Collection de feu M. Ed.-L. Jacobson de la Haye
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sH"
COLLECTION
DE FEU M.
Ed-L. jagobsonDE LA HAYE
I
COLLECTION JACOBSON
To us ceux qui ont connu feu M. Ed. L. Jacobson de la
Haye conservent de lui le plus agrdable souvenir. C'6tait un
homme d'une urbanity exquise et d'un commerce 6ininemment
sympathique. II aimait I'art et les artistes, fr^quentait leurs
ateliers et n'avait pas de plus vif plaisir que de d(§couvrir
un inconnu de talent, de I'aider de ses conseils experimentes
et souvent de le lancer par un premier achat qui est aux pein-
tres ce qu'une premiere publication est aux poetes. Combien
decontemporains, aujourd'hui c61ebres, lui auront du de con-
naitre ce sourire de la fortune et de la gloire plus doux, a dit
Vauvenargues, que les feux memes de I'aurore, les tableaux
les plus importants de cette collection ont 6t6 ainsi achet6s
ou commandes directement par I'amateur aux artistes eux-
memes. M. Jacobson avait une predilection avou6e pour
notre dcole qui, par ses nobles recherches de style, son gout
dans le pittoresque et sa science des hautes traditions, repond
mieux que tout autre a la poetique exacte des esprits s6rieux
et cultivds, Ce n'est pas nous, critique frangais,qui nous
plaindrons d'une telle preference, tout h. la gloire de notre
IV
patriotisme, comme elle est a I'honneur de la collection. La
grande situation de M. Jacobson en Hollande (il 6tait cheva-
lier de I'ordre du Lion Nderlandais, commandeur de la Cou-
ronne de Chene et de L(5opold de Belgique, offjcier de I'Aigle
rouge et de la Legion d'honneur) et la renommee de coiinais-
seur 6merite qui s'attachait a son nom, pretent une rare auto-
rite au choix des ceuvres dont cette collection est compos(5e;
les 91 toiles en demeurent comme consacrees par le gout de
celui qui les a rcunies, et, en sus de leur valeur intrinseque,
elles gardent une sorte de prestige heureux de I'homme dont
elles ont embelli, honor6 et charm6 la vie. Les voila mainte-
nant revenues a Paris d'oii pour la plupartelles 6taient parties
;
demain elles se disperseront au vent des encheres ; demain la
collection s'effeuillera sous les mains amies de MM. Francis
Petit et Vincent Van Gogh, charges par testament de cette
besogne delicate et qui ne laisse pas d'avoir son c6t6 m61ancoli-
que. Mais les tableaux sont comme les livres et les hirondelles
pour un ami qu'ils quittent, ils en adoptent un autre et leurs
departs annoncent toujours une arriv6e nouvelle.
Qui enchantera-t-il demain ce merveilleux Liseur de Meis-
sonier, le Regent de I'f^crin de M. Jacobson ? « Mon cher ami,
« ^crivait I'artiste lui-meme a M. Francis Petit, en m'appre-
« nant que mon homme en robe de velours rouge etait dans
(t la galerie de M. Jacobson, vous me faites un veritable
« plaisir. Vous savez, du reste,le cas queje fais de ce tableau
« que j'ai toujours regard<§ comme un de mes plus r6ussis et
/
« dont la tete me ressemble un peu.... On n'a pas toujours ce
« plaisir d61icat de savoir places dans des cabinets choisis les
« tableaux que Ton a soignes at aimds. » Qu'ajouter a un
pareil temoig''age, et quels 61oges equivaudraient a I'aveu de
satisfaction arrach6 a la conscience du maitre? Mais M. Meis-
sonier a bien raison, et ce tableau est I'un de ses chefs-d'oeuvre.
Si le mot de grande peinture est applicable a quelque chose,
c'est bien a ce personnage en robe de velours rouge traite
avec une largeur toute v^nitienne. Imaginez un portrait de
doge, grandeur naturelle, peint par Titien ou Veronese, et que
Ton regarderait a lorgnette renversde ; tel est I'efTet produit
par cette figure de 25 centimMres. C'est d'une inconcevable
ampleur dans la finesse. Quant a la ressemblance signalde par
I'artiste lui-meme, elle est d'autant plus curieuse que Ton se
demande comment, les mains occupees a tenir un livre et les
yeux baissds, il a pu poser devant son propre regard. A cet
admirable morceau s'ajoute done encore la saveur piquante
d'un tour de force tres-original.
L'Hotel des ventes a ceci de charmant qu'il fait de temps
a autre repasser sous nos yeux des ceuvres aimdes etconnues;
mais il en reproduit quelquefois dont on avait perdu la trace.
Ainsi de ce Corps de garde turc qui, au grand regret de !a cri-
tique, ne figurait pas al'Exposition universelle de 1835, et que
Th^ophile Gautier appelait alors a tous les 6chos de sa voix
retentissante. Qu'etait devenu ce Corps de garde, I'un des chefs
d'oeuvre de Decamps? Qu'on se rassure, le pr^cieux tresor est
— VI —
retrouv6 ou plutotil n'6tait pas perdu, puisqu'il appartenait a
M. Jacobson. II sera pour la presente generation comrae une
nouvelle connaissance. Le peintre de I'Orient n'a rien signe de
plus typique que ce Corps de garde turc qui, pour tout sujet,
nous montre deux soldats dissertant et fumant le chibouk pres
d'un mur 6clair(§ du dehors par une reverberation. Superbe
de ton, cette scene Test 6galement de caractere; ce n'est pas
la lumiere seulpment que Decamps saisit et fixe, c'est aussi la
vie orientale dans son intimitd et bien des voyages n'en ap-
prennent pas si long sur les moeurs de I'lslam et son etat
social que le petit tableau pittoresque et vivantque cette vente
nous ressuscite.
La vie dramatique et passionnee de Bernard Palissy a
tente bien des peintres de talent, mais nous ne croyons pas
qu'elle ait jamais rien inspire de sup6rieur k la magnifique
composition de M. Robert Fleury, Bernard Palissy arrHe par
VInquisition. Le grand potier est assis dans son atelier, pres
de son four, un livre sur les genoux, entour6 de quelques-uns
de ses plus beaux plats ; il se retourne au bruit que font des
soldats conduits par un moine, le crucifix au poing, et qui
viennent d'enfoncer la porte. On sait avec quelle autoritd
M. Robert Fleury congoit et execute ce genre de scenes moyen
age. Gelle-ci est animee du plusbeausouffle artistique et peinte
dans cette gamme de bruns-roux,transparents et profonds qui
datent sa premiere maniere, c'est-a-dire la plus dclatante. —Patd Delaroche, qui 6tait n6 en 1797, avait certainement vu
— VII —
Napoleon I"; le portrait qu'il en donne dans cette collection est
une etude int6ressante de la tete c^sarienne dont le type est si
populaire.
II n'est personnepeut-etre qui n'aitadmir6 auLuxembourg
cette Mort de saint Frangois d'Assise, qui fut le plus grandsuc-
ces de Leon Be7ioiwille etqne lagravure a popularise; nous en
avons ici une reduction excellente, ex6cuteepar le peintre sur
la demande de M. Jacobson ; c'est comme une relique artisti-
que, car Benouville, morta38ans, atres-peuproduitetlamort
I'a fauch6 dans la fleur d'un talent plein de promesses. II
suffirait, pour s'en convaincre, de regarder avec le soin
qu'elle mdrite I'une des dernieres toiles sorties de son atelier,
sainte Claire recevant le corps de ce meme saint Francois
d'Assise qui fat pour Benouville ce que saint Bruno avait et6
pour Lesueur, un inspirateur tutelaire. Ce n'est pas sans
motif que nous 6tablissons une comparaison entre les deux
artistes, car ils ont une certaine affinite de temperament tres-
saisissable dans cette sam^e Claire. C'est le meme gout sobre
et clair dans la composition, le meme style chaste, la meme
grace m61ancolique des expressions et des atttiudes.Ce tableau,
qui est sans doute la premiere pens^e de quelque decoration
commandee, suffit a laisser entrevoir a travers les tenebres
closes de I'avenir ce que serait devenu Benouville et a quelle
hauteur 11 devait s'61ever dans le grand art,
Un de ses contemporains qui, pour I'honneur de notre
1
— vin —
6cole, est lui, toujours debout dans I'arene, M. Cabanel a
chez M. Jacobson Tun de ses plus charmants ouvrages, le Po'ete
Florentin. II est connu de I'univers entier et nous n'avons pas
a le ddcrire. Expos6 au salon de 1861, 1'un des plus fertiles en
bonnes toiles que nous ayons eus depuis vingt ann6es, ce ta-
bleau a fait, par la reproduction, son chemin dans le monde;
il est cdlebre eti juste titre. Soir d'aiitomne, du meme artiste,
est une reverie d'un sentiment tout lamartinien, et qui ornerait
admirablement ce palais de la M61ancolie bati par les roman-
tiques sur les cimes nuageuses du Parnasse. II figurait a I'Ex-
position universelle de 1855. Quant a Aglai et Boniface, c'est
dans I'ceuvre de chevalet de M. Cabanel une piece capitale du
plus haut interet. Nous en admirons sans reserve la gracieuse
ordonnance, le dessin pur et suave et la blonde coloration
;
I'expression reveuse des visages 6voque, comme un res-
souvenir de la derniere maniere d'Ary Scheffer et rare-
ment M. Cabanel s'est montr(S plus fort formiste que dans le
modeM des bras, des mains et des parties nues. Aglae et Bo-
niface date du salon de 1858.
D'Ary Scheffer, lui-meme, M. Jacobson possddait quatre
toiles, Mignon regrettant sa patrie et Mignon aspirant au del,
reductions des cdlebres tableaux qui faisaient partie de la
collection du due d'0rl6ans, mais la plus importante a pour
titre et pour sujet la ballade de Schiller, Les Plaintes de la
Jeune fille. « II y a longtemps, dit le p-eintre dans une lettre
« que nous avons sous les yeux, que ce tableau fut co mmenc6
(( sur la demande de la princesse Marie d'Orleans et a une
(c epoque oii mon imagination avait conserve encore un peu
« de jeunesse. Je viens seulement de le terminer (Decembre
« 1849), et s'il m'a cout6 beaucoup de temps et de travail, je
« puis affirmer aussi que comme execution c'est mon meilleur
« ouvrage, et pour plus d'une raison, celui de mes tableaux
« que je regrette le plus de ne pas avoir pu conserver, je suis
(1 heareux toutefoisqu'iltrouveabri sous un toit ami.)) (Lettre
« a M. Jacobson).
Le tableau nomme Arabes dans lew camp, et qui nous
reprdsente un groupe de chefs kabyles deliberant sous un
figuier, est sans conteste I'une des meilleui;espeintures ^'Horace
Vernet. Quoique le peintre de la Smala ne fut pas a propre-
ment parler un coloriste de race, il a eu dans sa vie quelques
bonnes fortunes de couleur, et cette toile est du nombre, la
facture en est d'une rare solidite et fait valoir une composition
pittoresque, spirituelle et nettcment lumineuse. — Avant de
se consacrer presque exclusivement a I'art da portrait, oil
d'ailleurs il excelle, M. Jalabert etait un remarquable peintre
d'histoire et meme de sujets religieux. Son Christ parte an
tombeaii est de la memo veine tendre et pdnetrante que cet
autre Christ au Jardin des Oliviers, I'un des succes de I'ar-
tiste. M. Jalabert est un eleve tres-direct de Paul Delaroche,
mais il possede un sentiment de la coloration dont la delicatesse
lui est personnelle et qu'il imprime a ses compositions comme
un cachet de distinction artistique.
Une famille malheureiise d' Octavo Tassaert est un tableau
2
bien celebre et que tout le monde a pu admirer au musee du
Luxembourg. On retrouve dans la reduction que nous en offrc
la collection Jacobson les precieuses qualit^s de finesse et
I'harmonieuse distinction de coloris qui ont assure a I'auteur
une place si originaledansrecolecontemporaine. Le domaine
de Tassaert ne s'etond pas au-dela de la vie r6elle, mais dans
ce domaine il est maitre et seigneur.
Les connaisseurs reverront avec plaisir le Gaston de Foix
de M.Claudius Jacquand, qui passe a bon droit pour son chef-
d'oeuvre. Pour M. Gallait, si la scene intime, La Veuve, ne suf-
fisait deja pas a rallier tous les suffrages a son (5motion, et son
habile arrangement, nous pensons qu'aucun ne resisterait a la
superbe Prise de Jerusalem, bouillonnante de vie, d'une verve
ardentc et d'un aspect tragique ou le peintre a developpe
toutes les ressources de sa science profonde. Elle est d'un
effet grandiose, cette scene de carnage et d'incendie, et si la
laeur des flammes ne permettait pas d'y lire sur un socle de
colonne le nom de M. Gallait, on pourrait presque s'y tromper
et I'attribuer a i'un des plus chauds coloristes de I'ccole ro-
mantique.
Un fm petit cadre, Anier a Smyrne, apporte a la collec-
tion le nom et le talent illustres de M. Gerome. Comme De-
camps, M. Gerome est de premiere forc3 pour rendre dans
tout leur pittoresque les tableaux de la vie orientalc. L'inier
est un joli specimen de la maniere claire, precise el spiri-
tuelle de i'auteur. Cost encore un ou-vrage exquis que I'Eii-
fant prodigue de M. Couture, les dilettanti en apprtcieront a
XI
sa valeur la couleur a la fois transparente et vigourcusc. Nous
ne mettons point on doute non plus le succes qu'obtiendra le
ravissant bouquet de roses blanches que saint Jean jctte avec
tant de mclancolie devant la colonne tronquee d'une tombe
de jeune fille. 16 ans ! dit simplement I'inscription fun^raire,
16 ans, rcpete-t-on, est-ce un age pour mourir? Etl'on songe
avec le poetc que ce bouquet est peut-etre celui qu'elle avait
hier a ce bal qui I'a tuee, rose blanche elle-meme au souffle
virginal.
Certcs, il nous reste a parler de bien des ceuvres de la
collection, et nous ne finirions plus si nous voulions nous
arreter a chacune selon le mei'ite. Mais il nous est impossible
de laisser passer sans le saluer le superbe taureau roux de
Brascassat, dont Paulus Potter lui-mcme eut admir6 la struc-
ture et le relief. Brascassat dessinc en maitre, et chcz lui
science et conscience sent synonymes. Mais void venir un
autre taureau concha d'une grande tournure et du faire le
plusserrc; besoin n'est pas de recourir i la signature pour
etre convaincu que, seul, un talent male a pu I'executer :
or quel talent plus male que celui de mademoiselle Rosa
Bonheur. Nous n'en connaissons point, dans I'un ou I'autre
sexe, du moins parmi les maitrcs.
Enfin, et pour terminer dignement la revue de tant d'oeu-
vres choisies et diversement attrayantes, il ne pouvait nous
6choir meilleure aubaine que d'avoir a signaler des toiles
comme les Gueux de mer de Le Poittevin, un franc succes du
Salon de 1840, et la page capitale de I'artiste; puis encore la
— xu
Saulee de Jules Ihipre, d'une si juste impression de nature;
les Arabes nomades levant leur camp, de Eugene Fromentin,
le peintre-poete de I'Algdrie, Lepisode des giierres de Flandres,
par Leys, touj ours pittoresque et toujours savant; les lords
du Danube de Pettenkofen, dtude remarquable de precision
et de sincerity ; et definitivement la tres-interessantc scene
renaissance que M. de Keyser a nominee Diane de Poitiers et
Henri II chez Jean Goujon.
Ejiile BERGERAT
DESIGNATION
BAKKER KORFF
i — La Malade.
Une bonne vieille dame Iiollandaise, assise dans
un grand fauteuil, est soignee par sa vieille amie.
Sur une petite table placee entre elles deux,
on voit une quantity de floles et de medicaments.
Haul,, 13 cent.; larg., 12 cent.
/r?o
— 2
BEAUME
L) 2 — Le jour du paiement de la dime dans un
couvent de moines,
Dald 1837.
Haul., 71 cent.; larg.,'90 ceH
BEGAS
3 — Jesus-Christ pleurant sur le sort de J era-
's ) salem.
Haul., 3G cent.; larg., 41 cent.
J?ciu>uuitLe^ ' Hcc
Xaaui/i<!r,rue <tp<«< -/
CJefin/e- L-7<7/re rece<'a/i/ /e c<:>ryjJ Je O^^at/i/ c A\•r7/i(.^(jui
.
— 3 —
BENOUVILLE
(leon)
/ y'* ^ Cf t^
Sainte Claire recevant le corps de saint
Francois d'Assise au convent de Sainte-
Marie-des-Anges.
Composition importante.
Date I808.
Ilaut., 1 m. 08 cent.; lai'jr., 1 m. IS ceut.
t >""fc-^
/ 1
BENOUVILLE
(leon)
c r^5 •— 3aint Frangois-d'Assise transporte a Sainte-
_.*„/ Marie-des-Allies, benit la ville d'Assise.
kP":»4
Reduction du tableau du Musee du Luxem-
bourer.
Dale 1856.
Haul., m. 4S cent.; larg., 1 m. 18 cent.
~~1
^
Ni
."^
BENOUVILLE
(leon)
jr sw ^-k/
G — Un Prophfete de la tribu de Juda tue par unlion. O ^ *' ^
Haul. 1 ni. Oj cent.; larg., 2 m. 27 ceat.
BENOUVlLLt:
(leon)
>-.^>-
.^
7 — Pelerins au repos dans la campagne de a / i ^
Rome.
Flaut., 68 cent. J larg., !ii ceiil.
VAN BEVEREN
(CHARLES)
8 — Jeune fiUe jouant de la guitare.
Haut., 1 m. 24 cent.; larg., 97 ceal.
3
—
VAN BEVEREN
(CHARLES)
ti l-"^ ^^ — Les Syndics des drapiers.
Copie rfiduite du tableau du Musee d'Amster-
dam.
Haul., iS cent.; lar^., Go ceot.
BIARD
> \f^ 10 — Les inconvenients d'un voyage d'agrement*
en mer.
Salon de 1844.
Haut., 97 cent.; larg., 1 in. 38 cent.
BILDERS
y-i» 11 — Paysage au temps delamoisson.J tr
nV^ Haut., 33 cent.; larg., 46 ceiit
BILLARDET
12 — Pierre le Venerable. I"^^-'4
Haul., 1 m. 00 cent.; larg., 78 cent.
BLES
(david)
13 — Un vieuxfat. P 7
Haul., 16 cent.; larg., li cent.
— 8 —
ROSA BONHEUR
14. — Taureau couche dans la campagne.
Etude sUperbe de caractere et de forme.
Hant., 65 cent.] larg., 81 cent
— 9 —
BOSBOOM
(jOHANNES)
15 — Int^rieur d'une eglise transform^e en salle
de conseil. j c.^^ ^
Forme cintr^e par le haul. — Haul., 28 cent.; larg., 36 cent.
BRAEKELEER
(FERDINAND DE)
16 — La mauvaise nouvelle. / }'"'^'
Interieur flamand. Composition de quatre fi-
gures.
Haul., 60 cent. J larg,, 51 cent.
-/ 1 '"i L
— 10 —
BRASGASSAT
I' fl^^^
17 — Taureau au paturage.
^2.!^ob
Magnifique taureau roux et Mane debout dans
une prairie; au second plan, des vaches quiboivent
a une fontaine.
Dat6 1841.
Haul., 1 m. 32 cent.; larg., 1 m. 61 cent.
'i.iiVi
'liwiiiislili
I
I
11 —1
CABANEL
18 — Poete florentin.
fo-<^
« Assis sur le banc de marbre d'une villa, Ic
poete fait sans doute la glose d'un sonnet d'amour
platoniquement alambiqu6 a la mode du temps.
Un jeune couple, I'amant, beau jeune homme de
vingt ans, la maitresse, d61icie-use blonde au pur
profil, ccoutent reciter le poete... Plusloin, se tient
accroupi, avec une pose de nonchalance heureuse,
un autre compagnon, dgalement jeune et beau.
Un troisieme s'est allong6 sur le dossier du banc
et la tete cntre ses mains, savoure a son aise la
po(§sio. » ;|^ ^^ /'^J /
Theophile Gautier, Salon de 186.1. ,
^ <3
'fS^^
llaut., GO cent.; larg,, 1 m.
12
CABANEL
19 — Agla(5., y i/"^'^
, r ^ r, u Au milieu (I'une vie de desordre. Agla6
et Boniface, las des volupt6s mondaines, revaient
aux nouvelles vdrites du Christianisme, dont la
grace divine pendtraitleur urae.
{Vie des Saints.)
Haut., 1 ra. 40 cent.; larg., 1 m. 26 cent.
)^^
^'
I >i'..iiiii iiiiiiigawi
\
— • - '-•'"""•r^Tfl
— 13 —
CABANEL
20 — Soir d'automne.
(( Quandla feuille desbois tombedansla prairie,
Le vent du soir s'eleve et I'arrache aux vallons;
Et moi, je suis semblable a la feuille fldtrie :
Emportez-moi comme elle, orageux aquilons ! »
Lamartine, VIsolement.
Haut.j 58 cent.; larg., 1 m. 19 cent.
in
— u —
COUTURE
21 — L'Enfant prodigue.
Haut., 34 ceul. larg., 26 cent.
CcUllu lC
L en/ant /^radcouey.
^
>v
— 15
DECAMPS
Corps de garde turc.
Deux soldats, Tun assis sur un baril, I'autrc sur
un banc, causent et fument; au fond trois ou / c. / «^
quatre autres figures.
Tableau tres-scrr(5 d'cxccution et d'une tres-
bclle couleur.
DaLd 1851.
Ilaut., i9 cent.; larg-., Gl cent.
— IG
DELAROGHE
(PAUL)
23 — Napoleon ^^/
") \)i^'^
$/. ••''K;
Portrait en buste de rempereur Napoleon; il
ports runiforme des chasseurs de la garde, la
main droits rslev^s dans son gilet.
Date 1846
.
Forme oveJe. Haul., 80 cent.; larg., 63 cent.
C0cla\oi'l,io 'j\\al'
C ^y^/a/ncj/eo/?r7V7(j/e<' rr
17 —
DELAROCHE
(paul)
24 — Les Enfants d'Edouard.
Ces deux princes, enferracs dans la Tour de Lon-
dres, furent 6toufl'es par les ordres dc Richard III,
Icur oncle, usurpateur deleurs droits.
R(5duction du grand tableau du musde du Luxem-
bourg.
Haul., 34 cent.; larg., 40 cent.
/ 2 /'oo
DUPRE
(JULESJ
25 — Paysage, une saulee.
f^ c ^
Tableau d'une ^es-belle qualite
-i
p- / cyi)
Haul., 28 cent.; larj., 42 cent.
— lb —
a
FAUVELET
26 — Causerie au cabaret.
^ C/ ri^j-*"^ --^ llaut., 29 ceut.; larg., 23 cent.
V
FROMENTIN
27 — Arabes nomades levant, leur camp.
^ Q Composition animee d'un grand nombre de
^ O ^ figures.
Datle 18 j1.
Haut., 4i cent.; larg., 1 m. Oo cent.
GABRIEL
28 — Paysage, une tourbiere en Hollande.
Haut., 17 cent.; larg., 28 cent.
\i
— 19
GALLAIT
29 — La prise de Jerusalem par Godefroy de
Bouillon.I ^^'tf c
^"^
L'armee des Croises fait irruption dans la villc
sainLe a la Incur des torches et de rincentiie. Go- ^ yc: c/
defroy est h. cheA'al Ics dciix bras eleves vers le ciel
et remerciant Dicu de lui avoir donnc la victoire,
pres de lui un moine porte une oriflamme surmon-
toe d'une croix; les infideles fuient de tous cotds.
C'est une scene de desordre indescriptible ren-
due avec une furie magistrale.
Date 1843.
Haul., 04 cent.; larg., 1 m. 5j cent.
20 —
GALLAIT
y\^^^
30 — La Veuve.
Une pauvre veuve (§ploree regoit las jconsolations
d'un ministre de I'Eglise;pres d'cUe sont groupes
^ scs trois enfants, dont un tout jeune, est encore au
V V^*^" berceau.
Date 1833.
Maut., 91 cent., larg., 73 cent.
— 21 —
GERICAULT
(Alfribud a)
31 — Charrette de charbonnier attelee de cinq
chevaux.
Haut., 40 cent.; larg., 65 cent.
C'O
— 22 ~
GEROME
f-i.--/"^
32 — Anier a Smyrne.
97 oi.
Haul., 34 cent.,' larg., 24 cent.
C) CXOM.ey.
.V.v////yy??/<- tU7u<2 -/"
0'-^X-/?/.fir' (7^ (.y/n?ym^ .
— 23 —
GRANET
33 — Interieur, salle d'un ancien cloitre h. Rome. "^ J
Haul., 38 cent.; larg,, 30 cent.
GUDIN
34 — Marine^ bateaux de peSeheurs en mer, effet
de soleil.
Dat6 1846.
Haut., 29 cent.; hrg., 39 cent.
^O/ ^o
GUILLEMIN
35 — L'Avare. / ?v<'^-^
Date 1847.
Haut., 33 cent.; larg., 20 cent.
— 24 —
HAAS
(de)
36 — Vache et taureau paissant au bord de Teau.
\Paysage hoUandais.
Dat6 1873.
Haul., 60 cent; larg., 83 cent.
HANEDOES
i \J i'-' 37 — Paysage, la bruyere.
Haut.j 23 cent.; larg., 33 cent.
HANEDOES
•38 — Paysage des environs d'Utrecht.
Datd 1865.
Haut., 25 cent.; larg., 39 cent.
— 2d
HANEDOES
39 — Une mare dans les bruyeres.
Effet de soleil annongant la pluie.
cr t.^
Dat6 1863.
Haul., 45 cent.; larg., 73 cent.
HENKES
40 — L'Infirmerie d*un couvent dereligieuses. ^^^^^"^
Date 1872. / "^'^
Haut., 33 cent.; larg., 48 cent.
INGRES
A J41 — Penelope pleurant Tabsence d'Ulysse. / W'"^
Haut., 55 cent.; larg., 49 cent.
— 26 —
ISABEY
42 — Petit port a Tentree d'une riviere en Nor-
mandie.
Date 1839.
Haul., 4 J cent.; larg.j 64 cent.
ISABEY
-7 Q \ 43 — Plage par un gros temps.
Haut., 31 cent.; larg., 4b cent.
IF
27 —
JAGQUAND
44 — Gaston de Foix.
Le jeune Gaston de Foix, accuse d'avoir voulu
empoisonner son pere, se laisse mourir de faim
dans la tour d'Orthez ou il avait 6te enferme.
Haul., 1 m. 62 ceuU; larg., 2 m.
— 28 —
JACQUE
(CHARLES)
45 — Poules dans une cour de ferme.
1. 1 f"'"
Haut., 35 cent.; larg., 27 cent.
1! 1
^
J
20
JALABERT
40 — Le Christ porte au tombeau.
Le corps de Jesus est porte par trois de ses apo-
tres, les saintes femmes le suivent en pleurant. "^
La scene est dclairi^e par la lumiere d'une tor-
che que tient un serviteur a I'cntree du scpulcre.
Haul., 51 cent.; larg-., 75 cent.
— 30 —
JOHANNOT
(tony et Alfred)
47 — La Reine Elisabeth et Walter Raleigh.
<( 11 avait plu toute la nuit; et precisement de-
. vant la place ou se tenait notre jeune homme, un
peu de boue sc trouvait sur le passage de la reine.
Elle hesita un instant, et Walter, detachant son
manteau en un clin d'oeil, Tetendit par terre pour
qu'elle put |passer a pied sec, accompagnant cet
j^,/-/ 6 acte de d6vouement d'un salut respectueux, tandis
5 quo soil A-isage se couvrait de la plus vive rou-
gcur. »
Waltkr Scott, Kenilnorlh.
Dalti 1837.
Haul., 48 cent.; larg-., 6G cent.
/-70^
JOLLIVKT
f.I 48 — Jnterieurd'un museed'antiquiteset d'objets
'd'art.
Haul., 22 ceat.; larg., 28 cent.
J / 6 O
KEYSER
(de)
49 — Diane de Poitiers et Henri 11 dans Tatelier
de Jean-Goujon. ^
Dat6 1838.
Haul., "3 cent.; larg., 60 cent.
KLINKENBERG
50 — Paysage, chaumiere pres d'une carriere de ^ o wsable. ^ '
Haut., 36 cent.; larg., 52 cent.
KUYTENBROUWER
Tm.)
51 — Paysage accidente de roehers. ^
Effet de soleil couchant.
Dat6 18G8.
Haut., 93 cent.; larg., 1 m. 30 cent.
J^ ro
— 32 —
LE POITTEVIN
Les Gueux de mer en observation pendant
un combat entre des flottes hollandaise
et espagnole.
Salon de 1840.
Dat4 1840.
Haut.j 97 cent.; larg., 1 m. 86 cent.
LEYS
(HENRI
)
53 — Maisons envahies par des soldats.
/ / ^' Episode des guerres des Flandres.
Dat6 1837.
Haul., 63 cent.; larg., 53 ceul.
MARIS
(J.)
54 — La Soeur ain^e.
- \
I ^• Haul., 13 cent.; larg-., 30 cent.
— 33 —
MARIS
(M.)
55 — Paysage.
Haul. J 19 cent.; larg., 27 cent.
MARIS
(w.)
56 — Deux vaches au bord d'une riviere..
Haut., 18 cent.; larg., 21 cent.
MARIS
57 — Cochons dans un enclos.
Haul., 15 cent. ; larg., 19 cent.
MESKER
58 — Jeune artiste dans son atelier, dessinant sur
une pierre lithographique.
Haul., 44 cent.; larg., 33 cent.
^^J
J~ "i u
34 -
MEISSONIER
59 — Lecture. o yvL*^
C'est, a n'en pas douter, un livre favori qui
captive ainsi toute I'altention de ce gentilhomme.
On est chez un savant, on le voit a Tint^rieur
''; S, ^ ^ '*plein de recueillement dans lequel il est instaJle
et a sa fagon toute delicate de feuilleter son livre.
Tableau d'une ampleur remarquable, d'une
tres-belle coloration et d'une grande verity d'at-
titude.
Salon de 1840.
Haul., 33 cent.; larg.^ 28 cent.
01?^IL u\ooiucv.
./. . .'/•A///?eri(/ ai?tu2 -/ J//?ip. . -^, c^lilmffi , U^xri^.
'1
cr///re '.
~ 33 ~
MEYER
(louis)
GO — Plage a maree basse, le soir.
Flaut., 31 cent.; larpr., 47 cent.
NUYEN
61 — Lachaloupe.
/^c^t,.'
TJne chaloupe charg6e de matelots aborde un
grand navire qui est a I'ancre. " '>-^
Effet de soleil couchant.
Haul., 59 cent.; larg., 70 cent.
PETTENKOFEN
62 — Les bords du Danube. -^
Trois chevaux et un jeune poulain se baignent
au bord du flcuvc.
(> O o QDat6 1834.
Ilaut., 18 cent.; larg,, 28 cent.
36 —
PIERRON
63 — Paysage.
Vieux chateau servant de ferme aux environs
.d'Utrecht.
Dat6 1856.
Haul. J 49 cent.; larg., G4 cent.
PORTAELS
64 — Bohemienne.
Q I r C'est le soir ; elle est assise dans la campagne,
tenant sa tcte appuytie sur son tambour de basque.
Datd 1848.
Forme cintrde. Haut., 98 cent.; larg., 79 cent.
X
I
— 37
ROBERT FLEURY
65 — Bernard Palissy,
^':
Ayant embrasse les opinions de Luther, il est
arretepar ordre du Gonseil des Seize.
Salon de 1839.
Dat6 1S38.
Haut, 7a cent.; larg., 91 cent.
C Co u
— 38 -*
ROBERT
(LEOPOLD)
pi 66 — Etude de femmeromaine.
Haut., 35 cent. ; larg., 26 cent.
ROCHUSSEN
(CHARLES)
67. — Arm6e du moyen age trainant son attirail
y ij V de siege.
Dat6 1842.
Haut., 25 cent.; larg., 43 cent.
39
ROELOFS
68 — Paysage, batiment de ferme entour6 d'ar- '
/jbres.
Haut,, 30 cent.; larg.j 59 cent.
ROUSSEAU
(philippe)
69 — Nature morte, gibier, carnassiere, poire a
poudre, etc.
Haut., 2S cent.; larg., 21 cent.
— 40 —
SAINT-JEAN
70 — Ptoses blanches.
Un rosier blanc tout en fleurs et des pavots en-
tourent un fut de colonne bris6e qui porte encore
un reste d'inscription : « 16 ans. »
Ce tableau pent etre consid6re comme une ceu-
r) rj /O^ vre des plus charmantes du peintre.
DatS 1846.
Haut., 1 m. Co cent.; larg., 82 cent.
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L 'am I - it'an
Qud'tOA^e^ ^Vcttci: aoui2 -/^
Jf^w l4 c^aj[^m>n SaruJ.
C/J'Ao^ie^i l>ui/2c/?e<i.
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— 4i
SALTZMAN
71 — Paysage italien.
Riche vallde entouree de montagnes et dominie '* ^
par une ville qu'on apergoit au second plan.
Ilaut., 81 cent.; larg., 03 ceut.
SALTZMAN
72 ~ Fontaine au bord du Tibre dans la cam-
pagne deRome.
SALTZMAN
73 — Paysage italien.
Un parti de reitres bivouaque au pied d'une
vieille muraille entourant un pare.
Haul., 30 cent.; larg., 72 cent.
/^- <.f
? y ^^
— 42 —
SGHEFFER
(ary)
74 — Les plaintes de la jeune fiUe.
« Mon coeur est mort, le monde est vide, il ne
» peut plus rien accorder ames vceux. saintel"
» rappelle ton enfant; j'ai 6pms6 le bonheur ter-
/ "T"/ f« •' » restre, j'ai v(§cu et aime. »
Ballade de Schiller.
Dat6 1849.
Forme cintrde. Haul., I m. 71 cent.; !arg., J m. 30 cent.
0CK'(Jc-V (0\\ .;)
J^\'' o'/a(nl(\'> i)c /(/ M'u/te /(7/e fe/cJ^'//.erJ
.
43
SGHEFFER
(ary)
75 — Mignon aspirant au ciel.
<( Laissez-moi paraitre ainsi; ne m'otez pas mablanche robe. Je vais quitter cette belle terre
pour descendre dans la demeure immuable.
« J'ai vecu, il est vrai, sans souci ni peine; mais
une profonde douleur habitait mon coeur. La souf- / ^ ''-'* ^
france m'a A'ieillie trop tot; rendez-moi jeune pour
toujours. »
Wilhem Meister, de Gcethe.
Reduction du grand tableau qui faisait partie de
la galerie du due d'Orleans.
Forme cintrde. tiaut., 35 cent.; larg., 22 cer.t. .
—. 44 —
SCHEFFER
(ary)
76 — Mignon regrettant sa patrie.
u Connais-tu Ic pays ou le citronilier fleurit?
Dans les sorabres feuillages murit I'orange dor6e;
un doux vent descend du ciel bleu ; le myrte est
modesteetlelaurier superbe. Le connais-tu bien?...
La-bas ! la-bas! je voudrais, 6 mon bien-aime, aller
, > /C k^^4 avectoi. «
-f..^— ly Wilhem Meister, de Gcethe.
^S4 ^^if
Reduction du grand tableau qui faisait partie de
la collection du due d'Orleans,
Forme ciutree. Haul., 35 cent.; larg., 22 cent.
SCHEFFER
(ary)
77 — Femme de pScheur.
'I L. ^ Assise au bord de la mer et tenant ses deux en-
fants dans ses bras, elle regarde au loin un navire
battu par la tempete.
DsLli 1829.
llaut., 41 cent.; larg., 32 cent.
(
^ 45 —
SGHEFFER
(henry)
78 — Jeune m^re reprimandant sa petite fille.
Dal6 1830.
Haut., 40 cent.; larg:., 32 csnl.
SCHELTEMA
79 — Gentilhomme regardant im portrait contenu
dans un ecrin.
Haut.,' 30 cent.; larg., 26 cent.
SGHELFHOUT
80 — Un Hiveren Hollande.
La glace qui recouvre tout le paysage est
animde de patineurs et de traineaux.
Quelques barques sont prises dans les glaces.
Haul., 40 C3nt.; larg., 55 cent.
/"^-^
//
^ c? r^
— 46 —
SGHOTEL
J.-C.
81 — Marine, cote de Hollande.
Le ciel annonce un grain.
/ c --^ ^ • .
' Haul., 38 cent.; larg., 52 cent.
SIERIG
q r — ^^6 ^6 Hambourg.
Haul., 30 cent.; larg., 45 cent.
STEINHEIL
i
^j f~~U 83 — Jeune mere allaitant son enfant.
Haul., 22 cent.; larg., 15 cent.
47 —
TASSAERT
84 — Une famille malheureuse.
Et la Aieille dame regardait I'image de
la Vierge, et la jeune fille sanglotait !
A quelqiie temps de la on vit deux femmes, lu-
mineuses comme des ames, qui s'elanQaient vers le
ciel. i,.,^..jrzu.
Haut., 53 cent.; larg., 40 cent, ^.^ ^' O O
VERLAT
85 — Ghat et oiseaux.
Un chat, couche surl'appuid'une fenetre, guette
des moineaux qui sont venus se percher sur une
branclie de vigne au-dessus de lui. ^^^ / rj
Datd 1856.
Haut., 78 cent.; larg., 64 cent.
VERLAT
86 — Renards guettant a la porte d'un poulailler. ^«« JDat6 1857. -^
Haut., 27 cent.; Lirgr , 21 cent.
/
48 ^
•eo /6 o
VERNET
(horage)
87 — Arabes dans leur camp.
Les chefs deliberent en conseil, assis en cercle
a I'ombre d'un figuier. Un offlcier frangais, envoy6
en parlementaire, attend leur decision.
On apergoit an fond toute ranimation du camp
arabe.
Datd 1834.
Haut., 98 ceot.; larg., ! m. 37 ceot.
^
^
^^
I
— 49 —
VERVEER
(S.-L.)
88 — Village de pecheurs hoUandais.
Dat6 186e.
Haul., 15 cent.; larg., 19 cent. 4t^
WEBER(otto)
89 — Animaux paissant a rombre d'un bois.
r-^.Ilaut., 49 cent.; larg., 02 cent. Q ^-
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WILLEMS
(florent)
90 — Jeune homme regardant des dessins dans
un portefeuille. ^ ^ -?
Dat6 1854.
Haul., 39 ceat.; larg., 31 cent.
-- 50 —
WEISSENBRUGH
(jean)
K '\91 — Une ville de la Hollande.
Haut.j 2S cent.; larg., 35 cent.
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