ANNE-SOPHIE MUTTER LEONARD SLATKIN ELGAR / TAKEMITSU ... · 4 5 Edward Elgar Symphonie n° 1, en la...

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| ve. 16 juin 20h | symphonique ANNE-SOPHIE MUTTER LEONARD SLATKIN ELGAR / TAKEMITSU / MENDELSSOHN

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| ve. 16 juin 20h | symphonique

ANNE-SOPHIE MUTTERLEONARD SLATKINELGAR / TAKEMITSU / MENDELSSOHN

Edward Elgar (1857-1934)Symphonie n° 1, en la bémol majeur, op. 55I. Andante. Nobilmente e semplice – Allegro

II. Allegro molto

III. Adagio

IV. Lento – Allegro

[53 min]

— Entracte —

Tōru Takemitsu (1930-1996)Nostalghia, pour violon et orchestre à cordes[11 min]

Felix Mendelssohn Bartholdy (1809-1847)Concerto pour violon et orchestre en mi mineur, op. 64I. Allegro molto appassionato

II. Andante – Allegretto non troppo

III. Allegro molto vivace

[29 min]

Orchestre national de Lyon Leonard Slatkin, direction Anne-Sophie Mutter, violon

L’Auditorium-Orchestre national de Lyon est un établissement de la Ville de Lyon, subventionné par l’État, soutenu par la Région Auvergne-Rhône-Alpes.Licences n° 1064009–1064010–1064011 – Photo couverture : Anne-Sophie Mutter © Stéphane Hoderäth

Interlude propose un service de bar et de restauration légère avant et après le concert et pendant l’éventuel entracte.

Nous vous rappelons néanmoins qu’il est interdit d’emporter toute boisson et toute nourriture en salle.

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Edward ElgarSymphonie n° 1, en la bémol majeur, op. 55Composition  : 1907-1908. Création  : Manchester, 3

décembre 1908, par le Hallé Orchestra, dir. Hans Richter.

Quand Edward Elgar écrit sa première symphonie, il est au sommet de sa carrière. Ce compositeur britannique largement autodidacte a eu un début de carrière difficile, en marge des institutions et des milieux musicaux officiels. D’un caractère réservé et mélancolique, il ne parvenait pas à se faire reconnaître comme compositeur, malgré le soutien de son épouse et de ses amis. Mais à force de persévérance et grâce au célèbre chef d’orchestre hongrois Hans Richter, il est parvenu à se faire connaître du grand public avec ses Variations Enigma (1899), somptueuse série de portraits de son cercle amical, désignés par des initiales sibyllines. Peu après, il compose une marche symphonique qui a beaucoup fait pour sa célébrité  : la première Pump and Circumstance (1901), devenue, dans sa version chantée (Land of Hope and Glory) une sorte de second hymne national. Promu à la distinction de chevalier, il devient Sir Edward Elgar en 1904. Comme Brahms, Elgar est venu à la compo-sition de symphonies assez tardivement. Sa Première Symphonie est donc une œuvre de maturité, d’une orchestration luxuriante et d’une construction formelle très élaborée. C’est une œuvre de musique pure, sans aucun programme extra-musical explicite, dans un style soutenu où le romantisme brille de ses derniers feux. C’est encore Hans Richter qui en assura la création à Manchester, puis la reprit quatre jours plus tard à Londres avec un immense succès. Richter la considérait comme la «plus grande symphonie des temps modernes» et la comparait volontiers à celles de Beethoven. Une autre baguette hongroise célèbre de l’époque, Arthur Nikisch, l’appelait également «la cinquième symphonie de Brahms», en référence à la «dixième de Beethoven», surnom qu’il donnait à la Première Symphonie de Brahms. La Première Symphonie d’Elgar bénéficia d’une diffusion sans précédent : l’année de sa création, elle fut joué dans le monde une centaine de fois

sous la baguette des plus grands chefs  : à New York dirigée par Walter Damrosch, à Vienne par Ferdinand Löwe, à Saint-Pétersbourg par Alexander Siloti, à Leipzig par Arthur Nikisch, et encore à Rome, Chicago, Boston, Toronto et dans quinze villes britanniques. Plus tard, la Deuxième Symphonie (1911) n’obtiendra pas un tel accueil. À sa mort, Elgar laissera des esquisses pour une troisième symphonie, qui a été achevée par le compositeur Anthony Payne en 1998.

Le premier mouvement commence par une introduction lente que certains ont comparée au prélude de Parsifal de Wagner, énonçant un thème «noble et simple», parfaitement diatonique, sous forme de marche recueillie. Ce thème en la bémol majeur reviendra de manière cyclique aux moments stratégiques du premier mouvement et à la fin de la symphonie. L’exposition proprement dite (Allegro) se fait dans une toute autre ambiance, agitée et tourmentée, passant sans transition aucune dans la tonalité lointaine de ré mineur et un langage harmonique beaucoup plus dissonant. L’auditeur est rapidement emporté dans un flot tumultueux de thèmes multiples, d’épisodes contrastés tantôt lyriques, tantôt exaltés, dramatiques ou triomphants (allant jusqu’au grandioso). Le thème initial s’impose à la fin de ce premier mouvement, et le tumulte s’apaise peu à peu, laissant place à une coda sereine dans les nuances douces.

L’Allegro molto qui suit tient lieu de scherzo (mais à deux temps) dans une ambiance fantastique assez sombre et sarcastique. Un épisode contrastant apporte un moment de calme pastoral, «comme quelque chose qu’on entend près de la rivière» (Elgar). Ces deux éléments opposés sont ensuite combinés et variés avec beaucoup d’habileté, dans un mouvement implacable qui ne se ralentit qu’à la fin, pour passer sans interruption au mouvement lent qui est le cœur expressif de la symphonie. Le thème mélodique initial de ce magnifique Adagio en ré majeur réutilise de manière subtile un motif du début du morceau précédent, transformant un mouvement perpétuel rapide

en une large mélodie lyrique, d’une expressivité romantique exacerbée par la lenteur du tempo. Le critique anglais John Warrack a écrit  : «Il n’y a pas plus triste dans le répertoire symphonique que la fin de l ’Adagio de la Première Symphonie, quand les cors et les trombones entonnent doucement un motif d’une tristesse absolue.»

Le finale commence par une mystérieuse introduction lente, dans la tonalité antagoniste de ré mineur, où des bribes de thèmes prennent forme peu à peu, puis l’Allegro renoue avec les conflits de thèmes et d’ambiances du premier mouvement. Mais soudain, le thème cyclique initial, paré d’arpèges de harpes, reparaît au-dessus de la mêlée, apportant son calme et sa noblesse. Il triomphe peu à peu des oppositions, retrouvant enfin la tonalité d’origine la bémol majeur dans une péroraison grandiose. —Isabelle Rouard

Tōru TakemitsuNostalghia, pour violon et orchestre à cordesComposition  : 1987. Création  : Festival international

d’Édimbourg, 11 août 1987, par le Scottish Chamber

Orchestra, Yehudi Menuhin (violon) et Peter Maxwell-

Davies (direction). Commande  : Scottish Post Office pour

Yehudi Menuhin. Dédicace  : «À la mémoire d’Andreï

Tarkovski».

Le compositeur japonais Tōru Takemitsu s’est inspiré, pour cette œuvre, du film Nostalghia (1983) réalisé en Italie par le grand cinéaste soviétique Andreï Tarkovski. Takemitsu était lui-même un éminent compositeur de musique de film, ayant travaillé notamment pour Kurosawa, Kobayashi et Ōshima. Son travail sur le déroulement du temps dans l’œuvre cinémato-graphique se poursuit dans sa création purement musicale. Une année après la mort de Tarkovski, Takemitsu lui rend un hommage posthume avec cette œuvre de musique pure qui n’illustre en aucune manière le scénario du film. On y ressent seulement une ambiance automnale, brumeuse et liquide, dans une évolution temporelle qui

progresse très lentement. La nostalgie n’est pas ici le regret d’un temps révolu, mais plutôt le déchirement de la séparation, l’éloignement, l’absence, thèmes fondamentaux de ce film en partie autobiographique (Tarkovski ressentait alors douloureusement l’exil hors de sa Russie natale, et l’éloignement de ses proches).

L’œuvre repose entièrement sur une longue mélodie élégiaque du violon solo, diaprée de sonorités soyeuses par les cordes de l’orchestre, dans des harmonies douces et mystérieuses. La sensibilité proprement japonaise de Takemitsu ne se traduit pas ici par des références à la musique traditionnelle de son pays, mais imprègne secrètement sa création, tout autant nourrie d’influences occidentales (Debussy, Satie, Messiaen…). Sa musique naît de cette confrontation féconde, ainsi qu’il l’écrit lui-même : «Ce que je voudrais faire avant tout, c’est de développer mon travail dans deux directions à la fois  : la tradition japonaise et la rénovation occidentale. Tout au fond de moi, je souhaiterais rendre justice à deux styles qui ont chacun droit à la forme qui leur est propre. Faire appel à ces deux éléments fondamentalement inconciliables en tant que noyau de nombreux processus compositionnels me paraît ne constituer qu’un premier pas. Je ne veux pas faire disparaître cette contradiction fertile – au contraire, je veux que les deux blocs se combattent. C’est ainsi que j’évite de m’éloigner de la tradition alors qu’avec chaque œuvre nouvelle je m’avance vers le futur. Je voudrais atteindre une sonorité qui possède l ’intensité du silence.»—I. R.

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Felix Mendelssohn BartholdyConcerto pour violon et orchestre en mi mineur, op. 64 Composition  : début en 1838, fin en septembre 1844 à

Soden (Allemagne). Création  : Leipzig, Gewandhaus, 13

mars 1845, par le dédicataire, Ferdinand David, l’Orchestre

du Gewandhaus et Niels Gade (direction).

Adolescent prodige, Felix Mendelssohn compose dès treize ans une première œuvre concertante, le Concerto pour piano en la mineur. Dans la foulée, il écrit le Concerto pour violon et orchestre à cordes en ré mineur. Si cette pièce avoue, comme le Concerto pour violon et piano de l’année suivante, le tribut de l’adolescent à Mozart et à la forme classique, elle contient déjà suffisamment de beautés et de maturité pour que Yehudi Menuhin ait eu envie, en 1952, de la tirer de l’oubli. Le jeune homme continue sur sa lancée avec deux concertos pour piano, musiques volubiles, flamboyantes, malgré la timidité, encore, de leur esprit d’aventure.

Au contraire de ces partitions de jeunesse, le Concerto pour violon en mi mineur est une œuvre de pleine maturité. Alors que, dans les décennies précédentes, les concertos pour violon avaient été surtout le fruit de virtuoses (Nicolò Paganini, Charles-Auguste de Bériot, Heinrich Wilhelm Ernst, Henri Vieuxtemps…), le pianiste et organiste Mendelssohn reprend le flambeau du concerto de Beethoven (1806) et ouvre la voie à la floraison de grands concertos romantiques : Schumann, Bruch, Brahms, Tchaïkovski, Dvořák, Goldmark…

Six années de gestation furent nécessaires. Dès 1838, Mendelssohn écrivait à Ferdinand David, Konzertmeister de l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig : «J’aimerais te composer un concerto pour violon d’ici à l ’hiver prochain ; il m’en trotte un dans la tête, en mi mineur, dont le début ne me laisse pas en paix.» La tâche se révéla plus ardue qu’il n’y paraissait de prime abord. Le violoniste promit en retour de «tellement le travailler que les anges du ciel se réjouir[aie]nt». Cela n’empêcha pas Mendelssohn de s’inquiéter : «Tu voudrais quelque chose de brillant, mais comment vais-je

m’y prendre ?» Il n’acheva finalement son œuvre qu’en septembre 1844, lors de vacances à Soden, près de Francfort. Encore voulut-il, de retour à Leipzig, recueillir les conseils de David. Ensemble, les deux musiciens révisèrent la partie soliste, en particulier la cadence du premier mouvement.

Le compositeur ne put diriger lui-même la première exécution du concerto, le 13 mars 1845, au Gewandhaus de Leipzig ; souffrant, il laissa la baguette de son orchestre au compositeur et chef d’orchestre danois Niels Gade. Il dut attendre jusqu’au 3 octobre 1847 pour entendre enfin ce qui resterait sa dernière œuvre orchestrale  : la partie de violon solo était alors tenue par un jeune prodige hongrois, József Joachim, alors âgé d’à peine seize ans. Joachim était l’élève de David au conservatoire de Leipzig, fondé quatre ans plus tôt et dont Mendelssohn avait occupé les postes de directeur et de professeur de piano et de composition. Ce concert fut la dernière grande joie du compositeur, qui succomba à une attaque un mois plus tard.

Un tempérament profondément original

Les difficultés techniques (traits véloces, doubles-cordes, octaves parallèles) suffisent largement à assurer le succès du soliste mais restent toujours parfaitement intégrées au discours musical. Toutefois, quel que soit l’apport de David, la conception du compositeur reste perceptible dans toute son originalité, notamment dans cette ambivalence typiquement mendelssohnienne entre une fidélité à certains idéaux classiques de pureté et d’équilibre (textures limpides, carrures régulières, phrases élégantes) et un tempérament profondément romantique et original. Inédit, le concerto l’est déjà par sa tonalité de mi mineur, moins courue en matière de concerto pour violon

que le royal ré majeur, mais propre à privilégier le lyrisme et la rêverie. Mais c’est sur le plan de la forme que Mendelssohn fait preuve de la plus grande inventivité, surtout dans le premier mouvement, une forme sonate bithématique largement revisitée. On remarquera ainsi la manière dont le soliste s’élance dès la deuxième mesure, faisant fi de la traditionnelle première exposition des thèmes par l’orchestre ; les bribes du premier thème, aménagées en sol majeur (tonalité du second thème), qui viennent clore l’exposition ; l’irruption de la cadence de soliste à un endroit inattendu, la fin du développement, et la manière dont elle se glisse dans la réexposition au lieu d’appeler le retour de l’orchestre, comme le veut la tradition, par un trille appuyé sur l’accord de dominante ; et, dans la réexposition, le double énoncé du second thème, l’un, attendu, en mi majeur, l’autre beaucoup plus surprenant et confié au soliste, en ut majeur : par un procédé que les publicitaires appelleraient le teasing, Mendelssohn prépare ainsi l’oreille à la tonalité du mouvement central.

Dans le tintamarre d’une cadence en mi mineur très marquée, le premier mouvement s’achève ; on remarque à peine, alors, que le premier basson émerge de l’accord final sur un si, lequel enfle et sert de fil, ténu, pour relier ce qui précède à l’Andante central. La nouvelle tonalité, ut majeur, s’établit en deux mesures d’accords enchaînés, et Mendelssohn prouve à l’occasion son habileté à mener des transitions courtes mais efficaces. Deux thèmes s’opposent dans le deuxième mouvement, un Andante de forme ABA. Le premier laisse s’épancher le violon au-dessus d’un orchestre discret, dans un climat lyrique qui rappelle celui de certaines Romances sans paroles pour piano. Le second, plus véhément (la mineur), fait intervenir cuivres et timbales jusque-là muets, sur un grondement sourd que soulignent violoncelles et contrebasses en pizzicatos. Les autres cordes s’animent en batteries de triples croches, et le violon solo fait alterner des doubles-cordes ardues et des octaves grinçantes. Le premier thème réapparaît, très subtilement, alors que l’accompagnement inquiet de la section centrale ne s’est pas encore

éteint. Ce tuilage, nouveau coup de maître, renforce la fluidité du langage.

Après une cadence parfaite, quatorze mesures d’une transition Allegretto non troppo permettent d’amener, à nouveau sans rupture, le finale – un morceau bouillonnant et virtuose, qui vaut au soliste un triomphe assuré. On reconnaît, dans la légèreté de ces traits espiègles en staccato, le charme piquant de la Symphonie italienne et surtout l’univers féerique du Songe d’une nuit d’été. Les timbres sylvestres des flûtes et des clarinettes ponctuent gaiement les pirouettes du violon. Dans cette forme sonate en mi majeur (comme l’ouverture du Songe), le second thème apporte de brefs instants d’un lyrisme plus humain, mais le facétieux génie Puck a tôt fait de reprendre le devant de la scène. Le concerto s’achève brillamment, alors que l’allégresse et la magie s’emparent complètement des musiciens. —Claire Delamarche

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Biographies

Anne-Sophie Mutter, violonAnne-Sophie Mutter est née à Rheinfelden, en Bade (Allemagne). Sa carrière internationale a débuté en 1976 au Festival de Lucerne et, un an plus tard, elle a fait ses débuts à Salzbourg dans le cadre des Whitsun Concerts sous la direction d’Herbert von Karajan.Depuis lors, elle est au firmament des plus grands virtuoses du violon de notre temps, donnant des concerts à travers le monde dans les salles les plus en vue. En plus du grand répertoire, elle a à cœur d’amener le public à des projets innovants, pratiquant à parts égales la musique de chambre et les prestations en soliste avec orchestre. Elle profite également de sa popularité pour aider des projets caritatifs et soutenir l’éclosion de jeunes musiciens au talent exceptionnel.En janvier 2015, Anne-Sophie Mutter a été nommée membre honoraire du Keble College de l’Université d’Oxford. En octobre 2013, elle a été reçue comme membre étranger honoraire de l’Académie américaine des arts et des sciences et, au mois de janvier, la Société Lutosławski (Varsovie) l’a gratifiée de sa médaille. En 2012, Anne-Sophie Mutter elle a obtenu le

Distinguished Artistic Leadership Award de l’Atlantic Council. En 2011, elle a reçu le prix Brahms, le prix Erich-Fromm et le prix Gustav-Adolf pour son engagement social. En 2010, l’Université des sciences et technologies de Norvège (Trondheim) l’a nommée docteur honoris causa. En 2008, elle a été récompensée du prix musical international Ernst von Siemens Music et du prix Mendelssohn de Leipzig. Elle est grand-croix dans l’ordre du Mérite de la République fédérale d’Allemagne [Großes Bundesverdienstkreuz], a reçu en France la Légion d’honneur, ainsi que de nombreuses autres distinctions notamment en Bavière et en Autriche.

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Leonard Slatkin, directeur musicalDirecteur musical de l’Orchestre national de Lyon (ONL) et du Detroit Symphony Orchestra (DSO), Leonard Slatkin mène en outre une carrière intense de chef d’orchestre invité, en plus de ses activités de compositeur, d’auteur (avec Conducting Business) et de pédagogue.Parmi les temps forts de la saison 2015/2016, citons un festival Brahms de trois semaines à Detroit  ; des engagements avec le St. Louis Symphony, le Pittsburgh Symphony, le Los Angeles Philharmonic et l’Orchestre symphonique de la NHK (Tokyo)  ; des débuts avec l’Orchestre philharmonique de Chine (Pékin) et l’Orchestre symphonique de Shanghai  ; et une tournée d’été au Japon avec l’ONL. Leonard Slatkin a fait plus de 100 enregistre-ments, qui lui ont valu 7 Grammy Awards et 64 nominations. Il a dirigé les principaux orchestres mondiaux, et sa carrière lyrique le mène sur des scènes prestigieuses, du Metropolitan Opera de New York à la Staatsoper de Vienne. Il a été directeur musical du New Orleans Sympho-ny, du St. Louis Symphony et du National Symphony (Washington), et chef principal du BBC Symphony (Londres). Il a été premier chef invité du Royal Philharmonic et du Philharmo-nia (Londres), du Pittsburgh Symphony, du Los Angeles Philharmonic au Hollywood Bowl, et du Minnesota Orchestra.Né à Los Angeles dans une éminente famille de musiciens, Leonard Slatkin a commencé l’étude de la musique par le violon et a étudié la direction d’orchestre avec son père, puis avec Walter Susskind à Aspen et Jean Morel à la Juilliard School. Il réside à Bloomfield Hills (Michigan), avec son épouse, la compositrice Cindy McTee. Titulaire de la National Medal of Arts, la plus haute récompense conférée à un artiste par le gouvernement américain, Leonard Slatkin est aussi chevalier de la Légion d’honneur.

Leonard Slatkin est représenté par R. Douglas Sheldon (agent général, représentant pour les Amériques et l ’Asie) chez Columbia Artists Management Inc. et par Julia Albrecht (agent pour l ’Europe) chez Konzertdirektion Schmid.

Orchestre national de LyonFort de cent quatre musiciens permanents ayant le privilège de travailler et répéter dans la salle de concert (2100 places) qui lui est dédiée, l’Orchestre national de Lyon, l’un des plus anciens de France (1905), est actuellement dirigé par le chef américain Leonard Slatkin, par ailleurs titulaire de l’Orchestre symphonique de Detroit (Michigan).Apprécié pour la qualité très française de ses vents, qui en fait l’un des interprètes reconnus du répertoire français (Ravel, Debussy, Berlioz,…) mais aussi des grandes formes symphoniques du xixe, il explore également le répertoire du xxe siècle et passe régulièrement commande à des compositeurs d’aujourd’hui. Pionnier en ce domaine, il s’illustre avec brio dans des ciné-concerts ambitieux (Le Seigneur des anneaux, Matrix, Pixar) ou accompagne des œuvres majeures du cinéma muet (Chaplin, Fritz Lang, Murnau,…).Au-delà des très nombreux concerts qu’il donne à l’Auditorium, l’Orchestre se produit dans les plus grandes salles et capitales européennes. Premier orchestre symphonique à s’être produit en Chine, il a donné en 2016 une série de concerts au Japon, notamment trois programmes à Tokyo. En 2017, il effectue une tournée américaine et se produit notamment dans la salle new-yorkaise mythique de Carnegie Hall.L’Auditorium de Lyon, impressionnant monolithe de béton et d’acier, inauguré en 1975, d’un confort exceptionnel, accueille de très nombreuses phalanges internationales et les plus grands solistes de la scène musicale. Les nombreux    partenariats qu’il a su nouer avec des manifestations tels le Festival Lumière, Ambronay ou Jazz à Vienne, ont permis d’ouvrir largement la salle à tous les genres musicaux et tous les publics. Chaque année, ce sont près de 250 000 spectateurs qu’il accueille dans ses murs.

Établissement de la Ville de Lyon, l ’Orchestre national de Lyon est subventionné par le ministère de la Culture et de la Communication et par la Région Auvergne-Rhône-Alpes.

L’Orchestre national de LyonLeonard Slatkin directeur musical

L’Auditorium-Orchestre national de LyonAline Sam-Giao directrice générale ; Emmanuelle Durand secrétaire générale ; Mathieu Vivant directeur de production ; Stéphanie Papin directrice administrative et financière ; Christian Thompson délégué artistique ; et l’ensemble des équipes administratives et techniques.

Violons I

Violons solos supersolistes

Jennifer GilbertGiovanni Radivo

Premier violon solo

Jacques-Yves Rousseau

Deuxième violon solo

Jaha Lee

Violons du rang

Audrey BesseYves ChalamonAmélie ChaussadePascal ChiariConstantin CorfuAndréane DétienneAnnabel FauriteSandrine HaffnerYaël LalandeLudovic LantnerPhilip LumbusAnne RouchRoman Zgorzalek

Violons II

Premiers chefs d’attaque

F. Souvignet-KowalskiCatherine Menneson

Deuxième chef d’attaque

Tamiko Kobayashi

Violons du rang

Bernard BoulfroyLéonie Delaune Catalina EscobarEliad FloreaVéronique GourmanelKaé KitamakiDiego MattheyMaïwenn MererSébastien PlaysHaruyo TsurusakiBenjamin Zékri

Altos

Altos solos

Corinne ContardoJean-Pascal Oswald

Alto co-soliste

Fabrice Lamarre

Altos du rang

Catherine BernoldVincent Dedreuil-MonetMarie GaudinVincent HugonValérie JacquartSeungEun LeeJean-Baptiste MagnonCarole MilletLise NiqueuxManuelle Renaud

Violoncelles

Violoncelles solos

Nicolas HartmannÉ. Sapey-Triomphe

Violoncelle co-soliste

Ph. Silvestre de Sacy

Violoncelles du rang

Thémis Bandini Mathieu ChastagnolPierre Cordier Dominique DenniStephen EliasonVincent FalqueJérôme PortanierJean-Étienne Tempo

Contrebasses

Contrebasses solos

Botond KostyákVladimir Toma

Contrebasse co-soliste

Pauline Depassio

Contrebasses du rang

Daniel BillonGérard FreyEva JanssensVincent MennesonBenoist NicolasMarta Sanchez

Flûtes

Flûtes solos

Jocelyn AubrunEmmanuelle Réville

Deuxième flûte

Harmonie Maltère

Piccolo

Benoît Le Touzé

Hautbois

Hautbois solos

Jérôme GuichardClarisse Moreau

Deuxième hautbois

Ph. Cairey-Remonay

Cor anglais

Pascal Zamora

Clarinettes

Clarinettes solos

Nans MoreauFrançois Sauzeau

Petite clarinette

Thierry Mussotte

Clarinette basse

NN

Bassons

Bassons solos

Olivier MassotLouis-Hervé Maton

Deuxième basson

François Apap

Contrebasson

Stéphane Cornard

Cors

Cors solos

Joffrey QuartierGuillaume Tétu

Cors aigus

Paul TanguyYves Stocker

Cors graves

Jean-Olivier BeydonStéphane GrossetPatrick Rouch

Trompettes

Trompettes solos

Sylvain KetelsChristian Léger

Deuxièmes trompettes

Arnaud GeffrayMichel Haffner

Trombones

Trombones solos

Fabien LafargeCharlie Maussion

Deuxième trombone

Frédéric Boulan

Trombone basse

Mathieu Douchet

Tuba

Tuba solo

Guillaume Dionnet

Timbales et percussions

Timbalier solo

Adrien Pineau

Deuxième timbalier

Stéphane Pelegri

Première percussion

Thierry Huteau

Deuxièmes percussions

Guillaume ItierFrançois-Xavier Plancqueel

Claviers

Claviers solo

Élisabeth Rigollet

Harpe

Harpe solo

Éléonore Euler-Cabantous