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6CP Conférence des Parties à la Convention internationale contre le dopage dans le sport Sixième session Paris, Siège de l’UNESCO, salle XI 25-26 septembre 2017 Distribution limitée ICDS/6CP/Doc.12 1 er septembre 2017 Original anglais Point 11.3 de l’ordre du jour Rapport du Comité d’approbation du Fonds pour l’élimination du dopage dans le sport (2016-2017) Résumé Le Secrétariat présente ici le rapport du Comité d’approbation sur les opérations du Fonds pour l’élimination du dopage dans le sport pour l’exercice 2016-2017. Y figurent principalement un aperçu des résultats des réunions du Comité, des informations sur les projets approuvés pendant l’exercice biennal et un résumé des mesures prises pour améliorer le fonctionnement et l’impact à long terme du Fonds. Décision requise : Paragraphe 20.

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6CP Conférence des Parties

à la Convention internationale contre le dopage dans le sport

Sixième session Paris, Siège de l’UNESCO, salle XI

25-26 septembre 2017

Distribution limitée

ICDS/6CP/Doc.12 1er septembre 2017 Original anglais

Point 11.3 de l’ordre du jour

Rapport du Comité d’approbation du Fonds pour l’élimination du dopage dans le sport (2016-2017)

Résumé

Le Secrétariat présente ici le rapport du Comité d’approbation sur les opérations du Fonds pour l’élimination du dopage dans le sport pour l’exercice 2016-2017. Y figurent principalement un aperçu des résultats des réunions du Comité, des informations sur les projets approuvés pendant l’exercice biennal et un résumé des mesures prises pour améliorer le fonctionnement et l’impact à long terme du Fonds.

Décision requise : Paragraphe 20.

ICDS/6CP/Doc.12

INTRODUCTION

1. Le présent document dresse un aperçu des activités du Comité d’approbation, des décisions prises concernant l’affectation des ressources du Fonds en 2016-2017 et des mesures prises pour améliorer le fonctionnement et l’impact à long terme du Fonds.

RÉUNIONS DU COMITÉ D’APPROBATION

2. La première session que le Comité d’approbation a tenue pour le présent exercice biennal a eu lieu le 29 avril 2016. À cette réunion, M. Guennady Aleshin, représentant de la Fédération de Russie, a été réélu à l’unanimité Président du Comité. Des sessions ultérieures se sont tenues le 22 novembre 2016 et le 14 juin 2017. Conformément à la résolution 2CP/4.3 et en ce qui concerne les activités du Comité, on a cherché à faire des économies, ce qui a conduit, s’agissant des fonds alloués à la préparation des réunions, à l’excédent biennal décrit à l’annexe I du document ICDS/6CP/Doc.11.

3. Rappelant la résolution 4AP/8, qui autorise la traduction officielle (en anglais/français) des demandes finales présentées en espagnol pour deux sessions pilotes (octobre 2015 et avril 2016), le Comité a adopté, le 29 avril 2016, la résolution 5AP/5, qui proroge la décision pour l’exercice 2016-2017. Au total, huit demandes1 initialement soumises en espagnol ont été traduites pour examen par les membres pendant la période considérée. Les coûts de traduction se sont élevés à environ 2 800 dollars. De l’analyse des projets approuvés, il ressort que 70 % des initiatives d’Amérique latine et des Caraïbes soumises en 2016-2017 l’ont été en espagnol. Cela démontre à la fois un besoin régional tangible et l’intérêt d’employer une approche administrative souple pour s’assurer que les ressources sont concrètement liées aux besoins des pays en matière de lutte antidopage.

4. Institué au début de l’exercice 2014-2015 pour encourager les échanges interrégionaux entre les membres du Comité d’approbation, le Secrétariat a continué d’actualiser et de moderniser la plate-forme UNESTeam. Cet espace de travail en ligne a facilité les préparatifs du Comité et héberge maintenant, à la demande des membres, tous les documents de travail au moins deux semaines avant les sessions.

5. Le Comité d’approbation s’est félicité de l’appui fourni par le Secrétariat pendant l’exercice biennal, ainsi que de l’appui et des apports constants dont il a, avant et pendant ses réunions, bénéficié de la part de l’Agence mondiale antidopage (AMA). La coopération étroite entre le Secrétariat du Fonds et l’AMA, ainsi que l’établissement de liens renforcés entre les résultats des sessions et les travaux du Bureau de la Conférence des Parties a été l’une des principales innovations de cet exercice biennal. Les membres ont souligné l’importance cruciale de privilégier une réponse multipartite pour s’assurer que les projets approuvés correspondent aux besoins des régions et des pays en matière de lutte antidopage et que leur mise en œuvre est conforme aux obligations énoncées dans la Convention.

FONDS ALLOUÉS AUX ÉTATS PARTIES

6. En 2016-2017, le nombre total d’États parties bénéficiaires du Fonds est passé à 108, ce qui représente plus de 58 % des États parties à la Convention. Un bref résumé de ces demandes est disponible à l’annexe I du présent document2. La répartition géographique des initiatives appuyées par le Fonds depuis son lancement est la suivante :

• Afrique (61) • États arabes (14)

1 Sept demandes nationales présentées par la Colombie, le Costa Rica, l’Espagne, le Guatemala, le

Honduras, le Mexique et le Paraguay, et une demande régionale présentée par le Panama. 2 Annexe disponible uniquement en anglais et en français.

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• Asie et Pacifique (29) • Europe et Amérique du Nord (49) • Amérique latine et Caraïbes (65).

7. Au 3 juillet 2017, il avait été approuvé, pour le présent exercice biennal3, 40 demandes, dont 95 % représentaient des projets nationaux (38) et 5 % des projets régionaux (2). Cela se traduit par un investissement de plus de 777 000 dollars dans 39 pays4 de toutes les régions de l’UNESCO. Bien que l’Afrique continue d’être la principale région bénéficiaire, avec 61 demandes financées depuis 2008, on observe, pendant le présent exercice, un équilibre des projets soumis par des pays d’Afrique (11), d’Europe (13) et d’Amérique latine et des Caraïbes (10). En particulier, l’investissement dans des projets d’États parties d’Europe orientale a augmenté, ces deux dernières années, de 10 % par rapport à la part de 15 % enregistrée pendant le dernier cycle biennal. Ce sont les États arabes qui sollicitent le moins le Secrétariat du Fonds, avec une seule demande approuvée pendant l’exercice biennal et trois projets de demande en préparation.

8. En ce qui concerne les priorités, 29 projets relèvent de l’éducation, trois du conseil en élaboration de politiques et huit du renforcement des capacités. En d’autres termes, un peu plus de 72 % des demandes approuvées pour l’exercice biennal appuient une éducation antidopage préventive et fondée sur des valeurs, qui continue d’être le principal objet d’investissement du Fonds. Bien que le conseil en élaboration de politiques ne représente que 7 % du nombre de demandes approuvées, il a été noté une tendance à la hausse du nombre de projets correspondants soumis. Le pourcentage de fonds consacrés à des projets de renforcement des capacités (20 %) demeure stable.

9. En vertu de la résolution 1CP/7, la priorité devrait être accordée à des projets d’États parties figurant parmi les moins avancés ou de pays à faible revenu. Aussi le Comité est-il heureux de signaler qu’en 2016-2017, sept pays figurant parmi les moins avancés ont reçu des fonds pour des projets d’éducation et de renforcement des capacités. En outre, trois petits États insulaires en développement ont bénéficié d’un financement pour la mise en œuvre de projets d’éducation et de conseil en élaboration de politiques.

AIDER LES ÉTATS PARTIES À PRÉPARER ET À METTRE EN ŒUVRE DES DEMANDES DE QUALITÉ

10. La dernière édition du Manuel, publiée au début de 2016, est disponible dans les six langues de l’UNESCO, en ligne et en version imprimée. En complément des informations techniques présentées dans le Manuel, le Secrétariat a systématiquement invité les demandeurs à utiliser les autres ressources du Fonds, y compris la fiche d’information Conseils et astuces pour l’élaboration de projets, ainsi que les brochures recensant les bonnes pratiques (2013, 2015). Conscient que les demandes continuent de porter principalement sur l’éducation et de l’importance de s’assurer que les projets reposent sur des méthodologies axées sur l’impact et fondées sur des valeurs, le Secrétariat a élaboré, avec l’AMA, des projets de lignes directrices pour l’examen interne des projets par les deux parties.

11. Les mesures concertées prises en 2014-2015 pour améliorer la qualité des demandes ont été consolidées pendant l’exercice actuel grâce au renforcement du Secrétariat du Fonds, approuvé par la COP-5 dans sa résolution 5CP/7. Entre autres développements positifs, on a renforcé les liens entre les activités financées, les besoins de la lutte antidopage et les stratégies à long terme, et porté une attention plus rigoureuse à l’inclusion du suivi et de l’évaluation dans la

3 On notera que la mise en œuvre des 15 demandes approuvées le 27 octobre 2015, d’un montant

supérieur à 300 000 dollars, a été lancée en 2016. Cela signifie que les projets approuvés en octobre 2015 ont été exécutés parallèlement à la préparation des nouvelles demandes approuvées en 2016-2017.

4 La Slovénie a eu deux projets successifs approuvés aux trois premières réunions de l’exercice biennal.

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conception des projets. Il convient de souligner la symbiose de cette approche revigorée avec la révision du Manuel du Fonds, y compris l’intégration de formulaires de demande et d’établissement de rapports plus détaillés conformément aux résolutions adoptées à la COP-5, en particulier l’inclusion de sections supplémentaires consacrées à l’impact des projets et aux mesures de suivi, de communication et de visibilité, ainsi qu’une section demandant aux postulants de décrire le lien direct entre les activités du projet et une ou plusieurs priorités du Fonds.

12. En ce qui concerne les liens renforcés entre les activités financées, les besoins de la lutte antidopage et les stratégies nationales et régionales à long terme, le Secrétariat recommande systématiquement de fonder l’élaboration de tout nouveau projet sur une analyse des lacunes et des besoins. Il continue également de promouvoir l’équilibre des sexes dans la sélection des participants aux projets et travaille avec les demandeurs pour adapter les programmes de formation, les méthodologies et les supports au profil des groupes cibles afin d’accroître les résultats d’apprentissage et de promouvoir la réflexion critique. En outre, les demandeurs sont systématiquement invités à utiliser des exemples de bonnes pratiques dans la conception et la mise en œuvre des projets. Pour les inspirer, le Secrétariat promeut des projets similaires qui peuvent être mis à l’échelle chaque fois que cela est pertinent et recommande que les chefs de projet utilisent, adaptent et traduisent les supports existants de l’AMA plutôt que de réinventer la roue. Cette promotion croisée de l’activité et des supports existants, bien reçue par les États parties, a encore été renforcée, pendant le présent exercice, par la participation accrue de larges groupes d’intervenants à la fois dans l’élaboration et dans le déploiement d’activités. Pour maximiser l’impact et mobiliser les meilleures ressources et compétences, on encourage désormais chaque demandeur à engager des groupes d’intervenants de plusieurs niveaux (grand public, ministères concernés et membres du mouvement sportif). La coopération du Secrétariat avec les bureaux régionaux de l’AMA et les organisations régionales antidopage (ORAD) est la clé de cette méthodologie inclusive et est nécessaire pour s’assurer que les demandes correspondent aux défis actuels et aux ressources disponibles au niveau des pays.

13. En ce qui concerne les demandes approuvées pour le présent exercice biennal, le Comité tient à souligner les tendances positives suivantes :

• une augmentation de la contribution des demandeurs à la mise en œuvre des projets qui a culminé en juin 2017 lorsque, pour la première fois, 100 % des propositions soumises au Comité ont compris des contributions financières du demandeur ;

• un engagement multipartite associant autorités publiques, mouvement sportif et acteurs privés est présent dans la majorité des demandes, même pendant la phase de conception des propositions ;

• la grande majorité des demandes reposent sur les résultats de projets antérieurs ou d’études nationales/régionales et tiennent compte des lacunes et des besoins recensés ;

• les groupes cibles sont divers, associant un large éventail d’intervenants au-delà du mouvement sportif, comme des enseignants, des parents et des professionnels de la santé ;

• les demandes comprennent de plus en plus de campagnes d’information utilisant des outils multimédias aux côtés de méthodologies d’apprentissage axées sur des valeurs pour promouvoir un sport propre.

14. Outre les projets approuvés, le Secrétariat du Fonds continue d’aider les États parties à élaborer des projets en vue de leur examen futur par le Comité. Il existe actuellement

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70 demandes (65 nationales et 5 régionales)5 en préparation. Cela représente le volume le plus élevé depuis la création du Fonds et renforce l’idée que les intérêts et les besoins des États parties, en ce qui concerne les ressources et l’appui technique à la lutte antidopage, continuent de croître. Des membres du Comité ont souligné que de par sa longueur, le processus d’élaboration des demandes, qui peut durer de quatre mois à deux ans (selon le type de projet, les objectifs visés et la rigueur de la révision), contribue à améliorer la qualité des demandes examinées en session au cours du présent exercice. Aussi le Comité a-t-il demandé « que les projets ne soient soumis à son approbation qu’après avoir été évalués minutieusement par le Secrétariat, ce qui implique que la demande reflète dûment les conseils fournis par le Secrétariat » (résolution 5AP/8).

15. En ce qui concerne les difficultés, la longueur des processus administratifs dans les pays continue d’entraver la conclusion formelle des projets dans les délais contractuels, le transfert des fonds alloués et/ou la signature conjointe des contrats. Aussi le Comité d’approbation préconise-t-il que tous les États parties bénéficiaires maintiennent une communication régulière avec le Secrétariat du Fonds, signalant notamment les problèmes qui, rencontrés avant et pendant la mise en œuvre, peuvent entraîner un retard dans le calendrier du projet. De même, malgré les communications régulières envoyées aux États parties et l’étroite coopération entretenue avec le réseau de l’AMA, le Comité a reconnu que les projets de demande continuaient d’être soumis tardivement ou après la date limite et omettaient souvent des informations essentielles.

RENFORCER LA COOPÉRATION AVEC LES ACTEURS DE LA LUTTE ANTIDOPAGE

16. Pendant l’exercice biennal, le Comité s’est attaché à nouer et à renforcer des partenariats stratégiques avec les acteurs de la lutte antidopage. À cet égard, les liens entre les travaux du Comité et les activités du Bureau ont été renforcés par l’échange systématique d’informations. En particulier, le Président du Comité a assisté aux trois réunions du Bureau de la Conférence des Parties qui ont eu lieu à PyeongChang (septembre 2016), à Paris/Siège de l’UNESCO (avril 2017) et à Bucarest (juin 2017). Cette coopération renforcée a aidé à mettre en œuvre la Convention en reliant les besoins aux ressources. On notera également qu’à chaque réunion du présent exercice biennal, des rapports du Bureau de la Conférence ont été communiqués au Comité d’approbation par le Secrétaire de la Convention. Par exemple, les documents de travail du Fonds présentés à la COP-6 comprennent des contributions de membres à la fois du Comité et du Bureau. Le principe d’un échange et d’une communication ouverts a également conduit à introduire une présentation des membres du Comité à chaque réunion d’approbation. Cette innovation non seulement promeut les bonnes pratiques régionales, mais également offre l’occasion d’informer tous les participants sur certaines activités, mesures ou politiques antidopage.

17. En réponse aux débats que le Comité a tenus en octobre 2015 au sujet de la nécessité de clarifier la portée des projets financés par le Fonds pour s’assurer qu’ils s’inscrivent exactement dans le mandat de l’UNESCO et ne font pas double emploi avec d’autres initiatives, le Secrétariat du Fonds a recensé les différentes possibilités de financement international6. Présentée aux membres en avril 2016, l’analyse comparative a fait ressortir la valeur distincte du Fonds de l’UNESCO par rapport à celle d’autres mécanismes internationaux de financement tels que ceux gérés par le Comité international olympique (CIO) et l’Agence mondiale antidopage (AMA). Les principaux éléments de comparaison sont résumés dans le document ICDS/6CP/Doc.10 (Retour sur investissement du Fonds pour l’élimination du dopage dans le sport). Un résultat majeur, inspiré par la participation croissante de certaines entités sportives à l’élaboration et au déploiement d’activités, a été la recommandation faite par le Comité de rechercher les possibilités de nouer des partenariats renforcés (financiers et en nature) avec les ORAD, les Comités nationaux olympiques et l’iNADO. Il a été conclu que la mise en place de cadres de coopération à

5 Sur les 70 projets de demande, 34 ont été soumis par des États d’Afrique, 16 par des États de la

région Asie-Pacifique, 12 par des États d’Amérique latine et des Caraïbes et quatre, respectivement, par des États arabes et européens.

6 Document ICDS/5AP/Doc.6 Rev.

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plusieurs niveaux avec le mouvement sportif, le secteur privé et les gouvernements non seulement enrichirait la mise en œuvre et l’héritage des activités, mais aussi aiderait à satisfaire l’urgent besoin de mobiliser des ressources pour préserver le Fonds. Ces réflexions ont été intégrées à l’évaluation d’impact proposée pour mesurer la corrélation entre l’investissement et les résultats concrets obtenus dans les pays, évaluation exposée dans les documents prospectifs soumis à la COP-6 : Retour sur investissement du Fonds pour l’élimination du dopage dans le sport (ICDS/6CP/Doc.10) et Plan opérationnel pour 2018-2019 (ICDS/6CP/Doc.13).

ACCROÎTRE LA VISIBILITÉ DU FONDS

18. La présence en ligne du Fonds a été renforcée par l’actualisation en temps réel d’une carte interactive qui présente tous les projets approuvés dans le cadre du Fonds. Vue plus de 4 900 fois, cette carte personnalisée permet de s’informer sur les projets et encourage les échanges interrégionaux. Promouvant le cycle de candidature et les possibilités d’investissement national et régional, des communications périodiques sont également envoyées à tous les bureaux hors Siège de l’UNESCO, aux délégations permanentes et aux commissions nationales, ainsi qu’aux anciens chefs de projet7. Enfin, après chaque réunion du Comité, le détail des projets nouvellement approuvés est partagé avec les bureaux hors Siège de l’UNESCO pour encourager la participation directe.

19. Ouvrant une autre voie pour l’échange d’informations et la promotion d’activités, le Fonds a été présenté au 13e Symposium annuel de l’AMA, à Lausanne, les 13 et 14 mars 2017. Pour la première fois, les plus de 700 participants au Symposium ont eu la possibilité de poser des questions sur le rôle du Fonds et le processus de candidature, et d’obtenir les documents d’information et de communication du Fonds (copies papier du Manuel, fiche d’information Conseils et astuces, infographie sur un sport propre et édition 2015 de la brochure recensant les bonnes pratiques, disponible en anglais, arabe, chinois, espagnol, français et russe). En outre, le Fonds et ses liens avec la Convention internationale contre le dopage dans le sport ont fait l’objet d’une présentation lors de l’atelier du Symposium consacré à l’amélioration des programmes d’éducation par la recherche en sciences sociales, qui ciblait les organisations antidopage et les gouvernements intéressés. Le Fonds a également été l’un des principaux sujets des échanges qui ont eu lieu lors d’une réunion d’information que le Secteur des sciences sociales et humaines a organisée le 6 avril 2017 pour les délégations permanentes. Cette réunion a permis aux États parties de présenter l’impact et l’intérêt du Fonds, montrant, à partir d’exemples de mise en œuvre de projets dans les pays, la diversité des bénéficiaires, l’héritage des projets et la production de résultats adaptables.

PROJET DE RÉSOLUTION 6CP/12

20. La Conférence des Parties souhaitera peut-être adopter la résolution suivante :

La Conférence des Parties,

1. Ayant examiné le document ICDS/6CP/Doc.12,

2. Note avec satisfaction le nombre de demandes présentées au Fonds pour l’élimination du dopage dans le sport et l’action menée pour concevoir des projets durables conformes aux besoins recensés dans les pays et/ou les régions ;

3. Remercie le Comité d’approbation d’œuvrer à l’affectation du Fonds pour l’élimination du dopage dans le sport, et le Secrétariat d’assurer l’administration du Fonds et d’aider les États parties à préparer des demandes de qualité.

7 La liste contient plus de 600 adresses électroniques.

Annexe I

PROJETS APPROUVES AU TITRE DU FONDS PENDANT L’EXERCICE BIENNAL 2016-2017

(AU 30 JUIN 2017)

AFRIQUE

État partie Botswana (projet régional)

Intitulé : Projet de renforcement des capacités antidopage pour les hauts fonctionnaires et le

personnel des autorités sportives

Demande nº : 1359

Montant demandé : 45 595 $ É.-U. Date d’approbation : 14 juin 2017

Inscrit dans la dynamique insufflée par la réunion annuelle du conseil de l’Organisation régionale antidopage Afrique Zone VI (ORAD), le troisième projet régional du Botswana, qui est également la quatrième initiative menée dans le cadre du Fonds, vise à renforcer le soutien au niveau national et l’engagement entre les pays membres de l’ORAD. Cette initiative, qui vient soutenir le plan stratégique 2016-2020 de l’ORAD et qui fait l’objet d’une consultation pluripartite, réunira des hauts fonctionnaires (33) et des responsables sportifs à l’occasion d’un atelier (deux jours) organisé par l’ORAD, l’Agence mondiale antidopage (AMA, deux experts) et l’Institut sud-africain pour un sport sans dopage (SAIDS, un expert). Au programme de cet atelier interactif : conférences, activités de groupe et tables rondes sur le Code mondial antidopage et les standards internationaux, la Convention internationale contre le dopage dans le sport, l’éducation axée sur les valeurs, ainsi que sur le respect du Code et la surveillance de la conformité à cet égard. Différents supports didactiques (tels que le Code, la Convention, la série « En bref » de l’AMA, le document « Les dangers du dopage », l’infographie de l’UNESCO sur le sport propre, etc.) seront distribués à tous les pays membres de l’ORAD en vue de renforcer l’apprentissage au niveau national. Après l’atelier, les participants seront encouragés à se rendre sur une plate-forme en ligne pour poursuivre l’échange. Le projet sera évalué sur la base des résultats d’une enquête réalisée en ligne avant l’atelier, et d’un questionnaire complété à l’issue de l’atelier. Les informations relatives aux activités en lien avec ce projet seront diffusées par le moyen de communiqués de presse ou d’actualités en ligne. État partie Cameroun

Intitulé : Renforcement des capacités du personnel d’encadrement des sportifs des fédérations sportives nationales et des membres des comités régionaux antidopage

Demande nº : 1338

Montant demandé : 19 470 $ É.-U.

Date d’approbation : 22 novembre 2016

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Menée par l’Organisation camerounaise de lutte contre le dopage dans le sport (OCALUDS), cette septième initiative nationale visait à renforcer les connaissances en matière de lutte contre le dopage en fournissant des informations à jour aux représentants des fédérations sportives nationales, ainsi qu’aux membres des comités régionaux antidopage. Sur la base des résultats positifs des initiatives précédentes et en prévision du cycle olympique 2017-2020, cet atelier de deux jours organisé par des experts a réuni des représentants des comités régionaux antidopage (institués antérieurement avec le concours du Fonds), des médecins du sport, des entraîneurs, des directeurs techniques, des secrétaires généraux et des présidents des fédérations sportives nationales. Le programme de la formation et les méthodes appliquées ont été élaborés en fonction des besoins et des responsabilités des participants. Si la première journée était destinée à l’ensemble des participants (plus de 200) et portait sur les thèmes les plus généraux de la lutte contre le dopage (le Code mondial antidopage, les rôles et responsabilités de l’AMA, de l’OCALUDS et des fédérations sportives nationales, ou encore les conséquences sanitaires et éthiques du dopage), la deuxième journée a été consacrée aux informations spécifiquement destinées aux entraîneurs, aux directeurs techniques, aux membres des comités régionaux antidopage (informations sur les procédures de contrôle du dopage et sur la violation des règles antidopage) et aux médecins du sport (informations sur les compléments alimentaires et le « Passeport Biologique de l’Athlète »). Des supports didactiques antidopage (à savoir le document « Les dangers du dopage » réalisé par l’AMA et les règles de l’OCALUDS) ont également été distribués à l’ensemble des participants. Par ailleurs, des questionnaires à remplir avant et après l’atelier ont été utilisés pour mesurer l’évolution des connaissances et l’incidence du projet. Pour ce qui concerne la visibilité, le projet a bénéficié d’une campagne médiatique menée sur plusieurs fronts et axée sur la diffusion d’entretiens radiophoniques et télévisés (publics et privés) et sur la mise en place d’une couverture nationale dans la presse (avant et après l’atelier). État partie Tchad

Intitulé : Programme de formation et de sensibilisation sur les dangers du dopage pour les athlètes, les responsables des clubs sportifs, les entraîneurs et les directeurs techniques nationaux

Demande nº : 1360

Montant demandé : 15 638 $ É.-U.

Date d’approbation : 14 juin 2017

Mis en œuvre par l’Organisation nationale antidopage, le premier projet national du Tchad organisé dans le cadre du Fonds porte sur l’éducation et l’information en matière de lutte contre le dopage et s’adresse aux athlètes de haut niveau (115), aux responsables des clubs sportifs (70), aux entraîneurs et aux directeurs techniques nationaux. Plusieurs séances de formation (3) d’une journée, dont le contenu sera adapté aux besoins d’apprentissage des groupes cibles, seront organisées par des experts nationaux. Les athlètes bénéficieront ainsi d’une formation sur les valeurs du sport, les substances interdites, la nutrition, les violations des règles antidopage et les procédures de contrôle du dopage, tandis que les entraîneurs, les directeurs techniques et les responsables des clubs sportifs recevront pour leur part une formation sur, entre autres, l’histoire du dopage, leur rôle et leurs responsabilités, et sur le Code mondial antidopage. Deux thèmes transversaux seront abordés, à savoir l’éthique dans le sport et les Autorisations à Usage Thérapeutique (AUT). Les activités menées dans le cadre de ce projet

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comprendront également la production et la distribution d’une brochure consacrée aux substances interdites, aux conséquences du dopage et à l’éthique du sport. L’impact du projet sera évalué à l’aide de questionnaires à compléter avant et après la formation. La promotion de cette initiative sera assurée au moyen de gros titres dans la presse et d’annonces radiophoniques et télévisées. État partie Érythrée

Intitulé : Consolidation des programmes antidopage nationaux par le renforcement des capacités

Demande nº : 1324

Montant demandé : 20 000 $ É.-U.

Date d’approbation : 29 avril 2016

Dans le prolongement direct de la conférence régionale contre le dopage qui s’est tenue en avril 2014 au Caire, en Égypte (demande nº 1258, introduite par le Burundi), l’objectif du quatrième projet de l’Érythrée – une initiative de renforcement des capacités – était de consolider les programmes antidopage par l’élaboration d’une feuille de route nationale. Sur la base d’une approche régionale coordonnée, l’ONAD érythréenne a organisé un atelier national d’une journée au profit des principaux acteurs de la lutte antidopage, à savoir, entre autres, les membres du conseil de l’ORAD, ainsi que les représentants du comité olympique national, les fédérations sportives nationales et de six régions du pays. Cet atelier, qui a été animé par un expert national et a salué la présence du responsable de l’ORAD Afrique Zone V, proposait une séance d’information sur les règles, les responsabilités et les modifications du Code mondial antidopage, associée à des tables rondes interactives. De plus, un réseau de points focaux antidopage a été formé en vue d’assurer la décentralisation des activités et des messages ayant trait à la lutte contre le dopage en dehors du cycle du projet, conformément à la feuille de route adoptée. Une campagne d’affichage délivrant des messages de lutte contre le dopage dans les langues locales a également été menée à l’échelle locale dans des clubs, des établissements scolaires, des fédérations sportives et des camps d’entraînement, ainsi que lors d’événements sportifs. Le projet a été évalué au moyen de questionnaires à remplir avant et après l’activité qui avaient pour but d’évaluer l’évolution des connaissances. État partie Kenya

Intitulé : Campagne d’éducation et de sensibilisation antidopage pour les enseignants et les entraîneurs de la vallée du Rift

Demande nº : 1331

Montant demandé : 19 702 $ É.-U.

Date d’approbation : 29 avril 2016

En réponse aux récentes allégations et affaires de dopage au sein de la communauté sportive kenyane, une organisation nationale antidopage du Kenya (ADAK) a été créée en

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décembre 2015 dans le but de coordonner et de renforcer les activités dans ce domaine. S’appuyant sur l’expérience et les ressources de plusieurs parties prenantes majeures, le premier projet national du Kenya au titre du Fond est mis en œuvre par l’ADAK en collaboration avec le ministère des sports, de la culture et des arts, le ministère de l’éducation, des sciences et de la technologie, l’ORAD Afrique Zone V, et la commission nationale pour l’UNESCO. Les activités organisées, dont l’objet est de fournir aux enseignants et entraîneurs de la vallée du Rift des informations à jour en rapport avec la lutte contre le dopage, suivent une approche progressive. Un questionnaire sera tout d’abord distribué à 90 enseignants sportifs de 45 écoles secondaires, ainsi qu’à 10 entraîneurs de fédérations sportives. Les résultats seront ensuite compilés et analysés par les 5 responsables du projet afin de définir l’orientation d’une séance de formation de deux jours. Cette formation bénéficiera de la contribution et de l’aide de 4 animateurs de l’ADAK et de l’ORAD Afrique Zone V et sera destinée à 100 enseignants sportifs et entraîneurs. Elle associera la théorie à la pratique dans le cadre d’activités en lien avec le Code mondial antidopage, les droits et les responsabilités, les conséquences du dopage et les procédures de contrôle du dopage. Divers supports didactiques (la série « En bref » de l’AMA, la Mallette des enseignants, la Mallette des entraîneurs, l’infographie de l’UNESCO sur le sport propre, les règles de l’ADAK) seront distribués aux participants afin de compléter la formation. En ce qui concerne la visibilité du projet et la communication, des bannières publicitaires seront fabriquées et installées, et les médias sociaux des institutions concernées seront constamment actualisés. La pérennité du projet sera assurée grâce au transfert de connaissances réalisé par les enseignants et les entraîneurs auprès des étudiants (100) au cours de l’année scolaire suivante. État partie Madagascar

Intitulé : Promouvoir le sport propre à Madagascar par une campagne de sensibilisation des jeunes sportifs malgaches et la formation des responsables sportifs

Demande nº : 1350

Montant demandé : 19 944 $ É.-U.

Date d’approbation : 22 novembre 2016

Mise sur pied par le ministère de la jeunesse et des sports de Madagascar, cette première initiative nationale antidopage a pour objectif de renforcer les capacités de lutte contre le dopage par l’intermédiaire d’une série de formations en cascade, tout en promouvant également le sport propre auprès des jeunes athlètes par des activités de sensibilisation. Un cours d’actualisation des connaissances d’une durée de deux jours sera tout d’abord organisé à l’intention de 18 personnes-ressources (représentants des ministères des sports, de l’éducation et de la santé, du comité olympique national, et de la commission nationale pour l’UNESCO). Ce cours comportera des informations actualisées concernant le Code mondial antidopage 2015, la gestion des résultats, les conséquences du dopage, les AUT, le contrôle du dopage, l’éducation axée sur les valeurs et l’éthique du sport. Les 18 formateurs seront ensuite chargés de décentraliser les informations antidopage dans le cadre d’une série de 6 ateliers de deux jours destinés à 120 représentants ministériels à Antananarivo, Antsiranana, Mahajanga, Toamasina, Fianarantsoa et Toliara (20 participants par séance de formation). L’évolution des connaissances en matière de lutte contre le dopage sera évaluée grâce au quizz Franc jeu, que les participants devront compléter. Après avoir participé aux ateliers régionaux, les membres fraîchement formés organiseront une séance d’information et de sensibilisation auprès de

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jeunes athlètes et d’étudiants (300 par ville). Chaque ville participante organisera une réunion d’évaluation participative. Une demi-journée sera également consacrée à une séance d’information générale concernant la lutte contre le dopage, afin de promouvoir le sport propre et de sensibiliser les autorités publiques les représentants du mouvement sportif, les journalistes sportifs, et les autres parties prenantes à la question du dopage (80 personnes). En outre, les participants au projet recevront des supports didactiques sur le thème de la lutte contre le dopage. Les organisateurs envisagent une réunion d’évaluation finale qui servira à comparer les résultats du projet aux objectifs initiaux. État partie Mali

Intitulé : Session de formation pour les agents d’éducation antidopage sur leurs rôles et responsabilités dans la lutte contre le dopage

Demande nº : 1355

Montant demandé : 19 285 $ É.-U.

Date d’approbation : 14 juin 2017

Le quatrième projet malien organisé dans le cadre du Fonds par la Commission nationale contre le dopage avec le soutien de l’Organisation régionale antidopage Afrique Zone II et Zone III (ORAD) vise à renforcer les capacités antidopage dans chacune des 10 régions administratives du pays. Une séance de formation animée pendant deux jours par des experts nationaux et par le responsable de l’ORAD sera organisée à l’intention des futurs agents d’éducation antidopage (24), des représentants (2) du comité olympique national, et des responsables du ministère des sports (2). Les agents d’éducation antidopage seront sélectionnés parmi les éducateurs et/ou animateurs dans le domaine de la jeunesse et des sports (2 par région, 4 pour Bamako), en veillant à l’équilibre entre les genres. Les supports de formation et didactiques distribués permettront aux agents d’éducation à la lutte contre le dopage d’acquérir les connaissances et les compétences nécessaires à leurs futures activités de lutte contre le dopage au niveau local. Le programme comportera une séance d’information sur les fonctions de l’AMA, de l’ORAD et de l’ONAD, sur les conséquences de l’utilisation de drogues améliorant la performance, sur le Code mondial antidopage, et sur la Liste des interdictions. La formation interactive prévoit des activités de groupe, des exemples de bonnes pratiques et des discussions sur des études de cas. Les participants auront également la possibilité d’échanger leurs avis sur les stratégies de communication et de préparer des plans d’action. Après la séance, les agents d’éducation antidopage poursuivront leur travail bénévole sous la supervision des directeurs régionaux de la jeunesse et des sports ; ils participeront ainsi à des événements sportifs et activités de sensibilisation à l’échelle locale et animeront chaque année des débats radiophoniques (au moins 15) sur la lutte contre le dopage. L’impact du projet et le niveau de connaissances en matière de lutte contre le dopage seront évalués au moyen de questionnaires complétés avant et après la formation. Sur le plan de la visibilité, un court clip télévisé, des annonces radiophoniques (5), des débats radiophoniques (2) et des articles de presse (8) assureront la promotion des activités du projet. Des journalistes seront également invités à assister à la formation. État partie Mozambique

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Intitulé : Réunion de consultation des parties prenantes : la lutte contre le dopage en tant que valeur essentielle du sport au Mozambique

Demande nº : 1334

Montant demandé : 19 920 $ É.-U.

Date d’approbation : 29 avril 2016

L’objectif du deuxième projet national du Mozambique était d’améliorer la coopération au niveau national entre les partenaires des actions de lutte contre le dopage en organisant une consultation interactive. Cette réunion, la première de ce type à être accueillie par l’Agence mozambicaine de lutte contre le dopage (AMOCAD), le ministère de la jeunesse et des sports, le mouvement olympique national et la commission nationale pour l’UNESCO, a réuni un grand nombre de représentants (120) de divers ministères (ministères de l’éducation et du développement humain, de la science et de la technologie, de la santé, et de l’intérieur), des fédérations, et des organisations sportives (entraîneurs, athlètes), aux côtés des médias. Les participants ont pu rafraîchir leurs connaissances concernant la lutte contre le dopage grâce à des présentations d’experts sur les conséquences du dopage, l’éducation préventive, et le contrôle du dopage. Ils ont également reçu des conseils en matière de communication, de développement de partenariat, de financement et de coordination nationale. Cette réunion, qui s’est étalée sur trois jours, a abouti, entre autres, à l’adoption d’un plan d’action destiné à orienter la stratégie et la politique antidopage nationale. De plus, plusieurs groupes de travail (6) ont été formés (15 à 25 membres par groupe) en vue de formuler des recommandations de contribution à la mise en œuvre du plan d’action. Pour promouvoir les échanges entre les pays, le projet a bénéficié de l’expérience du président de l’ORAD Afrique Zone V, ainsi que des résultats de travaux de recherche en cours au Mozambique et dans cinq autres pays (projet régional introduit par la France, demande nº 1287). En ce qui concerne la visibilité, des athlètes célèbres ont été nommés ambassadeurs antidopage pour promouvoir les valeurs sportives et un sport propre, et des articles d’actualités et des communiqués de presse ont été publiés. État partie Togo

Intitulé : Campagne de sensibilisation à travers l’éducation et la prévention du dopage à l’intention des athlètes nationaux

Demande nº : 1344

Montant demandé : 19 415 $ É.-U.

Date d’approbation : 22 novembre 2016

Conduit par le ministère des sports, le quatrième projet national du Togo met l’accent sur la promotion d’un sport propre, conformément au plan stratégique national pour 2017-2021. À la lumière des résultats des recherches sur la connaissance en matière de lutte contre le dopage utilisées pour l’élaboration du plan, ce projet portera sur la prévention et l’éducation antidopage auprès des sportifs d’élite et amateurs. Un atelier interactif de deux jours, destiné aux athlètes (100), sera ainsi animé par des experts nationaux (2). Cet atelier associera présentations d’experts et travaux en groupe et fournira des informations sur les conséquences du dopage, l’éthique et l’esprit du sport, le Code mondial antidopage et les règles nationales antidopage,

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ainsi que sur les procédures de contrôle du dopage et les Autorisations à Usage Thérapeutique (AUT). Il fournira également un aperçu du plan stratégique national pour l’élimination du dopage. En plus de cela, les participants à l’atelier recevront des clés USB contenant des copies électroniques de documents sur la lutte contre le dopage. Pour évaluer l’impact de l’atelier, les participants seront invités à répondre à un questionnaire qui portera tant sur le contenu de la formation que sur son organisation. Après l’atelier, une course réunissant jusqu’à 500 athlètes d’élite et amateurs sera organisée dans la capitale du pays. Cette compétition sera accompagnée d’une campagne de sensibilisation en faveur du sport propre, comprenant des saynètes, des séances de questions-réponses, et la diffusion de documents sur la lutte contre le dopage (prospectus et autocollants) et de gadgets (bracelets, porte-clés, casquettes, etc.). De plus, une caravane de sensibilisation et de prévention défilera avant la compétition et contribuera ainsi à la diffusion massive du message central du projet. La communication et la visibilité joueront un rôle essentiel dans la mise en œuvre du projet : les chaînes de télévision (5), les radios (5) et les journaux (10) assureront la couverture des différentes étapes de l’initiative. De plus, des affiches (200) et des bannières (5) seront installées pour la campagne de sensibilisation. État partie Zambie

Intitulé : Campagne de renforcement des connaissances et de la sensibilisation destinée aux entraîneurs et enseignants en éducation physique

Demande nº : 1333

Montant demandé : 19 900 $ É.-U.

Date d’approbation : 29 avril 2016

L’objectif du second projet national de la Zambie, porté par le ministère des sports, de la jeunesse et du développement de l’enfant, est de faire face aux conclusions de la précédente initiative lancée dans le cadre du Fonds, qui a mis en lumière le manque de connaissances des jeunes athlètes concernant les risques et les conséquences du dopage. Sachant qu’il est essentiel d’informer l’entourage des athlètes, les responsables du projet s’emploieront à sensibiliser les entraîneurs et les futurs enseignants en éducation physique grâce à un programme éducatif. Des agents antidopage (2) assureront ainsi une formation d’une journée à l’intention des entraîneurs (100) de la province du Copperbelt. Cette formation associera des séances d’information et des travaux de groupe et abordera des thèmes tels que la gestion des athlètes hors compétition, les procédures de contrôle du dopage, et les responsabilités et les rôles dans la lutte contre le dopage. Les professeurs d’éducation physique qui participeront à la formation pourront assister à des ateliers (24) d’une durée de trois heures, organisés dans des établissements de formation d’enseignants (6) sur tout le territoire national. Les discussions sur l’esprit du sport et les définitions du dopage qui auront lieu au cours de cet atelier, auxquelles participeront près de 5 000 enseignants (250 enseignants par séance), seront suivies par l’adoption d’une Déclaration d’engagement Franc Jeu. Tous les enseignants d’éducation physique recevront également la Mallette des enseignants conçue par l’AMA, qui leur permettra de poursuivre leur formation à la lutte contre le dopage et de les guider dans leurs activités quotidiennes. Le message antidopage devrait ainsi être diffusé à plus de 250 000 élèves par ces 5 000 professeurs d’éducation physique au cours de la prochaine année scolaire. Des questionnaires à compléter avant et après la formation seront distribués et analysés en vue d’évaluer l’impact du projet.

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État partie Zimbabwe

Intitulé : Campagne d’éducation et de sensibilisation antidopage fondée sur les valeurs dans les écoles du Zimbabwe

Demande nº : 1341

Montant demandé : 19 992 $ É.-U.

Date d’approbation : 22 novembre 2016

Le second projet national du Zimbabwe se concentre sur la fourniture d’une éducation antidopage aux professeurs d’éducation physique. Ce projet, mené conjointement par le ministère des sports et du loisir et le comité olympique national, en partenariat avec la commission des sports et des loisirs, prévoit l’organisation de 10 ateliers de deux jours destinés à 400 professeurs d’éducation physique d’établissements primaires et secondaires (40 par province). Animés par 3 experts antidopage et alliant la théorie à la pratique, ces ateliers seront conçus à partir de la Mallette des enseignants créée par l’AMA. La première journée comportera des présentations générales sur la lutte contre le dopage (qui porteront notamment sur le Code mondial antidopage, les conséquences du dopage, la gestion des résultats et les procédures de contrôle du dopage), tandis que la seconde mettra l’accent sur l’éthique et les valeurs du sport. À la fin de l’atelier, les participants devront élaborer des plans d’action pour un enseignement de la lutte contre le dopage dans leurs écoles, en tenant compte des besoins, des ressources et des contextes qui leur sont propres. En plus de cela, tous les participants recevront des supports didactiques qui permettront de renforcer leurs connaissances antidopage à plus long terme (à savoir la Mallette des enseignants, l’infographie de l’UNESCO sur le sport propre, des DVDS contenant le Code 2015, la Liste des interdictions de 2017, et des questionnaires de l’AMA). Le projet sera évalué grâce à des questionnaires qu’on demandera de remplir avant et après l’atelier. En ce qui concerne la communication, une conférence de presse sera organisée pour le lancement du projet, et des communiqués de presse ainsi que des mises à jour postées sur le site internet et les plates-formes sociales du comité olympique national permettront d’améliorer la visibilité de l’initiative.

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ÉTATS ARABES État partie Tunisie

Intitulé : Jeunes sportifs et compléments alimentaires : tendance ou performance ? Pour une approche préventive

Demande nº : 1339

Montant demandé : 12 350 $ É.-U.

Date d’approbation : 22 novembre 2016

Conduit par l’Agence Nationale Antidopage (ANAD), le cinquième projet soumis par la Tunisie vise à lutter contre une nouvelle tendance nocive pour la santé des athlètes : l’usage des compléments alimentaires pour améliorer les performances physiques. Fondé sur une approche en trois phases (recherche, prévention, communication), ce projet s’adresse aux jeunes athlètes (500 à 600 personnes, classées en trois catégories d’âge) de 20 disciplines sportives différentes, et, de manière indirecte, à leurs entraîneurs et à leurs proches. Une évaluation initiale sur l’usage des compléments alimentaires sera réalisée au moyen de questionnaires distribués aux jeunes athlètes par 3 experts de l’ANAD avant l’activité. De courtes séances de sensibilisation (60 séances d’une heure) seront organisées pour chacune des disciplines sportives et catégories d’âge sélectionnées. Des athlètes renommés seront invités à jouer le rôle d’ambassadeurs antidopage et à assister aux séances d’informations. Par ailleurs, la prévention antidopage sera renforcée par des supports en la matière adaptés à chaque catégorie d’âge, qui seront préparés et diffusés dans la langue locale. Des quizz et des questionnaires seront également utilisés au terme de l’activité afin d’évaluer la deuxième phase du projet (prévention). La pérennité du projet sera assurée par la création d’un groupe Facebook qui permettra une communication et un échange d’information continus entre les experts de l’ANAD et les jeunes athlètes. Les organisateurs envisagent également une seconde évaluation (deux à trois mois après la fin du projet) pour évaluer l’impact à moyen terme de l’initiative et estimer la nécessité éventuelle de mettre sur pied des cours de mise à niveau. Des affiches ainsi que des annonces postées sur le site internet et les réseaux sociaux assureront la visibilité du projet. De plus, les résultats des recherches seront présentés au cours des événements annuels de l’ANAD.

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ÉTATS D’ASIE ET DU PACIFIQUE

État partie Fidji

Intitulé : Consultation pour être conforme aux dispositions de la Convention internationale contre le dopage dans le sport et au Code mondial antidopage

Demande nº : 1340

Montant demandé : 20 000 $ É.-U.

Date d’approbation : 22 novembre 2016

En réponse aux besoins qui ont été identifiés, le premier projet des Fidji sous l’égide du Fonds vise l’adoption d’un cadre réglementaire permettant de garantir le respect du Code mondial antidopage et de la Convention internationale contre le dopage dans le sport de l’UNESCO. Le but de cette initiative, conduite par le ministère de la jeunesse et des sports, est de développer une réglementation qui viendrait appuyer la législation antidopage (en cours d’élaboration). À l’heure actuelle, les Fidji ne disposent pas d’une organisation nationale antidopage (ONAD) autonome et légalement établie : la collecte d’échantillons et l’éducation à la lutte contre le dopage sont assurées par un groupe de bénévoles nommé « Sports sans dopage Fidji ». Des experts extérieurs de la lutte contre le dopage (d’Australie, de Nouvelle-Zélande ou de pays du Commonwealth dotés d’un solide cadre juridique de lutte contre le dopage et géographiquement proches des Fidji) sont nécessaires pour aider à la rédaction d’une réglementation antidopage pour encadrer l’éducation et la formation, les codes de conduite, les enquêtes, le trafic et le lancement d’alertes. Les consultants sélectionnés seront chargés d’examiner la législation, de prendre conseil auprès des principales parties prenantes qui auront été identifiées au préalable et d’élaborer progressivement la réglementation, pour finalement aboutir à son adoption par les autorités nationales. Ils devront maintenir des échanges réguliers avec le ministère de la justice, un comité ministériel de supervision, et un membre de l’Association des sports et Comité national olympique de Fidji. Des consultations individuelles tiendront compte de l’expertise des diverses entités (autorités publiques, représentants du mouvement sportif, associations professionnelles, etc.), et un examen d’une journée par les principales parties prenantes est prévu avant la soumission de la version finale du projet de réglementation au ministère de la justice. La fin du projet devrait déboucher sur l’adoption d’une réglementation antidopage conforme à la Convention et au Code et à la création d’une ONAD statutaire. La visibilité du projet sera assurée par des conférences de presse, des communiqués de presse, et des informations régulièrement mises à jour sur le site internet et les réseaux sociaux du ministère. État partie République populaire démocratique de Corée

Intitulé : Premier programme d’éducation antidopage pour les athlètes, entraîneurs, officiels sportifs, enseignants en éducation physique et étudiants en sport

Demande nº : 1345

Montant demandé : 19 500 $ É.-U.

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Date d’approbation : 22 novembre 2016

Le premier projet national soumis par la République populaire démocratique de Corée vise à dispenser un programme d’éducation antidopage à un vaste ensemble de groupes en lien avec le sport (195 participants maximum). Pour contribuer au renforcement des connaissances en matière de lutte contre le dopage, le comité national antidopage prévoit d’organiser des ateliers et des séminaires adaptés aux différents profils et besoins éducatifs de chaque groupe cible, sous l’égide du directeur de l’Organisation régionale antidopage d’Asie du Sud-Est. Un atelier d’une journée sera organisé à l’intention des athlètes, de leurs entraîneurs, et de leurs proches (105), qui sera suivi d’un autre d’une journée, destiné aux étudiants en sport et aux professeurs d’éducation physique (40). Des officiels techniques et professionnels des sciences du sport (30) assisteront à un séminaire de trois jours. Les représentants des autorités publiques (20) participeront pour leur part à une séance de formation de deux jours. Deux médaillés d’or seront invités à partager leur expérience au cours de l’atelier destiné aux athlètes et aux entraîneurs, tandis qu’un enseignant universitaire donnera une conférence type sur la lutte contre le dopage aux professeurs d’éducation physique et aux étudiants en sport. Les documents élaborés par l’AMA (la Mallette des enseignants, la Mallette des entraîneurs, le quizz Franc jeu, la Mallette de l’ACD) traduits en coréen seront distribués à l’ensemble des participants au projet. Des supports électroniques (un DVD sur les dangers du dopage et deux logiciels) seront également produits et diffusés, afin de contribuer à la pérennité du projet et à son impact à long terme. De plus, un questionnaire sera préparé et distribué aux participants en vue d’évaluer le succès des activités. Outre la distribution d’affiches (500), la promotion de cette initiative sera réalisée sur la plate-forme en ligne Oryun et dans le journal sportif Cheuyk Sinmun. État partie Malaisie

Intitulé : Engager les professionnels de la santé pour éliminer le dopage involontaire dans les sports : étude sur

les connaissances, l’attitude et la pratique et programme d’éducation structurée

Demande nº : 1342

Montant demandé : 15 696 $ É.-U.

Date d’approbation : 22 novembre 2016

Le troisième projet de la Malaisie, qui bénéficie de la participation et de l’expérience de divers acteurs de la lutte contre le dopage (autorités publiques, universités, représentants du mouvement sportif, etc.), met l’accent sur le dopage involontaire et s’adresse aux professionnels de la santé (médecins, pharmaciens, nutritionnistes, kinésithérapeutes, psychologues, etc.). Cette initiative à multiples facettes comprend la réalisation de travaux de recherche sur les pratiques, les attitudes et les connaissances en matière de dopage des spécialistes de la santé, le développement d’un algorithme de conseil pour les athlètes [Identification, Intervention, et Prévention (I2P)], la formation de formateurs, et un atelier développé à partir de l’algorithme I2P. Dans un premier temps, des questionnaires CAP (Connaissances, Attitudes, Pratiques) rédigés par des universitaires seront distribués aux professionnels de la santé (400), le taux de réponse minimum prévu étant de 50%. Après avoir étudié un dossier pédagogique sur la lutte contre le dopage (produit par l’équipe de recherche), ce même groupe recevra un nouveau questionnaire. En parallèle, des universitaires experts

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dans le domaine de la lutte contre le dopage développeront un algorithme de conseil pour les athlètes, dont l’objectif sera d’identifier un « degré de vulnérabilité au dopage par inadvertance ». Un cours de formation d’une journée destiné aux formateurs sera organisé pour former des animateurs (10) qui, à leur tour, dirigeront un atelier de trois jours à l’intention de 60 professionnels de la santé sélectionnés sur leurs résultats aux questionnaires CAP. Des conférences, des études de cas et des présentations portant sur les aspects du dopage en lien avec le rôle des spécialistes de la santé seront organisées dans le cadre de cet atelier. Par ailleurs, les participants pourront tester l’algorithme I2P sur 60 athlètes. Plusieurs bases de données contenant des informations relatives à des affaires de dopage, aux compléments alimentaires utilisés dans le monde sportif, et aux situations d’urgence dans le domaine du sport seront compilées pour préparer l’atelier. La visibilité de l’initiative sera assurée au moyen de conférences de presse, d’une couverture médiatique (télévisée et radiophonique), et d’informations actualisées en ligne sur les réseaux sociaux et les sites internet des partenaires du projet. État partie Mongolie

Intitulé : Renforcement de la capacité institutionnelle de l’ONAD

Demande nº : 1343

Montant demandé : 16 078 $ É.-U.

Date d’approbation : 22 novembre 2016

Sur la base des résultats obtenus dans le cadre des projets précédents, la troisième initiative nationale de la Mongolie lancée au titre du Fonds a pour but de renforcer les compétences de l’Organisation nationale antidopage (ONAD). Ce projet répond aux besoins et aux insuffisances observés au plan des ressources, tant au niveau du personnel qualifié qu’au niveau de l’actualisation des supports didactiques antidopage. Dans la mesure où un Code national antidopage (rédigé dans le cadre du deuxième projet de la Mongolie) devrait entrer en vigueur en 2017, 3 cours de formation différents seront organisés pour aider l’ONAD à mettre celui-ci en pratique. Dans un premier temps, une formation d’une journée animée par un expert international (recommandé par l’Organisation régionale antidopage d’Asie centrale) sera organisée pour les agents de contrôle du dopage (ACD) (20). Dans un second temps, dans la mesure où l’ONAD prévoit de créer des sous-comités (2) sur les Autorisations à Usage Thérapeutique et sur la gestion des résultats, des cours de formation (2) seront organisés à l’intention des membres nouvellement nommés (5 pour chaque sous-comité, sélectionnés parmi des médecins, avocats, anciens athlètes ou entraîneurs). Pour fournir à l’ONAD des supports actualisés et exacts en matière de lutte contre le dopage, les organisateurs prévoient également de traduire (en mongol) le Code mondial antidopage 2015 (et ses standards) ainsi que les lignes directrices de l’AMA concernant les ACD, les AUT et la gestion des résultats. Des questionnaires permettront d’évaluer les cours de formation, et un questionnaire séparé sera rédigé pour les membres de l’ONAD afin d’apprécier l’impact global du projet sur le renforcement des compétences de l’ONAD. Les informations relatives aux activités en lien avec ce projet seront diffusées par voie de communiqués, d’une conférence de presse, d’annonces télévisées, et d’actualités en ligne sur les portails sociaux. État partie Ouzbékistan

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Intitulé : Sensibilisation à la lutte contre le dopage dans le monde sportif au moyen de supports didactiques et d’activités de renforcement des capacités

Demande nº : 1326

Montant demandé : 18 765 $ É.-U.

Date d’approbation : 29 avril 2016

Le premier projet de l’Ouzbékistan avait pour but d’accomplir un travail de sensibilisation à la lutte contre le dopage auprès des athlètes, des entraîneurs et des autorités publiques en recourant à diverses activités pédagogiques. Dans un premier temps, un manuel de formation à la lutte contre le doping a été élaboré par un groupe de 7 universitaires de l’Institut national ouzbek de culture physique. Ce manuel est basé sur des documents existants de l’AMA (en russe) et comprend des informations sur l’histoire du dopage, sur le rôle de la Convention de l’UNESCO et de l’AMA, sur le contrôle du dopage, et sur les mesures de prévention. Dans un second temps, une formation de formateurs (FF) de trois jours a été organisée dans la capitale du pays, destinée à 100 représentants des écoles de réserve olympique, des ministères, du comité olympique national et des associations sportives nationales. Animée par 4 experts, la FF s’est composée de conférences, de travaux de groupe, et de discussions portant sur des études de cas concernant les droits et les responsabilités, les normes internationales, et les conséquences du dopage. Un représentant de l’ORAD et des athlètes connus (4) ont également été invités à partager leur expérience. À la suite de cette activité, 45 participants, à savoir trois par école de réserve olympique, ont été chargés de mettre en place des séances de formation (120) de deux jours destinées à 5 500 étudiants et 500 enseignants/entraîneurs de 15 écoles de réserve olympique. À cette fin, une première version d’un module antidopage sera intégrée au curriculum de ces 15 écoles. Enfin, il est également prévu que l’Institut national ouzbek de culture physique crée et gère un site internet consacré à la lutte contre le dopage.

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EUROPE État partie Albanie

Intitulé : Renforcement des capacités en matière de sensibilisation et d’éducation antidopage dans les écoles

Demande nº : 1329

Montant demandé : 19 910 $ É.-U.

Date d’approbation : 29 avril 2016

Conformément au programme d’éducation physique pour les établissements préscolaires, primaires et secondaires adopté par le ministère de l’éducation et des sports d’Albanie en 2014, cette initiative visait à fournir une formation à la lutte contre le dopage à l’ensemble des enseignants d’éducation physique, et de contribuer ainsi à la promotion du sport propre dans les écoles, ainsi qu’à l’éducation antidopage des élèves âgés de 10 à 18 ans. À cette fin, la commission nationale antidopage a collaboré avec diverses acteurs (l’université des sports, et association pour l’enseignement du sport et de l’éducation physique de Tirana) pour mettre en œuvre un projet mené sur trois fronts. Des supports didactiques (notamment la Mallette des enseignants de l’AMA) ont été traduits en albanais, et plusieurs brochures et trousses antidopage ont été développées pour être distribuées dans les écoles. D’autre part, une vaste campagne médiatique (d’une durée de quatre mois) visant à promouvoir l’engagement du public a été lancée à la radio et à la télévision, ainsi que dans des articles de presse et des entretiens avec des professeurs d’éducation physique expérimentés, des représentants des autorités publiques, et des athlètes. Présentant la partie principale du projet, 8 séminaires s’adressant à 400 professeurs d’éducation physique expérimentés, organisés dans 8 directions régionales de l’éducation différentes, ont été animés par 4 experts. Ces séminaires d’une journée ont exposé pour les participants les risques liés à la consommation de compléments nutritionnels, les rôles et mandats des différentes organisations antidopage, ainsi que les valeurs du sport dans la vie quotidienne. Au programme de ces séminaires étaient également prévues des séances pratiques portant sur la manière dont les enseignants peuvent promouvoir la réflexion critique et le sens des responsabilités des étudiants et leur permettre ainsi de « faire le bon choix ». Après la formation, les 400 enseignants en éducation physique seront chargés de former les 1 800 enseignants albanais restant dans cette même discipline. L’impact du projet a été évalué à l’issue de celui-ci au moyen des questionnaires complétés avant et après le séminaire, ainsi que par un sondage général en fin de processus. État partie Andorre

Intitulé : La prévention du dopage, un enjeu de santé dans le sport : éducation antidopage pour les animateurs sportifs et les éducateurs ; campagne publique pour promouvoir le sport sans dopage

Demande nº : 1348

Montant demandé : 15 402 $ É.-U.

Date d’approbation : 22 novembre 2016

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Le premier projet national de l’Andorre, caractérisé par une approche à deux dimensions, se concentre sur la prévention du dopage par l’éducation des futurs éducateurs et animateurs sportifs à la lutte contre celui-ci, ainsi que par l’organisation d’une campagne publique pour promouvoir le sport sans dopage. Des modules spéciaux, basés sur les travaux du Centre d’apprentissage antidopage et conçus en étroite coopération avec le ministère de l’éducation, l’école de formation des professions sportives et de montagne, et le centre de formation professionnelle, seront traduits (en catalan) et adaptés en vue d’être intégrés dans le programme scolaire des futurs animateurs (30) et éducateurs sportifs (60). Les organisateurs envisagent également de mettre en place un cours de formation (16 heures) pour les enseignants qui dispenseront, par la suite, le contenu de ces modules antidopage à leurs étudiants. En vue de renforcer les capacités de la lutte contre le dopage, un court programme de formation (2 heures) sera dispensé aux chaperons (16) travaillant avec les agents de contrôle du dopage sur les événements sportifs majeurs (2) organisés en Andorre. En ce qui concerne la campagne de sensibilisation, il est prévu de concevoir un site internet consacré à l’ONAD et d’organiser des activités d’information tout au long de l’année, notamment lors des compétitions sportives de grande envergure ; elle atteindra plus de 7 000 athlètes et 3 000 spectateurs. Pour supporter la diffusion du message de franc-jeu, 10 ambassadeurs du projet seront sélectionnés dans un groupe d’athlètes célèbres bénéficiaires de bourses nationales. Divers types de bannières et de stands visant à promouvoir le sport propre seront également déployés dans les lieux publics lors de cette campagne d’information, et des brochures et dépliants antidopage seront distribués. Plusieurs méthodes d’évaluation ont été envisagées pour évaluer l’ampleur du gain de connaissances et le succès du projet, notamment la mise en place de réunions d’évaluation avec les principaux acteurs, l’évaluation régulière des futurs animateurs et éducateurs sportifs, et la formulation de commentaires oraux de la part des participants. État partie : Arménie

Titre : Améliorer l’efficacité des programmes nationaux d’éducation antidopage pour les lutteurs en partenariat avec les fédérations internationales

Demande no : 1354

Montant demandé : 12 533 USD

Date d’approbation : 14 juin 2017

Conçu pour répondre aux résultats négatifs de la récente enquête nationale (2016), ce quatrième projet de l’Arménie dans le cadre du Fonds, se concentre sur l’éducation antidopage pour les lutteurs, leurs entraîneurs, et leurs personnels d’encadrement. Bénéficiant de la convention passée avec la United World Wrestling (UWW) et du soutien du Comité olympique et des fédérations nationales, quatre ateliers seront organisés respectivement à Erevan (deux), à Gyumri, et à Tbilissi, à l’attention de 170 athlètes, 50 entraîneurs et 20 membres du personnel d’encadrement, tous originaires d’Arménie et de Géorgie. Le programme de ces ateliers d’une demi-journée animés par un expert de l’ONAD et un spécialiste de la UWW portera sur la liste des interdictions, les conséquences du dopage, les compléments alimentaires, le système de localisation des athlètes, et les règles antidopage de la UWW. Après les ateliers, des tables rondes seront organisées entre la UWW et les responsables des fédérations nationales de lutte. Afin de favoriser le partage des informations et une meilleure compréhension des règles antidopage de la UWW, ces dernières seront traduites et adaptées en arménien. Une brochure

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sur les effets secondaires du dopage sera également produite et distribuée (en anglais et en arménien) en même temps que l’infographie de l’UNESCO sur le sport propre et la liste des interdictions 2018 (en arménien et en géorgien). De plus, des bannières « Jouez franc-jeu » seront distribuées dans les écoles et les centres de lutte arméniens. Pour évaluer l’évolution de leurs connaissances en matière d’antidopage, les participants au projet seront invités à répondre à un bref sondage réalisé par l’ONAD. Les données collectées seront comparées aux témoignages recueillis dans le cadre de l’étude menée en 2016. Les activités du projet seront rendues publiques en ligne, ainsi que sur deux chaînes de télévision arméniennes. État partie : Bélarus

Titre : Les Jeunes jouent franc-jeu : supports pédagogiques pour les établissements du secondaire de la réserve olympique du Bélarus

Demande no : 1330

Montant demandé : 18 640 USD

Date d’approbation : 29 avril 2016

Le deuxième projet national présenté par le Bélarus consistait à sensibiliser les jeunes élèves aux valeurs de la lutte contre le dopage, conformément à la Convention contre le dopage et au Code mondial antidopage. Sous la direction de l’agence biélorusse de lutte contre le dopage, une série considérable d’activités a été organisée. Pour commencer, une équipe de six psychologues et pédagogues a mis au point un programme éducatif (« Les Jeunes jouent franc-jeu ») s’inspirant des bonnes pratiques observées au Royaume-Uni et aux Pays-Bas. Ce programme comprenait des formations, des séminaires, des débats dirigés et des jeux interactifs et axés sur l’action, s’accompagnant d’un manuel, ainsi que d’un guide pour accompagner les ateliers visant à inculquer l’honnêteté, le respect et le franc-jeu. Plus tard, une formation d’une journée a eu lieu dans le but d’initier les 30 enseignants, les 10 volontaires et les cinq conseillers antidopage de 11 établissements de la réserve olympique à la mise en œuvre du programme « Les Jeunes jouent franc-jeu ». L’alternance des conférences (sur la liste des interdictions, les conséquences du dopage, les risques associés à l’utilisation des compléments alimentaires, les procédures de contrôle antidopage, les mesures de prévention), des travaux de groupe et des exercices pratiques (prises de décisions éthiques) visait à faire en sorte que les participants acquièrent des connaissances approfondies. S’appuyant sur l’idée d’une formation en cascade pour la diffusion des principes du franc-jeu, les enseignants et volontaires ont par la suite mobilisé 600 élèves (âgés de 12 à 18 ans) de huit établissements de la réserve olympique dans le cadre de la semaine thématique « Le sport propre assure une victoire propre ». Enfin, un documentaire court (10 minutes) a été produit, qui constitue un support de plus pour les élèves et les enseignants. État partie : Bulgarie

Titre : Compléments alimentaires dans les salles de sport : nécessité ou mode de vie

Demande no : 1358

Montant demandé : 14 851 USD

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Date d’approbation : 14 juin 2017

Le deuxième projet national de la Bulgarie dans le cadre du Fonds concerne l’usage des compléments alimentaires dans les centres de fitness. Considérant que les mauvais résultats des analyses observés récemment étaient dus à des substances interdites présentes dans certains compléments, et à la suite de l’adoption, en 2015, d’une stratégie nationale de lutte contre le dopage, le centre national antidopage de Bulgarie a pour intention de conduire pour la première fois une étude auprès de 360 sportifs de huit grandes villes âgés de 18 à 50 ans et utilisant les centres de fitness. Le questionnaire portera sur les types de compléments alimentaires, les habitudes d’achat, et les sources d’information en la matière. Des documents pédagogiques (infographie de l’UNESCO sur le sport propre, brochures de l’AMA) en bulgare seront également distribués à toutes les personnes interrogées, en plus des articles promotionnels (bracelets, T-shirts, gants d’entraînement) arborant des messages positifs relatifs à l’esprit sportif. Les résultats de cette étude seront présentés dans le cadre d’une table ronde et partagés avec le groupe de travail chargé d’élaborer les aspects juridiques de la stratégie nationale de lutte antidopage. De plus, une vidéo de trois à cinq minutes sera produite pour assurer le suivi du projet et les actions de sensibilisation. Elle montrera des athlètes nationaux exprimant leur point de vue sur le dépassement de soi sans recours aux produits dopants. Les activités du projet seront rendues publiques en ligne, ainsi que dans des revues spécialisées. État partie : Estonie

Titre : Renforcer la politique antidopage par l’engagement multipartite

Demande no : 1327

Montant demandé : 18 790 USD

Date d’approbation : 29 avril 2016

Mise en œuvre par l’agence estonienne de lutte contre le dopage (Eesti Antidopingu, EAD) et bénéficiant du soutien de plusieurs ministères et du CNO, cette deuxième initiative nationale vise à renforcer la politique antidopage, ainsi que la coordination et la coopération entre les principales parties prenantes. S’appuyant sur la dynamique lancée par le plan d’action 2016-2020 pour la politique du sport et soutenu par un accord de coalition politique, le projet comportera quatre grands volets. Premièrement, afin de mieux coordonner les mesures et les activités de lutte antidopage, des accords seront mis en place entre l’EAD et cinq entités publiques (Agence nationale des médicaments, Conseil de la santé, Office vétérinaire et alimentaire, Office de la police et des gardes-frontières, Conseil des impôts et des douanes). Deuxièmement, les règles et réglementations nationales antidopage seront mises à jour. Des experts juridiques estoniens (au nombre de trois) participeront à un examen de la législation existante ainsi qu’à la négociation de sa modification. Une expertise internationale sera également sollicitée : un expert de l’iNADO sera consulté in praesentia et en ligne. Troisièmement, en étroite coopération avec le CNO, un comité d’athlètes sera mis en place pour la promotion du sport sans dopage. Plusieurs réunions seront organisées en vue de définir des objectifs et un plan de travail concrets, de même qu’un plan de communication pour leurs activités. Enfin, dans un souci de visibilité, neuf communiqués de presse et des bulletins d’information seront publiés, et le site web de l’EAD sera mis à jour de manière à rendre compte de l’avancement du projet.

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État partie : Géorgie

Titre : Renforcer la lutte contre le dopage – stéroïdes anabolisants androgènes

Demande no : 1347

Montant demandé : 14 560 USD

Date d’approbation : 22 novembre 2016

Développée en vue de contribuer à la mise en place d’un cadre juridique cohérent pour l’élimination du dopage dans le sport, la quatrième initiative de la Géorgie se concentre sur les stéroïdes anabolisants androgènes (SAA), dont il s’agit de réduire les importations à long terme. Ce projet mis en œuvre par l’organisation nationale antidopage, conjointement avec l’agence géorgienne de réglementation des activités médicales et la commission nationale pour l’UNESCO, comprendra l’organisation de séminaires de formation, la mise au point d’un portail web, et la production de documents contre le dopage (dans la langue locale). Pour commencer, un groupe d’experts a déjà préparé un projet de décret gouvernemental. Afin de contribuer à son application, une fois qu’il aura été officiellement adopté, et d’améliorer le niveau des connaissances des moyens de lutte contre le dopage au niveau national, plusieurs grandes villes accueilleront un total de 10 séminaires (six à Tbilissi, un à Batoumi, un à Koutaïssi, un à Gori, un à Roustavi) à l’intention de 150 athlètes, 50 entraîneurs, 30 médecins, 10 journalistes sportifs, 10 pharmaciens, ainsi que 50 représentants des autorités publiques et du mouvement sportif. Animé par six experts nationaux de la lutte contre le dopage, le programme de ces séminaires d’une journée portera notamment sur la définition de celui-ci, sur le Code mondial antidopage de 2015, sur la liste des interdictions, les conséquences du dopage sur la santé, et les informations relatives aux SAA. À l’issue des activités, les participants seront invités à répondre à un questionnaire. De plus, une brochure sur les SAA sera produite et leur sera distribuée, en plus de l’infographie de l’UNESCO sur le sport propre (traduite en géorgien). Afin d’assurer une communication en temps réel entre le ministère des sports, l’ONAD, l’administration fiscale et les services douaniers, un portail web partagé sera créé, qui comprendra des informations sur les produits déclarés qui contiennent des SAA. Les activités du projet seront rendues publiques au moyen de quatre émissions télévisées, de communiqués de presse, de mises à jour sur le site web de l’ONAD, et d’articles dans le journal sportif Lelo. État partie : Malte

Titre : Prévenir le dopage dans le sport : une campagne éducative médiatique

Demande no : 1357

Montant demandé : 19 000 USD

Date d’approbation : 14 juin 2017

Ciblant le grand public, en ce compris les jeunes et les enfants, le deuxième projet national proposé par Malte dans le cadre du Fonds porte sur la prévention du dopage par la promotion des valeurs sportives. Les activités, conduites par l’ONAD, se concentreront sur une campagne dans les médias avec la fabrication d’une vidéo mettant en parallèle les choix du quotidien et la tricherie dans le sport. Deux versions du clip vidéo (de 30°et de 10 secondes, respectivement),

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en anglais et en maltais, seront diffusées pendant six mois à la télévision nationale. Compte tenu des taux d’audience récemment enregistrés, cette vidéo devrait être vue chaque mois par 130 000 personnes. Pour améliorer la visibilité et en faire bénéficier les objectifs du projet, une campagne en ligne sera également lancée sur Facebook, Youtube et des sites web des acteurs de la lutte contre le dopage. Pour avoir plus d’impact au-delà des frontières du pays, la vidéo sera transmise à des partenaires internationaux tels que l’AMA (en vue d’une éventuelle présentation lors de son symposium annuel), l’iNADO et l’ONAD des Pays-Bas. Globalement, ce projet contribuera à attirer l’attention sur l’importance du sport propre et des valeurs sportives pour la santé et l’activité des citoyens. État partie : Roumanie

Titre : Encourager un comportement juste et responsable chez les jeunes athlètes des centres olympiques afin de favoriser le sport propre

Demande no : 1328

Montant demandé : 19 526 USD

Date d’approbation : 29 avril 2016

Le quatrième projet national de la Roumanie s’inscrivait dans une approche consistant à agir sur plusieurs fronts afin de sensibiliser les jeunes athlètes et leur entourage dans les 20 centres olympiques du pays. En s’appuyant sur des études montrant qu’une éducation fondée sur les valeurs favorise la compréhension et le choix du franc-jeu par les jeunes athlètes, l’agence roumaine de lutte antidopage (Agenția Națională Anti-Doping, ANAD) a organisé, à l’intention de 500 jeunes athlètes, 20 ateliers visant à promouvoir les valeurs fondamentales du sport et à faire mieux connaître les risques liés à l’usage des substances interdites, et à l’intention de 100 membres des personnels d’encadrement des athlètes 20 ateliers axés sur l’actualisation des savoir-faire techniques en matière de lutte antidopage et sur la promotion des nouvelles tendances dans ce domaine. Avec l’aide de deux experts, les informations ont été adaptées en fonction des différents besoins d’apprentissage et du profil de chaque groupe bénéficiaire, mais avec des thématiques communes telles que les substances et méthodes interdites, les conséquences sanitaires et sociales du dopage, les sanctions et le processus de contrôle du dopage. De façon à mieux ancrer encore la notion de sport propre et à garantir des résultats durables, 20 guichets antidopage ont été installés dans les centres olympiques, et des supports promotionnels (brochures, prospectus, casquettes, cartes à jouer, etc.) ont été largement diffusés. En termes de visibilité, les avancées du projet ont été diffusées sur les pages des médias sociaux de l’ANAD ; ses responsables ont organisé des cérémonies d’ouverture et de clôture (70 participants), et ses résultats seront présentés dans des publications scientifiques et lors de conférences nationales et internationales. L’impact du projet sera évalué au moyen d’un questionnaire permettant d’évaluer les connaissances en matière d’antidopage et d’un autre pour le recueil de commentaires généraux sur l’organisation des activités. État partie : Slovénie

Titre : « Start Young, Compete Clean » [Pour un sport propre dès le plus jeune âge]

Demande no : 1332

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Montant demandé : 19 986 USD

Date d’approbation : 29 avril 2016

Fort des résultats positifs des précédentes initiatives prises dans le cadre du Fonds, le quatrième projet national de la Slovénie visait à sensibiliser 15 000 enfants aux saines habitudes de vie et aux principes du franc-jeu. Mis en œuvre par la fédération slovène d’athlétisme (Atletska zveza Slovenije, AZS), ce projet associait éducation et sensibilisation, autour de la plus grande course d’enfants jamais organisée en Slovénie. Intégrant la lutte antidopage dans le concept « Kids’ Athletics » mis au point par l’association internationale des fédérations d’athlétisme (IAAF), une équipe de quatre à huit experts (médecins, entraîneurs, enseignants du sport, spécialistes de la lutte antidopage) a préparé des supports pédagogiques (« Kids’Athletics », infographie de l’UNESCO sur le sport propre, documents de l’AMA), animé le programme, et organisé les activités. Pour former une centaine d’enseignants et de mentors, quatre à sept ateliers ont été mis sur pied, alternant conférences et travaux pratiques. Parmi les thèmes de ceux-ci, une présentation interactive du programme « Kids’Athletics » et la fourniture d’informations sur la lutte contre le dopage. Après ces ateliers, 12 mentors et six célèbres athlètes slovènes ont réalisé 15 présentations de « Kids’Athletics » en milieu scolaire. Environ 200 établissements d’enseignement ont été mobilisés au cours du projet et la course d’enfants a rassemblé plus de 16 000 participants. Des stands de sensibilisation proposant documents, jeux et quiz adaptés aux élèves de sept à 10 ans et insistant sur l’importance des valeurs sportives et d’un mode de vie sain sont venus compléter le programme. Une vaste campagne de communication a été organisée, avec des conférences de presse, des bulletins d’information et des articles, ainsi que des mises à jour sur les sites web et les réseaux sociaux de toutes les entités impliquées dans le projet (institut national du sport, faculté des sports, CNO, etc.). État partie : Slovénie

Titre : Pour un sport propre à l’école et pendant les compétitions sportives scolaires

Demande no : 1353

Montant demandé : 20 000 USD

Date d’approbation : 14 juin 2017

Le cinquième projet de la Slovénie dans le cadre du Fonds vise à promouvoir le sport propre à l’école et pendant les compétitions sportives scolaires par des activités d’éducation, de diffusion et de sensibilisation. Les jeunes athlètes, les élèves et les enseignants constituent les principaux groupes bénéficiaires. Grâce à l’engagement de jeunes ambassadeurs de la lutte antidopage et aux partenariats avec de grands établissements, le projet pourra toucher jusqu’à 500 jeunes athlètes dans le cadre de 20 conférences de 90 minutes organisées dans 16 écoles secondaires. Pour favoriser l’intégration de contenus relatifs à la lutte antidopage dans les programmes scolaires nationaux, deux brochures illustrées seront produites pour tous les élèves de première et de quatrième année de l’enseignement primaire (six et neuf ans, respectivement). Le contenu des brochures sera adapté aux deux catégories d’âge : l’une sera surtout axée sur les valeurs et les règles du sport, tandis que l’autre contiendra des informations sur les dangers et les conséquences du dopage. Compte tenu du rôle clé des enseignants dans la diffusion du message du projet, une fiche d’instructions sur la meilleure façon d’utiliser les

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brochures sera distribuée à tous les professeurs d’éducation physique. Ceux-ci, après avoir présenté les brochures dans les écoles, seront invités à avoir des entretiens de groupes pour en évaluer l’impact et à participer à une enquête en ligne (2 000 participations attendues) visant à recueillir les avis sur la volonté d’intégrer aux cours des contenus liés à la lutte antidopage et aux approches adoptées en la matière. Par ailleurs, des affiches arborant des contenus axés sur les valeurs seront diffusées dans tous les établissements d’enseignement primaire et secondaire (premier et deuxième cycles), les salles de sport et les compétitions sportives scolaires, à l’attention de 200 000 élèves et enseignants. Des activités de sensibilisation organisées dans le cadre de huit compétitions sportives scolaires permettront d’impliquer 8 000 autres enfants. Le projet sera rendu public au moyen de magazines spécialisés et de circulaires adressés aux établissements scolaires, de communiqués de presse, de messages dans les médias sociaux et d’annonces en ligne. État partie : Espagne

Titre : Vivre sans tricher, 4e édition, 2017 : formation des professeurs d’éducation physique

Demande no : 1337

Montant demandé : 11 100 USD

Date d’approbation : 22 novembre 2016

S’appuyant sur les résultats positifs des précédentes initiatives « Vivre sans tricher », le quatrième projet national de l’Espagne vise à apporter des connaissances en matière de lutte contre le dopage aux enseignants d’éducation physique des établissements du secondaire de tout le pays. Conduit par l’agence espagnole de protection de la santé dans le sport (Agencia Española de Protección de la Salud en el Deporte, AEPSAD) en collaboration avec les services régionaux de l’éducation et la faculté madrilène des sciences de l’activité physique et du sport, ce projet en deux étapes propose aux professeurs d’éducation physique une formation extrascolaire inédite à la lutte antidopage. Pour commencer, 720 enseignants d’éducation physique relevant de 11 communautés autonomes espagnoles suivront 16 heures de formation en ligne comprenant des informations générales relatives à la lutte antidopage et un module sur les aspects psychologiques ayant trait à la prévention du dopage. Cette première étape bénéficiera de la plate-forme en ligne mise au point au cours du tout dernier projet antidopage du pays. La deuxième étape consistera en 24 séances de formation de quatre heures sur le terrain, animées par deux intervenants préalablement formés par l’AEPSAD, permettant aux participants de proposer des applications pratiques des contenus étudiés dans le cadre d’un cours d’éducation physique. Des questionnaires seront utilisés pour évaluer la formation en ligne et le stage sur le terrain. De plus, plusieurs semaines après ce dernier, un formulaire de suivi sera adressé à tous les participants, en vue d’évaluer l’impact et l’application des contenus des formations dans le cadre des cours d’éducation physique. La visibilité sera assurée par le site web officiel de l’AEPSAD, des annonces à la radio, et sur les médias sociaux. État partie : Ukraine

Titre : Sensibilisation et éducation antidopage pour les athlètes ukrainiens

Demande no : 1356

Montant demandé : 11 676 USD

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Date d’approbation : 14 juin 2017

Faisant suite à l’approbation, en février 2017, d’une loi nationale sur le contrôle du dopage, le premier projet national proposé par l’Ukraine dans le cadre du Fonds met l’accent sur la prévention et l’éducation. Tout d’abord, les principaux documents de l’AMA et de l’UNESCO (le manuel antidopage, deux normes internationales, les orientations, les boîtes à outils et l’infographie) seront traduits en ukrainien afin de favoriser leur compréhension par les athlètes. Ensuite, une série de cinq ateliers ciblant 250 athlètes de haut niveau, jeunes athlètes et membres du corps médical et du personnel d’encadrement des sportifs sera organisée à Kiev, en accordant une attention particulière à l’équilibre entre hommes et femmes. Le contenu de ces ateliers sera adapté en fonction des besoins et du profil de chaque groupe bénéficiaire, et comportera des informations de base sur les produits dopants, les compléments alimentaires, les droits et les responsabilités, ainsi que la gestion des résultats. Pour favoriser un continuum d’apprentissage, des documents pédagogiques en ukrainien seront transmis à tous les participants. Afin d’évaluer les connaissances en matière de lutte antidopage et les résultats des apprentissages, les participants seront invités à répondre à des questionnaires avant et après les ateliers. Il est par ailleurs prévu d’actualiser le site web de l’ONAD afin de le rendre plus convivial et d’en augmenter la fréquentation par l’ajout d’une version anglaise. L’initiative sera rendue publique par des mises à jour sur les sites web de l’ONAD et du ministère des sports, et au moyen d’un groupe Facebook consacré au projet.

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AMÉRIQUE LATINE ET CARAÏBES État partie : Commonwealth des Bahamas

Titre : Encourager une éthique et des normes équitables en utilisant des outils contemporains pour éduquer les athlètes de la fédération de natation des Bahamas : « Nagez propre, gagnez propre »

Demande no : 1346

Montant demandé : 19 145 USD

Date d’approbation : 22 novembre 2016

Pays d’accueil des championnats 2017 de natation CARIFTA, les Bahamas ont conçu une campagne de sensibilisation à multiples composantes permettant de toucher jusqu’à 700 nageurs débutants et confirmés. Pour ce troisième projet, la commission antidopage des Bahamas (Bahamas Anti Doping Commission, BADC) et la fédération de natation des Bahamas (Bahamas Swimming Federation, BSF) mettront en œuvre une campagne de sensibilisation sous le slogan « Nagez propre, gagnez propre » (« Clean Swim, Clean Win »). Une plate-forme en ligne (comportant des liens vers des ressources pédagogiques et des sites web) et une application mobile seront créées. L’application mobile contiendra un quiz concernant la lutte antidopage, qui aidera à déterminer le niveau de connaissances en la matière des nageurs enregistrés et permettra de cerner les sujets devant être abordés dans le cadre des activités pédagogiques. Des bracelets et des clés USB contenant la documentation de la BADC, de l’AMA et de l’UNESCO seront distribués à tous les participants au projet. Tirant parti du caractère ludique et interactif des médias sociaux, cette campagne s’accompagnera d’un jingle et de trois courtes vidéos, tandis que six athlètes sélectionnés joueront le rôle d’ambassadeurs du projet et donneront un visage à la campagne. Pour promouvoir l’engagement actif des nageurs dans la lutte contre le dopage, une politique antidopage, un code de déontologie, et un serment en faveur de la pratique saine du sport seront distribués à tous les clubs de natation (que les nageurs en âge de participer aux compétitions internationales devront signer) et un concours vidéo de danse sera organisé (la vidéo gagnante sera présentée sur la plate-forme du projet jusqu’à la fin de l’année). Un autre concours interclubs aura lieu, en lien avec les résultats du quiz : les nageurs qui auront répondu correctement à un minimum de 80% des questions pourront signer un panneau d’affichage cartonné et le club au score le plus élevé sera mis à l’honneur lors du championnat national de natation. De plus, des séances de conversation d’une heure axées sur la lutte antidopage sont également envisagées à raison de deux fois par an dans le but d’actualiser et d’approfondir les connaissances en la matière. Parallèlement à la promotion du projet par les médias sociaux, la télévision et la radio, sa visibilité sera renforcée au moyen de bannières, de stands « step and repeat » et de prospectus. État partie : Colombie

Titre : À quoi tu joues ? (¿A qué estás jugando ?) – Campagne de communication

Demande no : 1336

Montant demandé : 19 470 USD

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Date d’approbation : 22 novembre 2016

Le deuxième projet national de la Colombie vise à promouvoir le franc-jeu par une campagne audiovisuelle massive intitulée « À quoi tu joues ? ». Sous la direction du Département administratif du sport, de la récréation, de l’activité physique et de l’exploitation du temps libre, appelé Coldeportes, trois courtes vidéos seront produites, proposant les moyens de faire le bon choix grâce à des parallèles entre certaines situations de la vie quotidienne (tricher à un examen, imiter une signature, etc.) et le dopage dans le sport. À l’adresse de la communauté sportive et du grand public, ces vidéos seront diffusées sur les comptes de Coldeportes sur les médias sociaux, par les comités olympique et paralympique, ainsi que par les structures sportives locales et les fédérations sportives nationales. En termes de portée, les 3 vidéos devraient être visionnées 130 000 fois sur Youtube sur une période de quatre mois. Afin d’optimiser l’impact du projet, un spot publicitaire télévisé de 30 secondes fabriqué à partir des vidéos sera diffusé (40 fois au moins) sur les chaînes de télévision privées et publiques. De plus, les médaillés olympiques et paralympiques nationaux de Rio 2016 seront invités à devenir ambassadeurs de la campagne sur les réseaux sociaux. La campagne sera également mise en œuvre pendant les 18e Jeux bolivariens (Colombie, novembre 2017), avant lesquels les chefs du projet transmettront les supports audiovisuels à tous les comités olympiques participants. Afin d’évaluer la campagne, des questionnaires seront proposés aux athlètes participant aux séminaires antidopage, à ceux qui bénéficient d’une bourse nationale, ainsi qu’à ceux qui participent aux rencontres interuniversitaires. Pour favoriser la pérennité du projet et son éventuelle portée internationale, les vidéos seront en outre sous-titrées en anglais. État partie : Costa Rica

Titre : Éducation à la lutte antidopage : formations nationales et mise au point d’un logiciel

Demande no : 1323

Montant demandé : 17 530 USD

Date d’approbation : 29 avril 2016

Conduit par l’institut costaricain des sports et loisirs (Instituto Costarricense del Deporte y la Recreación, ICODER), le deuxième projet national du Costa Rica s’inscrit dans une approche à trois volets visant à sensibiliser les athlètes et leur entourage à l’égard du dopage. Un groupe de travail de quatre experts (un coordinateur général, un juriste, un médecin et un agent de contrôle du dopage) a été constitué afin de préparer et de guider la mise en œuvre des activités. Dans quatre régions du pays ont été organisées des formations interactives d’une journée sur l’antidopage, dont au moins 500 personnes (athlètes, entraîneurs, médecins, gestionnaires sportifs, professeurs d’éducation physique) ont pu bénéficier. Animées par quatre experts de la lutte antidopage, ces formations ont porté sur les substances interdites, le processus de contrôle du dopage, les habitudes de vie saines, et les implications éthiques du dopage. Par ailleurs, un logiciel en ligne a été mis au point, qui permettra d’améliorer la prise de conscience et de responsabiliser les athlètes et leur entourage par la simple vérification des produits ou médicaments qui peuvent être associés aux traitements et aux entraînements. Ce logiciel disponible hors connexion bénéficie d’une large promotion dans les hôpitaux, les cliniques et les pharmacies, afin d’en encourager l’utilisation. Pour diffuser le message antidopage au grand public, 80 affiches et 8 000 brochures ont été distribuées dans les écoles et les fédérations sportives, des articles de presse ont été publiés, et des bulletins d’information

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postés sur les sites web et les pages des médias sociaux des autorités publiques impliquées dans les activités du projet. État partie : Guatemala

Titre : Prévention et éducation antidopage pour athlètes de haut niveau, entraîneurs et dirigeants sportifs

Demande no : 1322

Montant demandé : 20 000 USD

Date d’approbation : 29 avril 2016

Faisant suite à une présentation proposée pendant le séminaire ibéro-américain de 2015 sur la lutte contre le dopage dans le sport, le deuxième projet national du Guatemala s’inspire directement de l’initiative 2014 de l’Argentine dans le cadre du Fonds (demande no 1288). Mettant en avant la coopération transfrontalière et le partage des bonnes pratiques régionales, le projet vise à mettre au point des outils favorisant l’éducation et la sensibilisation à la lutte contre le dopage de 1 000 athlètes de haut niveau et de 300 entraîneurs et membres des personnels d’encadrement. Les principales activités sont de trois types : éducation, développement des capacités, et diffusion. Une boîte à outils « Dites non au dopage ! » réunissant des supports interactifs (AMA : série En bref, Les Dangers du dopage : Parlons-en, Quiz Franc-Jeu et liste des interdictions ; UNESCO : infographie sur le sport propre) sera distribuée sous différents formats aux fins d’information et de mobilisation. Pour compléter ceci, sept formations adaptées de deux heures seront assurées par deux experts lors d’événements planifiés ciblant les jeunes athlètes, les athlètes de haut niveau, les entraîneurs et les dirigeants sportifs. Il s’agira de présenter des informations concernant les procédures de contrôle du dopage, ses conséquences, les rôles et les responsabilités, ainsi que les autorisations d’usage à des fins thérapeutiques. Afin d’élargir la portée du message du projet, des porte-documents promotionnels seront offerts à tous les athlètes guatémaltèques avant les compétitions internationales. D’autre part, des écrans tactiles interactifs seront mis en place pendant un an dans le hall d’entrée de la clinique du CNO. Pour tirer parti du vaste intérêt que suscitent les personnalités deux sportifs célèbres agiront en tant qu’ambassadeurs du projet et cinq ou six apparaîtront dans une courte vidéo en faveur du sport propre. État partie : Honduras

Titre : Atelier pour athlètes et entraîneurs « JE JOUE FRANC-JEU » (« YO SÍ JUEGO LIMPIO »)

Demande no : 1351

Montant demandé : 18 080 USD

Date d’approbation : 14 juin 2017

Le Honduras a récemment mis en place son ONAD, après avoir ratifié en mai 2015 la Convention internationale contre le dopage dans le sport. Pour faire passer les efforts de la lutte

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antidopage déployés par l’ONAD à la vitesse supérieure, la première candidature du Honduras dans le cadre du Fonds prévoit l’éducation à la lutte antidopage et l’information de 80 jeunes athlètes, 50 entraîneurs et 30 formateurs. Une série de quatre ateliers qui pourront accueillir jusqu’à 160 participants sera organisée dans quatre départements de la côte septentrionale, région qui n’a encore jamais bénéficié d’un programme de prévention antidopage. Ces ateliers d’une journée, animés par deux experts et deux agents de contrôle du dopage, comprendront des conférences et des activités collectives sur l’éthique et les valeurs du sport, les conséquences du dopage, et les procédures de contrôle de ce dernier. De plus, les participants recevront des documents informatifs et pédagogiques en format électronique (ex : liste des substances et méthodes interdites, série En bref de l’AMA, Code mondial antidopage, vidéo de l’AMA sur le processus de contrôle du dopage, etc.), ainsi que des articles promotionnels. L’initiative sera rendue publique par des mises à jour sur l’internet (notamment sur les sites web du ministère des sports, du CNO, et de l’organisation régionale antidopage (ORAD) d’Amérique centrale), les médias sociaux (avec le hashtag #YoSiJuegoLimpio créé pour le projet), et les médias sportifs nationaux. Pour évaluer l’impact du projet, les participants qui auront suivi les ateliers seront invités à répondre à un questionnaire. État partie : Jamaïque

Titre : Prévention du dopage « Parents Reach one, Teach one » – JADCO/Association nationale des parents d’élèves et des enseignants de la Jamaïque (NPTAJ) – Ateliers sur l’éducation parentale antidopage

Demande no : 1349

Montant demandé : 19 997 USD

Date d’approbation : 22 novembre 2016

Pour ce quatrième projet national, la commission antidopage de la Jamaïque (Jamaican Anti-Doping Commission, JADCO) et l’association nationale des parents et enseignants (National Parent-Teacher Association, NPTAJ) se sont associées pour attirer l’attention sur la lutte antidopage et informer les parents des athlètes scolarisés dans le secondaire dans l’ensemble du pays. Les parents jouent un rôle majeur dans le développement des valeurs et attitudes des enfants. Une série de six ateliers interactifs sera donc organisée, où interviendront des experts de l’association des médecins de Jamaïque, et qui permettront d’accueillir jusqu’à 360 participants. Le programme des ateliers comprendra des informations générales sur les rôles et responsabilités de la JADCO, le Code mondial antidopage, et l’éducation fondée sur les valeurs, et abordera les conséquences du dopage sur la santé, le processus de contrôle du dopage, les infractions aux règles antidopage, la gestion des résultats, etc. Les parents recevront également des documents pédagogiques connexes, dont le guide de l’athlète, la liste des interdictions, une brochure sur les compléments alimentaires, et une autre axée sur les valeurs qui sera élaborée dans le cadre du projet. Pour obtenir des résultats durables, une vidéo sur les ateliers sera produite en vue d’encourager des partenariats similaires. Les participants seront ajoutés à la liste de diffusion de la JADCO pour être informés des mises à jour, actualités et ressources. L’initiative sera rendue publique par des mises à jour et des bulletins d’information en ligne (site web de la JADCO et bulletin True Spirit), sur les médias sociaux, et par de brèves annonces télévisées et radiophoniques. Afin d’évaluer l’impact du projet, les participants qui auront suivi les ateliers seront invités à remplir un formulaire de

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commentaires. Les parents auront par ailleurs l’occasion d’exprimer leur point de vue dans la vidéo de cinq minutes qui résumera les sentiments des uns et des autres à l’issue des ateliers. État partie : Mexique

Titre : Promouvoir la santé à travers le franc-jeu sans dopage : séminaires régionaux antidopage

Demande no : 1335

Montant demandé : 19 937 USD

Date d’approbation : 22 novembre 2016

Conduit par la commission nationale pour la culture physique et le sport (Comisión Nacional de Cultura Física y Deporte, CONADE), le troisième projet national du Mexique vise à sensibiliser et à instruire les athlètes, le personnel qui les encadre, et le grand public des conséquences du dopage. Ce projet comprendra l’organisation de six symposiums régionaux de deux jours à l’intention de 1 200 athlètes et des membres de leurs personnels d’encadrement. En chaque lieu, la première journée du symposium accueillera 120 athlètes aux côtés du grand public, tandis que la deuxième journée ciblera 80 membres du personnel d’encadrement des sportifs (entraîneurs, médecins, psychologues, thérapeutes et nutritionnistes). Animé par six experts de la lutte antidopage, le programme journalier associera quatre conférences in praesentia et deux vidéoconférences présentant les conséquences sanitaires du dopage, les substances et méthodes interdites, les droits et les responsabilités des athlètes, les compléments alimentaires, et les procédures de contrôle du dopage. Pour évaluer les connaissances des participants en matière de lutte antidopage, ils seront invités à répondre au Quiz Franc-Jeu de l’AMA. De plus, des documents pédagogiques et informatifs sur la lutte antidopage (série En bref de l’AMA, liste des interdictions, infographie de l’UNESCO sur le sport propre) seront diffusés sous divers formats. Pour donner une meilleure visibilité au projet, une page Facebook spéciale lui sera consacrée en plus du site web et du compte Twitter de la CONADE. Afin d’optimiser l’impact de l’initiative au-delà de ce cadre, les organisateurs envisagent la reconduction du symposium sur une base volontaire au moins deux fois par an, en fonction des demandes des entités sportives. État partie : Panama (projet régional)

Titre : Éducation à la lutte antidopage pour les pays d’Amérique centrale

Demande no : 1325

Montant demandé : 48 359 USD

Date d’approbation : 29 avril 2016

Le premier projet régional du Panama était basé sur les récentes constatations que les jeunes athlètes d’Amérique centrale méconnaissent bien souvent les règles et les réglementations antidopage. Afin d’infléchir cette tendance négative avant l’ouverture des Jeux d’Amérique centrale 2017 au Nicaragua, l’organisation régionale antidopage a organisé six séminaires

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d’une journée à l’intention des jeunes athlètes, des athlètes de haut niveau, des entraîneurs et des membres du personnel encadrant (50 bénéficiaires par pays participant). À la faveur d’une bonne collaboration avec l’agence espagnole de protection de la santé dans le sport (Agencia Española de Protección de la Salud en el Deporte, AEPSAD), deux experts de cette agence ont animé les séminaires alliant les informations théoriques et pratiques sur le respect du Code et la liste des interdictions. Pour promouvoir l’acquisition des connaissances en matière de lutte antidopage, des documents audiovisuels et pédagogiques ont été transmis à l’ensemble des 300 participants. En ce qui concerne l’évaluation, le Quiz Franc-Jeu de l’AMA a été utilisé en amont et en aval des activités afin de mesurer le transfert de connaissances. La diffusion du message a été assurée par la mise en place d’une base de données d’ambassadeurs de la lutte antidopage, la production de huit vidéos promotionnelles, la tenue de six conférences de presse, et la publication de divers articles sur les sites web et les pages de médias sociaux des autorités publiques. État partie : Paraguay

Titre : « Juego Limpio, un compromiso de todos » (« Le Fair Play, un engagement pour tous ») : Éducation antidopage pour athlètes et entraîneurs

Demande no : 1352

Montant demandé : 18 140 USD

Date d’approbation : 14 juin 2017

Le troisième projet national du Paraguay sera mis en œuvre conjointement par l’ONAD et le CNO, sous la supervision du secrétariat au sport. Ciblant les athlètes et les personnels d’encadrement impliqués dans le cycle olympique 2017-2020, cette initiative s’appuie sur l’expérience précédemment acquise dans le cadre du Fonds et répond aux besoins identifiés au niveau local. Il s’agit, d’une part, de renforcer et d’actualiser les connaissances dans le domaine de la lutte antidopage dans la capitale Asunción et, d’autre part, d’initier à ces matières les acteurs concernés dans quatre autres villes (Encarnación, Caaguazú, Villarica, Ciudad del Este). Le projet comprendra 10 ateliers de cinq heures (six à Asunción et un dans chacune des quatre autres villes), animés par trois spécialistes chevronnés, à l’intention des athlètes, des entraîneurs, ainsi que des dirigeants et des gestionnaires sportifs. Le programme des ateliers couvrira une vaste gamme de sujets, parmi lesquels les autorisations d’usage à des fins thérapeutiques, les dangers du dopage et le processus de contrôle de celui-ci, la gestion des résultats, et la réglementation antidopage. Pour améliorer les résultats de l’apprentissage, des documents en rapport avec la thématique seront distribués à tous les participants. Des activités de sensibilisation seront en outre mises en place pendant les trois journées des jeux scolaires nationaux, dans le cadre desquelles 500 enfants pourront participer à des jeux interactifs ayant trait à la lutte antidopage et recevoir des dépliants pédagogiques. Pour promouvoir les valeurs sportives, une courte vidéo sera produite et diffusée sur deux chaînes de télévision spécialisées. Elle devrait être vue par 6 000 personnes au moins. L’utilisation de questionnaires avant et après les ateliers permettra d’évaluer aussi bien le degré de connaissance des participants en matière de lutte antidopage que l’efficacité des ateliers. État partie : Pérou

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Titre : Éducation antidopage pour Lima 2019

Demande no : 1274 REV (soumise une nouvelle fois conformément à la résolution 5AP/6) : « […] toutes les demandes qui ont été approuvées mais non exécutées dans une période de deux ans suivant leur approbation [doivent être] de nouveau soumises au Comité d’approbation pour une réévaluation. »

Montant demandé : 20 000 USD

Date d’approbation : 14 juin 2017

Avec la coordination de la commission nationale antidopage (CONAD), l’initiative a été remaniée afin de cadrer avec un plan de communication national visant à informer et à éduquer les athlètes et les membres de leur personnel d’encadrement dans tout le pays. Le projet contribuera à sensibiliser 765 athlètes, entraîneurs et membres du personnel médical en préparation des Jeux panaméricains de 2019 à Lima. Les bénéficiaires participeront à un total de huit ateliers interactifs d’une durée de cinq heures (deux à Lima et six ailleurs dans le pays). Avant ces ateliers, les athlètes et les membres de leur personnel d’encadrement seront invités à s’inscrire au programme ALPHA de l’AMA. Animée par deux experts de la lutte antidopage, la formation, adaptée aux besoins des participants et aux particularités de leur région, fournira notamment des informations sur le Code mondial antidopage, la liste des interdictions, les autorisations d’usage à des fins thérapeutiques, et les procédures de contrôle du dopage. Des documents pédagogiques (série En bref de l’AMA, infographie de l’UNESCO sur le sport propre) ainsi que des articles promotionnels seront distribués. Afin de mesurer l’impact du projet et d’évaluer le transfert des connaissances en matière de lutte antidopage, tous les participants recevront un questionnaire à la fin de chaque atelier.