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LA FRANCHE-COMTé, UNE RéGION GRANDE PAR SES TALENTS Construction et maintenance des lycées publics de Franche-Comté Guides des prescriptions techniques Tome 2 version 2010

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La franche-comté, une région grande par ses talents

région franche-comté Direction de l’education4, square Castan - 25031 Besançon cedexTél. : 03 81 61 61 61 - Fax : 03 81 83 12 92 - [email protected]

construction et maintenancedes lycées publics de Franche-Comté

Guides des prescriptions techniques

tome 2version 2010

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Conseil régional de Franche-Comté – Direction de l’éducation - Guide des prescriptions techniques travaux lycées - page 1 /243

Editorial

Depuis la décentralisation de 1986, la Région assure les compétences de construction et de maintenance des lycées publics.

En Franche comté, le Conseil régional est résolument engagé sur le chemin du développement durable. Ce qui longtemps était resté un slogan, se traduit aujourd’hui par une action quotidienne sur des projets toujours plus innovants et performants. Avec près de 1 600 000 m² de locaux répartis sur les quatre départements dans 62 lycées publics, l’enjeu est de taille !

L’assemblée régionale a adopté le 26 juin 2009 son Agenda 21. Fruit d'un important travail de concertation avec les partenaires régionaux, qui se sont réunis régulièrement lors de rencontres territoriales et d'Assises régionales, ce programme d'actions sur 3 ans (2009-2011) engage la Région Franche-Comté dans la voie du développement durable, et revisite toutes ses politiques, afin d'intégrer leurs impacts sociaux, économiques et environnementaux à l'échelle du territoire. Développement durable rime avec architecture raisonnée, nouveaux modes constructifs, matériaux respectueux de l’environnement, mais aussi, avec maîtrise des charges, maîtrise des consommations d’eau et d’énergie, tri des déchets. Ce qui nécessite d’appréhender dès la programmation de nos opérations d’entretien, de maintenance, de restructuration, de réhabilitation ou de construction neuve, des choix techniques respectueux de l’environnement. Afin d’obtenir un résultat satisfaisant en terme de qualité environnementale de nos bâtiments, d’homogénéiser les prestations, et d’intégrer de nouvelles exigences techniques, un guide des prescriptions techniques applicable à tous les programmes de travaux élaborés pour les lycées publics de la Région Franche-Comté a été rédigé.

La rédaction de cet ouvrage n’a été possible que par le biais d’une large concertation auprès des utilisateurs et des concepteurs qui ont permis de définir les spécifications techniques de nos lycées. Le présent volume décrit les attentes de la Région. Il servira de base pour l’élaboration des programmes spécifiques à chaque opération, pendant le déroulement des études et également lors de la réalisation des travaux. Ce guide sera régulièrement actualisé afin de prendre en compte les exigences nouvelles, les retours d’expériences, l’évolution de la pédagogie et les besoins spécifiques de l’enseignement professionnel et technique. Il complète le guide des prescriptions fonctionnelles (tome I) diffusé au début de l’année 2009. Je vous invite à découvrir, à travers ce document, les attentes de la Région Franche-Comté en matière d’exigences techniques des bâtiments composant nos établissements publics, tant dans les lycées de l’Education Nationale que dans ceux du Ministère de l’Agriculture. J’adresse mes sincères remerciements aux participants(1) à l’élaboration de ce guide.

La Présidente du Conseil régional de Franche-Comté

(1)Liste jointe en annexe 1

EDITOR

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Préambule Le présent guide a pour objectif de préciser les techniques et prestations à mettre en œuvre afin d'obtenir le niveau de qualité attendu par le Maître d'ouvrage dans le respect du cadre économique, des délais et de la qualité environnementale de nos bâtiments. En aucun cas, il ne se substitue aux normes, réglementations ou recommandations applicables et notamment celles citées dans les exigences générales. Il ne libère pas le Maître d’œuvre de ses obligations en matière de savoir faire dans les règles de l’Art ni de conseils. En cas de contradiction entre certains textes, on prendra la prescription la plus contraignante. Par ailleurs, la recherche de la qualité impliquera de rechercher des performances supplémentaires, qui seraient ainsi plus simplement identifiées et évaluées. Le guide des prescriptions techniques est composé de cinq chapitres indissociables :

� Le premier chapitre traite des exigences applicables à l’ensemble des projets tous corps d’état, et développe des thèmes transversaux à intégrer par les concepteurs tels que les données générales, la Haute Qualité Environnementale, l’acoustique, la thermique, …

� Dans le second chapitre, les concepteurs trouveront les attentes du maître de l’ouvrage concernant les aspects techniques pour l’enveloppe et l’ossature des bâtiments.

� Le troisième chapitre traite des aspects techniques des différents corps d’état pour l’aménagement intérieur, plus communément appelé, second œuvre.

� Le quatrième chapitre décrit les attentes du Maître d’ouvrage pour les aménagements extérieurs.

� Le cinquième et dernier chapitre est consacré aux équipements mobiliers que les concepteurs seront amenés à intégrer dans les marchés de travaux.

Ce document, remis aux utilisateurs, aux concepteurs et aux mandataires, représente ainsi le cadre des prescriptions techniques et des exigences de Qualité Environnementale du Maître d’Ouvrage applicables à toute opération immobilière dont la Région assume la maîtrise d’ouvrage. Il ne remplace pas la nécessité d’établir pour chaque opération le volet de prescriptions techniques du programme, néanmoins, il sert de base pour son élaboration. Les prescriptions décrites pourront donner lieu à une dérogation partielle en fonction du contexte, et devront dans ce cas faire l’objet d’une validation du Maître d’Ouvrage. Il servira enfin de référentiel pour toutes les opérations, pendant le déroulement des études et également lors de la réalisation des travaux.

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EAMBU

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SOMMAIRE GENERAL

CHAPITRE I – EXIGENCES GENERALES ....................................................................................................... 13 1.1 - COMMUNICATION SUR LES PROJETS ............................................................................................................ 13 1.2 - DIAGNOSTIC DES EXISTANTS..................................................................................................................... 14 1.3 - REGLEMENTATION ET NORMES .................................................................................................................. 16 1.4 - ORIENTATIONS ET CIBLES HQE SOUHAITEES PAR LE MAITRE D’OUVRAGE................................................................ 17 1.5 - OBJECTIFS DE LA DEMARCHE ENVIRONNEMENTALE .......................................................................................... 21 1.6 - INTEGRATION DES OUVRAGES DANS LEUR ENVIRONNEMENT ............................................................................... 22 1.7 - SANTE ET SECURITE DANS LE BATIMENT....................................................................................................... 24 1.8 - AMENAGEMENT POUR PERSONNES HANDICAPES.............................................................................................. 36 1.9 - POINTS DE VIGILANCE BATIMENT BASSE CONSOMMATION................................................................................... 45 1.10 - CONFORT THERMIQUE – GESTION DE L’ENERGIE ........................................................................................... 46 1.11 - CONFORT ACOUSTIQUE.......................................................................................................................... 51 1.12 - CONFORT VISUEL ................................................................................................................................ 53 1.13 - DURABILITE ET OPTIMISATION DE LA MAINTENANCE ...................................................................................... 56 1.14 - CHANTIER A FAIBLES NUISANCES............................................................................................................. 69 1.15 - EQUIPEMENTS MOBILIERS...................................................................................................................... 69

CHAPITRE II – EXIGENCES PARTICULIERES « ENVELOPPE ET OSSATURE»..................................................... 70 2.1 - TERRASSEMENT – FONDATIONS – GROS OEUVRE ............................................................................................ 70 2.2 - CHARPENTE BOIS.................................................................................................................................. 89 2.3 - CHARPENTE ET COUVERTURE METALLIQUE.................................................................................................... 92 2.4 - COUVERTURE - ZINGUERIE ...................................................................................................................... 95 2.5 - ETANCHEITE TOITURE TERRASSE................................................................................................................ 98 2.6 - ISOLATION THERMIQUE ........................................................................................................................ 102 2.7 - ISOLATION ACOUSTIQUE........................................................................................................................ 118 2.8 - MENUISERIES EXTERIEURES................................................................................................................... 120 2.9 - OCCULTATION – PROTECTION SOLAIRE ...................................................................................................... 134

CHAPITRE III – EXIGENCES PARTICULIERES « AMENAGEMENTS INTERIEURS » .......................................... 136 3.1 - CLOISONS......................................................................................................................................... 136 3.2 - MENUISERIES INTERIEURES ................................................................................................................... 139 3.3 - METALLERIE - SERRURERIE ................................................................................................................... 148 3.4 - FAUX PLAFONDS................................................................................................................................. 150 3.5 - REVETEMENT SOL ET MUR CERAMIQUE....................................................................................................... 151 3.6 - REVETEMENT DE SOL SOUPLE.................................................................................................................. 154 3.7 - REVETEMENT DE SOL EN PARQUET BOIS ..................................................................................................... 157 3.8 - PEINTURE – REVETEMENTS MURAUX ........................................................................................................ 158 3.9 - PLOMBERIE – EQUIPEMENTS SANITAIRES ................................................................................................... 161 3.10 - CHAUFFAGE .................................................................................................................................... 177 3.11 - VENTILATION .................................................................................................................................. 186 3.12 - ELECTRICITE « COURANT FORT »........................................................................................................... 196 3.13 - ELECTRICITE « COURANT FAIBLE – VOIX – DONNEES - IMAGES »................................................................... 206 3.14 - ELECTRICITE « COURANT FAIBLE – ALARMES ET SECURITE INCENDIE » ............................................................ 216 3.15 - ELECTRICITE « COURANT FAIBLE – DIVERS »............................................................................................ 217 3.16 - ELECTRICITE « COURANT FAIBLE – GESTION TECHNIQUE » ........................................................................... 219 3.17 - PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES ............................................................................................................. 220 3.18 - ASCENSEUR – MONTE CHARGE.............................................................................................................. 221 3.19 - SIGNALETIQUE................................................................................................................................. 223

CHAPITRE IV – EXIGENCES PARTICULIERES « AMENAGEMENTS EXTERIEURS » .......................................... 224 4.1 - NATURE DES PRESTATIONS .................................................................................................................... 224 4.2 - VOIRIES ET RESEAUX DIVERS (VRD) ....................................................................................................... 225 4.3 - MOBILIER URBAIN - CLOTURE ................................................................................................................ 227 4.4 - ESPACES VERTS.................................................................................................................................. 226 4.5 - TERRAIN MULTISPORTS ........................................................................................................................ 230

CHAPITRE V – EQUIPEMENTS MOBILIERS ................................................................................................. 231 5.1 - EQUIPEMENTS DE CUISINE ..................................................................................................................... 231 5.2 - EQUIPEMENTS SALLES SPECIALISEES ......................................................................................................... 237 5.3 - EQUIPEMENTS GYMNASES - SALLES DE SPORT – SALLES DE MUSCULATION ........................................................... 238

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SOMMAIRE DETAILLE

CHAPITRE I – EXIGENCES GENERALES ....................................................................................................... 13 1.1 - COMMUNICATION SUR LES PROJETS ............................................................................................................ 13 1.2 - DIAGNOSTIC DES EXISTANTS..................................................................................................................... 14 1.3 - REGLEMENTATION ET NORMES .................................................................................................................. 16 1.4 - ORIENTATIONS ET CIBLES HQE SOUHAITEES PAR LE MAITRE D’OUVRAGE................................................................ 17 1.5 - OBJECTIFS DE LA DEMARCHE ENVIRONNEMENTALE .......................................................................................... 21 1.6 - INTEGRATION DES OUVRAGES DANS LEUR ENVIRONNEMENT ............................................................................... 22 1.7 - SANTE ET SECURITE DANS LE BATIMENT....................................................................................................... 24 1.7.1 - Plan national santé environnement................................................................................................... 24 1.7.2 - Mesures de sécurité et protection de la santé mises en œuvre par les établissements ............................... 26 1.7.3 - Mesures de sécurité et de protection de la santé (Coordination en matière de S.P.S.) ............................... 26 1.7.4 - Règles générales de prévention des risques pour l’amiante ................................................................... 27

1.7.4.1 - Variétés et effets de l’amiante .............................................................................................. 27 1.7.4.2 - Obligation de recherche ....................................................................................................... 27 1.7.4.3 - Obligation de prélèvement ................................................................................................... 27 1.7.4.4 - Obligation de vérification .................................................................................................... 27 1.7.4.5 - Obligation de contrôle périodique.......................................................................................... 28 1.7.4.6 - Obligation de constitution d’un dossier technique .................................................................... 28 1.7.4.7 - Démarches préalables aux travaux ........................................................................................ 28 1.7.4.8 - Démarche engagée par le Conseil régional .............................................................................. 28

1.7.5 - Lutte contre le saturnisme ............................................................................................................... 29 1.7.5.1 - Contexte réglementaire........................................................................................................ 29 1.7.5.2 - Principe ............................................................................................................................ 29 1.7.5.3 - Dispositif général ............................................................................................................... 29 1.7.5.4 - Dispositif particulier peinture au plomb ................................................................................. 30 1.7.5.5 - Dispositif particulier canalisation en plomb ............................................................................ 30

1.7.6 - Lutte contre les effets du radon........................................................................................................ 30 1.7.6.1 - Définition ......................................................................................................................... 30 1.7.6.2 - Moyenne par département des concentrations de radon ............................................................ 31 1.7.6.3 - Diagnostic......................................................................................................................... 31 1.7.6.4 - Traitement bâtiments existants............................................................................................. 32 1.7.6.5 - Traitement bâtiments neufs ................................................................................................. 32 1.7.6.6 - Ventilation des vides sanitaires ............................................................................................ 32

1.7.7 - Règles de sécurité incendie .............................................................................................................. 33 1.7.8 - Disposition des lieux, techniques de construction ............................................................................... 33 1.7.9 - Alarmes......................................................................................................................................... 34

1.7.9.1 - Alarmes techniques ............................................................................................................ 34 1.7.9.2 - Alarmes anti-intrusion, vidéo surveillance .............................................................................. 34

1.8 - AMENAGEMENT POUR PERSONNES HANDICAPES.............................................................................................. 36 1.8.1 - Cheminements extérieurs................................................................................................................. 37 1.8.2 - Stationnement ............................................................................................................................... 38 1.8.3 - Accès aux bâtiments ....................................................................................................................... 38 1.8.4 - Circulations intérieures horizontales ................................................................................................. 38 1.8.5 - Circulations intérieures verticales ..................................................................................................... 39 1.8.6 - Cabinet d’aisance ............................................................................................................................ 40 1.8.7 - Revêtements de sol ......................................................................................................................... 40 1.8.8 - Portes et sas .................................................................................................................................. 41 1.8.9 - Equipements intérieurs et extérieurs ................................................................................................. 42 1.8.10 - Locaux collectifs, celliers et caves ................................................................................................... 43 1.8.11 - Logements de fonction .................................................................................................................. 43 1.8.12 - Qualités générales du bâtiment ....................................................................................................... 43 1.9 - POINTS DE VIGILANCE BATIMENT BASSE CONSOMMATION .................................................................................. 45 1.10 - CONFORT THERMIQUE – GESTION DE L’ENERGIE........................................................................................... 46 1.10.1 - Consommation conventionnelle d’énergie d’un bâtiment .................................................................... 47 1.10.2 - Température intérieure conventionnelle d’un bâtiment ...................................................................... 47 1.10.3 - Confort thermique d’hiver .............................................................................................................. 47 1.10.4 - Confort thermique d’été ................................................................................................................. 48 1.10.5 - Maîtrise des besoins énergétiques.................................................................................................... 48

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1.10.6 - Choix des énergies – Recours aux énergies renouvelables –................................................................. 49 1.11 - CONFORT ACOUSTIQUE.......................................................................................................................... 51 1.11.1 - Prescriptions générales .................................................................................................................. 51 1.11.2 - Isolement aux bruits aériens........................................................................................................... 52 1.11.3 - Isolement aux bruits d’impact......................................................................................................... 52 1.11.4 - Correction acoustique .................................................................................................................... 52 1.12 - CONFORT VISUEL ................................................................................................................................ 53 1.12.1 - Eclairage naturel........................................................................................................................... 54 1.12.2 - Eclairage artificiel ......................................................................................................................... 55 1.13 - DURABILITE ET OPTIMISATION DE LA MAINTENANCE ...................................................................................... 56 1.13.1 - Documents nécessaires à l’exploitation et à la maintenance ................................................................ 57

1.13.1.1 - Présentation des documents ............................................................................................... 57 1.13.1.2 - Dossier d’Entretien et de Maintenance (DEM) ........................................................................ 57 1.13.1.3 - Dossier d’Intervention Ultérieure sur les Ouvrages (DIUO) ....................................................... 57 1.13.1.4 - Dossier des Ouvrages Exécutés (DOE) ................................................................................... 58

1.13.2 - Durabilité et conception des espaces................................................................................................ 58 1.13.3 - Optimisation de la maintenance ...................................................................................................... 60 1.13.4 - Critères d’optimisation................................................................................................................... 60

1.13.4.1 - Fonctionnalité des espaces ................................................................................................. 60 1.13.4.2 - Accessibilité et maintenabilité des équipements..................................................................... 61 1.13.4.3 - Choix des matériaux.......................................................................................................... 61

1.13.5 - Points de vigilance ........................................................................................................................ 63 1.13.5.1 - Mesures générales............................................................................................................. 63 1.13.5.2 - Toitures terrasses ............................................................................................................. 64 1.13.5.3 - Façades........................................................................................................................... 64 1.13.5.4 - Revêtements muraux ......................................................................................................... 64 1.13.5.5 - Revêtements de sol ........................................................................................................... 65 1.13.5.6 - Principe de protection contre le soleil................................................................................... 65 1.13.5.7 - Réseaux .......................................................................................................................... 65 1.13.5.8 - Chauffage - Ventilation...................................................................................................... 67 1.13.5.9 - Répartition des locaux et aménagements facilitant l’entretien.................................................. 67 1.13.5.10 - Nettoyage des vitres des bâtiments .................................................................................... 68 1.13.5.11 - Nettoyage et entretien des verrières et éclairage zénithaux .................................................... 68

1.14 - CHANTIER A FAIBLES NUISANCES............................................................................................................. 69 1.15 - EQUIPEMENTS MOBILIERS...................................................................................................................... 69

CHAPITRE II – EXIGENCES PARTICULIERES « ENVELOPPE ET OSSATURE»..................................................... 70 2.1 - TERRASSEMENT – FONDATIONS – GROS ŒUVRE ............................................................................................. 70 2.1.1 - Etude géotechnique ........................................................................................................................ 70 2.1.2 - Sondages des existants.................................................................................................................... 70 2.1.3 - Terrassement - Fouilles.................................................................................................................... 71 2.1.4 - Remblaiement ................................................................................................................................ 71 2.1.5 - Amélioration des sols ...................................................................................................................... 71 2.1.6 - Fondations..................................................................................................................................... 72 2.1.7 - Structure....................................................................................................................................... 73 2.1.8 - Traitement des façades .................................................................................................................... 74 2.1.9 - Travaux préliminaires et démolition .................................................................................................. 76 2.1.10 - Fondations................................................................................................................................... 76

2.1.10.1 - Fondations superficielles.................................................................................................... 76 2.1.10.2 - Fondations profondes ........................................................................................................ 77

2.1.11 - Drainage ...................................................................................................................................... 79 2.1.11.1 - Drainage horizontal intérieur ............................................................................................. 79 2.1.11.2 - Drainage extérieur des bâtiments ........................................................................................ 79

2.1.12 - Cuvelage ...................................................................................................................................... 79 2.1.13 - Mise à la terre des installations....................................................................................................... 80 2.1.14 - Murs............................................................................................................................................ 80

2.1.14.1 - Murs extérieurs ................................................................................................................ 80 2.1.14.2 - Murs intérieurs................................................................................................................. 81

2.1.15 - Dispositions anticapillaires dans les parois à construire ...................................................................... 81 2.1.16 - Joints de dilatation et de rupture ................................................................................................... 82

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2.1.17 - Vide sanitaire - Equipements enterrés .............................................................................................. 82 2.1.18 - Structure des ouvrages .................................................................................................................. 82 2.1.19 - Baies – Appuis - Seuils................................................................................................................... 82

2.1.19.1 - Travaux sur les baies et appuis de fenêtre ............................................................................ 82 2.1.19.2 - Seuils de portes fenêtres .................................................................................................... 83 2.1.19.3 - Seuils de portes d’entrée .................................................................................................... 83 2.1.19.4 - Modification de baies ........................................................................................................ 83

2.1.20 - Planchers ..................................................................................................................................... 83 2.1.21 - Toitures terrasses .......................................................................................................................... 84 2.1.22 - Dallages....................................................................................................................................... 84

2.1.22.1 - Dallages classiques ........................................................................................................... 85 2.1.22.2 - Dallages industriels........................................................................................................... 85

2.1.23 - Chapes et formes........................................................................................................................... 85 2.1.24 - Enduits intérieurs ......................................................................................................................... 86 2.1.25 - Enduits extérieurs ......................................................................................................................... 86 2.1.26 - Gaines et conduits ........................................................................................................................ 87 2.1.27 - Ouvrages divers ............................................................................................................................ 87

2.1.27.1 - Dispositions préventives contre l’écoulement des eaux ............................................................ 87 2.1.27.2 - Auvents .......................................................................................................................... 87 2.1.27.3 - Balcons ........................................................................................................................... 87 2.1.27.4 - Escaliers en béton armé ..................................................................................................... 87 2.1.27.5 - Ouvrage liés aux ascenseurs ............................................................................................... 87

2.1.28 - Traitement des ponts thermiques .................................................................................................... 87 2.2 - CHARPENTE BOIS.................................................................................................................................. 89 2.2.1 - Notes de calculs.............................................................................................................................. 89 2.2.2 - Résistance au feu des ouvrages......................................................................................................... 89 2.2.3 - Assemblage.................................................................................................................................... 90 2.2.4 - Protection des matériaux et des ouvrages .......................................................................................... 90 2.2.5 - Traitement préventif et curatif des bois en œuvre............................................................................... 90 2.2.6 - Charpente traditionnelle.................................................................................................................. 91 2.2.7 - Charpente en bois lamellé-collé ........................................................................................................ 91 2.2.8 - Charpente industrialisée .................................................................................................................. 91 2.2.9 - Avancée de toiture ......................................................................................................................... 91 2.3 - CHARPENTE ET COUVERTURE METALLIQUE.................................................................................................... 92 2.3.1 - Calcul de la structure ...................................................................................................................... 92 2.3.2 - Tenue au feu.................................................................................................................................. 92 2.3.3 - Assemblage.................................................................................................................................... 93 2.3.4 - Provenance et qualité des matériaux ................................................................................................. 93 2.3.5 - Protection anticorrosion .................................................................................................................. 93 2.3.6 - Protection incendie......................................................................................................................... 93 2.3.7 - Couverture et accessoires de toiture .................................................................................................. 93 2.3.8 - Choix des matériaux........................................................................................................................ 94 2.3.9 - Dispositif d’éclairement naturel en toiture et lanternaux ..................................................................... 94 2.4 - COUVERTURE - ZINGUERIE ...................................................................................................................... 95 2.4.1 - Généralités .................................................................................................................................... 95 2.4.2 - Choix des matériaux........................................................................................................................ 96

2.4.3.1 - Eléments de couverture ....................................................................................................... 96 2.4.3.2 - Support de couverture ......................................................................................................... 96 2.4.3.3 - Ouvrages annexes............................................................................................................... 96

2.5 - ETANCHEITE TOITURE TERRASSE................................................................................................................ 98 2.5.1 - Généralités .................................................................................................................................... 98 2.5.2 - Conditions climatiques .................................................................................................................... 99 2.5.3 - Sollicitations hygrothermiques ........................................................................................................100 2.5.4 - Sollicitations mécaniques................................................................................................................100 2.5.5 - Choix des matériaux.......................................................................................................................100 2.5.6 - Spécificité des fenêtres sur toiture terrasse .......................................................................................101 2.5.7 - Isolation thermique des toitures terrasses .........................................................................................101 2.6 - ISOLATION THERMIQUE ........................................................................................................................ 102 2.6.1 - Lexique thermique.........................................................................................................................103

2.6.1.1 - Vitrage à basse émissivité...................................................................................................103

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2.6.1.2 - Gaz Argon ........................................................................................................................103 2.6.1.3 - Label CEKAL .....................................................................................................................103 2.6.1.4 - ITR – VIR - FEA .................................................................................................................103 2.6.1.5 - Espace entre les verres : 16 – 18 ou 20 mm ?.........................................................................103 2.6.1.6 - Triple vitrage ....................................................................................................................103 2.6.1.7 - Que signifie U – Ug – Uf – Uw – Ujn ? ..................................................................................104

2.6.2 - Généralités ...................................................................................................................................104 2.6.3 - Zones climatiques pour les départements de la Région Franche-Comté ..................................................106 2.6.4 - Perméabilité à l’air – Mesures des infiltrations d’air parasites ...............................................................106 2.6.5 - Caractéristiques thermiques minimales .............................................................................................108 2.6.6 - Garantie et qualité d’un isolant .......................................................................................................108 2.6.7 - Isolation par l’extérieur et étanchéité complémentaire .......................................................................109

2.6.7.1 - Définition des systèmes ......................................................................................................109 2.6.7.2 - Classement des systèmes ....................................................................................................110 2.6.7.3 - Recommandation pour l'emploi des systèmes fixés mécaniquement............................................110 2.6.7.4 - Spécifications techniques des systèmes .................................................................................111 2.6.7.5 - Spécification technique de mise en œuvre .............................................................................111

2.6.8 - Isolation intérieure ........................................................................................................................112 2.6.8.1 - Doublage des murs ............................................................................................................112 2.6.8.2 - Isolation des combles et des toitures ....................................................................................113 2.6.8.3 - Isolation des planchers ......................................................................................................113

2.6.9 - Isolation des murs dans l’épaisseur...................................................................................................114 2.6.10 - Orientation du bâtiment et pourcentage de surfaces vitrées...............................................................114

2.6.10.1 - Orientation du bâtiment ...................................................................................................114 2.6.10.2 - Pourcentage de surface vitrée ............................................................................................117

2.7 - ISOLATION ACOUSTIQUE....................................................................................................................... 118 2.7.1 - Isolement aux bruits aériens ...........................................................................................................118 2.7.2 - Isolement aux bruits d’impact .........................................................................................................118 2.7.3 - Isolement aux bruits d’équipement ..................................................................................................118 2.7.4 - Durée de réverbération ...................................................................................................................118 2.7.5 - Aire d’absorption équivalente des circulations ...................................................................................119 2.7.6 - Isolement aux bruits extérieurs .......................................................................................................119 2.8 - MENUISERIES EXTERIEURES .................................................................................................................. 120 2.8.1 - Généralités ...................................................................................................................................120 2.8.2 - Bilan thermique ............................................................................................................................120 2.8.3 - Choix des matériaux.......................................................................................................................120

2.8.3.1 - Le bois ...........................................................................................................................121 2.8.3.2 - L’aluminium.....................................................................................................................121

2.8.4 - Portes extérieures piétonnes ...........................................................................................................122 2.8.4.1 - Généralités .......................................................................................................................122 2.8.4.2 - Portes courantes ...............................................................................................................123 2.8.4.3 - Portes à passage intense du hall principal .............................................................................123 2.8.4.4 - Autres portes à passage intense...........................................................................................123 2.8.4.5 - Organes de fermeture des portes ..........................................................................................124

2.8.5 - Portes industrielles - .......................................................................................................................124 2.8.6 - Fenêtres et portes fenêtres ...............................................................................................................125 2.8.7 - Vitrage .........................................................................................................................................127

2.8.7.1 - Caractéristiques d’isolation thermique ..................................................................................127 2.8.7.2 - Isolation acoustique ..........................................................................................................131 2.8.7.3 - Sécurité ...........................................................................................................................132 2.8.7.4 - Précautions vis-à-vis du vitrage réfléchissant .........................................................................133 2.8.7.5 - Coût ................................................................................................................................133

2.9 - OCCULTATION – PROTECTION SOLAIRE ..................................................................................................... 134

CHAPITRE III – EXIGENCES PARTICULIERES « AMENAGEMENTS INTERIEURS » .......................................... 136 3.1 - CLOISONS ........................................................................................................................................ 136 3.1.1 - Généralités ...................................................................................................................................136 3.1.2 - Locaux humides ............................................................................................................................137 3.1.3 - Bureaux – Salles de cours externat - Circulations ...............................................................................138 3.1.4 - Autres locaux................................................................................................................................138

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3.2 - MENUISERIES INTERIEURES ................................................................................................................... 139 3.2.1 - Bois et matériaux dérivés du bois.....................................................................................................140

3.2.1.1 - Bois massifs .....................................................................................................................140 3.2.1.2 - Panneaux dérivés du bois ...................................................................................................140

3.2.2 - Protection des bois et des ouvrages en bois contre les risques biologiques (insectes et champignons) .......141 3.2.3 - Caractéristiques des portes..............................................................................................................141

3.2.3.1 - Principes de prescription ....................................................................................................141 3.2.3.2 - Blocs portes double action D.A.S. de recoupement asservis à l'alarme incendie ............................143 3.2.3.3 - Blocs portes D.A.S. d'encloisonnement des escaliers asservis .....................................................143 3.2.3.4 - Blocs portes des salles recevant des élèves .............................................................................144 3.2.3.5 - Blocs portes des bureaux ....................................................................................................144 3.2.3.6 - Blocs portes des logements..................................................................................................144 3.2.3.7 - Blocs portes des sanitaires ..................................................................................................144 3.2.3.8 - Blocs portes cuisines ..........................................................................................................144 3.2.3.9 - Equipement et accessoires des portes intérieures ....................................................................145

3.2.4 - Caractéristique des placards et rangements .......................................................................................145 3.2.5 - Fermetures des gaines techniques ....................................................................................................145 3.2.6 - Coffres bois...................................................................................................................................145 3.2.7 - Plinthes bois .................................................................................................................................145 3.2.8 - Porte manteaux.............................................................................................................................146 3.2.9 - Banque et plateau en bois...............................................................................................................146 3.2.10 -Meubles à courrier – Etagère et casiers à sac .....................................................................................146 3.2.11 - Trappe d'accès aux combles ...........................................................................................................146 3.2.12 - Lisses de protection......................................................................................................................147 3.2.13 - Signalisation ...............................................................................................................................147 3.2.14 - Organigramme .............................................................................................................................147 3.3 - METALLERIE - SERRURERIE ................................................................................................................... 148 3.3.1 - Protection contre la corrosion .........................................................................................................148 3.3.2 - Porte en acier................................................................................................................................148 3.3.3 - Echelle d’accès aux combles ou en toiture .........................................................................................149 3.3.4 - Garde-corps...................................................................................................................................149 3.3.5 - Divers ..........................................................................................................................................149 3.4 - FAUX PLAFONDS................................................................................................................................. 150 3.5 - REVETEMENT SOL ET MUR CERAMIQUE....................................................................................................... 151 3.5.1 - Généralités revêtements de sol céramique .........................................................................................151 3.5.2 - Généralités revêtements murs céramiques .........................................................................................151 3.5.3 - Spécificité des locaux de cuisine et autres locaux humides ..................................................................151 3.5.4 - Choix des matériaux.......................................................................................................................151 3.5.5 - Prescriptions de mise en œuvre .......................................................................................................152

3.5.5.1 - Des revêtements de sol .......................................................................................................152 3.5.5.2 - Des revêtements muraux ....................................................................................................152

3.5.6 - Accessoires ...................................................................................................................................153 3.5.6.1 - Nez de marche ..................................................................................................................153 3.5.6.2 - Cadre tapis brosse .............................................................................................................153 3.5.6.3 - Barre de seuil ...................................................................................................................153

3.6 - REVETEMENT DE SOL SOUPLE.................................................................................................................. 154 3.6.1 - Généralités ...................................................................................................................................154

3.6.2.1 - Classement d’usage et durabilité ..........................................................................................154 3.6.2.2 - Point particulier : enduit de lissage......................................................................................154 3.6.2.3 - Isolation phonique ............................................................................................................154

3.6.2 - Choix des matériaux.......................................................................................................................155 3.6.3 - Accessoires et finitions...................................................................................................................155 3.6.4 - Spécificité des salles de sport ..........................................................................................................156 3.6.5 - Spécificité des salles informatiques ..................................................................................................156 3.7 - REVETEMENT DE SOL EN PARQUET BOIS ..................................................................................................... 157 3.7.1 - Parquet massif...............................................................................................................................157 3.7.2 - Parquet contrecollé ........................................................................................................................157 3.7.3 - Vitrification ..................................................................................................................................157 3.8 - PEINTURE – REVETEMENTS MURAUX ........................................................................................................ 158 3.8.1 - Généralités ...................................................................................................................................158

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3.8.2 - Définition des systèmes souhaités par le maître d’ouvrage...................................................................159 3.8.2.1 - Pour l’extérieur .................................................................................................................159 3.8.2.2 - Pour l’intérieur – dans les locaux humides.............................................................................160 3.8.2.3 - Pour l’intérieur – dans les locaux secs...................................................................................160

3.9 - PLOMBERIE - EQUIPEMENTS SANITAIRES.................................................................................................... 161 3.9.1 - Nature des prestations....................................................................................................................161 3.9.2 - Dispositions acoustiques .................................................................................................................161 3.9.3 - Réseau d’eau potable......................................................................................................................162

3.9.3.1 - Analyse de l’eau................................................................................................................162 3.9.3.2 - Alimentation générale d’eau froide ......................................................................................162 3.9.3.3 - Distribution extérieure enterrée ...........................................................................................162 3.9.3.4 - Principe de prescription pour la distribution intérieure eau froide / eau chaude ..........................163 3.9.3.5 - Réseau incendie ................................................................................................................165

3.9.4 - Réseau d’assainissement .................................................................................................................165 3.9.5 - Distribution de gaz ........................................................................................................................166

3.9.5.1 - Principes de prescription ....................................................................................................166 3.9.5.2 - Organisation des réseaux....................................................................................................167

3.9.6 - Récupération des eaux pluviales ......................................................................................................168 3.9.7 - Spécificité des salles d’enseignement spécialisé..................................................................................168

3.9.7.1 - Distribution d’eau .............................................................................................................168 3.9.7.2 - Evacuation .......................................................................................................................168

3.9.8 - Spécificité des cuisines...................................................................................................................169 3.9.8.1 - Distribution d’eau .............................................................................................................169 3.9.8.2 - Evacuation .......................................................................................................................169 3.9.8.3 - Gaz .................................................................................................................................170

3.9.9 - Risque lié aux légionelles...............................................................................................................171 3.9.10 - Spécificité logements....................................................................................................................171 3.9.11 - Equipements sanitaires .................................................................................................................171

3.9.11.1 - Principes de prescription...................................................................................................171 3.9.11.2 - Equipements ...................................................................................................................172 3.9.11.3 - Spécificité blocs sanitaires élèves........................................................................................174 3.9.11.4 - Spécificité blocs sanitaires enseignants, agents ....................................................................174 3.9.11.5 - Spécificité WC personnes à mobilité réduite..........................................................................174 3.9.11.6 - Spécificité internat...........................................................................................................175 3.9.11.7 - Spécificité logement de fonction .........................................................................................175

3.9.12 - Essais .........................................................................................................................................175 3.9.13 - Désinfection de l’installation .........................................................................................................176 3.9.14 - Livraison.....................................................................................................................................176 3.10 - CHAUFFAGE .................................................................................................................................... 177 3.10.1 - Nature des prestations ..................................................................................................................177 3.10.2 - Généralités sur la conception des installations .................................................................................178 3.10.3 - Choix de l’énergie ........................................................................................................................178 3.10.4 - Production de chauffage ...............................................................................................................178

3.10.4.1 - Chaufferie ......................................................................................................................178 3.10.4.2 - Equipement de production de chauffage ..............................................................................179

3.10.5 - Equipement de production d’eau chaude sanitaire ............................................................................179 3.10.5.1 - Besoins à satisfaire ..........................................................................................................179 3.10.5.2 - Economie d’énergie ..........................................................................................................180

3.10.6 - Distribution de chauffage..............................................................................................................180 3.10.6.1 - Réseau de distribution......................................................................................................180 3.10.6.2 - Spécificité locaux d’enseignement .......................................................................................181 3.10.6.3 - Spécificité locaux administration........................................................................................182 3.10.6.4 - Spécificité halls et CDI ......................................................................................................182 3.10.6.5 - Spécificité locaux particuliers.............................................................................................182 3.10.6.6 - Spécificité logement de fonction .........................................................................................182 3.10.6.7 - Spécificité demi-pension ...................................................................................................182 3.10.6.8 - Spécificité internat...........................................................................................................183

3.10.7 - Corps de chauffe ..........................................................................................................................183 3.10.8 - Régulation ..................................................................................................................................184 3.10.9 - Essais - Equilibrage.......................................................................................................................184

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3.10.9.1 - Essais avant mise en service..............................................................................................184 3.10.9.2 - Essais après mise en service ..............................................................................................185

3.10.10 - Etiquetage – DOE - Livraison ........................................................................................................185 3.11 - VENTILATION .................................................................................................................................. 186 3.11.1 - Objectifs .....................................................................................................................................186 3.11.2 - Solutions techniques ....................................................................................................................187 3.11.3 - Dispositions techniques ................................................................................................................187

3.11.3.1 - Objectifs.........................................................................................................................187 3.11.3.2 - Surventilation .................................................................................................................187 3.11.3.3 - Pollutions spécifiques .......................................................................................................187 3.11.3.4 - Systèmes de ventilation ....................................................................................................188

3.11.4 - Spécificité ateliers, restauration et circulations.................................................................................191 3.11.4.1 - Ateliers ..........................................................................................................................191 3.11.4.2 - Service restauration .........................................................................................................191 3.11.4.3 - Désenfumage service restauration ......................................................................................194 3.11.4.4 - Désenfumage des circulations ............................................................................................195 3.11.4.5 - Vide sanitaire .................................................................................................................195

3.11.5 - Essais .........................................................................................................................................195 3.12 - ELECTRICITE « COURANT FORT »........................................................................................................... 196 3.12.1 - Vérification périodique .................................................................................................................196 3.12.2 - Distribution publique....................................................................................................................196

3.12.2.1 - Origine et puissance de l’installation électrique ....................................................................196 3.12.2.2 - Postes de transformation ..................................................................................................197

3.12.3 - Régime de neutre.........................................................................................................................197 3.12.4 - Dispositif de coupure d’urgence .....................................................................................................197 3.12.5 - Tableau général basse tension (TGBT) .............................................................................................198 3.12.6 - Tableau électrique artères dérivées .................................................................................................198 3.12.7 - Distribution électrique..................................................................................................................199 3.12.8 - Petit appareillage.........................................................................................................................200 3.12.9 - Equipements spécialisés des locaux d’enseignement..........................................................................200

3.12.9.1 - Remarques générales........................................................................................................200 3.12.9.2 - Salles de sciences (avec paillasses) ....................................................................................201

3.12.10 - Eclairage ...................................................................................................................................201 3.12.10.1 - Appareils d’éclairage ......................................................................................................201 3.12.10.2 - Tableau de gestion d’éclairage..........................................................................................202 3.12.10.3 - Eclairage intérieur .........................................................................................................202 3.12.10.4 - Eclairage de sécurité.......................................................................................................203 3.12.10.5 - Eclairage extérieur .........................................................................................................204

3.12.11 - Volets roulants électriques...........................................................................................................204 3.12.12 - Mise en œuvre du matériel ..........................................................................................................204 3.13 - ELECTRICITE « COURANT FAIBLE – VOIX – DONNEES - IMAGES »................................................................... 206 3.13.1 – Caractéristiques du réseau ............................................................................................................206

3.13.1.1 - Généralités .....................................................................................................................206 3.13.1.2 - Architecture générale du réseau .........................................................................................207 3.13.1.3 - Mode WIFI ......................................................................................................................207

3.13.2 - Câblage.......................................................................................................................................208 3.13.2.1 - Câblage de distribution.....................................................................................................208 3.13.2.2 - Rocades cuivres ...............................................................................................................209 3.13.2.3 - Rocades optiques .............................................................................................................209

3.13.3 - Répartiteurs et sous-répartiteurs....................................................................................................209 3.13.4 - Points d’accès ..............................................................................................................................210

3.13.4.1 - Caractéristiques...............................................................................................................210 3.13.4.2 - Configuration..................................................................................................................210

3.13.5 - Autocommutateur ........................................................................................................................211 3.13.6 - Locaux techniques .......................................................................................................................211

3.13.6.1 - Implantation géographique et zone d’influence ....................................................................211 3.13.6.2 - Local technique principal ..................................................................................................212 3.13.6.3 - Local technique secondaire................................................................................................214

3.14 - ELECTRICITE « COURANT FAIBLE – ALARMES ET SECURITE INCENDIE » ............................................................ 216 3.14.1 - Objectifs .....................................................................................................................................216

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3.14.2 - Caractéristiques ...........................................................................................................................216 3.15 - ELECTRICITE « COURANT FAIBLE – DIVERS »............................................................................................ 217 3.15.1 - Diffusion de messages – Sonneries de fin de cours - Sonorisation .......................................................217 3.15.2 - Télévision ...................................................................................................................................217 3.15.3 - Interphones – Commandes des portails électriques ...........................................................................218 3.16 - ELECTRICITE « COURANT FAIBLE – GESTION TECHNIQUE » ........................................................................... 219 3.17 - PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES ............................................................................................................. 220 3.18 - ASCENSEUR – MONTE CHARGE.............................................................................................................. 221 3.17.1 - Ascenseurs ..................................................................................................................................221 3.17.2 - Monte-charge ..............................................................................................................................222 3.19 - SIGNALETIQUE................................................................................................................................. 223

CHAPITRE IV – EXIGENCES PARTICULIERES « AMENAGEMENTS EXTERIEURS » ......................................... 224 4.1 - NATURE DES PRESTATIONS .................................................................................................................... 224 4.2 - VOIRIES ET RESEAUX DIVERS (VRD) ....................................................................................................... 225 4.2.1 - Accès et cheminements ..................................................................................................................225 4.2.2 - Eau - Assainissement......................................................................................................................226 4.2.3 - Réseau électrique...........................................................................................................................226 4.3 - MOBILIER URBAIN - CLOTURE ................................................................................................................ 227 4.4 - ESPACES VERTS.................................................................................................................................. 228 4.4.1 - Aménagements paysagers ...............................................................................................................228 4.4.2 - Imperméabilisation des sols ............................................................................................................228 4.4.3 - Réseau d’arrosage ..........................................................................................................................229 4.4.4 - Circulation piétonne ......................................................................................................................229 4.5 - TERRAIN MULTISPORTS ........................................................................................................................ 230

CHAPITRE V – EQUIPEMENTS MOBILIERS ................................................................................................. 231 5.1 - EQUIPEMENTS DE CUISINE ..................................................................................................................... 231 5.1.1 - Caractéristiques techniques.............................................................................................................231

5.1.1.1 - Dispositions communes ......................................................................................................231 5.1.1.2 - Plonge, lavabos, mobilier inox, poste de lavage ......................................................................232 5.1.1.3 - Matériel de cuisson............................................................................................................232 5.1.1.4 - Matériel électromécanique ..................................................................................................233 5.1.1.5 - Chambres froides – Armoire et cellules de refroidissement........................................................234 5.1.1.6 - Equipements de laverie ......................................................................................................236 5.1.1.7 - Distribution......................................................................................................................236

5.2 - EQUIPEMENTS SALLES SPECIALISEES ......................................................................................................... 237 5.3 - EQUIPEMENTS GYMNASES - SALLES DE SPORT – SALLES DE MUSCULATION ........................................................... 238 5.3.1 - Panneaux de basket-ball .................................................................................................................238 5.3.2 - But de handball.............................................................................................................................238 5.3.3 - Poteaux et filet de volley-ball .........................................................................................................238 5.3.4 - Poteaux et filet de tennis ...............................................................................................................238 5.3.5 - Chaise d’arbitre .............................................................................................................................238 5.3.6 - Rails d’agrès..................................................................................................................................238 5.3.7 - Espalier suédois mural ....................................................................................................................239 5.3.8 - Barre fixe .....................................................................................................................................239 5.3.9 - Barre fixe .....................................................................................................................................239 5.3.10 - Echelle horizontale.......................................................................................................................239 5.3.11 - Cheval d’arçon .............................................................................................................................239 5.3.12 - Tremplin souple ...........................................................................................................................239 5.3.13 - Bancs horizontaux .......................................................................................................................239 5.3.14 - Plan incliné dorsal .......................................................................................................................240 5.3.15 - Haltères courts ............................................................................................................................240 5.3.16 - Barre à disques ............................................................................................................................240 5.3.17 - Disques caoutchoutés ...................................................................................................................240 5.3.18 - Repose barres à coulisse................................................................................................................240 5.3.19 - Râtelier de rangement des disques .................................................................................................240 5.3.20 - Tapis ..........................................................................................................................................240 5.3.21 - Presse horizontale pour musculation ..............................................................................................240 5.3.22 - Barres parallèles ..........................................................................................................................240

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ANNEXE 1 – PARTICIPANTS A L’ELABORATION DU GUIDE .................................................................................241 INDEX................................................................................................................................................... 242 NOTES .................................................................................................................................................. 243

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CHAPITRE I – EXIGENCES GENERALES

1.1 – Communication sur les projets La Région consacre près de 40 % de son Budget Education à l’entretien, la maintenance et l’équipement des bâtiments des lycées francs-comtois. Pour les plus gros chantiers, ou les plus significatifs en termes d’impact sur la vie des lycéens, une communication est faite auprès des lycéens, à travers la distribution de plaquettes réalisées par la Direction de l’Education présentant les travaux et l’investissement de la Région. D’autre part, sur certains chantiers, mais pas de manière systématique, un panneau extérieur est installé pour valoriser l’investissement de la collectivité. Les maîtres d’œuvre devront donc prendre les dispositions suivantes : � Pour les chantiers dont le coût est inférieur à 500 000 euros H.T : le panneau de chantier règlementaire devra répondre à une charte graphique modélisée par la Région et inscrite dans le cahier des charges.

� Pour les chantiers dont le coût est supérieur à 500 000 euros H.T : accolé au panneau de chantier règlementaire, devra figurer un second panneau valorisant l’investissement de la région et répondant également à une charte graphique précise. Le visuel final et l’implantation des panneaux feront l’objet d’un bon à tirer adressé à la Direction de la Communication du Conseil régional.

La charte graphique des panneaux sera communiquée aux maîtres d’œuvre par la Direction de la Communication du Conseil régional dès qu’ils en feront la demande. Ces panneaux devront être retirés dès l’achèvement des travaux.

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1.2 - Diagnostic des existants La part majeure des opérations travaux mise en œuvre sur le parc immobilier des lycées publics de Franche Comté concerne des opérations de réhabilitation ou de restructuration. Dans ce cas précis, l’élément d’esquisse confié habituellement au maître d’œuvre pour un projet d’extension ou de construction neuve sera remplacé par un élément Diagnostic (DIA). Le Diagnostic visera à établir un état des lieux, à vérifier la compatibilité entre le programme et le bâtiment (surfaces, volumes, état de conservation) et à établir une estimation financière de l’opération. Les conclusions de l’étude de Diagnostic permettront au Maître d’Ouvrage de prendre la décision de lancer ou non la phase opérationnelle de l’opération et de définir dans quelles conditions elle se déroulera. A partir d’une connaissance plus ou moins approfondie de l’ouvrage (état des lieux, expertise technique) et d’un pré-programme établi par le maître d’ouvrage, cet élément de mission de maîtrise d’œuvre consistera à mener, le cas échéant, des études complémentaires d’investigation et, pour l’essentiel, à confronter ce pré-programme avec l’ouvrage existant à réhabiliter. Il permettra au maître d’ouvrage, grâce à un travail de conception se traduisant par une analyse volumétrique et technique des potentialités, d’établir un programme fonctionnel d’utilisation dont la faisabilité notamment financière aura pu être vérifiée. Le maître d’ouvrage réajustera le cas échéant ainsi son pré-programme en liaison avec le maître d’œuvre chargée des « études de diagnostic ». Il pourra y avoir des cas où des études de diagnostic concluront à une incompatibilité entre l’ouvrage existant et le pré-programme du maître d’ouvrage, faisant ainsi renoncer à la solution de la réhabilitation ou de restructuration. L’arrêté du 21 décembre 1993, précisant le décret « missions », définit ainsi pour le bâtiment la mission diagnostic : « Les études de diagnostic permettent de renseigner le maître de l’ouvrage sur l’état du bâtiment et sur la faisabilité de l’opération et ont pour objet : - d’établir un état des lieux (la maîtrise d’œuvre est chargée, s’il y a lieu, d’effectuer les relevés nécessaires à l’établissement de cet état des lieux) ; - de fournir une analyse de fonctionnement et de perception architecturale du bâti existant; - de procéder à une analyse technique sur la résistance mécanique des structures en place et sur la conformité des équipements techniques aux normes en vigueur, et aux règlements d’hygiène et de sécurité ; - de permettre d’établir un programme fonctionnel d’utilisation du bâtiment ainsi qu’une estimation financière et d’en déduire la faisabilité de l’opération ; Dans ce cadre, la mission « études de diagnostic » se déclinera ainsi : a – Relevés et analyses de l’ouvrage à réhabiliter • Relevé d’état des lieux et investigations complémentaires Ces relevés ont pour objet de compléter l’information du maître d’ouvrage sur l’état des ouvrages existants. • Analyse du fonctionnement urbanistique et de la perception architecturale Cette analyse consiste à reconstituer l’histoire de la construction et à repérer des éléments architecturaux susceptibles de retenir l’attention, à cerner l’ensemble des règles et contraintes applicables à l’opération (règles d’urbanisme, servitudes, réglementation incendie,…), à analyser les avoisinants et l’impact du bâtiment sur son environnement et à prendre en compte les attentes usagers.

Pour les opérations de restructuration ou de réhabilitation, l’élément d’esquisse

sera remplacé par un élément diagnostic.

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• Analyse technique L’analyse technique basée sur des visites effectuées sur le site et sur les relevés d’état des lieux, consiste en une analyse réglementaire et technique des installations au regard du futur usage du bâtiment. Suite à un examen de l’état général et un repérage des désordres ou anomalies localisés, est définie la nature des solutions à apporter aux désordres constatés : modifications, réfection partielle ou totale, etc. Cette analyse porte sur tout ou partie des domaines techniques suivants : - voiries et réseaux extérieurs, - structures, - façades, - second œuvre, - fluides (chauffage, climatisation, ventilation, plomberie, fluides médicaux), - électricité courants forts, - électricité courants faibles, - appareils élévateurs, - sécurité incendie, accessibilité, - impact environnemental, performances énergétiques. Dès lors que des scénarios d’utilisation commencent à émerger, ces relevés et analyses se poursuivent dans le cadre des scénarios envisagés. b – Faisabilité de l’opération – scénarios d’utilisation A l’issue des analyses réglementaires, urbanistiques, architecturales et techniques, une synthèse sera établie permettant de renseigner le maître d’ouvrage sur : • l’état général du bâtiment en précisant notamment au regard de ses caractéristiques structurelles, techniques, fonctionnelles et architecturales, les ouvrages pouvant être conservés en l’état, ceux nécessitant une remise à niveau et ceux nécessitant un remplacement. • l’état particulier de ses éléments constitutifs et d’équipement, notamment s’ils sont susceptibles de modifications ; • l’éventuelle nécessité de confier des études complémentaires ou des travaux d’investigation au titulaire de la mission diagnostic, ou à des spécialistes habilités ; • les conditions d’utilisation du bâtiment et sa qualité d’usage ; • les adaptations rendues nécessaires par la réglementation. Ce rapport permettra d’appréhender aussi complètement que possible l’ensemble des contraintes à prendre en compte pour la conception et la réalisation du projet. Des scénarios d’utilisation seront établis par le maître d’œuvre, proposant des orientations répondant au pré-programme défini par le maître d’ouvrage et des principes de solution et schémas fonctionnels et techniques de remise à niveau ou de réfection. Ces scénarios seront présentés et discutés avec la maîtrise d’ouvrage. Ils peuvent conduire à des études complémentaires d’investigation de l’équipement à réhabiliter. Une estimation financière des travaux et une estimation sommaire de la mission de maîtrise d’œuvre ultérieure seront alors établies. Le titulaire de la mission diagnostic transmettra au maître d’ouvrage ses conclusions sur la faisabilité de l’opération. Celles-ci permettront à la maîtrise d’ouvrage d’établir, sur la base du pré-programme, un programme compatible avec l’ouvrage existant et une enveloppe financière prévisionnelle du coût de l’opération. Conformément aux dispositions de l’article 2 de la loi MOP, ce programme et cette enveloppe se préciseront, voire évolueront pendant la phase d’élaboration des avant-projets (APS, APD).

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1.3 – Réglementation et normes Les documents généraux principaux sont notamment :

• le REEF et ses documents annexes, • les normes françaises (N.F.) éditées par l'Association française de Normalisation (AFNOR), normes

U.T.E., normes U.S.E, (à l'exclusion de la norme NF P 03 001), • les cahiers des clauses spéciales D.T.U. et leurs annexes, • le règlement de sécurité contre les risques d'incendie et de panique dans les établissements

recevant du public. Les Services départementaux d'incendie et de secours concernés seront consultés pendant les différentes étapes de la mise au point du projet,

• les règles applicables pour l'accessibilité des lieux aux personnes handicapées (dont loi du 11/02/05),

• le décret n° 2006-592 du 24 mai 2006 relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des constructions et l'arrêté du 24 mai 2006 relatif aux caractéristiques thermiques des bâtiments (RT2005),

• les règlements sanitaires départementaux. Les services vétérinaires seront consultés à l'occasion des différentes étapes de la mise au point du projet,

• le code de l'urbanisme et la réglementation locale applicable à l’urbanisme, • le code du travail, • les recommandations de l'Education nationale, • les différents codes (marchés publics, construction et de l’habitation, urbanisme, environnement,

travail civil), • les autres lois, décrets, arrêtés, circulaires, applicables en fonction de la nature du projet à traiter, • les normes NF X 35-102 relative à la conception ergonomique des espaces de travail en bureaux, • le Cahier des Clauses Techniques Générales (CCTG) applicable aux marchés publics de travaux, • les servitudes éventuelles du terrain sur lequel est implanté le projet, • les prescriptions des services publics prestataires (Ville, Communauté d’Agglomération, EDF, GDF,

France Télécom…).

Les ateliers des établissements publics dispensant un enseignement technique ou professionnel sont soumis aux dispositions du code du travail (Article L4111-3 - chapitres II, III du titre V – titre II du livre II – livre III – livre IV et titre IV du livre V), en ce qui concerne tant les personnels que les élèves. Un décret d'application fixe les conditions de mise en œuvre de ces dispositions eu égard aux finalités spécifiques des établissements d'enseignement. En cas de contradiction ou d’incohérence entre une demande du programme et le contenu d’une norme ou d’un règlement ou entre différents textes, le concepteur devra respecter les textes les plus contraignants en vigueur et en informer le Maître d’ouvrage par écrit dès le rendu de son premier document d’étude.

Les matériaux, éléments ou ensembles non traditionnels ne seront admis que s'ils ont fait l'objet d'un avis technique du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment ne comprenant aucune réserve ou mention défavorable et s'ils sont utilisés conformément aux directives et recommandations figurant dans l'avis technique.

Les projets devront répondre aux exigences de l'ensemble des textes législatifs et

réglementaires en vigueur à la date de remise des prestations d’études.

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1.4 – Orientations et cibles HQE souhaitées par le maître d’ouvrage La personnalisation de l’approche environnementale sera adaptée aux contraintes et opportunités particulières de chaque projet avec pour exigences minimales à prendre en compte dans toutes les opérations lycées :

Relations harmonieuses des bâtiments avec leur environnement immédiat � Limiter les impacts des travaux sur les lieux de détente et les espaces verts des lycées. � Prendre en compte les conditions climatiques locales (vent dominant, pluie, neige, soleil, …). � Traiter les accès au lycée en sécurisant les entrées pour les élèves et le personnel (séparation

des flux) et en favorisant les modes doux (marche à pied, vélo, transports en commun). � Prendre en compte les caractéristiques topographiques et la nature du sol.

Choix intégré des procédés et des produits de la construction

� Réaliser des études comparatives entre matériaux en coût global (analyse du cycle de vie, Fiches de Déclarations Environnementales et Sanitaires (FDES), énergie grise).

� Préconiser des matériaux ayant un label environnemental : - peinture : norme NF environnement, peintures en émulsion ou en dispersion (phase

aqueuse); - provenance du bois : forêt écogérée, avec label type PEFC (Programme européen de forêts

certifiées) ou FSC (Forest Stewardship Council); - traitement du bois : refus du traitement CCA (Cuivre Chrome Arsenic), éviter le

traitement CCB (Cuivre Chrome Bore), rechercher des solutions alternatives (oléothermie®, rétification®, essence de bois adaptée à l’utilisation, …).

� Préconiser des matériaux ayant un impact limité sur l’environnement et la santé : - menuiserie : privilégier, dans l’ordre, le bois-aluminium, l’aluminium ou le bois, l’acier,

et le PVC (PVC sans plomb et sans cadmium); - sol souple : exiger un label écologique européen ou un label national tel que NF

Environnement (France), l'Ange Bleu (Allemagne), le Cygne Blanc (Danemark, Finlande, Norvège et Suède), ou un certificat de qualité tel que Natureplus (Allemagne, Pays-bas, Autriche).

Le Maître d’ouvrage précise qu’il souhaite pour tous ses projets, une forte orientation Haute Qualité Environnementale sans qu’il soit toutefois demandé aux concepteurs de s'inscrire systématiquement dans une démarche de certification HQE®.

Cette orientation Haute Qualité Environnementale fera toutefois l’objet d’une validation quantifiable et mesurable, de la conception à l’exploitation des bâtiments grâce aux engagements mentionnés dans un dossier technique performentiel réalisé par les Maîtres d’oeuvre et approuvé par le Maître d’ouvrage.

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Chantier à faibles nuisances

� Informer les riverains et l’ensemble de la communauté éducative du lycée. � Mettre en œuvre une véritable gestion des déchets de chantier (tri, suivi, …) : exiger la

fourniture des bordereaux de suivi. � Réduire les nuisances sonores du chantier. � Concevoir la zone chantier prenant en compte l’ensemble des exigences : traitement de l’eau,

réduction des bruits, réduction des poussières, zone de nettoyage des engins. � Limiter les risques de pollutions dues au chantier : huile de décoffrage, eau de lavage, zone de

stockage des matériaux, zone d’approvisionnement en énergie (fuel, …). Gestion de l’énergie

� Solliciter des Maîtres d’œuvre, des études énergétiques comparatives sur les solutions à mettre

en œuvre (isolation thermique, énergie utilisée, mode de gestion, …) : � exiger la fourniture des performances énergétiques des bâtiments : estimation de la

consommation de chauffage et des autres énergies (électricité, eau, …) après les travaux.

� Atteindre l’objectif BBC Effinergie (label Effinergie entre autres) : � aller au delà des exigences de la RT 2005 pour les bâtiments neufs ou parties de

bâtiments neuves : objectif 50 kWh/m²/an en habitation et Cref – 50% en tertiaire (la consommation conventionnelle d'énergie primaire du bâtiment doit être inférieure ou égale à 50 % de la consommation conventionnelle de référence définie dans la RT2005);

� pour la rénovation d’un bâtiment d’enseignement, le Cep réf à atteindre est le Cep réf RT2005 – 40% en ayant pour objectif de diviser par 2,5 la consommation actuelle du bâtiment.

� Avoir recours aux énergies renouvelables : bois, solaire thermique et photovoltaïque autant que possible.

� Réduire les consommations énergétiques en préconisant des matériels et des appareils économes et/ou ayant une efficacité énergétique démontrée (chauffage, électricité, eau, cuisine, …) :

� Exiger des luminaires à ballast électronique; � Prévoir des temporisations, des détecteurs de présence aux endroits « stratégiques ». � Analyser les besoins ponctuels en gaz pour vérifier l’opportunité de se raccorder au

réseau parfois très éloigné… . � Mettre en place des compteurs et sous compteurs pour toutes les énergies.

Gestion de l’eau

� Récupérer les eaux pluviales, si cela est possible, pour un usage sur la cité scolaire (arrosage des

espaces verts, entretien, sanitaires, …). � Mettre en œuvre des appareils économes : robinetterie type presto, pomme de douche… . � Traitement approprié des eaux (usées et pluviales) avant rejet : infiltration des eaux pluviales.

Gestion des déchets d’activités

� Prévoir dans l’ensemble des bâtiments, des locaux ou des zones, où le tri sélectif des déchets d’activité peut être mis en œuvre sans difficulté.

� Prévoir des locaux « poubelles » pouvant contenir plusieurs containers différents suivant le tri mis en place.

� Prévoir le traitement sur site des déchets organiques des services restauration (ex : composteurs industriels rotatifs)

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Gestion de l’entretien et de la maintenance

� Réaliser une approche en coût global des préconisations techniques : � fournir les estimations des consommations après les travaux, � fournir les calculs de retour sur investissement.

� Permettre une maintenance et un entretien aisés sans recours obligatoire à des techniques spécifiques (accessibilité des vitres pour le nettoyage par exemple).

� Prévoir la pose de compteurs et de sous compteurs (eau, électricité, chauffage) pour permettre un suivi des consommations.

� Prévoir des locaux techniques adaptés et les implanter aux bons endroits. � Définir les points d’entretien et de maintenance.

Confort hygrothermique

� Garantir le confort d’été aux usagers : � créer des bâtiments ayant une forte inertie thermique, � mettre en œuvre des protections solaires extérieures adaptées aux expositions :

obligatoire en façades sud et ouest. Confort acoustique

� Réaliser des études acoustiques pour les zones sensibles (salle polyvalente, salle de restauration,

hall, …). � Prendre en compte les bruits extérieurs et les contraintes existantes (classement au bruit des

routes, …). � Prendre en compte le niveau sonore des CTA, hottes et autres équipements de ventilation.

Confort visuel

� Limiter le recours à l’éclairage artificiel pendant les heures de cours, afin de réduire les consommations énergétiques :

� fournir les calculs de Facteur Lumière Jour pour vérifier l’éclairage naturel des salles et des locaux,

� prévoir des systèmes asservis à la luminosité extérieure (gradation crépusculaire et détection de présence).

� Permettre l’occultation totale des locaux de cours : mise en œuvre de volets.

Confort olfactif

� Rendre efficace le renouvellement d’air des locaux : dimensionner les systèmes de ventilation en

fonction de la production d’odeurs spécifiques dans certains locaux (poubelles, cuisine, …).

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Conditions sanitaires des espaces

� Garantir un air intérieur des bâtiments sain avec un bon renouvellement d’air dans les salles de cours :

� étudier les asservissements de la VMC à la présence et à la teneur en CO2, � réfléchir à la mise en œuvre d’un système adapté aux locaux, � ventilation des salles scientifiques (à adapter en fonction de la spécificité de

l’enseignement dispensé). � Préconiser des matériaux sains :

� émissions réduites de COV, de formaldéhydes : marquage CE faiblement émissif de formaldéhyde (classe E1) pour les panneaux en bois.

Qualité de l’air

� Garantir le renouvellement de l’air dans les locaux. � Prendre en compte les risques de pollution par le radon.

Qualité de l’eau

� Prendre en compte les risques connus (légionellose, …) et mettre en œuvre des techniques

permettant les traitements nécessaires ou garantissant la limitation des risques.

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1.5 - Objectifs de la démarche environnementale Un bâtiment conçu, réalisé et géré selon une démarche de qualité environnementale est un bâtiment qui possède toutes les qualités habituelles (sur le plan de l’architecture, de la fonctionnalité, de l’usage, de la performance technique) mais dans des conditions telles que ses impacts sur l’environnement soient durablement minimisés. Satisfaire les besoins actuels sans compromettre les capacités des générations futures à répondre aux leurs : tel est le principe de base du développement durable qui s’affirme aujourd’hui dans tous les domaines et se concrétise particulièrement dans le secteur du bâtiment par la démarche Haute Qualité Environnementale. Celle-ci vise à mieux intégrer les impacts environnementaux régionaux et globaux à toutes les phases de construction d’un bâtiment : depuis sa conception jusqu’à sa déconstruction en passant par sa réalisation, son exploitation ou sa réhabilitation à terme. Cette démarche d’intégration au site et à l’environnement sera servie par une architecture adaptée ainsi que par des choix de techniques, en vue d'assurer la maîtrise de l'énergie. La construction obéira donc à des principes généraux d’économie d’énergie et de respect de l’environnement. La conception des bâtiments et de ses équipements devra satisfaire aux niveaux de performances définis dans le présent guide et dans les programmes spécifiques des opérations. Les bâtiments devront, dans toute la mesure du possible, être modulables et rendre possible un réaménagement facile des espaces internes. Ils devront permettre une adaptation aisée des modes d'utilisation (par exemple, bonne capacité d'extension en cas de besoins supplémentaires, d’évolution technique, pédagogiques, d’évolution des modes de travail, de réorganisation).

Minimiser les impacts du projet sur l’environnement.

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1.6 – Intégration des ouvrages dans leur environnement Dans le cadre d’une démarche de Qualité Environnementale, un travail sur l’orientation des locaux en fonction de leur destination devra être effectué pour atteindre les meilleures performances techniques (optimisation des apports internes et solaires en hiver pour réduire les consommations de chauffage et inversement en été) et assurer simplement un bon confort visuel des occupants (ouvertures créant des vues intéressantes et gestion de la lumière crépusculaire et/ou hivernale).

Des protections solaires complémentaires, présentant une bonne qualité d’intégration architecturale et un faible entretien, pourront également participer à la gestion des apports solaires et au confort visuel (avancées de toiture, masques, végétation…). De même, une forme simple et compacte des bâtiments est souhaitée afin de réduire les surfaces de déperditions, ainsi que les surfaces non exploitables. L’organisation des espaces prendra en compte les flux de circulation des utilisateurs, l’environnement sonore et l’éclairage naturel. L’impact de l’implantation du bâtiment sur l’environnement (intégration paysagère et architecturale, nuisances sonores, organisation des flux, droit au soleil et à la lumière, pollution, préservation de l’écosystème, …) sera étudié de manière à en réduire les éventuels effets négatifs et notamment pour les locaux bruyants. Le traitement et l’organisation des espaces prendront également en compte l’impact du site environnant sur le bâtiment (nuisances acoustiques, pollution des sols, de l’air, de l’eau, conditions climatiques, topographie du site,…). En cas de construction neuve ou d'extension, le Maître d'œuvre fournira obligatoirement un plan général d'implantation des ouvrages basé sur un plan de géomètre. Les concepteurs fourniront tous les détails de coûts relatifs aux incidences du phasage proposé : ils préciseront à chaque phase ou tranche des solutions chiffrées. En cas de restructuration lourde de bâtiments existants ou d’extensions, les concepteurs doivent se rendre sur place pour apprécier l'étendue des travaux et leur coût, avant la remise de leur proposition. Un relevé du terrain ou une mise à jour sera établi pendant ou après exécution des travaux de démolition en fonction de découvertes de réseaux enterrés non répertoriés. Dans toute la mesure du possible, les plantations seront préservées. La biodiversité – présence d’espèces animales remarquables : chiroptères, oiseaux et reptiles – sera considérée dans les phases de conception et de travaux. A titre d’exemple, il est facilement possible de garder ou de récréer des gîtes pour les oiseaux :

Points de vigilance : implantation, orientation, organisation des espaces,

maintien des espèces animales et végétales.

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- Conserver des cavités existantes en réhabilitation (trous de boulin, fissures stables, joints non bouchés qui ne mettent pas en péril l’étanchéité…) ;

- Créer des cavités visibles (des gîtes de toutes formes et de toutes tailles peuvent être conçus dans les murs des bâtiments avec des pierres, des tuiles, des briques…) ;

- Créer des cavités invisibles (recours à l’emploi de gabarits ou de parpaings-nichoirs, transformation des volumes inoccupés ou création d’accès permettant aux oiseaux d’entrer dans un coin de comble ou dans un nichoir caché grâce à des tuiles chatières …).

Un plan de phasage conforté des schémas de circulations sera réalisé systématiquement en cas de reconstruction ou de restructuration sur les bâtiments existants.

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1.7 – Santé et sécurité dans le bâtiment

1.7.1- Plan national santé environnement Au cœur des engagements du Grenelle de l'environnement, préoccupation majeure de santé publique, la thématique santé environnement regroupe les aspects de la santé humaine qui sont influencés par l’environnement, et notamment par les pollutions environnementales. Par nature, les questions de santé environnementale concernent l’ensemble de la population et impliquent de nombreux acteurs : associations de protection de l’environnement, associations de malades et de victimes, partenaires sociaux ; de nombreux ministères (écologie, santé, travail, agriculture, économie) et de nombreuses agences et équipes de recherche. Elaboré en collaboration avec l'ensemble de ces parties prenantes, un deuxième plan national santé environnement (PNSE) décline les engagements du Grenelle de l'environnement, en matière de santé environnement. Il a pour ambition de donner une vue globale des principaux enjeux et de caractériser et de

Protection des personnes: - Plan national santé environnement.

- Mesures de sécurité et de protection de la santé mise en œuvre par les

établissements.

- Mesures de sécurité et de protection de la santé mise en œuvre lors de la réalisation de travaux.

- Règles de prévention des risques pour l’amiante.

- Lutte contre le saturnisme.

- Lutte contre les effets du radon.

- Dispositions des lieux, techniques de construction, matériaux utilisés

visant à éviter tout préjudice corporel.

- Règles de sécurité incendie applicables au bâti.

- Alarmes

Protection des biens :

- Protection contre l’intrusion et le vandalisme

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hiérarchiser les actions à mener pour la période 2009-2013, sur la base d’un constat commun. Il définit un ensemble d'actions communes et concertées, tant au niveau national que local. Parmi les grands axes du PNSE 2, une entrée environnementale par les différents milieux (air, eau, sol, environnement intérieur (qualité de l'air intérieur, radon...)) ou par les différents polluants (particules, pesticides, substances chimiques, bruit...) est ciblée. Les mesures phares du PNSE 2 sont les suivantes : 1. Réduire de 30% - les concentrations dans l’air ambiant en particules fines PM 2,510 d’ici 2015 : cette mesure fait l’objet d’un plan d’actions national, le « plan particules », qui trouvera sa déclinaison locale dans les schémas régionaux du Climat, de l’air et de l’énergie créés par le projet de loi portant engagement national pour l’environnement ; - les émissions dans l’air et dans l’eau de 6 substances toxiques d’ici 2013 : mercure, arsenic, hydrocarbures aromatiques polycyclique (HAP), benzène, perchloroéthylène et PCB/dioxines ; 2. Mettre en place un étiquetage sanitaire des produits de construction, de décoration ainsi que des produits les plus émetteurs de substances dans l’air intérieur des bâtiments, et 10 Particules de taille inférieure à 2,5 µm ; rendre obligatoire l’utilisation des produits et matériaux les moins émissifs dans les écoles et crèches ; 3. Favoriser les mobilités douces pour diminuer à la fois l’impact environnemental des transports et développer l’activité physique, qui est un élément essentiel en matière de santé ; 4. Assurer la protection des aires d’alimentation des 500 captages d’eau les plus menacés ; 5. Améliorer la connaissance et réduire les risques liés aux rejets de médicaments de l’environnement, en engageant dès le mois de juillet 2009 les travaux en vue de l’élaboration d’un plan d’action national, en installant le comité de suivi et de pilotage de ce plan ; 6. Mettre en place dès 2010 un programme de biosurveillance sanitaire de la population ; 7. Expérimenter un dispositif de traçabilité des expositions professionnelles ; 8. Renforcer le contrôle des substances, préparation et articles mis sur le marché en France, notamment sur les produits destinés aux enfants ; 9. Réduire l’exposition aux substances préoccupantes dans l’habitat et les bâtiments accueillant des enfants : une expérimentation de surveillance de la qualité de l’air dans 300 crèches et écoles, sera lancée dès la rentrée 2009. Un programme d’identification et de traitement des crèches et des écoles construites sur des sols pollués sera également engagé, en accord avec les collectivités locales concernées ; 10. Développer des conseillers « Habitat santé », pouvant se rendre au domicile des personnes soufrant de certaines maladies, pour leur proposer des mesures ciblées destinées à améliorer leur environnement de vie ; 11. Poursuivre le programme de lutte contre l’habitat indigne, avec un objectif de 20 000 logements traités par an ; 12. Identifier et gérer les « points noirs environnementaux », qui sont des zones susceptibles de présenter une surexposition à des substances toxiques, en particulier en mettant en place des actions d’identification de ces zones.

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1.7.2 – Mesures de sécurité et protection de la santé mises en œuvre par les établissements Les recteurs, les inspecteurs d’académie et les chefs d’établissement doivent assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des personnels et mettre en œuvre une démarche globale de prévention fondée sur les principes généraux de prévention et sur une évaluation de l’ensemble des risques (code du travail art. L. 230-2). La démarche d’évaluation doit être intégrée à l’activité de l’établissement et requiert l’implication du chef d’établissement, de l’équipe de direction pour définir une politique de prévention des risques professionnels. La démarche globale doit mobiliser l’ensemble des personnels pour l’appropriation et le renforcement d’une culture de prévention. Elle permet également de consolider la place et le travail des agents chargés de la mise en œuvre des règles (ACMO) académiques, départementaux et d’établissement, des médecins de prévention, et des inspecteurs d’hygiène et de sécurité. La démarche globale de prévention est enfin l’occasion de renforcer le dialogue social. Les partenaires doivent jouer un rôle fondamental par l’intermédiaire des comités d’hygiène et de sécurité académiques et départementaux, des conseils d’administration d’établissement et, le cas échéant, des commissions d’hygiène et de sécurité des établissements. La démarche globale de prévention s’articule autour de l’évaluation : elle comporte un inventaire des risques identifiés et la transcription dans un document unique des résultats de l’évaluation des risques (code du travail art. R. 230-1) 1.7.3- Mesures de sécurité et de protection de la santé mises en œuvre lors de la réalisation de travaux (Coordination en matière de S.P.S.) Conformément à la loi du 21 décembre 1993 et au décret d'application du 26 décembre 1994 relatif à l'intégration de la sécurité et à l'organisation de la coordination en matière de sécurité et de protection de la santé lors des opérations de bâtiment ou de génie civil, un (ou plusieurs) coordonnateur sera le cas échéant, suivant la nature des travaux, mandaté par la Région. Le Maître d'œuvre veillera, dès la conception des ouvrages et au cours de leur exécution, à ce que toutes les opérations de maintenance, d'entretien et d'interventions ultérieures sur l'ouvrage, puissent se faire dans des conditions aisées, économiques, et en totale sécurité tant pour les usagers que pour les ouvriers chargés de ces interventions. Un dossier intervention ultérieur sur l’ouvrage (D.I.U.O) sera réalisé par le coordonateur S.P.S. Ce dossier sera remis et commenté aux utilisateurs en présence du maître d’ouvrage.

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1.7.4 - Règles générales de prévention des risques pour l’amiante

1.7.4.1 – Variétés et effets de l’amiante

L'amiante est un minéral naturel cristallisé fibreux. Les variétés les plus courantes d'amiante sont : • le chrysotile ou amiante blanc, qui est de loin la variété la plus courante ; • le groupe des amphiboles, qui comprend cinq variétés : – la crocidolite ou amiante bleu, – l'amosite ou amiante brun, – la trémolite, – l'actinolite, – l'anthophylite. L'extrême finesse des fibres d'amiante (50 000 fibrilles dans un millimètre d'amiante) leur permet de traverser le filtre des voies respiratoires supérieures et de pénétrer jusque dans les alvéoles pulmonaires, puis de passer dans les tissus pulmonaires. Ce phénomène conduit peu à peu au développement de réactions inflammatoires et à des pathologies telles qu'insuffisances respiratoires, voire cancers du poumon, de la plèvre ou du péritoine. Dans le domaine du bâtiment, l'amiante se rencontre le plus fréquemment sous la forme de flocages, de calorifugeages ou de plaques dures ou semi-dures (amiante-ciment, plaques de faux plafond, plaques de revêtements de sol). Notes : repérage étendu selon la liste de matériaux et produits annexée au décret n° 96-97 du 7 février 1996 (désormais intégrée en annexe 13-9 du Code de la santé publique).

1.7.4.2 – Obligation de recherche L'article R. 1334-15 du Code de la santé publique impose aux propriétaires des immeubles construits avant le 1er janvier 1980 une obligation de rechercher la présence de flocages, de calorifugeages et de faux plafonds contenant de l'amiante. Cette obligation concerne des immeubles dont la date de délivrance du permis de construire ou de construction est variable suivant la nature du constituant à rechercher. Elle s'applique à tous les immeubles bâtis, qu'ils appartiennent à des personnes privées ou à des personnes publiques, à la seule exception des immeubles à usage d'habitation comportant un seul logement.

1.7.4.3 – Obligation de prélèvement L’article R. 1334-15 du Code de la santé publique impose aux propriétaires, en cas de flocages, de calorifugeages ou de faux plafonds et si un doute persiste sur la présence d'amiante, de faire un ou des prélèvements représentatifs par un contrôleur technique ou un technicien de la construction.

1.7.4.4 – Obligation de vérification En cas de présence de calorifugeages, de flocages ou de faux plafonds contenant de l'amiante, le Maître d’ouvrage est tenu de faire vérifier l'état de conservation de ces calorifugeages, flocages ou faux plafonds par un contrôleur technique agréé ou un technicien de la construction ayant contracté une assurance pour ce type de mission.

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1.7.4.5 – Obligation de contrôle périodique Les modalités du contrôle périodique de l'état de conservation sont identiques à celles de l'obligation de vérifications initiales. La périodicité des contrôles est de trois ans au minimum. Toutefois, un contrôle spécifique est obligatoire à chaque modification substantielle de l'ouvrage ou de son usage.

1.7.4.6 – Obligation de constitution d’un dossier technique L'article R. 1334-22 du Code de la santé publique impose aux propriétaires la constitution d'un dossier technique qui, en application de la réglementation relative à la protection contre les risques liés à l'amiante, doit retracer les actions menées dans l'immeuble. Les propriétaires des immeubles dont le permis de construire a été délivré avant le 1er juillet 1997 doivent constituer le dossier technique amiante (DTA). Depuis la parution de l'ordonnance n° 2005-655 du 8 juin 2005, la fiche récapitulative du dossier technique amiante doit être intégrée dans le dossier de diagnostic technique de l'immeuble (CCH, art. L. 271-4). Dans la pratique, il sera préférable d'intégrer l'ensemble du DTA dans le dossier de diagnostic technique.

1.7.4.7 – Démarches préalables aux travaux Conformément au décret du 7 février 1996, en présence d’amiante, il sera établi un plan de démolition, de retrait ou de confinement. Dans le cas d'une démolition et sauf impossibilité technique, ce plan doit prévoir le retrait préalable de l'amiante et des matériaux en contenant. Le plan est soumis à l'avis du médecin du travail, du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail ou, à défaut des délégués du personnel. Il est transmis un mois avant le démarrage des travaux à l'inspecteur du travail, aux agents des services de prévention des organismes de sécurité sociale et, le cas échéant, à l'organisme professionnel de prévention dans le bâtiment et les travaux publics. À noter par ailleurs que l'entreprise doit également, préalablement aux travaux, produire un certificat d'acceptation des déchets par une installation dûment autorisée.

1.7.4.8 – Démarche engagée par le Conseil régional La Région Franche-Comté a réalisé, conformément aux dispositions réglementaires, un repérage des matériaux susceptibles de contenir de l’amiante sur l’ensemble de ses sites. Les travaux de déflocage ou de décalorifugeage n’ont pas été réalisés en totalité et les dalles de sol amiantées (en tant que matériau avec amiante révélée, après analyse) ou les éléments fibro-ciment (en tant que matériau avec doute avéré, MDA) n’ont pas été traités. Pour ces opérations de restructurations, les fiches signalétiques sur la localisation des matériaux amiantés et les travaux effectués seront communiquées aux concepteurs. Les prestations de désamiantage devront être réalisées avant travaux. L’encoffrement des matériaux contenant de l’amiante n’est pas souhaitée par le maître d’ouvrage. Suite au décret 2001-840 du 13 septembre 2001, il est interdit d’exposer les travailleurs aux poussières d’amiante. Dans le cas de doute sur le produit déposé, il est indispensable de vérifier la présence d’amiante dans le cadre de l’arrêté du 2 janvier 2002 qui fixe à l’annexe 1 la partie des composants à vérifier. Sauf cas exceptionnel, l’encoffrement des matériaux contenant de l’amiante est à proscrire.

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1.7.5 - Lutte contre le saturnisme

1.7.5.1 – Contexte réglementaire – Directive européenne n°98/83/CE du 3 novembre 1998, relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine. – Loi n°8-657 du 29 juillet 1998, relative à la lutte contre les exclusions, codifiée art. L. 1334-1 à L. 1334-5 du Code de la santé publique, JO du 31 juillet 1998. – Loi n°2000-1208 du 13 décembre 2000, relative à la solidarité et au renouvellement urbain, JO du 14 décembre 2000. – Loi n°2004-806 du 9 août 2004, relative à la politique de santé publique, codifiée aux articles L. 1334-1 à L. 1334-12 du Code de la santé publique, JO du 11 août 2004. – Décret n°99-483 du 9 juin 1999, relatif aux mesures d'urgence contre le saturnisme prévues aux articles L. 1334-1 à L. 1334-4 du Code de la santé publique et modifiant le Code de la santé publique, JO du 11 juin 1999. – Décret n°99-484 du 9 juin 1999, relatif aux mesures d'urgence contre le saturnisme prévues à l'article L. 1334-5 du Code de la santé publique et modifiant le Code de la santé publique, JO du 11 juin 1999. – Décret n°2001-1220 du 20 décembre 2001, relatif aux eaux destinées à la consommation humaine, à l'exclusion des eaux minérales naturelles, modifié par les décrets no 2003-461 et 462 du 21 mai 2003, JO du 22 décembre 2001 et du 27 mai 2003. – Décret n°2006-474 du 25 avril 2006 relatif à la lutte contre le saturnisme, JO du 26 avril 2006. – Arrêté du 12 juillet 1999 fixant le modèle de la note d'information à joindre à un état des risques d'accessibilité au plomb révélant la présence de revêtements contenant du plomb, pris pour l'application de l'article R. 32-12 du Code de la santé publique, JO du 5 août 1999.

1.7.5.2 – Principe Le plomb est un poison toxique à effet cumulatif, présent dans l'atmosphère, les eaux et le sol, essentiellement du fait de l'activité humaine. Son ingestion et son inhalation sont toxiques : elles provoquent des troubles qui peuvent être irréversibles en raison de l'atteinte du système nerveux (saturnisme). Le plomb était essentiellement utilisé dans certaines peintures anciennes contenant du blanc de céruse (riche en plomb), interdit depuis 1909 mais utilisé jusqu'en 1948. Ces peintures anciennes, présentes et encore accessibles dans certains bâtiments, peuvent être dangereuses, notamment pour les enfants qui risquent d'en ingérer lorsqu'elles se dégradent (écailles de peinture) ou à l'occasion de travaux. Il existe également encore d'anciennes canalisations en plomb qui, petit à petit, libèrent des particules de plomb et qu'il convient donc de traiter.

1.7.5.3 – Dispositif général En application de la directive européenne n° 98/83/CE du 3 novembre 1998, les États membres doivent prendre les mesures nécessaires pour garantir la qualité des eaux destinées à la consommation. La teneur en plomb maximale a été fixée à 25 mg/l à partir du 25 décembre 2003 et jusqu'au 25 décembre 2013 ; elle devra ensuite être abaissée, à partir du 25 décembre 2013, à 10 mg/l. Cette directive a été transposée en droit français par le décret n° 2001-1220 du 20 décembre 2001. Des actions de diagnostic, d'information des populations concernées, de traitement des déchets sont à engager dans deux domaines : les peintures au plomb d'une part, les canalisations en plomb d'autre part.

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1.7.5.4 – Dispositif particulier peinture au plomb La Région Franche-Comté a réalisé, conformément aux dispositions réglementaires, un diagnostic dans les immeubles susceptibles d’être affectés par la présence de plomb dans les revêtements muraux. Pour les opérations de restructuration, les fiches signalétiques sur la localisation de peinture au plomb seront communiquées aux concepteurs. Le diagnostic est positif lorsqu’il existe une accessibilité au plomb résultant de la présence de surfaces dégradées avec une concentration de plomb supérieure à 1 mg/cm2 ou à 5 mg/g ou à 1,5 mg/g. Lors des travaux de réhabilitation ou de restructuration en présence de plomb dans les revêtements muraux, il sera nécessaire de veiller à ce que toutes les dispositions nécessaires prévues par la loi soient prises, notamment par le Code du travail afin de protéger les travailleurs lors des travaux de peinture, surtout pendant la préparation des fonds.

1.7.5.5 – Dispositif particulier canalisation en plomb

Toutes canalisations en plomb concernant l'eau potable devront être remplacées avant la fin 2013.

Les concepteurs veilleront à intégrer dans les opérations de restructuration ou de réhabilitation, le remplacement des canalisations en plomb qui lui auraient été signalé lors du diagnostic avant travaux ou celles qui seraient découvertes en cours de travaux.

1.7.6 - Lutte contre les effets du radon

1.7.6.1 – Définition Le radon est un gaz radioactif d'origine naturelle. Il provient de la désintégration de l'uranium et du radium de la croûte terrestre. Sa concentration dépend non seulement de la quantité d'uranium dans le sol mais également des facilités de circulation du gaz du sol vers la surface, du fait notamment des fissures dans le sol ou de la porosité des roches. Arrivé à l'air libre, le radon est rapidement dilué dans l'atmosphère. Toutefois, dans certaines circonstances, et c'est le cas notamment dans certaines parties de bâtiments, il peut progressivement atteindre de fortes concentrations. La Franche-Comté est située dans une zone où la moyenne arithmétique des mesures d’activité volumique du radon est significative. Les remontées de radon dans les futurs bâtiments ne devront pas dépasser les recommandations européennes en matière de radioprotection / radon pour les lieux habités. Si besoin, des systèmes de drain inversés, d'étanchéité aux remontées et surventilations des vides sanitaires et espace en sous-sol seront prévus. On évitera aussi d'utiliser dans la construction des matériaux susceptibles de dégager du radon (pierres granitiques, …).

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1.7.6.2 – Moyenne par département des concentrations de radon

1.7.6.3 – Diagnostic La concentration de radon dans l'air est mesurée en Becquerel par mètre cube (Bq/m3) ; un Becquerel représente une désintégration par seconde. La circulaire du 27 janvier 1999 définit trois types de mesures : – les mesures ponctuelles ou instantanées ; – les mesures en continu ; – les mesures intégrées, qui prévoient l'exposition du dosimètre sur une longue période. Compte tenu des variations importantes que peut rencontrer la concentration de radon dans un bâtiment, la réglementation ne retient comme valable que ce dernier type de mesure. L'arrêté du 22 juillet 2004 définit les actions à entreprendre dans certains départements pour les bâtiments ouverts au public. En aggravation de la réglementation, le diagnostic sera obligatoire si la moyenne des concentrations de radon est supérieure à 100 Bq/m3 (au lieu de 400) afin d’anticiper le projet d’arrêté du 17 mars 2010. Les départements concernés pour les lycées de la Région Franche-Comté sont le Doubs, la Haute-Saône et le Territoire de Belfort et plus particulièrement les bâtiments d'internat, et les logements.

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1.7.6.4 – Traitement bâtiments existants Les techniques à appliquer dépendent essentiellement des caractéristiques propres du bâtiment. Il faut donc préalablement identifier les voies d'entrée possibles du radon. Les techniques sont ensuite de trois natures : – assurer l'étanchéité du bâtiment vis-à-vis des entrées de radon, notamment en traitant les fissures et en obturant les passages de canalisations, voire en couvrant le sol ; – augmenter le renouvellement d'air à l'intérieur des pièces habitées afin de diluer le radon ; – traiter l'interface entre le local et le sol (vide sanitaire, cave, dallage sur terre plein), en le ventilant afin de réduire l'entrée du radon dans les pièces occupées du bâtiment. La mise en œuvre de ces actions correctrices doit être réalisée par des entreprises spécialisées. Les résultats de ces actions correctrices doivent ensuite être évalués par une nouvelle campagne de mesures, dans des conditions identiques à celles du dépistage. Pour les lieux ouverts au public visés à l'article 4 de l'arrêté du 22 juillet 2004, un registre doit être tenu à jour, sur lequel sont consignés les mesures effectuées, les actions simples entreprises et les travaux réalisés (article 15 de l'arrêté).

1.7.6.5 – Traitement bâtiments neufs Les maîtres d'œuvre vérifieront, en amont de leur projet, si celui-ci se trouve dans une zone identifiée comme potentiellement exposée au radon. Ils pourront ainsi intégrer cette donnée dans leur cahier des charges en étant attentifs à certaines dispositions techniques, notamment sur les arrivées d'air parasites et les dispositifs de renouvellement d'air. Le guide du CSTB donne un certain nombre de solutions.

1.7.6.6 – Ventilation des vides sanitaires Au moment de la réalisation des fouilles, et en cas de remontées naturelles de radon sur le site (taux supérieur à 100 bq/m3), les dispositions nécessaires devront être prises pour éviter la pénétration de ce gaz dans les locaux (étanchéité aux remontées, ventilation adaptée des vides sanitaires,…). Les règles TH G 77 " Mise à jour du chapitre II calcul du coefficient G des logements " indique que les règles de ventilation d'un vide sanitaire sont les suivantes : - plancher en béton sur sol non humide : ventilation nulle, - plancher en béton sur sol humide : ventilation très faible (rapport surface orifices de ventilation/surface totale < 3/10 000), - plancher bois ou métal : ventilation faible (rapport compris entre 3/10 000 et 3/1 000°). Dans les soubassements, les orifices seront situés à 15 cm minimum au-dessus du sol ou du trottoir périphérique. Ils seront équipés de grilles métalliques insensibles à la corrosion, fixées sur cadres. Lorsque le dénivelé du sol par rapport au vide sanitaire est insuffisant, la ventilation sera réalisée par l'intermédiaire de petites cours anglaises réalisées comme suit : - section horizontale égale à 1,5 fois la surface de ventilation verticale, - parois en béton légèrement armé, de 12 cm d'épaisseur, - désaffleurement de + 5 cm par rapport au niveau des trottoirs et de + 20 cm par rapport au terrain nu, - fond ouvert donnant sur un massif drainant, - fermeture par grille (type caillebotis) placée dans une feuillure métallique ; l'ensemble sera protégé contre la corrosion par galvanisation.

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1.7.7 – Règles de sécurité incendie Les concepteurs se référeront à la réglementation générale des ERP de type R, R avec hébergement, N, L, X. Ils adopteront les dispositions constructives qui assurent le maximum de « sécurité passive », qui limitent le recours ultérieur à des solutions compliquées et coûteuses. Tous les matériaux susceptibles de dégager des fumées toxiques lors d’un incendie seront limités et signalés. La fourniture des extincteurs n’est pas à inclure dans le budget travaux de l’opération. Cependant, le Maître d’œuvre réalisera un plan de signalétique incendie en tenant compte des prescriptions de la Commission de sécurité. Une concertation devra s’établir tout au long du projet entre le conducteur d’opération, le maître d’œuvre, le contrôleur technique et les utilisateurs d’une part et la commission de sécurité d’autre part. Pour chaque projet, il conviendra de prendre en compte des dispositions non réglementaires mais qui facilitent l’exploitation tel que le réarmement systématique des CCF et volets de désenfumage. Les projets permettront en cas de sinistre : - La détection et l’alerte incendie.

- L’évacuation rapide de la totalité des usagers dans les conditions de sécurité maximale.

- L’accès de l’extérieur et l’intervention des services de sécurité et de lutte contre l’incendie, la limitation des risques pour les services de sécurité.

- La limitation de la propagation de l’incendie à l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments.

- La réduction des pertes en biens, pertes directes par l'action du feu et pertes indirectes liées au sinistre.

Un soin tout particulier devra être apporté à la réalisation du dossier d’identité SSI. Sa clarté et sa rigueur devront être optimales. Le désenfumage des circulations et des cuisines est traité aux paragraphes 3.11.4.6 et 3.11.4.7 1.7.8 – Disposition des lieux, techniques de construction, matériaux et équipements utilisés pour éviter tout préjudices corporels Les dispositions des lieux, les techniques de construction, les matériaux et équipements utilisés devront être conçus pour éviter tout préjudice corporel aux utilisateurs : - éviter les sols glissants, - éviter les saillies et portes à faux du gros œuvre, - limiter le poids des éléments de faux-plafond, - utiliser du verre de sécurité pour toutes les parties vitrées situées à moins d’un mètre du sol, - limiter le rayon de balayage des vantaux lors de leur ouverture et donner un encombrement minimum -aux fenêtres en position d’ouverture, - sécuriser les opérations d’entretien ultérieures. Les marches d’escaliers seront munies d’un nez de marche antidérapant fixé solidement. Les gardes corps d’escaliers, de coursives, mezzanines…auront une hauteur minimale de 1,10 m. Les toitures-terrasses seront munies des équipements réglementaires. Toutefois, lorsque cet impératif d’inaccessibilité ne peut être rigoureusement respecté ou que des circonstances peuvent permettre son accès, des mesures de protection seront imposées.

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Tous les ouvrages de protection ou de sécurité relatifs aux réseaux d’eau, d’électricité ou de chauffage seront rendus inaccessibles aux élèves (ainsi qu’aux personnes étrangères à l’établissement). Les allèges et les vitrages situés dans l’ensemble des locaux résisteront aux chocs et ne présenteront pas de danger en cas de bris ou bien seront protégés. D’une manière générale, les arêtes vives et saillies dangereuses des équipements et aménagements intérieurs (les serrures et les organes / accessoires de manœuvre, porte-manteaux…) sont proscrits. Les produits utilisés dans les locaux scientifiques et les ateliers professionnels, seront stockés dans des armoires ventilées installées dans des locaux spécifiques. Les concepteurs veilleront à la protection, à l’étanchéité et à la ventilation suffisante des locaux et des armoires. 1.7.9 - Alarmes Les centrales alarme comprendront : les alarmes des systèmes de détection automatique d’incendie, la commande des asservisseurs d’évacuation, ainsi que la commande des asservissements de portes, de désenfumage, de vannes de barrage du gaz. Les principaux équipements techniques : chaufferie, autocommutateur, … seront reliés à une centrale de signalisation des défaillances techniques. Les équipements particuliers (tel Autocom) seront renvoyés vers la centrale d’alarme. Les alarmes seront renvoyées dans la loge, le logement du gardien, la personne d’astreinte (internat) ou vers un prestataire extérieur.

1.7.9.1 – Alarmes techniques Il sera prévu un tableau centralisateur d'alarmes techniques dans la loge gardien. Il sera prévu un transmetteur téléphonique qui permettra l'appel de numéros programmés (avec présélection de la personne d'astreinte). Ce tableau regroupera les alarmes de défauts suivantes (liste non limitative) :

• VMC. • Ascenseur. • Chaufferie. • Pompes de relevage. • Chambres froides. • Etc...

1.7.9.2 – Alarmes anti-intrusion, vidéo surveillance Il sera prévu un système mixte d'alarme anti-intrusion sur l'ensemble des bâtiments du lycée. Les systèmes de contrôle d’accès et de vidéo surveillance seront discutés au cas par cas pour chaque projet avec le chef d’établissement. La centrale d'alarme intrusion sera de type adressable et intégrée dans une baie standard 19 pouces située dans la loge gardien. La détection des intrus sera effectuée au moyen de détecteurs double technologie. Ces détecteurs seront placés dans les locaux ayant des équipements de valeur et aux endroits stratégiques. Des claviers de

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commande déportés seront prévus dans chaque bâtiment, à proximité des accès. Ils seront positionnés de façon à être inaccessibles aux élèves. La détection d'un intrus à l'intérieur des locaux devra :

• Déclencher l'alarme sonore. • Déclencher l'appel téléphonique de la personne de permanence. • Déclencher l'allumage de l'éclairage extérieur.

En cas du positionnement de caméras de vidéo surveillance extérieures, elles devront être hors de la vue du public et placées dans des caissons traités contre le vandalisme. Il sera prévu un moniteur de contrôle et un système d'enregistrement dans la loge gardien. L'ensemble de la vidéo surveillance devra être validé par la commission vidéo surveillance de la préfecture (dossier à la charge de l'entreprise). De plus, il sera prévu des projecteurs couplés à des détecteurs de présence aux accès des différents bâtiments. Il sera prévu un transmetteur téléphonique qui permettra l'appel de numéros programmés (avec présélection de la personne d'astreinte) et la liaison avec une société de télésurveillance.

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1.8 - Aménagement pour personnes handicapés La loi handicap du 11 février 2005 prévoit que les établissements recevant du public doivent être accessibles à toute personne handicapée afin qu’elle puisse y accéder, y circuler et y recevoir les informations qui y sont diffusées dans les espaces ouverts au public. Les établissements publics disposent d’un délai de 10 ans pour se mettre en conformité.

La principale innovation de la loi est d'affirmer que tout adolescent présentant un handicap ou un trouble invalidant de la santé peut être inscrit dans l’établissement scolaire de son choix.

Au-delà de l’aspect réglementaire lié à l’accessibilité des Etablissements Recevant du Public, la Région développe dans ce domaine une politique volontariste pour tous les projets de locaux neufs ou restructurés dans les lycées en remettant au concepteur un diagnostic accessibilité détaillé des existants. Cette politique volontariste est à destination de l’ensemble des individus (élèves, demi-pensionnaires, internes, parents, professeurs, personnel administratif et technique) et pour tous les handicaps notamment le handicap moteur, sensoriel et cognitif.

Tous nouveaux travaux de restructuration ou de réhabilitation intègreront

systématiquement un volet de mise en conformité accessibilité conforme à la loi handicap du

11 février 2005. Les concepteurs s’appuieront sur les éléments du diagnostic accessibilité

réalisé par le maître d’ouvrage au cours de l’année 2010.

Points de vigilance :

- cheminements extérieurs ;

- stationnement ;

- accès aux bâtiments ;

- circulations intérieures horizontales ;

- circulations intérieures verticales ;

- cabinets d’aisance ;

- portes et sas ;

- équipements intérieurs et extérieurs ;

- locaux collectifs, celliers et caves ;

- logements de fonction ;

- qualité générale du bâtiment.

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1.8.1 - Cheminements extérieurs Un cheminement accessible doit permettre d'atteindre l'entrée du ou des bâtiments depuis l'accès au terrain. Le choix et l'aménagement de ce cheminement sont tels qu'ils facilitent la continuité de la chaîne du déplacement avec l'extérieur du terrain (il est important d'insister sur le traitement de l'interface entre bâtiment et voirie). Le cheminement accessible et praticable (pente, largeur, dévers, ressauts, sols durs et lisses, signalisation des obstacles pour malvoyants…) permet notamment à une personne ayant une déficience visuelle ou auditive de se repérer et d'atteindre le bâtiment sans danger et permet à une personne ayant une déficience motrice d'accéder à tout équipement ou aménagement utilisable par les occupants de l’immeuble. Lorsqu'il existe plusieurs cheminements, les cheminements accessibles sont signalés de manière adaptée. Le sol doit être non meuble, afin d'éviter que des roues ne puissent s'y enfoncer. Le revêtement doit être non glissant par tous les temps. Les différences de revêtements (texture, couleur, relief, etc.) peuvent être utilisées, notamment dans les grands espaces sans points de repère, afin d'aider les personnes malvoyantes à se repérer. Enfin, le sol doit être sans obstacle aux roues. En particulier, les trous ou fentes dans le sol (grilles, etc.) doivent avoir un diamètre ou une largeur inférieur à 2 cm. On choisira de préférence des grilles à fentes perpendiculaires au sens du cheminement. Le cheminement doit être d'une largeur minimale de 1,40 m hors obstacles éventuels. D'une manière générale, les pentes sont à éviter autant que faire se peut, comme le précise l'arrêté du 15 janvier 2007. En cas de pente :

L'arrêté accepte des tolérances supplémentaires pour ce qui concerne les pentes : – 8 % sur 2 m au maximum ; – 10 % sur 0,50 m. Ces tolérances ne sont à utiliser qu'en cas d'impossibilité technique de respecter partout une pente de 5 %.

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1.8.2 - Stationnement Tout parc de stationnement automobile intérieur ou extérieur, qu'il soit à l'usage des occupants ou des visiteurs, doit comporter un pourcentage de places adaptées (identification, dimensions, signalisation, horizontalité (pas de pente, pas de dévers). Ces places adaptées sont localisées à proximité du hall de l'immeuble ou de l'ascenseur et reliées à ceux-ci par un cheminement accessible (absence d'obstacles saillant pour les déficients visuels et séparation de la circulation des véhicules pour les déficients auditifs qui ne décèlent pas un danger venant de derrière). Prévoir le stationnement des véhicules des personnes en situation de handicap ou transportant des personnes en situation de handicap.

1.8.3 - Accès aux bâtiments Tout dispositif visant à permettre ou restreindre l'accès au bâtiment ou à se signaler à un occupant doit pouvoir être repéré, atteint et utilisé par une personne handicapée A ce titre, toute information strictement sonore nécessaire à l'utilisation normale du dit dispositif doit être doublée par une information visuelle. 1.8.4 - Circulations intérieures horizontales Les circulations intérieures horizontales doivent être accessibles et sans danger pour les personnes handicapées (largeur, pente, sols, effets visuels indésirables, absence d'obstacles non détectables,…). Les principaux éléments structurants du cheminement doivent être repérables par les personnes ayant une déficience visuelle. Les dénivellations de ces circulations ne peuvent être compensées par l'installation d'un appareil élévateur et doivent être intégrées dans la conception du bâtiment.

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1.8.5 - Circulations intérieures verticales Les escaliers doivent pouvoir être utilisés sans danger par les personnes handicapées y compris lorsqu’une aide appropriée est nécessaire. La sécurité des personnes doit être assurée par des aménagements ou équipements facilitant, notamment le repérage des obstacles et l'équilibre tout au long de l'escalier (largeur, hauteur et giron de marches, repérage des marches, présence de mains courantes continues et dépassant avant et après sans créer de saillie dangereuse, bon éclairage,…).

Les ascenseurs doivent pouvoir être utilisés par les personnes handicapées. Les caractéristiques et la disposition des commandes extérieures et intérieures à la cabine doivent, notamment, permettre leur repérage et leur utilisation par ces personnes. Dans les ascenseurs, des dispositifs doivent permettre de s'appuyer et de recevoir par des moyens adaptés les informations liées aux mouvements de la cabine et aux étages desservis (dimensions, caractéristiques des commandes, disposition des commandes, boutons à clés sur les portes palières des ascenseurs, éclairage, barre d'appui, informations tactiles, visuelles ou sonores,…). L'arrêté du 1er août 2006 exige la conformité à la norme NF EN 81-70. Celle-ci donne par ailleurs les règles dimensionnelles suivantes : – 0,80 m au minimum pour la largeur de la porte ; – 1 m (parallèlement à la porte) sur 1,30 m (perpendiculairement à la porte) pour les dimensions intérieures de la cabine ; – 1,30 m de hauteur maximale pour les commandes. Ces règles dimensionnelles sont complétées par une précision d'arrêt de la cabine de 2 cm au maximum. Les indications et signaux de fonctionnement sont à mettre en place afin de permettre à toute personne d'utiliser les commandes et d'identifier les étages, notamment les personnes malentendantes (signaux lumineux) ou malvoyantes (signaux sonores).

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1.8.6 - Cabinet d’aisance L'objectif de la réglementation est d'éviter toute ségrégation. Elle impose donc qu'à chaque niveau accessible, lorsque des cabinets d'aisances y sont prévus, l'un au moins soit aménagé pour des personnes handicapées et que, par ailleurs, ils soient implantés au même endroit que les autres cabinets si ceux-ci sont regroupés. Enfin, lorsqu'il existe des cabinets d'aisances séparés pour chaque sexe, il doit en exister un également aménagé pour les personnes handicapées de chaque sexe. Les lavabos, ou un lavabo au moins par groupe, doivent être accessibles. Le cabinet d'aisances doit comporter un dispositif permettant de refermer la porte derrière soi une fois rentré, ainsi qu'un lave-mains dont le plan supérieur doit être à moins de 0,85 m du sol Un espace de 1,30 m par 0,80 m doit être réservé à côté ou devant de la cuvette, en dehors du débattement de la porte. Cet espace peut, provisoirement, être utilisé à d'autres fins (placard par exemple).

1.8.7- Revêtements de sol Les revêtements de sol et les équipements situés sur le sol des cheminements des parties communes doivent être sûrs et adaptés aux aptitudes des personnes ayant une déficience motrice et ne pas créer de gêne visuelle ou sonore pour les personnes ayant une déficience sensorielle (sols non meubles, non glissants, éviter les tapis épais, éviter les effets d'éblouissement ou les effets sonores trop importants). Les revêtements de sol sont un moyen de différencier le cheminement du reste pour les déficients visuels et créer un moyen de guidage.

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1.8.8 - Portes et sas Toutes les portes situées dans les circulations communes doivent permettre le passage des personnes handicapées et pouvoir être manœuvrées par des personnes ayant des moyens physiques réduits, y compris en cas de système d'ouverture complexe. Les portes comportant une partie vitrée importante doivent pouvoir être repérées par les personnes malvoyantes et ne pas créer de gêne visuelle (éviter les poignées situées en angle, largeurs, palier devant et derrière la porte, force et amplitude du geste, système de repérage des portes vitrées, éviter reflets et éblouissement, commande automatisée d’ouverture et de fermeture des portes, poids des portes…). Les sas doivent permettre le passage et la manœuvre des portes par les personnes handicapées (dimensions hors débattement des deux portes, accès aux poignées, éviter de créer des espaces anxiogènes…). La largeur des portes sur les cheminements dépend de la capacité des locaux desservis : – 1,40 m, avec un vantail d'au moins 0,90 m pour desservir un local pouvant recevoir au moins 100 personnes ; – 0,90 m si le local ne peut pas recevoir plus de 100 personnes. Les portiques de sécurité doivent être au minimum de 0,80 m de largeur. Des espaces de manœuvre doivent être réservés devant et derrière chaque porte ainsi que dans les sas. Le déverrouillage des systèmes d'ouverture automatique des portes doit être signalé par un signal sonore et lumineux.

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1.8.9 - Equipements intérieurs et extérieurs Les équipements, les dispositifs de commande et de service situés dans les circulations et parties communes doivent pouvoir être repérés, atteints et utilisés par les personnes handicapées. La disposition des équipements ne doit pas créer d'obstacle ou de danger pour les personnes ayant une déficience visuelle (hauteurs de commande, accès aux poignées, boîtes aux lettres, poubelles, ergonomie des équipements, éviter de placer des équipements en hauteur sans rappel au sol, profondeur des plans de travail…). Les mobiliers complètent les travaux à caractère immobilier pour l’amélioration de l’accueil des personnes handicapés (mobilier du self service, vestiaires, chambres d’internat, blocs sanitaires, douches système de transmission et d’amplification des sons pour les malentendants dans les salles de spectacles et de conférences …). Guichets, tables, écritoire Ces équipements, lorsqu'ils existent, notamment pour l'accueil du public, doivent, pour l'un au moins de chacun d'eux, être utilisables par les personnes handicapées ; leur face supérieure doit être au maximum à 0,80 m de hauteur et leur bord inférieur à au moins 0,70 m du sol. Leur largeur doit être d'au moins 0,60 m et leur profondeur de 0,30 m au minimum. Lorsqu'il existe une sonorisation, celle-ci doit être équipée d'un système de transmission du signal acoustique par induction magnétique. L'éclairage doit être d'au moins 200 lux au droit des postes d'accueil.

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1.8.10 - Locaux collectifs, celliers et caves Les occupants handicapés doivent pouvoir accéder à l'ensemble des locaux collectifs (local à vélos et poussettes, local à ordure,…) ainsi qu'aux caves et celliers. Ces locaux et les cheminements qui y conduisent font l'objet d'un éclairage suffisant. 1.8.11 - Logements de fonction Les logements de fonction devront répondre aux caractéristiques suivantes :

1.8.12 - Qualités générales du bâtiment Une signalisation uniquement visuelle doit notamment pouvoir être doublée de manière sonore ou tactile et une signalisation uniquement sonore doit pouvoir être doublée de manière visuelle. Quand c'est possible, accompagner l'information d'icônes ou de pictogrammes, concevoir toute information visuelle de manière à ce qu'elle puisse être lue en position assise, par une personne malvoyante, soigner l'éclairage et la qualité visuelle de la signalétique, ne pas créer d'obstacle ou de danger par l'implantation de la signalétique… Un repérage simple des dangers et des issues accessibles faciliteront la circulation en toute sécurité. Le symbole international d’accessibilité sera utilisé lorsque les aménagements ne sont pas facilement repérables. La qualité de l'éclairage, artificiel ou naturel, des circulations communes intérieures et extérieures doit être telle que l'ensemble du cheminement est couvert sans créer de gêne visuelle. Les parties du cheminement où l'équilibre peut être mis en jeu, les dispositifs d'accès et les informations fournies par la signalétique font l'objet d'une qualité d'éclairage renforcée (repérage des commandes, éviter effets d'éblouissements, de reflet sur la signalétique, de clignotement, zones d'ombre, direction de l'éclairage, éclairage provenant du sol du cheminement, minuterie à régler en fonction des usagers les plus lents…). La mise aux normes des bâtiments restructurés permettra de repenser le confort, les flux de déplacements et l’aménagement des locaux. Les salles de classes et circulations seront soigneusement étudiées pour permettre l’accessibilité aux personnes handicapées (mobilier, largeur de passage, sols, confort visuel,

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couleurs contrastées, bande de cheminement, signalisation des escaliers, hauteur des interrupteurs et des poignées de portes, ...). Les équipements sanitaires aménagés pour les personnes handicapées, ainsi que les ascenseurs seront judicieusement répartis dans les bâtiments afin d’être rapidement et aisément accessibles. L’espace et le mobilier des sanitaires et des douches accessibles aux personnes à mobilité réduite seront étudiés avec attention (porte, barre d’appui, lavabo, miroir, etc.).

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1.9 – Points de vigilance bâtiment basse consommation Concept architectural adapté Rechercher une forme compacte, choisir une orientation et des ouvertures favorables par rapport à la course du soleil, rechercher une protection par rapport au vent, rechercher l’inertie et de tout autre mécanisme permettant de bénéficier du confort d’été. NB : La proportion des vitrages au Sud doit se situer entre 20-30 % de la surface occupée pour valoriser les apports solaires, mais il faut alors veiller à la surchauffe d’été par le biais d’occultations. Isolation renforcée de l’enveloppe

Poste Niveau Minimal pour un bâtiment performant

Isolation de la toiture

R = 7 soit environ 30 cm de laine minérale

Isolation des murs

R ≥ 4 soit environ 15 cm de laine minérale de préférence par l’extérieur ou 50 cm d’isolation répartie (type brique terre cuite)

Isolation du plancher

≥ 4 soit environ 15 cm de laine minérale ou 10 cm de polyuréthane

Vitrage Uw ≤ 1.5 soit l’équivalent d’une fenêtre bois ou bois alu avec double vitrage à isolation renforcée 4/16/4 ou triple vitrage.

Traitement spécifique des ponts thermiques Pour traiter les ponts thermiques il sera nécessaire d’avoir recours par exemple : à l’isolation par l’extérieur, aux rupteurs de ponts thermiques, aux balcons désolidarisés… Etanchéité à l’air irréprochable Limiter le nombre de pénétrations de l'enveloppe, limiter les longueurs de conduits, s’assurer de la continuité de la prise en compte de l’étanchéité à chaque phase (APS, APD, PRO), détailler le traitement de toutes les liaisons sensibles. Ventilation Avoir recours à une ventilation de type Hygro B qui ne récupère pas la chaleur mais s’implante à l’utilisation des locaux. Système de chauffage et d’eau chaude sanitaire Avoir recours à des systèmes de production d’énergie à très haut rendement (supérieur à 90 %) et/ou aux énergies renouvelables pour la production de chaleur et d’électricité.

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1.10 – Confort thermique – Gestion de l’énergie

En France, le secteur du bâtiment est le principal consommateur d’énergie et le second émetteur de gaz à effet de serre après les transports. A ce titre, l’amélioration de l’isolation des bâtiments demeure un axe prioritaire dans l’objectif de réduire la consommation d’énergie.

Cet objectif est d’autant plus important que, suite au Grenelle de l’environnement, les consommations d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre devront être réduites de 20 % à compter de 2012 pour les nouvelles constructions (tertiaire et résidentiel). La Région Franche-Comté souhaite assainir énergétiquement son patrimoine immobilier, l’objectif étant d’atteindre à minima pour chaque nouvelle opération et par anticipation à la RT 2012, les objectifs fixés par le label BBC Effinergie :

- Bâtiments neufs et extension = 50 kwh/m²/an en habitation et Cep réf(1) – 50 % en tertiaire (en essayant de s’approcher de l’énergie positive); - Bâtiments restructurés = Minimum Cep réf(1) – 40 % ou consommation actuelle divisée par 2,5 (réalisation d’une étude énergétique préalable) (1) Le Cep constitue l’indicateur de la performance énergétique du bâtiment de la RT 2005 et sert de base légale lors de nouvelles constructions et de rénovations de bâtiments. En référence aux objectifs du Maître d’ouvrage et de son engagement dans le Développement Durable et dans les énergies renouvelables, l’équipe de maîtrise d’œuvre devra porter une réflexion approfondie sur les conditions d’amélioration de la maîtrise de l’énergie, de l’utilisation des énergies renouvelables et de réalisation de bâtiment basse énergie s’approchant de l’énergie positive (hors espace process). Pour cela, le maître d’œuvre étudiera, sur la base d’une approche en coût global, toutes les dispositions permettant d’améliorer l’efficacité énergétique du futur bâtiment. Pour chaque opération dans l’existant, les concepteurs diagnostiqueront l’ouvrage, évalueront qualitativement son enveloppe, listeront et simuleront les différentes actions à mener, analyseront les résultats et établiront un rapport. Dans certain cas, il sera difficile d’atteindre la cible BBC en ne travaillant que sur l’enveloppe du bâtiment. Il sera alors nécessaire de réduire la part de l’éclairage (ex : détecteurs de présence) ou d’avoir recours aux énergies renouvelables (ex : chaudière bois / panneaux photovoltaïques). Pour une installation solaire photovoltaïque, celle-ci n’étant pas liée aux besoins propres du bâtiment puisque l’électricité produite est injectée sur le réseau et non stockée, son opportunité sera déterminée par les surfaces à disposition sur le bâtiment et leur rentabilité (attention à la surcharge sur la charpente).

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1.10.1- Consommation conventionnelle d’énergie d’un bâtiment La consommation conventionnelle d'énergie d'un bâtiment est définie à l'article 4 de l'arrêté du 24 mai 2006 complété par l’arrêté du 8 mai 2007. La consommation conventionnelle d'énergie d'un bâtiment pour le chauffage, la ventilation, le refroidissement, la production d'eau chaude sanitaire (non prise en compte dans les bâtiments tertiaires), l'éclairage des locaux, la ventilation et les auxiliaires (pompes de circulation) s'exprime sous la forme d'un coefficient exprimé en kWh/m2 d'énergie primaire, noté Cep. La surface prise en compte est égale à la surface de plancher hors œuvre nette au sens de l'article R. 112-2 du Code de l'urbanisme. Le Cep constitue l’indicateur de la performance énergétique du bâtiment et sert de base légale lors de nouvelles constructions et de rénovations de bâtiments. Pour être conforme à la RT2005, un bâtiment doit avoir un Cep inférieur ou égal au Cep de référence (Cep réf RT2005) donné par le même moteur de calcul. La Région Franche-Comté souhaite aller plus loin et atteindre l’objectif BBC Effinergie :

- pour la rénovation d’un bâtiment d’enseignement, le Cep réf à atteindre est le Cep réf RT2005 – 40 % en ayant pour objectif de diviser par 2,5 la consommation actuelle du bâtiment;

- pour les bâtiments neufs ou parties de bâtiments neuves, le Cep réf à atteindre est le Cep réf RT2005 – 50 %.

1.10.2- Température intérieure conventionnelle d’un bâtiment La température intérieure conventionnelle atteinte en été, notée Tic, est la valeur maximale horaire en période d'occupation de la température opérative ; pour le résidentiel, la période d'occupation considérée est la journée entière. Elle est calculée en adoptant des données climatiques conventionnelles pour chaque zone climatique. Les modalités de calcul de Tic sont définies dans la méthode de calcul Th-C-E approuvée par un arrêté du ministre chargé de la construction et de l'habitation et du ministre chargé de l'énergie. 1.10.3 - Confort thermique d’hiver Le confort thermique est avant tout une question de température. La température intérieure en période d’occupation sera conforme aux exigences réglementaires et aux recommandations professionnelles, en particulier des guides sectoriels de l’AICVF (Association des Ingénieurs en Climatique, Ventilation et Froid). Un niveau adéquat de température dans les différents locaux en période d’occupation, compte tenu de leur destination, sera ainsi respecté par une bonne régulation et par la gestion des intermittences. Dans les espaces de circulation, les exigences de confort seront moins rigoureuses que dans les autres locaux et tout ou partie des circulations pourront être non ou peu chauffées. D’autres facteurs devront être maîtrisés comme la vitesse de l’air, l’uniformité des températures dans la pièce, la différence de température entre différentes parties du corps, les surfaces vitrées, l’absence de parois froides… On atténuera l’effet de paroi froide en privilégiant les parois vitrées très isolantes (doubles vitrages à faible émissivité). Les locaux à risques de surchauffe seront positionnés de manière stratégique. Le choix des émetteurs et leur position devront être optimisés selon le type de locaux, de manière à rendre l’ambiance la plus confortable possible.

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Les vitesses d’air dans les zones d’occupation ne nuiront pas au confort. A cette fin, pour éviter les mouvements d’air parasites, les bouches ou grilles de soufflage et de reprise des installations de ventilation ou de chauffage seront bien dimensionnées et correctement positionnées. Selon les locaux, le gradient de température entre les pieds et la tête des occupants (0,1 et 1,7) restera inférieur à 4°C. 1.10.4- Confort thermique d’été En dehors de certains locaux sur lesquels la réglementation l’impose, il ne sera pas accepté ni climatisation, ni rafraîchissement. Toutefois, la température intérieure d’été des différents locaux devra toujours être inférieure à 27°C ou inférieure de 5°C à la température extérieure lorsque celle-ci dépasse 32°C. Le confort thermique d’été sera ainsi assuré par une bonne conception des locaux avec des dispositions architecturales et techniques (protections solaires, bonne isolation des parois, inertie thermique, ouvrants, possibilité de ventilation nocturne assistée…). Des protections solaires extérieures seront à étudier, en fonction de l’orientation, pour toute surface vitrée verticale, orientée de nord-ouest à est en passant par le sud (masques horizontaux, verticaux, stores extérieurs, brises soleil,...). On choisira des dispositifs adaptés à chaque orientation et on privilégiera ceux arrêtant le rayonnement direct mais transmettant néanmoins la lumière naturelle (par réflexion ou autrement). Les protections solaires intérieures sont proscrites. On prendra également soin à l’isolation et notamment à celle des toitures. Le système de ventilation en mode été, sera essentiellement conçu pour l’évacuation des surchauffes et on aura largement recours aux systèmes passifs de rafraîchissement et de ventilation naturelle. En période d’occupation, les vitesses d’air au niveau des zones d’occupation ne nuiront pas au confort, en particulier lors des ouvertures de fenêtres ou lors des périodes de surventilation. Pour les façades exposées au bruit, le maintien du confort se fera en conservant l’isolement acoustique. Une attention devra donc être portée sur les points suivants :

- le choix des orientations de locaux à fort risque d’inconfort d’été (occupation ou équipements), - les protections solaires extérieures mises en œuvre pour chaque orientation, - la réduction des charges internes et notamment celles dues à la bureautique, à l’éclairage et aux

appareils de cuisson, - l’inertie du bâtiment devra être suffisante pour amortir les pics de surchauffe et redistribuer

pendant la journée une partie de la fraîcheur emmagasinée pendant la nuit, - le dispositif devra permettre une surventilation nocturne.

1.10.5- Maîtrise des besoins énergétiques Dans le cadre d’une démarche de Qualité Environnementale, les concepteurs intégreront les objectifs suivants : Pour les bâtiments neufs et les extensions, l’enveloppe et les caractéristiques des équipements de chauffage et d’électricité devront permettre d’obtenir un gain de 50 % sur la consommation conventionnelle de référence définie par la RT 2005 (Label BBC Effinergie®), et de répondre aux futures exigences de la RT 2012. Ponctuellement et à la demande du Maître d’ouvrage, un projet exemplaire d’un bâtiment à énergie positive sera étudié.

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Pour bénéficier du Label BBC Effinergie®, un bâtiment doit non seulement être performant d'un point de vue thermique mais aussi faire l'objet d'une certification portant sur la sécurité, la durabilité et les conditions d'exploitation des installations de chauffage, de production d'eau chaude sanitaire, de contrôle climatique et d'éclairage ou encore sur la qualité globale du bâtiment. Pour les locaux restructurés ou réhabilités, réalisation systématique d’une étude énergétique préalable aux restructurations lourdes des bâtiments afin d’en définir la consommation actuelle et afin de fixer l’objectif à atteindre après travaux, avec pour base un gain de 40 % sur la consommation conventionnelle de référence définie par la RT 2005 (équivalent au label Effinergie®) et une division au minimum de 2,5 de la consommation énergétique (objectif facteur 4) L’isolation de l’enveloppe sera très performante (traitement des ponts thermiques, double vitrage isolant à faible émissivité, bouches hygroréglables,...). Le coefficient de transmission thermique U de l’enveloppe devra être compris entre 0,35 et 0,45 W/m².K et l’indice d’isolation de l’enveloppe devra être compris entre 0.9 et 1.2 W/m².K. Les bâtiments devront posséder des dispositions architecturales et techniques permettant d’éviter le recours à la climatisation et de limiter les déperditions et consommations de chauffage en hiver (orientation, inertie du bâtiment, surventilation nocturne, les locaux comportant des risques de surchauffe seront si possible exposés au Nord...). De même, l’orientation et l’inclinaison des vitrages ainsi que leurs protections solaires sont à prévoir afin d’optimiser les gains en hiver, en évitant les surchauffes estivales et les risques d’éblouissement (privilégier les orientations sud-est au sud-ouest, passant par le sud et éviter les vitrages horizontaux ou peu inclinés). Il sera choisi des équipements performants et à basse consommation (dimensionnement adéquat et régulation des émetteurs de chaleur, ventilation efficace voire double flux, lampes basse consommation équipées de ballasts électroniques séparés, systèmes économiseurs d’éclairage,...). L’éclairage naturel sera optimisé afin de minimiser les consommations électriques. Cette optimisation sera couplée à une bonne gestion technique de l’installation d’éclairage artificiel. L’efficacité des équipements énergétiques sera renforcée (systèmes de régulation, de ventilation, de production d’ECS et d’appareils économes, intermittence des installations par zones thermiques, très bonne isolation des réseaux de distribution et optimisation des linéaires, récupération des pertes de chaleur en cuisine, affichage des consommations,...). 1.10.6- Choix des énergies – Recours aux énergies renouvelables – Les concepteurs auront recours aux énergies renouvelables qu’après avoir optimisé la réduction des besoins. Les besoins résiduels seront couverts par des systèmes et des énergies qui devront répondre, de la façon la plus performante possible, aux trois objectifs suivants :

- réduction du coût des consommations d’énergie, - limitation de la contribution du bâtiment au prélèvement des ressources énergétiques non

renouvelables, - limitation de la contribution du bâtiment à la dégradation de l’environnement à l’échelle

locale, régionale ou planétaire.

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Les solutions souhaitées par le Maître d’ouvrage sont :

- le remplacement des chaufferies fioul ; - le cas échéant, remplacement des chaufferies propane.

Une étude multi-énergétique sera systématiquement réalisée par les concepteurs.

Le chauffage électrique sera évité et ne pourra être utilisé que dans des volumes réduits dépourvus de tout autre moyen de chauffage et éloignés des générateurs. La faisabilité de la réalisation d’une chaufferie bois sera étudiée systématiquement en cas de besoin de remplacement d’une chaufferie fioul. Cette faisabilité comparera les coûts d’investissement, de fonctionnement et d’entretien.

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1.11 – Confort acoustique 1.11.1– Prescriptions générales Les ouvrages, matériaux et équipements seront conçus, choisis et mis en œuvre de telle sorte que soient limitées les transmissions des bruits d’équipements, des bruits d’impact, des bruits aériens intérieurs et extérieurs. Dans le cadre de cette démarche, le traitement acoustique devra être soigné. Seront pris en compte : l’isolement des façades et des parois, l’affaiblissement acoustique des fenêtres, la cohérence entre le niveau d’isolation acoustique vis-à-vis de l’environnement intérieur et extérieur à l’établissement, le niveau sonore des équipements ; groupe froid, équipements des ateliers, aspirations…. Il sera prévu une étude préalable et en fin de chantier, une mesure acoustique vis à vis des tiers. Une collaboration étroite entre l’architecte, l’acousticien, le bureau d’études structure, le bureau d’études fluides et l’économiste est indispensable pour obtenir les meilleurs résultats acoustiques. De manière générale, la volumétrie des pièces et la configuration des locaux seront prévues en fonction des nuisances acoustiques intérieures et extérieures identifiables. Au niveau des aménagements intérieurs, les locaux où se déroulent des activités silencieuses seront éloignés, aussi bien horizontalement que verticalement, des locaux où se déroulent (simultanément) des activités bruyantes et des éventuels locaux techniques abritant des équipements bruyants. Lorsque cela ne sera pas possible, l’isolement acoustique des parois sera renforcé et les communications directes entre ces locaux seront évitées. Des solutions d’isolation phonique permettront de limiter les risques de gêne entre intérieur et extérieur, entre les différents lieux et dans les salles où le calme est recherché. Des solutions complémentaires

Le concepteur prendra les dispositions qui s’imposent afin que les ouvrages soient conformes à l’arrêté du 25 avril 2003. Ils devront également être conformes aux prescriptions du GIAC (Groupement de l’ingénierie acoustique) concernant l’acoustique des locaux scolaires intégrant une démarche de Qualité Environnementale.

Points abordés dans le présent paragraphe :

- isolement aux bruits aériens ; - isolement aux bruits d’impact ;

- correction acoustique.

Point de vigilance : niveau sonore des équipements. Faire une étude préalable et des mesures acoustiques à l’intérieur et à l’extérieur vis-à-vis des riverains en fin de chantier.

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pourront être envisagées, si besoin, en plus de l’isolation acoustique (zones tampons, matériaux absorbants tels que bois, feutres, flocages...). En particulier, les locaux recevant des équipements producteurs de nuisances sonores, comme les ateliers, les salles de musique, la chaufferie ou le local ventilation..., seront équipés de panneaux absorbants ou traités en vu d’éviter les phénomènes de résonance ( plots antivibratiles pour les machines, etc...). Une attention particulière sera portée sur la limitation de l’émergence acoustique, conforme à la réglementation, pour les équipements techniques aux abords extérieurs des locaux techniques, de jour comme de nuit. Les matériaux et équipements seront choisis en fonction de leurs caractéristiques acoustiques (cloisons, portes, revêtements, entrées d’air,…). La vitesse de l’air dans les conduits de ventilation ne devra pas dépasser 4 m/s ou des silencieux devront être prévus afin de limiter les nuisances acoustiques. 1.11.2– Isolement aux bruits aériens Le niveau sonore maximal réceptionné, dans chaque salle de cours, vis à vis des bruits émis dans les locaux voisins et dans l’environnement extérieur au sens le plus large sera inférieur à 40 dB. En cas de recloisonnement, les nouvelles cloisons et portes devront permettre de respecter la réglementation acoustique en vigueur pour les constructions neuves concernant l'affaiblissement acoustique des bruits aériens entre deux locaux. Les portes de communication entre salles de classes seront proscrites, sauf impératif de sécurité, et les entrées d’air en façade seront de type acoustique. Les salles de musiques, les salles polyvalentes, les studios de son et autres activités de même type comporteront des SAS d’entrée et feront l’objet d’études spécifiques. Une attention particulière sera portée sur le traitement des faux plafonds. 1.11.3– Isolement aux bruits d’impact L’isolation des parois horizontales, y compris les revêtements de sol et des parois verticales, doit être telle que le niveau de pression acoustique normalisé Ln AT du bruit perçu dans les locaux de réception ne dépasse pas 67 dB, lorsque des impacts sont produits sur le sol des locaux normalement accessibles, extérieurs au local de réception considéré, par la machine à chocs normalisée décrite dans la norme NF S 31-052 pour une durée de réverbération de référence de 0,5 s à toutes les fréquences. 1.11.4– Correction acoustique Les salles de restaurant devront notamment être très sourdes, temps de réverbération voisin de 0,6 secondes. La correction acoustique des ateliers tiendra compte des nuisances sonores des équipements et du besoin de communication orale des utilisateurs. Les salles de technologie attenantes seront traitées comme des salles de cours.

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1.12 – Confort visuel

Points de vigilance et recommandations : Pour un meilleur confort des usagers, il est souhaitable de valoriser les vues sur l’extérieur. L’utilisation de la lumière naturelle sera recherchée pour le confort visuel qu’elle procure (excellent rendement lumineux, excellent rendement des couleurs,…), pour des aspects psychologiques (lutte contre la fatigue) et pour son intérêt énergétique. Les concepteurs devront donc chercher à optimiser l’éclairage naturel tout en évitant les risques d’éblouissement et en assurant le confort d’été et d’hiver. Selon leur destination, les locaux (y compris extrémités des circulations) seront orientés de manière à permettre la création de vues dégagées et agréables vers l’extérieur. Des baies vitrées, à hauteur de vision, donnant sur l’extérieur permettront aux yeux de se reposer et à l’esprit de se ressaisir. Le bien être des occupants de l’établissement fait partie de la qualité environnementale de l’opération et il sera important de choisir des couleurs qui créeront un environnement agréable et harmonieux et qui favoriseront la diffusion de la lumière (naturelle et artificielle). Les couleurs pourront aussi être utilisées pour matérialiser des circulations dans de grands locaux, pour signaler des zones ou des fonctions particulières, pour favoriser l’orientation dans l’espace et pour répondre à des objectifs de sécurité. Selon la destination des locaux (bureaux, locaux d’enseignement,…), les facteurs de réflexion des parois seront proches de 70 % pour les plafonds, 60 % pour les murs et 40 % pour les sols. Les ateliers ne seront pas des lieux sinistres, la préoccupation du cadre de travail doit y être aussi importante que dans les autres locaux. L’éclairage ainsi que les couleurs devront permettre d'offrir un maximum de clarté. En outre, la réglementation et les recommandations de l’A.F.E. (association française de l’éclairage) serviront de base pour la conception des postes de travail sur écran et de leur éclairage. La disposition des baies vitrées par rapport aux postes de travail sera étudiée avec soin ainsi que leur équipement (rideaux, protections solaires,…). Par ailleurs, les possibilités de nomadisme informatique devront être prises en compte dans la conception des locaux. En ce qui concerne l’éblouissement, le risque d’inconfort visuel sera réduit par un équilibre des valeurs de luminance dans le champ visuel. Les surfaces mates seront préférées dans le champ visuel. L’éclairage sera approprié au type de travail, en évitant que la lumière ne soit réfléchie dans les yeux. Plus la tâche visuelle sera ardue, plus il y aura lieu de contrôler les éblouissements. Des contrastes de couleurs entre ombres et lumières pourront donner du caractère ou créer différentes ambiances, en facilitant la lisibilité des lieux.

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1.12.1 – Eclairage naturel Tous les locaux occupés de manière habituelle devront être éclairés naturellement, y compris les halls, tout en conservant une bonne fonctionnalité dimensionnelle des salles. Les verrières devront être traitées avec le plus grand soin afin d’éviter les risques d’infiltration d’eaux pluviales et de permettre un nettoyage aisé des parties vitrées. Les locaux d'enseignement, les locaux de réflexion (CDI), les bureaux, les locaux médicaux, internats, locaux de détente et ateliers bénéficieront d'un éclairage naturel diffus permettant d'obtenir un facteur de lumière du jour (rapport entre l'éclairement sur le plan de la table la plus défavorable et l'éclairement horizontal à l'extérieur, en site dégagé, rayonnement diffus seulement) de 2 % minimum. Des dispositifs de protection solaire équiperont les fenêtres ou éclairages zénithaux de ces locaux, lorsque leur orientation les rend nécessaires, de façon à éviter l'éblouissement des occupants. Les Maîtres d’œuvre devront être vigilants dans l’utilisation de grandes parois vitrées, sources potentielles d’inconfort : chaleur, froid, éblouissement, difficultés d’entretien, nécessité d’occultation et risque d’effraction en rez-de-chaussée. Des dispositions seront prises pour rechercher un bon équilibre des luminances en éclairage naturel dans les différents locaux, en fonction des activités qui y sont pratiquées, tout en évitant les risques d’éblouissement et sans aller contre les proportions fonctionnelles de la salle. Le facteur déterminant dans l'étude de l'éclairage naturel est le facteur de lumière du jour (FLJ) : rapport de l'éclairement au point intérieur d'un plan considéré (le plan de travail), à l'éclairement extérieur sur le plan horizontal, en site dégagé, par ciel couvert (caractérisé par une répartition précise des luminances sur la voûte céleste). Il se compose de trois contributions distinctes : une composante du ciel, une composante réfléchie externe et une composante réfléchie interne. Le facteur de lumière du jour diminue très rapidement lorsque l'on s'éloigne des baies vitrées et sa valeur n'a de sens qu'en un point particulier du local (par exemple sur le plan de travail le plus défavorisé). Un facteur de lumière du jour élevé permettra une meilleure économie d'énergie, car la durée d'utilisation de l'éclairage artificiel sera réduite. S'il est bien de penser l'éclairage naturel en termes de "quantité" de lumière (facteur de lumière jour : FLJ), il est aussi nécessaire de réfléchir en termes de qualité de l'éclairement naturel (contraste, absence de reflets ou de problème d'éblouissement, etc…). Les dépôts, réserves et salles de collection utilisés par les sciences naturelles, bénéficieront d'un éclairage naturel permettant d'obtenir un facteur de lumière du jour de 1,5 % minimum. Les dépôts et réserves utilisés pour le stockage des mobiliers et matériels divers pourront disposer uniquement d'un éclairage artificiel. Le facteur de lumière de jour des circulations et sanitaires sera de 0,5 % minimum. Les salles à manger élèves et professeurs bénéficieront d'un éclairage naturel équivalent à celui prévu pour les locaux d'enseignement. Un éclairage zénithal complémentaire pourra être envisagé à condition de prendre toutes les précautions pour permettre d'assurer un bon confort l'été et un obscurcissement de qualité, pour répondre aux besoins de certains locaux. Les aménagements intérieurs devront également favoriser l’éclairage naturel (couleurs de parois claires peu salissantes, transparences, zones de travail proches des ouvertures,…).

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1.12.2– Eclairage artificiel Les niveaux d’éclairement seront spécifiques à chaque espace fonctionnel. Les fiches fonctionnelles des espaces figurent dans le tome I du guide des prescriptions. Les objectifs de confort visuel liés à l'éclairage artificiel peuvent être atteints avec différentes sources lumineuses et ces choix auront des conséquences sur les consommations d'électricité. La réduction des dépenses énergétiques d'une installation d'éclairage pourra se faire en jouant sur les six paramètres suivants :

- Haute efficacité lumineuse de la lampe.

- Meilleur rendement des luminaires en service.

- Dissipation réduite de puissance au niveau des ballasts.

- Meilleurs facteurs de réflexion (choix des coloris).

- Optimisation de la commande de la lumière.

- Meilleur facteur d'utilisation de l'éclairage. Globalement, tout en respectant les niveaux d'éclairage demandés, on cherchera à réduire la puissance installée de l'éclairage artificiel à sa valeur minimale (facteurs de réflexion élevés, luminaires ayant de bon rendement, …). Plutôt que d'augmenter fortement le niveau d'éclairage ambiant, il est possible de privilégier l'éclairage localisé à la tâche. L'attention est attirée sur le fait que, contrairement aux usages établis, l'implantation des luminaires déterminera le calepinage des faux plafonds et non l'inverse.

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1.13 – Durabilité et optimisation de la maintenance

La Région Franche-Comté souhaite intégrer dès la phase de conception du projet, les préoccupations de durabilité des ouvrages, de maintenance et d'exploitation technique afin d'améliorer les conditions ultérieures de fonctionnement et d'en limiter les dépenses. Les projets des nouveaux locaux devront répondre aux objectifs suivants :

• Optimiser les coûts futurs de maintenance et d'exploitation technique d'un lycée. • Garantir les meilleures conditions de durabilité des différents constituants du

bâtiment, en adaptant en particulier les prestations aux conditions d'utilisation spécifiques d'un lycée.

• Maintenir un bon niveau de qualité de service compatible avec un budget de fonctionnement limité.

Le Maître d’ouvrage souhaite, en outre, garantir les meilleures conditions de maintenance et d'exploitation en livrant aux futurs utilisateurs, un bâtiment avec des installations simples et faciles d'entretien pour lesquelles les concepteurs intègreront de manière systématique dans leurs études un élément de mission visant à établir un dossier d’entretien et de maintenance comprenant : - une étude précise des coûts de maintenance dès la conception afin d’adapter les choix techniques ; - la conception des postes d’intervention ultérieures sur les ouvrages en intégrant les moyens d’accès du personnel, les moyens de manutention des équipements, la configuration des postes d’intervention ;

- la rédaction de fiches d’exploitation listant les points d’entretien courant à réaliser sur les équipements et sur le bâti ;

- la rédaction d’un plan de maintenance « grosses réparations » ;

- l’information à l’utilisateur (hors information de base dans le cadre de la mise à disposition des équipements) ;

- la proposition de contrats d’entretien à souscrire avec estimation du coût dès l’appel d’offre travaux ;

- la rédaction des cahiers des charges des contrats d’entretien ;

- l’assistance au Maître d’ouvrage ou aux utilisateurs pour la consultation (exploitation des offres) pour la passation des contrats d’entretien ;

- le suivi de l’exécution des contrats d’entretien jusqu’à la fin de la garantie de parfait achèvement ; - la définition des visites périodiques réglementaires et conseillées (détermination du type d’organisme compétent, établissement des cahiers des charges, estimation, ...). Le dossier d’entretien et de maintenance (DEM) complètera les documents techniques réglementaires : dossier d’intervention sur les ouvrages (DIUO) et dossier des ouvrages exécutés (DOE).

La mise en service des locaux et installations ne pourra s’effectuer sans contrat d’entretien.

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1.13.1– Documents nécessaires à l’exploitation et à la maintenance

1.13.1.1 – Présentation des documents Tous les documents décrits en suivants seront remis en 5 exemplaires : 4 sur support papier + 1 sur support informatique : - Format informatique des tableaux et fichiers textes compatibles avec Excel et Word. - Format informatique des plans compatibles avec Autocad

1.13.1.2 – Dossier d’Entretien et de Maintenance (DEM) Le DEM fourni par la MOE au Maître d’ouvrage dans le cadre de la mission DEM comportera : - les fiches matériaux, matériels et équipements (marques, fournisseurs, caractéristiques techniques, modes d’emplois simplifiés, FDES) déclinées par corps d’état et leur localisation ; - les fiches d’exploitation listant les points d’entretien courant à réaliser, les prescriptions du fabricant sur les matériaux, matériels et équipements ainsi que le calendrier des vérifications, réglages et remplacements de petits éléments à prévoir ; - une étude précise des coûts de maintenance ; - les projets de contrats d’entretien (avec cahier des charges) à souscrire avec estimation des coûts ; - un plan de maintenance « grosses réparations » ; - un volet d’intervention ultérieure sur les ouvrages en intégrant les moyens d’accès du personnel, les moyens de manutention des équipements, la configuration des postes d’intervention (par recoupement avec le DIUO) ; - le cahier des visites périodiques réglementaires et conseillées (détermination du type d’organisme compétent, établissement des cahiers des charges, estimation, ...) ; Le DEM doit apporter aux utilisateurs une véritable connaissance des bâtiments et des installations techniques souvent complexes et leur permettre une autonomie importante en matière de fonctionnement et d’entretien.

1.13.1.3 – Dossier d’Intervention Ultérieure sur les Ouvrages (DIUO) Le DIUO, fourni au Maître d'ouvrage par le coordonateur SPS puis transmis à l’utilisateur, doit permettre aux entreprises qui réalisent les interventions ultérieures de trouver l'ensemble des éléments pour effectuer celles-ci en sécurité : mesures de prévention intégrées à l'ouvrage et dispositifs nécessaires pour réaliser ces interventions. Pour permettre à l'entreprise intervenante de trouver rapidement les informations dont elle a besoin, il est préférable que le DIUO soit établi sous forme de fiches et schémas ou plans de repérage. Sur les fiches relatives aux interventions, l'entreprise doit trouver : - la nature de l'intervention à réaliser ; - la localisation (photos, schémas d’accès...) ; - les dispositions techniques retenues par le maître d’ouvrage, sur proposition du maître d’œuvre après avis du coordonnateur SPS, concernant :

• l’accès ; • les planchers de travail ; • les protections collectives en place ou les dispositions prévues pour leur mise en place ; • les matériels spécifiques à utiliser ; • les consignations à effectuer ; • l’éclairage disponible dans l’ouvrage ;

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• les moyens d’effectuer les approvisionnements ; • l’aération (amenée et extraction de l’air) existante ; • les matériaux et produits dangereux identifiés en cas de réhabilitation et maintenus dans

l’ouvrage ; • la protection des tiers ou du personnel d’exploitation... ; • les références des pièces et documents mis en annexe et à la disposition de l’entreprise (notice

d’entretien et d’utilisation, plan d’exécution...) ; • les contraintes liées à l’environnement et à l’exploitation (consignation, balisage...).

1.13.1.4 – Dossier des Ouvrages Exécutés (DOE) Le DOE fourni par la MOE au Maître d’ouvrage puis transmis à l’utilisateur comportera les pièces décrites en suivant : Sécurité - PV Ouverture au public ; - attestation de solidité ; - prescriptions annexées au permis de construire ou à l'autorisation de travaux ; - rapport final du contrôleur technique sans réserve ou avec levées des réserves ; - liste des PV de résistance au feu des éléments constructifs. Documents généraux - Pv de réception ; - date de début et de fin des garanties (Parfait achèvement, biennale, décennale) ; - plans masse et de chaque niveau y compris toiture ; - plans voirie et réseau divers ; - tableau des surfaces (SHOB, SHON, SU) ; - fiche d’identité des équipements techniques. Par lot - plans des réseaux ; - plan de structure (toiture, béton armé, etc…); - liste des matériels et équipements + notice d’entretien ; - certificat de conformité (ascenseur, gaz, etc…) ; - procès verbaux des essais en fin de travaux (COPREC) ; - pv de classement feu des matériaux ; - schéma de principe des installations (chauffage, CTA, GTC, etc…) ; - schéma des armoires électriques ; - dossier SSI. 1.13.2– Durabilité et conception des espaces Les différents constituants du bâtiment et leurs détails devront être choisis pour leur durabilité qui conditionne, d'une part, les fréquences d'indisponibilité des équipements et le coût d'intervention de dépannage et d'autre part, les coûts et les fréquences des grosses opérations de maintenance ultérieures. Les exigences de durée de vie permettront d’adapter la durabilité de chaque ouvrage aux nécessité d’évolutivité : depuis 10 à 20 ans, pour les partitions intérieures, équipements de chauffage ou d’éclairage, revêtements de sols et murs fortement liés à l’aménagement intérieur des locaux et à l’évolution des pédagogies, jusqu’à plusieurs dizaines d’années pour les éléments de structure et d’enveloppe.

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Exigences :

Familles d’ouvrages Pas de renouvellement ni de gros entretien pendant Couverture, étanchéité 20 ans Façades 20 ans Menuiseries extérieures 30 ans Chauffage 20 ans Appareils sanitaires 20 ans Revêtements de sols souples 10 ans

La garantie minimale des matériels mis en œuvre est celle donnée par la profession pour les matériels les plus performants sur le marché. Les Maîtres d'œuvre auront une préoccupation prioritaire dans les choix qu'ils devront effectuer, en terme de matériaux et de système de fonctionnement. Les matériaux, éléments et équipements de construction, une fois mis en place, vont devoir durer pour permettre au lycée de fonctionner. Face à cet impératif, les concepteurs seront amenés à s’interroger sur plusieurs points :

- la durée de vie du bâtiment : plus elle sera longue, moins lourd sera l'impact sur l'environnement ;

- la durée d'exploitation du bâtiment : elle n'est pas nécessairement liée à la durée de vie du bâtiment pendant laquelle plusieurs occupants peuvent se succéder, aussi le bâtiment doit être flexible et adaptable ;

- la durée de vie des matériaux et produits constituant le bâtiment : pour de nombreux matériaux elle n'est pas égale à la durée de vie du bâtiment et des travaux de réfection et de remplacement devront être envisagés tout au long de la vie du bâtiment.

La durée de vie de l'enveloppe d'un bâtiment, sans charges élevées d'entretien et de maintenance, est un paramètre important de la qualité environnementale d'une construction.

Pour cela, le choix des matériaux, éléments et équipements mis en œuvre pour la construction ou la restructuration des futurs bâtiments devra prendre en considération l’évolution et le vieillissement des produits mis en place. Les budgets d'entretien des matériaux (réfection de peintures, etc…) et des équipements étant limités, les locaux devront supporter des périodes sans aucun entretien. Sauf exception pour quelques matériaux innovants et dont les qualités seront éprouvées avant utilisation massive, il sera fait usage de matériaux résistants, anti-agression lorsque nécessaire, mis en œuvre intelligemment, tout en ayant un impact environnemental faible. Tous les éléments concourant à la sécurité (exemple attache soutenant des éléments de façade, …), ainsi que ceux qui sont difficilement accessibles (exemple étanchéité sous une toiture jardin, …), auront une très longue durée de vie. Il conviendra également de concevoir les bâtiments de telle sorte que les parties dont la durabilité est la plus courte puissent être remises en état à moindre frais sans avoir à agir sur les parties dont la durabilité est plus importante.

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1.13.3 – Optimisation de la maintenance Les coûts futurs de maintenance et d'exploitation technique du bâtiment relèvent de 3 postes principaux : L'exploitation technique

• factures énergétiques et de fluide ; • nettoyage des locaux et des surfaces vitrées ; • entretien des espaces verts.

L’entretien et la maintenance courante

• coût et temps passé à la conduite et au contrôle des installations ; • coût et temps passé aux opérations de maintenance courante et d’entretien ; • coût des contrats d’entretien et de maintenance confiés à des entreprises extérieures (chauffage,

ascenseurs...). La grosse maintenance

• Les coûts directs et indirects de la maintenance corrective (pannes et réparations) ; • Les coûts des travaux de grosse maintenance liés au gros entretien et au renouvellement des

constituants des bâtiments. C’est pourquoi, il est demandé de raisonner systématiquement en investissement initial et en coûts différés (consommations, entretien, renouvellement), c'est-à-dire en coût global. Les concepteurs chercheront ainsi à minimiser les frais d’exploitation des constructions et installations (durabilité, facilité de remise en état des aménagements, minimisation des dépenses énergétiques, centralisation des principales commandes, protection contre le vol, recherche des matériaux inaltérables nécessitant peu d’entretien, façades et toitures sans grosses réparations pendant la durée d’amortissement, etc.). Les concepteurs intégreront une étude sur le coût de prestations proposées sur la durée de 30 ans et en justifieront les règles de calcul (estimation des consommations d’eau et d’énergie des différents postes, coûts d’entretien et coûts d’exploitation). 1.13.4 – Critères d’optimisation L'optimisation de la maintenance et de l'exploitation technique passe par la prise en compte de différents critères :

1.13.4.1 – Fonctionnalité des espaces D'une façon générale les opérations de maintenance doivent pouvoir se dérouler avec le minimum de gêne pour les utilisateurs et le personnel de maintenance. Sur le plan de l'exploitation, la fonctionnalité des locaux devra répondre à différents critères :

- l'accessibilité des différents locaux sera particulièrement étudiée ; - une différenciation des accès sera établie en fonction de leur nature (public, locaux techniques

livraison, etc.) et de leur niveau de protection ou de surveillance tel que définis dans le programme; - la possibilité pour plusieurs locaux d'être livrés en matériels lourds sera prise en compte.

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1.13.4.2 – Accessibilité et maintenabilité des équipements Il convient d'assurer l'accessibilité à tous les composants nécessitant des interventions de nettoyage ou de maintenance courante : accès aux réseaux techniques et notamment aux vannes d'isolement, équipements de désenfumage, équipements situés en toiture, tels VMC, antennes... Les accès devront être conformes à la réglementation en vigueur concernant la coordination de sécurité et protection de la santé.

1.13.4.3 – Choix des matériaux Le choix des matériaux et composants du bâtiment ne peut pas se baser sur les seules considérations pratiques et économiques mais doit aujourd'hui aussi intégrer les considérations écologiques (énergétiques et environnementales). Le choix des matériaux et procédés seront fait selon une approche multicritère, intégrant majoritairement des critères environnementaux (Fiches de Déclaration Environnementales et Sanitaires, analyse du cycle de vie, labels environnementaux, bilan carbone, énergie grise…). Trois familles de critères sont proposées aux concepteurs : Critères techniques et architecturaux :

• performances techniques, • performances fonctionnelles, • qualité architecturale, • durabilité et facilité d’entretien.

Critères économiques :

• coûts d’investissement, • coûts différés (entretien, renouvellement).

Critères environnementaux :

• économie d’énergie induite sur toute la durée du cycle de vie, • impact sur l’environnement et la santé sur toute la durée du cycle de vie.

Aujourd'hui un grand nombre de matériaux ou de systèmes constructifs ne possèdent pas encore de FDES, mais la majorité de celles qui existent sont disponibles sur la base INIES : http://www.inies.fr et également auprès de l'AIMCC : 01 44 01 47 80 ou [email protected] (association des industries de produits de construction).

Les concepteurs opteront de préférence pour des matériaux possédant un label écologique européen. Le label écologique européen est attribué aux produits répondant à des critères relatifs à la réduction de la pollution de l'eau et de l'air et à la limitation des déchets. Certains pays développent d'autres labels : NF Environnement (France), l'Ange Bleu (Allemagne), le Cygne Blanc (Danemark, Finlande, Norvège et Suède), le Choix Environnemental (Canada), …

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La Région Franche-Comté formule quelques principes et recommandations pour guider le choix des concepteurs :

− Une attention particulière sera portée sur le choix multicritères des matériaux. A défaut d’Analyses du Cycle de Vie, une recherche de matériaux à faibles impacts environnementaux devra être effectuée : produits renfermant peu d’énergie « grise » (faibles consommations d’énergie primaire et préférence aux matériaux régionaux), utilisation de matières recyclées et renouvelables (part souhaitée 1,5% de la masse du bâtiment), et ceux réutilisables, recyclables ou valorisables. Les sites de production certifiés ISO 14 001 seront notamment privilégiés.

− Les matières synthétiques seront utilisées avec parcimonie et les matériaux utilisés contenant des composants critiques, problématiques ou toxiques seront évités (solvants, composés organiques volatils, substances halogénées, biocides, plastifiants, formaldéhydes, gaz à ODP non nul,…).

− L’emploi du bois sera recherché. Toutefois, une garantie sur la provenance et sur la gestion de la forêt sera demandée. De plus, les produits de traitement et d’entretien devront être choisis selon leurs caractéristiques environnementales (voir paragraphe suivant).

− Les produits de construction ne devront pas être sources de pollution. Chaque fois que possible, il sera demandé que les produits bénéficient d’un label européen (NF-Environnement, ECOLABEL, Ange Bleu, Cygne Blanc,...). Le certificat de qualité Natureplus (Allemagne, Pays-bas, Autriche) est accordé aux produits qui satisfont à des critères très stricts relatifs à l'environnement, la santé et la fonctionnalité. Ce critère est probablement le plus exigent et le plus représentatif.

− Pour les produits de construction ne bénéficiant pas d’un avis technique du CSTB, il sera envisagé : soit un recours à la procédure d’ATEx du CSTB, soit une couverture par une assurance spéciale du fabricant ou une proposition de produits validés par d’autres pays européens.

− Les matériaux retenus devront être d’entretien facile et ne devront pas nécessiter de produits de nettoyage sources de polluants et la diversité des matériaux sera limitée.

A qualité égale sur les autres critères, la préférence sera accordée aux techniques et matériaux normalisés, nécessitant pas ou peu d’entretien (revêtements de sols, murs, façades, menuiseries extérieures) ou ceux ne nécessitant pas l’intervention d’un prestataire de service extérieur. Les dispositions techniques et architecturales devront limiter les salissures : choix des couleurs, revêtements anti-graffiti, traitement des plinthes et soubassement… Par ailleurs, des locaux et des installations techniques simples et dimensionnées au plus près des besoins des utilisateurs constituent la première source d'économie. Ils réduisent des tâches d'entretien courant, le coût des contrats de maintenance et les risques de panne et de dysfonctionnement des installations tout en limitant les nombreux coûts indirects qui en découlent. Aucun avis favorable ne sera donné par le contrôleur technique s’il n’existe pas d’avis technique. Il y aura toujours possibilité de déposer une demande d’Atex.

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1.13.5 – Points de vigilance Les recommandations qui suivent ont pour objectif d'orienter l'esprit dans lequel doivent être conçus les ouvrages afin d’améliorer leur maintenance. Elles ne sont pas exhaustives et les maîtres d’œuvre pourront développer, dans leurs réponses, leurs propres thèmes de réflexion.

1.13.5.1 – Mesures générales Il est difficile de prévoir l’utilisation future des locaux d’un établissement mais quelques mesures simples permettent de ménager l’avenir : - portance des dalles dans les ateliers ; - largeur des portes ; - passage des fluides (hors cloisons) ; - fixation des luminaires ; - positionnement des tableaux électriques… . Les structures poteaux-poutres ont la préférence du Maître d’ouvrage mais une attention particulière devra être portée à la réglementation sismique applicable prochainement sur tout le territoire franc-comtois et au surcoût qu’elle pourra générer. Les salles de cours seront dimensionnées pour accueillir des classes entières soit 35 élèves. Elles pourront être facilement cloisonnées et décloisonnées à l’aide d’éléments autoportants sans nécessité de réfection des réseaux, plafonds et revêtements de sol. Des réserves de "place" des différents éléments doivent être prévues en vue d'offrir une réelle flexibilité des bâtiments quant à leurs irrigations techniques horizontales et verticales. Le surdimensionnement doit être fonction de la position des ouvrages entre les sources et les points d’usage :

-au maximum près des sources.

-limités plus on s’approche des points d’usage. Réserve de "place disponible" :

- Caniveaux techniques : 50 %

- Gaines techniques (distributions électriques et hydrauliques) : 50%

- Goulottes techniques : 50 %

- Chemins de câbles : 30 %

- TGBT et armoires divisionnaires : 30 %

- Plinthes techniques : 30 % Les locaux techniques et les distributions principales des fluides devront être en mesure d’accepter des augmentations de puissance ou de débit importants sans remettre totalement en cause l’installation. Le positionnement et la nature des réseaux ne feront pas obstacle aux réaménagements des espaces. L'irrigation en énergie et en fluides des différentes zones devra être tramée et modulaire. Les réseaux de fluides (électricité, air conditionné, gaz, eau, gaz et fluides spéciaux,...) seront distribués en apparent derrière des ouvrages démontables (plafonds suspendus ou gaines) et disposeront d’une accessibilité totale.

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Les interventions sur les réseaux ou toutes modifications sur ceux-ci devront pouvoir se réaliser dans les circulations, sans perturbations dans les locaux. En particulier, dans les laboratoires, la distribution des fluides sera principalement aérienne et organisée sur des supports rigides et des chemins de câbles rigoureusement conçus selon un schéma pouvant être évolutif.

1.13.5.2 – Toitures terrasses La durabilité et la fiabilité de l'étanchéité recouvrent plusieurs aspects :

• la conception générale et la volumétrie des bâtiments, • les détails constructifs, • le choix des matériaux et des techniques de réalisation, • la qualité de mise en œuvre pendant la phase travaux, • Le suivi des tâches périodiques de vérification et d'entretien préventif.

Dans le cas présent, nous insistons plus particulièrement sur les problèmes liés à la conception des bâtiments. Il convient en effet d'étudier avec soin la volumétrie des corps de bâtiments en évitant une trop grande complexité non maîtrisable : angles rentrants, jonction entre toitures inclinées, parois verticales et terrasses horizontales... Les principes constructifs (structure, façades, relevé ou raccord d'étanchéité, noues) découlant du parti architectural seront d'une conception simple, éprouvée et fiable. Le choix des matériaux sera adapté au climat (chocs thermiques), au type de toiture et au mode d'utilisation : terrasse et combles accessibles ou non. Des chemins d'accès aux différents équipements situés en toiture terrasse et nécessitant des interventions de maintenance (centrale de traitement d'air, ventilateurs, volets de désenfumage, verrières...) seront conformes à la réglementation et plus particulièrement en ce qui concerne la sécurité des personnes.

1.13.5.3 – Façades Les matériaux de façade et les systèmes constructifs seront choisis pour leur durabilité dans le temps. Les éléments métalliques extérieurs nécessitant des réfections de peinture de protection sont proscrits.

1.13.5.4 – Revêtements muraux Les parois verticales et surtout leur partie basse sont, dans un lycée, particulièrement sollicitées. Il convient dans les locaux les plus soumis aux risques de chocs et dégradations de réaliser les cloisonnements et doublages de façade en matériaux durs.

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Pas de plaque de plâtre ordinaire dans les locaux soumis au risque de chocs

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Dans ces mêmes locaux ainsi que dans les circulations, les revêtements muraux seront choisis pour leur résistance. Lorsque la peinture est employée, des dispositions seront proposées par les concepteurs pour éviter la réfection complète d'un mur lorsque seule sa partie basse est dégradée. De plus, dans les circulations, le mur sera protégé en partie basse sur une hauteur de 1,50 m. Dans les sanitaires les matériaux des cloisonnements, les revêtements muraux et les portes seront choisis pour leur résistance à long terme à l'action de l'humidité : un carrelage toute hauteur pour les murs et des portes stratifiées sont des solutions éprouvées dans ce contexte.

1.13.5.5 – Revêtements de sol Dans les locaux à fort trafic et risque de poinçonnement, les revêtements de sol souples seront proscrits. Ex : pas de revêtement de sol souple dans les salles à manger, circulations, etc… Dans les salles spécialisées, les matériaux de revêtements de sol résisteront de plus aux agressions particulières (solvants, acides, etc.). Lorsque les sols souples seront admis, les piétements de mobilier seront choisis de façon à éviter les poinçonnements et autres dégradations des sols.

1.13.5.6 – Principe de protection contre le soleil La protection des locaux contre le soleil devra être particulièrement soignée. Une protection efficace est nécessaire pour garantir les meilleures conditions de travail et le confort des utilisateurs :

• pour les conditions d'éclairement ; • pour le contrôle de l'environnement en supprimant les effets de serre.

L'utilisation de brise-soleil extérieurs étant à restreindre, la protection des locaux contre le soleil s'élabore dès les premières phases de conception du projet en étudiant les points suivants :

• l'orientation des locaux ; • la conception des façades par le dimensionnement des ouvertures exposées, l'emploi de baies vitrées

situées en retrait de la façade pour bénéficier d'un effet d'ombre ; • la conception générale du plan masse et des espaces verts en ménageant par exemple la plantation

d'arbres à croissance rapide le long des façades de bureaux exposés. La protection contre le soleil s'évaluera dans le cadre d'un contexte déterminé par l'ensemble des prestations du projet. Ainsi un système de ventilation naturelle des grands espaces tels que les halls d'entrée ou les galeries de circulation bénéficiant de façades vitrées importantes peut apporter une amélioration du confort des utilisateurs d'une manière économique (pas de climatisation) et donc compléter utilement les dispositifs de protection contre le soleil.

1.13.5.7 – Réseaux Réseaux extérieurs On recherchera par la disposition du plan masse à limiter la longueur des réseaux de distribution passant à l'extérieur des bâtiments. Réseaux intérieurs Sur l'ensemble de leur longueur, les réseaux de distribution à l'intérieur des bâtiments devront être apparents. Les divers organes de commande et de coupure seront rendus inaccessibles aux élèves.

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A l'étage le plus bas, si la densité des réseaux le justifie, la solution d'une galerie technique d'une hauteur minimale de 1,90 m sous poutre est très appréciable. Dans le cas contraire les réseaux de distribution pourront passer soit :

• en sous-face de plafond de locaux techniques, dépôts réserves ; • au sol dans un caniveau accessible au moyen de dalles démontables ; • sous la dalle béton dans un vide sanitaire accessible (hauteur minimale 1,90 m).

Les réseaux d'évacuation emprunteront le même chemin ou pourront toutefois, s'ils sont isolés, être encastrés dans le sol en ménageant un regard de visite à chaque changement de direction. Cas des salles spécialisées denses en réseaux d'alimentation et d'évacuation Lorsque ces salles sont en rez-de-chaussée, il sera réalisé un vide sanitaire visitable : d'une hauteur libre de 1,90 m sous poutre, le sol sera égalisé et comportera une forme de pente régulière vers un caniveau central. Le vide sanitaire sera rendu accessible de l'extérieur ou de l'intérieur, l'accès étant au minimum de 0,80 x 0,80 m. Il sera correctement éclairé et ventilé avec des aérations protégées contre les rongeurs et les insectes. La présence de radon sera appréhendée. Lorsque ces salles sont en étage et qu'un faux plafond est installé dans les locaux inférieurs, ce faux plafond sera réellement visitable et non seulement démontable (dépose et repose facile des éléments sans salissures ni dégradations). L'utilisation de la laine de verre posée sur le faux plafond est proscrite. Descentes des eaux pluviales Lorsqu'elles sont intérieures, les descentes d'eau pluviales ne doivent pas être encastrées mais apparentes ou installées dans une véritable gaine démontable et accessible sur toute la hauteur du bâtiment. On préférera des façades ouvrantes sur paumelles avec des systèmes de condamnation adéquats, aux panneaux menuisés vissés dont l'aspect est dégradé au premier démontage. Un traitement acoustique devra être étudié. Les pieds de chutes non encoffrées possèderont un dauphin en fonte sur une hauteur 1,50 ml. Sanitaires Le regroupement des sanitaires, tout en conservant le principe de petites unités distribuées par bâtiments, zones, niveaux et type d'utilisateurs, doit permettre de limiter au maximum la longueur des réseaux de distribution d'eau et d’évacuations tout en simplifiant les tâches ultérieures de maintenance et de nettoyage (en les superposant par ex). Les sanitaires comporteront un point d'eau spécifique pour l'entretien et le nettoyage. Le sol carrelé disposera d'un siphon de sol et de plinthes à gorge facilitant le lavage qui pourra se faire à grandes eaux (étanchéité sous carrelage obligatoire). Comptage réseau adduction eau Chaque artère dérivée et bâtiments possèderont un système de comptage permettant une détection des fuites et un comptage des consommations.

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1.13.5.8 – Chauffage - Ventilation Le principe du chauffage sera d'une conception simple, facile d'entretien et économique. Les points suivants seront pris en compte :

• La conception du principe de chauffage ira dans le sens d'une standardisation maximale des équipements en évitant, en particulier, la multiplication dans une même localisation de principes techniques différents, sauf lors du recours aux énergies renouvelables.

• Les systèmes de ventilation mécanique seront les plus simples possibles tout en tenant compte des besoins importants de renouvellement d'air.

• Les systèmes de régulation situés dans les armoires ou locaux techniques seront inaccessibles au public. D'une manière générale les installations seront conçues de façon à ce que toute intervention sur le réglage des équipements ou travaux de modification tels que dépose de bouches ne puisse se faire que par le personnel spécialisé d'entretien.

• Les éléments de chauffage ou ventilation, nécessitant des opérations de maintenance (ventilateurs, batteries de chauffe, vannes de régulation...) seront situés dans des locaux techniques facilement accessibles. Ainsi l'implantation de ces équipements en hauteur sera évitée. Les faux-plafonds ne comporteront pas d'équipements autres que le passage de gaines. De plus, tous les équipements situés en toiture seront rendus accessibles pour la maintenance.

• L'implantation de la chaufferie dans le plan masse sera choisie de manière à limiter le nombre de sous-stations et la longueur des réseaux tout en garantissant une accessibilité aisée depuis l'extérieur (voie de service) notamment en cas de chaufferie bois.

• Des reports d'alarmes techniques seront prévus dans la loge du concierge. • En cas de changement de système de chauffage, une étude thermique sera systématiquement

réalisée afin de comparer les possibilités offertes au Maître d’ouvrage.

1.13.5.9 – Répartition des locaux et aménagements facilitant l’entretien Plusieurs types de locaux destinés à la fonction de maintenance et de nettoyage doivent être prévus : Atelier et dépôt Indépendamment des réserves et dépôts liés au programme du lycée, (dépôt de mobilier et matériel scolaire, réserves cuisines...) il convient de prévoir un atelier pour les ouvriers professionnels ainsi qu'un local de dépôt de matériel et matériaux destinés à la maintenance et menus travaux (CF. programme de surface). Ces locaux nécessitent une accessibilité directe depuis l'extérieur (voie de service) et une distribution facile vers l'ensemble des locaux scolaires. L'atelier disposera d'un point d'eau. Locaux d’entretien et de rangement Il conviendra de prévoir une répartition suffisante de locaux de rangement du matériel de nettoyage, fournis en eau chaude et froide, par corps de bâtiment, par niveaux ou par zones en fonction de l'étendue des ouvrages. En outre, la mécanisation de l’entretien des sols ne pourra être prévue que si la disposition des ascenseurs permet le déplacement des machines entre les étages. Les prises électriques seront en nombre suffisant afin de ne pas recourir à des prolongateurs. La mécanisation de l’entretien impliquera une formation pour le personnel à l’utilisation des machines et des produits.

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1.13.5.10 – Nettoyage des vitres des bâtiments Des conditions optimales de nettoyage extérieur des vitres devront être remplies. En particulier, il est souhaitable de garantir l'accessibilité par l'intérieur des locaux à la totalité de la surface intérieure et extérieure des éléments vitrés, sauf pour les salles de cours pour lesquelles le MOA souhaite que la ventilation se fasse par ouverture des fenêtres et que les ouvrants soit réduits à leur plus stricte nécessité et à leur plus petite surface pour des raisons de sécurité (voir paragraphe 2.8.6 p 120). Ainsi le calepinage des menuiseries et des ouvrants des baies vitrées pourra être étudié de manière à permettre un nettoyage extérieur des vitres depuis l'intérieur des locaux. Ce principe évitera l'intervention coûteuse d'entreprises spécialisées équipées de matériel lourd (camion, nacelle ou grue).

1.13.5.11 – Nettoyage et entretien des verrières et éclairage zénithaux Dans le cas éventuel de verrières ou de systèmes d'éclairage zénithaux, les faces extérieures de ces ouvrages seront accessibles par les toitures rendues praticables pour permettre les opérations de nettoyage des vitres et l'entretien des parties mécaniques (aménagement de cheminements entre verrières). De même, les faces intérieures des verrières doivent être aisément accessibles, soit à partir de passerelles et de coursives, soit à l'aide d'échelles de faible hauteur dont les points d'appui et d'ancrage auront été étudiés.

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1.14 – Chantier à faibles nuisances Tout chantier de construction génère des nuisances sur l’environnement proche, l’enjeu d’un chantier « vert » est de limiter ces nuisances au bénéfice des occupants potentiels du site, des riverains, des ouvriers et de l’environnement. Pour cela, une charte chantier « vert » devra être détaillée dans les CCTP à l’occasion de la consultation des entreprises. Elle sera rédigée par l’équipe de conception à l’intention des entreprises et des personnes intervenant sur l’opération, et fera partie des pièces contractuelles de leur marché. Cette charte chantier « vert » définira notamment : - La démarche d’information des utilisateurs (avancement des travaux, délais...). - La démarche de formation du personnel de l’opération afin de respecter les objectifs fixés. - Les moyens mis en œuvre pour maîtriser le trafic, limiter les nuisances sonores à l’intérieur et à l’extérieur du chantier (préfabrication en atelier, matériel insonorisé, respect de la réglementation,…). - Les moyens mis en œuvre pour limiter les émissions de poussières et pollutions de proximité (arrosage du sol, bacs de rétention, contrôle des produits utilisés, huiles de décoffrage, eaux de lavage de béton, contrôle de la propreté des engins, du chantier et des abords,…). - Le plan d’exécution de chantier aux différentes phases de celui-ci (calepinage et réservations détaillées,…). - La procédure de gestion des déchets de chantier et de déconstruction, en détaillant les filières de valorisation mises en place et le devenir des déchets. - La gestion de l’eau et de l’énergie sur le chantier. - Le partage des responsabilités dans la mise en œuvre et le contrôle de la charte tout au long du chantier. - Revalorisation des déchets notamment de démolition in situ.

1.15 – Equipements mobiliers D'une manière générale, les équipements mobiliers (armoires, tables, chaises,...) ne font pas partie du marché de travaux. Le concepteur pourra cependant être appelé à participer au choix du mobilier. Celui-ci devra apparaître sur les plans, au moins à titre indicatif, afin de vérifier les possibilités d'aménagement des locaux projetés.

Un chantier respectueux de l’environnement est le prolongement naturel des efforts de qualité environnementale mis en place lors de la conception d’un bâtiment.

Seuls les équipements intégrés et immobiles par destination feront partie des marchés de travaux, y compris les équipements de cuisine et de laboratoires.

Dans les blocs sanitaires et plus généralement dans les locaux dont les parois possèdent une étanchéité, une attention particulière sera portée à la fixation des divers équipements afin de ne pas percer cette membrane. Si ces équipements ne sont pas intégrés aux marchés de travaux, des consignes strictes seront données aux utilisateurs lors de la mise en service des locaux. Pour les locaux nécessitant des espaces de rangement ou un agencement particulier, les concepteurs intégreront au projet des éléments d’agencement tels que placards, plan de travail, banque d’accueil, etc….

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CHAPITRE II – EXIGENCES PARTICULIERES « ENVELOPPE ET OSSATURE»

2.1 – Terrassement – Fondations – Gros œuvre 2.1.1 – Etude géotechnique Une étude géotechnique sera systématiquement réalisée dès lors qu’un ouvrage nouveau sera édifié. Elle sera commandée par le Maître d'ouvrage et remise au concepteur avant rédaction de l’APS. Il s’agira en général d’une étude de base type G11 à compléter par une étude de type G12 voire G4. Il sera nécessaire de prévoir un échange entre le BET structure et le géotechnicien dans le contrat du géotechnicien. Ne pas hésiter à faire des référés préventifs avant les opérations de démolition vis-à-vis des avoisinants. Dans le cas général, l’étude de base devra comporter : - une reconnaissance des couches de terrain, de leurs cotes et de leurs caractéristiques, - les caractéristiques mécaniques des sols rencontrés, - une reconnaissance hydrologique (en particulier relevés de nappe) - une proposition des fondations à adopter en fonction du type d'ouvrages à réaliser. Lorsqu'il n'existe pas de renseignements suffisants sur le site et que l'importance du projet le justifie, cette étude comportera deux phases : - la première vise à obtenir les premiers renseignements qui permettront au concepteur de procéder à des choix généraux et d'implanter les ouvrages : sondage à la tarière (reconnaissance des couches, de leur épaisseur, niveau de la nappe, éventuellement quelques caractéristiques mécaniques des sols), - la seconde vise à définir définitivement les caractéristiques des sols d'appui des fondations et des chaussées (contraintes admissibles, tassements...) et de proposer une solution définitive. Pour les projets plus restreints une seule phase suffira. 2.1.2 – Sondages des existants Dans le cadre de la mission DIAG confiée au maître d’œuvre, il sera réalisé des sondages de la structure des existants. L’objectif du diagnostic sera donc de déterminer les caractéristiques principales de la structure du bâtiment et d’estimer la capacité portante des planchers, des voiles ou des poteaux et des fondations. Les sondages complémentaires suivants pourront, le cas échéant, être envisagés : résistance mécanique des bétons, caractéristiques des armatures, mesure de carbonatation.

Chaque ouvrage ou partie d’ouvrage devra faire l’objet de notes de calculs. Les notes de calculs seront conformes aux prescriptions en vigueur et devront présenter toutes les informations nécessaires à leur bonne compréhension : hypothèses, méthodes de calcul et coefficients de sécurité retenus, règlements appliqués. Si les calculs ont été réalisés à l'aide d'un logiciel, ils pourront être présentés en sortie machine avec une fiche explicative indiquant le type de logiciel utilisé et les renseignements indiqués ci-dessus.

Quel que soit l’ouvrage, si le maître d’œuvre discerne un risque vis-à-vis des avoisinants, il demandera au Maître d’ouvrage ou à son représentant, à ce qu’il soit procédé à un référé préventif par un huissier.

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2.1.3 – Terrassement - Fouilles Etaiement des fouilles Des équipements de stabilisation des ouvrages et terrains devront être mis en place chaque fois que l'ouverture de fouilles est susceptible d'engendrer des désordres ou de provoquer des éboulis qui peuvent nuire à la sécurité des personnes et à la bonne exécution des travaux. Chaque fois que la nature du terrain le nécessitera, les parois des fouilles en puits ou tranchées seront blindées. Si l'entrepreneur préfère taluter les parois pour éviter les blindages, il le fera en accord avec le maître d'œuvre. Epuisement des fouilles Il devra être pris toutes dispositions pour éviter les venues d'eau par ruissellements. Le rabattement de nappe sera utilisé lorsqu'une fouille devra être maintenue "à sec". Il ne pourra être envisagé que lorsque ses conséquences ne peuvent être préjudiciables aux terrains et aux ouvrages voisins (tassements dus à la dénaturation des sols sur lesquels s'appliquent une contrainte effective "non déjaugée", faite d'éléments fins). Son utilisation en milieu urbain est donc à déconseiller notamment lorsque les sols ne sont pas consolidés ou en présence de sols argileux susceptibles de fluer (essais oédométriques, limites d'ATTERBERG). L'avis d'une géotechnicien est toujours nécessaire. L'étude géotechnique préalable doit prévoir un essai de pompage et un prédimensionnement du dispositif. 2.1.4 – Remblaiement Les sols devront être débarrassés de tout ce qui pourrait nuire à la liaison du terrain en place avec les remblais : racines, souches d'arbres, terre végétale,.... Les matériaux pour remblais seront constitués de matériaux d'apport convenant à cet usage. Les matériaux entourant les câbles et canalisations seront constitués de sables ou matériaux graveleux. Les remblais seront méthodiquement compactés avec les moyens adaptés en fonction des ouvrages situés à proximité. Les zones recouvertes de terre végétale seront constituées de matériaux d'apport convenant aux plantations et espaces verts. 2.1.5 – Amélioration des sols Drainage Plusieurs types de drainages seront possibles : - drainage préparatoire de longue durée : destiné à consolider un terrain à faible cohésion (argiles nobles, limons, vases) qui devra recevoir ultérieurement un ouvrage. Ce drainage peut durer plusieurs années et s'accompagne presque toujours de tassements importants. Ils seront, en général, réalisés par drains de sable verticaux. - drainage de talus : destiné à stabiliser des talus. Il peut être réalisé par drains subhorizontaux forés, tranchées drainantes, puits... Le drainage périphérique des bâtiments est décrit dans le paragraphe gros œuvre. Dans tous les cas, une étude géotechnique avec plot d'essai sera nécessaire. Elle devra déboucher sur un projet de drainage. Les drainages préparatoires de longue durée devront faire l'objet de marchés particuliers.

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Préchargement Cette méthode sera exceptionnelle car longue et onéreuse si les matériaux ne sont pas disponibles sur place. Compactage dynamique Le procédé ne pourra s'appliquer en site urbain. La durée de la campagne peut être assez longue si les intervalles entre chaque phase doivent être longs. Colonnes ballastées Elles seront réalisées en tenant compte de la nature et des caractéristiques géotechniques du sol. Injections solides Ce procédé sera utilisé pour la densification des terrains sableux, limoneux, argileux avant réalisation d'ouvrages par compactage "in situ". L'injection solide pourra être utilisée en renforcement de fondation avec précautions. Mixage interne (jet GROUNDING : injection de coulis de ciment) Cette solution est onéreuse. Elle ne pourra être utilisée que pour consolider des terrains sans fondations à réaliser ou même existantes. Le nombre d'entreprises compétentes est faible. Traitement des terrains de fondation par injection Ce procédé sera conforme à la norme NFP 95-106. Les objectifs à obtenir doivent être clairement exprimés. S'il s'agit d'une consolidation de terrain, choisir un résultat d'essai simple à réaliser (exemple pressiomètre). Si les injections sont importantes, il y a lieu de faire un lot ou un marché particulier. 2.1.6 – Fondations L’étude de sol sera impérativement réalisée et ses conclusions respectées, qu’il s’agisse de construction neuve ou de restructuration avec création d’ouvrages spécifiques nécessitant des fondations (extensions, gaines d’ascenseurs, escaliers supplémentaires, préaux, etc..). Une étude des surcharges sera produite lors de changements d’utilisation pour les restructurations de bâtiments existants. Les fouilles seront limitées au minimum et si possible les terres seront réutilisées sur place. Dans les fouilles, on veillera à n’abandonner que des résidus de chantier inertes et non pollués. Les bâtiments seront protégés contre l’humidité et les remontées d’eau. Par ailleurs, on évitera les atteintes aux courants d’eau souterraine : limitation de la profondeur des constructions, fondations appropriées, prise en compte du positionnement par rapport aux eaux souterraines,…

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2.1.7 – Structure Le principe de conception et de mise en œuvre des structures permettra des modifications ultérieures des aménagements intérieurs des bâtiments (restructurations), ainsi que des extensions de locaux, sans constituer une lourde contrainte. Par ailleurs, les éventuels poteaux ne devront pas encombrer les surfaces utiles des espaces. De même, il conviendra de regrouper les circulations verticales, les sanitaires et les locaux techniques. La disposition des circulations générales, horizontales ou verticales et des accès généraux, devra faciliter d’éventuels changements ultérieurs d’affectations des niveaux ou fragments de niveaux. Toutefois les murs séparatifs entre circulations (ou sanitaires) et locaux, moins soumis aux évolutions mais sujets aux passages d’élèves, seront plus lourds. Au minimum, il pourra par exemple être prévu des cloisons sèches à condition qu‘elles soient renforcées : montants doubles tous les 40 cm, avec 2 plaques de plâtre BA13 dont le parement extérieur (côté circulation) sera en plaque haute dureté. Les surcharges à prendre en compte dans les circulations et escaliers sont de 400 Kg/m². Par souci d’économie, les surcharges d’un même plateau ou d’un même ensemble structurel pourront être uniformisées selon le besoin du local le plus contraignant. Les surcharges minimales sont décrites dans les fiches fonctionnelles des locaux. Les plans architectes feront apparaître distinctement les éléments de structure, poteaux, voiles, maçonnerie afin d’apprécier l’adaptabilité des locaux. Le système devra permettre très facilement, même après la mise en service du bâtiment, des passages de conduits de natures et sections diverses. Le risque sismique sera pris en considération selon le nouveau zonage sismique ainsi que les deux décrets et l'arrêté du 22 octobre 2010 concernant les règles de construction :

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2.1.8 – Traitement des façades Dans la hauteur du rez-de-chaussée :

• Les éléments de façade devront résister aux chocs accidentels (ex : véhicules pour parties accessibles), aux frottements usuels et aux dégradations volontaires.

Les dauphins en pied de chute EP auront une hauteur de 2 mètres

• Prévoir la simplicité et facilité des opérations de nettoyage (graffitis, affichage sauvage, ballons…). • Prévoir un traitement anti-graffitis compatible avec le revêtement choisi (produits naturels

souhaités). • Les éléments de façade ne doivent pas pouvoir, le cas échéant, être démontés de l’extérieur. • Proscrire les brises soleils saillants accessibles aux élèves. • Résoudre les problèmes d’éclaboussures et de remontées d’humidité au pied des façades.

Pour l’ensemble des façades :

• Les matériaux de finitions et parements extérieurs en façade seront choisis pour leur aspect décoratif mais surtout pour leur solidité, leur durabilité et leur facilité d’entretien et de maintenance.

Les enduits monocouches ne présentent pas une garantie de vieillissement satisfaisante

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• Il sera recherché homogénéité et simplicité pour les fréquences des opérations entretien-réfection-

maintenance (les murs rideaux seront évités). • Les ponts thermiques et acoustiques seront éliminés, dans la mesure du possible. • La géométrie des fenêtres privilégiera l’éclairement naturel (allèges pleines sous la hauteur du plan

de travail,…). • On utilisera de préférence des assemblages mécaniques avec des éléments métalliques inoxydables. • En cas d’isolation par l’extérieur, prévoir une protection par revêtement dur, solide et lavable. • On utilisera de préférence des assemblages mécaniques avec des éléments métalliques inoxydables. • Limiter les décrochements de façade, les bandeaux et les matériaux susceptibles de retenir les

salissures. • Tous les accidents de façade seront étudiés afin d'éviter les coulures et les traces d'eau (gouttes

d'eau / rejets d'eau...).

Couvertine indispensable sur les têtes de mur

• Il sera prévu en priorité des dispositions constructives de protection (par exemple : avant toit pour

les façades) et les enduits de protection ne seront utilisés qu’en cas de nécessité. • Les acrotères et têtes de murs recevront une protection d’étanchéité. • Les revêtements extérieurs doivent résister au vieillissement et permettre aux façades de conserver

un aspect satisfaisant. Le ravalement ne s’imposera pas dans un délai inférieur à 20 ans.

Attention à la sensibilité aux ultraviolets du bois rétifié.

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• Les vernis et les revêtements pelliculaires (type peinture ou revêtement plastique souple) sont à proscrire.

• Le bilan environnemental des revêtements extérieurs sera le plus favorable possible et on veillera à la non toxicité des matériaux employés.

• Pour l’utilisation de bardage bois, le Maître d’œuvre justifiera la tenue du matériau dans le temps et garantira toutes les mesures prises pour l’entretien des façades concernées : un dispositif d’entretien intégré au bâtiment sera prévu.

2.1.9 – Travaux préliminaires et démolition Le site objet des travaux devra faire l'objet d'un relevé contradictoire constatant son état avant travaux. Si les conditions du chantier le nécessitent, les ouvrages conservés devront être protégés. Toute détérioration sera prise en charge par l’entreprise réalisatrice. Le concepteur identifiera sur un plan les ouvrages à démolir. La démolition d'ouvrages enterrés est indispensable lorsqu'il est prévu de reconstruire sur un même lieu. Le Maître d’œuvre veillera à ce que l'entreprise prenne toutes les dispositions nécessaires pour éviter les inconvénients que pourraient engendrer son intervention sur les ouvrages situés dans la zone de travaux; pour ce faire, l’entreprise devra contradictoirement avec le Maître d'ouvrage ou son représentant : . effectuer un état des lieux sur les ouvrages du site et des riverains qui pourraient être affectés par les travaux ; un état de récolement est à établir en fin de chantier ; . prendre toutes dispositions pour limiter les gênes et nuisances : empiétement sur le domaine public ou privé, bruits, poussière, boue.... ; . s'assurer que tous les réseaux à supprimer (eau, gaz, électricité, canalisations diverses,...) ont été neutralisés. Toutes les dispositions temporaires (étaiement, soutènement, blindage,...) seront prises par l'entreprise pour assurer stabilité et sécurité des ouvrages pendant cette phase de travaux. Les divers réseaux enterrés non utilisés ultérieurement, ne seront pas démolis. Les canalisations de tous types seront bouchonnées à l'aide d'un béton maigre à toutes les extrémités accessibles (fonds de regards, flancs de tranchées ou d'excavations,....). 2.1.10 – Fondations

2.1.10.1 – Fondations superficielles

Semelles filantes et semelles isolées

Avant travaux de bétonnage, les fonds de fouilles seront nettoyés et compactés; le maître d’œuvre devra vérifier que le sol du fond de fouille correspond au type de sol prévu par l'étude géotechnique. Un bilan économique doit orienter le choix du concepteur entre la possibilité de descendre les semelles jusqu'au sol suffisamment porteur et le comblement du fond de fouille avec un gros béton. Lorsque l'entreprise préfère couler le béton à pleine fouille, il n'y a pas lieu de déduire le montant du coffrage. La décomposition des fondations en béton, coffrage et ferraillage n'est pas recommandée. Elle complique considérablement le travail des intervenants en cas de travaux modificatifs.

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Radiers généraux

Le radier n'est pas un système de fondation "miracle". Il ne permet pas de s'affranchir des mauvais terrains lorsque leurs caractéristiques sont insuffisantes pour réaliser des fondations superficielles. Les différents types pourront être : . le radier dalle pour les petits ouvrages ; . le radier nervuré, avec en général un plancher indépendant ; . le radier poids souvent destiné aux ouvrages enterrés avec nappe phréatique ; . le radier sur pieux : ce radier est un faux radier puisqu'il ne participe pas seul à la stabilité de l'ouvrage. Compte tenu du coût de réalisation et des difficultés inhérentes à ce type de fondation (sols hétérogènes, mobilisation des réactions du sol, inertie des superstructures, évaluation des tassements), il faudra toujours étudier des solutions de remplacement : pieux, traitement du terrain et substitution de sols. Dans un radier général, on pourra considérer que le niveau conventionnel de fondation est le niveau de la face supérieure du radier.

2.1.10.2 – Fondations profondes

Puits de fondations

La réalisation de puits, lorsque le sol et la cote de la couche d'assise le permettent, sera à préférer à celle de pieux, dont le coût est toujours plus important.

Pieux La nature des ciments employés sera adaptée à l'agressivité de la nappe et des terrains traversés. L'utilisation d'adjuvants devra être soumise à l'approbation du maître d'œuvre. L'exécution des pieux est réputée comprendre tous les travaux mentionnés dans le DTU en vigueur y compris la réalisation éventuelle d'avant-trous, le recépage et toutes interventions nécessaires à la bonne réalisation des ouvrages. Le type de pieux à retenir sera généralement suggéré par l'étude géotechnique. La consultation du DTU devra guider le concepteur pour les compléments de prestations. Le dimensionnement des pieux sera en général réalisé à partir d'une méthode découlant de l'interprétation des essais de pénétration statique ou d'une méthode découlant de l'interprétation d'essais pressiométriques. - La première méthode suppose que des essais de pénétration statique soient réalisés. Si ce n'est pas le cas, elle ne pourra donner que des résultats grossiers et inexploitables avec des résultats d'essais de laboratoire ou de pénétromètre dynamique. L'inconvénient majeur des essais de pénétration statique réside dans le fait que le sol les rend parfois irréalisables (présence de blocs ou de couche dure). - La seconde méthode repose sur des résultats d'essais pressiométriques. Ceux-ci peuvent être réalisés quel que soit le type de sol. Les vérifications des notes de calcul de l'entreprise devront porter plus particulièrement sur la prise en compte des données de l'étude géotechnique, sur les coefficients inhérents aux méthodes et sur les coefficients de sécurité.

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Essais des pieux - Les essais préliminaires seront à réaliser si l'étude géotechnique n'a pas permis de conclure sur le dimensionnement des pieux. - Les essais d'information seront prévus au cahier des charges du DTU à raison de 1 pieu par fraction de 20. - Les essais de contrôle auront pour objet de vérifier la qualité du pieu (continuité du pieu, contact sol-pieu, résistance mécanique). Quelques essais soniques peuvent être prévus lors des opérations importantes (prévoir tubes de réservation à la mise en œuvre des pieux).

Reprises en sous-œuvre des fondations

Les reprises en sous-œuvre résultent en général de la constatation de désordres nécessitant des confortements, ou de changements dans les conditions d'exploitation de l'ouvrage ou de son environnement. Les reprises en sous-œuvre d'une certaine importance nécessiteront des investigations préalables (sols et ouvrages en sous-sol) et le recours au contrôle technique est conseillé. Les interventions les plus fréquentes sont les suivantes : - réparation ou renforcement au niveau de fondation initial, - réparation ou renforcement à un niveau inférieur au niveau initial, - traitement des terrains de fondation par injection, - réparation ou renforcement par pieux ou micropieux, - régénération de la maçonnerie par injection de coulis sous pression.

Paroi moulée

Les parois moulées ne se justifient réellement que lorsqu'elles participent aux trois fonctions suivantes : étanchéité, soutènement et reprise des charges. Une note de calcul s'appuyant sur l'étude géotechnique du projet devra justifier : - la résistance de la paroi lors de chaque phase des travaux, - la conception des armatures en attente, - la stabilité des butons et tirants, - la stabilité des massifs de sol dans lesquels sont scellés les tirants, - la stabilité du fond de fouille, - la résistance du sol d'assise aux charges verticales, - la stabilité aux grands glissements, - la stabilité de l'ouvrage complet sous l'effet des sous-pressions.

Mise en œuvre de la paroi moulée L'implantation de la paroi devra être assurée par un géomètre agréé. Le matériel d'excavation sera guidé par deux murets de 15 cm x 60 cm. L'écartement des murets sera maintenu par butons dans les 2 mètres environ.

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2.1.11 – Drainage S'il existe une étude géotechnique, le drainage doit y être évoqué. S'il ne l'est pas, consulter l'annexe du DTU en vigueur (règles de calcul et dispositions constructives minimales). En règle générale le drainage peut s'imposer lorsqu'il existe un risque d'accumulation d'eau le long des parois enterrées et des fondations. Ce pourra être le cas lorsque : - le sol est imperméable, - il existe un risque de ruissellement (bâtiments adossés à un versant, bâtiments dans une cuvette ) ; si l'eau ne peut être évacuée le cuvelage s'impose. Le réseau de drainage doit évacuer vers le réseau d'assainissement ou vers un puisard. Les puisards seront évités sauf s'ils aboutissent à une couche perméable non susceptible de se colmater. Les murs enterrés entourés d'un drainage doivent avoir un degré d'imperméabilité suffisant pour les conditions d'utilisation envisagées. Ne recourir aux pompes de relevage qu'en cas de nécessité absolue (absence de solution gravitaire).

2.1.11.1 – Drainage horizontal intérieur La couche drainante horizontale peut avoir jusqu'à 50 cm d'épaisseur de matériaux ouverts. Les apports d'eau venant le plus souvent de l'extérieur, il est cependant préférable de recourir à un drainage extérieur.

2.1.11.2 – Drainage extérieur des bâtiments Dans le cas de murs anciens, sujets aux remontées capillaires, il sera judicieux de prévoir un revêtement de parois susceptible de ménager une lame d'air. Les canalisations de drainage ne doivent pas être utilisées comme canalisations d'évacuation des eaux pluviales. Les tracés des réseaux de drainage seront mentionnés sur les plans. Ils seront placés au contact des parois des fondations superficielles. 2.1.12 – Cuvelage L'attention du concepteur est appelée sur le fait que les structures étanches doivent être vérifiées au calcul : - sous la pression d'eau exceptionnelle (EE) sur toute la surface en contact avec l'eau. - avec la surpression due à la poussée d'Archimède. Le choix du type de cuvelage dépend en grande partie des débits de pénétration d'eau que l'on peut admettre et évacuer des locaux sans nuire à leur destination. On peut en effet admettre qu'un parking en sous-sol puisse être momentanément inondé en cas d'eaux exceptionnelles (prévoir des dispositifs d'alerte et de relèvement des eaux) et en revanche ne pas admettre un apport d'humidité important dans des locaux informatiques.

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Cuvelage admissible Cuvelage avec revêtement d'étanchéité Les cuvelages avec revêtement d'étanchéité sont à réserver aux locaux sensibles qui ne s’accommodent pas d'humidité. Leur coût important impose de ne pas les choisir à la légère. La coordination gros œuvre-étanchéité doit être menée au niveau de la conception et de l'exécution. Les travaux de cuvelage ne s'improvisent pas. Ils doivent faire l'objet d'une étude approfondie. Les revêtements d'étanchéité doivent s'opposer totalement au passage de l'eau, résister sans se rompre à une déformation du support dans certaines limites et avoir une bonne aptitude au vieillissement. Exemples : - l'asphalte ; - les multicouches bitumineux ; - les multicouches élastomères ; - les membranes. Les matériaux et leurs conditions de mise en œuvre doivent satisfaire aux dispositions du DTU en vigueur. 2.1.13 – Mise à la terre des installations La prise de terre de chaque ouvrage fondé sur semelles filantes ou radiers sera mise en place sur toute sa périphérie dans les conditions suivantes : - Feuillard en acier de qualité marchande, d'au moins 100 mm² de section et 3 mm d'épaisseur, posé de chant et noyé dans le béton de propreté. - Feuillard en cuivre de 60 mm²2 de section minimale et 2 mm d'épaisseur, posé en fond de fouille avant mise en place du béton de propreté. La prise de terre de chaque ouvrage fondé avec un système autre que semelles filantes ou radier sera mis en place en périphérie de bâtiment dans les conditions suivantes : - Feuillard en cuivre de 60 mm 2 de section minimale et 2 mm d'épaisseur posé en fond de fouilles prévues pour la réalisation des longrines. - Câble de cuivre de 29 mm 2 de section minimale posé en fond de fouilles prévues pour la réalisation des longrines. Un conducteur de terre sera amené à proximité du ou des tableaux de chaque ouvrage. 2.1.14 – Murs

2.1.14.1 – Murs extérieurs Les murs de soubassement ayant une fonction de soutènement devront être armés. Les blocs de granulats lourds ne pourront avoir de fonction de soutènement. Dans la plupart des cas les murs de soubassement en petits éléments devront recevoir un enduit extérieur. Les murs extérieurs pourront être constitués : - soit d'un voile en béton armé ; - soit de maçonnerie en blocs pleins de granulats lourds montés au mortier de ciment ; - soit de briques monomurs terre cuite ; - soit de blocs et panneaux hauteur d’étage en béton cellulaire. Les matériaux utilisés devront faire l'objet d'un avis technique du C.S.T.B.

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La conception des murs extérieurs doit tenir compte de trois éléments essentiels : - la réponse à l'action de la pluie, - la limitation sinon la suppression des risques de fissuration, - intimement liée aux deux précédents, l'isolation thermique.

2.1.14.2 – Murs intérieurs Les murs pourront être constitués : - soit d'un voile en béton légèrement armé, de 16 cm d'épaisseur ; - soit en blocs pleins de granulats courants montés au mortier de ciment ; - soit en briques creuses de terre cuite ; - soit en blocs pleins de béton cellulaire monté au mortier spécial préconisé par le fabricant. Certains locaux nécessiteront des murs d'épaisseur non conventionnelle : - locaux confidentiels à isolement acoustique important (plus de 350 kg/m2) lorsque l'on ne souhaite pas mettre en place des cloisons spécialisées ; - locaux de sécurité ; - locaux dont les parois doivent recevoir des charges. 2.1.15 – Dispositions anticapillaires dans les parois à construire Les parois en béton parfaitement exécutées sont considérées comme relativement étanches. Cependant, elles devront être badigeonnées de produit formant un film d’étanchéité continu. Attention, ces revêtements ne préviennent pas des fissures de retrait qui sont souvent difficilement maîtrisables et qui peuvent provoquer des suintements le long des murs intérieurs. Protections extérieures Les parois verticales en contact avec le sol seront protégées par un enduit à base de bitume, passé en deux couches croisées. Protection dans la masse Un hydrofuge de masse sera incorporé dans le béton constitutif des parois banchées. Coupure de capillarité des murs constitués de maçonneries de petits éléments La barrière anticapillaire sera constituée de l'un des matériaux suivants : . feutre bitumé ; . bitume armé ; . film de polyéthylène basse densité d'épaisseur minimale de 200 micromètres. Lorsque les murs sont au contact des dallages sur terre plein, il y aura continuité des bandes de coupure avec le film posé sous dallage. Coupure de capillarité des murs en béton La barrière capillaire est obtenue à l'aide d'une chape de mortier de ciment de 2 cm d'épaisseur, dosé à raison de 600 kg de ciment par m3, de sable sec 0/3, additionné d'un hydrofuge.

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2.1.16 – Joints de dilatation et de rupture La largeur des joints est variable et doit être calculée. A titre d'exemple en zone non sismique ils doivent être au minimum de 1,5 cm mais en zone sismique, ils peuvent atteindre 4 cm à 6 cm. Tout contact entre les faces des parois ne sera pas toléré. Les matériaux mis en place pour leur réalisation seront souples, non hydrophiles et non susceptibles de combustion lente. Les joints seront cachés par un couvre-joint compatible avec le mouvement relatif des parois. Outre la nécessité d’améliorer la qualité de finition des façades, les couvre-joints permettront de réaliser une protection mécanique des joints. 2.1.17 – Vide sanitaire – Equipements enterrés Hors ateliers et locaux à forte surcharge, les dallages sur terre plein seront évités au profit de vide-sanitaires accessibles (sous pièces humides) et des galeries techniques de 1,50 m minimum de largeur (sous collecteurs et réseaux). La hauteur libre sous plancher sera de 2,00 m en partie courante et de 1,60 m sous poutre, éclairage 150 lux (sans pour autant pouvoir servir de local de stockage). L’ensemble sera ventilé naturellement. Isolation en sous face avec protection anti-rongeurs et anti-termites. Accès réglementaire pour les travaux d'entretien. On privilégiera un accès par trappe et non par une porte afin d’interdire tout stockage de matériaux dans le vide sanitaire. Eclairage et balisage du chemin de service en grave ciment y compris drainage selon nécessité. Prévoir des réservations de passage des canalisations diverses. Le sol, sommairement nivelé, sera recouvert d'une couche de sable de 5 cm d'épaisseur moyenne. Dans les parois cloisonnant les vides sanitaires, des réservations de 0,90 m de hauteur et 0,70 m de largeur seront réalisées pour pouvoir circuler. A partir des trappes de visite, les accès au vide sanitaire seront équipés d'une échelle métallique fixe. 2.1.18 – Structure des ouvrages Les ouvrages en maçonnerie de petits éléments ne doivent concerner que les petits bâtiments de 1 à 3 niveaux (le sous sol étant à réaliser de préférence en béton). Pour les ouvrages plus importants, il sera préféré une structure poteaux-poutres. Selon l'ouvrage le contreventement sera assuré soit en portiques, soit en remplissage à partir de blocs en petits éléments. 2.1.19 – Baies – Appuis - Seuils Pour chaque partie d’ouvrage décrite ci-dessous, une attention particulière sera portée au pont thermique qu’elle implique dans la construction.

2.1.19.1 – Travaux sur les baies et appuis de fenêtre Dans le cas d’isolation par l’extérieur, les fenêtres seront posées au nu extérieur de la façade sans appui. Dans les autres cas, on insistera pour mettre en place des appuis de fenêtres débordants pour protéger les façades ; ce choix va à l’encontre des pratiques de certains concepteurs enclins à supprimer arbitrairement ce type d'ouvrage.

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2.1.19.2 – Seuils de portes fenêtres

Les seuils seront réalisés en conformité aux figures 82 et 87 du D.T.U. 20.12 (mémento), relatif à la conception du gros œuvre support d'étanchéité.

2.1.19.3 – Seuils de portes d’entrée Les seuils de portes d'entrées seront réalisés comme suit : . niveau fini + 2 cm par rapport au sol intérieur, . profilé d'arrêt intérieur par cornière en acier inoxydable fixée au sol par pattes à scellement, . chape de seuil au mortier de ciment lissé, pente vers l'extérieur ; finition arrondie au fer de l'arête extérieure.

2.1.19.4 – Modification de baies Ouverture / Linteaux : Ils seront généralement de deux types : . Profilés métalliques moisés. . Ouvrage en béton armé nécessitant des étaiements traversants. Obturation : Les baies seront en principe obturées avec des matériaux de même nature que le mur extérieur. Cette précaution doit éviter les inconvénients des matériaux hétérogènes dans une même paroi. 2.1.20 – Planchers Choix et type de planchers Les solutions suivantes pourront être proposées : - poutrelles et entrevous : faible affaiblissement acoustique, nécessité d'un enduit de finition ou d'un plafond suspendu. Réservé surtout aux planchers sur vides sanitaires ; - dalles coulées en place : délais dépendant des capacités de l'entreprise, étaiement assez long ; - planchers sur pré-dalles : rapidité de mise en œuvre et absence de coffrage mais traitement des joints délicats et surveillance qualité nécessaire ; - planchers mixtes acier-béton avec dalle collaborante : rapidité de mise en œuvre mais nécessité de plafonds suspendus, isolation acoustique et résistance au feu à vérifier selon les cas ; Les dalles alvéolées seront de préférence évitées : rapidité de mise en œuvre, grandes portées mais traitement des joints délicats. Le choix du type de plancher doit dépendre des performances attendues (isolation acoustique, résistance au feu, état de finition), des caractéristiques de conception (portées, trémies, charges admissibles) et si possible des conditions économiques locales. Le choix du positionnement des cloisons a une importance pour le dimensionnement des planchers lorsqu'il s'agit de cloisons lourdes et de plancher avec poutrelles et hourdis. La mise en place d'une cloison sur le hourdis suppose une surcharge à répercuter sur le hourdis et la poutrelle alors que la mise en place sur la poutrelle n'entraîne qu'une surcharge sur cette dernière.

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Stabilité au feu Pour une dalle pleine, les épaisseurs sont de l'ordre de 11 cm pour 1 heure et 17 cm pour 2 heures. Les problèmes de déformation préjudiciables aux revêtements fragiles sur les dalles pleines conduisent à des rapports hauteur totale sur portée entre nus, de l'ordre de 1/30 à 1/35 pour les dalles sur 2 appuis et de 1/40 à 1/50 pour les dalles carrées sur 4 appuis. Néanmoins la vérification des flèches devra être effectuée. Pour les dalles pleines on peut considérer au prédimensionnement qu'une épaisseur de 16 cm sera suffisante pour l'isolation acoustique. 2.1.21 – Toitures terrasses Le support le plus courant est la dalle pleine en béton armé solidaire du gros œuvre du dernier étage. Il faut garder à l'esprit : . que l’isolation thermique du support ne doit pas être improvisée mais devra bien faire l’objet de calculs en tenant compte de l’enveloppe globale du bâtiment, . que les corniches non isolées sont à proscrire, . que les acrotères doivent être conçus selon le DTU en vigueur, . que les toitures doivent être accessibles pour l’entretien et la maintenance. Les canalisations métalliques doivent traverser des fourreaux métalliques. Ceux-ci peuvent être posés au coulage ou après coup dans les réservations. La forme doit avoir une épaisseur d'au moins 3 cm dans sa partie la plus mince. Les dalles flottantes ne sont pas admises sous climat de montagne ; la pente ne doit pas excéder 5 % ; elles ne sont pas non plus admises pour les terrasses destinées à la circulation ou au stationnement. Le sable n'est pas retenu comme couche de glissement. Les parements en sous-face doivent être de classe soignée. Les joints de prédalles doivent être traités pour obtenir un aspect conforme à celui précisé. Acrotères : Si l'élément porteur est surmonté d'une dalle flottante en béton armé ou d'une forme fractionnée sur panneaux isolants, les acrotères hauts doivent être solidaires de cette dalle et de cette forme. La distance souhaitable entre joints est de 4 m. Des couvertines protègeront systématiquement tous les acrotères. 2.1.22 – Dallages Les dallages seront réalisés conformément aux règles professionnelles sur les travaux de dallage. Dans les ateliers et laboratoires lourds, les sols seront de type industriel. Les revêtements seront anti-poussières, résistants aux hydrocarbures, anti-dérapants et ininflammables. Le béton brut, générateur de poussières est proscrit.

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Des solutions techniques seront recherchées pour satisfaire les contraintes techniques du sol, de résistance aux produits manipulés, de bruit et d’impact environnemental. Les revêtements de sol en béton dur, lié au ciment sont très recommandés du point de vue écologique. Ceux en béton et résine synthétique (< 3% de la masse totale) ainsi que ceux en mortier de magnésie sans ou avec particules de bois et sans solvant, sont recommandés. Par contre, les revêtements de sol à base de résine synthétique ne seront utilisés que pour des usages spécifiques car ils ne sont pas recyclables et présentent des risques lors de l’application.

2.1.22.1 – Dallages classiques Sous le titre « dallage classique » il faut retenir l'ensemble des dallages non susceptibles de recevoir des charges lourdes, roulantes ou statiques (DTU 13.3). Le compactage du fond de forme sera à 95 % de l'O.P.M (optimum proctor modifié). Les dallages seront constitués : - d’une couche anticontaminante, - d’une couche de sable de 5 cm d'épaisseur, - d’une couche anticapillarité, - d’une isolation thermique généralisée, - d’une dalle en béton de granulats courants, armé d'un treillis soudé. Le corps de dallage sera désolidarisé des murs périphériques.

2.1.22.2 – Dallages industriels Les dallages industriels seront en général constitués d'une dalle d'épaisseur supérieure à 15 cm coulée sur une forme compactée de 20 à 40 cm. Les caractéristiques de portance ou de déformation du sol situé sous la forme doivent être fournies par le maître d'œuvre. Les diagonales des rectangles séparés par les joints de retrait ne doivent pas dépasser 7 mètres dans le cas d'un dallage non couvert et 8,5 mètres dans l'autre cas. La surcharge admissible des dallages devra être au minimum de 500 kg/m². 2.1.23 – Chapes et formes Les chapes incorporées posent des problèmes d'exécution qui ne peuvent pas toujours être résolus sur les chantiers. Elles sont à réserver aux dallages destinés à recevoir un trafic lourd. Les chapes rapportées sont à utiliser de préférence pour les sols devant recevoir des revêtements scellés ou collés. La réalisation des formes et chapes flottantes ne doit être projetée que pour des cas particuliers. Les défauts d'isolation phonique sont à corriger de préférence par la mise en place d'un revêtement de sol dont l'efficacité normalisée L sera au moins égale à 13dB (A). Lorsque la réalisation d'une forme s'impose, la couche résiliente devra être choisie en fonction de la destination des locaux et des structures prévues. Les catalogues de fabricants donnent toutes les indications concernant les matériaux, conditions de mise en œuvre et performances.

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2.1.24 – Enduits intérieurs Les enduits intérieurs seront exécutés conformément aux prescriptions du DTU en vigueur. Certains supports nécessitent la mise en place d'un enduit préparatoire : - enduit de dressement pour les supports béton destiné à rattraper les irrégularités de surface des parois béton et assurer l'adhérence de la couche de finition. - enduit de ragréage destiné aux maçonneries dégradées. A l'intérieur, les enduits à 3 couches ne sont pas nécessaires. L'enduit à 2 couches est à appliquer sur blocs béton et terre cuite. L'enduit au plâtre THD projeté doit être la règle générale, lorsque l'enduit de ciment n'est pas nécessaire (à réserver aux locaux humides). Les angles saillants recevront des protège-angles traités contre la corrosion et fixés à la maçonnerie avant exécution des enduits. Les cornières d'amortissement de chocs sont à mettre en place dans les couloirs. 2.1.25 – Enduits extérieurs Les systèmes retenus devront présentés des caractéristiques permettant une reprise aisée des graffitis. Les conditions de mise en œuvre des enduits traditionnels doivent être scrupuleusement respectées sous peine de désordres inéluctables. Ils donnent alors de bons résultats. Les dosages et les délais d'exécution entre couches doivent impérativement être appliqués conformément aux règles en vigueur. Les enduits monocouches seront évités : anomalies d'aspect (fantômes, efflorescences) et mauvais vieillissement. Arrêts d'enduits : Les enduits seront arrêtés sur un profilé métallique protégé par la corrosion. Protection des angles saillants : Les angles saillants seront protégés par des profilés perforés protégés de la corrosion, fixés mécaniquement sur la maçonnerie (profilés noyés dans l'enduit). Changement de nature de matériaux support : Les enduits seront renforcés par une armature en toile de verre. Traitement des abouts de planchers sur blocs d'agglomérés : Les enduits seront renforcés par un grillage. Joints marqués : La gorge réalisée sera remplie avec un mastic de calfeutrement plastique choisi parmi ceux admis pour le calfeutrement des joints en éléments de façades.

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2.1.26 – Gaines et conduits Ils sont à concevoir comme des murs intérieurs ayant au moins les mêmes caractéristiques que ceux assurant la séparation des locaux qu'elles côtoient. Il existe des gaines techniques monobloc en béton assurant ventilation, désenfumage,.... Les conduits peuvent être lourds maçonnés (en boisseaux, en béton armé à garnissage intérieur, en éléments de grande hauteur faisant l'objet d'un avis technique), ou non maçonnés (métalliques). Les conduits légers non maçonnés sont interdits à l'intérieur des bâtiments sauf pour le gaz. 2.1.27 – Ouvrages divers

2.1.27.1 – Dispositions préventives contre l’écoulement des eaux Chaque fois qu'il s'agit de séparer un local étanche d'un local normal, Il sera réalisé : - à l'entrée un dos d'âne, pente 2 %, hauteur 0,03 m ou un seuil de hauteur 0,03 m au-dessus du sol fini, - des costières équipées de fourreaux PVC surélevées au-dessus du sol fini autour de toutes les traversées de plancher.

2.1.27.2 – Auvents Ils seront réalisés en béton armé et possèderont une étanchéité et un dispositif d'évacuation des eaux pluviales. Ils peuvent aussi être réalisés en charpente bois ou métal. Ils doivent être désolidarisés de la construction afin de ne pas générer de ponts thermiques.

2.1.27.3 – Balcons Ils seront réalisés en béton armé. Ils recevront une chape en mortier de ciment hydrofugé avec pente dirigée vers l'extérieur. Ils comporteront un dispositif d'écoulement des eaux vers l'extérieur, un larmier en sous-face et un garde-corps. Une attention particulière sera portée au traitement des ponts thermiques. Les balcons doivent être désolidarisés de la construction afin de ne pas générer de ponts thermiques.

2.1.27.4 – Escaliers en béton armé Ils seront réalisés en béton armé à paillasse pleine. La sous-face, les rives seront à parement de classe soignée. Toutes les surfaces seront débarrassées des coulures et projections de ciment.

2.1.27.5 – Ouvrage liés aux ascenseurs Les dimensions des cabines, gaines, passages libres, locaux des machines et paliers seront conformes aux prescriptions de la norme NFP 82-208. 2.1.28 – Traitement des ponts thermiques S’il est encore possible de gagner sur l’isolation des murs, combles et autres baies vitrées, en jouant notamment sur les épaisseurs mises en œuvre, il reste des zones de déperdition thermique non traitées. Ces zones se concentrent essentiellement aux jonctions dalle/façade, mur porteur/façade et dalle/balcon, et constituent ce que les professionnels appellent des ponts thermiques. Causées plus particulièrement par

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les éléments de maçonneries se trouvant à l’intérieur des locaux et qui aboutissent sur les façades, elles occasionnent une surconsommation d’énergie et une baisse du confort (zone de froid et d’humidité). Ainsi, par exemple, les 700 m de ponts thermiques que compte un immeuble moyen de 4 niveaux, génèrent une surconsommation de 42 000 kWh pour un système de chauffage recourant à l’électricité, ou 6 000 litres de fuel supplémentaires… – 20 % de l’énergie consommée dans le bâtiment est due aux ponts thermiques. – Il devient illusoire de renforcer l’isolation des parois opaques et vitrées sans traiter les ponts thermiques. Les concepteurs se doivent d’être extrêmement sensibles au traitement des principaux ponts thermiques pour le gros œuvre :

Nez-de-dalles et refends

L’isolation par l’extérieur qui passe devant les nez-de-dalle et les murs de refends permet de supprimer les ponts thermiques. Cependant en rénovation, il n’est pas rare de devoir traiter des saillies importantes de ceux-ci en façade. Dans ces cas, l’isolation extérieure enveloppe totalement les parties sortantes sur toutes leurs faces verticales. Sur les faces horizontales éventuelles, un traitement avec des profilés de recouvrement et un isolant est généralement sélectionné. Important : si l’isolant reste de même performance sur toutes les faces son épaisseur minimum ne doit pas varier.

Balcons et loggias

Dans le cas de balcons ou loggias, la dalle se continue classiquement de l’intérieur vers l’extérieur. Le pont thermique est alors très important. En construction neuve, l’utilisation des rupteurs de ponts thermiques dans la maçonnerie, est une solution souvent utilisée mais contraignante (voir producteurs spécialisés). Si l’architecture le permet, les balcons ou loggias peuvent également être disjoints des bâtiments avec une structure autoporteuse. Dans ce cas, il faut veiller à traiter les joints entre la structure rapportée et la façade, afin d’éviter les coulures d’étage à étage de l’eau de pluie ou d’usage domestique (nettoyage des sols, surarrosage des jardinières...).

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Pour les charpentes bois, privilégier les essences ne nécessitant pas de traitement ou à défaut privilégier des lasures plus résistantes que les vernis ou les peintures, et pour

les cas de charpentes métalliques, privilégier une protection par galvanisation et finition par peinture à une finition thermolaquée (en cas d’éclat, la reprise de peinture est impossible). Tous ces éléments devront être facilement accessibles pour leur entretien. Attention au contact entre la structure/charpente et charpente/couverture pour la pérennité de chacun. En fonction des besoins, la charpente pourra être de quatre types : - en bois, traditionnelle, - industrialisée, - mixtes bois-métal, - en bois lamellé-collé.

2.2 – Charpente bois 2.2.1 – Notes de calculs Les notes de calculs fournies réalisées dans le cadre des études doivent permettre de vérifier : - les efforts transmis au sol ou aux appuis pour le dimensionnement des fondations ou des ouvrages en superstructure, - la résistance de l'ouvrage à la ruine (contraintes limites) et à la déformation (nature des liaisons, instabilités locales ou déformations limites, contreventement), - la vérification des notes de calculs doit être réalisée avec les mêmes documents (CB71 et guide) ayant permis de les établir. 2.2.2 – Résistance au feu des ouvrages L'exigence de résistance au feu des ouvrages a souvent des implications d'ordres techniques et financières importantes. Il convient d'en tenir compte au stade de la conception des ouvrages : - en se référant à la réglementation incendie pour la prise en compte du risque et la détermination de son niveau, - en étudiant les meilleures dispositions constructives (cloisonnements, dimensionnements de locaux, compartimentages, évacuations, etc...).

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2.2.3 – Assemblage Les assemblages constituent toujours les points faibles des ouvrages. Il faut donc donner un soin particulier à leur conception et à leur exécution. La vérification des calculs des assemblages, relativement bien codifiée, ne peut être dissociée de l'examen pragmatique des dispositions constructives : - jeux de fabrication, - contraintes de cisaillement aux épaulements et appuis, - sollicitations à la traction transversale, - risques de fendage, - adéquation de la nature de la colle, de l'essence des bois et de l'humidité, - variation de l'humidité des bois à la fabrication, au montage, en service et risques de retraits, - triangulation exacte des éléments avec centrage de la fibre moyenne sur les nœuds.

2.2.4 – Protection des matériaux et des ouvrages Lorsque les bois ne présentent pas une bonne durabilité naturelle, ils seront traités en application des normes en vigueur. Les produits de préservations et les procédés de traitement appliqués aux ouvrages en bois seront déterminés par le niveau de protection à atteindre qu'exigent les classes des risques biologiques d'emplois des bois. Les déterminations des classes risques biologiques d'emploi des bois est donc de première importance au choix des traitements à appliquer. La protection des connecteurs doit assurer une résistance à l'oxydation équivalente à celle obtenue par une galvanisation avant emboutissage. Les pointes, boulons, agrafes doivent présenter une protection contre la corrosion équivalente à une galvanisation. 2.2.5 – Traitement préventif et curatif des bois en œuvre Une description précise du traitement ou des travaux de confortation à réaliser ne peut être effectuée que si un diagnostic a été entrepris pour déterminer : - la nature de l'infestation ou de l'attaque, - son épicentre et son ampleur, - l'état des charpentes. Pour les ouvrages importants ou complexes, le Maître d’ouvrage fera effectuer un diagnostic par un laboratoire (CTBA, CEBTP, etc...) ou par un bureau d'études spécialisé. Une garantie particulière concernant l'efficacité dans le temps des traitements curatifs sera de préférence demandée. En ce qui concerne le traitement fongicide, il est évident qu'avant d'entreprendre ce dernier, toutes les causes de présence d'humidité doivent être éliminées.

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2.2.6 – Charpente traditionnelle Si un plafond suspendu est prévu, un solivage devra être exécuté ou une ossature métallique mise en place. 2.2.7 – Charpente en bois lamellé-collé La fabrication des éléments en bois lamellé-collé devra faire l'objet d'un suivi rigoureux (nature de la colle, du bois, pression de serrage, humidité des bois, de l'atelier, etc...). Le problème de l'humidité des bois et de la variation doit être maîtrisé de la fabrication à la mise en service car il conditionne la bonne tenue des ouvrages, les retraits des pièces, les contraintes de cisaillement dans les plans de collage et l'apparition d'éventuelles fentes, les mouvements aux encastrements, le fluage des pièces et d'éventuelles déformations (flèches). 2.2.8 – Charpente industrialisée La marque de qualité CTB "éléments de structure en bois" doit être exigée. 2.2.9 – Avancée de toiture Les avancées de toiture seront en générale constituées de : - panneau de particule CTBH de 22 mm d'épaisseur, - lambrissage de sapin de 13 mm d'épaisseur, - contreplaqué CTBX de 10 mm d'épaisseur.

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2.3 – Charpente et couverture métallique 2.3.1 – Calcul de la structure Doivent être pris en considération : charges d'exploitation, plafonds suspendus, aérothermes, hottes, potences, ponts roulants, trémies, charges climatiques normales ou particulières, hauteurs de passage, hauteurs sous ferme - etc... Pour chaque étude, il devra être réalisé une note de calcul permettant de vérifier : - les efforts transmis au sol pour le dimensionnement des fondations, - la résistance de l'ouvrage à la ruine (contraintes limites) et à la déformation (nature des liaisons, instabilités locales ou déformations limites, contreventement). 2.3.2 – Tenue au feu La prescription de tenue au feu a des implications techniques importantes et souvent coûteuses. Il convient: - de se référer aux réglementations incendie pour savoir si ce risque doit être pris en compte, - de recueillir les avis des utilisateurs du bâtiment et du service incendie local, - d'étudier les dispositions constructives du bâtiment suivantes :

• cloisonnement efficace entre locaux de fonctions et de risques différents (bureaux - ateliers...), • dimensionnement des locaux (limitation de volume), • dispositions prévues pour l'évacuation,

Les moyens d'une stabilité au feu sont de plusieurs natures : - vérifier que la structure possède la durée de stabilité suffisante (hyperstaticité, dispositions constructives, massivité des profilés), - ajouter une protection thermique par un matériau testé en laboratoire (peinture intumescente, flocage), - limiter l'élévation de température de l'acier : protection par écran, éloignement du foyer d'incendie, évacuation des calories,

Il n'est traité dans ce paragraphe que des toitures : - en bacs autoportants : simple peau ou sandwich (isolation thermique incorporée), toiture sèche ou étanchéité rapportée, - en plaques ondulées métalliques comportant éventuellement des plaques ondulées en polyester renforcé aux fibres de verre.

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- emploi d'un matériau ou procédé annexe : • plafonds suspendus spéciaux, • poteaux extérieurs avec panneau de façade pare-flamme, • structures irriguées, • poteaux remplis de béton.

Voir NF P 92-702- méthode de prévision par le calcul du comportement au feu des structures en acier. 2.3.3 – Assemblage Les assemblages soudés ou boulonnés seront calculés conformément aux normes en vigueur. 2.3.4 – Provenance et qualité des matériaux Le concepteur dispose pour l'acier de deux facteurs de choix : - la nuance (définit le niveau de performance souhaitée), - la qualité (définit un niveau de garantie supplémentaire). 2.3.5 – Protection anticorrosion Pour la galvanisation, il sera précisé l'épaisseur minimum du revêtement à mettre en place soit 28 microns. Pour la métallisation, l'épaisseur minimum sera de : 40 microns en atmosphère normale, 80 microns en atmosphère urbaine, 120 microns en atmosphère maritime, 160 microns en atmosphère industrielle fortement polluée. La métallisation, moins sûre que la galvanisation à chaud sera utilisée pour des pièces de grande taille, lorsque la galvanisation s'avère impossible. 2.3.6 – Protection incendie Il devra être précisé la nature du traitement préconisé : - peinture intumescente, - coquilles, - écrans. Les épaisseurs et les performances devront être justifiées. 2.3.7 – Couverture et accessoires de toiture Chaque type de couverture comportera les accessoires d'étanchéité et de fermeture prévus par son fabricant. La fourniture et la pose d'accessoires improvisés par l'entreprise sur chantier seront refusés.

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2.3.8 – Choix des matériaux Il pourra s’agir : • De bacs autoportants de type nervurés en tôle d'acier galvanisé) à chaud, en continu. Ces bacs devront faire l'objet d'un avis technique favorable du CSTB avec prise en garantie pour l'emploi considéré. La mise en œuvre devra être conforme aux prescriptions de l'avis technique. • De panneaux sandwiches de grande longueur, constitués d'une âme en mousse de polyuréthanne injectée entre deux parois en tôle d'acier nervurée. • De tôles d’acier nervurées avec revêtement d’étanchéité. 2.3.9 – Dispositif d’éclairement naturel en toiture et lanternaux Ces éléments translucides pourront être en résine acrylique coulée double paroi. Ils seront montés sur costières métalliques en tôle noire avec protection antirouille et glacis de bitume. Les lanterneaux seront équipés d'un déverrouillage manuel avec système de blocage. Ces ouvrages devront faire l'objet d'un avis technique favorable du CSTB en cours de validité. La mise en œuvre sera conforme aux prescriptions du fabricant. Les concepteurs veilleront à la qualité des produits translucides (épaisseur, isolation, lamelles, etc….) et à leur durabilité.

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2.4 – Couverture - Zinguerie 2.4.1 – Généralités La couverture ne devra pas engendrer de bruits parasites sous l’action d’agents atmosphériques ou autres, afin d’éviter une gêne pour les utilisateurs des locaux situés au-dessous. Eviter la multiplication des "accidents de toiture", causes de sinistres. En cas de toitures terrasses, on veillera à ce qu’il n’y ait pas d’équipements, de conduits ou autres accessoires apparents en toitures. Tous ces éléments devront être intégrés architecturalement et la notion de 5ème façade devra être prise en compte aussi bien pour les utilisateurs du lycée que pour le voisinage. Le dimensionnement des évacuations EP devra respecter, voire être supérieur au DTU. Les descentes EP intérieures seront proscrites. Il sera prévu dans la mesure du possible des tuyaux de descente à l’extérieur des bâtiments, réduisant ainsi les risques de fuites en gaines et la nuisance acoustique. Prévoir en pieds de descentes EP des dauphins en fonte sur une hauteur de 2.00 m minimum. Proscrire les chêneaux encaissés et les chéneaux à pente nulle. Dans le cas de la réalisation de chéneaux, prévoir des trop-pleins de chêneaux de même diamètre que les descentes avec garde-grèves ou crapaudines. Les conditions de température et d'humidité des locaux sous-jacents aux couvertures doivent être connues et indiquées si elles n'entrent pas dans la normalité car, en fonction des perméances des plafonds, ces données peuvent influer sur : - les dispositifs des ventilations, - la protection fongicide des bois.

- Les toitures à longue durée de vie et maintenance réduite seront privilégiées. - La possibilité de récupération et stockage des eaux de pluie pour des besoins tels que WC, urinoirs ou arrosage sera systématiquement envisagée.

La fixation des tuiles peut être rendue nécessaire, soit pour éviter le glissement des tuiles, soit pour s'opposer à leur soulèvement sous l'effet des actions du vent sur les couvertures. La fixation minimale des tuiles, en partie courante, doit être exécutée suivant les cas indiqués dans le tableau n°4 du DTU 40.211 art. 4.3. En rive et à l’égout, toutes les tuiles sont fixées. Afin d’éviter l’accumulation de neige et de glace sur les couvertures, des câbles chauffants seront mis en œuvre sur les bâtiments implantés en site exposé. Selon la réglementation locale du lieu d’implantation, des barres à neige ou des crochets stop neige pourront également être demandés.

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2.4.2 – Choix des matériaux

2.4.3.1 – Eléments de couverture Les éléments de couverture pourront être : - en ardoises, - en tuiles de terre cuite à emboîtement ou à glissement, - en tuiles plates de terre cuite, - en zinc, - en cuivre, - en éléments métalliques en feuille et longues feuilles. Les matériaux et produits devront posséder des marques de qualité et des labels ayant fait l'objet d'une certification de qualification par un organisme certificateur (AFNOR, CSTB, CTBA, etc...).

2.4.3.2 – Support de couverture Tous les bois et dérivés du bois entrant dans la composition des ouvrages de couverture devront présenter une bonne durabilité naturelle ou conférée par un procédé de traitement préventif et résister aux atteintes des agents biologiques (insectes, champignons, etc...). Pour chaque type de couverture, le DTU correspondant indique le type de support qui peut être adapté. Presque tous les types de couverture peuvent actuellement se poser sur des panneaux rigides complexes (particules de bois classés CTBH + isolant). Les liteaux peuvent se poser sur ces panneaux (double litonnage) et permettre la ventilation de la sous-face de la toiture. Si on désire utiliser cette solution en raison de ses multiples avantages, il conviendra de choisir un panneau couvert par un avis technique et s'y référer. Le souci constant du concepteur devra être la ventilation de la sous face de la toiture.

2.4.3.3 – Ouvrages annexes Il appartient au Maître d'œuvre de déterminer le réseau d'eaux pluviales et de positionner chéneaux, gouttières, descentes, etc.... L'emploi d'accessoires en PVC pour la collecte et l'évacuation des eaux pluviales est à proscrire. Points singuliers Les points singuliers (égouts, saillies d'égouts et de rives, faîtage, arêtiers, noues, rives de tête et latérales) seront réalisés conformément aux prescriptions édictées par le DTU correspondant au type de couverture. Lorsqu'il n'y a pas de pièces spéciales de même nature que les éléments courants de couverture, les points particuliers seront traités à l'aide de pièces et ouvrages métalliques en zinc. Les raccordements aux pénétrations continues et discontinues seront traités soit par : - bandes de solin normalisées, - bandes métalliques en applique complétées par des mastics élastique de 1ère catégorie (avec label SNJF), - bandes à rabattre avec calfeutrement complémentaire au mastic élastique de 1ère catégorie (label SNJF).

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Gouttières Les gouttières devront être en zinc de 82/100 mm. Les éléments compris entre deux joints de dilatation ne devront pas dépasser 10 m. Leur section et leur pente seront déterminées suivant les prescriptions de la norme en vigueur. Les gouttières en PVC sont à proscrire. Chéneaux Les chéneaux devront être circulables. Ils devront reposer sur une semelle de bois. Ils seront réalisés en zinc 82/100 ou en acier galvanisé. Leur section et leur pente seront déterminées suivant les prescriptions de la norme en vigueur. A chaque descente, une crapaudine évitera les engorgements et à chaque extrémité sera prévu un trop plein pouvant faire office de déversoir d’orage. Descentes Les descentes seront en zinc 82/100 avec dauphins en fonte d'une hauteur minimum de 2.00 ml. Elles devront avoir un diamètre minimum de 100 mm. Les descentes en PVC sont à proscrire. Ecran en sous face Il sera posé en sous face, un écran souple constitué soit par: - des lés de feutre bitumé, avec armature rapportée à mailles larges - des lés de feutre bitumé, sans armatures - des lés en polyéthylène armé ou non, d'épaisseur supérieure à 100 microns. Il pourra également être posé en sous face de couverture un écran rigide en panneaux de particules possédant la marque CTB.H, recevant éventuellement une étanchéité complémentaire. Cet écran pourra servir de support au litonnage. Un espace nécessaire à la circulation d'air entre l'écran et la sous-face de couverture devra être créé. Dispositifs de sécurité Il s'agit d'échelles fixes, chemins de circulation, ligne de vie, garde corps, trappes de visites etc… . Ces éléments seront définis avec le chef d’établissement et le coordonnateur SPS lors de l’élaboration du cahier des charges travaux. Ne pas oublier les dispositions et directives relatives aux points d'ancrage permanents pour l'entretien et la réparation des immeubles.

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2.5 – Etanchéité toiture terrasse 2.5.1– Généralités

Le choix d'un revêtement d'étanchéité devra être précédé d'une analyse tenant compte : - de la destination du bâtiment, - de la pérennité du revêtement et des moyens donnés à l'entretien (possibilité de contrats d'entretien, intervention par main d'œuvre spécialisée, etc...). Une faute de conception pourra rendre difficile (voire impossible) l'application d'une garantie décennale. Cette notion est également valable en travaux de réfection. Système d’étanchéité selon destination : • Terrasses inaccessibles : privilégier une protection lourde et stabilisée. • Terrasses accessibles : dalles sur plots en béton désactivé (proscrire les dalles en bois). Un diagnostic des étanchéités à rénover doit être réalisé. Il serait souhaitable que les entreprises visitent le chantier avant de remettre leurs offres. L’isolation se fera de préférence avec des plaques polyuréthane. Une double composition polyuréthane / laine est possible.

Les concepteurs rechercheront la mise en œuvre de toitures végétalisées. Dans ce cas le complexe bitumineux sera traité anti-racines et le tapis végétal mis en oeuvre sera pré-cultivé. Des cheminements devront être aménagés pour la maintenance des équipements techniques implantés en toiture. Des gardes corps ou des lignes de vie permettront de sécuriser le déplacement des agents et techniciens circulants sur les toitures pour des opérations de maintenance.

Attention : Les sedums se comportent très bien sur les toits plats. Toutefois, ces plantes ne supportent pas les excès d’eau. Sur les pentes très faibles ou nulles (0 à 5%) où il y a des risques de stagnation d’eau, il est donc indispensable de mettre en œuvre un système de drainage performant. Les sedums sont des plantes destinées aux situations ensoleillées et ne supportent pas l’ombre permanente. Aussi la mise en place de sedums dans des situations où l’ensoleillement est limité doit être absolument prohibée. Dans ces situations (plusieurs façades dominent la toiture végétalisée, configuration type « patio »…), il faut alors adapter le choix des végétaux.

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• Prévoir une couvertine en aluminium ou en zinc sur l'ensemble des acrotères.

• Proscrire les terrasses accessibles aux élèves en étages (fermeture porte à clef). Le revêtement d'étanchéité sera mis en œuvre : - soit sur un isolant thermique (cas le plus fréquent), - soit directement sur l'élément porteur dans le cas de locaux non chauffés, - soit sur l'ancien revêtement d'étanchéité (conservé si son état le permet), avec en règle générale, unisolant thermique complémentaire. Pour les toitures terrasse en béton, les membranes bitumineuses (bitume élastomère) avec forme de pente seront préférées aux membranes synthétiques. Limiter les points singuliers et renforcer l’épaisseur de gravillons. Ne pas hésiter à augmenter l’épaisseur de la couche de protection sur les membranes : 4 cm insuffisant. Bien que l’asphalte coulé soit encore à l'heure actuelle le procédé le plus fiable et le plus durable, il sera évité pour des raisons économiques. Des chemins d'accès aux différents équipements situés en toiture terrasse et nécessitant des interventions de maintenance (C.T.A., ventilateurs, volets de désenfumage, verrières...) seront réalisés en dalles de béton avec renforts d'étanchéité et balisage. Toutes les dispositions seront prises pour faciliter l’entretien et la maintenance. Prévoir les protections de sécurité permanentes pour l'entretien des toitures, terrasses et chêneaux, conformément à la réglementation et au P.G.C. (ligne de vie, garde-corps). Dans le cas de verrières (la surface devra être limitée) les précautions suivantes doivent être observées : - assurer le confort thermique été comme hiver ; - veiller à la durabilité de la transparence et de l’étanchéité ; - utiliser des techniques sûres et éprouvées ; Il ne doit pas y avoir de transmission de bruits de pluie pour les locaux situés en dessous ; elles devront être facilement accessibles pour le nettoyage intérieur et extérieur. Pour les lanterneaux de désenfumage, préconiser un système de tirer-lâcher mécanique (trois coudes au maximum) au lieu d'un système pneumatique à cartouche de gaz CO² (sauf si la hauteur est > 8 m). Dans tous les cas, prévoir un dispositif de refermeture par treuil. 2.5.2– Conditions climatiques

Il sera nécessaire de prendre en compte : - les dispositions provisoires de maintien des isolants et membranes pendant la réalisation, - les dispositions constructives de fixation de membranes exigées par les textes normatifs,

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La couvertine d’acrotère doit être débordante et se terminer en goutte d’eau. Il est recommandé que l’ourlet soit à 3 cm du pourtour. Par ailleurs, l’acrotère devra présenter une pente d’au moins 25 % inclinée vers l’intérieur du bâtiment

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- les conditions optimales du traitement des surfaces pour améliorer l'entretien (déplacement de gravillons, accumulation, etc...). Conformément aux prescriptions des règles NV 65, les ouvrages seront soumis aux conditions d'exposition au vent et aux conditions particulières d'implantation et de formes. Il n'est pas obligatoire d'atteindre l'altitude fatidique de 900m indiquée par les D.T.U. pour classer une toiture en climat de montagne. Des considérations particulières de site peuvent imposer l'application de prescriptions réservées aux ouvrages réalisés au-dessus de 900m d'altitude. 2.5.3– Sollicitations hygrothermiques

La détermination et l'indication du degré hygrométrique des locaux sous-jacents aux terrasses ou aux revêtements d'étanchéité permettront d'adapter, au fur et à mesure de l'élaboration du descriptif, les dispositions techniques (choix des matériaux en fonction de leur place dans le complexe) contrariant ou évitant : - les transferts de vapeur d'eau de l'intérieur vers l'extérieur, - les phénomènes de condensations superficielles et/ou dans la masse (température de rosée dans l'isolant). 2.5.4– Sollicitations mécaniques

L'accessibilité des toitures : inaccessibles, accessibles à la circulation piétonnière et au séjour, techniques ou à zones techniques, accessibles à la circulation et au stationnement des véhicules légers, accessibles à la circulation et au stationnement des véhicules lourds, terrasses-jardins, permet de caractériser les charges de service et de déterminer le classement des complexes d'étanchéité. Devront être signalées les charges particulières, y compris celles générées par la réalisation d'ouvrages annexe : - ouvrages de protection, - carrelage, - terre végétale, - contre-bardages, - porte-neige, - jardinières, - socles pour équipements techniques - charges roulantes exceptionnelles.

2.5.5– Choix des matériaux

Le classement FIT est un classement performanciel des étanchéités de toitures. Il doit permettre aux maîtres d'œuvre de choisir le seuil des performances du revêtement d'étanchéité qui puisse répondre aux exigences auxquelles devront satisfaire les ouvrages. Trois paramètres entrent dans la formation du classement : F pour la fatigue (endurance aux mouvements du support) I pour l'indentation (poinçonnement) T pour la température (tenue au glissement sous l'action de la température) Le classement FIT mini des étanchéité de toiture sera le suivant : F4 – I4 – T2

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Ils sont affectés d'indices numériques qui augmentent : - avec la sévérité d'usage pour les exigences des ouvrages, - avec le niveau de leurs performances pour les revêtements d'étanchéité. Pour chacun des paramètres du classement, les revêtements d'étanchéité doivent avoir un indice de performance au moins égal à l'indice de l'exigence de l'ouvrage pour assurer son adéquation à l'emploi (classement minimum qui peut être révisé à la hausse). A noter que l'emploi du classement FIT ne doit intervenir qu'en complément des avis techniques du CSTB. 2.5.6– Spécificité des fenêtres sur toiture terrasse

Les fenêtres sur toit plat seront équipées de vitrages spécifiques pour assurer la sécurité des personnes : • Combinaison vitrage : verre trempé extérieur et feuilleté intérieur. • Excellente résistance aux surpressions et aux impacts. • Haute protection contre les chocs et risques de bris (conforme à la réglementation ERP - Établissements Recevant du Public). 2.5.7– Isolation thermique des toitures terrasses

L’isolation acoustique et thermique sera de préférence du type polyuréthane ou verre cellulaire. En ce qui concerne les isolants à base de fibres minérales : seuls seront mises en œuvre des produits dont l’étiquetage comme produits non dangereux est justifié par les tests prévus par la Directive Européenne 97/69/CE du 5 décembre 1997. On limitera l’usage d’isolants susceptibles d’émissions de composés organiques volatiles (COV). On évitera les isolants utilisant des CFC et HCFC dans leur fabrication. Voir également paragraphe 2.6 « isolation thermique ».

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2.6 – Isolation thermique

Les concepteurs iront au-delà des Réglementations Thermiques applicables depuis le 1er novembre 2007 pour les bâtiments existants ou depuis le 1er septembre 2006 pour les bâtiments neufs.

L’objectif étant d’anticiper le RT 2012, voire peut-être la RT 2020 ou la conception de bâtiments à énergie positive. Le niveau de consommation requis devra donc être comparable au label BBC-Effinergie.

Pour une garantie de la performance et de la qualité d’un isolant, les concepteurs veilleront à ce que les produits mis en œuvre soient certifiés : - pour les produits isolants : ACERMI - pour les produits d’isolation : NF, CSTBat Le coefficient Uw des fenêtres et portes fenêtres mis en œuvre dans les lycées sera au maximum de 1,6 W/m².K Les concepteurs veilleront à ce que les barrières isolantes ne soient pas rompues afin de minimiser les ponts thermiques aux points de jonction des différentes parties de la construction : nez de planchers, linteaux à la périphérie des ouvertures, nez de refends ou de cloisons en cas d’isolation par l’intérieur, etc… . Dans la mesure du possible, il sera préféré une isolation par l’extérieur. Des tests d’infiltrométrie des volumes construits, réhabilités ou restructurés, seront systématiquement réalisés dès que les locaux seront en situation hors d’eau et hors d’air. Ils seront complétés par de nouveaux tests à la fin des travaux et avant réception. Pour les travaux réalisés sur des ouvrages existants, l’utilisation de la caméra thermique pourra s’avérer utile lors de l’élaboration du diagnostic afin de cibler les points d’intervention.

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2.6.1– Lexique thermique

2.6.1.1 – Vitrage à basse émissivité

L’émissivité est la caractéristique que représente la capacité d’un matériau à restituer de l’énergie. Une couche faiblement émissive, déposée sur une des faces internes d’un double vitrage permet d’arrêter l’énergie dans les longueurs d’ondes situées dans l’infrarouge tout en laissant passer celles du spectre visible. Cette couche, de métal noble déposée au moment de la fabrication du verre, abaisse fortement l’émissivité de la surface du verre.

2.6.1.2 – Gaz Argon L’argon est un gaz dont les performances thermiques sont supérieures de 0,3 W(m2.K) à celles de l’air. Pour diminuer le coefficient Ug d’un double vitrage, on peut remplacer l’air par un gaz rare tel que l’Argon. Il existe aussi le Krypton encore plus isolant, peu utilisé à cause de son prix.

2.6.1.3 – Label CEKAL Garantie 10 ans contre l’embuage entre les deux verres, les performances des vitrages isolants sont attestées par un organisme officiel « CEKAL ».

2.6.1.4 – ITR – VIR - FEA ITR : Isolation Thermique Renforcé VIR : Vitrage Isolation Renforcé FEA : Faible Emissivité avec Argon En dehors de leurs dénominations ou de leurs marques commerciales, ils ont les mêmes performances.

2.6.1.5 – Espace entre les verres : 16 – 18 ou 20 mm ? Espace < à 16 mm, performances moins bonnes. Espace de 16 mm, performances optimum. Espace > à 18 mm, performances inférieures de 0.1. Un vitrage 4/20/4 est donc moins performant qu’un 4/16/4, car au-delà l’air ou le gaz se met en mouvement.

2.6.1.6 – Triple vitrage Un progrès pour le moins paradoxal : - Composition : 4/16/4/16/4 épaisseur totale 44 mm. - Coefficient Ug 0.6 W/m².K, presque 2 fois plus performant que le meilleur des doubles vitrages. - Un facteur solaire et une transmission lumineuse moins performant. - 30 % de poids en plus (2,5 kg par mm et par m², soit 30 Kg le m². - Ils pourront trouver leur place dans des lieux peu ensoleillés.

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2.6.1.7 – Que signifie U – Ug – Uf – Uw – Ujn ? U : c’est le coefficient de déperdition surfacique d’une paroi vitrée. Il représente le flux de chaleur qui traverse 1 m2 de paroi pour une différence de 1 degré entre l’intérieur et l’extérieur du local. Plus le chiffre est faible, meilleure est la performance du matériau. Rappelons que pour une fenêtre dont le coefficient Uw est de 1.6, il faut produire 1.6 W de chaleur par m² pour compenser la différence de température de 1°C entre l'intérieur et l'extérieur. Ug : (glass en anglais) est le coefficient de performance thermique du vitrage seul. Uf : c’est le coefficient de performance thermique des profils (montants et traverses). Uw : (window en anglais) c’est le coefficient de performance thermique d’une fenêtre avec son vitrage, il s’exprime en W/m².K Ujn : c’est le coefficient de performance thermique d’une fenêtre avec son vitrage auquel s’ajoute un volet dont la valeur R est > à 0.2 (m².K/W) 2.6.2– Généralités La perte de chaleur dans les bâtiments non isolés est considérable. Cette perte est localisée et quantifiée ainsi :

Une isolation doit toujours être associée à une ventilation (naturelle ou assistée mécaniquement hygroréglable, double flux…).

Une isolation ne doit jamais être exécutée sur une paroi présentant des signes d’humidité. Les concepteurs veilleront à ce que les barrières isolantes ne soient pas rompues afin de minimiser les ponts thermiques aux points de jonction des différentes parties de la construction : nez de planchers,

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linteaux à la périphérie des ouvertures, nez de refends ou de cloisons en cas d’isolation par l’intérieur, etc… . Dans la mesure du possible, il sera préféré une isolation par l’extérieur.

Localisation des éléments de construction à isoler

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2.6.3– Zones climatiques pour les départements de la Région Franche-Comté Zones climatiques d'hiver et d'été

Département

Zone climatique

25 -

Doubs

H1c

39 -

Jura

H1c

70 -

Haute-Saône

H1b

90 -

Territoire de Belfort

H1b

2.6.4– Perméabilité à l’air – Mesures des infiltrations d’air parasites Assurer un bon niveau d’étanchéité à l’air pour un bâtiment, c’est être capable de maîtriser les flux d’air qui circulent à travers des orifices volontaires (bouches de ventilation et entrées d’air) et limiter les flux incontrôlés, qui peuvent être source de pathologies, d’inconfort, et de gaspillage d’énergie. Il ne s’agit en aucun cas de confiner les occupants dans un « sac plastique », mais au contraire de leur procurer de l’air de qualité en quantité suffisante mais sans excès. Où sont les fuites ? D’après des essais réalisés dans un grand nombre de logements, l’existence de nombreuses sources d’infiltration se justifie par trois motifs principaux : - les parois modernes sont souvent multicouches ; - sur certains systèmes constructifs, le risque de fuites est important et les études de conception sont insuffisantes ; - le calfeutrement fait rarement l'objet d'une attention particulière au niveau de la commande, des études, du suivi et de la réception des travaux. Les motifs étant souvent les mêmes, la localisation des infiltrations varie peu elle aussi. A partir des données collectées grâce à différentes campagnes de mesures, quatre grandes catégories de points faibles ont été répertoriées. Les infiltrations se situent principalement au niveau des :

F Dans un bâtiment, les fuites sont réparties de manière diffuse, et il en suffit de peu pour dégrader considérablement ses performances. Il est donc quasiment impossible de juger de l’étanchéité à l’air d’un bâtiment par simple inspection visuelle. C’est pourquoi les mesures in situ sont incontournables si l’on souhaite connaître la perméabilité d’un bâtiment. Mesure de la perméabilité à l’air et détection des fuites

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Le maître d’ouvrage souhaite que tous les bâtiments neufs ou faisant l’objet d’une restructuration lourde fassent l’objet de mesures des infiltrations d’air parasites afin de quantifier la perméabilité à l’air de l’enveloppe du bâtiment. Une détection des points de fuites par thermographie infrarouge ou à l’aide d’une poire à fumée permettra en complément de visualiser localement des infiltrations d’air froid à travers l’enveloppe du bâtiment. Ces opérations seront réalisées en cours de travaux et avant la réception qui ne pourra être prononcée sans réserve si l’indice de perméabilité à l’air est supérieur à 1,2 m3/h/m² à 4 Pa.

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Pistes d’amélioration de l’étanchéité à l’air Les conséquences d’une mauvaise étanchéité se traduisent très vite par une augmentation de la facture énergétique. Pourtant, quelques travaux simples peuvent améliorer assez sensiblement l’étanchéité des bâtiments. En neuf La mise en place d’une démarche qualité tout au long du processus de construction, avec mesure à la réception, doit permettre d’atteindre de bons niveaux d’étanchéité. En rénovation Des solutions relativement simples peuvent être mises en œuvre pour corriger les défauts d’étanchéité à l’air sur l’existant : - colmatage des orifices apparents ; - remplacement des joints de pourtour des menuiseries (portes d’entrée, fenêtres, trappe d’accès aux combles, etc.) ; - colmatage au niveau des prises et du tableau électriques. 2.6.5– Caractéristiques thermiques minimales La résistance thermique d’un matériau isolant R est d’autant plus élevée que son épaisseur est grande et que son coefficient de conductivité λ (lambda) est faible.

La résistance thermique, exprimée en m2.K/W, s’obtient par le rapport de l’épaisseur (en mètres) sur la conductivité thermique λ (lambda) du matériau considéré. Le coefficient de résistance thermique minimal des principales parois en m².K/W sera le suivant :

PAROIS RÉSISTANCE thermique R minimale

Murs en contact avec l’extérieur et rampants de toitures de pente supérieure à 60°

2,3

Murs en contact avec un volume non chauffé 2

Toitures terrasses 2,5

Planchers de combles perdus 4,5

Rampants de toiture de pente inférieure 60° 4

Planchers bas donnant sur l’extérieur ou sur un parking collectif

2,3

Planchers bas donnant sur un vide sanitaire ou sur un volume non chauffé

2

2.6.6– Garantie et qualité d’un isolant Pour une garantie de la performance et de la qualité d’un isolant, les concepteurs veilleront à ce que les produits mis en œuvre soient certifiés : - pour les produits isolants : ACERMI - pour les produits d’isolation : NF, CSTBat.

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Le certificat de qualification ACERMI est attribué par l'Association pour la Certification des Matériaux isolants qui regroupe le Centre scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), le laboratoire National d'essais (LNE) et l'Association Française pour la Normalisation (AFNOR). Le contenu du certificat ACERMI. Il existe 3 types de certificats ACERMI pour apprécier le pouvoir isolant et les propriétés d'aptitude à l'emploi des isolants du bâtiment : . Certificat A : certification de la résistance thermique réelle "R" en fonction de l'épaisseur nominale du produit (R est exprimée en m2.K/W), . Certificat B: certification des caractéristiques "ISOLE" et d'une valeur forfaitaire de la résistance thermique, . Certificat C : certification de la résistance thermique réelle en fonction de l'épaisseur du produit et certification des caractéristiques "ISOLE". Ces trois types de certificats répondent à autant de besoins différents de certification. Il n'existe entre eux aucune hiérarchie. La signification des caractéristiques ISOLE et leur portée : I : incompressibilité : propriétés mécaniques en compression avec 5 niveaux : I 1 à I 5. S : Stabilité dimensionnelle : comportement aux mouvements différentiels avec 4 niveaux : S 1 à S 4. O : Comportement à l'eau : comportement à l'eau avec 3 niveaux : 01 à 03. L : Limite des performances mécaniques en traction : propriétés mécaniques utiles en cohésion et flexion avec 4 niveaux : L 1 à L 4. E : perméance à la vapeur d'eau : avec 4 catégories de perméance : E 1 à E 4. Ces caractéristiques ont été choisies car elles représentent bien ce que l'on attend des isolants dans leurs emplois courants du bâtiment. Ainsi, les 5 caractéristiques ISOLE d'un isolant constituent un véritable profil d'aptitude de cet isolant à divers emplois. Comme ceux-ci sont eux-mêmes définis par les niveaux ISOLE qu'ils requièrent, il est facile et efficace de vérifier la convenance d'un isolant donné à un emploi donné. Le certificat ACERMI est explicitement pris en compte par le DTU "Règles Th-K" ainsi que par les Avis Techniques édités par le C.S.T.B. Les matériaux synthétiques (polystyrène expansé et extrudé, polyuréthane, polyester) sont généralement efficaces en termes d'isolation mais non exempts de toxicité. Une préférence sera donc donnée aux matériaux à base de fibres minérales, végétales et animales (laines de roche, laines de verres, mais aussi algues, laines de bois, lin, chanvre, laine, ...) et autres matériaux renouvelables (cellulose, liège, ...). Les isolants minéraux pourront également être proposés (perlite, vermiculite,...). 2.6.7– Isolation par l’extérieur et étanchéité complémentaire

2.6.7.1 – Définition des systèmes Les produits et systèmes d'isolation et d'étanchéité complémentaire de façade sont de plus en plus nombreux et font l'objet d'AVIS TECHNIQUES élaborés par le groupe Spécialisé n° 7 du C.S.T.B. Les concepteurs préféreront les bardages rapportés (avec isolation) constitués d'une paroi extérieure en éléments manufacturés généralement minces, de formes et de dimensions diverses, fixés sur une ossature, elle-même accrochée mécaniquement à la paroi support à l’aide de visses et chevilles à rupture de ponts thermiques. Attention aux ruissellements des EP au droit des fenêtres. Tous les systèmes devront être strictement mis en œuvre conformément aux indications de l'avis technique ou selon les prescriptions du fabricant.

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2.6.7.2 – Classement des systèmes Le classement reVETIR des systèmes d'isolation thermique des façades par l'extérieur (cahier du CSTB) aideront le maître d'œuvre dans le choix à opérer vis à vis des performances, de l'adaptation à l'emploi, de la durabilité et des conditions de réparation et d'entretien souhaités pour ces systèmes. Les systèmes visés dans le présent classement sont les systèmes traditionnels ou non d'isolation et les systèmes d'isolation complémentaire dont la résistance thermique est supérieure ou égale à 0,5 m2.°C/W. Les caractéristiques servant de base à ce classement sont au nombre de sept et sont les suivantes : r réparation (facilité de réparer ou de remplacer) ; e entretien (fréquence d’entretien) ; V Vent (résistance aux effets du vent) ; E Etanchéité (étanchéité à l’eau) ; T Tenue aux chocs (chocs et poinçonnement) ; I Incendie (comportement au feu) ; R Résistance thermique. Chacune de ces caractéristiques est affectée d'un indice (1 à 4) attribué soit en fonction de caractéristiques connues et vérifiées, soit en fonction des résultats obtenus par des essais bien définis (l'indice 4 est attribué au système le plus performant). Un système qui n'obtiendrait pas le niveau 1 pour une des sept caractéristiques ne peut être classé. Ce classement est indépendant du mur support il faut donc vérifier, par ailleurs, que le mur est apte à (ou préparé en vue de) recevoir un système donné : planitude suffisante, adhérence suffisante (cas du collage), résistance à l'arrachement d'une fixation compatible (cas des fixations ponctuelles). Les niveaux de caractéristiques du classement ne valent que si le système est mis en œuvre conformément au D.T.U. dont il relève ou à l'Avis Technique dont il a fait l'objet. Le classement des systèmes retenus sera à minima de : r2 e2 V2 E3 T3* I2 R4

2.6.7.3 – Recommandation pour l'emploi des systèmes fixés mécaniquement Le choix des fixations et chevilles et la détermination du nombre de points de fixation nécessitent en général un calcul (en fonction des charges locales de vent et du poids du système), après reconnaissance de la paroi support. Dans le cas des structures porteuses neuves en béton plein de granulats courants, la résistance admissible des chevilles de fixation est celle annoncée au Cahier des charges d'emploi les concernant, accepté par le contrôleur technique. Dans le cas des structures porteuses neuves en maçonnerie d'éléments ou de structures anciennes, le choix des chevilles est déterminé en fonction de la reconnaissance préalable effectuée conformément au document "Détermination sur chantier de la charge maximale admissible applicable à une fixation mécanique de bardage rapporté." Le classement en résistance au vent ne distingue pas les parties en angle des parties courantes. Il convient cependant, en l'attente de la révision des Règles NV, de conserver les dispositions de renfort éventuellement prévues dans les angles.Certains systèmes, bien que sensibles aux chocs, peuvent néanmoins être admis en raison du caractère aisé de leur réparation éventuelle (niveau r2 ou r3), pour des emplois où l'application du seul critère de résistance aux chocs les exclurait.

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Toutefois, dans le cas du niveau r2, la réparation nécessite souvent des produits (plaques ou clins) spécifiques au système et d'une couleur bien déterminée, difficiles à se procurer dans le marché diffus. En conséquence, il est vivement recommandé de prévoir, au moment du chantier, un stock d'éléments de remplacement. Dans le cas des bardages dont le départ s'effectue à moins de 2 m du sol, il est recommandé d'utiliser un profilé bas perforé et robuste constituant barrière anti-rongeurs et anti-insectes.

2.6.7.4 – Spécifications techniques des systèmes Ossature - Quincaillerie Les éléments de scellement et dispositif de fixation devront être métalliques et incorrodables. Protection contre la corrosion Les aciers d'ossature devront recevoir en usine ou en atelier une protection antirouille. Lorsqu'il s'agit de bandes et de tôles d'aluminium posées en apparent, il est préférable d'utiliser des produits prélaqués en continu qui font l'objet des projets de normes : NF P 34.601 et NF P 34.602. Isolants Les isolants utilisés pourront être en laines minérales, laine de roche, laine de verre , polystyrène expansé (PSE) , polyuréthane et verre cellulaire. Parements extérieurs Les parements extérieurs des systèmes pourront être constitués d’un bardages en acier galvanisé, en acier inoxydable, en aluminium, en zinc, en cuivre, en ardoise, en pierre mince, en tuiles plates de terre cuite "Petit moule", en bois (écailles frises, clins). Ils feront l'objet d'un avis technique favorable du CSTB, en cours de validité, avec prise en garantie pour l'emploi considéré.

2.6.7.5 – Spécification technique de mise en œuvre Au cours des travaux de mise en œuvre, l'assistance des sociétés distributrices ou des fabricants sera toujours exigée. En fonction de leur état et de leur caractéristique, il faudra, sur les supports anciens, réaliser des enduits ou des travaux plus importants de "rattrapage". Les travaux préparatoires sont absolument nécessaires pour améliorer l'adhérence du complexe isolant à mettre en œuvre et augmenter sa durabilité. Si le système d'isolation doit être fixé par collage au support, des essais doivent être réalisés afin de vérifier l'adhérence du produit de collage sur son support et de déterminer la force d'arrachement susceptible d'entraîner la ruine du système. Les essais seront conduits en prenant en compte certaines des modalités proposés dans le fascicule N°211 du cahier 1661 du C.S.T.B. Les résultats des essais seront adressés au Maître d'ouvrage.

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Si le système d'isolation doit être solidarisé au gros-œuvre par l'intermédiaire de fixations mécaniques, des essais de détermination de charges maximales applicables à ces fixations doivent être réalisés conformément au fascicule N° 211 du cahier 1661 du CSTB. Les résultats des essais seront adressés au Maître d'ouvrage. 2.6.8 – Isolation intérieure

2.6.8.1 – Doublage des murs Attention : l’isolation des murs par l’intérieur ne permet pas de traiter tous les types de ponts thermiques (nez de dalle en plancher haut, etc.). Ce système ne sera utilisé que lorsque l’isolation par l’extérieur ne pourra être envisagée.

2 solutions techniques :

. Solution préférée : isolant derrière une contre-cloison sur ossature ou maçonnée

L’isolant sera collé ou fixé mécaniquement au support. La contre-cloison sera en plaques de plâtre haute dureté vissées sur ossatures. L'isolation thermique sera maintenue écartée du mur extérieur par des cales imputrescibles. Un pare-vapeur sera incorporé ou rapporté aux panneaux isolants.

. Autre solution : panneaux composites ou complexes de doublage

Il s’agira de panneaux isolants (polystyrène expansé, polystyrène extrudé, polyuréthane ou laine minérale) revêtus d’un parement en plâtre fixés contre le mur, par collage ou par vissage sur ossature. Dans tous les cas, l’isolant sera non hydrophile. Le choix de l'isolant influera sur la classification du mur. Selon la destination du local, pour les risques faibles, choisir des doublages à base de complexe plâtre isolant (voir avis technique CSTB), pour les risques élevés, préférer des doublages à base de complexe plâtre haute dureté.

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« préférer des doublages à base de complexe plâtre haute dureté » dans les locaux à risque élevé (salles de cours, circulations, etc…)

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2.6.8.2 – Isolation des combles et des toitures Dans les combles perdus, deux possibilités : Isolation sur le plancher. L’isolant sera disposé sur le plancher, en deux couches croisées. Isolation entre les solives. On prescrira une couche entre solives de l’épaisseur de celle-ci et une seconde couche perpendiculaire pour assurer une bonne continuité thermique. Il sera prévu un chemin de circulation en panneaux de bois fixés sur des lambourdes et perpendiculaires aux solives, selon les règles de l’art (galerie technique). Dans les combles habitables / aménageables, deux techniques d’isolation :

Isolation sous rampants, avec parement de finition (plâtre, bois). La pose de l’isolant pourra être effectuée en une seule couche sous la charpente ou en deux couches : la première entre les chevrons, la seconde sous les chevrons. La ventilation de la couverture est indispensable. Il sera nécessaire de ménager une lame d’air d’au moins 3 cm entre l’isolant et la couverture, sur toute la sous-face de la toiture. Celle-ci devra être portée à 6 cm en cas de couverture étanche à l’air (tôle, zinc) et devant être ventilée. Isolation sur toiture, réalisée au moyen de panneaux de toiture porteurs qui comprendront le support ventilé de couverture, l’isolation et le cas échéant le parement de sous-face. Cette technique augmente le volume habitable, assure une isolation continue et durable, préserve la charpente des variations de température et d’humidité et garantit la ventilation de la couverture. Lorsqu’un pare-vapeur sera nécessaire, il devra être impérativement placé du côté chaud, c’est à dire côté intérieur du bâtiment. Ce pare-vapeur pourra être indépendant ou associé à l’isolant.

2.6.8.3 – Isolation des planchers Les techniques d’isolation consisteront à utiliser : • des planchers béton à poutrelles et entrevous PSE (polystyrène expansé) certifiés à languettes ; • des planchers béton à poutrelles avec isolation sous dalle flottante (intégration du chauffage) ; • des planchers en dalles de béton cellulaire ; Si le plancher est sur vide-sanitaire ou locaux non chauffés, il sera possible de compléter l’isolation par des panneaux en sous-face (fixés mécaniquement ou collés). Si le plancher est en bois, il sera également possible de réaliser un plafond suspendu isolé. La laine minérale posée en remplissage du plafond suspendu est une solution intéressante.

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Les planchers sur terre-plein Les concepteurs pourront choisir plusieurs techniques : • l’isolation intégrée sur toute la sous-face du plancher ; • la dalle constituée d’entrevous isolants à languettes certifiés ; • l’isolation réalisée par un isolant sous dalle flottante (dans ce cas, inclure le système de chauffage dans la dalle). Dans le cas des planchers sur terre-plein ancien, il sera rapporté un isolant sous dalle flottante. Les isolants (laines minérales ou mousses alvéolaires) utilisables pour cette isolation devront impérativement être qualifiés pour cette application. Les planchers sur vide-sanitaire ou locaux non chauffés Les isolants retenus pour cette isolation devront être qualifiés pour cette application. 2.6.9– Isolation des murs dans l’épaisseur Cette solution alternative pourra être proposée après étude économique du projet. Elle permettra d’isoler et de construire avec un seul produit porteur et isolant. Utilisée en construction neuve, elle est aussi intéressante dans le cas d’une réhabilitation lourde : extension ou surélévation.

Deux grandes familles sont proposées sur le marché :

• les monomurs terre cuite ;

• les blocs et panneaux hauteur d’étage en béton cellulaire.

Dans ce cas, les finitions intérieures pourront être en plâtre projeté, enduit à la chaux, enduit pelliculaire, plaques de plâtre. Les finitions extérieures pourront être composées d’enduits traditionnels à base de liant hydraulique ou enduits monocouche.

2.6.10– Orientation du bâtiment et pourcentage de surfaces vitrées

2.6.10.1 – Orientation du bâtiment

Si la performance thermique doit être élevée pour toutes les façades, les besoins en contrôle solaire et lumineux varient suivant l'orientation.

Idéalement, il serait conseillé de changer de vitrage à chaque orientation mais pour des aspects financiers et esthétiques nous conviendrons :

• de déterminer la famille de vitrage la plus performante pour le bâtiment plutôt que le vitrage lui-même, pour avoir une certaine marge de manœuvre ;

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• de choisir ensuite dans cette famille, le vitrage le plus polyvalent possible pour ne pas multiplier les vitrages différents.

Pour raisonner plus avant dans ce domaine, on peut avoir 2 hypothèses en tête :

• soit le bâtiment est mal isolé ou présente peu d'apports internes (hébergement au sens large) : le chauffage du bâtiment se fait tout au long de la journée et les apports solaires sont les bienvenus ;

• soit le bâtiment est bien isolé ou présente des apports internes élevés (bureaux au sens large) : le chauffage du matin permet de remettre le bâtiment en température après l'arrêt de la nuit et dès l'arrivée des occupants, les apports internes suffisent pour maintenir la consigne intérieure. Tout apport solaire supplémentaire génèrera de la surchauffe.

... au Nord

Les pièces orientées au nord bénéficient toute l'année d'une lumière égale et du rayonnement solaire diffus. Par contre, ce sont celles où les gains solaires sont les plus appréciés.

... à l'Est et à l'Ouest

Les pièces orientées à l'Est profitent du soleil le matin ce qui, en hiver, permet d'apporter des gains solaires bénéfiques au chauffage en matinée, dans le secteur "hébergement".

Une orientation Ouest aura tendance à induire davantage des surchauffes. En effet, les vitrages tournés vers l'Ouest apportent des gains solaires l'après-midi, au moment où le bâtiment est depuis longtemps en régime.

Dans les 2 cas, le rayonnement solaire est difficile à maîtriser car les rayons sont bas sur l'horizon entraînant des risques d'éblouissement élevés.

Si on veut un contrôle variant en fonction des conditions climatiques, il faut idéalement :

• utiliser des protections solaires mobiles associées à un vitrage isolant (à basse émissivité) ;

• utiliser des vitrages à propriétés variables.

A défaut, un vitrage relativement réfléchissant sera nécessaire, d'autant plus réfléchissant que le pourcentage de surface vitrée est élevé.

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« Bien qu’équipé de vitrage réfléchissant, ce mur rideau exposé Ouest ne fourni pas le confort escompté : d’importantes surchauffes sont constatées en période estivale. Il semble nécessaire d’y associer des protections solaires mobiles »

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... au Sud

Une orientation sud entraîne un éclairement important. Mais, les pièces orientées au sud bénéficient d'une lumière plus facile à contrôler. En effet, en hiver, le soleil bas pénètre profondément dans le bâtiment, tandis qu'en été, la hauteur solaire est plus élevée, de sorte qu’une protection extérieure (tel un auvent fixe..) simple permet de diminuer efficacement les gains solaires en été et empêche le rayonnement direct dans les yeux de l'utilisateur.

En été, les apports solaires sur une surface verticale sont également nettement inférieurs au Sud qu'à l'Est ou à l'Ouest car ils sont diminués par un facteur égal au cosinus de l'angle d'incidence.

L'implantation : présence de masque solaire.

Les choix dépendront de la présence d'un masque solaire éventuellement créé par les bâtiments voisins ou des végétations.

Puisque ceux-ci assurent une protection contre l'ensoleillement direct, ainsi on choisira des vitrages possédant un FS et FL élevé, de façon à obtenir un maximum de gains lumineux et énergétiques de types indirects.

Les gains internes

Dans un bâtiment tertiaire conforme à la réglementation thermique en matière d'isolation et disposant d'apports internes normaux pour des bureaux (> 25 W/m²), il n'y a pas intérêt à capter l'énergie solaire pour diminuer les besoins de chauffage. Cela signifie que, entre deux vitrages, on aura tendance à choisir celui ayant le facteur solaire le plus bas. Plus les gains internes seront élevés, plus on cherchera à limiter les apports externes pour éviter les surchauffes : par un vitrage performant ou par une protection solaire adéquate .

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2.6.10.2 – Pourcentage de surface vitrée

Le critère thermique impose une limitation des surfaces vitrées dans les façades d'un bâtiment tertiaire, quelle que soit leur orientation.

Le pourcentage de vitrage à choisir est essentiellement fonction des besoins d'éclairage naturel et de convivialité recherchée dans le bâtiment. C'est donc dès la conception du bâtiment qu'on traitera les fenêtres comme capteur de lumière et de chaleur en tenant compte de l'orientation, de l'occupation et des besoins lumineux et énergétiques propres au local.

La nouvelle réglementation thermique en application en France, prescrit une règle concernant la valeur minimale de facteur solaire à atteindre en fonction du pourcentage de surface vitrée :

Le pourcentage de surface vitrée x le facteur solaire de la baie (vitrage + ombrage) < 0,35 (*)

(*) valeur d'application dans le Nord de la France.

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2.7 – Isolation acoustique 2.7.1 – Isolement aux bruits aériens

Local d'émission

Local de réception

Local d'enseignement,

d'activités pratiques,

administration

Local médical, infirmerie, atelier peu

bruyant, cuisine, local

de rassemblement fermé, salle de

réunions, sanitaires

Cage d'escalier

Circulation horizontale,

vestiaire fermé

Salle de musique,

salle polyvalente,

salle de sports

Salle de restauration

Atelier bruyant (au

sens de l'article 8 du

présent arrêté)

Local d'enseignement, d'activités pratiques, administration, bibliothèque, CDI, salle de musique, sal le de réunions, salle des professeurs, atelier peu bruyant

43

50

43

30

53

53

55

Local médical, infirmerie 43 50 43 40 53 53 55 Salle polyvalente

40 50 43 30 50 50 50

Salle de restauration 40 50 43 30 50

55

2.7.2 – Isolement aux bruits d’impact La valeur maximale du niveau de pression acoustique des bruits d'impact perçus dans les locaux de réception est fixée à l'article 3 de l'arrêté du 25 avril 2003 (60 dB(A) hors circulation, local technique, cuisine, sanitaire). 2.7.3– Isolement aux bruits d’équipement Les niveaux de pression acoustique normalisés engendrés par un équipement du bâtiment ne doivent pas dépasser les valeurs définies à l'article 4 de l'arrêté du 25 avril 2003 (30 ou 35 dB(A) suivant le type d’équipement). 2.7.4– Durée de réverbération Les valeurs des durées de réverbération à respecter dans les locaux sont indiquées à l'article 5 de l'arrêté du 25 avril 2003. Exprimées en secondes, elles correspondent à la moyenne arithmétique des durées de réverbération dans les intervalles d'octave centrés sur 500 Hz, 1 000 Hz et 2 000 Hz, et s'entendent pour des locaux normalement meublés et non occupés. 0,8 à 1,2 seconde en règle générale.

Les concepteurs veilleront à l’isolement des locaux vis-à-vis des bruits aériens et terrestres, des bruits d’impact, et des bruits d’équipement.

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2.7.5– Aire d’absorption équivalente des circulations L'aire d'absorption équivalente des revêtements absorbants disposés dans les circulations horizontales et halls dont le volume est inférieur à 250 m3 et dans les préaux doit représenter au moins la moitié de la surface au sol des locaux considérés. 2.7.6– Isolement aux bruits extérieurs L'isolement acoustique des locaux vis-à-vis des bruits extérieurs est défini à l'article 7 de l'arrêté du 25 avril 2003. Isolement aux bruits des transports terrestres.

L'isolement requis est le même que celui imposé aux bâtiments d'habitation par la nouvelle réglementation acoustique (arrêté du 30 mai 1996 ; article 1/6 « V.112 Réglementation acoustique des bâtiments d'habitation »). Cet isolement ne peut en aucun cas être inférieur à 30 dB. Isolement aux bruits des transports aériens.

L'isolement des locaux situés dans les zones définies par le plan d'exposition au bruit d'un aérodrome est le suivant : – en zone A : 47 dB(A) ; – en zone B : 40 dB(A) ; – en zone C : 35 dB(A).

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2.8 – Menuiseries extérieures 2.8.1– Généralités Pour la réalisation de murs rideaux, vérandas, verrières ou autres, ces éléments menuisés étant la source de nombreux problèmes (vandalisme, surchauffe, occultation difficile, problème d'accessibilité pour le nettoyage, risques de fuites...), les avantages et inconvénients devront être clairement identifiés dans une logique globale d’exploitation du bâtiment (bioclimatisation, inertie, économies d’énergie,…). Dans le cas d’ensembles menuisés, les dimensions des modules vitrés seront restreintes et de grandeur standard, afin de limiter au maximum les coûts de remplacement des casses éventuelles. Eviter autant que possible la multiplication des brises soleils filants qui sont des ouvrages coûteux, fragiles et sujet à un vieillissement prématuré (salissures, déformations, corrosions). 2.8.2– Bilan thermique Les concepteurs veilleront à prendre en considération l’ensemble des éléments qui déterminent le bilan thermique des menuiseries extérieures : - déperditions du vitrage (Ug), - de la menuiserie (Uf), - de la fenêtre complète (Uw), - en tenant compte des volets (Ujn), - du facteur solaire (Sw), - de l’orientation (N, NE, S, SE), - des influences climatiques (vent, pluie, soleil), - de la qualité de pose (étanchéité à l’air, pont thermique, encastrement), - des autres facteurs : présence de voilage ou de rideaux, propreté du verre…. 2.8.3– Choix des matériaux Le choix des matériaux des menuiseries sera fait, outre les critères de performances techniques, sur la base de considérations environnementales. Les menuiseries PVC seront évitées, sauf s’il s’agit du remplacement de menuiseries isolées qui pourraient par changement de nature détériorer l’aspect général de la façade. Les menuiseries extérieures pourront être en aluminium, ou mixtes bois-aluminium. Les menuiseries bois aluminium présentent des avantages techniques et esthétiques indéniables (bonnes performance thermiques, pas d'entretien sur la face extérieure, etc..). Ces menuiseries seront de préférence réservées aux bâtiments devant avoir un caractère architectural. Pour ce type de châssis, préférer la fixation du capotage par un système à plots qui assure mieux les mouvements différentiels entre le bois et l'aluminium et surtout évite toute rétention d'humidité dans le bois.

- Les menuiseries extérieures devront être très performantes sur les plans acoustiques et thermiques (rupture des ponts thermiques, double ou triple vitrage à faible émissivité, classement A3 E3 V2).

- Privilégier les menuiseries en aluminium ou mixtes bois-aluminium.

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Les menuiseries en aluminium seront préférentiellement réalisées à partir d’aluminium recyclé, finition anodisée teinte naturelle (ou thermolaquée) et, compte tenu des performances énergétiques souhaitées, il sera nécessaire d’avoir une rupture de pont thermique (non compromettante pour le recyclage en fin de vie). Pour ce type de menuiserie, un certificat de qualité fourni par le CERF sera exigé et transmis. Pour le choix des essences dans le cas de l’utilisation du bois, on justifiera de la gestion durable de l’exploitation d’origine par le label européen PEFC, label FSC ou autre justificatif (bois locaux,…). On privilégiera les essences naturellement durables pour la classe de risque correspondant à l’ouvrage. On se réfèrera à la certification CTB B+. A défaut d’essence naturellement durable, on privilégiera les traitements certifiés CTB B+ les moins nuisibles à l’environnement. Les PCP et Créosotes sont interdits. Des traitements alternatifs aux sels CCA seront recherchés. Les panneaux de contre-plaqués ou de particules de bois mis en œuvre devront justifier de la classe E1 de l’écolabel CE (produits à faible émission de formaldéhyde). Les colles et les produits de finition du bois (vernis, lasures, peintures) devront bénéficier, soit de l’écolabel CE, soit de la norme française NF-Environnement, soit d’une autre norme ou label environnemental européen (Ange Bleu, Cygne blanc). Il pourra également être prévu un capotage extérieur, de préférence clipsé, afin d’assurer une protection pérenne des parties extérieures. Important : Ne pas oublier de prévoir les châssis spécifiques "accès pompier". Il sera possible d’adapter, sur tous les châssis, des dispositifs de protection solaire et d’occultation qui ne contrarieront pas la manœuvre de l’ouvrant. Le cahier des charges devra préciser le classement AIR, EAU, VENT des menuiseries employées. Classement minimum pour les ouvrants : A3 E3 V2. Les exigences acoustiques et thermiques devront être respectées et notamment en cas d’utilisation de bouches de ventilation (prises d’air extérieures autoréglables acoustiques).

2.8.3.1 – Le bois Les essences, les choix d'aspect, les qualités technologiques, physiques et mécaniques des bois et matériaux dérivés du bois doivent répondre aux spécifications prévues par les normes en vigueur (notamment celles de NFB 53.510 - Bois de menuiserie - Nature et qualités) et à celles exigées par la marque de qualité NF, NF-CTB, OU CTB lorsqu'un produit la possède. En règle générale, les bois seront de premier choix, secs ou étuvés. Ils devront présenter une résistance naturelle ou conférée par un traitement préventif aux attaques des agents biologiques (insectes, champignons, etc...)

2.8.3.2 – L’aluminium Les menuiseries aluminium à rupture de pont thermique, répondant aux spécifications techniques de la nouvelle norme XP P24-401. La norme NF P 25 352 définit les qualités d'aluminium et alliages pour ces ouvrages. Elle définit également les caractéristiques de la protection par anodisation. Les qualités d'aluminium et d'alliage d'aluminium doivent être conformes à la normalisation. Les matériaux employés en quincaillerie et visserie devront : - éviter tout phénomène de réaction électrochimique avec l'aluminium ou alliages d'aluminium, - présenter une finition s'harmonisant avec l'aluminium pour ce qui concerne les parties vues.

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2.8.4– Portes extérieures piétonnes

2.8.4.1 – Généralités Toutes les portes devront être à ouvrants simples services - Eviter l’ouverture va-et-vient qui se révèle dangereuse à l'usage. Compte tenu des performances thermiques recherchées, ces portes seront isolantes et les huisseries seront à rupture de pont thermique (sauf portes coulissantes automatiques). Les huisseries métalliques seront mises à la terre. Les concepteurs privilégieront les systèmes sur pivots-freins. Les portes à paumelles avec ferme-portes ne pourront être utilisées qu'après accord écrit du Maître d'Ouvrage et dans ce cas le nombre de paumelles sera impérativement de 4 au minimum. Qu’il s’agisse de pivots ou de ferme-portes, ils seront impérativement encastrés dans les dormants hauts des menuiseries et devront assurer à la fois le freinage à l’ouverture et le blocage de la porte en position ouverte (angle supérieur à 90°). Afin de limiter au maximum les coûts de remplacement des casses éventuelles, il est impératif de restreindre les dimensions des modules vitrés en prévoyant une ou plusieurs traverses intermédiaires. La partie basse des portes devra être prévue en panneaux pleins d’une hauteur minimale équivalente au tiers de la hauteur totale du vantail, avec protections adaptées contre les chocs. Les critères de robustesse et de performance thermique doivent primer sur les critères esthétiques pour le choix de la quincaillerie. Les barres anti-panique sur les vantaux principaux et les crémones "pompier" sur les vantaux secondaires sont proscrits s’ils ne sont pas imposés par la réglementation. De simples boutons moletés suffiront avec commande extérieure par 1/2 cylindre à profil européen et poignée de tirage fixe.

Sauf contrôle d’accès, pour une porte 2 vantaux, l'ouvrant principal sera constitué d’une serrure 3 points avec commande intérieure par bouton moleté et commande extérieure par 1/2 cylindre à profil européen (y compris système de fermeture automatique), béquilles doubles situées de chaque côté du vantail ; pour le vantail secondaire prévoir une serrure 2 points, avec commande intérieure par bouton moleté, sans poignées de tirage et sans système de fermeture automatique. Composition minimale des doubles vitrages et panneaux de remplissage : Partie haute : Double vitrage feuilleté 44.2. Partie basse : Allège pleine isolée avec double parement en acier laqué. Les impostes ou parties latérales fixes devront être composées de la même manière que les ouvrants. Dans le cas de réhabilitation la pose en rénovation est à proscrire, l’ensemble des bâtis existants devra être déposé. Les DTU 34-1 et 37-1 définissent les éléments utilisables pour les scellements et ancrages. Si nécessité de contrôler l’accès à un bâtiment (hall principal, internat, etc…) : une étude spécifique devra être réalisée afin de définir le type de commande de verrouillage le mieux adapté (carte, badge, puce, digicode, …) et le système de gestion souhaité.

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2.8.4.2 – Portes courantes Prévoir des portes en aluminium anodisé teinte naturelle ou prélaquée, avec profils de même nature que ceux des châssis, ouvrant à l'anglaise. Prévoir une serrure 3 points, avec commande intérieure par bouton moleté avec simple béquille, sans poignée de tirage et sans système de fermeture automatique.

2.8.4.3 – Portes à passage intense du hall principal En cas de passage intense (hall d'entrée principal), prévoir des portes coulissantes automatisées avec SAS.

2.8.4.4 – Autres portes à passage intense

Pour les portes 1 vantail : prévoir une serrure 1 point avec commande intérieure par bouton moleté et commande extérieure par 1/2 cylindre à profil européen, poignées de tirage fixes situées de chaque côté du vantail Pour les portes 2 vantaux : pour l'ouvrant principal prévoir une serrure 1 point avec commande intérieure par bouton moleté et commande extérieure par 1/2 cylindre à profil européen, poignées de tirage fixes situées de chaque côté du vantail. Pour le vantail secondaire prévoir une serrure 2 points avec commande intérieure par bouton moleté, sans poignée de tirage et sans système de fermeture automatique. Privilégier des poignées de type "bâton de maréchal". Les portes soumises au passage intense des élèves seront impérativement : soit maintenues en pied et en tête, soit maintenues en leur milieu par l'intermédiaire d'un ouvrage de serrurerie en acier tubulaire.

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2.8.4.5 – Organes de fermeture des portes Les serrures présenteront les caractéristiques suivantes : L'ensemble des serrures et verrous sera de même marque. Protection contre la corrosion - Les coffres des serrures placées à l'intérieur du bâtiment seront peints à l'intérieur et à l'extérieur. - Les coffres des serrures placées à l'extérieur ou en ambiance humide recevront une protection bichromatée assurant une protection de 96 h au brouillard salin (ESSAI CETIM). Equipements divers - Les ressorts de rappel des béquilles seront à boudins, fonctionnant à la compression et guidés sur un axe. - Des pênes en laiton équiperont toutes les serrures donnant sur l’extérieur. - Chaque barrette de serrures à pompe comportera un axe et un ressort de manœuvre. Toutes les pièces en matière plastique ou en aluminium sont exclues. Le guide de clef sera muni d'une bague anti-perçage. - Les cylindres de serrure à canon seront en laiton poli chromé, ou en nickelé mat, ou en acier cémenté. Ils ne comporteront aucun élément en matière plastique ou en aluminium. - Le mécanisme de manœuvre des fermetures à 3 ou 5 points sera à engrenages. Pour celles à mortaiser, il sera utilisé des gâches filantes en une seule pièce. - La serrurerie équipant les portes coupe-feu aura le même classement que celles-ci. Clés Elles seront réalisées dans les matériaux suivants : - en acier ou en fonte pour les serrures courantes, - en bronze d’aluminium pour les serrures à canon, à pompe. 2.8.5 – Portes industrielles - Les portes industrielles seront conformes à la norme européenne NF EN 13241-1 qui spécifie les exigences de performance et de sécurité relatives aux portes manuelles ou motorisées, destinées à être installées dans des zones accessibles aux personnes et dont l'utilisation principale prévue est de permettre l'accès à des véhicules accompagnés ou conduits par des personnes. Les portes seront constituées de panneaux à 2 parois isolées en acier galvanisé. Elles seront de préférence laquée Epoxy au four à chaud. La quincaillerie et rails seront en acier galvanisé. L’étanchéité périphérique de la porte sera totale. La condamnation pourra se faire par un verrou ou une serrure à cylindre. Les câbles de soutien du tablier seront adaptés au poids de ce dernier et capable de supporter jusqu’à 6 fois le poids du tablier. Les ressorts de compensation devront pouvoir compenser 100% du poids total du tablier. Ils seront calibrés pour une résistance de 30000 cycles. Le système de relevage devra être adapté à la hauteur de la retombée de linteau et permettre de suivre le refoulement le plus adapté (pente, relevage vertical, relevage haut, etc…), ne laissant pas les rails horizontaux encombrer le volume disponible du local. Les documents suivants devront IMPERATIVEMENT être fournis dans les DOE : certificat d’homologation, livret d’entretien & d’utilisation, liste des opérations de maintenance préventive. Manœuvre manuelle : La manœuvre manuelle se fera par treuil à chaîne, la chaîne de manœuvre devant s’arrêter à 1500mm du sol. Les parachutes ressorts sont IMPERATIFS.

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Manœuvre électrique : La motorisation sera adaptée au poids du tablier. La commande se fera par boîte à clés ou par boîte à boutons à contact maintenu. Le moteur doit être équipé d’un parachute de sécurité intégré et homologué. Option sur panneaux : Section vitrée : Hublots Option en termes d’équipement : Portillon incorporé dans la porte, avec serrure en applique intérieure, à cylindre double entrée, béquille intérieure et extérieure, ferme-porte, contact de sécurité incorporé à l’un des montants du portillon, permettant la coupure de la manœuvre électrique, tant que le portillon n’est pas correctement fermé. Portillon adjacent, avec tablier identique à la porte. Les sections des panneaux devront être parfaitement alignées, imposte au dessus identique au reste du tablier, condamnation par serrure en applique intérieure, à cylindre double entrée, béquille intérieure et extérieure, ferme porte. Toutes les fabrications devront être homologuées par un bureau de contrôle, conformément à la Norme CE & le fabricant devra être en possession d’une qualification, type QUALIBAT ou similaire, avec une mention « technicité confirmée ou supérieure ». 2.8.6 – Fenêtres et portes fenêtres Les ouvrants seront de préférence ouvrants à la française, de type bois /alu. Pour les fenêtres des salles de cours, circulations et tout autres locaux accessibles aux élèves, les châssis seront composés d’une partie ouvrante et d’une partie fixe en considérant que la partie ouvrante doit être réduite à sa plus petite nécessité pour une ventilation du local par ouverture de fenêtre, en cohérence avec l’étude de ventilation. La norme NF P 24 301 précise toutes les spécifications des fenêtres et portes-fenêtres, appuis, rejingots. La norme NF P 23305 définit les spécifications techniques minimales des fenêtres et portes-fenêtres en bois réalisées en usine ou en atelier, vitrées ou non. Les fenêtres devront posséder un certificat ACOTHERM faisant l'objet d'une matérialisation (marquage) avec les niveaux d'isolation acoustique et thermique de la menuiserie.

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Pour des fabrications spéciales et de petites séries, il est difficile d'exiger un procès-verbal de classement AEV. Les concepteurs devront par conséquent préciser :

- les caractéristiques technologiques du produit, - les conditions techniques de fabrication, - les conditions techniques d'équipement, - les dimensions minimales d'usinage, hauteur de rejets d'eau, de feuillures, etc..

La description des ouvrages doit être suffisamment explicite, notamment lorsque le dossier ne comporte pas de carnet de détails. Il sera indiqué :

- le type de fenêtre : simple, composée (lorsqu'il y a des châssis en allège ou en imposte), cintrée, porte-fenêtre, etc... - le nombre de vantaux fixes et/ou ouvrants, leur position (courante, en allège, en imposte).

La description des vitrages, des modes de fixation des parcloses, des garnitures d'étanchéité n'est nécessaire que dans le cas où il n'est pas demandé de certification ou label aux ouvrages de menuiseries extérieures. Pour les parties bois, l'efficacité des traitements de préservation contre les attaques biologiques est à vérifier sur les ouvrages finis :

- soit par la présentation d'un certificat d'un organisme certificateur (marque de qualité "fenêtres" CTBA, marque de qualité CTB BOIS PLUS), - soit par des règles de moyens s'appuyant sur des normes permettant de mesurer l'efficacité des produits de préservation et de contrôler le traitement.

Les joints d'étanchéité entre dormants et ouvrants à lame ou à languette seront de préférence en néoprène ou en caoutchouc. Pour les fenêtres composées de simples vantaux les joints seront, en général, placés sur les bâtis. Pour les châssis en allège, il sera spécifié le type de vitrage de sécurité (verre trempé, verre feuilleté) ou le dispositif de protection qui sera mis en place. Pour les pièces de quincaillerie, il sera précisé :

- à l'ouverture : paumelles, pivots, coulisses, chariots, biellettes, etc... - à la manœuvre et à la fermeture : crémones, batteuses, poignées, ferme-impostes, arrêts d'imposte, coulisses de vasistas, compas de châssis, verrous à entailler, etc....

En ce qui concerne la quincaillerie, les normes applicables sont notamment :

. NF P 26.102 (crémones : définition, classification, désignation), . NF P 26.303 (crémones : caractéristiques et essais), . NF P 26.306 (paumelles roulées).

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2.8.7– Vitrage

2.8.7.1 – Caractéristiques d’isolation thermique D’un point de vue thermique, le choix d'un vitrage dépendra de ses performances. Le coefficient de performance thermique d’une fenêtre ou d’une porte fenêtre avec son vitrage sera au maximum de 1,6 /m².K.

Le premier rôle d'une baie vitrée est d'assurer le confort visuel et thermique des occupants et de gérer les apports solaires en toute saison en optimisant l'énergie disponible. Pour remplir ce rôle, l'auteur du projet devra jouer avec 3 paramètres caractéristiques du vitrage ; à savoir : le facteur solaire FS, le facteur lumineux TL et le facteur thermique U. Dans la pratique, les combinaisons des différents facteurs étant multiples, le concepteur tentera de répondre aux critères énergétiques et de confort suivant :

• facteur solaire FS faible (de l'ordre de 40 %) pour limiter les apports internes en été,

• facteur lumineux TL important (de l'ordre de 70 %) pour privilégier la lumière naturelle,

• coefficient thermique U de l'ordre de 1,6 [W/m².K] pour limiter les déperditions.

Les interactions entre les facteurs :

A première vue, plus le facteur solaire d'un vitrage est bas, plus il est opaque au rayonnement solaire et donc moins il est transparent à la lumière. Lorsque le facteur solaire diminue, le coefficient de transmission lumineuse devrait diminuer lui aussi.

Mais en réalité,

• le rayonnement solaire est composé pour moitié de lumière et pour moitié de rayonnement infra-rouge,

• dans le local, la lumière se transforme en chaleur, • le rayonement infra-rouge apporte, lui, seulement de la chaleur.

Aussi, avec des filtres spécifiques, on peut donc diminuer le passage du rayonnement infra-rouge sans freiner le passage de la lumière. Le FS diminuera, mais le FL restera presque intact. Avec une limite : il y a un moment où on aura arrêté tout le rayonnement infra-rouge et où, pour diminuer encore l'apport de chaleur, il faudra diminuer l'apport de lumière en parallèle.

Par contre, le fait de rendre un vitrage moins perméable au rayonnement solaire (c'est-à-dire diminuer son facteur solaire et parfois sa transmission lumineuse), n'a pas de conséquence sur la valeur de son coefficient de transmission thermique U.

Le dilemme : facteur solaire - transmission lumineuse

Les souhaits de l'utilisateur varient selon les périodes de l'année et sont contradictoires.

En effet :

• En hiver, il désire maximiser les gains solaires, et donc avoir une transparence maximale au rayonnement solaire (TL et FS élevés).

• En été, il désire limiter au maximum les gains de chaleur (FS faible) qui sont la cause de surchauffe, tout en assurant un éclairage suffisant des locaux (TL élevé).

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Par leur facteur solaire faible, certains vitrages empêchent, par réflexion ou absorption, la chaleur solaire de pénétrer dans le bâtiment, et conviennent donc bien pour les bâtiments où les gains solaires sont à minimiser (c'est à dire, les bâtiments fortement exposés ou les bâtiments aux gains internes importants). Ils rejettent malheureusement en même temps la lumière, entraînant une transmission lumineuse généralement très faible.

De plus, les vitrages absorbants sont teintés dans la masse. Ceux de couleur bleue claire ou verte, ont un coefficient de transmission lumineuse plus élevé que les vitrages teintés traditionnels de couleur bronze ou grise mais ont un facteur solaire moins élevé que ces derniers.

Les vitrages absorbants sont moins efficaces contre le rayonnement solaire que les verres réfléchissants, c'est pourquoi ils ne sont pratiquement plus utilisés à l'heure actuelle.

Quel coefficient de transmission lumineuse choisir ?

Plus le facteur de lumière du jour est élevé, plus le temps d'utilisation des locaux avec la lumière naturelle est élevé, limitant ainsi la consommation d'éclairage artificiel.

Un objectif raisonnable est d'arriver à un temps d'utilisation de l'éclairage naturel d'au moins 60 %. Ceci entraîne un facteur de lumière du jour de 2,5 (exigence de 300 lux) à 4 % (exigence de 500 lux) dans les locaux de vie, et de 1,5 % dans les circulations et sanitaires (exigence de 100 lux).

Quel facteur solaire choisir ?

Le choix du facteur solaire minimum à rechercher est fonction de chaque cas (surface vitrée, orientation, ...). Il n'est donc pas possible de citer un chiffre unique. Les concepteurs réaliseront donc une simulation thermique afin d’optimaliser ce choix.

Contrôle solaire ... oui, mais il faut savoir que :

• La réflexion ou absorption solaire au moyen de vitrage à contrôle solaire est constante et définitive. Aucune adaptation n'est possible en fonction de l'ensoleillement, contrairement aux protections solaires mobiles sous forme de stores, intérieurs ou extérieurs.

• Mais, le choix du confort thermique ne doit pas se faire exagérément au détriment du confort lumineux. Sous nos latitudes, la probabilité d'ensoleillement est inférieure à 20 % en hiver (moins d'un jour sur cinq) et à 50 % en été (moins de un jour sur deux). Un vitrage très efficace contre le rayonnement solaire en été est inconciliable avec la valorisation de l'éclairage naturel en absence d'ensoleillement et des apports énergétiques gratuits en hiver. Sauf exception (locaux informatiques où il faut gérer la surchauffe et l'éblouissement), certains vitrages trop absorbants ou réfléchissants seront écartés dans nos régions à climat variable. Conscient de ce problème, les fabricants ont développé de nouveaux vitrages présentant une protection contre l'énergie solaire correcte (FS = 0,40) et une transmission lumineuse qui se rapproche de celle des doubles vitrages clairs (TL = 0,70).

• Plus un verre absorbe ou réfléchit le rayonnement solaire, plus il a tendance à s'échauffer. Il est ainsi exposé à la casse thermique. Des précautions sont à prendre pour éviter l'échauffement de ces types de verres.

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Le coefficient de transmission thermique "U" (anciennement "k")

Un simple vitrage a un coefficient U de 5,8 W/m²K. On améliore son pouvoir isolant, c'est à dire on diminue son coefficient de transmission thermique U, par les interventions suivantes :

Type d'amélioration Type de vitrage Coefficient U [W/m²K]

Insertion de lames d'air entre des couches de verre.

Le double vitrage

Le triple vitrage

U = 2,8

U = 1,9

Action sur les caractéristiques de la surface du verre.

Le double vitrage basse émissivité

(= à haut rendement) U = 1,6

Remplacement de l'air entre les couches de verre par un mélange gazeux plus isolant.

Le double vitrage basse émissivité avec gaz (argon,

krypton, ...) U = 1,1 à 1,3

Le facteur coût intervient dans le choix du vitrage, mais un vitrage bien isolé permet de réaliser des économies d'énergie. En première approximation, le supplément de prix au m² est rentabilisé en 6 ans.

En pratique

• Le simple vitrage n'est plus utilisé. En effet, les réglementations relatives à l'isolation thermique en vigueur imposent à présent le double vitrage, en construction neuve comme en rénovation. Dans les lycées de la Région Franche-Comté, on retiendra pour les fenêtres un Uw <= 1,6 W/m²K, ce qui implique l'utilisation du double vitrage basse émissivité (dénommé aussi "vitrage à haut rendement HR").

• Le triple vitrage ne sera que rarement utilisé. En France, il y a trop de soleil pour justifier un triple vitrage ailleurs que vers le nord. Seule une orientation plein nord présente un bilan énergétique légèrement favorable. Par ailleurs, vouloir choisir du triple vitrage sur un immeuble dont les performances thermiques ne sont pas à la pointe sur l'ensemble de ses autres composants n'a aucun sens, ni économique, ni environnemental. La mise en œuvre de volets automatiques est beaucoup plus performant que de faire le choix du triple vitrage, d’autant qu’ils peuvent aussi servir pour réduire les besoins de climatisation en été. Supprimer les fenêtres au nord et les augmenter au sud l’est également.

• Rien ne sert d'améliorer les performances isolantes d'un vitrage si les performances du châssis ou du raccord châssis-mur ne sont pas équivalentes et compatibles avec celles du vitrage. En effet, le calcul du coefficient de transmission thermique d'une fenêtre (Ufen) tiendra compte du coefficient de transmission thermique U du vitrage (Uv), du châssis (Uch) et des effets de bords.

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Synthèse

Économie énergie Confort visuel et thermique

... plus le vitrage laisse passer de la lumière, c'est à dire plus son facteur de transmission lumineuse TL est grand.

•moins grande est la consommation d'éclairage électrique.

•plus l'éclairage est naturel et le contact visuel avec l'extérieur agréable.

mais par contre,

•plus grand sont les risques d'éblouissement si aucun dispositif de protection solaire n'est prévu.

... plus le vitrage est isolant, c'est à dire plus son coefficient de déperdition thermique U est bas.

•plus les déperditions thermiques seront réduites à travers sa surface en hiver.

•plus le vitrage est chaud sur sa face intérieure et moins la température de l'air intérieur doit être élevée pour assurer le confort en hiver.

•plus la surface intérieure du verre est chaude et plus les risques de condensation de surface sont réduits.

•plus le confort thermique dans le local est grand en hiver.

... mieux le vitrage contrôle le rayonnement solaire entrant, c'est à dire plus son facteur solaire est petit.

•plus les frais de conditionnement d'air en été sont réduits.

mais, par contre,

•moins les apports d'énergie gratuite en hiver sont importants.

•plus les risques de surchauffe du à l'effet de serre sont diminués.

• moins la lumière naturelle pénètre dans le local.

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2.8.7.2 – Isolation acoustique

Outre les caractéristiques d’isolation thermique des vitrages, le choix du vitrage devra s'effectuer en fonction du niveau sonore maximal intérieur acceptable selon l'occupation du local (en termes de confort acoustique), du type et du niveau de bruit extérieur dont on doit s'isoler. La capacité d'un vitrage à empêcher la transmission des sons aériens provenant de l'extérieur est évaluée par son indice d'affaiblissement acoustique pondéré appelé Rw (dB)

Quel facteur d'affaiblissement acoustique choisir ?

Le type et le niveau de bruit sont fonction de l'environnement dans lequel se trouve implanté le bâtiment. Selon le contexte urbanistique, on pourra évaluer le niveau de l'ambiance sonore théoriquement rencontré. Ensuite, suivant le type d'activité intérieure, on définira le niveau de bruit admissible afin de préserver le confort acoustique.

Quel type de source de bruit : basse ou haute fréquence ?

Pour choisir un vitrage ayant des performances adaptées à la situation, il faut connaître le type de source dont on désire s'isoler. C'est à dire si la source est de type basse ou haute fréquence. En effet, un vitrage pour un même niveau sonore, offrira des performances acoustiques différentes selon la fréquence.

Quel type de vitrage choisir ?

L'isolation acoustique que procure un double vitrage est relativement mauvaise. Ainsi, les doubles vitrages clairs ou à basse émissivité sans amélioration acoustique sont à déconseiller en site urbain bruyant.

Les vitrages réfléchissants et absorbants classiques permettent une faible réflexion du son mais cela reste souvent insuffisant.

Les vitrages isolants et absorbants avec de l'argon peuvent s'avérer assez efficaces en cas de trafic à moyenne densité. Ils sont à proscrire en site urbain, car si la présence du gaz permet d'améliorer les performances dans les hautes fréquences (bruits de trafic rapide), les performances s'avèrent moins bonnes, même défavorables, dans les basses fréquences (bruit de trafic urbain).

Pour pallier à ces limites, on utilisera des doubles vitrages dissymétriques ou si nécessaire, des doubles vitrages avec verres feuilletés acoustiques.

Conclusion

Le choix du vitrage dépendra du type et du niveau de bruit dont il faut se protéger, et du confort acoustique exigé. Chacune des options adoptées permettra d'améliorer les performances acoustiques des vitrages dans les différentes fréquences. Cela permettra de se protéger efficacement contre les bruits de toutes sortes que peut provoquer l'environnement du bâtiment.

Ces dispositions sont bien sûr additionnables à des dispositions lumineuses ou énergétiques.

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2.8.7.3 – Sécurité

Le choix d'un vitrage de sécurité dépend du type de risque encouru. Et celui-ci dépend à son tour du niveau où on se trouve dans le bâtiment.

• Au rez-de-chaussée, les risques seront :

o risque de bris par tout type de projectiles, o risque de blessure en cas de chute contre la glace, o risque d'effraction, que le verre devra retarder au maximum.

• Aux autres niveaux, les risques seront :

o risque de blessure en cas de chute contre la glace, o risque de chute de personne au cas de vitrage descendant sous le niveau normal d'un garde-corps.

Quel type de vitrage choisir en fonction de la protection désirée ?

Contre l'effraction

Les vitrages feuilletés constituent une bonne protection car ils résistent aux coups et lorsqu'ils se fissurent ils restent entiers sans sortir du châssis. Leur résistance est fonction du nombre de films et de l'épaisseur des verres.

Le tableau suivant reprend la valeur indicative du nombre de films en PVB (film plastique en butyral de polyvinyle) à utiliser en fonction du niveau de protection souhaité.

Type de protection Degré de protection Nombre de films de PVB

Protection contre le vandalisme

Protection contre le vandalisme non organisé 3

Protection contre l'effraction organisée 4

Protection de haut niveau 6 Retardateur d'effraction

Très haut niveau de protection contre toutes formes d'agressions à arme blanche

Compositions multifeuilletées

Bien sûr, il faut que le degré de sécurité accordé aux vitrages soit compatible avec le degré de sécurité accordé aux châssis, aux systèmes de ventilation, aux raccords châssis-mur, ...

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Contre les risques de blessure

On préconisera souvent un verre trempé car il se fragmente en petits morceaux non coupants. Par contre la vitre n'offre plus aucune protection contre les chutes une fois cassée ...

Le verre trempé offre de plus, une très bonne résistance aux chocs thermiques : ils peuvent résister à un différentiel de température de 200°C. Mais il faut savoir que les verres trempés ne peuvent plus être coupés, sciés ou percés après l'opération de trempe.

Il faut proscrire le verre armé car sa fragmentation ne répond pas aux exigences en la matière.

Contre les risques de chute

On utilisera exclusivement le verre feuilleté. En effet même si le verre se fissure, le film intercalaire maintient les morceaux en place évitant les blessures et la chute des occupants.

Si le verre doit résister aux chocs thermiques, il peut être trempé avant d'être feuilleté.

Contre le feu

La résistance au feu concerne surtout les vitrages intérieurs qui servent à empêcher la propagation du feu.

Les verres feuilletés classiques n'offrent aucune résistance au feu. Par contre, le verre armé et le verre trempé permettent de retarder un peu la rupture et l'effondrement du verre.

Il existe des vitrages spéciaux résistants au feu. Il s’agit de verres feuilletés avec intercalaire intumescent ou avec gel aqueux.

2.8.7.4 – Précautions vis-à-vis du vitrage réfléchissant

Le vitrage réfléchissant, en plus de réfléchir le paysage, réfléchit le soleil. Cela peut créer des éblouissements indésirables pour les bâtiments voisins. De plus, il diminue définitivement les apports de lumière naturelle à l'intérieur du local quelle que soit son orientation.

Ces vitrages réfléchissent la lumière provenant du milieu le plus lumineux. Dès lors, le soir, c'est l'éclairage artificiel des locaux qui sera réfléchi vers l'intérieur, la vue vers l'extérieur ne sera alors plus possible.

Les vitrages absorbants et réfléchissants ont des couleurs très variables. Leur coloration a une répercussion directe conséquente sur la perception des couleurs.

2.8.7.5 – Coût

Le choix adéquat d'un vitrage peut fortement diminuer les consommations d'énergie. Il est nécessaire avant de rejeter un vitrage à cause de son prix, d'évaluer rapidement la rentabilité de ce vitrage par rapport au coût d'investissement.

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2.9 – Occultation – Protection solaire

Il sera prévu des protections solaires efficaces pour toutes les façades orientées Sud Est, Sud, Sud Ouest, Ouest, Nord Ouest et Est. Pour les chambres d’internat, logements ou autres locaux à protéger en rez-de-chaussée, des volets roulants à lames aluminium orientables et de préférence isolées pourront être envisagés sous réserve qu’ils ne génèrent aucun pont thermique. L’ensemble des volets roulants sera à commande électrique. Il faudra prévoir une commande de volets par salle (et non par volet, sauf pour les logements) et une commande générale centralisée, reportée si nécessaire à la loge du gardien (sauf pour les logements / privilégier un système filaire à des commandes radio ou infrarouge). Les casquettes solaires semblent moins adaptées à un bâtiment d’enseignement. Elles protègent d’un soleil haut qui est présent surtout alors que l’établissement est fermé pour les vacances estivales, et ne protègent pas d’un soleil plus bas qui est gênant dans une salle de cours. On arrive alors au problème constaté lors d’une journée très froide et ensoleillée avec les rideaux tirés et la lumière allumée dans les classes. Les dispositifs privilégiés seront des stores à lamelles extérieures commandés par tige oscillante escamotable (commande électrique). Ils seront complétés par des rideaux intérieurs sur tringle (ou stores intérieurs) permettant d'assurer une occultation totale et une ventilation relative des locaux. L'ensemble devra résister à un usage intensif et être incombustible. Ne pas oublier l’obscurcissement des ouvertures complémentaires et vitrées non placées sur la façade principale. Les lames brise-soleil orientables seront limitées aux petites dimensions.

Une étude approfondie devra être menée pour la détermination des protections solaires adéquates. Elles seront extérieures de façon à ce que la chaleur ne soit pas piégée par la protection à l’intérieur de la pièce, à lamelles pour néanmoins conserver un apport en lumière naturelle et motorisées pour améliorer leur durabilité.

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A contrario, les stores intérieurs sont beaucoup moins efficaces d’un point de vue protection solaire. Les dispositifs adoptés respecteront les caractéristiques suivantes :

• Bonne tenue dans le temps : 20 ans pour les éléments mobiles et 30 ans pour les fixes, • Simplicité du dispositif de manœuvre, • Robustesse des différents éléments, • Facilité d’entretien, • Excellente résistance à la corrosion, • Résistance mécanique et comportement silencieux sous l’effet du vent, • Changer le moins possible la composition spectrale de la lumière naturelle incidente, • Couleur claire pour une meilleure efficacité thermique et lumineuse.

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CHAPITRE III – EXIGENCES PARTICULIERES « AMENAGEMENTS INTERIEURS »

3.1 – Cloisons Le principe de doublage et d’isolation des murs extérieurs est à reprendre aux paragraphes 2.6.8 3.1.1– Généralités Le cloisonnement devra pouvoir permettre de répondre aux exigences de flexibilité du lycée. Les éléments longitudinaux sont rarement modifiés tandis que les éléments transversaux sont éventuellement modifiables plus fréquemment. Les éléments d’équipements intégrés dans ces cloisons doivent pouvoir être prévus pour permettre le déplacement sans modifications excessives (portes, éléments électriques,…). Le cloisonnement devra répondre aux exigences acoustiques, particulièrement pour l’accrochage en partie haute en cas de faux-plafonds et pour les réservations de passage en partie basse. Le parement des cloisons sur les circulations devra avoir une bonne résistance mécanique aux chocs, en particulier tous les angles saillants. Ils seront protégés par des cornières métalliques vissées jusqu’à hauteur du plafond. Et plus généralement, les cloisons ne devront pas être dégradables aux chocs usuels, frottements, grattages, graffitis…

- Le cloisonnement devra pouvoir permettre de répondre aux exigences de flexibilité du lycée.

- Le parement des cloisons dans les circulations et divers locaux exposés aux détériorations devra avoir une bonne résistance mécanique aux chocs, en particulier tous les angles saillants ainsi que les parties en contact avec les sacs, chariots et mouvements des utilisateurs.

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Des renforts de cloisons sont à prévoir pour tout élément fixé en cloison. Elles permettront la fixation du matériel pédagogique courant. Pour les matériaux employés,

• les ossatures seront de préférence à base de métal recyclé ou de bois, • des précautions doivent être prises par rapport aux risques d’émanation de produits nocifs des

matériaux d’habillage : formaldéhyde, isocyanate, fongicides, radioactivité, • pour l’emploi de plâtre industriel, des garanties d’absence de polluants, de métaux lourds et de

radioactivité seront fournies (exemple : label vert EXCELL), • les pièces d’appui à la base des cloisons sur ossature ne seront pas en PVC, • au niveau du remplissage, les produits d’isolation devront être classés dans des catégories ne

présentant aucun risque pour la santé ou préférentiellement non classés, selon la directive européenne.

Hauteur de cloisons : Les cloisons des bureaux et des salles de cours devront monter jusqu'au plancher haut et ne pas s'arrêter au niveau des faux plafonds afin d'éviter les ponts phoniques par le plénum. Les cloisons séparatives des douches et WC seront arrêtées à hauteur des huisseries. L'emploi des cloisons par éléments préfabriqués est conseillé dans les sanitaires (cloisons préfabriquées). 3.1.2 – Locaux humides D’une manière générale, le plâtre est à proscrire dans l’ensemble des locaux de cuisine et locaux humides (sanitaires, laboratoires, locaux techniques, dépôts,…). Les parements présentant un risque de choc avec les chariots de cuisine seront protégés par une lisse en inox. Les cloisons pourront être constituées :

• d’éléments préfabriqués industriels ; • de blocs creux de béton de granulats courants (NFP 14 301) ; • de briques creuses de terre cuite (NF P 13.301) ; • de blocs pleins de béton cellulaire autoclavé (NF P 14.306).

Les cloisons en matériaux traditionnels seront revêtues de carreaux de grès cérame ou de faïence toute hauteur. L’épaisseur des cloisons maçonnées devra respecter les prescriptions de l'article 3.3 du DTU 20.1.

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Semelle résiliente : La mise en place d'une semelle résiliente est nécessaire lorsque la cloison risque de supporter une contrainte de compression excessive. Celle-ci est en général due aux mouvements du gros œuvre (fluage, retrait, flexion des planchers). Il est recommandé d'en mettre en place systématiquement avec les cloisons en briques creuses ou en carreaux de béton cellulaire autoclavé lorsqu'elles sont mises en œuvre entre deux planchers ou entre un dallage et un plancher. L'épaisseur de la semelle ne doit pas être inférieure à 10 mm sauf si un matériau résilient est aussi mis en place à la partie supérieure de la cloison. 3.1.3– Bureaux – Salles de cours externat - Circulations Les cloisons des bureaux et des salles de cours seront dans la mesure du possible modulable (type cloison autoportante) afin de faciliter de nouvelles configurations des espaces. Leur pose et leur dépose devront être possible dans un minimum de temps, et sans apporter ni modifications, ni retouches aux éléments adjacents, tout en préservant la stabilité mécanique. La fixation sera réalisée par chevilles au sol et au mur, avec interposition d’une semelle d’étanchéité. La filerie devra pouvoir circuler dans l’âme de la cloison horizontalement et verticalement. La constitution des cloisons devra permettre l’incorporation de boîtiers de prises de connexion encastrés. Toute la structure apparente devra faire l’objet d’un traitement anticorrosion. La finition offerte devra garantir, outre une excellente tenue dans le temps, des conditions d’entretien faciles.

3.1.4 – Autres locaux Les cloisons sèches en plaques de plâtre haute dureté seront privilégiées, hormis pour les locaux humides et pour les cloisons les plus exposées pour lesquelles il sera préféré des matériaux traditionnels. Les cloisons sèches seront composées :

- d’une ossature métallique, constituée de rails et de montants en acier galvanisé, - de montants doublés dos à dos et implantés à 0.60 ml d’entre axe, - de plaques de plâtre 120*250. - d’une isolation par laine de roche disposée entre les montants.

La mise en œuvre sera conforme au DTU 25-41.

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3.2 – Menuiseries intérieures Le présent paragraphe traite des menuiseries bois et plus particulièrement :

- des portes, - des placards et éléments de rangement, - des fermetures des gaines techniques, - des équipements et aménagements divers, - de la signalisation dans les bâtiments.

Les essences, les choix d'aspect, les qualités technologiques, physiques et mécaniques des bois et matériaux dérivés du bois doivent répondre aux spécifications prévues par les normes en vigueur (notamment celles de NFB 53.510 - Bois de menuiserie - Nature et qualités) et à celles exigées par la marque de qualité NF, NF-CTB, OU CTB lorsqu'un produit la possède.

Le Maître d’ouvrage souhaite limiter l’emploi du bois exotique. Le cas échéant, le bois exotique utilisé devra impérativement provenir de forêts gérées durablement. Pour s'en assurer, les concepteurs vérifieront que le bois utilisé possède le label FSC attestant de sa provenance, (Forest Stewardship Council / garantie que l'exploitation n'a pas généré d'impacts négatifs : économiques, sociaux et environnementaux). Pour l’utilisation de bois provenant de forêts européennes, le bois utilisé devra être certifié et posséder la marque PEFC (Programme de Reconnaissance des Certifications Forestières). Pour le bois exposé à l’humidité, un traitement préalable sera souvent nécessaire, et de préférence avec un procédé respectueux de l'environnement tel que :

• La Rétification® (traitement thermique soucieux de l'environnement, sans ajout de produits chimiques).

• Le thermohuilage (via le phénomène de dépression provoquée par la condensation de vapeur, il permet le traitement en profondeur du bois avec des huiles naturelles additivées de molécules organiques).

• L'ASAM (traitement 100 % d'origine végétale pour le bois, développé par l'INRA).

Une attention particulière sera portée aux émissions de COV, de formaldéhyde et autres produits classés dangereux, que peuvent dégager les matériaux mise en œuvre à l’intérieur des locaux.

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3.2.1– Bois et matériaux dérivés du bois

3.2.1.1 – Bois massifs En règle générale, ils seront de premier choix, secs ou étuvés. Ils devront présenter une résistance naturelle ou conférée par un traitement préventif aux attaques des agents biologiques (insectes, champignons, etc...).

3.2.1.2 – Panneaux dérivés du bois Panneaux contreplaqués Les contreplaqués utilisés en extérieur ou en milieu humide confiné devront posséder la marque de qualité NF Extérieur CTB-X. Panneaux de particules Les panneaux de particules destinés aux emplois à l'abri de l'eau et de l'humidité devront posséder la marque de qualité CTB-S. Les panneaux de particules susceptibles d'être réhumidifiés temporairement devront posséder la marque de qualité CTB-H. Panneaux de fibres La définition, la classification et la désignation des panneaux de fibres sont données par la norme NFB 54.050. Panneaux ignifugés Les panneaux de contreplaqués, de particules ou de fibres ignifugées devront posséder la marque NF M1, M2 ou M3 dont le sigle sera apposé sur chaque panneau ou dalle. Plaques stratifié décoratif haute pression Leurs caractéristiques sont appréciées selon les spécifications contenues dans la norme NF T 54 301. Ils seront mis en œuvre sous forme de : - panneaux compacts - panneaux composites. Les panneaux compacts sont des panneaux de stratifiés décoratifs autoportants d'épaisseur importante décorés sur les 2 faces. Leur emploi doit être privilégié dans les ambiances à fortes sollicitations (humidité, chocs, agents chimiques). Les panneaux composites sont constitués :

- d'un support adapté au milieu auquel il est destiné, - d'un revêtement de stratifié décoratif haute pression, l'ensemble collé avec un adhésif adéquat sur chaque face du panneau.

Ces panneaux sont couramment dénommés panneaux de particules surfacés mélaminés. L'épaisseur du revêtement de stratifié ne sera pas inférieure à 1,2 mm (1,5 mm pour les portes ou éléments soumis à des sollicitations mécaniques). Panneaux médium Les panneaux devront satisfaire aux exigences générales décrites dans la norme NBN EN 622-1. Panneaux OSB Les panneaux devront satisfaire aux exigences générales décrites dans la norme NF EN 300.

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3.2.2 – Protection des bois et des ouvrages en bois contre les risques biologiques (insectes et champignons)

Tous les bois en œuvre devront présenter une bonne durabilité, de préférence naturelle ou conférée par un procédé de traitement préventif, et résister aux atteintes des agents biologiques (insectes, champignons, etc...). Les produits de préservation et les procédés de traitement appliqués aux ouvrages en bois seront déterminés par le niveau de protection à atteindre qu'exigent les classes des risques biologiques d'emplois des bois : - NF B 50-100-Bois - Analyse des risques biologiques - NF X 40-100- Produits de préservation des bois Une procédure de communication relative à l'information sur le traitement préventif du bois et des ouvrages en bois conforme à la NF B 50-102 pourra être exigée. 3.2.3 – Caractéristiques des portes

3.2.3.1 – Principes de prescription Les portes seront à âme pleine finition stratifiée avec label de qualité. Les fixations des bâtis seront réalisées en tête et en pied. Les portes alvéolaires seront tolérées dans les logements. Le débattement des portes devra être étudié afin de ne pas empiéter sur les largeurs disponibles des unités de passage. En général, l’affaiblissement acoustique des portes sera de 35 dB minimum. Si nécessité de contrôler l’accès à un étage ou partie d’étage : une étude spécifique devra être réalisée afin de définir le type de commande de verrouillage le mieux adapté (carte, badge, puce, digicode, …) et le système de gestion souhaité.

Règles d’accessibilité :

Pour les établissements recevant du public, l'effort nécessaire pour ouvrir la porte doit être inférieur ou égal à 50 N, que la porte soit ou non muni d'un dispositif de fermeture automatique.

Les portes principales desservant des locaux pouvant recevoir moins de 100 personnes doivent avoir une largeur minimale de 0,90 m.

Pour les portes bloquées en "position ouverte" en usage normal (cas de nombreuses portes coupe-feu) : elles sont alors considérées comme un obstacle pour lequel la réglementation permet un rétrécissement ponctuel (jusqu'à 1,20 m minimum) le long d'un cheminement de 1,40 m.

Les arrêtés indiquent que "l'extrémité des poignées de portes doit être située à plus de 40 cm d'un angle rentrant de parois ...". Il faut bien comprendre que cette exigence a pour but de permettre à une personne en fauteuil roulant de pouvoir accéder à la poignée en mettant son fauteuil de biais. Dans le cas d'accès frontal cette exigence n'est qu'une faible contrainte architecturale dans le neuf pour une poignée standard de 10 cm environ positionnée à 5 cm du bord de la porte. En effet la largeur minimale du couloir étant de 1,40 m en ERP et la largeur de la porte étant de 0.90 m il suffit de décentrer la porte par rapport à l'axe de la circulation pour respecter cette exigence d'éloignement de 40 cm de l'extrémité de la poignée. Dans des constructions neuves le choix de rallonger ou de décaler la poignée n'est pas la solution à envisager. Dans les bâtiments existants le rallongement de la poignée peut être une solution envisageable mais il faudra alors vérifier que l'effort à l'ouverture reste inférieur à 50 N au point de préhension de la poignée (40cm de l'angle rentrant de parois).

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Pour tous les types de porte, il sera prévu des plaques de propreté sur la surface poussante et des plinthes coup de pied, en partie basse, d’une hauteur de 0,25 mètre environ ainsi que des butées. Des précautions sont à prévoir pour toutes les portes utilisables pour transfert de matériel. Les chambranles devront être robustes et scellés avec soin. Les paumelles des portes sur les chambranles doivent être renforcées.

Dans les circulations, il sera également prévu des amortissements anti-bruits en matériaux souples ainsi que des oculus placés à hauteur de vue en verre armé ou feuilleté. Des oculus seront également proposés à l’établissement sur les portes des salles de cours. Dans tous les cas, les portes des locaux accessibles au public ou locaux à risques ouvrant sur les dégagements ou circulations communes doivent être équipées d'un ferme-porte.

En dehors des blocs portes à dispositif actionné de sécurité (DAS) qui disposeront d’huisserie en bois pour permettre l’intégration de pivots linteaux dans la traverse haute ou la mise en place de ferme-portes invisibles intégrés dans les vantaux, les autres blocs possèderont des huisseries métalliques de l'épaisseur de la cloison du support. Dans le cas de réhabilitation tous les blocs portes nécessitant un classement au feu (Coupe-feu ou pare-flamme) devront être remplacés intégralement (huisserie comprise) afin d’obtenir le P.V. réglementaire.

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Pour les portes dont le degré pare-flamme ne dépasse pas une demi-heure (porte des salles de classe en cloisonnement traditionnel), il pourra être proposé une solution permettant de conserver les huisseries existantes, à condition d’obtenir à la fois le P.V. réglementaire et l’accord préalable du bureau de contrôle. Prévoir la mise en place de serrures de sûreté à cylindre européen (classement A2P * et A2P **) pour les logements) sur toutes portes d'accès de locaux, y compris pour locaux ou gaines techniques. Elles feront l’objet d’une garantie triennale. Mise en place d'un organigramme avec passe partiel et général. Dans le cas d'une réhabilitation partielle, si le lycée n'a pas d'organigramme prévoir des cylindres avec une variure unique.

3.2.3.2 – Blocs portes double action D.A.S. de recoupement asservis à l'alarme incendie L'ensemble des blocs-portes à double action assurant le recoupement des circulations, devra être équipé de pivots en linteaux intégrés dans la traverse haute de l’huisserie (proscrire les charnières à double action). Ce système de pivots sera impérativement prévu avec un arrêt électromagnétique intégré à déclenchement de type rupture de courant. Le système de pivots linteaux + ventouses ne pourra être utilisé qu'après accord écrit du Maître d'Ouvrage à la condition impérative que les ventouses soient de type sabots fixés au sol (proscrire les ventouses murales qui ne résistent pas au vandalisme).

3.2.3.3 – Blocs portes D.A.S. d'encloisonnement des escaliers asservis L'ensemble des blocs-portes à simple action assurant l’encloisonnement des escaliers, devront être équipés de ferme-portes invisibles encastrés dans les vantaux avec asservissements électromagnétiques intégrés à déclenchement de type «rupture de courant» et boîtier de réarmement. Il pourra aussi être envisagé des blocs-portes équipés de pivots en linteaux intégrés (comme pour les portes de recoupement de circulations), rendu simple action par la mise en place de tasseau bois dans la traverse haute, à condition que l’ensemble ait obtenu un P.V. D.A.S réglementaire.

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3.2.3.4 – Blocs portes des salles recevant des élèves Blocs-portes situés entre les couloirs et les salles de classe :

• Isolation acoustique minimale de 28 dB(A), sans joint balai intégré (porte détalonnée pour passage d'air).

• La porte d’accès principal recevra une serrure à cylindre à profil européen, un pêne dormant demi-tour et une béquille double sur simple plaque (en aluminium ou nylon renforcé).

• La porte d’accès secondaire (2ème porte) recevra une serrure à simple bec de canne avec une seule béquille sur rosace côté intérieur et une rosace sans béquille côté couloir.

• Les portes seront équipées d’oculus après validation de l’établissement. Ces portes ouvriront généralement sur les classes et non sur les couloirs. Toutefois, dans le cas de locaux accueillant plus de 50 personnes, l’ouverture des portes se fera obligatoirement dans le sens de la sortie. Blocs-portes situés entre salles de classe, entre salles de classe et dépôts :

• Isolation acoustique minimum 38 dB(A), avec joint balai intégré (pas de plinthe automatique ou de seuil à la Suisse).

• Serrure avec cylindre à profil européen, pêne dormant demi-tour et béquille double sur simple plaque (en aluminium ou nylon renforcé).

3.2.3.5 – Blocs portes des bureaux Bloc-portes des bureaux :

• Isolation acoustique minimum 38 dB(A), avec joint balai intégré (pas de plinthe automatique ou de seuil à la Suisse).

• Serrure avec cylindre à profil européen, pêne dormant demi-tour et béquille double sur simple plaque (en aluminium ou nylon renforcé).

3.2.3.6 – Blocs portes des logements Les blocs portes des logements possèderont les caractéristiques suivantes :

• Serrure 3 points avec Certification CNPP* : A2P**. • Niveau de résistance à l’effraction selon Norme Française P20.320 : Niveau 1 • Niveau Coupe-feu, Pare Flamme : ½ heure • Affaiblissement acoustique minimum 34 dB (A) avec joint balai intégré (pas de plinthe automatique

ou de seuil à la Suisse).

3.2.3.7 – Blocs portes des sanitaires Prévoir des paumelles permettant de maintenir la porte ouverte lorsque les toilettes sont inoccupées, ainsi qu'un espace libre de 10 cm environ sous les portes. Serrure à bec de cane à condamnation.

3.2.3.8 – Blocs portes cuisines

Préconiser des portes adaptées aux locaux humides, ayant au minimum les caractéristiques de résistance suivantes :

• Bloc-portes avec huisseries en acier galvanisé thermolaqué, portes à âme pleine qualité extérieure, finition stratifiée avec plaque de propreté en inox vissé sur une hauteur de 1,20 m.

• Portes souples en PVC ou semi-rigide en Polyester tolérées avec huisseries monobloc en tôle d’acier laquée (pour séparation de locaux de températures voisines).

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3.2.3.9 – Equipement et accessoires des portes intérieures Toutes les portes recevront les équipements et accessoires suivants : - un butoir caoutchouc par vantail, - 2 plaques de propreté en métal inaltérable, - une plinthe en acier inoxydable Z6, CM 18/8 DE 8/10° mm d'épaisseur et 0,25 à 0,30 de hauteur de part et d'autre de chaque vantail, - 3 amortisseurs de choc en néoprène pour les dormants métalliques. Selon la destination des locaux, les portes pourront être équipées : - d’un balai de seuil et d’un joint isophonique placé en périphérie de l'huisserie pour un isolement acoustique, système de rappel de fermeture de porte et arrêt avec freinage hydraulique. 3.2.4 – Caractéristique des placards et rangements L'ossature des divers éléments sera en sapin, les remplissages horizontaux et verticaux se faisant avec des panneaux de particules agglomérées de forte densité (750 kg/M3) épaisseur minimum 19 mm. Les rayonnages seront réalisés en panneaux de particules surfacés mélaminés d'épaisseur 19 mm, posés sur tasseaux. 3.2.5– Fermetures des gaines techniques Elles seront réalisées en deux parties : - une partie basse avec porte ouvrant à la française - une partie haute fixe L'ensemble sera en panneaux de particules agglomérées CTBH épaisseur 22 mm de forte densité (700 kg/m3). Bâti en bois 50 x 50 mm scellé dans la maçonnerie à peindre. Façade stratifiée. Ferrage partie ouvrante Il comportera : - 3 charnières invisibles, - Une fermeture par serrure à mortaiser à pêne dormant, avec clé. La partie fixe sera vissée (vis + cache-vis). 3.2.6 – Coffres bois Ils seront composés : - d'une ossature en sapin, - de panneaux en contreplaqué de 8 mm d'épaisseur (label CTB) fixés par vis en laiton, tête fraisée. Ces panneaux devront être démontables. 3.2.7– Plinthes bois Elles seront en résineux qualité à peindre, dimension 0,11 x 0,01 m.

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3.2.8– Porte manteaux Ils comprendront des patères une tête en acier inoxydable ou en fonte d'aluminium moulée. Ils seront espacés de 20 cm et mis en place soit isolément, sur une lisse en acier laquée au four, soit en système monobloc . 3.2.9 –Banque et plateau en bois Ils seront revêtus d'un placage stratifié, conformes à la norme NFT 54001. 3.2.10 –Meubles à courrier – Etagère et casiers à sac L'ossature des divers éléments sera en sapin, les remplissages horizontaux et verticaux se faisant avec des panneaux de particules agglomérées de forte densité (750 kg/M3) épaisseur minimum 19 mm finition stratifiée. L'orifice des boîtes devra permettre de déposer des plis de 21 x 29,7 cm sans les plier et en interdire le retrait autrement que par la porte. La porte sera munie d'une serrure à barillets à paillettes avec 2 clés.

Meuble courrier enseignantsEtagère à sacs Les casiers élèves seront de préférence intégrés au bâti. De structure identique aux meubles courrier, ils possèderont des portes pivotantes et escamotables, fermeture par serrure à barillets à paillettes avec 2 clés. Les dimensions de chaque élément seront étudiées avec l’établissement et un prototype sera réalisé avant exécution définitive. 3.2.11– Trappe d'accès aux combles Elles seront réalisées en panneau de particules, épaisseur 22 mm, comprenant : . 1 châssis bois, . 3 charnières acier sur le plus grand côté, . 1 poignée, fermeture avec serrure de sûreté, câble de retenue 6 mm.

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3.2.12– Lisses de protection Lisse de largeur 0,25 m mise en place sur les parois verticales des circulations soumises aux frottements, grattages,… . 3.2.13– Signalisation Tous les cadres de porte des locaux comprendront des plaquettes de numérotage en métacrylate de 0,05 x 0,04 m, portant le numéro de la pièce. Ce numéro sera rappelé sur la plaquette de clés correspondante (si le local comporte plusieurs portes, les numéros porteront un indice a, b,...). Ces plaquettes seront vissées et non collées. Les portes des sanitaires seront équipées de figurines. 3.2.14– Organigramme L’organigramme pourra varier selon les besoins de l’établissement : - Fonction combinaison centrale : La clé ayant cette fonction ouvre un local et des locaux à usage commun (hall d'entrée, garages, locaux poubelles...). - Fonction passe général : La clé passe général ouvre toutes les portes d'un ou plusieurs bâtiments. - Fonction passe partiel sans interférence : Certaines portes ne sont ouvertes que par un seul passe partiel. - Fonction passe partiel avec interférence : Certaines portes sont manœuvrées par plusieurs passes partiels. - Fonction d'urgence : La clé donne la possibilité d'ouvrir depuis l'extérieur du local malgré la clé laissée à l'intérieur du local dans n'importe quelle orientation. - Fonction Hôtel :

Passe général Passe partiel Clé individuelle Chambre inoccupée Ouvre Ouvre Ouvre Chambre coupée porte non condamnée

Ouvre Ouvre --

Chambre occupée, porte condamnée, clef sur serrure côté intérieur

Ouvre Ne peut ouvrir

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Client parti sans clef Condamné de l'extérieur Ne peut ouvrir

Ne peut ouvrir une fois condamné

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3.3 – Métallerie - Serrurerie 3.3.1 – Protection contre la corrosion La nature et la qualité de la protection contre la corrosion seront adaptées à l'importance des séries, aux possibilités locales, aux conditions climatiques : la galvanisation par trempage est préférable à la métallisation compte tenu des difficultés de mise en œuvre, à l'électro-zingage réservé aux pièces situées à l'abri des intempéries. Attention à la qualité de reprise des pièces après trempage en cas d’ajustement sur site. Norme traitant de la protection contre la corrosion : NF P 24-351 - métallisation galvanisation et électro-zingage. Les ouvrages galvanisés ne seront pas peints. 3.3.2 – Porte en acier Les bâtis, contre-bâtis, huisseries seront réalisés à partir de profilés ou feuillards formés aux galets dont les caractéristiques correspondent aux dimensions des baies, usages et efforts subis. Des amortisseurs (pastilles de caoutchouc) équiperont systématiquement les bâtis. Les ouvrants seront réalisés par des profilés dont les sections correspondent aux dimensions et usages des vantaux. Les panneaux de remplissage seront : . pour les panneaux simples, en tôle parfaitement plane de 20/10 mm d'épaisseur minimale, . pour les panneaux bardés sur les deux faces, en tôle de 15/10 mm d'épaisseur minimale… . Dans ce dernier cas, le raidissage pourra être réalisé par pliage à double plis sur tout le pourtour, avec soudage continu des jonctions de la tôle et avec renforcement aux emplacements des paumelles, serrures, etc ... Tous les raidisseurs internes (traverses, écharpes, entretoises, etc) devront être prévus. Les portes à double paroi recevront un remplissage de matière inerte, imputrescible, classement au feu Mo, assurant l'isolation thermique. Les chants frottant des portes va-et-vient seront garnis de bandes de caoutchouc entoilé fixées par des baguettes métalliques vissées et facilement remplaçables. Les huisseries et bâtis pourront être réalisés à partir d'acier doux ou d'acier inoxydable. Ne pas oublier la mise à la terre des bâtis.

Tous les ouvrages en métaux ferreux devront être galvanisés ou thermolaqués en en usine et tous les ouvrages en aluminium devront être anodisés. L’acier sera préféré à l’aluminium pour les équipements soumis au trafic intense.

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Si l'on demande un traitement et/ou un isolement acoustique, la nature du matériau de remplissage et l'aspect de surface des panneaux de bardage seront adaptés en conséquence. 3.3.3– Echelle d’accès aux combles ou en toiture Chaque échelle sera fixée sur une paroi maçonnée par l'intermédiaire d'un anneau, d'une chaîne et d'un cadenas. Elles seront en aluminium, les montants étant pourvus de tampons de pieds antidérapants. 3.3.4– Garde-corps Les rampes d'escaliers et garde-corps seront réalisés conformément aux prescriptions de la norme NF P 01 012. Leur hauteur minimale sera de 1 mètre mais elle devra être portée à 1,20 m ou 1,30 m aux étages élevés. Si l'allège maçonnée d'une fenêtre a une hauteur inférieure à 1 mètre, il sera nécessaire de placer des barres d'appui en tableau. Les garde-corps seront de préférence en aluminium. 3.3.5– Divers Prévoir des boîtes à lettres lycée et logements de fonction : 1 par logement + 1 pour le lycée, à intégrer dans les clôtures ou les façades dès la conception.

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3.4 – Faux plafonds Les plafonds devront supporter un taux d’humidité relative de 90%, quel que soit le local, et être traités contre le développement de germes dans les locaux humides, où ils sont néanmoins déconseillés. Dans les laboratoires, ils seront lessivables. Les performances d’absorption acoustique des panneaux seront au minimum de alpha w =0.90 classe A. Les plafonds mis en œuvre auront un classement de réaction au feu M0/Euroclasse A1. Leur coefficient de réflexion lumineuse sera supérieur à 85%. De manière générale, les faux plafonds seront à ossature apparente ou semi-apparente facilement démontable, par le personnel du lycée. Dans les sanitaires et l’internat, les faux plafonds seront proscrits sinon indémontables et lessivables. Dans les circulations, les faux plafonds seront résistants aux chocs et à l'épreuve du vandalisme. Ils doivent également avoir de bonnes performances acoustiques (exemple : bacs métalliques perforés avec fixation par vis en fond de joint creux). Dans les cuisines les faux plafonds seront constitués de cassettes lavables de préférence en aluminium laqué. Les salles de restauration des élèves et des professeurs, recevront des faux-plafonds acoustiques. La hauteur des plenums sera au minimum de 300 mm. Les plafonds ne devront pas présenter de dangers pour les occupants. En particulier, les matériaux fibreux incorporés à la plaque de faux-plafonds ou posés par dessus (isolation) ne seront retenus que dans la mesure où ces produits, dans le cadre de la directive européenne transcrite en droit français, sont classés dans des catégories ne présentant aucun risque pour la santé ou préférentiellement non classés. La mise en œuvre sera conforme aux prescriptions de la norme NFP 68 203 1&2; DTU 58.1 et autres DTU en vigueur selon la nature des locaux.

Les faux-plafonds sont recommandés dans les locaux nécessitant la création de plénums ou l’amélioration du confort acoustique. Il sera recherché une cohérence entre la modulation des plafonds et le tramage général (structures, cloisons, distribution des fluides et énergie, éclairage,…).

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3.5 – Revêtement sol et mur céramique 3.5.1– Généralités revêtements de sol céramique Les revêtements de sol céramique seront composés de carreaux de grès fin vitrifié "NF - classement U4P4E3C2 ou C3 dans les salles de science". Pour des raisons esthétiques, l’utilisation de grès poli pourra ponctuellement être envisagée. De manière générale, tous les locaux revêtus de carrelage qui seraient situés au dessus d'autres locaux recevront une isolation phonique complémentaire. 3.5.2– Généralités revêtements murs céramiques Tous les murs des salles d’eau, sanitaires, cuisines et autres locaux humides seront revêtus sur toute leur hauteur de carreaux de faïence émaillée pate blanche ou de carreaux de grès cérame. La préférence doit être accordée aux carreaux de grand format qui sont plus économiques et génèrent un moindre linéaire de joints. 3.5.3– Spécificité des locaux de cuisine et autres locaux humides Il sera prévu une étanchéité sous carrelage pour l’ensemble des locaux de la zone cuisine et dans tout autre local « humide». 3.5.4– Choix des matériaux Les revêtements en grès cérame, fabriqués par pressage, sont des produits particulièrement performants (ingélivité totale, porosité pratiquement nulle, résistance mécanique très élevée) et faciles à entretenir. Dans les lycées, ils conviendront pour toutes les zones à passage intense. Pour ce qui concerne les locaux devant présenter un caractère antiglissant (cuisine, sanitaire etc…), le critère d'antidérapance des revêtements céramiques est particulièrement délicat à définir. Cette situation résulte principalement de la multiplicité des méthodes d'essais, de leur difficile corrélation ainsi que de l'absence de définition cohérente de seuils des caractéristiques à retenir pour les différents types de locaux. Le choix du revêtement doit résulter du difficile compromis entre l'état de surface du sol (reliefs, rugosité, ...), qui est le facteur déterminant de la glissance, et la possibilité d'être correctement nettoyé qui conditionne l'hygiène du lieu. Afin de satisfaire au mieux ce compromis les carreaux utilisés pourront être sans relief mais classés au minimum U4.P4.E3.C2 au classement UPEC et R12 / V4 au classement préconisé suivant la norme allemande DIN 51130. Les joints époxy seront préférés aux joints en ciment car ils assurent une parfaite continuité avec le revêtement céramique (la largeur d’un joint époxy sera égale au minimum à la moitié de sa profondeur). Les plinthes pourront être : - à gorge, dans les locaux pour lesquels les règles spécifiques du service l'imposent (ex. : cuisines...), - à talon, dans certains locaux humides (emploi adapté lors de l'utilisation d'étanchéité par résine avec dispositif de renfort d'angle), - droite, dans le cas général.

Tous les locaux situés en rez-de-chaussée (hormis les chambres d’internat), les circulations (compris hall et dégagement), tous les escaliers, les salles à manger, les sanitaires, les salles de sciences et autres locaux « humides » seront revêtus de carreaux en grès cérame.

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3.5.5 – Prescriptions de mise en œuvre

3.5.5.1 – Des revêtements de sol Les maîtres d’œuvre veilleront à la réalisation d’une couche de désolidarisation pour les revêtements scellés lorsque : - moins de six mois (un mois dans le cas de dallage) se sont écoulés depuis la réalisation du support si celui-ci est à base de liant hydraulique, - le support n'est constitué, ni de dalles en béton, ni de planchers à poutrelles et entrevous rejointoyés transversalement. Le mortier de pose associé, en l'absence d'une forme et devra avoir une épaisseur minimale de 3 cm. En matière d'isolation acoustique, aux bruits d'impact, la réglementation (NRA) limite, le niveau de bruit de choc normalisé dans le local de réception. Cette exigence pourra être satisfaite : - soit par exécution d'une chape flottante, - soit par réalisation d'une sous-couche résiliente. Dans la majeure partie des cas la pose des revêtements de sol se pratiquera par collage. Toutefois, la pose scellée est encore impérative : - pour les locaux nécessitant un classement P4 vis à vis du poinçonnement, - sur certains types de support (différents types de plancher béton sur vide sanitaire,...) définis dans le "Cahier des Prescriptions Techniques d'exécution des revêtements de sols intérieurs et extérieurs en carreaux céramiques ou analogues collés au moyen de mortiers-colles" - Cahiers du CSTB n°2478. La pose scellée est en outre recommandée pour les carreaux de grand format. Les produits utilisables pour le collage des revêtements peuvent appartenir aux catégories suivantes : - mortier-colle de type courant, épais (à prise normale ou rapide), spéciale, - mortier-colle modifié par une résine liquide de type courant ou épais, - système à deux composants de type épais. Le choix entre ces divers produits doit s'opérer en fonction de la nature du support, des dimensions et de l'exposition du matériau de revêtement. L'incidence de ces divers critères est détaillée dans le "Cahier des prescriptions Techniques d'exécution des revêtements de sols intérieurs et extérieurs en carreaux céramiques ou analogues collés au moyen de mortiers-colles" - Cahier du CSTB n°2478 qu'il est indispensable de consulter pour effectuer un choix adapté.

3.5.5.2 – Des revêtements muraux En ce qui concerne les revêtements muraux, la pose dite traditionnelle par scellement au mortier de ciment ne se pratiquera que dans les cas exceptionnels, la règle étant de recourir à la pose collée. Les produits utilisables pour le collage, outre ceux déjà mentionnés pour les revêtements de sol, appartiendront aux catégories suivantes : - ciments-colles à base de caséine, - adhésifs sans ciment de type courant ou épais. Le choix entre ces divers produits se fera en fonction des paramètres suivants : - nature du support, - exposition de la paroi, - nature, dimensions et poids du matériau de revêtement.

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3.5.6– Accessoires

3.5.6.1 – Nez de marche

Les profilés seront de préférence en aluminium, l'épaisseur courante est de 5 mm mais elle peut se limiter à 3 mm. Cette disposition est à prévoir systématiquement pour les escaliers à forte circulation.

3.5.6.2 – Cadre tapis brosse Les tapis encastrés et leurs accessoires de pose seront évités. Des tapis minces grand trafic seront posés dans les sas et au niveau des accès donnant sur l’extérieur.

3.5.6.3 – Barre de seuil Les profilés seront en laiton, acier inox ou aluminium. La largeur minimale sera de 35 mm.

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3.6 – Revêtement de sol souple 3.6.1 – Généralités

3.6.2.1 – Classement d’usage et durabilité Le classement UPEC des revêtements de sol souple sera au minimum le suivant : U4.P3.E2.C1. La marque NF devra être associée à la marque UPEC.

3.6.2.2 – Point particulier : enduit de lissage Pour un ouvrage P3, il sera nécessaire d'appliquer un enduit classé P3. Le classement exige une épaisseur minimum de 3 mm.

3.6.2.3 – Isolation phonique Dans le cadre de la loi sur le bruit de 1992, quatre familles d’établissements doivent respecter de nouvelles dispositions réglementaires en acoustique : enseignement, santé, loisirs, hôteliers.

En tant que matériaux utilisés sur de grandes surfaces, les revêtements de sol ont une influence sur la qualité de l’air et l’atmosphère à l’intérieur des locaux. Une recherche devra être faite pour utiliser les produits et colles les moins toxiques possibles. On limitera l’usage des revêtements susceptibles d’émissions de composés organiques volatils (COV) et on évitera ceux susceptibles d’émettre des gaz toxiques en cas d’incendie.

Les revêtements de sol souple seront de préférence réservés aux locaux ne subissant pas un passage intense et où les risques d’usure et de poinçonnement sont faibles. Pour les autres locaux, il sera proposé des revêtements durs type grès cérame.

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Sous-couche acoustique inadaptée au poinçonnement du mobilier

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3.6.2 – Choix des matériaux Dans la mesure du possible, les sols souples seront choisis à base d’élastomère, d’huile de lin, de plastique, de textiles ou autres matériaux recyclés, renouvelables, réutilisables, recyclables ou valorisables. Les concepteurs veilleront à la durabilité des matériaux proposés et à la qualité de leur pose. Les revêtements devront avoir une surface empêchant l'incrustation des salissures et facilitant l'entretien. Il faudra prévoir une formation du personnel à l’entretien et établir une liste cohérente des produits d’entretien adaptés et compatibles. On pourra prévoir une mécanisation de l’entretien. Les sols souples pour les salles de classes auront les caractéristiques minimales suivantes :

• Isolation acoustique : Lw 16 dB minimum • Classement Feu : M3 • Classement UPEC : U4.P3.E2.C1 minimum

Les revêtements de sol synthétiques seront protégés par une métallisation définitive d’usine. La pose en lès soudés à chaud est possible. Les moquettes seront proscrites dans les espaces habituellement fréquentés par les élèves et dans les pièces qui se salissent rapidement. 3.6.3 – Accessoires et finitions Prévoir des barres de seuils vissées à chaque changement de revêtements de sol ainsi que des profils au droit des joints de dilatation. Proscrire les plinthes en PVC au droit des revêtements de sols souples. Prévoir des gratte-pieds à l'extérieur, pour toutes les entrées de lycée et un essuie-pieds mince grand trafic à l’intérieur. Ceux-ci seront largement dimensionnés (permettre 2 à 3 pas) et posés sur le revêtement céramique. Ces éléments devront être facilement nettoyables et ne devront pas constituer des obstacles aux personnes handicapées (proscrire les tapis de type "coco").

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3.6.4 – Spécificité des salles de sport

Les ouvrages constitutifs des sols sportifs seront à base de revêtements synthétiques. Les divers critères de qualité, énoncés ci-dessous, devront être satisfaits et attestés par un procès verbal d'essai, relatif au revêtement employé, émanant du Laboratoire Central des Sols Sportifs. Critère de restitution d'énergie L'essai de restitution d'énergie, réalisé par méthode accéléromètrique, conformément à la NF P 90-104, ne devra pas engendrer de vitesse de retour Vf supérieure ou égale à : - 0,20 m/s pour une hauteur de chute de 40 mm, - 0,26 m/s pour une hauteur de chute de 70 mm, - 0,31 m/s pour une hauteur de chute de 100 mm. Critère de souplesse L'essai au Sportest, réalisé conformément à la NF P 90-103, devra révéler une déflexion comprise entre 0,2 et 1,2 mm. Critère du rebond de balle Le rebond d'une balle sur le sol, selon le mode opératoire défini dans la NF P 90-203, devra au moins être égal à 90% du rebond obtenu sur un sol béton conforme à la NF P 90-202. Critère de glissance La valeur du coefficient de frottement sur sol sec, mesurée au pendule de frottement conformément à la NF P 90-106, sera comprise entre 80 et 100. Critère d'amortissement du choc La décélération G max, mesurée par méthode accéléromètrique, conformément à la NF P 90-104, devra être inférieure ou égale à : 50 g pour une hauteur de chute de 40 mm 75 g pour une hauteur de chute de 70 mm 100 g pour une hauteur de chute de 100 mm NOTA : g = 9,81 m/s2 Critère d'usure L'essai de résistance à l'abrasion ; pratiqué conformément à la NF P 90-102, ne devra pas entraîner de perte : - d'aspect de surface avant 100 cycles, - de poids supérieure ou égale à 2 grammes au bout de 1000 cycles. Critère de poinçonnement L'indentation résiduelle consécutive à un essai de poinçonnement statique, conduit conformément à la NF T 54-209, devra être inférieur à 0,5 mm. 3.6.5 – Spécificité des salles informatiques Les sols des salles destinées à accueillir de manière régulière des équipements informatiques, électroniques et électrotechniques seront de type antistatique. Les revêtements de sol ayant des propriétés antistatiques naturelles (linoléum par exemple) seront préférés. Pour les autres revêtements, il faudra améliorer leurs propriétés conductrices par des moyens physiques et exclure tout traitement avec des antistatiques chimiques.

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3.7 – Revêtement de sol en parquet bois 3.7.1 – Parquet massif Les revêtements de sol en parquet massif seront constitués d’éléments possédant un certificat de qualité "CTB - Bois Plus" vis à vis des risques biologiques de classe 2. Les lames à parquet en bois massif seront conformes à la NF B 54.000, munies d'un certificat de qualification NF/CTB "parquet en bois feuillus durs". L'essence des lames sera de préférence le chêne ou le châtaignier. Les essences exotiques seront évitées. Lorsque le choix se porte sur les essences indigènes, les lames doivent être conformes à : - la NF B 54-001 pour le chêne, - la NF B 54-002 pour le châtaignier. Le symbole de classe des lames pourra alors être : - pour le chêne : . Sc désignant la classe "Surchoix", . Pr désignant la classe "Premier", . Ru désignant la classe "Rustique", . Na désignant la classe "Nature". - pour le châtaignier : A, B, C. N o t a : Pour chacune des essences, l'inventaire des symboles de classe est effectué dans un ordre décroissant pour ce qui concerne le coût des matériaux. Il convient, le plus fréquemment, de retenir des lames de classe "Premier" ou A. La largeur minimale des lames sera de 40 mm, avec un module de progression de 5 mm. Les largeurs les plus courantes des lames seront 50, 65 et 70 mm. 3.7.2 – Parquet contrecollé Dans le cas d’un revêtement en panneaux de parquet contrecollés, il sera conforme à la NF B 54-011, muni d'un certificat de qualification NF/CTB "parquets en bois feuillus" possédant un certificat de qualité "CTB - bois plus" vis à vis des risques biologiques de classe 2. 3.7.3 - Vitrification Une vitrification du parquet en 3 couches sera réalisée avant la mise en service des locaux. Le produit utilisé possèdera un éco label européen.

Le revêtement de sol en parquet bois sera réservé aux locaux devant offrir une impression de prestige ou avoir un usage spécifique (danse, théâtre,…).

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3.8 – Peinture – Revêtements muraux 3.8.1 – Généralités On limitera l’usage des revêtements de murs susceptibles d’émissions de composés organiques volatils (COV) et on évitera ceux susceptibles d’émettre des gaz toxiques en cas d’incendie. On veillera également à n’utiliser que des produits ne contenant pas d’éléments nocifs pour la couche d’ozone et pas de métaux lourds (attention aux couleurs vives). A l’exception des produits contenant un liant renouvelable, il ne sera pas admis de produits contenant plus de 8% de solvants autres que l’eau. Les solvants chlorés ou aromatisés ne sont pas admis. Dans les salles où il est demandé que les revêtements de murs soient faciles à nettoyer, ou les peintures lavables, les peintures satisferont aux tests de susceptibilité aux salissures a, b, c, d, e sur toute la hauteur. Dans les salles où il est demandé que les revêtements soient étanches, les peintures satisferont aux tests de susceptibilité à l’eau pour 60 minutes. Les revêtements garantiront une bonne résistance aux chocs et au grattage. Les circulations et espaces publics recevront un revêtement ayant une résistance aux frottements courants, salissures et aux chocs : toile de verre et peinture anti-graffiti jusqu’à 2,5 m (privilégier des produits naturels) et lisses de protection anti-choc ou peinture plus sombre sur 0,80 m. Des protections d’angle solidement fixées seront également prévues, sans présenter d’arête vive. Les salles de cours seront pourvues d’une lisse en périphérie, au niveau de la hauteur des tables. Une sous-couche magnétique, en phase aqueuse (ou faiblement solvantée), permettant de fixer des objets, pourra être envisagée sur certaines surfaces de locaux ciblés (salles des professeurs, bureaux ou salles de classes spécifiques,…). Une peinture de propreté pourra être prévue dans les locaux techniques. La couleur blanche ou les couleurs très claires sont proscrites pour les parties basses des locaux. Le choix des couleurs fera l’objet d’une concertation. Dans les cuisines, toutes les peintures seront de qualité alimentaire.

Les peintures, vernis, décapants, diluants, colles et produits de traitement du bois sont généralement à base de produits chimiques et sont fréquemment à l’origine de dégagements qui dégradent la qualité de l’air ambiant et peuvent porter atteinte à la santé des usagers.

La Directive Européenne adoptée en mars 1999 a pour but de réduire ces émissions de COV de 57 % entre 1999 et 2010. Ces produits et plus particulièrement les peintures devront bénéficier, soit de l’écolabel CE, soit de la norme NF-Environnement, soit d’une autre norme ou label environnemental européen (Ange Bleu, Cygne Blanc).

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3.8.2 – Définition des systèmes souhaités par le maître d’ouvrage

3.8.2.1 – Pour l’extérieur

Subjectile Nature du système Aspect Produits à utiliser Béton de parement soigné ou Enduit de liant hydraulique taloché

Revêtement de façade Mat - Teinte pastel Peinture acrylique en dispersion aqueuse

Ancien revêtement de façade sur support à base de liant hydraulique

Revêtement de façade Mat - Teinte pastel Peinture acrylique en dispersion aqueuse

Ancien revêtement de peinture sur support à base de liant hydraulique ou plâtre

Revêtement d'imperméabilité

Mat - Teinte pastel Peinture acrylique en dispersion

Bois pré-peints Peinture extérieure Brillant Peinture alkyde microporeuse en solution

Ancien revêtement de peinture sur support bois

Peinture extérieure Brillant Peinture alkyde microporeuse en solution

Bois brut (traité vis à vis des risques biologiques)

Lasure Bois naturel satiné Lasure en phase solvant contenant un minimum de 40% d'extrait sec en poids.

Bois lasuré Lasure Bois naturel satiné Lasure en phase solvant contenant un minimum de 40% d'extrait sec en poids.

Métaux ferrifères, pré-peints (par couche primaire)

Peinture extérieure Brillant Peinture alkyde en solution

Métaux ferrifères recouverts par une ancienne peinture

Peinture extérieure Brillant Peinture alkyde en solution

Métaux non ferrifères et alliages légers Acier galvanisé

Peinture extérieure Brillant Peinture alkyde en solution

Métaux non ferrifères recouverts par une ancienne peinture

Peinture extérieure Brillant Peinture alkyde en solution

Matières plastiques de type rigide

Peinture extérieure conforme aux surfaces avoisinantes

Peinture acrylique en dispersion aqueuse

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3.8.2.2 – Pour l’intérieur – dans les locaux humides

Subjectile Nature du système Aspect Produits à utiliser Béton de parement soigné

Peinture intérieure Satiné brillant - Lisse Peinture alkyde en solution

Ancien revêtement de peinture sur support à base de liant hydraulique ou de plâtre

Peinture intérieure Satiné brillant - Lisse Peinture alkyde en solution

Enduit de liant hydraulique taloché

Peinture intérieure Satiné brillant - Lisse Peinture alkyde en solution

Enduit en plâtre lissé T.H.D. Carreaux de plâtre lisse

Peinture intérieure Satiné brillant - Lisse Peinture alkyde en solution

3.8.2.3 – Pour l’intérieur – dans les locaux secs

Subjectile Nature du système Aspect Produits à utiliser Béton de parement soigné

Peinture intérieure Satiné mat - Poché fin Peinture à base de copolymères en dispersion

Ancien revêtement de peinture sur support à base de liant hydraulique

Peinture intérieure Satiné mat - Poché fin Peinture à base de copolymères en dispersion

Enduit de liant hydraulique taloché

Peinture intérieure Satiné mat - Poché fin Peinture à base de copolymères en dispersion

Enduit en plâtre projeté et lissé THD, carreaux de plâtre lisse

Toile de verre peinte Satiné mat - Poché fin Toile de fibres de verre à peindre poids minimum 150 g/m2 Peinture acrylique en dispersion aqueuse

Plaque de parement en plâtre à épiderme cartonnée

Toile de verre peinte Satiné mat - Poché fin Toile de fibres de verre à peindre poids minimum 150 g/m2 Peinture acrylique en dispersion aqueuse

Bois pré-peints Peinture intérieure Satiné brillant

Peinture alkyde en solution

Ancien revêtement de peinture sur support bois

Peinture intérieure Satiné brillant Peinture alkyde en solution

Bois brut Peinture intérieure Mat Peinture alkyde en solution

Métaux ferrifères ou non pré-peints ou recouvert d’une ancienne peinture

Peinture intérieure Brillant Peinture alkyde en solution

Chape béton ou ciment talochée lisse

Peinture de sol Satiné brillant Peinture aux résines époxy polyamides en phase solvant

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3.9 – Plomberie – Equipements sanitaires 3.9.1 – Nature des prestations Les prescriptions décrites dans le présent paragraphe concernent la réalisation des systèmes énumérés ci-après : - distribution d'eau froide, - distribution d'eau chaude sanitaire, - évacuations des eaux usées, y compris les ventilations primaires et secondaires, - descentes d'eaux pluviales intérieures, - distribution de gaz, - systèmes de surpression d'eau, - systèmes de traitement d'eau, - systèmes de chauffage de l'E.C.S., - systèmes de relevage des eaux usées, des eaux pluviales, - débourbeurs et séparateurs, - colonnes sèches, - équipements sanitaires. Les prescriptions relatives à la production et au stockage de l'eau chaude sanitaire sont décrites au chapitre « Chauffage » 3.9.2 – Dispositions acoustiques Une attention particulière sera portée sur l'étude de l'encoffrement et de l'isolation acoustique des éléments de plomberie. (Canalisations, raccords, chutes etc.) On veillera à :

• Effectuer des piquages en pied de biche plutôt qu'à l'équerre. • Eviter les coudes brusques sur les canalisations. • Utiliser de préférence des siphons à bouteille plutôt qu'en "S". • Réduire la vitesse de circulation d'eau (maximum à 2m/s dans les sous/sols, à 1m/s dans les

colonnes montantes et à 0,7m/s dans les appartements). • Limiter la pression d'alimentation à 3 bars. • Disposer des matériaux résilients entre les canalisations et les colliers, à chaque traversée de paroi

et entre les éléments sanitaires (Lavabos, baignoires etc.) et les parois. • Désolidariser les chutes de la structure en les faisant passer dans des gaines des placards ou des

celliers. Si ce n'est pas possible, prévoir un coffrage isolé.

Les concepteurs veilleront à n'alimenter en eau chaude que les lavabos qui le nécessitent. Le prix de l'eau chaude est de l'ordre de 10 fois celui de l'eau froide. Attention à la présence de plomb dans les canalisations anciennes.

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3.9.3 – Réseau d’eau potable

3.9.3.1 – Analyse de l’eau Les concepteurs ne se contenteront pas du bulletin d'analyse de l'eau fourni généralement par le service distributeur. Ils veilleront à faire faire une analyse d'eau par un laboratoire agréé dont la liste, revue chaque année, est publiée au J.O (elle peut être demandée à la DDASS). La fourniture de l'analyse incombe au maître d'ouvrage. Elle doit dater de moins de trois mois, porter sur une eau prélevée sur le site même du chantier, et comprendre impérativement toutes les indications mentionnées dans le mémento relatif à l'additif n° 4 au DTU 60.1, sous peine de dégager la responsabilité de l'entrepreneur. La pression de l'eau doit comprendre la pression statique et, si possible, la pression dynamique. En ce qui concerne la qualité de l’eau, les réseaux seront conformes aux normes de distribution d’eau potable et la dureté de l’eau ne nuira pas à la bonne tenue dans le temps des canalisations. Adapter les canalisations à la nature de l’eau disponible ; une enquête locale est à effectuer.

3.9.3.2 – Alimentation générale d’eau froide

Les concepteurs veilleront à assurer la protection des réseaux de distribution de l’eau potable sur la majeure partie de leur parcours, par des accès fermés à clé (locaux et gaines techniques) accessibles qu’aux personnes habilitées.

Une chambre extérieure bétonnée, enterrée en limite de propriété ou réservation d'un local technique, généralement en sous sol seront créés pour l'arrivée générale eau froide. Le concepteur prendra contact avec le concessionnaire pour le raccordement de cette alimentation générale eau froide sur une vanne d'isolement.

Dans cette chambre on disposera : Sur l'alimentation générale : Un limiteur de pression en tête de distribution eau froide si la pression du réseau le justifie, un comptage entre vannes d'isolement avec un système d’alerte signalant tout débit anormal ainsi que les protections anti-retour et anti-pollution réglementaires. De plus, il sera possible d’ajouter un équipement de traitement permettant le détartrage, la filtration et l’élimination automatique des boues. A partir de l'alimentation générale eau froide, création d'une nourrice pour les différents points et bâtiments du lycée. Chaque départ comportera un comptage, un dispositif anti-retour, et une vanne d'isolement. (Enseignement, cuisine, chaufferie, chaque logement de fonction, réseaux extérieurs et eau chaude sanitaire etc.) On utilisera du PEHD série eau (Bandes bleues) pour les réseaux extérieurs d'eau froide enterrés. Prévoir d'enrouler ces réseaux par un simple câble de terre autour de la canalisation et de les raccorder aux bouches à clé, le réseau sera ainsi repérable a posteriori.

3.9.3.3 – Distribution extérieure enterrée On utilisera du PEHD série eau (Bandes bleues) pour les réseaux extérieurs d'eau froide enterrés. Prévoir d'enrouler ces réseaux par un simple câble de terre autour de la canalisation et de les raccorder aux bouches à clé, le réseau sera ainsi repérable a posteriori. L’arrosage des espaces extérieurs est à proscrire sauf si l’eau provient d’un système de récupération des eaux pluviales.

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3.9.3.4 – Principe de prescription pour la distribution intérieure eau froide / eau chaude Le réseau doit être le plus court possible, avec un minimum de zones mortes, en évitant toute stagnation (bras mort, …). La qualité de l’eau devra être contrôlée régulièrement. L'ensemble de la distribution eau froide se fera en matériaux synthétiques calorifugés pour les diamètres importants, depuis le local branchement d'eau. Les distributions terminales intérieures se feront en cuivre conformément aux prescriptions habituelles du DTU 60.11. Préconiser une pression en débit instantané de 3 bars maximum, avec une pression requise, au puisage le plus éloigné, de 1 bar minimum. Placer des vannes de coupure avec vidange sur chaque dérivation à partir des pieds de colonnes de distribution. Prévoir des anti-béliers aux extrémités des distributions. Prévoir des étiquettes sur les vannes non arrachables pour repérage. Dans la mesure du possible, les productions d’eau chaude sanitaire seront rassemblées afin de diminuer le nombre de ballons mais la distance entre le point de production et le point de puisage devra être la plus faible possible. Par ailleurs, dans le cadre du risque lié aux légionelles, pour les besoins isolés, une production d'eau chaude sanitaire ponctuelle (électrique par ballon d’accumulation) pourra être prévue dans les locaux tels que l’infirmerie, les locaux sanitaires excentrés, etc… Le ou les traitements d’adoucissement seront performants et ils ne devront pas présenter de risques de contamination de l’eau chaude distribuée, ni être à l’origine de rejets toxiques. Pour l’ECS, privilégier les systèmes par production instantanée ou semi-instantanée (si possible par échangeur extérieur accessible). Dans le cas d'une production individuelle, on installera : - des préparateurs instantanés là où les puisages sont peu fréquents, - des préparateurs à accumulation là où les puisages sont fréquents ou lorsque les points de puisage sont rapprochés. La production d’eau chaude sanitaire doit permettre de satisfaire les besoins journaliers et de pointe sans que la température de l’eau ne baisse de 10% entre le début et la fin du soutirage. Les lavabos des sanitaires ne seront pas alimentés en eau chaude. La distribution ramifiée doit être la règle. Le bouclage d'eau froide ne sera prévu que si le manque d'eau peut entraîner de graves désordres de fonctionnement (ex. : cuisines collectives, infirmeries, centres informatiques conditionnés par l'eau, etc.). Le bouclage d'eau chaude, ne se justifie que si la production d'ECS est issue d'un préparateur unique par bâtiment, ou par cage d'escalier. Le bouclage est source de déperditions. La vitesse de l'eau dans la boucle ne sera pas inférieure à 0,2 m/s. Le circulateur sera à débit variable.

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Un tube témoin sera placé sur le retour de boucle et sans by-pass. Un pot de décantation avec robinet de puisage sera placé en point bas. Un mitigeage centralisé sera fait en tête de bouclage. Un soin particulier est à apporter au dimensionnement de l'installation de façon à éviter les phénomènes de corrosion dus à la vitesse de circulation. Les canalisations ou colonnes des douches collectives seront posées en apparent. La pose en encastrée ne doit être qu'exceptionnelle. D'une façon générale, on limitera, pour les autres locaux, les encastrements pour les cas où une présentation soignée est requise. Les pentes des canalisations doivent être identiques à celles prescrites par le DTU n°60.1 et les normes. Toutefois, le maître d'œuvre pourra exceptionnellement accepter 2 % en évacuations intérieures. Prévoir un système de limitation du débit sur chaque colonne avec possibilité de mesure et réglage de la temporisation des robinets. Veiller à ce qu’un réglage soit effectivement fait lors de la réception des travaux (grille de réglage à fournir par le BET à l’entreprise). Le maître d’ouvrage doit fixer des débits maxi à ne pas dépasser par type de locaux. Les limiteurs de débit, au contraire des restricteurs de débit, prennent en compte les variations de pression. Le débit nominal garanti n'est dépassé en aucun cas : il en résulte d'importantes économies d'eau chaude. Ces appareils doivent être montés sur les arrivées d'eau, faute de quoi le mitigeage est très difficile. La présence d'un compteur est impérative à l’entrée de chaque bâtiment. Elle permettra de déceler les consommations excessives ou les fuites éventuelles. Le tube témoin sera prescrit même s'il n'y a pas de traitement d'eau. S'il y a traitement, il est obligatoire. Il sera prévu les équipements nécessaires (surpresseur, détendeur,…) pour assurer une pression normale de l’eau potable aux appareils, quelle que soit la pression du réseau public. Des dispositifs anti-béliers seront prévus sur l’installation. Les réseaux de distribution d’eau seront équipés de pompe de relevage indépendante en cas de nécessité. Les canalisations cuivre ou inox seront privilégiées. Les matériaux synthétiques seront exceptionnellement acceptés mais le polyéthylène, le polypropylène ou le polybutylène seront préférés au PVC. Les matériaux seront résistants aux produits chimiques divers et compatibles entre eux. Eviter la mise en place de canalisations de différentes natures (risque de corrosion, effet de « pile »). Les réseaux seront mis à la terre. Pour le cuivre, les brasages au plomb, zinc, ou à l’étain seront proscrits et seul le brasage à l’argent sans cadmium sera accepté.

Toutes les dispositions seront prises pour éviter une stagnation trop importante de l’eau dans les canalisations.

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Des compteurs d’eau froide, de type télégérable, seront prévus avant producteurs ECS. Ils seront prévus pour chaque logement de fonction, pour la restauration, l’internat et pour les différentes composantes de l’enseignement professionnel… Pour faciliter les interventions de maintenance, des robinets d’arrêt seront installés, au moins, sur chaque dérivation à partir des colonnes verticales et horizontales. Attention : penser à isoler les canalisations dans les plénums froids, combles et vides sanitaires. Les horloges sont interdites sur les réseaux en boucle du réseau ECS. Ne plus prescrire de réseau d’eau mitigée sauf s’il existe un besoin pédagogique spécifique. Le maître d’ouvrage demande à ce que tous les établissements soient équipés de systèmes de détection de fuite avec alarme.

3.9.3.5 – Réseau incendie Supprimer les RIA lorsque cela est possible (les RIA sont des bras morts perpétuels). Attention, ils se substituent parfois au désenfumage par mesure dérogatoire. Poteau incendie => faire attention au débit mini, 60 m3/h. 3.9.4 – Réseau d’assainissement En partie haute des canalisations d’évacuation et de vidange, il sera prévu une ventilation à sortir hors toiture. L’évacuation se fera sans stagnation ni retour de liquides ou de gaz. Les réseaux d'évacuation seront de type séparatif jusqu'à la limite de la propriété. Le passage des réseaux d'évacuation sous dallage est à éviter, ils devront passer de préférence en vide sanitaire quand cela est possible. Les canalisations ne seront pas apparentes. Elles seront faciles d’accès dans la mesure du possible. Les éventuelles canalisations situées dans des zones accessibles seront protégées contre les chocs. Les canalisations situées dans les zones accessibles (siphons, bouchons de dégorgement,…) ne pourront pas être facilement démontés. Ces portions de canalisations seront de préférence en fonte. Prévoir sur les canalisations et à des intervalles judicieusement choisis des bouchons de dégorgement. Les réseaux d’évacuations eaux usées et eaux vannes, seront en fonte dans les cuisines et en PVC M1 ou en PEHD, avec points étudiés pour la tenue à la pression de refoulement éventuelle due à la mise en charge des égouts. Le matériau constituant ces évacuations devra résister à l’incendie : il sera classé M0 et pareflamme supérieur à 2 heures pour les traversées de parois. Sous l’action des chocs thermiques (de 20 °C à 100°C), les principales caractéristiques mécaniques du matériau devront rester stables : une chute maximale de 10% de leur valeur pourra être tolérée. Prévoir les siphons de sol inox dans tous les locaux humides, (les implanter sur les plans architecte). Les grilles inox de siphons devront être fixées mécaniquement dans les locaux qui accueillent des élèves.

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La maintenance sera aisée et la conception du réseau prévoira des robinets d’arrêt permettant une intervention éventuelle sur le réseau sans gaspillage d’eau et prendra en compte la facilité d’accès pour limiter les fuites. La répartition des accessoires de visite des canalisations sera faite de manière à permettre un entretien aisé. Les canalisations seront de préférence surdimensionnées par rapport aux normes habituellement utilisées pour éviter les obstructions (par exemple : évacuation des WC : 110 voir 125 ; évacuation des lavabos et cuves : 40 ; évacuation des douches et éviers cuisine : 50 ; dimension des siphons de lavabos supérieure à la normale,…). En règle générale, il sera posé : - des chutes d'eaux vannes distinctes des descentes d'eaux ménagères, d'un diamètre conforme au DTU 60-11, - une ventilation primaire sur toutes les chutes et descentes intérieures y compris les débouchés hors couverture, - des ventilations secondaires, sous la forme d'un accroissement d'un diamètre nominal des collecteurs d'appareils, autres que les W.C., à partir de la seconde évacuation raccordée, - en amont de tout collecteur desservant au moins trois W.C., une canalisation de ventilation secondaire, de diamètre nominal 50 mm, raccordée à la ventilation primaire avant son débouché en toiture, - sur les collecteurs d'urinoirs comportant un ou plusieurs changements de direction, il sera posé des coudes façonnés par cintrage sur chantier à l'exclusion de raccords coudés du commerce, - autant de tampons de dégorgement qu'il faudra pour pouvoir curer facilement toutes les parties des canalisations d'évacuation, -des collecteurs de pied, d'un diamètre conforme à la norme P 41-201 -des siphons de sol aux emplacements jugés nécessaires. La ventilation secondaire placée sur les collecteurs de WC a pour but d'éviter la mise en dépression de l'extrémité amont des collecteurs, avec les perturbations dans l'écoulement et les dépôts dans les dits collecteurs qui s'ensuivent. Les ventilations primaires seront, dans la mesure du possible, regroupées en partie haute des bâtiments pour limiter le nombre, donc le coût, des débouchés en toiture. Les clapets aérateurs en lieu et place de ventilation primaire hors toiture seront évités. 3.9.5 – Distribution de gaz

3.9.5.1 – Principes de prescription La rédaction de tout marché comportant une distribution de gaz devra être précédée de contacts préalables avec le Service distributeur (en règle générale GRDF), afin de connaître : - les caractéristiques du gaz, - les limites des prestations réciproques, - les exigences particulières du Service distributeur. Le maître d’ouvrage souhaite rester en tarif régulé. En règle générale, les compteurs ne seront pas loués mais achetés. Chaque compteur sera muni d'un dispositif de dérivation, plombé en position fermée. Préciser la nature du gaz, son pouvoir calorifique supérieur, la pression, si le gaz est humide ou non.

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En général, le PCI est égal à 90 % du PCS. S'enquérir également auprès du Service distributeur, des variations possibles du PCS et en tenir compte le cas échéant. Le gaz humide implique des prescriptions de pose particulières (pente, purges, etc... indiquées par le DTU 61.1). Les dispositifs de détente collectifs éventuels seront obligatoirement à l'extérieur des bâtiments, donc à la charge du titulaire du marché de chauffage (ou parfois pris en charge avec le réseau extérieur après GRDF). Il en est de même des dispositifs de coupure générale. Le gaz sera fourni par un fournisseur sur un poste de détente double ligne, acheté par la Région à GRDF. Sur le poste détente comptage double ligne :

La 1ère ligne reprendra en 300 mb : la chaufferie.

La 2ème ligne reprendra en 21 mb : la cuisine, les logements de fonction, le reste des besoins du lycée (Ateliers etc.) La distribution du gaz alimentant les bâtiments sera conforme à la réglementation en vigueur. GRDF peut réaliser des travaux sur le réseau privatif depuis le 1er janvier 2010.

3.9.5.2 – Organisation des réseaux A l'intérieur de chaque bâtiment, le réseau de distribution de gaz sera ramifié. Les canalisations ne seront en aucun cas encastrées. La conduite d'immeuble, dans la traversée des locaux ou passages n'appartenant pas aux parties communes, sera en élévation, sous fourreau, ou apparent. Toutes les traversées de murs, cloisons et planchers se feront sous fourreaux, en aggravation du D.T.U. n° 61.1. Les conduites montantes seront d'un même diamètre sur toute leur hauteur. Les éventuelles tiges après compteur seront, comme les colonnes montantes, placées dans une gaine technique. Prévoir un comptage séparé par groupe de locaux ayant les mêmes caractéristiques : chaufferie, lycée, logement de fonction, cuisine collective, etc. En effet, la non-séparation des besoins entraîne l'impossibilité de répartir les charges de consommation de gaz ou le non enregistrement des consommations en période estivale. Pour les logements de fonction, on placera un sous-comptage par logement pour l'alimentation gaz qui servira au chauffage, à la production d'ECS et à l'alimentation d'une gazinière. Le gaz sera distribué enterré à l'extérieur sous 300 et 21 mbars, en PEHD série gaz (bandes jaunes), avec remontée en façade au droit du local à équiper (acrotères, façades, percements au niveau de l’utilisation). Prévoir d'enrouler ces réseaux par un simple câble de terre autour de la canalisation et de les raccorder aux vannes d'isolement, le réseau sera ainsi repérable à posteriori. Le réseau extérieur sera posé par le lot VRD. Les canalisations enterrées en acier galvanisé sont interdites. Les conduites gaz ne passeront de préférence ni en faux-plafond, ni en vide sanitaire, ni en sous-sol. Préférer les réseaux extérieurs en acier noir T3 peint aux couleurs conventionnelles et protégées mécaniquement.

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Les électrovannes gaz avec système de détection et différents asservissements ne sont pas nécessaires en chaufferie, elles ne seront donc pas préconisées sauf cas particulier : puissance supérieure à 2 Mwh. 3.9.6 – Récupération des eaux pluviales Dans la mesure du possible, il sera recherché la récupération et le stockage d’eaux pluviales pour satisfaire aux besoins d’arrosage et des usages tels que WC, urinoirs, voir même l’entretien des sols ou certains besoins spécifiques. On veillera à ce que cette récupération n’entraîne pas de consommations trop importantes d’électricité (pompes,…). Les démarches nécessaires (DDASS,…) pour l’autorisation des installations de récupération et distribution d’eau de pluie seront entreprises par le concepteur. Gérer les risques liés aux réseaux d’eaux non potables, par exemple :

- Colorer les eaux de pluie récupérées pour les utilisations dans les bâtiments ; - Identifier tous les réseaux avec une peinture différente et plaques de signalisation durables

et prévoir une disconnexion physique. 3.9.7 – Spécificité des salles d’enseignement spécialisé

3.9.7.1 – Distribution d’eau Chaque paillasse disposera d'un bac et non d'un bénitier et d'un dosseret. L'alimentation eau froide se fera sur vanne d'isolement à 10 cm du sol fini. La paillasse, le bac et le raccordement seront à la charge du lot équipement de salles spécialisées. Seule la paillasse du professeur disposera d'eau chaude, produite par un ballon instantané de 15l, les paillasses élèves ne seront pas alimentées en eau chaude. Les paillasses élèves seront alimentées en eau froide, depuis la paillasse professeur. Au niveau de la paillasse du professeur, prévoir un départ eau froide avec vanne d’arrêt par rangée de paillasses élèves. Une vanne d’arrêt sera également prévue sur chaque alimentation d’appareil isolé. Les carters sont obligatoires et destinés principalement à protéger depuis le sol les canalisations desservant chaque table ou chaque paillasse.

3.9.7.2 – Evacuation La cuvette des paillasses de sciences naturelles et de chimie est encastrée dans le plan de travail et pourra recevoir un couvercle au niveau du plan de travail. La cuvette comporta une bonde à bouchon et un siphon d’un type facilement curable. Elle sera robuste, visitable et nettoyable sans difficulté. Le diamètre intérieur de l’évacuation devra être supérieur à 32mm, au départ de la cuve. Les canalisations d'évacuation des salles spécifiques et ateliers seront adaptées aux évacuations des acides et bases et seront inaltérables par des produits chimiques corrosifs. Elles seront placées en attente à 10 cm du sol fini.

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Il sera mis en place un équipement de neutralisation des eaux rejetées, avec décantation si besoin, suivant les installations et les prescriptions du règlement sanitaire départemental. L’accès aux éléments de ce système sera suffisamment aisé pour permettre facilement des prélèvements de contrôles. 3.9.8 – Spécificité des cuisines

3.9.8.1 – Distribution d’eau Une attention particulière sera portée sur les différents titres hydrotimétriques demandés pour les éléments de cuisine. (15 °F pour la cuisine, les plonges, bains-marie etc. et 7 °F pour les fours vapeur, la machine à laver etc.) Pour le lavage de vaisselle dans la restauration, l’eau doit être fournie à une pression de 3 bars. Un réseau d'eau froide brute sera systématiquement conservé pour la cuisine ou la salle polyvalente pour la consommation humaine. Les appareils seront isolables par groupe et par appareil avec robinets BS accessibles et repérés par étiquettes. La production d'eau chaude sanitaire nécessaire à la cuisine sera assurée de préférence par des appareils à gaz semi instantané de type STYX à proximité immédiate de la cuisine ou par un module de production ECS à semi-accumulation avec échangeur à plaques et ballon tampon implantés en chaufferie ou en sous-station. Les appareils seront choisis en fonction de leur classe énergétique. Le débit de production ECS sera défini à raison de 5 l/couvert à 55°C avec les 2/3 des besoins fournis en 1h. Suivant l'analyse de l'eau conforme au DTU 60.1 Additif n°5, l'eau froide de la production ECS sera traitée par adoucisseur à résines échangeuses d'ions. Un dispositif de comptage de l'eau froide alimentant la production ECS sera installé, afin de pouvoir évaluer la consommation énergétique si l'exploitant de la cuisine n'est pas le lycée. La distribution d'eau chaude sanitaire et le recyclage ECS seront réalisés en tube cuivre assemblé par brasure et calorifugés. L’installation doit être conçue afin d’éviter le développement des légionelles. Le calorifugeage des T et coudes sera particulièrement soigné. Les attentes prévues pour les appareils alimentés en eau chaude et en eau froide disposeront en plus des vannes d'isolement, d'un clapet anti-retour sur l'eau chaude et sur l'eau froide. Vérifier la compatibilité des adoucisseurs avec les besoins en cuisine.

3.9.8.2 – Evacuation En cuisine chaque appareil disposera de son siphon de sol inox. La partie sous cuisine en vide sanitaire sera à la charge du lot plomberie. La hauteur minimale du vide sanitaire sous la cuisine sera de 1.60 m.

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Les réseaux d'évacuation seront en fonte ductile pour l'ensemble de la cuisine jusqu'au raccordement sur le bac à graisses et à fécules. Certaines évacuations directes d'éléments de cuisine, de petit diamètre, peuvent être en cuivre. Les bâtiments seront équipés de 4 réseaux d'évacuation distincts :

• un réseau d'évacuation d'eaux grasses raccordé sur débourbeur et bac à graisses • un réseau d'eaux usées • un réseau d'eaux vannes • un réseau d'eaux pluviales.

Les réseaux circuleront en élévation en sous-sol, hors des locaux de préparation alimentaire ou en terre-plein. Les réseaux enterrés EG et EU seront posés avec une pente minimum de 1,5 cm/m et équipés de regard sec 600 x 600 tous les 10 m bouchons de dégorgement sur culotte à 45° et tampons à carreler étanches avec joint néoprène et vis de serrage inox. Les réseaux eaux grasses en élévation et enterrés seront réalisés en tuyau fonte SMU H posés sur supports ou sur chemin de câbles type Cablofil dans les zones avec accumulation de raccords. Les réseaux eaux usées seront également réalisés sur supports ou sur chemin de câbles type Cablofil dans les zones avec accumulation de raccords. Les collecteurs et raccordements seront toujours équipés de coudes à 45° (1/8), les coudes à 90° (1/4) seront proscrits. Chaque collecteur sera remonté en ventilation primaire. Les siphons, avaloirs et caniveaux en cuisine, laverie et locaux de préparation, seront de construction tout inox avec caillebotis antidérapant démontable et nettoyable. Attention au traitement des eaux grasses en cuisine. Le bac à graisses sera implanté à l'extérieur et défini en fonction du nombre de repas journalier fourni dans l'établissement, avec utilisation de machine à laver la vaisselle. Il sera de construction en acier avec protection anticorrosion intérieure, posé sur radier et enterré extérieurement avec rehausse, tampons étanches et tuyauterie d'aspiration périodique des graisses. Une ventilation primaire sera placée à moins de 10 m du bac. Les installations d’évacuation des eaux et de matières usées devront résister à des fluides de pH compris entre 4 et 12. De plus, les installations d’évacuation devront résister à des températures continues de 80°C, sans subir de déformation.

3.9.8.3 – Gaz La distribution de gaz naturel exécutée en tube acier T3 alimentera séparément la chaufferie et la cuisine. Chaque circuit disposera d'une vanne de sécurité gaz extérieure sous coffret verre dormant. Les électrovannes gaz ne seront pas asservies au fonctionnement des extracteurs d’air et les by-pass seront supprimés afin qu’ils ne restent ouverts. On placera des organes de coupure, de type vanne quart de tour agréé GRDF, à l'intérieur ou à l'extérieur sous coffret à verre dormant. D’autre part, on placera un organe de coupure, de type vanne quart de tour agréé GDF, facilement accessible aux utilisateurs dans la zone cuisson. On placera les consignes de sécurité gaz correspondantes.

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3.9.9 – Risque lié aux légionelles Une attention particulière sera portée sur les risques liés aux légionelles, lors de la conception des réseaux : Dispositifs de production et de stockage de l’eau chaude sanitaire :

- Le système de production pourra fournir de l’eau à 60°C en permanence, - Privilégier un réseau bouclé avec possibilité de programmer des cycles de stérilisation à

70/80°C, - Privilégier une production semi-instantanée avec échangeur à plaques accessible, - Opter pour des ballons facilement accessibles et visitables, - Utiliser des ballons totalement parcourus par le réseau de réchauffage afin d’éviter les zones

non homogènes, - Prévoir un dispositif de chasse automatique sur toutes les capacités de stockage, - Prévoir un équipement de traitement permettant le détartrage, la filtration et l’élimination

automatique de boues, - Eviter toute stagnation (adoucisseur, bras morts,…).

Réseaux de distribution :

- Réaliser un réseau en cuivre le plus court possible, - Calorifuger les canalisations d’eau chaude et froide afin de maintenir en tout point du

réseau une température supérieure à 50°C pour l’eau chaude et inférieure à 25°C pour l’eau froide,

- Sur le réseau d’eau chaude sanitaire, mettre en place un bouclage de façon à maintenir l’eau à 50°C au moins jusqu’aux points d’usage,

- Supprimer les bras morts et tuyaux borgnes, - La pompe de bouclage devra permettre d’assurer une vitesse de circulation suffisante (0,2

m/s dans les retours de boucle), - Mettre en place des vannes d’équilibrage sur le réseau.

Points d’usage :

- Mitiger l’eau au plus près possible des blocs de douches à une température maximale de 40°C (un mitigeur par bloc de douches),

- Les points de purge devront éviter la stagnation de l’eau, - Les éléments périphériques de distribution et éléments de robinetterie pourront être

démontés pour en effectuer l’entretien. 3.9.10 – Spécificité logements Si l’établissement est desservi, chaque logement sera alimenté en gaz, en tube cuivre, sur vanne d'isolement sous coffret extérieur (pression de 21 mbars). Un départ alimentera le PC cuisine, compris vanne d'isolement et flexible inox à durée de vie illimitée. Un départ alimentera la chaudière double service sur vanne d'isolement. 3.9.11 – Equipements sanitaires

3.9.11.1 – Principes de prescription Les appareils sanitaires et leurs accessoires seront caractérisés par leur robustesse, leur simplicité de fonctionnement et la facilité de leur entretien.

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Les consommations devront être réduites par l’usage d’appareils et d’équipements économes en eau tels que des réducteurs de débit, limiteurs de pression, robinets temporisés, chasses d’eau à débit variable, joints céramiques de bonne qualité, etc. La robinetterie fera l’objet d’une garantie minimale de bon fonctionnement de deux ans. Prévoir une robinetterie chromée à disque céramique, ayant un classement E3-A2-U3 minimum. Les appareils sanitaires seront en porcelaine vitrifiée ou céramique émaillée, de couleur blanche de première qualité. Un système de débouchage rapide devra être prévu pour les urinoirs et WC. La section des évacuations devra être supérieure à celle utilisée habituellement (surtout dans l’internat). Un sanitaire pour handicapés sera implanté dans les groupes principaux de sanitaires. De façon générale, éviter les trop grands déplacements : un groupe de sanitaires au moins par niveau. Prévoir tous les aménagements et équipements pour le respect des règles d’hygiènes : type de WC limitant les éventuelles contaminations par contact, type d’essuyage des mains respectant aux mieux l’hygiène et l’environnement.

3.9.11.2 – Equipements

- Urinoirs : Des urinoirs pourront être employés dans les sanitaires. L’alimentation en eau de chaque urinoir sera assurée par robinet poussoir à fermeture automatique et progressive ou par une commande infrarouge individuelle.

- Cuvettes WC : Les sanitaires seront équipés de cuvettes suspendues sans abattant (à préférer aux urinoirs) avec bouchon de dégorgement au siphon. Elles seront à action siphonique.

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Elles devront être solidement fixées (imposer une fixation du cadre au sol ainsi que latérale). La hauteur minimale des cuvettes sera de 38 cm pour les cuvettes normales et de 47 à 52 cm pour les cuvettes réservées aux handicapés. Les cuvettes destinées au personnel comprendront un double abattant. - Lavabos : Les lavabos seront posés sur console ou encastrées sur paillasse et normalement équipés (robinetterie temporisée et vidage à clapet). Des vasques pourront être proposées.

- Lave-mains : Des lave-mains à commande non manuelle, de préférence à détection automatique, seront prévus dans les locaux de cuisine, WC et éventuellement autres locaux selon nécessité. Sur équipements collectifs, seuls des robinets eau froide seront installés. - Poste d’eau : Dans tous les locaux ménage, situés de préférence à côté des blocs sanitaires, il sera prévu des postes d’eau vidoirs avec grille inox ou fonte plastifiée, robinetterie mélangeuse EC + EF. - Eviers : Les éviers prévus dans les fiches d’espace seront de type céramique ou inox. Ils seront fournis avec meuble de support. - Douches : Les receveurs de douche seront profonds et antidérapants, de dimensions minimales 0,80 x 0,80. Les parois de douche seront maçonnées et carrelées avec retour. Les locaux douche type sol mince soudé sont déconseillés sauf pour handicapés. Le sol devra être en pente avec une bonde d’évacuation. Privilégier les mitigeurs à fermeture automatique temporisée. La douchette avec flexible est proscrite. La colonne de douche sera encastrée. La conduite de douche sera à réducteur de débit et la pomme de douche sera fixe (type monobloc). Les rideaux de douche sont proscrits. Les blocs sanitaires de l’internat seront équipés de portes serviettes et de miroirs.

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Les équipements complémentaires de type distributeur de savon, de papier, poubelles etc. seront pris en compte dans ce marché.

3.9.11.3 – Spécificité blocs sanitaires élèves Des blocs sanitaires importants seront créés en priorité au rez-de-chaussée. Les sanitaires élèves ne seront pas alimentés en eau chaude. Une galerie ou un local technique visitable sera créé pour chaque groupe de sanitaires dans laquelle se trouveront les passages de canalisation, les regards de chute, les robinets d'arrêt des appareils. (Hauteur 1.80 m, largeur 1.10 m, Cf Lot gros œuvre.) Ceci afin d'éviter les actes de vandalisme sur la robinetterie, les siphons et canalisations d'évacuation plus fragiles. Chaque groupe de sanitaires sera isolé par des vannes de coupure 1/4 de tour à boisseau sphérique à passage direct. Ces vannes seront placées de telle façon qu'elles ne soient pas accessibles aux élèves. Les évacuations des cuvettes et les collecteurs des lavabos seront raccordés à la pipe d'évacuation dans la galerie technique. Prévoir un poste d'eau à côté du bloc, plutôt qu'un robinet de puisage.

3.9.11.4 – Spécificité blocs sanitaires enseignants, agents Ces sanitaires disposeront d'eau chaude.

3.9.11.5 – Spécificité WC personnes à mobilité réduite Local de 1,50 m x 1,50 m. Les portes ouvrantes sur l'extérieur sont largement conseillées car elles permettent le transfert latéral, très utilisé par la personne en fauteuil roulant. De plus, le concepteur pourra y adjoindre facilement un lave-mains et même une douche à siphon de sol à côté de la cuvette. Détails d'accessibilité : Pour le confort et la sécurité, l'équipement de chaque WC consiste en : - 2 appuis relevables blocables en position verticale (également utilisables dans cette dernière position et scellés au mur, placé derrière la cuvette de WC à une hauteur de 76 cm par rapport au sol) de façon à permettre tout type de transfert ; - si le WC est près d'un mur (bord supérieur latéral de la cuvette à une distance < 20 cm du mur latéral), on peut poser un appui relevable du côté du bord libre et un appui mural coudé à 90° sur le mur latéral contigu au mur comportant la cuvette. Cet équipement permet différents modes de préhension : - soit par traction latérale sur le segment vertical ; - soit par poussée latérale sur les deux niveaux des segments horizontaux. L'écartement entre ces deux appuis ne doit pas être supérieur à 60 cm, la longueur de ces appuis doit dépasser de 10 à 15 cm le bord antérieur de la cuvette. Un dossier fixe ou réglable peut être placé derrière la cuvette (pour permettre d'adosser). Une poignée suspendue par une potence murale peut être installée pour compléter l'équipement et permettre de se relever en traction sagittale.

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Un abattant sur-élévateur doit être vissé sur la cuvette de façon à la rehausser, si la cuvette a une hauteur inférieure à 49 cm. Il est important que cet abattant soit solidaire de la cuvette pour des raisons de sécurité mais il est souhaitable qu'il soit amovible pour ne pas figer la hauteur de la cuvette. Cet abattant surélévateur peut être choisi à hauteur variable ou fixe. Il est souhaitable de poser devant la cuvette de WC une surface antidérapante. Les poignées murales doivent avoir un diamètre de préhension compris entre 27 et 32 mm.

3.9.11.6 – Spécificité internat A titre indicatif, les chambres de l’internat comportent 3 ou 4 élèves. Un bloc sanitaire sera créé pour 5 ou 6 chambres et comportera : - des WC indépendants, - 10 à 12 lavabos ou vasques sur plan équipés de mitigeurs temporisés et 5 à 6 douches dans la salle d’eau.

3.9.11.7 – Spécificité logement de fonction Les lavabos, éviers, douches et bain seront alimentés en eau froide et en eau chaude depuis la chaudière du logement. Les alimentations et évacuations diverses (lave vaisselle, lave linge …) seront prévues. Un système de production d’ECS solaire, ainsi qu’un éclairage extérieur photovoltaïque seront systématiquement envisagés. De même, un système de récupération et de stockage de l’eau pluviale sera recherché. 3.9.12 – Essais L’entreprise devra procéder au minimum aux essais et vérifications de fonctionnement des installations, conformément aux dispositions figurant dans le document technique COPREC N°1. Les résultats seront transcrits sur des procès verbaux établis suivant les modèles figurant dans le document technique COPREC N°2 publié dans le MONITEUR. L’entreprise devra procéder notamment aux essais suivants : � essais des tuyauteries de distribution, � essais des tuyauteries d’évacuation, � essais d’étanchéité, � essais de fonctionnement des appareils pris séparément, � essais de fonctionnement de l’installation dans son ensemble, � essais acoustiques, � essais de salubrité et désinfection des réseaux. Les essais seront conformes aux prescriptions du D.T.U. n° 60.1. Pour les canalisations d'eaux usées enterrées, ou devenant ultérieurement inaccessibles, il sera procédé à un essai à la fumée avant remblaiement ou avant condamnation, en présence du maître d'œuvre.

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3.9.13 – Désinfection de l’installation L'autorisation de mise en service sera demandée par l’entreprise qui en adressera copie au maître d'œuvre. La désinfection sera réalisée conformément aux prescriptions du Règlement Sanitaire Départemental. Elle se fera conjointement et simultanément avec le titulaire des travaux de V.R.D. chargé des réseaux extérieurs. Une copie des résultats de l'analyse effectuée sera adressée au maître d'œuvre. 3.9.14 – Livraison A la fin des travaux, l’entrepreneur devra avoir repéré les différents circuits et les différentes vannes à l’aide d’étiquettes gravées en matière plastique indiquant leur fonction et leur destination. Les vannes seront repérées sur les plans de récolement des ouvrages exécutés. En outre, l’entrepreneur devra avoir affiché les consignes de sécurité gaz. Avant de pouvoir procéder à la réception des travaux, l'installateur devra remettre ses fiches d’autocontrôle au Maître d’œuvre et au Maître d’Ouvrage et avoir procédé aux essais. L’entrepreneur devra également : Assurer l’instruction du personnel de l’établissement sur la conduite des installations et les opérations d’entretien et remettre le dossier des ouvrages exécutés. Le dossier des ouvrages exécutés devra comporter :

• Un descriptif des travaux réalisés, la date de réalisation et le principe de fonctionnement des installations.

• Une liste de tous les fabricants ou distributeurs du matériel installé avec l'adresse et le numéro de téléphone.

• Une liste comportant la marque et les références de tout le matériel installé. • Les fiches de description du matériel. • Une notice d'entretien et de conduite du matériel installé et une nomenclature de tous les

incidents de marche pouvant survenir et les moyens à utiliser pour y remédier. • La liste des pièces et matériels de rechange. • Les notes de calculs. • Les plans de récolement sous format papier et informatique (CF. Charte graphique). • Les schémas de principe sous format papier et informatique (CF. Charte graphique). • Les schémas électriques. • Les fiches d'essais. • Les essais COPREC. • Les procès verbaux des matériels mis en œuvre.

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3.10 – Chauffage 3.10.1 – Nature des prestations Les prescriptions décrites dans le présent chapitre concernent la réalisation des systèmes énumérés ci-après : - production de chaleur : chauffage et production d'eau chaude sanitaire. - distribution de chauffage dans les locaux : radiateurs, planchers chauffants, batteries chaudes, radiants, (ventilo-convecteurs, aérothermes). Il est également conseillé aux concepteurs de consulter le guide sectoriel "LES ETABLISSEMENTS D'ENSEIGNEMENT" édité par l’AICVF.

Le choix de la source d’énergie préconisée devra faire l’objet d’une étude économique comparative des différentes énergies envisageables qui servira d’outil d’aide à la décision pour le Maître d’Ouvrage.

Lors du changement du système de production et une fois les bâtiments rendus moins énergivores, un redimensionnement devra être étudié de façon à ne pas réinvestir dans une chaudière qui ne sera pas optimisée (secours). On pourra par exemple imaginer une solution bivalente bois ‐ gaz en conservant une chaudière gaz existante. En amont de la restructuration ou de la construction des bâtiments dont la SHON dépasse 1000 m² et avant le dépôt du permis de construire, une étude multi énergies globale sera réalisée par le MOE afin de fixer un schéma directeur pour l’ensemble du lycée. Les concepteurs examineront de manière systématique des solutions ayant recours aux énergies renouvelables. Bien que la basse température ne puisse systématiquement être réalisée, les concepteurs veilleront à permettre ultérieurement cette technologie en créant, si elle n’existe pas, une sous station dans le ou les groupes de bâtiments concernés. La mise en place de chaudière bois est souhaitée mais il est nécessaire d’appréhender dès la phase conception les contraintes spécifiques de chaque site, la maintenance de ce type d’installation ainsi que les contrats d’exploitation. Les systèmes solaires thermiques et de géothermie peuvent être envisagés et développés en appoint sur des installations basse température. Attention cependant à la surproduction et à la surchauffe pendant la période d’inactivité juillet / août. La distribution du réseau de chauffage devra permettre d’isoler un étage ou un logement du reste du bâtiment. Attention à l’inertie des planchers chauffants dans les grands volumes : assurer un appoint permettant de monter rapidement en température. Les plafonds rayonnants sont bien adaptés aux salles à manger.

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3.10.2 – Généralités sur la conception des installations Zones climatiques d’hiver et d’été Doubs (25) et Jura (39) : H1C Haute Saône (70) et Territoire de Belfort (90) : H1B La température de base variera de -10°C à – 21 °C selon l’implantation de l’établissement. L’humidité relative est fixée à 95% en hiver et à 50% en été. Les températures intérieures de consigne en saison de chauffe sont les suivantes :

• Locaux d’enseignement, vie scolaire, demi-pension et internat : 19 °C • Vestiaires et infirmerie : 21 °C • Sanitaires, circulations, halls, ateliers et cuisine : 16 °C • Réserves : 14 °C

Pour les bâtiments neufs et les extensions, l’enveloppe et les caractéristiques des équipements de chauffage et d’électricité devront permettre d’obtenir un gain de 50 % sur la consommation conventionnelle de référence définie par la RT 2005 (Label BBC Effinergie®), voire de répondre aux futures exigences de la NRT 2012. Ponctuellement et à la demande du maître d’ouvrage, une réalisation exemplaire d’un bâtiment à énergie positive sera envisagée. Le maître d’œuvre devra transmettre au Maître d’Ouvrage en phase APD et en phase PRO les notes de calculs permettant de justifier les exigences requises. La réception des installations sera subordonnée à une saison de chauffe, comptée à partir de la livraison de l’opération. 3.10.3 – Choix de l’énergie Le choix de la source d’énergie préconisée devra faire l’objet d’une étude économique comparative des différentes énergies envisageables qui servira d’outil d’aide à la décision pour le Maître d’Ouvrage. Le recours aux énergies renouvelables devra systématiquement être envisagé. L’étude prendra en considération les consommations, les indicateurs environnementaux et la maintenance simulés sur une période de 15 ans. Il pourra s’agir de systèmes multi énergies incluant des énergies renouvelables pour lesquelles la Région portera une attention particulière. Les justificatifs seront détaillés, réalistes et en totale conformité avec le bâtiment. 3.10.4 – Production de chauffage

3.10.4.1 – Chaufferie Une chaufferie centrale comportera dans la mesure du possible l'ensemble des éléments de production de chauffage et si besoin d'eau chaude sanitaire. Lorsque le gaz de ville est accessible, la chaufferie sera alimentée en gaz, pour assurer la production principale ou l’appoint, en 300 mbars sur vanne extérieure sous coffret à verre dormant. Et en eau froide brute avec mise en place d’un disconnecteur et d’un compteur. On privilégiera une conception hydraulique avec bouteille casse-pression entre primaire et secondaire, pot à boue, dégazeur. La conception de la chaufferie devra permettre de réaliser un désembouage sans modifier l’installation.

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Le calorifuge des différentes installations sera particulièrement soigné. Cette chaufferie disposera d'un puisard avec pompe de relevage et d'un niveau haut d'alarme en cas d'inondation. Le choix des matériels et leur implantation devra autoriser une parfaite accessibilité et une maintenance efficace et aisée. Pour rappel :

• des étiquettes de repérage seront disposées sur chacun des appareils (vannes, organes de réglage et de contrôle,…),

• des schémas de principe de fonctionnement, consignes d’exploitation, éléments d’entretien seront affichés en chaufferie et en sous-stations.

3.10.4.2 – Equipement de production de chauffage Les matériels seront choisis parmi ceux présentant le meilleur rapport entre les plus hautes performances technologiques, la fiabilité et la plus grande durabilité. Les chaudières seront en nombre suffisant pour assurer en cas de panne la production de 2/3 des besoins. Elles auront un rendement supérieur à 92 %. Ces chaudières auront un corps en fonte ou en acier modulaire et seront du type triple parcours minimum. Il n'y aura pas de limitation de température de retour. Le fournisseur devra assurer une garantie de 10 ans. La Région sera attentive à toutes propositions de systèmes de chauffage innovant présentant de bonnes performances énergétiques (chaudières à très haut rendement, cogénération,…). De même, le recours aux énergies renouvelables sera recherché pour contribuer de manière significative aux besoins de chauffage (bois, solaire, géothermie,…). Les pompes de recyclage chaudières seront simples. Un effort est demandé sur le dimensionnement de ces éléments fondamentaux pour l'optimisation de la durée de vie des chaudières. 3.10.5 – Equipement de production d’eau chaude sanitaire

3.10.5.1 – Besoins à satisfaire La conception des installations de production et de stockage d’ECS prendra en compte le risque de contamination biologique (legionella). Les utilisateurs devront appliquer l’arrêté du 1er février 2010 relatif à la surveillance des légionelles dans les installations de production, de stockage et de distribution d’eau chaude sanitaire. L’eau chaude sera produite par des générateurs en centrale ou individuels suivant la disposition des locaux et le bilan d’exploitation. La production d'eau chaude sanitaire centralisée, sera semi-instantanée et devra être indépendante du fonctionnement de la chaufferie. Cette production devra se situer près des locaux à gros besoins, soit en chaufferie, soit à proximité de la cuisine ou de l’internat. (Un appoint pourra être prévu pour ces locaux.)

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La température de l'eau chaude sanitaire ne dépassera pas 55 °C en fonctionnement courant pour la pérennité des installations. La machine à laver qui utilise de l'eau à 80 °C pour le rinçage disposera de son propre surchauffeur électrique indépendant. Prévoir adoucisseurs d’eau pour l’ECS en cuisine. Les besoins minimum en cuisine sont : eau mitigée à 45°C, 6l par rationnaire, 50% des besoins journaliers sollicités en 1 heure. L’eau chaude alimentant les sanitaires devra être mitigée au plus près des points de puisage (exemple : 1 mitigeur par bloc). Il n’y aura pas d’eau chaude dans les sanitaires élèves de l’externat. La production d’eau chaude sanitaire doit permettre de satisfaire les besoins journaliers et de pointe sans que la température de l’eau baisse de plus de 10 % entre le début et la fin du soutirage.

3.10.5.2 – Economie d’énergie Lorsque le stockage est éloigné du puisage, on adoptera une solution évitant le gaspillage d’eau et d’énergie (séparation de la production, boucle calorifugée,…). Le maintien en température de ces réseaux sera couplé à une horloge de programmation (arrêt pendant l’inoccupation du lycée). Les ballons et tuyauteries d’eau chaude seront fortement calorifugés et protégés. Les traversées de murs seront manchonnées et passeront dans des fourreaux. Le calorifugeage des T et coudes sera particulièrement soigné. Pour les sites fonctionnant l’été, une production d’ECS solaire sera systématiquement envisagée. En cuisine, la récupération de chaleur sur les équipements pour le préchauffage de l’ECS pourra être envisagée (groupes frigorifiques, air extrait,…). L’utilisation de l’électricité (hors pompe à chaleur) pour la production d’eau chaude ne sera admise que pour des utilisations dispersées et des besoins faibles. Les systèmes utilisés seront très performants et fortement isolés. Des compteurs divisionnaires seront placés sur les alimentations d’eau chaude de la demi-pension et de l’internat ; le reste de l’établissement dispose d’un comptage global. Chaque logement disposera d’une production en eau chaude et d’un comptage indépendant de l’établissement. 3.10.6 – Distribution de chauffage

3.10.6.1 – Réseau de distribution La régulation des circuits se fera depuis la chaufferie ou la sous-station par vanne 3 voies. Les circuits de chauffage auront un départ à 75 °C maxi et un retour à 60 °C. La chute sera au maximum de 20 °C. Le nombre de circuits de chauffage doit être établi par ensemble de locaux et par étage thermiquement homogènes (horaire, type d'occupation, orientation, période d'occupation, etc.) correspondant aux zones de programmation. Les réseaux extérieurs enterrés se feront par canalisations PEHD pré-isolées enterrées avec câble de terre enroulé sur les canalisations afin de les repérer lors d'interventions ultérieures. Des vannes d’isolement devront être prévues sur les canalisations de liaison entre bâtiments. Les caniveaux techniques seront évités, pour cause d'infiltration d'eau.

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Les canalisations en sous-sol et intérieures aux locaux seront réalisées en tube acier noir calorifugé. D’autres matériaux pourront être proposés s’ils présentent une fiabilité au moins équivalente et s’ils ont un meilleur bilan écologique global. La distribution sera bi-tube. Les alimentations en parapluie en fin de réseau ou pour un faible nombre de radiateurs sont à proscrire. Chaque partie de réseau, horizontal et vertical, sera isolée par une vanne 1/4 de tour avec robinet de vidange, de préférence en gaine ou local technique, afin de permettre toute intervention, même localisée. Un organe de réglage devra également être prévu par colonne, s’il est compatible avec le système choisi de régulation fine. Les réseaux de distribution seront les plus courts possible et les pertes de charge de charge seront faibles (y compris les pertes de charge singulières : coudes, tés, etc.). Les calculs des réseaux seront effectués afin de dimensionner correctement et au plus juste les circulateurs et ventilateurs. Les équilibrages seront réalisés avec soin. Le calorifugeage devra avoir une durée de vie minimum de 10 ans (calorifugeage individuel par tuyauterie par coquilles posées à joints contrariés). Pour les matériaux fibreux, les matériaux mis en œuvre devront répondre aux tests prévus dans la directive 97/69/CE du 5/12/97. Le calorifugeage avec des mousses fabriquées in situ est proscrit et les calorifuges ne devront pas contenir de CFC ou d’HCFC.

3.10.6.2 – Spécificité locaux d’enseignement Attention au positionnement des robinets thermostatiques dans les locaux d'enseignement et espaces accueillant les élèves (privilégier des systèmes anti-vandalisme, antivol type MNG, pose parallèle à la circulation).

Pour ces locaux, des vannes trois voies avec sonde d'ambiance assureront la régulation terminale de chaque zone de surface inférieure à 400 m². Les régulateurs terminaux et les sondes d’ambiance ne seront pas accessibles aux élèves.

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Prévoir l’installation des régulateurs terminaux dans des gaines techniques. Les régulateurs terminaux devront être simples d’utilisation. Les sondes d’ambiance devront être installées dans un local caractéristique de la zone considérée judicieusement choisi par le Maître d’œuvre. Les classes ne seront pas chauffées par plancher.

3.10.6.3 – Spécificité locaux administration Les locaux administratifs seront constitués par des circuits indépendants qui doivent pouvoir être chauffés en période de congés. On placera des robinets thermostatiques sur cette zone.

3.10.6.4 – Spécificité halls et CDI Les halls et le CDI peuvent être chauffés par un plancher de type PER. Les températures de départ seront adaptées.

3.10.6.5 – Spécificité locaux particuliers A noter que certains locaux peuvent nécessiter un traitement particulier (exemple : atelier-labo de sciences naturelles ou biologie où certaines expériences in-vitro doivent conserver une température constante). Des solutions adaptées seront à trouver : se référer aux fiches par espace.

3.10.6.6 – Spécificité logement de fonction Pour les logements de fonction, préconiser un chauffage individuel au gaz, avec comptage ou un circuit spécifique pouvant être isolé du reste du bâtiment. Une chaudière mixte murale assurant le chauffage et la production d'eau chaude sanitaire avec ou sans ballon tampon suivant la taille du logement. La chaudière sera à ventouse ou sur conduit 3CE. La VMC Gaz est absolument proscrite. (Dans le cas où cela s’avérerait impossible, les logements constitueraient alors une zone supplémentaire, avec compteur divisionnaire). On placera des robinets thermostatiques sur les radiateurs à l’exception des radiateurs du séjour. On prévoira des radiateurs type sèche-serviettes dans les salles de bains. Prévoir une régulation avec thermostat d'ambiance et programmation horaire, journalière et hebdomadaire, avec possibilité de fonctionnement hors-gel si l'occupant est absent.

3.10.6.7 – Spécificité demi-pension Le chauffage de la demi-pension sera prévu en eau chaude température 80°C à partir d’une chaufferie renfermant la production ECS ou à partir d’une sous-station avec bouteille de mélange assurant également la production d’eau chaude sanitaire.

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A partir du collecteur de distribution de fluide, exécution d'un réseau de chauffage radiateur à température variable, d’un réseau à température constante pour l’alimentation des CTA et d'un réseau de production ECS. La salle de restaurant sera équipée d'un chauffage statique capable de combattre les déperditions par transmission, à partir d'un réseau spécifique avec groupe de pompes doubles à inversion automatique et régulation à programmes hebdomadaires liaisonnable, à action sur vanne 3 voies à soupape en fonction de la température extérieure. Les radiateurs à faces planes en tôle d'acier 12/10° livrés en peinture définitive, seront solidement fixés sur consoles murales en allèges de fenêtres ou sur pieds en allège des baies vitrées. Les réseaux sur les façades exposées (Sud et Ouest) seront indépendants des autres réseaux. Les robinets thermostatiques seront proscrits dans les zones accessibles au public. La température ambiante à maintenir en fonction de la température de base de la région sera de 19°C au minimum. Le réseau de chauffage sera étendu aux locaux de la cuisine (en particulier, les locaux de travail à l'exception de la préparation froide), aux vestiaires, sanitaires et bureau du personnel de restauration.

3.10.6.8 – Spécificité internat Les locaux d’hébergement seront constitués par des circuits indépendants qui doivent pouvoir être chauffés en période de congés et en fonction de l’occupation. 3.10.7 – Corps de chauffe La diffusion de la chaleur se fera par émetteurs de chaleur à eau chaude, en fonte ou en acier, ou par émetteurs électriques (à éviter, sauf dans certains cas particuliers) ou par conduit d’air chaud suivant le mode de diffusion choisi. Les émetteurs de chaleur seront dimensionnés en basse température. Les températures d'entrée ne dépasseront pas les valeurs suivantes :

• radiateurs : 70°C ; • ventilo-convecteurs et batterie à eau chaude : 60°C.

Les émetteurs à gaz (panneaux radiants, tubes radiants, …) ne pourront être utilisés que s'ils ne contribuent pas à l'émission de rejets polluants dans les locaux (obligation d'évacuer les produits de combustion directement à l'extérieur). Les modes de diffusion de chaleur devront être adaptés aux besoins d'intermittence des lycées. Les radiateurs situés en façade des bâtiments seront positionnés de telle sorte que des modifications ultérieures de cloisonnement soient possibles sans avoir à intervenir sur les radiateurs existants. En conséquence, le nombre de radiateurs devra être adapté (exemple de positionnement : une trame sur deux). Les radiateurs seront de préférence du type acier, panneaux ou à lamelles. Si des grilles sont positionnées en partie haute, elles devront être fixées au corps du radiateur à l’aide de tête de vis inviolables. Prévoir une fixation des radiateurs adaptée pour éviter les arrachements dus au poids propre et au vandalisme. En cas de cloison ou de doublage en plaque de plâtre, des renforts seront mis en place à l’intérieur du complexe. Tous les corps de chauffe devront être équipés de Tés de réglage et auront une surpuissance maximum de 15%.

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Le chauffage des ateliers utilisant des machines à fort dégagement de chaleur demande une étude thermique particulière. 3.10.8 – Régulation Pour chaque zone thermique, la programmation pourra définir trois allures de fonctionnement :

• maintien d’une température minimale des installations pendant les périodes d’inoccupation, • préchauffage à puissance maximale pour établir une température de confort. Dans ce cas arrêt

obligatoire de toute ventilation mécanique, • chauffage normal en période d’occupation sous le contrôle de la régulation en fonction de la

température extérieure. En période d’inoccupation : dans le local le plus défavorisé de chaque zone, sera placée une sonde de limite basse d’ambiance commandant le rétablissement du chauffage lorsque la température de ce local descend en dessous de la valeur limite admise pendant cette période. En période d’occupation : chaque local fera l’objet d’une régulation complémentaire, salle par salle, en fonction de la température ambiante. Réglage inaccessible aux usagers, sauf dans les locaux inaccessibles aux élèves. Toutefois, il est possible de réguler un ensemble de locaux ayant les mêmes caractéristiques thermiques et le même mode d’occupation par groupe d’espaces totalisant 400 m2 maximum. Dans le cas où cette régulation est assurée par des thermostats d’ambiance couplés avec une programmation horaire, la fiabilité, la solidité et la durabilité des matériels proposés devront être dûment justifiés. Pour les locaux à occupation occasionnelle, il pourra être prévu une détection de présence ou un bouton temporisé de commande du chauffage de la salle en température d'occupation. La programmation sera réalisée par un équipement centralisé, implanté dans le local du gardien ou du gestionnaire, auprès des autres installations (alarmes, asservissements divers…). La programmation pourra être hebdomadaire ou bimensuelle. Elle devra intégrer facilement les périodes de vacances. L'appareil sera de lecture et de programmation facile. Le programmateur devra posséder une réserve de marche afin de ne pas perdre les instructions programmées en cas de panne ou d'interruption sur le secteur. Il pourra intégrer des unités supplémentaires en prévision d’extensions éventuelles futures. Un système de GTB ou GTC sera systématiquement proposé. 3.10.9 – Essais - Equilibrage Les essais de chauffage devront être réalisés en deux temps :

3.10.9.1 – Essais avant mise en service Durant cette période l’entreprise réalisera :

• le rinçage et le remplissage des réseaux. • les essais d’étanchéité à froid.

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• les essais d’étanchéité à chaud. • le pré-équilibrage général des réseaux : installation sur chaque radiateur d'un robinet d'équilibrage

avec lecture directe de débit en litres. • les essais électromécaniques : vérification des sens de rotation, vérification des vitesses, mesure des

intensités absorbées en marche normale, vérification des sécurités (protection des moteurs électriques).

• les essais de régulation et d’asservissements.

3.10.9.2 – Essais après mise en service Les essais de fonctionnement devront être réalisés impérativement en période froide avec une température extérieure inférieure à 5 °C. Suivant la période de déroulement des travaux, l’entreprise devra prévoir de revenir sur site pour effectuer les essais en période froide sans attendre d’être sollicitée par le Maître d’Ouvrage. L’installation ne pourra être réceptionnée sans réserve tant que les essais de fonctionnement n’ont pas été réalisés et que ces essais ne sont pas satisfaisants. Durant cette période, l’entreprise devra réaliser :

• L’équilibrage final de l’installation. • Les essais de chauffage : vérification des températures intérieures. Pour cela, une mesure de la

température intérieure de chaque pièce devra être réalisée en présence du représentant du Maître d’œuvre et éventuellement du représentant du Maître d’Ouvrage pour être validée.

• En outre, après ces mesures de température, l’entreprise installera à ses frais des appareils enregistreurs au moins dans un local de chaque zone de régulation pendant une durée d’une semaine et transmettra les résultats au Maître d’œuvre et au Maître d’ouvrage. Si des résultats insuffisants apparaissent, le Maître d’Ouvrage pourra demander à l’entreprise de laisser ces appareils en place pendant une durée d’une semaine supplémentaire. Si les essais permettent de déceler un mauvais fonctionnement de l’installation, l’entrepreneur sera tenu d’apporter toute modification à ses travaux pour donner satisfaction. Ces travaux restants à sa charge, de même que les essais complémentaires effectués pour constater que les travaux réalisés ont permis de remédier au mauvais fonctionnement initial.

• Les essais de régulation et d’asservissements. A la fin des travaux, l’entrepreneur devra avoir repéré les différents circuits et les différentes vannes à l’aide d’étiquettes gravées en matière plastique indiquant leur fonction et leur destination. Les vannes seront repérées sur les plans de récolement des ouvrages exécutés. En chaufferie, prévoir de repérer au moyen d’une étiquette gravée les principaux équipements (chaudière, brûleur, pompes, vannes, vase d’expansion, production ECS, …) avec indication de la fonction et de la date de mise en service (mois + année). Le schéma de principe devra être affiché en chaufferie. Il devra être inaltérable. 3.10.10– Etiquetage – DOE - Livraison Avant de pouvoir procéder à la réception des travaux, l'installateur devra remettre ses fiches d’autocontrôle (dont mesure des débits pour chaque radiateur) + DOE au maître d’œuvre et au Maître d’Ouvrage et avoir procédé aux essais. L’entrepreneur devra également : Assurer l’instruction du personnel de l’établissement et de l’exploitant sur la conduite des installations et les opérations d’entretien.

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3.11 – Ventilation 3.11.1 –Objectifs L’objectif général sera d’amener l’air hygiénique nécessaire et d’extraire l’air vicié, en toute saison, en minimisant la consommation d’énergie. Si la préoccupation première est la ventilation des salles de classes (locaux les plus sensibles, à fort taux d’occupation, où le confort thermique acoustique et visuel est important), il ne faut pas oublier qu’en général dans un établissement scolaire, sont aussi présents d’autres types de locaux : locaux administratifs, sanitaires, bibliothèques, réfectoires, cuisines… La globalité du projet doit être prise en compte dans la conception des installations de ventilation.

La réglementation en matière d’hygiène et de santé fixe des débits minimums d’air neuf pour les occupants des locaux scolaires. Le débit minimum hygiénique fixé par la réglementation (règlement sanitaire départemental type) est de 18 m3/h/élève dans les lycées (soit un débit d’air neuf de 540 m3/h à introduire en moyenne).

Cependant, la réglementation en matière de ventilation n’impose pas de système de ventilation spécifique dans ce type de locaux. Il est encore admis aujourd’hui la possibilité de ventiler les salles de classe par ouverture des fenêtres. Dans le cas de bâtiments dont l’enveloppe est parfaitement étanche, l’air devient insalubre au bout de 20 mn d’occupation : le Maître d’ouvrage demande aux concepteurs d’étudier au cas par cas les systèmes de ventilation à mettre en œuvre en réalisant une étude comparative. Une préférence sera donnée à la ventilation naturelle assistée ou simple flux hygroréglable de type B pour les salles de cours et les sanitaires alors que la ventilation double flux sera préférée dans les internats. Les grands espaces seront traités mécaniquement par une centrale de traitement d’air CTA : prévoir échangeur et eau glycolée avec batterie pour éviter le gel pendant la période hivernale. Dans tous les cas : sensibiliser les utilisateurs et leur expliquer le principe adopté. Dans le cas de systèmes double-flux : nettoyage des filtres est à assurer tous les 6 mois. Le principe de puits canadiens pourra également être étudié. Le guide du CETIAT « ventilation performante dans les écoles » décrit – après une présentation des principaux critères à prendre en compte dans les écoles - les principales solutions de ventilation, et donne des éléments sur le choix d’une solution adaptée. Il est également conseillé aux concepteurs de consulter le guide sectoriel "LES ETABLISSEMENTS D'ENSEIGNEMENT" édité par l’AICVF.

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3.11.2 –Solutions techniques Les objectifs précédents seront atteints par des solutions de ventilation permettant à minima : - la maîtrise de l’apport et de l’extraction d’air (c’est-à-dire la maîtrise des débits hygiéniques) ; - l’adaptation des débits d’air à l’occupation des salles de classe (c’est-à-dire la minimisation des débits d’air, donc la minimisation de la consommation d’énergie pour réchauffer cet air). La maîtrise des débits d’air, par ventilation naturelle assistée ou ventilation mécanique, passera nécessairement par la mise en œuvre de réseaux étanches et la minimisation de la perméabilité des bâtiments. Toutes les solutions doivent à minima adapter les débits à l’occupation, par différents moyens possibles : - horloges agissant en tout ou rien sur les débits, en fonction des scénarios d’occupation des salles de classe ; - modulation en fonction du taux de CO2 ou de l’humidité ou de la présence. Les salles de classes sont des locaux ou à la fois les horaires d’occupation et le nombre d’élèves sont variables. D’autres solutions complémentaires peuvent permettre de minimiser encore les consommations d’énergie : - ventilation hybride; - récupération de chaleur dans le cas d’une ventilation double flux ; - ventilateurs à faible consommation d’énergie; - préchauffage de l’air neuf : puits canadien, mur trombe, capteurs solaires à air… 3.11.3 – Dispositions techniques

3.11.3.1 – Objectifs La ventilation des locaux à usage autre qu'habitation répond à 4 préoccupations majeures : - Hygiène de l'air que nous respirons dans les lieux de travail et locaux publics. - Confort des occupants. - Sécurité des personnes vis à vis des concentrations en poussières ou gaz toxiques. - Conservation du bâti, en particulier en évitant les condensations.

3.11.3.2 – Surventilation Pendant les périodes d’inoccupation et de fraicheur nocturne, la surventilation des locaux permet de rafraichir les locaux à moindres frais et de réduire les besoins de climatisation pour la période d’occupation suivante. Malgré une surconsommation électrique due aux ventilateurs, on génère des économies substantielles en évitant la mise en place ou la mise en service d’un système de rafraichissement thermodynamique. Toutes les fois que cela sera techniquement possible, on veillera donc à dimensionner et à piloter l’installation de ventilation en fonction de cet objectif.

3.11.3.3 – Pollutions spécifiques

Il vaut mieux traiter le problème à son origine plutôt que de faire confiance au système de ventilation générale ; les sources fixes de gaz polluants (appareils à combustion produisant les gaz CO, CO2, NO…etc) et de vapeur d’eau (les mêmes appareils, plus les lave-vaisselle, lave-linge, sèche-linge) devront être raccordées à des systèmes spécifiques d’évacuation ou de traitement (hotte, sorbonne, gaine d’évacuation de la vapeur d’eau).

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3.11.3.4 – Systèmes de ventilation

Ventilation manuelle des salles de cours La ventilation manuelle des salles de cours à la préférence du Maître d’ouvrage. Si ce choix est retenu, l’aération des salles de classe devra se faire moyennant des ouvrants de ventilation en façade ; cette possibilité de ventilation conduit à des réductions des coûts d’investissement, des coûts d’entretien, des besoins en surface (pas de gaines de ventilation ni de groupes de traitement, etc) et finalement des consommations énergétiques (absence de moteurs électriques des groupes, de pompes, etc). Les ouvrants spéciaux de ventilation auront deux fonctions : garantir l’aération naturelle des salles de classe et permettre, en période estivale, le refroidissement du bâtiment par une ventilation nocturne. Afin de satisfaire au mieux ces deux fonctions, les vantaux devront avoir une bonne efficience de ventilation. Celle-ci sera atteinte par la forme et les dimensions des ouvrants : verticaux, étroits et hauts, allant obligatoirement de l’allège jusqu’à ras du plafond. L’air frais et neuf entre en partie basse alors que l’air chaud et vicié sort en partie haute. L’aération naturelle des salles de classe se faisant par ouverture complète à 90° des vantaux battants entre les heures d’enseignement. Afin de compenser le point faible thermique créé par la part relativement importante des cadres métalliques, le vantail de ventilation ne sera pas vitré mais composé d’un panneau opaque et plat à haute capacités isolantes.

Afin de pouvoir aérer les salles entre les heures d’enseignements et refroidir le bâtiment par ventilation naturelle nocturne même en cas de pluie, le bâtiment pourrait être équipé de protections contre les intempéries, montées sur la façade extérieure (cf photo ci-dessus). Les inclinaisons des lamelles différentes en partie haute et en partie basse garantissent des flux d’air suffisants permettant d’aérer efficacement les salles de cours. L’entrée d’air neuf et frais se fait en partie basse et la sortie d’air vicié et chaud en partie haute.

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Ventilation simple flux Pour les locaux sanitaire ou nécessitant une ventilation continue, dont le débit est inférieur à 3,5 vol/h (ordre de grandeur indicatif), un système de ventilation simple flux sera préconisé. Ce système doit être réservé aux cas de faible débit d'air à traiter, car il extrait l'air réchauffé d'un local pour le rejeter à l'extérieur sans récupérer l’énergie. Ventilation double flux Pour les locaux sanitaire ou nécessitant une ventilation continue, dont le débit dépasse 3,5 vol/h, un système double-flux avec récupération de chaleur sera mis en œuvre. Ce système permet l'extraction de débits importants conformes à la réglementation. Les pollutions sont évacuées avec efficacité. La mise en place d'un échangeur qui récupère les calories de l'air extrait permet de réchauffer l'air insufflé dans les locaux. La VMC à double flux permet d'allier confort pour l'utilisateur et économies d'énergies. Ventilation hygroréglable Pour les locaux autres que les salles de cours dans lesquels il sera nécessaire d’adapter les débits de renouvellement d’air aux besoins réels des occupants, il sera mis en œuvre un système de ventilation hygroréglable. Les bouches d'extraction hygroréglables et les entrées d'air hygroréglées ajustent les débits de renouvellement d'air en fonction de l'humidité qui règne dans chacune des pièces qu'elles équipent. Cette solution technique assure à la fois la conservation du bâti, l'hygiène et le confort des occupants (en limitant les risques de condensation.) L'optimisation des débits permet de réduire au minimum les pertes thermiques par renouvellement d'air et donc de réaliser d'importantes économies d'énergie, notamment en limitant les pointes de consommations en hiver (l'air est plus sec, les débits sont réduits.) Systèmes alternatifs Des systèmes alternatifs performants pourront également être proposés tels que des puits canadiens ou Ventilation Naturelle Assistée et Contrôlée (VNAC) et systèmes de rafraîchissement sans machine thermodynamique (freecooling) ou de surventilation nocturne en mi-saison. L’asservissement de l’installation aux besoins sera réalisé, au minimum par une programmation selon les zones fonctionnelles. Dans tous les locaux à occupation intermittente de plus de 250 m3, on utilisera un système de gestion en fonction de la présence ou de la qualité de l’air (détecteur de présence ou de CO2). Un comptage des consommations électriques des ventilateurs sera mis en place à partir d’une puissance de 100 W. Le plus grand soin sera apporté à la conception des réseaux de distribution d’air afin d’éviter :

• les développements bactériens, • le surcroît d’entretien, • les nuisances acoustiques, • le sentiment d’inconfort par introduction d’air frais neuf arrivant directement sur les occupants.

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La qualité environnementale des projets sera améliorée en choisissant : • des installations fiables et faciles à entretenir, • des installations économes en électricité, • des installations économisant le chauffage des locaux.

L’air neuf nécessaire aux locaux ventilés mécaniquement sera introduit selon les débits, soit par des bouches auto-réglables, soit par une centrale, qui réglera le débit et assurera le préchauffage de l’air induit. La technologie mise en place pour assurer la ventilation devra le faire avec une tolérance de 10% du débit sur une durée limitée à la période d’occupation augmentée d’une heure pour assécher l’atmosphère. En aucun cas, la VMC ne devra fonctionner en période de mise en température des locaux. Cependant, il conviendra de prévoir sa mise en service un quart d’heure avant l’arrivée des élèves et du personnel pour assainir l’ambiance. Les vitesses résiduelles d’écoulement d’air conseillées sont les suivantes :

• inférieures à 0.15 m/s en hiver dans les zones d’occupation sédentaire, • inférieures à 0.25 m/s en hiver dans les zones d’occupation mouvante, • inférieures à 0.25 m/s en été dans les zones d’occupation sédentaire.

Les réglages de débit d’air devront être simples, accessibles et stables dans le temps. L’ouverture des portes et des fenêtres ne doit pas perturber l’équilibrage de l’installation. Les centrales de traitement d'air, groupes de ventilation et réseaux de gaines feront obligatoirement l’objet d’une intégration architecturale. Les centrales de traitement d’air seront isolées dans des caissons en structure métallique et panneaux de laine de roche et seront posées sur plots antivibratoires. Des manchons souples relieront les centrales et les gaines. Une attention particulière sera également portée à l’acoustique des installations. Des silencieux seront placés afin de respecter en tout point la réglementation acoustique. Les batteries chaudes seront à eau. Proscrire les batteries électriques. On veillera notamment à :

• prévoir toutes les possibilités d’accès pour le nettoyage et désinfection des filtres, pièces des humidificateurs, ventilateurs, échangeurs et gaines,

• protéger les filtres des projections d’eau, de pluie ou de neige, • éviter les traitements chimiques de l’eau des humidificateurs, • éviter les températures d’eau comprises entre 20 et 55°C, • choisir des parois de gaines lisses et résistantes à l’abrasion, • bien positionner les prises d’air extérieures (loin du niveau du sol, à l’abri des poussières et le plus

près possible du caisson), • exiger le nettoyage après la fin du chantier et avant la mise en route.

Concernant la mise en place des gaines de ventilation, les dispositions suivantes devront être prises : Lors de la livraison des gaines sur le chantier, prévoir de les entreposer à l'abri de l'humidité et de la poussière. Toutes les gaines devront être nettoyées intérieurement avant leur montage. En fin de chantier, l'entreprise devra fournir une attestation (à joindre dans le DOE) indiquant que les gaines ont bien été nettoyées intérieurement avant leur montage. Après montage, les réseaux devront être soumis aux essais d'étanchéité.

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3.11.4 – Spécificité ateliers, restauration et circulations

3.11.4.1 – Ateliers Les ateliers ou locaux de grande hauteur seront de préférence chauffés par des radiants basse température qui seront à gaz ou alimentés en eau chaude depuis la chaufferie. Ne pas suivre la réglementation de l'industrie, trop contraignante au niveau des débits, pour les ateliers et leurs applications spécifiques, les extracteurs et les centrales de traitement d'air seraient trop bruyants. Ces locaux restent des salles d'enseignement et l'utilisation des postes techniques est temporaire, on se limitera donc aux spécifications et recommandations du guide des locaux d'enseignement.

3.11.4.2 – Service restauration Les installations de ventilation mécanique devront respecter les prescriptions de la réglementation de Sécurité Incendie dans les ERP ainsi que les règles d'hygiène prescrites par les services vétérinaires. Les installations de ventilation mécanique seront réparties en plusieurs réseaux à savoir :

• réseau de ventilation d'air hygiénique double flux à récupération de calories pour la salle de restaurant des élèves et la salle des professeurs ;

• réseau de ventilation de compensation triple flux pour la cuisine et la laverie. Une option de récupération de chaleur en cuisine pour contribution à la production d’eau chaude sanitaire pourra être présentée ;

• réseaux d'extraction d'air vicié permanent pour l'ensemble des locaux, cuisine, laverie, préparations, locaux borgnes, réserves et sanitaires élèves et personnels ;

• réseau d'extraction d'air vicié pour les locaux poubelles. Des dispositifs d'extraction seront placés pour chaque élément qui produit de la vapeur en grande quantité. (Four-vapeur, plonge batterie, machine à laver etc.) Les groupes de traitement des chambres froides seront suffisamment ventilés afin d'éviter toute surchauffe. Salle à manger Renouvellement d’air Le renouvellement d'air hygiénique des occupants sera défini suivant le règlement sanitaire départemental type pour les salles de restaurant à savoir 22 m3/h minimum par occupant. L'air introduit sera soufflé à température constante neutre de 19°C. La salle sera mise en surpression de 10%. L'air sera traité par un aéroréchauffeur comprenant :

• grille de prise d'air extérieur pare-pluie en acier laqué avec grillage antivolatile et contre cadre démontable ;

• registre antigel étanche motorisé ; • caisson filtres régénérables gravimétrique 85% et opacimétrique 65% ; • caisson batterie eau chaude cuivre/alu déterminée pour système fluide 80/60°C ; • caisson moto-ventilateur centrifuge silencieux posé sur plots.

La centrale de traitement d'air sera placée en terrasse ou en local technique incongelable. L'enveloppe sera traitée anticorrosion et isolée par panneaux double peau épaisseur 35 mm. Installée en terrasse, la centrale disposera en plus, d'une toiture d'étanchéité et d'un caisson mannequin destinés à recevoir les tuyauteries EC et robinetteries.

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Elle sera posée sur un socle antivibratoire. La prise d'air neuf sera placée à au moins 8 ml du rejet de l'air vicié ou en cas d'impossibilité sera équipée de tous dispositifs évitant le recyclage de l'air vicié. Extraction d’air L'extraction de l'air sera assurée par une tourelle centrifuge ou groupe d'extraction centrifuge silencieux posé en terrasse accessible ou local technique. Le débit d'extraction correspondra au débit d'air hygiénique minimum. Un clapet automatique sera disposé sur la sortie d'air de manière à éviter le tirage thermique. Suivant la disposition des locaux, l'extraction de la salle de restaurant pourra être confondue avec celle de la laverie, local ouvert en général sur le restaurant. Réseaux de gaines et accessoires Le réseau de gaines de soufflage sera réalisé en tôle galvanisée M0 traitée ZPM avec assemblage par contre cadre et supportage par attaches et plots antivibratiles. En cas de passage en locaux non chauffés, les gaines seront calorifugées par matelas de laine minérale M1 fixés par agrafes collées et clips. En cas de passage à l'extérieur, les gaines seront traitées double peau avec isolant laine minérale M1 épaisseur 35 mm en tôle galvanisée peinte extérieurement. Des trappes de 300 x 200 accessibles seront réparties sur les gaines de manières à faciliter le nettoyage périodique. Le réseau d'extraction sera réalisé en tôle galvanisée mis en œuvre dito sans isolation. Les diffuseurs de soufflage et d'extraction seront déterminés pour ne créer aucune gène dans l'environnement. Leur sélection tiendra obligatoirement compte des impératifs et obstacles de la décoration. Régulation Le soufflage et l'extraction fonctionneront simultanément avec une commande unique asservie à une horloge programmable ; les voyants marche/défaut par appareil seront disposés sur l'armoire. L'armoire de ventilation regroupera l'ensemble des organes de commande, protection, signalisation et régulation des installations cuisine et restaurant et sera placée dans les locaux annexes cuisine. La régulation automatique sera liaisonnable et assurera un soufflage à température constante. Un thermostat antigel triple fonction protégera la batterie EC. Un pressostat différentiel contrôlera l'encrassement du filtre et la rupture éventuelle de la courroie avec report sur l'armoire électrique. La centrale sera équipée d'un manomètre différentiel à eau. Les installations de ventilation seront asservies par un boîtier d'arrêt d'urgence placé à l'entrée pompier.

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Cuisine - Laverie Suivant la disposition des locaux, les ventilations de la cuisine et de la laverie pourront être séparées. Hottes d’extraction Les hottes seront de préférence de type à induction avec filtres facilement nettoyables et goulottes de récupération des graisses. Le débit d'extraction sera défini en fonction des prescriptions du constructeur. La laverie suivant le type de machine à laver (tunnel en général) disposera d'une hotte globale ou de 2 hottes à condensation de même type de construction, recouvrant la totalité du tunnel avec un débord et raccordée sur un réseau d'extraction spécifique réparti sur les hottes et 2 bouches d'extraction disposées au plafond du local. Les débits ne seront pas inférieurs à 1000 m3/h par hotte et 750 m3/h par bouche. Ces hottes à condensation seront raccordées en vidange sur le réseau eaux grasses cuisine. Un système de plafond aspirant pourra éventuellement être soumis au Maître d’Ouvrage. Extraction d’air L'extraction de l'air sera assurée par une tourelle centrifuge silencieuse avec PV d'essais et plaque signalétique. Il sera raccordé sur un réseau d'évacuation des graisses lui même raccordé au réseau eaux grasses cuisine avec robinet d'isolement BS. Extraction d’air laverie L'extraction de la laverie pourra être spécifique, confondue ou complémentaire de l'extraction de la salle de restaurant. L'extracteur sera de préférence de type tourelle centrifuge à jet vertical, compensée par l'introduction restaurant. La commande unique de ventilation du restaurant asservira cette tourelle. Extraction d’air induction L'introduction d'air d'induction hotte cuisine sera assurée par un caisson ventilateur centrifuge placé en terrasse ou en local technique. Son débit ne sera pas supérieur à 30 % du débit d'extraction de la hotte. Centrale de traitement d’air cuisine La compensation de l'extraction cuisine sera définie de manière à laisser celle-ci en équilibre par rapport à la salle de restaurant et correspondra à 70 % du débit d'extraction de la hotte. L'air introduit sera soufflé à température constante neutre de 19°C. Régulation Le soufflage et l'extraction fonctionneront simultanément à partir d'une commande unique asservie manuellement par commutateur avec les voyants marche/défaut par appareil disposés sur l'armoire.

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Réseau d’extraction permanent de la cuisine et des locaux annexes La cuisine, les locaux annexes et les sanitaires seront extraits en permanence par un réseau de ventilation mécanique. Les réseaux d'extraction pourront être séparés et raccordés sur des extracteurs raccordés depuis le TGBT à partir d'une protection respective. Les bouches d'extraction seront de type acier laqué à forte perte de charge posées sur manchette en tôle. Les bouches seront réparties en particulier dans les locaux suivants :

• hall cuisson – 90m3/h • préparation froide – 60m3/h • stockage sec – 60m3/h • locaux borgnes – 30m3/h mini • déboîtage – 60m3/h • plonge batterie – 60m3/h • laverie – 90m3/h • sanitaires – 45m3/h par WC • douche – 60m3/h • vestiaires – 90m3/h.

Réseau d’extraction local poubelles L’air du local poubelles sera extrait individuellement en permanence de manière à respecter les règles d'hygiène vétérinaires. Le volume d'air extrait sera de l'ordre de 10 vol/h, le rejet étant fait de préférence en toiture en dehors de toute prise d'air neuf. La compensation d'air neuf sera faite par grille de prise d'air extérieur pare-pluie et anti rongeur.

3.11.4.3 – Désenfumage service restauration Salle de restaurant Les salles de restaurant dépassant une surface de 300 m² seront conformes aux prescriptions de la réglementation incendie en vigueur. On privilégiera le désenfumage naturel au désenfumage mécanique. En cas d'impossibilité la salle sera désenfumée par l'intermédiaire d'un réseau d'extraction de fumée en cas d’incendie spécifique, les débits d'extraction d'air hygiénique (22 m3/h/occupant) étant trop différents des débits de désenfumage 1,5 m3/s/100m². L'extracteur de fumée en cas d’incendie 400°C/1h sera commandé à partir du CMSI (centralisateur de mise en sécurité incendie) de l'établissement par l'intermédiaire d'un coffret de relayage conforme à la norme NF S 61-937. Adjonction des organes de sécurité réglementaires tels que boîtier d'arrêt pompier, boîtier de réarmement coffret relayage, pressostat différentiel et sectionneur à contact d'ouverture cadenassable. L'introduction d'air neuf sera assurée par l'ouverture des issues.

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Cuisine ouverte L’extraction de fumée en cas d’incendie de la cuisine à raison 1,5 m3/s minimum par extracteur de cuisine - 2 vitesses raccordé en grande vitesse en câble CR1 en amont du TGBT avec protection par disjoncteur magnétique. Commande de désenfumage manuel par bris de glace à l'entrée de la cuisine asservissant l'arrêt général ventilation et la coupure automatique du gaz. L'introduction d'air neuf sera assurée, de préférence, par l'ouverture des issues du restaurant.

3.11.4.4 – Désenfumage des circulations Le désenfumage des circulations et des cages d'escalier se fera par les ouvrants dans la mesure du possible. Préconiser des systèmes mécaniques avec dispositif de fermeture par treuil plutôt que des vérins à cartouches de gaz CO2.

3.11.4.5 – Vide sanitaire Toutes dispositions seront prises pour la ventilation statique des galeries techniques, locaux techniques et vide-sanitaires, et ceci dans des proportions suffisantes au regard de la réglementation et de l'hygiène. Radon Les règles TH G 77 " Mise à jour du chapitre II calcul du coefficient G des logements " indique que les règles de ventilation d'un vide sanitaire sont les suivantes : - plancher en béton sur sol non humide : ventilation nulle, - plancher en béton sur sol humide : ventilation très faible (rapport surface orifices de ventilation/surface totale < 3/10000), - plancher bois ou métal : ventilation faible (rapport compris entre 3/10000 et 3/1000°). 3.11.5 – Essais Les maîtres d’œuvre veilleront à ce que l’entreprise procède au minimum aux essais et vérifications de fonctionnement des installations, conformément aux dispositions figurant dans le document technique COPREC N°1. Les résultats seront transcrits sur des procès verbaux établis suivant les modèles figurant dans le document technique COPREC N°2 publié dans le MONITEUR. L’entreprise devra procéder notamment aux essais suivants :

• essais d’étanchéité des réseaux aérauliques, • essais électriques, • essais acoustiques.

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3.12 – Electricité « courant fort » 3.12.1 – Vérification périodique Le Règlement de sécurité contre les risques d'incendie et de panique dans les ERP impose des vérifications périodiques des installations électriques en fonction de la nature de l'établissement. Ces vérifications doivent être effectuées par des techniciens compétents sous la responsabilité de l'exploitant dans la majorité des établissements. Pour certains établissements, l'intervention d'organismes ou personnes agréés est obligatoire. 3.12.2 – Distribution publique

3.12.2.1 – Origine et puissance de l’installation électrique Le maître d’ouvrage souhaite rester en marché régulé. La nécessité d'un comptage tarif vert (puissance électrique nécessaire supérieure à 250 kVa) devra être justifiée par un bilan de puissance très détaillé. En règle générale, le lycée sera alimenté en énergie électrique par le réseau basse tension d'ERDF (tarif jaune). Dans les deux cas, le local comptage sera accessible depuis la voie publique 24H/24 aux agents ERDF, ou autre distributeur. Une ligne téléphonique du lycée (la ligne fax) sera dérivée vers le panneau de comptage ERDF. De plus, il sera mis en place un boîtier de téléreport en limite de propriété du lycée. ERDF disposera alors de deux moyens pour relever les consommations d'électricité. Chaque logement de fonction (y compris le logement gardien) sera repris sous le comptage du lycée. Un sous-comptage permettra de connaître la consommation propre de chaque logement et de chaque entité fonctionnelle de l’établissement. Le disjoncteur de branchement (à l'origine de l'installation) sera muni d'un dispositif de sectionnement à coupure visible et d'un dispositif différentiel réglable en sensibilité et en temps. Il ne devra pas être inclus dans le TBGT.

Le décret no 72-1120 modifié impose, préalablement à la mise sous tension d'une installation électrique, une attestation de conformité. Le certificat est exigé pour les installations neuves et pour les installations électriques entièrement rénovées.

L'attestation de conformité du Consuel exigée à la mise sous tension ou à la remise sous tension d'une installation est complétée par la réalisation d'un contrôle de conformité dans une démarche globale en application de l'article R. 123-45 du Code de la construction et de l'habitation. Les attestations de conformité seront remises au maître d’ouvrage par les contrôleurs techniques dans le cadre d’une mission complémentaires.

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3.12.2.2 – Postes de transformation

Le poste de transformation assure, à partir du réseau haute tension, l'alimentation du réseau de distribution en basse tension. Les postes de livraison sont construits et exploités par le client (poste lycée). La réalisation d'un poste de livraison privé est à la charge du futur abonné. L'acceptation des plans et l'agrément du poste ainsi que des matériels contenus sont du ressort de la société distributrice d'énergie et doivent répondre aux dispositions de la norme relatives aux postes de livraison établis à l'intérieur d'un bâtiment et alimentés par un réseau d’alimentation électrique générale. Dans le cas de rénovations de bâtiments et lorsque la source en énergie électrique provient d’un poste de transformation propriété de la Région, le maître d’œuvre fera vérifier la nature du diélectrique de celui-ci. S’il contient des PCB (Pyralène, Askarel), le transformateur devra être remplacé et détruit par une entreprise spécialisée agréée. Un bordereau de suivi de déchets ainsi qu’un certificat de destruction des produits contaminant seront remis au maître d’ouvrage. Le ou les transformateurs installés seront de préférence de type sec (moulés ou enrobés). Les transformateurs seront protégés par une enveloppe IP 315 avec vision des prises de réglage. Dans le cas ou des récepteurs engendrent une consommation d’énergie réactive, des batteries de condensateurs seront installées en tête de l’installation. 3.12.3 – Régime de neutre Le régime de neutre sera celui du schéma TT ou TN dans les ateliers disposant de moteurs. Le réseau principal de terre sera un câble de cuivre nu posé en fond de fouille des bâtiments. Les prises de terre des différents bâtiments seront interconnectées. Pour chaque bâtiment, une barrette de coupure sera mise en place pour la mesure de la résistance de la prise de terre. Celle-ci se trouvera à proximité de l'armoire principale du bâtiment considéré. Un réseau de terre informatique, directement issu du puits de terre, arrivera dans le local informatique. Une barrette de coupure sera installée dans ce local. Toutes les masses métalliques des bâtiments seront reliées au conducteur de protection (liaisons équipotentielles). 3.12.4 – Dispositif de coupure d’urgence Un dispositif de coupure d'urgence agira sur l'organe de coupure générale du tableau électrique. Il sera constitué d'un boîtier bris de glace de couleur rouge, avec bouton rouge à déverrouillage à clef et voyants vert et rouge. Ce dispositif sera correctement repéré par une étiquette gravée écriture blanche sur fond rouge "COUPURE ELECTRIQUE". En règle générale il sera implanté dans la loge. Les couleurs à respecter seront les suivantes :

• Sous tension : vert. • Hors tension : rouge.

Aucun dispositif de coupure d'urgence ne devra nécessiter un réarmement manuel en cas de coupure secteur (prévoir des systèmes à émission de tension).

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3.12.5 – Tableau général basse tension (TGBT) Le TGBT sera installé dans un local technique prévu à cet effet. Ce local ventilé pourra aussi servir de local comptage (tarif vert ou tarif jaune). Ce local disposera :

• D'un éclairage normal étanche. • D'un éclairage de secours (bloc autonome d'éclairage de sécurité et bloc autonome portable

incandescent). • D'une prise de courant. • D'une barrette de coupure du réseau de terre.

Des départs individuels seront prévus pour chaque bâtiment, pour la cuisine et les logements de fonction. Chacun de ces départs possédera une protection différentielle individuelle. D'autres départs pour des équipements spécifiques (éclairage extérieur, ascenseur, chaufferie, ventilation mécanique contrôlé, ...) seront prévus. Chacun de ces départs possédera une protection différentielle individuelle. Dans le cas où la hotte d'extraction en cuisine assure le désenfumage lors d'un incendie, il sera prévu un départ spécifique pour celle-ci, en amont de la coupure générale du lycée. Des sous-compteurs d'énergie seront installés sur les départs alimentant la cuisine, l’internat, les ateliers et les logements de fonction. Il sera prévu 30 % d'emplacement libre pour faciliter de futures modifications à l'intérieur de l'armoire. Un dispositif de coupure d'urgence (coupure générale de l'électricité sauf pour les éventuelles installations de désenfumage) sera installé dans la loge gardien. 3.12.6 – Tableau électrique artères dérivées Il sera prévu au minimum, un tableau électrique divisionnaire pour chaque niveau de chaque zone spécialisée (cuisine, administration, externat, ...). Ces tableaux seront placés dans des gaines techniques fermées (ouverture par carré pompier) et repérées. Il sera prévu un tableau électrique pour chaque salle ou atelier spécialisé (salles informatiques, salles de technologie, salles de musique, salles de sciences expérimentales, salles à manger, ateliers, ...). Ces tableaux électriques seront constitués d'une armoire métallique avec porte pleine fermant par crémone à clef (même numéro de clef pour l'ensemble des armoires de l'établissement). Un châssis intérieur supportera l'ensemble de l'appareillage de coupure et de protection. La constitution de l'armoire devra permettre à l'utilisateur d'avoir accès, après ouverture de la porte, à tous les organes de commande ou de protection, sans risque de toucher une partie conductrice sous tension. Le câblage intérieur sera réalisé sous goulotte plastique. Chaque appareillage sera repéré par une étiquette permettant l'identification, en clair, du circuit protégé ou commandé. Il sera prévu de séparer physiquement et par zone tous les appareillages issus d'un même disjoncteur ou interrupteur général. Les dimensions des armoires seront calculées avec un emplacement libre pour extension représentant 30 % de l'emplacement utilisé initialement.

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Il sera prévu un schéma électrique placé dans une pochette plastique rigide fixée sur la porte de l'armoire. La légende du schéma correspondra strictement aux repérages portés sur les appareils. Les tableaux divisionnaires seront placés dans des gaines techniques fermées et repérées (surface minimum de 1,5 m2 et porte de 2 m de haut). Il sera prévu à proximité de chaque gaine, un dispositif de coupure d'urgence. Pour un tableau électrique d'une salle ou d'un atelier spécialisé, le dispositif de coupure d'urgence sera simplifié. Il sera constitué d'un bouton rouge à déverrouillage à clef et voyants vert et rouge, le tout fixé sur la porte du tableau (couleurs et identification inchangées). Les circuits prises de courant 2x10/16A+T à détrompage seront séparés des autres circuits prises de courant. Un dispositif différentiel 30 mA devra protéger au maximum huit prises de courant à détrompage. La distribution électrique de l'armoire cuisine (alimentant les appareils de conservation, de cuisson, etc.) sera réalisée en deux parties :

• Une partie dite prioritaire (éclairage, chambres froides, etc.) sera située en aval du général de l'armoire. Un unique dispositif de coupure d'urgence placé à proximité de l'armoire agira sur le général de l'armoire (et donc sur les circuits prioritaires).

• Une partie dite secondaire (appareils de cuisson, prises de courant, etc.) Le tout (armoire cuisine, dispositifs de coupure d'urgence, protections, etc...) devra être correctement repéré par des étiquettes gravées. 3.12.7– Distribution électrique Toutes les canalisations seront constituées de conducteurs isolés, de sections européennes agréées UTE, et non propagateur de la flamme. Toutes les canalisations devront comporter un conducteur de protection vert-jaune. A l'exception des installations courants faibles, en aucun cas, la section des conducteurs ne sera inférieure à :

• 1,5mm2 Cu pour les circuits d'éclairage, circuits de commande, alimentation de faible puissance. • 2,5mm2 Cu pour les circuits prises de courant 10/16A. • 4mm² Cu pour les circuits prises de courant 20A. • 6mm² pour les terminaux de branchement 32A.

La chute de tension maximum admissible entre l'origine de l'installation et tout point d'utilisation normalement chargé sera de :

• 3% pour l'éclairage. • 5% les autres usages.

Le réseau électrique ne devra pas véhiculer de surtensions et sera protégé en conséquence (orage…). Il sera prévu des chemins de câbles courants forts et courants faibles dans les circulations horizontales. Dans les cas où ces chemins de câbles seraient apparents, ils seront choisis dans une gamme à l'esthétique soignée. Dans le cas où la pose des chemins de câbles ne serait pas possible (à justifier), il sera prévu un ceinturage par goulottes. Les parties de chemins de câbles accessibles situées à moins de deux mètres de hauteur par rapport au sol seront équipées de couvercles.

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Il sera mis en place un chemin de câbles lorsqu'il y aura plus de deux câbles cheminant parallèlement sur plus de trois mètres. La largeur des chemins de câbles et goulottes sera telle qu'un volume équivalent à 30% du volume total restera disponible une fois l'installation terminée. Les goulottes et moulures utilisées comporteront un ou plusieurs compartiments et seront équipées de tous les accessoires comme les angles intérieurs et extérieurs, les embouts etc. Les boîtes de dérivation seront repérées par étiquettes gravées. 3.12.8 – Petit appareillage Le petit appareillage courants forts et courants faibles sera robuste et installé en encastré, à fixation par vis. L'appareillage étanche sera installé en encastré ou en saillie. Dans les locaux où un nombre important de petit appareillage est nécessaire, il sera prévu de la goulotte de distribution sur les murs périphériques. Le petit appareillage sera encastré dans cette goulotte. Toutes les prises de courant seront de type 2x10/16A+T avec éclipses de protection. Les prises de courant pour raccordement des appareils informatiques seront de type 2x10/16A+T à détrompage (mécanique ou visuel). Dans le cas d'un détrompage mécanique, il sera prévu un détrompeur pour chaque prise de courant à détrompage installée. Dans les circulations horizontales et verticales, les sanitaires élèves, le préau, etc. le petit appareillage sera posé en encastré. Il devra être robuste. Dans les salles d'enseignement général, une prise de courant sera positionnée sur le mur du fond de salle à une hauteur de 1,10 m minimum du sol. Les deux autres prises de courant seront positionnées de part et d'autre du tableau. Dans les locaux à sommeil, prévoir de préférence un éclairage indirect et graduable. L'appareillage de commande sera vissé sur les boîtes ou cadres. Les modèles à griffes sont à proscrire. Dans les locaux humides ou en extérieur, les embouts à gradin d’entrée de câbles seront remplacés par des presse-étoupe. Les boîtes de connexions comporteront un repérage ineffaçable indiquant sur le couvercle l'armoire d'origine et la nature du circuit. 3.12.9 – Equipements spécialisés des locaux d’enseignement

3.12.9.1 – Remarques générales Dans les salles ou ateliers spécialisés (salles informatiques, salles de sciences expérimentales, espaces polyvalents, salles de musique, ateliers, ...) où l'équipement en prises de courant et alimentations électriques est différent de l'équipement standard, il sera prévu un tableau électrique. Ce tableau

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regroupera tous les organes de protection et de commande des alimentations électrique de l'équipement spécifique. L'alimentation électrique de ce tableau sera triphasée. Le tableau électrique sera placé près du bureau professeur et visible porte de la salle ouverte et fermée.

3.12.9.2 – Salles de sciences (avec paillasses) Une salle de sciences expérimentales est constituée d'une paillasse professeur, de paillasses élèves et de paillasses murales. Il sera prévu trois prises de courant 2x10/16A+T à éclips sur les murs périphériques de la salle. La paillasse professeur sera équipée de trois prises de courant 2x10/16A+T à éclips. Chaque paillasse élève ou murale sera équipée de deux prises de courant 2x10/16A+T à éclips. L'appareillage électrique sur la paillasse professeur et sur les paillasses élèves devra faire face au professeur. Les prises de courant 2x10/16A+T à éclips seront intégrées dans une goulotte ou un boîtier métallique solidement fixé à la paillasse. Les prises de courant 2x10/16A+T seront prévu avec un capot de protection. Depuis le tableau électrique de salle de sciences expérimentales, pour permettre au professeur de couper un ou plusieurs circuits (par action sur des disjoncteurs correctement repérés), les alimentations de l'appareillage électrique des paillasses seront réalisées de la façon suivante :

• Une alimentation 220V monophasée, pour les prises de courant sur la paillasse professeur et les paillasses murales.

• Une alimentation 220V monophasée, pour les prises de courant sur les murs périphériques. • Trois alimentations 220V monophasées, pour les prises de courant sur les paillasses élèves.

3.12.10 – Eclairage Les exigences imposées par la réglementation pour la réalisation des installations d'éclairage sont souvent dictées par des contraintes liées à des enjeux de sécurité tels que la sécurité incendie, la sécurité des installations électriques, la sécurité et le confort des travailleurs, la sécurité et la surveillance dans les immeubles collectifs ou l'accessibilité des personnes handicapées. Il existe cependant des normes visant à la qualité de l'éclairage dans les locaux ainsi que des recommandations pour la conception des systèmes d'éclairage publiées par des organismes publics comme le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) ou l'Association française de l'éclairage (AFE). Il sera prévu de manière systématique une régulation de l’éclairage par zone avec détection dans les circulations. Préconiser une gradation crépusculaire dans les salles de cours

3.12.10.1 – Appareils d’éclairage Le choix des lampes et luminaires prendra en compte les exigences de confort visuel et d’économie d’énergie. Les luminaires devront par exemple permettre d’accueillir des tubes fluorescents haut rendement type T5 (16 mm). L'éclairage de l'ensemble des locaux sera réalisé de manière fonctionnelle (la fonctionnalité sera privilégiée à l’aspect esthétique). Les appareils d'éclairage seront principalement équipés de lampes fluorescentes (ou à basse consommation). L'utilisation de luminaires de type 4x18W et 2x36W sera privilégiée. Lorsqu'il y a des faux plafonds, les appareils d'éclairage seront encastrés.

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Dans les locaux nobles (locaux d'enseignement, bureaux, salles à manger, etc...), les appareils d'éclairage seront équipés de lampes fluorescentes adaptées aux usages et de starters compensés parallèlement. Ils seront choisis parmi des modèles possédant le label PROMOTELEC. Dans les circulations horizontales et verticales, les sanitaires élèves, le préau, etc. les appareils d'éclairage seront très robustes (modèles anti vandale). Pour les locaux avec usage informatique intensif, le matériel d’éclairage sera équipé d’optiques basses luminances symétriques et de type compensé, afin d’éviter les risques d’éblouissement. Les tableaux des salles d'enseignement seront éclairés par des luminaires fluorescents à optique asymétrique. L’efficacité lumineuse des lampes sera supérieure à 70 lumen/Watt dans les salles de classes, salles d’enseignement pratique, bureaux, salles de réunion, etc. Pour les autres locaux elle sera supérieure à 50 lumen/Watt. Les lampes devront être choisies parmi celles conçues avec des quantités de mercure réduites.

3.12.10.2 – Tableau de gestion d’éclairage Pour l’internat, il sera prévu une centralisation de la commande d’éclairage par zone et par niveau, avec report dans les chambres de Maîtres d’internat.

3.12.10.3 – Eclairage intérieur Remarques générales Les niveaux d’éclairement satisferont aux recommandations de l’Association Française de l’Eclairage et la conception des installations répondra aux exigences du label PROMOTELEC « éclairage des salles de classes et bureaux ». A la mise en service, les valeurs d'éclairement mesurées sur un plan de travail horizontal (à 0,80 m du sol fini) ne devront pas être inférieures à 400 lux. Le facteur d'uniformité par local ne devra pas être inférieur à 0,80. A la mise en service, les valeurs d'éclairement mesurées au droit des tableaux ne devront pas être inférieures à 500 lux. Pour cette valeur, le facteur d'uniformité ne devra pas être inférieur à 0,60. Les tubes fluorescents utilisés pour l'éclairage normal devront avoir un indice de rendu des couleurs supérieur à 85 et une température de couleur comprise entre 3000 et 4000 K, selon les usages. L’implantation des appareils d’éclairage sera conçue en tenant compte de la modularité des espaces. Commande de l'éclairage des salles de classes et bureaux Il sera installé un double allumage : - un allumage pour la rangée de luminaires côté fenêtres ; - un allumage pour le reste des luminaires. Pour les locaux à double accès, les commandes de l'éclairage normal seront installées à la sortie principale (la plus proche du bureau professeur, donnant sur une circulation). L'éclairage tableau, s'il existe, sera

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commandé en simple allumage, de façon indépendante. Des variateurs de lumière pourront également être proposés afin de rechercher un bon équilibre des luminances en éclairage artificiel ou mixte. Eclairage des circulations, préau et hall d'entrée Les luminaires seront commandés en local par les utilisateurs ou par des détecteurs de présence. Les circuits seront couplés à des minuteries (avec préavis d’extinction pour les cages d’escaliers). Commande de l'éclairage des sanitaires élèves Les luminaires seront commandés par détecteurs de présence pour l’ensemble du bloc sanitaire. Commande de l'éclairage des locaux pouvant recevoir plus de 50 personnes Ces locaux (CDI, salles de restauration, salle des professeurs, préau, etc…) posséderont au minimum deux circuits éclairage normal protégés par deux protections différentielles distinctes. La commande de l'un des circuits éclairage normal devra être inaccessible au public. La commande se fera à l'aide d'un interrupteur deux positions, à clef. La clef pourra être retirée quelle que soit la position de l'interrupteur. Pour certains de ces locaux tels que le CDI, la modulation de l’éclairage artificiel pourra être asservi à la variation de l’éclairage naturel, afin de maintenir un niveau constant d’éclairage

3.12.10.4 – Eclairage de sécurité Il sera prévu un éclairage de sécurité (balisage et ambiance) conforme à la réglementation en vigueur. En règle générale dans les établissements scolaires, l'éclairage de sécurité sera de type C par blocs autonomes. Les blocs seront du type auto contrôlable et auto réglable. La télécommande de mise au repos des blocs autonomes d'éclairage de sécurité (commande générale pour le lycée) sera installée dans le TGBT. Un report de commande sera installé dans la loge gardien. Dans les circulations horizontales et verticales, le préau, etc... (tous les locaux où les élèves peuvent être "sans" surveillance), les blocs seront anti vandales. Les blocs d'éclairage de sécurité seront de type standard et de marque réputée. Leur technologie permettra de réaliser, secteur présent, des tests individuels programmés : - un contrôle hebdomadaire de la commutation et de l’état des lampes - un contrôle trimestriel de l’autonomie batterie. Ces tests permanents permettront d’avoir une visualisation immédiate de l’état des BAES en local et un résultat des opérations de maintenance. Pour les installations importantes il est souhaitable de choisir des BAES de technologie adressable permettant la télégestion et de réfléchir à un système central.

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3.12.10.5 – Eclairage extérieur

L'éclairage extérieur sera conforme aux recommandations de l'A.F.E. et à la norme NFC 17.200. Les niveaux d'éclairement à respecter sont définis ci-dessous : Entrée : 50 lux Voie principale d'accès : 20 lux Voies secondaires : 20 lux Dessertes périmétriques : . allées piétonnières : 5 à 10 lux . aire de rassemblement (2 seuils) : 10 lux et 50 lux Zones techniques : . accès, quais : 40 lux . alentours : 10 lux Clôtures périmétriques : 10 lux Il sera installé des éclairages de balisage des circulations extérieures, des parkings, des garages à vélos, des espaces verts, etc.… Ces éclairages seront commandés par un système automatique, asservi à l’horaire de fréquentation des utilisateurs depuis le tableau de gestion de l'éclairage installé dans la loge gardien. Le cas échéant il sera raccordé à la GTB existante. Tout ou partie d’éclairage extérieur pourra être proposé à partir de systèmes photovoltaïques. Il sera installé sur les façades de chaque bâtiment, des projecteurs à basse consommation, couplés à des détecteurs de présence. Ce dispositif devra dissuader un intrus éventuel. Les projecteurs et les détecteurs devront être inaccessibles aux vandales. 3.12.11 – Volets roulants électriques Il sera prévu des alimentations et des commandes (interrupteur montée – descente / pas de télécommande) sur tous les châssis équipés de volets roulants électriques. De plus, il sera prévu des commandes générales dans la loge gardien. Depuis ce point central, il sera possible de monter ou descendre l'ensemble des volets roulants électriques du lycée. Le nombre de commandes générales sera défini en fonction de la configuration du lycée (en règle générale, prévoir une commande générale par façade de bâtiment). 3.12.12 – Mise en œuvre du matériel Les cheminements généraux emprunteront des chemins de câbles dans les plénums des plafonds, et des goulottes en apparent. Les fixations des câbles et conduits ne devront pas excéder des intervalles de plus de 30 cm. Le Maître d’œuvre devra veiller à ce que les canalisations électriques se trouvent toujours placées au-dessus des autres fluides, conformément aux réglementations, de façon à éviter des projections d’eau, toute humidité ou condensation. Afin d’éviter les effets de chaleur émise par des installations de chauffage ou autres sources externes, les canalisations électriques seront protégées soit par un écran, soit par un éloignement suffisant, soit par le

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choix d’une canalisation adaptée Tous les câbles et boîtes de connexions seront repérés et étiquetés de façon claires et indélébile. Lorsque les canalisations sont encastrées, l'appareillage et les boîtes de connexions seront également encastrés. Les traversées ou trémies d'entrées seront colmatées après passage des câbles. En revanche, les réservations appelées à être réutilisées seront rebouchées avec des produits de synthèse ou au plâtre ayant un degré coupe-feu égal à celui des locaux traversés. Les saignées seront exécutées conformément à l'annexe 3 du D.T.U. 70-1. Dans les traversées de cloisons ou planchers, les canalisations seront protégées par des fourreaux. Lorsque les canalisations verticales peuvent subirent des chocs, une protection mécanique sera assurée en partie basse jusqu'à une hauteur de 2m. Il sera toujours prévu au moins un fourreau supplémentaire en attente dans les pénétrations et traversées de plancher principales. La fixation des goulottes sera réalisée conformément aux prescriptions des fabricants : fixations mécaniques tous les 30 cm et colle sur la totalité de la longueur. Le matériel sera accessible afin de permettre une manipulation et un entretien aisé.

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3.13 – Electricité « courant faible – Voix – Données - Images » 3.13.1– Caractéristiques du réseau

3.13.1.1 – Généralités Les caractéristiques d’un réseau doivent permettre d'offrir à tout occupant d'un établissement un accès aux ressources de communications V.D.I. et cela dans tous les locaux ayant une vocation pédagogique. Ce réseau pourra notamment : - supporter simultanément les applications V.D.I. actuelles et futures utilisant une bande passante utile de 0 à 250 MHz, - permettre les ré-affectations aisées des postes de travail, les modifications de topologie, les changements d'applications ou de type de réseau, rapidement et sans adjonction de câbles supplémentaires. Le dimensionnement du câblage sera adapté aux besoins initiaux ainsi qu'aux extensions à court et moyen terme. Le câblage sera défini de manière à être systématique, reconfigurable, banalisé et universel. Ceci implique qu'il sera suffisant en : - quantité (nombre de postes de travail et nombre de prises terminales), - qualité (respect des normes et des règles d'ingénierie), - évolutivité et adaptabilité (câblage non propriétaire). Il est à noter qu'une infrastructure peut être déployée sur un site composé d'un seul bâtiment ou de plusieurs bâtiments indépendants. La différence résidera dans le choix des types de câbles de rocade à utiliser (câbles intérieurs ou câbles extérieurs) et dans les précautions à prendre pour leurs mises en place. Le réseau devra respecter les normalisations internationales et européennes, ainsi que les règles de l’art en ce domaine, destinées à fournir une base technique et contractuelle commune pour l’ingénierie, la fourniture des composants, l’installation, la gestion et le test du câblage. Les locaux supposés accueillir des formations mais qui ne seront pas câblés recevront des fourreaux en attente ou des chemins de câble, permettant à terme de câbler les locaux en question sans intervention immobilière. Une ligne téléphonique permettant la souscription d'un abonnement privé sera prévu pour chaque logement. Le bureau du proviseur disposera d'une ligne téléphonique directe (ne passant pas par l'autocom).

A la vue des faibles performances des réseaux WIFI, de la pérennité aléatoire des investissements, des risques encourus en termes de sécurité (secret des communications illusoire, contrôle d’accès inopérant) et du principe de précaution en termes de santé publique, les systèmes WIFI seront évités.

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3.13.1.2 – Architecture générale du réseau

La figure ci-dessous décrit de manière générale l’architecture d’une infrastructure de Communication d’un lycée. - 1-01A B-01B

T1D3- 2 T S2D 2-1 B-01A B- 01B T1D3- 2 T S2D 2-1 B-01A B- 01B T1D3- 2 TS2D 2-1 B-01A B- 01B T1D3- 2 T S2D 2-1 B-01A B- 01B T1D3- 2

TS2D 2-1 Les principaux constituants d’une infrastructure de câblage sont les suivants : - le répartiteur général, point central de l’architecture, - le câblage capillaire alimentant les prises terminales, - les points d’accès, - les éventuels sous-répartiteurs, alimentés depuis le répartiteur général par les rocades cuivres et optiques, - le câblage primaire (les rocades) lorsqu’il est nécessaire de positionner des sous-répartiteurs. Le réseau sera dimensionné pour véhiculer des données à 1 Gbits/s à 250 MHz. Le réseau de câblage sera de catégorie 6 A avec liens de classe D. Il sera banalisé de topologie en étoile autour de sous-répartiteurs (ou locaux de brassage). Les étoiles seront composées d'un ensemble de câbles 4 paires torsadées reliant les postes de travail au répartiteur ou sous-répartiteur (distribution horizontale). La longueur des branches de l'étoile ne devra pas dépasser 90 mètres. Les chemins de câble seront surdimensionnés de 30%. Le nombre et le type de point d’accès par local figure dans les fiches fonctionnelles du guide des prescriptions tome 1.

3.13.1.3 – Mode WIFI A la vue des risques encourus en termes de sécurité (secret des communications illusoire, contrôle d’accès inopérant) et du principe de précaution en termes de santé publique, les systèmes WIFI seront évités. Dans le cas où aucune autre solution ne peut être mise en place, le Maître d’ouvrage recommande de prendre les précautions suivantes : - aucun réseau commun entre réseau administratif et pédagogiques ; - dans le cas d’une liaison inter bâtiments, les éléments d’interconnexion devront être équipés d’un système d’authentification réciproque ; - aucun accès en libre service ne pourra être proposé sur un réseau existant.

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Dans le cas d’une extension du réseau d’un établissement, les postes ayant à accès à ce réseau devront être identifiés et sans variation dans la durée. Le système retenu devra respecter et utiliser les normes suivantes : - communications cryptées selon la norme 802.11i, - authentification réalisée via un tunnel, - refus de connexion si le serveur d’authentification présente un mauvais certificat, - utilisation d’AES (cryptage), - distribution automatique de la clé maîtresse de chiffrement, - système installé et configuré par le fournisseur, - système sous contrat de maintenance. 3.13.2 – Câblage

3.13.2.1 – Câblage de distribution Les critères de choix d’un système de câblage porteront sur les aspects de valorisation suivants :

• la qualité de l’ingénierie réalisée par les bureaux d’études, • le service apporté par le fournisseur de matériel de câblage, • la facilité d’exploitation et d’administration, • la qualité et l’adéquation des composants, • le soin apporté par l’installateur à la mise en œuvre, • le rapport performance/coût.

Le câblage devra respecter les consignes suivantes :

• il doit être universel pour intégrer les équipements véhiculant de la voix, de l’image et des données informatiques,

• il doit être banalisé pour assurer les différents équipements et types de réseaux en tout point des bâtiments,

• il doit être performant pour assurer la transmission optimale des données et accepter les futures applications qui ne cesseront de faire croître les flux d’information,

• il doit être systématique pour que les bureaux puissent accepter le raccordement de nouveaux postes de travail,

• il doit être correctement dimensionné pour qu’il ne soit pas nécessaire d’ajouter des ponts de connexion,

• il doit être reconfigurable pour intégrer les différents équipements de manière rapide, économique et sans modification structurelle du câblage.

Le câblage de distribution relie le répartiteur principal aux sous-répartiteurs. Le câblage de distribution est réalisé au moyen de rocades, constituées de câbles multipaires d’une part, et de câbles optiques d’autre part. Ces câbles assurent : - le renvoi direct (passif cuivre) de la téléphonie et/ou de la vidéo en provenance du répartiteur général sur les câbles capillaires du sous-répartiteur, - la connexion des équipements actifs informatiques et/ou vidéo (optiques) du réseau situés dans le répartiteur général et dans les sous-répartiteurs. Ces rocades (cuivre + optique) seront mises en place entre le répartiteur général dans le local technique principal et les sous-répartiteurs dans les locaux techniques secondaires.

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3.13.2.2 – Rocades cuivres Nous préconisons d’utiliser des câbles multipaires directs de qualité téléphonique entre le LTP et les LTS, suffisants pour le déport de la téléphonie et de la vidéo analogique (l’informatique et la vidéo numérique utiliseront la Fibre Optique). Les câbles cuivre auront les caractéristiques principales suivantes : - multipaires torsadées, - écrantés (FTP), - 6/10°, - 0 Halogène, Gaine non propagatrice de la flamme (NFC 32070 C1). Le dimensionnement sera effectué en fonction du potentiel téléphonique (nombre de postes envisagé) et/ou vidéo analogique (éventuellement) de la zone, surdimensionné de 30% au minimum. Il sera prévu les tests du câblage informatique / téléphonique par un organisme agrée indépendant à la charge de l'entreprise (fourniture d'un cahier de recettes).

3.13.2.3 – Rocades optiques Le câblage optique doit être mis en place pour assurer les liaisons de distribution à usage des réseaux informatiques (ou vidéo numérique, voire téléphonie à terme), entre le répartiteur général et les sous-répartiteurs du site. Selon les distances mises en jeu et les applications envisagées, il sera étudié au cas par cas et défini dans le CCTP le type de fibre utilisé : multimode ou monomode. Il sera prévu les tests du câblage informatique / téléphonique par un organisme agrée indépendant à la charge de l'entreprise (fourniture d'un cahier de recettes). 3.13.3 – Répartiteurs et sous-répartiteurs Le répartiteur général sera situé dans un local technique courant faible au centre du site. Si le lycée est très étendu, il sera prévu des sous-répartiteurs de zone placés dans des gaines techniques spécifiques (surface minimum d'une gaine : 1,5 m2). L'ensemble des éléments métalliques des répartiteurs et sous-répartiteur sera raccordé à la terre informatique. Les répartiteurs ou sous-répartiteurs seront composés d'une baie 19 pouces dotée des caractéristiques et des équipements suivants :

• Profondeur 600 mm, largeur 800 mm. • Porte altuglas verrouillable. • Panneaux latéraux et de fond amovibles. • Toit ajouré. • Kit de ventilation disposé en partie haute pour l'extraction d'air. • Montant 19 pouces réglables en profondeur. • Des deux côtés en face avant, anneaux de cheminement vertical tous les 25 cm pour les cordons de

brasage. • Chemins de câbles type Cablofil sur les deux côtés en partie arrière de la baie, pour le cheminement

des câbles. • Eléments passe cordons 1 U entre chaque panneau ou équipement actif disposé dans la baie. • Socle doté d'une trappe d'ouverture suffisante pour le passage de l'ensemble des câbles. • Blocs de huit PC 2x10/16A+T.

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Dans cette baie viendront se fixer des panneaux RJ45. En dessous, des étagères seront mises en place pour accueillir le matériel actif du réseau informatique. La baie sera dimensionnée de façon à réserver un emplacement pour une extension de 30%. Les panneaux de RJ45 seront de 16 à 20 ports RJ45 maximum sur 1 U (ou 32 à 40 sur 2 U). Les prises RJ45 des panneaux devront être conçues pour recevoir un dédoubleur RJ45. Les adaptateurs munis de cordons sont strictement interdits. Ces panneaux seront équipés à l'arrière d'un organisateur de câbles. Un panneau passe cordons sera installé entre chaque panneau RJ45. La distribution informatique et téléphonique verticale et horizontale est réalisée depuis des panneaux RJ45. Des cordons de brassage seront livrés avec chaque baie : - jaune pour la téléphonie, - rouge pour le réseau administratif, - vert pour les rocades. 3.13.4 – Points d’accès

3.13.4.1 – Caractéristiques Les points d’accès seront réalisés par des prises RJ45 de catégorie 6 (catégorie identique au câblage). Elles seront conçues pour recevoir des adaptateurs (double RJ45, conjoncteur téléphonique simple, etc...). Elles seront constituées de 9 points (8 pour le transport des signaux et 1 pour relier le drain du câble à la terre). Chaque prise sera équipée d'un volet anti-poussière et porte étiquette. Chaque prise terminale RJ45 portera une étiquette de repérage fixée solidement. Le même numéro sera reporté dans le répartiteur sur la prise RJ45 correspondante. Chaque câble individuel portera aux deux extrémités une étiquette de même repère que la prise à laquelle il est connecté. Les câbles de rocades devront également être repérés à chaque extrémité. Pour chaque RJ45 téléphonique, il sera prévu un adaptateur RJ45 / prise en T.

3.13.4.2 – Configuration Un 'POINT ACCES ENSEIGNANT' correspondra à l'équipement nécessaire au raccordement informatique et téléphonique d'un poste de travail. Il se composera de :

• Une prise RJ45 informatique. • Une prise RJ45 téléphonique. • Trois prises de courant 2x10/16A+T avec détrompeur.

Un 'POINT ACCES ELEVE' correspondra à l'équipement nécessaire au raccordement informatique d'un poste de travail. Il se composera de :

• Une prise RJ45 informatique. • Deux prises de courant 2x10/16A+T avec détrompeur.

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Un 'POINT ACCES RESEAU' correspondra à l'équipement nécessaire au raccordement informatique d'une imprimante, d'un scanner, etc... Il se composera de :

• Une prise RJ45 informatique. • Une prise de courant 2x10/16A+T avec détrompeur.

Les logements des proviseurs et des gestionnaires pourront exceptionnellement posséder un point d'accès. La localisation des points accès est précisée dans les fiches fonctionnelles du tome 1 du guide des prescriptions. 3.13.5 – Autocommutateur Il sera prévu un autocommutateur de type numérique qui possédera les fonctionnalités suivantes :

• Gestion de la sélection directe à l'arrivée. • Gestion de l'accueil. • Gestion de l'annuaire. • Gestion de la numérotation abrégée. • Messagerie vocale. • Gestion de la taxation.

La capacité installée de l'autocommutateur sera supérieure de 50 % à la capacité câblée. Le standard téléphonique sera situé dans la loge gardien. Les appels en dehors des heures de service doivent être reçus dans la loge avec report dans les logements de fonction. Il sera prévu les modules ressources téléphoniques. 3.13.6– Locaux techniques

3.13.6.1 – Implantation géographique et zone d’influence Il sera retenu le principe d'implantation de locaux techniques (ou de coffrets) permettant d'irriguer les utilisateurs dans un rayon de 50 à 70 m, c'est-à-dire une distance réelle compte tenu des chemins de câbles et autres passages toujours inférieurs à 90 mètres. Ce rayon n'est pas seulement horizontal, sur un même niveau, mais également vertical, ce qui présente l'avantage de desservir des utilisateurs aux niveaux inférieurs et supérieurs.

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D’une manière générale et dans le but de simplifier la gestion du câblage, nous limiterons au maximum le nombre de sous-répartiteurs et augmenterons la qualité de chacun. Il est nécessaire de considérer l’ensemble d’un site afin d’en conserver l’homogénéité même si certains bâtiments qui le composent ne sont pas concernés immédiatement par des travaux. Le positionnement des locaux techniques nécessite donc la définition des Zones d’Influences.

3.13.6.2 – Local technique principal Afin d’optimiser les longueurs de câble (notamment les rocades), le Local Technique Principal, LTP , sera placé dans la zone d’influence la plus centrale du site. Il desservira les points d’accès situés à moins de 90 mètres (câblage capillaire) et irriguera tous les locaux ou coffrets techniques secondaires hébergeant les sous-répartiteurs (câblage fédérateur : rocades optiques + cuivres). Caractéristiques principales : - surface comprise entre 12 et 20 m² sur plancher technique, il assure une volumétrie permettant l’implantation de l’ensemble des matériels et le déplacement d’un technicien (hauteur sous plafond = 2,50m) ; - éloignement d’au moins 3 mètres des principales sources de parasites (ascenseurs, transformateurs,...) ; -mise en œuvre d’un faux plafond, et éventuellement d’un faux plancher ; -mise en œuvre de chemins de câbles compartimentés de 300mm au minimum pour permettre l’installation des câbles courants forts et faibles VDI (câbles installés à l’opposé dans le chemin de câbles) ; - alimentation électrique d’une puissance supérieure de 30 % au total de la puissance nominale des équipements potentiels à installer (minimum 5 KVA) ; - température ambiante comprise entre 19 et 25°C (prévoir rafraîchissement ou climatisation); - ventilation d’environ 200 m3/h ; - éclairage d’intensité minimale 500 lux avec luminaires équipés de ballasts électroniques pour éliminer les perturbations électromagnétiques; - passage libre de 85 cm pour l’accès ; - poste téléphonique ; - bandeau (goulotte) comprenant 4 points d’accès (2 RJ45 + 2 PC220) pour connecter les serveurs informatiques, le téléphone, éventuellement une station de travail, ou tout autre équipement à venir, au sein d’un local ; - respect des normes incendie et sécurité de l’établissement ; - lampe portative de sécurité sur support mural (raccordement sur PC à l’entrée du local) ; - 3 prises de courant banalisées de type domestique (afin qu’un technicien de maintenance ne branche pas ses outils dans la baie ou sur les PC u réseau VDI).

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Les terres électroniques doivent être interconnectées par une liaison de masse au plus court (L<50 cm) à un nœud du réseau maillé (maille 50 X 50 du faux plancher). Les câbles de transmission de l’information sont à passer dans un chemin de câble métallique plein dédié boulonné à celui des câbles d’alimentation VDI. Les chemins de câbles doivent être interconnectés tôle à tôle sur le maillage. Idem pour les baies (éviter toute liaison de masse de plus de 10 cm). Les câbles doivent être plaqués sur les chemins de câbles. Point de convergence d'équipements électroniques à vocation informatique, téléphonique, et vidéo, le local technique principal est un endroit sensible. Son accès sera réglementé en créant, par exemple, un numéro de clé unique (clé non banalisée). Préconisation pour la réalisation d'un faux plancher : Réalisation d’un faux plancher (dalles métalliques sur le dessous) posé sur des chandelles (vérins métalliques) raccordées entre elles par des petites agrafes à ressort (reprise de masse) par un câble sur 25 mm² cuivre. Installation d’une ceinture de terre : plat de cuivre 25mm relié à la terre principale du bâtiment par un câble cuivre de section 35mm² au minimum, cette ceinture étant installée sur les 12 arrêtes du local (ceinturage bas, ceinturage haut, les 4 angles verticaux, le tout interconnecté). Hébergement : Le local technique principal (LTP) doit héberger : - le répartiteur général proprement dit, constitué d’une ou plusieurs baies fermées (selon le nombre de prises et d'équipements), correctement ventilées (19 pouces, 800x800, de 42 unités de hauteur au minimum) recevant les panneaux de brassage du câblage capillaire, les équipements actifs informatiques, les panneaux de raccordement des ressources autocommutateur et/ou vidéo et les départs de rocades cuivres et optiques ; - l'autocommutateur ou système de communication les arrivées « opérateurs » ; - éventuellement, les ressources informatiques (serveurs, imprimantes, stations de travail,...), les périphériques de l’autocommutateur, une ou plusieurs tables (pour les serveurs informatiques, entre autres) ; - un onduleur pouvant secourir les équipements implantés dans ce local.

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3.13.6.3 – Local technique secondaire

Les Locaux Techniques Secondaires, LTS, ou Coffrets Techniques Secondaires CTS, à implanter dans chaque zone d’influence d’un câblage (autre bâtiment, distance > 90m d'un autre local technique). Note : le choix d'implanter un local (LTS) ou un coffret (CTS) sera directement lié au nombre de prises à desservir dans la zone concernée et aux équipements à intégrer dans le sous-répartiteur. Caractéristiques principales : - surface comprise entre 9 et 15 m², ils assurent une volumétrie permettant l’implantation de l’ensemble des matériels et le déplacement d’un technicien (hauteur sous plafond = 2,50m); - éloignement d’au moins 3 mètres des principales sources de parasites (ascenseurs, transformateurs,...); - faux plafond, et éventuellement faux plancher ; - chemins de câbles compartimentés de 300mm au minimum pour permettre l’installation des câbles courants Forts et faibles VDI (câbles installés à l’opposé dans le chemin de câbles); - alimentation électrique d’une puissance supérieure de 30 % au total de la puissance nominale des équipements potentiels à installer (minimum 5 KVA) ; - température ambiante comprise entre 19 et 25°C (prévoir rafraîchissement ou climatisation); - ventilation d’environ 200 m3/h ; -éclairage d’intensité minimale 500 lux avec luminaires équipés de ballasts électroniques pour éliminer les perturbations électromagnétiques; - passage libre de 85 cm au niveau de l’accès au local ; - bandeau (goulotte) comprenant 2 points d’accès (2 RJ45 + 2 PC220)pour connecter les serveurs informatiques, le téléphone, et éventuellement une station de travail, ou tout autre équipement à venir, au sein d’un local ; - respect des normes incendie et sécurité de l’établissement; - lampe portative de sécurité sur support mural (raccordement sur une des PC à l’entrée du local); Note : s’assurer qu’il existe bien 3 prises de courant banalisées de type domestique dans le local technique (afin qu’un technicien de maintenance ne branche pas ses outils dans la baie ou sur les PC220 du réseau VDI). Les câbles de transmission de l’information sont à passer dans un chemin de câble métallique plein dédié boulonné à celui des câbles d’alimentation VDI. Les chemins de câbles doivent être interconnectés tôle à tôle sur le maillage (éviter toute liaison de masse de plus de 10 cm). Les câbles doivent être plaqués sur les chemins de câbles.

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Point de convergence d'équipements électroniques à vocation informatique, téléphonique, et vidéo, le local technique secondaire est également un endroit sensible. Son accès sera réglementé en créant, par exemple, un numéro de clé unique (clé non banalisée). Hébergement : Les locaux techniques secondaires (LTS) ou coffrets techniques secondaires (CTS) hébergent : - les sous-répartiteurs proprement dit, constitué d’une baie fermée (19 pouces, 800x800, 42 U minimum) ou d’un coffret fermé (19 pouces, profondeur 500 mm minimum, 12 U minimum) recevant les panneaux de brassage du câblage capillaire, les équipements actifs informatiques, les panneaux de raccordement des rocades cuivres et optiques ; -éventuellement, des équipements informatiques (serveurs, imprimantes, stations de travail,...), un autocommutateur ou système de communication, une ou plusieurs tables (pour les matériels informatiques, entre autres) ; - un onduleur pouvant secourir les équipements implantés dans ce local.

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3.14 – Electricité « courant faible – Alarmes et sécurité incendie » 3.14.1– Objectifs Le Système de Sécurité Incendie est défini comme un ensemble de matériels servant : • à collecter toutes les informations ou ordres liés à la seule sécurité incendie ; • à les traiter ; • à effectuer les fonctions nécessaires à la mise en sécurité d'un bâtiment ou d'un établissement ; 3.14.2– Caractéristiques Les matériels constitutifs du système de sécurité incendie doivent être admis à la marque NF et estampillés comme tels. Pour les établissements d’enseignement « R », les équipements d’alarme seront de type 2b pour les 1ère ,2ème et 3ème catégorie et de type 4 pour les 4ème et 5ème catégorie. Pour les bâtiments avec locaux à sommeil, les équipements d’alarme seront de type 1 avec SSI cat A. La mise en œuvre du système de sécurité incendie sera conforme aux règlements concernant les établissements recevant du public (câblage des diffuseurs sonores, des dispositifs actionnés de sécurité, ...). La centrale d'alarme incendie devra être intégrée dans une baie standard 19 pouces située dans la loge gardien. Les déclencheurs manuels seront à double action à membrane déformable, équipés de leds et de couvercle. L'asservissement des portes coupe-feu à la centrale d'alarme incendie sera réalisé à l'aide de ventouses type sabot, boîtier fonte, montage au sol, avec bouton de coupure d'alimentation. La fixation au sol des ventouses devra être réalisée de façon robuste (utilisation de chevilles métalliques à expansion). Dans le cas où la mise en place de ventouses au sol est impossible pour des raisons techniques, l'asservissement sera réalisé à l'aide de bloc compact de sécurité avec sélecteur de fermeture incorporé, bouton de coupure d'alimentation. La fixation des blocs devra être réalisée sur une surface plane et de façon robuste (utilisation de chevilles métalliques à expansion).

Toutes les alarmes (incendie, défaillance technique des équipements, anti- intrusion) seront centralisées dans la loge, avec report dans les logements de fonction et les chambres de Maître d’Internat.

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3.15 – Electricité « courant faible – Divers » 3.15.1 – Diffusion de messages – Sonneries de fin de cours - Sonorisation Il sera prévu un système de programmateur horloge mère (avec radio synchronisation sur un émetteur) pour la diffusion de messages, de morceaux musicaux et la gestion des sonneries de début et fin de cours (audible en tout point du lycée et dans la cours de récréation). Le programmateur horloge mère, intégrée dans une baie standard 19 pouces, avec amplificateur et le pupitre micro seront installés dans la loge gardien. L’établissement sera sonorisé de manière non « agressive ». Le système permettra le raccordement d'une platine pour la diffusion de musique. La diffusion des signaux de début et fin de cours pourra être sous forme de notes de carillon ou de morceaux de musique. Des horloges satellites seront installées dans les locaux suivants :

• Salle à manger des élèves. • Hall d'entrée. • CDI.

3.15.2 – Télévision Il sera prévu l'installation d'une antenne hertzienne et d'une antenne satellite motorisée. Il sera prévu des prises TV ou un accès TNT dans les locaux suivants :

• Le local technique informatique. • Le hall d'entrée. • La salle à manger des élèves. • Le CDI. • Le foyer des élèves. • L’internat • Les salles polyvalentes • Les salles de cours de langues

Le poste de travail vidéo (enregistrement des émissions) sera situé dans le local technique courant faible. Les logements de fonction seront raccordés sur l'antenne hertzienne du lycée. Il faudra respecter la norme UTE C 91-100, concernant la protection de la radio et de la télévision contre les troubles parasites.

- Sonorisation - Télévision - Interphone

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3.15.3 – Interphones – Commandes des portails électriques Des interphones seront prévus aux différents accès du lycée. La loge gardien sera reliée à l'ensemble des interphones (mis à part l'interphone des logements de fonction). Depuis la loge gardien, il sera possible de commander l'ensemble des portails électriques. Un combiné sera situé dans le bureau du chef de cuisine pour commander l'ouverture du portail de livraison de la cuisine. Les portails électriques non visibles depuis la loge seront surveillés par des caméras de vidéo surveillance. Un interphone sera prévu pour l'accès aux logements de fonction. Il sera prévu un combiné dans chaque logement. Chaque locataire pourra, après l'appel d'un visiteur, commander l'ouverture de la porte principale d'accès aux logements, qui se refermera et se verrouillera seule. Les platines de rue seront de type métallique antivandale. Il sera prévu des étiquettes pour repérer les personnes appelées (loge gardien, cuisine, logement 1, logement 2, ...). Les portes devront se refermer et se verrouiller seules. Les gâches électriques devront être pourvues d'une commande manuelle par clef. La fermeture des portillons et portails d'accès élèves sera assurée par des ventouses électromagnétiques.

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3.16 – Electricité « courant faible – Gestion Technique » La législation sur l’environnement, l’optimisation de la consommation d’énergie et la sécurité des occupants favorise le développement de la gestion technique dans les bâtiments. Aujourd’hui, en plus des fonctions traditionnelles (chauffage, ventilation et climatisation, électricité) la gestion technique du bâtiment doit répondre à de nouveaux besoins tels que la détection d’incendie, le contrôle des accès et les alarmes techniques. Dans le domaine de la Gestion technique, nous pouvons distinguer plusieurs types d'installations : - La Domotique est le terme utilisé dans le domaine de l'habitat et regroupe des techniques d'automatisme, d'informatique, de télécommunication qui permettent entre autres : de travailler à domicile, de gérer intelligemment les temporalités de toutes les fonctionnalités de l'habitat et les tâches domestiques, de contrôler l'espace sécurité globalisant la sécurité technique, humaine, effraction, vol (surveillance), incendie, et de communiquer dans l'espace interne et externe de l'habitat. - La Gestion Technique Centralisée (GTC) qui est un système de traitement des informations d'un seul domaine technique (chauffage, ou éclairages, ou climatisation, etc.) provenant d'un même site et qui utilise généralement un réseau de communication propriétaire (propre au constructeur). - La Gestion Technique des Bâtiments (GTB) qui est l'ensemble des systèmes de traitement des informations provenant d'un même site. La GTB traite les mêmes éléments que la domotique à une plus grande échelle.

- La Télégestion qui permet de gérer à distance une installation technique incluant le traitement de données économiques et statistiques.

Les maîtres d’œuvre rechercheront donc le développement de ces technologies en assurant les fonctions minimales suivantes :

• saisie des scénarios d’occupation et des consignes, • liaison et cohérence avec le système de gestion du chauffage, • programmation par zone de la ventilation, • programmation par zone d’éclairage, • report des relevés de consommations (énergie et eau).

Il sera à minima prévu une centrale de signalisation des défauts techniques : contrôle de l’alimentation électrique, chaufferie, ascenseurs, autocommutateur. Le système sera conçu pour une exploitation aisée par un personnel non spécialisé.

Les Maître d’œuvre rechercheront le développement de la gestion technique afin d’optimiser la consommation d’énergie et la sécurité des occupants.

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3.17 – Panneaux photovoltaïques

Avant toute installation de panneaux photovoltaïques, que ce soit sur un bâtiment existant ou en projet, le concepteur devra transmettre pour avis un dossier au service prévention du service d’incendie et de secours territorialement compétent.

La mise en place d’une installation photovoltaïque sera réalisée conformément aux dispositions réglementaires applicables au bâtiment concerné en matière de prévention contre les risques d’incendie et de panique (notamment accessibilité des façades, isolement par rapport aux tiers, couvertures, façades, règle du C+D, désenfumage, stabilité au feu…) L’ensemble de l’installation sera conçu selon les préconisations du guide UTE C15-712, en matière de sécurité incendie. L’ensemble de l’installation sera conçu en matière de sécurité incendie selon les préconisations du guide UTE C15-712 et du guide pratique réalisé par l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) avec le Syndicat des Energies Renouvelables (SER) baptisé "Spécifications techniques relatives à la protection des personnes et des biens dans les installations photovoltaïques raccordées au réseau". Toutes les dispositions seront prises pour éviter aux intervenants des services de secours ou des équipes de maintenance tout risque de choc électrique au contact d’un conducteur actif. Cet objectif peut notamment être atteint en mettant en place un système de coupure d’urgence positionné au plus près de la chaîne photovoltaïque, piloté à distance depuis une commande regroupée avec le dispositif de mise hors-tension du bâtiment ; Une transparence sera donnée à l’installation en affichant en temps réel les performances de la centrale photovoltaïque, de préférence dans le hall de l’établissement.

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Bien que la priorité du maître d’ouvrage soit orientée vers la réduction de ses besoins en améliorant l’isolation de l’enveloppe de ses bâtiments, les concepteurs pourront avoir recours à l’énergie solaire et plus particulièrement aux panneaux photovoltaïques pour améliorer les performances énergétiques des ouvrages.

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3.18 – Ascenseur – Monte charge 3.17.1 – Ascenseurs Conformément à la réglementation, un ou des ascenseurs sont à prévoir pour l’accessibilité des handicapés. Un ascenseur au moins desservira l’ensemble des niveaux. Le positionnement des ascenseurs devra être optimisé en fonction de leur nombre. Il devra permettre la distribution de matériel dans les locaux (chariot avec du matériel informatique par exemple). La cabine, la porte (face intérieure et extérieure) et les façades palières seront renforcées de manière à pouvoir résister aux chocs et aux frottements et habillées d’un revêtement anti-graffitis. Façades et portes extérieures : inox brossé. Parois intérieures : stratifié sans miroir par exemple. Afin de concevoir des ascenseurs énergiquement performants, les cabines seront correctement dimensionnées (éviter leur surdimensionnement) et les systèmes de motorisation seront électriques (plutôt que hydrauliques). Les appareils pourront être à vitesse variable et l’éclairage sera asservi à l’utilisation. Le pilotage des ascenseurs devra assurer une gestion rationnelle des déplacements, réduisant également le nombre de démarrages. Les ascenseurs seront avec remise à niveau en cas de coupure de courant. La précision d’arrêt sera garantie inférieure à 1 cm. Le passage libre des portes sera au minimum de 0.80 m avec temps d’ouverture adapté. Capacité inférieure ou égale à 800 kg. Dimension intérieure : au moins 1.40 m x 1.10 m.

Un ascenseur est obligatoire : 1) Si l'établissement ou l'installation peut recevoir cinquante personnes en sous-sol, en mezzanine ou en étage ; 2) Si l'établissement ou l'installation reçoit moins de cinquante personnes lorsque certaines prestations ne peuvent être offertes au rez-de-chaussée. Le seuil de cinquante personnes est porté à cent personnes pour les établissements d'enseignement. Un appareil élévateur ne peut remplacer un ascenseur que si une dérogation est obtenue dans les conditions fixées à l'article R. 111-19-6. Dans ce cas, l'appareil élévateur doit être d'usage permanent et respecter les réglementations en vigueur.

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3.17.2 – Monte-charge L’implantation d’ateliers pédagogiques industriels en étage implique la mise en place d’un monte-charge, si le relief du terrain ne permet pas la mise en place d’accès de plain pied. Cet équipement sera de préférence couplé avec l’éventuel ascenseur à installer et les prescriptions énergétiques seront les mêmes que pour les ascenseurs.

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3.19 – Signalétique

Il sera prévu : - une signalétique conforme au règlement de sécurité et au règlement accessibilité, - une signalétique générale à l’entrée de l’établissement (panneau d’orientation, fléchage), - une signalétique routière sur les voiries intérieures, - un repérage des niveaux à chaque palier d’escalier et d’ascenseur, - une signalétique sur toutes les portes (numérotation logique avec le rappel d’étage), - des indications de sorties, - des tableaux synoptiques d’orientation par zone fonctionnelle et répartis dans les bâtiments.

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CHAPITRE IV – EXIGENCES PARTICULIERES « AMENAGEMENTS EXTERIEURS »

4.1 – Nature des prestations Les prestations liées aux aménagements extérieures concernent le traitement des espaces extérieurs suivants :

• les voies de circulations automobiles (y compris les signalisations horizontales et verticales), • les voies de circulation piétonne, • la gestion des eaux pluviales, • les espaces extérieurs d’accompagnement et leur mobilier, • les aménagements paysagers minéraux et végétaux, • les réseaux avec tous les raccords (y compris les raccords avec les réseaux publics), les installations

de détente et de comptage et tous les équipements liés au réseau, le poste transformateur, • la clôture d’enceinte du lycée.

Les aménagements extérieurs devront être accessibles aux handicapés. Les aires de parking véhicules visiteurs et autobus, hors enceinte, ne sont pas comprises dans l’opération. L’imperméabilisation des sols sera limitée. Il faudra prendre en considération l’ensemble des flux de circulation et la démarche environnementale devra favoriser les transports les moins polluants, soit par ordre d’importance : les piétons, les deux-roues, les cars scolaires et les bus urbains, et en dernier lieu les voitures individuelles. Cette hiérarchie devra s’exprimer par la qualité du traitement paysager de chaque circulation.

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4.2 – Voiries et Réseaux Divers (VRD) 4.2.1 – Accès et cheminements Il est préférable de prévoir des ouvrages en serrurerie (murs de clôture) que des murs en dur à l'entrée du lycée (à définir selon les possibilités offertes par le P.L.U.) L'entrée principale est constituée d'un portail accès véhicules et d'un portillon accès piétons, prévoir également : Un accès véhicules pour le parking professeur, un accès véhicules pour les livraisons, un accès véhicules et piétons pour les logements. Les accès et cheminements seront aisés pour les handicapés. La sécurité du lycée étant d'autant plus grande que le nombre d'accès est limité, un même accès peut avoir plusieurs fonctions (en accord avec le Maître d’Ouvrage). Les accès et les emplacements des garages à vélos et deux-roues motorisés doivent être prévus pour une utilisation en toute sécurité et sous surveillance. Ils doivent également donner un accès fonctionnel à l’établissement et être le plus proche possible des zones de cours. Le ou les portails d'accès véhicules seront motorisés, équipés d'interphone et d'un dispositif d'ouverture à carte pour les accès professeurs et logement. Les commandes d'ouverture seront ramenées à la loge sauf pour le parking logement. Les portillons d'accès piétons sont équipés d'une ventouse électromagnétique et d'un interphone relié à la loge pour l'accès élèves, aux logements pour l'accès logement. Une surveillance vidéo des accès véhicules devra être envisagée dans le cas où les portails concernés ne sont pas visibles de la loge. Vérifier le rayon de giration des véhicules les plus encombrants, (exemple : camions et véhicules de secours), de façon à ce que les manœuvres puissent être effectuées simplement et dans les limites des voiries. Les séparations entre les différentes voiries (circulations véhicules, cours, accès piétons, etc…) doivent être matérialisées par des bordures.

- Prévoir des chaussées dites "souples" et non des chaussées "rigides" (dalles, béton, etc. ...).

- Les Maître d’œuvre proposeront de manière systématique des systèmes innovant d’assainissement autonome.

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Points de vigilance

Attention aux finitions et à la protection des façades Permettre un cheminement en périphérie des bâtiments

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4.2.2 – Eau - Assainissement Proscrire la plantation d'arbres à proximité de canalisations, dans le cas de plantations existantes, prévoir un système de protection contre les racines. Il est obligatoire de prévoir un réseau de type "séparatif" jusqu'en limite de propriété. Il sera aussi prévu des installations de traitement des eaux s’écoulant des parkings (séparateur à hydrocarbures, etc.). Des systèmes innovants d’assainissement autonome seront également étudiés pour être proposés à titre démonstratif : - Lagunage à microphytes (plusieurs bassins, à plus de 200 mètres), - Epuration par les plantes (cascade successive de bassins à microphytes et d’espaces plantés, à plus de

200 mètres), - Epuration sur lits de roseaux, - Epuration hélio-biologique en milieu fermé (écosystèmes miniaturisés dans une serre)… 4.2.3 – Réseau électrique Pour les réseaux d'éclairage (de préférence fixés sur les bâtiments), prévoir des luminaires "anti-vandales". Un éclairage extérieur par électricité photovoltaïque sera recherché (et surtout pour les luminaires isolés).

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4.3 – Mobilier urbain - Clôture

Tous les mobiliers sont exposés à un vandalisme éventuel, il convient donc de choisir du mobilier robuste.

Clôture rigide en panneaux de grillage soudé et plastifié, fixé sur poteaux, d'au moins 1,80 m de hauteur pour les parties donnant sur des voies ou espaces publics. Proscrire les clôtures en grillage torsadé plastifié souple (en rouleau).

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4.4 - Espaces verts 4.4.1 – Aménagements paysagers Des aménagements paysagers et des plantations doivent être systématiquement intégrés à l’opération, à un niveau significatif. Ils seront donc traités avec la même attention que le bâtiment et devront faire l’objet d’un « parti paysager » clairement exprimé qui intègre leurs différentes vocations (accueil, récréation, mise en scène de la qualité environnementale, pédagogie,…). D’une façon générale, la végétation sera choisie parmi les essences locales et nécessitant peu d’arrosage et d’entretien (préférer par exemple un type prairie que pelouse), mais celle-ci pourra être enrichie d’apport divers permettant d’exprimer au mieux les potentialités du site et les rôles attribués aux plantations :

• esthétique : organisation spatiale, structuration du paysage, lisibilité du site, effets de matières, de couleur, de lumière, marquage ou au contraire atténuation des limites, etc.

• biologique : enrichissement du milieu, biodiversité, support au développement de la vie animale, capacité à enclencher des dynamiques écologiques, etc.

• climatique : créations de microclimats, protection contre le vent, modification du régime hydrique, plantation d’arbres à feuilles caduques pour les façades exposées à l’ensoleillement, etc.

• pédagogique : support d’observation d’expérimentation, capacité d’illustration, etc. Les plantations sont essentielles dans la constitution de paysage nouveau du projet. Le choix des essences et des structures végétales, ainsi que leurs fréquences d’entretien sera décrit avec précision en exposant les raisons des choix et les effets attendus sur la perception du site, l’évolution du milieu, l’impact sur les conditions de vie et la modification des facteurs climatiques. On plantera au moins 1 arbre et 2 arbustes (haies notamment) pour chaque 10 m² de Surface Hors Œuvre Brute de bâtiment construit ou réaménagé. Les plantations peuvent être en proximité du bâtiment mais également être réalisées dans l’ensemble de l’emprise de l’établissement. 4.4.2 – Imperméabilisation des sols Afin de limiter l’imperméabilisation des sols, des fossés ouverts et des installations de retenue et d’infiltration contribueront à un enrichissement de l’aménagement des espaces libres. Hormis pour les surfaces pouvant générer des pollutions permanentes ou accidentelles (parking…), on cherchera en premier lieu à retenir l’eau pour la laisser ensuite s’infiltrer sur place dans le sol. Le déversement dans la canalisation d’évacuation n’est à envisager qu’en dernier recours, qu’au cas où il n’est pas possible d’infiltrer sur place (zone de protection de captage, sol pas assez perméable). A aucun moment la nappe phréatique ne devra être mise en danger par les infiltrations.

Les espaces extérieurs, en termes d’image et de relation avec le bâtiment et son environnement, seront directement représentatifs de la Qualité Environnementale de l’opération.

Ils seront un véritable lieu de vie pour les lycéens et les étudiants, aussi noble que l’espace intérieur du bâtiment et une réflexion globale devra intégrer les différents flux de circulation.

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4.4.3 – Réseau d’arrosage L'installation d'un réseau d'arrosage intégré et raccordé au réseau de stockage de l’eau pluviale pourra être envisagée pour pérenniser la qualité des espaces paysagers, dans le cas où cette prestation est spécifiée au programme. Préférer les arroseurs de type "Rain-Bird" ou équivalent muni d'un dispositif anti-vandalisme, à défaut, prévoir l'installation de bouches d'arrosage, protégées efficacement du gel, distantes les unes des autres de 100 m. Le réseau d’arrosage connecté sur le réseau d’eau potable est à proscrire. En outre, la récupération des eaux de pluies pour l‘arrosage des espaces extérieurs sera systématiquement envisagée. 4.4.4 – Circulation piétonne L’aménagement des espaces extérieurs devra prendre en compte le confort du piéton (confort visuel et climatique, sentiment de sécurité,…). Préconiser des allées piétonnes élèves de largeur adaptée au flux des circulations sans être inférieure à 1,40 m de largeur. Choisir des revêtements de surfaces ne s'exportant pas sur les espaces verts ou dans les locaux et des bordures en béton préfabriquées.

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4.5 – Terrain multisports En règle générale, les terrains multisports permettront la pratique du handball, du volley-ball et du basket-ball. Les terrains seront revêtus d’un gazon synthétique en polypropylène vert sur l’aire de jeux. Le traçage des lignes de jeux seront en gazon synthétique blanc. Caractéristiques mécaniques du gazon : Imputrescible, résistance à l’arrachement du brin par une extrémité = 7 da N, résistance à la rupture du dossier dans le sens du tuftage 73 da N, dans le sens inverse du tuftage 68 da N. La garantie du complexe sera de 10 ans. Le revêtement en gazon synthétique à mettre en œuvre sera lesté avec un sable siliceux, lavé et séché grains ronds conforme aux normes en vigueur, et granulométrie d/D 0,3/0,07 mm et dosé à 25 kgs au m2.

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CHAPITRE V – EQUIPEMENTS MOBILIERS

5.1 – Equipements de cuisine 5.1.1 – Caractéristiques techniques

5.1.1.1 – Dispositions communes L’énergie utilisée sera mixte ou tout électrique. En règle générale, la distribution des repas sera assurée par un self-service en ligne ininterrompue. Attention aux doubles lignes de self compliquées à gérer. Le choix des gros équipements et l’agencement des locaux adaptés aux spécifications du programme (composition du piano, chambres froides, etc.) ont des répercutions importantes sur les consommations énergétiques. Dans l’optique de concevoir une cuisine professionnelle performante, il sera nécessaire de veiller aux consommations d’énergie et d’eau. Ainsi tous les équipements de cuisine seront à haute efficacité énergétique (COP performant des chambres froides, récupération d’énergie sur les condenseurs ou sur l’air extrait, plaques à induction ou gaz avec économiseurs de feu, fours à convection forcée et à vapeur, machines à laver la vaisselle et séchage à haut rendement,...) et économes en eau (réducteurs de pression, limiteurs de débit,…). Par ailleurs, tous les équipements devront être agrées "NF - Hygiène alimentaire" ou avoir reçu l’avis de conformité LERPAC (Laboratoire d’Etude et de Recherche pour l’Alimentation Collective). Ils seront conformes aux normes européennes (CE). Tout liquide doit pouvoir s’écouler vers l’extérieur sans rencontrer d’obstacle ou doit pouvoir être récupéré, s’il s’infiltre, dans un tiroir facilement accessible (fours, feux nus, plaques, etc…). Dans le cas de portes coulissantes, les rails et coulisses ne doivent pas permettre l’accumulation de débris alimentaires et doivent être faciles à nettoyer (ouverture à l’extrémité du rail), et suspendus. L'ensemble des surfaces techniques et circulations sera nettoyable au moyen de poste de lavage avec EC/EF, vanne de mélange, judicieusement disposée.

Les siphons et caniveaux de sol seront en inox 20/10e d'épaisseur, ceux-ci seront parfaitement nettoyables, avec panier récupérateur et siphon cloche.

Les descriptions du présent paragraphe ont pour objectif de préciser les techniques et et prestations à mettre en œuvre afin d'obtenir le niveau de qualité attendu par le Maître d'Ouvrage dans le respect du cadre économique, quelque soit le type de restauration (cuisine centrale, autonome, liaison froide ou chaude). Toutefois, il ne s'applique qu'aux locaux spécifiques "cuisine" hors salles à manger et sanitaires publics.

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5.1.1.2 – Plonge, lavabos, mobilier inox, poste de lavage La chaudronnerie sera entièrement réalisée en acier inoxydable. Les tables seront de gamme standard, avec une profondeur de 700 mm. Le châssis ou piétement des tables, table armoire et plonge sera en tube rond d'acier inoxydable, monté sur embases de réglage en acier inoxydable. Cette structure assurera une parfaite rigidité à l'ensemble. Les tables seront toutes avec étagère basse et munies de tiroir à raison de 1 par mètre environ. Les tiroirs seront constitués d'un support coulissant sur lequel viendra s'emboîter un bac afin de faciliter le nettoyage. La hauteur standard de la chaudronnerie inox sera de 850 mm avec possibilité de réglage jusqu'à 900 mm. L'ensemble des tables, plonges et meubles auront un dosseret de 100 x 20 mm uniforme et monobloc, obturé en bout. Le matériel MOBILE sera équipé de 4 roulettes inox pivotantes dont 2 équipées d'un système de blocage. Les roulettes seront du type caoutchoutées à bandage non traçant, agréées CNERPAC (facilement nettoyables). Le système de blocage sera du type : frein de roulement et de pivot. Les placards seront équipés de portes coulissantes doublées suspendues sur rail. Les bacs de plonge seront en acier inoxydable à bord anti-ruissellement, fond pentu, angles arrondis, munis de crépine amovible, bande à surverse, siphon et seront parfaitement insonorisés par une protection en sous-face. Les plonges auront une profondeur de 800 mm. L'évacuation sera munie d'un siphon en laiton chromé. L'alimentation en eau de chaque bac se fera par robinetterie en bronze chromé de première qualité. Toute la visserie de fixation murale sera en acier inoxydable. Avec les lavabos à commande non manuelle seront fournis distributeurs de serviettes à usage unique, distributeurs de savon liquide et poubelle.

5.1.1.3 – Matériel de cuisson Les matériels de cuisson seront entièrement réalisés en acier inoxydable. Le dessus des appareils possèdera des bords tombé de 25 mm minimum. Les appareils seront sur châssis mécano-soudé. Les habillages extérieurs, façades, côtés et arrières seront en acier inoxydable. Toutes les ferrures, garnitures, visserie et manettes de manœuvre employées seront en acier inoxydable. Les façades et les côtés non chauffants des appareils ne devront pas dépasser la température de 45°C. Tous les appareils devront répondre dans leur intégralité aux NORMES HOMOLOGUEES, toutes les dispositions nécessaires dans le domaine de la sécurité des travailleurs et protection "ANTI-ACCIDENT" devront être impérativement prévues. Une plaque signalétique sera fixée sur la face avant du matériel et indiquera : la référence de l'appareil, la date de fabrication, la puissance de raccordement, la nature de l'agent thermique utilisé.

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Friteuse Les friteuses seront de type "à haut rendement". Principales caractéristiques :

• Résistances relevables et plates à grande surface d’échange • Régulation électronique avec thermostat placé au centre de la cuve • Nettoyage des résistances par système pyrolyse • Zone froide de grande capacité

Bloc grillades Référence qualitative : CHARVET, ROSIERE, CAPIC, WELBILT ou équivalent. Fours Four mixte gaz / électrique à format gastronome. Structure entièrement réalisée en acier inoxydable. Les angles intérieurs de la chambre seront arrondis et les parois lisses et continues pour faciliter le nettoyage. Fonctions principales :

• Air pulsé • Vapeur • Mixte • Remise en température • Vapeur basse température

Four équipé de sonde à cœur et de douchette de nettoyage. Porte à double épaisseur et vitrée avec éclairage. Les appareils seront efficacement calorifugés, le calorifuge employé devra être : imputrescible, hydrofuge, non sujet au tassement dans le temps, stable physiquement (désagrégation et délitage), incombustible.

5.1.1.4 – Matériel électromécanique Tous les matériels seront livrés en parfait ordre de marche avec tous les dispositifs et accessoires permettant un fonctionnement rationnel de l'appareil. L'ensemble des parties métalliques des matériels sera réalisé en acier inoxydable. Les parties visibles seront polies finition au grain 220. Les parties internes des appareils au contact direct des aliments seront impérativement en matériaux agréés "HYGIENE ALIMENTAIRE", facilement démontables, de forme simple, permettant un nettoyage parfait et rapide. Le matériel électrique sera prévu avec bouton "Marche/Arrêt", protection thermique incorporée et câbles d'alimentation conformes aux normes U.T.E. et à la législation en vigueur. Il sera équipé d'un bouton d'arrêt d'urgence type "Coup de poing" et sécurité "Manque de tension", interdisant la remise en marche involontaire après une coupure de courant. Chaque appareil nécessitant une arrivée d'eau sera pourvu d'un robinet d'arrêt non saillant et parfaitement accessible à tout moment de type robinet quart de tour à boisseau sphérique.

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Une plaque signalétique sera fixée sur la face avant du matériel et indiquera : la référence de l'appareil, la date de fabrication, la puissance de raccordement, la nature de l'agent thermique utilisé.

5.1.1.5 – Chambres froides – Armoire et cellules de refroidissement Les équipements de « froid mécanique » (machine thermodynamiques) devront être performants : ils produiront au moins 2,5 kWh frigorifiques pour une dépense de 1 kWh au compresseur. Les évaporateurs seront surdimensionnés pour améliorer les rendements. Si les puissances le justifient, les condenseurs seront équipés de plusieurs étages et de plusieurs ventilateurs. On préférera une installation combinée (généralement deux compresseurs) plutôt que des installations individuelles. Le fluide frigorigène ne portera pas atteinte à la couche d’ozone. Les chambres froides, armoires, réfrigérateurs, congélateurs et vitrines réfrigérées seront très bien isolés (sans CFC) et placés dans des endroits frais. On évitera l’installation des ballasts des luminaires à l’intérieur des zones réfrigérées et on dotera l’installation d’éclairage (obligatoirement par tubes fluorescents) d’une minuterie pour éviter que les luminaires restent éclairés en permanence. Pour les chambres froides, on retiendra des formes compactes (faible rapport surface/volume) et on les regroupera si possible les unes contre les autres. Un couplage avec d’autres équipements (production de chauffage par exemple) pourra être envisagé afin de récupérer les calories. Par ailleurs, les locaux de préparation froide et déchets, selon les besoins, seront pourvus d'une réfrigération indépendante de type Split system avec évaporateur basse température et basse vitesse carrossé qualité alimentaire. La température ambiante requise sera de 12°C/35°C extérieure. Chambres froides L'ensemble de la construction isothermique des chambres froides sera réalisé en panneaux préfabriqués, modulables et démontables. Les panneaux des parois verticales et plafonds seront du type "sandwich'. Les panneaux de plafond seront autoportants. Revêtement intérieur et extérieur de qualité alimentaire en tôle d'acier galvanisé revêtue d'une laque polyester cuite au four. Les angles rentrants, horizontaux et verticaux seront impérativement prévus en congés à gorge arrondie. Les calfeutrements entre chambres froides et murs et plafonds adjacents seront réalisés par le Titulaire du lot. Les façades donnant sur les circulations ou autres locaux seront équipées de plaques de protection (inox ou PVC) sur 1.20 m de hauteur. Pour les chambres froides dont la température est supérieure à 0°C, les sols seront carrelés. Pour les chambres froides dont la température est inférieure à 0°C, les sols seront isolés et encaissés dans le cas de travaux neufs. Dans le cadre de travaux de restructuration, il sera prévu une rampe d’accès.

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L'accès se fera par portes pivotantes isolées. Elles seront équipées de fermeture à clef, avec dispositif de déverrouillage intérieur de sécurité. Elles seront à rampe hélicoïdale avec joint d'étanchéité par bourrelet sur 3 côtés et balais racleurs caoutchouc au sol. Hauteur utile minimale de passage : 1.90 m Largeur utile : 800 mm minimum. Protection de portes, sur face extérieure, hauteur : 1.00 m. Les compresseurs seront du type semi hermétique sur réservoir et installés en rive de bâtiment dans un abri technique ou dans un local ventilé en suffisance de manière à assurer une température d'ambiance permettant la bonne marche des compresseurs en toutes saisons. Ils seront raccordés sur des condenseurs multicircuits, silencieux, le ventilateur de l'aérocondenseur ne dépassera pas 1 250 tours/min. Les caractéristiques acoustiques de l'installation devront respecter les valeurs limites autorisées. Dans chaque chambre froide, il sera prévu l'éclairage intérieur par hublots étanches, commandés de l'extérieur par un interrupteur à voyants lumineux. Alarme sonore et lumineuse en cas de défaut, de hausse anormale de la température ainsi qu'en cas de personne enfermée accidentellement. Boîtier électronique mesurant la température intérieure avec affichage digital en façade. Il est demandé que les appareils soient dotés d’une prise bus et raccordées à un système permettant le suivi (contrôle) et la traçabilité par informatique des températures. Les chambres froides seront équipées de rayonnages en inox ou en polypropylène à 4 niveaux 1000 x 500 x 1800 mm, en nombre correspondant à leurs dimensions. Armoire froide / Cellule de refroidissement Les équipements réfrigérés seront réalisés en acier inoxydable 18/10. Habillage extérieur et intérieur en acier inoxydable. Toutes les parois visibles seront polies finitions au grain 220. Porte pivotante habillée en acier inoxydable extérieur et intérieur : . isolation panneaux de polyuréthanne, . charnières à fermeture automatique, . joint d'étanchéité par bourrelet caoutchouc, . encadrement avec dispositif anti-buée, . fermeture à clef. Evaporateur ventilé ou statique avec cadre et égouttoir acier inoxydable. Crémaillère intérieure par porte au pas de 20 à 30 mm. Dégivrage automatique avec réévaporation des eaux de dégivrage. Groupe compresseur hermétique incorporé, placé sur le dessus de l'armoire (refroidissement par air). Eclairage intérieur. Le tableau de commande avec voyants de contrôle sera disposé à la partie supérieure en façade avant de l'armoire et comprendra entre autre, un thermomètre de contrôle de température.

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Le matériel sera pourvu d'un bouton "Marche/Arrêt", protection thermique incorporée, le câblage de fonctionnement et d'alimentation sera conforme aux normes U.T.E. et à la législation en vigueur. Les cellules à chariot doivent pouvoir recevoir les chariots utilisés dans les fours mixtes, comme les chariots à échelles. Une plaque signalétique sera fixée sur la face avant du matériel et indiquera : la référence de l'appareil, la date de fabrication, la puissance de raccordement, la nature de l'agent thermique utilisé.

5.1.1.6 – Equipements de laverie Les machines à laver seront à haut rendement et de type machines à avancement automatique des casiers à deux vitesses. Structure acier inoxydable (les structures autoportantes seront proscrites. Piétements : acier inoxydable avec vérins réglables en hauteur. La machine sera fabriquée par module démontable, permettant une mise en morceau de celle-ci. Une plaque signalétique sera fixée sur la face avant du matériel et indiquera : la référence de l'appareil, la date de fabrication, la puissance de raccordement, la nature de l'agent thermique utilisé. Les zones de lavage et de rinçage seront facilement visitables par porte en façade. Les machines à laver seront alimentées à partir d'eau chaude à 45/50° C adoucie (< 7° f) et comporteront leur surchauffeur pour porter l'eau de rinçage jusqu'à 90° C. Mode de chauffage électrique, non surdimensionné.

5.1.1.7 – Distribution D'une façon générale, tous ces équipements devront être agrées "NF - Hygiène alimentaire". Fabrication en acier inoxydable. Dessus des meubles avec bords rayonnés brossés. Meuble monté sur pieds ronds avec vérin réglables en hauteur. Meuble avec baie libre en soubassement. Façades stratifiées au choix suivant nuancier du fabricant. Rampe 3 tubes en acier inoxydable avec finitions d'extrémités Meuble froid (hors d'œuvres et desserts) équipé de vitrine réfrigérée, avec groupe logé à haute performance, étagère en verre Sécurit, sur cadre acier inoxydable, et pare haleine orientable. Meuble bain-marie à eau, avec cuves recevant bacs gastronomes, mécanisme de vidange. Présentoir avec pare haleine orientable et glace latérale en verre sécurit et tablette inox.

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5.2 – Equipements salles spécialisées Les arrivées des lots électricité et plomberie se feront à l'intérieur du caisson de protection. La constitution des tables répondra aux prescriptions suivantes : Piétement métallique avec barres de renfort horizontales en partie basse, vérins de mise à niveau fixés mécaniquement dans le sol, protection contre la corrosion et les acides. Support hydrofuge, revêtement par dalles de grès émaillé 60x60cm avec joints anti-acide, protection périphérique, dosseret. Cuve en polyéthylène avec bonde et siphon avec, pour les tables élèves, 1 chandelier à 1 robinet EF ø 6mm et pour la table professeur 1 chandelier à 2 robinets EF ø 6mm et ø 10mm dont 1 démontable pour branchement d'une trompe à vide, l’ensemble sera raccordé aux attentes du lot plomberie. Pour les paillasses des élèves, implantation sur la façade côté professeur, de 2 prises 10/16A 220 volts et 2 bornes TBT (par élève). Pour la paillasse professeur prévoir 3 prises 10/16A 220 volt et 2 fois 2 bornes TBT. Carter ou caisson de protection des fluides, anti-vandalisme avec trappe de visite, en matériau hydrofuge. Dimensions :

• table professeur: 3,15 x 0,75 x 0,90m ht • table élèves: 1,80 x 0,60 x 0,85m ht • table murale: en fonction de la salle

Paillasses élèves seront alimentées en eau et électricité.

Seuls sont détaillés les tables spécifiques aux salles spécialisées de l’enseignement général. (Physique, chimie, sciences naturelles etc.) Pour les matériels spécifiques des ateliers (technologie, électronique, etc.) un cahier des charges sera établi suivant l’activité dispensée.

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5.3 – Equipements Gymnases - Salles de sport – Salles de musculation

5.3.1 – Panneaux de basket-ball Le but sera relevable au plafond avec boulonnage latéral commandé par treuil et livré avec un panneau : - en acier sablé métallisé, - en fibre de verre, insensible aux vibrations et pourvu d'un filet. Cet équipement sera complété par un dispositif de sécurité destiné à stopper la chute accidentelle du but, occasionnée par la rupture du câble de relevage. 5.3.2 – But de handball Chaque paire de buts de handball sera du modèle réglementaire, à face avant en bois lamellé collé, peinte en deux tons, avec supports et sandow fixés sur la barre transversale permettant la suspension du filet, dispositif d'ancrage au sol dans des fourreaux à sceller (y compris les fourreaux et couvercles). Les filets de handball seront en polypropylène à mailles double fil, diamètre 2 mm. 5.3.3 – Poteaux et filet de volley-ball Les poteaux seront en tube d'acier, diamètre 90 mm réglables aux trois hauteurs réglementaires et à tous les niveaux intermédiaires, amovibles dans des fourreaux à sceller (y compris fourreaux et couvercles). Les poteaux seront équipés d'un dispositif à traction rectiligne pour régler la tension du filet et de son câble en acier sablé métallisé aux extrémités des poteaux entrant dans les fourreaux seront revêtues d'une gaine plastique. Chaque filet, en polypropylène, fil de diamètre 2 mm sera monté sur un câble en acier de diamètre 3 mm, gainé de plastique, à bandes horizontales et verticales conçues en trame nylon enduites de PVC. 5.3.4 – Poteaux et filet de tennis Les poteaux seront en tube d'acier aux fourreaux à sceller avec leurs couvercles (y compris fourreaux et couvercles). Les extrémités des poteaux sont revêtues d'une gaine plastique. Chaque paire de poteaux sera équipée d'un treuil de traction rectiligne du câble de filet. Chaque filet de tennis, en polypropylène, diamètre des fils 2 mm, sera monté sur un câble en acier O à horizontale en trame nylon enduite de PVC et livré avec régulateur. 5.3.5 – Chaise d’arbitre Chaque chaise d'arbitre de tennis, en alliage léger, sera fixée au sol dans une gaine à sceller. Elle comportera un siège coquille plastique, une tablette rabattable, un support parasol et des patères en polypropylène. 5.3.6 – Rails d’agrès Rails d'agrès de 6 m de longueur équipés de 6 crochets et montés sur des galets nylon. Les crochets seront imobilisables en position de travail, groupés à l'une des extrémités en position de repos. Nombre de cordes lisses en textile naturel à O 35 mm à fournir : 12

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5.3.7 – Espalier suédois mural Cet espalier à 4 places, à montants en bois vernis naturel, comportera 17 barreaux, hauteur totale 2,75 m. Il devra être possible de remplacer un barreau sans démontage de l'ensemble. 5.3.8 – Barre fixe Barre fixe sans haubans, à 3 places, constituée par des montants verticaux et des barres horizontales en acier inoxydable traité haute résistance. La barre horizontale sera réglable de 0,60 m à 2 m, de 20 en 20 cm, et de 2 m à 2,70 m de 10 en 10 cm. Les montants verticaux seront amovibles dans des gaines à sceller à emboîtement conique. Ils seront équipés d'embouts plastiques en pieds des montants verticaux et de couvercles en partie supérieure. 5.3.9 – Barre fixe Longueur 3 m - Largeur 0,53 m. Des longerons profilés et deux consoles métalliques permettront de fixer l'échelle au mur en prévoyant un dégagement de départ de 0,65 m. 5.3.10 – Echelle horizontale Longueur 3 m - Largeur 0,53 m. Des longerons profilés et deux consoles métalliques permettront de fixer l'échelle au mur en prévoyant un dégagement de départ de 0,65 m.

5.3.11 – Cheval d’arçon Le cheval d'arçon à hauteur variable de 1 m à 1,40 m, comportera des pieds métalliques télescopiques avec sabots caoutchoutés. Le corps sera recouvert de cuir de 1er choix, les arçons seront en bois. 5.3.12 – Tremplin souple Chaque tremplin souple aura pour dimensions 1,20 x 0,60 m, l'épaisseur de la planche en bois sera au minimum 12 cm, sa face supérieure sera antidérapante. 5.3.13 – Bancs horizontaux

Bancs horizontaux à armature tubulaire comprenant : - un dessus en bois, - 5 supports arrières munis de curseurs réglables pour recevoir les barres (5 hauteurs de réglage possible).

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5.3.14 – Plan incliné dorsal

Il comprendra 2 poignées et deux cale-pieds réglables : ce plan sera fixé sur les espaliers par l'intermédiaire de deux crochets. 5.3.15 – Haltères courts Jeu d'haltères courts à poignée en bois avec disques en fonte à charge fixe et râtelier de rangement. 5.3.16 – Barre à disques Chaque barre d'entraînement sera en acier inoxydable chargeable à 105 kg, longueur 1,60 m, diamètre 28 mm, poids 11 kg. Elle sera équipée de bagues d'arrêt avec vis à usage manuel. 5.3.17 – Disques caoutchoutés

- 6 disques de 10 kg, - 2 disques de 5 kg, - 4 disques de 3 kg, - 4 disques de 2 kg, - 2 disques de 1 kg, - 4 disques de 0,5 kg.

5.3.18 – Repose barres à coulisse

Jeu de repose-barres monté sur des socles en fonte, réglable en hauteur par des montants télescopiques et des broches entre 0,80 et 1,60 m par paliers de 5 cm. 5.3.19 – Râtelier de rangement des disques Râtelier de rangement permettant de stocker la totalité des disques énumérés ci-dessus. 5.3.20 – Tapis Modules de dimensions unitaires, 2 x 1 m, épaisseur 30 mm en mousse vinyle à cellules ouvertes avec surface d'usure et face interne semi-souple parfaitement adhérente. 5.3.21 – Presse horizontale pour musculation Ensemble spécifique défini dans le programme détaillé des travaux. 5.3.22 – Barres parallèles L'ensemble comportera : - un châssis métallique, - des glissières en acier à hauteur réglable de 1,20 à 2 m, blocage par vis, et à écartement variable par rotules, - des porte-mains de 3,50 m de longueur, en bois lamellé-collé.

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ANNEXE 1 – PARTICIPANTS A L’ELABORATION DU GUIDE L’élaboration du guide technique s’est basée sur le contexte réglementaire et normatif qui encadre les projets de bâtiment et travaux publics ainsi que sur un ensemble de recommandations et retour d’expériences de représentants du cadre pédagogique et de concepteurs. Le groupe de travail était composé des personnes suivantes : Région Franche Comté : M. RAGUIN – Directeur de l’Education Mme. PRZERADZKI – Chef de service Gestion patrimoniale des lycées et maîtrise d'ouvrage Mme. CHENEVOY - Chargée d’établissements Mme. BEAUJOUAN - Chargée d’établissements Mme BAYO – Systèmes d’informations M. ROUSSEL-GALLE – Systèmes d’information M. PRALON – Chargé d’établissements M. BERGEROT– Chargé de mission Développement Durable M. DANCY – Programmiste Lycées : Monsieur Jean-Jacques FITO – Proviseur du Lycée Denis Diderot Monsieur Yannick LUCAS - Proviseur du lycée Jacques Duhamel Monsieur Joël MARCHANDOT – Proviseur du lycée Edouard Belin Monsieur Jean-Luc MONARD – Proviseur du lycée Raoul Follereau Monsieur Jean-Gabriel BOULET – Gestionnaire du lycée Georges Cuvier Monsieur Didier BOURDIN – Gestionnaire du lycée Xavier Marmier Monsieur Michel CALLOCH – Gestionnaire comptable du lycée Lumière Monsieur Bruno DELLA SANTA - Gestionnaire du lycée Victor Bérard Monsieur Laurent PERNIN - Gestionnaire du lycée Armand Peugeot Madame Evelyne PESEUX – Gestionnaire du lycée les Haberges Concepteurs : Monsieur Frédéric BOIS - Architecte Monsieur Patrick COLIN - Architecte Monsieur Philippe HENRY - Architecte Monsieur Alain RIPOCHE - Architecte Monsieur François SOLMON - Architecte Monsieur Thierry ARNAUD - CEI Gillot Jeanbourquin - Ingénierie générale Messieurs Laurent BELLUCCI et Denis BERNARD - BET BELLUCCI - Fluides Monsieur Denis BRISELANCE - BET BRISELANCE - Electricité Monsieur Brice BRUEY – SOCOTEC - Contrôle technique Monsieur Jacques CORNET - BET CORNET - Electricité Monsieur François DURAND - BET FDI - Structure Monsieur Jean-Jacques FISHER - BET Image et Calcul - Ingénierie générale Monsieur Roland FRAIPONT - VERITAS - Contrôle technique Monsieur Eric LEVY - BET CETEC - Ingénierie générale Monsieur René MINY - Cabinet BROISSIAT-DEQUEKER - Economie de la construction Monsieur Lionel ROBBE - BET PLANAIR - Fluides - expertise énergétique Mandataires : Monsieur Xavier GUILLEMIN – Société d’économie mixte - SOCAD Lons Monsieur Thibaud PROST - GIE (groupement 3 SEM : SEDD/SOCAD/SODEB) Monsieur Gilbert CANILLO - Société d’économie mixte - SOCAD Vesoul

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INDEX

A Page Page Acoustique 50 L Alarme 34 ;218 Légionelle 171 Amiante 27 M Ascenseur 223 Maintenance 55

B Menuiserie 121 ;140 Bois 121 Métallerie 149

C Mobilier 67 Chauffage 178 Murs 78 Chapes 85 O Charpente bois 88 Occultation 135 Charpente métallique 91 P Cloisons 137 Parquets 158 Clôture 229 Peinture 159 Couverture 91 ;94 Photovoltaïque 222 Cuvelage 77 Planchers 82

D Plomb 29 Dallage 84 Plomberie 162 Désenfumage 195 Ponts thermiques 87 Diagnostic 13 PMR 36 Drainage 77 R

E Radon 30 Eclairage 203 Revêtements céramique 152 Electricité 197 ;208 ;218 Revêtements sol souple 155 Enduits 85 Revêtements muraux 159 Energie 179 S Equipements cuisine 233 Sanitaires 162 Equipements salles 239 Santé et sécurité 24 Equipements sport 240 Serrurerie 149 Espaces verts 230 Signalétique 225 Etanchéité 98 Structure 71

F T Faux plafonds 151 Terrassements 68 Fondations 68 Terrain sport 232

G Télévision 219 Gros œuvre 68 Thermique 45 GTC 221 Toitures terrasse 83 ;98

H V HQE 17 Ventilation 187

I Vide sanitaire 81 Interphone 220 VRD 227 Incendie 33 VDI 208 Isolation thermique 101 W Isolation acoustique 119 WIFI 209

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NOTES