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£ 37"*iMft — * 13,188 (-«SbPages) Ül CedliBMi — fWTKfl I®IATB— 19Otfiwt fift Pages) MsHS IS Detain 1111 Aèttisislrakaf •JMtégtré -Génat °. randolet AfainlMii,Impresses «IAmmch, Ttt iOi? 35, Rue Fonteaelle, 35 Adtesse TélégrapMque: EANDOLETEarfi Le Petit Havre Al^yOBfCIES AU HAVRE. Bureau du Journal, lie, beul' de Straseourg. .'AGENOEHAVAS,», place de la Bourse, est «eule «hargée de reeeveir les Annonces pour Journal. le PETITHATHEestdesign*pour1st Annonces Jtdlelalres otI*gales mmamtmKStvammaesmmKii \ n— iI A PARIS .. SL'AG «ei le ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE Le plus fort Tirage des Journaux de la RÉDACTEUR EM CHEF J.J. CASPAR -JORDAN SwréWw (Maéral: TH. VALLÉS Rédactlon, 35, rue Fonfeneile- Tél, 7.60 ABONNEMENT3 [Le Harre, la Selne-Inférieure, l'Eure, I'Oise et la Somma... !Autres Départesnants. . | Union Pasta!» Trois Mors * fr. «3 Six Mens 13 Fr. IS »» Uk An »r, pr. SS » AS Ons ubenneégalement,SAUSFRA1S, dens teas lesBureauxda Franse da Paste AXT SÉNAT Le Séuat a teoa une coorte séance pour recevoir le projft des douzièmes provisoires adopté par la Chambre. II a roté d'urgence le renvoi é Ia Commission des finances. M. Mi'iiès-Lacroix a déposé son rapport sur ie projei relatii aux dépenses militaires et sar ie projet relattf aux crédits des servi- Ces civils pendant le premier trimesire 1918. La discussion de ces projets est fixée ft samedi. Asant de se séparer, le Sénat rote diverses annexations et ouvereures de ccédfis par suite de mod fications apportées ft la com¬ position dn gouvernement. Th. Iïenirï. ABREST1IT0VSK Dans Ie temps même oü certains informa¬ teurs nous avisaient que les négociations de Brest-Litovsk étaient rompues, elles s'ouvraient précisément. et von Kuhlmann, ministre du kaiser, pronontjait un grand discours, affirmant aiosi que TAliemagne entend bien dirigèr a son profit les travaux de Ia conférence. Avec line habileté que l'on ne saurait méconnaitre, von Kuhlmann s'cst bien gardé d'aborder direciement les points sus- ceptibles d'amener des controverses* gê- nantes. II n'a rien dit de précis en ce qui concerne le droit des peuples ft disposer d'eux-mènies ; il n'a pas insisté sur les anïbitions territoriales de l'Allemagne, Mais il a parlé avec complaisance du réta- blissement des relations avec. ia Russie, « particulièrement dans les domaines in- tellectuel et éeonomique *>.Et cela déeèle les désirs secrets de l'Allemagne qui se propose, tout simpiement, la colonisation dc la Russiê. D'ailleurs, von Kuhlmann a-t-il ajouté qu'il faudrait tenir compte, dans les clau¬ ses de la paix, de e ce qui s'est accompli » et de ce qui est entré, ft sou sentiment, dans le domaine « des faits historiques». Et cela veut dire, en termes atténués, mais cepeudant précis, que l'Allemagne entend conserver les territoires qu'elle occupe dans les provinces baitiques et en Pologne, Au surplus, en ces négociations premiè¬ res, ne s'agit-il que de préliminaire» de la paix et non pas des conditions de la paix clle-mêine, — comme si von Kuhlmann entendait réserver l'avenir. Et telle est bien sa pensée. En sorte que la conférence de Brest-Litovsk n'a pour point de départ que de flagrantes équivo- ques ft l'aidc desquelles on espère, en fin de compte, aboutir ft la paix allemande. Au cours d'un entretien particulier qu'il avait sollicité de M. Noulens, notre ambas¬ sadeur ft Petrograd, Trotsky a déclaré que si l'Allemagne refusait son consenten-, ent aux conditions russes, la paix ne serait pas signée, et que ce serait « la guerre révolu- tionnaire » contre l'Allemagne. II a même ajouté que «si l'opinion publiquey était réfraclaire, Ia question serait portée 'devant Ia Constituante ». Et voilftune déclaration 3ui peut, de prime abord, nous surpren- re. Contempteur jusqu'ici de toute disci¬ pline, de toute assembiée réguiière, il faut que Trotsky soit vraiment inquiet pour en err iver ft ce point; Les événcmeots de TUkraine Ie feraient- ils réfléchir ? Comprendrail-ilenfln le « tra gique isolement » de son parti ? Mais, d'autre part, sous prétexte d'en appeier au socialisme international, ne cherchera-t-il pas, dans un but que i'on devirie, ft entrer en conversation avec les socialistesdes puissances alliées dans une 'conférence manoeuvrée par ies social- démocrates du Kaiser f Dans les circonstances actuelles, il nous faut être plus que jamais avisés et pru¬ dents. Un entretien enire Trotsky et notre ambassadeur ne saurait créer aucune rela¬ tion. même officieuse, avec ies masimalis- tes. Mais il apparlient ft la diplomatie des Allies desuivre avec une particulière alien tion tous les événements de Russie et de faire obstacle aux manoeuvres de la politi- I Uü Conseil d'arbitrage que allemande. Ii s'agit de savoir, si Toni , , auxtransportsmaritimes flnEumfté cxéciiflf di Farti radical-socialists Le comité exéeutildu parti radical et ra- dical-socialis e s'est réuni ditnaachc sous la présidence de M. Debierre. MM. Cailianx et Malvy étaient présents. L'attitude du parti au cours des recents évcnements ainsi que la politique du cabinet actuei ontdonné hen ft mn débat asres agité. M. Tronin, député d'Oran, a apprécié favo¬ rs blement la ligoe de coudniïe suivie par M. Clemencsau. Par contre, M. André Hesse a manifesté soa regret de l'abstention du parti au cours du débat de samedi a la Chambre. — Kousréclamons —a déclaré M.Debierre, au milieudes appiaudissernents, dont M. G&illauxa donné le signal — Ie poteau d'<xéeution pour ceux qui nuraientété les agents de TAllemsgne; mais dous ne voulons pas de « charrelte « ni de « fossé de Vincennes ». II y a quelque chose au- dessus de tout : e'est la vérilé et ia justice. La décision fat prise ensuite de distribuer dans ie pays des brochures dans lesquelies seront reproduits les discours prononcés la veitie par MM. Caillaux et Rcnaudel ft la Chambre. Au nom du bureau, M. Ripault, secrétaire du parti, déposa una adresse aux répubii- Cains russes se proaoncant coatre (out abandon de la Russie. M. Caillaux moDte alors ft la tribune. Sa prósence provoque des applaudisssaaents asses vifs. —Est-ce qu'a l'heure aetueüe, demsnde-t-il, il serait bon que sori.itde cette réuniun une mo¬ tion de sympaibie p ur i'ensembie de la nation russe, motion dont j'spprouve le sens mais qui, Hauted'être rédigée en termes suffisamment pré- Cis, pourrait être mai interprétée ? Puis développant sa pensée, M. Cailianx poursuit : —Hlimports que l'adresse soit psrticulièrement vigoureuse centre les bclcheviks, qui ord trshi la France au bénéfioe de l'A'lemagne et «ui signent aveoelïc, ea ce moment, uue paix dt>tr ,tiUon. L'assemblée ayant ordonné ie renvoi de la motion au bureau, pour redaction, M. Cail¬ ianx ajouté : v — Ie demandeque dans le nouveau lexfe soient rappelêes les giorieuses traditions da Ia Révolu- tion frarpaise se refusant a parler de paix pen¬ dant que l'ennemi souille Ie territoire. Le debit se termine par la vote de l'ordre du jour suivant : Le Comitéexécutif, considérant qu'il est de sou devoir, pour sssurer la victoire de nos armes, comme le triomobe de la justice et de la vérité, de défendre la France et la Rêpublique contre les meDêe8de la reaction et de ses complices EéeMede faire une propagarde active contre les camp gnes da calomnies qui ne pourraient qu'aboutir, par una rupture definitive de l'union nationale, a ta division et a i'affaibliss-c-ment de la France. * COMMUNIQUÉS OFFICIELS i,SSS- ,TC3>XJ-«=tT«r3eC»i FRflNCÈ* Paris, S4 décembre, 14 het/re®. Sur la rive droito de la Meuse, les Allemands ent lancó deux coups de main sur nos postes dans la région de Bezonvaux et du bois des Gauridres. Ces tentative? ont échouó sous nos feux. La lutte d'artil erie a été assez active sur la five gauche dans le secteur de Bethincourt. Nuit calme sur le r&sto du front , AVIATIOJV Dïx-hmtAvionsennemisabattus Pendant les journées du 21, 22 et 23 décem- bre, notre aviation de cfiasse a mentré une grande aotivitó. Nos pilotesont livré un certain nombre do combats, la plupart au-dessus des lignes aliemandos. Dix-huit avions allemands ont été sbattis, dont dix sont tombés en Ratnme^ ou ont été détruits sur ie sol. Pendant cette période, nos avions da bom¬ bardement ont lanoé 18.090 kilogrammes de projectiles sur les gares, les usines, bivouacs et organisations ennemis de l'arrièro-front. 23 lieures. Sur la rive droite de la M- use les deux ar¬ tilleries ont montró une asser grande activité dans la région de Douaumont et sur le front du bois Le Ghaume. Bien k signaler sur le reste du front. GRANDE-BRET AGNE 24 décembre, 14 heitres. Hier, dans la journée, l'ennemi a tenté un coup de main sur nos positions, au Sud d'Epe- hy . II a été repoussé. Pendant la nuit, deux nouveaux raids alle¬ mands ont échoué sur nos lignes. dans ia ré¬ gion de Monchy le-Preux et h rpuest de La Sassée, En I», lentine Londrcs, 24 décembre. La cooperation des troupes de l'extrême gaocho avec los forces navales, a permis d'at- ieindro la ligneSheik-el-Ballutah et de Jeli. Elles ont capture, A l'Est et au Sdd de la ri¬ viere de Fejja Mulebbis, Rantier, Khelbsida ei Khelbireh . Elles ont la cé des expiosifs Inüigeant de lourdes pertes A l'ennemi. AVIATION L'ipaisse brume a entravé hier les opérations aériennes autres que les bombardement s et les combats qui se sont poursuivis avec une extré¬ me vigueur, Les appareils d'arliiierie allemands ont mort- tré beaucoup d'activitó. Cinq d'entre eux ont ófé abattus en combats aériens, dont trois dans l(intérieur de nos lignes, \Deux autres sont également tombés dans nos lignes sous Ie feu de nos canons spéciaux. Un de ces derniers étaii un érand aéroplane bi moteur at tri-place. Tout l'équipage a été capture. Le brouillard devenu frès épais A la tombée de la nuit ne s'est pas dissipé avant ce matin. Nos pilotes de nuit sont partis immédiate- ment ot ont bombarde efhcacement plusieurs champs d'aviation ennemis. Dans la journée, une de nos esca¬ drilles a bombardé avec d'excellents résultats Maonhaina-sur-le-Rhin. Une tonne d'explosifs a été jetée sur la vilie et des explosibns ont été obser¬ ves a la gare centrale, dans les usines efc dans ia ville des incendies ont été provcqués. Un feu trés violent a accueilii nos aéroplanes dont un a été contrahit d'atterrir avec des ava- rie s. Un certain nombre d'appareils de cfiasse ont, A plusiews reprise s, attaqué nos forma¬ tions, mais ils ont tous été mis en fuite . Tous nos appareils sont rentrés in- demnes a l'exception de celui qui a été signalé ci-deseus. DüBLÉPQURLES ALLIES Pour oouyoir fournir au Alliés Tan pro- cliain 360millions d'hectolitres da blé, les fermiers des Stats-Unir ont semé des blés d'hiver sur une superficie plus considerable quon ne i'avait encore fait. D'après des evaluations oflicieilos!a production de3 360 millions d'hectoiitres de bié nécessite I'en- semenceinent de 20 millions d'hectares. 5Ë3I ITAUE Rome. 24 déeeaabre. Aprés una violente prèpaiation d'artillerie l'ennemi a attaqué le secteur du plateau d'A- siago . L'adversaire a rêussi A dépasser nos defen¬ ses bouieversóes pan /'artillerie, mais 11 f t ariètó par une contre attaque puissanto qui continue. Sur la vieille Piave, nos detachement s ont repoussé desgroupes ennemis qui avaient passé Ie ffeuve. DANSLESBALKAW§ LeGénéral Ghiillaumat Le général Gnillaumat, dont nous avon- annoncé ia nomination en qualité de corns mandaut ea chef des armées alliées en Orient, est a peine ftgé de Si ans. II était général de brigade ati débat des hostilités Parmi ies faits d'arm s auxquels le gén ral Guïllaumat participa, ie plus récent eu un retentissament dans le monde entier. Après la defense héreï-jae de Verdun, la ville martyre restait sous la menace allemande. Le général Goillaumat, ft la tète de la 8« ar- mée, attaqua, en aoüt dernier, les défsnses ennemies qni serraient de trop prés la vail- I « . , , . . lante Citadeiie et en deux jonrs, par un élan [ retrograa répond UUKsociahsles francais impétuenx, réussit ft reprerdre " Leslirs d'arliiierie alleaiaEife SONT PÉFECTUEUX Les Allemands se plaignent de la défefl-f tuosité de leurs tirs d'arliiierie, D un orftre du G. Q. G. ennerai, sigqé par Lud-ndorft, il est intéressant d'extraire les paragraphes suivants : 20juillet 19iV fEjcmplaire deslhièA la iatt trie il 104\ Oa se pliial fróquemmeat des dófectuosités de pos Itrs d artille.rle,margré do multiples rég/sges breux*3"3 ' S 'r°^ courts> Par Irop nom- Ces plaiates sont souvent justifiées. II faut eu ohercher te ren.edo dans des vérificalions rêoé- lees. ü est aiosi Que bon nottibrede batteries con- trolentè. didérenies reprises, chaqno iour. Taction des influences aimospnónques. II semble que les Frarjcais. que bos troupes ont déclsré biüo des fois s ipérieurs étdous dttus I art du tir, cherebeat a perfectionner la précisioa de leur nr. Nous no devoas pas nous laisser dé- passer par eux, '■-* Signé : i.wmexrr. Las gfiBieiilaBmii pourra empêcher la Bussie de cesser la guerre, et, dans le cas oü elle la cesserait de l'empêcher de devenir colonie de I'em- pire alleniaad. Th. Vau.ée. m LE PARLEMENT Impressionsie Séance (PS KCT5S COSRSSrONSiHT ?XSTICCIJ1*) A. LA Paris, 24 décembre. CHAMBRE Afin d'éviter, pendant ia guerro, dans leg transports roaritimes toute suspension de travail résuliant d'un confi t coilecttf, M. Lemery, sous-secrétaire d'Etat des trans¬ ports maritimeset de la marine marchande, vient de créer nn conseii supérieur d'arbi- trage, comprenaet cinq représenlattts des armateurs, cicq représentants du personnel navigant, dsux magistrals on prof sseurs de la Faculte de droit choisis par les armateurs. Ge conseii sera preside par le sous-secretai¬ re d'Etat, LeKaiser sur leFront deVerdun Sofr, Un coup de main ennemi a été repoussé par nos feux, ce matin, au Sud Est d'Ypres. Aucun autre événement important A signaler en dehors de la grande activité da I'artillerie ennemie, eet acrès-midi, dans la région d'Epehy et au Sud de Poelcapelle. DANS LES BALKANS FRANCE Ssionique,23décembre. Faible activité de combat sur I'ensembie du front en raison du brouillard et de la neige. En Albanië méridionale, dans la région de Oevoli, nous avons capture deux reconnaissan¬ ces ennemies fortes de cent cinquante hommes au total • • Le kaiser a visité le front de Verdun le 21 décembre. S'adressant aux officiers assemblés, il a loué le dévouement et 1'heroïsme de ses soldats, La Chambre a abordé, dè3 l'ouvertura de sa séance, présidée par M. Deschanel, la dis¬ cussion du projet déposé par Ie gouverne¬ ment tendant ft : 1» Ajourner les opérations de revision des 2» P. oroger feVpouvoirs dessénalenrs ap- | VUE DU PROCHAIN CHOC parteuant ft la série G et les pouvoirs des' ■»WWfliéM4l MiiUU membres de litGhambre des dépntés ; 3* Ajourner les éit ctiocs départementales, I Les rigueurs de Thiver sa font sentir pour coiiitnunales, consnlaires et des pru- I toutes les armées d'Europe et toutes les na- d'hommes. | tious doirent s'observer pour la coct nua- M. D?yris, rapporteur, expose sommaire- j don da la lutte. H n'y aucun dome, dit le Daily Mail, que l'Anglef rre et la Franco au ront tont ft supporter de l'effott allomand des les premiers jours du printemps pro- cbain . L'Allemagne et TAntriche comptent se réorganiser et ces natious pen vent se trom- per dans la conception da choc qui va se produire. Nous devons envisager, écrit le journal londonien, te plus grand nombre possible dlio nmes sur notre front tears élec Aprês Tmtervention de M. Msyóras, socia¬ lists, qai estime qne les consaltations élcc- torales pourraient bien avoir lieu sacs in- convénient, M. Varenns, président de la Commission dn suffrage universe!, défend le projet. II parle des difflcullés da la campa¬ gne éieetorale et des difficnltés du scruiin Eées des opérations de guetre. L'orateur montre une grande habileté. I! est évident, du regie, que les dépuiés soat sympaihiqnes ft la cause qu'il soutient. La proposition de renvoi du projet ft la Commission, présentée par M Mayéras, est repoussée par 482 voix contre 62. Pmsieurs comre-projets sont discutés. Ce ui qui est présenté par M. Jobert aurait rempi cé les elections par un pléb'Ste. Cette proposition, abselument incohérente, est repoussée ft mains levées. Une autre demaade d'ajonrnement de M. Rp^uidel, combattue par M. Pirns, minis- Ire de i'intérieur, est repoussé9 par 445 voix contre 65. Ou pent dire que ce débat a été de pure forme et sans importance, car ie résnltat était connu d'avance. Les cinq articles du projet, puis I'ensembie sont snccsssivement adoptés ftttnains levées sans aucun changement. La prochaine scauce aura lien mercredi l&aUji. Le premier miBistre a jeté Talarme en deman¬ dant sux Chsitibresde commerce de raider et d accord avec M. Arthur Henderson qui «com¬ mence des enquêtes, il est permis d'augurer ua succès, Avant que l'Angleterre ait épuisé ses ressour¬ ces, une reorganisation sêrieuse est a envisager. On doit iasiituei le service D'.lional. Tout oe qui a'est pas essentie! dans l'industiie doit être abandonee.Nous svons quatre mois pour nous organiser. A ce moment précis, si Ies affaires de Russie ne cbangent pas, les troupes anstro-alte- mandes dévaieront sur notre front en avalanche avec l'espoir d'achever la vicloire prussienne. L'Allemagnene pourra réussir a réaiiser ses projets si nous nous accordons pour retiforcer nos armces dans l'espace de ces qualre mois. Préparafifs h peu prés ternrunés » dil Stegemann A la fin de sa dernière chroniqae da Bund, Stegenaan déclare : Aujourd'bui, n'abordons pat de plus prés la question des puissante» conceniratious qui an- r.oncent des préparalifs ftpeu prés termioes daas l Oudst» Dernière Heure Is Prissonlsrs mASlsmagna Décisions importante» Rome, 21 décembre. A la suite de négoc'ation-3 poursuivies ft Berne, tous les «ous-offieiers et soidats pri- sonniers de gaerre comptant 48 ans d'ftge et dix-huit mois de capiivité vont êtra rapa- iriés et le seront ft l'avenir antomatique- ment. ^ Lfs officiers de même calégorie seront ia- iernés en Suisse. De notables ameliorations ont été obte- nues pour tons los prisonoiers maintenns en captivité, concernant les colis, le travail et la discipline. Malgre les gónéreux efforts des autorités fódéiaies et les concessions des délégués fraiipais, l'entente n'ost pas encore inter ve¬ nue sur le rapatriemerst ou l'interoement des prisonnier» valides ftgés da plus du 40 ans, pères de trois Contre lesembusquês del'Aviation Paris, 24 décembre. M Dumesnil, sons-secrétaire ft l'aviation, a oris les decisions suivanles : Les chefs de pilotage, chefs pi otes et pilotes monitenrs des éc >les d'aviation de l'intérienr seront exclusivement rec« utés parmi les aviateurg ayant appartenn, comme pilote, pendant au mois cinq mois, a une escadrille des armées. Ils ne pourront être maintenus plus de six mois dans les mêmes écoles. Ceux actnel'emeot en s rvics, et qui ne jnst fient pas d'un séjour minimum de six mois, seront relevés et dirigéssurun groupe de divisions d'entrainement. Aucun pilote ne pourra être affectéft une formation d'aviation du Maroc, da Tanisie, ö'A'géi ie, de iaxone de I'intérieur, des esca¬ drilles cdtières et de défense contre les aéro- nefs du camp retranché de Paris, s'il n'a pas servi en qualibé da pilote pendant au moins six mois dans une escadrille des armées. Us n8 ponrront, en outre, rester plus d'un an dans ces nnités. Lespiioies présents dans les formations préciiées et qui ne'rempli- raient pas les conditions indiquées ci-dessus Srront remplacés et dirigts sur un groupe de divisions d'entraiaement. Undi, scours fcelliqueux du Kaiser Amsterdsm 24 Sécemfere. Le K tiser a prononcé un discours devant ia deux ème armée, cü il a rappelé, dans ie style mystique qui lui est babituel, les évé¬ nements les plus importants survenus pen¬ dant cette armée. Après avoir indiqué que ie calme al'ait résmer sar le front oriental, il a déclaré: « Si Tenaemi décline la paix, noos devors la rendre au monde en frappant de notre ópée flamboyante ft ia porte de ceux qui la refu- sent ». DE Le Congrès de la C. G. T. Glermont-Fsrrsnd, 24 décembre. Le congrès de Ia G. G. T. a ponrsuivi ses travaux. M Dret, de la Seine-et Oise, a dit quo l?s pacifistes ft tont pris n'ont pas appor- té le moyen do faire cesser la guerre. Sa ralliant ft Ia motion voiée ft Leeds; il demande que la paix marque la fin de tout militarisme, la suppression de tonte diplo¬ matie secrète, la reconstitution dans l'iadé- péndance de toutes les nations isolées et opprimées, et Ia constitutiou de Ia Société des Nations. — Le-s de la conclnsion de Ia paix, dit-ii, it ne taut pas que celui qui commit {'atten¬ tat soit placé sur le mdme pied que ceux qui en furent victimes. II fait ensuite un tableau sais'ssant de Ia Beigique ddviUée et de la Serbie martyre. léniüs cobt'nue,,, Berae, 24 decembre. Oo mande de Stockholm ft Ia Gazette de Francfort que le, gon vernemênt de Léniue pnbiiera lei accords financiers de la Ru?sie depuis 1909, noiamrnent ies accords de France, en mentionnent les clauses d'ordre militaire. Les archives russes contiendraieat le rap. port que t'ambassadeor de Turqnie ft Berlin adressa ft la Porte, au printemps 1914. II est consacré aux plans ëe concentra tion de Tqrmée allemande en cas de gaerre avec ia France, dont, grace ft un vol, la Russie posséderait une copie. L'Affaire Caiil auxe!consorts Paris, 24 décembre M. Caillaux a été re?u eet aprè i-midi par le cspiiaine Bouchardon qni ini a faitcun- naitre les ariicies 76 ft 78 dn Code pénal vi- sant les crimes contre la süreté de l'Etat et Partiele 20» du C' d : de justice militaire. L'interrogatoire de M. Caillaux aura lien vendredi sans doute. M. Combyaété également interrogé. II _ déciare choisir M«Camille Comby, soa père, comme defenseur. M. Lonstalot n'a pas été touché par Ia convocation et ne s'est pas présenté. Sur Ia demande de son aaocat, Ie dernier interrogatoire de Pnrchère, complice de Boio, a été reinis ft huitaine. Paris, le 24 décembre Snr Commission rogatoira da caDitaine Bonchardon, MM. Poncet, Pachot, Priolet, co inm s aires aux d légatipus judiciaires ont procédé aujo ïrd hui, absnre-t-on, a des perquisions et investigations se rapportant aux affaires Caillaux et Lous alot. Paris, 24 décembre. Le cardinal Gasp3rri a adressê a nn haat prélat Iranpais un télégramme pour démen- tlr les bruits suivant losquels la familie Caillaux aurait été ref ie par le pape ou tout autre personnalite ecclesiastic ua du Vatican. L'Affaire Humbert Paris, 24 décembre. Pierre Lenoir, comme plaignant, fut en- tendu par M. Drioux anquei il retrapa leg conditions dans lesauelles il céda sons les menaces 1,006 actions du Journal ft M. Char¬ les Humbert. II Int ensuiie confronté avec If. LeymarJe que Lenoir accuse d'avoir pris une part ac- tivo aux tractations de cession do ces ac¬ tion*. La confrontation dura deux beure». , réussit ft reprerdre aux Alle manis, sur nn front de 18 ki omètres, le terrain qu'ils avaient mi? deux aas ft coe- quérir ct Ten sait ft quel prix. Ce glorieux faitd'armes valot au général en chef Pëtain.quien avaiteu la conceptiou, la graiïd'croix de la Lég on d'honneur et an gé ïéral Guiilanmat, qui eu prépara et assu- ra i'exécution. nne sobre mais éloquente citation ft t'armée A préparé et dirigé avec msjirise les opérations dan» lesquelies la 2»armée, en deux journées da b&iaille,a enl^é les posltioas eaoemios sur ua front de 18 kilometres et porté les lignes fran- C«isesau Nord de la cote 3ö4 et du Mort-Homme, objectif aes attaques aïlemaades de mars a juin 1016. Le général Guiilanmat s'était signalé, l'an- née d'avant, en 1916, ft Tattaque de Combles. II commandaii alors un corps d'arméa. Les Atrg ais attaquaient aa Nord de cette viite. Lt général Gnillaumat recat l'ordre d'atta- qaer au Sud. Sous i'éian de nos troupes et de nos alliés, Ia ville fat encerclée et la gar- nison allemande prise dans ses repaires sou¬ terrains comme eutre les branches d'une te- naille qui se rtférmaient sur elle. La prise da Combles préiudait ft celie de Péroane et de Bapaume. Le général Gnillaumat lui alors Tobjet de cette belle citation : Gommsndautde corps d'armée de grande va- leur, qui s'est distinguö par la précision mélbo- diquo de ses préparaiions et par la ^vigueur de ses altsques. Turnt d'obt-;nir da són corps d'ar¬ mée, dans un secteur difficile, un effort remar- qu-ib'eet goutenu qui a été couronné par d'ira- portants succès. (Groixd : guerre}. * ** Le nouveau commandant en chef des ar¬ mées alliées en Orient, le général Gnillau¬ mat, est arrivé le 22 décembre a Salonique. Aceompagé da général Sarrail, ii a rendu visite au prince héritier de Serbie, au géné¬ ral Milne,commandant des torces anglaisos, et au général Zymbrakakis, c mrnaadant dés forces grecques. Partout il a reya un accueil des plas syta- pathiques. SALONIQTJE D'une lettre que nous envoie un de nos com-spondanis nous détachons ce passaga qui montre, sous une forme pittoresque, l'aspect présenté actuellement par la ville Stiloaiquet J'allsis enfin pouvoir constater, de visu, les effets du fléau qui ravages la ville en aodi ; apporler quelques pensées émues a ces pierres bistoriques. Quel spectacle m'aUait-llêbe death'sde coniempler ? Que resUit-il de la « Ville convoitée», de la eiló bruyante, bariolée oü tous les types orientaux se coudoienT? De loin, le qusi a son aspect bablluet, les fapa- des sont toujours Is debout, inégales, masquant tel un rideau, la fóério des quarliers pittoresques ; mais en approcbsnt on s'aperpoit quo toutes ces maisons de 1'immense avenue Kkis ont les yeux crevés ,-le feu oarli d'en haul et pressé par le vent, a lout gritió a la hftie; les bsios sont toutes dènudèes de I'eurs boiseri s e! p^r de multiples crevaises les maisons rauiilées laissent échapper leurs entraiilesr.. Les viciimes n'ont pas toutes été ach vées .. Si, curieux, on entre, voulant voir de prés ce que c chent ces raurs. vous empoigne alors ce malaise particulier sembiable a celul que Ton êprouve en eatrant dans une nécropole. On se trouve en face de monceaux de débris de toutes sortes ; la une poutre qui cut sembié invulno rable. se lord misórablement; ici un squeleite d'escalier qui pend dans le vide. Vous prunes une rue au bassrd, n'importe la quelle, peine inutile, le spectacle est parell, 4 peu de chose prés ; ici un rideau do fer de maga- sin est baissé, comme pour une fête ; par la brè- cho d'un mur voisin vous risque un coup d'oeii: des ruines toujours... Seulemrnt elles ont eu la pudeur deconsei ver un mssque. Deplace en pla¬ ce un pa éde maisons s'est éc-oulésuriacüausséa comme un vieux cheval, enlravsnt la cireuiaiion. Alors on passe en posant sss pieds avec precau¬ tion, comme I'on ferait dans un cimetière au mi¬ lieu de tombas mal entreteuues. Par contre. par-ci, par-la quelques bftiiments sont restés iutacts ou presque. . Passons sur la singularité des esprices du fléau, sur la hixar- rene de ce Deslir:qui voului que la destruction presque inU'grab de la «Ville convoitée » fut due a Tinipfudence d'un marchand de « frites 1» Scepliques, autatil mais pas plus qu'il ne con- vient, suivoDSce g un qui nous guidera vers un minaret oscillant sur sa base, tel un bommo « bü»; t'ascension de sou escalier, qui perd ses mar¬ ches comme une vieiileperdses dents, aura pour résuitat de faire rayonDer noire n-gard sur une superficie approximative de quatre kilometres carrés de ruines. . . D'une ville on eut dit Ie fumant clmetiêre, Oftle muriuure sourd de Ia brise el des flots Vicut commeassocier sur ces mon raux de pierres Aux piaiates des humains, de mystiques sat glots. ••i-■ Malgrêtout,la vie reprend ses droits ; beaucoup d'habitant?-,en attendant mieux, se soat instaliés tant bien que mat aux endroits les raoins atleints. Beaucoup aussi, sont hospitalises aux ebords des camps alliés ; aussi, nombreux sont les en- ' nts qui vieanent ramasser les mielies des poi- üa radiotolégramme de Tsarskoié-Séïo transmet le tsxte de la réponse ati récent manifeste des socialises francais qeé les di- rigeants de Petrograd ont rédigée. Yoici un passage de ce document, du reste mcotn- pléte|pent transmis : « La révo'ution da février a ren versé Ia tsarisme, mais, par !a stérilité de ses requi¬ tals, elle tut une revolution boorgeoiue. Etl«) mit au pouvoir les représentants de Textrê- me irapérialisme rossi dans les persoanes da Gouchkow et de Milioukow. Cos ciieva« iiers de l'iaiquité internationale se ren- daient chos eux dans les milieux des repré- sen ants de ia finance de Paris et de Lon- dres, Ds toutes leurs forces et avsc toute laur p-ssion, ils s'eff irpaient d'ensecrer Ia révolution daus les maiKes dn mill tori» me de ('Entente. C'est pour cela que nous ieur avons déclaré una gaerre sans merci ei >tna- aar ce point, no us ne faisons pas de d ffé- rence essentielle entra Timpériali-mj des empfras cantraux et celui des puissanoes de I'Entente. Uns révolte de prisonniers Les nonveiles du Sua do la Rus-de sont toujours rares et pluiöt locales.Onsignaleque les cosaques sa sont emparés du secteur du cheaain de fer de Taganrog et da Rosiof. Dins ta région de Makifwka, on conibat a ea heu enire les cosaqaes et les garde -rou¬ ges gardant les mines. Les cosaques disper- sèrent les garde-ronges en massaerèrent pas mal et occu. èreat to.ntes les mines. De Kief, on têlegraphie que la sanation stratégiqae des Ukraniens s'améliore chaque jour par I'arrivée de nouveaux renforts. Sur ie front, ft la faveur de Tarmistice, la fraternisation et des relations comm rchles se sont établies. Les transactions ba'tent leur plein. Das soidats s'eccnpent do trans¬ porter d'un eöté ft i'autre des mareh.ndi- ses de toutes sortes. II n'est pas rare inêtrle qu'ou emptoie ft eet e(M des voitnres. Devant ie parti eociai-démoerate miniLua- liste, M. Sokolof a afflrmé qu'il tonaii. de la meilleure source que les prisouniers da gnerre internes en Sibérie ont lormé tna A«srciation dont ie siège se troavait ft Kr is- rioyarsk, qui avait pour but, profitant de la liberté accordée aux pri o iniers.d'organiser un souièvemeut de tous les internes au mo- - ment de Toffinsive des Allemands contre Pe¬ trograd. II entrait dans leur p'an d'arrêter Ie Irafic de la S bsrie, en f. isant sauter la voie farrée et en détruisant les ouvrages d'art. Le Comité de cette Association a été arrêté et évacué dans nne autre région. M Sokolof a assuré que 1armement .des onsonniers avait déjft coram ucé dans but et presque ouvenement. Les Maximalistes cèdent devant la Radet ukrainienne La R tda ukrainienns a envoyé am com- missairesdu peuplo un ultimatum eugeant la mise en liberté immediate des membres dn gouvernement Ukrainian arrêtés. S'ils refusant, le* hostilités commenca- ront. Le gonvernement et les cosaques du Boa ont concia un accord se solidarisant avec la Rada. Les coramissaires du gouvernement ont mis en liberté leg détenus. Procédés lénfnistes Ifn d5cret de Lénine confisque, an profit de l'Etat, las usines et les fonderies do Sunnask, qni ont refusé de se soumettre au controle ouvrier. La demobilisationrusse Ifn ordre dn général Krileak i, dispense le» soidats parmissionnaires de rejoindre leur corps. Les soidats sont libéréi en vertn d'un dé- cret de démrbi ligation. Des classes anciennes ont été antoriséesk garder leurs armes ft Tintention da la garde» rouge rarale. L'anarchie russe Le Soviet de Petrograd a déuidé d'anouler les élections de la Constituante et de procé¬ der ft de nouvelles élections La section des soldat» du Soviet a voté une resolution protestant coatre la paix séparée des boiclmiks. L'Antériqueet Ia Guerre lus. A notre arrivöe, ce noas füt ün plsisir dn dis¬ tribuer notre « rabiot » è ces pelils. Afin d'éviier j Iacosfusioa dans Is distribilti in, dous ra adsplS- mes ehasua ua ; ils furent trés élonnés de ne I pss nous voir réclimer d'argent en 6ch:tnge des q jolques «estes distribué». Alors nons leur exp'i- «uameT qu'en France c'etait « comma g»» ; que lou youvait toujours, si maiheureux quo Ton soit, trouver un plus m Ubeureux avec qui partsger . . . Et nous leur disious : « D'ailleurs, c'est voire part, Aussi drpul», 4 l'beure des soupes, « nos » pe- tifs aux ajruets ne ruanquent-ils jamais de nout crier : « Dis t Monsieursoldat francais, dis t lu ai'apporteras « dn pnrt t » Nearl G. AUX ETATS-UNIS 60 milliards en 1918 aux dépenses de guerre Les Chambres viennent d'êire saisics dn Brojet de budget peur I'annéc fiscale 1918- 1919. L'élévation des crédits réclamés pri» gouvernement des Etats Uais montre d'uae fafon srisissante i'inteusité et l'iuiporlance de l'effort antéricain. C'est la plus décisiva des réponses aux allégations de la pr s e allemande qni dans ie bat évident de dissi- per les apprébeostont de l'opinion pabliqae en Atlemagne s'óvertne ft lui laisser

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35, Rue Fonteaelle, 35

Adtesse TélégrapMque: EANDOLETEarfi Le Petit HavreAl^yOBfCIES

AU HAVRE. Bureau du Journal, lie, beul' de Straseourg..'AGENOEHAVAS,», place de la Bourse, est«eule «hargée de reeeveir les Annonces pourJournal.

le PETITHATHEest design*pour 1st AnnoncesJtdlelalres ot I*galesmmamtmKStvammaesmmKii\ n— i I

A PARIS . .SL'AG«eile

ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUELe plus fort Tirage des Journaux de la

RÉDACTEUR EM CHEF

J.J. CASPAR -JORDAN

SwréWw (Maéral: TH. VALLÉS

Rédactlon, 35, rue Fonfeneile- Tél, 7.60

ABONNEMENT3[Le Harre, la Selne-Inférieure, l'Eure,I'Oise et la Somma...!Autres Départesnants. .| Union Pasta!»

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Ons ubenneégalement,SAUSFRA1S,dens teas lesBureauxda Franse da Paste

AXT SÉNATLe Séuat a teoa une coorte séance pourrecevoir le projft des douzièmes provisoiresadopté par la Chambre. II a roté d'urgencele renvoi é Ia Commission des finances.M. Mi'iiès-Lacroix a déposé son rapportsur ie projei relatii aux dépenses militaireset sar ie projet relattf aux crédits des servi-Cescivils pendant le premier trimesire 1918.La discussion de ces projets est fixée ftsamedi.Asant de se séparer, le Sénat rote diversesannexations et ouvereures de ccédfis parsuite de mod fications apportées ft la com¬position dn gouvernement.

Th. Iïenirï.

ABREST1IT0VSKDans Ie temps même oü certains informa¬teurs nous avisaient que les négociationsde Brest-Litovsk étaient rompues, elless'ouvraient précisément. et von Kuhlmann,ministre du kaiser, pronontjait un granddiscours, affirmant aiosi que TAliemagneentend bien dirigèr a son profit les travauxde Ia conférence.Avec line habileté que l'on ne sauraitméconnaitre, von Kuhlmann s'cst biengardé d'aborder direciement les points sus-ceptibles d'amener des controverses* gê-nantes. II n'a rien dit de précis en ce quiconcerne le droit des peuples ft disposerd'eux-mènies ; il n'a pas insisté sur lesanïbitions territoriales de l'Allemagne,Mais il a parlé avec complaisance du réta-blissement des relations avec. ia Russie,« particulièrement dans les domaines in-tellectuel et éeonomique *>.Et cela déeèleles désirs secrets de l'Allemagne qui sepropose, tout simpiement, la colonisationdc la Russiê.D'ailleurs, von Kuhlmann a-t-il ajoutéqu'il faudrait tenir compte, dans les clau¬ses de la paix, de e ce qui s'est accompli »et de ce qui est entré, ft sou sentiment,dans le domaine « des faits historiques».Et cela veut dire, en termes atténués,mais cepeudant précis, que l'Allemagneentend conserver les territoires qu'elleoccupe dans les provinces baitiques et enPologne,Au surplus, en ces négociations premiè¬res, ne s'agit-il que de préliminaire» de lapaix et non pas des conditions de la paixclle-mêine, — comme si von Kuhlmannentendait réserver l'avenir.Et telle est bien sa pensée. En sorte quela conférence de Brest-Litovsk n'a pourpoint de départ que de flagrantes équivo-ques ft l'aidc desquelles on espère, en finde compte, aboutir ft la paix allemande.Au cours d'un entretien particulier qu'ilavait sollicité de M.Noulens, notre ambas¬sadeur ft Petrograd, Trotsky a déclaré quesi l'Allemagne refusait son consenten-,entaux conditions russes, la paix ne serait passignée, et que ce serait « la guerre révolu-tionnaire » contre l'Allemagne. II a mêmeajouté que «si l'opinion publiquey étaitréfraclaire, Ia question serait portée 'devantIa Constituante ». Et voilftune déclaration3ui peut, de prime abord, nous surpren-re. Contempteur jusqu'ici de toute disci¬pline, de toute assembiée réguiière, il fautque Trotsky soit vraiment inquiet pour enerr iver ftce point;Les événcmeots de TUkraine Ie feraient-ils réfléchir ? Comprendrail-ilenfln le « tragique isolement » de son parti ?Mais, d'autre part, sous prétexte d'enappeier au socialisme international, necherchera-t-il pas, dans un but que i'ondevirie, ft entrer en conversation avec lessocialistesdes puissances alliées dans une'conférence manoeuvrée par ies social-démocrates du Kaiser fDans les circonstances actuelles, il nousfaut être plus que jamais avisés et pru¬dents. Un entretien enire Trotsky et notreambassadeur ne saurait créer aucune rela¬tion. mêmeofficieuse, avec ies masimalis-tes. Mais il apparlient ft la diplomatie desAllies desuivre avecune particulière aliention tous les événements de Russie et defaire obstacle aux manoeuvres de la politi- I Uü Conseil d'arbitrageque allemande. Ii s'agit de savoir, si Toni , ,auxtransportsmaritimes

flnEumftécxéciiflfdi Fartiradical-socialistsLe comité exéeutildu parti radical et ra-dical-socialis e s'est réuni ditnaachc sous laprésidence de M. Debierre. MM. Cailianx etMalvy étaient présents. L'attitude du partiau cours des recents évcnements ainsi quela politique du cabinet actuei ontdonné henft mn débat asres agité.M. Tronin, député d'Oran, a apprécié favo¬rs blement la ligoe de coudniïe suivie parM. Clemencsau. Par contre, M. André Hessea manifesté soa regret de l'abstention duparti au cours du débat de samedi a laChambre.—Kousréclamons —a déclaré M.Debierre, aumilieu des appiaudissernents, dont M. G&illauxadonné le signal — Ie poteau d'<xéeution pourceux qui nuraient été les agents de TAllemsgne;mais dous ne voulons pas de «charrelte « ni de« fossé de Vincennes ». II y a quelque chose au-dessus de tout : e'est la vérilé et ia justice.La décision fat prise ensuite de distribuerdans ie pays des brochures dans lesqueliesseront reproduits les discours prononcés laveitie par MM. Caillaux et Rcnaudel ft laChambre.Au nom du bureau, M. Ripault, secrétairedu parti, déposa una adresse aux répubii-Cains russes se proaoncant coatre (outabandon de la Russie.M. Caillaux moDte alors ft la tribune. Saprósence provoque des applaudisssaaentsasses vifs.—Est-ce qu'a l'heure aetueüe, demsnde-t-il, ilserait bon que sori.itde cette réuniun une mo¬tion de sympaibie p ur i'ensembie de la nationrusse, motion dont j'spprouve le sens mais qui,Hauted'être rédigée en termes suffisamment pré-Cis, pourrait être mai interprétée ?Puis développant sa pensée, M. Cailianxpoursuit :—Hlimports que l'adresse soit psrticulièrementvigoureuse centre les bclcheviks, qui ord trshi laFrance au bénéfioede l'A'lemagne et «ui signentaveo elïc, ea ce moment, uue paix dt>tr ,tiUon.L'assemblée ayant ordonné ie renvoi de lamotion au bureau, pour redaction, M. Cail¬ianx ajouté : v—Ie demandeque dans le nouveau lexfe soientrappelêes les giorieuses traditions da Ia Révolu-tion frarpaise se refusant a parler de paix pen¬dant que l'ennemi souille Ie territoire.Le debit se termine par la vote de l'ordredu jour suivant :Le Comitéexécutif, considérant qu'il est de soudevoir, pour sssurer la victoire de nos armes,comme le triomobe de la justice et de la vérité,de défendre la France et la Rêpublique contre lesmeDêe8de la reaction et de ses complicesEéeMede faire une propagarde active contreles camp gnes da calomnies qui ne pourraientqu'aboutir, par una rupture definitive de l'unionnationale, a ta division et a i'affaibliss-c-mentde laFrance. *

COMMUNIQUÉSOFFICIELSi,SSS- ,TC3>XJ-«=tT«r3eC»i

FRflNCÈ*

Paris, S4décembre,14 het/re®.Sur la rive droito de la Meuse, les Allemandsent lancó deux coups de main sur nos postesdans la région de Bezonvaux et du bois desGauridres. Ces tentative? ont échouó sous nosfeux.La lutte d'artil erie a été assez active sur lafive gauche dans le secteur de Bethincourt.Nuit calme sur le r&sto du front ,

AVIATIOJVDïx-hmtAvionsennemisabattusPendant les journées du 21, 22 et 23 décem-bre, notre aviation de cfiasse a mentré unegrande aotivitó. Nos pilotesont livré un certainnombre do combats, la plupart au-dessus deslignes aliemandos.Dix-huit avions allemands ont étésbattis, dont dix sont tombés enRatnme^ ou ont été détruits sur ie sol.Pendant cette période, nos avions da bom¬bardement ont lanoé 18.090 kilogrammes deprojectiles sur les gares, les usines, bivouacset organisations ennemis de l'arrièro-front.

23 lieures.Sur la rive droite de la M- use les deux ar¬tilleries ont montró une asser grande activitédans la région de Douaumont et sur le frontdu bois Le Ghaume.Bien k signaler sur le reste du front.

GRANDE-BRET AGNE24 décembre, 14 heitres.

Hier, dans la journée, l'ennemi a tenté uncoup de main sur nos positions, au Sud d'Epe-hy . II a été repoussé.Pendant la nuit, deux nouveaux raids alle¬mands ont échoué sur nos lignes. dans ia ré¬gion de Monchy le-Preux et h rpuest de LaSassée,

En I», lentineLondrcs, 24 décembre.

La cooperation des troupes de l'extrêmegaocho avec los forces navales, a permis d'at-ieindro la ligneSheik-el-Ballutah et de Jeli.Elles ont capture, A l'Est et au Sdd de la ri¬viere de Fejja Mulebbis, Rantier, Khelbsida eiKhelbireh .Elles ont la cé des expiosifs Inüigeant delourdes pertes A l'ennemi.

AVIATIONL'ipaisse brume a entravé hier les opérationsaériennes autres que les bombardement s et lescombats qui se sont poursuivis avec une extré¬me vigueur,Les appareils d'arliiierie allemands ont mort-tré beaucoup d'activitó. Cinq d'entre eux ontófé abattus en combats aériens, dont trois dansl(intérieur de nos lignes,\Deux autres sont également tombés dans noslignes sous Ie feu de nos canons spéciaux.Un de ces derniers étaii un érand aéroplanebi moteur at tri-place. Tout l'équipage a étécapture.Le brouillard devenu frès épais A la tombéede la nuit ne s'est pas dissipé avant ce matin.Nos pilotes de nuit sont partis immédiate-ment ot ont bombarde efhcacement plusieurschamps d'aviation ennemis.Dans la journée, une de nos esca¬drilles a bombardé avec d'excellentsrésultats Maonhaina-sur-le-Rhin. Unetonne d'explosifs a été jetée sur lavilie et des explosibns ont été obser¬ves a la gare centrale, dans les usinesefc dans ia ville cü des incendies ontété provcqués.Un feu trés violent a accueilii nos aéroplanesdont un a été contrahit d'atterrir avec des ava-rie s.Un certain nombre d'appareils de cfiasseont, A plusiews reprise s, attaqué nos forma¬tions, mais ils ont tous été mis en fuite .Tous nos appareils sont rentrés in-demnes a l'exception de celui qui a étésignalé ci-deseus.

DüBLÉPQURLESALLIESPour oouyoir fournir au Alliés Tan pro-cliain 360millions d'hectolitres da blé, lesfermiers des Stats-Unir ont semé des blésd'hiver sur une superficie plus considerablequon ne i'avait encore fait. D'après desevaluations oflicieilos!a production de3 360millions d'hectoiitres de bié nécessite I'en-semenceinent de 20millions d'hectares.

5Ë3I

ITAUERome. 24 déeeaabre.

Aprés una violente prèpaiation d'artilleriel'ennemi a attaqué le secteur du plateau d'A-siago .L'adversaire a rêussi A dépasser nos defen¬ses bouieversóes pan /'artillerie, mais 11 f tariètó par une contre attaque puissanto quicontinue.Sur la vieille Piave, nos detachements ontrepoussé desgroupes ennemis qui avaient passéIe ffeuve.

DANSLESBALKAW§LeGénéralGhiillaumatLe général Gnillaumat, dont nous avon-annoncé ia nomination en qualité de cornsmandaut ea chef des armées alliées enOrient, est a peine ftgé de Si ans. II étaitgénéral de brigade ati débat des hostilitésParmi ies faits d'arm s auxquels le génral Guïllaumat participa, ie plus récenteu un retentissament dans le monde entier.Après la defense héreï-jae de Verdun, la villemartyre restait sous la menace allemande.Le général Goillaumat, ft la tète de la 8« ar-mée, attaqua, en aoüt dernier, les défsnsesennemies qni serraient de trop prés la vail- I « . , , . .lante Citadeiie et en deux jonrs, par un élan [ retrograa répond UUKsociahsles francaisimpétuenx, réussit ft reprerdre "

Leslirs d'arliiieriealleaiaEifeSONT PÉFECTUEUX

LesAllemands se plaignent de la défefl-ftuosité de leurs tirs d'arliiierie,Dun orftre du G. Q. G. ennerai, sigqépar Lud-ndorft, il est intéressant d'extraireles paragraphes suivants :

20juillet 19iVfEjcmplaire deslhièA la iatt trie il 104\Oa se pliial fróquemmeat des dófectuosités depos Itrs d artille.rle,margré do multiples rég/sgesbreux*3"3 ' S 'r°^ courts> Par Irop nom-Ces plaiates sont souvent justifiées. II faut euohercher te ren.edo dans des vérificalions rêoé-lees. ü est aiosi Quebon nottibrede batteries con-trolentè. didérenies reprises, chaqno iour. Tactiondes influences aimospnónques.

II semble que les Frarjcais. que bos troupesont déclsré biüo des fois s ipérieurs étdous dttusI art du tir, cherebeat a perfectionner la précisioade leur nr. Nous no devoas pas nous laisser dé-passer par eux,

'■-* Signé : i.wmexrr.

LasgfiBieiilaBmii

pourra empêcher la Bussie de cesser laguerre, et, dans le cas oü elle la cesseraitde l'empêcher de devenir colonie de I'em-pire alleniaad.

Th. Vau.ée.mLE PARLEMENTImpressionsie Séance(PS KCT5S COSRSSrONSiHT ?XSTICCIJ1*)

A. LAParis, 24 décembre.

CHAMBRE

Afin d'éviter, pendant ia guerro, dans legtransports roaritimes toute suspension detravail résuliant d'un confi t coilecttf, M.Lemery, sous-secrétaire d'Etat des trans¬ports maritimeset de la marine marchande,vient de créer nn conseii supérieur d'arbi-trage, comprenaet cinq représenlattts desarmateurs, cicq représentants du personnelnavigant, dsux magistrals on prof sseurs dela Faculte de droit choisis par les armateurs.Ge conseii sera preside par le sous-secretai¬re d'Etat,

LeKaisersurleFrontdeVerdun

Sofr,Un coup de main ennemi a été repoussé parnos feux, ce matin, au Sud Est d'Ypres.Aucun autre événement important A signaleren dehors de la grande activité da I'artillerieennemie, eet acrès-midi, dans la région d'Epehyet au Sud de Poelcapelle.

DANS LES BALKANSFRANCE

Ssionique,23décembre.Faible activité de combat sur I'ensembie dufront en raison du brouillard et de la neige.En Albanië méridionale, dans la région deOevoli, nous avons capture deux reconnaissan¬ces ennemies fortes de cent cinquante hommesau total •

• Le kaiser a visité le front de Verdun le21 décembre.S'adressant aux officiers assemblés, il aloué le dévouement et 1'heroïsme de sessoldats,

La Chambre a abordé, dè3 l'ouvertura desa séance, présidée par M.Deschanel, la dis¬cussion du projet déposé par Ie gouverne¬ment tendant ft :1»Ajourner les opérations de revision des

2» P. oroger feVpouvoirs dessénalenrs ap- | VUE DU PROCHAIN CHOCparteuant ft la série G et les pouvoirs des' ■»WWfliéM4l MiiUUmembres de litGhambre des dépntés ;3* Ajourner les éit ctiocs départementales, I Les rigueurs de Thiver sa font sentir pourcoiiitnunales, consnlaires et des pru- I toutes les armées d'Europe et toutes les na-d'hommes. | tious doirent s'observer pour la coct nua-M. D?yris, rapporteur, expose sommaire- j don da la lutte. H n'y aucun dome, dit le

Daily Mail, que l'Anglef rre et la Franco auront tont ft supporter de l'effott allomanddes les premiers jours du printemps pro-cbain .L'Allemagne et TAntriche comptent seréorganiser et ces natious pen vent se trom-per dans la conception da choc qui va seproduire.Nous devons envisager, écrit le journallondonien, te plus grand nombre possibledlio nmes sur notre front

tears élec

Aprês Tmtervention de M. Msyóras, socia¬lists, qai estime qne les consaltations élcc-torales pourraient bien avoir lieu sacs in-convénient, M. Varenns, président de laCommission dn suffrage universe!, défend leprojet. II parle des difflcullés da la campa¬gne éieetorale et des difficnltés du scruiinEées des opérations de guetre.L'orateur montre une grande habileté. I!est évident, du regie, que les dépuiés soatsympaihiqnes ft la cause qu'il soutient.La proposition de renvoi du projet ft laCommission, présentée par M Mayéras, estrepoussée par 482 voix contre 62.Pmsieurs comre-projets sont discutés.Ce ui qui est présenté par M. Jobert auraitrempi cé les elections par un pléb'Ste. Cetteproposition, abselument incohérente, estrepoussée ft mains levées.Une autre demaade d'ajonrnement de M.Rp^uidel, combattue par M. Pirns, minis-Ire de i'intérieur, est repoussé9 par 445 voixcontre 65.Ou pent dire que ce débat a été de pureforme et sans importance, car ie résnltatétait connu d'avance.Les cinq articles du projet, puis I'ensembiesont snccsssivement adoptés ftttnains levéessans aucun changement.La prochaine scauce aura lien mercredil&aUji.

Le premier miBistre a jeté Talarme en deman¬dant sux Chsitibresde commerce de raider etd accordavec M.Arthur Henderson qui «com¬mence des enquêtes, il est permis d'augurer uasuccès,Avant que l'Angleterre ait épuisé ses ressour¬ces, une reorganisation sêrieuse est a envisager.On doit iasiituei le service D'.lional. Tout oequi a'est pas essentie! dans l'industiie doit êtreabandonee.Noussvons quatre mois pour nousorganiser. A ce moment précis, si Ies affaires deRussie ne cbangent pas, les troupes anstro-alte-mandes dévaieront sur notre front en avalancheavec l'espoir d'achever la vicloire prussienne.L'Allemagnene pourra réussir a réaiiser sesprojets si nous nous accordons pour retiforcernos armces dans l'espace de ces qualre mois.Préparafifs h peu prés ternrunés »

dil StegemannA la fin de sa dernière chroniqae da Bund,Stegenaan déclare :Aujourd'bui, n'abordons pat de plus prés laquestion des puissante» conceniratious qui an-r.oncent des préparalifs ftpeu prés termioes daasl Oudst»

DernièreHeureIs PrissonlsrsmASlsmagnaDécisions importante»

Rome, 21décembre.A la suite de négoc'ation-3 poursuivies ftBerne, tous les «ous-offieiers et soidats pri-sonniers de gaerre comptant 48 ans d'ftge etdix-huit mois de capiivité vont êtra rapa-iriés et le seront ft l'avenir antomatique-ment. ^Lfs officiers de même calégorie seront ia-iernés en Suisse.De notables ameliorations ont été obte-nues pour tons los prisonoiers maintennsen captivité, concernant les colis, le travailet la discipline.Malgre les gónéreux efforts des autoritésfódéiaies et les concessions des déléguésfraiipais, l'entente n'ost pas encore inter ve¬nue sur le rapatriemerst ou l'interoementdes prisonnier» valides ftgés da plus du 40ans, pères de trois

Contrelesembusquêsdel'AviationParis, 24 décembre.

M Dumesnil, sons-secrétaire ft l'aviation,a oris les decisions suivanles : Les chefs depilotage, chefs pi otes et pilotes monitenrsdes éc >les d'aviation de l'intérienr serontexclusivement rec« utés parmi les aviateurgayant appartenn, comme pilote, pendant aumois cinq mois, a une escadrille des armées.Ils ne pourront être maintenus plus desix mois dans les mêmes écoles.Ceux actnel'emeot en s rvics, et qui nejnst fient pas d'un séjour minimum de sixmois, seront relevés et dirigéssurun groupede divisions d'entrainement.Aucun pilote ne pourra être affectéft uneformation d'aviation du Maroc, da Tanisie,ö'A'géi ie, de iaxone de I'intérieur, des esca¬drilles cdtières et de défense contre les aéro-nefs du camp retranché de Paris, s'il n'a passervi en qualibé da pilote pendant au moinssix mois dans une escadrille des armées.Us n8 ponrront, en outre, rester plus d'unan dans ces nnités. Lespiioies présents dansles formations préciiées et qui ne'rempli-raient pas les conditions indiquées ci-dessusSrront remplacés et dirigts sur un groupede divisions d'entraiaement.

Undi,scoursfcelliqueuxduKaiserAmsterdsm 24 Sécemfere.

Le K tiser a prononcé un discours devantia deux ème armée, cü il a rappelé, dans iestyle mystique qui lui est babituel, les évé¬nements les plus importants survenus pen¬dant cette armée.Après avoir indiqué que ie calme al'aitrésmer sar le front oriental, il a déclaré:« Si Tenaemi décline la paix, noos devors larendre au monde en frappant de notre ópéeflamboyante ft ia porte de ceux qui la refu-sent » .

DE

Le Congrès de la C. G. T.Glermont-Fsrrsnd, 24 décembre.

Le congrès de Ia G. G. T. a ponrsuivi sestravaux. M Dret, de la Seine-et Oise, a ditquo l?s pacifistes ft tont pris n'ont pas appor-té le moyen do faire cesser la guerre.Sa ralliant ft Ia motion voiée ft Leeds; ildemande que la paix marque la fin de toutmilitarisme, la suppression de tonte diplo¬matie secrète, la reconstitution dans l'iadé-péndance de toutes les nations isolées etopprimées, et Ia constitutiou de Ia Sociétédes Nations.— Le-s de la conclnsion de Ia paix, dit-ii,it ne taut pas que celui qui commit {'atten¬tat soit placé sur le mdme pied que ceux quien furent victimes.II fait ensuite un tableau sais'ssant de IaBeigique ddviUée et de la Serbie martyre.

léniüs cobt'nue,,,Berae, 24 decembre.

Oo mande de Stockholm ft Ia Gazette deFrancfort que le, gon vernemênt de Léniuepnbiiera lei accords financiers de la Ru?siedepuis 1909,noiamrnent ies accords deFrance, en mentionnent les clauses d'ordremilitaire.Les archives russes contiendraieat le rap.port que t'ambassadeor de Turqnie ft Berlinadressa ft la Porte, au printemps 1914.II est consacré aux plans ëe concentration de Tqrmée allemande en cas de gaerreavec ia France, dont, grace ft un vol, laRussie posséderait une copie.

L'AffaireCaiilauxe!consortsParis, 24 décembre

M. Caillaux a été re?u eet aprè i-midi parle cspiiaine Bouchardon qni ini a faitcun-naitre les ariicies 76 ft 78 dn Code pénal vi-sant les crimes contre la süreté de l'Etat etPartiele 20» du C' d : de justice militaire.L'interrogatoire de M. Caillaux aura lienvendredi sans doute.M. Combyaété également interrogé. II _déciare choisir M«Camille Comby, soa père,comme defenseur.M. Lonstalot n'a pas été touché par Iaconvocation et ne s'est pas présenté.Sur Ia demande de son aaocat, Ie dernierinterrogatoire de Pnrchère, complice deBoio, a été reinis ft huitaine.

Paris, le 24 décembreSnr Commission rogatoira da caDitaineBonchardon, MM. Poncet, Pachot, Priolet,co inm s aires aux d légatipus judiciairesont procédé aujo ïrd hui, absnre-t-on, a desperquisions et investigations se rapportantaux affaires Caillaux et Lous alot.

Paris, 24 décembre.Le cardinal Gasp3rri a adressê a nn haatprélat Iranpais un télégramme pour démen-tlr les bruits suivant losquels la familieCaillaux aurait été ref ie par le pape outout autre personnalite ecclesiastic ua duVatican.

L'Affaire HumbertParis, 24décembre.

Pierre Lenoir, comme plaignant, fut en-tendu par M. Drioux anquei il retrapa legconditions dans lesauelles il céda sons lesmenaces 1,006 actions du Journal ft M. Char¬les Humbert.II Int ensuiie confronté avec If. LeymarJeque Lenoir accuse d'avoir pris une part ac-tivo aux tractations de cession do ces ac¬tion*. La confrontation dura deux beure».

, réussit ft reprerdre aux Allemanis, sur nn front de 18 ki omètres, leterrain qu'ils avaient mi? deux aas ft coe-quérir ct Ten sait ft quel prix.Ce glorieux faitd'armes valot au généralen chef Pëtain.quien avaiteu la conceptiou,la graiïd'croix de la Lég on d'honneur et angé ïéral Guiilanmat, qui eu prépara et assu-ra i'exécution. nne sobre mais éloquentecitation ft t'arméeApréparé et dirigé avec msjirise les opérationsdan» lesquelies la 2»armée, en deux journées dab&iaille,a enl^é les posltioas eaoemios sur uafront de 18kilometres et porté les lignes fran-C«isesau Nordde la cote 3ö4 et du Mort-Homme,objectif aes attaques aïlemaades de mars ajuin 1016.Le général Guiilanmat s'était signalé, l'an-née d'avant, en 1916, ft Tattaque de Combles.II commandaii alors un corps d'arméa. LesAtrg ais attaquaient aa Nord de cette viite.Lt général Gnillaumat recat l'ordre d'atta-qaer au Sud. Sous i'éian de nos troupes etde nos alliés, Ia ville fat encerclée et la gar-nison allemande prise dans ses repaires sou¬terrains comme eutre les branches d'une te-naille qui se rtférmaient sur elle. La priseda Combles préiudait ft celie de Péroane etde Bapaume. Le général Gnillaumat lui alorsTobjet de cette belle citation :Gommsndautde corps d'armée de grande va-leur, qui s'est distinguö par la précision mélbo-diquo de ses préparaiions et par la ^vigueurdeses altsques. Turnt d'obt-;nir da són corps d'ar¬mée, dans un secteur difficile, un effort remar-qu-ib'eet goutenu qui a été couronné par d'ira-portants succès. (Groixd : guerre}.

** *Le nouveau commandant en chef des ar¬mées alliées en Orient, le général Gnillau¬mat, est arrivé le 22 décembre a Salonique.Aceompagé da général Sarrail, ii a renduvisite au prince héritier de Serbie, au géné¬ral Milne,commandant des torces anglaisos,et au général Zymbrakakis, c mrnaadantdés forces grecques.Partout il a reya un accueil des plas syta-pathiques.

SALONIQTJED'une lettre que nous envoie un de noscom-spondanis nous détachons ce passagaqui montre, sous une forme pittoresque,l'aspect présenté actuellement par la villeStiloaiquet J'allsis enfin pouvoir constater, devisu, les effets du fléau qui ravages la ville enaodi ; apporler quelques pensées émues a cespierres bistoriques. Quel spectacle m'aUait-llêbedeath'sde coniempler ? Que resUit-il de la « Villeconvoitée»,de la eiló bruyante, bariolée oü tousles types orientaux se coudoienT?De loin, le qusi a son aspect bablluet, les fapa-des sont toujours Is debout, inégales, masquanttel un rideau, la fóériodes quarliers pittoresques ;mais en approcbsnt on s'aperpoit quo toutes cesmaisons de 1'immense avenue Kkis ont les yeuxcrevés ,-le feu oarli d'en haul et pressé par levent, a lout gritió a la hftie; les bsios sont toutesdènudèes de I'eurs boiseri s e! p^r de multiplescrevaises les maisons rauiilées laissent échapperleurs entraiilesr.. Les viciimes n'ont pas toutesété ach vées ..Si, curieux, on entre, voulant voir de prés ceque c chent ces raurs. vous empoigne alors cemalaise particulier sembiable a celul que Tonêprouve en eatrant dans une nécropole. On setrouve en face de monceaux de débris de toutessortes ; la une poutre qui cut sembié invulnorable. se lord misórablement; ici un squeleited'escalier qui pend dans le vide.Vous prunes une rue au bassrd, n'importe laquelle, peine inutile, le spectacle est parell, 4peu de chose prés ; ici un rideau do fer de maga-sin est baissé, comme pour une fête ; par la brè-cho d'un mur voisin vous risque un coup d'oeii:des ruines toujours... Seulemrnt elles ont eu lapudeur deconsei ver un mssque. Deplace en pla¬ce un pa éde maisons s'est éc-oulésuriacüausséacomme un vieux cheval, enlravsnt la cireuiaiion.Alors on passe en posant sss pieds avec precau¬tion, comme I'on ferait dans un cimetière au mi¬lieu de tombas mal entreteuues.Par contre. par-ci, par-la quelques bftiimentssont restés iutacts ou presque. . Passons sur lasingularité des esprices du fléau, sur la hixar-rene de ce Deslir:qui voului que la destructionpresque inU'grab de la «Ville convoitée » futdue a Tinipfudence d'un marchand de « frites 1»Scepliques, autatil mais pas plus qu'il ne con-vient, suivoDSce g un qui nous guidera vers unminaret oscillant sur sa base,tel un bommo «bü»;t'ascension de sou escalier, qui perd ses mar¬ches comme une vieiileperdses dents, aura pourrésuitat de faire rayonDer noire n-gard sur unesuperficie approximative de quatre kilometrescarrés de ruines. . .D'une ville on eut dit Ie fumant clmetiêre,Oftle muriuure sourd de Ia brise el des flotsVicut commeassocier sur ces mon raux de pierresAux piaiates des humains, de mystiques sat glots.

••i-■Malgrêtout,la vie reprend ses droits ; beaucoupd'habitant?-,en attendant mieux, se soat instaliéstant bien que mat aux endroits les raoins atleints.Beaucoup aussi, sont hospitalises aux ebordsdes camps alliés ; aussi, nombreux sont les en-' nts qui vieanent ramasser les mielies des poi-

üa radiotolégramme de Tsarskoié-Séïotransmet le tsxte de la réponse ati récentmanifeste des socialises francais qeé les di-rigeants de Petrograd ont rédigée. Yoici unpassage de ce document, du reste mcotn-pléte|pent transmis :« La révo'ution da février a ren versé Iatsarisme, mais, par !a stérilité de ses requi¬tals, elle tut une revolution boorgeoiue. Etl«)mit au pouvoir les représentants de Textrê-me irapérialisme rossi dans les persoanesda Gouchkow et de Milioukow. Cos ciieva«iiers de l'iaiquité internationale se ren-daient chos eux dans les milieux des repré-sen ants de ia finance de Paris et de Lon-dres, Ds toutes leurs forces et avsc toutelaur p-ssion, ils s'eff irpaient d'ensecrer Iarévolution daus les maiKes dn mill tori»mede ('Entente. C'est pour cela que nous ieuravons déclaré una gaerre sans merci ei >tna-aar ce point, no us ne faisons pas de d ffé-rence essentielle entra Timpériali-mj desempfras cantraux et celui des puissanoesde I'Entente. ►

Uns révolte de prisonniersLes nonveiles du Sua do la Rus-de sonttoujours rares et pluiöt locales.Onsignalequeles cosaques sa sont emparés du secteur ducheaain de fer de Taganrog et da Rosiof.Dins ta région de Makifwka, on conibat aea heu enire les cosaqaes et les garde -rou¬ges gardant les mines. Les cosaques disper-sèrent les garde-ronges en massaerèrentpas mal et occu. èreat to.ntes les mines.De Kief, on têlegraphie que la sanationstratégiqae des Ukraniens s'améliore chaquejour par I'arrivée de nouveaux renforts.Sur ie front, ft la faveur de Tarmistice, lafraternisation et des relations comm rchlesse sont établies. Les transactions ba'tentleur plein. Das soidats s'eccnpent do trans¬porter d'un eöté ft i'autre des mareh.ndi-ses de toutes sortes. II n'est pas rare inêtrlequ'ou emptoie ft eet e(M des voitnres.Devant ie parti eociai-démoerate miniLua-liste, M.Sokolof a afflrmé qu'il tonaii. de lameilleure source que les prisouniers dagnerre internes en Sibérie ont lormé tnaA«srciation dont ie siège se troavait ft Kr is-rioyarsk, qui avait pour but, profitant de laliberté accordée aux pri o iniers.d'organiserun souièvemeut de tous les internes au mo- -ment de Toffinsive des Allemands contre Pe¬trograd.II entrait dans leur p'an d'arrêter Ie Iraficde la S bsrie, en f. isant sauter la voie farréeet en détruisant les ouvrages d'art.Le Comité de cette Association a été arrêtéet évacué dans nne autre région.M Sokolof a assuré que 1armement .desonsonniers avait déjft coram ucé dans c»but et presque ouvenement.

Les Maximalistes cèdent devant la Radetukrainienne

La Rtda ukrainienns a envoyé am com-missairesdu peuplo un ultimatum eugeantla mise en liberté immediate des membresdn gouvernement Ukrainian arrêtés.S'ils refusant, le* hostilités commenca-ront.Le gonvernement et les cosaques du Boaont concia un accord se solidarisant avec laRada.Les coramissaires du gouvernement ontmis en liberté leg détenus.

Procédés lénfnistesIfn d5cret de Lénine confisque, an profitde l'Etat, las usines et les fonderies doSunnask, qni ont refusé de se soumettre aucontrole ouvrier.

La demobilisationrusseIfn ordre dn général Krileak i, dispense le»soidats parmissionnaires de rejoindre leurcorps.Les soidats sont libéréi en vertn d'un dé-cret de démrbi ligation.Des classes anciennes ont été antoriséeskgarder leurs armes ft Tintention da la garde»rouge rarale.

L'anarchie russeLe Soviet de Petrograd a déuidé d'anoulerles élections de la Constituante et de procé¬der ft de nouvelles électionsLa section des soldat» du Soviet a voté uneresolution protestant coatre la paix séparéedes boiclmiks.

L'Antériqueet Ia Guerrelus.A notre arrivöe, ce noas füt ün plsisir dn dis¬tribuer notre «rabiot » è ces pelils. Afind'éviier jIacosfusioa dans Is distribilti in, dous ra adsplS-mes ehasua ua ; ils furent trés élonnés de ne Ipss nous voir réclimer d'argent en 6ch:tnge desq jolques «estes distribué». Alors nons leur exp'i-«uameTqu'en France c'etait « comma g»» ; quelou youvait toujours, si maiheureux quo Tonsoit,trouver un plus mUbeureux avec qui partsger . . .Et nous leur disious : « D'ailleurs, c'est voirepart, ,»Aussidrpul», 4 l'beure des soupes, « nos » pe-tifs aux ajruets ne ruanquent-ils jamais de noutcrier : « Dis t Monsieursoldat francais, dis t luai'apporteras «dn pnrt t »

Nearl G.

AUX ETATS-UNIS60 milliards en 1918 aux dépenses

de guerreLes Chambres viennent d'êire saisics dnBrojet de budget peur I'annéc fiscale 1918-1919. L'élévation des crédits réclamés pri»gouvernement des Etats Uais montre d'uaefafon srisissante i'inteusité et l'iuiporlancede l'effort antéricain. C'est la plus décisivades réponses aux allégations de la pr s eallemande qni dans ie bat évident de dissi-per les apprébeostont de l'opinion pabliqaeen Atlemagne s'óvertne ft lui laisser

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Le Petit Havre — Mardi 5*5Déeembre i9ifla fin nrochaine de l'effort entrepris paF lesEtats-Unis aux cö'.es des puissances de l'En-tente. Les eii fives do projet de budget four-aisscnt 4 eet égard des indications sur iasignification desquelles il est impossible dese méprendre.Le inoniant total des credits réclaméspour le prochain exerciee s'élève, en effet,a plus da 13milliards de dollars dont plusde it milliards de dollars — sOR en-virou fid milliards de francs — seront cou-sacrés aox dépenses de guerre.Les dépenses t révues pour l'armée s'ap;p!i iuent a un tflectii d'un million et de«nid'hommes. On annonce, d'aiiiears, que «eteffcctif sera angmenté dans de notablesproportions dans des délais qn'on s't fforeeraderendre aussi courts que possible.640 millions de dol'ars sont prévus pour1'avtation ; 2 milliards de dollars poortendance ; 237 millions da dollards ponr lesmitrailleuses ; 75 millions de «lobars pourla construction de tanks.D s sommes non moms imporiantes sonteocsacré 'S 4 i'ariillerie, anx munitions, 4la marine. La budget de ce dernier dépar¬tement s'eièvera 4 plus d'ua milliard dedoiiarg.Les sommes destinëes 4 feire face 4 l'en-sembie d» ces dépenses seront demandéesen pa itin 4 de nouveanx impdts et ea parliest Fern-rant.

L'esplonnage allemandLe gouvernement américain v;ent és dó-couvrir un vaste system e de communica¬tions étabiies par I'Allemagne poar so ren-seigner sur les préparatifs de guerre auxE'ats-llnis. La ioi sur 1'espionr age defendantd'envoysr des lettres et de3 piquets horsdes Eisis-Uais, sant par le covirrier ordi¬naire des posies américaine?, a permis aosautorités de meaer uae enquête effiCiCe surla correspoi dance clandestine.Un gratd nombre de correspondencesadressées cn Aitemagse,. en Antricbe, enBoiitnde et dans ie3 pays scandinaves,étaient co;•files 4 dos officiers et a des ma¬telots de «avires maichands quiUant lesports araéricains.Depois den x mois environ, des perquisi¬tions pra'iquées a bord de tous les naviresen parlance dans ies peris dts Etats-UDlsOct smené la saisie d un nombre eonsidó-TEbles de ces lettres et messages «lont 20 0/0environ contenaient des renseignementsutiles 4 l'tnnemi, écrits 4 l'eaere invisibleen d'après des codes secrets. Da nombreuxétraagers et nautres et qneiques stijets amé-ricains sont activemeut surveiiiés et des ar-ïestation3 sont prochaines.y. ,

Le Japon et la GuerreBans les milieux offiaiels japoaais bisn«enscignés, on affirms que le Japon n'a pasl'intention d'envoyer des troop s a Khar-biue, a V adivostock ou aitieurs.Les bruits de mobilisation de l'armée ja-ponaise sont dónaé3 de fondement. lis pro-viennent simpiement de ce que le Jsponmaiatient sous les dra pes ux las hommesSont le temps de service est expiré.Dans les tncraes milieux, on pense qua iajitaauon grave de la Russia prendre fin.

IAGUERREJOÜS-MARINESous-marin aHemand csuSé par un

transatlantiqueD'après le récit fait par des passagers ar¬rivés lo 20 courant 4 New York, un sous-marin aliemand anrait èté couié en co rsde voyage par le transatlantique 4 bord du-qu' 1 ils ont effectné ia traverses.Une mine sous-marine devant

BarcelonaUne grosse mine sons- marine, qui a étdIrouvée en face dn port de Barcoione, a êtéreaiorquée dans nn bassin poer èire miseala disposition des antcrité3 mariiimes.

LA BPrStRBAÉBÏCTSBL'aviation britannique

LAmirsuté eoremucique :Nüsis avons bombardé dans la unit da 22les aerodromes de Snot-Denis, Westrem,Msriakei k et de Costacker.Nons avons lancé six tonnes d'explosifs atavons obienu de bons résuliats.Tous les appareils sont rentrés indemnss..

A it>*'■ ' ••>■ mri iami li 1110»! itin-Mi-i— '■ ■ miinWMW»

EjV ITALIËUn hriSiarii Succès pour

te Souyeraemeji|La Chambre s'est ajournée après un voted. cor.fiance donnant au goaveinementtoiiie autorité ei force pour réaiiser la poli¬tique de guerre dont M. Orlando a résuméles dirfc'ives essentieiles dans nne formnlereflêum ic sentiment général da pays et qnela rr.rijoriié a acclamée :« Plutölque de t enorwer, on recnlerait jus-qu'<iia Suite ! » a dit 2e président du Con-seil.Se 'evact ponr répondre anx différentsorateurs, il déclara que le gouvernementscceptait toutes los resposabilités des joursd'épreuves pendant lesqueis ii assnma lepouvoir, mais ia Chambre se doit de Inidonner ure prenve de son union.Pariarst des événements miiitaires d'octo-bre, M. Orlando déclara :— L? gonveraemsnt ne croit pas encorepon voir prendre nn engagement snr les res-ponsabiij-és des revers ; mais rien ne ponrraarrêier Ie cours de la vêrité. Je puis, depen¬dant affi. iner que, parrai les causes da dé-easlre, ii o'en exislo aucune qui pnisse at-Uindre l'lionneur do l'armée.lAenquéicsai'ta propagauile germanapliileAu sujet de la propaganda germanopbiieen Italië, le président du Conseit assnra laClumbre que tous les faits rapportés par ledéputés Pirolici feraient i'objet d'une enquê¬te de la part des autorités compete ntes :— S'ii était vrai que dans les rangs sreia-Jistes se tronveat des députés pour se flatteri'avoir coniribué an desastre de Corpuretii,«es derniers ne iiourraient pas êt re considé-Sés comme appartenant 4 an parti politique*uis 4 une asjoeia&in de maii'aiteurs.M. Orlando fet de nouveau applauds lors-ine, admeitant i'exisience de 1ci'ganisaiionéfaitiste dans le pays, il déclara que cede-4i représ '.ntait un danger plus grand que•elui anqticl sont exposés les soldats dufront. II promit, en conséquence, dela com-Jattre énergiquement.La coniiarce an gouvernement fut fina-lement votée par 345 voix contre 50.Arrestation d'un défaitisie HallenLe docteur Curradi, socialiste, qei availsxprimé le sonbait de voir les Aliemaudsariiver 4 Rome, a été arrêté.

LesdiffiouliésintérieuresdyCanadaLe dépiilê Franceeur a déposé sur le bureau derAsseroWé" legislative an voeude la provioce defiuébtc leadant a la separation do cette provincefi'avec la confederation des provinces csnadiea-#es.Cettemotion sera discalöe le 8 janvier.Quéi»!c <si ia seuie proviace qui sit vote cob-(ft la conscnptiofi.

L'AFFAIRECAILLAUXL'orare d'iaforaaes

Le gouvernement militaire de Paris a dê-livré, hier après midi, un ordre d'informerda Cipitaine Bouchardon, rapporteur présle 3« Conseii de guerre, contre MM.Cailtanx,Loustalot et Comby.L'ordre d'informer est ia conséquenceÏirévue de la suspension de l'immnnité ptr-ementaice votée samedi par ia Chambrecontre cas deux dépntés.Désormais MM. Caitiaux et Lonstaiot sontsoumis a i'icstruetion comme de simplescitoyens.M.Gombv est est ancien avocat qui as-sista au déjeaner anquo! Cavaliiai fut pré¬senté a M. Gaiilaux et «tui aecömpagna enSuisse M. Lousialot.Cs que diaeat les intéressés

M. Caillaux, anque' ou venait de faire partde ceite nouvelle, a declare :— La inc-snre priso 4 mor» égard ne m'é-ment pas. Eüe est la conséquence logiqnedu vo e de la Chambre ordoanant ia levee tiei'immunité parlementaire que j'avais récla-mée moi-mêuio. »B'aoire part, M. Loustalot a dit :— Me3 cxpiicaiious appirtieanent a lajustice. J'attends avec pleioe corfitnce eten touts qoiétuds son arrêt en ce qui mecos eer ce. *De soa cêtê, M. Comby a dêclarê :— Ceite mesi. va est la suite logique ds Ialevée de l'iminunité parlementaire de M.Lonstaiot. Du moment quo j'étais l'avocat-conseil da ce dernier, js devais ie suivre« sar la charrotte. » Je n'ai rien 4 dire,d'abord pares que je n'ai pas encora re§nnotification de eet ordre d'informer, ensciteparee que jc n'ai plus désormais a m'expü-quer que devant ie capitaine Bouchardon.»Ce bi,en eii?i ia capiiains Bouchardon quiest chargé de i'instructioa cte eette affrlre.

msL?0rgaii!sationde rnpprentlssageL'organisation pratique et rationnelle t!cl'appren lissage est une des questions pri—mbrdiales dont la soiuüon s'impose si Tonveui réellement permettre a la France nonseulcment de sc relever des ruines, maisaussi et surtout de donner enfin a son com¬merce et 4 son industrie l'expansion nou¬velle, qui seule peut assurer a notre paysla place qu'il doit occuper dansle monde.Nous ne rappellerons pas une fois deplus ici qu'il s'agit encore 14 d un probió-me dont ('importance avait été dès long-temps signalée, et que, comme pour tantd'autres, on en parlait toujours, mais ony pensait si rarement qu'en fin de comptela situation crééc par la erise de l'appren-tissa^e s'aggravait tous les jours, et qu'onne faisait rien pour y remédier, Aussi bienle procés de notre inertie passée a été faitassez souvent en ces temps-ci pour qu'onpuisse espérer que nous ivy retomberoaspas.En ce qui concerne 1'apprenlissaged'ailleurs, uu premier et eonsidérable pasa été fait puisqu'on a enfin abouti au voted'une Ioi posant le principe de {'obligationde 1'apprenlissage et, entrant sur le do-maine de {'application, prescrivaat, pourun certain nombre de communes de France,la création obligatoire de cours profession¬als. Bien entendu, il sera nécessaire deconcilier ici la iiberté et l'obligation et dene créer ces eours professionnels que la oüle-besoiu s'en fait sentir. La loi prévoitpour cela l'intervention du Comité dépar-temental de l'Enseignement technique quidevra désigner les communes oü il importede créer des cours dans chaeune de cescommunes, une Commission spéciale s'oc-cupera alors de l'organisation des coursd'apprentissage.Le système ainsi fixé nar Ia loi est par¬fait tant qu'il s'agit de grands centres oil lecommerce et l'industrie sont également dé-veloppés et oü les métiers locaux deman-dent un plas grand nombre d'apprentis ; etpour ces villes il va de soi que, partout oüil exislera déj4 des cours ou des cmbryonsde cours, on ne fera que les renforcer et lesdévelopper.Mais nous ne devons pas oublier que, siimportante que soit la place tenue par detels centres dans la vie nationale, ils nesont qu'une minorité ; et que, bien plasfréquemment, on se trouvera dans des ré-gions oü n'existeaneun eours professional,oü les commerces sont concenlrés dans depetits centres ayant chaeun sa physionomicpartiealière et ses besoins, et oü les indus¬tries sont disséminées un peu au basard. IIsemble bien que dans chaeun de ces cas,qui, répétons-le, seront trés nombrcux,probablement même les plus nombreux, ilsera tres difficile sinon tout a fait impossi¬ble d'appSiquer la solution unique et métho-dique telle que semble la prévoir la loi.Saus vouloir discuter les compétences «lesmembres du Conseii départemental, nom-més par le préfet, on peut douter qu'iisprésenlent, en quelque sorte ex abrupto, lescapacités nécessaires, comme le veut la loi,l'enseignement profcssionnel de leur ré-gion, et pour dire exactement, sans setromper, quel les sont les industries ou lesmétiers dont l'apprentissage doit être as-suré.II y a la une conséquence de notre fA-cheuse lendance 4 tout vouloir centraliser^et è faire des lois et des règlementatioDSs'appiiquant indistinctement a toute laFrance, alors qu'au point de vue économi-que et social surtout, il n'y a pas dans no¬tre pays de région qui n'ait des intérétsparlicuüers paree qu'elie a ses caractèresparticuiiers, Nous ne savonsoü en est dansl'ensembie de la France l'organisation del'apprentissage ainsi present par la loi de-puis un an qu'elie a été votée. Mais noussommes certain que les préfets et les Con-seils départementaux qu'iis ont constituésont dü déja se heurter a des incertitudes,des imprécisions, des dii'ücultés sans nom¬bre.Nous sommes 4 ce sujet pleinement del'avis de M. Maurice Facy, qui vient deconsacrer 4 la question une substantielleétude : « Combien la tache eüt été plusfacile et aussi plus consciencieuse si, de-puis une année que cette loi est votée, onavait demandé dans chaque région, 4 despersonnalités compétentes, établies depuisJongtemps dans le pays, de procéder a uneenquête dans leur rayon d'aetion et d'éta-blir, après consultation exclusive des com-mercant et industriels intéressés, la listedes métiers et industries requérant des- ap-prentis. />11 y a 14 évidemment une applicationtolt indiquée des idéés régionalistes, quirencontrent maintenant tant d'adeptes enFrance, et qui pajaissenf, en fai l, comme

I

un des plus puissants instruments de larénovation nationale. M. Faey précenisepour cela l'extension des Cbambres d'in-dustries ou Cbambres de métiers, tellesqu'il en existe déj4 quelques-unes enFrance, et qui sont des associations auto¬somes, appuyées sur les organes du com¬merce et de l'industrie d'une région, etayant pour mission d'organiser dans eetterégion l'apprentissage 14 oü le besoin s'enfait sentir.« Les CHsmbres de Métiers », dit-if,« étant les seules organisations suscepti-bles de renseigner i'Etat sur les besoinslocaux cn matière professionnclle, il im¬porte done que les pouvoirs publies favo-risent leur création dans la plupart desvilles de France ; e'est en s'appuyant surces organisations que I'Etat ponrrait vrai-ment faire oeuvre ntile. et «'est en défini-tive a clles qu'il pourrait s'en remettre dusoin de réaiiser sans beurt et avec unsouci constant des besoins locaux, l'organi-salions des cours d'apprentissage dans lesrégions jusqu'ici indifférentcs au grandmouvement professionnel. »Comme Probus, qui a écrit une coui'teintroduction 4 l'étude de M. Faey, nousajouterons que, pour pouvoir pleinementremplir la mission qu'il leur veut ainsiconfier, les Cbambres de métiers devrentégalement s'appayer sur les organisationssyndicates, patronales et ouvrières, quitrouverontla un superbe champ d'aetionpour leurs initiatives et ieur énergies.

F. POLEï.

Morts au Champ d'HonneurM. Fernsnd Dorange, 4gé de 28 ans, de-meurant 4 Boibec, rr.e Paul-Caolourler, ser-geat au 150«régiment d infanterie, a été tnéie 22 aoüt 1914, 4 Le Chasetet (Bügique). Sesparents oat reyii confirmation de son déeès,ces jours derniers, par Is comité internatio¬nal «Ieia Croix-Rouge de Geuève.M.Eaiilo Banal, (ia Bolhsc, soldat da lae'as.«e 1018, eitdécëdé le (1 novembre 1817,4 l'höpital d'évacnation d'Anberviilers. vic¬tims «f'an aceidant de chamin da far. II sc-compagnest nu convoi lorsqua le train fattamoonné. li hisse nne veuve et nn enfantde 8 mois.Le so'dat Albert Cressant, dts 13t« d'infan-terie, a été porté a i'ordre de l'armée dansles termes suivants :Grenadier a'éli'e qui s'esl fait remsrquev fré-fjiiemmeBtpar son mépris du da®g;erGncvementblessÊa son paste de combat le 5 juillei 1317.Cette citation com ports la Croix da gnerreavec palme et ia Médaille militaire.M. Cressent est décédé des suites de sesblessures, 4 l'höpital de Mont)gay-3nr-Wes-les.I! habitait cliea sas parents. 22, rue «leBiicbe, et travsiilait dans la maison Schlien-ger et Lemétais, négociants an Hivre.

CMattosfi & I'9rére «ïss Jf«nrDu Régiment ;

M. Pierre Berson, sons-aide-major a *cité en ess termes a I'ordre du régiment :Sous-aide-msjor doai I'esprit de devoir ógsie Iecourage. Restó sur sa demande dans un baiaiilond'isfanterie, s'est distingué pendant la période du16au ïS oetobre t9i7 en assurant seul !e servicede son baUiilon dans un scctenr des plas durs oüsa joyeuse erénerie ct sou inlassable dêvoue-nienl ont servi chaque jour de stimulant etd'exempte a tout sou personnel.Pierre Bsrson, ciAjlicité 4 I'ordre da la di¬vision, est le fits ainé da distingaé provi-seur da Lycéa du Havre.M. le iieutenant da vaisseau Bange, com¬mandant ie 7e gi'oupe d'aotos-caiions, a étécité 4 I'ordre da jour dans ies termes sui¬vants :Misè la disposition du déteebement do ?«•régi¬ment d'iBfanterieavee une piece de 37 m/m., apris part aux violents combats datSi4, En partieulior, !e , ponr

srrêtc-r uuo violente attaque allemande qui avaitrepoussé noire ligce avaucée, s'tsi porté, aussi-tot I'ordre rcQU.sur la première lignc, a ouvertlefell et Fa continué jtisqu'a épuisenient des muci-tions do sa pièce, contribuant a briser l'êlan desassaiilants qui fureni complètement repousses.M. le liealenant de vaisseanRichtrd Rangeest le l'rére de M Yvan Bange, cite 4 I'ordredn joor de l'armée, et de M. Raymon«iBange, cinq tois cite. Tous trois sont tes fllsdu regrettó M. E. Burrge, autrefois consul deHollacde en notre villa, et qui a laissé parminos conciioyens les souvenirs les plus sym-patbiques.Le soldat Marcel Dauguet, du 59« régimentd'infanterie, a été cité a i'ordre du régimentdans les termes suivants :Soldat trés coursgeus. Mslgrênn violent tir debarrage au cours de ia contre attaque du1317,au bois X. .. s'est pcrié iiamédiatementa son posie (je con bat, doanaïit ainsi a ses ea-marades le plus bet exemple de dêvoueuient etcontribuant a refouler i'enneinl.M. Marcel Daugnet est domïcilié 4 Blé-viile, 91, me de ia Répoblique. II était etnployé aux Docks-Eatrepóts.Le soldat Jean Cummunel, da 39« régi¬ment d'infanterie, a été cité dans ess termes4 I'ordre da régiment :Soldat trés coursgeux. Ma'gré un violent tir öebarrage au cours de ia eoDlie-allaque du1917,au bois X. . ., s'est porlé immédiate-

ment a son porie de combat doanant sinsi a seseamarades le pius bet èxempie de dèvoucment,e&contribuant a refoulér l'ennemi.M. Cumnannel était, avant la mobiiisafion,maycm chezM. Amoaad. II est domiciiié ruede Bordeaux, 25.Le soldat Victor Delisle, da 74«régimentd'infanterie.a été cité 4 i'ordre da régiment :Excellent mitrailleur, présent au front depuisle üénut de la campagne. Le 19 7,a faitpreuve d'un courage remarquable en trsvaillantsous un bombardement intense a degsger descamarades ensevetis sous nn abri, a réussi aforce ö'opiniatreté a les ramener au jour.M. Deiisle domiöiüê 4 Bléville, 11, roe deTonrnion, travaiüait avant ia guerre cliezMM.Hauviiie et Ikitnburger, rue du Lycée.Le canonnier Alphonse Daquesne, du 5«régiment d'artiliehe a pied, a été cité 4 I'or¬dre du régiment dans ies termes suivants :Canonnier trés dévoué et trés courageux. En-terró vrvaat pendant 10 beures, le1817, a, maigró tout, conservë lout son sang¬froid en indiquant les travaux do sauvetage aexécuter, donnant ainsi a ses camarades un belexemplo de bravoure et d'énergie.M. Daqnesne habite au fort de Fi'ilease, 4GraviUe-Sainte- Honorine.

IJn bureau paritairede plaeriiicnt inaritimc vu HavreLe soas-secrétaire d'Etat des Transpor sMaritimes et de la Marine marchaade a prisl'arrêté suivant :Article 1". —II est institué au Havre un bu¬reau paritaire de placement maritime destiné krecevoir los offres d'cmploi des gens de mer ctles demandes d'empioi les concrrnant.Art. t. —LaCommission administrative de cebureau de placement paritaire est consfituéeconamösuit, pour i'année i9ts : M. Thomas, di¬recteur de TlnscriptionMaritimeau Havre, prési¬dent, reprêieniaat da Syndictt des ArmateursHawals.

Membreslitulaires : tl. Barbc, de ia GompsgnieGénéraleTrsnratlantiqite ; m. Rouelle, do la Com¬pagnie des Chargeurs Iléunis : M. Bouteicux, dela SoeiétéN«vae delOuest; ié Le Prince, de laCompagnieHermande de navtg-tion a vapeur.Membressoppiéants : M.D.erot, de ia Compa¬gnie GénéraleTransatlantique ; M. Logre, de laCompagniedes Chargenrs fièanis.Representanfs des Gonsde mer : tl. Montsgne,secrétaire général du Syodieatdes InserHsMariti¬mes du Havre ; M.LeLuron, irésorier du Syndicatdes laser ils Maritimesdu Havre;M.Gbaèhuat, se¬crétaire général oe la Fédératlon des Agente doServies Général i bord ; tl. FraiigotsLoéefi, agentdn Service Général.Membressupoléants : M. Le Coqnil, trésorieradjoint du Syi.dicatdes marins ; M. Bouilly, se-erélsire adjoint du Syndiest des marins.Art. 3. — l'rovisoirrment et jusqn'a la designa¬tion de l'empioyé principal chargé dn loncts 'noo-ment du bureau, lequel remplira les fonetions desecrélaire archivistede ia Commission, ces lont-tions seront remplles par tin eommis de ('inscrip¬tion Maritime designé par l'Adminlstjalion duquarker du HavreArt. 4.—Les pouvoirs des membresda la Com¬mission sont renonvelables.Art. 8. —Le directeur de Tlnscription Maritimeau Havre est charge de l'exéention du présentarréié et procédera noiamment 4 Tiüstsllation «tela Commission.

Hfglenit akiian de la CireulaiicaCommueiqué de la Prefecture :A pariir de ce jour, un snuf conduit est exigèpour toutes persennes se rendent p»r chemin uefer dans ies départements du Var et des AlpesMaritimes.

CoissemntaUen «I«i 1stIé et de laerémr duns 1«*asafr«« ÉSatttliauscEaaeaat» sÈoausi-

ïföirsg.La préfecture cons communique :Des infractions sysal été coRstatées«u snjetde i'spplicatiou du décret de M.le mini tre duIlavstailiemeat general ea date du 3septerabre4317,il est rappeié que te consomeiation du laiiet de la c-ème purs oa mêlangés avec ace prépa-rai:ou queieoiique telie que tfeé, caié ou cacao,est intrrdi'.e a pariir de 9 beures du matin danstous ies cafés, brasseries, bars. reslaurants,ruaisons da thé, debits do hoissoas, oj auiresétabiissemeais siiailaires. II est fait exceptionsettlement pour les buffelsdes ehemins de fer.

!»©Sfeël bteatès milHaireadrss hojtitiauai «isa Ilavwre

Notts avons ea l'occasion de dire ie sacêèsd'aoe grande soirée de bienfaisaaee orga-nisée et offerte le Inndi 19 novembre, auThéatre-Cirqne Omnia, par 41 Hermaod,dir- oteur, et au cours de iaqnelle oa avaitapplauoi d'exeebents artistes, notammentM ie Robinne, Miie Soyer et M. Roseili.Cette patrioüque initiative a été Iruc-tueuse. En «ff t, nous apprenons qn'unasomme de 3,516 fr. 95, predaitde ia soirée,vient d'être remise 4 M. le médecin chefMerciolle et répartie éqolrabtement enlretous les blessés de3 bópitaux miiitaires dela place da Havre.Noas sommes heareux de signaler eebauü résuitat.

P«ür lts Pi iesiiaiera GuerraNous publieroas incessamment d»ns lejournal Le Havre la liste des soosiriptionset doos en faveur de l'iatéressacte SoeiétéHavraise öe secours aux Prisonniers deguerre.Cette cenvre, qui continue avec activité sabienfüisante action, a expédió du 15 au 18décembre 3,027 colis pour compenser lesretards résuitant de ia suppression momeii-tanée des expeditions.

S»a Qisestloas öeg tüajevsA propos de la question toujour3 discatêedu reoratorium des loyers, noions 4 titredocumentaire eet avis esprimó par la Confé¬rence des juges de paix de Paris et que re¬produit \aMoniteur des Huissicrs.Sous l'en p re du moraiorinta des loyers,qu'elie est la valenr juridique des angmea-tations de loyers exigêes par les iogeurs, quiusent souvent de Cé procédé dans ia penséede pro*oqaer le dépsrt de leurs locataires ?La conférence, 4 l'uuanimité, a répcadnen ces termes :« Les conditions ö'nn contrat ne ponvantêtre modifiées unilatéraiement, i! est évi¬dent que ces augmentations sont inoperan-tes si elles ne sont pas ecceptèes par ie loca-taire. En conséquence, s'il y a prorogationds droit on par jngement, le contrat de loca¬tion continuera dans ies roêmes conditionsque précédemment, nonobsiant la voiontécontraire du logeer ».

Ceaiüé tis-MItélngiés Hts k'erdLes réfugiés du Nord résidant au Ilavre etses environs ont été récnis en Assembléegénérale ie d manche 23 décenubre en i'uueeet satles de l'école des fiiks de la rue Ras-pail.Ea ouvrant la séance devant un auditoirede 600 personnes. M.Van de Putt, président,entoiiré des membres de la Comasission, asouhaité la bienvenue 4 M'.Wailon, orofes-seur ès sciences, délégué dn Comité généraldes réfugiés du Nord.Dans un rapport trés doenmenté, M. leptésident a residu compte du fonctionne-ment du Comité local depuis sa londation.II a exprimé ses remerciements an Comitémunicipal des réfugiés qui a étendu sesbier, faits 4 l'ensembie des eprouvés de {'in¬vasion.M Wallon, dans une causerie des plusiméressantes, a tenu l'assemblée sous lecharme da sa parole pendant pius d'uneheure. 11a indiqué ie3 résultats obtencs parl'Association et les démarches failes par ieComité local prés de3 pouvoirs publics envue des amé iorations qui devraient êtreaccordées aux intéressés.Après arotr remeicié le conférencier, M. Ieprésident a avisé les membres présents queie local des Réiugiés du Nord est actuelle-ment transféré Café de Paris, rae de Paris,100 (entrée par la rue Riclieiieu).Le bureau recevra les intéressés le mardiet le jeudi de cbaqoe semaine, de 18 heares4 19 n. 1/2, et une assemblée tera tenue epremier dimanche de chaqae mois, de 19heures 4 midi, au siège Ci-dessus fixé.

Ks|»ss!«ls5«te IkssrsfMtevïi»He ia §<etien

l Arnseeli faut vhitrr 4 l'Hötel de Viile cette expo¬sition des tableaux de guerre, dont neus si-guaiions le succès d'envertare.D'aboid, pours'associer 4 de bonnes actions, puisque lesbénéfices sont destioés anx ceuvres d9gaerre, et encore, paree qu'elie est magnifi-quement propre 4 entretenir en nous laliïine et l'espérance,— haine de l'isnpiac^bleennemi dont elie rend sensibles les méiaii?,la sombre malfaisaace,— espéraace ea la vic-toire inéiuctabie.Eüe cmbrasse toutle iront, de l'Yser anxVosges, nous monire le grand effort de nosusinr-s de gnerre et la puissante artillerie quoeet effort proiuit.Plus de 200 tableaux, superbes agrandis-seroeut3, dos yues au stéoroscope saisissan-tes, des transparents d'une finesse remar¬quable et des albums de photographies for-nrent l'ensembie de cette belle collection dedocuments oilicie's.L'exposition est visible tens les jours, de10 heuras 4 midi et de 2 h?ures 4 6 heures,trés bien éctairée après la tombée dn jour.Pendant les jours de Noêl et du Nouvei An,e'est an pèlerinagc p<ttnotique que cbasunse doit ü'tceompbr.Prix d'entrêe": 0 fr. 50,

Les sociétaires ont été invité3 4 présenterleurs réclamations par écrit de la<;on 4 eupermettre l'étude et 4 leur dos fier les soiu-tiohs qu'elles comporteront.A Tissue de la reunion !a question de créa¬tion d'une maison familiale des réfugiés duNord a été agitee ; les renseignements re-cuetilis 4 ce jour ont été fonrnls ; les pour¬parlers enga gés 4 «ieteflet seront ponrsuivisen même temps que les concours nécessai¬res encore seront recherchés.

. Dane nes vRrliicsNous exposocs dans bos vitrines tsbe re¬marquable collection d'ebieta en cuivreexreutéssor ie Font par M. Gaston Camion,ingenieur des Arts et Métiers,Originaire de Lens, et aetuelirmmt enservice sur le ir&Dtde ia Somme, M. GastonCamion se révèle 4 nons comme nn fin cise¬leur ct un ajusicur habile.Porte-allumeues, etuis 4 cigarettes ou 4eigares, bokes 4 poudre, etc., ont été tra¬vail és, ouvragés avec une patience miseauservice d'un goüt exquis.

Foaït les Tout-PetilsLa Goutte de Lait A1. Garon a reyu d'unanonyms la somma de 200 francs.Les totarees snivantes ont été rr-mises,hier, an Petit-Havre, 4 i'adreee de l'ÖEuvre :M.Michel-Sehmiflt,26 fr.; Anonyae XXX,40fr.:6. M , S fr. ; Aaocyme, %te.; MileNée. 2 te.

Le verglasAprès une nnit irès froida, la pluie s'estinise a tomber bier matin vers neuf heureset n'a pas tardé 4 recoavrir ies chausséesd'une coac'ne glacés.La circulation fut extrèmemecl pênible,notamment dans les raes en pente, c'estainsi que les chars fnaèbres n'out pu quedifficiion ent monter Ia rue de Montivilüers.En dehors de chutes «le personnes etd'attelages on nc trgnaie aucaa accident sé¬riën x.Fort henreutement ceite lacheass situa¬tion a été de conrte durêe. Le degel s'estprodnit dans Faprès-midi.

3. GSJLLiflO. tBEBIIlïa-ilIïlSfï,17, fU SsïisJU il

FAITS LOCAUXBes rise s'est eroduite, dimanche scir, vetssept heures et (tenoia,rae (in Gênérai-Fnidherhé,enire neuf Francais, dont fleax mohilisés, et desiravaïUears ehinois.Frappé violemmen! a coups de pied et depoing, OuangTcheag Fa.24 sns, empïoyéanx tra-vaas du pert et logé dsns les haraquements «e iaFioridc, est cn traitcmcn! a 1'hépital mixic de !arue Msssillon ; il se plaint de deuleurs interafs,Trots autres Ohinoisferent lé^éremeBt hiessés.Ca sont : Ly Oa Tac,58aa*; Ouen.«To»gTcbeng,3d ans ; Ouerg Fo: g Tssin, SS aas, empioyeségalement aux travaux du port.Deuxmobilisés dans les usioes de guerre, Jo¬seph Ropsrs, 24 aas, et Joseph Leduc. 33 aas,ont été désignés par ies Chiaois, mais ils nieatavoir pris part è l'egression .L'enquötecontinue.—Oa a trouvè óteadn dimanche^ vers septbeun s trois quarts du soir. devant le restaurantLe Gaillou, 3, quai Yidecoq, M.Emile Du'ertre,38 an3,mohilisé comme mecanicien aux ïrcfile-ries, domiciiié 28. rae Washington, qui avait lajambe «roite cassée.Après avoir fait transporter ce militaire a S'hö-pilai sur Msssidoa, Lipolice de permanence in-ti-rrogea BorbeyLyonel,30ans, raboteur sax Trc-ilieries, domiciiié16, rue do la Gaffe,qui déCiaraque son caiaarsde avait été frappé dans lo restau¬rant par deux inconnus.Interrogée a soa tour, la femme Le Guiüoupréiendit qu'il s agiss&itd'une chute sur le trot¬toir.La police ecteaöra la victime.—SchocekiLarMben Mohamed, tiï ans, jour-nalier.des quais, 9, rué du Géaéral-Faidherbe,aporié plainto a la police de permanence contreun autre Arabc, tesoiah Esssïd ben Saïd, Si ans,journalier, S, rue de la Gaffe,qui, vers dixheureset demie du soir, dans cetie rue, iul avail portéun coup ds couieau a ia maia pauche. Schouekiput regagner son domicile après avoir recu dessoies a S'Höpitai.Arrêté peu après, issolah affirms qu'il avaitrecu un coup de couteau ; 11a une légère blessu¬re a la main gauche.Dimaache soir. vers cinq heitres, MmeAnneSalliou,débitante. 32. rue Daupbine, en craquactune allumelte, mit ie feu a une bouteille de ga-aêoüne, en partie cassée.Les flammessysnt atteint ses vélements, ellefut iégerement brülée a Ia mfin gauche. Toutdanger fut bieniét écarté, grdce a i'interventionde l'agent de police Ga ton Marical, du 2*arroo-dissement. et M.LouisChicot, domiciiié 92, rueFraucois-Maatline.

MA ï, ABIE BES FEWBItSVoits urinaires. Nouveau 60S

19, Rue Franklin, de 1 h. 1/2 è 3 heures

TBEITRESS GOHGERTSGr&nd- ThêMmLoalse

Mile Suzanne Cesbron a déj4 interprétêsur notre seèua ie röle de Louts8.Et|e y vibre avec uue remarquable inten-siié. La cbaleor euve.'oppante de sa voix, laviguenr de sa declamation, la justesse desoa j?u coutribuent 4 mettre en relief ie ta¬lent d'une belie et ardente artists dont lesoccès a rencontré bier, une fois da pins,son point culminant après ie grand air duqnatrième tableau. Elle i'a d'aiüeurs traduitavec une ampieur, une llamme et une deli¬catesse vraiment exprassives.M. Lafoma mostra des qnaiités personnelies dans sou interpretation du róie dapèro. II l'a chanté et joué avec uae soin iétéo'cffetqui attaint aisemont la note tragiqneet la souügne par sou naturel et la véritede son accent.M. Darmel, chaieurenx Jnlien ; MmeRi-cbardson, ons mère émouvante, les ciioeurs,l'orchestra de M. Mol), le corp.s de bailei, etaussi la vivante ct pittoresque mise eu scène,Out eu ieur part dans le irèa vif succès decette reprise.En ce qui concerne les petits róleset lacohétion discipiinée des ensembhs, c'est,4 nouveau, un tour de force qui a été hen-reusement accompli.

EikkméAnjourd'hui, 4 8 h. 1/2, Lakmt', avec M.Marceïin, ae l'Opéra-Comique ; Miie LinaDiisou.de ia Monnaie; M. La, kin, de l'O-péra.An 2« acte, grand ballet dansé par MileStaats, danseuse de l'Opéra et le corps deballet.L'orehestie sera dirigé par M. Moll, de laMonnaie.

On nous annonce ponr samedi et diman¬che prochain. 3 rsprésentations de 1,'En-iant ?»•» sJiasie, pantomime en 3 actes,musique de Wormser. avec la troupe quivient de la jouer 300 fois au His Majesty's deLondres.

Chez les Invalidesde Sain<e-A<Ire«se

Aujourd'hui, s 3 heures, en ia salie des Fè es,rue du Maneir,6, Saiate-Adresse, les sectionsd'sgréments des Invatides doone&t une grandefête dramatique ei musicale.Au programme : Beigque i9i7, du sergentJeaa Lassaux, L.valide, chevalier de l'Oette deLeopold et décoré de la eeoit de gesne,

Le prologue so passe daas un bureau du Minis¬tère its la guerre, an Havre ; le premier tableau,dans un canionnenteEi a i'arnère du froal beige;le deuxièiae, dans une commune de la Belgiquaenvahie.Geilepièce sera Interprétéo psr Ia Section drs-matiquo baD«ai.<e.La Chorale Qamande des Invalides eaécuterfides ebanls,Prix des ptaees : 2 fr , i fr. et SOcenf.Location, roe du Manoir,9, mardi 26öécemsre,de to a 42beures.Enirèe liitrc pour les miiitaires.

Folies-BergèreAujourd'hui mardi, Fê es de Noël, Bist:-née 4 2 b. 1/2, soïrét a 8 h. 1/2, triom-phe de la ISevsae ; A n du Éou, et dugrand ballet Christmas a Tipperary. dansdpar Mtss Ray Fern, les 6 Ugctles Girls ettoute la troupe.Location de 11 heures k midi et de i b. 1/24 5 beures.

A i'occasion de l'GEuvre da la Jouvnéades Artistes, ii sera procédé 4 ia veme daCasque in Phlu et da Chapeau américain, ai»profit des Yü-.lhrtls, Orphelins «t Mailles dela gnerre.

Scala du HavrejPont Notre Dame)

Du 29 D/cembr» at* J«» Janvier ivdusJLe Voyage Se M Perricheu

■ „ i.o FiibastierSJEiitant do Baijuume

Sons Ia direction de M.Pierre Kok, l'eicel-lente troupe de nos artistes havr. is donneraa la Scüa trois representations da VoyagedeM. Perrtehon,'.e chef-d'oeuvre tmpérissabie deLabiche et Martin. Cette exquise com édiesera donnés ië samedi 29, dimancbs 39 eblundi 31, eu soirée.Le ienderaain, 1«»janvier, en matinéc etsoirée, seront données deux représentaiioasconiposéês de PEnfant de Bapaumt. un acioen vers, de P erre Kok, et Le Fubmtier,3 actes ea vers, de Jean Ibcbegin, da i'Aca¬démie Fran$ use.Au 3«acte du Voyage deM Perrichon auralieu un intermède art stiqae, avec M. Cas-telly, l'exqois ténor, Miie Germaine Duvai et-M. Pierre K<k. r oèta et chansonnier trés ap-précié par les II»vrais.Les artistes, qui interorêteront 'ea cintfsneciscles seront : Mmes6. Duval, De Rustic,Nelly Fresnay, Forest, etc., et MM Rogeret,Üaiöert, Davernay, Beaulieu, Fresnay, Lussae,Mayran, etc. {Communique.)

Thê&tre-Girque OmniaCinéma Omnia-Pathé

C'est un programme merveilleex que laDirection du Tbéatre-Cirque présente eettesemsiue 4 sa lidèle et nombreus clientèle.Purmi ies beaux films qui ent défilé h ersoir sur i'écran, nous devons sigaaierLa Curie, l'nn des ouvrages ies pias connusd'Emüe Zoia.Ce chef-d'oeuvre da rnaitre transportd aucinema realise one proaesse de misa ea scè¬ne et d'interprétation.Hue artiste de talent, La Hespéria, dans leröle de Renée, femme de Saccard, rst absc-luracnt admirable, tant par sa beauté quepar i'aisance avec laquetle elle déploie sesqualités de fine comedienne. Tout ie mondecgud. it cette familie des Rougon-Macqaartque Zoia a rendu cèièbre en établbsant unarbre généaiogiqne, qui lui a foarni tantde sujets d'études.A tous ies points de vue cette oeuvre mé¬rite d'êire vue.Ii faut i'éliciier la direction de l'Omnia denous avoir réservé, 4 l'oecssion des fêtes dsN ël, cette primeur cinématographique.doofctous ies tableaux out été suivts avec un vitintérêt par tea spectaieurs.D'autres films vieuneat s'adjoiadra 4 cetteoeuvre. Citoi s : un fiim documentaire desplus joiis, Le Mont Saint Michel ; L'Ane recal¬citrant, dessins animés du plus comique e!~iet ; ies dernières Actuaiités de la Guerr®toujonrs appréciées ; L Hommeartificiel, qui *conwnue 4 piquer la curiosüé dn public.Les A>ts au Japon, nous moutrant l'ingé-niosite de ce peupie actif etlaborieux.Pour terminer, une scène comique, LaMar-mile norvigienne, fantaisic désopilante.Au cours <1 ce spectacle una quête a étéfaite au profit des artistes havrais victimesdu chdmage.

Aujeurd'hui mardi, matinee a 3 beures,soirée 4 8 b. 1/2, avec Ie trés joii program¬me comprenant : I»» Cus-éè, d'après leroman d'Emüe Zoia ; L'Ane recalcitrant ;L'Abbaye da Mont Saint-Michel, etc. Attrac¬tion sensaticnnelle i E'filomasi© Arli-j®«Se!, i'ênigmo du jour ???? ; Pathé-Journal et Dernières Actuaiités de la Guerre.Lccaiioa oaverte comma d'usage. La salieest cbauffae.

Select-PalaceAujourd'hui, matinée 4 3 heures et soirésa 8 h .1/2, continuation du magnifique pro¬gramma comprenant: f.e 'ffriemphv» diel'Egante (comédse dramatiquo en 4 par¬ties, mterpretée par Norma Tcümadge) ; Re-tioncemi&t ; Les grandes Villes de la Chine ;JosephGrand Couturier, Lesdernières actuaiitésde la Guerre cu jour le jour. Attraction ;Lapucci Duo (extraordinaires gyian&aies).Location ouverte.a

Aujourd'hui Jour de NoëlPROGRAMMESPECIfli -

AUfBOM'.lüu:deux Mutinies a 2 h. it a 4 h,et en Soiree d 8 h.

L'OïSEAU DE PROIEJoué par M"' Jans FABER,de la ComédieFransais»LE NOEL DU POSLU

ÖLYIPÏAPETIT -PÉ!I=LEDramecn t partiesDernierEpisodedaFIACRE N3 -13

14,rueEl-Laiue «'justice"CHARLOT, etc.

Aujourd'hui a I'occasiondesFêtes de Noël,2 Mat nóes, a 2 h. !}2et ir 5 h. et to soir ti 8 II.Proehatnement,entrte spécialepour le Cinéma

KURSAAL Cinéma22, rue cte Pari3"BI"T TTfiaTrtTV dram0M SlAPlVl seniimenial

LA REVANCHE d'aveuturesCHARL0TJ0UE CARMENune beure de fou-rire

Matineesi 2 h. i;2 et ü 5heures.LeSoira 8 heure»Succès saus pi-éeédeul

1»ft MAJESTISJoat* de ï4oël

DINBETRUFFÉI- PURËEMARRONOIE rótie h l'Anglaise

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Lê Petit Haws — Mardi2d Déeembre iOil

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BOULJD'ORAuj ourd'Hui

VOIRHOSÉTALAGES

Exposition

ÉTRENNESJOUETSPetlts MetafilesFDUMUHE8.LINSERIE.etc.UIMANCHEPROCHAIN

les Magasins

SERONT OUVERTStonte Isl |€>ni*siêe

§utktiL dss ScmstéiSociéïö SJatuelledePiévoyaiiee des Em¬ployés de Commficc. au siège social, 8, rueCsligny — Téiéphonen' 220 .Mercredi 50 courant, a 9 heures do solrs réacioBdu Conseil d'sdmiBis (ration.

«Burgos » (Scctélé de Seconrs Muiaels). —Réunion exiraordiu ire le jeudi 37 courant, a8 h. t/3 du soir. a i'Hötel de Ville, saile B.Prt'secee ob'igatoire de tous ies sociéiairesnon mobilisés. Les families des mobüiséa sonttenues d'assisier a la réunion ou de so faire re-jprésenler.©rdre du jour : PMeraeat des eclissliocs. Assu¬rance pour i'asnée 1918.

€'èiaU la première fois que le PLG preaail parta nne reaaontre efflciello et les résuftals jout leplus grand bonneur aua Jeunes éqnipiers qui sa-rent défendre si valllamment les eouieurs deleur «lob.Ge fat Cbsuviu, du PLC, qui se tlassa premiersur les S3 coureurs qui jtrirenl le départ el sousrrirée eu belle forms fut saluée friomptaale-roent.Les deus doyens PLU et DBG avaieut réunisdes adversaires nonsbreux et redoulables dont lecoureur Bameury du PLU qui mens la course(ollé par CbauTtn ; celui ei uÉanmolus réussit alui ravir la première ptsee.G'est un brillant debut doul on peut félieilertous les jeunes coureurs du PL6.

Association Sténograpiiiquc Unitaire.IGroupe du Havre!.— Examens du 58 novembre4917. Ont subi avee suceès les épreuves :Du degrê eommerval. — ii. Hervé Debliquy ;Blies Suzannes Lc Breton, Suzanne Duval, Mar-lb.- Delauney.Dmdegri pnt'que élémentaire. — Miles Andrêe«oüfreviile, Yvonne Bettenceurt, Mms BeniseDodiilon.Du degri (Tiéorique.—M. André Amand, MilesderccBine Gèuard, Thèrèse Gaillot, YvoDce Bo-hser, B&ymonde Bécue, Baymonde Bermeat,Louise Auger, Gisèie Cbaslin, Madeiéine Hocb,Marlbo Vastier. Cécile Lasire, Augusiine Le Gam,JJarie Gautler, Georgeüe «érieult, Clara Mosho-Witeh, Andrér Gossciin, Antoinette Mallo, Ger-maine Prioull, Alexandrine David, Rosalie DeScsic.

§ulkiiM éis <§p@stiFootball Atsselatian

draiid Tonrnoi International de KoelAu profit des prisonniers do guerre en AllemagneHaiDsur F C bat G&rnison Beige du HavreLa seconde journée du grand tonrnoi interna¬tional dc Ni.cl a remporlè auprès de nes aliiésanglais et beiges le succes qu'elle méritsit.Malgré te terrain dèfavorabie, la rencontre qnlopposait le « Haifleur FC» aux Beiges du Havrea èté faroucbement d.sputée et n'a été remporiéepar les premiers nommés qu'après une lutte ser-rée de tous I s instsnls.A la mi-terops, le score n'élait que de 0 dO etles Anglais du. ent i xhiser lenr merveilienx jeude passes a ras de terre qui leur a valu les vic-toires sensationnelles quits ont aequ.s depnisleur séjour en notre ville, La garnison beige ré-sista superbt ment mals la supériorilé de classedes professionneis les obligea a succomber psr4 buts a 0.Cette sprès-midi, a 2 beures prócisesjur le ter-Kin du H. A. C, 30, rue de la Gavée-Verte :Finale du Touruoi International da NoëïEquipeNationale Beige centre Harfleur F. C.C'est cette après midi que se disputera la finaledu Tournoi international de Noël. Qui l'enapor-tera 1 Le jeu exUêmement rapide et puissant desrude» joueurs flamandseu la merveilleuse linessedes professionneis.Eu lout cas, le match sera nne exhibition defootball comma on n'en a jamais cn notre cité.Aussi spoilsmen el profanes du football assiste¬ren! a cette partie qui réunira ioutes les quaütésqu'il est po.-sible de dêsirer.Une superbe coupe et des médailles offertes parSe gouvernement beige sont l'enjeu de ce me-gmiique tournoi.

Ooa» CteundvyPatronage L.ïqne de Greville.— Bimancbe dev-mpr, la j<unc équipe de cross particioa a t'epreu-vedu challenge Marc Dreyfus,

TRIBUNAUXTribimalGorreetioaaclda HavreAudiencedu 24Béeembrei9i7PrésidencedeM.llLNiUEV,jugeaa siège

DESVQLEUSESMarie Delatosse, dite Lainet, 33 ans, joop-naiière, 44, rue des Ilemparts, estuue singu-iière voisine. Ayant emprtmté uil baquet èM. Risüa, elle aha le veadre chez nn brocan-teur de ia place de la Gendarmerie ; d'autrepart, elie ent, il y a queiques jours, la maa-valse Idéé tfescameter des taies d'oreiPer,chemises, draps et autres objets de lingerierppartenant d M Letanneur, domicilie an43, de ia rue des Remparts, qui évaltté soapréjudice a 350 francs.Pour ce double méfait, la filte Delatossepassera 4 mois en prison.

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Depnis queiques mois, Mme F. Fiévet re-maiqoait qu'ou lui voiait avec beaucoup dediscretion des couvertures, dentelles, ehe-mi es, cois, objets divers, dans plusieurspiècps de sa maison, située47, rue dn Havre,a Sainie-Adresse.Una enquête de la gendarmerie révé'abieniót que ces disparilions étaient le faitd'uao personna qui pon valt agir trés facile-iHent :"ia femme de cbaoibre de la maisoa,Amélie Garron, 31 ans.Cette ifidfisicate domestiqus ne coraparaitpas et sen domicile est incoonu. Eile estcondsmnéa è tröis mois et un jour d'empri-sonaemenl ponr des vols sncc ssifs, qui ontcausó un prejudice de 300 francs environ.

UNBE/iU-FRÈBEiHDÉSIRABLEVrécéd mnsent condamné, par défaut, èun mois de prison peur coups et biessares,Louis Dclarue, ügê de 29 ans, qui se présentedans ie simp e uniforme des détenus, estinculpé d'avoir, le 26 novembre, péuétréchcz son beau f- ére M. Riiiard, rue Ber'he-lot, ... en passant par une fenètre, et prisnn accordéon et une serviette. Ce vol estpins origitiél que grave — nuts ii a été pré-cédé de piusieiirs tentatives dn Biêma gen¬re en famiüé 8Dans la pensee de son auteur, ca n'cstrcême pas un délit, pnisque Deiarue pró-tend qu'il ne peut y avoir de vol entre frèrt-set sceurs. Le tribunal, n'admettant pointcette nersveüe interprétat'on de Iq loi, con-damne l'ingénienx et malbonnêté parent ^15 jours de prison.

CHSRRETiERINDÊÜCJTLe 11 décembre, vers eiuq beares du soir,on constats, a l'one des pos tes des Trólile-ries, qo'im tomberean conduit par le char-retier Lefebvre emportait des moreeaax decuivre soustraüs dans l'un des ateliers et va-iant tins vingtaine de francs.Des furveiüants de i'usine et des gendar¬mes deGraville viennent préciser iescircons-tances de celte découverte.Qaarstan charrs-tier, ïélémaque Lefebvre, ögé de 52 ans, do-miciité cité Chauvin, ii ailirme avec énergieque les fameus moreeaux de cuivre ont étéplscés daus son tomberean par de facétieusMarocains SGr'.te hardie défense ne l'erapêche pasd'èire condamné a 10 jours de prison.

IUTRES C0SDSSIHST10BSLe tribunal prononce encore les peiisessiïivantcs :Un ir.ois de prison, Pierre Gërard, 44 ans,jonrnaüer, 53, nie Francois-Mazeiir.e, déjécondamné trois fois, pour voi de boites deconserves sous ie hangar 1.— 40 jours, Henri Gosnean, 42 ans, jour-nalier, 6, roe dn Docteur Belot, qoi a sous-trait du saucissoa et une boite de lalt coo-densé sous le hangar ï et a été arrêté parMM. Au bin frères.— 100 francs d'amende, un cultivateur deB'éviRp, auquelxin reproche d'avoir monilléune certaine quai.tité de kit.

TIRAGE8 FINANCIERSDa 93 Sécsmbro 191V

Crédit Foseler de FraoeeObligations eommmales 1892

Le Bumére 104.448 est remboursé par 100.009francs,Le numéro 130.808 e3t remboursé par 30.000francs.Les 2 numéros suivants sont remboursds eha-cun par 10.000 francs :

418.98ö | ITO.973Les 4 numéros suivants sont remboursês cha-cua par 8,000 francs :

190.624| 291.4201 329.858| 482.431Les 30 numéros suivants sont remboursês cha-cun par t.OOOfrancs :22.82553.94561.83281.93996.890102.648

108.198 503.789 308.5541!8.337 818.932 358.387537.724 256.772 ,57.505150.050 260.205 362.292571.877 283.432 386.485173.030 299.9S7 420.542

150.253488.8684ÖS.72Ö468928496.862497.407

Feuilleton dn PETIT I1AVRE

TIHHli tiiniGrauéRomanssnsat'onne!

Par Georges 34ff^.Lrj.A.G-TTE

—Bon!voilé que vous retombea dansvos laimoiements! Dites-vousque les cir-«onstancesne sontpas les mêmes, et n'enparionsplus..Notrepersonnelest au com-plel, et, satisfaitsdenosserviteurs,il m'estimpossiblede vous emrnener.Du reste jene saurais laisser le chétcaudansdesmeil-leurs mainsque les vótres. . v Et inainte-Bantconduisez-moia machambre.Si vingtobjectionsse heurtaient encoredansIecerveaude ia paysanne.pas une neJui vint aux lèvres.Disposéea tont, avant l'arrivée de M.Brunairc, pour défendre l'enfant qu'onvoulait lui arracher. elle se sentait sanslorec, a présentcontrel'arrêt cruel.Ledéchirementde son cceurne comptaitpas,n avait pasun seul instant compté.G'élaitpour Yvonnequ'elle redoutait laséparalion, l'absence, le changement devie ; pourYvonnequi, au premier abord,Hiontrait envers cet homme, désormaisson pèrc devaatla loi uneantipathiesingu¬liere.Et avecsonépaisbon sens, elle trouvaitlouche cetle antipathie,dont elle se ser-vait poujriaDt,espéraat q«e .M Bruaaire,

devantla résislance de 'sa pupille, la luilaisserait.Oui, elle était prête a tout pour la dé¬fendre.Et d'un seul coup,son courage tombait,elle était vaincuc.11n'yavaitqu'unmaitre : le tuteur.Protestations,prières, menaces,tout se-rait vain.Onn'yprendraitmême pas garde.Sansmotdire, elle alluma une chandelleet, prócédantM.Brunaire,monla le largeesealier, a la rainpe massive, qui menaitaux étagessupérieurs.Au bout de cinq minutes, quand elleredescendit, elle retrouva prés d'Yvonneun jeune et beaugars de dix-huit ans en¬viron, portantle costume de garde chasse.II tenait a la mainune demi-douzainedegrives entiléespar le bee a une ficelle, et,le visagebouleversé,écoutaitparler la jeu¬ne fille, lui racontant,a travers ses larmes,l'arrivée de son onclequi voulait l'emme-neraveclui.En la voyant,Ie jeune homme jeta lesoiseauxsur la table.•»-Voila,MadameFlorence, dit—il, MileYvonneaime les grives,et je lui en apoor-tais. . .Mais,est-ccvrai ce qu'elle me dit...Elle va partir ?. . .Florencetombasur une chaise, trop ac-cabléepour répondre.—Est-ce vrai, répéta l'adolescent, pfi-lissant plus fort devant cette attitude,qui équivalait Al'aflirmation d'une tristeréaiité.—Cen'est que trop vrai, mon pauvreMariqs,et sansmoi, bien mieax . . Onne

Obiiga ions [onetires 1899Le numéro 249,890 est rembomsé psi 106,08»frases.Le numéro 313.339 est rembcarsé par 25,060francs.Le numéro 295,631 est remboursé par 16,006frsaes.Les 8 numéros suivants sont remboursês eba-•un par g.ooo francs :

220.370 | 242.989 | 280.019Les 86 numéros suivants sont remboarsês Cha¬con par 1,000 it. :9 47315.72720 59035.41438.6,-.653,66100.26670.59394.72490.519

117.387 231.132 326.498433.699 559.389 349.245472.380 274.020 330.222573.337 282.374 351.468480.1:23884.493 356.53S588.2!4 2)4.123 362.366189.280 301.383 335.325498.570 363.073 412.671254.14) 303.S93 415.017218.009 324.678 447.385

424.04442Ö.598442.420442.810*40.308*5737316:.44947!.46»477.244499.032

gemmmak} 1906Le numéro 989,373 est remboursé par 206,003francs.Le nnaaSro 970.348 est remboursé par 28.080francsLes 8 numéros suivants sont remboursês cha-can par 5,000 frases :163.333 j 377.631 i 795.334 t 1.103.030339.537 i 557.530 f 994.888 I 1.102.401Les too numéros suivants sent remboursês cha-eua par 1,000 fraaes :10.23710.3031082221.54821.9862851437.38037.54341.56862.12459.97971.86382.550'94.6!»123.452143.931453.432160.186176.379179.671

193.079 430.608 603.186204.200 430741 632.081220.761 435.653 643824226.632 46a.7ii5660.896243.661 *80.22! 059.100244381 482.444 683.7432Ö6.675 494.573 687.036260.458 *98.488 709.016272.581 507.551 736.780316.058 517.332 760177340.127 521.607 70!.937346.788 023.635 772.577336.980 526.035 815967360.729 538.138 851.722366664 548.388 853.589390.254 549.630 871.428396.672 519.854 891.005402.780 550.309 904.839408.875 682.827 941.370411.046 593.810 913,903

917.143917.642956.790958,045958.243976.061982902

1.002.0221.016.3991.0174621.042.7141.659.2981.07685Ü1.077.8224.1021261 108.0741.1399281,139.9941.170.8811.136.01*

Comimnales 1912Le numéro 398,395 est remboursé par 100,080Iranes.Le numéro 1,385,323 est rerabouraê par 10,906francs.Les 12 numéros suivants sont rembearsês cba-cui) par 1,000 francs :6 261 | 490.683 I 810.708 I 1.455.10179.712 693 962 f 1.217.662 } 4.680.984360.574 I 717.057 } 1.349.003 | 1:934.534100 numéros gagaeut cbacuu 560 francs. 1

IliiRIIllBESIQIILBSanvic

Cartes de suere pour !9!8.~ La distribution 0escaries do suere. sur remise do la carte 1917, serafaite comuie suit, a Is Hairie, bureau des laisstz-passer, et donnera lieu a uao perception de discentimes (so munir do raoncaie) :Gartes de une personne : Jeudi 27 déeeinbrc, de9 heures a tl h. 1/2 ;Carles de 2 personues ; Jeudi 27 décembre, doI b . 5/2 a 5 heures ;Carles d e 3 pcrsonnes : Veadredi 28 décembre,de 9 beures a 11 h. 4/2 ;Cartes de 4 personnes : Vendredi 28 décembre,de 1 h. 1/2 a 5 beures ;Cartes de 3 personnes : Samedi 29 décembre,dc 9 heures a 11h. 1/2 ;Csries de 8 personnes et plus : Samedi 29 dé¬cembre, de 1 h. 5/2 a 5 heures.Lrs carles qui n'auront pas éiö réclaméos dansi'ordre indiqué no seront distribuêes qu'en jan¬vier, a uno date qui sera indiquêe cn temps utile.Commission scolaire. — La Commission soolsiremuuicipaie s'esi reunie a la Mairie, diinaache der¬nier, a 9 b. 1/2 du maGc. *Etaient presenis : MM. Alles Martin, adjoint;Carbonöier et Descbamps.Dix-hnit chefs de fasiitie avaientétê convoqués.Neuf ontpréseuté des justifications motivées desabsences de leurs enfants, six ont été l'objet d'aperéprimande et ia Commission s prononcó contreles trois autres la peine da l'affichsge.Declarationsurgsntss. — II est reppelé aux pos-sesseurs de cbevaux. jumerts, inuiets, automobi¬les, Kiütocycb ti.es, pigeons voysgeurs et cbiens,qu'ils doifent faire a ia Malrie les dêeiarationaprescrites, avaat le 31 décembre.

Blévllie

Carnets de sacre pour 1918. — Les nouvellascartes tie sucre s roul d<itvrécs Ie (limarebe 36décembre procbain, de 8 heures a 12 heures.Les intéressés sont priés d'être bien exacts eêd'apporter la carte de sucre déilvrée en 4917.

Fontatne-ia-SiaHetObsèques. — Lusdi matin, ont eu lieu en prê-senC'. u'ijne nombrcuse assistance les obsèquesde Kmc Pierre Paillette, veuve du regretté PierrePaillette, qui fut maire de Fontaine-iu-Matiet etconseiiler o'crrondissemenS.Le deuil était conduit par les fils el gendres dela défunte : MM Pierre Paillette : Louis PaiUeile,adjoint au maire de Mcntmlliers ; M. i'abbé Ro¬bert Paillette, professeur a l'lnstilulion Join i.am-bert ; MM.Marcel Paillette, Frédéric Polet, BenéAuvray, Vicior Lem.Hslre, et Paul Boclanger.Derrière cette nombreuse familie avaient prisplace MM. Georges Anccl, député ; Le Garpenlier,ancien maire de Mcntivilliers ; Lc Buucber, ad-ioint ; Capeile el Le Coq. conseiilers municipaux ;ie docteur Ducastel ; lules Paületic, maire dei;Fo: taine-ia-Mallet ; Eude, adjoint ; Pierre Gotinou,maire d'Octevi'Ic-snr-Mer ; Ternon, maire «'Epon-viile : M, l'aboê Gailiardon, superieur de l'lnstitu-tion join Lambert ; M. i'abbé Voiment, doy- n deMop ivilliers ; M. I'abbé Auvray. curé deSaint-Léon ; M. I'abbé Viel, curé d'Oaleville-sur-Mer ;M. I'abbé Laquèvre, curé de Saint-Lauren t-de-Brèvedent, et M. i'abbé Bregeault, curé de Hou el-les etdesservant do F-.ntaine.La levée du corps fut faite par M. I'abbé Gailiar¬don et la messe a été eélébree pa? M, I'abbé Ro¬bert Paillette.L'absouie fut donnés par M. to doyen de Monti-vitliers. ami de la familie. Puis M. i'abbé It egeault a temt a remercier au nom de la familie la

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Da 24 Décembre. — Lionel PATRV, boulevardAmiral-Mouchez, 173 ; Marcelta GREN1ER. rue daLycée, 65 ; Louise LUCAS, rue Tureune. 26 ;Léone BARON, rue Lefèvreviile, 31 ; AlexandreVADCHEL, rue des Fossés, 22 ; Adolpbe DESTRIGKEU,rue Escarpée, 8.

DECËSDu 24 déeembrp. — Pierre ANNON,76 ans, gar-qon do recettes, rue Bougainville, 60 ; RaoalBELLENGEft. 87 ans, renlier, rue da Lycée, 14 ;Henriette MONT veuva THEMEREU 54 ans, ssnsprofession, rue Racine, 4 ; Maria DUFLOT,veuveLECLERCQ, 68 ans, ssns profession, rue de Zu¬rich, 18 ; Anns LABBÉ, veuve BOÜB1NON,87 ans,sans profession, rue du Grand-Croissant, 70 ; Geneviève MORIN.It ans, rue Hélène. lot ; Stepha¬nie DONNÉ-A-DIEU, veuve RENAULT, 58 SES,sans profession, Hospice Gènérai.

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IR. et IR" Charles BRANDSIRE.ses père etmère ; IH'U Adrienne BRANDSIRE,sa «enr ;NI * VeuoeLion BRANüSlRE,Af" Veuoe EdouardBLOUDEL,ses era d mères ; IR. ft IR"' FernandBHUNEFft leurs Enfants; L-s Families BRAND-SlöE BL0NDEL,DELAUNE, AUBERY,BRAULTetles Amis pneut leurs amk i toomiaissances devouioir bien assister aux convoi, service etinhumation deMademoiselle ffiarthe 6RANDSIREdécédée Ie 23 décembre 1917, dans sa is» an-née.Qui auront lieu le jeudi 27 courant, è neufbeures et demie du matin, en l'égiise de Moa-tiviiiiers, sa paroisse.On se réunira au domicile mortuaire, 7, ruede la Répubiique, a Momiviliiers.Le présent avis tiendra lieu de lettresd'inviiation.Train pari nt du Havre a 7 h. 51.

, BELLENGER,née LECOBE; Hi" E.F. BELLENGER; M" charies LECG6E; M«>Au-^"r'lPiFJÏE et ses enfants ; tl»* StephanieSELLENSER;.IS.Ernest SELLENSERet sesen-tunls ; m. et Hl" Carles LEN0BLEet leurs en-lants'IR etIR" Emile LENQBLEet leurs enfanis:f" Henri BERTHELOTet ses Ris : êt. et Ai-Emile TIRABD et leur Ris; hl ét M- LouisPERBR/X; Kt—René PERBRiXet ses enfants ;Les fain lies PITAlN, BELLENEER,FLAGBLLETetLEHÊRICY.Ont ia douleur de vous faire part de la perlecruelle qu'ils viennent d'óprcuver en la per¬ser,ne de

SSons'eupRaou! BELLENGERleur cpoux, beau-frére, oncle, grand'occle etcousin, decédé le 23 décembre 19)7. a quatrebeures du soir. deus sa 58" année, muniies sacraments de l'Egiise.Et vous prient de bien vouioir assister a sesconvoi, service el inhumation, qui aurontlieu le jeudi 27 courant, a neuf hemes etdemie du matin, en l'égiise Saint-Miche), saparoisse.Oa se réunira au domicile mortuaire, ruedu Lycée, 14.

Pfiez Biea pour fipss de s«s kmt !II ne sera pas envoy é de lettres d'in-vitation, Ie présent av:s en tenant lieu.

&" oeuee REV/LLON; les Families REVILLOHBOUDSOm/ER, DELiOT, LEM/NOUX,BAÜTIEH,8AUBET, LALLEiïANO,LEBIBOT, prienl leursamis et conu.nssanoes de vouioir bien assis¬ter aux convoi, service et inhumation deMönsleup Augusie RÉVIlLONCordonnier. 115, rue MieheHt

dóefdé le 22 décembre, dans sa 74» année,muni des Sacrements de l'Egüse.Qui auront iieu le mere edi 2© décembre, abuit heures et demie du matin, a l'ilêpitalGénéral.Le présent avis tiendra lieu de lettresd'invltation.

Vous éics priê de bien vouioir assister auxconvoi, service el inhumation de

SVlonsisuP Isidore FRÉBGURQdécédé le 24 décembre 5917,dans sa 67*anBée,muni des sacrements de l'égiise,Qui auront iieu Ie jeudi 27 courant, ètress heures de I'spres-iaidi, ©a i'HöpiiatPasteur. fDa la pari de :K- FREaqURG,sa veuve, ses enfsnts, et teseutres membres de la familie.Le préaent avis tieudra lien de lettresu in-sstation. 5 |2383z

AS.Beorges HANND; AS.et M- A. HANNO:teute Safamilie et les Amis,Rcmerciectles personnes qui ont bien vouluassister aux coD?oi, service et iuhuuiatioQ deMonsieur Juies HANNO

M—eeuseANNON,s-m épouse ; SS. et 91—Alexandre LESE/GNEHRet leurs Enfants ; SS"*eeuoeVictor AUDEGONDei ses Enfants : S3"*oeueeJulesANNON. Al et AS—HEUOEet leursEnfants , M SERVAISetsen Fiis ;LesFamiliesANNON.LESE/BNEVR,AUDEBONO,HEUOE, SERVAIS, MARY,Ont ti Couleur de vous faire part de la poriecrueile qu'ils viennent d'éprouver eu Ia per-sonne deMonsieur Léort ANNON

Girgon te recette, Retraite ■« Crédit Lystinaisdécédé le 24 décembre 5917, a 8 heures duma ia, dans sa 17' année, muni des sacre-menis de l'égiise,Et vous prieel de bien vontclr assisiera sesccsvoi, service et iohumatiOD. qui auront lieule mercredi 26 courant, a trois heures eiquart du soir, en l'égiise Sainte-Marie, sa paroisse.On se réunira au domicile mortuaire, 60, racBougainville.

FrlsiBiasisariimti it ssaia lII ne se?a pas envoyó de lettres ti'invitation. le présent avis en tenant lieu

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rf'/i H". ^ierre PAILLETTEet leurs Enfants ;U. FtédénePOLETet Madame,nie PAILLETTE,leurs Pntents et PetiteFills ; IR. et M- LouisWf-Mlli et leur Enfants; Monsieur TAbbePAILLETTE (ie i'In-ipulion Joiiin-Lsmb rt ;AS et AS—Marcel PAILLETTEet leurs Enfanis ;IR. RenéAUVRAVet Madame,néePAILLETTEetleu s Enfants; M. Victor LEMAISTRfet Madame,néePAILLETTEet leurs Enfants; Monsi un PaulBOULANBERet Madame,néePAILLETTEet leursEnfants•;Les Famiies TETEP.EL,LECOMTE, PETIT,BAHVILLECUQUEMELLP EOUNOU.LIOTBEFFHAY.HERAULT,PAILLETTE,LEM.4IS7RE,POLETet les'autres membresdela Familie,Reinercii nt les personnes qui ent bien vcuiuassisier aux convoi, service et inhumation deMadame Veuve Pierre PAILLETTE

SJée Améiie LECOMTE

AS.et M- RenéHOUDET\ M. et M— RobertHOUDET M»" Charlotte ct Marie HOUDET; ettouts la Familie,Bemere eaf les personnes qui ont bien vo;i nassister aux convoi, service et inhumation de

MadameVeuveLouis HOUDETNée Caroline BERTRON de la PIGNERIE

HEPATIQÜEStous les 2 ou 3 joursun Grain de Valsau repas du soir régu -la rise les fonetionsdigestives.8LËKMHHGÉESIlTliBIANCLe e f.F.BtANC.Pl»-»t KM<e9NME«UntesPbarrcavicïv

meveul pas : ie ne serais bonne a rien la-bas !— Sans vous 7 ee n'est pas vrai, cen'est paspossible.. , Quefera Yvonnesansvous ?Lajeune fillequi s'asseyait sur les ge-nouxde sa nourriee. l'étreignit avecun dé-sespoirtoujoursmêléde terreur.— Oui, qu'est-ce que je ferai touteseuie, sanstoi.,. je partirai si tu viens,mais toute seuie, non ! non ! non !— Allons, sois raisonnable, ma fille,ille faut.— Je ne veuxpas. . . Oh I papa! papa !oü est-ii, il me defendrait.. .— II est ia-haut, ton père, au ciel...il te voit, et il veut que tu obéissesk tononeie.— 11est méchant,mon oneie, tu me l'asdit. . .

bon.J'ai eu tort, il i'aime, il est trés

Oh ! non, sesyeux sont méchants.. .ils me fontpeur, ses yeux !— C'est pareeque tu as fait l'entètée,qu'il prendun air sévère ; écoutes-le,soisbonneet gentille avec lui comme tu l'esavecnous.il sera bon pour toi.— Non,dit Yvonne,en s'éeartant, il nesera jatnais bon. . . et j'aimerais mieuxmejeter dans le puits que dele suivre.Le grand oeil doux de l'enfantbrillait,empreintd'une telle iésolution,queMariuaet Florencefrissonnèrent.— Vousdites de vilaineschoses,Yvon¬ne, fit Marias. C'est trés mal de parlei*ainsi.Unpasretentit tont 4 coupsur les dallessouoresdu vestibule.

— Le voiia ! exclama-t-elieen gagnantson refuge.Florence sortit a la hfite,afin d'intro-duire le nouveau maitre de Beauregarddans la salie è manger.Lorsqu'ellerevint è la cuisine, les deuxjeunes gensne s'y trouvaient plus.En vain, durant plus de deux heures, 0»cherchaYvonne.Le chfiteau fut visité du haut en bas, Iepare explorédaDStoute sonétendue.Onalia voir au puits, mais. fermé parune trappe dont le jardinier gardait tou¬jours la cief,il nefailaitpasadmettrequ'unaccidentpftt être arrivé de ce cóté.Florence poussait des gémissements afendrel'fime.Bertrands'arrachait les cbeveux.M. Brunaire finit par se mettre è table,et après avoirdonné l'ordre qu'on le ser-vit :— Si demain,a dix heures, dit-il è Ianourriee, froidement, sans colère appa-rentè, ma nièce n'est pas prète a partir,vouset Bertrand quitterez immédiatementBeauregard,je ferme les portes.La paysanneessayade protester.— Plus un mot, reprit-iJ,je ne snis pasdupe de voire inquietude, vous savez oüest Yvonne,et vous savez aussi queje neplaisantepas è vous d'agir en consé-quence.Le lendemain, è dix heures moins unquart, EdmondBrunairese montraitsur leperron. La voiture, qui l'amenaitla veille,stationnait devant la grille, mais la courétait vide.Rcbroussantehemin,i! entra dans la cui¬sine, oüFlorenceaüait et venait.

— Monsieurne prend rien avant de par¬tir 1 demanda-t-elie d'une voix dolentesans le regarder.— Oüest Yvonne7— Ah!Monsieur,Ie bonDienle sail !.J'ai passéune nuit è prier et a pleurer pourque nous la retrouvions, et Bertrand lacherchede touseótés.— Parfait1 je pars pour Tours; avantdeuxheures,la police sera ici, et si, pourle coup,vousne.me donnezpas manièce,je ne me contcnterai pas de chasser,maisje vous ferai arrèter sous l'inculpationdeséquestration.— La police !. . . m'arrêter. . . répéta lanourriee, a son tour, domptéepar la peur.— Je lc répète, avant deux heures, casera fait.— Ceserait une bien mauvaiseactioD,ear si je savaisoüest la petite. . .M. Brunairefit brusquement volte-face.— Je courrais la chercher la première,gérnit Florenceen le suivant.Le tuteur descendait les marchesduperron, raide, sans se retourner.Ëile s'accrochades deux mains au paude sonpardessus.— Monsieur, je vousen prie, écontez-moi,nousn'avonspas encore été chez lesLovier, a la maison du gprde-chasseducomtede Guibel; c'est la peut-êtrequ'ellese cache.M.Brunaires'arrêta.—- Cettemaisonest-elleéloignée7— Del'autre cóté de la colline, tontAfait dans ie boutdu bois.— Je vois,je suis passé devant bier. . .Placezdans ia voiture les effetsde voyaged'Yvonne; si elk y est je l'enkve tout de

suite. Inutile de prolonger céftccomédie;sinon. . .Chancelante,la bonne femme s'enfon<;asous le vestibule.Eilemit prés d'un quart d'heure a repa-raltre.M.Brunairel'attendait deboutprés de laberline,— Heureusement,flt-il avec un sourirefroiden consultant sa montre, heureuse¬mentque j'ai prismes précautions en fai-sant venir le cocherdeuxheuresa J'avance,sans quoi nous manquerions le train.,.Allons,montez; en cinqminutesnous se-rons ó la maisondu garde chasse.Et poussant Florence,qui s'affaissasurles coussins, il enjamba derrière elle lemarchcjpied,tout en indiquant au cocherl'endroit oü il devaits'arrèter.Touteblanche,sur la lisière du boisdé-pouiilé, se dressail Ia maisond'ArthurLo¬vier, mort l'année précédente, après untrés longservicechez lc comtede Guibel,dontle chflteause trouvaitdistant de sixkiiomètresduchateaudeBeauregard,Marius,son fiis, qui lui avait succédédans ses functions,habitaitia avec samère.LesLovierpassaient dans le pays pourdes gens honnêtes, ó la tête d'un petitbien qui reviendrait è Marius,leur seulenfant,—bien acquis par touteune vie detravail.Oncilait le jeune hommecommele mo-dèle desfils, è causede cela surtout qu'ilpréférait, afin de ne pas abandouner samère,courir ainsi les bois que de suivreè la ville, oü son édneation soignée luipermettait de tenir sa place, une autrecarrière. (A Smre).

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Pour prem ire insertion,(2339) DES HAYES.

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83. LEGROS, commercant, demeuraot anHavre, rue Boovoisin, n» 4. a psr acte s. s. p.,vendu a une personne y dénouimée. son fondsde commerce ü'Epieerie 'lUsrcerie-Débit et Vente Aomporter qu'it eimoiie a I'adiesse ci dessus.prise de possession !c 6 janvier 1918 etle paie-ment aus conditions énoucées audit acte.Election au domicile du vendeur 4, rite Bon-voisin, Le Havre. 25d.4j.(2364r)

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Cessionde Fonds(iet Avis)Suivaut acte s s. p en dale du 22 décembre1917, M. Ernest FÖ15ET aitié, Clltreprenmir decouvertures, piomberie et fumisterie au tftvre,rue de la 1! die, n* 38, a cédé a M. YvesItOW, son contremsttre, demeurant «u mèmelieu,le fonds de commerce de Fumisterie, Fblsrie,Piomberie et Coaoertures qu'ii exyloite a l'sdresse•uaimtiquee rue no In Halle, n* 38. avec prise dopossession iixèe au 25 décembre 1917.Les oppositions, s'il y a lieu, seront regues auplus tsrd dans les dix jours de la 2* insertian, audomicrte élu en l'étude de SI' Potel .

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kmmmJidieiaifesEtude de M° Pierre LEP ANY,uvuuènu Havre, Hi, boule¬vard de Strasbourg .Assistance judiciaire.— Bécisiondu sept octobre mil neuf centseize.DIVORCE

D'un jugement contradietoire-ment rendu par la premièrech# mbre du Tribunal civil du Ha¬vre, en daie du vingi-deux juinmil neuf cent dix-sept:euregislré,signitié et transcrit.En la cause d'entre : MonsieurHenri lemonnier, domicilie ruHavre, rue Dazan, tl, actueiie-nient mobilise a Cherbourg, sur

le chaland Notre-Dam-dcla-Garde.

D'une part.Et Madame Ilecrietle le, «kil¬le, épouse de Monsieur HenriLemonnier, sus-romaié, avec ls-quel elle est domiciltée de droit,rue Kazan, ii.

D'autre part,H appert :Que Te divorce a élé prononcéd'entre les époux Lemon n rr-Le-meille. aux torts et griefs deMadame Lemeille.Pour eatrait certifié conformepar M' Lepany, avoué, ayani oc-cupö dans I'instance pour Mon¬sieur Lemonnier, tedit si" Lepany,suppléé par son conffèïe M«fac-quot.Havre, Ie dix-huit décembremil neuf cent dix-sept.

Signé: JACQUOT.

Etude de M' IE PANT, avoué,d meur int au Havre, boule¬vard is Strasbourg-, it' ill.Assistance judiciaire.— Decisiondu trois fevrier mil neuf centdix-sept.DIVORCE

D'un jugemeq} rendu par dé»fsu', par la premiere chambredu Tribuual civil du Havre, laquinze juin mil neuf cent dix-sept, enregistré signifle et trans¬crit,En la cause d'entre : MonsieurReué - Georges - Marcel uoaau-«nol, demeurant au Hsvre, 59,rue Thiers, actueiiemer.t mobUlisé ail 329' régiment (Finfante-rie, renone-int a {'exception damobius&tioa, conformement a litloi flu 30 mars I9i6,

D'une part,Et : Madame Gi*rmair,e-Hoar.rielte Oeiavie mlkie, épouse daMonsieur Kossignol, susoommé,av.'C iequcl elle est domiciliéOdo droit au Havre. 89 rueTbierSh

D'auhe part.* H gbeert que le divorce *a é(Aprononcé avec toutes sui'ea eteffets de droit, d'entre les époi*Rossignol-Marie, aux torts etgriefs de Madame Marie,Pour extrait certiiie conformepir M* Lépany, avoué, aysntoccupódans i'instance poifr Mon¬sieur Rossignol, ledit M«Lépany,suppléé par son confrère M' Jae-q not.Havre, Ie dix-neuf décembramil neuf cent dix-sept.

Signé : JACQUOT.

Havre — imprimerie au journal Le Havre, 36. rue Fonieneile.

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