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Programme de formation

Association de Préfiguration de la Fondation Patrick Chauvel

Année 1Promotion 2015

Association de préfiguration de la fondation Patrick Chauvel

© Patrick Chauvel

16 bis rue de Romainville, 75019 Paris. N° de Siret 800 429 987 00012.www.fonds-patrickchauvel.com

- 1 -Note d’intention

- 2 -Introduction

- 3 -Déroulé du cycle:

A-6 étapes, 6 thématiques

B-Soirée de suivi

C-Soirée de fin de cycle

D-Liste des intervenants et des professionnels-enseignants

E-Calendrier provisoire 2014-15

- 4 -Tarif

- 5 -Conditions d’accès / Candidature

- Sommaire -

- Note d’intention -

« Je veux être photographe correspondant de guerre. »« Tu veux être pauvre toute ta vie !? »« Je veux allez voir ce qui se passe ailleurs. »« Alors vas-y ! »

Cet échange édifiant, je l’ai eu avec mon père juste avant de partir au Vietnam en 1968.La crise déjà ? Oui sans doute, mais l’argument était sans effet, une seule chose comptait, devenir photographe de guerre.

A l’époque c’était plus une façon de vivre qu’un métier. Quand on a envie de partir, le manque d’argent ne peux être un obstacle, c’est rester qui coûte cher… Capa, Tim Page, Sylvain Julienne, Catherine Leroy, Françoise Demulder et tant d’autres étaient motivés par l’idée romantique du grand reporter qui parcourt le monde en guerre : « Rapporter les histoires qui font l’Histoire ! ».

Témoins de notre temps, fauchés certes, mais petit groupe ultra motivé qui se retrouvait sur tous les théâtres d’opération. Il suffisait pour cela « d’y-aller-vas-y ! » comme s’est dit Pierre Schoendoerffer avant de sauter sur le camps encerclé de Dien Bien Phu en 1954.

Mais… petit à petit, le groupe s’est agrandi, on a commencé à croiser des gens qu’on ne connaissait pas, qui parlaient concurrence, il y avait cette notion de scoop, d’être le premier, en tous cas de s’en vanter. Puis la télévision est arrivée…

Finalement le grand reportage était victime de son succès, c’était devenu un métier, puis une industrie et les photographes, des O.S. face à la puissance des grands médias qui décident de parler de tel ou tel conflit selon les tendances politiques et qui veulent contrôler l’opinion.

- Note d’intention -

Ce workshop est une proposition pour reprendre le contrôle de cette façon de vivre, de découcher pour être infidèle à la routine. «… Il y a celui qui voyage comme l’oiseau vole, parce que Dieu, à l’un donna des ailes, à l’autre l’inquiétude. »

Je vous propose de faire un peu marche arrière et de prendre le temps d’écouter des hommes et femmes qui sont des reporters passionnés. Écrivains ou photographes ils ne suivent qu’une seule règle. Raconter à tout prix. C’était et cela reste l’un des plus beaux « métiers » du monde. Être utile en faisant quelque chose qu’on aime, c’est un privilège.

Ce workshop permettra ainsi de rencontrer des journalistes de terrain, des commerciaux (un bon reportage est un reportage publié), des militaires (pour apprendre à se connaître mutuellement) et offrira aussi des cours de secourisme (trop de confrères sont morts par manque d’équipement et de connaissances médicales).

L’idée est que ces expériences partagées aideront ceux qui aiment cette vie en alerte.

Patrick Chauvel

- Introduction -

Ce programme se déroule en 6 sessions de 2 journées réparties sur une période de 5 mois. De février à juin les candidats se professionnalisent à travers un suivi personnalisé, alterné par des périodes d’autonomie dont le bilan est fait lors de chaque nouvelle session.

Les objectifs de ce programme sont :

- Etablir un bilan personnalisé et la définition d’un projet photographique individuel - Apprendre à construire un sujet et en affiner la narration visuelle et écrite- Comprendre les attentes des rédactions - Savoir agir et réagir sur le terrain- Connaître les nouvelles formes de narration journalistique et leur diffusion- Vendre, protéger et diffuser son travail

Ce dispositif de formation propose ainsi une relation de soutien et d’échanges permettant la mise en place d’un réseau et la valorisation des compétences dans le but d’aboutir à la réalisation d’un projet de qualité et de se diriger vers une autonomie professionnelle.

Fin juin, la soirée de clôture du programme 2015 se fera lors d’une projection des travaux des participants au bar « Le 61 ». Les reportages de chacun seront présentés devant un public constitué de professionnels du métier. Lors de cette soirée, les meilleurs reportages seront diffusés par le studio Hans Lucas.

- Le déroulé du stage -

A-6 étapes, 6 thématiques :

Atelier 1-Mars 2015 - « Le reportage, plus qu’un métier, une façon de vivre. »

1 er jour :

Avec Patrick Chauvel Présentation-rencontre avec Patrick Chauvel.

2 eme jour :

Avec Patrick Chauvel, Wilfrid Esteve.

Matinée :Présentation des travaux, expériences et difficultés de chacun. Cibler les objectifs à atteindre de manière personnalisée.

Après-midi :Choisir un sujet qui sera à réaliser au cours des 5 prochains mois ou à terminer/ mettre en forme si celui-ci à été couvert photographiquement en amont, sous réserve qu’il soit retenu par les enseignants.


Atelier 2-Mars 2015 – « En photo mais avec des mots »

1 er Jour :

Avec Adrien Jaulmes & Rémy Ourdan & Didier François & Patrick Chauvel

Journée consacrée au journalisme écrit et d’investigation, rencontre avec Adrien Jaulmes, Didier François et Rémy Ourdan. Thèmes abordés : définition d’un angle, vérification des faits & des sources, protection de celles-ci, recherche d’informations, responsabilité envers son fixeur, travail sur le terrain, code déontologique, l’éthique du métier de journaliste.

2 eme jour :

Avec Adrien Jaulmes

Matinée et début d’après-midi : Recherche d’informations sur les sujets présentés par les élèves. Rédaction ou correction des synopsis & légendes en fonction de chaque sujet présenté.

Fin d’après midi : La fin de journée sera consacrée aux évolutions de chaque élève en fonction des objectifs déterminés lors de la session précédente.


Atelier 3-Avril 2015 - « L’image pour langage »

Avec Jérôme Sessini , Edouard Elias et Patrick Chauvel

1 er jour :Rencontre avec Jérôme Sessini et Edouard Elias. Comportement en reportage, discussion sur les différentes conditions rencontrées en prise de vue.Analyse de la composition d’une image. Une photo de presse est une image « à message » et doit être lisible seule. Son objectif est de transmettre un message, elle est une forme de « langage universel » basé sur les émotions, les symboles, la composition.

2 eme Jour :

Avec Gaëlle Girbes & Patrick Chauvel

Matinée et début d’après-midi : Post-production : éditer son sujet, comment « traiter » ces images après la prise de vue. Développements RAW, retouche numérique autorisée & interdite pour l’image de presse. Renseigner ces champs IPTC & protéger son image. Quel format, pour quel usage ?Mise en conformité des images pour la diffusion : Profil ICC, champs IPTC, copyright et retouche numérique.

Ce travail se fera sur les sujets de chaque participant, permettant ainsi de mettre en place le reportage effectué ou en cours et d’établir ensemble un bilan personnalisé.

Fin d’après midi : Bilan personnalisé avec Patrick Chauvel et Gaëlle Girbes

Photo ©AP Images Archives


Atelier 4-Mai 2015 – « Une profession dangereuse »

Frappés, blessés, enlevés et parfois tués, les reporters sont confrontés à de nombreux risques sur le terrain. Caméra, appareil photo, stylo, calepin, dictaphone, voici les « armes » du reporter. En face des M16, kalachnikov, machettes…

Rapporter une histoire, témoigner n’est pas sans risque et ceux-ci sont multiples. Si la prudence est obligatoire, la connaissance du terrain et des premiers secours est indispensable.

1 er Jour :

Avec Edith Bouvier & Didier François & Edouard Elias & Patrick Chauvel

Matinée :Echange avec Patrick Chauvel autour des situations difficiles qu’il a rencontrées durant sa carrière.

Après-midi :Rencontre avec Edith Bouvier, Edouard Elias, Didier François. Discussions autour des conditions de survie lors d’une blessure en zone de guerre ou d’un enlèvement. 2eme Jour :

Avec Charline Redin, Olivier Boulot & Patrick Chauvel

Matinée et début d’après-midi :

A/ Précautions d’usage sur le terrain & étude de l’équipement de protection suivant les zones. Les rapports entre la presse et l’armée. Echanges avec Charline Redin, Capitaine de l’Armée de l’Air, officier image à l’ECPAD.


B/ Constituer une trousse à pharmacie pratique, savoir s’en servir. Apprendre les gestes vitaux en cas de blessures sur soi ou sur une autre personne.

Fin d’après midi : Bilan personnalisé avec Patrick Chauvel et Gaëlle Girbes sur les sujets en cours menés par les étudiants.

Photo ©Chu Chi Thanh/Fonds Patrick Chauvel

Photo ©AP Images Archives


Atelier 5- Mai 2015 – « L’image, le son et le multimédia »

1 er Jour : Avec Patrick Chauvel & Stéphane Malterre

Matinée : Projection d’extraits de films documentaires suivie d’un échange avec Patrick Chauvel & Stéphane Malterre.

Après-midi : Discussion avec Stéphane Malterre & Patrick Chauvel : L’usage et l’apport du film en reportage. Utilisation des boîtiers photo pour la vidéo. Filmer et photographier en reportage, couvrir le même sujet par deux médias différents. En fin de matinée projection de « Freedom or Death » Condition one. Echange sur l’apport des nouvelles technologies en reportage, enrichir le journalisme d’image grâce à la réalité augmentée et l’immersion visuelle.

2eme Jour :Avec Wilfrid Esteve & Virginie Terrasse

Matinée : Présentation d’une sélection de POM (petit œuvre multimédia) et de webdocumentaire. Echange autour des nouvelles technologies ouvrant la voie à de nouveaux moyens de diffusion.

Après-midi :Créer et concevoir un webdocumentaire : quelles sont les règles éditoriales essentielles, quels sont les outils nécessaires à la création d’un webdocumentaire, quels sont les types de narrations.



En fin d’après midi sera réuni un « comité éditorial » constitué de Patrick Chauvel, Wilfrid Estève, Virginie Terrasse et Gaëlle Girbes. Le sujet de chaque élève sera étudié, un pré-bilan personnalisé sera établi afin de permettre à chacun d’identifier les manques de son travail avant la prochaine et dernière session au mois de juin.


Photo © Tran Khiem /AP


Atelier 6-Juin 2015 – « En vivre ? Démarchage »

Avec Wilfrid Estève & Virginie Terrasse

1 er Jour :

Matinée :Chaque élève présente son sujet terminé au « comité éditorial » constitué de Patrick Chauvel, Wilfrid Estève, Virginie Terrasse et Gaëlle Girbes. Les sujets seront analysés afin de voir à quel type de presse ils peuvent correspondre.

Il sera ensuite mis en place par chaque élève un « kit » de démarchage , à savoir : établir la liste des journaux à appeler , avoir sa série d’image en basse définition ou en ligne, préparer le mail de présentation du sujet avec le synopsis, les images renseignées et légendées.

Après-midi : L’après midi sera entièrement consacrée aux démarchages des journaux et autres médias. Il s’agira d’envoyer son sujet aux rédactions et de les appeler ensuite pour se présenter et vendre son travail. Savoir vendre, utiliser les bons mots, éviter les écueils du standard des journaux. Avec l’assistance et les conseils de Wilfrid Estève et Virginie Terrasse.



2 eme Jour : Avec Wilfrid Estève & Virginie Terrasse

Matinée : Rappel des médias démarchés la veille.

Après-midi : Préparation des dossiers en vue des entretiens iconographes lors des festivals photographiques à venir pendant la période Juin –Septembre (Arles, Visa pour l’image etc)



B- Soirées de Suivi

Chaque mois seront organisées deux soirées de suivi des travaux en cours. A ces dates les participants pourront venir dans les locaux de l’association de 18h à 21h afin de faire un point sur leur travail, exposer les problèmes rencontrés ainsi que les questions relatives à ce travail.

C-Soirée de fin de cycle

Fin juin, aura lieu une projection des travaux photographiques des élèves de la promotion de l’année 2015 au bar « Le 61 », devant des invités issus du monde de la photographie et du reportage, des professionnels de l’image et de la presse. Les reportages de chacun seront présentés et les meilleurs travaux seront ensuite diffusés par les studio Hans Lucas.

D-Liste des intervenants et des professionnels-enseignants

Professionnels-enseignants :

Patrick ChauvelWilfrid EstèveVirginie TerrasseGaëlle Girbes

Intervenants :

Didier FrançoisAdrien JaulmesRémy Ourdan Jérôme SessiniEdouard EliasEdith Bouvier Charline Redin Olivier Boulot



E-Calendrier provisoire 2015

De mars à juin 2015, six sessions de deux jours, plus deux soirées de « suivi » chaque mois.

Dates provisoire 2015 :

12 et 13 mars 201526 et 27 mars 201513 et 14 avril 20154 et 5 mai 201525 et 26 mai 201515 et 16 juin 2015

Plus mi juin, 1/2 journée de travail pour la préparation de la soirée de fin de cycle.

Soirée de clôture prévue le Jeudi 18 ou vendredi 19 juin.

Les cours auront lieu dans les locaux de l’Association au 16 bis, rue de Romainville, Paris 19e.


- Tarif et formule d’abonnement -

3000 euros pour la totalité du cycle. Payable en plusieurs fois, maximum 5 fois, 10 jours avant le début de la session.

Premier règlement de 1000 euros à l’inscription, puis 4 x 500 euros répartis sur la durée du cycle de 4 mois.


- Conditions d’accès / Candidature -

Envoyer avant le 25 février 2015 un dossier constitué de : (réponse le 2 mars)

Un CV Une Lettre de présentationTrois séries photo (tirage, DVD, ou le lien vers un site présentant ces trois séries)

Coordonnées :

Association de Préfiguration de la Fondation Patrick Chauvel 16 Bis, rue de Romainville 75019 Paris

[email protected]

Prérequis :

Maîtriser les paramètres techniques et les fondamentaux de la prise de vueÊtre équipé d’un ordinateur portable et d’un appareil photo.


- Biographie des intervenants -

Patrick Chauvel Depuis 47 ans, Patrick Chauvel photographie la guerre, ses horreurs, ses absurdités humaines, mais également la lueur d’espoir qui transperce parfois dans les plus sombres conflits. Il est un des rares photoreporters en vie à avoir couvert la Guerre des 6 jours, mais aussi le Vietnam, le Cambodge, l’Irlande, l’Iran, le Liban, Panama, l’Afghanistan, la Tchétchénie, la Libye . . . De ses reportages, il ramène de nombreuses photographies et documentaires. Ces images sont publiées en une des plus grands journaux, de Paris Match au Times Magazine, Life ou Newsweek, et exposées dans le monde entier. Pour son travail, il se voit décerner le prestigieux World Press. Auteur salué de trois livres : Rapporteurs de guerre (2003), Sky (2005) et Les pompes de Ricardo Jesus (2012), il réalise par ailleurs plusieurs documentaires dont Rapporteurs de guerre avec Antoine Novat. Fils du grand- reporter Jean François Chauvel, neveu de Pierre Schoendoerffer, il s’approche chaque fois au plus près de la réalité, au-delà de la simple actualité. Cela lui vaut de nombreuses blessures, un enlèvement. Parfois, son métier le place en joug d’un peloton d’exécution, d’autres fois, il l’attire vers les fonds dans le naufrage d’une embarcation de boat people d’Haïti. Ses reportages dépassent les histoires anecdotiques pour assigner l’Histoire et l’Humanité. Patrick Chauvel écrit : «Tout ce que je sais c’est qu’il faut témoigner. Ne plus jamais entendre : On ne savait pas. Moi j’ai vu ! Alors je rapporte ces histoires et, pour le reste, j’ai fait ce que j’ai pu.»

L’intégralité de son travail témoigne de quarante sept années d’histoire internationale, près d’un demi-siècle de mémoire.



Capitaine Charline Redin est officier image à l’ECPAD.Diplomée de l’école de journalisme de Tours, Charline Redin a été pigiste notamment en Chine et au Japon, auteur de guides de voyages et a ensuite travaillé avec des reporters de guerre de l’agence VU. En 2008, elle décide de s’engager dans l’armée de l’air et devient reporter pour le ministère de la Défense. Elle a couvert différents conflits embedded au sein des forces armées: Afghanistan, Libye, Centrafrique et Mali.

Virginie Terrasse vit à Paris. Autodidacte, elle devient photographe indépendante en 2002. Parallèlement à son travail de photographe, elle réalise des Petites Oeuvres Multimédia et enseigne la photographie à l’ENSBA, le 104, le CFPJ Médias. Depuis 2011, elle est chargée de cours dans les universités de Marne-la-vallée Paris-Est, de Paul Valéry 3 à Montpellier ainsi qu’à l’UPVD où elle a participé à la création du Diplôme d’’Université dédié à la «Photographie documentaire et aux écritures transmédia».

En 2007 elle co-fonde le studio de création Hans Lucas avec Wilfrid Estève. En 2010 elle est lauréate du Prix Photographique Levallois-Epson pour son travail «La Palestine comment ?», en janvier 2011 elle fait partie des 12 finalistes du Prix HSBC, en mai de la même année «La Palestine comment ?» est exposé et pré-selectionné au prix « Roger Thérond » OffSète Image Documentaire de Sète. Son travail a été présenté dans de nombreux festivals Français et Européens. En 2012 elle obtient l’aide aux nouvelles écritures du Centre National de la Cinématographie. Les productions dont elle a réalisé la direction artistique ont obtenu le grand prix du jury du WebTV Festival de La Rochelle et le Prix Historia de l’inattendu pour la plateforme interactive documentaire «La Nuit oubliée - 17 octobre 1961» en 2012 et le Mediterranean Journalist Award 2013 dans la catégorie Nouveaux médias de la Fondation Anna Lindh pour le webdocumentaire «Sout el shabab».



Wilfrid Estève est photographe, journaliste, enseignant et producteur. Depuis 2004, il préside l’association reconnue d’utilité publique FreeLens et a reçu la mention spéciale du prix Nadar pour « Photojournalisme, à la croisée des chemins » en 2005 en tant qu’auteur ainsi que le grand prix du jury du WebTV Festival de La Rochelle et le Prix Historia de l’inattendu pour la webdocumentaire « La Nuit oubliée – 17 octobre 1961 en 2012 et le Mediterranean Journalist Award 2013 dans la catégorie Nouveaux médias de la Fondation Anna Lindh pour « Sout el shabab » en tant que producteur. Membre de l’observatoire du photojournalisme du Ministère de la Culture, cofondateur de l’agence l’Œil Public, conférencier spécialisé sur le photojournalisme, il a commencé sa carrière en 1995. Depuis 2006, il est en charge de la direction éditoriale du studio Hans Lucas et depuis 2013 de la codirection du Diplôme Universitaire « Photographie documentaire et écritures transmédia » à l’UPVD.

Olivier Boulot Treize ans en Alaska comme assistant guide et membre du secours en montagne ont appris à Olivier à gérer des expéditions de plusieurs semaines en autonomie totale. Des convoyages de voiliers l’amènent ensuite à se baser en Amérique du Sud où il se reconvertit au journalisme. Il effectue des reportages en Afrique, Asie et au Moyen Orient comme journaliste freelance et comme formateur sur les problèmes de sécurité et de logistique. Formé aux Etats Unis à la médecine d’urgence tactique, il forme les journalistes aux traitement des blessures et urgences médicales en zones de conflits et en milieu non urbain, plus récemment en Irak et à la frontière Syrienne. De formation scientifique, Olivier travaille aussi sur le développement de systèmes vidéos, la vidéo aérienne et sur les problèmes de sécurité électronique qui affectent aujourd’hui les journalistes.



Edouard Elias est un jeune photographe indépendant de 23 ans.Originaire du Gard, il a vécu dix ans en Egypte avant de rentrer en France pour étudier. il se passionne pour la photographie de guerre entre ses année d’école de commerce ou d’une formation en photographie. C’est en Syrie qu’Edouard choisit d’effectuer ses premières armes de photoreporter. Il s’y rend plusieurs fois pour couvrir la guerre civile, notamment l’action des rebelles au nord de la Syrie. L’un de ses reportages lui vaut de signer avec l’agence reportage by Getty. Il a également été sélectionné au prix Bayeux-Calvados des Correspondants de Guerre ainsi qu’au Joop Swart Masterclass Du prix World Press Photo. Pris en otage puis libéré en 2014 il a couvert le conflit centrafricain en compagnie de la légion étrangère qu’il continuera à suivre dans le futur.

Edith Bouvier est Journaliste reporter. Elle travaille à partir de 2007 pour RFI, puis commence à travailler pour la presse écrite et les magazines. Spécialisée sur le Moyen-Orient et les zones de conflit, elle effectue différents reportages en Irak, au Pakistan, en Somalie, en Syrie . . . C’est lors d’un reportage dans le quartier assiégé de Bab Amr à Homs, en compagnie du photographe William Daniels, qu’elle sera grièvement blessée. Rémi Ochlik et Marie Colvin sont tués dans ce bombardement. A son retour elle publiera un livre pour témoigner: «Chambre avec vue sur la guerre». Remise de ces blessures, Edith a repris le chemin du reportage et continue son travail sur le Moyen Orient et ces zones « sensibles»



Jérôme Sessini entretient une passion pour la photographie depuis qu’il a découvert la photographie documentaire à travers des livres montrés par un ami photographe. Il commence sa propre pratique en prenant en photo des gens, des paysages, et la vie quotidienne de ceux qui l’entourent dans l’est de la France, sa région natale (avec Diane Arbus, Lee Friedlander, Mark Cohen, en tête).Sessini a couvert la plupart des événements actuels : la Palestine, l’Irak (entre 2003 et 2008), la chute d’Aristide en Haïti (2004), la prise de Mogadiscio par les combattants des tribunaux islamiste et la guerre au Liban (2006) la révolution Libyenne (2011) et la guerre en Syrie (2012). Le travail de Jérôme Sessini connaît immédiatement une forte notoriété internationale. Il est publié par de prestigieux journaux et magazines parmi lesquels, Time Magazine, Stern, De Standaart, le Wall Street Journal, Paris Match, Le Monde . . .Son travail photographique a également donné lieu à des expositions individuelles notamment au festival « Visa pour l’image » à Perpignan, aux Rencontres d’Arles, à la Bibliothèque nationale François-Mitterrand ainsi qu’au ministère français de la Culture. En 2008, Jérôme Sessini commence un long projet au Mexique, un plongeon au coeur de la guerre des cartels de la drogue au Mexique. Ce travail a été récompensé par le F-Award et le prix Getty. Cette première monographie « The Wrong side » a été publiée par les éditions Contrasto en 2012. Jérôme Sessini rejoint l’agence Magnum en 2012, et il a reçu le prix du World Press Photo pour son travail à Alep, Syrie en 2013.



Adrien Jaulmes est né le 1er février 1970. Reporter pour le Figaro, puis correspondant de ce journal à Jérusalem entre 2008 et 2013, il a couvert la plupart des conflits contemporains, de l’Afghanistan à l’Irak. Il est l’auteur d’«Amérak», récit d’un voyage dans l’univers absurde créé par le corps expéditionnaire américain en Irak.

Rémy Ourdan est journaliste et correspondant de guerre au Monde et directeur de la fondation WARM.Rémy Ourdan a débuté sa vie de reporter en 1992 à Sarajevo. Il a couvert le siège de Sarajevo et la guerre de Bosnie durant quatre ans. En ex-Yougoslavie, il a également couvert la guerre du Kosovo et la Serbie à la chute de Slobodan Milosevic. En Afrique, il a écrit une longue enquête sur le génocide au Rwanda, et couvert les conflits de la région des Grands Lacs, la guerre Érythrée-Éthiopie et la guerre civile en Sierra Leone. Après les attentats du 11 septembre 2001, il a couvert les guerres d’Afghanistan et d’Irak, et a travaillé sur Al-Qaida et le djihad international. Il a été correspondant à Bagdad. Il a été chef du service International (2005-2008) et directeur adjoint de la rédaction (2013) du Monde. Il a couvert le mouvement des révoltes arabes – l’Égypte à la chute d’Hosni Moubarak et la guerre en Libye –, la guerre en Centrafrique, et les conflits liés à l’Etat islamique.Rémy Ourdan dirige WARM, une fondation internationale sur les conflits contemporains basée à Sarajevo.



Stéphane MalterreTitulaire en 1994 d’une maîtrise de Sciences du Langage et d’une licence de Lettres Modernes, Stéphane Malterre commence sa carrière de journaliste en free lance dans la presse écrite (l’Express, France Soir…). Dans les années 2000, après une formation de JRI au CFPJ, il devient reporter TV à I-Télé puis dans les rédactions de magazines d’information quotidiens sur Canal Plus ( Contre-Journal , Merci pour L’info). A partir de 2003 il est Grand Reporter au sein de l’agence Tac Presse. Depuis plus de dix ans il y réalise reportages magazine et documentaires d’investigation (Envoyé Spécial, Enquête Exclusive, Spécial investigation…). Ses tournages et ses enquêtes l’amènent régulièrement sur le terrain à couvrir l’actualité internationale : guerre civile en Côte d’Ivoire, révolutions arabes, crise syrienne… Aujourd’hui, il occupe également à Tac Presse des fonctions de rédacteur en chef.

Didier FrançoisDidier François est reporter de guerre. Il débute le journalisme au Matin de Paris en 1985. Il travaille ensuite pour Libération jusqu’en 2007 puis pour Europe 1 où il couvre la situation internationale.

Gaëlle Girbes Photojournaliste, Gaëlle Girbes effectue différents reportages : en Afrique, Asie du Sud-Est et en Europe de l’Est. Egalement dans le sport au sein de l’univers de la boxe professionnelle puis différentes missions avec les équipes de l’ONG médecins du monde, tout en travaillant en parallèle au Cirque d’hiver Bouglione en charge des images d’archive et de la photographie.

Elle intègre l’agence photo Webistan du photographe Reza en Mars 2010 et travaille en collaboration avec le photographe jusqu’en Mars 2012 en charge de sa post-production et de ses archives.Depuis, elle travaille aux côtés du photoreporter Patrick Chauvel, en charge de la constitution et diffusion de son fonds d’archive.

Contact Association de préfiguration

de la fondation Patrick Chauvel

16 bis rue de Romainville 75019 Paris

Mail: [email protected]

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