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Diffusion restreinte UNDP/TOG/78/008 Rapport final Assistance à la Réforme de l'enseignement Résultats et Recommandations du projet N° de série : FMR/ED/OPS/83/239 (UNDP) Organisation des Nations Unies Programme pour l'éducation, des Nations Unies la science et la culture pour le développement Paris, 1983

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Diffusion restreinte U N D P / T O G / 7 8 / 0 0 8 Rapport final

Assistance à la Réforme de l'enseignement

Résultats et Recommandations du projet

N° de série : FMR/ED/OPS/83/239 (UNDP)

Organisation des Nations Unies Programme pour l'éducation, des Nations Unies la science et la culture pour le développement

Paris, 1983

T O G O

ASSISTANCE A LA REFORME DE L'ENSEIGNEMENT

Résultats et recommandations du projet

Rapport établi à l'intention du Gouvernement du Togo par l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) agissant en qualité d'agent chargé de l'exécution du projet pour le compte du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD)

Organisation des Nations unies Programme pour l'éducation, la science des Nations unies et la culture pour le développement

UNDP/TOG/78/008 Rapport final FMR/ED/OPS/83/239(UNDP) 29 juin 1983

© Unesco 1983 Printed in France

TABLE DES MATIERES

Paragraphe

INTRODUCTION ET OBJECTIFS DU PROJET (1 -11)

- Avant-propos 1 - Historique 2 - 8 - Objectifs du projet 9 - 11

LES ACTIVITES 12 - 25

- Caractères généraux 12 - La formation des encadreurs pédagogiques 13-17 - Perfectionnement du personnel en service 18-23 - La formation initiale des enseignants (écoles normales) 24

- La coordination au sein de la DIFOP 25-26

RESULTATS (27 - 29 )

- Ensemble de la formation des cadres 27 - Perfectionnement du personnel en service 28 - Coordination au sein de la DIFOP 29

REALISATION DES OBJECTIFS (30-39)

- Observations préalables 30

- Bilans sectoriels 31 - 39

CONDITIONS D'EXECUTION DU PROJET ; (40-52)

- Cadre de la DIFOP 40 - 49 - La coopération avec les services extérieurs à la DIFOP 50 - 52

COMMENTAIRES (53 - 65 )

. . ./

- 11 -

TABLE DES MATIERES (suite)

Pages

ANNEXES

ANNEXE 1A : Organigramme de 1 'IPN 14

ANNEXE 1B : Organigramme de la DIFOP 15

ANNEXE 2 : Répartition du personnel enseignant par Catégorie, Diplôme, Sexe (1979-1980) 16

ANNEXE 3 : Evolution du nombre d'écoles, et d'enseigne­ment entre 1975 et 1982 Source: Direction de l'enseignement du Premier Degré

ANNEXE 4 : La formation des cadres de l'enseignement ...

ANNEXE 5 ': Effectifs du personnel de l'IPN: Prévisions du projet et réalités

ANNEXE 6 : Evolution des apports du PNUD pour le fonc­tionnement du projet de juin 1979 à juin 1982 en milliers de dollars

ANNEXE 7 : Experts et consultants

ANNEXE 8 : Equipement

TOG/78/008 - Assistance à la Réforme de l'enseignement

RAPPORT FINAL

I. INTRODUCTION ET OBJECTIFS DU PROJET

- Avant-propos

1. Le projet de réforme de l'enseignement est un projet du gouvernement togolais, L'assistance PNUD/Unesco ne peut être considérée que comme une composante de l'exécu­tion du projet. Le présent rapport ne porte que sur les actions qui ont résulté de la coopération TOGO/PNUD/Unesco (projet TOG/78/008) dans le cadre de la réforme de 1'enseignement.

- Historique

2. Le 6 mai 1975 le gouvernement togolais a pris une ordonnance portant réforme de l'enseignement. Il s'agit d'une révision fondamentale qui vise à des transforma­tions radicales du système éducatif de manière à rendre l'école "démocratique, ren­table, adaptée au milieu en développement et constituant un système dynamique au service du développement national tout en permettant la libération de dynamismes inemployés ainsi que la familiarisation avec les exigences de la productivité"(1).

3. Le document de projet pour l'assistance du PNUD à la réforme de l'enseigne­ment a été signé au nom du gouvernement togolais par le Ministre de l'éducation nationale et dé la recherche scientifique, le 20 novembre 1978. La durée des activités prévues dans ce document est de deux ans.

4. En 1979, le gouvernement togolais a obtenu de la Banque mondiale un prêt destiné à la mise en oeuvre complète de la réforme de l'enseignement. Sous l'appel­lation "Assistance à la réforme de l'enseignement", les interventions négociées devaient porter sur les trois réalisations suivantes:

(a) la construction et l'équipement de trois écoles normales à l'intérieur du pays ;

(b) l'extension, la restructuration et l'équipement de l'école nationale d'agriculture de Tové;

(c) l'agrandissement et l'équipement de l'Institut pédagogique national qui aurait de nouvelles responsabilités.

Au moment de la signature des accords de crédit entre le Togo et la Banque mondiale, il fut décidé de confier le volet Institut pédagogique national à la coopération bilatérale française (Fonds d'aide et de coopération).

(1) Citation extraite de "La réforme de l'enseignement au Togo" (forme condensée) Ministère de l'éducation.

- 2 -

5. Au mois de juin 1979, avant même le début des interventions de la Banque mondiale, l'Arrêté ministériel No. 2H/MEN-RS réorganisait l'Institut pédagogique national (IPN) en le transformant en Direction de la Formation permanente de l'action et de la recherche pédagogique (DIFOP) désormais chargée de "l'amélioration qualitative et quantitative de l'éducation". Les organigrammes de l'ancien IPN et de la DIFOP figurent dans les annexes 1A et IB.

6. Le niveau insuffisant de connaissances générales et la qualification profes­sionnelle limitée de la grande majorité des maîtres (tableau en Annexe 2) a motivé la création à la DIFOP de deux divisions chargées de la formation des cadres pédago­giques et du perfectionnement des enseignants en service. Sur les conseils des experts de la Banque mondiale, une intervention du PNUD fut demandée à ce niveau. Il s'agis­sait d'une assistance technique comportant les services de deux experts qui auraient à fournir leur aide à "l'amélioration de la formation des enseignants et des enca­dreurs pédagogiques" considéré comme première étape d'une vaste opération qui se poursuivrait avec l'ouverture des écoles normales en 1980, pour relever le niveau des maîtres en service.

7. C'est à partir de là que le projet PNUD/Unesco (TOG/78/008) vit le jour avec l'arrivée de l'expert coordonnateur en mai 1979. Cet expert travailla d'abord à l'Institut national des Sciences de l'éducation (INSE) jusqu'en octobre 1980, puis à la DIFOP, seul avant l'arrivée du second expert en mi-septembre 1981. Initiale­ment prévu pour deux ans, le projet a été prolongé en 1981 jusqu'au 31 décembre 1982.

8. C'est à la fin de l'année 1981 que las travaux d'agrandissement de la DIFOP pris en charge par le FAC (Fonds d'aide et de coopération) ont commencé.

- Objectifs du projet

9. L'objectif principal du projet est formulé à la page 6 du document de projet en ces termes: "L'assistance requise à ce stade est donc destinée à permettre la mise à exécution du projet BIRD en ce qui concerne le volet relatif à la formation et au perfectionnement du personnel enseignant des écoles normales et des écoles primaires".

10. Les objectifs spécifiques pour les deux experts demandés sont précisés à la page 7 du document. Il s'agit de préparer, dans le cadre d'un Institut pédagogique rénové, la mise en oeuvre effective de trois types d'activités:

(a) 'la formation d'encadreurs pédagogiques (inspecteurs et professeurs) d'école normale qui à leur tour devront former les nouveaux instituteurs et recycler les maîtres en cours d'emploi;

(b) la préparation d'un cadre général de formation permanente des maîtres en cours d'emploi s'appuyant sur les cours par correspondance et la radio éducative;

(c) la préparation et la mise en oeuvre des programmes de la réforme qui s'appuieront en grande partie sur les auxiliaires audio-visuels, la fabrication d'auxiliaires didactiques adaptés au milieu;"...

- 3 -

11. De ces objectifs spécifiques résultent les tâches suivantes, décrites page 8 du document :

"Les experts demandés travailleront dans le cadre de l'Institut pédagogique rénové dont les nouvelles structures doivent être adoptées avant la fin 1978. Leur rôle sera de participer à la conception, la mise en pratique et le contrôle pédago­gique des opérations de formation et de perfectionnement du personnel enseignant des écoles primaires et des écoles normales. Les tâches prévues durant les deux années à venir peuvent se résumer ainsi :

(a) Formation des professeurs d'ENI et des inspecteurs primaires

Détermination du mode de formation - Elaboration des programmes et plans d'études - Conduite de la formation dans tous ses aspects.

(b) Formation initiale des instituteurs

Etude des objectifs et des contenus et méthodes de formation - Esquisses de profil - Elaboration des programmes et plans d'études détaillés - Mise au point et expérimentation des méthodes et techniques envisagées (étude du milieu notamment) - Evaluation - Méthodes nouvelles.

(c) Perfectionnement du personnel en cours d'emploi

•Enquêtes préliminaires pour la détermination des niveaux d'intervention. Formation des groupes et sous-groupes. Elaboration dés stratégies et informa­tion des cadres, notamment sur le calendrier et son contenu. Rédaction des cours et fiches'à diffuser par le biais des cours par correspondance et mise en place des structures régionales. Débuts des émissions radio . Séminaires simultanés pour l'ajustement des actions. Expérimentation. Evaluation. Recrute­ment des remplaçants et des stagiaires. Elaboration des plans et techniques du follow-up.

(d) Utilisation des media d'enseignement

Choix des meilleurs médias à utiliser (micro-enseignement, laboratoire de langues, documents sonores ou écrits, etc ...)

Formation à l'utilisation de ces média.

11. LES ACTIVITES

- Caractères généraux 12. La plus grande partie des activités des experts du Projet a été consacrée aux différentes tâches de formation. Le personnel du Projet a contribué à la mise en oeuvre et à la conduite:

(a) des différentes formations pratiques:

(i) professeurs d'écoles normales d'instituteurs (ENI) (ii) inspecteurs des premier et deuxième degrés; (iii) conseillers pédagogiques pour le premier degré;

(b) du perfectionnement en cours d'emploi des maîtres;

(c) des tentatives de coordination des activités au sein des divisions de la DIFOP pour une meilleure intégration des efforts.

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- La Formation des encadreurs pédagogiques (Professeurs d'ENI, Inspecteurs, Conseillers pédagogiques)

(a) La répartition des tâches entre l'INSE et la DIFOP

13. Pendant toute la durée du projet, ces formations ont été assurées conjointe­ment par l'Institut national des sciences de l'éducation (INSE), qui fait partie de l'Université et la Direction de la formation permanente de l'action et de la recherche pédagogique (DIFOP). La répartition des tâches, réglementée par la lettre Mo. 5621/MEN RS du 12 octobre 1979, est la suivante:

- l'INSE prend complètement en charge la formation académique et la formation professionnelle théorique ;

- la DIFOP assure la formation professionnelle pratique.

14. Cette division, décidée par la filière des professeurs d'école normale dont l'INSE est entièrement et exclusivement responsable (lettre ministérielle citée plus haut) s'est étendue de facto aux deux autres filières de formation.

(b) L'exécution des tâches à la DIFOP

15. Ces tâches sont très claires, l'objectif est une formation pratique à l'exercice du métier. L'organisation de ce travail avec le seul personnel en poste à la DIFOP est difficile du fait qu'il est insuffisant en nombre et que sa classi­fication ne correspond pas toujours à l'objectif à atteindre. La DIFOP procède chaque année de la manière suivante:

- La coordination de l'ensemble du travail au niveau d'une formation donnée est confiée à un assistant technique étranger. Depuis 1979, l'expert res­ponsable du projet a toujours assumé ce rôle pour les promotions d'élèves-inspecteurs (1er et 2ème degrés), et de professeurs d'ENI;

- Des équipes d'intervenants par discipline sont constituées parmi les inspecteurs de l'enseignement en poste à Lomé. Les assistants techniques et les cadres nationaux de la DIFOP s'intègrent à ces groupes pour la conception et l'exécution du travail. Les évaluations sont faites par les mêmes équipes.

16. L'essentiel du travail de formation pratique se déroule sur le terrain: classes et écoles primaires pour les élèves-inspecteurs de l'enseignement et les conseillers pédagogiques du premier degré, classes d'écoles primaires et de l'école normale supérieure pour les élèves professeurs d'ENI, classes de CEG pour les inspec­teurs de l'enseignement du deuxième degré. Les contenus, conformes aux exigences de chaque fonction sont déterminés avec les responsables de chaque degré d'enseigne­ment concerné.

17. Quant aux stratégies d'intervention, elles sont élaborées au sein de chaque équipe et suivies dans leur application par le responsable désigné par la DIFOP. D'une manière générale, le travail, à tous les niveaux, est collégial. Les critères d'évaluation sont fixés dès le début de l'année.

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- Perfectionnement du personnel en service

18. Cette partie du travail relève strictement de la DIFOP et plus particulière­ment de sa "Division du recyclage et du perfectionnement". Durant l'exécution du projet, cette division a élaboré un plan de travail où l'on se proposait de regrouper les maîtres pour des stages de perfectionnement. (Des précisions sur l'ampleur du travail sont données dans l'Annexe 3; "Evolution du nombre d'écoles et d'enseignants de 1975 à 1982").

19. Un premier stage de trois jours (du 20 au 22 mai 1980) a touché 36 instituteurs venus de cinq groupes scolaires de la ville de Lomé. Il portait sur la lecture au cours élémentaire (CE) et au cours moyen (CM), notamment la lecture silencieuse. Le chef de la Division du recyclage et un inspecteur départemental de l'éducation natio­nale (IDEM) de la coopération française l'animaient.

20. Un second stage, organisé du 13 au 24 octobre 1980 avait des objectifs plus importants. Il se proposait de préparer une opération d'envergure. Il s'agissait, dans un premier temps, de recycler 187 instituteurs afin qu'ils utilisent mieux la méthode du dialogue en elocution. Ils devaient à la fin du stage être aptes à servir d'encadreurs régionaux au cours des stages décentralisés prévus.

21. Des stages périodiques sont organisés pour l'enseignement des langues na­tionales. En avril 1982, le projet a aidé au financement du dernier de ces stages qui regroupait les 485 maîtres chargés d'initier leurs collègues dans l'ensemble du pays aux conventions établies pour l'enseignement de l'Ewé et du Kabiyé.

22. A titre d'information, il faut signaler que les enseignants bénéficient de stages organisés avec l'aide de la coopération française, notamment ceux d'initiation scientifique et de mathématiques.

23. Le programme d'activités de la DIFOP prévoit la rédaction et la diffusion de fiches pédagogiques conçues dans l'esprit des nouveaux programmes qui viennent de paraître en fin d'année scolaire 1981-1982. Des décisions ayant été prises pour que ce travail démarre, le second expert a commencé la préparation des émissions radio de soutien appelées "l'Heure du Maître". La méthode consiste à aborder la pratique de l'enseignement de chaque discipline à partir d'une ou de deux leçons enregistrées dans une classe. Les différentes interventions sont faites par des inspecteurs primaires bien connus des maîtres. En même temps, des émissions traitant de problèmes généraux de l'éducation sont à l'étude. Elles regroupent des responsables, des parents qui discutent d'un thème. Cette seconde émission s'appelle "l'Ecole et nous".

- La formation initiale des enseignants (écoles normales)

24. Il s'agit principalement à ce niveau d'intervention de la confection des programmes, de l'élaboration des stratégies de formation et de leur expérimentation. Des commissions nationales constituées sous l'égide de la direction des enseignements des troisième et quatrième degrés ont été officiellement chargées de ces tâches depuis l'année 198O. L'expert responsable du Projet a eu à collaborer aux travaux de la commission des sciences physiques en 1981.

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- La coordination au sein de la DIFOP

25. La DIFOP comporte six divisions dont la diversité des activités pose un problème de coordination qui, à lui seul, peut occuper entièrement une personne. L'expert responsable du Projet et le responsable de la coopération française à la DIFOP ont été nommés, conjointement, par le Ministre de l'éducation nationale, "conseillers techniques" du Directeur national.

26. La coopération des experts a été particulièrement active au niveau des divi­sions suivantes: production (amélioration de la présentation du journal), recyclage, méthodes et programmes (soutien au stage en langues nationales). Dans toutes ces interventions, la méthode consiste à associer les nationaux à la conception et à l'exécution des tâches.

III. RESULTATS

- Ensemble de la formation des cadres

27. Professeurs d'ENI 27 formés : 9 en formation Inspecteurs Premier degré 11 formés Inspecteurs Deuxième degré 14 formés Conseillers pédagogiques 10 formés : 14 en formation

TOTAL 62 formés : 23 en formation

Le détail par discipline est indiqué dans un tableau situé en Annexe et intitulé: "La formation des cadres de l'enseignement" (Annexe 4).

- Perfectionnement du personnel en service

28. Le travail prévu pour cela comporte trois volets complémentaires: les stages, les cours par correspondance et les émissions radio.

(a) les stages

Dans l'ensemble, les deux stages mentionnés ont respectivement touché 36 maîtres durant les trois jours et 187 maîtres durant 10 jours. Soit un total de 223 maîtres.

(b) Les cours par correspondance

Ils se sont déroulés de janvier à; mai 1982. Nombre d'inscrits: »

- Instituteurs adjoints: 117 ; abandons : 27 %

- Instituteurs ordinaires: 114; abandons: 14 %

Nombre de cours envoyés: 4

Contenu: devoirs, corrigés, documents de travail.

(c) Les émissions radio

La préparation de deux sortes d'émission est en cours:

- "L'heure du maître" pour laquelle 10 émissions de 30 minutes sont prêtes. - "L'école et nous" pour laquelle quatre émissions sont terminées.

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- Coordination au sein de la DIFQP

29. Compte tenu de l'importance et de la diversité des tâches menées par la DIFOP, la coordination interne est particulièrement difficile. Afin de faire face à leur importante charge de travail les divisions de la DIFOP ont tendance à se replier sur elles-mêmes. Dans ces conditions certaines tâches, comme l'élaboration des fiches pédagogiques par exemple, qui débordent nécessairement le champ d'une seule division, n'ont pu être accomplies.

IV. REALISATION DES OBJECTIFS

- Observations préalables

30. Il est utile de rappeler les objectifs du projet tels qu'ils figurent dans le document d'origine:

(a) Page 6, point 4, Uème alinéa:

"L'assistance requise à ce stade est donc destinée à permettre la mise à exécution du projet BIRD en ce qui concerne le volet relatif à la formation et au perfectionnement du personnel enseignant des Ecoles normales et des écoles primaires".

(b) Ensuite page 7, avant dernier alinéa:

"Pour l'enseignement primaire, le perfectionnement des maîtres pourra gagner en efficacité et en rapidité grâce à l'assistance demandée en raison de la diversité de l'expérience des experts et de leur connaissance des écueils d'un recyclage massif tel qu'on le voudrait au Togo".

(c) Et enfin, page 8, 3ème alinéa:

"Les activités ci-dessous spécifiées se feront en s'appuyant sur des groupes de spécialistes dans le cadre de l'IPN rénové. L'animation et la coordination de l'ensemble des groupes est un travail important qui reviendra aux experts".

Les objectifs du projet sont donc à distinguer des objectifs de la DIFOP qui, en tant qu'institution nationale, embrasse un vaste champ d'activités.

- Bilans sectoriels

. (a) Dans le domaine de la formation des cadres

(i) Professeurs d'ENI

31. Au moment de la signature du Document de projet en 1978-79, le gouvernement et la Banque mondiale envisageaient la construction de trois écoles normales à cycle de trois ans dont chacune devait recevoir en régime normal 300 élèves-maîtres à raison de 100 par promotion. L'ouverture de ces trois établissements avait été prévue pour l'année 1980. En 1979, le projet fut réduit à deux écoles normales dont les travaux de construction actuellement en cours ont démarré à la fin de 1981. L'ouver­ture d'une d'entre elles est prévue pour janvier 1983 - Selon les estimations de la direction de l'INSE qui est reponsable de la formation des élèves-professeurs, il resterait 35 professeurs à former, pour les trois écoles normales initialement prévues. Leur répartition par discipline figure au tableau ci-après:

- 8 -

Disciplines

Français Histoire/Géographie Sciences Physiques Mathématiques Sciences naturelles Sciences de l'éducation

TOTAUX

Nombre prévu

18 6 6 6 6 18

60

Déjà formé

7 a 0 5 8 3

27

Restent à former

11 2 6 1 0 15

35

32. Si l'on s'en tient au chiffre global de 60 professeurs à former sans tenir compte des spécialistes, on constate que l'objectif est atteint à 45 % pour encadrer les élèves-maîtres des trois écoles normales prévues, compte non tenu des 9 personnes actuellement en formation. S'il est tenu compte de la réduction à deux écoles normales, toujours dans les conditions citées plus haut, l'objectif est atteint à 67,5 %. Il faut noter par ailleurs le manque de professeurs de physique, d'éduca­tion esthétique, d'activités agricoles et ménagères qui figurent au programme des ENI.

33- Les jeunes gens déjà sortis sont actuellement tous en poste soit à l'école normale de jardinières d'enfants de Kpalimé, soit à l'école normale supérieure d'Atakpamé (section de la formation des instituteurs).

(ii) Inspecteurs de l'enseignement: le 1er et 2ème degrés

34. Jusqu'en 1979, la formation de ces deux catégories de cadres se faisait en France. De 1979 à 1981, deux promotions de chaque catégorie comportant respective­ment 11 et 14 éléments au total sont sorties de la DIFOP. Ces formations ont été interrompues depuis juin 1981, La filière des inspecteurs du deuxième degré n'était pas prévue et aucun objectif quantifié n'a été donné pour les inspecteurs du premier degré.

35. Au demeurant, le bilan dans chaque domaine depuis la sortie des deux promo­tions est le suivant:

(a) Dans l'enseignement du premier degré, il y avait au début du projet 25 circonscriptions d'enseignement primaire dans tout le pays. Actuellement, on en compte 36 dont 11 sont tenues par des sortants de la DIFOP.

(b) Dans l'enseignement du deuxième degré, il y a actuellement 25 inspecteurs en service dont 13 ont été formés à la DIFOP.

(iii) Conseillers pédagogiques

36. La DIFOP en a formé 10, et 14 sont en formation. C'est un corps intermédiaire entre l'Instituteur et l'Inspecteur qui n'existait pas auparavant. Comme celle des inspecteurs du deuxième degré, la formation des conseillers pédagogiques n'était pas prévue dans le Document du Projet. Elle répond cependant à un besoin réel pour deux raisons principales: les effectifs élevés des maîtres dans les circonscriptions d'inspection, et l'accroissement continu du nombre des maîtres recrutés sans aucune formation initiale (80 % des enseignants en poste au début du projet: voir tableau en Annexe 2).

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37. Le Conseiller pédagogique n'est pas un sous-inspecteur ni un chargé d'admi­nistration. Il doit aider l'Inspecteur dans les tâches de formation du personnel non qualifié et dans le perfectionnement de l'ensemble des instituteurs. On compte en effet en moyenne 267 maîtres par Inspecteur.

(b) Dans le domaine du perfectionnement en cours d'emploi

38. Cette partie des activités avait été soigneusement agencée lors des missions de la Banque mondiale au Togo en 1979, notamment au moment de la négociation finale des accords de crédit. Le bilan de cette partie dont les objectifs sont expressément mentionnés au Document de projet reste limité. Il faut rapprocher ces résultats de l'effectif très restreint de la division du perfectionnement à la DIFOP. Son effec­tif était en juin 1982 de deux personnes: un professeur de CEG et un instituteur. Quant à la Division pré-professionnelle, elle ne compte qu'un professeur d'éducation physique. De ce fait, les deux stages organisés en 1980 (cf. ci-dessus paragraphes 19 et 20) n'ont pas eu les résultats escomptés. Quant aux émissions radio en prépa­ration, en l'absence de fiches et documents d'accompagnement, il serait encore prématuré d'en faire le bilan.

39. Il reste les cours par correspondance. Cette opération expérimentale a permis d'avoir une idée claire de la nature des difficultés, et des moyens dont doit dis­poser toute opération d'envergure. L'impact actuel des cours paraît encore faible malgré la satisfaction exprimée par les utilisateurs et l'afflux actuel des nouveaux .candidats.

V. CONDITIONS D'EXECUTION DU PROJET

- Cadre de la DIFOP

40. C'est au sein de la DIFOP et sous l'autorité de son Directeur national que le Projet a été entièrement exécuté.

(a) Organisation - Fonctionnement

41. La DIFOP (ou IPN rénové) est une institution créée comme il a été dit précé­demment à partir de l'ancien Institut pédagogique national dont le personnel est resté en place jusqu'à la rentrée de 1981. L'organigramme qui figure en Annexe IB montre la structuration du service en "Divisions". De façon générale, l'information circule mal et le travail d'une division reste assez souvent ignoré des membres des autres divisions. La clause du Document de Projet qui stipule que "l'animation et la coordination de l'ensemble des groupes est un travail important qui reviendra aux experts" n'a été effective que dans le domaine des formations et cela jusqu'à la fin de l'année universitaire 1980.

(b) Moyens fournis

(i) Moyens humains

42. Au Document de Projet, il est mentionné que "les activités spécifiées se feront en s'appuyant sur des groupes de spécialistes dans le cadre de l'IPN rénové". La composition de chaque groupe avait été précisée dans la contribution du Gouverne­ment, mais depuis la création du Projet, les effectifs sont restés quantitativement et qualitativement au-dessous des prévisions à partir desquelles les tâches avaient été déterminées. Il est possible d'en juger en examinant le tableau comparatif en Annexe 5: Effectifs du personnel de l'IPN: Prévisions du projet et réalités.

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43. Il faut ajouter aux informations contenues dans l'Annexe 5 celles qui suivent':

(i) Le poste de Directeur adjoint, chargé des questions purement profession­nelles n'a pas été pourvu depuis la création de la DIFOP;

(ii) Aucune des deux divisions de réalisation, la formation pré-professionnelle et le perfectionnement, n'a de responsable, la première depuis sa création et la seconde depuis fin 1980;

(iii) L'assistance étrangère est composée comme suit, (juin 1982): cinq coopé­rants français dont deux IDEN, un Professeur de Français, un Professeur de Mathématiques et un Professeur de CEG (Collège d'Enseignement général); deux Experts Unesco.

44. Cette pénurie de personnel est en relation avec les difficultés rencontrées par le Projet.

(ii) Moyens matériels

45. Comme il a déjà été dit, la DIFOP a été créée en juin 1979, en pleine année budgétaire. Par ailleurs, selon les accords signés avec la Banque mondiale en 1978, l'extension et l'équipement des locaux devaient être terminés pour la rentrée d'octobre 1980, mais l'exécution de ce volet, co-financé par le FAC (Fonds d'Aide et de Coopération) a pris un retard de plus de deux ans. Ces circonstances ont contri­bué aux difficultés matérielles rencontrées par la DIFOP depuis sa création. Le parc automobile hérité de l'IPN se compose de véhicules peu fiables et anciens. Le matériel de reproduction n'est pas à la mesure des besoins et il n'est paá rare que le journal "Le Lien" ne paraisse pas à temps, faute de papier, d'encre ou de stencils. Les interventions du Projet ont'permis cependant d'atténuer les effets de cette situation sur la formation et de résoudre certains problèmes cruciaux.

(c) Apports du PNUD

46. A l'ouverture du Projet, les apports du PNUD relatifs au fonctionnement estimés pour deux ans se montaient à un total de 21.000 $, compte non tenu de l'élément personnel qui comportait deux experts.

47. Les conditions matérielles difficiles de travail constatées par les responsables locaux du PNUD et leur esprit de compréhension les ont amenés à accepter périodique­ment des révisions budgétaires en hausse notamment au moment de la prolongation, sur proposition du responsable du Projet. L'idée de base a toujours été de faire en sorte que les résultats ne soient pas définitivement compromis. C'est ainsi qu'à la fin du Projet, le budget en est à sa révision "G". Son dernier montant en dehors de l'élément personnel, lui-même étoffé par deux recrutements locaux, est de 56.399 $ dont 39.400 $ sont réservés à la formation. Deux bourses de 9 mois chacune ont été prévues.

48. Progressivement le budget du Projet a pu prendre en charge:

- l'ensemble des déplacements de toutes les équipes, en ville comme à l'inté­rieur du pays: deux véhicules, essence, chauffeur;

- les frais de maintenance et de fonctionnement du matériel audio-visuel (studio d'enregistrement) et des appareils de reproduction;

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- les frais inhérents à l'organisation des cours par correspondance; (matériel, dactylographie, transport aller-retour des cours et devoirs, contacts avec les enseignants, correspondance avec les apprenants . . . ) ;

- une assistance à un stage (complément de frais de subsistance, matériel pour confection des documents).

On trouvera en Annexe 6 la courbe montrant l'évolution du budget de fonction­nement du Projet.

49. Il paraît nécessaire de signaler que si les actions du PNUD décrites ci-dessus ont été plus qu'un ballon d'oxygène pour les activités de formation à la DIFOP, elles n'ont pas toujours été bien comprises par le Directeur. En effet, ce dernier a déplacé l'objectif principal du Projet. Il insiste en premier lieu sur sa composante équipe­ment (cf. Annexe 8: Equipement fourni par 1 "Unesco). Il estime que l'expert responsable du Projet ne joue pas le rôle qu'il souhaiterait lui voir jouer.

- La coopération avec les services extérieurs à la DIFOP

(a) Responsable et services nationaux

50. La mise en oeuvre du travail à la DIFOP implique une collaboration avec un certain nombre de responsables et/ou d'agents de leurs services. Une première raison se trouve dans notre désir d'associer "les gens du terrain" à la formation pratique. La deuxième raison vient du manque de cadres adéquats aux tâches fixées à la DIFOP.

51. Les services d'au moins six Inspecteurs de l'enseignement primaire et du secrétaire du Conseil supérieur de l'éducation sont sollicités de manière permanente depuis le début du Projet pour l'encadrement dans les classes, les enseignements professionnels, les évaluations diverses, les cours par correspondance, etc. Le travail est défini et organisé depuis la DIFOP. Des réunions de concertation et d'organisation ont lieu. Le seul inconvénient sérieux rencontré jusque là, réside dans la multiplicité des tâches à accomplir dont la planification est difficile à mettre au point.

(b) Etablissements scolaires

52. Le travail pratique de formation en situation d'enseignement ne se fait pas dans des classes d'applications désignées officiellement mais dans différentes écoles après entente avec les inspecteurs de Lomé.

VI. COMMENTAIRES

53- Sous réserve d'une analyse plus approfondie des résultats du Projet, qui pourrait être réalisées ultérieurement, il paraît utile de présenter brièvement les commentaires sur les faits essentiels, propres à éclairer les difficultés rencontrées.

54. La DIFOP est une institution de création relativement récente et résultant de la transformation d'une institution antérieure, l'Institut pédagogique national. Cette transformation destinée à accompagner l'évolution des objectifs de l'éducation togolaise, aboutissait à confier à cette institution des tâches nouvelles et à la charger d'une mission aussi vaste et importante que "l'amélioration qualitative et quantitative de l'éducation" (A.M. No. 24/MEN-RS).

- 12 -

55. Devenue l'instrument principal de la réforme de l'éducation nationale, il va de soi que cette institution a vocation de coordonner et d'utiliser toute coopéra­tion extérieure offerte au pays dans ce domaine et de les coordonner toutes. La DIFOP constitue donc la structure d'accueil évidente d'un projet d'éducation tel que le projet TOG/78/008.

56. Il est certain que si les objectifs de la DIFOP et les objectifs du projet doivent être clairement distingués (les premiers étant d'ailleurs beaucoup plus vastes que les seconds) il n'en reste pas moins que certaines insuffisances de moyens propres à l'institution ont constitué autant de goulots d'étranglement pour la réalisation des objectifs du projet, notamment au niveau de la formation professionnelle pratique.

57. Malgré les efforts accomplis par les autorités nationales pour installer et développer la DIFOP, cette institution doi't cependant faire face à ses tâches avec des moyens matériels et humains trop limités pour lui permettre une utilisation optimale des moyens mis à sa disposition par le projet TOG/78/008.

58. En 1981, année où le projet devait être en pleine expansion, la DIFOP ne pouvait compter qu'avec le personnel pédagogique suivant: un professeur du troisième degré, un inspecteur de l'enseignement primaire, six professeurs de CEG et 12 insti­tuteurs nationaux. Deux divisions importantes restaient sans responsable.

59. Il est également certain que le dévouement dont fait preuve le personnel ne peut, en certains cas, remplacer une spécialisation qui serait nécessaire dans certaines activités. C'est ainsi que les divisions de la formation pré-professionnelle, du perfectionnement et du recyclage exigent un personnel ayant une expérience concrète de la formation du personnel en poste. Une utilisation efficace d'un instrument tel que le journal "Le Lien" demande des compétences techniques et des collaborateurs avertis, connus des enseignants et bien informés.

60. L'organisation de la DIFOP, très similaire à l'IPN qui l'a précédée, devrait être examinée afin de faciliter le travail inter-division particulièrement recommandé dans le domaine de la formation du personnel en service. Les réunions hebdomadaires de synthèse qui ont fonctionné pendant un certain temps, pourraient représenter une solution si elles étaient régulièrement tenues et assurées d'un suivi.

61. Compte tenu des responsabilités importantes de la Direction générale de la DIFOP au plan national, il serait souhaitable que le Directeur général fût assisté d'un Directeur technique chargé de la tâche quotidienne de coordination interne du travail de cette institution. Les moyens apportés au renforcement de cette coordina­tion faciliterait l'assimilation de l'apport en consultants et en experts d'un projet tel que TOG/78/008, et l'harmonisation de toutes les assistances extérieures.

62. Il faut également souligner que l'utilisation d'experts internationaux en situation d'exécution directe, et en substitution de spécialistes nationaux, n'est pas la formule la plus profitable au pays. La désignation d'homologues aux experts et consultants permet de démultiplier l'apport de compétences extérieures et de former des spécialistes nationaux disposés à assurer la continuité du travail.

- 13 -

63- L'accent doit être mis également sur la mobilisation et la motivation de tous les cadres de l'éducation, extérieurs à la DIFOP, et appelés à apporter leur colla­boration aux opérations de formation, notamment les inspecteurs de l'enseignement primaire qui organisent habituellement dans leurs circonscriptions des stages avec les nouveaux maîtres et des conférences pédagogiques pour l'ensemble de leur person­nel. On notera, en effet, que le plan de perfectionnement -des maîtres en service, prévu lors de la préparation du projet, prévoyait une étroite collaboration entre les différents agents de formation (DIFOP - inspecteurs de l'enseignement primaire et écoles normales) qui, dans la pratique, n'a pu se réaliser.

64. Une opération d'enseignement à distance a besoin, d'une part de définir très précisément son public-cible, de se développer en parfaite harmonie avec tout autre instrument de formation et, d'autre part de compter sur les moyens techniques et logistiques nécessaires pour démarrer avec des chances de succès. Un temps de préparation d'un ou deux ans est nécessaire pour roder une organisation de produc­tion et de distribution et pour s'assurer une avance de modules d'enseignement validés et prêts à diffuser, avant de commencer l'opération, en vraie grandeur. Brûler les étapes n'aboutit souvent qu'à discréditer le moyen et le dispositif. Compte tenu de l'expérience acquise par la DIFOP et à la lumière de la mission du consultant en enseignement à distance -mars à mai 1981- il apparaît que les condi­tions à réunir et le dispositif à mettre en place doivent être très précisément et concrètement étudiés pour aider les autorités nationales à décider si les résultats de l'opération en cours sont en rapport avec les efforts humains et matériels consentis, ou si ces activités doivent être suspendues jusqu'à ce que les conditions favorables soient réunies, ou si l'on peut envisager d'entrer dans une opération d'envergure répondant aux besoins réels de l'éducation togolaise. Ce travail justi­fierait pleinement les services d'un ou plusieurs consultants dans les mois à venir.

65. Enfin, il apparaîtrait utile, étant donné que la formation des enseignants dépend directement ou indirectement de plusieurs instances ministérielles, de compter sur l'existence d'un comité consultatif interministériel pour le meilleur fonctionne­ment de tout projet qui porterait sur la formation des enseignants du premier degré.

14

ORGANIGRAMME DE L'IPN

ANNEXE 1 A

À Directeur adjoint f~ Directeur *j Secrétaire principal

L Chefs de Division Chef Personnel et Budget Chef Parc Automobile

Perfectionnement et Recyclage Cours par corres,

Organi­sation stages

Programmes et méthodes langues i fran-iphys nat. ! gais tech.

Hist. géo.

Un professeur permanent par discipline + Associations + professeur à mi-temps

III

<

P r o d u c t Impri-iMenui-' . iCine-

i iPhoto i mené i serie i i ma

i-4^ - ( a t e l i e r s ) ._ ,. i Mainte iCarto- iCro- i i Radio i i , . i . i

j i nance ¡graphie iquis i

IV

D o c u m e n t a t i o n e t i n f o r m a t i o n s

Bibliothèques Polythèques Distribution Matériel

didactique

pédagogiques

Archives

- 15 - ANNEXE 13

ORGANIGRAMME DE LA DIFOP

Secrétaire principal

Directeur

Directeur adjoint

Chef-Personnel Budget-auto.

Div. du perfection­nement et du recyclage

£-ï

Div. Pro­grammes mé thodes et recherches pédagogi­ques

H

Div. forma tion prépro­fessionnel le

« Div. product

Section cours par corres­pondance

Section Sta­ges et sémi­naires, etc.

Section pédagogique permanente

H

Section langues nationales

Section Français

Section Sciences Physique-Chimie

Section Sciences naturelles

Section Technolo­gie

Section Histoire-Géog.

Section Psycho-pédago.

W

Div. des activités périsco-laires

*•

Ht

Section Formation pratique des Inspec­teurs de l'enseigne­ment

Section formation pratique des pro­fesseurs des ENI,etc.

... Con­seillers pédagogi­ques

Atelier d'im­primerie

Atelier de menuiserie

Atelier cinéma édu­catif

Atelier radio- sco-

é-̂ laire

Atelier cartographie

Atelier croquis, =>tc.

Div. docu­mentation et information pédagogiques

W

Colonies de vacances

Autres acti­vités péri-scolaires

Bibliothèque

Polythèque

Archives

Distribu­tion du ma­tériel di­dactique

- 16 - ANNEXE 2

REPARTITION DU PERSONNEL ENSEIGNANT PAR CATEGORIE, DIPLOME, SEXE (1979 - 1980)

SOURCE: "STATISTIQUES SCOLAIRES" 1979 - 1980

" -->>MPLOME CATEGORIE SEXÈ^----^

M

INSTITUTEURS F

T

M

INSTITUTEURS ADJOINTS F

T

M

MONITEURS F

T

M

MONITEURS PERMANENTS F

T

MONITEURS DE M

CIRCONSCRIPTION F

T

M MONITEURS DE VILLAGE

F T

M

ENSEMBLE F

T

BACCALAU­REAT

10

4

14

-

-

-

_

-

10

4

14

PROBA­TOIRE

13

1

14

23

2

25

-

-

_

-

36

3

39

3E OU BEPC

524

91

615

2 903

373

3 276

9

6

15

36

12

48

2

2

51

4

55

3 525

486

4 011

CEPE ou CEPD

143

16

159

595

130

750

804

314

1 118

1 630

974

2 604

8

3

11

196

43

239

3 376

1 480

4 856

TOTAL

690

112

802

3 521

505

4 026

813

320

1 133

1 666

986

2 652

10

3

13

247

47

294

6 947

1 973

8 920

' ANNEXE 3

EVOLUTION DU NOMBRE D'ECOLES, ET D'ENSEIGNEMENT ENTRE 1975 ET 1982

SOURCE: DIRECTION DE L'ENSEIGNEMENT DU PREMIER DEGRE

ANNEES SCOLAIRES

1975 - 1976

1976 - 1977

1977 - 1978

1978 - 1979

1979 - 1980

1980 - 1981

T981 - 1982

ECOLi

NOMBRE

1 362

1 640

1 814

1 991

2 096

2 205

2 230

SS

AUGMENTATION ANNUELLE

278

174

177

105

109

25

ENSEIGNANTS

NOMBRE

6 080

6 528

7 251

8 264

8 920

9 079

9 613

AUGMENTATION ANNUELLE

448

723

1 013

656

159

534

NOTE: Le recrutement direct sans formation initiale est la règle pour faire face au déficit en enseignants. L'Ecole normale supérieure d'Atakpamé fournit en moyenne 60 instituteurs par an.

18 -ANNEXE 4

LA FORMATION DES CADRES DE L'ENSEIGNEMENT

(a) Professeurs d'Ecole normale formés: (trois promotions sorties)

SPECIALITES

Français

Histoire/Géographie

Sciences Physiques

Mathématiques

Sciences naturelles

Sciences de l'éducation

Fin de formation

Juin 1980

2

1

0

2

3

3 11

Juin 1981

3

2

0

3

5

0 13

Juin 1982

2

1

0

0

0

0 3

En forma­tion pour juin 1983

0

2

0

4

2

1 9

TOTAL,1_27

(+) Ces trois éléments ont été recrutés sur titre (licence) et n'ont fait qu'un an de formation en C1981—1982). L'année précédente, il n'y avait pas eu de recrute­ment.

(b) Inspecteurs de l'enseignement du Premier 'degré : (deux promotions sortie)

SPECIALITES

Sciences naturelles/Sciences physiques

Mathématiques/Sciences physiques Français/Histoire-géographie Français/Anglais

Fin de formation

Juin 1980

2

3 3 2

10

Juin 1981

2

2 0 0

4

En formation

néant

it

TOTAL 14

(c) Inspecteurs de l'enseignement du Premier degré: (deux promotions sorties)

Sortis en juin 1980 6 Sortis en juin 1981 5 dont 3 femmes En formation ' néant

TOTAL : 11

(d) Conseillers pédagogiques: (une promotion sortie+)

Sortis en juin 1982 10 En formation 14

+ En mars-avril 1981, personne n'a été reçu au concours de recrutement.

19 - ANNEXE 5

EFFECTIFS DU PERSONNEL DE L'IPN: PREVISIONS DU PROJET ET REALITES

Divisions et qualifications des agents

Formation pré-profession­nelle

Inspecteurs

Perfectionnement et recy­clage

Professeurs

Programmes et méthodes

Professeurs Inspecteurs Instituteurs

Production

Spécialistes imprimerie ..

Techniciens enregistrement

Documentation

Bibliothécaire Assistants

Activités périscolaires

TOTAUX

+ A.P : Agent permanent empl Fonction publique.

Nombre prévu

4

1 15

16

3 1 15

19

8 1 1 2 1 14

1 2

3

0

56

oyé de 1

1

1 1

2

3 1 6 6

16

2 3 1 6

I3

1 1 2 2

6

1

38

Personnel En octobre 1981

Prof. Ed. Physique

Professeur CEG Instituteur

Professeurs CEG Inspecteur Instituteurs Inst. adjoints

Professeurs CEG Instituteurs Institut, adjoint A P+

Attaché adminis. Professeur de CEG Instituteurs A P

Attaché adminis.

•état qui n'est pas d

existant

1

7 3

10

1 9

10

1 1 3 1 1 9

1 2

3

1

34

En octobre 1982

Prof. Ed. Physique

Professeurs CEG Instituteurs

Inspecteur Instituteurs

Professeur CEG Instituteur Special Imprim, Special. radio Special A.V.

Bibliothécaire Assistants

Attaché adminis.

ans un cadre de la

- 20 - ANNEXE 6

EVOLUTION DES APPORTS DU PiSLD POJR LE rCflOTIONNFi-çNl

DÛ PROJET Ce JUIN 1973 A JUIN 1532

EN MILLIERS CE DOLLARS

fafä

teil

H

82.

- 21 - ANNEXE 7

EXPERTS ET CONSULTANTS

Nom du Consultant/ Expert

(i) Consultants

DIARAH, M.

ARIDON, F.

(ii) Experts

DIARAH, M.

MAY, J.G.

Spécialité

Formation des formateurs

Enseignement à distance

Formation des formateurs

Psycho-pédagogue

Durée du contrat du au

01.01.79 - 08.05.79

06,03.81 - 09.05.81

09.05.79

30.08.81

31.12.82

31.12.82

- 22 -

ANNEXE 8

EQUIPEMENT

2 Voitures TOYOTA

RT 4145 E RT 4146 E

1 Machine à écrire manuelle "LINA"

1 Chronomètre

1 Voiture Peugeot 504 Break

1 Machine à écrire électrique "TRIUMPH"

2 Chronomètres

1 Voiture Peugeot 504 Familiale