C!ALLSTE -...

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ADMINISTRATION RÉDACTION 38, Ntle Noquelatne Ukourz Le32.0.2-00 43 afatiecirsuesuirg s main I ss 5 tr, IO fr. 205e. Êtreetu 95, 18 Ir. 365. ÉDITIONS 11É61011A1FS ri aee 1,01.gae rrev. alors que, plus qu'aucun autre pays, la France a besoin, pour hâter sa défi- lent., de ne négliger aucune des for- tes d'opinion acquises à la défense du boit, que le socialisme seul peut éveil- ler dans tous les pays ! Oui, lourde faute, dont la France troll souffrir et que, pour cela seule' Sent,notre vote n'a pas consenti à ap- freiner ni à exeusér. Meuglement coupable d'un gouver- ,,Ment qui se laisse persuader que la ',Pendre des représentants des prolé- larials socialistes discutant des candi' 110tls d'une paix humaine ,,, constl- "0 pas un danger il ne le pense tuais une atteinte à son autorité. ore.] pitoyable, die partis qui ne le:sluprenaent rien aux événements qui depassent et les entraînent, et qui Lfcarent devant l'influence, que ces ras apparierai aux déments les agissants de la démocratie, a la 'Oie socialiste universelle rli monsieur Ribot, les paroles fran ce n'était pas de refuser les pas- Z18, axer des airs de pudeur natio- 11ifirtragée, et sous le prétexte, eu- h, de contact avec l'adversaire, ou, %soir. 'e'llsorriblable de détournement de *le Paroles françaises, n'eût été de et l'ordre du jour voté 'par les 4,,messtes,.. officiers els.: sotdats russes, I heureuse ache d Albert Tho- % t le, prouve o Nulle force aujour- est plus fondée que celle des proolanaer el, s'il le faut, à paix de la justice et les re- ts droit. Paroles françaises, n'eût été de ace du monde o Les gouverne- dhnornatie, qui s'appuient sur té de la Nation, dont les diplo- vent fidèlement l'inspiration 'ont rien à redouter stes peuples vers la justice entes peuvent trembler insolentes, brutales et dont la domination re- , étion des multitudes pro- qui prétendent les con- , lits qu'elles n'ont pas 'cou- te,2" eues ont ignorées. I k1114,-; r la France républicaine ne nein ? Estese que ses diri- ' eomMe ceux d'aoloear' Zalelst pas la possibilité on le un tel langage ? r'leetuoi '-bravant la cOlère es DIXIEME ANNEE. N. 482 des 11 l'ineonscience des autres soja il dise ftnierèl de la défense d i'lltelbe, la nécessité du concours rus' immédiat, total, l'importance de reup pel du droit dans toutes les masses pro- létarien., jusque chez nus advresai- PPS, pourquoi n'avoir pas dé au socia- lisme français s mies h Stocklarn, messieurs, allez à Petrograd, allez partout, élus de la nation, de lu démocratie française, ré- publicains comme socialistes. La Fran- ce a confiance en vous. Parlez aux peu- ples égarés par leurs mauvais bergers dans la voie de la barbarie et du crime, comme à -Ceux qui sont à côté de nous dans la grande bataille livrée à l'impé- rialisme, comme à ceux qui assistent, indifférents, bio rnêlée tragique. Allez ! Si vos efforts sont vains, vous aurez rempli votre, devoir historique, vous, élus de la démocratie française, la pre- mière venue b la Revoluiton ; s'ils sont efficaces, s'ils peuvent ouvrir les yeux des peuples égarés, vous aurez bien ser- vi la cause de l'Iluonanité'et la Nation tout entière VOUe en saura gré. s Ge langage national doit être tenu sans retard. Les appréciations, unani- mes presque, de l'opinion anglaise, au- ront averti sans doute de son devoir, mieux que notre vota de protestation, le président du Conseil. Nous attendonti, pour le Pays, Pacte de réparation., Jules NADI, Député de ta Drôme. Bat passant Les Boarreurs de Crânes Paul Adam . TT:run'e' , ttru'r'n:' orr, ' slet r's Jadis, on insbrivait ce dIstlque sur les giron.- tes, et :J'espère bien qu'on le gravera sur la tombe de Paul Adent. 'Damner à tous les vents fut toujours, en effet, l'attitude de cet écrivain, qui a regardé, sans parvenir Ose fluer devant au- ran, loirs les horizons de la pensée humain. ; Que pense-t-il 3 Est-il bises, jaune, rouge ou caca 7 On ne saurait exaotement le dire et peut-être ne /e sait-il pas lui-meme. A preuve son abjuration d'hier, qui le Pt passer en un silo d'il du camp républicain au salon réactionnaire, de Panticlerioalisme .ardent au be- noît Gésine/Mme. On se souvient de l'aventure'. flans la [men m a Paul Ada s'évertuait à dire leur fait a. cléricaux, « ces bedeaux &est lui gni parle qui ont voulu si souvent ano- mie le goupillon en le nouant 0 la dragonne elfa sabra D'où furieuses attaquas dm Je/Anaux bien pensants, qM le représentèrent manne Pins pirateur de la « rumeur infâme et lui promis cens une bolle conduite -de !Grenoble lorsqu'il s'aviserait de se présenter 5 l'Académie. L'Ana- claie ! A cette menace, Pau/ Adam-Girouette, Et brusquement demi tour, car il est de con- nlexionc académique: Humble .et déconfit, Il de- manda publiquement pardon de ses erreurs an- tioléricaleg. utast/ était oatheique, comme Pavant-veille il avait jure de ne l'être pas, et Maurice Barrès se trouva là pour recueillir son serment provisoire. Tanne, tourne, girouette I Cependant, cens gircuette-la prétend L guiper Pophaion nationale, 5 Oser les sentiments des Franqala I N'est-ce pas admirable Pauvre gi- rouette folle sur laquelle il àufilt de souffler un peu pour lui imposer des valses vertigineus., et que la réaction se flatte de pouvoir assujettir en- fin eu raccrochant g la eoupoie de l'Institut ! Nue. Le jappement dos rouets La bourgeoisie est pris, d'une folle ter- reur. Depuis que le Parti socialiste a pensé unanimement que le moment était venu de renouer les relations internationales, elle fait flèche dé tout boys 'pour déconsidérer aux yeux du pays et notre Parti et ses militants. Parmi I. personnages charges de cette be- sogne, aux se distinguent tout partialre- marnent et défendent avec des procédés d'u- ne gentille'sse exquise les pridilèges sacrés du régime bourgeois, 'ce sont .M91. Henry Bérenger et Gustave Hervé. Pour l'échfication de 003 lecteurs, nous allons mettre sous leurs yeux îles extraits suggestifs de leur prose. Ils seront de quel- le façon, h l'abri de l'Union sacrée, on traite des Français qui, depuis bientôt trois ans. .t donné sans compter leur force, leur dé- souernent et pastels MM existence pour la défense de la parie. ae. Gustave Hervé s'exprime ainsi dam sa Victoire . : « Tous les gens qui, en Rassie ou en Fran- ce, bêlent la paix ra ce 'moment, av,,ant victoire, peusient se croire des gens avan- cés, ils peuvent s'affubler de l'étiquette sez cialiste ou révolutionnaire ; en réalité, ce ne sont que des réactionnaires .que l'Opinion publique finira par flétrir comme des agents inconscients du kaiser a. Do son côté, M. Henry Bérenger, l'honora- !Ne sénateur de la Guadeloupe, dont l'élec- tion lit, h l'époque, quelque bruit, écrit dans « PresimAtidi o !Pendant que In censure interdisait la vérité au grand jour, la police a laissé le mensonge se propager sous le manteau. Ain si an oesfain u défaitiene ,t a fini par mitre puis grouiller 'dans les corruptions de la to- lérance..dest parmi les effibu9lués, les ',l- ies, les permis de séjour, les installés de toute catégorie, que se recrute l'équipe hon- teuse et ignoble du pacifisme qui s'attaque en ce moment û la discipline de nos trou- pes et au labeur de nos usines. sIl faut au plus tôt en finir avec toute cotte pourriture do l'arrière qui finirait par gangrener jusqu'à l'avant si le ,gouverne- suent continuait de laisser aller et laisse faire. a Qu'en termes courtois ces choses-lb sont dites / C!ALLSTE Agents laser Pourriture ! Meg. aurai qu'onquelifie, dans la presse lieu pen- sante et jusqu'auboutislu. les nubiles ci- toyens de ee pays qui ont le caisse de sqlever conte° /es ,politicims h courte sue don9 la conduite réserve à la France le9 pires calamités. « ,Agents du kaiser les 8.000 citoyennes et eiteyens qui il y a quelques jours, ap- prouvaient hmilement l'attitude des dépu- tés pacifistes de la Haute-Vienne ! Agent du kaiser a l'immense majorité dli peuple de France, amusée des plumitifS ci patmiens jouisseurs, eh qui, en complet accord au le président Wilson, avec, la Ré- volution rus., demande la paix sans 'an- nexions et sans indemnités ! Tous vendus ! Tous tsaîtres I C'est Gustave Hervé, Most :91. Bérenger' qui le prmlament. Ils vont un peu font, les camarades ! AI, Luite d'artillerie toujours intense Une attaque repoussée à la bovelle dc po disent los Comninnignés 17 Juin - la heure. 1050' ledur de la atterre Dans la région, au nord-est de tlerny, l'ennemi a déclenché un feu violent $ur nes positions de La Bovelle, tandis que 005 detacheme t t se ras- semblaient dans les tranchées. Notre artillerie a fait avorter ces pré- paratifs d'alterne et a ramené le calme. Plus à Pest, la lutte d'artillerie a pris, pendant la nuit, un caractère d'extrême intensité dans le secteur d'Hurtebi.. Dos reconnalssonees allemandes ont 'ulle Mspersees par nos feux s Pest de Reims et au nord d'Einbremenil. En Won, et dans les Vosges, a l'Hilsenfirst, nous avons, réussi des j coups de niai) qui nom ont permis de ramener des prisonniers et de détruire de nombreux abris. Sur le front Elrliamulque ,ombo I a t,pris dans le secteue de In ligne Hindenburg; au iirodeouest de Bol recourt, nous avons réalisé Mie aven e et fait encorç des prisonniers. las deux artilleries ont continue à se fnetrer actives par intermittence ton- e la journée sllr le 'fent de bataille mi sud d'Ypres. Sue lep trent A l'est du massif de Dadamello tin occidental), des détachements al- SUR TOUS LES Sous le ciel de l'Hellade Après l'abdication . Sur la route de l'exil 0mo le Perm /mena!, Albert Londres donne visant. de /a Mile du os Constantin s Il est midi passé, écrit-il, l'ultimatum est expiré. Constantin n'est pas encore parti. s La fa, m'en -empêche a, alu. C'est faux. Je viens de faire le tour du palais; la foule n'est nullement compaete. sans bousculer personne, on peut toucher, tant que l'on veut Chaque bar- reau des grilles. 'Constantin joue un dernier ha- sard. Les Epistrates, et non le peuple, sont groupés devant les portes du palais ; ee uni eux que 13 roi aPpeile « Athêniem «. Les EpielrateS s'enhardissent ; ils orient maintenant « Non, non 1 5 Trois ministres, MM. Néris, Demergis ci un autre P présentent 71 cette minute au pa- lais. Les Epistrates les reconnaissent et les em- pêchent d'entrer r« Vous venez de fair epartir notre roi, crient-ils, OIS, non I s cilla les for- cent. à D. retourner. tine> patrouilles de soldats bien tries est en- voyée pour faire la police. Ils font cause av./ les réservistes. Le gouvernement occulte, sans auoun sunee d'affleure, tente sa dernier° etuinee. Avertissement Deux heures. Le rai cal encore a Athene.s Ms torpilleurs attendent à 'Phalère qu'il veuille bien s'embarquer. Les Epistrates orient toujoUrs s Non 11505 lu Lin avion français, premier ,avertissemera, apparaît sur la vil/e; /1 passe, eet instant, an Oseras de 'acropole. Nos soldate débarquent [0 heures, les soldats frarmais mettent pied â terre au Pirée. Le temps est splendide; l'Acro- pole, face à eux, del sa beauté implacable, les accueille, Le premier détachement s'installe sur les oollinm et Ms sous le vent, les clairons-son- nant, le drape. tricolore 'est hissé. ne sont joyeux, les poilus. Plus de bled, plus de sales villages Mus de ffrres labourées, mats Athènes. Lin officier me serre les mains de joie et me dit r Je suis professeur de littérature ; vous sentez cc que Je sens s. Deux eyclIstes précèdent la colonne; an poste grec de vingt hommee les voyant apparaître dis- ses/kit it grand pas et rentre dans une maison. No spbilus passent sur la plage-, desis des grands hôtels de Phalère, Les baigneurs, sur la terrasae ou dans l'eau, les regardent ; les Décidément, il faut que, la classe boue geoise ait gon0 peur des lendemains qui se préparent, il faut qu'elle sente venir a grands pu. M jour de la reddition des romp tes, pour nous combattre avec autant de mauvaise for. Pour nas jeter sa M face tant d'outrages, il faut 'grainait que notre cause soit belle el grande. Point d'arguments L nous OPP.- ser, men que des injures, des grossièretés: des calomnies... Si où omit empêcher, par des prOCédés I a vérité, de poursuivre marche, on se trompe étrangement. Ni les outrages ni les menaces ne pour- ront entraver Portion des socialistes Le bon grain Me aux quatre coms du Puys monde. pourrions-Rous dire de la terre fertile et s'annonce de benne seau LaTrance. le Socialisme, l'Humanité pourront être fiers de la récolte.. Et les jappements de quelques petit. roquetS .3 pousront empflehemnotre enthousiasme de se manifester devant les merveilleux rêsul- fats de notre aetion bienfaisante. FIONTS pins do bataillon Val Baltea et des skieurs ont attaqué, surmontant la ré- sistance ele l'ad, ersaire et de grandes difficultés de terrain, la puissante po- sition de Corno-Gavento (3.400 mètres) et réussi à l'occuper. Nous avons fait prisonniers ceux des défenseurs qui sursivaienleencore, et nous nom sommes emparés de deux ca- nons de 73, de quatre mitrailleuses. d'un lance-bombes et d'un dépôt Ma- portant de Vivres cl-dt rnunitiom. Sur le front dia plateau d'Asiago, 1 omierni a continué ses tirs inter.., Les tentatives effectuées par les pa- trouilles contre, nos positions du mont Seio ont été repoussées. StIr le marst Ortegara, nos pOsilions de la cote 2.101 ont été l'objet d'une at- taque lancée, dès l'aube, avec une gran- de violence. A partir do 2 h. 30, l'ennemi a multi- plié ses efforts, engageant successive- ment do nouveaux contingents dans la lutte: tous ses efforts se sont brisés eon Ire la résistance inébranlable de nos troupes, qui ont inflige des pertes très graves à l'adversaire et l'ont complète- ment repoussé en capturant 52 prison- niers. dont 4 officiers. Sur le iront russe Sur le front, occidental, fusillade et bombardement d'artillerie. Dans la nuit du 15, nos batteries ont ouvert le feu sur les réserves .ennemies dans la région de Ghelvov. Sur le front roumain, fusillade et ren entres de ,petites colonnes. -Marna d'Athènes au Pirée circulent ; les voya- geurs, tous debout, la tete ailes bras aux- tene- urs, agitent leurs mains. Les chemineaux de Sarrail, par la plus belle' lumière du Made, montent vers la victoire. Ce soir le Pirée Phalère et tend alaolouri' seront occupés de détachements qui gagneront Ms portesd'Athênes. set le roi? C'est bien le Roi Mil,' Yeu 5 heures et deznie, passa dans une auto rapide. Mais, depuis, sa piste est perdue. Il cola h. 30 et il ne eod en- core présente à aucun des embarcadères. Nos agonis, en observation sur les routes conduieut /a mer, Mont pu va sa voiture. Je les ai bat- tues mumême; je n'y al renuntré que la foule curieuse- et Ms soldats français. Toutes les présomptions font croire millets rendu au °bateau de Tatoi. On le rehnerche, si je psi sm'exprimer . Retrouvé et embarqué! C'est fini. La tram du mi est retrouvée ; il avait, en effet, file sur Tatoi, mais 109115 pour s'embarquer a Drop.. Le -.D'Item français le phi, lui, la reine, le diadegue et routa /a famille. Il /es conduira à Corfou où ils seront trmsbordés sur un bateau anglais qui les dirigera ser le D....erk. Pat une goutte de sang. La tragédie, mn.- cée par les amis du roi, ne fut qu'orne comédie, Moutons : émouvante. - Le caractère du nouveau roi Rome, /7 juin. La TriteMet donne les notes suivantes s. le successeur de Constantin : Le prince Alexandre n'a pas encore accompli ra vingt-quatrième année; il est major d'atrille- Blond, myope, avec de petits favoris et des cheveux coupés ras, il appelle la sympathie et la population de la capitale ne la lui a pan mé- nagée. Les Athéniens étaient habitués g le ren- contrer sur /es routes de l'Attique au volant Rune puissante automobile, une cigarette entre les lèvres. Ils connaissent ses tendances qu'on pourrait appeler sentimentales, si cet adieu( Malt en- core employé pour exprimer /a sensibilité. 11 a composé dm vers délicats que les m'êtes greoe sc répètent aveo un peu d'orguell. Dire qu'il n'a pas d'histoire, même Si on fait afiusion L la vie politique, eest évidemment axa gêner, ras s'il monte sur le trône, c'est pour les tendances qu'il a manifestées, pour les batailles qu'il a combattue contre les 13Magres et au milieu des espoirs Ms plus vifs des Grecs gai préconisent l'intervention de la Grèce eux côtés de l'Entente. Pour la Paix Les buts de guerre des Social-Démocrates sn, U loin, Le Daily amollit:le soprochut, sous la signature doses envoyé spéeial a 'Stockholm une longue dépêche, dont nous extrayons les passages essentiets, Lc comité socialiste holtando-sundinase publie le communiqué suivant, qui émane Parti socialiste ma- joritaire allemand « La social-democratie allemande recher- che une paix obtenue par voie d'entente, de même qu'elle demande des garanti. Pour I,- libre développement politique, konomi- mie et cultural de son propice peuple et mê- me elle condamne la violation des intertit0 vilaux des autres nations ; nous avons en coilséquence adopte sur ces différente peints les résolutions suivantes Pas d'annexions et pas d'in- demnité f, oie sommes opposés it toute saisie de territoire Dar la siolenee; la rsetauration des colonies saisieS est revendiquée par nous comme chose allant de soi. L'extor- sion de toute indemnité doit âtre .repaus- .sée ; d'ailleurs, cela équivaudrait P. la des- truction d'un des partis belligérants ou me me des deux ; la mise en servage économi- que d'un peuple par un autre rendrait d'ail- leurs toute paix durable in possible ; si le terme de « restauration ignifie restaura- tion politique, rétablismmmt d'indépendan- ce nationale, nous répondrons oui. Mais nous nous refusons d'interpréter ce mot de restauration dans ce sens qu'un peuple en muse pourrait se voir Obligé de restaurer les régions dévaste. pendant la guerre; les dégâts de eette nature sont l'oeuvre aussi bien des amis que des ennemis et il est infi- niment difficile d'en déterminer après coup lm auteurs, et une fixation unilateale des responsabilités ne serait rien d'autre que l'imposition d'une indemnité déguisée. La Belgique indépendante Nous désirons rendre â la Belgique soq indépendance; la Belgique ne doit pas être un Def, vas./ de l'Allemagne, pas plus que de /a FranOe ou de l'Angleterre. « Poncer qui est de /a Serbie et des au- tres Etats balkaniques, nous adhérons a la .déclaration de nos camarades autrichiens. La Pologne et la Finlande détermineront leur statut « lin second groupe d'Etsts avaient perdu leur sumac indépendance, mob oc frai- sent bhérês par les événements de cette euerre 1 cc sont la PolOgne et la Finlande. èst ne peut leur refuser le droit de déter- miner oux-mêmm leur statut futur. « Un troisième groupe de vieilles nations indépendantes, devenues les victimes de l'oppressiOn impérialiste est constitue par l'Irlande, 11155ypte, la Tripolitaine; le Maroc les usd00, te Thrbet, 1a Gorée. Ils se réjoui- raient si les socialistes qui gouvernent ees natiOns veillaient bien élever la voix en vue de les libérer de l'oppression étrangère I La question d'Alsace-Lorraine « En op qui concerne l'Alsime-Losraine, il '31001 tout d'abord déclarer qu'elle ne peut pas être considérée comme un Etat natio- nal indépendant ni d'aucune façon comme une nationalité distinote. Ethnographique- ment, les neuf .dumemes d, ses habilantS sont d'origine allemande. !Seulement, un demi pour cent de sa population fait usage de la teigne Quasi.. « En outre, il faut reMarquer que l'Aisace Lorraine Ma pas changé de sizains au cours de la guerre, o t'exception d'une très petite région r elle ml restée sous la domination allemande. « Appartenant d'abord S l'Allemagne eth- nographiquement et politiquement, les ter- ritoires de l'Absace-Lorraine ont au cours Lliitegramme de Paris, 17 juin. 91. venizelos Qent d'adresser le télégramme eu sacs 5M Ribot, pr$sident du conseil s Salonique, f5 jMn. Au monmnt oti grâce à /a soMmtude paissances protectrices les destinées de la Orbe, entrent .dans une ère nouvelle de prospérité, ce neest un devoir. três doux de prier Votre Excel- lence, dont la clairvoyante fermeté a Osasse le succès dame politique dictée par /es intéréts suprêmes de la Grèce, d'agréer, aven ma res- pecte/OUM admiration-Pour votre personne, la reconnaissance émue rite je ressens avec Phel- rénisme tout entier pour la noble et glorieuse République française. a J'ai la ferme conviction que, désormets af- franchis des entraves que lm ennemis de la cf vidution avaient mises à ses libertés, le peuple erse saura justifier la conflance qui lui est faite el l'appui qui lui est donné pu les puisasnces proteetrices, cil merebant résolument dans /a voie, de Phonneur .et du devoir tracé passes traditions nationales. Veateseos. n La notification à Berlin Paris, 1.7 juin. Le gouvernement gree notifie aux massuen pabdiestion du roi .Const.tin par une note iden- tique, mais, vis-h-via de l'Allemagne, M. Zaimis a cru devoir prendre un Ion plus ému; voici la dépêche qu'Il a envoyée O M. Thendore, minis- tre de Grèce à Berlin s C'est sue une profonde émotion que je dois TOUS apprendre que S. M. le roi Constantin a été contraint par de graves nécessités politi- ques et 0 la suite d'une démarche des trois puissances de quitter la Grèce avec S. M. la reine et le prince Georges. sa Majesté a désigné le prince Alexandre pour son successeur. Le nouveau roi a prêté seremnt h laCsonstitution. La douleur causée b peuple grec par le départ du roi Constantin et de la reine Sophie est Indes- criptihle. . Guillaume n'est pas content Londres, 17 juin. L. journaux anglais, et notamment le Daily Chronicle, publient le texte du télégramme que le kaiser a adrusé O Constantin, par l'intermé- diaire d'un diplomate grec 5 l'étranger. Il est ainsi conçu s Pal appris, aver une ,juste colère l'outrage Môme commis envers toi et ta famille par nos LUNDI 18 JUIN 1917 des âges, été séparés de l'Allemagne par la Francs au moyen d'une annexion fornee, Franc/fort, en Mil, ils firent de nouveau re- tour it l'Allemagne Il est donc abeflumenl injuste de parle 001 drolt historiqur de la France te retour de PALsau-Lorraine t a Fran. équivaudrait 0 une annexion de 1,1 part de cotte dernière nation, et elle dort en oonséquenee être !repoussée, Conformé- ment au principe de la paix sans annexions. ,osial-illAnberatie allemand, dem.- do per PAIsam-Lorraine, en sa qualaité, MF!tat fédéral indépendant englobé dans l'empire allemand dm /Morts égaux et la libre extension politique de ses institutions. Amant la guerre, les camarades français Se déclaraient prets b régler la question de l'Alsace-Lorraine se la base de l'égalité fé- dérale et d'une large autonomie politique. Ce règlement répond également aux deside- rata souvent exprimes par Ir Parlemet! d'A/sace-turraine dont Ms membres sont élus par suffrage général égal direcl et sê eut, « prineipe de la paix sans annexions n'exclut pas bien entendu un règlement arni- ca au sujet d'une rectifioation des Mon Mères s. Le Socialisme alla Guerre ho déclaration dl Thomas A -propos de Stockholm Ce que veulent les Socialistes rus' ses Petrograd, 11 jum. Albert Thom. fait publies les dela.- tiens suivantes ah sujet des idées énuses dans une note of/fi/folle du conseil des cté- Irégués Je dneostebutaoruir.it's1useed'ens réel effort de nos camarades pour comprendre nos points Os vue ; s'est, je crois, pour la première fois, dans un doeument officiel, que la ques- tion de l'Alsam-LOrtraine oe trouve 0115ersn lament posée. Si l'Allemagne seconnaît réel- lement comme le fait le conseil des délé- guée des ouvriers et soldats le droit des peuples de disposer d'eux-mêm., elle d.e- Ara avec lui admettre que M .question doit être ouveKe. Je elle aussi le mente effort mrtain pour comprendre notre idée .déin domnités légiitines Tout le reste .0 vrai dire semble !Men confus ou rontraire à la réalite des farts. 'lions nous sommes expliques sur les annexions et Ms ecintributilts. Il faudra Lieu aussi que la s explique sur Vinet- rialisme et sur L'union sacrée. Il faudra bien qu'on distingue l'attitude d'un parb socialiste qui s'uolt tu toutes les classes de la nation pour défendre l'indépendance la vie natidnale contre l'agresseur et Path- tuile d'une classe ouvrière qui se fait com- plice de l'agression, Lr guerre actuelle a revelé que le prin- cipe îles nationalités n'avait pas encore epursé tato sa vertil ; le veuille ou non, l'internationale devra raiziPtor avec lui : mils j'estime quo là eneore il suffira de l'examen des faits et de disoussions loya- les par qsr ees idées se rapprochent 0550e los prinoipes communs des démocraties soient mis en évidence. Le conseil des délégués des ouvriers el soldabs estime iiire les conditions ne peuvent hlre posées par les différeras pastis peu leur adhésion b la conférence. Il souhaite .que tous les parlas qui se réclament du so- rialisme puissent y venir exposer leur point de sue. Je continue a croire que c'est line erreur ; Je no crois pas que la conférence ainsi eau/tuée puisse être utile ou Même a Si ne s'et pas dans mon esprit de Po- ser, comment chrai-je, line sorte d"adhésion un formulaire. Nous avons appris dans Pancierine internationale ce que valent les merls et les formules, mais il faut que Pu- bliquement, devant son opinion nationale, asque putt prenne positron; il faut que chacun puisse savoir s'il a le droit moral de venir à la conférence et i/ faut peur cela que les grands principes de droit qur sont à la base du socialisme international soient proclamés et mis en lumière avec ta tes les exigences qu'ils imposent h chacun. ; 000 001 q e terriporairc ! Mec l'aide dd Dieu tout-puissant, le poing de fer de l'Allemagne te remettra sur Inn trône, duquel personne ne peut, en 000 droit, te dépouiller. Les armées de l'Al- lemagne et de ses alliés -tireront vengeance de ceux qui insolemment osèrent porter sur tel leur mata criminelle I bous espérons te recevoor en Allemagne, h l'occasion. s Mille salutations de ton Guillaume, a. Dans la Russie libre La mission américaine est arrivée . pétrograd, ll, juin. Is missMn américaine, ayant â sa tète M. Root, a été reçue hier noir par le conseil des ministres, en séance pleniere. L'Assemblée constituante Petrograd, 17 Min. La commission chargée de l'élaboration de l'Assemblée Constituante s'est prononcée, .par 97 voix contre 9, pour un système élec- toral proportionnel. La D ouma pour l'offensive immédiate. 'Petrograd, 57 juin. Dans zone séance pavée la Douma a voté, une résolution dee/orant qu'une paix sépa- rée avec l'Allemagne et une inutivité pro- longée sur le front seraient une trahison envers les Alliés, que les futures généra- tions ne pandommraient jamais O la Russie actuel/e. AUS8j, la Douma estime.t-elle que le salut de la fumoir et le /nalintien des libertés mn- quises résident en une offensive immédiate en étroite union am les Allies. Abonnez-vous et 'lattes abonner vos amis au e Midi e. C'est le moyen In plus efficace de faire vivre le journal et de parer aux difficultés de la crise du po- ncerais communs I Sols assuré que Le dspoe pber, .as voté l'ordre du jour Char- j Pei j. Je ai pas répondu à 1 ap- flar0 Ribot à la solidarité et à pas que j'aie cesse d'estimer s au salut du pays l'entente ,,,.,filaboration loyales de tous les e'wntants de la nation. Nous ne P-,00, en effet, compter sur les ef- décisifs d'une armée nationale qm savons nous forger une 3111e na- point que l'ordre du jour Du- t ne fit à nos idées essentielles de le concessions et quo nous n'ayona droit d'estimer comme une vic- e; du socialisme la prernière et se- welle affirmatifs nparlementaire de ,gensation, pour l'établissement d'u- me: durable, de la sodiété des na- Sst-où donc par esprit de parti, j'isir oit du refus du gouvernement d'an- er les passeports; par fluas d'hu- Zreo roi, devant une mesure qui constitue ....quelques couronnes de civisme que os ait tressées M. Ribot un acte de wece imméritée ensers le socialisme prinçaIS tout entier ? /on. La blessure d'amour-propre ne, eût pas ,empêchés d'accorder notre isè la manifestation éclatante liement français assignant b Phorri- guerr .edes conchisions qui sont les okes. Renaude] l'a dit excellemment es senalistes qui ont tait leurs son /mouvante déclaration dut témoigné tsar nans que nous restons prêts, au- jourd'hui comme hier, à placer au-des- sus de nos préoccupations de parti et légitimes soient-elles la nécessaire ope de MUS tes Fronçais pour la li- ,,estién eomMune. 'MIS ilsparu impossible à quelques' vas, (et je suis, de ne pas prolester conteste lourde faute que constitue l5e tefus des passeports pour Stockholm. Lourde faute, non pas contre nous, Comment. la Révolution russe appel- le à son aide le socialism,e français I s'agit de donner aux millies de Soldats eusses cette énergie triomphante qui ne se puise qu'eux sources profondes d'un mémo idéal. Il s'agit d'essayer de faine lU gffIrmer par tous les prolétaires. belli- réants ou neutres, leur volonté d'une pais de justice et de liberté. Il l'agit, gelant, je puis l'affirmer, sans trahir kchdAts du Comité secret, de calmer 4 inquiétudes de nos amis de Russie, derepaiser les légèretés, 'les inconscien- ce de notre diplomatie, de réaliser Par tord socialiste dans le droit I Et tandis pe le gouvernement anglais accorde 1. passeports, le nôtre les refuse alors tue l'intérêt national l'exige. Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

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ADMINISTRATIONRÉDACTION

38, Ntle Noquelatne

UkourzLe32.0.2-00 43

afatiecirsuesuirgs main I ss

5 tr, IO fr. 205e.

Êtreetu 95, 18 Ir. 365.

ÉDITIONS 11É61011A1FS

riaee

1,01.gae rrev.

alors que, plus qu'aucun autre pays, laFrance a besoin, pour hâter sa défi-lent., de ne négliger aucune des for-tes d'opinion acquises à la défense duboit, que le socialisme seul peut éveil-ler dans tous les pays !

Oui, lourde faute, dont la Francetroll souffrir et que, pour cela seule'Sent,notre vote n'a pas consenti à ap-freiner ni à exeusér.Meuglement coupable d'un gouver-

,,Ment qui se laisse persuader que la',Pendre des représentants des prolé-larials socialistes discutant des candi'110tls d'une paix humaine ,,, constl-

"0 pas un danger il ne le pensetuais une atteinte à son autorité.

ore.] pitoyable, die partis qui nele:sluprenaent rien aux événements qui

depassent et les entraînent, et quiLfcarent devant l'influence, que ces

ras apparierai aux déments lesagissants de la démocratie, a la

'Oie socialiste universellerli monsieur Ribot, les paroles fran

ce n'était pas de refuser les pas-Z18, axer des airs de pudeur natio-11ifirtragée, et sous le prétexte, eu-h, de contact avec l'adversaire, ou,

%soir.'e'llsorriblable de détournement de

*le Paroles françaises, n'eût été deet l'ordre du jour voté 'par les

4,,messtes,.. officiers els.: sotdats russes,I heureuse ache d Albert Tho-

% t le, prouve o Nulle force aujour-est plus fondée que celle des

proolanaer el, s'il le faut, àpaix de la justice et les re-

ts droit.Paroles françaises, n'eût été de

ace du monde o Les gouverne-dhnornatie, qui s'appuient sur

té de la Nation, dont les diplo-vent fidèlement l'inspiration

'ont rien à redouter stespeuples vers la justiceentes peuvent tremblerinsolentes, brutales et

dont la domination re-, étion des multitudes pro-

qui prétendent les con-, lits qu'elles n'ont pas 'cou-

te,2" eues ont ignorées.I k1114,-; r la France républicaine ne

nein ? Estese que ses diri-' eomMe ceux d'aoloear'

Zalelst pas la possibilité on leun tel langage ?

r'leetuoi '-bravant la cOlère

es

DIXIEME ANNEE. N. 482

des 11 l'ineonscience des autressoja il dise ftnierèl de la défense

d i'lltelbe, la nécessité du concours rus'immédiat, total, l'importance de reup

pel du droit dans toutes les masses pro-létarien., jusque chez nus advresai-PPS, pourquoi n'avoir pas dé au socia-lisme français

s mies h Stocklarn, messieurs, allezà Petrograd, allez partout, élus de lanation, de lu démocratie française, ré-publicains comme socialistes. La Fran-ce a confiance en vous. Parlez aux peu-ples égarés par leurs mauvais bergersdans la voie de la barbarie et du crime,comme à -Ceux qui sont à côté de nousdans la grande bataille livrée à l'impé-rialisme, comme à ceux qui assistent,indifférents, bio rnêlée tragique. Allez !

Si vos efforts sont vains, vous aurezrempli votre, devoir historique, vous,élus de la démocratie française, la pre-mière venue b la Revoluiton ; s'ils sontefficaces, s'ils peuvent ouvrir les yeuxdes peuples égarés, vous aurez bien ser-vi la cause de l'Iluonanité'et la Nationtout entière VOUe en saura gré. s

Ge langage national doit être tenusans retard. Les appréciations, unani-mes presque, de l'opinion anglaise, au-ront averti sans doute de son devoir,mieux que notre vota de protestation, leprésident du Conseil. Nous attendonti,pour le Pays, Pacte de réparation.,

Jules NADI,Député de ta Drôme.

Bat passant

Les Boarreurs de Crânes

Paul Adam .

TT:run'e', ttru'r'n:' orr, 'slet r'sJadis, on insbrivait ce dIstlque sur les giron.-

tes, et :J'espère bien qu'on le gravera sur latombe de Paul Adent. 'Damner à tous les ventsfut toujours, en effet, l'attitude de cet écrivain,qui a regardé, sans parvenir Ose fluer devant au-ran, loirs les horizons de la pensée humain.

; Que pense-t-il 3 Est-il bises, jaune,rouge ou caca 7 On ne saurait exaotement ledire et peut-être ne /e sait-il pas lui-meme. Apreuve son abjuration d'hier, qui le Pt passer enun silo d'il du camp républicain au salonréactionnaire, de Panticlerioalisme .ardent au be-noît Gésine/Mme. On se souvient de l'aventure'.flans la [men ma Paul Ada s'évertuait à direleur fait a. cléricaux, « ces bedeaux &estlui gni parle qui ont voulu si souvent ano-mie le goupillon en le nouant 0 la dragonne elfasabra D'où furieuses attaquas dm Je/Anauxbien pensants, qM le représentèrent manne Pinspirateur de la « rumeur infâme et lui promiscens une bolle conduite -de !Grenoble lorsqu'ils'aviserait de se présenter 5 l'Académie. L'Ana-claie ! A cette menace, Pau/ Adam-Girouette,Et brusquement demi tour, car il est de con-nlexionc académique: Humble .et déconfit, Il de-manda publiquement pardon de ses erreurs an-tioléricaleg. utast/ était oatheique, commePavant-veille il avait jure de ne l'être pas, etMaurice Barrès se trouva là pour recueillir sonserment provisoire. Tanne, tourne, girouette I

Cependant, cens gircuette-la prétend L guiperPophaion nationale, 5 Oser les sentiments desFranqala I N'est-ce pas admirable Pauvre gi-rouette folle sur laquelle il àufilt de souffler unpeu pour lui imposer des valses vertigineus., etque la réaction se flatte de pouvoir assujettir en-fin eu raccrochant g la eoupoie de l'Institut !

Nue.

Le jappement dos rouetsLa bourgeoisie est pris, d'une folle ter-

reur. Depuis que le Parti socialiste a penséunanimement que le moment était venu de

renouer les relations internationales, elle

fait flèche dé tout boys 'pour déconsidérer aux

yeux du pays et notre Parti et ses militants.Parmi I. personnages charges de cette be-sogne, aux se distinguent tout partialre-marnent et défendent avec des procédés d'u-ne gentille'sse exquise les pridilèges sacrés

du régime bourgeois, 'ce sont .M91. HenryBérenger et Gustave Hervé.

Pour l'échfication de 003 lecteurs, nous

allons mettre sous leurs yeux îles extraitssuggestifs de leur prose. Ils seront de quel-le façon, h l'abri de l'Union sacrée, on traite

des Français qui, depuis bientôt trois ans..t donné sans compter leur force, leur dé-

souernent et pastels MM existence pour la

défense de la parie.ae. Gustave Hervé s'exprime ainsi dam saVictoire . :

« Tous les gens qui, en Rassie ou en Fran-ce, bêlent la paix ra ce 'moment, av,,ant

victoire, peusient se croire des gens avan-cés, ils peuvent s'affubler de l'étiquette sezcialiste ou révolutionnaire ; en réalité, cene sont que des réactionnaires .que l'Opinionpublique finira par flétrir comme des agentsinconscients du kaiser a.

Do son côté, M. Henry Bérenger, l'honora-

!Ne sénateur de la Guadeloupe, dont l'élec-

tion lit, h l'époque, quelque bruit, écrit dans

« PresimAtidi o

!Pendant que In censure interdisait la

vérité au grand jour, la police a laissé le

mensonge se propager sous le manteau. Ain

si an oesfain u défaitiene ,t a fini par mitrepuis grouiller 'dans les corruptions de la to-lérance..dest parmi les effibu9lués, les ',l-

ies, les permis de séjour, les installés de

toute catégorie, que se recrute l'équipe hon-teuse et ignoble du pacifisme qui s'attaque

en ce moment û la discipline de nos trou-

pes et au labeur de nos usines.sIl faut au plus tôt en finir avec toute

cotte pourriture do l'arrière qui finirait pargangrener jusqu'à l'avant si le ,gouverne-suent continuait de laisser aller et laissefaire. a

Qu'en termes courtois ces choses-lb sontdites /

C!ALLSTEAgents laser Pourriture ! Meg.

aurai qu'onquelifie, dans la presse lieu pen-sante et jusqu'auboutislu. les nubiles ci-toyens de ee pays qui ont le caisse desqlever conte° /es ,politicims h courte suedon9 la conduite réserve à la France le9pires calamités.

« ,Agents du kaiser les 8.000 citoyenneset eiteyens qui il y a quelques jours, ap-prouvaient hmilement l'attitude des dépu-tés pacifistes de la Haute-Vienne !

Agent du kaiser a l'immense majoritédli peuple de France, amusée des plumitifSci patmiens jouisseurs, eh qui, en completaccord au le président Wilson, avec, la Ré-volution rus., demande la paix sans 'an-nexions et sans indemnités !

Tous vendus ! Tous tsaîtres I C'estGustave Hervé, Most :91. Bérenger' qui leprmlament.

Ils vont un peu font, les camarades !

AI,

Luite d'artillerie toujours intense

Une attaque repoussée à la bovelle

dc po disent los Comninnignés17 Juin - la heure.

1050' ledur de la atterre

Dans la région, au nord-est de tlerny,l'ennemi a déclenché un feu violent$ur nes positions de La Bovelle, tandisque 005 detacheme t t se ras-semblaient dans les tranchées.

Notre artillerie a fait avorter ces pré-paratifs d'alterne et a ramené le calme.

Plus à Pest, la lutte d'artillerie a pris,pendant la nuit, un caractère d'extrêmeintensité dans le secteur d'Hurtebi..

Dos reconnalssonees allemandes ont'ulle Mspersees par nos feux s Pest deReims et au nord d'Einbremenil.

En Won, et dans les Vosges, al'Hilsenfirst, nous avons, réussi des

j coups de niai) qui nom ont permis deramener des prisonniers et de détruirede nombreux abris.

Sur le front Elrliamulque,ombo I a t,pris dans le secteue de

In ligne Hindenburg; au iirodeouest deBol recourt, nous avons réalisé Mie avene et fait encorç des prisonniers.las deux artilleries ont continue à se

fnetrer actives par intermittence ton-e la journée sllr le 'fent de bataille mi

sud d'Ypres.

Sue lep trentA l'est du massif de Dadamello

tin occidental), des détachements al-

SUR TOUS LES

Sous le ciel de l'Hellade

Après l'abdication. Sur la route de l'exil

0mo le Perm /mena!, Albert Londres donnevisant. de /a Mile du os Constantin

s Il est midi passé, écrit-il, l'ultimatum estexpiré. Constantin n'est pas encore parti. s Lafa, m'en -empêche a, alu. C'est faux. Jeviens de faire le tour du palais; la foule n'estnullement compaete. sans bousculer personne,on peut toucher, tant que l'on veut Chaque bar-reau des grilles. 'Constantin joue un dernier ha-sard.

Les Epistrates, et non le peuple, sont groupésdevant les portes du palais ; ee uni eux que 13roi aPpeile « Athêniem «. Les EpielrateSs'enhardissent ; ils orient maintenant « Non,

non 1 5 Trois ministres, MM. Néris, Demergis ciun autre P présentent 71 cette minute au pa-lais. Les Epistrates les reconnaissent et les em-pêchent d'entrer r« Vous venez de fair epartirnotre roi, crient-ils, OIS, non I s cilla les for-cent. à D. retourner.

tine> patrouilles de soldats bien tries est en-voyée pour faire la police. Ils font cause av./les réservistes.

Le gouvernement occulte, sans auoun suneed'affleure, tente sa dernier° etuinee.

AvertissementDeux heures. Le rai cal encore a Athene.s

Ms torpilleurs attendent à 'Phalère qu'il veuille

bien s'embarquer. Les Epistrates orient toujoUrss Non 11505 lu Lin avion français, premier

,avertissemera, apparaît sur la vil/e; /1 passe,eet instant, an Oseras de 'acropole.

Nos soldate débarquent[0 heures, les soldats frarmais mettent pied â

terre au Pirée. Le temps est splendide; l'Acro-pole, face à eux, del sa beauté implacable, lesaccueille, Le premier détachement s'installe surles oollinm et Ms sous le vent, les clairons-son-nant, le drape. tricolore 'est hissé. ne sontjoyeux, les poilus. Plus de bled, plus de salesvillages Mus de ffrres labourées, mats Athènes.Lin officier me serre les mains de joie et medit r Je suis professeur de littérature ; voussentez cc que Je sens s.

Deux eyclIstes précèdent la colonne; an postegrec de vingt hommee les voyant apparaître dis-ses/kit it grand pas et rentre dans une maison.No spbilus passent sur la plage-, desis desgrands hôtels de Phalère, Les baigneurs, sur laterrasae ou dans l'eau, les regardent ; les

Décidément, il faut que, la classe bouegeoise ait gon0 peur des lendemains qui sepréparent, il faut qu'elle sente venir agrands pu. M jour de la reddition des romptes, pour nous combattre avec autant demauvaise for.

Pour nas jeter sa M face tant d'outrages,il faut 'grainait que notre cause soit belleel grande. Point d'arguments L nous OPP.-ser, men que des injures, des grossièretés:des calomnies...

Si où omit empêcher, par des prOCédésI a vérité, de poursuivre

marche, on se trompe étrangement.Ni les outrages ni les menaces ne pour-

ront entraver Portion des socialistes

Le bon grain Me aux quatre coms duPuys monde. pourrions-Rous dire

de la terre fertile et s'annonce de benneseau LaTrance. le Socialisme, l'Humanitépourront être fiers de la récolte.. Et lesjappements de quelques petit. roquetS .3pousront empflehemnotre enthousiasme dese manifester devant les merveilleux rêsul-fats de notre aetion bienfaisante.

FIONTS

pins do bataillon Val Baltea et desskieurs ont attaqué, surmontant la ré-sistance ele l'ad, ersaire et de grandesdifficultés de terrain, la puissante po-sition de Corno-Gavento (3.400 mètres)et réussi à l'occuper.

Nous avons fait prisonniers ceux desdéfenseurs qui sursivaienleencore, etnous nom sommes emparés de deux ca-nons de 73, de quatre mitrailleuses.d'un lance-bombes et d'un dépôt Ma-portant de Vivres cl-dt rnunitiom.

Sur le front dia plateau d'Asiago,1 omierni a continué ses tirs inter..,Les tentatives effectuées par les pa-trouilles contre, nos positions du montSeio ont été repoussées.

StIr le marst Ortegara, nos pOsilionsde la cote 2.101 ont été l'objet d'une at-taque lancée, dès l'aube, avec une gran-de violence.

A partir do 2 h. 30, l'ennemi a multi-plié ses efforts, engageant successive-ment do nouveaux contingents dans lalutte: tous ses efforts se sont brisés eonIre la résistance inébranlable de nostroupes, qui ont inflige des pertes trèsgraves à l'adversaire et l'ont complète-ment repoussé en capturant 52 prison-niers. dont 4 officiers.

Sur le iront russeSur le front, occidental, fusillade et

bombardement d'artillerie.Dans la nuit du 15, nos batteries ont

ouvert le feu sur les réserves .ennemiesdans la région de Ghelvov.

Sur le front roumain, fusillade et renentres de ,petites colonnes.

-Marna d'Athènes au Pirée circulent ; les voya-geurs, tous debout, la tete ailes bras aux- tene-urs, agitent leurs mains. Les chemineaux deSarrail, par la plus belle' lumière du Made,montent vers la victoire.

Ce soir le Pirée Phalère et tend alaolouri'seront occupés de détachements qui gagnerontMs portesd'Athênes.

Où set le roi?C'est bien le Roi Mil,' Yeu 5 heures et deznie,

passa dans une auto rapide. Mais, depuis, sapiste est perdue. Il cola h. 30 et il ne eod en-core présente à aucun des embarcadères. Nosagonis, en observation sur les routes conduieut

/a mer, Mont pu va sa voiture. Je les ai bat-tues mumême; je n'y al renuntré que la foulecurieuse- et Ms soldats français.

Toutes les présomptions font croire milletsrendu au °bateau de Tatoi. On le rehnerche, sije psi sm'exprimer

. Retrouvé et embarqué!C'est fini. La tram du mi est retrouvée ; il

avait, en effet, file sur Tatoi, mais 109115 pours'embarquer a Drop..

Le -.D'Item français le phi, lui, la reine, lediadegue et routa /a famille. Il /es conduira àCorfou où ils seront trmsbordés sur un bateauanglais qui les dirigera ser le D....erk.

Pat une goutte de sang. La tragédie, mn.-cée par les amis du roi, ne fut qu'orne comédie,Moutons : émouvante. -

Le caractère du nouveau roiRome, /7 juin.

La TriteMet donne les notes suivantes s. lesuccesseur de Constantin :

Le prince Alexandre n'a pas encore accomplira vingt-quatrième année; il est major d'atrille-

Blond, myope, avec de petits favoris et descheveux coupés ras, il appelle la sympathie etla population de la capitale ne la lui a pan mé-nagée. Les Athéniens étaient habitués g le ren-contrer sur /es routes de l'Attique au volantRune puissante automobile, une cigarette entreles lèvres.

Ils connaissent ses tendances qu'on pourraitappeler sentimentales, si cet adieu( Malt en-core employé pour exprimer /a sensibilité. 11 acomposé dm vers délicats que les m'êtes greoesc répètent aveo un peu d'orguell.

Dire qu'il n'a pas d'histoire, même Si on faitafiusion L la vie politique, eest évidemment axa

gêner, ras s'il monte sur le trône, c'est pour les

tendances qu'il a manifestées, pour les bataillesqu'il a combattue contre les 13Magres et aumilieu des espoirs Ms plus vifs des Grecs gaipréconisent l'intervention de la Grèce eux côtésde l'Entente.

Pour la Paix

Les buts de guerre

des Social-Démocratessn, U loin,

Le Daily amollit:le soprochut, sous lasignature doses envoyé spéeial a 'Stockholmune longue dépêche, dont nous extrayonsles passages essentiets, Lc comité socialisteholtando-sundinase publie le communiquésuivant, qui émane Parti socialiste ma-joritaire allemand

« La social-democratie allemande recher-che une paix obtenue par voie d'entente, demême qu'elle demande des garanti. PourI,- libre développement politique, konomi-mie et cultural de son propice peuple et mê-me elle condamne la violation des intertit0vilaux des autres nations ; nous avons encoilséquence adopte sur ces différente peintsles résolutions suivantes

Pas d'annexions et pas d'in-demnité

f, oie sommes opposés it toute saisie deterritoire Dar la siolenee; la rsetaurationdes colonies saisieS est revendiquée parnous comme chose allant de soi. L'extor-sion de toute indemnité doit âtre .repaus-.sée ; d'ailleurs, cela équivaudrait P. la des-truction d'un des partis belligérants ou meme des deux ; la mise en servage économi-que d'un peuple par un autre rendrait d'ail-leurs toute paix durable in possible ; si leterme de « restauration ignifie restaura-tion politique, rétablismmmt d'indépendan-ce nationale, nous répondrons oui. Maisnous nous refusons d'interpréter ce mot derestauration dans ce sens qu'un peuple enmuse pourrait se voir Obligé de restaurerles régions dévaste. pendant la guerre; lesdégâts de eette nature sont l'oeuvre aussibien des amis que des ennemis et il est infi-niment difficile d'en déterminer après couplm auteurs, et une fixation unilateale desresponsabilités ne serait rien d'autre quel'imposition d'une indemnité déguisée.

La Belgique indépendanteNous désirons rendre â la Belgique soq

indépendance; la Belgique ne doit pas êtreun Def, vas./ de l'Allemagne, pas plus quede /a FranOe ou de l'Angleterre.

« Poncer qui est de /a Serbie et des au-tres Etats balkaniques, nous adhérons a la.déclaration de nos camarades autrichiens.

La Pologne et la Finlandedétermineront leur statut« lin second groupe d'Etsts avaient perdu

leur sumac indépendance, mob oc frai-sent bhérês par les événements de cetteeuerre 1 cc sont la PolOgne et la Finlande.èst ne peut leur refuser le droit de déter-miner oux-mêmm leur statut futur.

« Un troisième groupe de vieilles nationsindépendantes, devenues les victimes del'oppressiOn impérialiste est constitue parl'Irlande, 11155ypte, la Tripolitaine; le Marocles usd00, te Thrbet, 1a Gorée. Ils se réjoui-raient si les socialistes qui gouvernent eesnatiOns veillaient bien élever la voix en vuede les libérer de l'oppression étrangère I

La question d'Alsace-Lorraine« En op qui concerne l'Alsime-Losraine, il

'31001 tout d'abord déclarer qu'elle ne peutpas être considérée comme un Etat natio-nal indépendant ni d'aucune façon commeune nationalité distinote. Ethnographique-ment, les neuf .dumemes d, ses habilantSsont d'origine allemande. !Seulement, undemi pour cent de sa population fait usagede la teigne Quasi..

« En outre, il faut reMarquer que l'AisaceLorraine Ma pas changé de sizains au coursde la guerre, o t'exception d'une très petiterégion r elle ml restée sous la dominationallemande.

« Appartenant d'abord S l'Allemagne eth-nographiquement et politiquement, les ter-ritoires de l'Absace-Lorraine ont au cours

Lliitegramme deParis, 17 juin.

91. venizelos Qent d'adresser le télégrammeeu sacs 5M Ribot, pr$sident du conseil

s Salonique, f5 jMn.Au monmnt oti grâce à /a soMmtude

paissances protectrices les destinées de la Orbe,entrent .dans une ère nouvelle de prospérité, ceneest un devoir. três doux de prier Votre Excel-lence, dont la clairvoyante fermeté a Osasse lesuccès dame politique dictée par /es intérétssuprêmes de la Grèce, d'agréer, aven ma res-pecte/OUM admiration-Pour votre personne, lareconnaissance émue rite je ressens avec Phel-rénisme tout entier pour la noble et glorieuseRépublique française.

a J'ai la ferme conviction que, désormets af-franchis des entraves que lm ennemis de la cfvidution avaient mises à ses libertés, le peupleerse saura justifier la conflance qui lui est faiteel l'appui qui lui est donné pu les puisasncesproteetrices, cil merebant résolument dans /avoie, de Phonneur .et du devoir tracé passestraditions nationales.

Veateseos. n

La notification à BerlinParis, 1.7 juin.

Le gouvernement gree notifie aux massuenpabdiestion du roi .Const.tin par une note iden-tique, mais, vis-h-via de l'Allemagne, M. Zaimisa cru devoir prendre un Ion plus ému; voici ladépêche qu'Il a envoyée O M. Thendore, minis-tre de Grèce à Berlin

s C'est sue une profonde émotion que jedois TOUS apprendre que S. M. le roi Constantina été contraint par de graves nécessités politi-ques et 0 la suite d'une démarche des troispuissances de quitter la Grèce avec S. M. lareine et le prince Georges. sa Majesté a désignéle prince Alexandre pour son successeur. Lenouveau roi a prêté seremnt h laCsonstitution. Ladouleur causée b peuple grec par le départ duroi Constantin et de la reine Sophie est Indes-criptihle. .

Guillaume n'est pas contentLondres, 17 juin.

L. journaux anglais, et notamment le DailyChronicle, publient le texte du télégramme quele kaiser a adrusé O Constantin, par l'intermé-diaire d'un diplomate grec 5 l'étranger. Il estainsi conçu

s Pal appris, aver une ,juste colère l'outrageMôme commis envers toi et ta famille par nos

LUNDI 18 JUIN 1917

des âges, été séparés de l'Allemagne par la

Francs au moyen d'une annexion fornee,Franc/fort, en Mil, ils firent de nouveau re-tour it l'Allemagne Il est donc abeflumenlinjuste de parle 001 drolt historiqur de laFrance te retour de PALsau-Lorraine t aFran. équivaudrait 0 une annexion de 1,1

part de cotte dernière nation, et elle dorten oonséquenee être !repoussée, Conformé-ment au principe de la paix sans annexions.

,osial-illAnberatie allemand, dem.-do per PAIsam-Lorraine, en sa qualaité,MF!tat fédéral indépendant englobé dansl'empire allemand dm /Morts égaux et lalibre extension politique de ses institutions.Amant la guerre, les camarades français Sedéclaraient prets b régler la question del'Alsace-Lorraine se la base de l'égalité fé-dérale et d'une large autonomie politique.Ce règlement répond également aux deside-rata souvent exprimes par Ir Parlemet!d'A/sace-turraine dont Ms membres sontélus par suffrage général égal direcl et sêeut,

« prineipe de la paix sans annexionsn'exclut pas bien entendu un règlement arni-ca au sujet d'une rectifioation des MonMères s.

Le Socialisme alla Guerre

ho déclaration dl ThomasA -propos de Stockholm

Ce que veulent les Socialistesrus' ses

Petrograd, 11 jum.Albert Thom. fait publies les dela.-

tiens suivantes ah sujet des idées énusesdans une note of/fi/folle du conseil des cté-Irégués

Je dneostebutaoruir.it's1useed'ens réel effort denos camarades pour comprendre nos pointsOs vue ; s'est, je crois, pour la premièrefois, dans un doeument officiel, que la ques-tion de l'Alsam-LOrtraine oe trouve 0115ersnlament posée. Si l'Allemagne seconnaît réel-lement comme le fait le conseil des délé-guée des ouvriers et soldats le droit despeuples de disposer d'eux-mêm., elle d.e-Ara avec lui admettre que M .question doitêtre ouveKe. Je elle aussi le mente effortmrtain pour comprendre notre idée .déindomnités légiitines Tout le reste .0 vrai diresemble !Men confus ou rontraire à la réalitedes farts. 'lions nous sommes expliques surles annexions et Ms ecintributilts. Il faudraLieu aussi que la s explique sur Vinet-rialisme et sur L'union sacrée. Il faudrabien qu'on distingue l'attitude d'un parbsocialiste qui s'uolt tu toutes les classes dela nation pour défendre l'indépendancela vie natidnale contre l'agresseur et Path-tuile d'une classe ouvrière qui se fait com-plice de l'agression,

Lr guerre actuelle a revelé que le prin-cipe îles nationalités n'avait pas encoreepursé tato sa vertil ; le veuille ounon, l'internationale devra raiziPtor aveclui : mils j'estime quo là eneore il suffirade l'examen des faits et de disoussions loya-les par qsr ees idées se rapprochent 0550elos prinoipes communs des démocratiessoient mis en évidence.

Le conseil des délégués des ouvriers elsoldabs estime iiire les conditions ne peuventhlre posées par les différeras pastis peuleur adhésion b la conférence. Il souhaite.que tous les parlas qui se réclament du so-rialisme puissent y venir exposer leur pointde sue. Je continue a croire que c'est lineerreur ; Je no crois pas que la conférenceainsi eau/tuée puisse être utile ou Même

a Si ne s'et pas dans mon esprit de Po-ser, comment chrai-je, line sorte d"adhésion

un formulaire. Nous avons appris dansPancierine internationale ce que valent lesmerls et les formules, mais il faut que Pu-bliquement, devant son opinion nationale,asque putt prenne positron; il faut quechacun puisse savoir s'il a le droit moralde venir à la conférence et i/ faut peurcela que les grands principes de droit qursont à la base du socialisme internationalsoient proclamés et mis en lumière avec tates les exigences qu'ils imposent h chacun.

;000 001 q e terriporairc ! Mec l'aide dd Dieutout-puissant, le poing de fer de l'Allemagne teremettra sur Inn trône, duquel personne ne peut,en 000 droit, te dépouiller. Les armées de l'Al-lemagne et de ses alliés -tireront vengeance deceux qui insolemment osèrent porter sur telleur mata criminelle I

bous espérons te recevoor en Allemagne, hl'occasion.

s Mille salutations de ton Guillaume, a.

Dans la Russie libreLa mission américaine est

arrivée. pétrograd, ll, juin.

Is missMn américaine, ayant â sa tète M.Root, a été reçue hier noir par le conseildes ministres, en séance pleniere.

L'Assemblée constituantePetrograd, 17 Min.

La commission chargée de l'élaboration del'Assemblée Constituante s'est prononcée,.par 97 voix contre 9, pour un système élec-toral proportionnel.

La D ouma pour l'offensiveimmédiate.

'Petrograd, 57 juin.Dans zone séance pavée la Douma a voté,

une résolution dee/orant qu'une paix sépa-rée avec l'Allemagne et une inutivité pro-longée sur le front seraient une trahisonenvers les Alliés, que les futures généra-tions ne pandommraient jamais O la Russieactuel/e.

AUS8j, la Douma estime.t-elle que le salutde la fumoir et le /nalintien des libertés mn-quises résident en une offensive immédiateen étroite union am les Allies.

Abonnez-vous et 'lattes abonner vosamis au e Midi e. C'est le moyen In plusefficace de faire vivre le journal et deparer aux difficultés de la crise du po-

ncerais communs I Sols assuré que Le dspoe pber,

.as voté l'ordre du jour Char-j

Peij. Je ai pas répondu à 1 ap-

flar0 Ribot à la solidarité et à

pas que j'aie cesse d'estimers au salut du pays l'entente

,,,.,filaboration loyales de tous lese'wntants de la nation. Nous neP-,00, en effet, compter sur les ef-

décisifs d'une armée nationale qmsavons nous forger une 3111e na-

point que l'ordre du jour Du-t ne fit à nos idées essentielles de

le concessions et quo nous n'ayonadroit d'estimer comme une vic-

e; du socialisme la prernière et se-welle affirmatifs nparlementaire de,gensation, pour l'établissement d'u-

me: durable, de la sodiété des na-

Sst-où donc par esprit de parti, j'isiroit du refus du gouvernement d'an-er les passeports; par fluas d'hu-

Zreoroi, devant une mesure qui constitue....quelques couronnes de civisme queos ait tressées M. Ribot un acte dewece imméritée ensers le socialismeprinçaIS tout entier ?/on. La blessure d'amour-propre ne,

eût pas ,empêchés d'accorder notreisè la manifestation éclatante

liement français assignant b Phorri-guerr .edes conchisions qui sont les

okes. Renaude] l'a dit excellemmentes senalistes qui ont tait leurs son

/mouvante déclaration dut témoignétsar nans que nous restons prêts, au-jourd'hui comme hier, à placer au-des-sus de nos préoccupations de partiet légitimes soient-elles la nécessaireope de MUS tes Fronçais pour la li-

,,estién eomMune.'MIS ilsparu impossible à quelques'vas, (et je suis, de ne pas prolesterconteste lourde faute que constitue l5e

tefus des passeports pour Stockholm.Lourde faute, non pas contre nous,

Comment. la Révolution russe appel-le à son aide le socialism,e français I

s'agit de donner aux millies de Soldatseusses cette énergie triomphante qui nese puise qu'eux sources profondes d'unmémo idéal. Il s'agit d'essayer de faine

lU gffIrmer par tous les prolétaires. belli-réants ou neutres, leur volonté d'unepais de justice et de liberté. Il l'agit,gelant, je puis l'affirmer, sans trahirkchdAts du Comité secret, de calmer4 inquiétudes de nos amis de Russie,derepaiser les légèretés, 'les inconscien-ce de notre diplomatie, de réaliser Partord socialiste dans le droit I Et tandispe le gouvernement anglais accorde1. passeports, le nôtre les refuse alorstue l'intérêt national l'exige.

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Page 2: C!ALLSTE - images.midi.bibliotheque.toulouse.frimages.midi.bibliotheque.toulouse.fr/1917/B315556101_MIDSOC_1917_06_18…tes d'opinion acquises à la défense du boit, que le socialisme

L'EPARGNE vend le5 Meilleurs PRODUITDEFAUT DE VACCINATION. - Trois nous-

des qui se se sont pas fait vacciner, ont été ar-

rêtée et déférés au Parquet, mue l'Inculpationd'infraction di Partiale lé .de /a /o/ du tic juillet1912.

A LA DRINNTIERE. - Le noocê Eliseo Negri,28 an, maçon, sujet espagnol, a lié reconduitla frontière pour défaut de pièces d'Identité!

POLICE DES GARNIS. -- Une Meuse du bou-levard de la Gare, se verra gratifier d'un pro-eês-verhal pour défaut d'Inscription de deuxvoyageurs sur son registre.

LES .NARBO.NNAIS AU FEU. - Jean-BaptietePactole, soldat au 79e d'infanterie, tué h Pen-neoul, le 16 avril 1927.,Mideal;eplMStItfig,h1ohlaaadajeurdaingt,,au 342e d'infante-

TROUVAILLES. - Mlle tampeurey, impasse

net'uTi e' si'd'oul :Me arienite."' nu ale r'rIP 'eau it main, par Mme Chapeau, épicière,

rue Voltaire, 22,LX personne qui a perdu une montre pour

dame peut le ree/amee â M. Joseph BrInguier,rue Droite, 22.

ETAT OPe Il,. - Publications de mariages .

Feall-Baptiate Radin, employé wagons-foudres, stMarie-Rose Salvador, ménagère; Antoine Fer-nmdez, cultivateur, et Marie Alemany, ména-gère, Mue h Narbonne.

N_N,Ban-

pOLICE DES gomissColigNARCAIARSESoOdredi deviner, te DO h. 50 du matin, procès-ver-bal de contravention a été amao maire le nom-me Sylvain Meg, 58 ans, né h Castelnau-Dur-ban (Ariège', den...tirant à Carra-meute, rue dutogeptembre, 96, pour nef, exercé la profes-sion de eommieslomaire sans auto/DationIabte. (Article premier de l'arrêté municipal du10 nommbre 1908.)

hi:ID/DENTS DU ',nal/. - 'M. RaymondCabale, demeurant rue Mairie, 28, ajusteur auxusines Plancard, en travaillaht u l'usinage desobus, s'est fait une gontusion an pouée de lamen gauche, entraînant une ineapaelté de tiretaille huit jours environ.

- Nt Joseph Chee, demeuraht rue Littré, 2,journalier chez M. Lamourette, .négooiant enchiffons, en tr,aillmt boise presse, a eu làmain droite prise entre un câble en 1..01 uneroue en marche, entraînant une incapacité detravail de vingt-cing Mues environ.

- hL Jacques Escarguell, demeurant rue Tri-tulle, 3, employé chez M. Montagne, entrepre-neur de transporte, en s'ocatipant de la manu-vre des wagons, la cheval, m tombant, lui aoccasionné, au pied droit, une ecchymose guientrelace me incapacité de travail de Mit

OUllS DUS VINS - Récolte 1916 t de 77 h.82 fr l'hectolitre, nu, pris I /a propriété, selondere et qualité,

TROUVAILLES: M. Paul Teisseire, drues-envI mur l la

8m chenil',ar:4,00, a ou1amtarroviaé un

soueM,An-driep bourrelier, boulevard Ome,Sarraut.

- NI. Hyvert, logénieur, demeurant quai Ri-quet, a trouvé, il y a quelques jours, un chiende garde tigré, forte taille, qu'Il tient â la dis-position de /a perssonne qui le réclamera.

M. SOM, demeurant rue du Marché, 37, adouve une .portemonnaie contenant la somme deel fr. 95, qui à été remis h Mme Agnès renié,rue du 4-Septembre, 40 Ms, qui l'avait perdu.'

M. Laffitte, demeurant rue du Mail, 21, clercchez NI. Cambournac, avoué, a trouvé un canari,que tient à la disposition de la personne qui

FaiperduVMue irginie Ernbry de Pezens, a trouvé,dans /a rue de /a Cade, un porternonnale conte-nant une pente somme d'argent.

AL Victor Huiraud, demeurant route de Tou-louse, 67, a trouvé une broche avec photogra-phie.

Il a été oublié ohez M. Sorios, pâtissier, ruede la Gare, un -portefeuille contenant une ce-tai, somme d'argent; le lui réclamee.

IIERAULTBEZIERE

Dans les AirsUn nouveau raid sur l'Angle-

terreLondres. 17 juin,

n dymnunuqué oftleie publié par le ma-/poilai French annonCe que vers 2 heures,

matin. une escadrille ennemie s'est ap-p.e.bee de la idole sud-est de l'Angleterre.Bel, appareils ont survolé l'intérieur duris sur une courte distance ; en trvaer-

di. Kent, quelques lbonlbes ontdégâts ne sont pas très im-

plant un incendie s'est dé-pile de lit cote. Un zeppelin.i,nt Se dirigeait vers l'in-'hé et 0,01 abattu en flam,

III n'a prie jusquilei de plus

L'appartement de hl, hiendersoncambriolé

La,usanne, 17 juin.Lu Stockholm à la Gazette de Franc-

o. s d

Le minietre travailliste anglais Bender--on a ,été victime d'Un cambriefiage quiteut, paraît-il, pour Ruile lui enlever cer-tains d,uments d'une haute importance,

c Ce ceenbriolage a en lieu au (Mûrs d'unesilo de M. Henderson à l'ambassade ans

imise, à Stockholm,oSu chambre a été retuurnée de fond en

omble, mais les malfaiteurs n'ont pu mettre1d. main sur aucun papier important d,

Explosion de grisouDésires, 7 juin.

dîne explosion de gausdu eest piedulteler a,ux .de Groissessaa, dans le puits

' o hnotz.On compte six hommes tuée et quinze

Petites NouvellesLa Gazette de T'ose apprend que le jugement

outre AdPr ne eera pas execuld, P tribunal.taut fait aussitôt après lu eondemnhhou à mort,ne demande tendant à ne que la peine de Mort

commuée oiselle de réclusion, demande dentelle A est toupies fait droit.- Laheour d'appel d'Aix vient de due dru

me le moratorium est applicable aux engagés-peaux.

-pu crédit de trais milliards pour I, tar-ot:ei aériens sera demande au Congrès arnéri-c.un â la requête du conseil de /a défense Da-mnai,- Le Nie. Rotterduntselie Gourant ran-

d., qu'à Winterwys, prés de la frontière hot-mde-anemande, on disait hier qu'a Esse etIme d'autres villes allemandes, de graves émeu

s'étalent produites,- Une nouvelle que nous ne donnons qiie

odus toutes réserves,tprétend que le gouvern,mat hongrois a inculpé de haute trahison lesdélégués En parti socialiste qui sont en ce inosment h Stoekholind emoi-ei auraient dit, en ef-fet, qu'ils désiraient l'autonomie pour les (tiffe-dilee natidualités de la Hongrie et des réfor-

démocratiques.,

-.-Sous le Bâillon

Notre confrère le Jouynal nID Penplea été saisi re matin.

- -

Le patriote et l'antimilitariste

Il y m'ail b Epernay un honorable citoyendont, /ê patriotisme ardent ne manquait aueuneoccasion de se mmifester. Tour h tour boulan-giste et 'nationaliste, II decervelait chaque jour--- en paroles, il va t'en dire - les ennemie 'deJ'armée; juifs, franosonaçons, dreyfusards et...diane..

Survint /a guerre.Notre homme aveit trois fils d Pun dans PM-

fentes., l'autre dans l'artifierle, le troisemedans la aavalerie. Ce vaillant patriote aime la,gloire, eertes, ét admire les beaux combats...mais

-.pour les autres. Et comme il a de puissantesrelations, il flt verser ses trois fils, tour t tour,dons le service de l'automobile.

Par contre, dans la même vile d'Epernay,y avait un vieux faillent socialiste et pacifistegui possédait, lui aussi, trois fils. Ceux-Id sontpartiS directement sur le front, et ont et étude

. ions les tranchées.-

Vires ddliods de /Uffizi 50/0 IMB

Il em tipi, 14 aux porteurs de certificats peu-é' l'Emprunt 5 p. MO 1914 libérés des

l'émission et. aux titulair* de certificats nomi-natifs que l'administration des Finances -procèdeéternellement d'reehange de ces certificate mn-. des titres 'définitifs.

Le dépôt des cert1ficats à échanger peut-êtreeffectué aux caisses du TréSOr (caisse centrale,pavillon de Flore, Trésoreries Gêneraleé, Recet-tes des Finances, Perceptions de Paris et desdépartements), ainsi qu'aux guichets des lime'ques et des Etablissements de crédit.

Afin d'eviterfiencombrement et par suite euretards qui se produisent aOn époques d'échéan-ces, les porteurs ont lutée à déposer dès main-te,t leurs certificats provisoires.

C'est la Presse qui fait l'opinion.C'est elle qui influe sur les gouverne-ments. C'est elle qui dirige les peuples.Ouvriers, ayez une presse à vous. Sinon,meurtris par la guerre. vous serez ca-,ploités après la guerre sans que vousayez personne pour nous défendre.

CHRONIQUE MAORevendications ouvrières

Un Ordre du jourLes ouvrier, iil ouvriers du Syndicat du

la Poodeerie réunis 1e dimanche 17 juht).15 heures, salle du Sénéchal, fille' ai.irentendu le compte rendu do la délégation aParis, approuvent le nomeau bareme quidonne mi partie satisfaction aux intéressés.'Décident que le travail sera totalementrepris linsdi matin à 5 heures. Bélicitent ladélégation et plue /Arnoul/Ore/min le s'-il-étame général Bodel et le camarade Fou-tonie pour dévouement Porté àla eause des travaillent, ; joignent O eesfetiritulionu lenamaiede Valette, de FA,aimai

L'Assemblée deelare que le Syndicat est-lotalernent étranger aux incidente du rimr-m'eh 13d reste persuadé que la pOpulationtoulousaine, qui a toujoure montré ea stollepatine aux travailleurs pour l'obtention -desMaille.es conditions d'existenee, campera-din.que les scènes de désordre sont 1668I'6ole op-mg:atours intéresogg, et lève la seaCneaga cris de d s Vive te Syndioat unis dansIn ii, G. T. t» --- Le secrétaire gênera/ dBedel.

Lés induetriels de ho corporation du boisgni etdbli un shordereau de salaires...m-.1M Mar tatagories d'ouvriers occupés dansPurs ateliers.NOUS erOyOns pet,. ajouter que ces mê-

mes résultats heureux ont été agitons, dansl'Industrie métallurgique.

Peinsnn dire que les fabricants de chenu-nom toulousains qui travaillent pour l'ar-mée-voy une détonation à Nt. Saintp.. t eprier d'appuyer leur ,dernande derelêVeMent de tarif auprès du gollY8rile-ment ?

Peut-fiy. dire q,ue le préfet a énonduitco.me il convenait ces mercantis dorit lepatriotisme marche toujours de pair wee/e porlemommie

Peut-on dire que les ouorieres de la Po.drome Igagnent un salaire de 4 fr. 30 parjour pour huit heures de présence

Peul on dm. aux. belles dames qui n'ontque le souci de se farder la figure, que sielles srulent noire leur tenir cimpagiate 1/y encor, Le hi plate, sans garatmeiodent et risques d'emimisonnements PMIhtlier ou autres filatdères ?

- Répondant au désir manifesté par de nom- de la poeer me un meuble ou de la suspendre

A travers Toulouse

Pourles maladesBoueheries olisertes hm lundi et mardi 18,

et ES juin, pour assurer /es demandes desmalades, de 8 heuresb midi d

Saint-Cyprien d Beiftrand, avenue de la,Paltdd'Oie.

Canton Oued r Blatehe, ArnauPBernard,Ente-Pavée r Bouche, place DuPuV,Fanions Snd et Feutré d Bennes, rue Ph,

rem.Conservatoire de Musique

prix dos places 'à cou deuxdernices concoursqui. eomme les année, iméCédefiles, mrontPayante.

Représentation sensationnelleLa soirée du 19 aux Nouveautés sera vrai-

ment digne de Puvre des nudités, St des bles-ses rééduques, au bénéfice desquels elle est or-gatitsée A la liste des attractions diverses déjdsignalé, vient de s'ajouter le concours de M.Meesto aine, dont /e talent tout d'émotion tra-gique et d'éternelle humanité semble avoir créeun Blason nouveau

oûté du grand artiste nous aurons la Joied'applaudir Mile ,Rachei Carpentier, dans t lesBoss. de Poulbot , et ce sera Pm l'exqui,divette de la Calte Lyrique, comme l'a noté onde nos grands confrêres parisien, la plus spiri-tuelle, la ohm patriotique, et le Plue annellemearnation du sublime gavroche.

La feuille de location est ouverte dès ce ma-tin, noue comptone sur un grand succès. d'estpour /es outils Ire mutilés.

sont vendus

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Çoarrier ThéâtralThéâtre des Variétés

LE POILU.C'estune nouvelle eréation'h Toulouse C1110 la

Direction des Variétés nous présente. Le Poiluest une charmante historiette d'amour qui. sedermite en marge de la guerre. Un poilu finitpar épouser sa marraine, une gentille et da-ciron, Jeune fille.

L'éloge des Interprètes n'est plus b faire; /esuccès qu'ils ont obtenu dans Mam'zelle Pop,meut eau, un sur garant de tele qu'ils obtien-draient dans le Poilu.

Le publie se s'y est pas isole, et il est venuIris nombreux applaudir l'exquise divette MlleNier>. Freines et M. Tardent d'Or, dont le ta-lent est aueei gram/ qui. divers. Mal. Servatius,Laborde, aimes Jane Boyer el Ida Glane rom-

CondoléancesTU de nus plus anmens et tlevOuëa mili-

tante oient de disparaître. Le camaradeJean-Pasile Harrialitee, mmabre du cantonouest, eat morL

AU nom de la Section toulousaine, unefois de plus éprouhée, ia Commission Admi- prep,g, up, eççempgrinistt'ative .adreese b la famille de notre Duocamarade défunt l'expression sineêre de ses u eonvient enou de félieiler ispBeallementcondoléances attristées. Mme Beaufort, qui a interprété à la perfection

Elle prie les membres de la SeetiOn de un difedile Mie de gramimmovenir nombreux aux obsèques de notre ro-gred té camarade.

Le Secrétaire d Vétirar.

obsèqueskoviies TRIBUNAUXLeS membres de la section toulousaine, du

Pat.li soeialiste sent priés de vouloir unis-ter aux obehques civiles du camarade Jean- Tribunal CorrectionnelBile CaOdaillee. brigadier

canton(ânierde le Trois condamiatmes ont olé prononcées â laville, membre du canton ouest, me« le

dimmehe II juin, a l'âge de 68 an, aprèsune courte maladie, qui auront /leu le n. (Mime loure de Pideon wee sumie et 50mai.di se, ;min, D 10 heures du matin, a franes d'amende eine sursis, h un manuvre deBrunt-Bielein, quartier de MontIong. la rue du Canon-d'Arcole, Pierre C..., 60 ans,

- Prendre le tram de Saint-Simon qui eest, approprié un bois de lit, une brouette,ou Lafourguette ',le préférence ce dernier), me Materne, un ehmdeon en cuivre, que duesplace Esquirol, 'h 8 h. 40. ...serves de tomates, un lot de feuilles de let

blanc et des planche, appartenant h" M. Ela,Sembel, industriel, avenue de Paris.

2. Six mois de prison et 100 francs d'amendeau manceuvre Louis-Jean-Just Pont. an ans, logérue des Lois, pour bris ,d pleure et coups etblessures. '

allans la soirée du 8 juin, voyant que son an-cienne amie, Lucie Pengade, 37 ans, refusoit dele recevoir ohez elle, rue des Potiers, 18, Pontessaya d'enfoncer la porte de l'appartement etbrisa neuf carreaux h des fenêtres. Puis, ilfrappa de son couteau, aux deux bras 0000dal de le 170 mei. des C. 0. A, nommé. Cé-line, qui s'était ameuté devant la porte de la mai-son, au rez-de-chaussée, et mulet l'empéeherde se servir de cette arme

H Trois mois de poison avec sursis et 200 fr.d'arriende môle sures au cultvatad Jean A deSaintmlean-Ellerm, qui a employé son

Au théâtre du Capitole d vendredi 6 juil-let, D. 14 h.. Herche et comédie. pour usage

Sammii 7 juillet, à 14 h., chant et opéra- niée haMes dans les wagons de la gap.comique.Prochainement nous foirons connaître le

enneel.glifft=fificiuMINAVIS DE NEUVAINE_-Les familles N.LNIte, DESCLAUE, ANDRE,

GRAND/D, HADINUS, SALVh' et CLAUSTREremerefmt /es personnes qui Pur ont Mmegnélens sympathie h r.eaelen du décès de

Madame Louis MARCNée Victorine-Antoinette Desolaux

Ps prient de 'vouloir Men assister à la messede neuvaine qui sera caebree le mardi 19 juin.à 10 heure, da, la chapelle Saint-Antoine ruePharmn, 20. f

II ,peu en.rt. d'antre invitetion

11111186BIBIREDISIMMISLIDIDDISMÉMIRRefit,

Connue: monalre, Lalubie, rne de Mimât 21

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THEÂTRE DU ,CAP1TOLE. - .1eudi, h 8 D. 30trie précises, peur lem représ.tatio, de M.Angel, premier ténor de l'Opéra de Marseille,devenu l'enfant gâté des Toulon-ai., Carmen,opéra en 4 actes, de G. Bd, lob. Angel chan-tera le Me de Dm José. Le rôle de Carmensera tenu par me jeune allie, Mme Jute Sylsvain, dont la belle voix et la Marinante plasti-que raviront ,s plus dalle/es. Mme Dyna Bru-iner dans le rôle de NDeaela. A la distribution'hhM. Esse, Nfombez,

Location ouverte de f0 titures à 5.

BAR DE BRAS/TUBE

CHRONIQUE IBIONALE

AUDENARBONNE

AVIS. - Le maire de la ville de Narbome al'honneur de porter à /a connaissance des fa-milles des enfants dont le, père à été tué auxarmées, qu'afin de pouvoir equitabtement ré-partir entre lesdits enfants lm fonds que le Par-lement aura votes pour eux, qu'elles essora tâse présenter à la mairie, bureau de l'état eivil,jusqu'au 23 juin murant Inclus, Mn de four-nir tous /es renseignements néeemaires. Se mu-nir du livret de famille

avantageux" de Francepar te TEMPLE

pRESSE OUVRIERE ET PRESSE BOURGEOISE- Dans /e beau mouvement de revendicationsouvrières que mène le pro/étarlat biterrois, Dis-

Mer:ePAor IZt2tn leentrite s'nhe'l--Ide vie et l'applieation de la Semaine anglaise.

Nt 10 rad'. Petit Méridional; ni la grandedémocrate Dépêche de Toulouse; ni le mYalistegelait', n'ont même daigné

quo l'heure on nous écriée., aucun journal,

(Censuré)

pour des journaux qui insèrent le moindrefeu de cheminée, cela parattra louche aux yeuxdev. prolétaires biterrois.

Huant u nous, cette attitude ne nous a pointsurpris, ni étonné, nous connaiseons nos mn-frères et nous savons qu'entre les intérêts

pro.étariensetles intérêts des capitalistes, lIssitent pas une seule minute pour favoriser cesderniers

Travailleurs I Souvenez-vous) de mux qui(au Grand-Rond) eombattent avee vous et pour voue !A VENDRP Prix r 4010 te. Ne lisez plu, lue journaux qui, pour vos me,cernent, font la oo,piratio ndu silence.------- . Comme jadis Clemenceau, housPillm IreA LOUER grands locaux et terrain clos sale- muets du serai/ I - V. G.

eonVenant Pour commelve, 166ner.. con- LES PARRAINS de l'Arrondissement de Bé-tenance, 2,400 Mètres, dant 1,200 mètres bâtis,es canton Sud, Toulouse. ziers (sous-comité départemental de l'Hérault).- Lee membres du canseil d'actrenieration sontS'adresser Office Main d'OEuvre, 19, rue du priés d'assister à la réunion extraordinaire gniLanguedo, aura lieu le lundi 18 juin 1917, à 8. h. 30 du

soir, au siège de POEuvre.ordre du jolie t questions très importantes au

sujet du rapatriement des prisonniers.Vo l'importance de /a question, présence in-

dispensable et de -rigueur..

ETAT CIVIL. Naissances Louis Pinot,evenue de Pézenas; Louie Loriz, rue Walvis, 2;Paul Doumen, me dot iSeptembre, 9, MarieGay, rue de la Vierge, 1.

Déols r Louis Peser, cultivateur, 38 ans, noCammage,s (Tarn), célibataire; Paul Marais,

employé d'octroi, 51 ans, né â Saint-Christi.(Maine-et-Loire), allées Paul-Riquet.

T,tRNALBI,

A L'HOMO/. - Les recettes de /Petrol sesont élevées, pour le mois d'avril 1917, h lasomme de 20,559 fr. 16, contre 21,605 fr. 90,pendant le mois d'avril 19i6, soli, au détriment

nue Doulert-nochercany, s rilük 1, IbieMealert-locIterean (agio lt Otillinad truioor[lus Fssigyeepa, Aeheteura eu vous trompez pas ;l'adresse

de 100.1,

n :,'ne,clminulion de 1,04,

sommefie89;31'1,de

59tigproduit 84,984 fr, 84 ,p,p)

1ehisse

e rra' dt:re°u:c't rtuPIO:rntriermPE:1 Snuu. t -rrileU'l:Itnié''n'e:fr's

;i1,61"'

end7raeor C'hâlet;'diçiele ifeitfide;cOno:n )îsl.4e;li

eettip'rnévision de l'arrivéepmehen

19/7, une apprôni,ahl2e.c11,

-elr devront être porteurs de te,sucre.Les quantités mises d la (11

départemental de répartition0 Idl. 500 pour chaque membre

11111020 M TShous

g SYNDICA. - .11Msont pries d'assister h la réunion'&'textile, qui aura lieu mardi /9du soie, à la Bourse du Travail

Ordre du jour d adhésion denoubras; nomination des ()munissions nh.itspréeenee indispensable.

MAEAgt,

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queMp;i'IIes5rçons furent portés sur un individu

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treùil sortait d'eu resta.nn.o0. rvimlle,s. Ibl

sig.nale,à.1.a_poldicud.co.m,mh,e, 4,12ésvere.tli oId le commissaire de police, i

' 7.01(1ATaneVd:E:e'flA:CuC:IDPEeNT::.:-:gialle.aeon; :;,noi,,,,,,:ti:: 1 re:dia;

congé de convalescence h Mazamet, p jg ; .; 1,,,z

em ile.eu pnrograrevneair :ideubnotr'd de lade Bellerme, lorsqu'il fit une eho0e'ss sureuse da, un trou, que le fusil de dupp,portait s'accrocha et le coup lui Paumejambe droite.

Il fallut traverser la rivière pour le 1,5j,sa pénible situation et le transporter â14ellerivei, d'où il fut transféré, dans le gpp,i

ARIEGEPAMIERS.

CONSEIL MUN/HIPAL. - Le ample.«pal s'est réuni en séance publique, sous 'ampion, de M. Nadal, primier adjoint: feconseillers étalent présents; M. Tesquet semala place de secrétaire.

Aprês /meure des proces-verbflux des Mnres séance, on passa a l'ordre du Pur.

Eurent approuves divers comptes des demvicinaux.

Le renouvellement dee mêmes mealitiministrateure de la Caisse des Moles lut Hpment approuvé.

100 francs furent votés, mir demande its enmandant d'armes, pour Peace du rote,Soldat.

Une indemnité mensuelle de 151m,ter du ler janvier 1917, fut accordée IDSguêla, surveil/ant d'octroi, pour avoir amuréassure encore le serviee de remua, bureaula Croix-du-Blé.

Avis favorable fut donné pour la Doutad'ne Ecole nationale d'arts et métiers èdeaux.

Projet de rectification du chemin urne dde la halle aux grains au Calvaire, adopté

L'ordre du jour étant épuisé, le casellattoMt en comité seeret.

Communiqué de 23 houris

. Paris, 1".pad

A la suite du bombardement *Remet'nuit, sur le secteur ,d'Hurtobise, ies .119

mande Ont attaque, 00 0000 du Mouseminant de nos positions dans laid!,

eut omise à ponétror ; rendes après ie.eombat, l'ennemi a pu seulenient setenir dans un faible élément de celteahane..

La lutte dartillerie s'est poilMnifffla journée daim cette région, meiqoeRemy et au nord de Draye-en-Lane,

Lee Allemande ont teMbaMlé 5051000Ifif

s Mente Mus ces jours ,derniersa reçu, aujourd'hui, len ,Ili., quiphisieme victimes da, 10 population..

Corna. raierasLa nuit., grande activité empiler:fi

la région de MteenStraeteslielyas et vairite itt bombesvers la Maisioodipiemfdoux repris. ma. les Ailedele col laiS'nement dé s'approcher de nos pces etablis vers eet endroit.

Au <murs de la journée,d'artillerie voir tOut le emelt belge.

DEMANDEZ PARTOUTe/SLA ÉlERE DAER/BAO. - --Vl

lel. Brume et monde, Dom Geeem'

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Au Coneertatoire d je-tel 28 juin,. d Si.Instruments â sent; vendredi 29 Juin, â7 h. 30, instruments à ar..heth jeudl 6 juillet.a 8 t,, piano, .

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