde la légalité a l’activité de la Métropolie de Bessarabie, par une décision définitive le 9 décembre 1997.

Cette décision n’a pas laissé qu’une seule possibilité pour la Métropolie de Bessarabie – l’appel aux organismes internationaux. L’accusation que cette structure ecclésiastique a quittée le terrain des négociations dans le domaine de l’église (venue surtout de la part de la Métropolie de Moldavie), cette a dire la voie d’obtenir un consensus entre les Patriarchie de Moscou et Bucarest dans la problème de sa légitimation, pour faire appel a une structure laïque (la Court Européenne des Droits de L’Homme) n’a pas qu’une valeur rhétorique, parce que la Patriarchie de Moscou n’a donnée aucune signe d’approche vers la solution désiré. D’autre part, l’appel a un institution laïque (CEDO) a été provoqué par la décision d’un autre institution séculaire (la Court Suprême de Justice de la R. de Moldavie).

A 13 décembre 2001, la Court Européenne des Droits de L’Homme a prononcé une décision favorable pour la Métropolie de Bessarabie, en obligeant le Gouvernement de la R. de Moldavie de l’officialiser. Apres la déclarations scandaleuse du Ministre de Justice Ion Morei qui a nommé la Métropolie de Bessarabie «instrument de l’impérialisme roumaine», le Gouvernement de la R. de Moldavie a déclaré immédiatement un recours, qui a été examinée et repoussé par le collège du CEDO, qui, a 27 mars 2002 a revalidé la décision initiale, déclarée définitive. A 30 juin 2002, les autorités de la R. de Moldavie, se sont vue obligées de reconnaître la légalité de la Métropolie de Bessarabie et de démarrer, en conformité avec la Loi des cultes, la procédure d’enregistrement de ses partis composants: paroisses, monastères, écoles théologiques, associations etc. Les institutions européennes sont toujours a surveiller, le déroulement des rapports entre les autorités de la R. de Moldavie et la Métropolie de Bessarabie. Par exemple, par la décision du 14 avril 2004, la Court Suprême de Justice a reconnue la succession spirituelle canonique et historique de la Métropolie de Bessarabie et de ses parties composantes par rapport aux institutions ecclésiastiques de la période entre les deux guerres, mais, a rejeté aucune succession au droit de la propriété (décision confirmée par l’ordre de 22 février 2007 du Service d’Etat sur les problèmes des Cultes du Gouvernement de la R. de Moldavie). La question de reconnaissance des propriétés est le sujet d’un nouvel appel à CEDO.

Un nouveaux escalade du conflit, se produit après la séance de 22-24 octobre 2007 du Saint Synode de L’Eglise Orthodoxe Roumaine, ou a été reconnu officiellement la réactivation des éparchies suffragante de la Métropolie de Bessarabie, en conformité avec la situation d’entre les deux

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guerres, quand elle a été composée de quatre éparchie: l’Archevêché de Chişinău et les Evêché de Bălţi, de la Bessarabie du Sud et de Doubăsari et toute la Transnistrie. Cette décision n’a pas été accompagnée de l’élection des évêques et de la création des structures administrative correspondantes, parce que la Métropolie Autonome de Bessarabie n’a pas initié une telle organisation.

Immédiatement, une réaction hostile c’est déclanché à Moscou, Chişinău et Tiraspol. Pour le mois de novembre 2007 a été projeté une rencontre à Moscou des dirigeants des Eglises Orthodoxes Roumaine et Russe. Mais, la rencontre, qui a été transféré au monastère de Troïan en Bulgarie, na eu pas des résultats visibles. La réaction des autorités moldaves a été encore plus dure. Au 1-er décembre 2007 le président Vladimir Voronin a déclaré dans une émission télévisée, qu’il contestera la décision de CEDO de 13 décembre, si la Métropolie de Bessarabie n’annulera la réactivation des trois de ses quatre éparchies (sauf l’Archevêché de Chisinau). Parmi les actions «pratiques» ont peut remarquer l’expulsion sans droits de rentrer au futur a quatre prêtres et une nonne avec citoyenneté roumaine. A 19 décembre le président de la Moldavie a rénové son attitude intolérante face a la Métropolie de Bessarabie: «Ce qui ce passe, est une agression de la part de Roumanie sur la République de Moldavie. Nous analysons la possibilité de nous soustraire de l’exécution de la décision de CEDO sur l’enregistrement de la Métropolie de Moldavie». Dans cette situation, la Métropolie de Bessarabie a adressé a 9 janvier 2008 un appel au Secrétariat Générale du CE et au Conseille des Ministres du CE, ainsi qu’au rapporteur de l’APCE pour la République de Moldavie, de surveiller l’exécution de la décision de CEDO du 13 décembre 2007 par les autorités de la République de Moldavie. A 21 janvier le président V. Voronin a été décoré par le patriarche de Moscou Alexeï le IIe avec le titre de «L’Homme de l’année» pour la contribution personnelle dans le maintien de l’unité canonique de l’orthodoxie en Moldavie.

Pour l’instant, l’a Métropolie de Bessarabie totalise 4 éparchies et 120 paroisses, dirige par le Métropolite de Bessarabie et l’Exarque des Contrées. La dernière partie du titre signifie que la Métropolie embrasse aussi des paroisses au-dehors des frontières de la République de Moldavie, surtout dans l'espace ex-soviétique.