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VOYAGE À TRAVERS LE CINÉMA FRANÇAIS

un film de Bertrand Tavernier

SORTIE LE 12 OCTOBRE

Durée : 3h11

DISTRIBUTION PATHÉ DISTRIBUTION2 rue Lamennais – 75008 Paris Tél. : 01 71 72 30 00 Fax : 01 71 72 33 10

PRESSEMOONFLEET

Cédric [email protected] – Tél. : 06 62 64 70 07

Elodie [email protected] – Tél. : 06 27 41 38 32

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« Ce travail de citoyen et d’espion, d’explorateur et de peintre, de chroniqueur et d’aventurier qu’ont si bien décrit tant d’auteurs, de Casanova à Gilles Perrault, n’est-ce pas une belle définition du métier de cinéaste que l’on a envie d’appliquer à Renoir, à Becker, au Vigo de l’Atalante, à Duvivier, aussi bien qu’à Truffaut ou Demy. À Max Ophuls et aussi à Bresson. Et à des metteurs en scène moins connus, Grangier, Gréville ou encore Sacha, qui, au détour d’une scène ou d’un film, illuminent une émotion, débusquent des vérités surprenantes. Je voudrais que ce film soit un acte de gratitude envers tous ceux, cinéastes, scénaristes, acteurs et musiciens qui ont surgi dans ma vie. La mémoire réchauffe : ce film, c’est un peu de charbon pour les nuits d’hiver. »

BERTRAND TAVERNIER

« J’ai eu l’occasion de voir Bertrand Tavernier et  de  partager  avec  lui  son  approche  très personnelle  du  cinéma  français,  son  cinéma français. Il a fait un travail extrêmement précis et détaillé sur Jacques Becker, Marcel Carné, la musique  dans  le  cinéma  français  des  années 30,  Jean Renoir et bien d’autres cinéastes. Un travail  remarquable,  fait  avec  une  grande intelligence  qui  nous  éclaire  sur  le  cinéma classique  français,  sur  beaucoup  de  cinéastes oubliés ou négligés, un travail très précieux.

Vous  êtes  persuadé  de  connaître  tout  ça  par cœur  et  arrive  Tavernier  nous  révélant  la beauté pure. » 

Martin Scorsese

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COMMENT COMMENTER OU ANALYSER CE QUI EST UNE ANALYSE, UN COMMENTAIRE, DES ÉLANS DE PASSION....

Prévenir des cinéastes qui n’y sont pas, mais c’est se donner des verges pour se faire battre... expliquer qu’on n’a pas mis UN DE LA LÉGION pour des questions de matériel et qu’on l’a remplacé par MACAO ? Difficile de parler de la manière dont le film s’est élaboré, éclairé peu à peu, pris une forme plutôt qu’une autre, a découvert sa vie propre au fur et à mesure que l’on revenait sur des extraits, qu’on se heurtait au matériel, aux droits (ce qui m’a forcé à explorer de nouvelles pistes, exigé de nombreuses réécritures) mais est-ce à moi de l’écrire ou à quelqu’un comme Emmanuelle Sterpin (1ère Assistante à la réalisation et documentaliste), Guy Lecorne (monteur), qui peuvent témoigner de l’absence d’œillères, de préjugés, de la liberté de ton. Et aussi des flambées d’enthousiasme.

Vous vouliez parler du cinéma français donc vous saviez à l’avance les auteurs que vous deviez éliminer, ceux que vous alliez louer ?

Eh bien non, je l’avoue humblement, non. J’ai exploré, revu, découvert et j’ai laissé les films et les cinéastes s’imposer, trouver leur espace. Un nom en a entrainé un autre. Carné a fait surgir Jaubert et Renoir Kosma.

Oui évidemment je savais que j’allais dire mon admiration pour Renoir, pour Becker, Gabin, et brusquement mon ami Edmond T Greville a surgi et Jean Sacha. Et ce film de Grangier avec cet extraordinaire éclair autobiographique.

Montrer que chez des cinéastes très différents, on retrouve la même passion, la volonté d’expérimenter, le même respect du public, le même désir de les considérer comme des adultes. Et réagir en cinéaste à ce qui me touche dans des films, chez des auteurs

BERTRAND TAVERNIER

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très différents, évoquer la profondeur de champ chez Renoir, la manière dont Carné s’approprie une formidable idée dramaturgique de Trauner, l’influence de Welles chez Jean Sacha. Je m’identifie à la stupeur de Greville face à une exigence d’acteur (jouer un cul de jatte) qui risque de totalement perturber le tournage.

Je veux que ce voyage soit ludique, vivant, qu’il donne envie de revoir des centaines de films ; je veux montrer que l’exigence, on la trouve chez des cinéastes très différents, chez le Carné du JOUR SE LÈVE mais aussi chez le Delannoy de MACAO, du GARÇON SAUVAGE, dans certains plans de CET HOMME EST DANGEREUX.

Je veux arriver à faire sentir la fièvre créatrice qui régnait au 9 de la rue Kepler. J’y côtoyais pendant plus de trois ans Varda, Demy, Godard, Chabrol, Schoendoerffer, Rozier. Essayer de tracer un portrait de Melville qui fut avec Claude Sautet mon parrain dans le cinéma. De Melville et des studios de la Rue Jenner. Bienheureux ceux qui ont découvert le cinéma dans ces studios.

UN SOUVENIR C’était sur un plateau du Studio Jenner. Un plateau complètement vide à part quelques immenses agrandissements photographiques de façades américaines qui allaient servir de découverte aux

fenêtres du DOULOS. Et devant ces maisons aux escaliers de fer, nous parlions de Jean Cocteau, Jean-Pierre Melville et moi et je l’entends encore me dire : “Cocteau, il était d’abord ce que devrait être tout créateur français : un ambassadeur de France en France”.

Magnifique déclaration que j’ai envie de reprendre à mon compte pour ce VOYAGE À TRAVERS LE CINÉMA FRANÇAIS, cet exercice d’admiration et de reconnaissance comme disait Victor Hugo, il y a dans l’admiration un je ne sais quoi de réconfortant.

BERTRAND TAVERNIER

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"Le cinéma, ce muet de naissance comme dit Tristan Bernard, n'a jamais bien traité les musiciens. En France, on attend toujours une édition discographique de Van Parys, Cloërec, Auric, Honegger, Duhamel. Il a fallu Truffaut pour que l'on puisse écouter la musique de « L'Atalante », composée par Maurice Jaubert. Malheureusement, toutes les autres oeuvres de ce compositeur ont disparu." Publiées en notes de pochette sur le trente-trois tours des « Enfants gâtés », ces lignes signées Bertrand Tavernier datent de 1977. Car le cinéaste est aussi un mélomane avide de musique au pluriel, militant depuis toujours pour la connaissance et reconnaissance des compositeurs du cinéma français. Notamment pour la constellation de musiciens mise en retraite anticipée par la Nouvelle Vague. Van Parys, Wiener ou Kosma ont pourtant été des vedettes de leur époque mais la fuite du temps, l'absence de publication phonographique, le renouvellement des générations, ont progressivement dissous leur souvenir. Comme une image qui s'éloigne et s'efface. C'est précisément contre cela que Bertrand Tavernier lutte au quotidien : l'érosion de la mémoire. Lors des différents projets que nous avons partagés (anthologies des musiques de ses films, conférences), la curiosité têtue de Bertrand pour l'apport du compositeur m'a toujours frappée. Surtout sur un aspect décisif : comment la musique agit sur l'image, en transforme et complète le sens, comment l'écriture de la partition se révèle une forme de réécriture du film. Sans préjugé, Tavernier se passionne pour les musiciens de tous langages et générations, essaye de déterminer ce qui les rapproche et sépare, tente de cerner les singularités

esthétiques de chacun. D'une certaine façon, ces années d'activisme, de recherche et réflexion sur l'école française de la musique pour l'image trouvent aujourd'hui un point d'arrivée dans VOYAGE À TRAVERS LE CINÉMA FRANÇAIS. C'est là d'ailleurs l'une des originalités du documentaire : pour la première fois, placer les compositeurs à l'altitude de leur contribution, les relier à leurs metteurs en scène. De l'évocation sensible de Carné, Tavernier glisse vers celle de Jaubert, son double musical, au destin tragique. Avec science, il montre comment le cinéma a bousculé le destin de certains artistes, en les poussant à explorer des contrées vierges : la série dévoile qu'Henri Sauguet, symphoniste de formation, se révèle un renversant compositeur de chansons dans « Les Amoureux sont seuls au monde ». Dans l'autre sens, Paul Misraki, compositeur des succès de Ray Ventura et ses Collégiens, découvre et approfondit la technique d'écriture pour orchestre grâce à Decoin, Becker ou Chabrol. Le dénominateur commun entre ces compositeurs, c'est une certaine distanciation avec l'image, contrairement à l'approche hollywoodienne où la partition « stabylobosse » chaque détail de l'action. C'est aussi, comme le souligne Tavernier, un goût pour les timbres solistes, de l'harmonica de TOUCHEZ PAS AU GRISBI à la trompette d'ASCENSEUR POUR L'ECHAFAUD, en passant par la guitare de JEUX INTERDITS. En deux mots, ce VOYAGE est à la fois un hommage et une célébration, mieux, un hymne aux musiciens du cinéma français. Beaucoup d'entre eux font figure d'inconnus célèbres. Cette armée des ombres, Tavernier la met en lumière.

UN VOYAGE EN MUSIQUE(S)par STÉPHANE LEROUGE

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Enfin, musicalement parlant, VOYAGE À TRAVERS LE CINÉMA FRANÇAIS se conjugue également au présent. Complice de Benoît Jacquot, Volker Schlöndorff ou Henry Selick, Bruno Coulais signe sa première bande originale pour Bertrand Tavernier. À la fois lyrique et moderne, d'une grande virtuosité rythmique, sa partition conforte l'idée d'un regard d'aujourd'hui sur le passé. En glissant ses propres notes entre celles d'Henri Dutilleux ou Jacques Ibert, Coulais assume l'héritage d'une longue tradition. L'un de ses maîtres est Georges Delerue, lui-même disciple de Maurice Jaubert, pionnier de la musique au cinéma. Jaubert-Delerue-Coulais : une chaîne se dessine. Tous se retrouvent dans un même credo : "La musique, comme le découpage, le montage, le décor, la mise en scène doit contribuer à rendre claire, logique, vraie, la belle histoire que doit être tout film. Tant mieux si, discrètement, elle lui fait don d'une poésie supplémentaire, la sienne propre." Quel est l'auteur de cette profession de foi ? Ça pourrait être Bruno Coulais en 2016. Ne soyez pas surpris : c'est Maurice Jaubert en 1936. Spécialiste de la musique au cinéma, Stéphane Lerouge est concepteur de la collection discographique « Écoutez le cinéma ! » chez Universal Music (125 références depuis 2000).

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Un film écrit et réalisé par Bertrand TAVERNIER Avec la collaboration de Jean OLLE-LAPRUNE Stéphane LEROUGE

Produit par Frédéric BOURBOULON

Musique originale composée et orchestrée par Bruno COULAIS

Textes lus par André MARCON

Montage Guy LECORNE assisté de Juliette ALEXANDRE Mathilde FORISSIER

Et Marie DEROUDILLE assistée de Emmanuel JEGO Maxence LOUBEYRE

1ère Assistante à la réalisation et documentaliste Emmanuelle STERPIN

Graphisme François GODERNIAUX

Image Jérôme ALMERAS Simon BEAUFILS Julien PAMART Camille CLEMENT Garance GARNIER

Son Fanny WEINZAEPFLEN Olivier DO HUU

Une coproduction Little Bear Gaumont Pathé Production

Avec la participation de CANAL+ CINE + SACEM

Et avec le soutien de la Région Ile de France En partenariat avec le CNC

LISTE TECHNIQUEPathé et Gaumont présentent

Photos : Etienne George (Little Bear/Pathé Production/Gaumont) – Photo (p.7) : François BessonIllustration : François Goderniaux