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Direction de la communication,du dialogue citoyen et de l’attractivité territoriale05 59 46 60 40 [email protected]
CCOOM
LE MUSÉE BONNAT
DE LA MORT DE LÉONARD DE VINCI
2019 a marqué le cinquième centenaire de la mort de Léonard de Vinci (1452
1519). À cette occasion, le
. l’exposition Léonard de Vinci & compagnie
2020 de 14h à 18h au musée Bonnat
. et la conférence « Léonard de Vinci, 1452
18h30, dans le Grand Salon de l’Hôtel de Ville.
Grâce à la générosité de l’artiste et collectionneur bayonnais Léon Bonnat,
Helleu conserve dix dessins de Léonard de Vinci.
œuvres majeures de l’histoire de l’art,
Bayonne, un établissement d’une richesse artistique sans égal entre Paris et Madrid.
Parmi les dix dessins, six sont
Louvre à l’artiste jusqu’au
Bernardo di Baroncelli pendu
l’Adoration des bergers, une
Direction de la communication,
et de l’attractivité territoriale
OMMMMUUNNIIQQUUÉÉ DDEE PPRREESSSSEE
MUSÉE BONNAT-HELLEU CÉLÈBRE LE CINQUIÈME CENTENAIRE
DE LA MORT DE LÉONARD DE VINCI
le cinquième centenaire de la mort de Léonard de Vinci (1452
cette occasion, le musée Bonnat-Helleu propose plusieurs
Léonard de Vinci & compagnie , du samedi 18 au vendredi 24 janvier
au musée Bonnat-Helleu ;
Léonard de Vinci, 1452-1519 », le vendredi 24 janvier
dans le Grand Salon de l’Hôtel de Ville.
âce à la générosité de l’artiste et collectionneur bayonnais Léon Bonnat,
dix dessins de Léonard de Vinci. De tels trésors, auxquels s’ajoutent des
œuvres majeures de l’histoire de l’art, contribuent à faire du musée des bea
ayonne, un établissement d’une richesse artistique sans égal entre Paris et Madrid.
sont actuellement prêtés à l’exposition majeure que consacre
24 février 2020 (cf page 6) : la présentation parisienne de
Bernardo di Baroncelli pendu, une Étude pour une Vierge à l’Enfant jouant avec un chat
, une Feuille d’études, Saint Sébastien et un
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Le 10 janvier 2020
HELLEU CÉLÈBRE
DE LA MORT DE LÉONARD DE VINCI
le cinquième centenaire de la mort de Léonard de Vinci (1452-
plusieurs temps forts :
18 au vendredi 24 janvier
le vendredi 24 janvier 2020 à
âce à la générosité de l’artiste et collectionneur bayonnais Léon Bonnat, le musée Bonnat-
rs, auxquels s’ajoutent des
du musée des beaux-arts de
ayonne, un établissement d’une richesse artistique sans égal entre Paris et Madrid.
actuellement prêtés à l’exposition majeure que consacre le
entation parisienne de
Étude pour une Vierge à l’Enfant jouant avec un chat,
et un Sujet allégorique,
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permettent de valoriser l’extraordinaire richesse des fonds bayonnais dans le cadre d’un
évènement de portée internationale auprès d’un très large public.
À l’occasion de cette « année Léonard », le musée Bonnat-Helleu veut permettre à chacun
d'accéder à ce patrimoine exceptionnel, à commencer par les plus jeunes dans le cadre d’une
action éducative concertée avec les écoles. Il propose de découvrir la vie et l’œuvre d’un des
plus grands noms de l’histoire culturelle du monde occidental à travers deux conférences et
une exposition de quinze œuvres liées à Léonard de Vinci.
Le patio du musée présentera quatre dessins de sa main : une Tête de vieillard de
profil à droite, rappelant la grande attention accordée par l’artiste à la physionomie humaine
; le Fragment d’un dispositif mécanique, lié à son activité foisonnante d’inventeur, et deux
études anatomiques de cheval liées au projet de statue équestre commandée à Milan par
Ludovic Sforza.
On pourra aussi découvrir une série de dessins d’élèves de Léonard ou d’artistes actifs dans
les mêmes années à Milan (Cesare da Sesto, Bramantino, etc…) dont deux grands et rares
cartons préparatoires à des tableaux, ainsi qu’une interprétation en miniature de La Belle
Ferronnière et la copie d’un détail de la Sainte Anne de Léonard au Louvre par Léon Bonnat.
- Conférence « Léonard de Vinci, 1452-1519 », par Benjamin
Couilleaux, directeur du musée Bonnat-Helleu
. vendredi 24 janvier à 18h30
Dans le Grand Salon de l’Hôtel de Ville.
Réservation obligatoire au 05 59 46 63 60.
- Exposition Léonard de Vinci & compagnie
Ouvert au public du samedi 18 au vendredi 24 janvier de 14h à 18h. Entrée
libre.
Musée Bonnat-Helleu
musée des beaux-arts de Bayonne
5 rue Jacques-Laffitte.
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1. Sélection de visuels présentés lors de l’exposition Léonard de Vinci &
compagnie :
Léonard de VINCI (Leonardo DA VINCI) (Vinci,
1452-Amboise, 1519)
Tête de vieillard de profil à droite
Sanguine sur papier beige
6,4x5,4 cm
Bayonne, musée Bonnat-Helleu, inv. 1324
(dépôt des musées nationaux)
© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A.
Vaquero
Léonard de VINCI (Leonardo DA VINCI) (Vinci,
1452-Amboise, 1519)
Étude des proportions d'un cheval
Pointe de métal ou crayon sur papier vergé
préparé rose pâle
17,6x20,9 cm
Bayonne, musée Bonnat-Helleu, inv. 1326
(dépôt des musées nationaux)
© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A.
Vaquero
Marco D'OGGIONO
(attribué à)
Saint Sébastien
Pierre noire et
162,7x59,3 cm
Bayonne, musée Bonnat
nationaux)
© Bayonne, musée Bonnat
Marco D'OGGIONO (Oggiono, vers 1475-Milan (?), vers 1530)
(attribué à)
Saint Sébastien
Pierre noire et estompe sur papier, marouflé sur toile
162,7x59,3 cm
Bayonne, musée Bonnat-Helleu, inv. 129 (dépôt des musées
nationaux)
© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
Bartolomeo SUARDI dit BRAMANTINO (Bergame
(?), vers 1465-Milan, 1530)
Étude pour une figure masculine, Hercule et un
taureau
Plume et encre brune, sur papier beige
19,6x23,3 cm
Bayonne, musée Bonnat-Helleu, inv. 1302
(dépôt des musées nationaux)
© Bayonne, musée Bonnat-
Vaquero
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Milan (?), vers 1530)
estompe sur papier, marouflé sur toile
Helleu, inv. 129 (dépôt des musées
Helleu / cliché A. Vaquero
Bartolomeo SUARDI dit BRAMANTINO (Bergame
Étude pour une figure masculine, Hercule et un
Plume et encre brune, sur papier beige
Helleu, inv. 1302
(dépôt des musées nationaux)
-Helleu / cliché A.
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Léon BONNAT (Bayonne, 1833-Monchy-Saint-Éloi,
1922)
Tête de sainte Anne (d’après Léonard de Vinci)
Huile sur toile
32,4x24,4 cm
Bayonne, musée Bonnat-Helleu, inv. 2661 (dépôt des
musées nationaux)
© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
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2. Les six dessins de Léonard de Vinci actuellement exposés au Louvre
La Ville de Bayonne a été sollicitée par le Service des musées de France - représentant les musées nationaux, propriétaire des œuvres du legs Bonnat déposées à Bayonne - pour mener des recherches scientifiques sur six des dessins de Léonard de Vinci conservés au musée Bonnat-Helleu. À la suite de ces investigations, ces dessins sont présentés au musée du Louvre dans le cadre de la grande rétrospective consacrée à Léonard de Vinci, du 24 octobre 2019 au 24 février 2020.
Étude pour une Vierge à l'Enfant jouant avec un chat
Vers 1478
plume et encre brune, sur papier
23,4x17,6 cm
Bayonne, musée Bonnat-Helleu, inv. 152 (dépôt des musées nationaux)
Cette feuille regroupe des variations sur le groupe de la Madone et d’un chat, animal associé au mal
dans l’iconographie chrétienne et préfigurant donc la Passion de Jésus. D’autres dessins conservés au
British Museum à Londres se rapportent à cette recherche formelle de Léonard sur la dynamique des
corps de la Vierge et de l’Enfant. Il s’agit d’études se rapportant aux dernières années de la jeunesse
florentine de l’artiste. Ce groupe de dessins peut être également mis en relation avec la Madone
Benois (1478-1480), tableau aujourd’hui conservé au musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg.
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Bernardo di Baroncelli pendu par le cou (recto) / Croquis de jambes (verso)
29 décembre 1479
plume et encre brune, sur papier crème sur papier (recto) / pierre noire sur papier (verso)
19,2x7,3 cm
Bayonne, musée Bonnat-Helleu, inv. 659 (dépôt des musées nationaux)
Cas exceptionnel dans l’œuvre de Léonard, le dessin se rapporte à un évènement historique
contemporain, d’où sa datation très précise. Le 26 avril 1478, lors de la messe de Pâques en la
cathédrale Santa Maria del Fiore à Florence, Francesco Pazzi et ses complices attaquent les Médicis
dans le but de les éliminer. Si le jeune Julien succombe aux coups de couteau, son frère aîné Laurent
le Magnifique survit à l’attentat. Il arrête et exécute le jour même les participants à la conjuration des
Pazzi. Seul s’échappe Bernardo di Baroncelli, fuyant à Constantinople. Dénoncé par le sultan,
Baroncelli est livré aux Médicis et pendu à Florence le 29 décembre 1478 aux fenêtres du Palazzo del
Podesta (actuel musée du Bargello). Léonard réalise l’une des premières images de condamné à mort
de l’art des Temps modernes, avec un accent porté sur les riches vêtements orientaux (évoqués dans
l’inscription) et une reprise des traits du visage du cadavre.
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Adoration des bergers
Vers 1481-1482
Plume et encre brune, sur traits à la pointe de métal, sur papier préparé rose pâle
22,2x15,2 cm
Bayonne, musée Bonnat-Helleu, inv. 658 (dépôt des musées nationaux)
En 1481, les moines de San Donato a Scopeto à Florence commandent à Léonard une Adoration des
mages (Florence, Galerie des Offices), tableau laissé inachevé par l’artiste à son départ pour Milan.
Les premières réflexions de Léonard pour cette œuvre l’orientent d’abord vers le thème proche de
l’adoration des bergers, comme l’attestent un dessin de la Kunsthalle de Hambourg, deux autres aux
Gallerie dell’Accademia à Venise et ce dernier dessin au musée Bonnat-Helleu. En dépit de la
divergence iconographique, plusieurs éléments de la feuille bayonnaise se retrouveront dans le
tableau final : l’ordonnancement symétrique de la composition animée par un sens magistral de la
perspective, l’agitation des figures rayonnant autour du groupe central formé par la Vierge et l’Enfant
Jésus, et la présence d’un cadre architectural. Le dénudement des figures découle d’une observation
attentive des anatomies, devant être revêtues dans la peinture.
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Feuille d'études
Vers 1481-1482
Plume et encre brune sur papier (encollé, lissé) ; tracés à la pointe de métal par-dessus les deux
motifs décoratifs, la femme à genoux, l'homme qui plante un clou, les enfants qui se poursuivent ;
tracé à la pointe de métal seule, en bas au centre (architecture et enfant courant)
24,2x18 cm
Bayonne, musée Bonnat-Helleu, inv. 660 (dépôt des musées nationaux)
Seul le groupe formé par les deux figures conversant peut se rapporter à la genèse de L’Adoration des
mages commandée en 1481 et aujourd’hui à la Galerie des Offices à Florence. Le personnage accroupi
frappant un clou à l’aide d’un marteau, les deux enfants nus courant et la jeune femme de profil
agenouillée n’ont pu être rapportés à des projets documentés, mais doivent se situer dans la même
période. Pareillement contemporains, les deux motifs décoratifs tracés à la pointe de métal en partie
supérieure de la feuille, associant motifs végétaux et anthropomorphes, rappellent le vocabulaire
ornemental de Verrocchio avec lequel s’était familiarisé le jeune Léonard.
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Saint Sébastien
Vers 1478-1482
Pierre noire sur papier crème
14,8x5,4 cm
Bayonne, musée Bonnat-Helleu, inv. 1211 (dépôt des musées nationaux)
Martyr chrétien condamné à être transpercé de flèches, Saint Sébastien fut particulièrement
représenté durant la Renaissance car invoqué contre les épidémies de peste. Attribué par Léon Bonnat
à Sodoma, artiste italien actif dans la première moitié du XVIe siècle, le dessin a été restitué par la
critique moderne à Léonard. Il fait partie des trois études connues de l’artiste sur Saint Sébastien :
l’une exécutée entre 1478 et 1483 aujourd’hui à la Kunsthalle de Hambourg, sans doute
contemporaine de la feuille bayonnaise, et l’autre réapparue sur le marché de l’art français en 2017 à
dater des mêmes années. Les réflexions formelles de Léonard sur le corps en torsion de saint
Sébastien attaché à un arbre influencèrent les artistes milanais de son entourage : c’est le cas de
Marco d’Oggiono, auteur d’un grand carton dessiné conservé au musée Bonnat-Helleu, en vue d’un
tableau actuellement à la Gemäldegalerie de Berlin.
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Sujet allégorique (recto) / Étude de profil d'un jeune homme (verso)
Vers 1485-1487
Plume et encre brune sur traits à la sanguine, sur papier crème (recto) ; plume et lavis brun (verso) ;
retouche grise au recto, dans le coin inférieur droit (sur une abrasion ?)
9,8x9,2 cm
Bayonne, musée Bonnat-Helleu, inv. 656 (dépôt des musées nationaux)
La lecture iconographique de cette œuvre hermétique reste encore controversée, d’autant que
l’inscription de Léonard en bas de la composition nous est parvenue fragmentaire. La majorité de la
critique y voit Ludovic le More, affublé de lunettes et accompagné d’une possible personnification de
la Justice, désignant l’Envie sous forme de squelette tenant un voile orné d’un oiseau percé d’une
flèche. Le sujet rendrait ainsi hommage au protecteur milanais de Léonard, vaillant face à l’adversité
et à la critique. Durant son premier séjour à Milan, Léonard dessine deux autres compositions
comparables par leur langage symbolique aux résonnances morales : l’Allégorie de l’Hermine
(Cambridge, The Fitzwilliam Museum) adoptant aussi le format rond du tondo, et l’Allégorie de la
Renommée et de l’Envie (Oxford, Christ Church Picture Gallery).
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3. Léonard de Vinci
Personnalité mondialement connue, Léonard représente l’archétype du génie humaniste de
la renaissance italienne, exerçant ses talents dans des domaines variés entre arts et
sciences, observant sans cesse la nature pour comprendre les grands mécanismes qui
régissent l’univers et s’en inspirer dans ses œuvres peintes ou dessinées.
Né le 15 avril 1452 dans le village de Vinci en Toscane, Léonard se forme dans la florissante
cité de Florence avant de s’établir au début de la décennie 1480 à Milan auprès du duc
Ludovico Sforza. Cette période lombarde sera marquée par de nombreuses recherches et la
création de chefs-d’œuvre comme le portrait dit de La Belle Ferronnière (Paris, musée du
Louvre) ou la grande peinture murale de La Cène dans le couvent de Santa Maria delle
Grazie. Les troubles politiques liés à l’invasion française de la Lombardie poussent Léonard à
quitter Milan en 1499. Il se met alors au service de différents princes ou cités du nord et du
centre de l’Italie, entre Mantoue, Venise, les Marches et la Romagne, qui le sollicitent surtout
comme ingénieur. Lorsqu’il revient en 1503 à Florence, Léonard est alors confronté à un
jeune et redoutable rival : Michel-Ange. Les deux artistes sont invités à peindre, dans une
confrontation synonyme d’émulation, deux grandes scènes de batailles au Palazzo Vecchio.
Une nouvelle période milanaise s’ouvre pour Léonard en 1506, à l’appel du gouverneur
français. En 1513, Julien de Médicis invite Léonard à Rome, qui est toutefois mis en difficulté
par l’activité de Raphaël et de Michel-Ange. Cette défaveur l’incite à quitter définitivement
l’Italie en 1516. Le nouveau roi de France François Ier devient alors son dernier mécène et
protecteur, lui offrant le château du Clos Lucé à Amboise, où Léonard s’éteint le 2 mai 1519.
Ces circonstances, ainsi que d’autres opportunités ultérieures, expliquent la richesse
importante des musées français en matière d’œuvres de Léonard de Vinci, à commencer par
le musée du Louvre, qui possède la collection de référence pour les peintures et de
nombreux dessins du maître.