APPORT DE L’ECHOCARDIOGRAPHIE DANS LE DIAGNOSTIC DE … · Je voudrais dire merci à (aux) : …...
Transcript of APPORT DE L’ECHOCARDIOGRAPHIE DANS LE DIAGNOSTIC DE … · Je voudrais dire merci à (aux) : …...
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALEMINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE
UNIVERSITE DE BAMAKOUNIVERSITE DE BAMAKORépublique du MaliRépublique du Mali
Un PeupleUn Peuple - - Un But Un But - - Une FoiUne Foi
Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odonto-StomatologieFaculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odonto-Stomatologie
(FMPOS)(FMPOS)
Année académiqueAnnée académique : 2005-2006 : 2005-2006 N°….. N°…..
THESE DE MEDECINE
Présentée et soutenue publiquement le _______________________ à la Présentée et soutenue publiquement le _______________________ à la Faculté deFaculté de
Médecine, de Pharmacie et d’Odonto-StomatologieMédecine, de Pharmacie et d’Odonto-Stomatologie
ParPar
Mlle BOUKARI BAKO BibataMlle BOUKARI BAKO BibataPour obtenir le grade de Pour obtenir le grade de Docteur en MédecineDocteur en Médecine
(DIPLOME D’ETAT)(DIPLOME D’ETAT)
JuryJury ::
PrésidentPrésident : :
MembreMembre : :
Directeur de ThèseDirecteur de Thèse ::
Codirecteur de ThèseCodirecteur de Thèse ::
Pr. Mamady KANEPr. Mamady KANE
Dr. Seydou DIAKITEDr. Seydou DIAKITE
Pr. Mahamane Khalil MAÏGAPr. Mahamane Khalil MAÏGA
Pr. Sahare FONGOROPr. Sahare FONGORO
APPORT DE L’ECHOCARDIOGRAPHIE DANS APPORT DE L’ECHOCARDIOGRAPHIE DANS LE DIAGNOSTIC DE LA PERICARDITE LE DIAGNOSTIC DE LA PERICARDITE
UREMIQUEUREMIQUE
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
Dédicaces :
Je remercie ALLAH le tout puissant de m’avoir permis de mener ce travail à son
terme
Je dédie ce travail à :
- A ma mère : Adama MOUSSA
Où que je sois, tu es et tu resteras toujours dans mes pensées. Tu as toujours su
me protéger, et me donner autant d’affection et d’amour.
Je te dois ma réussite, mon éducation, ma fierté.
Tu m’as aimé très profondément et tu as été toujours une mère idéale.
Trouves Ici maman, ma gratitude et tout le respect que je te dois.
Que dieu te protége et te garde auprès de nous.
- A mon père : Boukari BAKO
Tes conseils et encouragements incessants m’ont permis dans les moments
difficiles d’avancer. Mercie pour tout ce que tu fais pour moi.
- A ma tante : Halima MOUSSA
Les mots ne suffisent pas pour exprimer toute l’affection que j’éprouve pour
toi.
Brave et courageuse; ce travail est pour vous, tantie cherie. Il est le fruit de vos
peines et souffrances endurées depuis tant d’années. Soyez en ravie,
parce que votre courage, votre bonne foi de mère attentive et sensible à tout
les problèmes de vos enfants font de vous une mère exceptionnelle.
Mercie tantie. Que ALLAH le tout puissant te protége et te garde auprès de
nous.
- A mon beau père : Amadou BOMCANO
Vous m’avez enseigné le sens de l’honneur, de la dignité, de la probité morale
et le respect de soi.
Tes conseils m’ont beaucoup aidé et je crois avoir atteint en partie ton objectif.
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
- A mon oncle : Abdourahamane AMADOU
Ce travail n’est que l’aboutissement de vos peines et souffrance pour la
réussite de votre fille, que vous avez tant aimé et choyé.
- A mon oncle : Issaka MOUSSA
Vos conseils, votre soutien moral n’ont jamais manqué à mon égard ; recevez
ma plus grande reconnaissance.
- A mes frères et sœurs :
Mamane, Amina, Abdoul-azize, Abdoul-karim, Zeinabou, Ousseini, Hassana,
Aichatou, Hadiza, Ibrahim, Raina, Yacouba.
Vous n’avez pas manqué de m’entourer de la chaleur familiale nécessaire
durant ces longues années d’études.
Touvez ici tout mon attachement fratermel.
- A l’homme de ma vie : Mr oummani ROUAFIE
Les mots me marque pour t’exprimer tout ce que je ressens. Retiens seulement
que mon cœur t’est ouvert.
Ton soutient et ton affection m’ont apporté autant de courage, de persévérance
pour achever ce travail. Ce travail est le tien.
Que le seigneur, m’aide à réaliser ce que j’ai commencé avec toi.
Trouves à travers ce modeste travail, mes pensées les plus profondes.
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
Je voudrais dire merci à (aux) :
… Tout le peuple Malien pour l’accueil chaleureux et toute l’hospitalité dont
j’ai bénéficie tout au long de mon séjour sur cette terre africaine du Mali.
Puisse ce rêve d’intégration africaine se réaliser dans les plus brefs délais.
… Tout le corps professoral de la faculté de médecine, de pharmacie et
d’odonto-stomatologie pour leur amour de la transmission du savoir.
… Tous les étudiants nigériens au Mali pour votre solidarité et votre esprit
d’unité dont vous avez fait la preuve.
… Tout le personnel du service de néphrologie et d’hémodialise .
… Mes aînés :Dr Seydou, Dr Bassirou, Dr Bouba, Dr Aboubacar, Dr Amadou,
Dr Mamane, Dr Rachide, Dr Kader, Dr Manirou, Dr Diarra, Dr Tangara,
Dr Moussa, Dr Diadie pour leur soutien et leur conseil
… Mes cadets : Aichatou, Habiba, Oumou, Zeinabou, Hadiza pour leur soutien
et leur respect
… Mes camarades de promotion :Mr Houdou, Mr Abdoul-azize, Melle
Aichata, Mr Mourtala, Melle Rachida, Madame Ami, Madame Fanata pour leur
dire courage
… Tous mes collègues internes en néphrologie pour leur franche collaboration
et leur dire courage
… Mon Beau frère Issa souley
… Hawa TRAORE
Les mots me manquent pour te dire merci, car c’est à travers toi que j’ai connu le
sens du mot amitié. J’ai trouvé en toi une femme honnête, plein de bon sens.
… Mes voisins : Balkissa, Houdou, souleymane, Lalla, safia en temoignage des
bons moments passés ensemble.
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
Hommages aux Membres du jury :
A notre maître et président du Jury
Professeur Mamady KANE
Maître de conférence
Chef du service de radiologie et d’imagerie médicale de l’H.G.T
Cher Maître
C’est un grand honneur que vous nous faites en acceptant de présider ce jury.
Votre disponibilité votre abord facile nous ont profondément touché.
Veuillez accepter cher Maître l’expression de nos sincères remerciements.
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
A nôtre maître et juge
Docteur Seydou DIAKITE
Médecin lieutenant colonel des armées.
Assistant chef de clinique.
Médecin chef des dispensaires du Bataillon Parachutiste et de la garde
présidentielle.
Cher Maître
Vous avez accepté de siéger dans ce jury de thèse, malgré vos multiples
préoccupations.
Votre présence nous sera d’un grand apport.
En acceptant de siéger dans ce jury vous nous donnez l’occasion de vous
témoigner notre profonde reconnaissance.
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
A notre maître et directeur de thèse
Professeur Mahamane Khalil Maiga
Professeur agrégé de néphrologie et de médecine interne
Professeur titulaire à la FMPOS
Diplômé en santé publique
Diplômé en gestion des services de santé
Membre fondateur de la société malienne de néphrologie
Ancien ministre de la défense du Mali
Cher Maître
Vous nous avez fait un privilège et un grand honneur en nous confiant ce travail.
La qualité de votre enseignement, votre rigueur scientifique, l’amour du travail
bien fait font de vous un maître incontesté. Nous sommes très honorés d’être
parmi vos élèves.
Veillez accepter cher maître l’expression de notre sincère admiration et notre
profonde reconnaissance.
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
A notre maître et co-directeur de thèse
Professeur Sahare FONGORO
Maître de conférence en néphrologie
Chef de service de néphrologie et d’hémodialyse du CHU du point G
Chargé de cours de néphrologie à la FMPOS de Bamako
Cher Maître
Votre abord facile nous a permis de nous sentir à l’aise et de faire notre travail
dans les bonnes conditions.
Votre savoir scientifique, votre humilité et votre modestie nous ont profondément
marqué.
Vous êtes le pilier de cette thèse.
Cher Maître veuillez accepter nos sincères remerciements.
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
TABLE DES MATIERESRépublique du Mali ................................................................................................................... 1
Présentée et soutenue publiquement le _______________________ à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odonto-Stomatologie ............................................................. 1 Par .......................................................................................................................................... 1
Mlle BOUKARI BAKO Bibata ........................................................................................ 1 Pour obtenir le grade de Docteur en Médecine ............................................................................. 1 INTRODUCTION ......................................................................................................................... 2 OBJECTIFS .................................................................................................................................. 5 GENERALITES ............................................................................................................................ 7
A. INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE ........................................................................ 7 1. Définition et classification de l’insuffisance rénale chronique (IRC) [1, 2] ................... 7 2. Physiopathologie [1] ......................................................................................................... 7 3. Diagnostic [1, 2, 17, 18] ............................................................................................ 8
3-1. Affirmer le diagnostic d’insuffisance rénale ............................................................ 8 3-2. Affirmer le caractère chronique de l’insuffisance rénale ....................................... 12 3-3. Le diagnostic étiologique ........................................................................................ 13
b.PERICARDITE .................................................................................................................... 14 1. Rappels physiologique du péricarde. [20, 21] ................................................................ 14 2 Etiopathogénie [19] ......................................................................................................... 15 3. Péricardite urémique ....................................................................................................... 17 iv.La tamponnade [13, 14, 16, 24, 25, 26, 27] .................................................................... 19 v.La péricardite constrictive ................................................................................................ 20 ............................................................................................................................................ 20 vi.L’échocardiographie [16, 26, 27] .................................................................................... 20 vii.Radiographie ................................................................................................................. 22 viii.Electrocardiogramme .................................................................................................... 22
METHODOLOGIE ..................................................................................................................... 24 RESULTATS .............................................................................................................................. 29 COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS .................................................................................... 43 CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS ........................................................................... 51 REFERENCES BIBLOGRAPHIQUES ..................................................................................... 55 ANNEXES .................................................................................................................................. 61
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
LISTE DES ABREVIATIONS :
ATCD : antécédent
BW : bordet wassermann
CHU : centre hospitalier universitaire
DFG : débit de filtration glomérulaire
ECBU : examen cytobactériologique des urines
F.O : fond d’oeil
GE : goutte épaisse
HTA : hypertension artérielle
HVG : hypertrophie ventriculaire gauche
HAG : hypertrophie auriculaire gauche
HVD : hypertrophie ventriculaire droite
HVD : hypertrophie auriculaire droite
IR : insuffisance rénale
IRA : insuffisance rénale aigue
IRC : insuffisance rénale chronique
IRCT : insuffisance rénale chronique terminal
ICG : insuffisance cardiaque globale
Kg : kilogramme
OMI : oedème des membres inférieurs
RHJ : reflux hépato jugulaire
TJ : turgescence jugulaire
µmol/l : micromole par litre
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
1
INTRODUCTION
L’insuffisance rénale chronique (IRC) est définie par une diminution progressive
du débit de filtration glomérulaire, mais elle s’accompagne également d’une
altération des fonctions tubulaires et endocrines du rein qui est habituellement
plus tardive.
En pratique, elle se définit par une diminution de la créatinine en dessous de
90ml/min/1 ,73m2 [1].
En France, l’IRC terminale a une incidence annuelle évaluée à 120 par million
d’habitants. Cette incidence est en augmentation régulière d’environ 5% par an ;
sa prévalence en 2004 était évaluée à 45000, dont 30000 traités par dialyse et
15000 par transplantation rénale [2] .
Au Japon, l’incidence globale de l’IRC est passée de 180 à 225 par million
d’habitants de 1992 à 1996 [3].
L’IRC est un syndrome de plus en plus fréquemment rencontré en Afrique
tropicale [4] : Au Burkina Faso dans le service de médecine interne du centre
hospitalier national Yalgado-Ouédrago de Ouagadougou elle représente 2, 5%
des admissions et une incidence moyenne de 23 cas par an [5], en côte d’ivoire
dans le service de médecine interne du CHU de Treicheville elle représente 5,8%
[6] ; à Dakar en milieu hospitalier elle représente 7% [7], au Mali avec une
incidence de 8, 6% des hospitalisations du service de néphrologie et
d’hémodialyse de l’hôpital du point G [8] en 1999, ce taux est passé de 12,35%
en 2003 [9] à 14,76% en 2004 dans le même service [10].
La richesse sémiologique de l’IRC au stade terminal observée en Afrique ne se
voit plus en Occident, du fait des possibilités de prise en charge précoce des
malades dans un programme de dialyse transplantation.
Les manifestations cliniques sont polymorphes et restent dominées par les
complications cardiovasculaires qui sont l’hypertension artérielle (HTA),
l’insuffisance cardiaque globale (ICG) et la péricardite [11] . Les maladies
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
2
cardiovasculaires représentent la première cause de mortalité chez le patient en
IRC terminale [12].
La péricardite est une complication tardive de l’IRC souvent latente détectée par
l’échocardiographie, elle peut être révélée cliniquement par une douleur
thoracique et un frottement péricardique ou une complication telle que la
tamponnade. Elle nécessite la mise en route immédiate de la dialyse à défaut un
drainage chirurgical [11].
En France, la péricardite représente 5% chez l’ensemble des patients dialysés, si
on exclut les épanchements asymptomatiques [13, 14]. Au Burkina Faso elle
représente 31,6% [5] et 62,9% au Cameroun [15].
En Afrique, en général et en particulier au Mali, il arrive trop souvent que des
patients soient hospitalisés en urgence, au stade ultime de leur maladie, les
exposant ainsi aux risques de péricardite [16].
Cette étude vise à évaluer, par l’échocardiographie, les lésions péricardiques d’un
groupe d’insuffisants rénaux chroniques maliens.
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
3
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
4
OBJECTIFS
OBJECTIF GENERAL
Evaluer l’apport de l’échocardiographie dans le diagnostic de péricardite au
cours de l’IRC
OBJECTIF SPECIFIQUES
Déterminer la fréquence des péricardites chez l’IRC
Rechercher les manifestations cliniques de la péricardite
Evaluer la tolérance hémodynamique de la péricardite
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
5
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
6
GENERALITES
A. INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
1. Définition et classification de l’insuffisance rénale chronique (IRC) [1, 2]
L’insuffisance rénale chronique (IRC) est définie par une diminution permanente
du débit de filtration glomérulaire (DFG) en rapport avec la destruction
irréversible d’un nombre significatif de néphrons.
En pratique, elle se définit par une diminution de la clairance de la créatinine en
dessous de 90 ml/min. Le chiffre de la clairance de la créatinine permet de définir
cinq stades évolutifs de l’IRC :
- supérieure 6O ml /min l’IRC est débutante
- 30-60 ml/min l’IRC est modérée
- 15-30 ml/min l’IRC est sévère
- 10-15ml/min l’IRC est évoluée
- inférieure à 10 ml/min l’IRC est terminale
2. Physiopathologie [1]
Chaque rein normal contient en moyenne un million d’unités fonctionnelles
appelées néphrons.
La néphropathie causale entraîne une destruction progressive de ces néphrons .
Au cours de l’insuffisance rénale chronique, les néphrons non encore détruits
s’adaptent remarquablement au surcroît de travail qui leur est demandé en terme
d’excrétion de l’eau, des électrolytes et des déchets azotés. Il faut une destruction
de 70% du capital néphronique pour voir apparaître les premiers signes du
syndrome urémique. La survie devient impossible lorsque 95% des néphrons sont
détruits.
Les mécanismes d’adaptation sont :
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
7
- pour certaines substances, il n’y a aucune adaptation des mécanismes de
réabsorption / sécrétion tubulaires. Plus la filtration de ces substances diminue,
plus le taux sanguin de ces substances augmente: C’est le cas de l’urée, la
créatinine et l’acide urique;
- pour d’autres, il y a une adaptation limitée : c’est le cas des phosphates et
des urates. En réponse à l’hypocalcémie, la sécrétion accrue de la parathormone
diminue la réabsorption tubulaire des phosphates; ce qui augmente l’excrétion
urinaire des phosphates. la phosphorémie se maintient à des taux normaux.
Quand l’IR progresse, ce mécanisme est dépassé et la phosphorémie s’élève;
- enfin pour d’autres substances, l’adaptation est complète jusqu’au stade ultime:
c’est le cas du sodium, du potassium et du magnésium.
3. Diagnostic [1, 2, 17, 18]
La démarche diagnostique dans l’IRC comporte plusieurs étapes :
- affirmer le diagnostic (diagnostic positif)
- déterminer la cause (diagnostic étiologique)
- préciser le degré
3-1. Affirmer le diagnostic d’insuffisance rénale 3-1-1. Rappel
La créatininémie varie chez le sujet normal entre 55 et 100mmol/l, en fonction de
la masse musculaire; donc de l’âge, du sexe, de la taille et du poids.
Elle ne doit donc pas être utilisée pour affirmer l’existence d’une IRC.
Il est indispensable de déterminer la clairance de la créatinine. Elle peut être
calculée par la formule de Cockcroft et Gault:
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
8
HOMME = 1,23(140 – âge ) poids
Créatinine (µmol/l)
FEMME= 1,04 (140 –âge) poids
Créatinine (µmol/l)
Age en année et poids en kg
3-1-2. Les principaux symptômes urémique
Signes cliniques au stade précoce
L’IRC est pratiquement asymptomatique tant que le DFG reste supérieur à 30ml /
min.
Les symptômes n’apparaissent que lorsque l’IRC est sévère. Les signes sont très
minimes:
- urinaires: discrète polyurie et nycturie
- généraux: asthénie et dyspnée d’effort liées à l’anémie
- hypertension artérielle (HTA) sa découverte impose un dosage de la
créatininémie et le dépistage de marqueurs d’atteinte rénale:
. protéinurie (supérieure 0,3g/24h )
. hématurie ( hématies supérieure 5000/ml )
. leucocyturie (leucocytes supérieure 5000/ml)
. micro albuminurie chez le malade diabétique (supérieure 30mg/ml).
. anomalies morphologique à l’échographie rénale (asymétrie de taille,
contours bosselés, reins de petite taille ou gros reins polykystiques,
néphrocalcinose, calcul, hydronéphrose).
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
9
Signes cliniques au stade sévère (DFG inférieur à 30ml/min)
a. Signes cardiovasculaires
L’HTA : atteint 80% des patients atteints d’IRC sévère avec plusieurs facteurs
impliqués dans sa pathogénie: l’hyperhydratation extracellulaire est le principal
mécanisme. L’HTA de l’insuffisant rénal chronique est liée à la diminution de la
capacité des reins à excréter le sodium. Une hypersécrétion de la rénine est
souvent présente.
Les atteintes cardiaques sont une hypertrophie ventriculaire gauche secondaire à
l’HTA et à l’anémie ou une cardiopathie ischémique qui entre dans le cadre de
l’athérosclérose diffuse et accélérée de ces patients.
Les deux peuvent se compliquer d’insuffisance cardiaque. La péricardique
urémique est rare; il s’agit d’une complication sévère et fera l’objet de notre
travail.
L’athérosclérose se développe beaucoup plus rapidement dans la population
souffrant d’IRC que dans la population générale (athérosclérose accélérée). Elle
s’explique par une fréquence plus élevée des facteurs de risque cardiovasculaire
classique (HTA, dyslipidémie, tabac, diabète, sédentarité) mais aussi par des
facteurs de risque spécifique à l’IRC : l’hyperphosphorémie à l’origine de
calcifications vasculaires, les toxines urémiques, l’hyperhomocystéine.
Les maladies cardiovasculaires constituent la principale cause de mortalité des
patients insuffisants rénaux.
b. Signes digestifs
Les gastrites et les duodénites sont fréquentes. Les troubles digestifs favorisent la
dénutrition qui est fréquente chez les patients au stade d’IRC terminale.
La dénutrition est un facteur de mortalité importante.
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
10
c. Signes neurologiques
La polynévrite urémique est une atteinte nerveuse sensitivomotrice débutant aux
extrémités et prédominant aux membres inférieurs. Elle est le plus souvent
latente, seulement décelée par une diminution de la vitesse de conduction
nerveuse aux membres inférieurs.
Elle se manifeste par les brûlures plantaires et un syndrome de jambe sans repos.
d. Signes osseux
Les manifestations osseuses s’expliquent par l’hypocalcémie en rapport avec la
diminution de la formation de calcitriol et l’hyperphosphorémie, conséquence de
la diminution de l’excrétion rénale du phosphore.
Ces deux anomalies favorisent l’hyperparathyroidisme secondaire.
Les lésions osseuses de l’IRC sont responsables d’ostéodystrophie rénale. Elles
associent une ostéite fibreuse en rapport avec l’hyperparathyroidisme et une
ostéomalacie secondaire au déficit en calcitriol.
Les manifestations sont variables:
- cliniquement on a des douleurs osseuses, des fractures pathologiques.
- sur le plan biologique la parathormone est souvent élevée, le calcitriol est bas.
- radiologiquement on a les stries de looser milkman secondaire à la
déminéralisation.
e. Signes hématologiques
L’anémie est chronique, de type normochrome, normocytaire et arégérative. Son
facteur principal est la carence en érythropoiétine qui survient lorsque le DFG est
inférieur à 30ml /min.
Un autre facteur d’anémie est la carence martiale due à des saignements digestifs
occultes. La tendance hémorragique se manifeste par des saignements; elle est
due au dysfonctionnement plaquettaire et à l’anémie. Elle se manifeste par :
l’épistaxis, la gingivorragie, l’hématémèse et le méléna.
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
11
f. Troubles hydro électrolytiques
L’acidose métabolique, liée à la rétention d’ions H, entraîne une baisse des
bicarbonates plasmatiques avec faible augmentation du trou anionique. Le pH
sanguin est conservé jusqu'à un stade avancé d’IRC.
L’hyperkaliémie est rare avant le stade d’IRCT (IRC terminale)
L’hyperuricémie: elle peut être à l’origine de crise de goutte.
g. Autres troubles
Les modifications des hormones sexuelles entraînent chez la femme une
irrégularité menstruelle ou une aménorrhée et chez l’homme une diminution de la
libido.
Le prurit est fréquent au stade d’IRCT.
Les modifications du profil lipidique sont une baisse du HDL- cholestérol et une
élévation des triglycérides.
3-2. Affirmer le caractère chronique de l’insuffisance rénale
Le caractère chronique de l’insuffisance rénale est facile à établir lorsqu’ils
existent:
- des antécédents de maladie connue et suivie avec des valeurs déjà augmentées
de la créatininemie ou diminuées de la clairance
- des reins atrophiques sur l’abdomen sans préparation (taille inférieure 13 cm) ou
à l’échographie (taille inférieure 10 cm).
- d’autre éléments plaident plus tôt en faveur d’une IRC mais leur présence
n’exclut pas une IRA: l’existence d’une anémie normochrome normocytaire
arégénérative, d’une hypocalcémie, signes d’HTA chronique au FO, symptômes
urémiques depuis plusieurs mois: asthénie, nycturie, crampes.
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
12
3-3. Le diagnostic étiologique
Le diagnostic étiologique d’une IRC repose sur les éléments anamnestiques et
d’examen physique, les données biologiques (protéinurie avec électrophorèse,
cytobactériologie des urines, bilan immunologique) et les données radiologiques
(échographie rénale, uroscanner).
Une maladie rénale commence toujours par l’atteinte d’un des 4 secteurs du
parenchyme rénal: glomérules, tubes, interstitium et vaisseaux.
A un stade avancé, les lésions affectent tous les secteurs du parenchyme et
souvent, la localisation initiale de l’agression ne peut plus être déterminée.
- En faveur d’une néphropathie glomérulaire: la protéinurie supérieure à 1g/24h
ou un syndrome néphrotique, l’hématurie microscopique, l’HTA sévère, des
petits reins harmonieux sont évocateurs.
Parmi les causes on a le lupus érythémateux, diabète, amylose.
- En faveur d’une néphropathie tubulo-interstitielle: la protéinurie est inférieure à
1g/24h, il existe une leucocyturie, une HTA modérée, une acidose métabolique
hyperchlorémique, des reins de contours irréguliers.
Les principales causes sont : les infections urinaires, les toxiques, les troubles
métaboliques.
- En faveur d’une néphropathie vasculaire: l’HTA est sévère et ancienne, il existe
une hématurie microscopique, des reins bosselés ou asymétriques.
Parmi les causes : néphro-angiosclérose, athéromes des artères rénales, maladie
des emboles de cholestérol, sténose de l’artère rénale.
- La néphropathie diabétique est caractérisée par une protéinurie supérieure
500mg ou une albuminurie supérieure 300mg associée à des oedèmes, une HTA,
une rétinopathie diabétique au fond d’œil
- les causes héréditaires: La polykystose rénale reste la plus fréquente; le
diagnostic est retenu lorsqu’il y a au moins cinq kystes dans chaque rein.
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
13
b. PERICARDITE
Le terme péricardite regroupe l’ensemble des affections inflammatoires de
l’enveloppe séreuse du cœur que constitue le péricarde. Cette enveloppe est
constituée de deux feuillets : un pariétal et un viscéral.
L’expression clinique de ces atteintes est très variable. On identifie ainsi des
formes aiguës sans épanchement intra péricardique (péricardite sèche), des
formes aiguës avec épanchement (péricardite liquidienne), des formes
multirécidivantes (péricardites récurrentes) et des formes chroniques fibrosantes
ou calcifiantes avec gêne au remplissage ventriculaire (péricardite chronique
constrictive) [19].
1. Rappels physiologique du péricarde. [20, 21]
Le péricarde à l’état normal est une cavité virtuelle, ne contenant normalement
que 20 à 30 ml de liquide, dont le rôle est de faciliter le glissement entre le
péricarde viscéral (séreux) et le péricarde pariétal (fibreux).
La pression intra péricardique est voisine de la pression pleurale.
Le péricarde maintient le cœur dans une position anatomique fixe. Il diminue les
frictions entre le cœur et les structures voisines et probablement retarde
l’extension des infections pleuro- pulmonaires vers le cœur.
Les feuillets du péricarde limitent la brusque dilatation auriculo – ventriculaire,
lors de l’effort et de l’hypervolémie.
Il facilite le remplissage auriculaire, du fait de la création d’une pression intra-
péricardique négative lors de l’éjection.
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
14
2 Etiopathogénie [19]
a. Pathogénie des différentes formes cliniques:
La péricardite aiguë est une inflammation aiguë des deux feuillets (pariétal et
viscéral) de la séreuse péricardique. Cette réaction inflammatoire est médiée par
les cytokines (comme les interleukines ou le tumoral necrosis factor). L’atteinte
peut rester limitée aux deux feuillets dont la surface devient congestive, rugueuse,
souvent recouverte de fausses membranes. Les mouvements respectifs de ces
deux feuillets imprimés par les battements cardiaques produisent alors un bruit
particulier : le frottement péricardique. Un tel cas correspond à une péricardite
sèche.
Dans certains cas, en plus de l’atteinte propre des feuillets, l’inflammation peut
donner lieu à la constitution d’un épanchement exsudatif intra péricardique. On
parle alors de péricardite liquidienne. Lorsque l’épanchement est volumineux ou
lorsqu’il se constitue rapidement, une compression des cavités cardiaques peut
survenir et compromettre l’hémodynamique cardio-circulatoire. Cette
compression intéresse surtout les cavités droites dont les pressions intra cavitaires
sont plus basses que celles des cavités gauches. Le tableau hémodynamique
résultant d’un épanchement compressif est désigné sous le terme de tamponnade.
Spontanément ou sous traitement, la péricardite évolue en général favorablement
dans un premier temps. Dans un certain nombre de cas cependant, des récidives
peuvent survenir à distance de l’épisode inaugural. Il s’agit des péricardites
récurrentes pour lesquelles un mécanisme auto-immun est incriminé.
Ces péricardites récurrentes peuvent avoir une étiologie précise (par exemple
survenir dans le cadre d’une maladie générale comme le lupus) ou être
idiopathiques.
Dans certains cas l’évolution d’une péricardite peut se faire vers la chronicité
avec constitution d’une fibrose péricardique. Ce type d’évolution se fait souvent
sur plusieurs années et aboutit à la constitution de feuillets fibreux, parfois
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
15
adhérents entre eux voire calcifiés. Ces feuillets constituent à terme une gangue
inextensible qui gêne le remplissage ventriculaire. Il en résulte un tableau
d’adiastolie avec une congestion en amont des cavités cardiaques principalement
les cavités droites. Ceci constitue le tableau de péricardite chronique constrictive
(PCC) .
b. Agents étiologiques et mécanismes pathogènes
Des agents nocifs de nature très diverse peuvent, lorsqu’ils affectent le péricarde
être à l’origine d’une réaction inflammatoire de cette séreuse. Cette agression du
péricarde peut résulter d’agents infectieux (virus, bactéries, parasites, levures) qui
peuvent irriter le péricarde soit directement, soit par le biais de la réaction
immunitaire qu’ils déclenchent (par exemple le rhumatisme articulaire aigu ). Un
tel mécanisme immunitaire explique également la pathogénie des péricardites
dites d’hypersensibilité ou auto-immunes (survenant au cours d’un certain
nombre de collagénoses ou de réaction d’hypersensibilité à des médicaments). On
rapproche d’un tel mécanisme les péricardites survenant tardivement après un
infarctus du myocarde (syndrome Dressler) ou après une chirurgie cardiaque.
L’agent d’irritation peut aussi être représenté par des cellules néoplasiques
provenant de métastases après dissémination hématogène, d’un envahissement
par contiguïté à partir d’un néoplasme thoracique, ou enfin d’une tumeur
péricardique primitive. L’agent peut aussi être mécanique (en cas de
traumatisme), physique (radiothérapie) ou chimique (enzymes pancréatiques en
cas de pancréatite, cristaux de cholestérol en cas de péricardite cholestérolique).
En cas de péricardite urémique, la pathogénie pourrait être plurifactorielle, liée à
un effet toxique des produits du métabolisme azoté, une inflammation
hydrosodée, des désordres de coagulation ou une infection intercurrente.
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
16
3. Péricardite urémique
C’est une complication classique de l’IRC dont elle marquait le stade terminal.
On en distingue deux types selon les circonstances et la chronologie d’apparition.
a. La forme classique « précoce »
Cette péricardite survient à la phase terminale de l’insuffisance rénale ou au début
du traitement de suppléance. Dans son expression clinique, radiologique et
échographique, elle ne diffère pas de la péricardite sérofibrineuse classique. Elle
est souvent associée à une polysérite avec épanchement pleural, voire péritonéal.
Son origine est attribuée à l’accumulation de toxines urémiques car elle est liée
directement à la gravité de l’IR que reflète l’importance de l’urémie. L’institution
d’un traitement de suppléance efficace de l’IR permet habituellement la guérison
rapide de l’épanchement et de l’inflammation péricardite. Cette variété de
péricardite est prévenue par l’institution suffisamment précoce de l’épuration
extra rénale, en pratique avant que l’urée ne dépasse 40 mmol/l.
b. La forme tardive
Ce sont les péricardites qui surviennent chez les patients en cours de traitement
par hémodialyse et plus rarement par dialyse péritonéale. Elle diffère de la forme
classique en ce qu’elle n’est pas directement liée à la gravité du syndrome
urémique, du moins telle que l’on peut l’évaluer par les mesures de l’urée ou de
la créatinine sanguine. Les facteurs étiopathogéniques les plus fréquents sont : la
dialyse inadéquate avec rétention de métabolite toxique de poids moléculaire
intermédiaire, l’hyperparathyroïdie, une surcharge hydrosodée, l’utilisation
d’anticoagulants et les infections virales. Les symptômes cliniques les plus
fréquents sont un frottement péricardique, la fièvre, les douleurs thoraciques, une
hépatomégalie et des troubles du rythme. Une pression veineuse élevée et une
hyperleucocytose sont retrouvées dans la majorité des cas. L’inadéquation du
remplissage ventriculaire au cours de la diastole explique que ces patients
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
17
manifestent très souvent une intolérance à l’ultrafiltration perdialytique et une
hypotension artérielle au cours des séances d’hémodialyse. Le diagnostic repose
sur l’échocardiographie ultrasonique qui permet de détecter les formes
asymptomatiques, de quantifier le volume de l’épanchement et d’en suivre
l’évolution. Le traitement de ces formes de péricardite est basé sur
l’intensification de l’épuration extra rénale avec réduction voire suppression de
l’héparinisation. L’utilisation de corticoïde ou d’anti-inflammatoire non
stéroïdiens peut être envisagée en cas de fièvre et de syndrome inflammatoire
prononcé. Deux complications doivent être redoutées: la tamponnade
péricardique et à plus longue échéance, la péricardite constrictive.
c. Expression clinique [22]
Douleur
Elle est souvent violente de siège précordial, parfois basi-thoracique. Elle irradie
dans le dos parfois dans la région gauche sus-claviculaire en bretelle (douleur
phrénique). Elle est majorée par l’inspiration, soulagée par la position debout et
penchée en avant. L’administration des dérivés nitrés n’atténue pas la douleur à
l’inverse de l’angine de poitrine.
Frottement péricardique
Bruit superficiel, souvent méso cardiaque, rythmé sur les bruits du cœur, méso
systolique ou méso diastolique ou systolo-diatolique, n’ayant pas d’irradiation
préférentielle comme un souffle, persistant en apnée, mais fait essentiel, variable
d’un examen à l’autre. Ce frottement suffit à affirmer la péricardite. Il peut durer
de quelques heures à quelques jours, mais il est très inconstant.
Dyspnée
Le plus souvent de type oppression à l’effort, avec blocage en inspiration forcée,
rarement de type dyspnée permanente, exceptionnellement si intense qu’elle
oblige le malade à se maintenir le thorax penché en avant (prière mahométane)
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
18
- Signes de souffrance médiastinale (toux, dysphonie, dysphagie, hoquet) sont
beaucoup plus rares.
iv. La tamponnade [13, 14, 16, 24, 25, 26, 27]
Elle réalise un tableau d’insuffisance ventriculaire droite aiguë, avec hypotension
voire collapsus. C’est l’augmentation de la pression intra péricardique qui
sous-tend le risque d’adiastolie, essentiellement dépendant de la rapidité de
constitution de l’épanchement, plus que de son importance, et de la compliance
du péricarde, réduit en cas de cloisonnement. Pré tamponnade et tamponnade
compliquent le plus souvent une péricardite authentifiée ; mais elles peuvent être
systématiquement évoquées devant:
▪ des signes d’insuffisance ventriculaire droite aiguë, avec hépatomégalie
douloureuse, distension jugulaire, augmentation de la pression veineuse centrale.
La cytolyse et la cholestase secondaires au bas débit et à la congestion hépatiques
sont parfois très importantes.
▪ l’aggravation de la polypnée, avec blocpnée, cyanose, incompatibles avec
le décubitus dorsal, réactionnel à l’hypovolémie et à l’hypoxie.
▪ l’hypotension inexpliquée, chez un hypertendu habituel, ou absolu,
per-dialytique ou permanente.
▪ les troubles neurologiques en rapport avec le bas débit à type de
confusion mentale, de désorientation temporo-spatiale et de somnolence.
▪ le pouls paradoxal, avec diminution inspiratoire anormalement prononcée
de l’amplitude du pouls, et de la PAD supérieur à 10 mmHg.
Devant un tableau d’ICD associée à la péricardite il n’est pas toujours facile de
faire la part de la tamponnade en tant que telle, de la surcharge hydrosodée
primitive. L’échocardiographie, systématique en urgences apporte une aide
diagnostique considérable.
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
19
v. La péricardite constrictive
Elle s’installe à long terme. Cette évolution vers la constriction est rare chez
l’urémique. Elle est due à la symphyse des feuillets du péricarde ou celui-ci est
transformé en un sac inextensible gênant le remplissage du cœur.
Elle survient en général dans les mois qui suivent un épisode de péricardite aigue
par organisation de l’épanchement fibrineux et hémorragique.
vi. L’échocardiographie [16, 26, 27]
Elle est la clé de voûte de l’évaluation de l’épanchement péricardique et de
l’appréciation de son retentissement hémodynamique. Le bilan ultrasonique
repose sur l’utilisation combinée de l’Echo 2D, du mode M et de l’écho doppler.
L’écho 2D constitue en pratique la méthode de référence pour la détection, la
localisation et l’appréciation semi quantitative du volume de l’épanchement
péricardique. La démonstration d’un espace vide d’écho entre les 2 feuillets
péricardiques permet d’affirmer son existence.
L’estimation du volume de l’épanchement ne peut être que semi quantitative sur
l’écartement des feuillets péricardiques et la diffusion de l’espace libre d’écho,
minime (inférieur à 100), modéré (100 à 500 ml), alors limité au mur postérieur
du VG; abondant (supérieur :500 ml), alors circonférentiel.
Le diagnostic de tamponnade repose sur l’appréciation des conséquences
hémodynamiques de l’épanchement péricardique; elle fait appel à l’étude couplée
écho 2D–doppler.
-L’Echo 2D met en évidence le collapsus des cavités, principalement
dépendant de l’interaction entre pression péricardique et pression auriculaire et
ventriculaire droite.
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
20
Le collapsus télé-diastolique de la paroi libre de l’oreillette droite est le signe le
plus précoce, extrêmement sensible. Mais il est peu spécifique et sa valeur
prédictive positive est à peine supérieure à 50%.
Le collapsus proto et méso-diastolique du mur antérieur du ventricule droit
apparaît plus tardivement, alors que le débit cardiaque est déjà abaissé, mais
avant la chute de la pression artérielle systémique. Le collapsus de l’oreillette
gauche est plus rare.
La dilatation de la veine cave inférieure et la perte de sa cinétique inspiratoire
(immuabilité ou faible réduction du diamètre, inférieure à 50%) est un signe
sensible mais non spécifique. Son absence (sauf hypovolémie vraie sévère
associée) va contre le diagnostic de tamponnade.
-LE doppler pulsé permet d’enregistrer les variations des flux
transvalvulaires; amplifiées en cas de tamponnade avec, en inspiration,
augmentation du flux tricuspidien (de l’ordre de 85%) et du flux pulmonaire (de
l’ordre de 40%), diminution du flux mitral (en moyenne de 40%).
Au niveau de la veine cave supérieure et des veines sus hépatiques,
l’enregistrement des flux doppler, quand il est possible, met en évidence la
diminution ou l’inversion des flux diastoliques expiratoires, tandis que les flux
systoliques augmentent faiblement lors de l’inspiration.
Le suivi évolutif de l’épanchement et de son retentissement hémodynamique par
étude ultrasonique pluri hebdomadaire, voire quotidienne, la confrontation avec
la clinique doit permettre de guider les indications du drainage péricardique sans
attendre la survenue du tableau clinique d’adiastolie aiguë, à risque vital.
L’examen ultrasonique recherche également de façon systématique, une atteinte
myocardique ou valvulaire primitive, susceptible de rendre compte partiellement
ou totalement, des signes d’insuffisance cardiaque.
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
21
vii. Radiographie
Elle montre :
- une déformation de la silhouette du cœur avec une forme triangulaire (théirère
ou carafe).
- une augmentation globale de l’ombre du cœur avec pédicule vasculaire qui
apparaît raccourci.
- effacement des angles de raccordement cardio –phréniques
- la silhouette cardiaque ne sera pas modifiée si la quantité de liquide est
inférieure à 250ml chez l’adulte et 125ml chez l’enfant.
- souvent un épanchement pleural, peu abondant, uni ou bilatéral peut s’associer.
viii. Electrocardiogramme
Il existe :
un micro -voltage à cause du rôle d’écran que joue l’épanchement . Ce bas
voltage du complexe QRS est appréciable dans les dérivations standards .
La tachycardie est presque toujours présente .
Une alternance électrique ( du fait des mouvements de torsion du cœur dans
l’épanchement) .
Les troubles de la répolarisation diffus qui évoluent selon 4 stades décrits par
Holzman :
▪ stade I : sus décalage du segment ST avec une onde T normale ou aplatie .
▪ stade II : le segment ST et l’onde T deviennent progressivement isoélectrique
▪ stade III : le segment ST est isoélectrique il y a un sous décalage de l’onde T .
▪ stade IV : retour à la normale de l’onde T.
▪ d’autres troubles peuvent être observés comme des extra-systoles, flutter ou
fibrillation auriculaire.
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
22
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
23
METHODOLOGIE
I/ CADRE D’ETUDE
Notre étude à été réalisée dans le service de néphrologie et d’unité d’hémodialyse
du CHU du point G qui compte 26 lits d’hospitalisation et huit postes
d’hémodialyse.
II / MATERIEL ET METHODES
1 . TYPE D’ETUDE ET PERIODE D’ETUDE
C’est une étude rétro et prospective couvrant la période de janvier 2004 à juillet
2005
2 .CRITERES D’INCLUSION ET DE NON INCLUSION
2-1. Critères d’inclusion
Etait inclus dans l’étude, tout patient hospitalisé pendant la période d’étude
présentant une IRC, et ayant réalisé une échographie cardiaque.
2-2. critères de non inclusion
Etait exclu de l’étude tout patient en IRC n’ayant pas réalisé une échographie
cardiaque et les patients non hospitalisés durant la période d’étude.
3 . MATERIELS
Les matériels utilisés étaient:
- les dossiers des malades du service de néphrologie;
- une fiche d’enquête individuelle sur la quelle sont enregistrées les données
sociodémographiques (age, sexe, profession); les motifs d’hospitalisation; les
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
24
ATCD personnels et collatéraux du malade; les symptômes en rapport avec IRC
et les complications cardiovasculaires; des examens complémentaires.
4. Critères de diagnostic positif de l’IRC:
L’insuffisance rénale chronique est définie par une diminution de la clairance de
la créatinine en dessous de 90 ml/min ainsi que par une longue histoire clinique,
son irréversibilité, et l’association de signes tels que l’anémie, le givre d’urée, les
nausées ou les vomissements.
5. Le diagnostic de la péricardite reposait sur la clinique et
l’échocardiographie :
Cliniquement: on a la douleur thoracique, le frottement péricardique, la dyspnée,
la toux.
L’examen échographique a utilisé un appareil possédant les options T.M.,
bidimensionnels, doppler continu, le doppler pulsé et couleur. Cet examen a
recherché les atteintes péricardiques:
▪ un épanchement péricardique
▪ un décollement péricardique
▪ épaississement péricardique
▪ calcification péricardique
Il a également recherché les atteintes valvulaires, mesuré la taille des cavités
cardiaques, l’épaisseur de la paroi postérieure, du septum inter ventriculaire
(S.I.V) cardiaque, et évalué la contractilité du ventricule gauche et la fonction
diastolique de ce ventricule.
le diagnostic de la péricardite liquidienne a reposé sur l’épanchement
péricardique et ou sur le décollement péricardique.
- le diagnostic de la péricardite sèche a reposé sur l’épaississement et ou sur la
calcification péricardique.
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
25
6. EXAMENS COMPLEMENTAIRES
- Le dosage de la créatininémie et le calcul de la clairance de la créatinine par la
formule de Cockcroft et gault nous a permis la classification de l’IRC en 5 stades
▪ IR débutante (supérieure à 60ml/min)
▪ IR modérée (30-60ml/min)
▪ IR sévère (15-30 ml/min)
▪ IR évoluée (10 –15 ml/min)
▪ IR terminale (inférieure à 10ml/min)
- La NFS: à la recherche d’une anémie, était considéré anémié tout patient ayant
un taux d’hémoglobine inférieur ou égal 10g /dl
- Ionogramme sanguin à la recherche des troubles hydro électrolytiques
(hyponatremie, hypernatremie, hyperkaliémie)
- La calcémie, la phosphorèmie pour rechercher d’éventuels troubles
phosphocalciques.
- La glycémie à la recherche d’un diabète
- ECBU à la recherche d’une infection urinaire
- Bilan infectieux (BW, sérologie, Widal, VIH, ASLO, Ag Hbs)
- Echographie cardiaque: méthode d’exploration précieuse et non invasive
permettant la vérification de la virtualité du sac péricardique. Elle a été réaliser
dans le service de cardiologie A par des médecins spécialistes en
échocardiographie
- Echographie rénale pour apprécier la taille, la différenciation cortico-médullaire
et la liberté de voies excrétrices.
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
26
7 . Outils statistiques
Les données ont été analysées sur logiciel EPI-INFO version 6.04 ; nous avons
utilisé le test Khi2 pour comparer nos résultats qui étaient significatifs pour une
probabilité P inférieure à 0,05.
La saisie des données et les différents programmes de contrôle ont été réalisés à
l’aide du logiciel word.
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
27
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
28
RESULTATS
Tableau I : Répartition des malades en fonction du sexe
SEXE EFFECTIF POURCENTAGE
MASCULIN 56 55 ,4%
FEMININ 45 44 ,6%
TOTAL 101 100%
Sex ratio 1,24
L’échantillon comprenait 56 hommes (55, 4%) et 45 femmes (44, 6%) .
Tableau II : Répartition des malades selon les tranches d’âges
TRANCHE D AGE EFFECTIF POURCENTAGE10-19 9 8,9%20-29 15 14,9%30-39 21 20 ,8%40-49 29 28,7%50-59 15 14 ,9%60-69 8 7,9%70-79 4 4,0%80-89 0 0%TOTAL 101 100%
Vingt-neuf (28,7%) des patients étaient âgés de 40-49 ans .L’âge moyen était 43
ans (12-71)
Tableau III: Répartition des malades selon la profession
PROFESSION EFFECTIF POURCENTAGEMénagère 35 34,7%
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
29
Paysan 19 18,8%Fonctionnaire 19 18,8%Commerçant 11 10,9%Ouvriers 9 8,9%Elève ou étudiant 7 6,9%Diplômé sans emploi 1 1,0Total 101 100%
Les ménagères représentaient 34,7%
Tableau IV : Répartition des malades selon l’ethnie
ETHNIE EFFECTIF POURCENTAGEBambara 31 30,7%Peulh 22 21,8%Sarakolé 16 15,8%Autre 9 8,9%Malinké 7 6,9%Sonrhai 6 5,9%Senoufo 6 5,9%Dogon 2 2,0%Miniaka 2 2,0%Total 101 100%
Les bambaras prédominaient avec 30,7%
Tableau V : Répartition des malades selon les antécédents médicaux
Antecedent Effectif PourcentageHTA 61 60,39%Œdème 32 31,68%Néant 28 27,72%Signe d’appel urinaire 27 26,73%Bilharziose 23 22,77%Angine 18 17,82%Diabète II 4 3,96%Diabète I 1 0,99%
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
30
Soixante-un (60,39%) des malades étaient hypertendus connus
NB: un malade pouvait présenter un ou plusieurs antécédents.
Tableau VI: données épidémiologiques en résumé
Données épidémiologiquesPatients avec
péricardite
Patients sans
péricarditeEffectif 30 71Sexe féminin 16 29Sexe masculin 14 42
Age moyen 36 ans 44 ans
Tableau VII : Répartition des malades selon les motifs d’hospitalisation
Motifs Effectif PourcentageHypercréatininémie 101 100%HTA 43 42,57%Syndrome oedémateux 11 10,89%Dyspnée 5 4,95%oligo anurie 2 1,98%Douleur thoracique 2 1,98%PU 1 0,99%
A l’entrée tous les malades avaient une hypercréatininemie
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
31
Tableau VIII : Répartition des malades selon les principaux symptômes
urémiques
Symptomes Uremiques Effectif PourcentageVomissement 79 78,21%Asthénie 52 51,48%Trouble du sommeil 26 25,74%Anorexie 25 24,75%
Trouble de la concentration 23 22,77%
Syndrome hémorragique 15 14,85%Nausée 15 14,85%Prurit 12 11,88%Crampes 9 8,91%Trouble de la sexualité 5 4,95%Pollakiurie 2 2%Ils étaient dominés par les vomissements avec une fréquence de 78,21%
NB : un malade pouvait avoir un ou plusieurs symptômes urémiques
Tableau IX : Répartition des malades selon les signes cardio-vasculaires
Signes cardio-vasculaires Effectif PourcentageDyspnée 64 63,36%Douleur thoracique 62 61,38%OMI 40 39,6%Tachycardie 26 25,7%Hépatomégalie 22 21,8%Souffle systolique 20 19,8%Hoquet 17 16,83%RHJ 16 15,8%TJ 15 14,9%Frottement péricardique 12 11,9%Ascite 11 10,9%Pleurésie 10 9,9%Assourdissement 9 8,9%
Ils étaient dominés par la dyspnée avec une fréquence de 63,36%
Tableau X : Répartition des malades selon la clairance de la créatininemie en
ml /minTHESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
32
Clairance Effectif Pourcentage30 –60 2 2,0%15 – 30 2 2,0%10- 15 11 10,9%< 10 86 85,1%TOTAL 101 100%Quatre-vingt six (85,1%) des patients avaient une clairance inférieure à
10 ml /min
Tableau XI : Répartition des malades selon la calcémie (n=91)
Calcémie Effectif PourcentageNormale 17 18,68%Elevée 2 2,19%Basse 72 79,12%Total 91 100%
Soixante-douze (79,12%) des patients avaient une hypocalcémie
Tableau XII : Répartition des malades selon la phosphorémie (n=80)
Phosphorémie Effectif PourcentageNormale 27 33,75%Elevée 52 65%Basse 1 1,25%Total 80 100%
Cinquante-deux (65%) patients avaient une hyperphosphorémie
Tableau XIII : Répartition des malades selon la natrémie (n=57)
Natrémie Effectif PourcentageElevée 3 5,26%Normale 25 43,85%Abaissée 29 50,87%Total 57 100%
Vingt-neuf (50,87%) malades avaient une hyponatrémie
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
33
Tableau XIV: Répartition des malades selon la kaliémie (n=41)
Kaliémie Effectif PourcentageElevée 10 24,39%Normale 27 65,85%Abaissée 4 9,75%Total 41 100%
Vingt-sept (65,85%) malades avaient une kaliémie normale
Tableau XV : Répartition des malades selon le bilan infectieux
Bilan Positif Négatif TotalWidal 18(30%) 42(70%) 60(100%)BW 5(9%) 51(91%) 56(100%)VIH 4(21%) 15(79%) 19(100%)AG HBS 5(12%) 37(88%) 42(100%)ASLO 2(6%) 32(94%) 34(100%)GE 18(62%) 11(38%) 29(100%)ECBU 39(53,42%) 34(46,58%) 73(100%)
Dix-huit (62%) des malades avaient une GE positive
Tableau XVI: Répartition des malades selon la taille des reins
Dimensions Type de reins
Rein droit Rein gaucheEffectif Pourcentage Effectif Pourcentage
Normal 5 5,0% 11 10,9%
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
34
Diminué 95 94,1% 89 88 ,1%Non précisée 1 1% 1 1 %Total 101 100% 101 100%
Quatre-vingt-cinq (94,1%) des malades avaient le rein droit diminué de taille
contre 88,1% pour le rein gauche
Tableau XVII : Répartition des malades selon la différenciation corti médullaire
Différenciation Cortico Med Effectif PourcentageBonne 9 8,9%Mauvaise 87 86,1%NP 5 5,0%Total 101 100%
Quatre-vingt-sept (86,1%) des malades avaient une mauvaise différenciation
cortico- médullaire
Tableau XVIII : Répartition des malades selon les différentes types de
péricardite à l’échocardiographie.
Péricarde Effectif PourcentageLibre 71 70,3%Péricardite liquidienne 20 19,8%Péricardite sèche 10 9,9%Total 101 100%
Trente (29,70%) des malades avaient une péricardite
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
35
Tableau XIX: Répartition de la fréquence des différents types de péricardite à
l’échocardiographie en fonction de l’âge
Age
Type de péricardite à l’échocardiographiePéricarde
libre
Péricardite
liquidienne
Péricardite
sècheTotal
10 –19 4 5 0 920 –29 8 5 2 1530 –39 18 2 1 2140 –49 18 5 6 2950 –59 11 3 1 1560 –69 8 0 0 870 –79 4 0 0 4Total 71 20 10 101
P=0,048083 Khi=21,16 ddl=12
La péricardite était plus fréquente dans la tranche d’âge 10 –19 suivie par la
tranche d’âge 20 –29
Tableau XX: Répartition des différents types de péricardite à
l’échocardiographie en fonction du sexe
Sexe
Type de péricardite à l’échocardiographiePéricarde
libre
Péricardite
liquidienne
Péricardite
sècheTotal
Masculin 42 7 7 56Féminin 29 13 3 45Total 71 20 10 101
P= 0,098407, Khi= 4,64, ddl=2
La péricardite est plus fréquente chez les femmes que chez les hommes.
Tableau XXI: Répartition des différentes types de péricardite à
l’échocardiographie en fonction des ATCD médicaux
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
36
ATCD médicaux
Type de péricardite à l’échocardiographiePéricar
de libre
Péricardite
liquidienne
Péricardite
sècheTotal P
HTA 46 10 5 61 0,00001Syndrome oedémateux 18 11 3 32 0,00036Bilharziose 14 7 2 23 0 ,00082Signe d’appel urinaire 18 7 2 27 0,00001Total 100 35 13 148
L’HTA était l’antécédent médical dominant aussi bien chez les sujets ayant une
péricardite que chez les sujets n’ayant pas de péricardites
Tableau XXII: Répartition des différents types de péricardite à
l’échocardiographie en fonction des principaux symptômes urémiques
Symptômes
urémiques
Types de péricardite à l’échocardiographiePéricarde
libre
Péricardite
liquidienne
Péricardite
sècheTotal P
Syndrome
hémorragique 6 9 0 15 0,00184
Anorexie 18 5 2 25 0,000002Nausée 11 3 1 15 0,00022Vomissement 57 16 6 79 0,000001Asthénie 38 9 5 52 0,000001Trouble de la
concentration 14 7 2 23 0,00082
Trouble de la
sexualité 2 1 2 5 0,740818
Trouble du
sommeil19 5 2 26 0,000001
Crampes 8 1 0 9 0,00007Prurit 9 3 0 12 0,00038
Les vomissements étaient également dominants chez les sujets ayant une
péricardite
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
37
Tableau XXIII: Répartition des différents types de péricardite à
l’échocardiographie en fonction du bilan infectieux
Bilan
infectieux
Types de péricardite à l’échocardiographiePéricarde
libre
Péricardite
liquidienne
Péricardite
sècheTotal P
Widal 13 5 0 18 0,00002BW 3 1 1 5 0,30119VIH 2 2 0 4 0,22313GE 14 3 1 18 0,00004ECBU 28 8 3 39 0,00001Total 67 19 5 91
Tableau XXIV : répartition des différents types de péricardites à
l’échocardiographie en fonction des lésions cardiaque.
Lésions
cardiaque
Types de péricardite à l’échocardiographie
Péricarde librePéricardite
liquidiennePéricardite sèche
HVG 21 5 4DVG 8 5 2HAG 15 4 4DOG 8 5 1HVD 16 5 4DVD 4 0 0HAD 15 4 4DOD 4 0 0Aucune association entre péricardite et dilatation des cavités droite n’a été
observée
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
38
Tableau XXV: Répartition des différents types de péricardite à
l’échocardiographie selon les signes cardio-vasculaires
Signes cardio-
vasculaires
Types de péricardite à l’échocardiographiePéricarde
libre
Péricardite
Liquidienne
Péricardite
sècheTotal P
OMI 21 12 7 40 0,00347TJ 7 3 5 15 0,30111RHJ 7 2 7 16 0,09596Hépatomégalie 9 7 6 22 0,62047Pleurésie 3 6 1 10 0,05784Souffle systolique 14 5 1 20 0,00004Ascite 3 5 3 11 0,5795Frottement
péricardique 0 4 8 12 0,00247
Assourdissement 6 2 1 9 0,03019Dyspnée 40 16 8 64 0,00001Douleur thoracique 41 16 5 62 0,00001Tachycardie 17 5 4 26 0,00011Hoquet 12 2 3 17 0,00032Toux 23 8 2 33 0,00001Hypotension 0 2 0 2 0,04978Total 203 95 61 359
Le frottement péricardique est retrouvé chez 12 patients (8 cas de péricardite
liquidienne et 4 cas de péricardite sèche)
Tableau XXVI : Données cliniques en résumé chez les patients ayant une
péricardite
Données cliniques FréquenceDyspnée 24/30HTA 24/30Douleur thoracique 21/30
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
39
OMI 19/30Hépatomégalie 13/30Frottement péricardique 12/30Toux 10/30RHJ 9/30Ascite 8/30TJ 8/30Pleurésie 7/30Hoquet 5/30Assourdissement 3/30Hypotension 2/30
Tableau XXVII: Répartition des différents types de péricardite à
l’échocardiographie selon les données biologique
Données
biologiques
Types de péricardite à l’échocardiographiePéricarde
libre
Péricardite
liquidienne
Péricardite
sècheTotal P
hyperhosphorémie 37 8 7 52 0,000001hypocalcémie 47 17 8 72 0,000001IRCT 59 17 10 86 0,000001
Vingt-sept (90%) des patients ayants une péricardite étaient en IRCT
Tableau XXVIII: Répartition de l’évolution selon le traitement(n=30)
Traitement Evolution
Favorable Défavorable TotalNon dialyse 7 15 22Dialyse 7 1 8Total 14 16 30
P =0,000001 Khi = 123,47
Sur les 8 patients dialysés un seulement avait une évolution défavorable.
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
40
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
41
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
42
COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS
1 . Méthodologie
Il s’agit d’une étude rétro prospective allant de janvier 2004 à juillet 2005 (soit 19
mois). L’objectif principal était d’évaluer l’apport de l’échocardiographie dans le
diagnostic de péricardite au cours de l’I R C. L’échantillon comprenait
101 malades.
Certains examens complémentaires n’ont pas été faits à cause de l’insuffisance du
plateau technique ou de leur coût élevé, constituant alors des insuffisances
appréciables dans le travail pour une bonne prise en charge.
Malgré ces insuffisances, les résultats obtenus nous ont permis d’atteindre nos
objectifs.
2. Caractéristiques épidémiologiques
2-1. Fréquence
De janvier 2004 à juillet 2005, le service de néphrologie et d’hémodialyse du
CHU du Point G a effectué 680 hospitalisations dont 110 cas d’IRC soit 16,18%.
L’IRC est en nette progression dans le service ; elle était de 8,6% en 1999 ; 12,
35% en 2003 et 14,76 en 2004 [8, 9, 10].
En France, L’IRCT a une incidence annuelle évaluée à 120 par million
d’habitants. Cette incidence est en augmentation régulière d’environ 5% par an
[2].
Cette augmentation s’explique par le risque élevé d’hypertension artérielle, de
diabète, et de néphropathie glomérulaire en Afrique [28, 29 ] d’une part ,
l’allongement de la durée de vie dans la population générale, la meilleure prise en
charge des maladies cardio-vasculaires chez le diabétique de type II d’autre part
[2].
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
43
Sur les 110 cas d’IRC recensés durant la période d’étude, 101 ont bénéficié d’une
échocardiographie conformément à nos critères d’inclusion soit 91,82% des IRC.
Parmi ces 101 malades 30 avaient une péricardite soit 29,70%.
La péricardite est survenue avant prise en hémodialyse chez 26 patients; ceci à
cause d’une mauvaise compliance au suivi médical des étiologies de l’IRC ou
d’une prise en charge néphrologique tardive.
Il existait une sous épuration manifeste dans les 4 péricardites survenues en cours
d’hémodialyse, pour des raisons variées: dysfonctionnement de l’abord
vasculaire, la prise importante de poids inter-dialytique et une durée
hebdomadaire de dialyse insuffisante (9 H).
2-2. Age et sexe
Entre janvier 2004 et juillet 2005, 30 cas de péricardites ont été diagnostiqués
dont 16 femmes soit 53,33% et 14 hommes soit 46,67%; il existe une légère
prédominance féminine, mais la différence n’est pas statistiquement significative
(p=0,098).
La tranche d’âge 10-19 ans était la plus représentée soit 55,56%.
La péricardite est plus fréquente chez le sujet jeune que chez le sujet âgé
(p=0,048).
L’âge moyen des patients ayant une péricardite est de 36 ans avec des extrêmes
de 12 à 58 ans contre 44 ans chez les patients n’ayant pas de péricardite avec des
extrêmes de 12 à 71 ans.
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
44
3. Clinique
3-1 . Motif d’hospitalisation
L’hypercréatininémie présente chez tous les patients, était le principal motif
d’hospitalisation. Elle était associée à l’HTA dans 42,82% des cas. Cette
association constitue depuis plusieurs années le motif d’hospitalisation le plus
courant dans le service de néphrologie et d’hémodialyse du CHU du Point G
[9,10, 30,31]
Au Sénégal, les signes de déficience rénale (les oedèmes, l’altération de l’état
général, oligo-anurie et l’obnubilation) étaient les motifs d’hospitalisation les plus
fréquents avec 48,65% en 1996 [7].
L’hypercréatininémie, comme premier motif d’hospitalisation, s’explique par le
fait que la constatation d’une élévation de la créatinine plasmatique incite les
praticiens à référer les malades dans le service de néphrologie et d’hémodialyse
pour une meilleure prise en charge.
3-2. Antécédants
L’hypertension artérielle a représenté 60,39%.
L’HTA, comme antécédent principal, a été retrouvée dans toutes les études
réalisées au Mali sur l’insuffisance rénale chronique [8, 9, 10, 32 ].
3-3. Symptomatologie
Sur le plan clinique, les signes prédominants étaient la dyspnée et la douleur
thoracique.
- La dyspnée était présente chez 24 patients à des degrés variables. Parmi eux,
66,70% et 33,30% présentaient respectivement une péricardite liquidienne et
sèche (p= 0,000001).
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
45
- La douleur thoracique, deuxième manifestation clinique dans notre étude était
présente respectivement chez 76% et 24% des patients qui ont une péricardite
liquidienne et sèche (p= 0,000001).
Dans l’ensemble, la dyspnée et la douleur thoracique ont été plus prédominantes
chez les patients qui avaient une péricardite liquidienne.
- Le frottement péricardique pathognomonique de l’affection est retrouvé chez
12 patients soit 40%. Cette fréquence est nettement inférieure à celle observée
dans la littérature [16]. Parmi les 12 patients 26,67% et 13,33% présentaient
respectivement une péricardite sèche et liquidienne. Le frottement péricardique
était plus fréquents dans la péricardite sèche (p= 0,002).
L’absence de frottement péricardique chez 18 patients soit 60% doit être
soulignée, ainsi que son association à un état d’hyperhydratation extra-cellulaire :
OMI (19 cas), ascite (8 cas ), pleurésie (7 cas).
L’OMI, la pleurésie et l’ascite étaient plus fréquents dans la péricardite
liquidienne que dans la péricardite sèche. Cette différence était significative pour
les OMI (p= 0,0034), mais non significative pour la pleurésie (p=0,057) et
l’ascite (p=0,57).
- L’absence de signe péricardique direct (ni douleur, ni frottement) chez 4
patients doit également être notée
- Les signes cliniques d’insuffisance cardiaque droite étaient retrouvés chez les
patients, mais dans des proportions inégales : hépatomégalie (13 cas ), reflux
hépato- jugulaire (9 cas), turgescence jugulaire (8 cas), souffle systolique (6 cas).
- L’hypotension artérielle comme signe de décompensation aigue a été retrouvée
chez 2 patients ayant une péricardite liquidienne.
- Les signes de souffrance médiastinale à savoir la toux et le hoquet étaient
retrouvés respectivement chez 10 et 5 patients. Cette différence était significative
(p= 0,0000012) pour la toux et (p= 0,000325) pour le hoquet.
Les manifestations cliniques dans notre étude sont assez comparables à celles de
la littérature [33, 34, 35, 36, 37, 38]. La douleur thoracique et la dyspnée
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
46
dominent le tableau des péricardites. Dans de nombreuses études le frottement
péricardique n’est pas constamment retrouvé chez tous les patients atteints de
péricardite
[33, 34, 35, 36, 38]; d’où l’intérêt de l’échocardiographie dans le diagnostic des
péricardites.
4. Manifestations para cliniques
4-1. Clairance de la créatinine
La créatininémie moyenne chez les patients ayant une péricardite est de
1497,9 µmol/l. contre 1405,15µmol/l chez les patients n’ayant pas de péricardite.
Plus l’IRC est sévère plus la péricardite est présente. Cent pour cent des patients
ayants une péricardite sèche et 85% des patients ayant une péricardite liquidienne
étaient en IRCT.
L’existence des lésions péricardiques était dépendante de la sévérité de l’IRC
(p=0,000001)
4-2. calcémie phosphorémie
Parmi nos malades ayant une péricardite 25 avaient une hypocalcémie et 15 une
hyperphosphorémie.
Cette fréquence élevée des troubles phosphocalciques dénote une fois de plus la
sévérité de l’IRC qui était au stade terminal chez 90% des malades ayant une
péricardite.
4-3 .l’échographie cardiaque
Elle a révolutionné le diagnostic des lésions péricardiques [33, 38, 39]. En effet,
elle permet d’apprécier l’abondance de l’épanchement, de déceler les signes de
compression des cavités droites, de rechercher des signes de constriction
péricardique d’une part et d’autre part elle permet la ponction péricardique (qui
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
47
n’a plus qu’une indication: la tamponnade aigue avec collapsus, quand les
structures de soins ne permettent pas le drainage chirurgical par voie
xiphoïdienne, en urgence ou l’hémodialyse) [16].
Les péricardites ont été observées chez 30 malades (29,70%) dont 19,8% pour les
épanchements et 9,9% pour les épaississements et calcification. Soixante onze
malades (70,30%) présentaient un péricarde normal. La péricardite a été
diagnostiquée cliniquement par la présence de frottement péricardique dans 40%
des cas. Dans 60% des cas, où ce signe était absent, l’échographie a fait le
diagnostic. Ainsi l’échographie cardiaque a diagnostiqué les péricardites
liquidienne et sèche respectivement dans 53,33% et 6,67% des cas. Une étude
réalisée dans un groupe d’insuffisants rénaux chroniques camerounais, a montré
62,9% de péricardite dont 48,1% pour les épanchements et 14,8% pour les
épaississements [15].
La péricardite urémique représente 31,6% au Burkina [5] et 26,08% au Sénégal
[7].
Notre prévalence est inférieure à celles du Cameroun et du Burkina ceci
s’explique par la prise en charge de plus en plus précoce des IRC en hémodialyse
en Afrique.
A part les anomalies péricardiques, l’échographie cardiaque a permis de
diagnostiqué : HVG : 30 (29,70%) avec 9 cas de péricardites (8,91%), dilatation
VG :15(14,85%) avec 7 cas de péricardite (6,93%), HAG :23 (22,77%) avec 8 cas
de péricardites (7,92%), dilatation OG : 14(13,86%) avec 6 cas de péricardites
(5,94%), HVD 25 (24,75%) avec 9 cas de péricardites (8,91%), dilatation VD : 4
(3,96%) sans péricardite, HAD : 23 (22,77%) avec 8 cas de péricardites (7,92%),
dilatation OD : 4 (3,96%) sans péricardite ;
L’hypertrophie ventriculaire gauche est aussi particulièrement fréquente. Elle
serait multifactorielle : hypertension artérielle, anémie, dialyse.
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
48
Cette grande fréquence dans notre série refléterait non seulement la plus grande
fréquence de l’hypertension chez nos malades, mais aussi la difficulté à la
maîtriser.
Quatre-vingt pour cent (80%) de nos patients ayant une péricardite étaient
hypertendus et souvent avec des chiffres très élevés et contrairement aux séries
occidentales, il est bien démontré que la tension artérielle ne se normalise pas
chez la majorité des Noirs africains néphropathes après l’institution du traitement
par dialyse, même lorsque celle-ci est adéquate [41].
La péricardite était associée à la dilatation et à l’hypertrophie des cavités gauches
respectivement dans 12,87% et 16,83%.
Elle était associée a une hypertrophie des cavités droites dans 16,83%. Aucune
association avec une dilatation des cavités droite n’a été observée ; cella a cause
de la compression surtout des cavités droite au cour de la tamponnade ou de la
péricardite chronique constrictive (PCC) [42].
La surcharge volémique (inflation hydrosodée) et l’anémie semblent expliquer la
DVG.
La sollicitation de l’oreillette gauche pour assurer un remplissage ventriculaire
adéquat est la cause de sa dilatation typiquement observée chez l’IRC [31].
Les malades des séries occidentales, grâce au traitement par l’érythropoïétine,
maintiennent un taux d’hémoglobine proche ou supérieur à 10g/dl. Ce traitement
très prohibitif sur le plan du coût financier n’est pas disponible à grande échelle
chez nos malades qui restent sévèrement anémiés. Cette anémie contribue
lourdement à la grande prévalence des différentes formes de cardiomyopathie
chez nos malades [40].
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
49
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
50
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
CONCLUSION
L’insuffisance rénale chronique est une pathologie en recrudescence en Afrique,
particulièrement au Mali, sa fréquence est de 16,18%. Elle atteint plus les
hommes que les femmes 55,4% contre 44,6% avec une moyennée d’âge de 43
ans. Les patients en IRC sont à très haut risque de maladie et de mortalité cardio-
vasculaire. La péricardite est une complication tardive de l’IRC, actuellement
rares, les péricardites urémiques exposent à la survenue de pré-tamponnade, ou
de tamponnade à risque vital.
Dans nôtre étude l’échographie avait mis en évidence 30 cas de péricardites soit
29,70% avec 20 cas de péricardites liquidiennes et 10 cas de péricardites sèche.
Elle atteint plus les femmes que les hommes 16/14 avec une moyenne d’âge de
36 ans.
Les signes cardio-vasculaires étaient polymorphes: dyspnée (24/30), HTA
(24/30), douleur thoracique (21/30), OMI (19/30), hépatomégalie (13/30),
frottement péricardique ( 12/30), toux (10/30), RHJ (9/30), TJ(8/30),
ascite (8/30), pleurésie (7/30), hoquet (5/30), assourdissement ( 3/30),
hypotension (2/30).
Dans les 30 cas de péricardites 12 cas (40%) ont été diagnostiqué cliniquement et
18 cas ( 60%) ont été diagnostiqué à l’échographie cardiaque, d’où l’intérêt de
l’échocardiographie dans le diagnostic de la péricardite urémique.
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
51
2. RECOMMANDATIONS
Au terme de ce travail, nous formulons les recommandations suivantes :
Aux autorités administratives :
- Augmenter les capacités du service de néphrologie et d’unité d’hémodialyse en
personnels, et matériels.
- Mettre en place un système efficace d’entretien du matériel existant.
- Rendre disponible l’érythropoïétine à la pharmacie de l’hôpital du Point G pour
éviter les transfusions sanguines répétées et les cardiomyopathies.
- La révision à la baisse du coût de certains examens tels que l’échographie
cardiaque.
Aux autorités sanitaires :
- Diagnostiquer très tôt l’insuffisance rénale chronique en vue de ralentir sa
progression vers le stade terminal,
- Une attention plus marquée des cliniciens face aux signes d’appels cardio-
vasculaires au cours de l’insuffisance rénale chronique.
- Orienter les patients à temps vers le service de néphrologie.
- Demander systématiquement une échographie cardiaque, une radiographie,
pulmonaire, un ECG devant toute insuffisance rénale chronique .
- Faire un suivi échographique des patients.
- Une plus grande sensibilisation des patients pour une meilleure compréhension
de leur maladie et une meilleure adhésion au traitement.
- Veiller a une collaboration entre néphrologue et cardiologue pour la prise en
charge de ces malades.
Aux malades :
- Eviter l’automédication.
- Respecter les régimes et les traitements prescrits par les médecins.
- Effectuer des consultations périodiques et régulières.
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
52
A la communauté :
- Soutien psychologique aux patients
- Envisager une cotisation de 100f CFA pour chaque malien afin d’augmenter les
capacités de l’unité d’hémodialyse en matériels, entretenir ces matériels et même
équiper la salle d’hémodialyse d’un échographe.
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
53
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
54
REFERENCES BIBLOGRAPHIQUES
1- KESSLER. M
Insuffisance rénale chronique : étiologie, physiopathologie, diagnostic principe
du traitement.
Rev. Prat ; paris, 1998, 48 : 1457-63.
2- DUSSOL. B
Insuffisance rénale chronique.
Rev. Prat ; paris, 2005 ; 55 : 1823 - 39
3- JUNGERS. P ET COLL
Evolution de l’épidémiologie de l’insuffisance rénale chronique et prévision des
besoins en dialyse de suppléance en France
Néphrologie, vol 22 n 3, 2001 pp 91-97
4- NGU. J.L, YOUMBISSI. T.J
Special features, pathogenesis and aetiology of glomerular diseases in the tropics,
clin. Sci., 1987, 72 : 519-524.
5- LENGANI. A
Epidémiologie de l’insuffisance rénale chronique sévère au Burkina
Cahiers de santé 1997 : 7- 379
6- DIALLO.A.D; NIANKEY.E ; BEDA, YAO
Insuffisance rénale chronique en cote d’ivoire
Thèse de médecine Abidjan 1997
7- KHADIA DIA
Insuffisance rénale chronique en milieu hospitalier dakarois : étude épidemio-
clinique Thèse Méd Dakar, 1996
8- SOW H.
Insuffisance rénale chronique : aspects cliniques préventifs et prise en charge à
l’hôpital national du point G Thèse, Méd Bamako ; 1999.-55p. ; n21
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
55
9- DJANKA KASSADI BRICE .
Epidémiologie de l’insuffisance rénale chronique dans le service de néphrologie
du point G Thèse , Méd, Bamako: 04M 1. 2003
10- MOUSSA SADOU
Etude épidémio-clinique des facteurs d’aggravation au cour de l’insuffisance
rénale chronique dans le service de néphrologie et d’hémodialyse de l’hôpital du
point – G Thèse, Méd Bamako 2004.-51p. ; 39
11- LONDON.G, MARCHAIS.S et GUERIN. A.
Conséquences cardio-vasculaires de l’insuffisance rénale chronique. Encycl Méd
chir (Elsevier, Paris), Néphrologie- urologie, 18-062-D-10,1997, 6p
12- KESSLER. M
Pathologie cardiovasculaire de l’insuffisance rénale chronique terminale – aspects
épidémiologique
Néphrologie 2002,(7) : 359-363
13-COUMT. C.M, WATHEN.R.L, SHAPIRO.F.L: Uremic pericarditis.
Cardiovascul clin 1976, 7, 219-235
14- RENFREW. R, BUSELMEIER.T.J, KJELLSTRAND. C.M
Pericarditis and renal failure. Ann. Rev Med 1980;31: 345-60
15- YOUMBISSI.T.J, KINGUE.S , DJOUMESSI.S , GUEMTHENC.M ,
TCHEMY.C , MPAY.L
Evaluation échocardiographique de 27 malades insuffisants rénaux chroniques.
Cardiologie tropicale, tropical cardiology, 1996, 22 (87).
16- LEBON. P , HAMANI. A, NATAF. P, PHILIPPE. C , FAGART. D,
BABINET. F, NZEYIMANA. H , PETITCLERC. T
Actualité des péricardites urémique : indications et modalités du drainage
chirurgical.
Séminaires d’uro-néphro, masson, paris, 1997 : 129-137
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
56
17- KANFER. A, KOURILSKY. O, PERALDI. MN
Néphrologie et trouble hydroelectrolytique
Abrégé de néphrologie édition masson, paris 1997; 376:230.
18- ELISABETH – FAURE
Insuffisance rénale chronique, épidémiologie, aspects clinique, et prise en charge,
mai 2002. Http/ www. Caducée net.
19- MILLAIRE. A
Péricardites aigues et chroniques. Encyclopédie Medico- chirurgicale. Traité de
cardiologie Paris Elsevier, 2-0310 ; (5), 1- 9
20- HALLALI. P.L
Péricardites aigues et épanchements non inflammatoires du péricarde, Encyclo.
Méd. Chir. Paris,1988, cœur - vaisseaux, 11015A, ( 7), 16p.
21- HARRISON T.R.
Principes de Médecine interne, médecine – science flammarion, 4eme ed. 1989 :
1008-1014.
22- R.RULLIERE
Affections du péricarde
Abréges de cardiologie 3eme édition masson, paris, 1971, 1980, 2-225-64306-7
23- MUJAIS. SK, ING. T, KJELLSTRAND. C.
Acute complications of hemodialysis and their prevention and treatment. In:
JACOBS.C, KJELLSTRAND. CM, KOCH. KM, WINCHESTER. JW ed.
Replacement of renal function by dialysis, dordrecht: Kluwer academic
publishers, 1996: 688-725
24- COMTY.C.M, COHEN.S.L, SHAPIRO.F.L: pericarditis in chronic uremia
and its sequels. Ann intern Med 1971; 75: 173-183
25- VERGNE MARINI. P, HULL.A.R : Uremic pericarditis : a review of
incidence and management.
Kidney Intern 1975; s; 163-166.
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
57
26- ROSTAND. S.G, RUTSKY.E.A: Pericarditis in end- stage renal disease.
Cardio Clin 1990; 8; 4 : 701-7.
27- LARDOUX. H: Maladies du péricardes. Apport diagnostique des ultrasons.
Encyclopédie pratique d’écho doppler cardiaque. Chap VIII, Fiches n 1-10.
28- ROSTAND SG, KIRK KA, RUSTSKY EA,PATE BA. Racial difference in
the incidence of treatment for end- stage renal disease. N Engl J Med 1982; 306:
1276-9.
29- FEDMAN HI, KLAG MJ, CHIAPELLA AP, WHELTON PK.
End- stage renal disease in US minority groups. Am J Kidney Dis 1992;19:397-
410.
30- ABOUBACAR BEN A.
Les complications cardiovasculaires chez l’insuffisant rénal chronique: facteurs
des risques, aspects cliniques et cardiographiques dans le service de Néphrologie
et d’hémodialyse à l’hôpital National du point G. thèse de médecine : Bamako,
2001.- 70p ; 60.
31- SIDI EL WAFI OULD BABA
L’insuffisance cardiaque chez l’insuffisant rénal chronique hypertendu dans le
service de Néphrologie et d’hémodialyse de l’hôpital National du point G. thèse
de médecine :Bamako, 2003.-82p. ; 23.
32- SOMBORO B.
Prévalence de la pathologie athéromateuse chez l’insuffisant rénal chronique et /
ou Hypertendu Thèse Médecine Bamako,2004.-50p ;111.
33- ACAR J, HARMAG.
Péricardites chroniques. – EMC Paris 1975. 1016 A10.
34- BOUCHTIV M.
Contribution à l’étude des péricardites aigues, thèse de Méd, Rabat 1987 : 126.
35- FOURCADE JP.
Péricardites aigues et subaigues observées dans un service de cardiologie.
Bord Med 1975 ; 8 : 95-101
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
58
36- NATAFP ET COLL.
Péricardites chroniques constrictives. Etudes rétrospective de 84 malades Arch.
Mal Cœur 1994 ; 87 : 241-245.
37- QUERE JP ET COLL.
Péricardites chroniques constrictives à propos de 3 cas révélés par une
insuffisance cardiaque réfractaire.
Arch. Mal. Cœur 1996, 89 : 1651- 1658.
38- LAURENT F ET COLL.
L’échocardiographie dans le bilan des péricardites.
Arch. Mal cœur 1981, 85 ; 1 : 85-92.
39- ADMIS M.
Apport de l’échocardiographie dans les péricardites aigues et subaigues
tuberculeuses. – thèse de Méd, Casa 1989 : 337.
40- LONDON. G.M, MARCHAIS. S.J, GUERIM. A.P, FABIANT. F,
HAMBURGER. F(Ed.), Actualités Néphrologiques, Flammarion, Paris, 1990 :
283-302.
41- YOUMBISSI. T.J, NGU- BLACKET. K, NOUBISSIE. M.S et coll.
Signes de l’hypertension artérielle maligne à Yaoundé, Card. Trop.,1989, 15 :
137-40
42- R.ISNARD
Pathologie péricardique
Edition marketing/ ellipses,1994. ISBN 2-7298-9457-8
ISSN 0993-3948
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
59
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
60
ANNEXES
FICHE D’ENQUETE
I . Identification du patient
Q1. N° de la fiche………………………………………………………/…/…/Q2. Nom et Prénoms……………………………………………………/…/…/.Q3. Age (en nombre d’année )…………………………………………/…/…./
1= 0 - 9 2= 10 - 19 3= 20 - 29 4= 30 - 39 5= 40 - 49 6= 50 - 59 7= 60 - 69 8= 70 - 79 9= 80 - 89 Q4. Sexe………………………………………………………………./…/…/ 1= Masculin 2= FémininQ5. Ethnie……………………………………………………………../…/…/ 1= Bambara 2= Malinké 3= SonrhaÏ 4= Dogon 5= Peul 6= Sénoufo 7= Sarakolé 8= Bozo 9= Minianka 10=Autres(à préciser) Q6. Profession………………………………………………………./…/…/ 1= Ménagère 2= Paysan 3= Commerçant 4= Fonctionnaire 5= Elève ou Etudiant 6= Ouvriers 7= Diplômé sans emploiQ7. Adresse à Bamako…………………………………………. ……….. Q7a. Originaire de ………………………………………………………. Q8. Nationalité………………………………………………………./…/…/ 1= Malienne 2= Etrangère II. Données cliniques
A. Délai d’hospitalisation.Q9. Délai d’hospitalisation …………………………………………./…/…/ 1= inférieur ou égal à 1mois 2= 1 - 3 mois 3= 3 - 6 mois 4= 6 – 9 mois 5= 9 - 12 6= 12 - 15 mois 7= 15 - 18 mois 8= 18 - 24 mois 9 supérieur ou égal 24 mois Q9a. valeur en mois………………………………………………………..
B. Motifs d’hospitalisationQ10. Créatinine élevée ……………………………………………../…/…/ 1=Oui 2=NonQ11. Oligo-anurie…………………………………………………../…/…/ 1=Oui 2=NonQ12. Hématurie……………………………………………………./…/…/ 1=Oui 2=NonQ13. Protéinurie élevée……………………………………………./…/…/ 1=Oui 2=NonQ14. Infection urinaire……………………………………………../…/…/ 1=Oui 2=NonQ15. Hypertension artérielle ………………………………………./…/…/ 1=Oui 2=Non
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
61
Q16. Oedème………………………………………………………./…/…/ 1=Oui 2=NonQ17. Douleur thoracique.…………………………………………./…/…/ 1=Oui 2=NonQ18. Dyspnée……………………………………………………./…/…/ 1=Oui 2=NonQ19. Toux………………………………………………………./…/…/ 1=Oui 2=NonQ20. Fièvre………………………………………………….…/…/…./ 1=Oui 2=Non
C. Les antécédents personnelsQ21. Médicaux Q21a. Néant……………………………………………………/…/…/ 1= Oui 2= Non Q21b. HTA…………………………………………………… / ../…/ 1= Oui 2= Non Q21c. Syndrome Œdème………………………………………/…/…/ 1= Oui 2= Non Q21d. Diabète I ………………………………………………./…/…/ 1= Oui 2= Non Q21e. Diabète II………………………………………………/../…/ 1= Oui 2= Non Q21f. Hématurie ……………………………………………./…/…/ 1= Oui 2= Non Q21g. Bilharziose………………………………………………/../…/ 1= Oui 2= NonQ21h. Brûlure mictionnelles…………………………………/…/…/ 1= Oui 2= Non Q21i= Pollakiurie……………………………………………./…/…/ 1= Oui 2= Non Q21j. Dysurie ………………………………………………/…/…/ 1= Oui 2= Non Q21k. Nycturie……………………………………………./…/…/ 1= Oui 2= Non Q21l. Angine………………………………………………/…/…/ 1= Oui 2= NonQ22.Chirurgicaux Q22a. Néant………………………………………………./../…/ 1= Oui 2= Non Q22b. Générale……………………………………………./../…/ 1=Oui 2= Non Q22c. Gynécologique……………………………………../../…/ 1= Oui 2= Non Q22d. Orthopédique………………………………………/…/…/ 1= Oui 2= Non Q22e. Urologique…………………………………………/.../…./ 1= Oui 2= Non Q23. Prise de médicaments…………………………………………/…/…/
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
62
1= Néant 2= Médicaments traditionnel 3= ATB 4= Anti HTA 5= Antalgique6= Laxatifs 7= Antipaludéens 8= contraceptifs oraux 9= 4+7 10= 2+4 11= 2+3
D .Habitudes alimentairesQ24. Alcool…………………………………………………………/…/…/ 1=Oui 2=NonQ25.Thé……………………………………………………………/…/…/ 1=Oui 2=NonQ26.Tabac…………………………………………………………./…/…/ 1=Oui 2=NonQ27.Café……………………………………………………………/…/…/ 1=Oui 2=NonQ27a. Cola…………………………………………………………../../…/ 1= Oui 2= Non
E. Examen physique 1.Signes fonctionnels Q28. Asthénie………………………………………………………./…/…/ 1=Oui 2=NonQ29. La fièvre ……………………………………………………../…/…/ 1=Oui 2=NonQ30. Prurit…………………………………………………………./…/…/ 1=Oui 2=NonQ31. Douleur thoracique……………………………………………/…/…/ 1=Oui 2=NonQ32. Hémoptysie ………………………………………………… ../…/…/ 1=Oui 2=NonQ33. Nausées ………………………………………………………./…/…/ 1=Oui 2=NonQ34. Diarrhées ……………………………………………………../…/…/ 1=Oui 2=NonQ35. Epigastralgie…………………………………………………../…/…/ 1=Oui 2=NonQ36. Hématurie……………………………………………………../…/…/ 1=Oui 2= NonQ37. Anurie…………………………………………………………/…/…/ 1=Oui 2=NonQ38. Ecoulement urétral ……………………………………………/…/…/ 1=Oui 2=Non
Q39. Myalgie………………………………………………………../…/…/ 1=Oui 2=Non
Q40. Douleurs à la marche…………………………………………/…/…/ 1=Oui 2=NonQ41. Sensation de chaleur…………………………………………../…/…/ 1=Oui 2=NonQ42. Douleur thoracique……………………………………………/…/…/ 1=Oui 2=Non
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
63
Q43. Baisse de la libido……………………………………………./…/…/ 1=Oui 2=NonQ44. Impuissance…………………………………………………../…/…/ 1=Oui 2=Non
Q45. Somnolence diurne………………………………………….../…/…/ 1=Oui 2=NonQ46. Irritabilité……………………………………………………../…/…/ 1=Oui 2=NonQ47. Gingivorragies………………………………………………./…/…./ 1=Oui 2=NonQ48. vertiges……………………………………………………../…/…./ 1=Oui 2=NonQ49. Céphalées………………………………………………….. /…../…./ 1=Oui 2=NonQ50. Dyspnées…………………………………………………../…../…./ 1=Oui 2=NonQ51. Palpitations…………………………………………………/…./…./ 1=Oui 2=NonQ52. Toux………………………………………………………../…/…./ 1=Oui 2=NonQ53. Vomissements………………………………………………/…/…./ 1=Oui 2=NonQ54. Hoquet………………………………………………………/…./…./ 1=Oui 2=NonQ55. Douleurs abdominales………………………………………/…./…./ 1=Oui 2=NonQ56. Douleurs pelviennes…………………………………………/…./…./ 1=Oui 2=NonQ57. Dysurie………………………………………………………/…./…./ 1=Oui 2=NonQ58. Pollakiurie………………………………………………………/…./…./ 1=Oui 2=NonQ59. Arthralgies………………………………………………………/…./…./ 1=Oui 2=NonQ60. Hépatalgie………………………………………………………/…./…./ 1=Oui 2=NonQ61. Aménorrhée………………………………………………………/…./…./ 1=Oui 2=NonQ62. Stérilité………………………………………………………/…./…./ 1=Oui 2=NonQ63. Insomnie nocturne…………………………………………/…./…./ 1=Oui 2=NonQ64. Confusion………………………………………………………/…./…./ 1=Oui 2=NonQ65. réctorragie…………………………………………………………. /…/…/ 1=oui 2=NonQ66. fatigabilité………………………………………………………… /…/…/ 1=oui 2=Non
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
64
2.Signes physiquesQ67.OMI…………./…/…/ Q79.Ascite…………./…/…/1=oui 2=Non 1=oui 2=NonQ68.TJ……………./…/…/ Q80.Hepatomegalie…………../.../.../ 1=oui 2=Non 1=Oui 2=NonQ68a. RHJ………………/../../ 1= Oui 2= Non Q69.C. V. basi-thoracique../…/…/ Q81.Augmentation de l’aire de matité cardiaque../../../ 1=Oui 2=Non 1=Oui 2=NonQ70.Pouls paradoxal…… .…/…/ 1=Oui 2=NonQ71.Dedoublement de B2../../../ Q82.Frottement péricardique……………../…./…/ 1=Oui 2=Non 1=Oui 2=NonQ72.Pleuresie ………/…/../ Q83.Paleur conjonctivale…………../…./…/ 1=Oui 2=Non 1=Oui 2=NonQ73.Douleur osseuses…/../../ Q84.Epanchement articulaire……/…/…/ 1=Oui 2=Non 1=Oui 2=NonQ74.Givres urémique ………/…/…/ Q85.Globe vesicale…………………/.../.../ 1=Oui 2=Non 1=Oui 2=NonQ75.Douleur lombaire à la palpation…./../../ Q86.Gros reins à la palpation…./../…/ 1=Oui 2=Non 1=Oui 2=NonQ76.Volume extracellulaire…………../../../ Q87.Poids …….…………./…/…/ 1=Dimunie ou pli cutané 2=Augmenté ou oedèmes 1=Perte 2=Gain 3= Normal, ni pli cutané, ni œdème 3= NormalQ77.Souffle systolique…………../…/../ Q88.PA pdt Dg pericardite……/…/…/ 1=Oui 2=Non 1= Elevée 2= Abaissée 3=Normal Q78.Pouls…………………………./…/…/ Q88a. Assourdissement …………./…/../ 1=Tachycardie 2= Bradycardie 3=Normal 1= Oui 2= Non
III. Signes para cliniquesQ89.Urémie........................................................................................................../.../.../
1=Oui 2=Non Q89a Si oui préciser............................................................................................/…/…/
1=1 ,66-8,33mmol/l 2=< 1,66 mmol/l 3=>8,33mmol/lQ89b. valeur de l’urée…………………………………………………………………Q90. Glycémie……………………………………………………………………./../…/ 1=Normal (valeur à préciser) 2=hyperglycémie (valeur à préciser)Q91 Clairance de la créatinine.............................................................................../../…/ 1= IR débutante ( Supérieure à 60 ml/min 100 – 150µmol/L) 2= IR modérée ( 30 – 60 ml/min 150 – 300µmol/L) 3= IR sévère ( 15 – 30 ml/min 300 – 600µmol/L) 4= IR évoluée ( 10 – 15 ml/min 600 – 800µmol/L) 5= IR terminale (Inférieure à 10 ml/min > 800µmol/L) Q92 Hémogramme………………………………………………………………../…/…/ 1=Oui 2=Non Q93. Si anémie…………………..../…/.../ 1= normochrome 2= hypochrome 3= normocytaire 4= microcytaire 5= macrocytaire 6= 1+2 7=1+4 8= 2+3 9= 5+2 10= 4+2 11= 3+1
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
65
Q94.Taux de plaquettes…………………………………………………………/…/…/ 1=Normal (150000-450000) 2= hypoplaquettose(<150000) 3= hyperplaquettose(>450000)Q95. Taux de leucocytes…..……………………………………………………./…/…/ 1=hyperleucocytose 2=hypoleucocytose 3= normal
Q96.Calcémie .........................................................................................../.../.../ 1=hypocalcémie 2= Calcémie normale 3= Hypercalcémie
Q97. Phosphorémie..................................................................................../.../.../ 1= hyperPhosphorémie 2= Phosphorémie Normale 3= Hypophosphorémie Q98. Ionogramme sanguin ......................................................................./…/…/ 1=.Hyponatrémie(<138mEq/l ) 2= Hypernatrémie( >142mEq/l ) 3= Natrémie normale 4= Hyperkaliémie(>4,9mEq/l) 5=hypokaliémie(<3,5mEq/l) 6= kaliémie normale 7= 1+4 8= 1+5 9= 1+6 10= 2+4 11= 2+5 12= 2+6 13 = 3+4 14= 3+5 15=3+6 Q99.Bilan infectieux............................................................................../…/…/ 1=Oui 2=NonQ99a. Hémoculture……………………………………………………./../…/ 1= Positif 2= Négatif 3= Non faitQ100.Widal……………………………………………………………/…/…/ 1=Positif 2=Négatif 3= Non fait Q101.BW……………………………………………………………../…/…/ 1=Positif 2=Négatif 3= Non fait Q102.VIH……………………………………………………………../…/…/ 1=Positif 2=Négatif 3= Non faitQ103. Ag Hbs ………………………………………………………../.../.../ 1=Positif 2=Négatif 3= Non faitQ104. ASLO…………………………………………………………./…/…/ 1=Positif 2=Négatif 3= Non faitQ105. GE……………………………………………………………../…/…/ 1=Positif 2=Négatif 3= Non fait 2.UrinaireQ106.ECBU…………………………………………………………../…/…/ 1=Oui 2=NonSi oui à préciser :………………………………………………………/…/…/Q107. Aspect macroscopique………………………………………../…/…/ 1=Trouble 2=Claire 3=HématiqueQ108. Aspect microscopique …………………………………………../…/…/ 1=leucocyturie 2= Hématurie 3= Hématurie + leucocyturieQ109. Uroculture……………………………………………………./…/…/ 1=Positive 2=Négative Q110. Si positive Germes à préciser………………………………………/…/…/ 1=Pseudomonas aeroginosa 2=Streptoccoque hémolytique 3= E. Coli 4= Staphyloccocus aureus 5= Klebsiella pneumoniae 6= Acinobacter 7= Candida albicans 8= Enterobacter cloaceaceQ111. Ionogramme urinaire……………………………………………………./…/…/ 1= Natriurèse 2= Kaliurèse 3= Na/K
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
66
Q112. Protéinurie de 24H……………………………………………………./…/…/ 1= ≤ 1g 2= 1-3g 3= ≥ 3g 4= Non fait
3. RADIOLOGIQUESQ113. Echographie rénale……..………………………………………………/…/…./ 1=Oui 2=Non
Q114. Préciser taille rein gauche ..………………………………………./…/…/
1= normal 2= Augmenté 3= Diminué 4= Non précisée Q115. Préciser taille rein droit ……………………………………………/…/…/ 1= Normal 2= Augmenté 3= Diminué 4= Non préciséeQ116. Préciser contours des reins..………………………………………./…/…/
1= réguliers 2= Irréguliers 3= Non préciséeQ117. Préciser différenciation cortico-médullaire des reins………………./…/…/
1= Bonne 2= Mauvaise 3= Non préciséeQ118. Préciser voies excrétrices des reins..………………………………./…/…/
1= normale 2= Dilatées 3= Non préciséeQ119. Autres anomalies échographiques…………………………………../../…/ 1= lithiase renale gauche 2= lithiase renale droite 3= lithiase urétérale gauche 4= lithiase ureterale droite 5= lithiase vésicale 6= kyste rénal G 7= kyste rénal DQ120. Radiographie pulmonaire de face…………………………………………../…/…./ 1= Oui 2= NonQ121. Préciser ICT..…………………..…………………………………./…/…/
1= Normal 2= Anormal 3= Non préciséeQ122. Echographie Cardiaque……………………………………………/…/…./
1= Oui 2= NonQ123. Valves Aortiques…………………………………………………/../../
1= Normales 2= Remaniées 3= CalcifiéesQ124. Valves Mitrales..…………………………………………………/../../
1= Normales 2= Remaniées 3= CalcifiéesQ125. Valves Tricuspides…………………………………………………/../../
1= Normales 2= Remaniées 3= CalcifiéesQ126. Valves Pulmonaire…………………………………………………/../../
1= Normales 2= Remaniées 3= CalcifiéesQ127Cavités cardiaques droite…………………………………………../…/…/Q127a. OD…………………………………………………………………/…/…/1= dilatation 2= Normale 3= HypertrophieQ127b. VD…………………………………………………………………/../../1= dilatation 2= Normale 3= HypertrophieQ128. Cavités cardiaques gauche…………………………………..…./…/…/Q128a OG………………..……………………………………………../../../1= dilatation 2= Normale 3= Hypertrophie Q128b. VG………………..……………………………………………../../../
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
67
1= dilatation 2= Normale 3= Hypertrophie Q129. Septum………………..……………………………………………../../../1= Amenci 2= Normale 3= Hypertrophie 5= défaut de contractionQ130. DysfonctionQ130a. Systolique ………………………………………………………/…/…/ Fraction de raccourcissement……………Fraction d’ejection……………………….Q130b. Diastolique ………………………………………………………/…/…/ Fraction de raccourcissement……………Fraction d’ejection……………………….
Q131. Echo péricardique………………………………………………………/…/…./ 1=libre 2=épanchement liquidien 3=décollement péricardique 4=brillant 5= Accolement 6= Fibreux Q132. Echo doppler……………………………………………………………./…/…/ 1=Oui 2=NonQ132a Si Oui cardiaque……………………………………………………/…/…./Q132a 1. IM…………………………………………………………………./…/…/
1= grade I 2=grade II 3=grade IIIQ132a 2. IAo ………………………………………………………………../…/…/ 1=grade I 2=grade II 3=grade IIIQ132a 3. IT ………………………………………………………………../…/…/ 1=grade I 2=grade II 3=grade IIIQ132b Si Oui carotides…………………………………………….……/…/…./ 1= athérome 2=normal 3=infiltrationQ132c Si Oui Aorte abdominales…………………………………………….……/…/…./ 1= athérome 2=normal 3=infiltrationQ132d. Si Oui Axe ilio-fémoral …………………………………………….……/…/…./ 1= athérome 2=normal 3=infiltrationQ132e. Si Oui rénale droite……………………………………………………/…/…./ Index de résistance………Flux artériel………………Q132f. Si Oui rénale gauche ……………………………………………………/…/…./ Index de résistance………Flux artériel………………Q133.ECG………………………… ………………….…………………/…/…./
1= Oui 2= NonQ134. Si Oui Préciser……………………………………………………/…/…./
1= sous décalage ST 2= Sus décalage ST 3= Inversion de l’onde T 4= Micro voltage Q135. Traitement ………………………………………………………/…/…/ 1= ATI 2= Dialyse 3= ponction péricardique Q136. Evolution ………………………………………………………/../…/ 1= Favorable 2= DCD
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
68
Fiche signalétiqueNom et prénom : Boukari Bako Bibata
Titre de la thèse : Intérêt de l’échographie dans le diagnostic de la péricardite
urémique.
Année : 2005-2006
Pays d’origine : Mali
Ville de soutenance : Bamako
Lieu de dépôt : Bibliothèque de la FMPOS
Secteur d’intérêt : Néphrologie
Mots clés : Insuffisance rénale chronique, échocardiographie, Mali.
Résumé : Cette étude rétro prospective nous a permis d’étudier l’insuffisance
rénale d’une façon générale en particulier l’une de ses complications cardio-
vasculaires qui est la péricardite urémique.
L’ insuffisance rénale chronique est une pathologie en recrudescence en Afrique,
particulièrement au Mali sa fréquence est de 16,18%. Elle atteint plus les hommes
que les femmes 55,4% contre 44,6% avec une moyenne d’âge de 43ans.
Les patients en IRC sont à très haut risque de maladie et de mortalité cardio-
vasculaire. La péricardite est une complication tardive de l’IRC. Actuellement
rare, les péricardites aigues urémiques exposent à la survenue de pré-tamponnade,
ou de tamponnade à risque vital.
Dans nôtre étude l’échographie avait mis en évidence 30 cas de péricardites soit
29, 70% avec 20 cas de péricardites liquidienne et 10 cas de péricardites sèche.
Elle atteint plus les femmes que les hommes 16/14 avec une moyenne d’âge de
36 ans.
Les signes cardio-vasculaires étaient polymorphes : Dyspnée (24/30), HTA
(24/30) douleur thoracique (21/30), OMI (19/30), hépatomégalie (13/30),
frottement péricardique (12/30), toux(10/30), RHJ (9/30), TJ(8/30) ascite( 8/30),
pleurésie (7/30), hoquet (5/30), assourdissement( 3/30), hypotension (2/30).
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
69
Dans les 30 cas de péricardites 12 cas ( 40%) ont été diagnostiqué cliniquement et
18 cas (60%) ont été diagnostiqué à l’échographie cardiaque, d’où l’intérêt de
l’échocardiographie dans le diagnostic de la péricardite urémique.
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
70
SERMENT D’HIPPOCRATE
En présence des maîtres de cette faculté, de mes chers condisciples, devant
l’effigie d’Hippocrate, je promets et je jure, au nom de l’être suprême, d’être
fidèle aux lois de l’honneur et de la probité dans l’exercice de la médecine.
Je donnerai mes soins gratuits à l’indigent et n’exigerai jamais un salaire au
dessus de mon travail, je ne participerai à aucun partage clandestin d’honoraires.
Admis à l’intérieur des maisons, mes yeux ne verront pas ce qui s’y passe, ma
langue taira les secrets qui me seront confiés et mon état ne servira pas à
corrompre les mœurs, ni à favoriser le crime.
Je ne permettrai pas que des considérations de religion, de nation, de race, de
parti ou de classe sociale viennent s’interpose entre mon devoir et mon patient.
Je garderai le respect absolu de la vie humaine dès la conception.
Même sous la menace, je n’admettrai pas de faire usage de mes connaissances
médicales contre les lois de l’humanité.
Respectueux et reconnaissant envers maîtres, je rendrai à leurs enfants
l’instruction que j’ai reçue de leurs pères.
Que les hommes m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses.
Que je sois couvert d’opprobre et méprise de mes confrères si j’y manque.
JE LE JURE.
THESE DE MEDECINE : Apport de l’échographie cardiaque dans le diagnostic de la péricardite urémique.
Mlle BOUKARI Bako Bibata
71