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ISSN 0181-0626
BULLETINdu MUSÉUM NATIONAL
d'HISTOIRE NATURELLEPUBLICATION TRIMESTRIELLE
SECTION A
zoologiebiologie et écologie
animales
e
SÉRIE T. 11 1989 1
SupplémentJanvier-Mars 1989
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BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE
57, rue Cuvier, 75005 Paris
Directeur : Professeur E. R. BRYGOO
Section A : ZOOLOGIE
Directeurs : Pr E. R. BRYGOO et M. VACHON.
Rédactrice : P. DUPÉRIER.
Comité scientifique : R. C. ANDERSON (Guelph), M. L. BAUCHOT (Paris),
J. CARAYON (Paris), A. CHABAUD (Paris), A. M. CLARK (London), Y. Coi-NEAU (Paris), B . COLLETTE (Washington), J . DAGET (Paris), C. DELAMARE
DEBOUTTEVILLE (Paris), J. DORST (Paris), C. D U PU I S (Paris), N. HALLE
(Paris), C. H E I P (Gent), R. KILLICK-KENDRICK (Ascot), Y. LAISSUS (Paris),
R. LAUR ENT (Tucuman), C. LÉVI (Paris), H . W. LEVI (Cambridge, USA),
C. M O N N I O T (Paris), G. PASTEUR (Montpellier), R. PAULIAN (Ste Foy-la-
Grande), P. PESSON (Paris), J . VACELET (Marseille), A, WAREN (Stockholm).
P. WHI TEHEAD (London).
Un Comité de rédaction examine tous les manuscrits reçus et nomme desrapporteurs.
Fondé en 1895, le Bulletin du Muséum d'Histoire naturelle est devenu à partir de 1907 : Bulletin du Muséum national d'Histoire naturelle. Des travaux originaux relatifs aux diversesdisciplines scientifiques représentées au Muséum y sont publiés. Il s'agit essentiellementd'études de Systématique portant sur les collections conservées dans ses laboratoires, maisla revue est également ouverte, depuis 1970 surtout, à des articles portant sur d'autresaspects de la Science : biologie, écologie, etc.
La l r e série (années 1895 à 1928) comprend un tome par an (t. 1 à 34), divisé chacun enfascicules regroupant divers articles.
La 2e série (années 1929 à 1970) a la même présentation : un tome (t. 1 à 42), six fascicules par an.
La 3e
série (années 1971 à 1978) est également bimestrielle. Le Bulletin est alors diviséen cinq Sections et les articles paraissent par fascicules séparés (sauf pour l'année 1978où ils ont été regroupés par fascicules bimestriels). Durant ces années chaque fascicule estnuméroté à la suite (n o s 1 à 522), ainsi qu'à l'intérieur de chaque Section, soit : Zoologie,n o s 1 à 356 ; Sciences de la Terre, n o s 1 à 70 ; Botanique, n o s 1 à 35 ; Écologie générale,n o s 1 à 42 ; Sciences physico-chimiques, n o s 1 à 19.
La 4e série débute avec l'année 1979. Le Bulletin est divisé en trois Sections : A : Zoologie, biologie et écologie animales ; B : Botanique, biologie et écologie végétales, phyto-chimie (fusionnée à partir de 1981 avec la revue Adansonia) ; C : Sciences de la Terre, paléontologie, géologie, minéralogie. La revue est trimestrielle ; les articles sont regroupés enquatre numéros par an pour chacune des Sections ; un tome annuel réunit les trois Sections.
S'adresser :
— pour les échanges, à la Bibliothèque centrale du Muséum national d'Histoire naturelle,38, rue Geoffroy Saint-Hilaire, 75005 Paris, tél. 43-31-71-24 ; 43-31-95-60.
— pour les abonnements et achats au numéro, au Service de vente des Publications duMuséum, 38, rue Geoffroy Saint-Hilaire, 75005 Paris, tél. 43-31-71-24 ; 43-31-95-60.C.C.P. Paris 9062-62.
— pour tout ce qui concerne la rédaction, au Secrétariat du Bulletin, 57, rue Cuvier,75005 Paris, tél. 40-79-34-38.
Abonnements pour l'année 1989 (Prix h.t.)
ABONNEMENT GÉNÉRAL : 1575 F.SECTION A : Zoologie, biologie et écologie animales : 900 F.SECTION B : Botanique, Adansonia : 420 F.SECTION C : Sciences de la Terre, paléontologie, géologie, minéralogie : 420 F.
Numéro d'inscription à la Commission paritaire des publications et agences de presse : 1403 AD
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BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE
4' sér., 11, 1989, section A (Zoologie, Biologie et Écologie animales), n° 1, supplément
Les types de Teiidés (Reptiles, Sauriens)
du Muséum national d'Histoire naturelle
Catalogue critique
par Edouard R . BRYGOO
Résumé. — La collection du Muséum de Paris comprend les spécimens-types de quarante et une
espèces ou sous-espèces de Teiidés. La nomenclature et la typification de ces taxons sont discutées ainsique celles de vingt-sept binômes dont le matériel-type a appartenu ou aurait pu appartenir aux collectionsnationales.
Abstract. — The collection of the Museum of Paris comprises type-specimens of forty one species orsub-species of Teiidae. The nomenclature and the typification are discussed for these taxa, together withthose of twenty seven binoma whose type-specimens belonged or may have belonged the nationalcollections.
E. R. BRYGOO, Laboratoire de Zoologie (Reptiles et Amphibiens), Muséum national d'Histoire naturelle,25, rue Cuvier, 75231 Paris cedex 05.
Ce catalogue présente soixante-neuf noms spécifiques ou subspécifiques de Teiidés. Vingt-huit correspondent à des espèces dont le matériel-type n'est pas actuellement représenté dansles collections du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris ; ils concernent soit des typesayant appartenu à ces collections mais non retrouvés à l'occasion du présent récolement, soitdes espèces décrites par des auteurs ayant appartenu à l'établissement ou dont les collecteursont déposé tout ou partie de leur matériel au Muséum et dont, de ce fait, on pourraits'attendre à trouver les types à Paris. Nous avons également jugé utile de signaler quelquesnomina nuda créés par les auteurs avec, parfois, référence à du matériel signalé commeappartenant au Muséum de Paris.
Quarante et un binômes de Teiidés sont actuellement représentés dans les collections pardu matériel-type, au moins par un paratype. Vingt-trois taxons, considérés comme actuellement valides, vingt espèces et trois sous-espèces, sont représentés ici par treize holotypes, unnéotype, sept syntypes (ou séries de syntypes), deux paratypes ; dix-huit, placés en synonymie,sont représentés par huit holotypes et dix syntypes (ou séries de).
Le précédent catalogue, qui traitait des types de l'ensemble des Lézards conservés auMuséum de Paris, établi par Jean G U I B É en 1 9 5 4 , citait vingt-quatre noms d'espèces ou desous-espèces, du n° 2 9 0 au n° 3 1 3 , le n° 2 9 1 ayant été omis. La valeur de type n'a pas étéreconnue à l'une de ces séries.
Aux vingt-deux séries-types valides signalées par GUIB É , nous en ajoutons dix-neuf : dix-
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sept qui n 'avaient pas , alors, été identifiées comme telles, un paratype entré en collectiondepuis 1954 et un néotype récemment désigné.
Le type le plus ancien est celui de Lacertus dracoena Lacépède, 1 7 8 8 , devenu Dracaenaguianensis Daudin, 1 8 0 2 . Sur les quinze binômes créés par D A U D I N en 1 8 0 2 , et attribuables
aujourd'hui à des Teiidés, seules qu at re séries-types sont encor e représentées d an s lescollections de Paris ; pa r contre on y trouve dix-neuf des types des vingt et une espèces décritesen 1 8 39 pa r D U M ÉRIL et BIBRON.
PRÉSENTATION
Nous avons adopté sensiblement la même présentation que pour les précédents catalogues de types(BRYGOO, 1983; 1985; 1987; 1988).
Les taxons sont classés par ordre alphabétique des noms d'espèces et de sous-espèces, tous genresconfondus, à l'intérieur de la famille.
Après le nom original complet, avec sa référence bibliographique, viennent les renseignements sur lematériel-type. Les anciens numéros d'enregistrement, et éventuellement de rangement, sont indiqués entreparenthèses après les numéros actuels. La longueur totale actuelle du spécimen est donnée en millimètres,avec, entre parenthèses, celle de la queue; un point d'interrogation indique que la queue n'est pascomplète ou qu'elle est manifestement régénérée. Le numéro du bocal de rangement du spécimen estindiqué en caractères italiques.
Les citations qui suivent ces indications chiffrées concernant les types sont habituellement extraites dela description originale. Pour éviter toute confusion, les initiales des noms des auteurs sont rappelées entreparenthèses.
Abréviations : MHNP = Muséum d'Histoire naturelle de Paris, devenu, au début du siècle, Muséumnational d'Histoire naturelle; MCZ = Muséum of Comparative Zoology, Harvard.
Lacerta ameiva Daud in , 1802 , non Linné, Hist. na t . Rept., An X, 3 : 9 8 - 1 0 5 .
« Le lézard ameiva. » « ...l 'examen détaillé que j ' a i fait d 'un ameiva conservé dans lemuséum d'histoire naturelle de Paris. » « L'ameiva se trouve dans l 'Amérique méridionale... »(D.)
Le spécimen observé p a r D A U D I N doit être considéré comme perdu. Il n'est d'ailleurssignalé dans les collections ni par les auteurs de l 'Erpétologie générale ni par C. et A. DUMÉRILdans leur catalogue ( 1 8 5 1 ) .
D U M É R I L et B I B R O N ( 1 8 3 9 : 1 2 6 - 1 2 8 ) placèrent le Lacerta ameiva de D A U D I N dans lasynonymie de Cnemidophorus murinus. Ils furent suivis pa r G R A Y ( 1 8 4 5 : 2 1 ) et parBOULENGER ( 1 8 8 5 : 3 6 1 ) . Pour ce dernier, toutefois, la synonymie ne serait que partielle mais ilne mentionne pas l 'autre espèce en cause.
PETERS et D O N O S O -BA RROS ( 1 9 7 0 : 9 5 ) ne le citent plus dans la synonymie de C. murinus etHOOGMOED ( 1 9 7 3 : 2 2 7 ) le place dans celle de Ameiva a. ameiva.
= ? Ameiva ameiva ameiva (Linné, 1 7 5 8 ) .
Agama angulata Daud in , 1802 , non Linné, Hist. nat . Rept., An X, 3 : 3 8 9 - 3 9 0 .
« Rolander a fait connoître à Linnaeus cette petite espèce de saurien d'Amérique, dont ontrouve la description dans le Systema naturae, sous le no m de lacerta angulata. » « La queue...
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Auberi. » « U n des i ndividus de la collection don ne les dime nsio ns suivante s : Longu eur totale0,260mil... Longueur de la queue 0,170... ». « Cette espèce est t rès comm une à Cuba. » (C.)
Le dédicataire était D o n Pedro A U BER d u jardin botanique de La Havane.La présence du matériel-type dans les collections de Paris est signalée pa r D U MÉRIL et
BIBRON (1839 : 111-114) : « il en est plusieurs don t nou s somm es redevables à la générosité deM. Ramon de la Sagra. », pa r C. et A. D U MÉRIL (1851 : 113) : « Cuba : M . Ramo n de laSagra, Ad., âge moyen et j . âge. Types de Cocteau. », enfin pa r G U I B É (1954 : 58 , n° 290).
La validité du binôme, admise d'emblée, n' a pa s été discutée : G R A Y (1845 : 20) ,BOULENGER (1885 : 358), BARBOUR (191 4 : 309), BARBOUR et N O BLE (1915 : 427 ), S C H W A R T Z et
THOMAS (1975 : 50), S C H W A R T Z et HENDERSON (1985 : 78).
S CH W A RTZ (1970) a remis en cause la valeur de syntypes des spécimens de le collection deParis ; il remarque qu ' aucun des spécimens n' a les dimension s données pa r COCTEAU : 260(170) mm . Il estime que les deux spécimens qu'il a examinés ( M H N P 1788 et 2647) pr ovie nnen tprobablement de l'île des Pins explorée pa r A. H. LANIER, consul de France à La Trinité(Cuba) et correspondant de DE L A SAGRA, et envisage l'hypot hèse q u'ils ne fassent pas partie
de ceux qu'a examinés COCTEAU pour sa description, ce qu i lui permet de prop oser p our terratypica restricta de la sous-espèce nominale les environs de La Havane. Il ajoute toutefois,page 51 : « If, in the future, the status of the suppos ed syntypes can somehow be establishedwithout doubt, and they (or some of them) are considered to have originated on the southernportion of the Isla de Pinos, a nomenclatorial shift alone will be required. The no rthe rn coastalpopulation in Ha ba na Province will require a new name, and the name I have proposed in thepresent paper for the southe rn Isla de Pinos pop ulation (marcida) will bec ome A.a. auberi ».
S CH WA RTZ et THOMAS (1975 : 50), puis S C H W A R T Z et HENDERSON (1985 : 78) ad me tt en t
l 'espèce comme valide; les premi ers citent les qua tre syntypes.
= Ameiva auberi Cocteau, 1838.
Neusticurus bicarinatus (Linné, 1758) in D U MÉRIL et BIBRON, 1839, Erpét. génér., 5 : 64-67;atlas pl. 49.
MHNP 4181 (2194), 272 (16 3)m m; Amérique méridionale, Caye nne ?; Te 122/1.
« Le neusticure à deux carènes. » « La queue, est également surm ontée de deu x crête squi demeurent bien distinctement divisées jusqu'à leur dernière extrémité. » « Les deux seulsexemplaires de cette espèce, qui existent da ns n otr e collection, s'y trouve nt indiqués com meprovenant de l 'Amérique méridionale ; mais n ous ne savon s pas préci sément de quelle c ontr ée.
Il se pou rr ait fort bien qu'ils eussent été envoyés de Cay enn e ; c'est m ême leur origine la plusprobable. » « No us n'hési tons pas à considérer cette espèce comme celle à laquelle appartientréellement le Lacerta bicarinata de Linné. » (D.B.) Les auteurs indiquent pour longueur totale274 mm.
Ni le catalogue de C. et A. D U M É R I L (1851) ni celui de G U I B É (1954) ne font état de cematériel, cependant l 'un des deux spécimens subsiste en collection.
Pour cette espèce D U M É R I L et BIBRON créèrent le genre Neusticurus (du grec « neustikos »propre à nager et « oura » queue ) don t elle devenai t espèce-type par mon oty pie . G R A Y (1845 :25) transféra l'espèce dans un genre Custa mais BOULENGER (1885 : 381) réhabilit a Neusticurus.
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Le binôme est encore aujourd'hui admis. Après comparaison de l 'holotype de L IN N É et duspécimen de Paris, U Z Z E L L (1966 : 2 8 1 ) confirme qu'ils appartiennent bien à la même espèce etajou te : « Th e desc ript ion an d figure given by Dumér il a nd Bib ron a re excellent ».
Heteropus bifasciatus A. Dumér il, 1851, Cat . Mé th . Rep t. : 182.
Holotype par monotypie : MHNP 3038 (3006), 131 (78)mm; Madeleine; Justin G O U D O T ;Te 261.
« Hétérope deux bandes. » « Vallée de la Madeleine (Nouvelle Grenade) : M. J. Goudot.Type . U niq ue. » (D.) Lo ng ueu r totale : 133 mm .
C'est à tort que BOCOURT (1881 : 455) écrit : « Le Mu sé um p oss ède deux indi vidu s typesde cette espèce provenant de la Nouvelle-Grenade. L'un a été recueilli dans la vallée de la
Magdeleine par M. Goudot; l 'autre a été rapporté de Sainte Marthe par M. Fontanier. Cesont les types décrits par Auguste Duméril ».Or, une annotation manuscrite du catalogue spécifie bien que le spécimen de
M. FONTANIER fils [MHNP 3039 (3007), 49 (14?)mm, Te 261/1] est entré en collections aprèspublication de la description originale. Il n'est pas possible de savoir si les figures de BOCOURT(XXII F, fig. 4 et 4a et b), qui ne se réfèrent qu'au type de la Nouvelle Grenade, sans précision,ont été effectuées d'après l'holotype ou sur le second spécimen.
C O P E (1862 : 182) plaça l'espèce dans un nouveau genre Tretioscincus, do nt elle devenai tl'espèce-type, ce qui fut accepté par BOULENGER (1885 : 425).
L'espèce, redécrite par W E R N E R (1900 : 268), est actuellement admise : G U I B É (1954 :62, n° 313), PETER S et DO NO SO -B AR RO S (1970 : 262).
= Tretioscincus bifasciatus bisfasciatus (A. Dum ér il , 1851).
Prionodactylus bolivianus Werner, 1899, Zool. Anz., 22 : 481.
Pa rat ype ? : M H N P 1900.4 (2482), 121 (5 9? ) mm ; Chaco brésilien; W E R N E R ; Te 221.
Le spécimen a été obtenu par échange avec le Musée de Vienne en 1900. G U I B É (1954 : 62,n° 310) consid ère qu'i l s'agit d'un paratype. La constitution de la série-type n'étant pasprécisée ceci est possible mais peut dificilement être affirmé. G U I B É admettait qu'il s'agissait
d'une espèce valide mais du genre Euspondylus, PETERS et DONOSO-BARROS (1970 : 236) en fontune sous-espèce de Prionodactylus manicatus (O' Shau ghne ssy, 1881).
= Prionodactylus manicatus bolivianus (Werner, 1899).
Euspondylus brevifrontalis Boulenger, 1903, Ann. Mag. nat. Hist., (7), 7 : 430-432.
M H N P 1903.272 (2583 alpha), 100 (3 7? )m m; Cat ata , 3 00 0m ait., Venezuela; acheté en1903 de W. F. H. ROSEN BER G; Te 222.
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G U I B É fait de ce spécimen un paratype (1954 : 61, n° 311) avec une dimension erronée :85 mm. Il s'agit manifestement d'une erreur puisque la série-type est parfaitement définie dansla descri ption origina le : « A female specimen from Ri o Albireggas, Venezuela , at an altit udeof about 11,500 feet, and two males from Escorial, 10,000 feet, collected by Sr. Briceno. » (B.)
Ameiva caelestis d'Orbigny et Bibron, 1837, Voyage dans l'Amérique méridionale, Rept.,pl . 5, fig. 6 à 9.
Holotype par monotypie : MHNP 2639 (2201), 318 (193)mm; Te 102; du Chili par G A Y .(Également holotype de Aporomera ornata Du mé ri l et Bib ron , 1837, et de Ameiva oculatad'Orbigny et Bibron, 1847.)
La date de publication de la planche validant le binôme a été établie par SHERBORN etGR IF FI N (1934 : 131).
Se référant à cette planche, D U MÉRIL et BIBRON (1839 : 76) placent l'espèce dans lasynonymie de leur Aporomera ornata. Ils ajo ute nt (page 78) : « C'es t par une erre ur qui n ou sest personnelle que M. d'Orbigny se trouve avoir fait représenter l'Aporomère orné, dans lapartie erpétologique de son grand ouvrage sur l'Amérique; car en remettant à ce savantvoyageur, pour être publiés les Reptiles dont il a enrichi notre établissement, nous y avions
joint par mégarde notre unique exe mpl aire de l 'Aporomère orné, lequ el , ains i que nous l 'avonsdit plus haut, provenait d'un envoi adressé du Chili au Muséum, par M. Gay. »
D ' O R B I G N Y publiant (1847 : 9) le texte correspondant, signale que sur la planche 5 lesnoms caelestis et oculata on t été inversés ; ma is selon les lois de la nome nc la tu re les bin ôme s de1837, valab les pu isq ue figurés, on t l'anté rio rit é et ainsi oculata d'Orbigny et Bibron, 1847, estsynonyme de caelestis d'Orbigny et Bibron, 1837.
G U I B É (1954) ne signale p as ce typ e. C EI et LESCURE (1985è : 461) ont p ro po sé lasuppression de trois des noms de D ' O RBIG N Y et BIBRON : A. caelestis, 1837; A. caelestis, 1847; A. oculata, 1847.
PETERS et DONOSO-BARROS (1970 : 88) ne relèvent pas les contradictions entre la planche etle texte de D ' O RBIG N Y et BIBRON et mentionnent A. oculata d'O rbi gny et Bibr on, 1847, avecpour terra typica Valparaiso, Chili, qu'ils placent dans la synonymie de Callopistes m.maculatus Grav enho rst, 1838.
CE I et LESCURE (1985a : 451) ont m on tr é que cette espèce devait prend re le no m sui vant :
= Callopistes palluma (Molina, 1782).
Ameiva caelestis d'Orbigny et Bibron, 1847, non 1837, Voyag e dan s l'Am ériq ue mér idionale, Rept., 5 : 9.
Syntype : MHNP 2656 (2774), 224 (113?)mm, Buenos Ayres, D ' O R B I G N Y ; Te 112.(Également holotype de Ameiva oculata d'Orbigny et Bibron, 1837, non 1847, et syntype de Acrantus viridis Duméril et Bibron, 1839, non Merrem.)
« Sa longueur est de 30 centimètres »; « Nous avons rencontré cette espèce dans lesprovinces de Corrientes, des Missions et dans le Grand Chaco, république Argentine. » (O.B.)
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Les auteurs signalent l'erreur intervenue dans la légende de la planche V de leur ouvrage(publiée en 1837), où les noms de caelestis et d'oculata on t été intervertis. Ce qu'ils écrivent en1847 se rapporte donc au moins p r o par te à VA. oculata d 'Orbigny et Bibron, 1837, seul nomvalide.
CEI et LESCURE (19856 : 461) ont étudié ce complexe problème de nomenclature etdemandé la suppression du binôme de 1847 qui selon eux englobait en out re des individusappartenant à deux espèces :
= p .p . Teins oculatus (d 'Orbigny et Bibron, 1837).= p .p . Teius teyou (Daudin, 1802).
Lacertus chalcides Lacépède, 1788, non Linné, Hist. na t . Qua dr. ovip., synopsis metho dica2 : 455; 2 : 174-178, pl. IX, fig. 2, édit. in-12; 2 : 443-446, pl. 32, édit. in-4°.
« Mais il y a, au Cabinet du Roi , un lézard qui ressemble au seps pa r Palongement de soncorps, la petitesse de ses pattes, le nombre de ses doigts, et qui est cepe ndant d 'une espècedifférente de celle du seps ainsi que nous allons le prouver. Ce lézard n ' a vraisemblablement étéconnu d'aucun des Naturalistes m odernes qui ont écrit sur le Chalcide : c'est en quelque sorteune espèce nouvelle que nous présentons, et à laquelle nous appliquons ce nom de Chalcide,qui n'a été donné par M. Linné et les Naturalistes modernes qu 'à une variété du seps ».« No tr e Chalcide, le seul que nous nommerons ainsi, diffère du seps... ». « Le corps del'individu conservé au Cabinet du Ro i, a deux pouces six lignes de longueur ; il est plus courtque la queue, et entouré de quarante-huit anneaux. » (L.)
L'holotype, qui a donc appartenu aux collections d u Muséum de Paris, semble perdu,quan t à la planche 32 de l'édition in-4°, elle a été utilisée par nombre d 'auteurs. BONNATERRE
(1789 : 67) en fit son Chalcides flavescens, SCHNEIDER (1802 : 209) so n Chamaesaura cophias :« Exemp lum, quo d pr imus Cep ede descripsit et pinxit in ta b. 32... », tandis que D A U D IN(1802 : 367) la citera à propos de son Chalcides tridactylus.
Le nom créé pa r LACÉPÈDE, homonyme postérieur de Lacerta chalcides Linné, 1758, esttombé dans l'oubli.
Cf. l 'article sur Chalcides tridactylus.
= Bachia flavescens (Bonnaterre, 1789).
Ameiva cineracea Barbour et Noble, 1915, Bull. Mus. comp. Zool. Harv., 49 (6) : 45 3-
455.
Paratype : M H N P 9902, 228 (94? )mm ; Grand Ile près de Petit Bourg, G uad elo upe ;G. K . N O BLE, 24.VIII.1914; Te 48.
Paratype (ex MCZ 10576) obtenu pa r échange avec le Muséum of Comparative Zoologyen 1965. La série-type comprenait un holotype (mâle adulte M C Z 10577) et trois paratypesadultes (un mâle et deux femelles, M C Z 10575-10577).
L'espèce est admise comme valide par S C H W A R T Z et T H O M A S (1975 : 57) et par S C H W A R T Zet HENDERSON (1985 : 78).
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FIG. 1. — Aspect général et détails de la tête du syntype M H N P 2837 de Chalcides cuvieri Duméril et Bibron, 1839.
Les auteurs de l 'Erpétologie générale ne se considéraient pas comme les auteurs du nom
car ils citent expressément F ITZIN G ER comme auteur de cuvieri dans le genre Brachypus etW A G L E R pour en avoir fait un Chalcis. Le binôme ne leur est at tribué que par BU RT et BURT( 1 9 3 3 : 7 5) . Ces auteurs écrivent « type locality, not given », ce qui est inexact pour lesspécimens de DUM ÉRIL et BIBRON.
G R A Y ( 1 8 4 5 : 5 7 ) , lui, conservait le binôme formé par F ITZIN G ER : Brachypus cuvieri. Brachypus étant préoccupé, BO U LEN G ER (1885 : 4 1 6 ) transféra l'espèce dans un nouveau genreScolecosaurus. Pour V A N ZO LIN I (1961 : 2 0 4 ) elle appartient au genre Bachia, ce qu'admettentPETERS et DONOSO-BARROS ( 1 9 7 0 : 8 0 ) .
= Bachia cuvieri (Fitzinger, 1 8 2 6 ) .
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Chalcides Dorbignyi Duméril et Bibron, 1839, Erpét. génér., 5 : 462-463.
Holot ype par monoty pie : M H N P 2841 (2601), 82 (1 6? )m m, 49 VP S; Santa Cruz , Ch ili;D'ORBIGNY; Te 253.
« Le Chalcide de Dorbigny. » « Le seul individu que nous possédions vient de Santa Cruzdu Chili. Il a été rapporté par M. d'Orbigny. » (D.B.) Lon gue ur totale : 80 mm .
La présence du type dans les collections est confirmée par C. et A. D U MÉRIL (1851 : 146) :« Santa Cruz (Chili), M. d'Orbigny, Type » et par G U I B É (1954 : 62, n° 309).
F ITZIN G ER (1843 : 20) en fit l'espèce-type de son nouveau sous-genre Cophias (préoccupépar Cophias Merrem), G R A Y (1845 : 58) conserva l'espèce mais la transféra dans son nouveaugenre Bachia do nt elle devenai t espèce-type par mono typ ie. BOULENGER (1885 : 419) utilisa legenre Cophias mais G RIF F IN (1917 : 312) a rétabli l'espèce dans le genre Bachia. VANZOLINI
FIG. 2 . — Aspect général et détails de la tête de l'holotype M H N P 2841 de Chalcides dorbignyi Duméril et Bibron,1839.
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(1961 : 198) corrigea la terra typica en « Santa Cruz de la Sierra, Bolivia ». DONOSO-BARROS(1960 : 41-42) ava it déjà relevé qu 'u ne confu sion de no ms de localité s était pro ba bl e, l'espèce,non récoltée au Chili, étant par contre abondante dans la région de Santa Cruz de Bolivie.
= Bachia dorbignyi (Du méril et Bib ron , 1839).
Pantodactylus d'Orbignyi Duméril et Bibron, 1839, Erpét. génér., 5 : 431-434.
Holot ype par mon otypi e : M H N P 1445 (2582), 71 (31 ? ) m m ; Buenos Ay res ; D ' O R B I G N Y ;Te 162.
« Le pantodactyle de d'Orbigny. » « L'individu d'après lequel nous venons de décrire cetteespèce faisait partie d'une collection adressée de Buenos-Ayres au Muséum d'Histoire naturellepar M. D'Orbigny. » (D.B.)
L'espèce est dédiée à Alcides DESSALINES D 'ORBIGNY, 1802 (Cou éron , Loire-A tlantique)-1857 (Pierrefitte, Seine), naturaliste, qui prospecta l'Amérique du Sud entre 1826 et 1833 avantd'être professeur au Muséum d'Histoire naturelle de Paris.
La présence du type dans les collections est signalée par C. et A. D U MÉRIL (1851 : 145) :« Buenos-Ayres : M. d'Orbigny. — Unique » et par G U I B É (1954 : 61, n° 308).
L'espèce est espèce-type, par monotypie, du genre Pantodactylus Dum éri l et Bibr on, 1839.Du grec « panta », tout, et « dactylos », doigt (doigts entiers).G R A Y (1845 : 60) plaça l'espèce dans la synonymie de Lepisoma scincoides Spix, tandi s que
BOULENGER (1885 : 388) restaura le genre Pantodactylus mais en me tt ant l'espèce dan s lasynonymie de P. schreibersii, ce qui est adm is encor e auj our d'h ui (PETERS et DONOSO-BARROS,1970 : 217).
= Pantodactylus schreibersii (Wi egm ann , 1834).
Lacertus Dracoena Lacépède, 1788, non Linné, Hist. nat. Quadr. ovip., in-8°, 1 : 27, 295-305, pl. I X; 2 : 448. In-4°, 1 : 243-250, pl. XVI, 622.
Holo type par mono typie : M H N P 8385 (2191), Cayenne , M. DE L A BORDE, 940 (400)mm;Te 11.
Le spécimen est également type de Dracoena guianensis Da ud in , 1802 et de Thorictesdracoena Dum ér il et Bib ron , 1839. Cf. l'articl e sur D. guianensis.« La Dragonne ». « C'est principalement dans l'Amérique méridionale que l'on rencontre
la Dragonne; il y a au Cabinet du Roi, un individu de cette espèce, qui a été envoyé deCayenne par M. de La Borde, et d'après lequel nous avons fait la description que l'on vient delire ». (L.) Lo ng ue ur tot ale : 2 pieds , 5 pou ces, 4 lignes.
Du latin « Dracoena », dragon femelle.Le binôme latin n'apparaît, dans l'édition in-8°, qu'au niveau de la table alphabétique
(p. 27 , Dracoena) et du Synopsis met hod ica (p. 448, Dracaend). L'existence d'u ne éditionsimultanée in-4° explique certaines divergences de références. Ce binôme latin de LACÉPÈDE ne
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Le nom spécifique es t formé du grec « edra », anus, et « acantha », épine.Le binôme est considér é co mm e valide par BOULENGER (1885 : 349) qui lui donn e pou r
aire géographique l 'Equateur et le nord Pérou. BU RT et BU RT (1933 : 52) relèvent aussi que lalocalité-type, Mexico, est un e erreur proba ble et don nen t pou r aire de répartitio n l 'Equate ur.
L'espèce n'est pas reconnue comme appartenant à la faune du Mexique par SMITH et TAYLOR(1950), tandis que PETERS et DONOSO-BARROS (1970 : 21) consi dère nt l'espèce com me valideavec pour domaine la zone côtière de l 'Equateur et du Pérou.
G U IBÉ (1954 : 59, n° 297).
Ameiva Edwardsii Bocourt , 1873, Annls Sci. nat. Zool., 5 e série, 17 (17) : 1-2.
Lectotype (GUIBÉ, 1954) : M H N P 5480 (1875.128, 2245c), 233 (17 3) mm ; Pansos,Guatemala ; Soc. économique; Te 36.
« Cette belle espèce, que nous dédions à M. le professeur Milne Ed war ds, habite les forêtsdu versant oriental du Guate ma la ; elle est t rès co mmun e à Isabal et à Santa-Maria de Pansos ,près du rio Polochic. » (B.)
L'auteur n ' indique pas la composit ion de la série-type mais il avait devant lui plusieursexemplaires puisqu'il donne la longueur totale du « plus grand exemplaire », soit 350 mm. Lespécimen en collection ne peut do nc être consid éré com me l'ho lotype ainsi qu e l'a fait GUIBÉ(1954 : 60, n° 298) qui, de plus, utilise une orthog raphe incorrecte (« edwarsi ») avec unedimension, 350mm, qui ne correspond pa s à celle du spécimen; il en a fait le lectotype.
Dès l'année suivante BOCOURT (1874 : 260) place lui-même A. edwardsii dans la synonymiede A. festivus (Lichten stein, 1856), mais avec des références inexactes con cer nan t sa propreespèce : 1863, t. 17, art . 16. Cet te syn ony mie est accep tée pa r BOULENGER (1885 : 347). STUART
(1943 : 21) réhabilite le taxo n avec rang de sous-espèce; ce qui semble avoir été adm is depuis.Cf. PETERS et DONOSO-BARROS (1970 : 22).
= Ameiva festiva edwardsii (Bocourt, 1873).
FIG. 3 . — Aspect général du syntype M H N P 5 4 8 0 d' Ameiva edwarsii Bocourt, 18 73 .
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FIG. 4. — Détails de Pécaillure céphalique du syntype M H N P 5480 d'Ameiva edwardsii Bocourt, 1873.
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Lacerta erythrocephala Daudin, 1802, Hist. nat . Rept., 3 : 122-124.
« Le lézard à tête rouge. » « On tro uve, selon De Badier, d ans l'île Saint Christophe, l'unedes Antilles, une espèce de saurien... » « L'animal que De Badier a observé, et dont il acommuniqué la description au professeur Lacépède... D'ap rès les recherches que j' ai faitesdans l 'ouvrage de Séba, je crois pouvo ir re garder ce lézard à tête rouge comme très semblablepar sa forme à celui que cet auteur a figuré (tome I, pl. CXI, fig. 1, 2) sous le nom de lézard deRi o de Janeiro. » (D.) La longueur totale est de 1 pied, 1 pouce et 11 lignes.
Pour CUVIER (1829 : 29, note) D A U D I N se serait trom pé et « sa tête rouge, Séb., I, XCI, 1,2, est un lézard vert ordinaire. Il a probablement été induit en erreur pa r les enluminures deSéba ». C'était ne pas tenir co mpt e de l 'origine gé ographiq ue de l 'animal à la base du nom créépar D A U D I N , les Antilles.
Ce binôme valide, que C UVIE R ne citait pas sous sa forme latine, es t resté longtemps oublié
ou ignoré ; il n'est cité ni par D U M É R I L et B I B R O N (1839), ni pa r G R A Y (1845) ni pa r BOULENGER(1885). Il fut réhabilité par G A R M A N (1887 : 9) qu i plaç a l'espèce dan s le genre Ameiva puisutilisé par BARBOUR (1914 : 313), BARBOUR et NOBLE (191 5 : 445- 447), S CH WA RTZ et THOMAS
(1975 : 58), S CH WA RTZ et HENDERSON (1985 : 78).
= Ameiva erythrocephala (Da udi n, 1802).
Chalcides Flavescens Bonnaterre, 1789, Erpétologie in Tableau encyclopédique et méthodique des trois règnes de la nature : 67, pl . 12, fig. 4.
« Le Chalcide... L'indi vidu sur lequel a été faite cette descrip tion , et qu'on conserve au
Cabinet du Roi, a deux pouces six lignes de longueur... On ne sait point quel pays il habite.M. le C. de la Cepède, Hist. des quad . ovip. 443. » (B.)
LACÉPÈDE (1788 : 443-446, pl. 32) n'utilise pas de binôme latin, pas plus dan s ladescription que dans la table alphabétique ou dans le Synopsis latin ; il désigne l'animal par leseul no m de Chalcides.
Trois ans après, LATREILLE (1802 : 185-186) utilisa le binôme créé pa r BONNATERRE, ils'agissait toujours du même spécimen : « Le Chalcide jaunâtre, Chalcides flavescens.L,Q cit.Lacépède nomme ce reptile le chalcide. Il paraît qu' aucu n Naturaliste n'avo it parlé de cetteespèce avant lui : l'individu qu'il a décrit, et que l 'on conserve au Musé um d'Histoire naturelle
de Paris, a deux pouces six lignes de longue ur. Cett e espèce diffère... On ignore quelle est lapatrie de ce reptile. » (L.)
L'holotype, par monotypie, qui appar tenai t aux collections du Muséum de Paris, doit êtreconsidéré comme perdu.
D U M É R I L et BIBRON (1839 : 459) attribuaient la paternité du binôme à LATREILLE, maisG R A Y (1845 : 58) rectifia et fut suivi pa r les aute urs ultérieurs : BOULENGER (1885 : 418),PETERS et DONOSO-BARROS (1970 : 80).
= Chalcides flavescens Bonnaterre, 1789.
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Ecpleopus Gaudichaudii Duméril et Bibron, 1839, Erpé t. génér., 5 : 436-438.
Holotype pa r monotypie : MHNP 7047 (2983), 48 (6 ?) mm ; Brési l ; G A U D I C H A U D ; Te212.
« L'ecpléope de Gaudichaud. » « Cette espèce est originaire du Brésil, d ' où elle a étérapportée à notre Musée par M. Gaudichaud, à qui nous l'avons dédiée. » (D.B.) Longueurtot ale 120 mm.
Espèce dédiée à Charles G A U D I C H A U D (Angoulême 4.IX.1789-Paris 26.1.1854), pharmacien de marine et botaniste.
La présence du type dans les collections est signalée par C. et A. D U MÉRIL (1851 : 145) :« Brésil : M . Gaudic haud, Type » et par G U I B É (1954 : 6 1, n° 367).
L'espèce es t espèce-type, pa r monotypie, du genre Ecpleopus Duméril et Bibron.
G R A Y (1845 : 60) transféra l'espèce dans le genre Cercosaura mais BOULENGER (1885 : 401)restaura le binôme original qui est actuellement généralement admis (PETERS et D O N O S O -BARROS, 1970 : 113).
Lacerta graphica Daudin, 1802, Hist. nat . Rept., An X, 3 : 112-116.
« J 'ai cherché, dans la collection du muséum d'histoire naturelle, parmi les reptiles qui ontappartenu à Séba, ceux qui ont pu servir à faire ses dessins (pl. LXXXV) et je suis parvenu à yreconnoitre deux espèces distinctes de vrais lézards... » « Le premier lézard, . . .me paroît
pouvoir être appelé graphique, à cause des points et des diverses lettres irrégulières, noiresqu'on voit dessus son corps. » « Le lézard graphique, nommé par Séba lézard tachetéd'Amérique... » « La longueur du corps est de cinq pouces, et celle de la queue est de six. » (D .)
Pour CUVIER (1829 : 29, note) : « VAm. graphica de Daud. , Séb ., I, LXXXV, 2, 4 est lemonitor piqueté ».
D U MÉRIL et BIBRON (1839 : 100-107) placent l'espèce de D A U D I N dans la synonymie de Ameiva vulgaris, G R A Y (1845 : 18) puis BOULENGER (1885 : 352) dans celle de A. surinamensis.Elle es t actuellement connue (PETERS e t D O N O S O -BA RROS (1970 : 19)) comme Ameiva a. ameiva.
La présence de l 'holotype dans les collections de Paris es t encore mentionnée pa r DUMÉRILet BIBRON, par contre le catalogue de 1851 ne signale pas de spécimen qui puisse lu i êtrerapporté . Il reste représenté par la figure 2 de la planche LXXXV de SÉBA.
= Ameiva ameiva ameiva (Linné, 1758).
Cnemidophorus sexlineatus var. grahami Bocourt , 1878, Missi on scient. M exiq ue, 3 e partie,Rept. : 277, pl. X X C , flg. 8.
Holotype par monotypie : M H N P 4290 (2267), 278 (188)mm, mâle; Te 98/1 (Te 82);Californie; HALLOWELL.
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i i l c m
FIG. 5. — Aspect général et détails de la tête de l'holotype M H N P 70 4 7 d'Ecpleopus gaudichaudii Duméril et Bibron,1839.
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« Elle est représentée dans les collections du Muséum par un bel exemplaire mâle... un seulspécimen provenant de Californie, donné par l'Académie de Philadelphie sous le nom deCnemidophorus undulatus. » (B.) Lon gue ur totale 292 (200) mm .
BOULENGER (1885 : 368), qui ne cite pas le Cnemidophorus grahamii Baird et Gi ra rd , 1852,
semble attribuer le nom à BOCOURT, alors que celui-ci cite explicitement les auteurs de grahamiiet place ce taxon dans la variété tessellatus du C. sexlineatus. M O C Q U A R D (1899 : 315) redonnerang d'espèce à grahamii. Pour B U R T (1931 : 147), C. grahami est syno nym e de C. tessellatus(Say, 1823) au même titre que C. tigris Baird et Girard, 1852. En 1946, H. M. SMITH traite C.grahami et C. tesselatus co mm e deu x espèces vali des, ma is en 1949, avec BU RG ER, il revient surla nomenclature du groupe, place C. grahami da ns la syno nymie de C. tesselatus (Say, 1823) etréhabilite C. tigris Baird et Girard, 1852, pour désigner ce que lui-même et d'autres auteursconsidéraient jusque-là comme des C. tesselatus. SMITH et BU RG ER reconnaissent denombreuses sous-espèces à C. tigris. C'est selon toute vraisemblance à l'une d'ellesqu'appartient le spécimen étudié par BOCOURT et que G U I B É (1954) ne signale pas.
= Cnemidophorus tigris Baird et Girard, 1852.
Dracoena guianensis Daudin, 1802, Hist. nat. Rept., An X, 2 : 423-429, pl. XXVIII.
Holot ype pa r monot ypie : M H N P 8385 (2191), 940 (4 00 )m m; C aye nne ; M . DE L ABO RD E; Te 11.
« La dragonne de la Guiane »... « Je regarde donc comme vrai type de la dragone unsaurien qui a été envoyé, il y a quelques années, de Cayenne au muséum d'histoire naturelle de
Paris par Delaborde, et que le savant professeur Lacépède a décrit et figuré dans son ouvragesur les qua dru pèd es ovi pare s. » (D. )La planche qui est censée représenter cet animal n'en donne qu'une fort mauvaise idée, en
particulier parce que les carènes des écailles y sont représentées comme de véritables épines.D A U D I N , après LACÉPÈDE, don nai t u ne l ongu eur tota le de 2 pieds, 5 pouc es, 4 lignes, soitenviro n 790 mm . C'est cette mêm e dime nsio n de 790 mm que l'on retr ouve chez D U MÉRIL etBIBRON lorsqu'ils décrivent ce même spécimen (1839 : 59) sous le nom de Thorictes dracoena.Mais si l'on additionne les longueurs qu'ils donnent eux-mêmes pour les différentes parties,tête 90, cou 60, tr onc 220 et que ue 570 on obt ient un tota l différent, 940 mm , qui co rr es po ndbien aux dimensions du spécimen en collection.
Sa présence dans les collections est signalée par C. et A. D U MÉRIL (1851 : 112) et par
G U I B É (1954 : 60, n° 400), celui-ci do nn an t la dim ens ion er ron ée de 790 mm . Il s'agit d'unspécimen monté en médiocre état de conservation.
Du fait, sans doute, de la médiocre fidélité du dessin de SÉBA, les interprétations desynonymie varièrent et CUVIER (1829 : 27, note) écrivait : « Toute comparaison faite, j'ai lieude croire maintenant que la fig. de Séba I, pl CI, f. 1, dont Lin. a fait son Lacerta dracaena,mais qui est très différente de la Dragonne de Lacép., est le M. bengalensis. L'original de Sébaest au Muséum ».
VANZOLINI et VALENCIA (1966 : 8) ont donné un historique détaillé des auteurs qui, avantet après D A U D I N , utilisèrent ce spécimen.
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H O O G M O E D et L E S C U R E (1975 : 166) on t discuté de l 'origine du matériel auquel B U R T etB U R T (1933 : 61) attribua ient, a ppa re mme nt sans justification, pou r terra typica la rivière deSaint-François au Brésil.
G R A Y (1845 : 25) transf éra l'espèce dans son genre Ada dont elle devenait, par monotypie,
l'espèce-type, mais BOULENGER (1885 : 338) la réintégra dans le genre Dracaena où elle estencore aujourd 'hui (PETERS et D O N O S O - B A R R O S , 1970 : 111).
L'espèce est également, par monotypie, espèce-type des genres Dracoena Daudin, 1802, etThorictis Wagler, 1830.
Dicrodon guttulatum Duméril et Bibron, 1839, Erpé t. génér., 5 : 138-140.
Holotype pa r monotypie : M H N P 1116 (2271), 431 (306)mm; Pérou ; EYDOUX etSOULEYET; Te 321.
« Le Dicrodonte à gouttelettes. » « Dos olivâtre , semé de gouttelettes bla nchâtr es. »« L'unique exemplaire... que renferme notre musée national, y a é té généreusement déposé parM. Eydoux, qui l'a recueilli au Pérou... » (D.B.) Longueur totale 450 mm .
D U MÉRIL et BIBRON se réfèrent à un manuscrit de EYDOUX mais, rien dans la descriptionne pouvant être attribué avec certitude à cet auteur, il ne peut être retenu com me le créateur d unom. EYDOUX était chirurgien major à bord de la corvette « L a Bonite ».
La présence du spécimen dans les collections de Paris est signalée pa r C. et A. DUMÉRIL(1851 : 117) : « Pérou : M M . Eydoux et Souleyet. Type-Unique. » et par G U I B É (1954 : 6 1,n° 306).
L'espèce est espèce-type, pa r monotypie, du genre Dicrodon Duméril et Bibron, 1839. Le
binôme a été accepté d'emblée ( G R A Y , 1845 : 23 ; BOULENGER, 1885 : 377) ; il est encore utiliséaujourd 'hui (PETERS et DONOSO-BARROS, 1970 : 107).
Lacerta gutturosa Daudin, 1802, Hist. na t . Rept., An X, 3 : 119-122.
« Le lézard vert à points rouges, ou le goitreux d'Amérique. » « Il porte sous la mâchoireinférieure un long goitre penda nt sous le cou , creux en dedans, et qu'il enfle prodi gieu seme ntlorsqu'il est a t taqué. Sa belle tête est couverte de gra nde s écailles colorées d 'un vert de mer ,avec des points rouges. » « J'a i observé, dans la collection du Mus éum d'hi stoire naturelle d eParis, un individu assez bien conservé, et parfaite ment semblable à ceux figurés d an s l'o uvr age
de Seba. » « Sa longueur est d' un pied trois p ouc es ; il a six pouces depuis le bout du nez ju squ 'à l 'anus. » (D .)
Les figures que signale D A U D I N on t pour référence : « Thes. tom. I I , pl. CIII , fig. 3 et 4 ».A leur sujet, SÉBA précisait : « On l'a apporté de S. Iago du Chili près du fleuve Maixo, àCadix d' où il nous est ensuite parvenu », puis pour la figure 3 il indiquait : « Lacertastrumosa, Americana ; mas . », et pour la figure 4 : « Prior is Lace rta foemella ». Il n'emploienulle part le nom de « gutturosa » dont le crédite D A U D IN .
CUVIER écrivait (1829 : 29, note), à propos de D A U D I N : « Son Goitreux, Séb., II, CIII , 3, 4ne diffère pas du litterata ». Pour D U M É R I L et B I B R O N (1839 : 107), ce lézard de D A U D I N « a,
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quoi qu'il en dise, été établi plutôt d'apr ès les deux figures qu' il cite de l 'ouvrage de Séba, qued'après un échantillon de la collection du Muséum, où il n'existe aucun Améiva coloré de cettemanière ».
On peut admettre qu'un holotype a existé mais qu'il avait déjà disparu lors de la rédactionde l'Erpétologie générale. Ses aut eur s placen t l'espèce de D A U D I N dans la synonymie de Ameivavulgaris; G R A Y (1845 : 18) puis BOULENGER (1885 : 352) dans celle de A. surinamensis. PourPETERS et DONOSO-B AR R OS (1970 : 25), l'espèce, non mentionnée dans la revue du genre Ameivapar BARBOUR et N O B L E (1915), es t incertae sedis.
= ? Ameiva ameiva (Linné, 1758) subsp.
Lacertus Hexagonus Lacépède, 1788, Hist. nat . Quadr. Ovip., 2, Synopsis methodica :4 5 0 ; 2 : 37-38 édit. in-12; 1 : 327 édit. in-4°.
« M. Linné a fait connoître ce lézard, qui habite en Amérique. Ce qui forme un descaractères distinctifs de l 'Hexagone, c'est que sa queue, plus longue de moitié que le corps, estcomprimée de manière à présenter six côtés et six arêtes vives ». « Nou s n'avons pas vu celézard, ... ». (L.)
Le binôme de LACÉPÈDE est un synonyme postérieur de Lacerta angulata Linné, sansmatériel-type lui appartenant en propre. D'ai l leurs , dans la table alphabé tique donné epage 622 du tome I de l 'édition in-4° n'apparaît que « Lacerta Angulata, L. Hexagone ».
Le n o m proposé pa r LACÉPÈDE, bien qu'utilisé pa r LATREILLE (1802 : 32-33, Stelliohexagonus), a été négligé par la plupart des auteurs comme D U M É R I L et BIBRON (1839), GR AY(1845), BOULENGER (1885). Il figure cependant dans la synonymie de Alopoglossus angulatus
donnée par HOOGMOED (1973 : 216).= Alopoglossus angulatus (Li nné , 1758).
Tupinambis lacertinus Daudin, 1802, Hist. nat . Rept., An X, 3 : 85-87.
Holotype par monotypie : M H N P 8372 (2189), 57 8 ( 328 )m m ; Te 131.
« Le Tupinambis lézardet. » « C'est à cause de ces caractères que j ' appel le ce saurientupinambis lézardet; ce qui indique qu'il tient également des tupinambis et des lézards »...« J 'ai t rouvé un individu de cette espèce dans la galerie du muséum d'histoire naturelle deParis. » D A U D I N ne don ne aucu ne indication sur l 'origine géographique du spécimen-type nisu r ses dimensions.
D U M É R I L et B I B R O N (1839 : 46-50) identifiè rent à l'espèce de D A U D I N le Crocodilurusamazonicus Spix do nt ils gardèrent le genre. Aprè s leur description , ils signalaient : « Les deuxseuls exemplaires que possèdent le Musé um d'histoire naturelle proviennent de ce dernie r pays(La Guyane) ». Mais ils n ' indiquaient pas si l'un des deux corres pondai t au type de D A U D I N .Ultérieurement, C. et A. D U M É R I L (1851 : 111) ne citent même plus la présence, dans lescollections, de spécimens provenant de la Guyane.
Cependant, dans un registre établi c. 1864 on trouve signalé, au n° 2189, un spécimen avec
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les indicatio ns su ivantes : « Cay enn e, mo nt é (collection d 'étu de) ». Le type de mo nt ag ecorrespond à celui des autres spécimens étudiés par D A U D I N et nous estimons légitime deconsidérer ce spécimen comme l'holotype. G U I B É (1954) ne le signale pas. B U R T et B U R T (1933 :60) indi quen t : « type locality, S out h A mer ica n Isla nds » sans préciser l'origine de cette
donnée qui ne peut être considérée, au mieux, que comme une terra typica emendata, reprised'ailleurs par PETERS et DON OSO -B ARR OS (1970 : 102).
Le binôme, Crocodilurus lacertinus, accepté par G R A Y (1845 : 25) et par BOULENGER(1885 : 380), n'a pas été remis en question.
= Crocodilurus lacertinus (Daudin, 1802).
Cnemidophorus lacertoides Duméril et Bibron, 1839, Erpét. génér., 5 : 134-136.
Holo type par mono typi e : M H N P 1707 (2263), 186 (1 12 )m m; Mon te vid eo ; D ' O R B I G N Y ;
Te 87/3.
«Le Cnémidophore lacertoïde. » « Cette espèce a été trouvée à Montevideo parM. d'Or bign y. » (D.B. ) Lo ngu eur totale 190 mm .
Le catalogue de C. et A. D U MÉRIL signale la présence du type dans les collections (1851 :116) : « Monte-Video, M. d'Orbigny. Type. », celui de G U I B É (1954) l'omet. M A S L I N et SECOY(1986 : 25) le citent.
Le binôme, admis d'emblée [ G R A Y (1845 : 22, « lacertinoides »), BOULENGER (1885 : 373)],a été remis en cause par B U R T (1931 : 21) qui transférait l'espèce dans le genre Ameiva. MaisPETERS et D O N O S O -BA RRO S (1970 : 93) repr en nent le bi nô me or igina l. Ils son t suivis pa r CE I(1986 : 289).
Ameiva lateristriga Cuvier, 1829, non Spix, Le Règne animal, 2 e éd., 2 : 29, note.
« Am. lateristriga, Cuv ., Séb. , I, X C, 7. » (C.)
La référence à une figure de SÉBA permet de considérer le binôme comme valide, mais SPIX(1825 : 22, tab. XXIV fig.) avait déjà décrit un Tejus lateristriga que ne cite pa s CUVIER.
D U M É R I L et BIBRON (1839 : 101) citent le binôme de CUVIER dans la synonymie $ Ameivavulgaris; F ITZIN G ER (1843 : 20), en fait, par désignation originale, l'espèce-type de son genreScelocnemis ; ce bin ôme est pa r contr e ignoré de G R A Y (1845 : 18) et de BOULENGER (1885 :
352) qui ne citent que l'espèce de SPIX.= Ameiva ameiva ameiva (Linné, 1758).
Lacerta lemniscata Daudin, 1802, non Linné, Hist. nat. Rept., An X, 3 : 175-182, pl. 26,
fig. 1.
« Le Léza rd ga lo nné ou ru ba nn é. » « Le vra i lézar d gal onn é, est très facile àrec onna ître , ... ; avec neuf lignes longitu dinales blanc hes, do nt celle du milieu fourchue dessus
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le cou. » « On peut voir au musé um deux individus app art ena nt à cette espèce, et qui on t étéapportés de la Mart in ique. » ( D . ) Longueur totale 6 pouces 11 lignes.
Il habite « seulement dans les parties méridionales de l 'Amérique , surto ut dans la Guianeet dans les îles Antilles ». ( D . )
D U MÉRIL et BIBRON (1839 : 128-131) décrivant leur Cnemidophorus lemniscatus se réfèrentà la description de D A U D I N , mais le seul spécimen qu'ils citent de la Mart in ique en a ét é envoyépar PLÉE et ne peut donc avoir été vu par D A U D I N (sur PLÉE, cf. article Ameiva Plei). Le
matériel-type es t ainsi réduit à la planche de la descrip tion originale.L'espèce est admise, dans le genre Cnemidophorus, par G R A Y (1845 : 21) puis par
BOULENGER (1885 : 363), ces au te urs en cré dite nt D A U D I N . Plus récemment, PETERS et DONOSO-
BARROS (1970 : 93) ont réactivé le binôme de L IN N É, Lacerta lemniscata, qui avait d'ailleurs étécité par D A U D I N , ainsi que pa r LACÉPÈDE (1788, Synopsis : 451) sous la forme Lacertuslemniscatus.
Ameiva lineolata Duméril et Bibron, 1839, Erpé t. génér., 5 : 119-122.
Holotype pa r monotypie : M H N P 2644 (2246), 182 (130 )mm ; Saint Domin gue; BA LLY ;Te 37.
« L'ameiva linéolé. » « Neuf raies parallèles, d 'un blanc pur , bien nettement marquées àune égale distance les unes des autres parcoure nt le dessus du corps dans le sens de salongueur... On voit quelque s lignes blanc hes se rpenter sur le dessus du bras, et des linéolesentremêlées de petites taches de la même couleur former un dessin vermiculiforme sur la face
supérieure des pattes de derrière. » « N o u s ne poss édon s qu' un seul individu, nou s l'avo nsdéposé dans la collection du Muséum, c omme un cadeau qui nous a été fait pa r M. le docteurBally qui l 'avait r appo rté de Saint Domingue. » (D.B.) Lo ngu eur to tale 186 mm .
La présence du type dans les collections est signalée pa r le catalogue de C . et A. DUMÉRIL(1851 : 116) : « Hait ï : M. le docteur Bally. Type. Uniq ue. », par G U I B É (1954 : 59, n° 292,« Bailly ») et par S C H W A R T Z et THOMAS (1975 : 59).
BOCOURT (1874, pl . X X A fig. 5) a représenté le dessus de la tête du type.L'espèce, admise pa r G R A Y (1845 : 20), ne semble pas avoir été remise en question :
S CH WA RTZ et THOMAS ( l .c) . COCHRAN (1941 : 267) lui rec onna issa it deux sous-espè ces.
= Cnemidophorus lemniscatus (Li nné , 1758).
FIG. 6. — Aspect général de l'holotype MHNP 2 6 4 4 d' Ameiva lineolata Duméril et Bibron, 1839.
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Lacerta litterata Daudin, 1802, Hist. nat. Rept., An X, 3 : 106-111.
« Le lézard vert à traits noirs d'Allemagne. » « Il est d'un beau vert bleuâtre un peu foncé,
et ent ièr eme nt vari é en-dessu s et sur les flancs de petit s traits no irs , no mb re ux et irréguli ers ;ces taches ou traits noirs sont disposés en travers sur des bandes un peu larges, ocellées çà et làde petites taches blanches, arrondies, seulement sur les flancs. » « Le lézard dont il s'agit ici aenviron un pied et demi de longueur totale, et la queue occupe elle seule près des deux tiers decette longueur. » « L'animal qui m'a servi à faire cette description fait partie de ma collectiond'hist oire n ature lle. » (D.)
L'holotype, qui a appartenu aux collections de Paris (cf. D A U D I N 1802 : 10), do it êt reconsidéré comme perdu.
CUVIER (1829 : 29, note) écrivait : « Je ne sais par quelle confusion de synonymie, Daudina placé YAm. litterata en Allema gne ; il est d'A mé ri que com me tous les autr es ».
D U MÉRIL et BIBRON (1839 : 100-107) relèvent l'erreur d'avoir donné à ce lézardl'Allemagne pour patrie et placent l'espèce de D A U D I N dans la synonymie de Ameiva vulgaris,G R A Y (1845 : 18) puis BOULENGER (1885 : 352) dans celle de A. surinanensis. Pour PETERS etDONOSO-BARROS (1970 : 25), l'espèce, non mentionnée dans la revue du genre Ameiva parBARBOUR et N O BLE (1915), est incertae sedis.
Pour HOOGMOED (1973 : 227), il s'agirait d'un synonyme de la sous-espèce nominative.
= ? Ameiva ameiva (Linné, 1758) subsp.
Proctoporus lividus Thominot, 1889, Bull. Soc. philomath. Paris, 8 e sér., 1 (1) : 25-27.
Syntypes : M H N P 5812 (2586mu), 127 (6 5? )m m et 5812 A, 96 (5 7) mm ; Eq ua te ur ;G E R R A R D ; Te 302.
« Teinte générale plombée. » (T.)L'auteur ne donne ni l'origine du matériel ni la composition de la série-type mais il précise
les dimen sions « des d eux sujets » : 130 (70) et 97 (59) mm.Pour G U I B É (1954 : 62, n° 312) l'origine du matériel serait inconnue, alors que registre et
fichiers donnent localité et récolteur. Pour le même auteur, qui suit ici BU RT et BU RT (1933 :73), il s'agirait d'un sy nony me de Proctoporus oculatus. Par contre, PETERS et DONOSO-BARROS(1970 : 240) placent l'espèce dans la synonymie de P. unicolor.
= Proctoporus unicolor (Gray, 1858).
Gymnophthalmus Liitkenii Bocourt, 1881, Miss, scient. Mexique..., Zool., 3 e partie : 474-476.
Holot ype pa r monotyp ie : M H N P 5614 (3103), 85 (5 0) mm ; Ste Lucie (Antilles);M. BONNECOURT; Te 273.
« ...un seul spécimen, recueilli à Ste Lucie par M. Bonnecourt. »Longueur : 83 (52)mm.La pré sence du spécimen d ans les collections est signalée dan s le cat alog ue de C . et
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A. D U M É R I L ( 1 8 5 1 : 1 9 1 ) sous le nom de Gymnophtalmus quadrilineatus. G U I B É ( 1 9 5 4 : 60,n° 3 0 1 ) , S CH WA RTZ et THOMAS ( 1 9 7 5 : 12 3) .
L'espèce es t admise pa r BOULENGER ( 1 8 8 5 : 4 2 9 ) , G A R M A N ( 1 8 8 7 : 1 2 ) . Ce dernier,considérant qu e l'on ne récolte à Sainte-Lucie que G. pleii, écrit : « the locality for the type of
the other species (G. lutkenii) was undou bted ly incorrect ».Pour S C H W A R T Z et THOMAS (I.e.), il s'agit d'u ne sous-espèce de G. pleii.
= Gymnophtalmus luetkenii pleii Bocourt , 1 8 8 1 .
Tupinambis maculatus Daudin, 18 02 , Hist . nat . Rept., An. X , 3 : 4 8 - 5 0 .
« Le Tupinambis à taches vertes. » « Je l'ai trouvé dans la collection du musé um d'histoirenaturelle de Paris. » « Je ne sais da ns quel pa ys hab ite le tupinambis à taches vertes. » (D.)Longueur totale 1 pied, 3 pouces, 8 lignes.
C U V I E R ( 1 8 2 9 : 2 8 , note) mentionne cette espèce mais avec une restriction : « si ce n'est pa sune simple variété de Sauvegarde ».
Le matériel-type n' a pas été ret rouvé; il peut être considéré comm e per du. Le binômen'apparaît ni dans DUMÉRIL et BIBRON ( 1 8 3 9 ) ni dans G R A Y ( 1 8 4 5 ) ni dans BOULENGER ( 1 8 8 5 ) ;
il n'est pas non plus cité par les auteur s moder nes aya nt traité du genre, PETERS et D O N O S O -B A R R O S ( 1 9 7 0 : 2 7 2 ) ou P R E S C H ( 1 9 7 3 : 7 4 0 ) . Il s'agit donc d 'un nomen oblitum.
= ? Tupinambis teguixin (Linné, 1 7 5 8 ) .
Ameiva major Duméril et Bibron, 1 8 3 9 , Erpét. génér., 5 : 1 1 7 - 1 1 9 ; atlas pl. II I.
Lectotype (BASKIN et WILLIAMS, 1 9 6 6 : 1 7 5 ) : MH N P 1 4 9 1 ( 2 2 4 4 ) , 4 3 7 ( 2 5 9 ? ) m m ;
Trin i t é ; L 'HERMINIER; Te 39/2.
Paralectotype : M H N P 8 3 5 7 ( 2 2 4 5 ) , 5 0 6 ( 3 0 9 ) m m ; C a y e n n e ; M I L I U S ; Te 39.Un troisième syntype [MHNP 1 8 5 5 ( 2 2 4 3 ) ; Cayenne; M I L I U S ; Te 39/1] a été donné en
février 1 9 6 5 au Dr E. W I L L I A M S .
« Le gran d ameiva. » « C'est à M. le ba ro n Mil ius, ... que n ous de vons la connaissance decette nouvelle espèce d'Ameivas, dont il nous a envoyé de Cay enn e plusieurs b eau xéchantillons ; nous en possédons un aut re qui faisait p arti e d 'un envoi adressé de La Trinité auMuséum, par M. L'Herminier. » (D.B.) Longu eur to tale : 5 3 2 mm.
La planche 52 de l'Atlas pré sente ense mble et détails (a à d) du Grand Ameiva. Le binômelatin n'est utilisé ni sur la planche ni dan s l 'explication mét hodi que ( 1 8 5 4 ) , où il est précisé(p . 3 2 ) : « Cette planche n'est pas citée dans le texte. »
La présence des syntypes dan s les collections est signalée dans le catalogue de C. etA. D U M É R I L ( 1 8 5 1 : 1 1 3 ) : « Cayenne : Milius, ad. et âge moyen, et île de la Triniré (Antilles) :M. Lherminier, adulte, Types. » e t dans celui de G U I B É ( 1 9 5 4 : 5 9 , n° 2 9 3 ) ; celui-ci toutefois,omet le M H N P 8 3 5 7 .
C'est par erreur que W I L L I A M S (in B A S K I N et W I L L I A M S , 1 9 6 6 : 1 6 4 ) admet ta i t l 'existence dequatre types de A. major, rat tachant à la série-type le spécimen do nt B O C O U R T fit en 1 8 7 4 le
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PETERS et DONOSO-BARROS (1970 : 271) signalent cette espèce com me type du genreSalvator Duméril et Bibron, 1839, ce qui en fait correspond à une désig nation d'espèce -type.
= p .p . Tupinambis teguixin (Linné, 1758).
= p .p . Tupinambis nigropunctatus Spix, 1825.
Monitor Meriani Blainville, 1816, Bull. Soc. philomath. Paris : 111, n. 5.
« Dans ce sous-ordre (Saurien) j ' a i distingué quelques n ouvea ux genres, et entre autrescelui du Monitor intermédiaire aux Tupinambis et aux Dragones , et dont voici les caractèresprincipaux : . . .Esp. : 1° Mer ian i ; 2° Brasiliensis; 3° Macu la tus ; 4° Variegatus ; 5° Peronii. »(B.)
Il n'y a aucune description des espèces ni référence à un matériel-type ; le binôme Monitormeriani doit donc être considéré com me un nomen nudum. D U MÉRIL et BIBRON (1839 : 86) le
citent dans la synonymie de Salvator merianae et CE I (1986 : 296) dans celle de Tupinambisteguixin.
= Tupinambis teguixin teguixin (Linné, 1758).
Gymnophtalmus Merremii Duméril et Bibron, 1839, Erpét . génér., 5 : 820-823.
Le binôme latin es t at tribué par les auteurs de l 'Erpétologie générale, qui seront repris parG R A Y (1845 : 63), puis par B O U L E N G E R (1885 : 427), à C O C T E A U (Études sur les Scincoïdes,V e livraison). Mais, sauf erreur, cet auteur n 'a pas employé la forme latine qui seule
permettrait de valider le no m, pas plus dans le texte que dans la légende de la planche qu i y estadjointe.« Ce qui me confirme dans cette opinion que la figure et la description du Lacerta
Ceilonica minor lemniseata de Séba se rapportent à cette espèce, c'est qu e le Mus éum d'Histoir enaturelle de Paris possède, je crois, l'individu qui précisément a servi à Séba. Le bocal danslequel était contenu l'échantillon dont j e veux parler portait en effet, avant les derniersrangements de la collection, des numéros d 'or dre analogues à ceux de la collection duStahouder, qui comme l 'on sait renfermait les originaux de Séba, et a passé en vertu de traitéspolitiques au Muséum de Par i s ; et l 'individu a la teinte brune marron que la plupart desreptiles de la collection batave ont prise pa r leur long séjour dans l'alcool affaibli. » (C.)
Ce spécimen n'est pas cité parmi ceux qui on t été examinés pa r D U MÉRIL et BIBRON, et ilne figure pas sur le catalogue de C. et A. D U MÉRIL (1851 : 191); on doit donc le considérercomme perdu.
Pour COCTEAU, l'espèce qu'il étudiait était celle que L IN N É désignait en 1758 comme Lacerta lineata et en 1766 comme Lacerta quadrilineata ; c'est d'ai lleu rs ce dernier binôme latinque l 'on retrouve sur la pl an ch e figurant le Gymnophta lme de MERREM. Cette synonymie n'apas été remise en cause.
= Gymnophtalmus quadrilineatus (Li nné , 1766).
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Tupinambis monitor Daudin, 1802, Hist. nat. Rept., An X, 3 : 20-35.
« Le Tup in am bis p ro pr em en t dit ou Sauve gard e ». Lon gue ur tot ale : 1 pied 9 pouce s9 lignes « Dimens ion s de l'individu que j' ai décrit, et qui fait partie de ma collection d'histo irenaturelle ». (D.)
On trouve dans CUVIER (1817 : 23 et note) une explication de l'origine des deuxcomposants du binôme. Tupinambis serait le nom d'un peuple indien d'Amérique du Sud,confondu par SÉBA avec celui du reptile et monitor, en latin « celui qui avertit » du fait d'unecroyance selon laquelle ce lézard avertissait le voyageur de la présence de crocodiles.
L'espèce est espèce-type du genre Tupinambis Da udi n par désignation originale puisquel'auteur, bien que décrivant plusieurs espèces dans ce genre, précise que le monitor est leTupinambis proprement dit et non par désignation subséquente de BU RT et B U R T (1933)comme l'écrivait PRESCH (1973 : 740). Elle est aussi espèce-type du genre Exypnestes Kaup,
1826.D U MÉRIL et BIBRON (1839 : 85) placèrent l'espèce dans la synonymie de leur Salvator
merianae. Ils ne signalent pas à ce pr op os de spécimen qui aurait pu app art eni r à D A U D I N , pasplu s qu e C . et A. D U MÉRIL (1851 : 113). Le type doit donc être considéré comme perdu.
G R A Y (1845 : 16) fit de cette espèce un synonyme de Teius teguexin puis BOULENGER(1885 : 335-336) de Tupinambis teguixin, ce qui est encor e adm is auj our d'h ui (PETERS etDONOSO-BARROS, 1970 : 272) .
= Tupinambis teguixin teguixin (Linné, 1758).
Lacerta monitor Latreille, 1802, in Sonnini et Latreille, Hist. nat. Rept., 1 : 220-224,fig. 1, pl. II.
Le binôme latin créé par LATREILLE ne se retrouve que dans le titre de l'article qu'ilconsacre au Lézard Tupinambis et dans la table des matières (4 : 405). La légende de la figurene porte que le nom français. Il n'y a pas de référence à une série-type, mais figure etdescription valident le binôme.
D A U D I N (1802 : 20-35), à propos de Tupinambis monitor, ne cite pa s LATREILLE et n'utilisepas le binôme Lacerta monitor; pa r con tre , celui-ci app ara ît en not e, page 36, à pr opo s deTupinambis elegans : « ... regar dés, par erre ur com me syno nyme s du vrai Lacerta monitor, ou
du tupinambis proprement dit ».Le binôme est encore cité par D U MÉRIL et BIBRON (1839 : 86) qui placent l'espèce dans lasynonymie de leur Salvator merianae. N' ay an t été repris ni par G R A Y (1845), ni parBOULENGER (1885), ni par PETERS et DONOSO-BARROS (1970), il doit être considéré commenomen oblitum.
= Tupinambis teguixin (Linné, 1758)ou= Tupinambis nigropunctatus Spix, 1825.
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Aporomera ocellata Guichenot, 1848, in G ay , Historia... de Chile, Zoologia, 2 : 61-62.
« Estamos inciertos si debemos considerar como una especie verdaderemente distinta ocomo un jovencillo de la A. ornata la figura de un Lacerciano... Longitud deste el hocico hastala punta de la cola, 9 pulg. » (G.)
Aucune indication ni sur la composit ion ni sur la localisation de la série-type. La
description de G U ICH EN O T est suivie d'une note de G A Y : « Este precioso Reptil se encuentraen la s immediaciones de Santiago à lo largo de las tapias de los potreros, y se acerca mas à laciudad que la A. ornata ».
L'espèce n'est pas citée pa r C. et A. D U MÉRIL (1851 : 112). Pour BOULENGER (1885 : 375),ce binôme était synonyme de Callopistes maculatus Gravenhors t , 1838, ce qu'admettaientencore DONOSO-BARROS (1960 : 43) et PETERS et DONOSO-BARROS (1970 : 188). Depuis, CEI et
LESCURE (1985a : 451) ont établi que C. maculatus était lui-mê me syn ony me d'u ne espèceantérieure.
= Callopistes palluma (Molina, 1782).
Chalcides monodactylus Daudin, 1802, Hist. nat . Rept., An X, 4 : 370-371.
Holotype pa r monotypie ? : MHNP 2839 (2599), 114 (48 ?) m m ; Te 251 ; origine inconnue.
« Le Chalcide quadrupède monodactyle. » « Les qu atr e pieds son t minces écailleux, longsde deux lignes au plus, placés sur les côtés du corps, et n'ont qu'un seul doigt sans ongles. »« C'est dan s la collection d u Muséum d'histoire naturelle de Paris que j ' a i t rouvé cesaurien... » (D.) Longueur totale 6 pouces 3 lignes environ, pas d ' indication sur l 'origine duspécimen.
Si l 'on tient compte de l 'amputation accidentelle partielle de la queue, les dimensions duspécimen en collection correspondent à celles données p a r D A U D IN .
D U MÉRIL et BIBRON (1839 : 459), qui plaçaient cette espèce, en même temps que Chalcidestridactylus Daudin , dans la synonymie de C. cophias Merrem, ne mentionnen t qu' unexemplaire en collection, envoyé de la Guyane par M. BA N O N . P a r contre, dans le catalogue deC. et A. D U MÉRIL (1851 : 146), on trouve cités, à côté d u spécimen de BA N O N , deux individusd'origine inconnue. L ' un d'eux subsiste encore aujou rd'hu i et rien ne s 'oppose à ce qu'ils'agisse du spécimen étudié p a r D A U D IN . G U IBÉ (1954) n'aborde pas cette ques tion.
Pour G R A Y (1845 : 58) l'espèce est synonyme de Chalcides flavescens Bonnaterre et pourBOULENGER (188 5 : 418) de Cophias flavescens.
VANZOLINI (1961 : 195), pour qui l'espèce de D A U D I N était synonyme de Chamaesauracophias Schneider, 1801, pro pos a le b inôme Bachia cophias. PETERS et DONOSO-BARROS (1970 :80), admettant d 'une part que Ch. cophias était synonyme strict de Chalcides flavescens et deCh. tridactylus et d 'autre part que le nom de SCHNEIDER n 'étai t pa s utilisable, propo sère nt
Bachia monodactylus, ajoutant : « this nam e is used without évaluation by us as to itsappropriateness ». Ultérieurement, HOOGMOED (1973 : 255), aya nt établi que Chamaesaura
cophias n 'étai t pas synonyme de Chalcides flavescens, rétablit le nom proposé p a r VANZOLINI.= Bachia cophias (Schneider, 1801).
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Ameiva oculata d'Orbigny et Bibron, 1837, Voyage dans l'Amérique méridionale, Reptiles,pl . 5, fig. 1 à 5.
Holotype par monotypie : 2656 (2774), 224 (113) mm ; Buenos Ayres ; D ' O RBIG N Y ; Te 112.(Également syntype de Acrantus viridis Duméril et Bibron, 1839 non Merrem, et de Ameivacaelestis d'Orbigny et Bibron, 1847 non 1837.)
La date de publication de la planche validant le binôme a été établie par SHERBORN etGR IF FI N (1934 : 131).
Se référant à cette planche, D U MÉRIL et BIBRON (1839 : 143) placent l'espèce dans lasynonymie de leur Acrantus viridis Wagl er . Mai s ils sig nal ent ( pag e 145) : « La figure del'Acrante vert publiée par M. d'Orbigny dans son grand ouvrage sur l'Amérique est fautive, ence que l'artiste a représenté chez cette espèce un doigt de plus qu'elle n'en a réellement aux
pattes de derrière, c'est-à-dire cinq au lieu de quatre. »D ' O R B I G N Y (1847 : 9), publiant le texte correspondant, signale que sur la planche 5 les
noms de oculata et de caelestis ont été inversés ; mai s, selon les lois de la nom enc lat ure , lesbinômes de 1837, valables puisque figurés, ont l'antériorité et ainsi caelestis d'Orbigny etBibron, 1847, est un synonyme de oculata d'Orbigny et Bibron, 1837.
CE I et LESCURE (19856 : 461) ont p rop osé la suppres sion des trois nom s de D ' O RBIG N Y etBIBRON : A. caelestis, 1837; A. caelestis, 1847; A. oculata, 1847. Ils on t inclus l'espèce dan s legenre Teius.
L'exis tence de l'h olo typ e en collection est signalée pa r C . et A. D U MÉRIL (1851 : 117)parmi les spécimens représentant Acrantus viridis; G U I B É (1954) ne le mentionne pas.
PETERS et DONOSO-BARROS (1970 : 260) citent « Ameiva » coelestis « Bibr on in d'O rbi gny »en n'indiquant que la planche, avec la date de 1847, dans la synonymie de Teius teyou teyou.CEI (1986 : 287-288).
= Teius oculatus (d' Orb igny et Bibr on, 1837).
Ameiva oculata d'Orbigny et Bibron, 1847 non 1837, Voyag e dan s l'Am ériq ue méri diona le,Rept., 5 : 9.
Syntype : M H N P 2639 (2201), 318 (1 93 )m m; Te 102; du Chili par G A Y . (Également
holotype de Ameiva caelestis d'Orbigny et Bibron, 1837, non 1847, et de Aporomera ornataDuméril et Bibron, 1839.)
« Cette espèce habite les coteaux buissonneux des environs de Valparaiso, au Chili, où elleest assez commune et a les mêmes mœurs que notre lézard vert d'Europe. »(O.B.)
Les auteurs signalent l'erreur intervenue dans la légende de la planche V de leur ouvrage(publiée en 1837), où les noms caelestis et oculata on t été inte rver tis. Ce qu'i ls écriv ent en 1847se rapporte donc au moins pro parte à VA. caelestis d' Orbi gn y et Bib ron , 1837, seul no mvalide.
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Ameiva Plei Duméril et Bibron, 1839, Erpét. génér., 5 : 114-116.
Syntypes : M H N P 4163 (2240), 273 (1 46 ?) mm ; Ma rt ini que ; P L É E ; Te 41. MHNP 2648(2238), 130 (75)mm; Mart in ique; P L É E ; Te 41/1. M H N P 1784 (2239), 250 (1 62 ?) mm ; Saint-D o m i n g u e ; R I C O R D ; Te 33.
CEI et LESCURE ont d em an dé (198 5è : 461) la supp res sio n du bi nô me de 1847 et établ i(1985a : 451) sa synonymie avec :
= Callopistes palluma (Molina, 1782).
Aporomera ornata Duméril et Bibron, 1839, Erpét. génér., 5 : 76-78.
Hol oty pe pa r mon oty pie : M H N P 2639 (2201), 318 (193) m m ; Te 102; du Chili par G A Y .(Également holotype de Ameiva caelestis d'O rbi gny et Bibr on, 1837, et syntype de Ameivaoculata d'Orbigny et Bibron, 1847.)
« L'Ap or om èr e o rn é habit e le Chili ; c'est une décou verte do nt la science est redevable àM. Gay, botaniste distingué, de qui le Muséum d'histoire naturelle a reçu le seul échantillonque nou s ayo ns enc ore vu. » (D.B.) L ong ueu r totale 296 mm . Que ue 180 mm .
Les auteurs expliquent ensuite comment, à la suite d'une erreur, ils ont confié leur uniqueexemplaire à D ' O RBIG N Y que celui-ci a représenté sous le nom de Ameiva coelestis « Rept.tab. 5, fig. 6 ».
Une autre erreur devait encore compliquer la nomenclature car sur cette planche, publiéeen 1837, les noms de deux espèces ont été inversés, ce qui ne fut relevé par les auteurs que dixans plus tard. Cf. Ameiva caelestis.
Alors que la description originale précise, à deux reprises, qu'elle repose sur un spécimenunique, le Muséum de Paris possède trois individus donnés comme provenant des récoltes deG A Y au Chili , spécimens signalés pa r C. et A. D U MÉRIL (1851 : 112).
Les deux au tre s spécimens s ont le M H N P 2638 (2199) (142 (74) mm , Te 102/1, juvénile)
dont G U I B É (1954 : 61 , n° 305) faisait l 'ho lot ype , avec un e dimens ion err oné e (290 mm ) et leMHNP 2639A (2201) (327 (181 ?)mm, Te 102) à queue régénérée. CE I et LESCURE (1985a : 451)ont relevé que seul le MHNP 2639 pouvait être l'holotype car il correspond étroitement aussibien à la description qu'à la figure proposée. Cette double vérification permet de ne pas tenircom pte de la disc orda nce qui existe entr e les dime nsion s donné es avec la descri ption originaleet celles relevées sur le spécimen.
Pour G R A Y (1845 : 17), A. ornata tomb ait naturellement dans la synonymie de Callopistescelestis (d' Or big ny) ; il don na it la mê me référence de figure que D U MÉRIL et BIBRON. PourBOULENGER (1885 : 375), A. ornata était synonyme de Callopistes maculatus Gravenhorst ,1838, mais CE I et LESCURE (1985a : 451) ont depui s, dém ont ré que cette dernière espècetombait, elle, dans la synonymie de Callopistes palluma.
= Callopistes palluma (Molina, 1782).
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« Ameiva de Plée. » « Cette espèce ne nous est connue que par trois échantillons, qui nousont été envoyés : le grand et le petit de la Martinique, par M. Plée ; celui de moyenne grandeurde Saint Domin gue , par M . Alexand re Ri cord. » (D.B.) Lon gu eur totale 372 m m
Auguste PLÉE OU Pley (1787-1825, La Martinique), voyageur naturaliste ayant collecté à la
Martinique, à la Guadeloupe, Porto Rico et sur la côte de Colombie. La plus grande partie deses récoltes parvint au Muséum après sa mort, en 1826.
La présence des types dans les collections est confirmée par C. et A. D U MÉRIL (1851 :113) : « Ma rti niq ue : Plée, ad. et j . âge. Haït i. M. Ricor d, âge mo yen , Types ».
G U I B É (1954 : 59, n° 294) les signale encore mais attribue au spécimen de Saint-Domingueune dimension de 350mm ce qui ne correspond pas aux données relevées; il utilise de plus uneorthographe fautive : pleei. S C H W A R T Z et THOMAS (1975 : 61) citent les trois syntypes, utilisentla graphie incorrecte mais considèrent l'espèce comme valide, ce que confirment S C H W A R T Z etHENDERSON (1985 : 79).
G R A Y (1845 : 19) admettait la validité du binôme tandis que BOULENGER (1885 : 354 et353) y reconnai ssait deux espèces : d'u ne pa rt Ameiva plei (pleei) et d'autre part, A.chrysolaema Co pe po ur le spécimen de Haït i. C O P E (1862 : 65) a d'ailleurs décrit un Ameiva
plei différent de celui de D U MÉRIL et BIBRON, devenu Ameiva exul (Cope, 1862). L'espèce A. plei est admise par BARBOUR (1914 : 313) (pleei) puis par BARBOUR et N O BLE (1915 : 445-447)(pleei) mais ceux-ci restreignent son aire géographique aux îles de St-Martin et St-Bartholomée. Selon eux, PLÉE aurait pu obtenir ses spécimens de ces îles et non de laMartinique. Par ailleurs, ils écrivent, à propos du MCZ 4357 : « An old specimen, and notimprobably one of the types of the species, doubtless received from the Paris Museum, whencecam e all the early mate rial in the M. C. Z. labeled « Ma rt ini qu e » ».
Il ne peut évidemment s'agir d'un syntype, la série-type étant parfaitement définie et aucomplet à Paris. CO CH RA N (1941 : 279) confirma la position de BOULENGER : « Two of the
three specimens of Ameiva plei described by Duméril and Bibron came from Puerto Rico ; theother one came from « St. Domingue » and was collected by Alexandre Ricord. This specimenI believe to be a true chrysolaema, in am uc h as the figure of it by Bo co ur t show s the smallinte rpa riet al an d the large r adjacent scales ».
= p.p. Ameiva plei Duméril et Bibron, 1839.= p.p. Ameiva chrysolaema Co pe , 1868.
Gymnophthalmus Pleii Boc ourt , 1881, Miss, scient. Mexique. .., Zool. , 3 e partie : 473-474,
pl . XXII H, fig. 3 et 3a et b.
Syntypes : M H N P 1409 (3105), 77 (3 4? )m m et 1409 A, 94 ( 4 5? ) m m ; Te 274. M H N P3094 (3106), 132 (80)mm; Te 274)1. To us les trois de la Ma rti niq ue par PLÉE. (Égalementsyntypes pro parte de Gymnophtalmus quadrilineatus sensu Dum ér il et Bib ron , 1839.)
« Le muséum possède trois individus du Gymnophthalmus Pleii, recueillis à la Martiniquepar le voyageur Plée... regardés à tort par Duméril et Bibron comme des représentants duGymnophthalmus quadrilineatus. » (B.) BOCOURT d onn e po ur di mens ions 129 (81) mm .
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G U I B É (1954 : 60, n° 302) , S C H W A R T Z et THOMAS (1975 : 123) confirment la présence desspécimens en collection et modifient, à tort , le nom en pleei; la forme es t plus correc te maisl 'émendation n'est pas licite. B O U L E N G E R (1885 : 429), G A R M A N (18 87 : 12), B A R B O U R (1914 :317), S C H W A R T Z et THOMAS (Le) , S C H W A R T Z et HENDERSON (1985 : 80) ad me tt en t la vali dité
du binôme.= Gymnophthalmus pleii Bocourt , 1881.
Gymnophthalmus quadrilineatus Duméril et Bibron, 1839, non Linné, Erpét. génér., 5 :820-823.
Syntypes : M H N P 3093 (3102), 81 ( 4 5 )mm; Te 272; Brésil; coll. SÉBA. M H N P 1409, Te274, et M H N P 3094, Te 274/1 (également syntypes de Gymnophthalmus pleii).
« Cette espèce se t rouve au Brésil et à la Martinique, nous possédons des individusprovenant de ces deux pays. » (D.B.)La présence de ces spécimens en collection est confirmée pa r C. et A. D U MÉRIL dans leur
catalogue (1851 : 191). Elle est omise pa r G U I B É (1954).L'origine du M H N P 3093 se trouvait mentionn ée sur le bocal contenant le spécimen.Le binôme n'est pas cité par G R A Y (1845), tandis que BOULENGER (1885 : 427, 428)
reconnaît sa structure composite.
= p .p . Gymnophthalmus lineatus (Linné, 1766).= p .p . Gymnophthalmus pleii Bocourt , 1881.
Lacerta quinquelineata Daudin, 1802, Hist. nat. Rept., An X, 3 : 243-246.
« Le Lézard à cinq raies. » « C'est à mo n ami le professeur Cuvier que je suis redevable dela connoissance de ce lézard vraiment extraordinaire, dont il m ' a communiqué la description etun bon dessin; il en a observé un individu adulte et trois jeunes dans la collection deM. Leconte, à Caen. » « Je ne sais pas au just e da ns quelle part ie de la terre habite cettesingulière espèce de saurien ; cepend ant je la crois de la Jamaïque.. . » (par rapp roch eme nt avecune description et un e figure de SLOANE). (D.)
CUVIER écrivait plus tard (1829 : 29, note), à propos de cette espèce : « Le Lac. 5-lineata,me paraît un L. caeruleocephala dont une partie de la queu e cassée avait repoussé avec de
petites écailles, comme cela arrive toujours après cet accident. »Le spécimen n 'a , semble-t-il, jam ais app art enu aux collections de Paris. Le bin ôme n'estcité ni par D U M É R I L et B I B R O N (1839), ni par G R A Y (1845), ni par B O U L E N G E R (1885). Il doitdonc être considéré comme nomen oblitum.
Chalcides Schlegeli Duméril et Bibron, 1839, Erpét. génér., 5 : 457-459.
« Le Chalcide de Schlegel. » « Cet individu fait par tie de la collection erpétologique duMusée de Leyde. » (D.B.) Provenan ce supposée Calcut ta, longueur totale : 20 mm.
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C. et A. D U MÉRIL (1851 : 146) signalent que l'espèce n'est pas représentée dans lescollections de Paris.
G R A Y ( 1845 : 57) place l'espèce da ns la sy non ymi e de Microdactylias gracilis et BOULENGER(1885 : 418) d an s celle de Cophias tridactylus. BRONGERSMA (1946 : 237-241) exa min a,
redécr ivit et figura l'h olo typ e : « 1 ex., Ç, ?, type , « Ca lcutt a », do n. T schud i, M us . Leide