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COMITE DES OBSERVATEURS DES DROITS DE L’HOMME FRANCE CODHO France ------------------------------------------------------------------------------- The translations of the French text into English and Spanish are below Traducciones del texto francés en Inglés y Español están por debajo COMMUNIQUE DE PRESSE N°20170628/CODHO France --------------------------------------------------------------- - Congo-Brazzaville (Afrique centrale): CODHO France demande la libération des opposants politiques détenus à Brazzaville et stopper les massacres des civils du Pool --------------------------------------------------------------- Paris, France, le 28/06/2017- Le Comité des Observateurs des Droits de l’Homme France (CODHO France) est très préoccupé par plusieurs assassinats et détentions politiques à Brazzaville au Congo, parmi les détenus politiques figurent monsieur Michel Pika, André Okombi Salissa, Jean-Marie Michel Mokoko, et Paulin Makaya à Brazzaville au Congo, arrêtés respectivement le 31 mars 2017 à Pointe-Noire, le 10 janvier 2017 à Brazzaville, le 16 juin 2016 à Pointe- Noire, et 5 mai 2016 à Brazzaville. Il y a aussi depuis début 2016, les massacres des civils, les pillages et la destruction des biens des populations de la région du Pool par les forces de défense et de sécurité, prétextant la recherche des rebelles. Détentions politiques Arrestation et détention arbitraire de l’ex colonel Marcel Pika. –Selon les sources de CODHO, l’intéressé qui a la double nationalité congolaise (Brazzaville) et américaine est poursuivi à cause de ses relation avec l’ex général Jean-Marie Michel Mokoko, lui aussi en détention arbitraire depuis le 31 mars 2017, aux environs de 11h à son domicile du quartier Tchimbamba (ville de Pointe noire). page 1/9 ONG dotée de Statut Consultatif Spécial auprès de l’ECOSOC / ONU

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COMITE DES OBSERVATEURS DES DROITS DE L’HOMME FRANCE CODHO France

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Traducciones del texto francés en Inglés y Español están por debajo

COMMUNIQUE DE PRESSE N°20170628/CODHO France

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Congo-Brazzaville (Afrique centrale): CODHO France demande la libération des opposants politiques détenus à

Brazzaville et stopper les massacres des civils du Pool --------------------------------------------------------------- Paris, France, le 28/06/2017- Le Comité des Observateurs des Droits de l’Homme France (CODHO France) est très préoccupé par plusieurs assassinats et détentions politiques à Brazzaville au Congo, parmi les détenus politiques figurent monsieur Michel Pika, André Okombi Salissa, Jean-Marie Michel Mokoko, et Paulin Makaya à Brazzaville au Congo, arrêtés respectivement le 31 mars 2017 à Pointe-Noire, le 10 janvier 2017 à Brazzaville, le 16 juin 2016 à Pointe-Noire, et 5 mai 2016 à Brazzaville. Il y a aussi depuis début 2016, les massacres des civils, les pillages et la destruction des biens des populations de la région du Pool par les forces de défense et de sécurité, prétextant la recherche des rebelles. Détentions politiques Arrestation et détention arbitraire de l’ex colonel Marcel Pika. –Selon les sources de CODHO, l’intéressé qui a la double nationalité congolaise (Brazzaville) et américaine est poursuivi à cause de ses relation avec l’ex général Jean-Marie Michel Mokoko, lui aussi en détention arbitraire depuis le 31 mars 2017, aux environs de 11h à son domicile du quartier Tchimbamba (ville de Pointe noire).

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ONU

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Selon les sources de CODHO, embarqué torse nu dans un véhicule banalisé (BJ verte) Marcel Pika n’a fait signe de vie et sa famille n’a pas ses nouvelles jusqu’à ce jour. Quelques temps après son arrestation des militaires sont revenus fouiller le domicile de Marcel Pika visiblement à la recherche des armes qu’ils n’ont pas trouvées. L’ex colonel Pika est âgé de 70 ans, est détenu -sans procès- à Brazzaville depuis plus d’un an. Aucune charge ne pèse contre lui, le CODHO France est particulièrement préoccupé par la détention arbitraire de Marcel Pika car il est diabétique.

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Détention de Okombi-Salissa- Selon les sources de CODHO, l’opposant congolais André Okombi-Salissa a été arrêté, mardi 10 janvier 2017 à l’aube, en périphérie nord de Brazzaville. Candidat à l’élection de mars 2016, il vivait depuis environ six mois dans la clandestinité. Il est accusé par les autorités de « détention d’armes de guerre » et « d’atteinte à la sécurité de l’Etat ».

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•Qui est André Okombi Salissa ? -Originaire de «Lékana », dont il est député, dans le département des Plateaux, au sud du pays, André Okombi Salissa a étudié à Kinshasa, « d’où il sort avec un diplôme d’ingénieur avant de se rendre quelques années plus tard à Kharkiv, en Ukraine », comme l’on peut le lire sur son site la plateforme Initiative pour la démocratie au Congo (IDC) dont il est désormais membre. Plusieurs fois ministre du président Sassou-Nguesso, de façon ininterrompue entre 1997 et 2012, André Okombi Salissa, 55 ans, a basculé dans l’opposition à l’approche du référendum constitutionnel de 2015. Président du parti CADD (Convention pour l’action, la démocratie, et le développement), il rejoint ensuite l’IDC, plateforme constituée avec quatre opposants pour barrer la route à la réélection de Denis Sassou-Nguesso qui cumule plus de trente-deux ans à la tête du pays. •Qu’est-ce que Brazzaville lui reproche ?-André Okombi Salissa a été candidat à la présidentielle du 20 mars 2016. Il a obtenu officiellement 3,96 % au premier tour, là où Denis Sassou-Nguesso en aurait obtenu 60 %. Des résultats contestés par l’opposition. Trois mois après le scrutin, le député de «Lékana » est assigné à résidence, et disparaît. En décembre 2016, le procureur de la République, André Oko Ngakala, a demandé à l’Assemblée nationale la levée de son immunité parlementaire en l’accusant « d’atteinte à la sûreté de l’Etat » et de « détention illégale d’armes de guerre». Des fusils-mitrailleurs, lance-roquettes et munitions auraient été retrouvés, un mois plus tôt, au domicile de son épouse Gisèle Ngoma, dans

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page 3/9 l’arrondissement Djiri, à Brazzaville. La demande de levée de son immunité a été refusée, mais une astuce légale a été trouvée pour son arrestation mardi 10 janvier 2017. André Okombi Salissa est un politicien congolais . En tant que membre du Parti congolais du Parti congolais (PCT), il a siégé au gouvernement du Congo-Brazzaville de 1997 à 2012. Il a également été président-coordonnateur du Comité d'action pour la défense de la démocratie - Mouvement de la jeunesse (CADD-MJ). Après son renvoi du gouvernement, il a déménagé dans l'opposition, devenant le président de l' Initiative pour la démocratie au Congo et candidat à l' élection présidentielle de 2016. ------------------------------------- L’ex général Mokoko détenu illégalement à Brazzaville – Selon les sources de CODHO France, formellement inculpé, l'opposant congolais Jean-Marie Michel Mokoko, candidat malheureux à la présidentielle du 20 mars 2016, est accusé d'"atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat.

L’arrestation de Jean-Marie Michel Mokoko a eu lieu le jeudi 16 juin 2016. L’ex général Mokoko a été présenté au procureur de la République qui, suivant (le)

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réquisitoire introductif, qui a ouvert une information devant le cabinet du doyen des juges d'instruction pour deux chefs d'inculpation : atteinte à la sûreté intérieure de l'État et détention illégale d'armes et munitions de guerre", Les mêmes sources de CODHO précisent, des chefs d'inculpation datant de 2007 à 2016, l’ex général Mokoko a réfuté en bloc les chefs d'inculpation retenus contre lui. L’ex général Mokoko et monsieur Okombi Salisssa étaient en garde à vue à la Direction générale de surveillance du territoire (DGST) avant d’être menotté pour aller au parquet de Brazzaville. Le 9 juin 2016, le ministre congolais de la Justice, Pierre Mabiala, avait réclamé l'accélération de la procédure contre cet ex-officier de l’armée. Ancien chef d'Etat-major des armées du Congo de 1987 à 1993, passé par l'École supérieure militaire (ESM) de Saint-Cyr, en France, l’ex général Mokoko a été jusqu'à début février 2016 représentant spécial de la présidente de la Commission de l'Union africaine (UA) en Centrafrique. Il a démissionné début février 2016 de son poste de conseiller du président Sassou Nguesso chargé des questions de paix et de sécurité, qu'il occupait depuis 2005, pour se porter candidat à l'élection présidentielle du 20 mars. Jean-Marie Michel Mokoko a recueilli officiellement moins de 14 % de voix à l’élection présidentielle de mars 2016. Initialement prévu en juillet, ce scrutin a été ramené au 20 mars par M. Sassou Nguesso qui l'a remporté avec plus de 60 % des voix, résultats officiels, qualifiés de "forfaitures" par cinq candidats d'opposition, dont l’ex général Mokoko. Jean-Marie Michel Mokoko a été mis en cause dans une vidéo tournée en 2007 qui le montre discutant d'un plan visant à chasser M. Sassou Nguesso du pouvoir avec un homme dont on ne voit pas le visage et se présentant comme appartenant au service de renseignement extérieur de la France (la DGSE-Direction générale de sécurité extérieure). Interrogé sur la question, l’ex général Mokoko avait déclaré en mars 2016, qu'il s'était fait "piéger" dans cette affaire de vidéo, ajoutant que la question avait été "réglée en famille" avec le président Sassou Nguesso. Il s'était ainsi dit étonné que cette affaire ressurgisse. À la veille de l'élection présidentielle, l’ex général avait été entendu plus d'une fois dans ce dossier par la police. L’ex général Jean-Marie Michel Mokoko, né le 19 mars 1947 à Mossaka, est un officier supérieur et homme politique congolais, ayant exercé les fonctions de chef d'état-major des armées du Congo-Brazzaville.

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Détention et condamnation de monsieur Makaya - Monsieur Paulin Makaya, chef d’une petite formation politique a été condamné fin juillet 2016 à deux ans de prison ferme pour « incitation aux troubles à l’ordre public » après avoir organisé et participé à une manifestation non autorisée le 20 octobre 2015.

Selon les sources de CODHO France, monsieur Makaya avait appelé au boycott du référendum sur la modification de la Constitution de la République avant de dénoncer les fraudes sur le déroulement du scrutin référendaire du 25 octobre. Le 30 octobre, des forces de défense et de sécurité ont débarqué à son domicile avant de perquisitionner sa maison à son absence et celle de son Avocat. Lundi 23 novembre, Makaya a été arrêté par les forces de défense et de sécurité à Brazzaville dans le bureau du procureur de la République, accompagné de son Avocat, alors qu’il venait déposer une plainte contre X pour violation du domicile et tentative d’assassinat (contre la perquisition domiciliaire du 30 octobre). Le 30 novembre, Paulin Makaya a été transféré à la maison d’arrêt de Brazzaville. Monsieur Makaya a fait face à des soldats armés sur la route de Madingou le 29 août 2015. Il est l’unique homme politique de l’opposition congolaise à avoir manifesté avec ses militants le 20 octobre 2015 contre le référendum. C’est sans doute ce qui lui a valu d’être mis derrière les barreaux le 1erdécembre 2015. Cet homme est Paulin Makaya, président du parti UPC (Unis pour le Congo). Répression systématique des opposants à Brazzaville. Par la suite, plusieurs membres et sympathisants des partis politiques de l’opposition ont soit été tués soit détenus lors des manifestations contre le référendum constitutionnel d’octobre 2015 ou la campagne électorale de 2016. En ce qui

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concerne les détenus en rapport avec l’élection présidentielle de 2016 l’on peut citer Jean Ngouabi, Anatole Linbongo Ngoka, Christine Moyen, et Dieudonnée Dhird, tous membre de campagne de monsieur Jean-Marie Michel Mokoko, et Raymond Ebonga et Serge Blanchard Oba, tous deux membres de campagne de monsieur André Okombi Salissa. 1. En ce qui concerne les assassinats parmi les opposants politiques, plus de 18 manifestants contre la modification constitutionnelle ont été tués par les forces de défense et de sécurité en utilisant des gaz lacrymogène et des balles réelles le 20 octobre 2015. Les victimes s’étaient exprimées par des marches organisées par l’ensemble des partis politiques de l’opposition contre la modification de la Constitution, permettant au président de la République de briquer un nouveau mandat. 2. D’autres militants des partis politiques de l’opposition ont été arrêtés à Brazzaville le 25 mars 2015 alors qu’ils tentaient d’organiser une conférence de presse qui avait avortée. 3. Plus de 10 jeunes membres et sympathisants des partis politiques de l’opposition ont été arrêtés à Pointe-Noire le 20 mars 2015. Les massacres des civils dans la région du Pool. Par ailleurs, la situation de crise humanitaire préoccupe beaucoup CODHO France. C’est une crise qui dure depuis un an, et dont on ne parle quasiment pas dans les médias ou très peu. La crise du Pool, ce département du sud du Congo-Brazzaville secoué par des combats depuis la réélection contestée du président Denis Sassou N’Guesso, en avril 2016. Ils opposent forces de défense et sécurité, et les

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partisans de l'ancien chef rebelle, Frédéric Bintsamou alias le Pasteur Ntumi1. L'essentiel des combats se déroule à huis clos, sans journalistes et sans humanitaires. Dans certains villageois, l’on ignore combien, vivent reclus dans ces zones, comme pris en étau. D'autres, 20 000 au minimum, estiment des survivants, ont fui dans les départements voisins. Des victimes survivantes décrivent les terribles conditions de vie de ces déplacés dans le département de la Bouenza, où les victimes sont abandonnées à leur triste sort. Le CODHO signale que le tableau est très sombre de la situation du droit international des droits de l’homme au Congo-Brazzaville ; 2016 et premier semestre 2017 a marqué « une régression totale » en la matière, avec de nombreux cas de tortures, d'arrestations et une augmentation inédite du nombre de prisonniers politiques et les massacres des civils dans la région du pool habitée essentiellement par des populations « bakongo », à l’opposé des populations « bangala » dont le président de la République fait partie. Aujourd'hui encore une chose est sûre, « les habitants du Pool, dans le sud du pays, vivent » « dans une insécurité totale ». La communauté internationale a le devoir moral d’arrêter ce génocide au Congo-Brazzaville qui a été planifié, programmé et savamment exécuté par un commando ou une milice tribale au service du président de la République, constituée pour massacrer des paisibles populations, y compris des actes de torture, des viols des femmes, des enfants, des personnes âgées, et le pillage et la destruction des villages d’une région entière. Toujours selon les sources de CODHO France, il est aujourd’hui difficile de sillonner les localités du Pool les plus affectées pour comprendre les ressorts de la crise actuelle, et documenter plus précisément les violences : « C’est le black-out 1 Le Révérend Pasteur Ntumi, de son nom de naissance Frédéric Bintsamou, est un pasteur, chef de milice et homme politique congolais né le 29 août 1964 à Brazzaville. « Ntumi » signifie « messager » en lari1.Il a dirigé de 1998 à 2005 les « Ninjas » engagés dans une guerre civile contre Denis Sassou Nguesso, présentée comme la « guerre de libération du Pool ». Entre 2007 et 2016, il a participé à la vie politique du pays, avant de devoir à nouveau prendre le maquis après l'élection présidentielle de mars 2016.La guerre du Pool : Entre 1998 et 2003, les ninjas du Pasteur Ntumi ont participé à la « Guerre du Pool », un conflit de basse-intensité prolongeant la Guerre civile du Congo-Brazzaville.Ils ont été accusés d'exactions diverses à l'encontre des populations de la région, notamment pillages, viols et meurtres. Implication politique : En avril 2007, Ntumi a signé un accord avec le gouvernement, par lequel il obtenait un poste de vice-ministre en échange du désarmement de sa milice, forte de 5 000 combattants. Cet accord n'a pu être appliqué immédiatement. Ntumi a enfin occupé son poste de « Délégué général chargé de la promotion des valeurs de paix et de la réparation des séquelles de guerre » le 28 décembre 2009. Candidat du parti politique issu des Ninjas, le Conseil National des Résistance (CNR), il a été élu le 28 septembre 2014 Conseiller départemental du Pool dans la circonscription de Mayama. Il a fait campagne pour Guy-Brice Parfait Kolélas à l'élection présidentielle de mars 2016, qu'il estime avoir été truquée au profit du président Denis Sassou Nguesso. Le gouvernement l'a accusé d'être responsable des affrontements qui ont suivi à Brazzaville (au moins 17 morts). Le président l'a démis de ses fonctions de Délégué général le 6 avril, un mandat d'arrêt a été émis contre lui et ses partisans ont repris les armes dans le Pool. Ils ont été accusés de l'attaque d'un train en septembre 2016 (14 morts).

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dans le Pool. Les autorités communiquent très peu ou pas du tout, parfois dans le mensonge. Ce qui est signalé dans le Pool s’arrête à «Kinkala », le chef-lieu du département. Or à partir de Kinkala, il est difficile d’apprécier la réalité à l’intérieur du Pool. La situation est beaucoup plus développée à l’intérieur du Pool ». Selon les sources locales de CODHO France, entre 10 000 et 30 000 déplacés parmi les populations du Pool ont trouvé refuge loin de leur village depuis le début de la crise. Les autorités nationales n’accordent aucune autorisation aux ONGs des droits de l’homme à se rendre dans cette région du Pool. Le CODHO France demande instamment à la Communauté internationale d’agir vite avant qu’il ne soit tard, pour stopper dans la vie des victimes civiles, les effets de cette crise humanitaire et des droits de l’homme au Congo-Brazzaville que les autorités nationales tentent désespérément à faire taire. Ne pas agir avec diligence pour arrêter les exactions graves, notamment les massacres des civils et le pillage de leurs biens est un déni de solidarité avec les victimes innocentes, et une non assistance à personne en danger. Contacté pour avoir son point de vu sur la situation sécuritaire et humanitaire au Congo-Brazzaville, Me N’Sii Luanda, président de CODHO France déclare en substance ce qui suit : « les autorités du Congo-Brazzaville se trompent énormément d’époque d’une part en massacrant continuellement des civils, pillant leurs biens et détruisant leurs villages au non de ce qu’elles appelleraient des opérations pour traquer le «Pasteur Ntumi » dans la région du Pool, et d’autre part en assassinant, en forçant en exil, et en détenant arbitrairement plusieurs leaders, membres et sympathisants des partis politiques de l’opposition à Brazzaville. Les frontières nationales se réduisent ou disparaissent de plus en plus face à la justice internationale, notamment la compétence universelle, et avec elles disparaissent les forteresses des tortionnaires et autres dictateurs après Slobodan Milošević, Bokassa, Pinochet, Hissène Habré, etc. Il est temps que les autorités du Congo –Brazzaville s’inscrivent dans la logique de paix en stoppant l’actuelle épuration ethnique du Pool, et de la justice pour les victimes des violations du droit international des droits de l’homme, notamment l’accès à la juste et à la réparation pour les membres des familles des opposants et paisibles civils assassinés à Brazzaville, Pointe-Noire, et les populations civiles dans la région du Pool victimes des graves exactions, principalement à raison de leur appartenance tribale, les victimes survivantes des massacres, des pillages et des destructions de leurs biens à Brazzaville et dans le Pool.»

Fait à Paris, France, le 28/06/2017. ---------------------------------

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COMITE DES OBSERVATEURS DES DROITS DE L’HOMME FRANCE CODHO France

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The translations of the French text into English

PRESS RELEASE N ° 20170628 / CODHO France --------------------------------------------------------

Congo-Brazzaville (Central Africa): CODHO France calls for the release of political opponents detained in Brazzaville and to stop

the massacres of civilians in the Pool ------------------------------------------------- ------------- Paris, France, 28/06/2017 - The Committee of Observers of Human Rights France (CODHO France) is very concerned about several murders and political detentions in Brazzaville in the Congo, among the political prisoners include Mr. Michel Pika, Okombi Salissa, Jean-Marie Michel Mokoko, and Paulin Makaya in Brazzaville, Congo, arrested on 31 March 2017 in Pointe-Noire, on 10 January 2017 in Brazzaville, 16 June 2016 in Pointe-Noire and 5 May 2016 in Brazzaville.Since the beginning of 2016, there have been massacres of civilians, looting and the destruction of the property of the populations of the Pool region by the defense and security forces, claiming that the rebels were looking for them. Political detentions Arrest and arbitrary detention of former colonel Marcel Pika. - According to sources of CODHO, the person who has dual Congolese (Brazzaville) and American nationality is prosecuted because of his relationship with the ex-general Jean-Marie Michel Mokoko, also in arbitrary detention since March 31, 2017, At around 11 am at his home in the Tchimbamba neighborhood (town of Pointe noire).

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According to the sources of CODHO, embarked shirtless in a vehicle unmarked (BJ green) Marcel Pika has not signaled life and his family does not have his news until today. Some time after his arrest the soldiers returned to search the home of Marcel Pika visibly in search of the weapons that they did not find. Former Colonel Pika is 70 years old, has been detained without trial in Brazzaville for more than a year. No charge against him, CODHO France is particularly concerned about the arbitrary detention of Marcel Pika because he is diabetic.

------------------------------------- Detention of Okombi-Salissa- According to CODHO sources, Congolese opponent André Okombi-Salissa was arrested on Tuesday 10 January 2017 at dawn on the northern outskirts of Brazzaville. Candidate in the March 2016 election, he had lived in hiding for about six months. He is accused by the authorities of "detention of weapons of war" and "attack on the security of the State".

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•Who is André Okombi Salissa? -Originary of "Lékana", of which he is a deputy, in the department of Plateaux, in the south of the country, André Okombi Salissa studied in Kinshasa, "from where he leaves with a diploma of engineer before going some years more Later in Kharkiv, Ukraine, "as the Congo Democracy Initiative (IDC) platform, on which he is now a member, reads. Several times President Sassou-Nguesso's minister, uninterrupted between 1997 and 2012, André Okombi Salissa, 55, fell in opposition to the approach of the constitutional referendum of 2015. President of the CADD (Convention for Action,Democracy and development), he then joined the IDC, a platform formed with four opponents to bar the way to the reelection of Denis Sassou-Nguesso who cumulated more than thirty-two years at the head of the country. •André Okombi Salissa was a candidate for the presidential election on March 20, 2016. He officially obtained 3.96% in the first round, where Denis Sassou-Nguesso would have obtained 60%. Results challenged by the opposition. Three months after the election, the member for "Lekana" is under house arrest, and disappears. In December 2016, the State Prosecutor André Oko Ngakala asked the National Assembly to waive his parliamentary immunity by accusing him of "an

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attack on the security of the State" and "unlawful detention, Weapons of war ". Machine guns, rocket launchers and ammunition were reportedly found a month earlier at the home of his wife Gisèle Ngoma, The Djiri district, in Brazzaville. The request for waiver of his immunity was refused, but a legal tip was found for his arrest on Tuesday 10 January 2017. André Okombi Salissa is a Congolese politician. As a member of the Congolese Party of the Congolese Party (PCT), he was a member of the Government of Congo-Brazzaville from 1997 to 2012. He was also the Coordinator of the Action Committee for the Defense of Democracy. (CADD-MJ). After his dismissal from the government, he moved to the opposition, becoming the president of the Democracy Initiative in the Congo and candidate for the 2016 presidential election. ------------------------------------- The former general Mokoko detained illegally in Brazzaville - According to sources of CODHO France, formally charged, Congolese opponent Jean-Marie Michel Mokoko, unfortunate candidate in the presidential election of 20 March 2016, is accused of « attacking the internal security of the state ».

The arrest of Jean-Marie Michel Mokoko took place on Thursday, June 16, 2016. The former general Mokoko was presented to the public prosecutor who,

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according to the introductory submission, who opened an information before the office of the dean of the Investigating Judges on two counts: interference with the internal security of the State and unlawful confinement of arms and munitions of war "; The same sources of CODHO specify, of the charges from 2007 to 2016, the ex-general Mokoko refuted en bloc the counts of accusations against him. The former General Mokoko and Mr. Okombi Salisssa were in police custody in the Directorate General for Territorial Surveillance (DGST) before being handcuffed to the Brazzaville prosecutor's office. On June 9, 2016, the Congolese Minister of Justice, Pierre Mabiala, demanded an acceleration of the proceedings against this ex-army officer. Former Chief of Staff of the Armed Forces of the Congo from 1987 to 1993, the former General Mokoko was a special representative of the Armed Forces of Bosnia and Herzegovina (ESM) in Saint-Cyr, France. The Chairperson of the Commission of the African Union (AU) in the Central African Republic. He resigned at the beginning of February 2016 from his post as adviser to President Sassou Nguesso in charge of peace and security matters, which he occupied since 2005, to run for the presidential election on 20 March. Jean-Marie Michel Mokoko officially received less than 14% of votes in the March 2016 presidential election. Originally scheduled in July, this vote was reduced to March 20 by Mr. Sassou Nguesso who won with more than 60 % Of votes, official results, described as "forfeitures" by five opposition candidates, including former general Mokoko. Jean-Marie Michel Mokoko was implicated in a video shot in 2007 that shows him discussing a plan to drive Mr. Sassou Nguesso out of power with a man whose face is not seen and presenting himself as belonging to the service (DGSE-Directorate-General for External Security). Asked about the issue, former General Mokoko said in March 2016 that he had been "trapped" in this video case, adding that the matter had been "settled in family" with President Sassou Nguesso. He had thus expressed surprise that this affair reappeared. On the eve of the presidential election, the former general had been heard more than once in this file by the police.

Former General Jean-Marie Michel Mokoko, born 19 March 1947 in Mossaka, is a Congolese senior officer and politician who served as Chief of Staff of the Armed Forces of Congo-Brazzaville.

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Mr. Makaya - Mr. Paulin Makaya, leader of a small political party, was sentenced to two years' imprisonment for "incitement to public disorder" at the end of July 2016 after organizing and participating in a non-political demonstration Authorized on 20 October 2015.

According to CODHO France sources, Makaya called for the boycott of the referendum on the amendment of the Constitution of the Republic before denouncing fraud on the conduct of the referendum poll on 25 October. On 30 October, defense and security forces disembarked at his home before searching his house for his absence and that of his lawyer. On Monday, 23 November, Makaya was arrested by the defense and security forces in Brazzaville in the office of the public prosecutor, accompanied by his lawyer, when he came to file a complaint against X for violation of the home and attempted to " Assassination (against the house search of 30 October). On 30 November, Paulin Makaya was transferred to the Brazzaville Prison. Mr. Makaya faced armed soldiers on the road to Madingou on August 29, 2015. He is the only politician of the Congolese opposition to have demonstrated with his militants on October 20, 2015 against the referendum. This is probably what earned him being put behind bars on 1 December 2015. This man is Paulin Makaya, president of the UPC (United for the Congo) party. Systematic repression of opponents in Brazzaville. Several members and sympathizers of the opposition political parties were

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subsequently killed or detained at demonstrations against the constitutional referendum of October 2015 or the 2016 electoral campaign. As regards detainees in connection with the " Jean Ngouabi, Anatole Linbongo Ngoka, Christine Moyen, and Dieudonnée Dhird, all campaign members of Jean-Marie Michel Mokoko, and Raymond Ebonga and Serge Blanchard Oba, André Okombi Salissa. 1. As regards the killings among political opponents, more than 18 protesters against the constitutional amendment were killed by the defense and security forces by using tear gas and live ammunition on 20 October 2015. The victims, Were expressed by marches organized by all the political parties of the opposition against the modification of the Constitution, allowing the President of the Republic to brick a new mandate. 2. Other militants of the opposition political parties were arrested in Brazzaville on 25 March 2015 when they tried to organize a press conference which had failed. 3. More than 10 young members and sympathizers of opposition political parties were arrested in Pointe-Noire on 20 March 2015. The massacres of civilians in the Pool area. Moreover, the humanitarian crisis situation is of great concern to CODHO France. It is a crisis that has lasted for a year, and we do not talk about it in the media or very little. The crisis in Pool, the southern province of Congo-Brazzaville shaken by fighting since the re-election of President Denis Sassou N'Guesso in April 2016. They oppose defense forces and security, andsupporters of the former rebel leader, Frédéric Bintsamou aka Pastor Ntumi2. Most of the fighting takes place behind closed doors, without journalists and humanitarian workers. In some villagers, it is unclear how

2 Reverend Pastor Ntumi, of his birth name Frédéric Bintsamou, is a pastor, leader of militia and Congolese politician born on 29 August 1964 in Brazzaville. "Ntumi" means "messenger" in lari. He led from 1998 to 2005 the "Ninjas" engaged in a civil war against Denis Sassou Nguesso, presented as the "war of liberation of the Pool". Between 2007 and 2016, he participated in the political life of the country, before having to take again the maquis after the presidential election of March 2016. Pool war: Between 1998 and 2003, Pastor Ntumi ninjas participated in The "Pool War", a low-intensity conflict extending the Civil War of Congo-Brazzaville. They were accused of various abuses against the populations of the region, including looting, rapes and murders. Political involvement: In April 2007, Ntumi signed an agreement with the government, where he obtained a post of deputy minister in exchange for the disarmament of his 5,000-strong militia. This agreement could not be implemented immediately. Ntumi finally held the post of "General Delegate responsible for the promotion of the values of peace and the reparation of the aftermath of war" on 28 December 2009. The National Council of Resistance (CNR), a candidate of the political party of the Ninjas, Was elected on September 28, 2014 as a Departmental Counselor for Pool in the riding of Mayama. He campaigned for Guy-Brice Parfait Kolélas in the presidential election of March 2016, which he considers to have been rigged for the benefit of President Denis Sassou Nguesso. The government accused him of being responsible for the clashes that followed in Brazzaville (at least 17 deaths). The president dismissed him as General Delegate on April 6, a warrant was issued against him and his supporters took up arms again in the Pool. They were accused of attacking a train in September 2016 (14 dead).

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many, live reclusive in these areas, as caught in a vise. Others, at least 20,000, believe survivors, have fled to neighboring departments. Surviving survivors describe the terrible living conditions of these displaced in the department of Bouenza, where the victims are abandoned to their sad fate. CODHO reports that the picture of the situation of international human rights law in Congo-Brazzaville is very bleak; 2016 and the first half of 2017 marked a "total regression" in this area, with numerous cases of torture, arrests and an unprecedented increase in the number of political prisoners and massacres of civilians in the region of the pool inhabited mainly by populations Bakongo ", as opposed to the" bangala "populations of which the president of the republic is a member. Today, one thing is certain, "the inhabitants of Pool, in the south of the country, live" "in total insecurity". The international community has a moral duty to stop the genocide in Congo-Brazzaville, which was planned, programmed and skilfully executed by a commando or a tribal militia in the service of the President of the Republic, set up to massacre peaceful populations, including Torture, rape of women, children, the elderly, and the looting and destruction of villages in an entire region. According to the sources of CODHO France, it is difficult today to criss-cross the most affected Pool localities to understand the current crisis and document the violence more precisely: "It is the blackout in the Pool . The authorities communicate very little or not at all, sometimes in the lie. What is reported in the Pool stops at "Kinkala", the chief town of the department. Now from Kinkala, it is difficult to appreciate the reality inside the Pool. The situation is much more developed inside the Pool ". According to local sources of CODHO France, between 10,000 and 30,000 displaced people in Pool have found shelter away from their village since the beginning of the crisis. National authorities do not grant human rights NGOs permission to visit this Pool region. CODHO France urges the international community to act quickly before the effects of this humanitarian and human rights crisis in Congo-Brazzaville are brought to a halt in the life of civilian victims by the authorities Desperately trying to silence. Failure to act diligently to stop serious abuses, including massacres of civilians and the plunder of their property, is a denial of solidarity with innocent victims and a lack of assistance to anyone in danger.

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N'Sii Luanda (Lawyer), president of CODHO France, said : « the Congo-Brazzaville authorities are very much mistaken about the time of the war, Partly by continuously massacring civilians, plundering their property and destroying their villages for what they would call operations to track down "Pastor Ntumi" in the Pool area, and on the other By assassinating, forcing into exile, and arbitrarily detaining several leaders, members and sympathizers of the opposition political parties in Brazzaville. National borders are increasingly being reduced or disappearing in the face of international justice, in particular universal jurisdiction, and with them disappear the fortresses of torturers and other dictators after Slobodan Milošević, Bokassa, Pinochet, Hissène Habré, etc. It is time for the authorities in Congo-Brazzaville to follow the logic of peace by halting the current ethnic cleansing of the Pool and justice for victims of violations of international human rights law, Access to justice and reparation for members of the families of opponents and peaceful civilians murdered in Brazzaville, Pointe-Noire, and civilian populations in the Pool area who have been victims of serious abuses, mainly because of their tribal affiliation, Survivors of massacres, looting and destruction of their property in Brazzaville and in the Pool."

Done at Paris, France, on 28/06/2017. ---------------------------------

Comité des Observateurs des Droits de l’Homme France –CODHO France NGO with Special Consultative Status with ECOSOC / UN

For any contact with the Africa Office of CODHO France: Mr. Anelia Kanisa Anelia - Tel. : +33 7 54 15 39 55-

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COMITE DES OBSERVATEURS DES DROITS DE L’HOMME FRANCE CODHO France

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Traduccione del texto francés en Español

PRENSA No. 20170628 / CODHO Francia --------------------------------------------------

Congo - Brazzaville (África Central): CODHO Francia pide la liberación de los oponentes políticos detenidos en

Brazzaville y detener la matanza de civiles en la piscina --------------------------------------------------------------- París, Francia, 28/06/2017 - El Comité de Observadores de Derechos Humanos de Francia (CODHO Francia) está muy preocupada por varios asesinatos y detenciones políticas en Brazzaville, Congo, entre los detenidos políticos son el Sr. Michel Pika, André OKOMBI Salissa, Jean-Marie Michel Mokoko y Paulin Makaya en Brazzaville, Congo, detenido con un 31 de marzo de, 2017 Pointe-Noire 10 de enero de 2017 Brazzaville, 16 de Junio, 2016 Pointe-Noire, y 5 de mayo, 2016, Brazzaville . También existen desde principios de 2016, las matanzas de civiles, el saqueo y destrucción de la propiedad de las personas en la región de Pool por las fuerzas de defensa y seguridad, que reclaman la búsqueda de rebeldes. Detenciones políticas Arresto arbitrario y la detención del ex coronel Marcel Pika. -según fuentes CODHO, la persona que tiene la doble nacionalidad congoleña (Brazzaville) y US continuado debido a su relación con el ex general Jean-Marie Michel Mokoko, también en la detención arbitraria de marzo de 2017 desde el 31 de 11 de la mañana en su casa en el área Tchimbamba (ciudad de Mar del Plata).

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Según fuentes CODHO, sin camisa, incrustado en un vehículo sin placas (verde BJ) Marcel Pika tiene única señal de vida y su familia no era su nuevo hasta nuestros días. Poco después de su arresto militar volvió a buscar la casa de Marcel Pika obviamente buscando armas que no han encontrado. El ex coronel Pika tiene 70 años, está detenido en proces Brazzaville -sin durante más de un año. No hay cargos contra él, el CODHO Francia está particularmente preocupado por la detención arbitraria de Marcel Pika porque él es diabético.

------------------------------------- Detención OKOMBI-Salissa- Según fuentes CODHO el oponente congoleño André-OKOMBI Salissa fue arrestado el martes, 10 de enero de, 2017 a la madrugada, en la periferia norte de Brazzaville. Candidato a la elecciones de marzo de 2016, vivió durante unos seis meses en la clandestinidad. Él es acusado por las autoridades de "armas de guerra detención" y "poner en peligro la seguridad del Estado".

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•¿Quién es André OKOMBI Salissa? -Originaire de "Lekana", que es un miembro del departamento de Mesetas, en el sur, André OKOMBI Salissa estudiados en Kinshasa, "donde él viene con un grado de ingeniería antes de viajar unos pocos años más tarde en Kharkiv, Ucrania", como se puede leer en su página web Iniciativa plataforma para la democracia en el Congo (IDC) es ahora miembro. Varias veces ministro del presidente Sassou-Nguesso continuamente entre 1997 y 2012, André OKOMBI Salissa, de 55 años, ha pasado a la oposición con el enfoque del referéndum constitucional de 2015. El presidente del partido CADD (Convención para la acción, la democracia y el desarrollo), que luego se unió a la plataforma de IDC comprende cuatro oponentes para bloquear el camino a la reelección de Denis Sassou-Nguesso, que tiene más de treinta y a dos años como cabeza del país. •¿Qué Brazzaville culparlo? -André OKOMBI Salissa era candidato a la presidencia el 20 de marzo de 2016. Se puso oficialmente 3,96% en la primera ronda, donde Denis Sassou-Nguesso habría llegado al 60%. Resultados impugnados por la oposición. Tres meses después de la elección, el miembro de "Lekana" está bajo arresto domiciliario, y desaparece. En diciembre de 2016, el fiscal, André Oko Ngakala, solicitó a la Asamblea Nacional para levantar su inmunidad parlamentaria y acusado de "poner en

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peligro la seguridad del Estado" y "posesión ilegal de armas de guerra ". Según los informes, ametralladoras, lanzacohetes y municiones fueron encontrados, un mes antes, la casa de su esposa Gisele Ngoma en Borough Djiri en Brazzaville. El levantamiento de su inmunidad petición fue denegada, pero se encontró un truco legal para su detención Martes, 10 de enero de, 2017. André OKOMBI Salissa es un político congoleño. Como miembro del Partido congoleño del Partido congoleño (PCT), se desempeñó en el Gobierno del Congo - Brazzaville desde 1997 hasta 2012. También fue presidente y coordinador del Comité de Acción para la Defensa de la Democracia - Movimiento la juventud (CADD-MJ). Después de su despido por parte del gobierno, se trasladó en la oposición, convirtiéndose en el presidente de la Iniciativa para la Democracia en el Congo y candidato a las elecciones presidenciales de 2016. ------------------------------------- El ex general de Mokoko detenido ilegalmente en Brazzaville - Según fuentes CODHO Francia, acusado formalmente, el opositor congoleño Jean-Marie Michel Mokoko, candidato fracasado a la elección presidencial del 20 de marzo de 2016, se le acusa de poner en peligro la seguridad interna el estado.

La detención de Jean-Marie Michel Mokoko se celebrará el jueves, 16 de junio de 2016. El ex Mokoko general, se presentó ante el fiscal que, según (el)

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Presentación introductoria, que abrió una información a la oficina del decano unos o unas los jueces de instrucción de dos cargos: poner en peligro la seguridad interna de la posesión de estado e ilegal de armas y municiones " Las mismas fuentes indican CODHO, de los cargos que datan desde 2007 hasta 2016, el ex general de Mokoko negó rotundamente los cargos formulados en su contra. El ex general Mokoko y el Sr. OKOMBI Salisssa estaban en custodia en la Dirección General de Vigilancia del Territorio (S & T Branch) antes de ser esposado a ir a la planta de Brazzaville. El 9 de junio de 2016, el Ministro de Justicia congoleño, Pierre Mabiala, había exigido la aceleración del proceso contra el ex oficial del ejército. El ex jefe del Estado Mayor de los ejércitos del Congo entre 1987 a 1993, aprobado por la Escuela Superior Militar (GAR) de Saint-Cyr, Francia, la antigua Mokoko general fue hasta principios de febrero el año 2016 Representante Especial Presidente de la Comisión de la Unión Africana (UA) en África central. Renunció a principios de febrero 2016, frente a su puesto como asesor del presidente Sassou Nguesso responsable de las cuestiones de paz y seguridad, que ocupaba desde 2005, como candidato a la elección presidencial el 20 de marzo. Jean-Marie Michel Mokoko recogido oficialmente menos del 14% de los votos en las elecciones presidenciales de marzo de 2016. Originalmente programado en julio esta elección se ha reducido al 20 de marzo de M. Sassou Nguesso, que ganó con más del 60 % de los votos, los resultados oficiales, que se describe como "malversación" de cinco candidatos de la oposición, entre ellos el ex Mokoko general. Jean-Marie Michel Mokoko fue implicado en un vídeo grabado en 2007 que muestra sobre un plan para cazar poder Sassou con un hombre que no puede ver la cara y presentarse a sí mismos como pertenecientes al servicio inteligencia exterior de Francia (la seguridad exterior general Dirección DGSE). Cuando se le preguntó, el ex general había Mokoko dijo en marzo de 2016, que había sido "atrapado" en el negocio de vídeo, añadiendo que el asunto había sido "familia se estableció" con el presidente Sassou Nguesso. Se sorprendió y dijo que este caso resurgir. En la víspera de la elección presidencial, el ex general había oído más de una vez en este caso por la policía.

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El ex general Jean-Marie Michel Mokoko, nacido el 19 de marzo de, 1947 en Mossaka, es un oficial de alto rango y político congoleño, que sirvió como jefe

de personal funciones de los ejércitos del Congo - Brazzaville. -------------------------------------

Detención y condena del Sr. Makaya - Sr. Paulin Makaya, líder de un pequeño partido político fue condenado a finales de julio de 2016 para dos años de prisión por "disturbios del orden público que incitan" después de haber organizado y participado en una protesta no aprobada el 20 de octubre de 2015.

Según fuentes CODHO Francia, el Sr. Makaya había llamado a boicotear el referéndum sobre la modificación de la Constitución de la República antes de denunciar el fraude en la realización de referéndum el 25 de octubre. El 30 de octubre, las fuerzas de defensa y de seguridad llegaron a su casa antes de buscar en su casa en su ausencia y la de su abogado. Lunes por, 23 de noviembre de Makaya fue detenido por las fuerzas de defensa y seguridad en Brazzaville en la oficina del fiscal, acompañado de su abogado, entonces tenía que presentar una queja contra X por violación de domicilio y tentativa asesinato (en contra de la búsqueda de casa de 30 de octubre). El 30 de noviembre, Paulin Makaya fue trasladado a la prisión de Brazzaville. El Sr. Makaya enfrentó a los soldados armados en el camino hacia Madingou 29 de de agosto de 2015. Él es el único político de los activistas de la oposición congoleños que demuestran con sus 20 de octubre de, el año 2015 en contra del referéndum. Esto es probablemente lo que le ha llevado a ser puesto tras las

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rejas el 1 de diciembre de 2015. Este hombre es Paulin Makaya, presidente del Partido de la UPC (Estados para el Congo). La represión sistemática de los oponentes en Brazzaville. Posteriormente, varios miembros y simpatizantes de partidos políticos de la oposición o bien han sido muertos o detenidos durante las manifestaciones contra el referéndum constitucional del mes de octubre de 2015, o la campaña de 2016. Con respecto a los detenidos en relación con el 2016 elecciones presidenciales incluyen a John Ngouabi Anatole Linbongo Ngoka Christine Fair, y Dieudonnée Dhird cada país miembro Jean-Marie Michel Mokoko, y Raymond Ebonga y Serge Blanchard Oba, ambos miembros de la campaña Mr. André OKOMBI Salissa.

1. Con respecto a los homicidios entre los oponentes políticos, más de 18 manifestantes en contra de la enmienda constitucional han sido asesinados por las fuerzas de defensa y seguridad con gases lacrimógenos y munición real el 20 de octubre de 2015. La víctima s' se expresaron a marchas organizadas por todos los partidos políticos de la oposición contra la enmienda constitucional que permite al presidente a pulir un nuevo mandato. 2. Otros militantes de los partidos políticos de la oposición fueron detenidos en Brazzaville 25 de de marzo de, 2015, tal como se trató de una conferencia de prensa fue abortado. 3. Más de 10 jóvenes miembros y simpatizantes de partidos políticos de la oposición fueron detenidos en Pointe-Noire 20 marzo de 2015. Las masacres de civiles en la región de Pool. Por otra parte, la crisis humanitaria de gran preocupación CODHO Francia. Es una crisis que ha durado un año, que es casi no se habla en los medios o muy poco. La crisis en la piscina, este departamento sureño del Congo - Brazzaville sacudido por los combates desde la disputada reelección del presidente Denis Sassou Nguesso, en abril de 2016. Se contrastan las fuerzas y los partidarios

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del ex líder rebelde de defensa y seguridad Frederick Bintsamou3 también conocido como Frédéric Bintsamou. La mayoría de los combates se lleva a cabo a puerta cerrada, sin periodistas, sin ayuda. En algunos pueblos, no está claro cuánto, reclusa viven en estas áreas como siendo exprimido. Otros 20 000 mínimo, dicen sobrevivientes huyeron a los departamentos vecinos. Las víctimas sobrevivientes describen las terribles condiciones de vida de los desplazados en el departamento de Bouenza, donde las víctimas son abandonados a su suerte. El CODHO informa que el panorama es muy sombrío situación del derecho internacional de los derechos humanos en el Congo - Brazzaville; 2016 y la primera mitad de 2017 marcó "regresión completa" en la materia, con muchos casos de tortura, la detención y aumento sin precedentes del número de presos políticos y la matanza de civiles en la región de Pool habitadas principalmente por poblaciones "bakongo", a diferencia de las poblaciones "BANGALA" cuyo presidente pertenece.

Hoy en día una cosa es cierta, "los habitantes de la piscina, en el sur del país, en vivo" "en la inseguridad total". La comunidad internacional tiene el deber moral de detener este genocidio en el Congo - Brazzaville fue planificado, programado y hábilmente ejecutado por un comando o una milicia tribal en el servicio del Presidente de la República, hizo masacrar población pacífica, incluyendo la tortura, la violación de mujeres, niños, ancianos, y el saqueo y la destrucción de pueblos en toda una región. También de acuerdo con las fuentes CODHO Francia, ahora es difícil de navegar las localidades más afectadas piscina para entender las motivaciones de la crisis actual, y específicamente la violencia documento: "Es el apagón en la piscina. Las autoridades comunican muy poco o nada en absoluto, a veces una mentira. Lo que se informó en la piscina se detiene "Kinkala", el jefe del departamento. O

3Reverendo Pastor Ntoumi, su nombre de nacimiento de Frédéric Bintsamou, es un pastor, líder de la milicia congoleña y político nacido el 29 de agosto de 1964 en Brazzaville. "Ntumi" significa "mensajero" en lari1.Il llevó 1998-2005 los "Ninjas" comprometidos en una guerra civil contra Denis Sassou Nguesso, que se muestra como la "guerra de liberación de la piscina." Entre 2007 y 2016, participó en la vida política del país, antes de tener otra vez para pasar a la clandestinidad después de las elecciones presidenciales de marzo 2016.La piscina guerra: entre 1998 y 2003, los ninjas de Frédéric Bintsamou asistieron la "guerra de la piscina," un conflicto de baja intensidad prolongación de la guerra civil en el Congo-Brazzaville.Ils fueron acusados de diversos abusos contra la población de la región, incluyendo el saqueo, la violación y el asesinato. Participación política: En abril de 2007, Ntumi firmó un acuerdo con el gobierno, por lo cual alcanzó un puesto de ministro a cambio de desarmar a su milicia, que consta de 5.000 soldados. Este acuerdo no se podría implementar de inmediato. Ntumi finalmente ocupó el cargo de "delegado general a cargo de promover los valores de la paz y la reparación de las secuelas de la guerra", 28 de diciembre de 2009. El candidato del partido político de los Ninjas, el Consejo Nacional de la Resistencia (CNR), que fue elegido 28 de de septiembre de, 2014 condado concejal piscina en el distrito de Mayama. Hizo campaña para las elecciones presidenciales de Guy Brice Parfait Kolélas en de marzo de 2016, que afirma haber sido manipulado a favor del Presidente Denis Sassou Nguesso. El gobierno le ha acusado de ser responsable de la subsiguiente enfrentamientos en Brazzaville (al menos 17 muertes). El presidente ha descartado Delegado general de las funciones de 6 de abril de una orden de arresto fue emitida contra él y sus seguidores tomaron las armas en la piscina. Se les acusó del ataque a un tren en septiembre de 2016 (14 muertos).

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desde Kinkala, es difícil de apreciar la realidad dentro de la piscina. La situación es mucho más desarrollada en la piscina ".

Según fuentes locales CODHO Francia, entre 10 000 y 30 000 personas desplazadas de la piscina han huido lejos de sus aldeas desde el inicio de la crisis. Las autoridades nacionales no otorgan ningún tipo de permiso a los Derechos Humanos de las ONG para visitar la región de Pool. El CODHO Francia insta a la comunidad internacional a actuar con rapidez antes de que sea tarde, para detener en la vida de las víctimas civiles, los efectos de esta crisis humanitaria y de derechos humanos en el Congo - Brazzaville que las autoridades nacional desesperadamente tratando de silenciar. No actuar rápidamente para detener los abusos graves, como homicidios de civiles y el saqueo de sus bienes es una negación de la solidaridad con las víctimas inocentes, y no asistencia a persona en peligro. Contactada desde su punto de vista sobre la situación de seguridad y humanitaria en el Congo - Brazzaville, Me N'Sii Luanda, el presidente de Francia CODHO en efecto dice que: "Congo - Brazzaville autoridades se equivocan mucho tiempo a en primer lugar, matando a civiles de forma continua, el saqueo de sus bienes y la destrucción de sus pueblos no son lo que llamarían las operaciones para localizar el "Frédéric Bintsamou" en la región de Pool, y otra la mano con el asesinato, lo que obligó al exilio y la detención injusta de varios dirigentes, miembros y simpatizantes de partidos políticos de oposición en Brazzaville. Las fronteras nacionales se reducen o desaparecen cada vez se enfrentan a la justicia internacional, incluyendo la jurisdicción universal, y desaparecen fortalezas torturadores y otros dictadores después de Slobodan Milošević, Bokassa, Pinochet, Hissène Habré, etc. Es hora de que las autoridades -Brazzaville Congo son parte de la lógica de la paz al detener la limpieza étnica actual de la piscina, y la justicia para las víctimas de violaciónes del derecho internacional de los derechos humanos, incluido el el acceso a una compensación justa y para las familias de los opositores pacíficos y civiles asesinados en Brazzaville, Pointe-Noire, y los civiles en la región de Pool víctimas de violaciones graves, principalmente a causa de su afiliación tribal, víctimas sobrevivientes de matanzas, saqueo y destrucción de sus propiedades en Brazzaville y en la piscina ".

Hecho en París, Francia, 28/06/2017. ---------------------------------

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