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CONTACT PRESSE Service Presse Métropole Aix-Marseille-Provence DGA Communication et relations extérieures 04 91 99 79 74 - [email protected] DOSSIER DE PRESSE octobre 2017 MIEUX circuler dans la plus vaste METROPOLE de FRANCE

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DOSSIER DE PRESSE

octobre 2017

MIEUX circulerdans la plus vaste

METROPOLEde FRANCE

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La Métropole Aix-Marseille Provence est la plus vaste de France : elle

représente 4 fois la superficie du Grand Paris, 6 fois celle du Grand Lyon, avec un relief unique, 180 km de littoral remarquable(s), le Parc national des Calanques, le Grand Site Sainte-Victoire et 4 parcs naturels régionaux.

Plus de la moitié de sa population et deux tiers des emplois du territoire sont localisés en dehors des centres urbains. Il n’y a pas un seul centre-ville comme dans la plupart des métropoles, mais 92, offrant chacun une identité.

L’usage des modes doux et des transports collectifs doit y être fortement développé pour les rendre encore plus attractifs, faciles et agréables à vivre. Mais il s’agit aussi de ne pas laisser de côté les habitants

qui vivent dans des secteurs de faible densité urbaine, où il faut inciter les automobilistes à déposer leur véhicule dans un parking relais leur permettant ensuite d’accéder au réseau métropolitain de transports collectifs offrant un service rapide et fréquent.

Relever ce défi, c’est apporter des solutions concrètes en matière de transports dans un territoire construit autour de plusieurs bassins de vie (Aix, Marseille, Marignane, l’ouest et le nord de l’étang de Berre), en tenant compte de ses spécificités naturelles.

Avec une ambition : mieux desservir les pôles d’attractivité du territoire, et mieux relier ses communes, afin d’accompagner le développement économique et faciliter la vie quotidienne de chacun.

TRANSPORTS PENSÉSPOUR UN TERRITOIRE UNIQUE

DES

94% des déplacements métropolitains supérieurs à 7 km se font aujourd’hui en voiture, avec une moyenne d’1,3 passager par véhicule. Les conséquences sont connues : axes routiers saturés aux heures de pointe, temps de parcours accru, pollution amplifiée…

Les 5 priorités de l’Agenda de la mobilité…

> Doubler l’usage des transports en commun d’échelle métropolitaine et augmenter de 50 % celui des transports locaux> Rendre tous les réseaux accessibles aux personnes à mobilité réduite d’ici à 2025> 3 habitants sur 4 seront à moins de quinze minutes d’un arrêt Premium en 2025> Faire diminuer de 8 % l’usage de la voiture> Augmenter de 25 % les déplacements actifs (marche, vélo)

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L’Agenda de la mobilité a été pensé comme un document de programmation évolutif, ambitieux et réaliste, proposant une vision cohérente et moderne de l’offre de transports à l’horizon 2025 et au-delà, visant à répondre au mieux aux importants besoins de mobilité de notre Métropole avec les financements raisonnablement mobilisables.

Il intègre dans ses solutions des alternatives variées et complémentaires (cars, bus, métro, tramway mais aussi les modes doux comme le vélo ou la marche, et partagés comme le covoiturage ou les véhicules en libre-service), plus respectueuses de l’environnement, qui permettront au territoire de doubler l’usage des transports en commun d’échelle métropolitaine et d’augmenter de 50 % celui des transports locaux. Il a été unanimement adopté le 15 décembre 2016.

UNE STRATÉGIE QUI FAIT PARTIE INTÉGRANTE du projet métropolitainLa réflexion entourant l’Agenda de la Mobilité a été étroitement liée à celle sur le développement économique et le projet métropolitain. L’effort public en matière de transports n’a de sens que s’il connecte les opé-rations tertiaires majeures : Euro-méditerranée, l’aéroport, le port, les gares TGV, les zones d’activités, ainsi que les grands pôles universitaires et de formation et les principaux centres-villes qui sont aussi des viviers d’emplois qu’il convient de renforcer. À terme, cette politique ambitieuse concernant les transports doit permettre d’unifier un marché de l’emploi encore trop disparate à l’échelle du territoire et encore source d’inégalité en raison de l’éloi-gnement de certains habitants des zones à fort potentiel économique.

Le développement de la mobili-té s’inscrit de manière transver-sale dans toutes les ambitions métropolitaines : économiques, sociales, urbanistiques, environ-nementales…

200 km de transports en commun en site propre en ville et sur

autoroute à créer

4milliards d’euros d’investissements d’ici à 2025,

et autant dans la seconde phase

15 000 places de parking relais le long des sites

propres urbains et interurbains

3 600 places de stationnement sécurisé

pour vélo afin de favoriser les modes actifs

50% des bus roulant au biogaz en 2025 ou à l’électricité

LES CHIFFRE CLÉS

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QUELQUES PRINCIPES GÉNÉRAUXL’Agenda de la mobilité décrit le plus ambitieux programme d’investissements depuis le développement des autoroutes après-guerre, avec une attention toute particulière portée aux solutions écoresponsables. Les actions proposées sont concrètes, progressives dans le temps avec des avancées chaque année.

Limiter l’usage de la voiture nécessite de convaincre plusieurs dizaines de milliers d’automobilistes de marcher plus, d’utiliser les transports en commun et le vélo, mais aussi de favoriser la voiture électrique, de

rendre plus écologique la gestion des routes et limiter le nombre de véhicules par l’incitation au covoiturage et au télétravail.

Jusqu’à présent, 12 réseaux urbains, un ferré, et un d’autocars interurbains, composent l’offre de transports en commun. Pas ou peu connectés entre eux, ils correspondent aux anciennes limites administratives, qui n’ont plus lieu d’être dans une métropole unifiée. Le nouveau maillage proposé sera plus efficace sans nécessairement coûter plus cher à la collectivité.

ÇA BOUGE EN 2017> Le Pass Transport Métropolitain Grande nouveauté, cet abonnement

mensuel permettra aux habitants de circuler librement sur l’ensemble des réseaux urbains de la Métropole, les lignes TER, Cartreize, Navettes aéroport et d’accéder aux parcs relais, aux vélos en libre-service, et aux parcs à vélos. Il fera l’objet d’une délibération au prochain conseil de la Métropole.

> Le pôle d’échange multimodal à Salon-de-Provence

Inauguré le 7 mars, ce parking de 400 places, ouvert 24h/24 et gratuit, facilite l’intermodalité avec un accès direct aux transports en commun (lignes TER, SNCF, Libébus et Cartreize). Deux navettes gratuites permettent également aux voyageurs de rejoindre le centre-ville de Salon.

LES DÉPLACEMENTSSUR L’ENSEMBLE DU TERRITOIRE

FACILITER

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> Le pôle d’échange multimodal de Simiane

Le 28 avril était inaugurée cette extension du parking de la gare. 104 places voitures supplémentaires sur 2 niveaux, un cheminement piéton permettant de rallier les quais de la gare SNCF et une liaison pour les véhicules entre les 2 parkings, ont été créés.

> Le parking relais Krypton à Aix-en-Provence

En service depuis juillet 2016, la gare routière accueille aujourd’hui 300 mouvements de bus et cars par jour et le parking plus de 600 voitures par jour, dont 400 abonnés.

> Les travaux de la Gare routière d’Istres

Le projet de pôle d’échanges multimodal d’Istres est localisé sur l’avenue du Palio, dans le centre-ville et prévoit la création de 10 quais de bus accessibles, la reprise et la reconfiguration des voiries et espaces publics attenants, dont un parking de 32 places.

> Rénovation de la gare de la Pomme à Marseille

Le parking relais de la gare de la Pomme, 40 places de stationnement ont été réalisées, le boulevard Menard et la place du 14 juillet requalifiés, et un giratoire a été créé.

> Rénovation du parking de la gare de Saint Antoine à Marseille

Ce parking en libre accès comprend aujourd’hui 129 places. Il est relié à l’avenue de Saint Antoine, réaménagée pour la ligne de BHNS. C’est une première étape de l’aménagement du futur pôle multimodal de St Antoine, qui se poursuivra avec la mise en place de capacités de parking supplémentaires et d’une gare routière pour les bus et les cars.

> Les travaux de l’Aixpress Sur 7,2 km, cette ligne de Bus à haut niveau de service desservira 19 stations espacées chacune d’elle d’environ 350m, devenant ainsi une artère majeure de la ville d’Aix-En-Provence. Réalisée entièrement en site propre, pour la circulation de bus

électriques, elle reliera d’importants pôles d’est en ouest (le Jas-de-Bouffan, la gare routière, le centre ancien, la gare ferroviaire, les facultés, le parking relais Krypton… ). La mise en service de l’Aixpress est prévue pour le dernier trimestre 2019.

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Dans les cinq ans, elle développera l’un des plus vastes réseaux de

cars Premium sur autoroute d’Europe.

À l’échelle métropolitaine, le réseau Premium comprend :> Le car Premium> Le Val’Tram> Le TER modernisé et fiabilisé, intégré progressivement

À l’échelle des communes, la Métropole

priorise le développement de 7 lignes de bus Premium à :> Aix-en-Provence> Martigues> Aubagne> Port-de-Bouc> Miramas> Istres> Marseille> Ainsi que l’extension du Zenibus (BHNS) qui dessert déjà Vitrolles et Marignane.

À Marseille, le réseau Premium intégrera, évidemment, le tramway et le métro.

Dans un second temps, certaines lignes bus Premium seront renforcées, d’autres créées, et le réseau de tramway sera développé.

La Métropole entend investir en dix ans autant que dans les cinquante dernières années.

D’ICI À 2020UN RÉSEAU PREMIUMSE MET EN PLACELa Métropole Aix-Marseille-Provence structure son offre autour de lignes et de pôles d’échanges Premium.

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Ce défi nécessite d’associer les énergies et le financement de l’ensemble des partenaires institutionnels, et en premier lieu, l’État.

Ainsi, c’est un réseau d’une quinzaine de lignes interurbaines qui verra le jour avant 2025 (dont la moitié avant 2020). Pour aboutir à ce résultat, l’Agenda de la mobilité propose :

> 100 km d’aménagements urbains (métro, tramway, bus) pour 60 km actuellement à Marseille, Aix-en-Provence, Aubagne, Miramas, Istres, Martigues, Port-de-Bouc, les Pennes-Mirabeau, Vitrolles et Marignane

> Environ 100 km de sites propres autoroutiers

> La modernisation de 140 km de voies ferrées ainsi que la Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur à La requalification ou la création d’environ 50 gares routières ou parc relais

En complément des lignes Premium, d’autres modes sont intégrés ou envisagés par la Métropole : lignes maritimes, téléphérique…

Dès 2030, la Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur permettra de doubler

le nombre de TER et de les rendre plus fiables. Ce projet, d’importance régionale et nationale, est essentiel pour structurer la métropole du rail.

DES MODES ORIGINAUXLe téléphérique urbain s’adapte bien au franchissement d’obstacles sur quelques kilomètres. À Marseille, un projet de desserte de Notre-Dame-de-la-Garde, avec un financement spécifique, sera la première occasion de tester cette solution.

D’autres liaisons seront à l’étude entre la gare de Saint-Antoine et l’Hôpital Nord notamment.

À titre expérimental, une navette maritime sur l’étang de Berre est également envisagée pour 2020.

À L’HORIZON 2025…La seconde phase du réseau Premium bénéficiera de deux projets routiers : le contournement de Martigues et Port-de-Bouc, ainsi que le Boulevard Urbain Sud à Marseille.

L’aéroport sera relié directement à la gare de Vitrolles par une navette en site propre et desservira également le site Airbus.

Qu’est qu’un service Premium ?L’investissement soutenu proposé dans les infrastructures ferrées ne produira de résultats qu’à moyen voire à long terme en raison de l’importance du retard accumulé et des durées d’études et de travaux qui leur sont propres.

Sans rien céder sur cette ambition, la Métropole Aix-Marseille-Provence a donc fait le choix de réaliser, en quelques années et sans investissement massif, un réseau dont la priorité sera la qualité de service : le réseau Premium.

> Des transports très fréquents (au moins toutes les 10 minutes en heure de pointe), toute la semaine et toute l’année, avec une grande amplitude horaire.

> Des transports fiables, le plus possible en site propre, prioritaires aux feux.

> Des transports accessibles à tous.

> Des véhicules confortables, connectés, écologiques.

> Des pôles d’échanges propres, sécurisés, de haute qualité architecturale et environ-nementale qui seront des lieux de services pratiques et innovants, accessibles à pied, en voiture, à vélo, donnant accès à des véhicules partagés et connectés à Internet.

LES LIGNES PREMIUM URBAINES EN PROJET > AixPress reliera d’importants pôles d’est en ouest : le Jas-de-Bouffan, la gare routière, le centre ancien, la gare ferroviaire, les facultés, le parking relais Krypton.

> Une ligne Martigues-Port-de-Bouc reliera les deux communes et les pôles d’échanges de Martigues Hôtel de ville (à créer), les gares de Croix-Sainte et de Port-de-Bouc, à rénover.

> La desserte d’Istres mettra en re-lation le centre-ville, le pôle d’acti-vité de la base aérienne, les gares ferroviaires Rassuen et Istres et la gare routière.

> Miramas sera traversée du sud au nord via son pôle d’échanges ferro-viaire et le secteur en développe-ment de La Péronne. Un projet de rénovation urbaine est également en cours, avec le soutien de la Caisse des Dépôts, autour de la gare.

> Le centre d’Aubagne sera relié à son pôle d’échanges et à la zone des Paluds via une liaison Premium Chro-nobus, qui complétera le tramway et le Val’Tram.

> À Marseille, deux lignes Premium compléteront le réseau de tramway, métro et BHNS en 2020 : une entre Castellane, le rond-point du Prado et Luminy, la seconde entre le futur pôle d’échanges Gèze, la gare Pi-con-Busserine, le centre urbain du Merlan, le métro M2 à Frais Vallon et M1 à La Fourragère.

> Le Zenibus entre Marignane, Saint-Victoret, Vitrolles et les Pennes-Mirabeau sera prolongé vers l’ouest (pôle d’activité des Florides) et l’Est (Plan de Campagne).

À l’horizon 2020, les lignes TER Mar-seille-Gardanne-Aix, Marseille-Au-bagne et Marseille-Vitrolles-Miramas pourraient être intégrées au réseau Premium. La Métropole participe au Contrat de plan État-Région (CPER) pour réaliser ces infrastructures, qui comprennent également la moder-nisation de la ligne ferroviaire de la Côte Bleue, ainsi que l’augmentation de capacité des voies littorales Saint-Charles-L’Estaque. Le développe-ment du rail dans le cadre du CPER représente plus de 400 M2.

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EN 2025, TROIS HABITANTS DU TERRITOIRE SUR QUATRE DOIVENT VIVRE À MOINS DE 15 MINUTES D’UN ARRÊT PREMIUMLa seconde phase de la ligne ferrée Marseille-Gardanne-Aix sera effective en 2021 et complémentaire du car Premium. Au nord de Marseille, il est envisagé la création d’une gare à Saint-André connectée au tramway, le renforcement de la gare de Saint-Antoine, et la création d’un arrêt de cars sur l’A7. Une dizaine de grands parcs relais, au croisement entre autoroute et voirie locale, proposeront environ 5 000 places qui compléteront les 10 000 places en parkings relais classiques.

…ET AU-DELÀLe réseau marseillais poursuivra son développement avec l’extension du métro de Dromel vers Saint-Loup (voire La Valentine) et de la Rose vers Château-Gombert, en bénéficiant du renouvellement des rames et de l’automatisation.

Une troisième ligne de métro sera créée pour les secteurs difficiles à desservir en tramway (Belle-de-Mai, Le Merlan, Endoume ou Bonneveine).Ces deux projets feront quasiment doubler le réseau de métro !

La desserte de la vallée de l’Huveaune s’appuiera sur le prolongement du tramway depuis Marseille et Aubagne, pour les faire converger à La Valentine.

Sur le plan ferroviaire, la traversée

souterraine de la gare de Marseille-Saint-Charles, ainsi que la 4e voie dans la vallée de l’Huveaune, permettront de développer fortement le TER à l’horizon 2030, dans le cadre des aménagements de la Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur.

LES TRANSPORTS À MARSEILLE EN 2025

VERS LA FIN DU DIESELpour les transports publics...La Métropole s’engage vers un objectif ambitieux de suppression progressive du diesel dans les transports collectifs, qui sera remplacé par l’électricité (en milieu urbain) et le gaz naturel pour véhicules (GNV), permettant une quasi-disparition des particules fines.

La valorisation du biogaz issu des stations d’épuration est actuellement à l’étude : elle permettrait de faire circuler environ 250 bus.

Cette transition énergétique est un enjeu majeur, non seulement pour le parc de vé-

hicules, mais aussi les 36 dépôts à équiper en stations de recharge, qui pourraient également être utilisés pour d’autres véhicules spécifiques (camions-bennes…).

Objectif : faire rouler 50% des bus au bio-gaz ou à l’électricité. Cet investissement en faveur de véhicules moins polluants a déjà été engagé en conditions réelles.

...ET LE DÉVELOPPEMENTdes véhicules personnelsélectriquesAfin de favoriser le développement des véhicules privés à faibles émissions, la Métropole complétera les initiatives pri-vées par environ 20 000 points de recharge

pour véhicules électriques à l’horizon 2030 dans les parkings, sur la voirie, et à proximité des équipements publics, pour un objectif global de 200 000 points sur le territoire.

Deux infrastructures d’avitaillement en GNV pour le public existent déjà à Fos et Aix-en-Provence : huit autres sites seront ouverts d’ici à 2020.

Enfin, la Métropole testera également les véhicules autonomes, dans une zone d’activité ou sur un site touristique, forte des expériences portées actuellement par l’industrie automobile.

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Au programme : > le renouvellement des rames> automatisation du métro à partir de 2023> extension du métro à partir de 2025 avec la création d’une troisième ligne> extension du tramway dont la longueur va doubler et passer à 35 km

EXTENSION METRO LIGNE 2 A MARSEILLELe conseil de la métropole de décembre 2016 a voté une étude d’avant-projet pour l’extension de la ligne 2 de métro de la station terminus actuelle DROMEL vers SAINT-LOUP. Les travaux pourraient débuter en 2022 pour une mise en service du

métro à l’horizon 2026. Le projet de prolongement se développe sur 4,1 km entre l’arrière-gare actuelle de la station Sainte-Marguerite Dromel et le terminus de Saint-Loup Pagnol. Une variante de terminus a été étudiée pour atteindre le site de l’ancienne usine de fabrication de pâtes Rivoire & Carre. Sur cette base, l’extension serait portée à 4,6 km.

25% de voyageurs en plusLa fréquentation des deux lignes de métro confondues augmenterait de 10% et de 25% pour la seule ligne 2 dont la fréquentation dépasse les 205 000 montées par jour.

EXTENSION DU TRAMWAY A MARSEILLE ENTRE 2019 ET 2022> au Sud entre la Place Castellane et le Boulevard Urbain Sud. Cette extension longera la ZAC de la Capelettte sur environ 4,4 km > au Nord entre Arenc et Gèze. L’extension s’étendra sur 1,8 km et comprendra 4 stations.

À terme, le réseau de tramway comportera quatre lignes : > ligne T1 Noailles-La Valentine; > ligne T2 Blancarde-La Castellane ;> ligne T3 La Gaye-Capitaine Gèze ;> Une quatrième ligne est envisagée entre les Catalans et la Belle de Mai.

À MARSEILLE

LE RÉSEAU PREMIUMINTÈGRERA LE MÉTRO ET LE TRAMWAY

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LA MARCHE ET LE VÉLO FACILITÉS EN CŒUR DE VILLE39 % des déplacements de moins de 3 km (15 minutes à vélo) sont réalisés aujourd’hui en voiture. Pourtant, 60 % des métropolitains considèrent déjà le vélo comme un mode de déplacement d’avenir. En outre, 31 % des déplacements sont effectués à pied, chacun étant piéton à un moment de sa journée.

Dans le cadre de l’Agenda de la mobilité, des aménagements spécifiques seront réalisés dans un rayon de 5 km autour des pôles d’échanges multimodaux pour développer ces modes de déplacement : aménagements cyclables ou zones 30, jalonnement directionnel piéton / vélo, stationnement vélo sécurisé (3 600 places prévues sur une cinquantaine de sites). Ces équipements seront pensés en complémentarité des grandes liaisons cyclotouristiques.La remontée de la compétence voirie à la Métropole en 2018 sera

également une opportunité pour requalifier l’espace public, en lien avec les communes, à l’image des aménagements réalisés rue Paradis à Marseille. Cela pourra se matérialiser par des double-sens cyclables, des sas vélos aux feux tricolores, des « tourne-à-droite » cyclistes, des fermetures temporaires de voies à la circulation automobile…

Ces propositions feront l’objet en 2018 d’une charte d’apaisement des espaces publics portée par la Métropole : elle privilégiera les propositions simples, rapides et peu coûteuses à mettre en œuvre.

La Métropole souhaite également déployer un service de location longue durée de vélos, complémentaire du dispositif existant à Marseille pour les déplacements ponctuels.

2 000 vélos pourraient être mis en service à partir de 2019.

CENTRES-VILLES APAISÉS,DES VOYAGEURS ACTIFS

DES

Le succès des vélos en libre-serviceLancé il y a 10 ans, le service de location des vélos connaît un développement constant. Il a dépassé, en 2016, le million de locations, et compte près de 15 000 abonnés. 1000 vélos en libre-service sont répartis sur 130 stations positionnées dans le centre de Marseille. Près de 3000 vélos sont loués en moyenne par jour.Une réflection est en cours sur l’extension du service au-delà du centre de Marseille (vélo électrique, station...).

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Des études précisent que dans 28 % des cas, la location d’un vélo à assistance électrique permet de se séparer ou de renoncer à l’achat d’une voiture personnelle supplémentaire.

PARTAGER SA VOITURE POUR ÊTRE MOINS NOMBREUX SUR LES ROUTESAujourd’hui, les services d’autopartage du territoire bénéficient à 2 900 abonnés, pour un potentiel de 23 000. La Métropole se fixe donc comme objectif de déployer 1 000 véhicules électriques en autopartage sur 25 communes, pour mailler progressivement les principaux centres-villes et pôles d’échanges multimodaux du territoire.

De même, le partage de véhicule sera facilité par la création d’un réseau d’aires de covoiturage sur les principaux axes routiers du territoire, à l’image de celle qui vient d’être inaugurée à Salon Grans sur l’A54. Douze aires de ce type seront aménagées, et des places de

stationnement dédiées au covoiturage seront intégrées dans les parkings relais.

DE NOUVELLES HABITUDES DE STATIONNEMENTDes innovations seront également proposées en matière de stationnement. Cela pourrait passer, par exemple, par la mutualisation des parkings privés : des places de stationnement résidentiel inoccupées en journée pourraient ainsi être utilisées par des actifs travaillant dans le même quartier la journée, de même que les grandes surfaces commerciales pourraient réserver des places pour les salariés travaillant à proximité. La Métropole s’appuiera sur les documents d’urbanisme pour impulser cette évolution.

Une application smartphone sera envisagée pour connaître en temps réel l’occupation des parkings.

Une tarification incitative ou dissuasive sera également mise en place afin de

privilégier les parkings relais pour le stationnement de longue durée et les parkings de centre-ville pour les résidents et le stationnement de courte durée.

Le transport de marchandises repensé par désengorger le cœur des villesLe fret et la filière logistique sont également au cœur des réflexions afin d’éviter un engorgement des centres-villes par des modes lourds de livraison. Ainsi, l’amélioration de la desserte du port grâce à des infrastructures routières et ferroviaires plus performantes et des alternatives aux livraisons par gros camions ont été intégrées à l’Agenda de la mobilité. L’idée générale est de réduire (voire d’interdire) leur circulation en centre-ville en développant, en proche périphérie, des plates-formes de transfert vers des véhicules plus petits.

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Chaque année, les dépenses d’exploitation représentent 565

millions d’euros pour les transports urbains et départementaux (pris en charge par la Métropole depuis le 1er janvier 2017).La Métropole souhaite conserver des tarifs attractifs afin de rendre le transport public accessible à tous et avantageux par rapport à la voiture individuelle. Dans cette optique, elle va prochainement proposer aux usagers un abonnement mensuel et annuel valable sur l’ensemble de ses réseaux et incluant le TER (en partenariat avec la Région PACA), qui permettra aux usagers multimodaux de gagner jusqu’à 100 € par mois par rapport aux conditions tarifaires actuelles.

L’AGENDA DE LA MOBILITÉ REPRÉSENTE UN INVESTISSEMENT DE PLUS DE 4 MILLIARDS D’EUROS D’ICI À 2025.La Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur,

indispensable à l’essor du réseau ferré, pèse à elle-seule 2,5 milliards d’euros. Sa vocation étant de relier l’arc latin européen de l’Espagne à l’Italie, elle devra mobiliser l’engagement de l’État mais aussi de l’Union européenne.Le programme routier représente également une enveloppe de près de 1,5 milliards d’euros entre 2017 et 2025.

Les autres projets de transports en commun représentent, en tout, un budget d’environ 8,5 milliards d’euros (y compris le renouvellement du métro marseillais et l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite) dont plus de 4,7 milliards d’ici à 2025. Cela représente un engagement annuel de 330 millions d’euros par an, soit le triplement des efforts consentis par toutes les collectivités entre 2009 et 2013.

Pour réaliser cet ambitieux programme, la Métropole Aix-Marseille-Provence aura besoin :

> D’une ingénierie spécifique, capable de donner un effet accélérateur> D’une gouvernance associant toutes les parties prenantes> D’un financement permettant de tripler le potentiel actuel en matière de mobilité

Pour ce faire, il est envisagé de créer un outil dédié à la réalisation des infrastructures prévues dans l’Agenda de la mobilité. Une mission d’expertise interministérielle a permis d’évaluer les besoins de la Métropole, ses projets, de les chiffrer et d’en étudier leur faisabilité. Un financement significatif de l’Etat est attendu pour les concrétiser.

INVESTISSEMENT INÉDIT,UN FINANCEMENT PARTAGÉ

UN

Le système actuel de transports en commun (plus de 1 800 véhicules et 5 000 salariés) repose essentiellement sur le versement transport des entreprises.

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CONTACTS PRESSE

Service Presse Métropole Aix-Marseille-ProvenceDGA Communication et relations extérieuresTel. 04 91 99 79 74 - Mail : [email protected]

Responsable du Service Presse :Stéphane GIREAU04 91 997 997 / 06 32 87 19 [email protected]

Attachée de presse :Marion PISCIONE04 91 99 79 26 / 07 87 15 27 [email protected]

Assistante de direction : Caroline CAGIMANOLI04 91 99 79 [email protected]