DÉMARRER L’OUTIL ICI€¦ · Dans la province de Valencia, environ 75 % des déchets encombrants...

DÉMARRER L’OUTIL ICI

Ce projet a reçu le financement du programme de recherche Horizon 2020 de l’Union européenne, dans le cadre de la convention de subvention n° 690103

URBANREC est un projet coordonné par AIMPLAS (ES), et ses partenaires de projet sont FRAUNHOFER (DE), CENTEXBEL (BE), IOS –PIB (PL), IYTE (TR), ACR+ (BE), IZNAB Sp. z o.o. (PL), ECOFRAG –ECORETORNO (ES), BPP (ES), RAMPF (DE), RESCOLL (FR), Eurospuma(PT), Elastic confort (ES), PROCOTEX (BE), Vanheede Environment Group (BE), IMOG (BE), CVI (ES), OVAM (BE), Diputación Provincial de Valencia (ES), URZAD – Ville de Varsovie (PL) et Municipalité de Bornova (TR)

SUIVANT :LE PROJET

NOUVELLES APPROCHES POUR LA VALORISATION DES

DÉCHETS ENCOMBRANTS POUR EN FAIRE DES

PRODUITS RECYCLÉS À HAUTEUR VALEUR AJOUTÉE

QU’EST-CE QUEURBANREC ?

PASSER L’INTRODUCTION ET ALLER AUX MODULES

https://www.aimplas.es/

https://www.ict.fraunhofer.de/en.html

https://www.centexbel.be/en

http://ios.edu.pl/

https://iyte.edu.tr/

http://www.acrplus.org/en/

http://www.iznab.pl/index.html

https://www.ecofragmentation.com/

http://www.blueplasmapower.com/

https://www.rampf-group.com/en/

https://rescoll.fr/

http://www.eurospuma.com/en/

http://elasticconfort.com/

https://en.procotex.com/index.php

https://www.vanheede.com/en/

https://www.imog.be/

http://www.consorciovalenciainterior.com/en/

https://www.ovam.be/

http://www.dival.es/es

http://www.um.warszawa.pl/en

https://bornova.bel.tr/

URBANREC avait pour objectif de mettre en place des systèmes éco-innovants et intégraux de gestion des déchets encombrants qui améliorent la prévention et la réutilisation, ainsi que la logistique, et qui rendent possible de nouveaux traitements afin d’obtenir des produits recyclés à haute valeur ajoutée et de démontrer leur efficacité dans différentes régions de l’UE, y compris grâce une feuille de route pour améliorer l’éco-efficience dans la gestion des déchets européennes et une stratégie de normalisation proactive.

SUIVANT :L’OUTIL D’APPRENTISSAGE EN LIGNE




L’OBJETDU

PROJET


Le présent outil d’apprentissage en ligne a été développé dans le cadre du transfert de connaissances et des activités de formation qui ciblaient les acteurs industriels, les municipalités et les décideurs politiques des différentes régions de l’Europe, afin d’accroître leurs connaissances sur les avantages des technologies proposées pendant toute la durée de vie du projet. S’agissant d’un outil en ligne, il permet, à présent, à des tiers de tirer parti du projet URBANREC et de ses résultats, ainsi que du savoir-faire concentré autour du consortium du projet, ce dernier comprenant quelques-unes des régions chefs de file en Europe en matière de gestion des déchets encombrants. Cet outil comporte également des recommandations politiques fondées sur des connaissances empiriques et des expériences en provenance du secteur lui-même.

L’OUTILD’APPRENTISSAGE

EN LIGNE

SUIVANT :COMMENT

FONCTIONNE L’OUTIL ?


La navigation par le biais de cet outil ne peut se faire qu’en utilisant les boutons fournis. Ils permettent à l’utilisateur de naviguer sur l’ensemble de l’outil d’apprentissage en ligne et d’explorer des parcours de collecte, de traitement et de valorisation innovants pour différents types de déchets ménagers encombrants. L’outil d’apprentissage en ligne inclut aussi des liens vers des notes d’information qui résument certaines méthodes de traitement et/ou de valorisation déployées dans les régions URBANREC.

L’outil d’apprentissage en ligne est très intuitif et permet à l’utilisateur d’explorer des parcours concernant les déchets ménagers encombrants présentant un intérêt particulier. N’oubliez pas de vous pencher sur les notes d’informations téléchargeables disponibles sur les côtés supérieurs droits.


COMMENT FONCTIONNE

L’OUTIL ?

PRÊT(E)(S) À UTILISER L’OUTIL

D’APPRENTISSAGE

Veuillez cliquer sur le type de déchet ménager encombrant sur lequel vous souhaitez en savoir davantag

RETOUR AU DÉBUT

À PROPOS DES AUTEURS

MATELASEn Europe, tous les ans, jusqu’à 30 millions de matelas atteignent leur fin de vie, et on estime que 60 % de ces matelas finissent à la décharge et 40 % sont incinérés (EBIA, 2014). Toutefois, au moins 85 % de leur masse pourrait être aisément recyclée au moyen d’un simple désassemblage (CalRecycle, 2012).

Pour quelle raison les matelas constituent-ils des déchets indésirables ?

Encombrement - difficulté de maniement lors du ramassage et du transport des déchets

Faible densité - matériel de décharge indésirable (un matelas moyen occupe jusqu’à 650 litres d’espace dans une décharge car il est difficile à comprimer)

Les ressorts tendent à endommager les équipements de compactage et de déchiquetage des décharges et des centres de transfert.

La composition des matelas varie beaucoup, mais en général, ils sont classés en fonction du matériau principal de leur cœur, qui relève des trois types habituels suivants :

Comme l’acier et la mousse de polyuréthane contribuent le plus au poids des matelas, ce sont les matériaux les plus précieux en termes de récupération.

RETOUR À LA MAISON URBANREC

COMMENT COLLECTER LES MATELAS ?

COMMENT TRAITER LES MATELAS ?

ressorts en acier –représentent jusqu’à 29 % du poids d’un matelas

mousse de polyuréthane - représente jusqu’à 25 % du poids d’un matelas

mousse de latex

COLLECTE DE MATELAS




DÉCHETTERIES PUBLIQUESLes déchetteries publiques (DP) sont des lieux gardés et

clôturés où les habitants peuvent jeter et trier leurs déchets ménagers dans des conteneurs en vue de leur

recyclage ou de tout autre traitement.

DÉCHETTERIES PUBLIQUES MOBILESDans les lieux où l’espace est restreint ou dans les zones

éloignées, ainsi que pour des populations cibles particulières qui rencontrent des difficultés pour utiliser

les déchetteries publiques (habitants de logements sociaux, population âgée, etc.), des déchetteries

publiques mobiles peuvent être mises en place afin de compenser l’absence d’une DP traditionnelle.

PROGRAMMES DE REPRISELes matelas peuvent également être collectés dans le

cadre de différents programmes volontaires, mis en place par des producteurs ou des commerçants.

DÉCHETTERIES PUBLIQUESLes déchetteries publiques (DP) sont des lieux gardés et clôturés où les habitants peuvent jeter et trier leurs déchets ménagers dans des conteneurs en vue de leur recyclage ou de tout autre traitement. Un superviseur sur site est présent pour fournir des informations et des orientations aux usagers. Les déchetteries publiques accordent également la possibilité de collecter et de trier à la source des fractions de déchets qui ne peuvent pas être gérées dans le cadre de programmes de porte à porte ou de reprise, pour des raisons juridiques, techniques ou financières (déchets dangereux, DEEE, déchets de construction et de démolition, etc.).

Il existe une diversité importante de déchetteries publiques, ainsi que de nombreuses manières différentes de les exploiter. Leur efficacité pour ce qui est du tri à la source dépendra de plusieurs facteurs, dont :

le nombre de conteneurs qu’elles comportentleur proximitéleurs horaires d’ouverturela présence de salariés formés qui aident les usagersl’acceptation ou non de déchets commerciaux

Le contrôle des visiteurs est un élément important, lequel est généralement effectué en vérifiant leur pièce d’identité, ou par le biais de la fourniture aux habitants de cartes d’usager individuelles. Le contrôle du type de véhicule ou du contenu des déchets apportés peut aider également, notamment si différents systèmes ou tarifs s’appliquent aux producteurs de déchets non ménagers.

Un autre élément important pour le tri est la différentiation des tarifs : lorsque les déchets mixtes s’avèrent plus onéreux que ceux recyclables, l’incitation au tri sera plus forte. Les prix peuvent être fixés en fonction du volume ou du poids des déchets apportés, ainsi que du nombre de visites par an. Une autre possibilité consiste à facturer l’usager en cas d’utilisation de conteneurs de déchets encombrants mixtes, sans peser ou évaluer forcément le volume de déchets.


DÉCHETTERIES PUBLIQUES DANS LES RÉGIONS URBANREC

RETOUR À LA DIAPOSITIVE ANTÉRIEURE

En fonction de la taille de la déchetterie publique, de nombreuses fractions de déchets encombrants peuvent être triées à la source, comme les déchets encombrants constitués d’un seul type de matériau, par exemple le bois, les plastiques rigides, le métal, etc. Dans les territoires URBANREC, les déchetteries publiques ont été mises en place pour promouvoir le tri à la source : 27 fractions de déchets sont triées en moyenne dans la province de Valencia, 39 dans les 2 sites de Varsovie et 39 sur le territoire dont IMOG est responsable.





Il est également possible de restreindre les volumes de déchets mixtes susceptibles d’être apportés par les habitants. Par exemple, l’organisation intermunicipale flamande IVAREM permet 28 entrées gratuites par an et par ménage, facturant les entrées supplémentaires à hauteur de 5 € par utilisation, avec des limites additionnelles de 2 utilisations par jour et 2 m³ de déchets par jour. Les cartes d’identité peuvent être utilisées à des fins de contrôle dans le cadre de ce système. Les déchets encombrants mixtes sont facturés en fonction des quantités apportées, les prix allant de 0,03 €/kg à 0,33 €/kg. Les déchetteries publiques accueillent plus de 90 % des déchets encombrants collectés sur le territoire flamand, avec 1 déchetterie publique par 19 300 habitants, 95,8 % de la population disposant d’une DP à une distance de 5 km de son domicile.

Consorcio a développé un système de points environnementaux accordés aux habitants lorsqu’ils utilisent les déchetteries publiques. Ces points leur permettent de bénéficier de réductions sur leurs frais afférents aux déchets futurs. Dans la province de Valencia, environ 75 % des déchets encombrants sont collectés dans des déchetteries publiques, avec 22 500 habitants par DP.En outre, Consorcio a accru la quantité de matelas collectés en ajoutant un conteneur séparé et en améliorant la classification au profit des performances en matière de recyclage. À présent, ils collectent séparément les matelas de mousse et ceux à ressorts.

DÉCHETTERIES PUBLIQUES MOBILESDans les lieux où l’espace est limité ou dans les zones éloignées, ainsi qu’au profit de populations cibles particulières quirencontrent des difficultés pour utiliser les déchetteries publiques (habitants de logements sociaux, population âgée, etc.), des déchetteries publiques mobiles peuvent être mises en place afin de compenser l’absence d’une déchetterie publique traditionnelle. Il pourrait également s’agir d’un moyen de sensibiliser les gens qui ne connaissent pas les DP traditionnelles (ou qui ont des doutes sur le système de facturation) sur le système de collecte dans son ensemble, ainsi que de promouvoir les DP traditionnelles.

Ces déchetteries publiques mobiles présentent plusieurs caractéristiques qui les différencient des DP habituelles :


LES DÉCHETTERIES PUBLIQUES MOBILES DANS

LES RÉGIONS URBANREC


Il s’agit d’installations temporaires, mises en place pour une occasion unique

ou de façon récurrente

Elles ne sont ouvertes que pendant une période limitée, avant d’être déménagées ailleurs

Elles se trouvent dans des espaces publics les rendant aisément accessibles pour

les résidents (rues, marchés, mairie, etc.)

Elles permettent également aux résidents dont les

possibilités de mobilité s’avèrent restreintes

(absence de véhicule ou d’un autre moyen pour transporter les déchets

encombrants) d’accéder à un point de collecte des

déchets encombrants

Il convient de noter que les coûts de fonctionnement des déchetteries publiques mobiles pourraient s’avérer plus élevés que ceux des sites traditionnels, si l’on compare le coût par tonne collectée. Le succès des DP mobiles dépend fortement des activités de communication visant à faire connaître leur existence.


LES DÉCHETTERIES PUBLIQUES MOBILES DANS LES RÉGIONS URBANREC



Dans le cadre de Consorcio, le coût par tonne dans les DP mobiles s’élève à 1305 €/t, alors que celui dans les DP traditionnelles est de 250 €/t.

En Flandre, sous certaines conditions, les autorités locales peuvent obtenir des subventions du gouvernement flamand pour installer des petites DP temporaires ou permanentes.

Outre les services de la DP, dans la municipalité de Bornova, il existe également un site de stockage spécial de 1500 m2 pour les déchets encombrants collectés lors des campagnes. Le stockage est mis en place pour conserver les articles encombrants réutilisables donnés par les habitants qui participent aux campagnes. Le département de services sociaux est l’unité chargée de contrôler, nettoyer, si nécessaire de réparer et enfin de fournir les articles encombrants à des personnes disposant de peu de moyens socio-économiques.

PROGRAMMES DE REPRISELes matelas peuvent également être collectés dans le cadre de différents programmes similaires à la Responsabilité élargie duproducteur (REP). Ces programmes peuvent être volontaires, mis en place par les producteurs ou les commerçants afin d’accroître leur responsabilité d’entreprise ou de proposer un service appréciable de collecte de vieux matelas à leurs clients,ou encore être imposés par une autorité locale ou régionale, dans le but d’augmenter le taux de collecte des matelas.




Au Royaume Uni, Airsprung Group a mis en place un système de reprise des matelas impliquant la collecte des vieux matelas lors de la livraison des nouveaux matelas aux consommateurs. Les anciens matelas sont alors amenés dans un centre de recyclage pour être démontés, et environ entre 60 % et 80 % de leurs matériaux y sont recyclés. Ce système est également disponible en Flandre, où il est mis en place par certaines entreprises. Par exemple, la société Bedking reprend le vieux mobilier ainsi que les vieux sommiers à lattes et matelas. IKEA reprend les vieux matelas. À l’heure actuelle, la Flandre travaille sur un système de REP pour les matelas sur son territoire.

TRAITEMENT DES MATELAS




VALORISATIONLes matériaux secondaires sont

valorisés pour la conception et la fabrication de matelas de mousse

recyclée

FRAGMENTATIONLe processus repose sur la technologie du découpage par strates, utilisant de l’eau à haute pression pour découper les objets. Cette technologie permet

l’obtention plus rapide de composantes propres et différenciées,

tout en réduisant la consommation énergétique

FRAGMENTATIONLes matelas sont collectés ensemble, mais préalablement à la fragmentation, ils sont triés manuellement, distinguant les matelas en latex, ceux à ressorts et ceux sans ressorts. Les ressorts sont enlevés avant d’entamer le processus de découpage par strates, à des fins de recyclage. Quatre matériaux différents sont obtenus à la suite de la fragmentation des matelas :

la mousse en provenance des matelas sans ressorts

le mélange de mousse et de textiles en provenance des matelas à ressorts

les textiles et la mousse en provenance des matelas en latex

mousse de latex



SUIVANT

MÉTAL TEXTILES MOUSSE

FRAGMENTATIONLes matelas traités au cours du projet ont été collectés par Consorcio. Ils étaient composés de mousse de polyuréthane (PU) ou de mousse de latex. Pour ce qui est des matelas à ressorts, les parties métalliques ont été prélevées et renvoyées à des fins de revente.

Le processus de fragmentation donne lieu à des produits d’une grande pureté :

La mousse PU obtenue peut être utilisée en tant que garniture (à savoir, pour la fabrication de nouveaux matelas) et pour la glycolyse, afin de fabriquer des colles.

Les parties textiles peuvent être utilisées pour produire de nouvelles applications textiles (feutres aiguilletés, composites).



PARCOURS DE VALORISATION

TÉLÉCHARGER LE RÉSUMÉ SUR LA FRAGMENTATION

https://acrplus.org/images/Urbanrec_Deliverables/D2.2_fragmentation-of-bulky-waste.pdf

VALORISATIONLe projet URBANREC a développé des parcours de valorisation innovants pour les matériaux extraits des déchets encombrants. Bien que ces parcours aient été développés à l’échelle pilote, ils affichent des résultats prometteurs pour des applications à plus large échelle.



SUIVANT

Conception et fabrication de matelas de mousse avec des matériaux recyclés en provenance des déchets encombrants.Résultats testés :

fabrication de polyol recyclé

fabrication de collesthermofusibles

fabrication de feutres aiguilletés

fabrication de couches viscoélastiques souples

fabrication de cœurs de matelas

assemblage final de matelas

TÉLÉCHARGER LA NOTE D’INFORMATION SUR LA VALORISATION

https://acrplus.org/images/Urbanrec_Deliverables/D2.3_valorisation-routes.pdf

VALORISATIONColles et mousses obtenues à partir de polyols secondaires

Des tests ont été réalisés pour mettre en œuvre un parcours de solvolyse afin d’obtenir des colles et des mousses en utilisant des polyols secondaires obtenus à partir de la mousse de polyuréthane en provenance des matelas. Deux processus de solvolyse différents ont été utilisés : l’acidolyse et la glycolyse.

Les polyols obtenus de l’acidolyse ont été intégrés dans la couche de mousse supérieure des matelas viscoélastiques et utilisés pour des colles thermofusibles PUR (polyuréthane). Le polyol secondaire issu du processus de glycolyse est utilisé pour des panneaux d’isolation. Les polyols obtenus des déchets de matelas post-consommation pourraient être utilisés avec succès pour des mousses souples et rigides, ainsi que pour des colles thermofusibles.


TÉLÉCHARGER LE RÉSUMÉ SUR LES POLYOLS SECONDAIRES

SUIVANT

https://acrplus.org/images/Urbanrec_Deliverables/D3.1_adhesive-and-foam-from-polyols.pdf

VALORISATIONFabrication de feutres aiguilletés

Afin de compléter la caractérisation des éléments non-tissés en provenance des déchets de matelas post-production et post-consommation dans le but d’une réutilisation dans de nouveaux matelas, un élément non-tissé de référence employé actuellement dans la fabrication de matelas a été évalué, à des fins de comparaison.

En outre, plusieurs processus non-tissés et de mélange de fibres ont été évalués. Ces non-tissés ont été retraités par la suite afin de fabriquer le produit final, principalement des panneaux d’isolation comme indiqué ci-dessous :

Différents échantillons ont été préparés pour le marché potentiel :

La conclusion tirée a été la suivante : les échantillons fabriqués s’avéraient moins performants que le matériau de référence (seules les propriétés électriques étaient meilleures que celles du matériau de référence), mais les différences en termes d’épaisseur et de densité rendaient malaisée la comparaison entre les échantillons URBANREC et le matériau de référence.


TÉLÉCHARGER LE RÉSUMÉ SUR LA FABRICATION DE MATELAS DE MOUSSE

SUIVANT

https://acrplus.org/images/Urbanrec_Deliverables/D2.5_definition-of-demonstrators.pdf

VALORISATIONFabrication de cœurs de matelas et assemblage de matelas

Le cœur d’un matelas constitue l’élément le plus complexe du produit, représentant presque 90 % de son volume et de son poids. Afin de développer un cœur recyclé, DELAX a décidé de travailler avec deux technologies de rebond pour réutiliser du PUR en fin de vie : le rebond chimique et le rebond BicoFiber PUR. Des essais de rebond après consommation ont été effectués avec des échantillons de déchets de mousse et de latex en provenance de processus de fragmentation. Des colles vertes ont également été testées, mais elles ne s’avèrent pas adaptées pour un processus de rebond efficace, de sorte que le rebond BicoFiber PUR a été choisi pour une mise en œuvre industrielle.

Le prototype définitif intégrait les différents matériaux (colle thermofusible, feutres aiguilletés, cœur de matelas à base de PUR recyclé). Différents essais ont été réalisés afin de tester le confort, les aspects mécaniques et les risques biologiques du processus.



TÉLÉCHARGER LE RÉSUMÉ SUR LA FABRICATION DE MATELAS DE MOUSSE

Propriété Objectif Résultat

Densité 25-50 OK

Élasticité 10 % moins que le matériau vierge

OK

Résistance à la fatigue 10 % moins que le matériau vierge

Mieux que le matériau vierge

Risques biologiques (micro-organismes)

Non contaminé OK

Risques biologiques (substances chimiques)

Conformité REACH et OEKO-TEX REACH : OK ; Oeko-tex : 1 substance sur 20 au-dessus de la gamme

Confort biomécanique 10 % moins que le matériau vierge


Confort bio-thermique 10 % moins que le matériau vierge


https://acrplus.org/images/Urbanrec_Deliverables/D2.5_definition-of-demonstrators.pdf

MEUBLESSelon EUROSTAT, presque 55 millions de tonnes de déchets en bois ont été produites dans l’UE en 2016. Une bonne partie de ces déchets proviennent du mobilier en bois et de pièces d’autres types de mobilier. Néanmoins, cette quantité a diminué, au fil des années, de presque 70 millions de tonnes en 2006. Avec l’expansion des activités de réutilisation et de réparation, ainsi qu’avec les nouveaux modèles commerciaux, ces quantités peuvent chuter encore davantage.

URBANREC a identifié certaines difficultés pour la collecte et le traitement du mobilier, comme, par exemple :

sa nature encombrante complique la logistique

le caractère hétérogène des produits et matériaux, qui exige une séparation à la source efficace ou un tri approprié

l’absence d’un marché pour les produits réparés ou encore réutilisables

Les matériaux les plus utilisés dans la fabrication de mobilier pour la maison sont les suivants :


COMMENT COLLECTER LE MOBILIER ?

COMMENT TRAITER LE MOBILIER ?

bois – il s’agit du matériau le plus répandu dans le mobilier de maison

mousse ou éponge –utilisée pour le mobilier rembourré

textiles – utilisés en tant que matériau de surface, les plus exposés à l’usure

plastiques – utilisés pour les parties mineures du mobilier (par exemple, les poignées, les pieds)

COLLECTE DE MOBILIER




DÉCHETTERIES PUBLIQUESLes déchetteries publiques (DP) sont des lieux gardés et clôturés où les habitants

peuvent jeter et trier leurs déchets ménagers dans des conteneurs en vue de

leur recyclage ou de tout autre traitement.

DÉCHETTERIES PUBLIQUES MOBILESDans les lieux où l’espace s’avère restreint ou dans les zones éloignées, ou encore au

profit de populations cibles particulières qui rencontrent des difficultés pour utiliser les

déchetteries publiques (habitants de logements sociaux, population âgée, etc.),

des déchetteries publiques mobiles peuvent être mises en place pour compenser

l’absence d’une installation fixe.

POINTS DE COLLECTELes grands complexes résidentiels peuvent dédier un espace commun au sein de l’un

des bâtiments à des fins de stockage temporaire de vieux mobilier. Cet espace

sera ensuite vidé sur demande régulièrement.

RAMASSAGE À DOMICILELe ramassage à domicile est constitué par une collecte porte-à-porte de déchets ménagers encombrants. Les déchets sont collectés à la porte des domiciles des résidents à une fréquence régulière, par exemple, une fois par semaine ou par mois.

COLLECTE À LA DEMANDELa collecte à la demande est la collecte des déchets ménagers encombrants sur le pas d’une habitation sur rendez-vous (pris au téléphone, par le biais d’un site Internet ou par d’autres moyens).

COLLECTE DANS LES CENTRES DE RÉUTILISATIONLes centres de réutilisation acceptent du mobilier amené par les résidents. Ceci permet une présélection visuelle des marchandises et garantit une qualité appropriée (des produits potentiellement susceptibles d’être revendus) ou leur réparabilité.







Consorcio a développé un système de points environnementaux accordés aux habitants lorsqu’ils utilisent les déchetteries publiques. Ces points leur permettent de bénéficier de réductions sur leurs frais afférents aux déchets futurs. Dans la province de Valencia, environ 75 % des déchets encombrants sont collectés dans des déchetteries publiques, avec 22 500 habitants par DP.

POINTS DE COLLECTECertains complexes résidentiels, notamment ceux qui hébergent plus de 1000 personnes, pourraient disposer de pièces et d’installations dédiées pour le stockage temporaire du mobilier dont leurs habitants souhaitent se débarrasser. Ces espaces servent en tant que points de pré-collecte et aident l’opérateur local chargé de la gestion des déchets à optimiser son activité et la fréquence de la collecte, ainsi qu’à fonctionner de manière plus efficace.

On peut citer, à ce propos, l’exemple de Lille Métropole, où une installation de ce type a ouvert ses portes grâce à l’initiative de la communauté locale, désireuse d’améliorer la propreté publique et de mettre fin à l’abandon illégal de mobilier dans la zone. Le projet a tiré parti de la présence d’un ancien bâtiment de stockage des déchets une fois que de nouveaux containeurs souterrains aient été mis en place. Plusieurs fractions de déchets y ont été inclus, dont le mobilier. Les opérateurs chargés des déchets et les organisations de réutilisation se sont vus, eux aussi, associés au projet, et ont été autorisés à récupérer les déchets ainsi triés. Une campagne intensive de communication ciblant les locataires et les propriétaires de logements a été lancée, afin d’assurer la participation active des producteurs de déchets. Nantes Métropole a repris cette idée par la suite, la mettant également en œuvre.

Les points de collecte ont une surface d’environ 35 m2 à 40 m2. Ils disposent de charriots aisément accessibles, avec une distance limitée aux portes d’entrée principales (moins de 100 m) et la garantie d’un retrait fréquent des déchets en cas d’augmentations inattendues dues à l’emménagement de nouveaux habitants. Il importe de former des gens pour faire fonctionner les points de collecte et assurer leur caractère pratique et leur propreté. Un accès facile pour les véhicules de collecte s’avère également obligatoire. Cette mise en œuvre a permis d’atteindre des quantités de collecte similaires par habitant que celles générées par les déchetteries publiques.




COLLECTE DANS LES CENTRES DE RÉUTILISATIONLes centres de réutilisation peuvent accepter également des produits apportés par les habitants. Ceci permet une présélection visuelle des marchandises et garantit une qualité appropriée (des produits potentiellement susceptibles d’être revendus) ou leur réparabilité. Le statut des articles ainsi apportés (qu’ils soient considérés comme des produits ou des déchets) dépend de la réglementation nationale et du statut de l’entité qui gère le centre de réutilisation.

Ce système de collecte est disponible dans la province d’Izmir, dans la province de Valencia et dans la région flamande. Peu de données sont disponibles ; néanmoins, il existe des données concernant l’ensemble des produits collectés par les centres de réutilisation agréés de Flandre. Environ 42 % des produits collectés à des fins de réutilisation en Flandre sont directement amenés par les habitants.



LES CENTRES DE RÉUTILISATION DANS LES

RÉGIONS URBANREC

Certains articles réutilisables pourraient ne pas être adaptés pour les magasins de produits d’occasion, en raison des imperfections qu’ils présentent ou parce qu’ils n’intéressent pas les visiteurs. C’est pour cette raison que certaines villes et régions ont commencé à intégrer un tout nouvel aspect dans la gestion des déchets encombrants : l’économie sociale. Cette combinaison de gestion des déchets et d’économie sociale présente plusieurs valeurs ajoutées remarquables, telles que la création d’emploi, l’inclusion et la réinsertion des personnes issues de milieux sociaux à problèmes ou plus modestes, entre autres.


LES CENTRES DE RÉUTILISATION DANS LES RÉGIONS URBANREC



En 2018, la ville de Varsovie a démarré une coopération dans le domaine des activités de recherche et développement avec la faculté de design de l’Académie des beaux-arts de Varsovie. L’objectif recherché était de développer des projets d’études concernant la réutilisation des meubles en vue d’une réutilisation à l’échelle industrielle. Les étudiants ont été, dans un premier temps, invités à visiter les installations de collecte des déchets encombrants, afin d’avoir un meilleur aperçu du système de gestion existant. Les créations se caractérisaient par l’approche pratique et moderne du recyclage des déchets encombrants qu’elles ont adoptée. Ces solutions intéressantes semblent pouvoir être commercialisées et faire l’objet d’actions de marketings, sous réserve de l’obtention du financement nécessaire.

Afin d’améliorer la réutilisation de mobilier, IMOG a lancé un nouveau réseau de collaboration dénommé « Hangaar », composé de différentes entités : des organismes de bienfaisance, des entreprises sociales, des magasins d’articles d’occasion et des écoles d’art. Le réseau a pris la forme d’un entrepôt physique où des personnes membres du réseau peuvent se rendre une fois par mois pour acheter des articles qui n’étaient pas en état suffisamment satisfaisant pour être revendus dans les magasins de produits d’occasion. L’entrepôt rassemble tous les articles qui n’ont pas été vendus dans les magasins de produits d’occasion ou qui présentent des imperfections mais peuvent être utilisés en dépit de cela. Les prix y sont très compétitifs. Le réseau a développé également desactivités telles que des ateliers, des cafés de réparation, etc., ciblant les résidents, les étudiants, etc. Hangaar a collecté 65,9 tonnes de produits en 2018.

RAMASSAGE À DOMICILELe ramassage à domicile est constitué par une collecte porte-à-porte de déchets ménagers encombrants. Les déchets sont collectés à la porte des domiciles des résidents à une fréquence régulière, par exemple, une fois par semaine ou par mois. En général, le ramassage à domicile débouche sur la collecte de déchets encombrants mixtes. Cela peut restreindre la possibilité de préserver les articles collectés et de trier les matériaux. Il est conseillé d’avoir recours à d’autres systèmes de collecte, afin d’assurer la réutilisation et d’optimiser la récupération des matériaux.

En cas d’utilisation de ce système, les habitants doivent être informés de la liste de déchets susceptibles d’être collectées et de ceux qui ne le seront pas. Les déchets encombrants mixtes collectés peuvent être compressés et compactés par un camion, afin d’optimiser leur chargement. Les déchets encombrants collectés dans le cadre d’un ramassage à domicile sont généralement envoyés, soit à des installations de tri, soit à des installations d’incinération / d’élimination.

Le ramassage à domicile est disponible dans tous les territoires couverts par le projet, mais il n’y est pas utilisé de la même façon. Dans la province d’Izmir, ou à Varsovie, toute la population est desservie par ce système à titre gratuit. Dans la province de Valencia, seulement 22 % de la population est couverte, et en Flandre, le ramassage à domicile s’avère très restreint et n’est pas disponible dans la plupart des municipalités locales. La raison pour ceci est le fait qu’en Flandre, il faut que les municipalités fixent un tarif spécifique pour les déchets encombrants devant être réglé par chacun des habitants, ce qui s’avère très difficile à mettre en œuvre dans le cadre d’un ramassage à domicile normal.




COLLECTE À LA DEMANDELa collecte à la demande est la collecte des déchets ménagers encombrants sur le pas d’une habitation sur rendez-vous (pris au téléphone, par le biais d’un site Internet ou par d’autres moyens). Lorsqu’il en fait la demande, l’habitant doit souvent fournir une description du produit/déchet à collecter et se voit recevoir une date et une heure pour la mise à disposition de l’article en question (par exemple, en le plaçant sur le trottoir).

L’organisation concrète de la collecte à la demande peut être très différente d’un lieu à l’autre : elle peut être gratuite ou payante, ou le nombre de ramassages peut être limité, ou encore d’autres limitations peuvent être fixées en fonction des volumes et du nombre d’articles. De plus, elle peut n’être disponible que lors de journées particulières.



LA COLLECTE À LA DEMANDE DANS LES RÉGIONS URBANREC






En Flandre, la collecte à la demande est généralement disponible avec un nombre limité d’appels par an et moyennant le règlement de frais (entre 0,06 et 0,66 €/kg). IMOG, une organisation intermunicipale du sud de la Flandre-Occidentale, assure une collecte mensuelle à la demande pour les déchets encombrants mixtes moyennant la facturation d’un prix forfaitaire de 12 €, outre le tarif en fonction du poids de 0,2 €/kg.

Également en Flandre, grâce au projet URBANREC, un nouveau service a été lancé venant compléter la collecte à la demande déjà existante. Le nouveau service a été mis en place par IMOG et le Centre de réutilisation. En raison de l’accent mis sur la réutilisation, il a été mis en place dans le cadre de la structure et des services existants du Centre de réutilisation local, qui met à disposition l’équipe de ramassage et le camion. IMOG se charge du traitement des articles non-réutilisables. Une formation a été organisée aussi bien pour le personnel chargé de l’information que pour les salariés qui assurent le démontage. Le service consiste en l’enlèvement de l’ensemble du mobilier d’une habitation (par exemple, en cas de décès ou de déménagement). Les résidents peuvent appeler le service. Un salarié est alors dépêché pour faire le point sur le mobilier réutilisable et évaluer le temps nécessaire pour vider l’habitation. Si plus de 4/5 des articles s’avèrent réutilisables, le service est fourni à titre gratuit. Si le résident est d’accord, un rendez-vous est fixé. Le service inclut les étapes suivantes : vidage des placards et emballage des articles, démontage du mobilier et transport des articles réutilisables jusqu’au centre de réutilisation, ainsi que des déchets jusqu’aux installations d’IMOG. Vous pouvez prendre connaissance des détails concernant ce service ici.

https://acrplus.org/images/Urbanrec_Deliverables/D1.2_in-house-dismantling-system.pdf

TRAITEMENT DU MOBILIER




TRIUn centre de tri des déchets encombrants

est une installation ayant pour objet de séparer les déchets recyclables, tels que les plastiques, le bois et les métaux, des

déchets encombrants collectés, par le biais d’un tri manuel et/ou de processus

automatisés comme les séparateurs à flux d’air ou optiques.

FRAGMENTATIONLe processus repose sur la technologie du découpage par strates, utilisant de l’eau à haute pression pour découper les objets.

Cette technologie permet l’obtention plus rapide de composantes propres et différenciées, tout en réduisant la

consommation énergétique

MATÉRIAUX EN POLYPROPYLÈNE RENFORCÉS DE FIBRES ISSUS DES

TEXTILES RECYCLÉSLe projet a travaillé sur la fabrication de

composites en PP renforcés de fibres courtes issus de la fraction des plastiques

rigides en provenance des déchets encombrants.

COMPOSITES EN BOIS-PLASTIQUELes composites en bois-plastique sont des matériaux hybrides de farine de bois et de polymères thermoplastiques qui associent les avantages du bois et du plastique.

HYDROGAZÉIFICATION CATALYTIQUE AVEC LA TECHNOLOGIE PLASMA (HGCP)La HGCP est un processus qui débouche sur la production du poly-méthylal, lequel peut être utilisé en tant que produit chimique multifonctionnel de qualité technique ou en tant qu’additif pour les carburants.

TRIDes centres de tri des déchets encombrants sont utilisés à Varsovie et dans le cadre d’IMOG, dans lesquels des matériaux recyclables sont extraits et les résidus du tri sont renvoyés à des fins de récupération énergétique.

Dans le cadre d’IMOG, le contenu des containeurs de déchets encombrants mixtes des déchetteries publiques, lequel est principalement constitué d’objets aux matériaux multiples ne correspondant à aucun autre containeur pour la séparation à la source, est envoyé au centre de tri. Le centre de tri met en œuvre plusieurs phases de tri :

pré-tri des objets de grand taille et homogènes (comme les tapis) ;broyage afin de réduire la taille des déchets ;extraction magnétique du métal ferreux ;tamisage oscillant afin de prélever les matériaux inertes, lesquels sont envoyés à la décharge ;étape de tri manuel pour l’extraction des matériaux utiles.

Le résidu est constitué par un mélange de différents matériaux, lesquels sont renvoyés à des fins de récupération énergétique. Bien que les centres de tri constituent une méthode pertinente pour extraire les matériaux résiduels des déchets encombrants mixtes, la complexité et l’hétérogénéité de ces déchets posent difficulté. Dans ces conditions, il est conseillé d’avoir recours à la séparation à la source pour le recyclage des matériaux, au lieu d’utiliser ce type de centres de tri.



FRAGMENTATIONLorsque les articles ne sont pas réutilisables, il importe de considérer le recyclage en tant que l’option pertinente suivante. Néanmoins, nombreux sont les déchets encombrants à être composés de différents matériaux hétérogènes qui doivent être triés avant d’emprunter des parcours de valorisation divers.

Un nouveau processus de fragmentation pour les déchets encombrants a été développé dans le cadre du projet, dans le but de réduire leur taille et de trier les différentes fractions de matériaux des matelas, canapés, chaises, etc. Le processus repose sur la technologie du découpage par strates, utilisant de l’eau à haute pression pour découper les objets. L’avantage de cette technologie est le fait qu’elle permet d’obtenir des composantes propres et différenciées à une vitesse plus importante, rendantainsi possible son utilisation pour de plus grandes quantités, tout en réduisant la consommation énergétique.

Le processus a été testé dans une usine pilote sur différents types de déchets encombrants, comme détaillé ci-dessous. Le consortium URBANREC a testé le processus de fragmentation sur différents déchets encombrants. Les fractions séparées ainsi obtenues ont alors été testées pour vérifier leur adéquation par rapport aux parcours de valorisation prévus.



SUIVANT

FRAGMENTATIONDeux flux de déchets ont été identifiés : les plastiques rigides et le bois. Les plastiques rigides sont constitués, principalement, par des corbeilles de fruits, des chaises et des tables ; le mobilier en bois inclut, quant à lui, des canapés, des chaises et des tables.

Les fractions obtenues sont aptes pour la production de composites en bois-plastique (CBP), lesquels peuvent être utilisés pour fabriquer des équipements et du mobilier d’extérieur. Néanmoins, il s’avère nécessaire de chercher des solutions pour recycler les CBP (systèmes de collecte et possibilités techniques) car à l’heure actuelle ils finissent parmi les déchets encombrants, cequi donne lieu à une perte de matériaux secondaires utiles.





MATÉRIAUX EN POLYPROPYLÈNE RENFORCÉS DE FIBRES ISSUS DES TEXTILES RECYCLÉS

Il s’agit d’un mélange de différents types de polymères (PP, PE, PVC, ABS, PS, PA, PC, PMMA, etc.), d’une part, ainsi que d’un mélange de différents types de production (comme l’extrusion, le moulage par soufflage, le moulage par injection, etc.), d’autrepart. La première étape consistait en la suppression des impuretés et par le tri en différentes qualités de polymères. Ces actions génèrent un mélange de matériaux polyoléfiniques (PO) composé de polyéthylène et de polypropylène, lequel peut être purifié pour obtenir une fraction de PP à 98 %. Par rapport au PP vierge, les deux plastiques recyclés montrent une rigidité et une résistance aux chocs moindres, mais une résistance à la traction similaire. La fraction du mélange de PO présente une résistanceà la rupture plus élevée.

Des fibres ont été obtenues par le biais de la coupe de précision des déchets post-production (coton, polyamide (PA) et polyester (PES)) et post-consommation (textiles issus de matelas). Des granules de différents types de peluches de fibres (PES, coton, jute, aramide) ont été préparés, en utilisant une machine de compactage des fibres.

Le remplacement du PP vierge par des plastiques recyclés, avec l’ajout de fibres de coton et d’un agent de compatibilité a donné lieu à une amélioration considérable des propriétés mécaniques. Les modules d’élasticité en traction et en flexion et les résistances à la traction et à la flexion ont même dépassé ceux du PP vierge.



TÉLÉCHARGER LE RÉSUMÉ SUR LES MATÉRIAUX PP RENFORCÉS

https://acrplus.org/images/Urbanrec_Deliverables/D3.3_reinforced-PP-with-textile.pdf

COMPOSITES EN BOIS-PLASTIQUELes composites en bois-plastique (CBP) sont des matériaux hybrides composés de farine de bois et de polymères thermoplastiques. Ils associent les avantages du bois (légèreté, aptitude au traitement et durabilité) et celles du plastique(aptitude au moulage et résistance environnementale). L’utilisation du bois en tant que matériau d’apport fibreux dans les CBP fournit plusieurs avantages tels que le faible coût et une apparence de bois. La production de CBP émet aussi moins de gaz à effet de serre que celle du plastique vierge.

Des CBP ont été produits dans le cadre du projet, en utilisant des polymères fragmentés recyclés (PP et PE en provenance de déchets encombrants) et des déchets de bois recyclés, et en faisant varier les compositions du matériau d’apport à base de déchets en bois et les additifs. Le recours à des plastiques recyclés dans la fabrication industrielle donne lieu à une réduction de la température de fusion et donc à une réduction de la température de processus et de la consommation énergétique, permettant ainsi d’économiser des coûts aux fabricants.

Les propriétés des produits se situent à des niveaux similaires de ceux présentés par les produits fabriqués à partir de plastiques vierges présents sur le marché. Les démonstrations réalisées dans le cadre de l’étude indiquent l’applicabilité des CBP issus des déchets encombrants recyclés dans les secteurs du mobilier urbain et/ou des articles de consommation, ainsi quedans d’autres domaines potentiels comme l’automobile, la construction et le bâtiment.



TÉLÉCHARGER LE RÉSUMÉ SUR LES COMPOSITES EN BOIS-PLASTIQUE

https://acrplus.org/images/Urbanrec_Deliverables/D3.4_wood-plastic-composites.pdf

HYDROGAZÉIFICATION CATALYTIQUE AVEC LA TECHNOLOGIE PLASMA (HGCP)Lorsque les déchets encombrants sont très hétérogènes sur les plans aussi bien chimique que physique, ce qui a pour conséquence que leur récupération avec les technologies actuellement disponibles s’avère très difficile et non viable économiquement, la plupart de ces déchets sont mis à la décharge ou utilisés à des fins de récupération énergétique.

Le projet URBANREC a testé une technologie pour la récupération chimique des déchets urbains encombrants. La technologie de l’usine se fonde sur la technologie de l’hydro-gazéification catalytique au plasma, utilisée dans le cadre d’un processus permanent pour produire du poly-méthylal.

L’usine pilote comporte deux unités principales :

l’unité de gazéification, dans laquelle les fractions des déchets encombrants non recyclables sont transformées en gaz de synthèsel’unité de production du méthylal liquide, où le gaz de synthèse généré est transformé en additif de combustible liquide

Des tests ont été menés sur un mélange varié de déchets encombrants fragmentés (composé de plastiques, textiles et bois), avec pour résultat une réduction du volume des déchets encombrants de 90 % et du poids de 77 % des entrants, ainsi qu’une production de 0,3 l – 0,5 l de produit final par kg de déchets.



TÉLÉCHARGER LE RÉSUMÉ SUR LA TECHNOLOGIE HGCP

https://acrplus.org/images/Urbanrec_Deliverables/D2.4_implementation-of_CHGP-technology.pdf

TAPISSERIELa tapisserie est le travail consistant à garnir le mobilier, notamment les sièges, avec du rembourrage, des ressorts, des sangles et des revêtements en tissu ou en cuir. Le terme s’applique aussi bien au mobilier domestique qu’à celui automobile, aéronautique et nautique. Le projet URBANREC portant sur les déchets encombrants ménagers, nous fournissons uniquement, dans le cadre de ce module, des orientations sur les articles domestiques comportant de la tapisserie. De plus, dans la mesure où il existe déjà un autre module sur le mobilier qui porte sur le mobilier composé principalement de pièces en bois et plastiques, ce module se penchera davantage sur les rembourrages, les ressorts et les tissus.

Les matériaux essentiels caractéristiques des meubles tapissés sont les suivants :

La description des matériaux de tapisserie ci-dessus permet de conclure aisément que les meubles tapissés s’avèrent bien plus hétérogènes que le mobilier en bois décrit et présenté dans le module consacré au mobilier. Alors que la collecte de ces meubles peut être assimilée à celle du reste du mobilier, ils exigent des approches de traitement plus sophistiquées permettant d’obtenir des matériaux secondaires propres et homogènes.

Ce module sur la tapisserie s’intéressera également aux tapis, en tant qu’articles ménagers, qui sont composés de matériaux variés, dont le jute ou le polyamide.


COMMENT COLLECTER LES ARTICLES DE

TAPISSERIE ?

mousse ou éponge en latex ou en polyuréthane –utilisées pour le rembourrage

textiles – utilisés en tant que matériau de surface, les plus exposés à l’usure

ressorts en acier –particulièrement répandus dans certains meubles tapissés plus anciens

COMMENT TRAITER LES ARTICLES DE TAPISSERIE ?

LA COLLECTE D’ARTICLES DE TAPISSERIE



TAPISSERIE ?

DÉCHETTERIES PUBLIQUESLes déchetteries publiques (DP) sont des lieux gardés et clôturés où les habitants

peuvent jeter et trier leurs déchets ménagers dans des conteneurs en vue de

leur recyclage ou de tout autre traitement.


profit de populations cibles particulières qui rencontrent des difficultés pour utiliser

les déchetteries publiques (habitants de logements sociaux, population âgée, etc.),

des déchetteries publiques mobiles peuvent être mises en place pour

compenser l’absence d’une installation fixe.

POINTS DE COLLECTELes grands complexes résidentiels peuvent

dédier un espace commun dans un de leurs bâtiments au stockage temporaire

des vieux articles de tapisserie, lequel sera vidé par la suite sur demande ou

régulièrement.



COLLECTE DANS LES CENTRES DE RÉUTILISATIONLes centres de réutilisation acceptent les articles de tapisserie amenés par les habitants. Ceci permet une présélection visuelle des marchandises et garantit une qualité appropriée (des produits potentiellement susceptibles d’être revendus) ou leur réparabilité.


DÉCHETTERIES PUBLIQUESLes déchetteries publiques (DP) sont des lieux gardés et clôturés où les habitants peuvent jeter et trier leurs déchets ménagersdans des conteneurs en vue de leur recyclage ou de tout autre traitement. Un superviseur sur site est présent pour fournir des informations et des orientations aux usagers. Les déchetteries publiques accordent également la possibilité de collecter et de trier à la source des fractions de déchets qui ne peuvent pas être gérées dans le cadre de programmes de porte à porte ou de reprise, pour des raisons juridiques, techniques ou financières (déchets dangereux, DEEE, déchets de construction et de démolition, etc.).



Le contrôle des visiteurs est un élément important, lequel est généralement effectué en vérifiant leur pièce d’identité, ou par le biais de la fourniture aux habitants de cartes d’usager individuelles. Le contrôle du type de véhicule ou du contenu des déchetsapportés peut aider également, notamment si différents systèmes ou tarifs s’appliquent aux producteurs de déchets non ménagers.

Un autre élément important pour le tri est la différentiation des tarifs : lorsque les déchets mixtes s’avèrent plus onéreux queceux recyclables, l’incitation au tri sera plus forte. Les prix peuvent être fixés en fonction du volume ou du poids des déchetsapportés, ainsi que du nombre de visites par an. Une autre possibilité consiste à facturer l’usager en cas d’utilisation de conteneurs de déchets encombrants mixtes, sans peser ou évaluer forcément le volume de déchets.




POINTS DE COLLECTECertains complexes résidentiels, notamment ceux qui hébergent plus de 1000 personnes, pourraient disposer de pièces et d’installations dédiées pour le stockage temporaire des articles de tapisserie dont les habitants souhaitent se débarrasser. Ces espaces servent en tant que points de pré-collecte et aident l’opérateur local chargé de la gestion des déchets à optimiser son activité et la fréquence de la collecte, ainsi qu’à fonctionner de manière plus efficace.

On peut citer, à ce propos, l’exemple de Lille Métropole, où une installation de ce type a ouvert ses portes grâce à l’initiative de la communauté locale, désireuse d’améliorer la propreté publique et de mettre fin à l’abandon illégal de mobilier dans la zone. Le projet a tiré parti de la présence d’un ancien bâtiment de stockage des déchets une fois que de nouveaux containeurs souterrains aient été mis en place. Plusieurs fractions de déchets comportant de la tapisserie ont été prises en compte. Les opérateurs chargés des déchets et les organisations de réutilisation se sont vus, eux aussi, associés au projet, et ont été autorisés à récupérer les déchets ainsi triés. Une campagne intensive de communication ciblant les locataires et les propriétaires de logements a été lancée, afin d’assurer la participation active des producteurs de déchets. Nantes Métropole a repris cette idée par la suite, la mettant également en œuvre.





COLLECTE DANS LES CENTRES DE RÉUTILISATIONLes centres de réutilisation peuvent accepter également des produits apportés par les habitants. Ceci permet une présélection visuelle des marchandises et garantit une qualité appropriée (des produits potentiellement susceptibles d’être revendus) ou leur réparabilité. Le statut des articles ainsi apportés (qu’ils soient considérés comme des produits ou des déchets) dépend de la réglementation nationale et du statut de l’entité qui gère le centre de réutilisation.





RÉGIONS URBANREC

Certains articles réutilisables pourraient ne pas être adaptés pour les magasins de produits d’occasion, en raison des imperfections qu’ils présentent ou parce qu’ils n’intéressent pas les visiteurs. C’est pour cette raison que certaines villes etrégions ont commencé à intégrer un tout nouvel aspect dans la gestion des déchets encombrants : l’économie sociale. Cette combinaison de gestion des déchets et d’économie sociale présente plusieurs valeurs ajoutées remarquables, telles que la création d’emploi, l’inclusion et la réinsertion des personnes issues de milieux sociaux à problèmes ou plus modestes, entre autres.





Afin d’améliorer la réutilisation de mobilier, IMOG a lancé un nouveau réseau de collaboration dénommé « Hangaar », composé de différentes entités : des organismes de bienfaisance, des entreprises sociales, des magasins d’articles d’occasion et des écoles d’art. Le réseau a pris la forme d’un entrepôt physique où des personnes membres du réseau peuvent se rendre une fois par mois pour acheter des articles qui n’étaient pas en état suffisamment satisfaisant pour être revendus dans les magasins de produits d’occasion. L’entrepôt rassemble tous les articles qui n’ont pas été vendus dans les magasins de produits d’occasion ou qui présentent des imperfections mais peuvent être utilisés en dépit de cela. Les prix y sont très compétitifs. Le réseau a développé également des activités telles que des ateliers, des cafés de réparation, etc., ciblant les résidents, les étudiants, etc. Hangaar a collecté 65,9 tonnes de produits en 2018.


LE TRAITEMENT DE LA TAPISSERIE



TAPISSERIE ?


TRIUn centre de tri des déchets encombrants est une installation ayant pour objet de séparer les déchets recyclables, tels que les plastiques, le bois et les métaux, des déchets encombrants collectés, par le biais d’un tri manuel et/ou de processus automatisés comme les séparateurs à flux d’air ou optiques.

FRAGMENTATIONLe processus repose sur la technologie du découpage par strates, utilisant de l’eau à haute pression pour découper les objets.

Cette technologie permet l’obtention plus rapide de composantes propres et différenciées, tout en réduisant la

consommation énergétique





COLLES ET MOUSSES OBTENUES À PARTIR DE POLYOLS SECONDAIRESLa fragmentation permet le démontage des articles de tapisserie pour l’obtention de matériaux secondaires qui alimentent de nouveaux parcours de valorisation


TRIDes centres de tri des déchets encombrants sont utilisés à Varsovie et dans le cadre d’IMOG, dans lesquels des matériaux recyclables sont extraits et les résidus du tri sont renvoyés à des fins de récupération énergétique.

Dans le cadre d’IMOG, le contenu des containeurs de déchets encombrants mixtes des déchetteries publiques, lequel est principalement constitué d’objets aux matériaux multiples ne correspondant à aucun autre containeur pour la séparation à la source, est envoyé au centre de tri. Le centre de tri met en œuvre plusieurs phases de tri :

pré-tri des objets de grand taille et homogènes (comme les tapis) ;broyage afin de réduire la taille des déchets ;extraction magnétique du métal ferreux ;Tamisage oscillant afin de prélever les matériaux inertes, lesquels sont envoyés à la décharge ;étape de tri manuel pour l’extraction des matériaux utiles.

Le résidu est constitué par un mélange de différents matériaux, lesquels sont renvoyés à des fins de récupération énergétique. Bien que les centres de tri constituent une méthode pertinente pour extraire les matériaux résiduels des déchets encombrants mixtes, la complexité et l’hétérogénéité de ces déchets posent difficulté. Dans ces conditions, il est conseillé d’avoir recours à la séparation à la source pour le recyclage des matériaux, au lieu d’utiliser ce type de centres de tri.



MATÉRIAUX EN POLYPROPYLÈNE RENFORCÉS DE FIBRES ISSUS DES TEXTILES RECYCLÉSIl s’agit d’un mélange de différents types de polymères (PP, PE, PVC, ABS, PS, PA, PC, PMMA, etc.), d’une part, ainsi que d’un mélange de différents types de production (comme l’extrusion, le moulage par soufflage, le moulage par injection, etc.), d’autrepart. La première étape consistait en la suppression des impuretés et par le tri en différentes qualités de polymères. Ces actions génèrent un mélange de matériaux polyoléfiniques (PO) composé de polyéthylène et de polypropylène, lequel peut être purifié pour obtenir une fraction de PP à 98 %. Par rapport au PP vierge, les deux plastiques recyclés montrent une rigidité et une résistance aux chocs moindres, mais une résistance à la traction similaire. La fraction du mélange de PO présente une résistanceà la rupture plus élevée.







HYDROGAZÉIFICATION CATALYTIQUE AVEC LA TECHNOLOGIE PLASMA (HGCP)Lorsque les déchets encombrants sont très hétérogènes sur les plans aussi bien chimique que physique, ce qui a pour conséquence que leur récupération avec les technologies actuellement disponibles s’avère très difficile et non viable économiquement, la plupart de ces déchets sont mis à la décharge ou utilisés à des fins de récupération énergétique.









FRAGMENTATIONDeux types de tapis ont été envoyés à une usine de fragmentation : ceux en cellulose, principalement en jute, et ceux en fibres synthétiques (polyamide).

Les tapis en jute peuvent être séparés en leurs parties antérieures et postérieures. Les parties antérieures, composées de cellulose et de polypropylène (PP), peuvent être considérées pour des applications textiles (feutres aiguilletés et composites de textiles), alors que les parties postérieures ne peuvent pas être récupérées pour une telle application, car elles présentent des quantités de colle élevées.

On obtient des résultats identiques pour les tapis en jute et ceux en polyamide : les parties antérieures et postérieures sont séparées, et les parties antérieures peuvent être récupérées pour des applications textiles.





LES POLYOLS SECONDAIRESLe projet URBANREC a développé des parcours de valorisation innovants pour les matériaux extraits des déchets encombrants. Bien que ces parcours aient été développés à l’échelle pilote, ils affichent des résultats prometteurs pour des applications à plus large échelle.

Colles et mousses obtenues à partir de polyols secondaires

Des tests ont été menés afin de mettre en œuvre la voie de la solvolyse pour obtenir des colles et des mousses en utilisant des polyols secondaires issus de la mousse de polyuréthane en provenance des articles de tapisserie. Deux processus de solvolyse différents ont été utilisés : l’acidolyse et la glycolyse.

Les polyols obtenus de l’acidolyse ont été intégrés dans la couche de mousse supérieure des matelas viscoélastiques et utilisés pour des colles thermofusibles PUR (polyuréthane). Le polyol secondaire issu du processus de glycolyse est utilisé pour des panneaux d’isolation. Les polyols obtenus à partir des déchets en polyol post-consommation pourraient être utilisés avec succès dans le cadre d’applications de mousse flexible et rigide, ainsi que pour les colles thermofusibles.



TÉLÉCHARGER LE RÉSUMÉ SUR LES POLYOLS SECONDAIRES

https://acrplus.org/images/Urbanrec_Deliverables/D3.1_adhesive-and-foam-from-polyols.pdf

LE MOBILIER DE JARDINLe mobilier de jardin, ainsi que son nom le suggère, inclut le mobilier d’extérieur, lequel est composé de matériaux résistants aux intempéries. Néanmoins, ce mobilier est exposé à une certaine usure et sa durée de vie dépend de sa qualité et de son entretien. Il est souvent fabriqué à partir d’un matériel unique, raison pour laquelle il est traité au sein d’un module séparé dans le cadre du présent outil d’apprentissage en ligne.

Bon nombre d’articles de mobilier d’extérieur, également connu sous la dénomination de mobilier urbain, sont en fer forgé, béton voire même en verre (certains des matériaux les plus résistants). Toutefois, les matériaux abordés dans le cadre de ce projet et relevant de la catégorie du mobilier de jardin ont été les suivants :

D’autre part, le mobilier de jardin fabriqué à partir de matériaux recyclés ou réutilisés devient plus fréquent car il existedes modèles de production ayant recours aux matériaux secondaires obtenus à partir d’autres types de mobilier et leurs pièces en métal, caoutchouc, bois et autres matériaux.


COMMENT COLLECTER LE MOBILIER DE JARDIN ?

COMMENT TRAITER LE MOBILIER DE JARDIN ?

plastiques – un matériau très répandu dans le mobilier de jardin des ménages ; résistant, facile d’entretien mais généralement avec une durée de vie courte

bois – généralement verni, le mobilier d’extérieur en bois dure plus longtemps mais nécessite davantage d’entretien

caoutchouc et autres matériaux artificiels –hautement résistants, mais aussi volumineux




DÉCHETTERIES PUBLIQUESLes déchetteries publiques (DP) sont des lieux gardés et clôturés où les habitants peuvent jeter et trier leurs déchets ménagers dans des conteneurs en vue de leur recyclage ou de tout autre traitement.


profit de populations cibles particulières qui rencontrent des difficultés pour utiliser les

déchetteries publiques (habitants de logements sociaux, population âgée, etc.),

des déchetteries publiques mobiles peuvent être mises en place pour compenser

l’absence d’une installation fixe.

POINTS DE COLLECTELes grands complexes résidentiels peuvent dédier un espace commun au sein de l’un

des bâtiments à des fins de stockage temporaire de vieux mobilier. Cet espace

sera ensuite vidé sur demande régulièrement.



LA COLLECTE DE MOBILIER DE JARDIN

POINTS DE COLLECTECertains complexes résidentiels, notamment ceux qui hébergent plus de 1000 personnes, pourraient disposer de pièces et d’installations dédiées pour le stockage temporaire des articles de tapisserie dont les habitants souhaitent se débarrasser. Ces espaces servent en tant que points de pré-collecte et aident l’opérateur local chargé de la gestion des déchets à optimiser son activité et la fréquence de la collecte, ainsi qu’à fonctionner de manière plus efficace.

On peut citer, à ce propos, l’exemple de Lille Métropole, où une installation de ce type a ouvert ses portes grâce à l’initiative de la communauté locale, désireuse d’améliorer la propreté publique et de mettre fin à l’abandon illégal de mobilier dans la zone. Le projet a tiré parti de la présence d’un ancien bâtiment de stockage des déchets une fois que de nouveaux containeurs souterrains aient été mis en place. Plusieurs fractions de déchets comportant de la tapisserie ont été prises en compte. Les opérateurs chargés des déchets et les organisations de réutilisation se sont vus, eux aussi, associés au projet, et ont été autorisés à récupérer les déchets ainsi triés. Une campagne intensive de communication ciblant les locataires et les propriétaires de logements a été lancée, afin d’assurer la participation active des producteurs de déchets. Nantes Métropole a repris cette idée par la suite, la mettant également en œuvre.








FRAGMENTATIONLe processus repose sur la technologie du découpage par strates, utilisant de l’eau à haute pression pour découper les objets. Cette technologie permet l’obtention plus rapide de composantes propres et différenciées, tout en réduisant la consommation énergétique






LE TRAITEMENT DU MOBILIER DE JARDIN

COMPOSITES EN BOIS-PLASTIQUELes composites en bois-plastique sont des matériaux hybrides de farine de bois et de polymères thermoplastiques qui associent les avantages du bois et du plastique.

FRAGMENTATIONEn outre, certains échantillons de gazon artificiel sont aussi en passe d’être testés, leur structure étant comme celle des tapis, bien qu’ils soient fabriqués à partir de matériaux différents (fibres de plastiques et colles). D’autre part, le gazon artificiel peut être considéré, à l’heure actuelle, comme étant un déchet encombrant urbain. Des résultats identiques à ceux des tapis ont été obtenus : la partie antérieure peut être séparée de celle postérieure, pour être renvoyée ensuite à des fins de récupération pour des applications textiles.

En ce qui concerne les pneus, ils sont séparés en trois différents types de déchets : caoutchouc, parties métalliques et textiles. Les textiles conviennent à différentes applications textiles, grâce à la qualité obtenue dans le cadre du processus.





MATÉRIAUX EN POLYPROPYLÈNE RENFORCÉS DE FIBRES ISSUS DES TEXTILES RECYCLÉSIl s’agit d’un mélange de différents types de polymères (PP, PE, PVC, ABS, PS, PA, PC, PMMA, etc.), d’une part, ainsi que d’un mélange de différents types de production (comme l’extrusion, le moulage par soufflage, le moulage par injection, etc.), d’autrepart. La première étape consistait en la suppression des impuretés et par le tri en différentes qualités de polymères. Ces actions génèrent un mélange de matériaux polyoléfiniques (PO) composé de polyéthylène et de polypropylène, lequel peut être purifié pour obtenir une fraction de PP à 98 %. Par rapport au PP vierge, les deux plastiques recyclés montrent une rigidité et une résistance aux chocs moindres, mais une résistance à la traction similaire. La fraction du mélange de PO présente une résistanceà la rupture plus élevée.







COMPOSITES EN BOIS-PLASTIQUELes composites en bois-plastique (CBP) sont des matériaux hybrides composés de farine de bois et de polymères thermoplastiques. Ils associent les avantages du bois (légèreté, aptitude au traitement et durabilité) et celles du plastique (aptitude au moulage et résistance environnementale). L’utilisation du bois en tant que matériau d’apport fibreux dans les CBP fournit plusieurs avantages tels que le faible coût et une apparence de bois. La production de CBP émet aussi moins de gaz à effet de serre que celle du plastique vierge. Dans ces conditions, il s’avère nécessaire de chercher des solutions de recyclage des articles en CBP (systèmes de collecte et possibilités techniques) car, à l’heure actuelle, ceux-ci finissent parmi les déchets encombrants, ce qui donne lieu à une perte d’un matériau secondaire utile.

Des CBP ont été produits dans le cadre du projet, en utilisant des polymères fragmentés recyclés (PP et PE en provenance de déchets encombrants) et des déchets de bois recyclés, et en faisant varier les compositions du matériau d’apport à base de déchets en bois et les additifs. Le recours à des plastiques recyclés dans la fabrication industrielle donne lieu à une réduction de la température de fusion et donc à une réduction de la température de processus et de la consommation énergétique, permettant ainsi d’économiser des coûts aux fabricants.

Les propriétés des produits se situent à des niveaux similaires de ceux présentés par les produits fabriqués à partir de plastiques vierges présents sur le marché. Les démonstrations réalisées dans le cadre de l’étude indiquent l’applicabilité des CBP issus des déchets encombrants recyclés dans les secteurs du mobilier urbain et/ou des articles de consommation, ainsi que dans d’autres domaines potentiels comme l’automobile, la construction et le bâtiment.



TÉLÉCHARGER LE RÉSUMÉ SUR LES COMPOSITES EN BOIS-PLASTIQUE

https://acrplus.org/images/Urbanrec_Deliverables/D3.4_wood-plastic-composites.pdf

HYDROGAZÉIFICATION CATALYTIQUE AVEC LA TECHNOLOGIE PLASMA (HGCP)

Lorsque les déchets encombrants sont très hétérogènes sur les plans aussi bien chimique que physique, ce qui a pour conséquence que leur récupération avec les technologies actuellement disponibles s’avère très difficile et non viable économiquement, la plupart de ces déchets sont mis à la décharge ou utilisés à des fins de récupération énergétique.









LES ENSEIGNEMENTS TIRÉS

Ce module, quelque peu différent des autres, réfléchit aux conclusions du projet tirées de l’analyse et de l’amélioration desméthodes de collecte et de traitement des déchets encombrants actuelles, ainsi que du développement de nouvelles méthodes. L’objectif du projet étant de tester et de présenter des technologies de collecte et de traitement innovantes, ce module prend en compte quelques suggestions et considérations sous-jacentes pour accompagner toutes améliorations futures dans la gestion des déchets encombrants.

Quoi qu’il en soit, ce qui importe de savoir avant d’évoquer les options de collecte et de traitement des déchets encombrants, est que la complexité de ce type de déchets doit être soulignée. Les déchets encombrants constituent une filière complexe notamment pour deux raisons principales :

Ils englobent des produits et des matériaux très hétérogènes, qui exigent soit un système de séparation à la source efficace, soit une technologie de tri adaptée.

De nombreux produits gérés en tant que déchets encombrants sont également des produits composites (par exemple, un canapé constitué de bois, textiles et mousse), nécessitant un processus de démontage permettant la récupération des matériaux divers qu’ils comportent.

Ceci a pour conséquence que plus de 60 % des déchets encombrants sont mis à la décharge à l’heure actuelle dans l’UE.


Avantages et inconvénients des différentes options de collecte La réutilisation : le meilleur scénario

Recommandations clés concernant la collecte de déchets encombrants

AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS DES DIFFÉRENTES OPTIONS DE COLLECTEParmi les différentes options de collecte présentées dans le cadre du présent outil d’apprentissage en ligne, il importe de noter qu’aucune d’entre elles ne peut être considérée comme une solution idéale. Une combination de différentes solutions a des chances de produire les meilleurs résultats. On peut voir les avantages et les inconvénients de chacune des méthodes de collecte en cliquant sur les boutons ci-dessous.


Ramassage à domicile

Collecte à la demande

Déchetteries publiques

Déchetteries publiques mobiles

Collecte au centre de réutilisation




Pratique pour les citoyens Onéreux

Moins efficace pour la séparation à la source

Difficulté à contrôler les producteurs de déchets, ce qui peut entraîner des irrégularités

Difficulté à mettre en œuvre un système PAYT (Pay As You Throw - redevances proportionnées aux déchets)

Moins efficace pour préserver la qualité / l’intégrité des articles potentiellement réutilisables









Pratique pour les citoyens

Possibilité d’optimiser les parcours de collecte

Solution appropriée pour ceux qui ne peuvent pas se rendre aux DP (personnes handicapées, personnes

âgées, personnes sans accès à des véhicules…)

Possibilité de facturer l’usager pour la collecte

En cas de mise en œuvre à des fins de réutilisation : permet de contrôler la qualité des articles

Onéreux

Moins efficace pour la séparation à la source

Moins efficace pour préserver la qualité / l’intégrité des articles potentiellement réutilisables si sa mise en œuvre ne vise pas spécifiquement la réutilisation









Bonne solution pour la séparation à la source, sous réserve que suffisamment de filières fassent l’objet d’une collecte

avec une séparation à la source.

Possibilité d’inclure un containeur de réutilisation

Possibilité de facturer les usagers concernant certaines fractions de déchets (non récupérables)

Possibilité de sensibiliser les usagers au recyclage et à la prévention des déchets

Un gardien peut assister les usagers

Nécessite un espace suffisant, ce qui rend le système moins aisé dans les zones à forte densité de population

Les usagers doivent disposer d’un véhicule

Dans les zones éloignées, les distances peuvent s’avérer trop importantes pour les habitants

Un nombre suffisant de gardiens doit être présent, ce qui peut s’avérer onéreux.









Solution pour la séparation à la source dans les zones éloignées / à forte densité de population où aucune

déchetterie publique (DP) n’est disponible

Solution pour la séparation à la source pour les habitants qui ne peuvent pas utiliser les DP ou qui n’en

connaissent pas l’existence ou encore qui craignent d’être facturés.

Service pratique et de proximité pour les habitants

Possibilité d’accroître la sensibilisation

Coûts élevés par rapport aux DP traditionnelles

La capacité de stockage restreinte peut limiter les quantités collectées et la collecte des articles

encombrants de plus grande taille ou de ceux mixtes. Les DP traditionnelles devraient être considérées

comme une meilleure option par les habitants. Aussi, les conditions pour déposer des déchets (par exemple, les prix) devraient être alignées sur celles applicables

aux DP traditionnelles.









Permet un contrôle rapide des articles afin de s’assurer qu’ils sont réutilisables, réparables ou susceptibles de

revente

Possibilité de sensibiliser les usagers en matière de prévention de déchets

Extension de la durée de vie du produit et donc diminution de la quantité de déchets à collecter.

Moins pratique pour les habitants

Uniquement pertinent pour les produits réutilisables

Nécessite beaucoup d’espace







Pour les déchets encombrants, ces principes incluent :

LA RÉUTILISATION : LE MEILLEUR SCÉNARIOAu vu de l’ensemble des facteurs entourant les différentes options de collecte et de traitement des déchets encombrants, y compris les implications financières, la praticité aussi bien pour la communauté locale que pour les autorités locales et régionales, les technologies nécessaires pour optimiser les déchets encombrants collectés en termes de récupération et de valorisation et, avant tout, l’impact environnemental de la gestion des déchets encombrants en général, la réutilisation démontre s’avérer le meilleur scénario. Non seulement elle libère les autorités locales et régionales de la charge financière et technique nécessaire pour mettre en place des installations et gérer de manière responsable des quantités croissantes de déchets encombrants, mais elle apporte également de nombreuses valeurs ajoutées à la communauté locale, comme la création d’emploi, l’accès à du mobilier et à d’autres articles ménagers d’occasion à des prix abordables et bien davantage. La directive-cadre européenne relative aux déchets privilégie, en particulier, la prévention des déchets (dont la réutilisation) avant toutes autres options de gestion telles que le recyclage ou d’autres possibilités de récupération (envisagées lorsque le produit devient un déchet).

la réutilisation (si les articles sont parfaitement utilisables et fonctionnels, ils doivent entrer sur les marchés de produits d’occasion leur permettant de trouver une nouvelle utilisation et un nouveau propriétaire sans devenir des déchets encombrants, remplaçant ainsi un produit neuf)

la réparation (les articles présentant des dommages mineurs ou qui ne s’avèrent pas pleinement fonctionnels [sur le plan esthétique ou pratique] peuvent faire l’objet de certaines réparations leur apportant une nouvelle vie, avec leur propriétaire d’origine ou un nouveau propriétaire. La réparation permet également la création d’emplois locaux peu qualifiés, possiblement liés à l’économie sociale, tout en générant des produits d’occasion plus abordables pour les habitants à faibles revenus



METTRE EN PLACE UNE STRATÉGIE DE

RÉUTILISATION

METTRE EN PLACE UNE STRATÉGIE DE RÉUTILISATION

Les activités de réutilisation sont généralement organisées par des entités de bienfaisance ou d’économie sociale. C’est le cas dans la province de Valencia et dans la région flamande. Dans ces conditions, il importe d’établir des liens et une collaboration avec les organisations de réutilisation locales, afin d’adopter une approche uniforme pour la collecte des produits réutilisables et de définir un système de rapports approprié.

En Flandre, par exemple, l’autorité régionale se charge d’agréer les centres de réutilisation et de fixer, pour chacun d’entre eux, une zone d’intervention précise, afin d’éviter les vides et les chevauchements. Chaque centre local de réutilisation collabore avec l’autorité publique pour la collecte des produits réutilisables. Les centres de réutilisation perçoivent également certaines aides annuelles en fonction du nombre d’habitants et de produits vendus. Ils transmettent leurs données dans le cadre de rapports de suivi.

Les centres de réutilisation peuvent aussi être rassemblés au sein de plateformes diverses, lesquelles ciblent différents déchets et matériaux et se joignent aux initiatives et politiques pertinentes.

De plus, la Flandre réfléchit à des possibilités pour accroître la réutilisation en l’ancrant plus fermement au sein de la chaîne de produits, par le biais de l’étude de différents instruments politiques (de types juridiques et économiques). L’un de ces instruments est le soutien financier apporté au modèle de réutilisation. En vertu des choix politiques du passé, le modèle de réutilisation de la Flandre repose dans une bonne mesure sur le financement gouvernemental. Ce mode de financement par le gouvernement a fait du modèle de la réutilisation une réussite. Néanmoins, d’autres modèles de financement peuvent également avoir un effet positif pour ancrer la réutilisation dans la chaîne de produits et pas seulement la réutilisation assurée par les centres des réutilisation agréés.



OPTIMISER UNE STRATÉGIE DE

RÉUTILISATION

OPTIMISER UNE STRATÉGIE DE RÉUTILISATIONLe projet URBANREC s’est penché sur plusieurs moteurs susceptibles d’améliorer les activités de réutilisation. Les conclusions qui suivent peuvent être présentées à ce propos :



EXEMPLES DE BONNES PRATIQUES

Le lien entre la réutilisation et l’économie sociale

Les premiers centres de réutilisation créés au début des années 1990 avaient principalement pour objectif la création d’emplois pour les travailleurs peu qualifiés qui étaient chômeurs de longue durée, un nombre restreint de ces centres obéissant davantage à des raisons environnementales. Ces deux motifs étaient combinés, puisque aussi bien les politiques d’économie sociale que celles environnementales encouragent le développement de centres de réutilisation.

Une intégration progressive dans la gestion des déchets

Les centres de réutilisation devraient assurément être intégrés progressivement dans toute stratégie de gestion des déchets, locale, régionale ou nationale, en coordination avec les autorités compétentes. Ceci leur permettrait de fonctionner et de créer des emplois tout en assumant un rôle clairement défini dans le système de gestion des déchets.

Fédérations de centres de réutilisation

Le fait que les centres de réutilisation puissent rencontrer des difficultés similaires constitue la raison pour l’existence de telles fédérations. Elles fournissent un soutien et promeuvent l’échange d’expériences parmi les différents centres de réutilisation. Elles peuvent aussi agir en tant que représentant du réseau pour parler aux autorités.

La professionnalisation progressive des centres de réutilisation

Il s’agirait aussi bien d’optimiser les différents processus liés à la réutilisation (collecte, préparation à la réutilisation, logistique, etc.) que d’homogénéiser l’organisation des centres de réutilisation. La définition des « domaines d’intervention » contribue à éviter la concurrence et à faciliter la collaboration avec les autorités locales. Les centres de réutilisation peuvent également adopter une marque commune les rendant plus visibles, ainsi qu’un système de gestion de la qualité et un système de rapport uniforme des données et des performances.

En savoir plus sur la collecte dans les centres de réutilisation

En savoir plus sur la collecte à la demande

COLLECTE DANS LES CENTRES DE RÉUTILISATION

Les centres de réutilisation peuvent accepter également des produits apportés par les habitants. Ceci permet une présélection visuelle des marchandises et garantit une qualité appropriée (des produits potentiellement susceptibles d’être revendus) ou leur réparabilité. Le statut des articles ainsi apportés (qu’ils soient considérés comme des produits ou des déchets) dépend de la réglementation nationale et du statut de l’entité qui gère le centre de réutilisation.





RÉGIONS URBANREC






Afin d’améliorer la réutilisation de mobilier, IMOG a lancé un nouveau réseau de collaboration dénommé « Hangaar », composé de différentes entités : des organismes de bienfaisance, des entreprises sociales, des magasins d’articles d’occasion et des écoles d’art. Le réseau a pris la forme d’un entrepôt physique où des personnes membres du réseau peuvent se rendre une fois par mois pour acheter des articles qui n’étaient pas en état suffisamment satisfaisant pour être revendus dans les magasins de produits d’occasion. L’entrepôt rassemble tous les articles qui n’ont pas été vendus dans les magasins de produits d’occasion ou qui présentent des imperfections mais peuvent être utilisés en dépit de cela. Les prix y sont très compétitifs. Le réseau a développé également desactivités telles que des ateliers, des cafés de réparation, etc., ciblant les résidents, les étudiants, etc. Hangaar a collecté 65,9 tonnes de produits en 2018.

Le centre espagnol Consorcio a livré un containeur de réutilisation dans les locaux de

Fundació Tots Units, une entreprise d’économie sociale avec laquelle Consorcio avait conclu un

accord concernant la gestion des matériaux disponibles à des fins de réutilisation. Cette

expérience a eu un impact positif sur la visibilité des matériaux collectés. Une autre expérience a été lancée dans la déchetterie de Bétera, où un

moyen différent de stocker les articles encombrants potentiellement réutilisables a été

testé. Un simple containeur de marchandises, fermé et muni d’une fermeture anti-levier et anti-

cisaillement a été choisie dans ce cadre. Ce modèle présente l’avantage non négligeable

représentée par le faible coût du containeur. Les premiers résultats de l’expérience de Bétera se

sont avérés encourageants, leur remplissage ayant été bien plus rapide et les rapports sur la gestion de la société qui prépare la réutilisation

indiquant une plus grande proportion d’éléments réutilisés et moins de résidus.

Le centre espagnol Consorcio a livré un containeur de réutilisation dans les locaux de

Fundació Tots Units, une entreprise d’économie sociale avec laquelle Consorcio avait conclu un

accord concernant la gestion des matériaux disponibles à des fins de réutilisation. Cette

expérience a eu un impact positif sur la visibilité des matériaux collectés. Une autre expérience a été lancée dans la déchetterie de Bétera, où un

moyen différent de stocker les articles encombrants potentiellement réutilisables a été

testé. Un simple containeur de marchandises, fermé et muni d’une fermeture anti-levier et anti-

cisaillement a été choisie dans ce cadre. Ce modèle présente l’avantage non négligeable

représentée par le faible coût du containeur. Les premiers résultats de l’expérience de Bétera se

sont avérés encourageants, leur remplissage ayant été bien plus rapide et les rapports sur la gestion de la société qui prépare la réutilisation

indiquant une plus grande proportion d’éléments réutilisés et moins de résidus.

EXEMPLES DE BONNES PRATIQUES



Le centre espagnol Consorcio a livré un containeur de réutilisation dans les locaux de Fundació Tots Units, une entreprise d’économie sociale avec laquelle Consorcio

avait conclu un accord concernant la gestion des matériaux disponibles à des fins de réutilisation. Cette expérience a eu un impact positif sur la visibilité des

matériaux collectés. Une autre expérience a été lancée dans la déchetterie de Bétera, où un moyen différent de

stocker les articles encombrants potentiellement réutilisables a été testé. Un simple containeur de

marchandises, fermé et muni d’une fermeture anti-levier et anti-cisaillement a été choisie dans ce cadre. Ce

modèle présente l’avantage non négligeable représentée par le faible coût du containeur. Les premiers résultats de l’expérience de Bétera se sont avérés encourageants, leur remplissage ayant été bien plus rapide et les rapports sur

la gestion de la société qui prépare la réutilisation indiquant une plus grande proportion d’éléments

réutilisés et moins de résidus.

Certains articles réutilisables pourraient ne pas être adaptés pour les magasins de produits d’occasion, en raison des imperfections qu’ils présentent ou parce

qu’ils n’intéressent pas les visiteurs. Pour relever ce défi, IMOG, en Flandre, a lancé un nouveau réseau

collaboratif dénommé « Hangaar », composé de différentes organisations : des organismes de

bienfaisance, des entreprises sociales, des magasins de produits d’occasion et des écoles d’art. Le réseau a pris

la forme d’un entrepôt physique où des personnes membres du réseau peuvent se rendre une fois par mois

pour acheter des articles qui n’étaient pas en état suffisamment satisfaisant pour être revendus dans les magasins de produits d’occasion. L’entrepôt rassemble

tous les articles qui n’ont pas été vendus dans les magasins de produits d’occasion ou qui présentent des

imperfections mais peuvent être utilisés en dépit de cela. Les prix y sont très compétitifs. Le réseau a développé également des activités telles que des ateliers, des cafés de réparation, etc., ciblant les

résidents, les étudiants, etc.

RECOMMANDATIONS CLÉS CONCERNANT LA COLLECTE DE DÉCHETS ENCOMBRANTSOutre l’organisation technique et logistique de la collecte des déchets encombrants, la clé du succès réside dans une combinaison d’instruments, dont :



LES INSTRUMENTS FINANCIERS

Ils sont généralement considérés comme hautement pertinents pour promouvoir le recyclage et la réutilisation, en rendant les déchets encombrants mixtes plus onéreux que les fractions de déchets triés, et en rendant la mise à la décharge et l’incinération plus coûteuses que la réutilisation et le recyclage. Une combinaison de tels instruments financiers est utilisée dans de nombreux territoires avec de très bons résultats. C’est ainsi, par exemple, qu’en Flandre, une taxe sur la mise en décharge (outre le tarif pour la mise en décharge) de 55 €/t pour les déchets incombustibles et d’environ 71 €/t pour le reste des déchets est appliquée aux déchets encombrants mixtes, auxquels des prélèvements supplémentaires viennent s’ajouter, dont un prix plus élevé pour la collecte des déchets encombrants mixtes, un prix plus élevé pour la collecte porte-à-porte des déchets encombrants mixtes, etc. Dans la province de Valencia, le recours à la déchetterie publique est promu par le biais de cartes d’usager qui permettent aux producteurs de déchets de réduire leurs tarifs sur les déchets.

LA RÈGLEMENTATION

Les déchets encombrants ne sont pas forcément ciblés par les autorités locales, régionales et nationales, de sorte qu’ils pourraient être inclus dans les objectifs généraux municipaux en matière de déchets, ou encore dans des dispositions concernant les déchets résiduels. Une règlementation particulière pourrait contribuer à la séparation à la source, comme les obligations de tri concernant différentes fractions de déchets mises en place en Flandre. Les règles concernant la disponibilité des déchetteries publiques pourraient, elles aussi, être considérées pertinentes pour promouvoir la séparation à la source. D’autres instruments juridiques comme l’interdiction de l’incinération et de mise à la décharge contribuent à accroître le tri à la source.

COMMUNICATION

Il importe d’informer les habitants des méthodes de collecte et des lignes directrices en matière de tri, ainsi que des différences en matière de tarifs et de prix, outre de promouvoir la séparation à la source, notamment s’il n’existe pas d’autres incitations juridiques ou financières. La fourniture d’informations claires et pratiques aux habitants concernant ce qu’ils peuvent faire avec leurs déchets encombrants s’avère très importante. Cette information devrait les orienter vers le résultat le plus souhaitable (les options à privilégier étant d’abord la réutilisation, puis la préparation à la réutilisation et ensuite la récupération de matériaux).

AIMPLAS, Instituto Tecnológico Plástico (Institut technologique du plastique)




Coordinateur du projet


« Guide on URBANREC bulky waste management system and Recommendations for a European legislation on bulky waste »Jean-Benoit Bel et Philippe Micheaux Naudet, ACR+

Sources utilisées dans le cadre de l’outil

d’apprentissage en ligne

Contributeurs OVAM, Centexbel, IMOG, Vanheede (Belgique), Blueplasma Power, DV (Espagne), Eurospuma (Portugal), IOS-PIB, Ville de Varsovie (Pologne), IYTE, Municipalité de Bornova (Turquie), Rescoll (France)

Auteur de cet outil d'apprentissage en ligne Erneszt Kovacs, ACR+

Octobre 2019Ce projet a reçu le financement du programme de rechercheHorizon 2020 de l’Union européenne, dans le cadre de la convention de subvention n° 690103

DÉMARRER L’OUTIL ICI€¦ · Dans la province de Valencia, environ 75 % des déchets encombrants...

Documents

Transcript of DÉMARRER L’OUTIL ICI€¦ · Dans la province de Valencia, environ 75 % des déchets encombrants...