Bac Musique

Option facultative

Sessions 2018/2019

1. In album Heavy weather - Weather Report (1977)

2. In album Extensions - The Manhattan Transfer (1979)

3. In album Back on the Block - Quincy Jones (1989)

4. In album Minimal Movie - Ensemble Hyperion (2000)

Weather Report (1977)

The Manhattan

Transfer (1979)

Quincy Jones (1989)

Ensemble Hyperion

(2000)

I) L’histoire d’un lieu mythique

II) Quelques éléments

biographiques

a) The Weather Report

b) The Manhattan

Transfer

c) Quincy Jones

d) Ensemble Hyperion

I) L’histoire d’un lieu mythique Depuis que la plupart des meilleurs musiciens de Chicago se sont installés à New York dans la seconde moitié des années 1920, New York est devenue la Mecque du Jazz. Les grands styles de jazz des soixante-dix dernières années y sont pratiquement tous nés.C’est Charlie Parker, personnalité créative et dynamique et génie du saxophone alto, mieux connu de ses fans et confrères musiciens sous le nom de "Bird", diminutif de Yardbird, son surnom officiel, qui servit d'inspiration au Birdland.

Lorsque le Birdland ouvrit pour la première fois ses portes en décembre 1949, Charlie Parkerétait le chef de fil. A l’époque, le club était situé sur Broadway, dans le quartier ouest de la 52e rue et il devint le berceau du jazz dans les années 1930 et 1940. En plus de Charlie Parker, de nombreuses légendes du jazz étaient des habitués du club. Count Basie et son grand groupe Smokin ont fait de Birdland leur quartier général à New York, en y enregistrant "Lullaby of Birdland" de George Shearing, en direct au club. Le quartet de John Coltrane apparut régulièrement au club au début des années 1960, y enregistrant notamment «Live at Birdland». Le célèbre DJ, Symphony Sid Torin, se fit également un nom en retransmettant les soirées en direct à la radio, d’un bout à l’autre de la côte est des Etats-Unis.

Ouverture du Birdland le 15 décembre 1949…

À l’intérieur du Birdland…

Charlie Parker, Dizzy Gillespie, Thelonious Monk, Miles Davis,John Coltrane, Bud Powell, Stan Getz, Lester Young, Erroll Garner et beaucoup d'autres ont fréquenté le Birdland.On comptait également parmi les habitués des soirées nocturnes de grands noms comme Gary Cooper, Marilyn Monroe, Frank Sinatra, Marlene Dietrich, Ava Gardner, Sammy Davis, Jr.Allan Morrison, éditeur de longue date d'Ebony, déclara jour que "Birdland était à la fois un repère culturel et un baromètre de tendances où tous les grands noms du jazz se produisaient".Lorsqu’au milieu des années 1950 le Rock & Roll apparu, l’avenir du Birdland devint incertain et ses portes se fermèrent en 1965.

Bud Powell, Miles Davis, Lee Konitz, Art Blakey

Birdland trouva une deuxième vie dans le Uptown de Manhattan en 1986 au 2745 Broadway, au coin de la 105e rue. À de nombreuses reprises, les artistes qui avaient joué dans le club d'origine sur la 52e rue, réapparurent sur la scène du deuxième Birdland. "Après dix années de succès dans le Uptown, j'ai senti la mystique de Birdland revenir au cœur de Manhattan - Ce serait la suite logique de ce repère de jazz légendaire mondial", déclara John Valenti, propriétaire de Birdland.

Le club re-déménagea une ultime fois dans le centre-ville de Manhattan et accueille depuis les plus grands musiciens de jazz tels Pat Metheny, Diana Krall, Michel Legrand, Dave Brubeck, Michel Petrucciani, Kurt Elling, McCoy Tyner, Michael Brecker, Clark Terry, Jon Hendricks pour ne citer qu’eux.

Le Birdland dans la culture pop.

Le Birdland était populaire auprès de nombreux écrivains de la Beat Generation. La référence au Birdland est faite dans le roman de Jack Kerouac « Sur la route » de 1957

Birdland est également évoqué dans le roman autobiographique d'Emmett Grogan « Ringolevio » en 1972"Du début, Birdland est devenu l'une de ses hantes préférées".

Jack Kerouac (1922-1969)

Emmett Grogan (1942-1978)

La chanson populaire de George Shearing"Lullaby of Birdland" (avec des paroles ajoutées plus tard par George David Weiss) se réfère au club. Depuis la version de Sarah Vaughan en 1954, elle est devenu un standard de jazz.

En 1993, Us3 a publié le single "Cantaloop", qui s'ouvre avec ces mots : "Ladies and gentlemen, as you know, we have something special downhere at Birdland this evening" "Mesdames et messieurs, comme vous le savez, nous avons quelque chose de spécial ici au Birdland ce soir"L'annonce publique de Pee Wee Marquette, le présentateur du club,est extraite de l’album « A night at Birdland » d'Art Blakey en 1954.

U2 fait référence au club dans la chanson "Angel of Harlem » (1988) avec les paroles suivantes: "... Birdland sur 53, les rues sonnent comme une symphonie ..."

Dans le film « Send Me No Flowers » (1964), le personnage George Kimball raconte une histoire concernant une amie qui a couru avec un "bongo player de Birdland" après la mort de son mari. Le joueur de bongo par la suite "l'a pris pour chaque cent".

Sesame Street présentait un club de nuit appelé Birdland, dirigé par « Hoots the Owl », qui était occupé par divers oiseaux.

William Claxton a pris une photo de l'entrée du club en 1960.

Dans le jeu de combat Skullgirls, l'alter-ego du PERSONNAGE Big Band s'appelle Benjamin Birdland. C'est un clin d'œil à l'influence de la musique de jazz sur la création du personnage.

Le club, ainsi que plusieurs artistes tels que Miles Davis, Ella Fitzgerald et James Moody, sont mentionnés dans la chanson "Jazz Corner of the World" de Quincy Jones [Introduction to Birdland].

II) Quelques éléments biographiques a) Weather Report

1 Joe Zawinul (1932-2007) – Yamaha Grand Piano, ARP 2600 Synthétiseurs Oberheim, melodica, voix 2 Wayne Shorter (1933- ) – Saxophone soprano et ténor

3 Jaco Pastorius (1951-1987) – basse fretless, mandocelo, voix 4 Manolo Badrena (1952- ) – percussions

5 Alex Acuna (1944- ) – Batterie

1 2 3 1 23

4

5

Crédits de l’album « Heavy weather »

“Weather Report” est au jazz ce que le rock appelait des super groupes dans les années 70. C’est à dire, un groupe avec une structure tentaculaire, souple à l’impact énorme.

Si il est un groupe qui a marqué de façon indélébile le jazz électrique c'est bien WeatherReport et près de trente ans après sa dissolution, la formation protéiforme et à géométrievariable continue d’interpeller par son inventivité et sa richesse. A la fin des années 1960Miles Davis va se lancer dans la fusion des genres avec l'apport des instruments électroniqueset sortir les albums précurseurs In A Silent Way en 1969 et Bitches Brew en 1970.Plusieurs musiciens qui ont participé aux sessions d'enregistrement du maître vont persévérerdans la fusion avec leurs propres formations : Chick Corea et Lenny White avec« Return to Forever », Herbie Hancock et ses Headhunters ou John McLaughlin et Billy Cobhamavec The Mahavishnu Orchestra. Mais le groupe de fusion (ou jazz rock) qui reste encore le plusinfluent est bien sûr celui créé en 1970 par le saxophoniste Wayne Shorter et le clavieristeautrichien Joe Zawinul.En 15 ans d'existence Weather Report aura été un lieu de créations libres et d'expérimentationsmusicales à la hauteur du talent de tous ces jeunes virtuoses qui vont se succéder dans laformation. Sans cesse en mouvement le groupe a constitué un véritable laboratoire :improvisation jazz, sonorités électroniques des synthés, rythmiques et influences apportées pardes musiciens venus des quatre coins de la planète Porto Rico, Tchécoslovaquie, France, Pérou,Brésil.Une époque fondamentale dans l’évolution du jazz électrique qui conduira à l’impulsion de la world music et à desbouleversements dans la pratique instrumentale compte tenu du caractère innovant du jeu de Zawinul et de Shorter :deux pionniers dans leurs domaines respectifs.Weather Report a fait des petits bien sûr que ce soit au Brésil avec Azymuth, en France avec Sixun, au Québec avec Uzeb,en Suisse avec OM ou aux Etats-Unis avec Steps Ahead. Leur musique a maintes fois été samplé par les grands acteurs du hip hopcomme A Tribe Call Quest, NTM, Gang Starr ou The Pharcyde.

L’histoire de Weather Report a aussi été celle de musiciens prestigieux,au premier rang desquels Jaco Pastorius, bien sûr, bassiste tourmenté etvirtuose qui illumina de sa présence charismatique la vie du groupe de 1976à 1981. Mentionnons aussi, parmi les figures de cette aventure, d’autres trèsgrands noms : Miroslav Vitous (membre fondateur), Airto Moreira, AlphonseMouzon, Peter Erskine, Robert Thomas ou bien encore Mino Cinelu.Une prestigieuse carte de visite pour un groupe qui, par ailleurs, rencontreraun succès planétaire avec un « Birdland », vite promu au rang de standard.

Jaco Pastorius : « The Chicken »1974

L’album «Heavy Weather »

L'album de l'année un peu partout et le plus grand succès commercial et critique du groupe. Chester Thompson, qui ne s'entend pas avec Pastorius, choisit l'Art-Rock de Genesis tandis que le bassiste commence à faire de l'ombre à Zawinul. Mais c'est Birdland, une composition de ce dernier, qui décrocha la timbale. Brillant au plan conceptuel et dévastateur au niveau de l'interprétation : tels sont les mots justes de Pat Metheny pour décrire cet album

II) Quelques éléments biographiques b) The Manhattan Transfer

1 Tim Hauser – Ténor - (1941-2014)2 Cheryl Bentyne – Soprano - (1954- )3 Janis Siegel – Alto - (1952- )4 Alan Paul – Ténor - (1949- )

1 1

3

4

1 22

2

33

4 4

Janis Siegel – Arrangements vocaux Michael Boddicker – Synthétiseur

Richie Cole – Saxophone alto Michael Omartian – Piano acoustique / Arrangement rythmique

Jeff Porcaro / Ralph Humphrey – Batterie

Crédits : « Birdland » dans l’album « Extensions »

Dans la lignée des groupes vocaux de jazz tels que Lambert, Hendricks & Ross et les Double Six, les Manhattan

Transfer - dont le nom est tiré du titre du fameux roman de John Dos Passos - s'attachent à restituer par leurs

harmonies vocales des morceaux instrumentaux (« Birdland », du groupe de jazz rock Weather Report, en 1979).

Créé dans les années 60, c'était à l'origine un groupe de hippies dont le seul album qu'ils enregistrèrent fut Jukin'

chez Capitol (fevrier 1971), un disque très politisé et satirique.

Lorsque Tim Hauser rencontre Laurel Masse et Janis Siegel en 1972, il reforme Manhattan Transfer avec Alan

Paul. Ils sortent leur premier album (Manhattan Transfer) avec des titres comme « Java Jive » et « Tuxedo

Junction » ; Manhattan Transfer devient le quartette star du jazz aux Etats-Unis et en Europe.

Les albums suivants minimisent le jazz et sont plus pop. Leur « Chanson d'amour » est classée numéro 1 en

Angleterre. Masse quitte le groupe en 1979 pour une carrière solo, Cheryl Bentyne la remplace. L'album suivant,

Extension, contient « Birdland », une chanson hommage à la période bop.

Dans les années 80, le groupe parcourt tous les styles de la musique américaine. En 1981, The Manhattan

Transfer marque l'histoire de la musique en devenant le premier groupe à remporter un Grammy dans les deux

catégories Pop et Jazz dans la même année.

Vocalese en 1985 est un hommage au pionnier de la vocalise, Jon Hendricks ; il marque un tournant dans

l'orientation du groupe, qui sort d'autres albums jusqu'en 1997 : Brasil (1987), Tubby the Tuba (1994), Tonin'

(1995) et Swing (1997).

En octobre 2000 sort The Spirit of St. Louis; un album en hommage à Louis Armstrong. Leur album suivant :

Couldn't Be Hotter regroupe uniquement des morceaux live ; enfin le groupe explore la facette progressive du

jazz avec l'album Vibrate (2004), y mêlant des influences latino et world.

En octobre 2014, la survie du groupe est compromise par le décès de son membre fondateur Tim Hauser, à l'âge

de 72 ans.

Extensions est le quatrième album de The Manhattan Transfer,publié le 31 octobre 1979 par Atlantic Records.Marquant une nouvelle ère pour le groupe, l'album a été lepremier avec Cheryl Bentyne, qui a remplacé Laurel Massél'année précédente. C'était aussi le premier album qui contenaitdes chansons qui étaient des hits dans les catégories jazz et pop.La chanson "Twilight Zone / Twilight Tone" a atteint le numéro 12sur le Billboard Disco. "Trickle, Trickle" a atteint le numéro 73 sur le Hot 100.La chanson la plus connue de cet album, "Birdland" par Weather Report, aremporté le Grammy Award pour « Best Jazz Fusion Performance » en 1981.Jon Hendricks a écrit des paroles pour la version vocale sur l'album et Janis Siegela reçu un Grammy pour son arrangement vocal de "Birdland".

Tim Hauser et Jon Hendricks

II) Quelques éléments biographiques c) Quincy Jones

Quincy Jones, surnommé « Q » (1933 - )

Trompettiste, compositeur, arrangeur, chef d’orchestre et producteur.

À ce jour, il a remporté 27 Grammy Awards.

Les débuts d'un trompettiste de Seattle avec l'orchestre de Lionel Hampton

Quincy Jones vit les premières années de sa vie à Chicago où il passe une enfance non moins difficile marquée par la pauvreté et la maladie mentale de sa mère.Suite à de nombreux déménagements, son père finit par s'établir à Seattle où le petit garçon fait la découverte de la musique. Il s’adonne alors au piano qu'il apprend en autodidacte avant de s'essayer à la trompette.

Vers le milieu des années 1940, l'adolescent alors âgé de 13 ans fait la connaissance du jazzman Clark Terry qui lui donne quelques leçons de trompette. Comme son maître, Quincy Jones intégrera des orchestres de sa ville plus tard. Puis avec Ray Charles qui devient son ami grâce à leur passion commune pour la musique, il finit par former un duo et commence à donner quelques concerts dans les clubs de Seattle.

Jeune espoir du jazz mais également élève brillant, le trompettiste obtient une bourse d'études pour le Schillinger House de Boston , l'actuel Berklee College of Music, à l'ombre de ses 18 ans. N'étant pas trop porté par le parcours académique, il se laisse tenter par une offre de Lionel Hampton et quitte l'établissement pour entamer sa carrière de trompettiste et arrangeur.Il tournera avec l'orchestre de Lionel Hampton pendant quatre ans au cours desquels il fera son premier déplacement en Europe . Après ces premières expériences, Quincy Jones s'établit à New York où il travaille en tant qu'arrangeur free lance pour des artistes comme Ray Charles , Dinah Washington , Sarah Vaughan et Tommy Dorsey.

Une multitude de collaborations En 1956, Quincy Jones devient le trompettiste et directeur musical de l'orchestre de Dizzy Gillespie. Il effectue alors son premier voyage en Amérique Latine et au Moyen-Orient en compagnie de son big-band.

De retour aux Etats-Unis, le musicien passe à l'enregistrement d'un premier disque sous la houlette des producteurs du label ABC Paramount. L'année d'après, il s'envole pour Paris où il reçoit les leçons de Nadia Boulanger. Accédant au poste de directeur musical de Barclay Disques, il collabore avec de nombreux artistes dont les Double -Six.Profitant de son séjour en France, il effectue de nombreuses tournées européennes au sein de différents orchestres. Il finit même par monter son propre band baptisé The Jones Boys avec lequel il part en tournée en Amérique du Nord et en Europe . Malgré le succès critique de cette tournée, l'expérience aboutit à un fiasco financier obligeant l'artiste à retourner dans son pays.

Arrivé aux Etats-Unis, Quincy Jones se fait embaucher par Irving Green, le patron de Mercury, en tant qu'arrangeur et directeur musical de son label. Il travaillera alors avec Tony Bennett, Frank Sinatra et bien d'autres.En 1964, le trompettiste alors promu vice-président de Mercury prête sa plume à Sidney Lumet pour la bande son du film « The Pawnbrocker ». Plus tard, il continuera à écrire pour la télévision et le septième art.

Entre temps, à côté de sa carrière artistique, le musicien se range du côté de grands activistes du genre Révérend Jesse Jackson ou Martin Luther King. Grand militant des luttes anti-racistes, il fonde le Black Arts Festival et soutient avec beaucoup d'ardeur l'Institute for Black American Music.

Les travaux avec Michael Jackson

Les travaux avec Michael Jackson

A côté de tous ces engagements, Quincy Jones va de l'avant dans ses démarches musicales et enregistre plusieurs disques sous son nom. Aussi, après une pause de six mois en raison d'importantes opérations pour une rupture d'anévrisme l'été 1974, le musicien se lance tout de suite dans ses nombreux projets.

Ce sera sur le tournage de la production cinématographique « The wiz » qu'il fera la connaissance de Michael Jackson alors en pleine recherche d'un producteur. Cette rencontre aboutira alors à la production du cinquième opus du chanteur « Off the wall » en 1979.Triomphe commercial, ce premier essai sera suivi d'une nouvelle expérience, « Thriller » en 1982. Ecoulé à plus de 100 millions d'exemplaires à travers le monde, cet énorme succès conduit les deux hommes vers un troisième recueil « Bad » qui marque la fin de leur collaboration.

Devenu un producteur de renommée mondiale, Quincy Jones s'associe avec Steven Spielberg en 1985 pour la production du film « The color purple ». Mu par la solidarité entre artistes, le jazzman co-organise l'enregistrement de la célèbre chanson « Weare the world » la même année.

Back on the Block est un album produit par Quincy Jones et sorti en 1989. De nombreux chanteurs et musiciens célèbres participent à cet album, notamment Ella Fitzgerald, Miles Davis, Ice-T, Big Daddy Kane, Sarah Vaughan, Dizzy Gillespie,George Benson, Luther Vandross, Dionne Warwick, Barry White, Chaka Khan, Take 6, Bobby McFerrin, Al Jarreau et Ray Charles. À la 33e cérémonie des Grammy Awards, Back on the Block a reçu sept Grammy Awards, dont le Grammy Award de l'album de l'année.

II) Quelques éléments biographiques d) Hyperion Ensemble

- Fiorentini Brunello : flûte et direction- José Luis Betancor : bandonéon- Andrea Cardinale : violon- Guido Bottaro : piano- Nicola Toscano : guitare- Danilo Grandi : contrebasse- Valerio Giannarelli : violon.

Flûte – Bruno FiorentiniHautbois – Paolo BottiniViolon – Valerio GiannarelliAlto – Marco DiattoVioloncelle – Stefano CabreraContrebasse – Danilo Grandi

Crédits : « Birdland » dans l’album « Minimal Movie »

L'ensemble Hyperion dirigé par Bruno Fiorentini est aujourd'hui l'un des orchestres de tango les plus renommés d'Europe. La composition de l'orchestre HYPERION respecte celle d'un orchestre typique avec 2 bandonéons, 2 violons,piano et contrebasse mais avec en plus une flûte et une guitare électrique.L'orchestre HYPERION propose des orchestrations parfaitement dansables, parfois complexes mais reposant toujours sur un rythme bien tanguero.

L’ensemble Hyperion s’est formé en 1992. Dès ses débuts il travaille au répertoire du Tango et il prend part active aux spectacles de nombreux Festivals, Théâtres et évènements liés au monde du tango. Dès sa fondation l’Ensemble travaille avec plusieurs bandonéonistes, comme Luis Stazo, Juan Josè Mosalini sr, Daniel Binelli,Alfredo Marcucci, Josè Luis Betancor, Christian Gerber, et autres. Ainsi naissent

des collaborations artistiques qui portent le groupe à une profonde connaissancedu langage et du style du Tango. Avec sa musique l’ensemble a accompagné en tournée plusieurs spectacles de Tango: le Show “Tangovivo” avec Union Tanguera de Esteban Moreno et Claudia Codega, “Tango Metropolis” avec Claudio Hoffmann et Daniel Binelli, ‘’Tango Revoluccion’’ avec la compagnie de Gustavo Russo, Conceptango avec la compagnie de Leo Calvelli & Eugenia, “TangObsesion” avec la Compañia Leonardo Cuello, “Tango Nuevo” avec Roberto Herrera. Hyperion entretient des collaborations avec des solistes comme la célèbre chanteuse Antonella Ruggiero, Luis Bacalov, Cristina Vilallonga, Silvia Lallana, Aureliano Marin, Franco Luciani, Cesar Angeleri.