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Creative commons : Paternité - Pas d’Utilisation Commerciale -
Pas de Modification 2.0 France (CC BY-NC-ND 2.0)
http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.0/fr
LAPOIRIE (CC BY-NC-ND 2.0)
UNIVERSITE CLAUDE BERNARD – LYON 1
FACULTE DE MEDECINE LYON EST
Année 2016 N°
FACTEURS PRONOSTIQUES DE REMISSION POST-OPERATOIRE PRECOCE DANS L’ACROMEGALIE :
A PROPOS D’UNE SERIE DE 63 PATIENTS
THESE D’EXERCICE EN MEDECINE
Présentée à l’Université Claude Bernard Lyon 1
Et soutenue publiquement le 16 septembre 2016
En vue d’obtenir le titre de Docteur en Médecine
Par
Marion LAPOIRIE
Née le 8 avril 1987 à Epinal (88)
Sous la direction du Pr Gérald RAVEROT
LAPOIRIE (CC BY-NC-ND 2.0)
UNIVERSITE CLAUDE BERNARD – LYON 1
FACULTE DE MEDECINE LYON EST
Année 2016 N°
FACTEURS PRONOSTIQUES DE REMISSION POST-OPERATOIRE PRECOCE DANS L’ACROMEGALIE :
A PROPOS D’UNE SERIE DE 63 PATIENTS
THESE D’EXERCICE EN MEDECINE
Présentée à l’Université Claude Bernard Lyon 1
Et soutenue publiquement le 16 septembre 2016
En vue d’obtenir le titre de Docteur en Médecine
Par
Marion LAPOIRIE
Née le 8 avril 1987 à Epinal (88)
Sous la direction du Pr Gérald RAVEROT
LAPOIRIE (CC BY-NC-ND 2.0)
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UNIVERSITE CLAUDE BERNARD – LYON 1
Président François-Noël GILLY
Président du Comité de François-Noël GILLY
Coordination des Etudes Médicales
Directeur Général des Services Alain HELLEU
Secteur Santé
UFR de Médecine Lyon Est Doyen : Jérôme ETIENNE
UFR de Médecine Lyon Sud- Doyen : Carole BURILLON
Charles Mérieux
Institut des Sciences Pharmaceutiques Directrice : Christine VINCIGUERRA
Et Biologiques (ISPB)
UFR d’Odontologie Directeur : Denis BOURGEOIS
Institut des Sciences et Techniques Directeur : Yves MATILLON
De Réadaptation (ISTR)
Département de Biologie Humaine Directrice : Anne-Marie SCHOTT
Secteur Sciences et Technologie
UFR de Sciences et Technologies Directeur : Fabien de MARCHI
UFR de Sciences et Techniques des Directeur : Yannick VANPOULLE
Activités Physiques et Sportives (STAPS)
Polytech Lyon Directeur : Emmanuel PERRIN
I.U.T. Directeur : Christophe VITON
Institut des Sciences Financières Directeur : Nicolas LEBOISNE
Et Assurances (ISFA)
Observatoire de Lyon Directrice : Isabelle DANIEL
Ecole Supérieure du Professorat Directeur : Alain MOUGNIOTTE
Et de l’Education (ESPE)
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Faculté de Médecine Lyon Est
Liste des enseignants 2015/2016
Professeurs des Universités – Praticiens Hospitaliers Classe exceptionnelle Echelon 2
Cochat Pierre Pédiatrie
Cordier Jean-François Pneumologie ; addictologie
Etienne Jérôme Bactériologie-virologie ; hygiène hospitalière
Gouillat Christian Chirurgie digestive
Guérin Jean-François Biologie et médecine du développement et de la reproduction ; gynécologie médicale
Mauguière François Neurologie
Ninet Jacques Médecine interne ; gériatrie et biologie du vieillissement ; médecine générale ; addictologie
Philip Thierry Cancérologie ; radiothérapie
Rivoire Michel Cancérologie ; radiothérapie
Rudigoz René-Charles Gynécologie-obstétrique ; gynécologie médicale
Professeurs des Universités – Praticiens Hospitaliers Classe exceptionnelle Echelon 1
Blay Jean-Yves Cancérologie ; radiothérapie
Borson-Chazot Françoise Endocrinologie, diabète et maladies métaboliques ;
gynécologie médicale
Claris Olivier Pédiatrie
Denis Philippe Ophtalmologie
Disant François Oto-rhino-laryngologie
Douek Philippe Radiologie et imagerie médicale
Finet Gérard Cardiologie
Gaucherand Pascal Gynécologie-obstétrique ; gynécologie médicale
Guérin Claude Réanimation ; médecine d’urgence
Lehot Jean-Jacques Anesthésiologie-réanimation ; médecine d’urgence
Lermusiaux Patrick Chirurgie thoracique et cardiovasculaire
Martin Xavier Urologie
Mellier Georges Gynécologie-obstétrique ; gynécologie médicale
Michallet Mauricette Hématologie ; transfusion
Miossec Pierre Immunologie
Morel Yves Biochimie et biologie moléculaire
Mornex Jean-François Pneumologie ; addictologie
Moulin Philippe Nutrition
Neyret Philippe Chirurgie orthopédique et traumatologique
Nighoghossian Norbert Neurologie
Ninet Jean Chirurgie thoracique et cardiovasculaire
Obadia Jean-François Chirurgie thoracique et cardiovasculaire
Ovize Michel Physiologie
Ponchon Thierry Gastroentérologie ; hépatologie ; addictologie
Pugeat Michel Endocrinologie, diabète et maladies métaboliques ;
gynécologie médicale
Revel Didier Radiologie et imagerie médicale
Rode Gilles Médecine physique et de réadaptation
Terra Jean-Louis Psychiatrie d’adultes ; addictologie
Thivolet-Bejui Françoise Anatomie et cytologie pathologiques
Vandenesch François Bactériologie-virologie ; hygiène hospitalière
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Zoulim Fabien Gastroentérologie ; hépatologie ; addictologie Professeurs des Universités – Praticiens Hospitaliers Première classe
André-Fouet Xavier Cardiologie
Barth Xavier Chirurgie générale
Berthezene Yves Radiologie et imagerie médicale
Bertrand Yves Pédiatrie
Beziat Jean-Luc Chirurgie maxillo-faciale et stomatologie
Boillot Olivier Chirurgie digestive
Braye Fabienne Chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique ;
brûlologie
Breton Pierre Chirurgie maxillo-faciale et stomatologie
Chassard Dominique Anesthésiologie-réanimation ; médecine d’urgence
Chevalier Philippe Cardiologie
Colin Cyrille Epidémiologie, économie de la santé et prévention
Colombel Marc Urologie
Cottin Vincent Pneumologie ; addictologie
D’Amato Thierry Psychiatrie d’adultes ; addictologie
Delahaye François Cardiologie
Devouassoux Mojgan Anatomie et cytologie pathologiques
Di Fillipo Sylvie Cardiologie
Ducerf Christian Chirurgie digestive
Dumontet Charles Hématologie ; transfusion
Durieu Isabelle Médecine interne ; gériatrie et biologie du
vieillissement ; médecine générale ; addictologie
Edery Charles Patrick Génétique
Fauvel Jean-Pierre Thérapeutique ; médecine d’urgence ; addictologie
Guenot Marc Neurochirurgie
Gueyffier François Pharmacologie fondamentale ; pharmacologie
clinique ; addictologie
Guibaud Laurent Radiologie et imagerie médicale
Herzberg Guillaume Chirurgie orthopédique et traumatologique
Honnorat Jérôme Neurologie
Kodjikian Laurent Ophtalmologie
Krolak Salmon Pierre Médecine interne ; gériatrie et biologie du
vieillissement ; médecine générale ; addictologie
Lachaux Alain Pédiatrie
Lina Bruno Bactériologie-virologie ; hygiène hospitalière
Mabrut Jean-Yves Chirurgie générale
Mertens Patrick Anatomie
Mion François Physiologie
Morelon Emmanuel Néphrologie
Mure Pierre-Yves Chirurgie infantile
Négrier Claude Hématologie ; transfusion
Négrier Marie-Sylvie Cancérologie ; radiothérapie
Nicolino Marc Pédiatrie
Picot Stéphane Parasitologie et mycologie
Roy Pascal Biostatistiques, informatique médicale et
technologies de communication
Ruffion Alain Urologie
Ryvlin Philippe Neurologie
Schaeffer Laurent Biologie cellulaire
Scheiber Christian Biophysique et médecine nucléaire
Schott-Pethelaz Anne-Marie Epidémiologie, économie de la santé et prévention
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5
Tilikete Caroline Physiologie
Truy Eric Oto-rhino-laryngologie
Turjman Francis Radiologie et imagerie médicale
Vallée Bernard Anatomie
Vanhems Philippe Epidémiologie, économie de la santé et prévention
Vukusic Sandra Neurologie
Professeurs des Universités – Praticiens Hospitaliers Seconde Classe
Allaouchiche Bernard Anesthésiologie-réanimation ; médecine d’urgence
Argaud Laurent Réanimation ; médecine d’urgence
Aubrun Frédéric Anesthésiologie-réanimation ; médecine d’urgence
Badet Lionel Urologie
Bessereau Jean-Louis Biologie cellulaire
Boussel Loïc Radiologie et imagerie médicale
Calender Alain Génétique
Chapurlat Roland Rhumatologie
Charbotel Barbara Médecine et santé au travail
Chêne Gautier Gynécologie-obstétrique ; gynécologie médicale
Cotton François Radiologie et imagerie médicale
Dargaud Yesim Hématologie ; transfusion
Dubernard Gil Gynécologie-obstétrique ; gynécologie médicale
Ducray François Neurologie
Dumortier Jérome Gastroentérologie ; hépatologie ; addictologie
Fanton Laurent Médecine légale
Faure Michel Dermato-vénéréologie
Fellahi Jean-Luc Anesthésiologie-réanimation ; médecine d’urgence
Ferry Tristan Maladie infectieuses ; maladies tropicales
Fourneret Pierre Pédopsychiatrie ; addictologie
Gillet Yves Pédiatrie
Girard Nicolas Pneumologie
Gleizal Arnaud Chirurgie maxillo-faciale et stomatologie
Guyen Olivier Chirurgie orthopédique et traumatologique
Henaine Roland Chirurgie thoracique et cardiovasculaire
Hot Arnaud Médecine interne
Huissoud Cyril Gynécologie-obstétrique ; gynécologie médicale
Jacquin-Courtois Sophie Médecine physique et de réadaptation
Janier Marc Biophysique et médecine nucléaire
Javouhey Etienne Pédiatrie
Juillard Laurent Néphrologie
Jullien Denis Dermato-vénéréologie
Lejeune Hervé Biologie et médecine du développement et de la reproduction ; gynécologie médicale
Merle Philippe Gastroentérologie ; hépatologie ; addictologie
Michel Philippe Epidémiologie, économie de la santé et prévention
Monneuse Olivier Chirurgie générale
Nataf Serge Cytologie et histologie
Peretti Noël Nutrition
Pignat Jean-Christian Oto-rhino-laryngologie
Poncet Gilles Chirurgie générale
Raverot Gérald Endocrinologie, diabète et maladies métaboliques ;
gynécologie médicale Ray-Coquard Isabelle Cancérologie ; radiothérapie
Richard Jean-Christophe Réanimation ; médecine d’urgence
Rossetti Yves Physiologie
Rouvière Olivier Radiologie et imagerie médicale
Saoud Mohamed Psychiatrie d’adultes
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Souquet Jean-Christophe Gastroentérologie ; hépatologie ; addictologie
Thaunat Olivier Néphrologie
Thibault Hélène Physiologie
Wattel Eric Hématologie ; transfusion
Professeur des Universités - Médecine Générale
Letrilliart Laurent
Moreau Alain
Professeurs associés de Médecine Générale
Flori Marie
Lainé Xavier
Zerbib Yves
Professeurs émérites
Baverel Gabriel Physiologie
Bozio André Cardiologie
Chayvialle Jean-Alain Gastroentérologie ; hépatologie ; addictologie
Daligand Liliane Médecine légale et droit de la santé
Descotes Jacques Pharmacologie fondamentale ; pharmacologie
Droz Jean-Pierre Cancérologie ; radiothérapie
Floret Daniel Pédiatrie
Gharib Claude Physiologie
Neidhardt Jean-Pierre Anatomie
Petit Paul Anesthésiologie-réanimation ; médecine d’urgence
Sindou Marc Neurochirurgie
Touraine Jean-Louis Néphrologie
Trepo Christian Gastroentérologie ; hépatologie ; addictologie
Trouillas Jacqueline Cytologie et histologie
Viale Jean-Paul Réanimation ; médecine d’urgence
Maîtres de Conférence – Praticiens Hospitaliers Hors classe
Benchaib Mehdi Biologie et médecine du développement et de la
reproduction ; gynécologie médicale
Bringuier Pierre-Paul Cytologie et histologie
Dubourg Laurence Physiologie
Germain Michèle Physiologie
Jarraud Sophie Bactériologie-virologie ; hygiène hospitalière
Jouvet Anne Anatomie et cytologie pathologiques
Le Bars Didier Biophysique et médecine nucléaire Normand Jean-Claude Médecine et santé au travail
Persat Florence Parasitologie et mycologie
Pharaboz-Joly Marie-Odile Biochimie et biologie moléculaire
Piaton Eric Cytologie et histologie
Rigal Dominique Hématologie ; transfusion
Sappey-Marinier Dominique Biophysique et médecine nucléaire
Streichenberger Nathalie Anatomie et cytologie pathologiques
Timour-Chah Quadiri Pharmacologie fondamentale ; pharmacologie
clinique ; addictologie
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7
Voiglio Eric Anatomie
Maîtres de Conférence – Praticiens Hospitaliers Première classe
Ader Florence Maladies infectieuses ; maladies tropicales
Barnoud Raphaëlle Anatomie et cytologie pathologiques
Bontemps Laurence Biophysique et médecine nucléaire
Chalabreysse Lara Anatomie et cytologie pathologiques
Charrière Sybil Nutrition
Collardeau Frachon Sophie Anatomie et cytologie pathologiques
Cozon Grégoire Immunologie
Escuret Vanessa Bactériologie-virologie ; hygiène hospitalière
Hervieu Valérie Anatomie et cytologie pathologiques
Kolopp-Sarda Marie Nathalie Immunologie
Lesca Gaëtan Génétique
Lukaszewicz Anne-Claire Anesthésiologie-réanimation ; médecine d’urgence
Maucort Boulch Delphine Biostatistiques, informatique médicale et
technologies de communication
Meyronet David Anatomie et cytologie pathologiques
Pina-Jomir Géraldine Biophysique et médecine nucléaire
Plotton Ingrid Biochimie et biologie moléculaire
Rabilloud Muriel Biostatistiques, informatique médicale et
technologies de communication
Ritter Jacques Epidémiologie, économie de la santé et prévention
Roman Sabine Physiologie
Tardy Guidollet Véronique Biochimie et biologie moléculaire
Tristan Anne Bactériologie-virologie ; hygiène hospitalière
Vlaeminck-Guillem Virginie Biochimie et biologie moléculaire Maîtres de Conférences – Praticiens Hospitaliers Seconde classe
Casalegno Jean-Sébastien Bactériologie-virologie ; hygiène hospitalière
Confavreux Cyrille Rhumatologie
Curie Aurore Pédiatrie
Duclos Antoine Epidémiologie, économie de la santé et prévention
Phan Alice Dermato-vénéréologie
Rheims Sylvain Neurologie
Rimmele Thomas Anesthésiologie-réanimation ;
médecine d’urgence
Schluth-Bolard Caroline Génétique
Simonet Thomas Biologie cellulaire Vasiljevic Alexandre Anatomie et cytologie pathologiques
Venet Fabienne Immunologie
Maîtres de Conférences associés de Médecine Générale
Farge Thierry
Figon Sophie
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Le Serment d'Hippocrate
Je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité dans l’exercice de la médecine.
Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans discrimination.
J’interviendrai pour les protéger si elles sont vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur
dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de
l’humanité.
J’informerai les patients des décisions envisagées, de leur raisons et de leurs conséquences. Je ne
tromperai jamais leur confiance
Je donnerai mes soins à l’indigent et je n’exigerai pas un salaire au dessus de mon travail.
Admis dans l’intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés et ma conduite ne
servira pas à corrompre les mœurs.
Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement la vie ni ne provoquerai
délibérément la mort.
Je préserverai l’indépendance nécessaire et je n’entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je
perfectionnerai mes connaissances pour assurer au mieux ma mission.
Que les hommes m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses. Que je sois couvert
d’opprobre et méprisé si j’y manque.
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9
Composition du jury
Président :
Monsieur le Professeur Gérald RAVEROT
Membres :
Madame le Professeur Françoise BORSON-CHAZOT
Monsieur le Professeur Emmanuel JOUANNEAU
Madame le Professeur Jacqueline TROUILLAS
Directeur de thèse :
Monsieur le Professeur Gérald RAVEROT
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10
Remerciements
A Monsieur le Professeur Gérald Raverot,
Je vous remercie pour la confiance que vous m’avez accordée pour la réalisation de ce travail, ainsi
que pour votre soutien, votre disponibilité (et votre réactivité !) sans failles, qui m’ont accompagnée
tout au long de la réalisation de cette thèse. Votre implication dans l’enseignement d’endocrinologie
nous est précieuse, et je me réjouis de continuer à apprendre à vos côtés lors de mon clinicat.
A Madame le Professeur Françoise Broson-Chazot,
Je vous remercie d’avoir accepté de participer à mon jury de thèse. Votre écoute, vos conseils et votre
aide m’ont permis de concrétiser l’ensemble des projets qui me tenaient à cœur au cours de cet
internat. Je vous en suis réellement reconnaissante. Merci également pour la confiance que vous
m’accordez en me permettant de poursuivre ma formation dans votre service.
A Monsieur le Professeur Emmanuel Jouanneau,
Je suis très honorée que vous ayez accepté de participer à mon jury et de juger mon travail. Merci de
nous faire partager votre expertise lors des RCP hypophyses, toujours avec écoute et bienveillance.
Soyez assuré de ma sincère gratitude et de mon profond respect.
A Madame le Professeur Jacqueline Trouillas,
Je vous remercie sincèrement de m’avoir accompagnée dans ce travail, pour toutes ces après-midi
passées ensemble au CPBE à relire ces lames, sans quoi ce projet n’aurait pas été possible. La passion
mise dans votre profession, votre disponibilité, votre pédagogie et votre expérience sont une source
d’inspiration et des exemples à suivre. J’ai énormément appris à vos côtés, dans la bonne humeur,
avec beaucoup d’enthousiasme et d’indulgence de votre part (quand mes réponses tombaient à
côté !). Merci pour ces échanges, pas seulement sur la médecine, mais sur la vie en général, et pour
vos précieux conseils. Je vous souhaite une très belle retraite (même si je doute que ce terme fasse
partie de votre vocabulaire), remplie de voyages, de belles découvertes, et bien sûr, je vous souhaite
de brûler les planches au théâtre !
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11
A ma famille,
A mes parents,
Merci pour votre soutien, votre générosité et votre bienveillance tout au long de ce parcours éreintant
des études de médecine. Merci pour votre écoute, vos bons conseils, votre simplicité et votre joie de
vivre. Parce que vous ne nous jugez pas, que vous avez toujours été là pour nous, prévenants, tout en
nous laissant vivre notre vie, vous êtes un modèle pour moi. J’espère un jour pouvoir vous ressembler !
Je vous aime fort et c’est toujours avec autant de bonheur que je retourne à la maison. Merci d’avoir
su me rassurer dans les moments de doutes. Merci pour tout.
A mon frère Pierre (ce frère !) et Finouche, Jules et Gabin, qui nous remplissent de joie et de bonheur
à chacune de nos visites dans les Vosges.
A mes oncles et tantes, cousins, cousines auprès de qui il a fait bon grandir, et que je retrouve toujours
avec autant de plaisir lors de nos réunions de famille. Michel, je pense fort à toi. Claire, j’espère que la
robe te plaira, même si effectivement, on a fait bien pire ! Et encore toutes mes félicitations pour ce
beau mariage. Mamie, merci pour ta générosité, tes attentions et ton franc parler durant toutes ces
années, et pour tous ces beaux moments fêtés ensemble à Granges où nous nous sommes tous tant
régalés.
A mes grands-parents, papy Granges, mamie et papy Laveline, merci de m’avoir transmis le goût des
choses simples, je pense fort à vous et ne vous oublie pas.
A Françoise et Christophe, mes beaux-parents adorés, merci pour tous ces bons moments passés
ensemble, pour les vacances à La Londe et partout ailleurs, l’initiation à la plongée, les escapades en
bateau, les discussions et parties de jeux animées (et parfois même carrément houleuses) mais qui
nous font progresser. Merci aussi à vous pour votre générosité et votre bienveillance. A Ben et Cha-
cha, parce que vous êtes carrément trop cools et qu’on rigole toujours aussi bien avec vous (« J’ai les
chocottes en avion… », « Mr Chicolliniii ! »…).
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Au personnel médical et paramédical,
Aux Infirmièr(e)s, aides-soignant(e)s, diététiciennes et secrétaires auprès de qui on apprend toujours
énormément.
Aux confrères et consœurs médecins avec qui j’ai pu travailler et apprendre durant ces années
d’internat, merci de m’avoir transmis votre savoir et vos connaissances, le plus souvent dans la bonne
humeur malgré des conditions de travail parfois difficiles. A Bérénice pour ce super semestre à l’unité
10, à Myriam, et au Dr Sylvie Villar-Fimbel. A toute l’équipe du service de Néphrologie de Bourg en
Bresse, Jean-Claude, Stéphanie, Catherine (vive la piscine !) et Nabil, grâce à vous ce semestre restera
gravé dans ma mémoire ! Entre fous rires et sérieux, votre travail en équipe est un exemple pour ma
vie professionnelle future. Encore merci pour tous ces bons moments passés ensemble, j’ai appris
énormément à vos côtés. Et à Lucie et Mathieu, les meilleurs CCA de médecine interne !
Au Pr Hervé Lejeune, au Dr Ingrid Plotton et au Dr Frédérique Dijoud. Merci pour votre encadrement,
votre écoute et votre disponibilité durant cette année de Master 2. A tous les techniciennes et
techniciens du CBPE : merci pour les centaines de lames recoupées, d’abord pour ma thèse puis pour
mon master… Promis, j’arrête là !
A toute l’équipe de l’Aide aux Jeunes Diabétiques, Charline, Carine, et à l’équipe de Postofort à Crozon,
Matthieu, Hélène, Gaëlle, Yannick, et à tous les animateurs et monos de voile : merci pour ces deux
séjours forts en émotions, aux 5e, aux sorties en mer et pour votre bonne humeur à toute épreuve ! Je
rempile avec plaisir l’an prochain !
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A mes amis,
A Lucille, Fabien, mes premiers colocs nancéens (avec Madame Alexandre !). Merci pour ces belles
années à Jean-Lurçat, puis au 17 rue Jeanne d’Arc (où j’ai pu vivre avec la quasi-totalité des Grenot et
des Hentzy en 2 ans) et pour les étés à Callian… Vous savez à quel point vous comptez pour moi, merci
Lulue d’être toujours présente après toutes ces années.
A Biloute et Pauline, Jacky et Grand’Anne (et le petit bout qui se prépare !) parce qu’on ne s’ennuie
jamais avec vous et que vous êtes vraiment des sacrés numéros (JNKKT en témoigne…).
Aux nancéens, parfois loin des yeux, mais jamais loin du cœur,
A Fanny et François, mes deux compères adorés, mon anchois et mon hoki, merci pour ces francs
moments de rigolades (les fous rires réprimés en amphi, n’est-ce pas François ?), les sous-colles ECN
(avec Mitsu en fond sonore et les cravates du prof de gastro), les virées en Twingo hawaïenne, le
camping en Gaspésie, les week-ends au Cap Nègre ou à droite à gauche (« qu’est-ce qui se
maaange ? »). Merci d’avoir toujours été là, dans les bons comme dans les mauvais moments. Longue
vie à notre amitié !
A Ruben, parce que tu es un modèle de persévérance, et parce que tu es carrément trop sympa, merci
pour les pauses cafés de 1h (vive le M2) à discuter de tout et de rien (mais un peu de médecine quand
même). Je te souhaite une brillante carrière et j’espère de tout cœur que tu atteignes ton objectif.
A Blaise (Bignamite ;), Tobo et Elise, merci pour ces supers années colocs, les soirées, les petites
bouffes, et pour tous ces bons moments partagés ensemble. Blaise, j’ai hâte de parcourir les 133m qui
sépareront nos deux bureaux pour les 6 prochains mois !
A Pépé et PO, merci d’être à l’initiative (la plupart du temps, sauf quand vous êtes dans l’hémisphère
sud !) de nos week-ends et semaines retrouvailles nancéennes, qui sont toujours de supers moments
passés tous ensemble. Et merci pour toutes ces belles soirées dans la maison au fond du jardin, qui ont
participé à rendre cet externat inoubliable et haut en couleur !
A Célinou et Matthieu, merci pour votre joie de vivre (et pour les sourires jusqu’aux oreilles de Céline
ainsi que ses déguisements toujours très… recherchés). Je vous souhaite le meilleur à la Réunion,
comptez sur nous pour squatter votre canapé !
A Mathilde (barbecue bouuuule), merci pour ces discussions toujours enrichissantes et pour cet œil
acéré sur le monde, pour ton humour parfois caustique (que j’adore).
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14
A Sandra, ma collègue glandologue grenobloise préférée, et à Vivien. Que de chemin parcouru depuis
notre premier partiel côte à côte en P1 ! Bravo pour ton parcours et j’espère qu’on n’exercera pas trop
loin l’une de l’autre plus tard !
A Matthieu et Lisa, pour les bières en terrasses lyonnaises, les petits repas et les brunchs délicieux.
Bravo buddy pour ta progression en trail, bientôt tu rattraperas même les bouquetins.
A Elodie, Mathias, Sasha et Malo, hâte de découvrir la frimousse de notre petit ardéchois !
Aux amis lyonnais,
A Ruben (la chance, tu es 2 fois dans les remerciements !) et à Claire, pour ton humour décapant. A
Camille (et à la petite Maya !), merci pour ces apéros/restau/soirées passés ensemble avec Lucien, qui
sont toujours de supers moments. A Victor et Marine, Renan et Marianne, Lauriane, Edouard et leur
petit caneton (tic-tac, tic-tac ;). A Alex, (à quand le prochain sauna-bière ?). A Zoé, je te souhaite un
très beau retour à Nancy, après ces 5 chouettes années lyonnaises. A Flora (peaufine ton bronzage, on
arrive bientôt !).
A mes supers co-internes,
A Aurélita, the best one, l’unique (je repense encore avec émotion à notre désarroi devant Cristalnet
le 2 Novembre 2011… suivi de notre premier fou rire !). Merci pour les 3040 sms, même si mon record
a dû être battu depuis ;), pour notre complicité, nos séances zumba/potins avec Laetitia (malgré un
manque total d’assiduité pour ma part), et pour tout ce que tu as fait pour nous. Je t’adore.
A Lucien (Pr Marchand), merci pour ce super semestre passé ensemble à l’unité 10, pour ton humour
(parfois limite, il faut l’avouer), les partages de ragots, les sticks et schnaps devant Groland à 2h du
mat’ (mythique), Salomon, tes polos, et parce qu’on peut compter sur toi. Tu es un gars en or et je suis
vraiment contente d’avoir croisé ta route (même si je n’ai toujours pas réussi à te faire admettre que
les Vosges c’est bien mieux que l’Alsace).
A Guigui, merci de m’avoir transmis le virus de l’AJD, merci pour nos petits repas du midi M2/stage
recherche et pour toutes ces péniches lyonnaises entre co-internes ;) !! Merci également pour tes mots
rassurants (ou pas) à propos de la maison du Drevet, qui ont sans nul doute participé à nous faire
signer !
A Nicolaïte, merci d’être toi, pour ton ouverture d’esprit, pour nos discussions dépaysantes loin de la
médecine, et pour m’avoir fait découvrir le yoga et les nouilles vivantes. Je suis très contente de passer
les 6 prochains mois à Paris avec toi.
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15
A Katia et Anaïs, nos super co-internes stéphanoises pétillantes et rigolotes ; Anaïs merci de faire une
bise à Roger l’an prochain de ma part.
A Vovo, Emilie et Olivier, une équipe de choc pour un service au top, merci pour ce semestre en
médecine interne, où nous avons pu constater que la pluridisciplinarité avait vraiment du bon ! Je
garde un excellent souvenir de ces 6 mois.
Aux internes et CCA d’endoc, Laetitia, Pauline, Cécile, Hélène, Charlotte, Marie, Lucile, Audrey, Julie et
les plus jeunes, je vous souhaite le meilleur tant sur le plan personnel que professionnel !
A Nico (le meilleur pour la fin),
Déjà 13 ans passés à tes côtes, à rigoler, à pleurer parfois, mais jamais très longtemps… Merci pour ton
soutien et ton réconfort, indéfectibles, et pour m’avoir remotivée tant de fois, en trouvant toujours
les bons mots (même quand ils ne font pas plaisir à entendre !) tu es quelqu’un d’extraordinaire et j’ai
vraiment une chance inouïe de vivre à tes côtés. Merci pour ta patience, notamment pour toutes ces
fois où la médecine a pris un peu trop de place dans nos vies… ou lors de mes questions existentielles
(assez fréquentes ces derniers temps) ! J’ai vraiment hâte de voir se concrétiser tous nos beaux projets
et qu’on découvre encore plein de nouvelles choses ensemble. Merci pour tout.
Et un grand Merci aux Broken teeth d’avoir accepté d’animer cette soirée ! Continuez comme ça, votre
musique est top (et je ne dis pas ça parce que je suis votre fan n°1 !!)
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16
Sommaire
LISTE DES ABREVIATIONS………………………………………………………………………………………………………...…..p.17
INTRODUCTION………………………………………………………..……………………………………………………………….….p.18
PREDICTIVE FACTORS OF SURGICAL OUTCOMES IN ACROMEGALY: WHAT’S NEW IN 2016?.........p.25
Abstract…………………………………………………………………………………………………….………………………p.26
Introduction………………………………………………………………………………………………………………………p.27
Subjects and methods……………………………………………………………………………………………….………p.27
Results………………………………………………………………………………………………………………………….…..p.30
Discussion…………………………………………………………………………………………………………………………p.32
Tables……………………………………………………………………………………………………………………………….p.35
References…………………………………………………………………………………………………………………….….p.38
DISCUSSION…………………………………………………………………………………………………………………………………..p.43
CONCLUSIONS……………………………………………………………………………………………………………………………...p.48
BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………………………………………………………………….…...p.50
LAPOIRIE (CC BY-NC-ND 2.0)
17
LISTE DES ABREVIATIONS
ACTH : Adrenocorticotropic Hormone
AS : Analogue de la somatostatine
DG : Densely Granulated
FSH : Follicle Stimulating Hormone
GH : Growth Hormone
GHRH : Growth Hormone Releasing Hormone
HGPO : Hyperglycémie provoquée orale
IC : Intervalle de confiance
IGF-1 : Insulin-like Growth Factor 1
IRM : Imagerie par résonance magnétique
LH : Luteinizing Hormone
OR : Odds Ratio
PRL : Prolactine
SG : Sparsely Granulated
SMR : Standardized Mortality Ratio
SSTR : somatostatin receptor
TSH : Thyroid Stimulating Hormone
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18
INTRODUCTION
L’acromégalie
Décrite pour la première fois par Pierre-Marie en 1886, l’acromégalie est une pathologie rare, liée à
une hypersécrétion chronique d’hormone de croissance (Growth Hormone – GH) et d’IGF-1, entrainant
une augmentation significative de la morbi-mortalité (1). La prévalence de la maladie, difficile à
estimer, serait de 36 à 60 cas par millions d’habitants, avec un sex-ratio proche de 1:1 (2). Son évolution
est insidieuse, ayant pour principale conséquence un retard diagnostic (5 à 10 ans après le début
supposé de la pathologie), porté en moyenne vers l’âge de 40 ans (3). Plus de 95% des cas
d’acromégalie sont de cause hypophysaire, dus à une tumeur sporadique sécrétant de la GH dont la
physiopathologie reste mal connue (2). Dans de plus rares cas, l’acromégalie peut être familiale, de
cause monogénique, associée ou non à d’autres manifestations endocriniennes (Tableau 1).
Récemment, l’équipe du Pr Beckers a également découvert une deuxième cause de FIPA, nommé
syndrome X-LAG (X-linked acrogigantism), due à la duplication du gène GPR101 situé sur le
chromosome X, entrainant un gigantisme de début précoce (avant l’âge de 3 ans) par sécrétion
hypophysaire de GH (hyperplasie et/ou adénome) (4). Les cas paranéoplasiques par sécrétions de
GHRH sont quant à eux exceptionnels (tumeurs neuroendocrines pancréatiques ou pulmonaires), de
même que les sécrétions de GH tumorales extra-pituitaires (cancer de l’ovaire, pancréas ou ovaire
principalement) (5),(6).
Tableau 1. Syndromes génétiques avec acromégalie. D’après C.Capatina et J.A.H Wass. (60 years of
Neuroendocrinology - Acromegaly, Journal of Endocrinology 2015) (2).
LAPOIRIE (CC BY-NC-ND 2.0)
19
Diagnostic et complications
L’acromégalie peut être suspectée devant un syndrome dysmorphique, touchant principalement la
face et les extrémités, des signes généraux et fonctionnels (hyperhidrose, à prédominance nocturne),
un syndrome tumoral, ou encore devant une complication liée au syndrome sécrétant. Elle est associée
à une mortalité globale plus élevée que la population générale (rapport standardisé de mortalité
moyen (RSM) = 1.72 (1), principalement due aux complications cardiovasculaires.
Les complications les plus fréquentes sont l’hypertension artérielle, le syndrome d’apnées du sommeil,
les complications métaboliques (intolérance au glucose et diabète de type 2) et les complications
musculo-squelettiques (arthropathie périphérique diffuse, arthralgies, syndrome du canal carpien), qui
contribuent grandement à la diminution de la qualité de vie de ces patients (7).
Le diagnostic sera confirmé par une élévation de l’IGF-1 (standardisée sur l’âge et le sexe), associée à
un nadir de GH au cours d’une HGPO supérieur à 1 μg/L (3mUI/l), voire supérieur à 0.3 µg/l (0.9 mUI/l)
en cas de dosage de GH ultrasensible (7),(8).
Stratégie de prise en charge initiale
Les objectifs du traitement sont multiples : normaliser rapidement les taux de GH et d’IGF-1, réduire
voire neutraliser la tumeur, éviter sa récidive et maintenir une fonction hypophysaire normale, dans
le but d’atténuer les symptômes et de réduire la mortalité (1),(9). Pour atteindre ces objectifs, trois
alternatives thérapeutiques s’offrent au clinicien, souvent utilisées de manière combinées : la
chirurgie, les traitements médicamenteux et la radiothérapie. Chacun de ces traitements possède ses
propres avantages et inconvénients (2). Les recommandations françaises et internationales sont
régulièrement mises à jour pour permettre une utilisation la plus optimale possible de ces traitements
(7),(8),(10),(11).
Le traitement médical de l’acromégalie a beaucoup progressé ces dernières années, grâce au
développement du pegvisomant et des analogues de la somatostatine : mise au point de formes à
libération prolongée (octréotide, lanréotide) (10), développement de nouveaux analogues
(pasiréotide) à haute affinité de liaison pour les récepteurs 1, 2, 3 et 5 de la somatostatine(12),(13).
Toutefois, malgré leur relative bonne tolérance, ces traitements ne restent que suspensifs et
conservent un problème de taille : leur coût au long cours (14).
La chirurgie transsphénoïdale est le traitement de choix pour les microadénomes intra-sellaires, les
macroadénomes non invasifs et les tumeurs compressives, car elle reste le seul traitement qui autorise
une guérison rapide et définitive de l’acromégalie (11),(7),(15). Les taux de rémission après chirurgie
LAPOIRIE (CC BY-NC-ND 2.0)
20
sont très variables selon les études (16),(17),(18),(19); il est préférable de se baser sur des séries
récentes, au vu des améliorations techniques de ces dernières années (endoscopie versus
microchirurgie) (20), et de l’utilisation de seuils plus stricts de GH au cours de l’HGPO pour la définition
de la rémission (basée à présent sur une GH inférieure à 0.4 µg/l [1.2 mUI/l]) (21),(17). Actuellement,
pour des équipes entrainées (plus de 50 chirurgies hypophysaires par an (7)), le taux de rémission se
situe entre 75 et 100% en cas de microadénomes et entre 40 et 60% pour les macroadénomes
(22),(23),(24). Les macroadénomes sont malheureusement beaucoup plus fréquents que les
microadénomes dans cette pathologie (entre 70 et 85% des cas, en fonction des études) (2).
Selon les recommandations actuelles, le traitement médical peut être indiqué en première intention
en cas de refus de la chirurgie par le patient, contre-indication (cardiomyopathie ou insuffisance
respiratoire sévère, voire absence de chirurgien spécialisé) ou en cas de faibles chances de guérison
chirurgicale (sans atteinte chiasmatique) (8),(7),(11).
Le résultat de la chirurgie sera évalué au 3e mois post-opératoire. En cas de non guérison (taux de GH
et d’IGF-1 non normalisés, GH/HGPO > 0.4 µg/l [1.2 mUI/l]) (21), un traitement complémentaire
médicamenteux est indiqué, par analogue de la somatostatine dans la grande majorité des cas. La
radiothérapie n’est discutée qu’en cas d’intolérance majeure ou de résistance au traitement médical
bien conduit (Fig.1) (8).
LAPOIRIE (CC BY-NC-ND 2.0)
21
Figure 1. Prise en charge de l’acromégalie, d’après Katznelson et al. (Acromegaly : An Endocrine Society Clinical
Practice Guideline, JCEM 2014) (8).
Facteurs prédictifs de guérison chirurgicale
Toute la difficulté réside dans cette question : comment sélectionner et identifier les meilleurs
candidats à une chirurgie première ? Afin d’optimiser les chances de guérison, et ainsi éviter un
traitement médical inutile et couteux, plusieurs études ont cherché à définir les facteurs prédictifs de
guérison chirurgicale dans l’acromégalie (25),(22),(26),(27). En dehors de l’invasion des sinus
caverneux, qui semble être un paramètre essentiel, des résultats contradictoires ont été rapportés
pour différentes données clinico-biologiques (âge, sexe, taux de GH ou d’IGF-1 pré-chirurgical, durée
d’évolution de la maladie ou encore, existence d’un traitement pré-chirurgical ou non)
(18),(25),(22),(26),(27). La taille tumorale est également un paramètre important à prendre en compte
au vu de la différence des taux de rémission entre micro- et macroadénomes. Cependant, l’existence
d’une valeur seuil de taille tumorale au-delà de laquelle les chances de guérison diminuent fait toujours
LAPOIRIE (CC BY-NC-ND 2.0)
22
débat (15 mm ? 20 mm ?); Pour évaluer ces facteurs, l’IRM occupe une place fondamentale dans le
bilan initial de la pathologie hypophysaire (28). Réalisée à visée diagnostique mais également
pronostique, elle apporte des informations essentielles : taille et localisation de la tumeur, degré
d’extension (inférieur, pour le sinus sphénoïdal, latéro-sellaire pour les sinus caverneux, et supra-
sellaire (rapport de la tumeur avec le chiasma optique)) (29). Depuis quelques années, plusieurs études
tendent à montrer que l’intensité du signal T2 (hypo, iso ou hypersignal) serait corrélée à certaines
caractéristiques cliniques des tumeurs à GH, comme la taille ou l’invasion, voir à certains aspects
histologiques (granulation), et permettrait également de prédire la réponse aux analogues de la
somatostatine, avant ou après traitement chirurgical (30),(31),(32).
Place de l’analyse histologique dans la prise en charge de l’acromégalie
L’analyse histologique en cas de chirurgie hypophysaire permet dans un premier temps de confirmer
le diagnostic de tumeur hypophysaire à GH, et d’en préciser le type : tumeur à GH pure (60% des cas)
ou mixte : GH-prolactine (GH/PRL) le plus souvent, ou GH-thyréostimuline (GH/TSH) plus rarement (3).
Historiquement, les tumeurs sécrétant de la GH ont été classées en deux sous types, initialement selon
leur aspect en micropsie électronique, puis en microscopie optique : les tumeurs paucigranulaires (ou
sparsely granulated - [SG]) présentent une immunoréactivité punctiforme, en « boule golgienne » pour
la cytokératine alors que les tumeurs granulaires (ou densely granulated - [DG]) possèdent un motif de
distribution perinucléaire, cytoplasmique diffus de la cytokératine (Fig.2) (33),(34). Un troisième type,
« intermédiaire » avec répartition à la fois cytoplasmique et punctiforme de la cytokératine a
également été décrit, mais présente les même caractéristiques clinico-biologiques que les adénomes
granulaires et doit donc être considéré comme tels (33).
A B
Figure 2. Immunomarquage CK 18 – Tumeurs à GH ; A : Densely granulated ; B : Sparsely granulated ;
Grossissement x40.
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23
Ces tumeurs sparsely et densely granulated, présentent des caractéristiques clinico-biologiques
différentes (35),(36). Les tumeurs paucigranulaires sont des tumeurs souvent plus larges (37),(35), plus
invasives pour les sinus caverneux (34), touchent des patients plus jeunes (34),(38), et répondent
moins bien au traitement par analogues de la somatostatine (AS) que les tumeurs granulaires (39),
probablement du fait d’une expression plus faible des récepteurs à la somatostatine (40),(41). D’autre
part, les mutations somatiques Gsalpha sont plus fréquentes dans les tumeurs densely granulated (42).
L’analyse histologique de la tumeur permet également d’évaluer et de quantifier l’expression des sous
types de récepteurs de la somatostatine, notamment les types 2 et 5, aide précieuse pour la prédiction
de la réponse au traitement médical par AS en cas de non rémission après la chirurgie (Fig.3) (43),(44).
A B
Figure 3. Immunomarquage sstr2 et sstr5 – Tumeurs à GH ; A : Expression forte (>75%) sstr2 ; B : Expression
forte (>75%) sstr5 ; Grossissement x40.
Enfin, l’utilisation d’une classification clinico-pathologique basée sur le diamètre tumoral (micro,
macro ou géant), le type tumoral en immunohistochimie (GH, PRL, ACTH, FSH/LH, TSH) et le grade
tumoral (déterminé en fonction de l’invasion et de la prolifération) permet également de prédire la
rémission post-opératoire à court terme et le risque de progression tumorale à long terme (45) (Fig.4).
Figure 4. Les 5 grades de la classification d’après Trouillas et al. (A new prognostic clinicopathological
classification of pituitary adenomas: a multicentric case–control study of 410 patients with 8 years post-operative
follow-up, Acta Neuropathol, 2013) (45).
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24
L’invasion est retenue en cas de signes histologiques, radiologiques et/ou per-opératoires d’invasion
du sinus sphénoïdal ou des sinus caverneux.
Une tumeur est considérée proliférante quand 2 des 3 critères suivants sont présents : Ki-67 ≥ 3%,
mitoses > 2/10 High Power Field, p53 positif ;
Objectifs de l’étude
Afin de préciser les facteurs prédictifs de guérison chirurgicale dans notre centre et ainsi identifier les
meilleurs candidats à une chirurgie première dans l’acromégalie, nous avons étudié de manière
rétrospective, à partir de notre cohorte de patients acromégales opérés entre 2009 et 2015, les
facteurs clinico-biologiques et radiologiques associés à la rémission post-opératoire précoce dans cette
pathologie. Notre objectif secondaire était d’étudier l’influence des facteurs histologiques sur la
guérison chirurgicale. Cette étude nous a permis de discuter la place de la chirurgie dans le traitement
de l’acromégalie en 2016.
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25
PREDICTIVE FACTORS OF SURGICAL OUTCOMES IN ACROMEGALY: WHAT’S NEW IN 2016?
Authors :
Lapoirie M1,7, Vasiljevic A2,3, Rabilloud M4, Lapras V5, Chinezu L6, Borson-Chazot F7, Trouillas J2,
Jouanneau E3,8, Raverot G1,3,7,*
1 Université Claude Bernard Lyon 1, Faculté de Médecine Lyon-Est, Lyon, France
2 Hospices Civils de Lyon, Centre de Biologie et de Pathologie Est, Service de Pathologie et de Neuropathologie, Groupement
Hospitalier Est, Bron, France
3 Inserm U1052, CNRS UMR5286, Centre de recherche en cancérologie de Lyon, Lyon, France
4 Université Claude Bernard Lyon 1, Service de Biostatistique, Hospices Civils de Lyon, Lyon, France
5 Service de Radiologie, Hospices Civils de Lyon, Centre Hospitalier Lyon-Sud, Pierre Bénite, France
6 Department of Histology, University of Medicine and Pharmacy, Tirgu Mures 540139, Romania
7 Fédération d’Endocrinologie, Hospices Civils de Lyon, Groupement Hospitalier Est, Bron, France
8 Service de Neurochirurgie, Groupement Hospitalier Est, Hospices Civils de Lyon, Bron, France
* Corresponding author:
Pr Gérald Raverot
Key words:
Acromegaly – Transsphenoidal surgery – Pituitary tumor – Personalized medicine – Prognosis
Clinicopathological Classification
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26
Abstract
Introduction: in the era of personalized patient management in acromegaly, transsphenoidal surgery
remains a treatment of choice in cases where surgical cure can be expected. In order to better target
these patients and to assess the risk of persistence/progression of disease, we evaluated clinical,
hormonal, radiological and pathological predictors of surgical outcome in acromegaly.
Patients and Methods: a single-institution retrospective study from 2009 to 2015 was performed. From
a cohort of 79 acromegalic patients operated by a single operator, 63 patients with complete pre- and
postoperative work-up, magnetic resonance imaging (MRI) blinded evaluation with T2-weighted MRI
signal analysis and pathological examination with prognostic clinicopathological classification were
studied.
Results: three months after surgery, remission rate defined by normal age-adjusted IGF-1 level and a
random GH < 1µg/l or nadir GH in oral glucose tolerance test < 1.2 mUI/l (0.4µg/l) was 51 %. In
univariate analysis, no clinical or biological parameter was predictive of poor outcomes. MRI-results:
tumor diameter greater than 20 mm (p<0.01) and intracavernous extension (Knosp ≥ 3) (p<0.05) were
associated with a higher probability of not being cured. T2-weighted MRI signal (n=36) was not
associated with post-operative remission. For pathological assessment, grade 2a and 2b tumors were
predictive of persistent disease (p<0.01). In multivariate analysis, intracavernous invasion remained
the major predictors of poor surgical outcome (OR 3.8 ; IC [0.9;16.5]).
Conclusion: this study confirms that intracavernous invasion and tumor size seem to be the strongest
predictive surgical outcome parameters. Moreover, prognostic clinicopathological classification helps
to predict immediate post-operative remission.
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27
Introduction
Acromegaly is a chronic disease with multiple complications, high long-term morbidity and increased
mortality (1). Management of patients with GH-secreting tumors has changed over the last years, and
medical therapy is sometimes used as first-line treatment, when patients refuse surgery, have a low
probability of surgical cure, or in case of medical contraindications (2),(3). However, in expert hands,
transsphenoidal surgery is the treatment of choice for most microadenomas and non-invasive tumors,
with a very low rate of complications and short-term hospitalizations (4). When using current
biochemical remission criteria, surgical remission rate is greater than 80% for microadenomas but is
lower for macroadenomas: 40-60 % (5),(6),(7). Apart from invasion status, several predictors of surgery
outcomes have been studied with conflicting results concerning biological and clinical parameters,
length of disease or the existence of surgical pre-treatment (8),(9),(10). MRI is a major tool for
documenting tumor size and extension (11). More specifically, T2-weighted signal may be correlated
to tumor consistency and as such, could be an independent predictive factor of surgery outcome (12).
Acromegaly management is challenging because it is difficult and costly, and requires individual patient
approach (13). Therefore, guidelines have been published and are regularly updated to provide the
most relevant patient care (4),(2). The aim of this study was to review the predictive factors of surgery
outcome in a group of 63 patients with acromegaly, operated between January 2009 and December
2015 in our department. We also tried to determine whether immunohistochemical tumor profiles
were similar in patients with or without surgical remission, and if our prognostic clinicopathological
classification could assess the risk of persistence of disease in these patients.
Subjects and methods
Patients
Subject records were identified by computerized GH-pituitary tumor research from our pathological
register. Plurihormonal pituitary tumors were excluded. From 2009 to 2015, 79 patients with active
acromegaly underwent transsphenoidal surgery at Lyon University Hospital. Sixty-three patients with
complete pre- and postoperative investigation, including hormonal assessment, magnetic resonance
imaging (MRI) evaluation and pathological analysis were selected for this retrospective study.
Acromegaly diagnosis was confirmed with MRI evidence of pituitary tumor alongside elevated age/sex-
adjusted IGF-1 level and/or non-suppressed GH levels in response to an oral glucose test (OGTT) (4),(2).
Patients were pre-treated or not for their disease, with SA, pegvisomant, dopamine agonists or a
combination of treatments.
LAPOIRIE (CC BY-NC-ND 2.0)
28
Biochemical measurements
Growth Hormone and IGF-1 levels were measured preoperatively and three months after surgery.
Plasma GH was measured by immunoradiometric assay (IRMA) with the CIS-Bio International kit (hGH-
RIACT) until 2014, then using Quantitative Chemiluminescent Immunoassay (Immunodiagnostic
Systems; Isys technologies). GH is standardized to the 2nd World Health Organization international
standard (WHO IS) 98/574 (1µg=3mUi/L). IGF-1 level was determined using immunoradiometric assay
with the CIS-Bio International kit (IGF-1-RIACT) until 2014, then using Quantitative Chemiluminescent
Immunoassay (Immunodiagnostic Systems; Isys technologies) with detection level of 1 µg/L. IGF-1 was
standardized to WHO international standard 02/254. Remission was defined by normal age-adjusted
IGF-1 level and a random GH < 3 mUI/l (1µg/l) or nadir GH in oral glucose tolerance test < 1.2 mUI/l
(0.4µg/l), according to the 2009 consensus guidelines (4),(14). IGF-1 levels were calculated and
reported as percentages above the upper limit of normal (%ULN), matched for age.
MRI evaluation
Patients were investigated by MRI of pituitary region before and three months after surgery, with T1-
weighted sequences in sagittal and coronal planes, usually with intravenous contrast (gadolinium). MRI
images were retrospectively evaluated on a PACS (Picture archiving communication system) by the
same radiologist (V.L), who was blinded for clinical data and unaware of the surgical outcome. Tumor
maximum diameter, tumor volume, lateral invasion of the cavernous sinus and inferior extension
(sphenoid sinus) were systematically recorded. Tumor volume was calculated using formula: 0.5 x
width x length x height (mm3). Tumors were categorized as microadenomas (<10 mm) or
macroadenomas (≥ 10 mm). Macroadenomas were subcategorized based on size into three groups:
[10-20 mm], [20.1-30 mm] and greater than 30 mm. According to Knosp classification, tumor with a
grade ≥ 3 was considered invasive (15). When T2-weighted sequence was available (n=36), MRI signal
intensity of the tumor was compared with normal pituitary tissue and was classified as follows:
hypointense when MRI signal was lower than normal pituitary tissue, isointense in case of identical
signal, hyperintense when signal was higher than normal pituitary tissue, and heterogeneous in case
of mixed signal (12). When normal pituitary was not visible, the pituitary tumor signal was compared
with the temporal lobe gray matter (12).
Surgical procedure
All patients were operated by the same neurosurgeon (E.J), by purely endoscopic endonasal
transsphenoidal approach. No transcranial surgery was used. All cases were primary surgery.
Stereotactic image guidance was used in most of cases. Peroperative invasion of the cavernous sinus
LAPOIRIE (CC BY-NC-ND 2.0)
29
and sphenoid sinus were recorded. Peri- and postoperative complications were recorded (epistaxis,
diabetes insipidus, infectious and thromboembolic complications, cerebrospinal fluid (CSF) leak and
hyponatremia by syndrome of inappropriate antidiuretic hormone secretion (SIADH)).
Pathological analysis
Pituitary tumors were studied in the Centre of Pathology Est, at Lyon University Hospital. Tissues were
fixed in zinc-formalin solution and embedded in paraffin. Tumor immunohistochemical staining was
performed using an automated immunhistochemical system (Benchmark XT, Ventana Medical Systems
Inc., Tucson, AZ, USA) with antibodies against anterior pituitary hormones (GH, PRL, ACTH, βFSH, βLH,
βTSH), cytokeratin (KL1 or CK18) (references previously described Trouillas et al., (16)), SSTR2 and
SSTR5 (SSTR2A : clone UMB-1 reference 3582-1, SSTR5 : clone UMB-4 reference 3619-1; CliniSciences,
Nanterre, France). The GH tumors were classified in pure GH secreting tumors and mixed GH/PRL cell
tumors when 5% or more of cells showed immunoreactivity for prolactin (PRL). Tumors were classified
according to Obari et al., as densely granulated (DG) or sparsely granulated (SG) (17). Intermediate-
phenotypes are included in DG group and CK negative tumors are classified as SG (17). To evaluate the
expression of SSTR, GH tumors were classified into 3 groups, taking into account the % of
immunoreactive (IR) cells but not the intensity of the staining: group 1, less than 25% of IR cells; group
2, 25% to 75% of IR cells; and group 3, more than 75% of IR cells (18). Proliferative rate (mitoses and
Ki-67 index) and expression of p53 were also evaluated (19),(20).
Clinicopathological classification of pituitary endocrine tumors
Using pituitary MRI and/or surgical invasion status (cavernous or sphenoid sinus invasion),
proliferation status (presence at least two of the three criteria : Ki-67 ≥3%, mitoses > 2/10 HPF, p53
positive (>10 strongly positive nuclei/10 HPF)), GH-secreting tumors were classified into five grade
(grade 1a: non-invasive, 1b: non-invasive and proliferative, 2a: invasive, 2b: invasive and proliferative,
and 3: metastatic), according to the classification of Trouillas et al (16).
The adenoma analyses were performed by three independent pathologists (J.T, A.V, L.C), who were
blinded to the clinical data.
Statistical analysis
Categorical data are expressed as number (percentage) and continuous data as median (and
interquartile range) due to skewed distributions. Statistical analyses of categorical variables were
carried out using χ2 and Fisher’s exact tests as appropriate. Statistics of median were carried out using
the Mann-Whitney U non-parametric test. Logistic regression was used to analyze predictors of initial
LAPOIRIE (CC BY-NC-ND 2.0)
30
surgical outcome. Odds ratios and 95% confidence intervals were calculated using univariate logistic
regression analysis. Clinical covariates predicting remission with a univariate p<0.1 were included in
the multivariable logistic regression analysis, with age and sex. P<0.05 was considered statistically
significant. The statistical analyses were performed by the statistical software package SPSS for
Windows (SPSS Inc., Chicago, IL, USA).
Results
Patient characteristics and effect of biochemical parameters on remission
Median age of the 63 patients was 46.5 [37.7; 57.5] at the time of surgery, with a female/male ratio of
1.1/1 (33 women, 52.4%) (Table 1). Twenty-four patients (38.1%) had prior medical treatment, mainly
by somatostatin analogs alone (16/24) (Table 2). Three months after surgery, biochemical remission
was achieved in 32 patients (51%). Remission was based on both IGF-1 levels and GH/OGTT in 22
patients and IGF-1 levels and random GH levels for all others (Table 3). Among the 31 patients who
failed to attain remission, seven patients had discordant results, with elevated IGF-1 levels but
appropriately suppressed GH during OGTT. Delay between diagnosis and surgery, age at diagnosis, age
at surgery and sex were not found to be predictive of remission. Patients with surgical failure were
more often pretreated than patients with surgical remission (54.8 vs 21.9%; p=0.007), most often by
somatostatin analogs alone. Eight patients had several successive treatments (dopamine agonists
and/or pegvisomant and/or somatostatin analogs). Length of surgical pre-treatment did not differ
between patients with or without remission. Preoperative IGF-1, random GH levels, nadir GH/OGTT
and prolactin levels were not predictive of poor outcomes (Table 2).
MRI evaluation
Effect of tumor size on remission
Microadenomas were found only in 5 patients (7.9%), and macroadenomas in 58 patients (92.1%)
(Table 4). Biochemical remission was achieved in 4 of 5 patients with microadenomas (80%) and was
48.3% in macroadenomas. Six tumors were larger than 30 mm, including one giant tumour larger than
40 mm. Patients achieving remission had significantly smaller tumors compared with those who failed
to attain remission (median diameter 14 vs 17 mm; p=0.031), with a lower volume (median volume
1.014 vs 1512 mm3; p= 0.057). Among the 58 macroadenomas, remission was attained in 25 of 43
tumors measuring between 10 and 20 mm (50%), only one of 9 tumors between 20.1 and 30 mm
(11.1%), and two of 6 tumors larger than 30 mm (33.3%). Tumors greater than 15 mm had a
significantly lower rate of remission compared with smaller tumors (37.5 vs 64.5 %, p=0.03). Patients
LAPOIRIE (CC BY-NC-ND 2.0)
31
with presurgical treatment had larger tumors than patients without treatment (20.6 vs 15.9 mm,
p=0.046).
Effect of invasion on remission
Intracavernous invasion (Knosp ≥ 3) was associated with a higher probability of persistent disease
(p=0.017) (Table 5). Knosp grade ≤ 2 tumors were associated with significantly higher rates of remission
(28 of 47, 59.6%) compared with Knosp grade ≥ 3 tumors (4 of 16, 25%) (p=0.02) and were smaller than
invasive tumors (23.63 vs 15.63 mm, p=0.002). Infrasellar invasion (five patients) was not predictive of
poor outcome.
T2-weighted signal
T2-weighted sequence was available in 36 patients (57.1%) and was not predictive of poor outcome
(Table 5).
Surgical analysis
Peroperative observation of infrasellar and intracavernous invasion was associated with a lower
probability of surgical remission (22.6 vs 3.1%; p=0.02 and 41.9 vs 6.3%; p=0.001, respectively). Post-
operative complications were low, with 14.3% of transient postoperative diabetes insipidus (< three
days), 6.3% of CSF leaks, requiring therapeutic lumbar puncture and 7.9% of epistaxis. There were no
definitive diabetes insipidus and no thromboembolic complications. There was only one case of
meningitis, with favorable outcome after adequate antibiotherapy and one case of transient SIADH.
Pathological analysis
There were 42.9 % of pure GH tumors and 57.1 % of mixed, GH-PRL tumors. A majority (58.7%) of
tumors was densely granulated (DG), and 41.3 % tumors were sparsely granulated (SG). Granulation
correlate neither with T2-weighted signal, nor with tumor type (GH or GH/PRL tumor) and were not
associated with surgical outcome. Fifty-two percent of tumors strongly expressed SSTR2 (more than
75% of immunoreactive cells), but only 32 % strongly expressed SSTR5. Using our prognostic
clinicopathological classification, thirty-three tumors were grade 1a (56%), six were grade 1b (10%),
twelve were grade 2a (20%) and eight were grade 2b (14%). Patients with or without surgical control
had the same immunohistochemical profiles, apart from tumor grade (Table 6). Patients with surgical
failure were more often grade 2b than patients with surgical remission (20.7 vs 6.7%) and most patients
with grade 1a tumors were cured after surgery (73.3 vs 37.9 %) (p=0.009).
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32
Multivariate analysis
Multivariate analysis showed that Knosp grade (intracavernous extension) [odds ratio (OR) 3.8, 95%
confidence interval (CI) 0.9-16.5, p=0.08)] was associated with surgical remission (Table 7).
Discussion
Among 79 patients operated between 2009 and 2015, 63 were included in our retrospective study
reviewing predictive factors of surgery outcome in acromegaly. For all, there was a first surgery.
Patients were operated either for curative purposes or for debulking, by the same surgeon and the
same technique. There was therefore no bias in patient selection. Age and sex distribution were similar
to those reported in previous studies (21). The overall rate of remission in our study using the 2009
criteria for remission was 51%, regardless of tumor size. In case of microadenomas, a remission rate
of 80% was found, contrasting with 48.3% for macroadenomas with or without lateral or inferior
extension. Multiple reports in treatment of GH tumors with microscopic transsphenoidal surgery, using
the 2000 consensus guidelines to define remission have been published, showing an overall remission
rate of 44-72% (8),(22),(23),(24). When using current biochemical remission criteria (2009), the best
reported rates for micro- and macroadenomas were 81-100% and 42-61% respectively (5),(7),(6). This
illustrates the variability of remission rates, which depends on proportion of macroadenomas and
invasive tumors. In fact, in our study, the percentage of macroadenomas (92%) was very high.
A number of studies have investigated the preoperative factors predictive of outcome in acromegaly,
with conflicting results for clinical and biological parameters. Some authors have shown that high
preoperative IGF-1 and GH levels, younger age and male sex were predictive of poor outcome while
others studies have not confirmed these results (8),(5),(25),(9),(10). In our series, age, sex, delay
between diagnosis and surgery were not found to be predictive of remission, nor preoperative IGF-1,
random GH, nadir GH/OGTT or prolactin levels. Patients with surgical failure were more often
pretreated than patients with surgical remission, probably due to a larger tumor diameter (20.1 vs.
15.3 mm, p=0.069), and more invasive tumors. A proportion of these patients had a poor surgical
prognosis and may have been operated on for debulking to improve sensitivity to somatostatin analogs
(26).
Multiple studies reported lower rates of remission for larger and more invasive tumors especially for
cavernous sinus (8),(5),(9). In recent studies using 2009 criteria for remission and Knosp classification
system on preoperative MR images to determine cavernous sinus invasion, endocrine remission was
achieved in 74-82% tumors of Knosp grade 0-2 and 10-40% of patients with Knosp grade 3-4 (7),(5),(6).
In our series, noninvasive tumors (Knosp grade 0-2) were also associated with significantly higher rates
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33
of remission (59.6%) compared with Knosp grade 3 to 4 tumors (25%). In multivariate analysis, patients
with invasive tumors were 3.8 times less likely to be cured by surgery, emphasizing the validity of Knosp
grade as a strong and significant predictor of outcome. Tumor size predicted remission in our series,
with a significantly lower remission rate for tumors greater than 15 mm. Although Bourdelot et al.
reported similar results, in our study tumor size was not a final predictor in multivariable analysis, as
was found in previous studies (8),(5). The exact influence of tumor size on surgical outcome is still
uncertain. For these reasons, it remains difficult to establish a predictive tumor size threshold for
surgical outcome.
More recently, several studies have investigated the correlation between T2-weighted signal of GH
secreting pituitary tumors and some of patient characteristics. Potorac et al. reported that T2-
hypointense tumors were smaller, less invasive in the cavernous sinus and had higher IGF-1 levels than
T2-iso- or hyperintense tumors (12). Moreover, Puig-Domingo et al. showed T2-hypointense tumors
were more sensitive to somatostatin analogs (27). Heck et al. also reported that T2-hypointense
weighted MRI signal intensity correlates with response to SA treatment and histological granulation
pattern. According to them, sparsely granulated tumors had a higher T2 intensity than densely tumors
and showed lower response to octreotide (28),(29). In our series, we found no correlation between
MRI signal and histological granulation pattern or tumor type (pure GH or GH/PRL tumors), and T2-
weighted signal was not predictive of surgical outcome. However, T2-weighted sequence of MRI were
available for only 36 of the 63 patient of our cohort, and among them six patients could not be
classified as hypo-, iso- or hypersignal because of a mixed tumor composition. Study of T2-MRI signal
could provide clinicopathological information before surgery in case of GH tumors but these results
must be confirmed by large scale studies.
Many studies have investigated the correlation between pathological features and clinical
characteristics of GH tumors (17),(30),(31). SG-type tumors have been reported to show different
clinical and biochemical features compared with DG-type tumors in terms of tumor size,
aggressiveness and age at time of discovery (32),(30),(33),(34). According to Obari et al., SG-type
tumors occur in younger patients, are larger and more invasive than DG-type tumors (17). In another
study, Kiseljak et al. reported DG-type tumors had a higher rate of surgical remission and a better
response to octreotide treatment (35),(36). The best prognosis of these tumors could be explained by
their smaller size and lower invasion compared to SG-type tumors (13). Nevertheless, in our series,
tumor profiles in patients with or without surgical remission were identical in relation to their
histological granulation pattern. The expression of somatostatin receptors (SSTR2 and SSTR5), which
determines response to somatostatin analogs treatments (37),(38),(39),(40) was also similar between
the two groups. On the other hand, according to the clinicopathological classification of Trouillas at al.,
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34
patients without surgical remission had higher grade and more aggressive tumors for invasion and
proliferation status. These results confirm the usefulness of this classification, which helps to predict
short-term post-surgical remission (16).
Even in case of invasive tumor, primary surgical approach keeps its place in acromegaly management,
allowing a rapid reduction of tumor size, especially in case of threat to the visual pathways. Several
studies have shown an increased efficacy of somatostatin analogs if prior debulking surgery was carried
out (26). Moreover, if radiation treatment is necessary, surgery provides target volume reduction and
reduces the radiation exposure of surrounding structures. In expert hands, transsphenoidal surgery
has a very low rate of complications and requires only a short-term hospitalization. In our series,
complication rate was similar or even lower than those in previous studies (24),(5),(8),(10). There is
always a debate on the endoscopic versus microscopic approach for these patients (41),(42). Some
studies report better outcomes for the endoscopic approach with fewer complications
(23),(43),(44),(45) while others find no significant difference in remission rates (46). The endoscopic
approach gives a wide exposure of the tumor and the surrounding structures allowing a more radical
resection, especially in cases of invasive tumor. So, the choice currently depends on the preference
and expertise of the surgical team, and longer term follow-up studies are needed to evaluate long-
term remission after endoscopic surgery (47). Effects of presurgical treatment with SA on surgical
outcome and postoperative complications have been assessed in many studies. Some authors have
concluded that pretreatment with SA can improve remission rate after surgery and shorten the
hospitalization duration (48),(49),(50), but these findings were not confirmed by others (51),(52).
There is currently insufficient evidence to recommend medical treatment before surgery for improved
surgical remission or reduced postoperative complications. However, for patients with severe
pharyngeal thickness and sleep apnea, or high-output heart failure, medical therapy with SA can be
used to reduce surgical risk from severe comorbidities (2). In our series, the use of medical
pretreatment does not increase the chances of surgical remission.
Recommendations on identifying which tumors are suitable targets for surgical cure in acromegaly
remain difficult. However, intracavernous invasion and tumor size seem to be the strongest predictive
surgical outcome parameters. The usefulness of the T2 weighted MRI signal in the management of
acromegalic patients must be confirmed by large scale studies. Prognostic clinicopathological
classification helps to predict immediate post-operative remission: patients who fail to achieve surgical
remission had higher grade and more aggressive tumors for invasion and proliferation status. In view
of its lower comparative costs, low complications rates and its efficacity, transsphenoidal surgery
remains the recommended primary treatment for most patients.
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43
DISCUSSION
Intérêt de l’étude
L’acromégalie est une pathologie rare mais sa prise en charge est toutefois bien codifiée, grâce à des
consensus français et internationaux régulièrement mis à jour. Une des difficultés dans la prise en
charge de cette pathologie réside dans le choix de son traitement initial : chirurgie ou traitement
médical? Malgré des recommandations claires, la notion de « patient avec faible chance de guérison
chirurgicale » reste à préciser afin de pouvoir proposer la meilleure alternative thérapeutique possible.
Plusieurs études ont tenté par le passé de définir les facteurs prédictifs de guérison chirurgicale dans
l’acromégalie, dans le but d’identifier les meilleurs candidats à une chirurgie première et d’éviter la
prescription d’un traitement médical couteux au long cours. Plusieurs facteurs ont été avancés, avec
des résultats parfois contradictoires selon les études. Nous avons tenté à notre tour de répondre à
cette question complexe, à partir de notre série de patients acromégales.
La principale limite de notre étude réside dans son caractère rétrospectif. Cela nous a exposé à des
difficultés dans le recueil des informations, avec un certain nombre de données manquantes. Nous
disposons toutefois d’un nombre de patient non négligeable pour une maladie rare. Sur les 79 patients
avec acromégalie clinique opérés entre janvier 2009 et décembre 2015, 63 ont été inclus dans notre
étude. Pour tous les patients, il s’agissait d’une première intervention, réalisée soit à visée curative,
soit dans un but de réduction tumorale (debulking). Les cas n’ont donc pas été préalablement
sélectionnés pour notre étude. Les dossiers des 16 patients exclus n’étaient pas exploitables, par
manque de données.
L’ensemble des images IRM ont été relues par le même radiologue, qui ne connaissaient ni les
caractéristiques clinico-biologiques initiales des patients, ni leur statut post-chirurgical. Tous les cas
ont été opérés par le même chirurgien, selon la même technique (approche endoscopique). Enfin,
toutes les tumeurs ont bénéficié d’une étude histologique complète, standardisée, selon le même
protocole de lecture.
Données générales
Dans notre étude, l’âge médian à la chirurgie était de 46,5 ans (extrêmes : 18-81 ans), avec un sex-
ratio F/M de 1.1/1, ce qui est conforme aux données de la littérature (2). Le taux de rémission global
basé sur la normalisation de l’IGF-1 avec GH de base inférieure à 3 mUI/l (<1µg/l) ou un nadir de
GH/HGPO inférieur à 1.2 mUI/l (<0.4 µg/l) (21), était de 51%. Ce taux s’élève à 80% en cas de
microadénomes mais chute à 48.3 % pour les macroadénomes, qu’ils soient intra- ou extrasellaires
(invasifs pour les sinus caverneux et/ou sphénoïdal). Le taux de rémission passe à 59.6 % en cas de
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44
macroadénomes non invasifs. Ces résultats sont conformes à ceux attendus pour un centre de
référence en pathologie hypophysaire (15),(2). De plus, dans notre série, un certain nombre de patient
a bénéficié d’une chirurgie de réduction tumorale afin d’améliorer la sensibilité au traitement médical.
La guérison n’était donc pas attendue pour ces cas. Le taux de macroadénomes dans notre série était
très élevé (92.1%), ce qui a également pu influencer le taux de guérison global de notre série.
Analyse univariée
Paramètres clinico-biologiques
Dans l’étude de Bourdelot et al., un âge jeune et des taux de GH et d’IGF-1 élevés en pré-opératoire
étaient prédictifs de non guérison chirurgicale (25). Jane et al. et Kaltsas et al. ont rapporté des
résultats similaires pour les paramètres biologiques (22),(46). D’autres équipes n’ont en revanche pas
montré d’effet des taux pré-opératoires de GH et d’IGF-1 sur l’issue chirurgicale (27),(26). Dans notre
étude, le sexe, l’âge au diagnostic ou l’âge à la chirurgie étaient similaires dans les deux groupes. Le
délai moyen entre le diagnostic et la chirurgie n’était pas non plus prédictif de l’issue post-opératoire
à 3 mois. Concernant les paramètres biologiques, le taux de GH basal et le nadir de GH au cours d’une
HGPO en pré-opératoire étaient plus élevés chez les patients non guéris par la chirurgie. Ces résultats
n’étaient toutefois pas significatifs, probablement du fait du manque de puissance de notre étude, liée
aux données pré-opératoires manquantes (en particulier pour le nadir de GH sous HGPO, n=31/63). En
revanche, les taux d’IGF-1 étaient similaires dans les deux groupes. Le taux de PRL en pré-opératoire
semblait plus élevé pour les patients non guéris par la chirurgie, avec un résultat proche de la
significativité (p=0.059). Pourtant, les patients des deux groupes présentaient des types tumoraux
identiques (GH et GH/PRL) et les tailles entre les tumeurs mixtes GH/PRL et GH pures étaient
comparables (17.9 vs 17.3 mm). Dans une précédente étude, le taux de PRL en pré-opératoire était
également plus élevé chez les patients en échec de chirurgie (46).
Dans notre série, les patients en échec de chirurgie étaient plus souvent pré-traités que les patients en
rémission post-chirurgicale, probablement du fait d’un diamètre tumoral plus important (20.1 vs 15.3
mm, p=0.069) et de tumeurs plus invasives dans le groupe prétraités. La durée du traitement médical
pré-chirurgical n’était significativement pas différente entre les groupes guéris vs non-guéris. En
analyse multivariée, l’existence d’un traitement pré-chirurgical reste prédictive de l’issue chirurgicale
à 3 mois, mais témoigne probablement du mauvais pronostic chirurgical des patients pré-traités dans
notre étude (diamètre tumoral plus important, tumeurs plus invasives). L’indication d’une chirurgie
pour une partie de ces patients était d’ailleurs la réduction tumorale.
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45
IRM
La taille (diamètre maximal) et l’invasion des sinus caverneux sont prédictives du statut post-
chirurgical, comme l’ont montré les études de Bourdelot et al. (meilleures chances de guérison pour
les tumeurs <15 mm), et Bunderen el al (25),(27). Dans notre série, 59.6 % des patients avec tumeurs
non invasives pour les sinus caverneux (Knops 0-2) atteignent la rémission contre seulement 25% des
patients avec tumeurs invasives (Knops ≥ 3). Dans une grande série de 668 patients acromégales
opérés, Nomikos et al. rapportent des résultats similaires (15). Dans notre étude, les patients ont 3.8
fois moins de chance d’être guéris par la chirurgie en cas d’invasion des sinus caverneux. C’est donc un
facteur majeur et indépendant pour la prédiction de la guérison chirurgicale. De plus, l’invasion
évaluée par IRM est bien corrélée au statut invasif constaté en per-opératoire (47), et peut donc être
utilisé comme critère fiable pour juger des chances de guérison. La présence d’une invasion inférieure
n’était pas prédictive d’échec de la chirurgie dans notre série, mais le nombre de patients était très
faible (n=5). Ce résultat est donc à interpréter en conséquence. Dans notre étude, les patients en
rémission présentaient des tumeurs significativement plus petites que les patients non guéris par la
chirurgie, avec un volume plus faible. Au-delà de 15 mm de plus grand axe, les taux de rémission sont
significativement réduits, et chutent encore plus drastiquement après 20 mm. La taille n’est toutefois
plus prédictive de la rémission en analyse multivariée. Cette donnée se retrouve d’ailleurs dans
d’autres séries, où la taille n’est pas un facteur prédictif indépendant de la rémission (22). Toutefois, il
peut être intéressant de retenir une valeur seuil de 15 mm pour apprécier les chances de guérison,
afin de discuter des différentes options thérapeutiques pour le patient, tout en tenant compte des
autres facteurs comme l’invasion et l’expérience du chirurgien.
Récemment, plusieurs équipes ont étudié la corrélation entre l’intensité du signal T2 à l’IRM et
certaines caractéristiques clinico-biologiques des tumeurs à GH. Selon Potorac et al., les tumeurs en
hyposignal T2, sont plus petites, moins invasives pour les sinus caverneux et présentent des taux plus
élevées d’IGF-1 que les tumeurs en iso/hypersignal T2 (30). Dans une autre étude, Puig-Domingo et al.
ont également montré que les tumeurs en hyposignal T2 étaient plus sensibles au traitement médical
par analogues de la somatostatine que celles en hypersignal (32). Enfin, Heck et al. ont montré
l’existence d’une corrélation entre le signal T2, le statut granulaire à l’histologie et la réponse au
traitement médical par octréotide : les tumeurs densely granulated étaient plus souvent en hyposignal
T2 et répondaient mieux au traitement médical que les tumeurs sparsely granulated (hyperintense en
T2) (31),(48). Dans notre série, nous n’avons pas mis en évidence de corrélation entre l’intensité du
signal IRM et le statut granulaire à l’histologie ou le type tumoral (GH pure ou GH/PRL). Le signal T2
n’était pas non plus prédictif de l’issue chirurgicale. Il faut cependant souligner que l’effectif de patient
ayant bénéficié d’une IRM pondérée T2 dans notre étude est faible (n=36/63) ; De plus, parmi ces
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46
patients, 6 n’ont pas pu être classés en iso-hypo ou hypersignal du fait d’une composition hétérogène,
mixte de la tumeur à l’IRM.
Etude histologique
Selon Obari et al., les tumeurs SG surviennent chez des patients plus jeunes, ont un diamètre plus
larges et sont plus invasives que les tumeurs DG (33). De plus, selon Kiseljak et al., le statut granulaire
de la tumeur serait corrélé à la réponse au traitement médical et à la guérison chirurgicale. Dans leur
étude, les tumeurs DG avaient un taux de rémission chirurgicale plus important que les tumeurs SG et
répondaient mieux au traitement par analogues de la somatostatine (49). En effet, Chinezu et al. ont
montré que les tumeurs DG présentaient plus de récepteurs sstr2 que les tumeurs SG, ce qui pourrait
expliquer cette différence de réponse au traitement par AS (40); La différence en termes de rémission
chirurgicale pourrait quant à elle être expliquée par la taille et l’invasion des tumeurs DG. Ayant un
diamètre plus faible et étant moins invasives, ces tumeurs auraient un meilleur pronostic chirurgical
que les tumeurs SG (50). Selon nos résultats, les tumeurs des patients guéris vs. non-guéris n’étaient
pas différentes en termes de granulation, ni en termes de sous type tumoral (tumeurs à GH pure ou
mixtes, GH/PRL). L’expression des récepteurs de la somatostatine, qui conditionne la réponse au
traitement par AS (51),(43), n’était pas non plus différente chez les patients guéris ou non par la
chirurgie dans notre étude. Enfin, selon la classification pronostique clinico-pathologique de Trouillas
et al., les patients non guéris par la chirurgie présentaient des tumeurs de plus haut grade, donc plus
agressives, en termes d’invasion et de prolifération. Cette classification confirme son utilité,
puisqu’étant corrélée au statut post-chirurgical précoce à 3 mois, elle aide à prédire la rémission à
court terme (45).
Place de la chirurgie dans l’acromégalie
En première intention, la chirurgie reste un traitement de choix dans l’acromégalie. Même en cas de
tumeur invasive pour les sinus caverneux, situation qui réduit les chances de guérison chirurgicale. La
réduction tumorale permise par la chirurgie offre d’autres avantages, tels que l’augmentation de la
sensibilité aux analogues de la somatostatine ainsi qu’une réduction de la zone cible en cas de
radiothérapie complémentaire (52),(2). Elle permet également l’étude histologique de la tumeur, qui
permettra ensuite au clinicien de proposer un traitement complémentaire adapté. Elle est bien
entendu le seul traitement envisageable en cas de troubles visuels par compression des voies optiques.
Elle n’engendre que peu de complications, et ne nécessite qu’une courte hospitalisation. Dans notre
série, le taux de complication était minime, comparable voire plus faible que dans de précédentes
études (15),(22),(26),(25). En dehors d’un cas de méningite, bien résolutif sous traitement médical
adapté, les autres complications étaient mineures et transitoires. Le choix de la technique (endoscopie
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47
vs microchirurgie) fait toujours débat (20),(53). L’approche endoscopique pure permettrait une
exérèse plus large en cas de tumeur invasive. Les résultats en termes de guérison seraient semblables
à ceux de la microchirurgie pour certains (54), voire meilleurs pour d’autres (19),(17),(55) avec moins
de complications (16). Des études de suivi au long cours sont nécessaires afin d’évaluer la rémission à
distance après chirurgie par voie endoscopique, mais plus que la technique, c’est l’expérience du
chirurgien qui prime (56). La chirurgie des patients acromégales possède également quelques
difficultés supplémentaires, dues à la pathologie : anatomie nasale modifiée, structures
hypertrophiées et rigides, procidence carotidienne avec risque vasculaire élevé. Le risque
anesthésique peut être aussi augmenté avec des difficultés d’intubation liées à l’infiltration des tissus
mous. Certaines études concluent d’ailleurs à l’intérêt d’un traitement médical pré-chirurgical, afin
d’améliorer les conditions anesthésiques, diminuer le volume tumoral et le risque de complications, et
ainsi améliorer l’efficacité de la chirurgie (57),(58),(59). Ces résultats sont toutefois nuancés dans
d’autres études (60),(61). La prescription d’un traitement médical pré-opératoire systématique n’a
toujours pas fait la preuve de son utilité et n’est donc pas recommandé en vue d’améliorer le taux de
rémission post-opératoire(8). Dans notre étude, l’utilisation d’un traitement pré-opératoire
n’augmente pas non plus les chances de guérison chirurgicale. Il peut toutefois faire l’objet d’une
prescription chez les patients fragiles, avec comorbidités, afin de diminuer le risque anesthésique et
chirurgical (8). La possibilité d’utiliser un traitement médical premier par AS comme alternative à la
chirurgie a également été étudiée à plusieurs reprises. Dans l’étude prospective PRIMARYS, l’utilisation
du lanréotide à la dose de 120 mg/28 jours chez des patients avec acromégalie active, naïfs de tout
traitement médical, a permis une diminution du volume tumoral d’au moins 20% chez 63% des patients
à 48 semaines de traitement. En revanche, seulement 24% des patients étaient contrôlés sur le versant
biologique (62). La question du coût et des bénéfices d’un tel traitement au long cours, comparé la
chirurgie en première intention est toutefois légitime et se doit d’être posée.
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48
CONCLUSIONS
L’acromégalie est une pathologie rare mais grave, avec de nombreuses complications possibles, tant
sur le plan métabolique et cardio-vasculaire que fonctionnel. La prise en charge des patients
acromégales est parfois difficile, et même si des recommandations françaises et internationales
récentes guident le clinicien, chaque cas reste unique et doit faire l’objet d’une discussion en réunion
de concertation pluridisciplinaire.
Le but ultime du traitement est de normaliser les taux de GH et d’IGF-1 et de contrôler la progression
tumorale, dans le meilleur des cas de façon rapide, définitive et sélective avec respect des autres axes
hypophysaires. A ce jour, seule la chirurgie transsphénoïdale permet de tels résultats, surtout depuis
l’avènement des techniques endoscopiques qui, dans des mains expertes, autorisent une guérison
dans 50 à 75% des cas. Avec le développement de la médecine personnalisée et dans l’intérêt du
patient, il est primordial d’identifier les candidats à une chirurgie première afin d’éviter des traitements
médicamenteux inutiles et couteux.
Durant ces vingt dernières années, plusieurs études ont été réalisées dans le but d’identifier les
facteurs prédictifs de guérison chirurgicale, avec des résultats parfois contradictoires, notamment
pour les paramètres cliniques et biologiques. L’IRM est un outil indispensable pour le diagnostic positif
d’une pathologie hypophysaire et apporte des informations essentielles telles que la taille, la
localisation et le caractère invasif de la tumeur, qui orienteront ensuite la prise en charge de ces
patients. Les données récentes concernant l’étude de l’intensité du signal T2 chez les patients
acromégales, tendent à montrer que ce dernier serait corrélé à la taille tumorale, au caractère invasif,
ainsi qu’à la réponse au traitement médical premier par analogues de la somatostatine.
Au vu de ces récentes données, nous avons décidé de réaliser cette étude rétrospective sur notre
cohorte de patients acromégales opérés afin de préciser les facteurs prédictifs de guérison chirurgicale.
Nous avons également étudié les données anatomopathologiques de ces tumeurs, afin de savoir si les
patients non guéris par la chirurgie présentaient des tumeurs plus agressives que les patients en
rémission après chirurgie, et si l’intensité du signal T2 à l’IRM était corrélée au caractère granulaire de
ces tumeurs à l’immunohistochimie.
Trois mois après la chirurgie, le taux de rémission pour l’ensemble de nos patients était de 50.8%. En
analyse univariée, aucun critère clinico-biologique n’était prédictif de guérison chirurgicale. Les
patients non guéris par la chirurgie présentaient des tumeurs plus invasives, avec un diamètre plus
important et étaient plus souvent prétraités comparé aux patients en rémission. Ce dernier point
pouvant être expliqué par le choix d’un traitement médical en première intention en cas de tumeur
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49
invasive et donc à faible chance d’être guéri par la chirurgie. En revanche le signal T2 n’était pas
prédictif de guérison chirurgicale. Les caractéristiques histologiques étaient différentes dans les 2
groupes, avec des tumeurs de plus haut grade dans le groupe avec maladie persistante. En analyse
multivariée, l’invasion du sinus caverneux à l’IRM reste le facteur pronostique majeur du risque de non
guérison (OR 3.8 ; IC [0,9;16,5]).
A l’issu de ce travail, et au vu des précédentes données de la littérature, la taille et le caractère invasif
de la tumeur pour les sinus caverneux semblent être les facteurs prédictifs les plus robustes pour
l’issue chirurgicale de nos patients acromégales. Le signal T2, qui semble donner de bons résultats en
termes de prédiction pour la réponse au traitement par analogues de la somatostatine, ne parait
cependant pas être prédictif de la guérison chirurgicale, sous réserve d’un nombre limité d’IRM en
pondération T2 exploitables dans notre étude. Par ailleurs, le signal T2 à l’IRM ne semble pas corrélé
aux résultats anatomopathologiques (granulation).
Notre étude confirme que l’IRM est l’examen le plus utile à ce jour pour prédire l’issue chirurgicale
dans l’acromégalie et permet par conséquent de cibler les meilleurs candidats à une chirurgie
première. La place du signal T2 dans l’algorithme de décision thérapeutique des patients acromégales
reste toutefois à préciser, et nécessitera des études de plus grandes envergures. La chirurgie en
première intention demeure le traitement de choix dans l’acromégalie, et selon les recommandations
actuelles, seuls les patients avec contre-indication ou refusant la chirurgie ne devraient être candidats
au traitement médical premier.
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50
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Marion LAPOIRIE
FACTEURS PRONOSTIQUES DE REMISSION POST-OPERATOIRE PRECOCE DANS L’ACROMEGALIE :
A PROPOS D’UNE SERIE DE 63 PATIENTS
Nbr p. 56 Fig. 4 Tab. 8 Th. Méd: Lyon 2016 n° Introduction : La chirurgie transsphénoïdale reste à ce jour le seul traitement curateur dans
l’acromégalie avec normalisation rapide de l’IGF-1. La sélection de patients pouvant bénéficier d’une
chirurgie curatrice reste toutefois difficile.
Objectifs : 1) Evaluer les facteurs pronostiques de l’issue de la chirurgie dans l’acromégalie afin de
mieux cibler les patients candidats à une chirurgie première. 2) Comparer les profils histologiques
tumoraux des patients guéris vs. non guéris.
Patients et méthodes : Etude rétrospective mono centrique, de 63 patients acromégales opérés de
2009 à 2015, par le même chirurgien. Analyse des caractéristiques cliniques, biologiques pré- et post-
opératoire à 3 mois, IRM préopératoires (taille, invasion, signal T2) et histologiques (classification
pronostique, granulation).
Résultats : Trois mois après la chirurgie, le taux de rémission défini par la normalisation de l’IGF-1
avec GH de base inférieure à 3 mUI/l (1µg/l) ou un nadir de GH/HGPO inférieur à 1.2 mUI/l (<0.4
µg/l) était de 50.8%. En analyse univariée, aucun critère clinico-biologique n’était prédictif de
guérison. Les patients non guéris par la chirurgie présentaient des tumeurs plus invasives (Knops ≥ 3)
(p<0.05), avec un diamètre plus important (p<0.05), comparés aux patients en rémission. Le signal
tumoral en T2 n’était pas prédictif de guérison. Les caractéristiques histologiques étaient différentes
dans les 2 groupes, avec des tumeurs de plus haut grade dans le groupe non guéris (p<0.05). En
analyse multivariée, l’invasion du sinus caverneux à l’IRM reste le facteur pronostique majeur du
risque de non guérison (OR 3.8 ; IC [0,9;16,5]).
Conclusions : La taille et le caractère invasif de la tumeur semblent être les meilleurs facteurs
pronostiques de l’issue chirurgicale. L’utilisation d’une classification pronostique clinico-pathologique
aide à prédire la rémission post-opératoire à court terme.
MOTS CLES : Acromégalie,
chirurgie transsphénoïdale,
tumeur pituitaire,
classification pronostique clinico-pathologique,
signal T2 IRM
JURY : Président : Monsieur le Pr Gérald Raverot
Membres : Madame le Pr Françoise Borson-Chazot
Monsieur le Professeur Emmanuel JOUANNEAU
Madame le Professeur Jacqueline TROUILLAS
DATE DE SOUTENANCE : vendredi 16 septembre 2016 Adresse de l’auteur : 3, quai Jean Moulin 69001 Lyon
Mail : [email protected]
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℡ 06 01 99 75 70
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