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Étude sur les services
de police au
Nouveau-Brunswick :
sondage d'opinion publique
Décembre 1991
L'Étude sur les services de police au Nouveau-Brunswick a été financée par le Solliciteur général du Canada, le ministère du Solliciteur général du Nouveau-Brunswick et le Fonds d'aide aux services de police municipaux du Nouveau-Brunswick.
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Étude sur les services de police au Nouveau-Brunswick :
sondage d'opinion publique
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Décembre 1991
Étude sur les services
-de police au
Nouveau-Brunswick :
sondage d'ôpinion publique
Publié avec l'autbrisation du
ministère du Solliciteur général
Province du Nouveau-Brunswick
Canada
Imprimeur: Services d'imprimerie
Ministère de l'Approvisionnement et Services
ISBN 1-55137-027-1
SONDAGE SUR LES PERCEPTIONS DE LA POPULATION EN MATIÈRE DE
CRIMINALITÉ, DE SÉCURITÉ ET DE SERVICES DE POLICE AU
NOUVEAU-BRUNSWICK
Préparé pour le ministère du Solliciteur général du Nouveau-Brunswick
Par
Baseline Market Research Ltd. Fredericton (Nouveau-Brunswick)
Décembre 1991
Table des matières
Sommaire
Introduction
Les objectifs de l'étude 1La méthodologie 2
Conclusions de l'étude 2
L'opinion publique et la sécurité 2L'opinion publique et la gravité des crimes 8L'opinion publique et la performance des services de police 25
Le taux global de satisfaction 25Le taux de satisfaction relativement aux interventions policières 25Les relations sociopolicières 29L'évaluation des rencontres avec la police 34
L'opinion publique et les tâches policières
. Le financement des services de police
L'opinion publique et l'avenir des services de police
40
43
46
L'opinion des citoyens 46Le financement des services de police de demain 50Les services de police de demain 51
Constatations sommaires 53
Annexe «A» Sommaire des études publiées 55Annexe «B» Méthodologie 64Annexe «C» Questionnaire 69Annexe «D» Bibliographie 89
SOMMAIRE
L'analyse des résultats du sondage téléphonique provincial sur les perceptions de la population en matière de criminalité, de sécurité et de services de police permet de faire les constatations suivantes:
Les Néo-Brunswickois ont une perception réaliste du taux de criminalité et de la nature des crimes commis dans leur province. Ceci confirme les renseignements provenant d'autres sources. On considère les crimes contre les biens comme le problème principal et une préoccupation majeure. Les répondants attribuent ce genre de crimes avant tout à la situation économique actuelle. De plus, la majorité des gens croient que le travail de la police pour prévenir de tels crimes est soit bon ou excellent.
En général, les Néo-Brunswickois se croient en sûreté et la plupart n'ont pas tellement peur d'être victime d'un crime quoique les femmes soient plus préoccupées que les hommes à cet égard, un fait confirmé par des études réalisées ailleurs au Canada.
En ce qui a trait à la performance globale des services de police, on remarque un taux de satisfaction de 90 pour cent, taux qui est supérieur à ceux habituellement relevés dans d'autres études canadiennes.
La plupart des gens sont confiants que la police va répondre aux urgences dans des délais respectables bien que ceux qui ont déjà fait appel à la police aient un niveau de confiance moins élevé à cet égard, ce qui est conforme aux conclusions d'autres études.
Tant ceux qui ont déjà demandé l'aide de la police que ceux qui ont été inculpés d'une infraction se sont dits satisfaits de la façon dont ils avaient été traités par la police. Un délai d'intervention acceptable, un comportement professionnel de la part des policiers et la conviction que la police «faisait son travail» ont été les principaux facteurs de la satisfaction exprimée par les gens.
En général, les gens ont de la difficulté à définir ou décrire les tâches de la police autres que celles de protéger la population et répondre aux appels. De même, la plupart des répondants (66 %) ont de la difficulté à identifier les activités policières qui pourraient être éliminées si cela était rendu nécessaire par les restrictions budgétaires.
Les citoyens ont indiqué que la participation du public est importante lorsqu'on planifie des changements aux services de police.
Lorsqu'on a demandé aux gens comment améliorer les services de police dans leur collectivité, l'accroissement des effectifs et une visibilité accrue ont été les réponses qui revenaient le plus souvent. Cependant, les réponses ont été plus mitigées lorsqu'on a abordé la question du financement des services de police: 47 pour cent étaient en faveur d'une augmentation des budgets et 50 pour cent favorisaient le maintien du statu quo.
Selon ce sondage, la plupart des Néo-Brunswickois sont d'accord avec la prestation des services de police sous leur forme actuelle, bien que ceux qui sont desservis par un service de police régional soient plus susceptibles d'appuyer un changement en faveur de la G.R.C. ou d'un service de police municipal.
1
INTRODUCTION
Le Bureau du Solliciteur général procède actuellement à une évaluation des services de police dans la province. Dans le cadre de cette évaluation, la société Baseline Market Research Ltd. (Baseline) s'est vue confier le mandat d'effectuer un sondage téléphonique provincial sur l'opinion de la population relativement aux services de police. Ce sondage s'ajoutera aux autres sources d'information et aux autres moyens prévus pour que la population puisse de faire connaître son opinion.
Le présent rapport donne un aperçu du projet de recherche et en précise en détail les résultats.
Les objectifs de l'étude
La première étape de tout projet de recherche est la détermination des objectifs lesquels définissent la portée du projet et établissent les paramètres de la recherche. De concert avec le personnel du Bureau du Solliciteur général et le consultant chargé de l'évaluation globale des services de police, on a décidé qu'il serait utile de connaître l'opinion et les perceptions de la population sur diverses questions relatives aux services de police dans la province. Le présent projet a donc été conçu afin de recueillir des renseignements qui permettront de:
- connaître la perception des gens face à la criminalité, y compris quant à leur sécurité personnelle;
- déterminer la perception du public relativement aux tâches policières, y compris celles qui sont perçues comme les plus et les moins importantes;
déterminer le taux de satisfaction quant à la quantité et à la qualité des services de police offerts;
déterminer la qualité de l'interaction entre les victimes, les accusés et les forces policières;
mesurer l'écart quant à la perception de la qualité des services offerts par les trois catégories de services de police au Nouveau-Brunswick;
connaître l'opinion publique sur les types de services de police proposés pour le Nouveau-Brunswick.
En consultation avec le ministère du Solliciteur général, Baseline a conçu un questionnaire en vue de recueillir les renseignements pour satisfaire les objectifs du projet. On trouvera à l'Annexe «C» une copie du questionnaire final dans les deux langues officielles.
2
La méthodologie
La première partie du projet consistait à réviser la documentation disponible sur le sujet. Cette révision visait à vérifier certaines perceptions du public à l'égard des services de police ainsi qu'a servir de base de comparaison pour la présente recherche. On trouvera le résumé de l'information recueillie à l'Annexe «A» et la bibliographie à l'Annexe «D».
Baseline a effectué 530 entrevues téléphoniques avec des Néo-Brunswickois entre le 5 et le 17 décembre 1991. Chaque entrevue a été menée dans la langue officielle choisie par le répondant et a duré seize minutes en moyenne.
Afin de répondre aux objectifs du sondage, Baseline a élaboré une méthode d'échantillonnage stratifié pour recueillir des données sur l'opinion de l'ensemble des citoyens ainsi que des groupes desservis par l'une des trois catégories de services de police, soit les services de police municipaux ou régionaux ou la G.R.C. La méthodologie utilisée est expliquée en détail à l'Annexe «B».
Bien que le rapport analyse l'opinion des répondants, on peut en généraliser l'application à toute la population du Nouveau-Brunswick en tenant compte de la marge d'erreur indiquée à l'Annexe «B».
CONCLUSIONS DE L'ÉTUDE
L'opinion publique et la sécurité
Pour savoir si la population du Nouveau-Brunswick se croit à l'abri du crime, on a demandé aux répondants de comparer les taux de criminalité dans leur province avec ceux du Canada en général. Le Nouveau-Brunswick a un taux de criminalité inférieur à celui de la plupart du reste du Canada et les Néo-Brunswickois reconnaissent cette réalité:
- cinquante-quatre pour cent (54 %) des répondants ont indiqué que le taux de criminalité de la province était inférieur à celui de l'ensemble du Canada;
- trente-huit pour cent (38 %) croient qu'il est à peu près égal à celui du Canada;
huit pour cent (8 %) affirment qu'il est plus élevé au Nouveau-Brunswick que dans l'ensemble du Canada.
Lorsqu'on a demandé aux répondants de comparer le taux de criminalité de leur collectivité avec celui de l'ensemble de la province, les résultats ont été plus mitigés:
- trente-cinq pour cent (35 %) des répondants affirment que le taux de criminalité dans leur collectivité est inférieur à celui des autres régions de la province;
3
quarante-sept pour cent (47 %) croient qu'il est semblable à la moyenne de la province;
dix-huit pour cent (18 %) pensent qu'il est supérieur à celui de la province.
Les différences suivant les collectivités étaient évidentes lorsqu'on a demandé aux répondantssi la criminalité avait augmenté, diminué ou était demeurée au même niveau dans leurcollectivité au cours des trois ou quatre dernières années. En général:
61 % des répondants ont indiqué que la criminalité avait augmenté;
36 % qu'elle était demeurée au même niveau;
3 % qu'elle avait diminué.
Les personnes demeurant dans des municipalités étaient plus susceptibles de penser que lacriminalité avait augmenté alors que celles vivant en milieu rural étaient plus susceptiblesd'affirmer qu'elle était demeurée au même niveau.
Le diagramme 1 compare l'opinion des répondants sur la baisse, l'augmentation ou la stabilitéde la criminalité dans leur collectivité ainsi que dans l'ensemble de la province.
Diagramme 1Perceptions relatives à l'augmentation
et à la baisse de la criminalité
Augmentation 84 %
AU SEIN DE LA AU NOUVEAU-BRUNSWICKCOLLECTIVITÉ
4
Bien que les gens reconnaissent qu'ils sont relativement à l'abri du crime au Nouveau-Brunswick par rapport à l'ensemble du Canada, la plupart des Néo-Brunswickois (84 %) croient que la criminalité a augmenté dans la province au cours des dernières années alors que trente-six pour cent (36 %) ont indiqué qu'elle était demeurée stable dans leur collectivité. Bien que statistiquement non significatif, les femmes plus que les hommes considèrent que la criminalité a augmenté dans leur collectivité (les femmes à 66 % et les hommes à 57 %). De même, 86 % des femmes ont déclaré que la criminalité avait augmenté dans l'ensemble de la province comparativement à 82 % des hommes.
Les perceptions relatives à l'augmentation de la criminalité confirment les résultats de l'analyse des besoins quantitatifs effectuée dans le cadre de l'étude sur les services de police, soit que les statistiques criminelles provinciales montrent que le taux moyen de certains types de crime est à la baisse mais que le taux global de la criminalité est à la hausse dans la province tout comme dans le reste du Canada.
Même si la plupart des gens croient que la criminalité est en hausse au Nouveau-Brunswick, ceci ne signifie pas nécessairement qu'ils croient courir un risque plus élevé d'être victime d'un crime. On a demandé aux répondants s'ils étaient plus ou moins préoccupés par la possibilité d'être victime d'un crime dans leur collectivité lorsqu'ils se trouvaient à l'extérieur de chez eux la nuit.
Soixante-et-un pour cent (61 %) ont répondu qu'ils étaient un peu préoccupés ou pas du tout.
- Trente-neuf pour cent (39 %) ont déclaré être très ou assez préoccupés.
Comme dans le cas d'autres études, le sexe est le facteur le plus déterminant quant à la possibilité d'être victime d'un crime. Les femmes se sentent tout simplement moins en sûreté que les hommes. Le tableau 1 illustre bien cette constatation.
5
Tableau 1Degré de préoccupation selon le sexe quant à la possibilité d'être victime d'uncrime dans sa collectivité à l'extérieur de chez soi la nuit
Degré de préoccupation Femme
Très préoccupé 27 %
Assez préoccupé 34 %
Peu préoccupé 22 %
Pas préoccupé 19 %
Homme
8 %
12 %
32 %
49 %
Comme le montre le tableau 1, les femmes sont trois fois plus susceptibles d'être assez ou trèspréoccupées par la possibilité d'être victime d'un crime la nuit dans leur collectivité alors qu'ily a plus de deux fois plus d'hommes que de femmes qui ne sont pas préoccupés par cettequestion.
Le revenu constitue aussi un indice significatif du degré de préoccupation quant à la possibilitéd'être victime d'un crime:
Tableau 2Degré de préoccupation selon le revenu quant à la possibilité d'être victime d'un crime dans sacollectivité à l'extérieur de chez soi la nuit
Degré de Revenu familialpréoccupation
< 20 000$ 20-40000$ 40-60 000$ > 60 000$
Très préoccupé 31 % 9 % il % 7 %
Assez préoccupé 17 % 24 % 25 % 30 %
Peu préoccupé 23 % 29 % 37 % 24 %
Pas préoccupé 30 % 37 % 28 % 40 %
6
Plus le revenu est élevé, moins les gens sont susceptibles d'être préoccupés par la possibilité d'être victime d'un crime dans leur collectivité.
Le degré de préoccupation à ce sujet se reflète dans la décision des gens de prendre des précautions pour se protéger contre le crime. On a demandé aux répondants s'ils avaient fait quelque chose de nouveau ou de différent au cours des trois ou quatre dernières années en vue de se protéger ou de protéger leurs biens contre le crime. Trente-et-un pour cent (31 %) ont répondu par l'affirmative.
Fondées sur l'analyse des sous-groupes démographiques, les différences suivantes sont révélatrices:
Les gens qui ont demandé l'aide de la police au cours des dernières années sont plus susceptibles d'avoir pris des précautions. En effet, 41 % d'entre eux ont affirmé avoir fait quelque chose de nouveau ou de différent contre 27 % dans le cas de ceux qui n'avaient jamais demandé l'aide de la police.
Trente-quatre pour cent (34 %) des anglophones ont déclaré avoir pris des mesures en vue de se protéger comparativement à 19 % des francophones.
Les répondants qui n'ont pas terminé leurs études secondaires sont moins susceptibles de prendre des précautions que ceux qui les ont terminées.
Les répondants dont le revenu familial annuel est inférieur à 20 000$ sont moins susceptibles d'avoir pris des mesures en vue de se protéger.
On a demandé aux répondants qui ont déclaré avoir fait quelque chose de nouveau ou de • différent pour se protéger ce qu'ils avaient fait. Le tableau 3 résume leurs réponses:
7
Tableau 3Précautions contre le crime
Précaution Pourcentage(N= 163)
Nouvelles serrures sur les portes/fenêtres 30 %
Système d'alarme dans la maison/auto 14 %
Modifications poussées (trois ou plus) 12 %
Nouvelles lumières extérieures 12 %
Fermer les portes à clef 9 %
Laisser des lumières allumées en son absence 4 %
Fermer les portières d'auto à clef 4 %
Achat d'une arme 4 %
Surveillance de quartier/enregistrement des biens 3 %auprès de la police
Achat d'un chien aboyeur 3 %
Inscription à un cours d'autodéfense 1 %
Autres 4 %
Comme l'illustre le tableau 3, la plupart des précautions prises par les répondants sont associéesà la protection des biens plutôt qu'à la peur d'être victime d'un crime violent. Par exemple, unseul répondant a déclaré qu'il avait renoncé à certaines activités nocturnes de peur d'être victimed'un crime.
Le tableau 4 résume ce qui a motivé les gens à prendre les précautions susmentionnées-
8
Tableau 4Motifs invoqués pour prendre des précautionsen vue de se protéger ou de protéger ses biens
Motifs Pourcentage
Augmentation de la criminalite 42 %
A déj à- été victime d'un crime 23 %
Par précaution 16 %
Alan Légère 5 %
Vit seul(e)/conjoint(e) voyage 4 %
Nombreux crimes dans le quartier 3 %
Problème de drogue dans la région 2 %
Problème de délinquance juvénile dans la région 1 %
Autres 4 %
La perception des gens quant a leur vulnérabilité au crime est en partie liée à la perception qu'ilsont de la gravité de la criminalité dans leur collectivité. La section suivante présente lesconstatations de l'étude à cet égard.
L'opinion publique et la gravité des crimes
Pour mieux comprendre la perception qu'ont les gens de la gravité de la criminalité dans leurcollectivité, on a demandé aux répondants d'évaluer différents types de crime selon qu'ils lesconsidèrent comme un problème très grave, assez grave, pas très grave ou pas grave du toutdans leur collectivité. Les répondants devaient donner leur avis pour chacune des catégoriessuivantes:
Les crimes comme le meurtre ou l'homicide involontaire.Les crimes comme le vol à main armée.Les crimes comme les voies de fait, y compris les agressions sexuelles.Les crimes relatifs aux véhicules a moteur comme la conduite dangereuse ou en étatd'ébriété.
9
Les crimes relatifs aux véhicules à moteur comme l'excès de vitesse et les autres infractions routières. Les crimes comme l'inceste, les mauvais traitements infligés aux enfants et la violence conjugale. Les crimes relatifs aux drogues comme la possession ou le trafic. Les crimes commis par des jeunes de 17 ans ou moins. Les crimes contre des biens comme l'incendie criminel, l'introduction par effraction, le vol et le vandalisme.
À partir des réponses, on a établi une échelle de gravité pour chaque crime allant de 1 @as grave du tout) à 4 (très grave). Le diagramme 2 résume ces réponses.
Diagramme 2 Préoccupation relative à
la criminalité dans la collectivité
Meurtre/Homicide Vol à main armée
Voies de fait
Inceste
Infraction routière
Criminalité juvénile
Conduite dangereuse/en état d'ébriété
Drogues
Crime contre les biens 2 2.2 2.4 2.6 2.8 3 3.2 3.4 3.6 3.8 4
Moyenne
Moyenne globale: 2,7
Très grave Assez grave Pas très grave Pas grave du tout
13% 28% 38% 21%
5% 9%
45% 41%
4% 15% 34% 47%
Très grave Assez grave Pas très grave Pas grave du tout
28% 41% 18% 13%.
8% 23% 36% 33%
12% 22% 35% 31. %
Très grave Assez grave Pas très grave Pas grave du tout
22% 47% 23% 8%
9% 24% 38% 29%
7% 32% 37% 24%
Très grave Assez grave Pas très grave Pas grave du tout
31% 46% 19% 4%
21% 51% 19% 9%
20% 52% 24% 4%
10
Lorsqu'on a analysé le degré de préoccupation pour les différents types de crime, on a découvert des variations marquées suivant la catégorie du service de police desservant la collectivité des répondants, comme le montre le tableau suivant:
Tableau 5 Gravité des crimes dans les collectivités suivant la catégorie du service de police
Type de crime Catégorie du service de police
Municipal Régional G.R.C.
Meurtre
Vol à main armée
Voies de fait
Conduite dangereuse ou en état d'ébriété *
* Les différences ne sont pas statistiquement significatives.
il
Tableau 5 (suite)
Type de crime Catégorie du service de police
Municipal Régional G.R.C.
Crime relatif aux véhicules à moteur *
Très grave 25 % 22 % 18 %Assez grave 44 % 45 % 45 %Pas très grave 23 % 28 % 31 %Pas grave du tout 8 % 5 % 6 %
Inceste/enfant maltraité/violence conjugale
Très grave 31 % 13 % 14 %Assez grave 36 % 29 % 31 %Pas très grave 23 % 31 % 34 %Pas grave du tout 10 % 27 % 21 %
Drogues (possession ou trafic)
Très grave 43 % 19 % 29 %Assez grave 34 % 44 % 50 %Pas très grave 18 % 31 % 12 %Pas grave du tout 5 % 6 % 9 %
Criminalité juvénile
Très grave 34 % 17 % 16 %Assez grave 45 % 47 %' 43 %Pas très grave 16 % 27 % 27 %Pas grave du tout 5 % 9 % 14 %
Incendie criminel/introduction par effraction/vandalisme
Très grave 45 % 22 % 19 %Assez grave 36 % 48 % 44 %Pas très grave 15 % 22 % 29 %Pas grave du tout 4 % 8 % 8 %
* Les différences ne sont pas statistiquement significatives.
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Selon les données du tableau 5, les citoyens desservis par un service de police municipal considèrent la plupart des crimes comme un problème sérieux dans leur collectivité et cela, dans une proportion plus grande que ceux qui demeurent dans les régions desservies par un service de police régional ou la G.R.C. On peut donc déduire que les citoyens urbains ont une perception différente de la criminalité de celle des citoyens ruraux. On note aussi d'autres différences statistiques révélatrices entre les groupes démographiques:
- Ceux qui ont fait appel aux services de la police au cours des deux ou trois dernières 'années sont beaucoup plus susceptibles que ceux qui ne l'ont pas fait de considérer tous ces crimes comme très ou assez graves, sauf ceux relatifs aux véhicules à moteur ou au trafic ou à la possession de drogues.
Les répondants âgés de plus de 65 ans sont plus susceptibles de considérer les vols à main armée, les voies de fait, la conduite dangereuse ou en état d'ébriété, les crimes relatifs aux véhicules à moteur, l'inceste, les enfants maltraités, la violence conjugale, la criminalité juvénile et les crimes contre les biens comme peu ou pas graves du tout.
- Les célibataires sont plus susceptibles que les personnes qui sont ou ont déjà été mariées de considérer les meurtres et les homicides comme un problème grave dans leur collectivité et moins susceptibles de considérer les voies de fait comme un problème qui n'est pas grave. Les célibataires sont aussi deux fois plus susceptibles que les gens mariés de considérer la conduite dangereuse ou en état d'ébriété comme un problème très grave.
Les gens mariés sont plus susceptibles que les célibataires de considérer les meurtres et les homicides comme un problème peu ou pas grave du tout dans leur collectivité. Ils sont aussi moins susceptibles de considérer la conduite dangereuse ou en état d'ébriété comme un problème assez ou très grave.
- Les anglophones sont plus susceptibles que les francophones de considérer la criminalité juvénile comme un problème assez ou très grave.
Les femmes sont beaucoup plus susceptibles que les hommes de considérer les crimes suivants comme un problème assez ou très grave dans leur collectivité: les meurtres ou les homicides, la conduite dangereuse ou en état d'ébriété, les crimes relatifs aux véhicules à moteur comme l'excès de vitesse, l'inceste, les mauvais traitements infligés aux enfants ou la violence conjugale et les crimes reliés à la drogue.
Les personnes disposant de revenus élevés sont beaucoup plus susceptibles que celles moins nanties de considérer les crimes comme l'inceste, les mauvais traitements infligés aux enfants et la violence conjugale comme des problèmes assez ou très graves.
Les personnes qui ont terminé leurs études secondaires sont beaucoup plus susceptibles que celles que ne les ont pas terminées de considérer les voies de fait, l'inceste, les
13
mauvais traitements infligés aux enfants et la violence conjugale comme des problèmesassez ou très graves.
On a demandé aux répondants s'ils pensaient que l'incidence des types de crime susmentionnésavait augmenté ou diminué dans leur collectivité au cours des trois ou quatre dernières années.Soixante-huit pour cent (68 %) ont répondu que certains types de crime avaient augmenté, 7 %que certains avaient diminué et 20 % qu'il n'y avait pas eu de changement. Cinq pour cent (5%) ont indiqué que certains types de crime avaient augmenté et d'autres diminué.
Les citoyens desservis par un service de police municipal sont beaucoup plus susceptibles decroire que certains types de crime ont augmenté alors que ceux desservis par la G.R.C. ou unservice de police régional sont beaucoup plus enclins à croire qu'il n'y a pas eu de changement.Le tableau 6 illustre ces différences.
Tableau 6Perceptions relatives à l'augmentation, à la diminution
ou à la stabilité des types de crime dans les collectivitéssuivant la catégorie du service de police qui les dessert
Perception Catégorie du service de police
Municipal G.R.C. Régional
Augmentation 73 % 56 % 60 %
Diminution 6 % il % 8 % -
Augmentation et diminution 6 % 3 %
Aucun changement 15 % 30 % 32 %
L'analyse révèle que les différences démographiques suivantes influencent de façon marquée lesperceptions relatives à l'augmentation, à la diminution ou à la stabilité des types de crime dansla collectivité des répondants:
Ceux qui ont fait appel aux services de la police au cours des dernières années sontbeaucoup plus susceptibles que ceux qui ne l'ont pas fait de croire que certains types decrime augmentent (82 % contre 61 %).
Les répondants âgés de plus de 65 ans sont plus susceptibles de déclarer que l'incidencede certains types de crime a diminué ou est demeurée stable.
14
Les anglophones sont plus susceptibles que les francophones de croire que certains types de crime augmentent (72 % contre 55 %) et moins que tous les types de crime diminuent.
- Les répondants qui n'ont pas terminé leurs études secondaires sont moins susceptibles que ceux qui les ont terminées de croire que tous les types de crime augmentent.
- Les personnes les mieux nanties sont plus susceptibles d'affirmer que certains types de crime augmentent.
Les femmes sont plus susceptibles que les hommes de penser que certains types de crime augmentent et moins qu'il n'y a pas eu de changement.
On a demandé aux répondants qui ont indiqué que l'incidence de certains types de crime était à la hausse de préciser ces crimes ainsi que la raison principale de cette augmentation. On a obtenu 691 réponses à cette question parce que les 112 répondants concernés ont indiqué plus d'un type de crime.
Le tableau 7 résume le nombre total de fois que les répondants ont mentionné qu'un type de crime avait augmenté dans leur collectivité au cours des trois ou quatre dernières années.
Vol à main armée
Crimes reliés à la drogue
Voies de fait/agression sexuelle
Vandalisme/incendie criminel
Tous les crimes sont en progression
Meurtre/homicide
15
Tableau 7 Type de crime en progression dans les collectivités
Type de crime Pourcentage basé sur toutes les réponses (N = 691)
Introduction par effraction/vol
Conduite en état d'ébriété ou dangereuse
Criminalité juvénile
Excès de vitesse/autres infractions routières
Violence conjugale/enfants maltraités
49%
14%
10%
7%
7%
3%
2%
2%
2%
2%
2%
Comme le montre le tableau 7, plus de la moitié des crimes perçus comme en progression sont reliés aux biens. Cette perception ne correspond nullement aux statistiques criminelles provinciales selon lesquelles les crimes reliés aux biens seraient demeurés relativement stables au cours des dix dernières années avec des hausses et des baisses mineures. Selon ces statistiques, les infractions reliées à la drogue auraient diminué au Nouveau-Brunswick au cours de la même période, contrairement à ce que pensent les répondants.
Le tableau 8 résume les raisons avancées par les répondants pour expliquer l'augmentation de la criminalité.
16
Tableau 8Perceptions quant à la cause de l'augmentation de la criminalité
Cause de l'augmentation Pourcentage (N = 311)
tconomie/ch6mage 65 %
Problèmes reliés à la drogue 14 %
Aliénation ou ennui des jeunes 8 %
Chômage chez les jeunes .4 %
Déclin général des valeurs morales 2 %
Trop grande indulgence du système judiciaire 2 %
Insuffisance des patrouilles policières 2 %
Maladies mentales 1 %
Manque de précautions de la part des gens 1 %
Autres 1 %
L'insistance sur la faiblesse de l'économie et le chomage est conforme à la perception des gensque les crimes relatifs aux biens sont en progression.
Sur les 170 répondants qui ont affirmé que les introductions par effraction et les vols étaient lescrimes les plus en hausse, 76 % en attribuent la cause à la faiblesse de l'économie,particulièrement au chômage, 12 % aux problèmes engendrés par la drogue, 7 % à l'aliénationou à l'ennui chez les jeunes et 4 % a la trop grande indulgence des tribunaux ou au manque desurveillance policière.
Sur les 53 répondants qui ont mentionné que les vols à main armée étaient en hausse, 74 % enattribuent la cause à la faiblesse de l'économie, 20 % à la consommation de drogues alors quel'aliénation des jeunes
'et les maladies mentales étaient avancées. comme cause principale dans
3 % des cas chacun.
Sur les 33 répondants qui ont déclaré que les crimes reliés à la drogue étaient en progression,56 % en attribuent la cause à la faiblesse de l'économie, particulièrement au chômage, 19 % aux
17
crimes reliés à la drogue, 14 % à l'aliénation ou à l'ennui chez les jeunes et 11 % à l'indulgence des tribunaux ou au manque de surveillance policière.
Le tableau 9 résume les crimes que les répondants perçoivent comme étant en baisse.
Tableau 9 Types de crime en baisse
Type de crime Pourcentage (N = 64)
Conduite en état d'ébriété ou dangereuse 31 %
Introduction par effraction/vol 16 %
Crimes reliés à la drogue 10 %
Vol à main armée 9%
Meurtre/homicide 8 %
Crimes reliés à l'alcool 17 %
Vandalisme/incendie criminel 17 %
Excès de vitesse/autres infractions routières 5 %
Voies de fait/agression sexuelle 4 %
Autres 3 %
Les répondants ont déclaré que la conduite dangereuse ou en état d'ébriété était en régression parce que:
les sanctions sont plus dissuasives, p. ex. des amendes plus élevées et des peines plus sévères (7 réponses); la police prend le problème plus au sérieux et effectue plus de surveillance (7 réponses); le public est mieux éduqué à ce sujet (5 réponses).
18
Les répondants jugent que les introductions par effraction et les vols sont en régression parceque:
- la police prend le problème plus au sérieux (3 réponses);- les résidents ont mis sur pied un programme de surveillance de quartier ou pris des
précautions (2 réponses);- les sanctions sont plus sévères (2 réponses);- Alan Légère a été capturé (1 réponse).
Les répondants considèrent que les crimes reliés à la drogue ont diminué parce que:
la police les prend plus au sérieux (2 réponses);le publie est mieux éduqué à ce sujet (2 réponses);les résidents ont mis en place un programme de surveillance de quartier ou pris d'autresprécautions (1 réponse).
On a aussi demandé aux répondants, de préciser le problème criminel le plus iMPQrtan dans leurcollectivité. Le tableau 10 résume leurs réponses.
19
Tableau 10 Problème criminel le plus important dans la collectivité
Type de crime Pourcentage
Introduction par effraction/vol 48 %
Crimes reliés à la drogue 12 %
Voies de fait/agression sexuelle 7 %
Vandalisme/incendie criminel 16 %
Conduite dangereuse ou en état d'ébriété 6 %
Violence conjugale/enfants maltraités 4 %
Excès de vitesse/autres infractions routières 2 %
Meurtre/homicide 1 %
Criminalité juvénile 1 %
Tous les crimes sont importants <1 %
Vol à main armée 1 %
Autres 4 %
La criminalité n'est pas importante 7 %
On a aussi demandé aux répondants d'évaluer le travail effectué par la police en vue de prévenir le type de crime jugé le plus important. Le diagramme 3 résume leurs réponses.
Excellent 12 %
Mauvais 8 %
Diagramme 3 Travail de la police en vue de
prévenir le type de crime le plus important
20
Bon 56 %
4 0 ° Passable 24 %
L'analyse révèle que sur les 231 répondants qui ont affirmé que les introductions par effraction et les vols constituaient le type de crime le plus important dans leur collectivité:
65 % croient que le travail de prévention de la police à ce chapitre est bon ou excellent;
25 % pensent qu'il est passable;
5 % affirment qu'il est mauvais;
5 % ont déclaré qu'ils ne pouvaient dire si la police faisait ou non du bon travail pour prévenir ce type de crime.
Sur les 57 répondants qui ont affirmé que les crimes reliés à la drogue sont le type de crime le plus important dans leur collectivité:
60 % croient que le travail de la police est bon ou excellent;
18 % affirment qu'il est passable;
16 % pensent qu'il est mauvais;
6 % ont déclaré qu'ils ne pouvaient dire si la police faisait ou non du bon travail pour prévenir ce type de crime.
21
On a demandé aux gens s'il existait un domaine particulier où la police devrait accroître sesefforts de prévention. Le tableau suivant résume les problèmes qui préoccupent les personnesqui ont répondu à cette question (39 %).
Tableau 11Type de crime que la police devrait
s'efforcer davantage de prévenir
Type de crime Pourcentage
Crimes reliés à la drogue 30 %
Introduction par effraction/vol 16 %
Excès de vitesse/autres infractions routières 16 %
Conduite dangereuse ou en état d'ébriété 10 %
Vandalisme 6 %
Criminalité juvénile 6 %
Voies de fait/agression sexuelle 5 %
Surveillance globale 4 %
Vol à main armée 3 %
Autres 4 %
Afin de mieux cerner la perception qu'a le public de la criminalité en général, on a établi uneéchelle, de gravité de la criminalité en combinant les réponses sur la gravité de chaque type decrime, échelle qui va de 1 dans le cas de crimes pas graves du tout à 4 pour ceux qui sontperçus comme très graves. Cette échelle est basée sur 377 répondants car on n'a pas tenu comptede ceux qui ont déclaré ne pas pouvoir évaluer la gravité des crimes.
L'échelle de gravité de la criminalité dans la collectivité varie entre 9, indication que tous lescrimes nommés sont considérés comme pas très graves, à un maximum de 36, indication quetous les crimes sont considérés comme très graves. La moyenne de l'échelle s'établit à 25.
60-(1 61 60
22
Afin de déterminer les différences entre les sous-groupes démographiques sur cette question, on a séparé les réponses en trois catégories: «très grave», «assez grave» et «pas très grave ou pas grave du tout».
Les diagrammes 4 à 9 résument les différences notées selon chaque sous-groupe démographique.
Diagramme 4 Gravité de la criminalité selon l'âge
18 - 44 ans
1111 Pas très grave
45 - 64 ans 65 ans et +
N Assez grave Très grave
Diagramme 5 Gravité de la criminalité selon le sexe
Femme
III Pas très grave
Homme
SJ Assez grave ::: Très grave
56 60
67 50 48
-"" 2 k gl:IL
70 -
60
60 -
40 -
30 -
20 -
10 -
18
< que des études Diplôme d'études secondaires
Collège comm./prof.
Université secondaires
Diagramme 6 Gravité de la criminalité selon l'état civil
23
70 •-/.
60 -
60 -
40 -
30 -
20 -
10 -
0
60
:•:•:;!•::::
27 •••::::"..1 ::::::::: ::::::::::::::::: ::::
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1 37 -:•:•:.:.:.:.
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..
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.......
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....•...•
......
• • .... .. • • . ... • .
Marié
• Pas très grave
Déjà été marié Célibataire
S Assez grave Très grave
Diagramme 7 Gravité de la criminalité selon la scolarité
• Pas très grave SI Assez grave ;;; Très grave
24
80
70
60 ^
60
401
30
20
10
^ 0
Diagramme 8Gravité de la criminalité selon
la catégorie du service de police
........... I ............................... I . ...... I .......................... ............................ I ..... I ....................... .........................69
....... - ...............34
............T
Service de policerégional
G. R. C.Service de policemunicipal
0 Pas très grave S Assez grave ::: Très grave
Diagramme 9Gravité de la criminalité selon que le
répondant a déjà demandé ou non l'aide de la police
3
A déjà demandéde l'aide
61 t)4
............... .... ....................
.......... ....................... .......... ..........................................................................19 ZV i8N\\\\\\j 1 18.......... ...... I .......... . ... ...........
......... .... . ..............
....
.....
...... ............ .............. ............ .......
69 ........................... I ......... - .... ...... I ....... I ............... I ..........
........ I ............... 11.^ ... -- .............. 46 ......................................
N'a jamais demandéd'aide
M Pas très grave , S Assez grave ::: Très grave
25
Comme l'indique le diagramme 8, ceux qui vivent dans une région desservie par un service de police municipal sont deux fois plus susceptibles de considérer la criminalité comme un problème très grave que ceux qui sont desservis par un service de police régional ou la G.R.C. De même, ceux qui ont déjà demandé l'aide de la police au cours des dernières années considèrent la criminalité comme un problème plus grave que ceux qui ne l'ont jamais fait.
Les femmes, les jeunes, les célibataires et les personnes qui ont déjà été mariées considèrent la criminalité comme un problème plus grave que les hommes et les personnes plus âgées ou mariées.
Considérant que les répondants perçoivent le Nouveau-Brunswick comme relativement sécuritaire, on pourrait vraisemblablement s'attendre à ce qu'ils soient relativement satisfaits du travail de la police en général. La prochaine section résume les perceptions des répondants en ce qui a trait à la prestation des divers services policiers.
L'opinion publique et la performance des services de police
Le taux global de satisfaction
Afin de vérifier ce que le public pense de la performance des policiers, on a demandé aux répondants s'ils approuvaient ou non la façon dont ceux-ci s'acquittaient de leurs tâches dans leur collectivité. Quatre-vingt-dix pour cent (90 %) ont répondu qu'ils approuvaient la façon de travailler de la police et 10 % ont déclaré le contraire. Ce taux est supérieur à la moyenne nationale (voir l'Annexe «A»).
Comme le montre l'analyse des travaux déjà publiés, les personnes âgées approuvent habituellement davantage le travail de la police que les jeunes et, bien que cet écart ne soit pas statistiquement significatif, les répondants âgés de 65 ans ou plus l'ont fait à 97 % comparativement à 89 % pour ceux âgés de moins de 65 ans.
On a aussi demandé aux 55 répondants qui travaillent à l'extérieur de la collectivité où ils résident s'ils approuvaient la performance du service de police de leur lieu de travail. Le taux d'approbation est similaire: 91 % contre 9 %.
Le taux de satisfaction relativement aux interventions policières
Un des éléments importants de satisfaction est la confiance en une intervention rapide des policiers en cas d'urgence. On a donc demandé aux répondants s'ils étaient très confiants, confiants ou pas du tout confiants que la police interviendrait immédiatement en cas d'urgence relativement à chacun des types de crime susmentionnés. Sur une échelle variant entre 2 et 4, deux représentait l'absence de confiance et quatre, un niveau de confiance élevé.
26
Le diagramme 10 représente la moyenne pour chaque type de crime ainsi que la moyenneglobale.
Diagranune 10Confiance en l'intervention de la police
selon les différents types de crime
Meurtre/Homicide
Vol à main armée
Voies de fait
Inceste
Drogues
Criminalité juvénile
Conduite dangereuse/en état d'ébriété
Crime contre les biens
Infraction routière2 2.2 2.4 2.6 2.8 3 3.2 3.4 3.6 3.8 4
Moyenne
Moyenne globale: 3,3
On a établi une échelle de confiance en l'intervention policière en additionnant les réponses pourchaq ue type de crime. On a ainsi obtenu une nouvelle variable allant de 18, indication d'uneabsence totale de confiance dans la capacité d'intervention de la police, à un maximum de 36,indication d'une très grande confiance à cet.égard pour tous les types de crime. La moyenne del'échelle s'établit à 29,5, ce qui suggère un taux élevé de confiance en la capacité d'interventionde la police en cas d'urgence.
70-1
60
60
40
30
20
10
0
67 62
27
Afin de déterminer les différences entre les sous-groupes démographiques sur cette question, on a séparé les réponses en trois catégories: «très confiant», «assez confiant» et «pas confiant du tout». Les diagrammes 11 à 14 résument les différences statistiques notables.
Diagramme 11 Confiance en l'intervention policière selon l'âge
18 -44 ans 45 - 64 ans 65 ans et +
• Pas confiant SI Assez confiant Très confiant
60
60 H
40
30
20
10H
48 "46 - ' 46 -
,„,‘„,„„.7 A
Femme Homme
60 -4
50 -
40 -
30
20 H
10H
63
47
ao 45
Diagramme 12 Confiance en l'intervention policière selon le sexe
28
II Pas confiant SI Assez confiant Très confiant
Statistiquement non significatif
Diagramme 13 Confiance en l'intervention policière
selon la catégorie du service de police
6
50 4
El 2
Service de police Service de police municipal régional
G.R.C.
• Pas confiant Si Assez confiant Très confiant
Statistiquement non significatif
29
Diagramme 14Conriance en l'intervention policière selon que le
répondant a déjà demandé l'aide de la police
........ -- ............ - .... 1111-- ................. I ............... ................ .... -...
/1-- ................... * ...... -
A déjà demandéde l'aide
I. ...45
.... 60
N'a jamais demandéd'aide
M Pas confiant S Assez confiant ::: Très confiant
Statistiquement non significatif
Les relations sociopolicières
Selon l'analyse des travaux publiés, deux facteurs contribuent à susciter la confiance en lapolice: de bonnes relations entre la police et la collectivité et la participation de la police auxactivités locales. On a donc demandé aux répondants d'évaluer les relations entre la police et lacollectivité et de commenter sa participation aux activités locales, comme les programmessportifs destinés aux jeunes, les clubs philanthropiques et les autres activités communautaires.Les diagrammes 15 et 16 résument les perceptions des répondants à ce sujet.
Assez élevée 53 %
Aucune réponse - 28 %
Très élevée 25 %
Très peu élevée 22 %
Diagramme 15 Perception des relations entre
la police et la collectivité
Y
.,. ..:::::::::::::::::::::::::::::::.• \ •. -. '''rf' /////// , ..............................
.'"'''''...'...
Passables 15 %
30
Bonnes 63 %
Excellentes 20 %
Mauvaises 2 %
Diagramme 16 Participation des policiers
aux activités locales
31
Le tableau 12 illustre la différence de perception quant aux relations sociopolicières chez les répondants qui ont demandé l'aide de la police au cours des dernières années et ceux qui ne l'ont pas fait.
Tableau 12 Perception de la qualité des relations sociopolicières selon
que le répondant a demandé ou non l'aide de la police
Qualité des relations Demande d'aide
Oui Non
Excellentes 14 % 22 %
Bonnes 61 % 64 %
Passables 21 % 12 %
Mauvaises 4 % 2 %
Comme le montre le tableau 12, les répondants qui ont déjà demandé l'aide de la police sont moins susceptibles de croire que les relations entre la police et leur collectivité sont excellentes et plus susceptibles de les évaluer comme passables. Ceci tend à confirmer les conclusions d'autres études selon lesquelles les victimes de crime violent sont plus susceptibles d'évaluer négativement la performance de la police.
Ceux qui ont indiqué qu'eux-mêmes ou un membre de leur famille avaient été inculpés par la police ou avaient fait l'objet d'une enquête policière sont moins susceptibles que ceux qui ne l'ont pas été de considérer les relations sociopolicières comme excellentes (17 % contre 21 %). Cette différence n'est cependant pas statistiquement significative.
Comme le montre le tableau 13 et conformément aux études déjà publiées, les personnes âgées sont plus susceptibles que les jeunes d'évaluer les relations sociopolicières comme excellentes ou bonnes.
32
Tableau 13Perception des relations
sociopoliciùres selon l'âge
Qualité des relations Âge des répondants
18-44 45-64 65 +
Excellentes 13 % 33 % 29 %
Bonnes 66 % ^ 53 % 65 %
Passables 19 % il % 6 %
Mauvaises 2 % 3 %
Les différences selon l'état civil et le sexe étaient aussi statistiquement significatives commel'indique le diagramme 17.
33
Diagramme 17Qualité des relations sociopolicières
selon l'état civil et le sexe
0
63
Globalement
62
Marié
.- .... I ....... I.., ... I., ................ - ..... 67...
57 .. .. . .......................
Déjà été Célibatairemarié
Femme Homme
M Excellentes El Bonnes ::- Passables 1-1 Mauvaises
34
Comme l'illustre le diagramme 17, les hommes et les personnes mariées ou qui l'ont déjà été sont plus susceptibles de considérer les relations sociopolicières comme excellentes alors que les célibataires sont plus susceptibles de les juger passables.
L'évaluation des rencontres avec les policiers
On a aussi cherché à connaître l'opinion des gens sur la façon dont ils ont été traités par les policiers. On a donc demandé aux répondants si eux-mêmes ou leur famille avaient demandé l'aide de la police, avaient été inculpés d'une infraction ou avaient fait l'objet d'une enquête policière au cours des deux ou trois dernières années. On a ensuite posé une série de questions aux répondants concernés afin d'évaluer leur degré de satisfaction suite à leur rencontre avec la police.
Au total, 33 % des répondants ont indiqué qu'ils avaient demandé l'aide de la police. De ce groupe, 93 % ont déclaré que la police avait donné suite à leur demande. Cent cinquante-six répondants ont donc demandé et reçu l'aide de la police.
On a demandé à ces personnes si elles étaient satisfaites du délai d'intervention et de la façon dont les policiers avaient traité leur demande d'aide. Les diagrammes 18 et 19 résument leurs réponses.
Diagramme 18 Taux de satisfaction relativement
au délai pour répondre à une demande d'aide
Très satisfaits 51 %
Peu satisfaits 9 % Assez satisfaits 32 %
/ Pas du tou Pas du tout satisfaits 8 %
N=156
Pas du tout satisfaits 4 %
Diagramme 19 Taux de satisfaction relativement à la façon dont la police a traité les demandes d'aide
35
Très satisfaits 52 %
Peu satisfaits 10 %
Assez satisfaits 34 %
N=160
On a aussi demandé aux répondants d'évaluer le degré de serviabilité des policiers qui avaient répondu à leur demande d'aide. Le tableau 14 résume leurs réponses.
Tableau 14 Degré de serviabilité des policiers
qui ont répondu à une demande d'aide
Degré Pourcentage (N=161)
Très serviables 52 %
Assez serviables 34 %
Peu serviables 6 %
Pas du tout serviables 8 %
36
On a demandé aux répondants sur quoi ils s'étaient basés pour évaluer la serviabilité despoliciers afin de connaître les facteurs qui contribuent à déterminer cette variable.
Le tableau 15 résume les réponses de ceux qui ont indiqué qu'ils étaient assez ou très satisfaitsde la façon dont les policiers avaient traité leur demande d'aide.
Tableau 15Raison de la satisfaction quant à la façondont la police a traité la demande d'aide
Raison Pourcentage (N = 133)
Rapidité de l'intervention 29 %
Bon travail en général 27 %
Affaire résolue/restitution des biens volés 16 %
Les policiers ont fait leur possible 14 %
Attitude/courtoisie des policiers il %
Tenu(e) au courant du progrès de l'enquête 3 %
Les gens sont conscients que la police ne peut toujours résoudre leur problème. L'intervent'ion
rapide des policiers et le fait qu'ils aient fait leur possible ou un bon travail en général comptentpour beaucoup plus dans la satisfaction des répondants que le fait que l'affaire ait été résolue ouque les biens voles aient été restitués.
Vu le petit nombre de répondants qui se sont dits insatisfaits de la façon dont la police avaittraité leur demande d'aide, il n'est pas possible de généraliser a partir des raisons données pourleur insatisfaction. Sur les vingt-deux répondants qui se sont dits peu ou pas du tout satisfaits:
Huit ont indiqué que le délai d'intervention était trop long.
Six ont affirmé que la police avait été incapable de les aider.
Quatre se sont dits mécontents de l'attitude ou de la courtoisie des policiers à leur égard.
Deux ont déclaré que la police n'avait pas fait un bon travail en général.
37
Deux autres répondants ont donné des raisons particulières.
Ceci est conséquent avec les raisons à la base de la satisfaction exprimée quant à la façon dont la police traite les demandes d'aide. Encore une fois, le délai d'intervention est la raison qui revient le plus souvent.
Lorsqu'on a demandé aux répondants si eux-mêmes ou un membre de leur famille immédiate avait été inculpés par la police, s'étaient vus décernés une contravention pour une infraction routière ou avaient fait l'objet d'une enquête policière au cours des trois ou quatre dernières années, 31 % ont répondu oui. De ce nombre:
47 % ont indiqué que le corps de police en cause était la G.R.C.
39 % ont affirmé que le corps de police en cause était un service de police municipal.
6 % ont déclaré que le corps de police en cause était un service de police régional.
5 % ont dit que le corps de police en cause était un service de police de l'extérieur de la province.
On a cherché à connaître le taux de satisfaction des répondants qui avaient eu affaire à un service de police de la province. Le tableau 16 résume leurs réponses.
Tableau 16 Taux de satisfaction relativement
aux rencontres avec la police
Taux de satisfaction Pourcentage (N=149)
Très satisfaits 47 %
Assez satisfaits 27 %
Peu satisfaits 10 %
Pas du tout satisfaits 16 %
En général, les répondants sont donc satisfaits de leurs rencontres avec la police. Le tableau 17 donne la répartition des taux de satisfaction par catégorie de corps policier.
38
Tableau 17Taux de satisfaction pour les rencontres avec
la police selon le service en cause
Taux de satisfaction Catégorie du service de police
Municipal Régional G.R.C.
Très satisfaits 39 %. 46 % 54 %
Assez satisfaits 36 % 17 % 22 %
Peu satisfaits 13 % 20 % 7 %
Pas du tout satisfaits 12 % 17 % 17%
Comme l'illustre le tableau 17, les répondants qui ont eu affaire à la G.R.C. sont plussusceptibles d'être très satisfaits alors que ceux qui ont eu affaire à un service de policemunicipal sont moins susceptibles d'exprimer le même degré de satisfaction. D'après les raisonsdonnées par les répondants, il est clair que la plupart des rencontres avaient trait à desinfractions routières comme l'excès de vitesse.
Sur 70 répondants qui ont dit pourquoi ils avaient été très satisfaits:
32 % ont déclaré que la police faisait son travail ou qu'ils étaient coupables;
27 % ont indiqué que les policiers avaient été polis ou courtois;
6 % ont affirmé que la police avait fait preuve d'indulgence en leur donnant par exempleun avertissement plutôt qu'une contravention;
4 % ont dit que le crime au sujet duquel eux-mêmes ou un membre de leur familleavaient fait l'objet d'une enquête avait été résolu rapidement -- particulièrement dans lescas où un des membres de la famille était le coupable;
1 % ont répondu que la police avait tenu compte des circonstances atténuantes, parexemple lorsque le contrevenant n'était pas familier avec la limite de vitesse de l'endroiten cause.
Sur 34 répondants qui ont pourquoi ils avaient été assez satisfaits:
39
18 ont indiqué que, bien qu'ils n'aient pas été très contents d'avoir été arrêtés pour une infraction routière, la police ne faisait que son travail;
6 ont déclaré que leur degré de satisfaction était basé sur la courtoisie avec laquelle ils avaient été traités;
3 ont affirmé avoir été accusés injustement;
2 ont dit qu'il y avait des circonstances atténuantes;
4 ont donné d'autres raisons ou des raisons personnelles.
Les 36 répondants qui se sont dits insatisfaits de leur rencontre avec la police ont donné les explications suivantes:
Ils n'ont pas aimé l'attitude des policiers à qui ils ont eu affaire (13 répondants).
La police n'a pas tenu compte des circonstances atténuantes (8 répondants).
Quoique la police ne faisait que son travail, les contrevenants n'ont pas apprécié d'être arrêtés pour une infraction routière (5 répondants).
Ils ont été accusés injustement (5 répondants).
Les policiers ont dégainé leur arme sans raison ou ont réagi avec excès (2 répondants).
Autres raisons ou des raisons personnelles (2 répondants).
Il est donc évident que les gens sont moins réticents à être arrêtés par la police pour une infraction routière (excès de vitesse, etc.) lorsqu'on les traite avec courtoisie et respect et qu'on écoute leurs explications.
40
L'opinion publique et les tâches policières
Pour vérifier la perception que les gens ont des tâches policières, on a demandé aux répondants celles qu'ils jugeaient le plus et le moins importantes. Le tableau 18 montre la tâche que le public considère comme la plus importante.
Tableau 18 Tâche policière la plus importante
Tâche Pourcentage
Protéger 45 %
Répondre aux appels 22 %
Offrir un sentiment de sécurité 13 %
Prévenir le crime 10 %
Enseigner aux enfants comment se protéger 3 % et à faire confiance aux policiers
Relations sociopolicières/éducation du public 3 %
Programmes à l'intention des jeunes 2 %
Relations avec les victimes 2 %
On a aussi demandé aux répondants s'il y avait d'autres tâches policières qu'ils croyaient très importantes. Le tableau 19 résume leurs réponses.
41
Tableau 19Autres tâches policières importantes
Tâche (N = 144) Pourcentage
Enseigner aux enfants comment se protéger 23 %et à faire confiance aux policiers
Relations sociopoliciùres/éducation du public 20 %
Offrir un sentiment de sécurité 15 %
Prévenir le crime 13 %
Programmes à l'intention des jeunes 8 %
Protéger 7 %
Répondre aux appels 6 %
Relations avec les victimes 2 %
Résoudre des crimes 1 %
Autres tâches/tâches particulières . 5 %
On a obtenu 558 réponses aux deux questions précédentes. Le tableau 20 résume globalementles tâches que les répondants ont jugé importantes.
42
Tableau 20 Tâches policières importantes
(ensemble des réponses)
Tâche (N = 558) Pourcentage
Protéger 35 %
Répondre aux appels 18 %
Offrir un sentiment de sécurité 13 .%
Prévenir le crime 10 %
Enseigner aux enfants comment se protéger 8 % et à faire confiance aux policiers
Relations sociopolicières/éducation du public 8 %
Programmes à l'intention des jeunes 3 %
Relations avec les victimes 2 %
Toutes les tâches sont importantes 1 %
Résoudre les crimes <1 %
Autres tâches/tâches particulières 2 %
Comme le montre le tableau 20, les gens sont davantage préoccupés par le maintien de l'ordre et de la sécurité que par la prévention et la solution des crimes, quoique ces deux tâches ne constituent en réalité qu'une seule et même tâche. Ces résultats abondent dans le même sens que ceux des autres études (voir l'Annexe «A») selon lesquelles les gens ont plus peur du désordre que de la criminalité.
On a ensuite demandé aux répondants quelle était la tâche policière la moins importante, celle qu'on pourrait éliminer si les fonds venaient à manquer. Soixante-six pour cent (66 %) ont déclaré qu'ils ne le savaient pas. Sur les autres 34 %, 52 % ont répondu que toutes les tâches policières étaient importantes et qu'on ne pouvait en éliminer aucune. Seulement 87 répondants ont donc précisé une tâche policière susceptible d'être éliminée. Le tableau 21 résume leurs réponses.
43
Tableau 21 Tâche policière la moins importante
Tâche (N = 87) Pourcentage
Billets de stationnement/contrôle de la circulation 40 %
Contrôle de la vitesse/contraventions 14 % pour excès de vitesse/barrages routiers
Patrouille 11 %
Sécurité des édifices 9 %
Infractions mineures 6 %
Pauses-café 6 % •
Éducation du public 5 %
Raccompagner des jeunes à leur domicile 2 %
Autres tâches/tâches particulières 7 %
Il a été difficile pour les répondants de donner une réponse précise à cette question. La police existe tout simplement et ses tâches ne sont pas nécessairement définies en détail. Les gens considèrent que la police est là pour les protéger et leur venir en aide. Au-delà de ces tâches générales, ils ont de la difficulté à en préciser d'autres.
Le financement des services de police
Afin de savoir si les gens jugent que les services policiers offerts sont suffisants, on leur a demandé s'ils étaient satisfaits du nombre de policiers et des sommes affectées au fonctionnement des services de police. Les diagrammes 20 et 21 résument leurs réponses.
44
Diagramme 20U nombre de policiers dansla collectivité est-il suffisant?
Trop peu nombreux 54 %
Juste assez nombreux 44 %
Trop nombreux 2 %
Diagramme 21Qualité du financement des services de police
Suffisant 59 %
Insuffisant 37 %
Plus que suffisant 4 %
Comme le montrent ces diagrammes, très peu de gens croient que les policiers sont tropnombreux ou qu'on affecte trop d'argent aux services de police. Bien que 54 % des répondantsaient déclaré que les policiers n'étaient pas assez nombreux, seulement 37 % ont affirmé queles services de police étaient sous-financés.
Plus que suffisant 2% 5%
Suffisant 51% 63%
Insuffisant 47% 32%
45
On a demandé aux personnes qui résidaient et travaillaient dans des localités différentes leur avis sur le nombre de policiers dans l'agglomération où ils travaillaient. Leurs réponses ont abondé dans le même sens:
4 % ont déclaré que les policiers étaient trop nombreux;
45 % ont indiqué qu'ils ne l'étaient pas assez;
51 % ont affirmé qu'ils l'étaient juste assez.
Le seul sous-groupe démographique où l'on note une différence significative est celui des répondants.qui ont demandé ou non l'aide de la police au cours des dernières années. Le tableau 22 illustre cette différence.
Tableau 22 Qualité du financement des services de police selon que le répondant y a fait appel ou non
Qualité du financement Demande d'aide
Oui Non
Comme le montre le tableau 22, les gens qui n'ont pas demandé l'aide de la police sont moins susceptibles de penser que le financement des services de police est insuffisant. Ces chiffres confirment que les gens qui ont fait appel à la police ont moins confiance en sa capacité d'intervention en cas d'urgence.
La prochaine partie traite de l'opinion publique et de l'avenir des services de police au Nouveau-Brunswick.
46
L'opinion publique et l'avenir des services de police
L'opinion des citoyens
En se basant sur l'analyse des études déjà publiées, il est clair que les tendances en matière de services de police sont liées à la progression du concept de police sociopréventive. Un des éléments importants de ce concept est la participation des citoyens au processus de planification des services de police. On a donc demandé aux répondants s'il était ou non important qu'ils aient personnellement un mot à dire au sujet des changements envisagés en matière de services de police. Le tableau 23 résume leurs réponses.
Tableau 23 Importance de la participation des citoyens aux changements
en matière de services policiers
Degré d'importance Pourcentage
Très important 42 %
Assez important 40 %
Pas du tout important 18 %
Plus de 80 % des répondants croient qu'il est à tout le moins assez important qu'ils aient leur mot à dire sur les changements envisagés en matière de services de police.
La seule différence notable entre les sous-groupes démographiques est entre les francophones et les anglophones. Le tableau 24 illustre cette différence.
47
Tableau 24Importance de la participation des citoyens aux changementsen matière de services de police selon la langue maternelle
Degré d'importance Langue maternelle
Anglais Français
Très important 38 %
Assez important 42 %
Pas très important 20 %
54 %
35 %
il %
Comme le tableau l'indique, les répondants francophones sont plus susceptibles de croire qu'ilest très important d'avoir un mot à dire en la matière alors que les anglophones sont plussusceptibles de croire que cela n'est pas très important.
Bien que 82 % des répondants jugent qu'il est assez ou très important de participer auxchangements, lorsqu'on leur a demandé les points dont il faudrait tenir compte dans laplanification de futurs services de police, 55 % n'ont fait aucune recommandation. Le tableau25 donne la liste des suggestions et des recommandations des répondants.
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Tableau 25 Suggestions dont il faudrait tenir compte dans
la planification de futurs services de police
Suggestion (N = 239) Pourcentage
Augmenter les patrouilles et le nombre de policiers 23 %
Tenir dompte des changements démographiques 17 % ou des caractéristiques de la collectivité
Accroître la participation des citoyens 10 %
Accroître la participation de la police 8 % aux activités de la collectivité
Améliorer la formation 6 %
Établir des patrouilles pédestres 5 %
Accroître le nombre de divisions 5 % administratives/réduire la centralisation
Étudier la question du financement/réduire les coûts 4 %
Augmenter les patrouilles dans les quartiers 4 % où le taux de criminalité est élevé
Envisager des façons de diminuer 3 % les délais d'intervention
Adopter des peines plus sévères 1 %
Élire le chef de police 1 %
Régionaliser les services 1 %
Autres réponses, réponses particulières 7 %
Aucun changement n'est nécessaire 5 %
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Afin de connaître la direction que devraient prendre les services de police, on a demandé aux répondants leurs suggestions en vue d'améliorer la prestation des services dans leur collectivité. Le tableau 26 résume leurs réponses.
Tableau 26 Suggestions en vue d'améliorer les
services de police dans la collectivité
Suggestion (N = 242) Pourcentage
Augmenter le nombre de policiers 27 %
Augmenter les patrouilles/la visibilité de la police 22 %
Accroître la participation et l'éducation des citoyens 15 %
Établir des patrouilles pédestres 11 %
Implanter les postes de police plus près 5 % des collectivités qu'ils desservent
Programmes pour les enfants et les jeunes 4 %
Améliorer le processus d'engagement et la formation 3 %
Adopter un système local de n° d'urgence (911) 2 %
Accorder une plus grande liberté d'action à la police 2 %
Enquêtes plus fouillées et 2 % application plus sévère de la loi
Réduire les pauses-café 2 %
Autres réponses, réponses particulières 5 %
Comme l'illustrent ces deux tableaux, deux questions préoccupent les Néo-Brunswickois: la présence d'un nombre suffisant de policiers et leur visibilité dans la collectivité.
50
Le financement des services de police de demain
Le financement est toujours une question importante lorsqu'on planifie les services de police.Par ailleurs, les réductions des dépenses publiques ont été une préoccupation majeure auNouveau-Brunswick au cours de la derniùre année. En effet, dans un sondage pré-électoraleffectué par Baseline en juillet 1991, 76 % des gens ont déclaré qu'il était assez ou trèsimportant que le gouvernement du Nouveau-Brunswick réduise ses dépenses annuelles.
On a donc demande aux répondants si le gouvernement devait dépenser plus, moins ou à peuprùs la,même chose pour les services de police compte tenu que l'amélioration des services passepar une augmentation des coûts et peut-être des impots. Le tableau 27 resume leurs réponses.
Tableau 27L'opinion publique et le financement
des services de police
Pourcentage
Augmenter les dépenses 47 %
Laisser les dépenses au même niveau 50 %
Réduire les dépenses 3 %
Ainsi, bien que 76 % des Néo-Brunswickois favorisent une réduction des dépensesgouvernementales, cela ne devrait pas s'appliquer aux services de police.
On a aussi demandé aux répondants qui devraient payer pour les services de police: la province,les collectivités ou moitié-moitié. Soixante-six pour cent (66 %) ont dit favoriser le partage descoûts; vingt-six pour cent (26 %) ont affirmé que cela devrait être la province et 8 % lescollectivités.
51
Les services de police de demain
Afin de déterminer le genre de services de police que les Néo-Brunswickois désirent, on leur a posé la question suivante:
«La province songe à différentes manières d'offrir des services de police à l'avenir -- augmenter le nombre de corps policiers municipaux ou régionaux ou l'importance des marchés de services avec la G.R.C. D'après votre expérience, quel genre de service de police préféreriez-vous dans votre collectivité. Un corps •de police municipal, un corps de police régional ou la G.R.C.?»
Le tableau 28 résume leurs réponses.
Tableau 28 Préférences quant au service de police
Catégorie du service de police Pourcentage
Service de police municipal 43 %
Service de police régional 11 %
G .R. C . 40 %
Même service que maintenant 6 %
On a ensuite comparé les préférences des répondants en matière de service de police avec la catégorie de corps policier desservant présentement leur collectivité. On trouvera le résultat de cette comparaison au tableau 28A.
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Tableau 28APréférences en matière de services de police
selon la catégorie du corps policier desservantactuellement la collectivité des répondants
Service de police actuel
Corps de police préféré Municipal G.R. C. Régional
Service de police municipal 61 % 18 % 3 5 %
Service de police régional il % 5 % 45 %
G. R. C. 29 % 76 % 18 %
Combinaison/autre 6 % 1 % 2 %
D'après les données du tableau 28A, on note que les répondants actuellement desservis par laG. R. C. ou un service de police municipal sont plus susceptibles de vouloir conserver les présentsarrangements. Les répondants desservis par un corps de police régional préféreraient aussiconserver ce type d'arrangement mais un pourcentage significatif d'entre eux désireraientchanger pour un service de police municipal (ou revenir à cet arrangement selon le cas).
53
CONSTATATIONS SOMMAIRES
L'analyse des résultats du sondage téléphonique provincial sur les perceptions de la population en matière de criminalité, de sécurité et de services de police permet de faire les constatations suivantes:
Les Néo-Brunswickois ont une perception réaliste du taux de criminalité et de la nature des crimes commis dans leur province. Ceci confirme les renseignements provenant d'autres sources. On considère les crimes contre les biens comme le problème principal et une préoccupation majeure. Les répondants attribuent ce genre de crimes avant tout à la situation économique actuelle. De plus, la majorité des gens croient que le travail de la police pour prévenir de tels crimes est soit bon ou excellent.
En général, les Néo-Brunswickois se croient en sûreté et la plupart n'ont pas tellement peur d'être victime d'un crime quoique les femmes soient plus préoccupées que les hommes à cet égard, un fait confirmé par des études réalisées ailleurs au Canada.
En ce qui a trait à la performance globale des services de police, on remarque un taux de satisfaction de 90 pour cent, taux qui est supérieur à ceux habituellement relevés dans d'autres études canadiennes.
La plupart des gens sont confiants que la police va répondre aux urgences dans des délais respectables bien que ceux qui ont déjà fait appel à la police aient un niveau de confiance moins élevé à cet égard, ce qui est conforme aux conclusions d'autres études.
Tant ceux qui ont déjà demandé l'aide de la police que ceux qui ont été inculpés d'une infraction se sont dits satisfaits de la façon dont ils avaient été traités par la police. Un délai d'intervention acceptable, un comportement professionnel de la part des policiers et la conviction que la police «faisait son travail» ont été les principaux facteurs de la satisfaction exprimée par les gens.
En général, les gens ont de la difficulté à définir ou décrire les tâches de la police autres que celles de protéger la population et répondre aux appels. De même, la plupart des répondants (66 %) ont de la difficulté à identifier les activités policières qui pourraient être éliminées si cela était rendu nécessaire par les restrictions budgétaires.
Les citoyens ont indiqué que la participation du public est importante lorsqu'on planifie des changements aux services de police.
Lorsqu'on a demandé aux gens comment améliorer les services de police dans leur collectivité, l'augmentation des effectifs et une visibilité accrue ont été les réponses qui revenaient le plus souvent. Cependant, les réponses ont été plus mitigées lorsqu'on a abordé la question du financement des services de police: 47 pour cent étaient en faveur d'une augmentation des budgets et 50 pour cent favorisaient le maintien du statu quo.
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Selon ce sondage, la plupart des Néo-Brunswickois sont d'accord avec la prestation desservices de police sous leur forme actuelle, bien que ceux qui sont desservis par unservice de police régional soient plus susceptibles d'appuyer un changement en faveur dela G.R.C. ou d'un service de police municipal.
ANNEXE «A»
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56
SOMMAIRE DES ÉTUDES PUBLIÉES
Introduction
En préparation pour le présent sondage, Baseline a effectué une analyse des études déjà publiées sur les services de police et la criminalité. Les données pertinentes de ces études sur les perceptions de la population en matière de criminalité et de sécurité ainsi que sur les taux de satisfaction relativement à la prestation des services de police ont été regroupées dans la présente annexe. Certaines de ces études datent de plus de cinq ans. Néanmoins, comme le montre l'analyse de ces études, l'opinion publique sur ces sujets n'a pas tellement évoluée au cours des dix dernières années.
L'opinion publique et la sécurité personnelle
En général, les femmes et les personnes âgées ont plus peur d'être victime d'un crime que la moyenne bien que ces deux groupes soient statistiquement ceux qui risquent le moins de l'être. Des expériences personnelles à cet égard, un sentiment général de vulnérabilité et la croyance que la criminalité constitue un problème sont à la source de cette peur (Normandeau et L,eighton, 1990).
La question la plus souvent posée à ce sujet porte sur le sentiment de sécurité lorsqu'on se promène seul(e) la nuit. Dans une étude menée en 1975 (Bibby, 1981), 41 % des gens ont répondu oui à la question suivante:
«Existe-t-il un endroit à moins de un mille de votre domicile où vous auriez peur de vous promener la nuit?»
Les femmes étaient deux fois plus susceptibles d'avoir peur que les hommes (59 % comparativement à 23 %). Les résultats pour la région de l'Atlantique étaient similaires (43 % au total ont répondu oui: 61 % étaient des femmes et 25 % des hommes).
Dans un sondage d'opinion publique sur la criminalité à Regina (Hylton, 1980), on a posé une série de questions sur la peur du crime. Le tableau suivant en illustre les résultats.
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Peur du crime à Regina(1980)
Énoncé En accord En désaccord
J'ai très peur d'être 36 % 64 %victime d'un crime.
Je me sens relativement en sûreté 68 % 32 %lorsque je me promène seul(e) dansmon quartier la nuit.
J'ai restreint ou changé mes 18 % 82 %activités au cours de la dernièreannée par peur du crime.
Hylton a découvert que le sexe et l'état civil étaient des facteurs dans la peur du crime. Ainsi,les femmes sont plus susceptibles d'avoir peur du crime mais les femmes célibataires ou mariéesen ont moins peur que les femmes divorcées ou veuves. De plus, les personnes qui disposentd'un revenu plus élevé, qui sont plus scolarisées et qui occupent un emploi au statutprofessionnel plus élevé sont moins susceptibles d'avoir peur du crime (Hylton, 1980).
Une étude menée en 1980 dans l'agglomération torontoise a révélé que le crime préoccupaitgrandement 16 % des répondants. Trente-sept pour cent (37 %) ont indiqué que les crimescontre les personnes les préoccupaient et 8 % qu'ils avaient peur de sortir la nuit.
Dans le cadre d'une étude menée à Fredericton en 1983, on a demandé aux répondants s'ilsétaient en accord ou non avec les mêmes énoncés que pour l'étude réalisée par Hylton à Regina.Voici leurs réponses:
Je me sens relativement en sûreté lorsque je me promène seul(e) dans mon quartier la nuit.
27% 72%
J'ai restreint ou changé mes activités au cours de la dernière année par peur du crime.
12% 88%
J'ai très peur d'être victime d'un crime.
23% 77%
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Peur du crime à Fredericton (1983)
Énoncé En accord En désaccord
Une proportion presque identique de répondants de Fredericton ont indiqué que le crime ne les préoccupait pas beaucoup et qu'ils ne se sentaient pas en sûreté lorsqu'ils se promenaient seuls la nuit dans leur quartier. Ce résultat est peut-être relié à la façon dont les énoncés étaient formulés.
Une étude qualitative réalisée pour le ministère du Solliciteur général du Canada dans cinq villes en 1989 a révélé qu'en général, la peur du crime était faible et visait surtout les bandes de jeunes et les personnes en liberté conditionnelle (Environics, 1989). Une étude réalisée par Kelling en 1986 a conclu que la peur pour sa sécurité personnelle est davantage reliée aux désordres qu'aux crimes.
Plus récemment, dans un sondage publié par le Globe and Mail le 5 novembre 1991, on posait la question suivante: «Lorsque vous sortez le soir, est-ce que la peur d'être victime d'un crime vous préoccupe?». Quarante-deux pour cent (42 %) ont répondu que cela les préoccupait beaucoup ou assez, 25 % un peu et 32 % pas du tout. Cinquante-neuf pour cent (59 %) des femmes ont déclaré que cela les préoccupait beaucoup ou assez comparativement à 24 % des hommes.
En réponse à une question directe, 84 % des répondants contre 16 % ont affirmé que ni eux ni un membre de leur famille immédiate avaient été victimes d'un crime au cours de la dernière année. Cette peur du crime dépasse de loin les taux de criminalité et est corroborée par les conclusions d'autres études selon lesquelles les gens croient généralement que les taux de criminalité sont considérablement plus élevés qu'ils ne le sont en réalité.
La prochaine partie résume les conclusions des études antérieures sur le taux de satisfaction relativement à la prestation des services de police.
59
L'opinion publique et la gravité des crimes
Dès 1975, les Canadiens considéraient le crime comme un grave problème social. Dans le cadred'une étude nationale réalisée cette année-là (Bibby, 1981), on demandait aux répondantsd'évaluer la gravité de seize problèmes sociaux. Les problèmes couverts étaient variés etportaient sur des domaines comme la criminalité, la pollution, l'économie, l'énergie, la drogue,la violence et la délinquance juvénile. La criminalité est arrivée en tête des préoccupations étantconsidérée par 55 % des répondants comme un problème très grave. La violence venait autroisième rang, la drogue au cinquième et la délinquance juvénile au septième sur les seizedomaines analysés.
Les répondants de la région de l'Atlantique ont cependant accordé moins d'importance à cesproblèmes, plaçant l'économie au premier rang, la criminalité au quatrième, la violence aucinquième, la drogue au troisième et la délinquance juvénile au huitième. Bien que moinsimportants que dans le reste du Canada, ces problèmes se sont quand même classés dans lapremière moitié de la liste.
La gravité des crimes est directement reliée à la perception que leur nombre augmente, diminueou demeure stable. Ceux qui croient que le taux de criminalité diminue sont moins susceptiblesde considérer le crime comme un problème grave contrairement à ceux qui pensent qu'ilaugmente. Les questions sur l'augmentation de la criminalité sont devenues monnaie courantedans les sondages sur les services de police, la criminalité ou le maintien de l'ordre.
En 1977, dans le cadre d'une étude nationale sur le contrôle des armes à feu (Goldfarb), onposait la question suivante: «Comparativement à l'année dernière, diriez-vous que le nombre decrimes a augmenté, diminué ou est demeuré stable?». Soixante-sept pour cent (67 %) desrépondants ont déclaré que le nombre de crimes avait augmenté, 2% qu'il avait diminué et 28% qu'il était demeuré stable. La ventilation des résultats est intéressante:
60
Réponses au sondage Goldfarb (1977) Le taux de criminalité est-il plus ou moins
élevé aujourd'hui ou est-il toujours le même?
Total Maritimes Femmes Hommes Régions Régions
rurales urbaines
Plus 67 % 80 % 68 % 65 % 66 % 67 %
Moins 2% 3% 2% 2% 2% 3%
Le même 28 % 16 % 28 % 29 % 28 % 28 %
N.S.P. 3% 1% 2% 3% 4% 2%
Selon ce sondage, les gens des Maritimes sont plus susceptibles de croire que la criminalité augmente.
En 1981, l'Institut sur l'étude du comportement a analysé la perception du crime dans l'agglomération torontoise (Atkinson). On a demandé aux répondants si la criminalité y avait augmenté au cours de la dernière année. Soixante-dix-sept pour cent (77 %) ont déclaré que la criminalité avait augmenté, 21 % qu'elle était demeurée la même et 2 % qu'elle avait diminué.
En 1983, le Solliciteur général du Canada et la ville de Fredericton ont parrainé une étude sur la façon dont les citoyens perçoivent la police. Bien qu'on n'ait pas directement demandé aux répondants s'ils croyaient que la criminalité avait augmenté ou non au cours des dernières années, on leur a cependant demandé si la criminalité était plus grave à Fredericton que les journaux, la radio et la télévision ne le laissaient croire. Soixante-et-un pour cent (61 %) des répondants se sont dits d'accord avec cette affirmation.
Plus récemment, en septembre 1989, le Centre de recherches Décima Ltée a demandé à des répondants d'évaluer l'évolution de leur collectivité au cours des deux ou trois dernières années. En ce qui a trait aux crimes violents et à la consommation illicite de drogues, plus de 50 % des répondants ont indiqué que la situation avait empiré quelque peu ou de façon marquée dans leur collectivité. De même, 42 % environ ont déclaré que le comportement des jeunes (pas nécessairement la délinquance juvénile) s'était détérioré et 25 % ont affirmé qu'ils se sentaient moins à l'abri de la violence physique.
61
Ces renseignements sont intéressants lorsqu'on considère qu'une étude commandée par le Solliciteur général du Canada en 1990 rapportait que:
«la plupart des Canadiens considèrent que le taux de criminalité est plus élevé que ne l'indiquent les statistiques officielles... (les gens) croient que les crimes violents sont sept fois plus fréquents que ne le montrent les statistiques.» (Normandeau et Leighton, 1990) •
Bien que le Nouveau-Brunswick connaisse un taux de criminalité général inférieur à celui de l'ensemble de la région de l'Atlantique ou du Canada, celui-ci augmente cependant à un rythme plus rapide (Solliciteur général du Nouveau-Brunswick, juillet 1991). D'après les résultats d'études pan-canadiennes, cela devrait entraîner une perception exagérée du taux de criminalité dans la province.
D'après les études publiées sur le sujet, la perception de la criminalité dépend de deux facteurs principaux:
la peur d'être soi-même victime et
la croyance que la criminalité constitue un problème en général (Normandeau et Leighton, 1990).
La partie suivante passe en revue les conclusions des études antérieures relativement à la peur du crime.
L'évaluation des services de police
En 1983, on a posé aux citoyens de Fredericton une série de questions sur les relations entre la police et la population. Les réponses ont servi à établir un indice selon lequel 53 % des gens évaluent les communications entre la population et la police comme passables, 22 % comme bonnes et 25 % comme mauvaises.
Les recherches effectuées par Murphy et Muir en 1985 ont démontré que les petits et moyens services de police étaient mieux perçus par les citoyens que les corps policiers de villes plus importantes ou des métropoles. Les grandes villes peuvent obtenir le même résultat en décentralisant leur gestion de façon à être plus ouvertes aux priorités et aux besoins locaux.
Toujours selon Murphy et Muir, la rapidité des interventions n'est pas le facteur déterminant dans la satisfaction des citoyens. Ceci corrobore les observations faites en 1986 par Chris Braiden, un policier, dans le cadre d'un colloque sur la police sociopréventive, à savoir que «les gens sont plus intéressés par la personne qui se cache derrière l'uniforme que par l'habileté de celui qui le porte à combattre le crime».
62
Normandeau et Leighton (1990) rapportent:
qu'une étude nationale a conclu que les Canadiens tenaient leurs agents et services depolice en très haute estime -- plus de 50 % des répondants ont affirmé que leur servicede police local fài^t du bon travail;
qu'une étude internationale a démontré que les Canadiens avaient le plus haut taux desatisfaction concernant leur corps de police local, 9 sur 10 déclarant être satisfaits; cetteétude a de plus révélé que les Canadiens plus âgés, de même que ceux qui avaientrécemment eu affaire à la police et ceux qui avaient été victimes de crimes non violentsétaient plus susceptibles d'avoir une image positive de leur service de police;
que les victimes de crimes violents étaient plus susceptibles d'évaluer la performance dela police comme faible, particulièrement en ce qui concerne l'application des lois et lesdélais d'intervention.
Dans un sondage réalisé en septembre 1989, le Centre de recherches Décima Ltée demandait auxrépondants en quoi leur collectivité avait change au cours des deux ou trois dernières années.Trente-huit pour cent (38 %) ont dit que la qualité des services de police s'était sensiblement ouun peu améliorée, 20 % qu'elle s'était sensiblement ou un peu détériorée et 42 % qu'elle étaitdemeurée la même.
Un sondage Gallup publié en septembre 1991 retrace la réponse à cette question par intervallede dix ans à partir de 1969:
Réponses au sondage Gallup
Question: En général, approuvez-vous ou désapprouvez-vous la façon dont les services depolice s'acquittent de leurs fonctions?
Année Approuve Désapprouve Pas d'opinion
1991 78 % 17 % 6 %
1989 76 % 18 % 6 %
1979 74 % 17 % 10 %
1969 76 % il % 13 %
63
Selon les résultats du sondage le plus récent, 73 % des citoyens de la région de l'Atlantique approuvent la façon dont les policiers s'acquittent de leurs fonctions, 17 % la désapprouvent et 10 % n'ont pas d'opinion.
Un sondage publié conjointement par Radio-Canada et le Globe and Mail en novembre 1991 posait la question suivante:
«J'aimerais connaître votre opinion sur les services de police. Tout d'abord, les services de police dans votre région sont-ils très bons, bons, passables, mauvais ou très mauvais?»
Soixante-quatorze pour cent (74 %) ont répondu qu'ils croyaient que les services de police de leur région étaient très bons (23 %) ou bons (51 %). Seulement six pour cent (6 %) ont affirmé qu'ils étaient mauvais (4 %) ou très mauvais (2 %).
La prochaine partie passe en revue les études publiées sur les tendances en matière de services de police.
Les tendances en matière de services de police
L'analyse des travaux publiés démontre clairement que la police sociopréventive a été au centre des préoccupations au cours de la dernière décennie. Selon ces études, les services qui ont mis en pratique au moins quelques facettes de la police sociopréventive ont vu diminuer la peur du crime et augmenter le taux de satisfaction des citoyens. Dans un article publié dans le Telegraph Journal récemment, le Commissaire de la Gendarmerie royale du Canada, Norman Inkster, affirmait que la police sociopréventive était la voie de l'avenir et que: «la collectivité devait participer à l'élaboration, à la mise en place et à l'application de stratégies et de programmes de prévention criminelle».
Un des aspects importants de la police sociopréventive est de compter moins sur la technologie et les voitures rapides et davantage sur les rapports avec la collectivité. Un des moyens de faciliter la transition est de réintroduire les patrouilles pédestres plutôt que de s'en remettre entièrement aux patrouilles motorisées.
ANNEXE «B»
Fairvale
Renforth
Beresford
Nigadoo
Moncton
Saint-Jean
Newcastle
Sussex
Campbellton
Florenceville
Saint-Léonard
St. George
65
MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE
Pour répondre aux deux exigences de la présente étude (les différences de perception suivant la catégorie du service de police qui dessert les groupes étudiés et l'analyse des opinions pour l'ensemble de la province), Baseline a eu recours à la méthode de l'échantillonnage stratifié.
On a d'abord stratifié toutes les collectivités en fonction de la catégorie du service de police qui les dessert. La ventilation des collectivités suivant le service de police qui les dessert a été réalisée par le Bureau du Solliciteur général.
On a ensuite procédé à la formation d'un échantillon équilibré représentatif de l'ensemble de la province. Les villes et cités incluses dans la présente étude sont les suivantes:
Services de police municipaux
Services de police Services de police régionaux assurés par la GRC
Bathurst Quispamsis Oromocto
Caraquet Rothesay Riverview
Edmundston Gondola Point Néguac
Fredericton East Riverside/ Port Elgin Kinghurst
Petit-Rocher
Pointe-Verte
Une fois cette partie du processus terminée, on préparé une liste de numéros de téléphone par génération de nombres aléatoires. Au cours du sondage lui-même, on a aussi procédé à une sélection des répondants une fois les ménages contactés. Ce processus a permis d'obtenir un
24% 28% 12% 20% 9% 7%
13% 16% 31% 18% 8%
14%
<20 000$ 20-40 000$ 40 000$+
32% 38% 30%
28% .
35% 37%
66
échantillon dont les caractéristiques sont comparées à celle de la population de la province dans le tableau suivant:
Renseignements sur l'échantillon Étude sur les services de police du Nouveau-Brunswick
Groupe d'âge Échantillon Population
18-24 14 % 17 % 25-34 25 % 24 % 35-44 24 % 19 % 45-54 15 % 13 % 55-64 9% 12% 65+ 13% 15%
Scolarité Échantillon Population
< que des études secondaires Cours secondaires
Diplôme d'études secondaires Collège professionnel/communautaire
Cours universitaires Diplôme universitaire+
Revenu familial Échantillon Population
Sexe Échantillon Population
Femme 50 % 51 % Homme 50 % 49 %
Langue maternelle Échantillon Population
Anglais 67 % 66 % Français 30 % 33 %
Autre 3% 1%
67
Afin de pouvoir utiliser ces données stratifiées dans le cadre de l'analyse de l'ensemble de laprovince, on a dû pondérer les réponses de chaque strate de façon à refléter les statistiquesdémographiques. Le tableau suivant résume le processus de pondération:
Population Échantillon Pondération pourdu N. -B. l'ensemble du N.-B.
Pondéra- Échantillontion pondéré
S.P. régionaux 5 % 19 % 0,26 5 %
G.R.C. 27 % 38 % 0,71 27 %
S.P. municipaux 68 % 43 % 1,58 68 %
Ces données peuvent être pondérées pour l'ensemble de la population étant donné la méthodealéatoire utilisée pour chaque strate.
La décision de limiter l'échantillon à 525 ménages a été prise avant le début de la collecte desdonnées. Comme c'est toujours le cas, la détermination de l'échantillon est un compromis entrele degré global d'exactitude recherchée et les fonds disponibles. Les marges d'erreur pour toutela province et chaque strate, une fois les données pondérées en fonction de la population réelle,sont indiquées dans le tableau suivant:
68
Marge d'erreur (degré d'exactitude: 95 % en moyenne)
Genre de données Marge
Ensemble de la province (N = 525) + 3-4 % (données pondérées)
S.P. régionaux (N = 125) + 5-8 %
G.R.C. (N = 200) + 4-7 %
S.P. municipaux (N = 225) + 4-7 %
Voici un résumé des démarches effectuées pour obtenir l'échantillon décrit plus haut:
Résumé des appels téléphoniques
Répondants
Commerces
Pas dans la région
Refus
Entrevues effectuées
Total admissible
Taux de réponse
G.R.C. S.P. mun. S.P. rég. Total
26 92 24 142
0 100 64 164
108 223 105 436
200 225 100 525
308 448 205 961
65% 50% 49% 55%
ANNEXE «C»
69
PROJECT 91077
Interviewer
Q.1
ÉLEVÉ ................................... 1MOYEN ................................... 2FAIBLE ................................... 3NSP ....................................... 7REFUS/SR ................................. 9
0.2 D'après vous, est-ce que le nombre de crimes a augmenté, adiminue ou est resté à peu près le même dans votre localité depuistrois ou quatre ans?
AUGMENTE ............................... 1DIMINUE ................................. 2LE MÊME ................................. 3NSP ....................................... 7REFUS/SR ................................. 9
Q.3 En règle générale, d'après ce que vous avez vu ou entendu depuistrois ou quatre ans, diriez-vous que le nombre de crimes auNouveau-Brunswick a augmenté ou diminué, ou qu'il est reste a peuprès le même?
AUGMENTE ............................... 1DIMINUÉ ................................. 2LE MÊME ................................. 3NSP ...................................... 7NSP/SR ................................... 9
Q.4 Lorsque vous sortez dans votre localité durant la nuit, dans quellemesure craignez-vous de devenir victime d'un acte criminel ... Avez-vous très peur, un peu peur, pas très ou pas peur du tout de devenirvictime d'un acte criminel?
RESP. # .........................
Tel . ................................
Comparativement aux autres régions du Nouveau-Brunswick,pensez-vous que le nombre de crimes dans votre localité est éleve,moyen ou faible?
TRES PEUR ............................... 1UN PEU PEUR ............................. 2TRES PEU PEUR ........................... 3PAS PEUR * * .................... . .......... 4NSP ..... ...... 7.REFUS/SR ................................. 9
Q-5 Depuis trois ou quatre ans, avez-vous fait quelque chose de nouveauou de différent pour vous protéger vous-même ou protéger votrepropriété contre le crime?
oui ...................................... 1NON ..................................... 2 PASSEZNSP ...................................... 7 ÀREFUS/SR ................................. 9 0.6
Q.5A SI OUI: Qu'est-ce que vous avez fait? (POSEZ DESQUESTIONS) Avez-vous fait autre chose?
NSP ........................ . ............ 97 PASSEZREFUS/SR .... ; ' * * » * * * ' « « ' « * * " * ' * * * * « * ' * * * 99 ÀPAS APPROPRIE .......................... 00 Q.6
0.5B Est-ce q^e c'est pour une raison particulière que vousavez (REPETER LA REPONSE A LA QUESTION
NON/NSP ................................ 97REFUS/SR .... 99PAS APPROPRIE .......................... 00
Nous aimerions maintenant mieux savoir quels sont, d'après vous, les actes criminels qui créent des problèmes dans votre localité ... et savoir aussi comment, d'après vous, la police s'occupe de ces problèmes.
0.6 Dans quelle mesure (LISEZ CHAQUE CATÉGORIE ET ALTERNEZ LE POINT DE DÉPART) créent-ils un problème dans votre localité ... Est-ce que c'est très grave, un peu grave, pas très grave, pas du tout grave?
Très Un peu Pas très Pas du tout NSP __. grave grave grave grave Refu
4 3 2 1 9 Les crimes comme les meurtres et homicides
Les crimes comme les vols à main armée
4 3 2 1
Les crimes comme les assauts, y compris 4 3 2 1 les assauts sexuels
Les crimes avec véhicules à moteur, 4 3 2 1 comme la conduite dangereuse et conduite en état d'ébriété
Les crimes avec véhicules à moteur, 4 3 2 1 comme l'excès de vitesse et les autres violations du code de la route
Les crimes comme l'inceste, l'abus des enfants et la violence familiale
4 3 2 1
Les crimes au sujet des drogues - 4 3 2 1 comme la possession ou le trafic de drogues
Les crimes commis par des personnes de 4 3 2 1 17 ans ou moins
Les crimes contre les biens personnels, 4 3 2 1 comme les incendies criminels, les intro- ductions par infraction, les vols et le vandalisme
0.7 Est-ce qu'il existe dans votre localité un autre genre de crime qui vous parait très grave? Qu'est-ce que c'est? (CHERCHEZ AU BESOIN À OBTENIR DES PRÉCISIONS ET DES DÉTAILS)
NE MENTIONNE RIEN 95 NSP 97
REFUS/SR 99
0.8 D'après ce que vous savez ou ce que vous avez entendu dire, pensez-vous que certains de ces différents actes criminels sont devenus plus fréquents ou moins fréquents dans votre localité au cours des trois ou quatre dernières années...
AUGMENTATIONS 1 POSFZ 8A DIMINUTIONS 2 POSF7 8C LES DEUX 3 CONTINUEZ AUCUN CHANGEMENT 4 PASSEZ NSP/REFUS/SR 9 À Q.9
Q.8A Quel genre de crime est devenu plus fréquent dans votre localité?
NSP 97 SR 99 PAS APPROPRIÉ 00
Q.8B D'après vous, pourquoi surtout les crimes ont-ils augmenté dans votre localité (qu'est-ce qui a fait augmenter le nombre de crimes dans votre localité?) (POSEZ DES QUESTIONS POUR OBTENIR SUFFISAMMENT DE DÉTAILS)
PAS APPROPRIÉ 00 NSP/REFUS 97 SR 99
Q.8C Quel genre de crime est devenu moins fréquent dans votre localité?
NSP 97 SR 99 PAS APPROPRIÉ 00
Q.8D EN CAS DE DIMINUTIONS. Quelle est d'après vous la principaleraison de la diminution (RÉPÉTEZ LE GENRE DE CRIMEDEVENU MOINS FRÉQUENT) dans votre localité (qu'est-ce quia contribué à réduire le nombre de crime dans votre localité?)(POSEZ DES QUESTIONS POUR OBTENIR SUFFISAMMENTDE DÉTAILS)
NSP/REFUS ............................... 97SR........... 99PAS APPROPRIE .......................... 00
Q.9
Q.10
De quelle manière d'après vous le Nouveau-Brunswick se compare-t-il à l'ensemble du Canada? Pensez-vous qu'au Nouveau-Brunswickle taux de criminalité est plus élevé, ou qu'il est à peu près le mêmeou moins élevé que dans l'ensemble du Canada?
PLUS ÉLEVÉ .............................. 1À PEU, PRÈS LE MÊME ..................... 2MOINS ELEVE ............................. 3NSP ....................................... 7REFUS/SR ................................. 9
Dans l'ensemble, quel est d'après vous le principal problème decriminalite dans votre localité -- celui qui inquiète le plus des genscomme vous (CHERCHER À OBTENIR DES EXPLICATIONS)
...............
AUCUN PROBLÈME DE CRIMINALITÉ GRAVE 95 PASSEZNSP ..................................... 97 ÀREFUS/SR ................................ 99 Q.11
Q10A Comment évaluez-vous le travail fait par votre forcepolicière pour lutter contre ce genre de crime (REPETEZ LAREPONSE À 0.10 AU BESOIN) dans votre région ... excellent,bon, moyen seulement ou mauvais?
EXCELLENT .............................. 1BON ..................................... 2MOYEN SEULEMENT ....................... 31^1AUVAIS ................................. 4NSP ...................................... 7REFUS/SR ................................. 9PAS APPROPRIÉ ........................... 0
0.11 Est-ce qu'il existe dans votre localité un problème particulier que, d'après vous, la police devrait chercher davantage à empêcher ou supprimer?
OUI 1 NON 2 PASSEZ NSP 7À REFUS/SR 9 0.12
Q.11A SI OUI. Quel est ce problème?
■•■•■••■••■ ■•■■•■
NSP. 97 REFUS/SR 99 PAS APPROPRIÉ 00
Nous aimerions maintenant savoir si, d'après vous, la police de votre localité s'occupe bien ou ne s'occupe pas bien des différents types de crimes.
0 .12 Tout d'abord, nous aimerions savoir quel genre de force policière offre régulièrement ses services dans votre localité ... Si, par exemple, vous avez un problème ou êtes victime d'un acte criminel, est-ce que vous vous adressez à la police municipale, à la police régionale ou à la GRC? (PRÉCISEZ EN POSANT LA QUESTION SUIVANTE ... Eh bien, si vous aviez un problème et si vous vouliez obtenir rapidement l'aide de la police, à quelle force policière vous adresseriez-vous?)
POLICE MUNICIPALE 1 RÉGIONALE 2 GRC 3 GRC ET MUNICIPALE 4 RÉGIONALE ET GRC 5 NSP/REFUS/SR 9
0.13 En règle générale, est-ce que vous approuvez ou vous désapprouvez la façon dont la police fait son travail dans votre localité?
APPROUVE 1 DÉSAPPROUVE 2 NSP 7 REFUS/SR 9
Q-14 Si vous pensez maintenant au nombre de policiers employés dansvotre localité, diriez-vous quils sont trop nombreux, pas asseznombreux ou juste assez nombreux?
TROP NOMBREUX ......................... 1TROP PEU NOMBREUX ..................... 2NOMBRE QU'IL FAUT ....................... 3NSP ...................................... 7REFUS/SR ................................. 9
Q.15 Est-ce que vous demeurez et travaillez dans la même localité? SINON, quel est le genre de service de police offert dans la localitéoù vous travaillez?
POLICE MUNICIPALE ....................... 1RÉGIONALE .............................. 2GRC ..................................... 3GRC ET MUNICIPALE ....................... 4RÉGIONALE ET GRC ..........
* *5
DEMEURE ET TRAVAILLE DANS ^dMELOCALITÉ ................................ 6 PASSENSP/REFUS/SR ............................. 9 À 0.16
0.15A En règle générale, est-ce que vous approuvez oudésapprouvez la façon dont la police fait son travail dans la localitéoù vous travaillez?
APPROUVE ............................... 1DÉSAPPROUVE ............................ 2NSP ....................................... 7REFUS/SR ................................. 9PAS APPROPRIÉ ......................... ;.. 0
Q.15B Si vous pensez au nombre de policiers engagés dans lalocalité où vous travaillez, diriez-vous qu'ils sont trop nombreux,trop peu nombreux ou juste assez nombreux?
TROP NOMBREUX ......................... 1TROP PEU NOMBREUX ..................... 2
NOMBRE QU'IL FAUT ....................... 3NSP ...................................... 7REFUS/SR ................................. 9PAS APPROPRIÉ ........................... 0
Q.15C Dans quelle ville travaillez-vous?
............... -NSP .................................... 997REFUS/SR ............................... 999PAS APPROPRIÉ .......................... OM
0.16 Est-ce que depuis deux ou trois ans vous-même ou un membre de votre famille immédiate avez eu besoin de demander l'aide de la police après avoir été victime d'un crime ou pour une autre raison?
OUI 1 NON 2 PASSEZ NSP 7À REFUS/SR 9 Q.17
Q. 16A La police a-t-elle répondu à l'appel d'aide?
N'A PAS RÉPONDU 2 POSEZ 1613 NSP 7 PASSEZ REFUS/SR 9 À 0.17 PAS APPROPRIÉ 0 OUI 1 PASSEZ
À Q.16C
Q.16B SI LE SERVICE DE POLICE N'A PAS RÉPONDU À EAPPEL: La police a-t-elle expliqué pourquoi elle n'a pas répondu? SI OUI: Quelle raison a-t-elle donnée?
AUCUNE RAISON N'A ÉTÉ DONNÉE 95 PASSEZ NSP 97 À REFUS/SR 00 0.17
Q.16C Dans l'ensemble, dans quelle mesure êtes-vous satisfait(e) de la rapidité avec laquelle la police a répondu à cet appel d'aide ... très satisfait(e), un peu satisfait(e), pas très satisfait(e) ou pas du tout satisfait(e) de ce que la police a fait à cette occasion?
TRÈS SATISFAIT(E) 1 UN PEU SATISFAIT(E) 2 PAS TRÈS SATISFAIT(E) 3 PAS DU TOUT SATISFAIT(E) 4 NSP 7 REFUS/SR 9 PAS APPROPRIÉ 0
Q.16D D'après vous, dans quelle mesure la police vous a-t-elle été utile en répondant à votre appel ... diriez-vous qu'elle vous a été très utile, un peu utile, pas très utile ou pas du tout utile?
TRÈS UTILE 1 UN PEU UTILE 2 PAS TRÈS UTILE 3 PAS DU TOUT UTILE 4 NSP 7 REFUS/SR 9 PAS APPROPRIÉ 0
0..16E Dans l'ensemble, dans quelle mesure êtes-vous satisfait(e) de la façon dont la police s'est occupée de votre demande d'aide? Étiez-vous très satisfait(e), un peu satisfait(e), pas très satisfait(e) ou pas du tout satisfait(e)?
TRÈS SATISFAIT(E) 1 UN PEU SATISFAIT(E) 2 PAS TRÈS SATISFAIT(E) 3 PAS DU TOUT SATISFAIT(E) 4 NSP 7 PASSE REFUS/SR 9 À PAS APPROPRIÉ 0 Q.17
Q.16F Pourquoi dites-vous que vous étiez (RÉPÉTEZ EÉVALUATION DONNÉE À 0.16E)
NSP 97 REFUS/SR 99
• PAS APPROPRIÉ 00
Q.17 Si vous deviez appeler la police aujourd'hui/ce soir pour uneurgence à cause d'un ... (LISEZ LE PREMIER CAS), êtes-vous trèsconfiant(e), confiantÇe) pu pas du tout confiant(e) qu'elle viendraimmédiatement ... REPETEZ LE POINT ... Si vous deviez appelerla police pour une urgence à cause d'un ... (LIRE CHAQUE CAS)... êtes-vous très confiant(e), confiant(e), ou pas du tout confiant(e)qu'elle répondra immédiatement.
Très Pas du tout NSP/confiant(e) Confiant(e) confiant(e) Refus
rime comme un meurtre ou un homicide 4 3
rime comme un vol à main armée 4
saut ou d'un assaut sexuel 4
3
3
rime avec véhicule à moteur, comme une 4 3)nduite dangereuse et conduite en état'ébriété
rime avec véhicule à moteur, comme un 4 3çcès de vitesse ou une autre violation du code^ la route
2
2
2
2
2
rime comme l'inceste, l'abus des enfants et la 4 3 2olence familiale
^ ime au sujet des drogues - comme lassession ou le trafic de drogues
4 3 2
rime commis par une personne de 17 ans ou 4 3 2oins
rime contre un bien personnel, comme un 4 3cendie criminel, une introduction parfraction, un vol et du vandalisme
18 Diriez-vous qu'en règle générale les relations entre les gens de votrelocalité et la police sont excellentes, bonnes, moyennes seulement oumauvaises?
EXCELLENTES ............................ 1BONNES .................................. 2MOYENNESSEULEMENT ................... 31^^lAUVAISES ............................... 4NSP ...................................... 7REFUS/SR ................................. 9
9
9
9
9
9
9
9
9
9
0.19 Dans quelle mesure les membres des forces policières de votre localité participent-ils aux activités locales, comme les clubs philanthropiques, les programmes de sports pour les jeunes et d'autres activités communautaires ... est-ce qu'ils sont très engagés, un peu engagés ou pas très engagés?
TRÈS ENGAGÉS 1 UN PEU ENGAGÉS 2 PAS TRÈS ENGAGÉS 3 NSP 7 REFUS/SR 9
0.20 Avez-vous des moyens à proposer pour améliorer les services de police dans votre localité? (POSEZ DES QUESTIONS)
AUCUNE AMÉLIORATION N'EST REQUISE . . . 95 NSP 97 REFUS/SR 99
0.21 D'après vous, quelle est la plus importante activité qu'un corps de police doit faire ou le plus important service qu'il doit offrir?
NSP 97
Q.21A Est-ce qu'il existe d'après vous d'autres activités ou services qui vous paraissent très importants comme activités policières?
N'A PAS RÉPONDU 95 NSP 97 REFUS/SR 99 PAS APPROPRIÉ 00
0.22 D'après vous, quelle est l'activité la moins importante rendue par la police ou le service le moins important offert par la police -- l'activité ou le service qui pourrait être supprimé si on venait à manquer de fonds?
NSP 97 REFUS/SR 99
0.23 D'après ce que vous avez lu, entendu ou constaté vous-même, diriez-vous que le montant d'argent dépensé pour les services de police dans votre localité sont plus que suffisants, suffisants ou insuffisants pour répondre aux besoins de la localité?
PLUS QUE SUFFISANTS 1 SUFFISANTS 2 INSUFFISANTS 3 NSP 7 REFUS/SR 9
0.24 Sans oublier que pour améliorer les service de police il faut augmenter les coûts de ces services, et peut-être aussi augmenter vos impôts, pensez-vous que le gouvernement devrait dépenser plus, moins ou à peu près le même montant qu'il dépense actuellement pour les services de police?
PLUS 1 À PEU PRÈS LA MÊME CHOSE 2 MOINS 3 NSP 7 REFUS/SR 9
0.25 Comment devrions-nous payer les services de police au Nouveau-Brunswick ... la province devrait-elle payer tous les services de la police, les localités devraient-elles payer ces services à partir de leurs impôts fonciers ou devraient-elles partager ces dépenses également avec la province?
LA PROVINCE PAIE 1 LA MUNICIPALITÉ PAIE 2 PARTAGE 3 AUTRES 4 NSP 7 REFUS/SR 9
Q.26 Dans la planification des services policiers de l'avenir ... pensez-vousqu'il est très important, un peu important ou pas très important quevous puissiez personnellement avoir votre moi à dire au sujet deschangements dans les services de police*!
TRÈSIMPORTANT .......................... 1UN PEU IMPORTANÎT ....................... 2PAS TRÈS IMPORTANT ...................... 3NSP ...................................... 7REFUS/SR ................................. 9
Q.27 D'après vous, quels sont les points dont il faudrait tenir compte dansla planification des services de police fut-urs pour votre localité?(POSEZ DES QUESTIONS POUR OBTENIR DESRECOMMANDATIONS PRÉCISES)
NSP ................ i .................... 97REFUS/SR ................................. 99PAS APPROPRIÉ .......................... 00
0.28 La province songe à différentes manières d'offrir des services depolice à l'avenir -- dans un cas il s'agirait d'augmenter le nombre deforces policières locales ou municipales dans la province, dans unautre cas il s'agirait d'augmenter le nombre de corps de policerégionaux, et dans un autre cas il s7agjrrait de donner plusd'importance aux contrats avec la GRC pDur les services de police.D'après votre propre expérience, quel genre de services de policepréféreriez vous dans votre localité - une police locale oumunicipale, une police regionale ou la GRC comme police?
FORCE LOCALE OU M-UNICEPALE ............ 1FORCE RÉGIONALE ........................ 2GRC ..................................... 3AUCUN CHANGENŒINT ..................... 4NSP/PAS D'AVIS . . . ......................... 7REFUS/SR ................................. 9
Avant de terminer, nous aimerions vous poser quelques questions sur votre propre expérience avec la police de votre localité ...
0.29 Est-ce que, au cours des trois ou quatre dernières années, vous même ou un membre de votre famille immédiate avez un contact avec la police, comme une accusation portée par la police, ou la remise d'un billet ou d'une contravention pour violation du code de la route ou avez fait l'objet d'une enquête policière?
OUI 1 NON 2 PASSEZ NSP 7À REFUS/SR 9 Q.28
SI OUI À 0 .29: POSEZ 0 .30 ET 0.31 -- SINON, PASSEZ À 0.32
0.30 Est-ce que l'incident ou les incidents en question concernent une police dans la province du Nouveau-Brunswick -- SI OUI est-ce que c'était une force municipale ou régionale ou la GRC?
FORCE MUNICIPALE 1 FORCE RÉGIONALE 2 GRC 3 COMBINAISON (UNE OU PLUSIEURS AVEC GRC)4 AUTRE/HORS DE LA PROVINCE 5 PASSEZ NSP 7 À REFUS/SR 9 0.32 PAS APPROPRIÉ 0
0 .31 Dans quelle mesure étiez-vous satisfait(e) de la façon dont la police a agi ... très satisfait(e), un peu satisfait(e), pas très satisfait(e) ou pas du tout satisfait(e)?
TRÈS SATISFAIT(E) 1 UN PEU SATISFAIT(E) 2 PAS TRÈS SATISFAIT(E) 3 PAS DU TOUT SATISFAIT(E) 4 NSP 7 PASSEZ REFUS/SR 9 À PAS APPROPRIÉ 0 0.32
Q.3 1A Pourquoi?
NSP 97 REFUS/SR 99 PAS APPROPRIÉ 00
Nous aimerions terminer notre sondage par quelques questions sur vous-même pour nos statistiques ... cela nous permettra de comparer les attitudes de différents groupes de personnes.
0.32 En quelle année êtes-vous né(e) (INSCRIVEZ LES DEUX DERNIERS CHIFFRES)
INSCRIVEZ LES CHIFFRES NSP 97 REFUS/SR 99
0.33 Jusqu'où vous êtes-vous rendu(e) dans vos études ... niveau primaire ou élémentaire ... école secondaire, collège communautaire ou d'enseignement professionnel ... université ou école de troisième cycle?
ÉLÉMENTAIRE OU PRIMAIRE 11 ÉCOLE SECONDAIRE Avez-vous un diplôme d'études secondaires?
OUI 13 NON 12
COLLÈGE COMMUNAUTAIRE OU DE FORMATION PROFESSIONNELLE ET AUTRE ÉTABLISSEMENT NON UNIVERSITAIRE
Avez-vous obtenu un diplôme ou un certificat de votre collège communautaire ou école de formation professionnelle?
OUI 15 NON 14
UNIVERSITÉ Avez-vous un diplôme universitaire?
OUI 17 NON 16
ÉCOLE DE TROISIÈME CYCLE Avez-vous obtenu un diplôme?
OUI 19 NON 18 REFUS 99
Q.34 Êtes-vous actuellement marié(e) ... séparé(e) ... divorcé(e) ...veuf(veuve) ... célibataire ou autre chose?
1N"I]^(E) (DE FAIT) ....... . ................ 1SEPARE(^_) ................................ 2DIVORCE(E) .............................. 3V^UF(VEUVE) ............................ 4CELIBATAIRE ............................. 5NSP ...................................... 7REFUS/SR ................................. 9
0.35 Vous vivez depuis combien longtemps dans votre localité?
moins de 6 mois ............................. 16 à 11 mois ................................. 2un à deux ans ............................... 3ou plus de deux ans .......................... 4REFUS/SR ................................. 9
Q.36 Quelle est votre langue maternelle ... la première langue que vousavez appris à parler et que vous comprenez encore?
ANGLAIS ................................. 1FRANÇAIS ................................ 2TOUJOURS BILINGUE ....................... 3AUTRE .......... 4REFUS/SR .................................. 9
Q.37 Êtes vous actuellement employé(e), chômeur(se), invalide, retiré(e),- étudiant(e), (SI UNE FEMME) maîtresse de maison ou autre
chose?
EMPLOYÉ(E) ... est-ceà votre propre compte ....................... ilà temps plein ............................... 12à temps partiel .............................. 13CHÔMEUR(SE) ........................... 14 ALLERINVALIDE ................................ 15RETIRÉ(E) ................................ 16 ÀÉTUDLA.NT(E) ............................ 17MAÎTRESSE DE MAISON ............ . ...... 18 039NSP/REFUS/SR ............................ 99
0 .38 Quel est votre emploi actuel ... quel genre de travail faites-vous?
CODES: PROFESSIONNEL(LE) 11 CADRE/PROPRIÉTAIRE 12 VENTES 13 EMPLOYÉ(E) DE BUREAU 14 OUVRIER(ÈRE) SPÉCIALISÉ(E) 15 OUVRIER(ÈRE) NON SPÉCIALISÉ(E) 16 RETIRÉ(E)/INVALIDE 17 ÉTUDIANT(E) 19 MAÎTRESSE DE MAISON 20 AUTRE 21 NSP/REFUS/SR 99
0.39 Quel est le code postal de votre résidence?
0.40 Si vous pensez au revenu total de votre ménage en 1991 ... c'est-à-dire le revenu de toutes les sources avant les impôts, est-ce le revenu de votre ménage en 1991 était
A. supérieur à 20,000 $ OUI PASSEZ À B NON 11
B. supérieur à 30,000 $ OUI PASSEZ À C NON 12
C. supérieur à 40,000 $ OUI PASSEZ À D NON 13
D. supérieur à 50,000 $ OUI PASSEZ À E NON 14
E. supérieur à 60,000 $ OUI 16 NON 15 NSP/REFUS/SR 99
Je vous remercie beaucoup de votre temps. C'est tout ce que j'avais comme questions à po
Q.41 INDIQUEZ LE GENRE DU(DE LA) RÉPONDANT(E)
HOMME 2 FEMME 1
0.42 DURÉE DE I.:ENTREVUE
ASSUREZ-VOUS QUE TOUT EST COMPLET ... REMERCIEMENTS
0.43 LE(LA) CODEUR(CODEUSE) INSCRIT LE CODE LA FORCE POLICIÈRE
89
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DATE DUE
PRMEDMU.SA GAYLORD