Annual Results and Impact Evaluation Workshop for RBF - Day One - Vérification des Résultats:...
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Vérification des Résultats
Résultats et recommandations
d’une analyse de cas multiple
Petra Vergeer, Tawab Hashemi, Martin Sabignoso, Olivier Basenya,
Catherine Mugeni, Eubert Vushoma, Chenjerai Sisimayi
• Une fonction relativement nouvelle • La vérification est la justification de premier ordre des résultats payés par le FBR,
y compris taux de couverture ou quantités de patients vus, qualité des services fournis, et satisfaction des patients.
• La contre-vérification est la justification de deuxième ordre des éléments ci-dessus, càd. qu’elle nécessite qu’une vérification de premier ordre ait été menée et qu’elle vérifie l’exactitude de cette dernière.
• Bailleurs de fonds et gouvernements extrêmement sensibles à de
potentiels “sur-paiements” dus à un gonflement des services rapportés
• Eviter un conflit d’intérêt en apparence ou bien réel: le prestataire est incité à “sur-rapporter“; un acteur séparé doit vérifier ce qui est rapporté.
La vérification: Un élément essentiel de la mise en
œuvre A ne pas confondre avec le Suivi & Evaluation!!
• Processus pour assurer la cohérence du reporting de routine sur le volume (càd. quantité) des services achetés fournis (recomptage des données)
• Processus pour confirmer avec les patients que les services achetés ont été fournis (traçage des patients)
• Observation directe des conditions de la prestation de services et des soins en eux-mêmes pour évaluer la qualité
• Evaluation de la satisfaction des patients
• Les mécanismes de FBR incluent souvent de multiples approches
Différentes méthodes utilisées
Objectifs de l’analyse de cas multiple
• Etendre les connaissances sur les processus et les pratiques de
vérification afin d’adresser les besoin relatifs au design et à la
mise en œuvre des projets de FBR.
• Accroître les connaissances disponibles en comparant les
caractéristiques des stratégies de vérification ainsi que les
données disponibles sur les coûts (en utilisant le niveau d’effort
comme proxy), les économies, et les résultats de la vérification
dans six pays: Afghanistan, Argentine, Burundi, Panama, Rwanda,
et le Royaume Uni.
• Les cas pays ont été écrits avec un plan commun afin de décrire
les caractéristiques majeures de la méthode de vérification, les
résultats de la vérification, l’usage des résultats de la vérification,
les coûts, et les leçons et recommandations clé.
Aperçu des structures de
vérification et quiz interactif
Aperçu des structures de vérification
Afghanistan, Argentine, Burundi, Rwanda (FBR communautaire), Royaume Uni
Afghanistan: structure de la vérification
Il y a quatre types d’activités de vérification:
• Quantité de services vérifiée en formations, conduite
trimestriellement, ex ante, par un tiers, sur 25% des
prestataires;
• Traçage des patients, conduit trimestriellement, ex ante,
par un tiers, sur 25% des prestataires;
• Qualité des services évaluée par le Bureau de la Santé
Provincial (BSP) conjointement avec l’ONG
• Contre-vérification de la qualité à travers l’évaluation de la
formation sanitaire par un tiers, sur la base d’un
échantillon.
Il y a trois types d’activités de vérification:
• Vérification de l’inscription des bénéficiaires, conduite mensuellement, ex ante, en interne au niveau national, avec validation des données électroniques pour toutes les entrées, pas de visite de terrain;
• Contre-vérification de l’inscription des bénéficiaires, conduite tous les deux mois, ex post, par un tiers, avec validation des données électroniques pour toutes les entrées, et un échantillon est vérifié pour s’assurer de l’existence du formulaire d’inscription;
• Vérification de l’indicateur dit “traceur”, conduite tous les quatre mois, ex post, par un tiers, avec validation des données électroniques pour toutes les entrées, échantillon basé sur les risques des formations sanitaires (formations primaires avec nombre plus élevé de patients).
Argentine: Structure de la vérification
Burundi – structure de la vérification Il y a quatre types d’activités de vérification au Burundi:
• Vérification de la quantité, conduite mensuellement, ex ante, conjointement par les agents de vérification du Ministère de la Santé et des organisations de la société civile (partenariat public-privé), sur tous les sites;
• Vérification de la qualité technique, conduite trimestriellement, ex ante, en interne avec l’engagement de la société civile, sur tous les sites;
• Traçage de patient (y compris satisfaction du patient) en tant que partie intégrante du score de qualité, conduit bi annuellement, ex ante, par un tiers, chaque formation, sur la base d’un échantillon; (n.b. pour les trimestres sans traçage des patients, le score du trimestre précédent est utilisé dans les calculs)
• Contre-vérification de la quantité, qualité, et du traçage de patient, conduite trimestriellement, ex post, par un tiers, sur la base d’un échantillon.
Rwanda: Structure de la vérification
pour le FBR communautaire
Il y a quatre types d’activités de vérification:
• Vérification par la formation sanitaire de la quantité de références sur la base des informations des rapports soumis, mensuellement, ex ante, en interne, tous les indicateurs, tous les agents de santé communautaires (ASC). Le nombre de références est revérifié vis-à-vis des données de la formation sanitaire.
• Contre-vérification trimestrielle, par un comité de pilotage sectoriel (compris essentiellement de personnel de formation sanitaire – mais avec quelques membres de la communauté, considérés indépendants).
Rwanda: Structure de la vérification
(suite) • Tous les rapports des coopératives sont évalués chaque
trimestre concernant l’exhaustivité des données et la
soumission du rapport à temps, en interne. L’évaluation de
la gestion de la coopérative est menée par l’hôpital de
district. Chaque trimestre, 100% des coopératives sont
évaluées.
• La vérification du programme du côté de la demande n’est
pas systématique et est intégrée dans le suivi de la
formation sanitaire par l’hôpital de district.
Quiz interactif
Combien de temps cela prend-il d’observer des
améliorations dans les données du FBR du fait de
la vérification de la quantité?
1. Un (1) an
2. Deux (2) ans
3. Cinq (5) ans
Résultats: Le niveau de concordance entre données du
système d’information et de gestion sanitaire (SIGS) et
données des formations augmente au cours du temps en
Afghanistan
• Structure o La vérification de la quantité des services dans les formations est conduite
trimestriellement, ex ante, par un tiers. 25% des prestataires sont échantillonnés
chaque trimestre.
• Résultats o Les taux d’erreur dans la vérification de la quantité ont diminué de 17% à 8% entre
2010 and 2013
% C
on
co
rdan
ce
83 83 83 83 86 87
89
93
89
95 94 91 92
75
80
85
90
95
100
Tendances dans le niveau de concordance entre données SIGS et données de la vérification au niveau de la formation pour la quantité de services
fournis
Résultats: Les taux d’erreur dans les
inscriptions de bénéficiaires diminuent au
cours du temps en Argentine • Structure
Inscription des bénéficiaires:
o Vérification à travers la validation des données électroniques pour toutes les entrées (pas de
visite de terrain) mensuellement, ex ante, en interne au niveau national.
o Contre-vérification, tous les deux mois, ex post, par un tiers, validation des données
électroniques pour toutes les entrées, échantillon vérifié pour s’assurer de l’existence du
formulaire d’inscription;
• Résultats o Les taux d’erreur dans l’inscription des bénéficiaires ont diminué de 20% à moins de 1% en 2
ans
0.00%
5.00%
10.00%
15.00%
20.00%
25.00%
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
% R
ecord
s R
eje
cte
d
Phase 1 Provinces Phase 2 Provinces
Figure: Contre-vérification de
l’ inscription des bénéficiaires
comparée aux entrées de données
soumises par les provinces en
Argentine, 2004-2012
% E
ntr
ées d
e d
onnées
reje
tées
Résultats: La contre-vérification montre
<10% erreurs au Burundi après 2 ans • Structure:
o Vérification de la quantité, conduite mensuellement, ex ante, conjointement par les agents
de vérification du Ministère de la Santé et des organisations de la société civile
(partenariat public-privé), sur tous les sites;
o Contre-vérification de la quantité, conduite trimestriellement, ex post, par un tiers, sur la
base d’un échantillon.
• Résultats: o La vérification interne a trouvé que 31% des déclarations pour les formations sanitaires
étaient rapportées avec des erreurs, contre 38% de celles pour les hôpitaux. La taille
moyenne de l’erreur était de 5% pour les formations sanitaires et de 4% pour les hôpitaux.
o Les différences entre la vérification et la contre-vérification par un tiers de la quantité
après 2 ans de mise en œuvre du FBP à l’échelle nationale étaient petites (<1%) pour les
formations sanitaires. Les différences pour les hôpitaux étaient bien plus grandes (9%)
mais peuvent être expliquées en partie par un manque de registres standardisés parmi les
hôpitaux.
Résultats: Diminution de la taille du “sur-
rapportage” des indicateurs au Rwanda
• Structure o La vérification par la formation sanitaire de la quantité de références sur la
base des informations des rapports soumis est faite mensuellement, ex ante, par un agent de vérification en interne. Tous les indicateurs et tous les agents de santé communautaires (ASC) sont vérifiés. Le nombre de références est revérifié vis-à-vis des données de la formation sanitaire.
• Résultats o Le pourcentage d’indicateurs de service qui contenaient des erreurs n’a
pas beaucoup changé, avec 49% des rapports sur les indicateurs inexacts au T4 2012 (23% sur-rapportés et 26% sous-rapportés). Cependant, la taille de l’erreur liée au “sur-rapportage” a fortement diminué (de plus de 140% à environ 7%) en deux ans.
o Ceci renvoie aux incohérences entre la performance telle qu’auto-évaluée par les ASC au niveau de la cellule, et la performance après que le processus de vérification soit complété.
Après deux ans de mise en oeuvre, quel était le
pourcentage moyen de patients tracés qui ne pouvaient
être trouvés?
1. 20%-30% de tous les patients tracés ne pouvaient être trouvés
2. 10% des patients tracés à partir des formations sanitaires et 15% des patients tracés à partir des hôpitaux ne pouvaient être trouvés
3. <10% des patients tracés à partir des formations sanitaires et 15% des patients tracés à partir des hôpitaux ne pouvaient être trouvés
Résultats: Pourcentage de patients
manquants réduit au cours du temps en
Afghanistan
• Structure o Le traçage des patients est conduit trimestriellement, ex ante, par un tiers, et 25%
des prestataires sont échantillonnés.
• Résultats o Les “patients manquants” réduits de 33% à 7% entre 2010 et 2013
% C
on
co
rdan
ce
67 77 83 86 89 89 91 92 94 95 96 93 93
0
20
40
60
80
100
120
Tendances dans le niveau de concordance entre données SIGS et données
de la vérification au niveau communautaire pour la quantité de services
fournis
Résultats: La plupart des patients tracés à
partir des formations sanitaires, mais plus
difficiles à partir des hôpitaux au Burundi • Résultats
o Au T1 2012, 7.4% des patients tracés à partir des
formations sanitaires (cf. graph ci-dessous) et 15.4% des
patients tracés à partir des hôpitaux ne furent pas
retrouvés.
o Plus de 98% de ceux qui furent trouvés (pour formations
et hôpitaux) ont confirmé avoir reçu les services
enregistrés.
o La contre-vérification du traçage des patients est faite
mais avec un échantillon nouvellement tiré et de ce fait
aucune comparaison ne peut être faite entre vérification
et contre-vérification.
• Structure
o Traçage de patient (y compris satisfaction du
patient) conduit bi annuellement, ex ante, par un
tiers, chaque formation, sur la base d’un
échantillon;
o Contre-vérification du traçage de patient, conduite
trimestriellement, ex post, par un tiers, sur la base
d’un échantillon.
Figure: Résultats du traçage de patients de la formation sanitaire 2011-2012
Résultats: Une étude nationale au Rwanda identifie la
plupart des patients dans la communauté
• Structure:
• Une étude nationale, qui doit être distinguée du traçage des patients régulier
comme celui du Burundi ou de l’Afghanistan, a été menée par le Ministère de la
Santé en 2012 et a inclus, entre autres, le traçage des patients dans la
communauté
• Résultats:
• 97% des patients pouvaient être identifiés dans la communauté.
• De ceux qui ont été trouvés, 97% ont confirmé avoir été traité à la formation
pour les services pour lesquels l’ASC les avait référés.
• De plus, 98% des femmes éligibles ont confirmé avoir reçu des incitations en
nature.
Quels sont les liens entre la confidentialité
du patient et la vérification?
1. Il n’y a aucun souci concernant la confidentialité des
patients dans la vérification
2. Les inquiétudes vis-à-vis de la protection de la
confidentialité des patients résultent dans l’exclusion de
certains indicateurs de la vérification (ex.: planing familial)
3. Des vérifications électroniques des entrées de données
aident à protéger la confidentialité des patients car les
données du patient sont dé-identifiées
4. 2 et 3 sont correctes
Résultats: Indicateurs exclus par souci de
confidentialité au Burundi
• Résultats – Burundi
o Seulement 9 des 22 indicateurs en formation sanitaire et 8 des 24
indicateurs en hôpital sont vérifiés dans le cadre du traçage des
patients pour des raisons de confidentialité. Les indicateurs sur le VIH,
la tuberculose, et le planning familial sont exclus.
o De ce fait, l’existence de “patients fantômes” pour près de la moitié des
indicateurs des formations sanitaires, et pour un tiers des indicateurs
des hôpitaux, n’est jamais évaluée.
Quels types d’indicateurs ont des taux
d’erreur élevés?
1. Indicateurs avec un fort volume de patients
2. Indicateurs avec des définitions complexes
3. Indicateurs avec des difficultés
d’inscription
4. Indicateurs ayant des incitations à forte
valeur
5. 1 et 2 sont corrects
6. 1, 2 et 3 sont corrects
Résultats: Les indicateurs avec un fort taux de
réalisation et avec des définitions complexes ont
des taux d’erreur plus élevés au Burundi
• Résultats o Les indicateurs avec un fort taux de
réalisation ont le niveau d’erreur le
plus élevé. Ce sont des indicateurs où
le risque d’erreur lors du comptage
peut être plus élevé.
o Les indicateurs avec des définitions
compliquées ont aussi des erreurs
plus élevées. Les formations ont plus
de chance de compter un service qui
ne correspond pas à la définition et
qui ne sera pas validé par l’équipe de
vérification.
o Les indicateurs avec des incitations
élevées n’ont pas de taux d’erreur
élevés
10 Indicateurs avec le plus haut taux d’erreur
identifié durant la vérification en formation sanitaire
(Janvier-août 2012)
Indicateur % exactitude
des données
déclarées
n
Consultation (enfant) 22% 4,085
Consultation (adulte) 30% 4,085
Jour d’observation (enfant) 44% 3,802
Consultation (femme
enceinte)
44% 4,062
Petite chirurgie 53% 3,987
Planning familial 58% 3,458
Enfant complètement
vacciné
67% 4,065
Vaccination anti-tétanos
(TT2-TT5)
68% 4,055
Jour d’observation (adulte) 69% 2,896
Consultation prénatale 67% 4,074
Résultats: Les indicateurs avec un taux élevé de
réalisation ont des taux d’erreur plus élevés au
Rwanda • Résultats
o Le suivi de la malnutrition a eu le taux d’erreur le plus élevé au Rwanda, ce qui pourrait
être dû au large nombre d’enfants impliqués.
Table: Pourcentage de rapports inexacts détectés par les formations sanitaires et par les comités de pilotage
sectoriels dans les 4 secteurs visités pour 8 indicateurs rémunérés, durant T4 2010, T4 2011 et T4 2012
Indicateur
Erreurs détectées par la formation sanitaire (comparaison entre rapports cellule et secteur)
Erreurs détectées par le comité de pilotage du secteur (comparaison
entre rapports sectoriels et base de données nationale)
% indicateurs inexacts
Nb. de rapports % indicateurs
inexacts Nb. de rapports
Femme accompagnée pour accouchement
51% 35 14% 35
Femme accompagnée pour soins anténataux
43% 35 14% 35
Patients accompagnés pour CTV 49% 35 20% 35
Enfants suivis pour état nutritionnel 59% 34 29% 34
Utilisateurs de planning familial référés 23% 35 23% 35
Cas de TB suivis par mois 23% 35 37% 35
Cas suspecté de TB référé 37% 35 41% 34
Femme référée pour PTME 52% 33 36% 33
Total 42% 277 27% 276
Résultats: Les taux d’erreur plus élevés sont
associés à des difficultés d’inscription en
Argentine • Structure
o La vérification de l’indicateur dit “traceur” est conduite tous les quatre mois, ex post, par un tiers. La validation des données est faite pour toutes les entrées, et un échantillon basé sur les risques des formations sanitaires est sélectionné (formations primaires avec nombre plus élevé de patients).
• Résultat o Des taux d’erreur plus élevés sont
associés avec:
• Manque d’outils d’inscription (traceur VII)
• Faible adhérence aux normes d’inscription (traceur IX)
• Plus d’une source de données doit être utilisée (traceur IV)
Traceur % résultats avec
taux d’erreur
>20% de
déclaration
% résultats avec
taux d’erreur
>40% de
déclaration
I Détection précoce des
femmes enceintes 23% 3%
II Efficacité de la naissance et
des soins néonataux 6% 1%
III Efficacité des soins
anténataux et prévention de la prématurité
7% 1%
IV Efficacité des soins
anténataux et des soins lors de l’accouchement
19% 5%
V Evaluation des cas de décès
maternels et infantiles sur tous les cas de décès
maternels et infantil
5% 3%
VI Couverture de l’immunisation 10% 1%
VII Soins sexuels et reproductifs 18% 6%
VIII Suivi enfant en bonne santé
jusqu’à 1 an 11% 3%
IX Suivi enfant en bonne santé
entre 1 et 6 ans 24% 7%
X Inclusion de la population
indigène 6% 2%
Table: Taux d’erreur >20% et >40% par indicateur 2008-
2012 identifiés par la contre-vérification
Pourquoi y a-t-il une grande différence entre
vérification et contre-vérification de la qualité?
1. Délai temporel entre vérification et contre-vérification
2. Conflit d’intérêt potentiel entre ceux qui évaluent la qualité
et ceux contractualisés pour fournir les services
3. L’objectivité de l’outil de mesure est compromise
4. Les sanctions pour des incohérences entre la vérification
et la contre-vérification ne sont pas appliquées
5. Toutes les réponses ci-dessus sont correctes
Résultats: vérification de la qualité en
Afghanistan • La Checklist de Suivi Nationale (CSN) est utilisée pour la vérification de la qualité.
o Les personnes entretenues comprennent que le paiement est lié à la qualité.
o Cependant, elles ne savent pas forcément très clairement quels indicateurs spécifiques sont
liés au paiement de la qualité (ex.: infrastructure de la clinique, données du système
d’information de la santé SIGS de la formation et médicaments essentiels issus de la CSN font
tous partie des indicateurs qui constituent le paiement pour la qualité).
• ONG et Ministère de la Santé Publique – Superviseurs SM remplissent la CSN lors de leur
visite de supervision routinière aux formations sanitaires.
o Cependant, souvent les PPHOs ne se joignent pas aux visites de formations sanitaires, ce qui
peut conduire à des conflits d’intérêt.
• La carte de score équilibrée (CSE, ou BSC) est utilisée pour la vérification aux hôpitaux du
niveau provincial.
o Du fait de délais de mise en œuvre de la CSE, les paiements des bonus aux hôpitaux ont aussi
été retardés
• La CSE devait aussi servir de moyen de trianguler les résultats de la CSN au niveau
provincial
o Du fait de délais dans la mise en œuvre de la CSE, ceci n’a pas été mis en œuvre.
Résultats: la vérification de la qualité
au Burundi • Différence systématique entre la vérification et la contre-vérification de la qualité
(79% des formations sanitaires et 84% des hôpitaux)
• La qualité technique a été surestimée (de 11% dans les formations sanitaires et de 17% dans les hôpitaux).
• La surestimation peut être expliquée par trois facteurs: o Labs de temps entre vérification et contre-vérification
o L’équipe de contre-vérification est plus rigoureuse
o Possible conflit d’intérêt car les hôpitaux pairs examinent les autres hôpitaux et les équipes de santé provinciales examinent leurs propres formations sanitaires. Les sanctions n’ont pas été appliquées pour les incohérences trouvées durant la contre-vérification.
Différence moyenne
% avec surestimation
Surestimation moyenne
% avec sous-estimation
Sous-estimation moyenne
n
Formations sanitaires
-11% 79% -20% 21% 24% 101
Hôpitaux -17% 84% -24% 16% 20% 32
Table. Différence entre l’évaluation de la qualité technique faite par le BPS, BDS ou les pairs et la contre-vérification faite par HDP
dans tous les hôpitaux et formations sanitaires contre-vérifiées durant les 8 tournées de contre-vérifications, 2010-2012
Recommandations clé 1. Considérer le contexte pour déterminer si fusionner des
fonctions est approprié (être attentif au conflit d’intérêt)
2. Analyser et utiliser les données disponibles de la
vérification et la contre-vérification
3. Les stratégies de vérification devraient être dynamiques,
pas statiques, et utiliser une approche basée sur les
risques
Facteurs influençant la vérification: un
cadre conceptuel Contexte
Caractéristiques de la vérification Impact sur exactitude,
coût, durabilité
Caractéristiques du FBR LOGIQUE DERRIÈRE FBR TYPE DE CONTRAT
USAGE DES RESULTATS DU FBR
Améliorer résultats de santé/RSS Relationnel
Paiement améliorant la performance
Resp.té financière/contrôle des coûts Classique
Transparence, Nommer & faire honte
Mensuelle
Oui Large
Tout l’univers
Interne
Résultats de la vérification et leur usage
FREQUENCE
MARGE D’ERREUR AUTORISABLE
TAILLE DE L’ECHANTILLON ARRANGEMENT INSTITUTIONNEL PREMIER AVERTISSEMENT Non
Petite
Tiers
Apprentissage, Correction des erreurs Recouvrement des coûts, sanction
FREQUENCE DES PAIEMENTS Mensuellement Annuelle
ENVIRONNEMENT POLITIQUE GOUVERNANCE CULTURE
Approche basée sur le risque
Annuelle
Quand et comment changer votre
stratégie de vérification…examinez les
taux d’erreur de la vérification de quantité
1
Tendances au niveau
des formations
Tendances au niveau
des indicateurs
Généralisées
parmi toutes les
parties
contractualisées
Localisées dans
certaines formations
(par zone
géographique)
Localisées
dans certains
types de
formations
Indicateurs
avec des
critères de
conformité
complexes
Indicateurs qui sont
récompensés plus
fréquemment et/ou
qui ont un volume de
patients plus élevé
Indicateurs
récompensés à
un niveau plus
élevé
Examinez les taux d’erreur
de la vérification de
quantité
Activités à
explorer
Activités à
explorer
Echantillonnage basé sur les risques
pour la vérification • Utiliser une approche d’échantillonnage basée sur les risques
probablement plus coût-efficace
• Echantillonner les parties contractualisées (ex.: formations) avec
des critères de sélection, tels que: o Plus grand volume (comme en Argentine)
o Cas singuliers dans leur performance par rapport aux moyennes de la province ou nationales
(comme au Royaume Uni)
• Echantillonner les indicateurs avec critères de sélection tels que: o Plus grand volume (potentiellement plus enclin à l’erreur comme au Burundi et au Rwanda
par exemple)
o Plus complexe (potentiellement plus enclin à l’erreur comme en Argentine par exemple)
o Plus grande valeur monétaire
• Toujours s’assurer qu’une menace crédible de vérification
demeure pour toutes les parties contractualisées
-15
-10
-5
0
5
10
15
HF1 HF2 HF3 HF4 HF5 HF6
Différence entre Totaux sur 6 mois Déclarés et Vérifiés
Dans 5% de différence
Vérification basée sur les risques – le
modèle du Zimbabwe
Catégorie verte:
• Vérifiée sur base
trimestrielle
Catégorie ambre
• Vérifiée bimensuellement –
2 mois sélectionnés
aléatoirement
Catégorie rouge
• Vérifiée sur base mensuelle
• Intègre aussi nouvelles
formations
Différence supérieure à
5% mais inférieure ou
égale à 10% Différence supérieure à
10%
•Modèle basé sur trois niveaux de
risque
•Comparaison entre valeurs
déclarées et vérifiées pour des
totaux de 6 mois
Exemple au niveau du district
Formation
sanitaire
Total
Déclaré
Total
Vérifié
%
Différence
Hoyuyu
1 1011 1016 0%
Matedza 344 325 6%
Kawazva 327 417 -28%
Formations échantillonnées
(District de Mutoko)
• Les districts ont un mélange de formations
à des niveaux de risques différents
Total des formations par catégorie
de risque
85 63
244
0
50
100
150
200
250
300
Red Amber Green
Nom
bre
de f
orm
ations
Catégorie
Sujets de recherche additionnelle
dans la vérification
• Coûts, économies, et coût-efficacité de la
vérification et de la contre-vérification
• Application de la technologie à la vérification
et potentielles économies de coûts
• S’assurer que la confidentialité des patients
est protégée
• Traçage des patients
• Mesurer la qualité
Conclusions • Le cadre conceptuel vise à aider ceux qui mettent en
oeuvre le FBR et les décideurs politiques dans leurs
délibérations quant aux conséquences de diverses
caractéristiques de la vérification sur l’exactitude, le coût,
et la durabilité d’une approche choisie.
• Les stratégies de vérification ne sont pas statiques mais
devraient être un processus dynamique. L’outil “chemin”
peut guider l’adaptation des stratégies de vérification.
• S’il n’existe pas de méthode optimale de vérification qui
soit appropriée dans tous les contextes, les
recommandations fournies peuvent être utiles pour
considération dans divers contextes.
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the case of Afghanistan. World Bank: Washington, DC. Forthcoming.
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Merci