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Magazine de la Synagogue de Villeurban,e

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1S O M M A I R E & É D I T O

�SOMMAIRE/ÉDITO ............................................................................................................................................................1� LA PAROLE DU RABBIN ..........................................................................................................................2-3�PENSÉES SUR PESSAH..............................................................................................................................4 à 7�NOTRE COMMUNAUTÉ

EN MOUVEMENT ....................................................................................................................................................................8 à 13� LA CULTURE DANS

TOUS SES ÉTATS ................................................................................................................................................................14-15� ISRAËL, NOTRE CONNEXION................................................................................................16-17�BLOC NOTES ........................................................................................................................................................................................18�ACTION SOCIALE JUIVE

ET HOMMAGE ....................................................................................................................................................................................18�PAGE DES GRANDS HOMMES ............................................................................................19� LA PAGE CULTUELLE............................................................................................................................................20

B U L L E T I N D U C O N S I S T O I R E I S R A E L I T E D E V I L L E U R B A N N E T I C H R I 5 7 7 2

Directeur de Publication : Jacques BENCHIMOLComité de Rédaction :

Hervé Habib, Le Rabbin Elyahou Dahan,Le grand Rabbin Yéouda Maman, Paul Benaïm, Rav Elie Zekri,

Mme Colette Hadad.

Si vous désirez passer de la publicité ou des annoncesdans le prochain numéro contactez le secrétariat du CIV

au 04 78 84 04 32 [email protected] : Imprimerie Salomon

Création et Graphisme : Lionel ALLOUCHE • www.reallycom.com

Cherscoreligionnaires,chers amis,

La fête de la Pâque, Pessah en Hébreu, revêt plusieurs signifi-cations provenant de ses multiples facettes.

L’origine du mot se retrouve dans un verset de la Bible,“l’Eternel épargna les demeures des israélites en Egypte, alorsqu’il frappa les demeures des égyptiens et voulut préserver nosfamilles”.

En ces jours, nous sommes frappés de tous les maux,“Agresseurs” “Apartheid” “Colonialistes” et j’en passe...

Mais le Peuple d’Israël est davantage qu’un rassemblementd’individus, il constitue la quintessence de l’existence dans sonensemble ; son rôle, à l’instar de la graine de semence plantéedans la terre, consiste à changer l’ordre et la direction deschoses, afin qu’un grand et bel arbre puisse pousser. Il lui fauttransformer le monde afin qu’il devienne plus “juif ” enquelque sorte, plus perméable à la présence divine et au sacré.

Au sein de notre communauté, réjouissons-nous de notre ges-tion au quotidien, à notre minyane de tous les jours qued’autres communautés pourraient nous envier, aux chabbatsqui nous unissent autour de 300 à 400 fidèles, mais aussi àcette osmose et au relais passé entre nos différentes générationspour assurer l’avenir de notre synagogue de la fraternité.

Cependant, nos manifestations ne retrouvent pas toujoursle plein et la réponse de nos adhérents et habitués, mêmesi l’organisation et la réussite en font l’unanimité.

Deux tables rondes ont été organisées à la demande de nosadhérents lors de l’Assemblée Générale, sans succès, alorsque le comité dans sa majorité s’était mobilisé.

Si nous sommes redevenus encore plus “juifs”, devenonsou redevenons encore plus une “communauté”.

Pessah Sameah Vecacher

Le PrésidentHervé HABIB

Le mot du Président

Consistoire Israëlite de Villeurbanne4, rue Malherbe - 69100 Villeurbanne - Tél. 04 78 84 04 32 - Fax 04 78 68 62 67

[email protected] - www.consistoirevilleurbanne.org

Synagogue / Centre communautaire / Rabbinat / Talmud Thora :M. le Rabbin Eliyahou DAHAN - Tél. 04 37 43 69 60

Aumônerie des prisonsArmand ELFY, Roger OUAKNIN visiteur

Conseil d’administrationPrésident Hervé HABIBVice-président Yves SEMHOUNSecrétaire général Mickaël PEREZ

ComitéSerge ALLOUCHE, Jacques BENCHIMOL, Jo BENHAMOU,Maurice BITTON, Francis GHRENASSIA, Marc GHRENASSIA,Stéphane HAZOT, Prosper KABALO, Norbert SPORTES, Hervé SULTAN.

Secrétaire adjoint Stéphane DAHANTrésorier principal Marc KNAFOUTrésorier adjoint Serge TEBOUL

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2 L A P A R O L E D U R A B B I N

A • LALIBERTÉDEL’ESPRIT

Lorsque nous appelonsPessah “l’époque denotre Liberté” nous n’enparlons pas seulementcomme d’un évène-ment historique.

Chaque année, à pareille époque, l’âme juive peut se voiroctroyer une part renouvelée de liberté spirituelle. Pessa’hnous offre la possibilité de créer, à nouveau dans notre imagi-nation, l’aventure qui a consisté à pouvoir nous échapperd’un régime marqué par une impureté poussée à son extrême.C’est pour nous l’occasion de prendre la résolution de conti-nuer de nous battre jusqu’à la victoire totale avec l’aided’Hachem, contre notre mauvais penchant personnel. Nousne nous contentons plus de célébrer un fait du passé, maisnous faisons de cette fête une réalité toujours actuelle. Enrevenant à date fixe, elle nous aide dans le combat que nousmenons pour notre propre liberté spirituelle.

B • HALAKHASi un homme quitte sa maison après Pourim en laissant safemme ou d’autres membres de la famille, il ne devra pas réci-ter de bénédiction pour la vérification (bdiqat ‘hamets), maissa femme la récitera lorsqu’elle fera cette vérification et qu’elleannulera le ‘hamets (bitoul ‘hamets). Si toute la famille quit-te la maison et que personne ne s’y trouve pendant Pessah, ilfaudra vérifier dans toutes les fentes et interstices de la mai-son, afin qu’il n’y ait pas de ‘hamets pendant Pessah. Ondevra accomplir cette vérification la veille de son départ, à lalumière d’une bougie, comme on le fait le 14 Nissan, maissans réciter de bénédiction.

C • CONSEILSDE NOS SAGES

1 > La croyance envers Hachem doit être le résultat de la FOIet pas des miracles.

2 > En premier tu dois croire en Hachem et après tu auras lemérite de le comprendre avec ton intelligence.

3 > La foi vient en gardant le silence face aux critiques.

D • 613 MITSVOTSe réjouir pendant les fêtes de pèlerinage

Comme il est dit : “tu te réjouiras pendant la fête”(Devarim16, 14). A l’époque du Temple, la réjouissance consistait àapporter des chelamim supplémentaires, (sacrifices rémunéra-toires) appelés chalmei sim’ha en plus des chalmei ‘haguiga. Lesfemmes sont également soumises à cette joie. De nos jours,nous ne pouvons nous réjouir que par la viande et le vin. Parailleurs, un homme doit réjouir son épouse par de beaux vête-ments et distribuer des friandises aux membres de sa famille ;il faut aussi réjouir les indigents. Si on ne réjouit pas les indi-gents, ce n’est pas une “joie de la mitsva” mais un plaisir del’estomac et un tel plaisir est une véritable honte, comme il estdit : “Je vous répandrai des excréments sur le visage, les excré-ments de vos fêtes” (Malakhi 2, 3).

Cependant, bien que manger et boire durant la fête constitueune mitsva positive, on ne se laissera pas entraîner par le vin,le rire et la légèreté, qui sont folie et pauvreté d’esprit. Aucontraire, la seule joie que nous devons éprouver est celle quinous amène au service de D. Or, il est impossible de servir D.dans la frivolité, la légèreté ou la boisson mais uniquementdans la joie de la mitsva, car la joie qu’on éprouve à accom-plir une mitsva est une forme de service très élevée. Envigueur en tout lieu et tout temps.

Rav Eliyahou DahanRabbin du CIV

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Le mot du Rabbin

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L’ un des éléments essentiels de la célébration de la Fête de Pessa’hréside dans les deux soirées du Séder (une seule en Israël) au coursdesquelles on récite la Haggada qui retrace l’histoire ayant justifié

l’institution de cette solennité, l’une des plus importantes de l’année juive,comme le prescrit la Thora, dans le verset ci-dessus.

Le Grand Rabbin YéhoudaMAMAN

3L A P A R O L E D U R A B B I N

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“Véhigadta Lévinkha…Tu raconteras à ton fils...”

(Exode, 13-8)

d’Egypte ou si elle sera estompée par lanouvelle et grande rédemption, sachantque lorsqu’on est bénéficiaire d’unegrande faveur c’est sur elle que se con-centre toute l’attention. C’est ce que nousévoquons dans la Haggada en évoquant leverset : “Afin que tu te souviennes du jourde ta sortie d’Egypte tous les jours de tavie” (Deutéronome, 16-3). Rabbi El’azarBen ‘Azaria dit : Je parais âgé de 70 ans etje n’ai pas eu le mérite de comprendrepourquoi on doit raconter la Sortied’Egypte durant la nuit, avant que BenZoma l’explique, en s’appuyant sur le mot“Kol – Tout”, apparemment inutile. Il estdit : “Afin que tu te souviennes du jour deta sortie d’Egypte tous les jours de ta vie”.“Les jours de ta vie” vise les journées,“tous les jours de ta vie” vise les nuits. LesSages disent : “Les jours de ta vie” vise cemonde, “tous les jours de ta vie” inclue lesTemps Messianiques.

Le nom PESSA’H, disent nos Sages, peutse décomposer en deux : Pé Sa’h qui sig-nifie “Une bouche qui parle”, c'est-à-direque la raison d’être de cette Fête est d’enparler, d’en parler le plus possible et,comme on le dit dans la Haggada, “Pluson raconte la Sortie d’Egypte, plus onmérite des éloges”. Au point que tout le“dispositif ” du Séder a pour but de sus-citer la curiosité et les questions desenfants, et que même si l’on affaire à unenfant qui ne sait pas poser des questions,il nous appartient de commencer pourlui, comme il est dit : Tu raconteras à tonfils, en ce jour, ceci : c’est dans ce but quel’Eternel a agi pour moi quant je sortis

d’Egypte”. Le Talmud va jusqu’à dire quesi autour de la table du Séder il n’y a pasd’enfant pour poser des questions, c’est leplus jeune des adultes qui doit le faire ; siun homme est avec sa femme, c’est ellequi devra poser les questions et même siquelqu’un est seul, il doit se poser lesquestions à lui-même; Et, bien qu’on con-naisse les réponses on se doit de poser lesquestions, comme l’indique encore laHaggada : “Fussions-nous tous Sages,tous intelligents, tous savants en Thora,nous aurions quand même le devoir deraconter l’histoire de la Sortie d‘Egypte”.

On raconte encore dans la Haggada quecinq des plus éminents ‘Hakhamim,Rabbi Eli’ézer, Rabbi Yéhochoua’, RabbiEl’azar Ben ‘Azaria, Rabbi Akiva et RabbiTarfon, rassemblés à Bné Berak discu-taient de la Sortie d’Egypte toute cettenuit, au point que leurs disciplesarrivèrent et leur dirent : Maîtres, lemoment de réciter le Chéma’ du matin estarrivé !

On voit donc combien il est important deconsacrer tout le temps nécessaire à cesdeux soirées du Séder et comment il con-vient de s’y préparer, car de la réussite decet échange entre les parents et les enfantsdépendra l’attachement des uns pour lesautres, d’abord, et aussi l’importance del’empreinte qui marquera à jamais lesjeunes cœurs et les tendres esprits.

Pessa’h Cacher Vésaméa’h.

Le Grand RabbinYéhouda MAMAN

“L a relation de ces événementsest ponctuée par les dixplaies que Hakadoch

Baroukh Hou a envoyées aux Egyptienspour les contraindre à libérer les Enfantsd’Israël et dont la dixième — la mort despremiers nés — a été décisive.

Parmi les très nombreuses questions qui seposent à propos de Pessa’h -Pessa’h est laFête du questionnement par excellence- ilen est une qui consiste à se demanderpourquoi Hachem a-t-il eu besoind’envoyer dix plaies, alors qu’une seuleaurait pu suffire. Sachant que rien n’estimpossible à D. n’eût-il pas été “plus sim-ple” d’envoyer une seule plaie, ou mêmefaire en sorte que Pharaon laisse partir lepeuple d’Israël sans avoir à asséner lamoindre plaie.

A cette question, certains Commentateursexpliquent que la raison d’être de la mul-tiplicité de ces plaies est de nous permet-tre d’avoir de quoi “raconter” à nosenfants. D’où l’importance de ce récit quidoit frapper l’imagination des enfants,afin que leur esprit soit marqué à jamaispar les événements fondateurs de la Fêtede Pessa’h. D’ailleurs, en différentes cir-constances, nous sommes amenés àprononcer la formule “Zékher LitsiathMitsrayim – En souvenir de la Sortied’Egypte”, et en fait, 3500 ans après, noussommes encore marqués par cet événe-ment. Une discussion talmudique(Bérakhoth, 15 a) porte sur la question desavoir si, après la venue du Machia’h,Libération suprême tant attendue du peu-ple juif, on continuera à évoquer la Sortie

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4 P E N S É E S S U R P E S S A H

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A - KADECH1) Dès la tombée de la nuit (apparition des

étoiles) on peut déjà dire le Kidouch quiinaugure le Séder. Comme mentionné, àpartir de ce moment, on doit commencerle plus tôt possible sans s’attarder.

2) On remplit une coupe de vin pour cha-cun. La coupe doit contenir au mini-mum le volume d’un Réviit (86 centil-itres ou 150 selon une opinion plusstricte).

3) Le Kidouch se dit debout. On lèved’abord la coupe avec les deux mainspour la tenir après de la main droite. Onrécite le Kidouch tel qu’il figure au débutde la Haggadah. Si c’est Chabbat, onajoute au début le morceau habituel deChabbath : Yom Hachichi Vaïkhoulou.On finit la Kidouch par Chéhé’héyanou,les deux soirs. A la fin du Kidouch onboit toute la coupe, ou au moins la plusgrande partie, accoudé sur le côté gauche,également en signe de liberté. Si on ne laboit pas dans cette position on ne remplitpas son obligation.

B - OUR’HATS1) On fait Nétilat Yadayim (ablution rituelle

des mains) sans prononcer de Bérakha.

2) Cette Nétilat Yadayim s’effectue selon lesmêmes règles que pour Nétilat Yadayimprécédant la consommation du pain oude la Matsa. On ne doit pas se contenterde mouiller ses doigts mais il faut verserl’eau sur toute la main jusqu’au poignet.

C - CARPAS (cèleri)1) On dit la Bérakha : Boré Péri Haadama

et on mange un petit morceau de céleri(moins de 27 g) trempé dans de l’eausalée ou du vinaigre. En effet, si on con-sommait cette quantité, on devraitprononcer la Bérakha postérieure de BoréNéfachot.

2) Au moment de dire la Bérakha : BoréPéri Haadama, il faut penser à inclureégalement la laitue que l’on mangera plustard et sur laquelle on ne dit que laBérakha : Al Akhilat Maror.

3) On n’est pas tenu de consommer lecarpas incliné sur le côté gauche.

D - YA’HATS1) On rompt la Matsa intermédiaire en

deux, on remet une moitié entre les deuxautres matsot et on enveloppe dans uneserviette l’autre moitié que l’on destine àl’Afikomen. Il est préférable que chacundispose pour soi des trois Matsot afin depouvoir en consommer la quantité néces-saire à l’accomplissement de son obliga-tion, comme nous le préciserons par lasuite. Ou bien le chef de famille disposeraà côté de lui d’une réserve de MatsotChémourot qu’il distribuera aux convivesau fur et à mesure,, pour compléter laquantité requise. Certains ont la cou-tume de jeter l’Afikomen dans une servi-ette sur l’épaule imitant ainsi la façondont eut lieu l’exode de nos pères.

E - MAGUID(Récitation de la Hagada)

1) On remplit de nouveau les coupes de vinet on fait la lecture de la Hagada, récit dela sortie d’Egypte comme la Thora nousle recommande le soir de Pessa’h (exode13, 8), afin que les miracles que D. réal-isa en faveur de nos ancêtres soientprésents dans notre esprit. On peut lire laHagada assis dans une position normalesans s’incliner sur le côté Il faut fairerégner une ambiance de joie et de saintetéet se garder de toute attitude irre-spectueuse, rires ou légèreté d’esprit. Onlit la Haggadah soit dans le texte hébreu,soit traduite dans toute autre langue quel’on connaît. Bien qu’on puisse se con-tenter de la réciter en hébreu, il estpréférable de l’expliquer dans la langueque les autres comprennent.

2) Il est interdit d’interrompre la Haggadahpour parler de sujets qui n’ont pas rap-port avec le Séder, à moins qu’il nes’agisse d’une question urgente.

F - RA’HTSA (Netilat Yadaimpour le repas)

1) On fait Nétilat Yadayim, ablution rituelledes mains obligatoire qui prédède la con-sommation de la Matsa. Après avoir versél’eau sur les mains, on les frotte l’unecontre l’autre, on les lève, les paumes versle haut (dans la position de celui qui veutrecevoir quelque chose). On a l’habitudede réciter le verset :

Séou Yédékhem kodech oubarékhou EthAdo-nay

On dit ensuite la Bérakha :

Baroukh Ata Ado-nay Elo-hénou MélekhHaolam Achère Kidéchanou Bémitsvotav

Vétsivanou Al Nétilat Yadayim

G - MOTSI MATSA (consomma-tion de la Matsa)

1) C’est le soir du Séder qu’on remplitl’obligation de la Torah de manger laMatsa, en consommant les matsot ché-mourot qu’on a préparées.

2) On soulève les trois matsot chémourot,(les deux entières et la demi Matsa inter-médiaire) et on prononce la bérakhahabituelle sur le pain :

Baroukh Ata Ado-nay Elo-hénou MélekhHaolam Hamotsi Lé’hem Mine Haarets.

3) On pose ensuite sur le plateau la Matsainférieure, et tenant ensemble la Matsasupérieure et la demi-Matsa intermédi-aire, on récite la deuxième Bérakha suiv-ante spécifique à la consommation de laMatsa.

Baroukh Ata Ado-nay Elo-hénou MélekhHaolam Achère Kidéchanou Bémitsvotav

Vétsivanou Al Akhilat Matsa

4) Après ces deux Bérakhot, on rompt unmorceau de la grandeur d’un Cazayit (28grammes) de la Matsa entière et un autreCazayit de la demi-Matsa, pour chacundes convives, et on les mange ensemble,accoudé sur le côté gauche, sans interrup-tion, dans un laps de temps qui ne doitpas dépasser 4 minutes. Si on ne peut pasmanger cette quantité, on peut se con-tenter de prendre un seul Cazayit, qui estla quantité minimum pour remplir sonobligation.

5) Si on n’a pas mangé la Matsa accoudé, onne remplit pas son obligation et on doitprendre au autre Cazayit de Matsa dans laposition requise.

6) Ceux qui ne peuvent pas mâcher laMatsa dure, peuvent la ramollir en latrempant dans de l’eau froide, (pas dansde l’au chaude), mais pas au point qu’elles’effrite.

H - MAROR (consommation dela laitue)

1) On distribue à chaque convive une quan-tité minimum d’un Cazayit de laitue (28grammes) trempée dans le ‘Harosseth

PessahLE SEDER

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5P E N S É E S S U R P E S S A H

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2) Lorsqu’on prépare la laitue, il faut bienl’examiner à la lumière pour s’assurerqu’elle n’est pas véreuse.

3) Avant de consommer la laitue on dit labérakha :

Baroukh Ata A. E. Mélekh HaolamAchère Kidéchanou BémitsvotavVétsivanou Al Akhilat Maror.

4) On ne mange pas la laitue en positionaccoudée.

I - KOREKH (sandwichde Matsa et Maror)

1) Le korekh est un sandwich de Matsa (auminimum un Cazayit – 28 grammes)prise de la Matsa inférieure et recouverted’une feuille de laitue également d’unminimum d’un Cazayit. On la trempedans le ‘Harosseth puis on récite la sec-tion : Zékher Lamikdach… (en commé-moration du Temple). On mange ensuitele korekh, accoudé sur le côté gauche.

J - CHOUL’HANE OREKH(le dîner)

1) On sert le dîner, mais on doit mangeravec modération afin d’avoir assez d’ap-pétit pour l’Afikomen

2) A table, on conversera de Torah et on segardera de parler de sujets profanes.

K - TSAFOUN (l’Afikomen)1) Après avoir fini le dîner, on retire la demi-

Matsa destinée à l’Afikomen qu’on avaitcachée, recouverte d’une serviette, etchaque convive doit en manger la quantitéminimum d’un Cazayit (comme évidem-ment cette demi Matsa ne suffit pas pourtous, on distribue un morceau à chacunqu’on complète par de la Matsa Chémouraqu’on a en réserve). On mange l’Afikomenen commémoration de l’agneau pascaldont on consommait la viande à la fin durepas, comme nous le déclarons dans laformule que l’on récite au préalable :

Zékher Lékorbane Pessa’h Hanéékhal AlHassobaa

2) On consomme l’Afikomen accoudé sur lecôté gauche. Cette position est obliga-toire et au cas où on ne l’a pas adoptée,il faut manger un autre Cazayit de lafaçon prescrite.

3) Il est interdit de manger aprèsl’Afikomen. Si par mégarde on a pris unfruit, il faut consommer de nouveau unCazayit de Matsa à titre d’Afikomen.

4) Après l’Afikomen on ne boit que les 3e et4e coupes de vin obligatoires et de l’eau.

L - BAREKH (birkat hamazone)1) A près la consommation de l’Afikomen

on se lave les mains selon les règles deMayim A’haronim, on remplit la coupede vin, on la lève et on récite BirkatHamazone.

2) On doit faire attention de ne pas omettreYaalé Véyavo car si on a prié BirkatHamazone sans dire Yaalé Véyavo, il fautla répéter.

3) A la fin de Birkat Hamazone, on boit lacoupe de vin, la 3e, accoudé sur le côtégauche. Si on n’a pas adopté cette posi-tion, il faut boire une autre coupe decette façon.

M - HALLEL(Récitation du Hallel)

1) On remplit la 4e coupe de vin et on récitela deuxième partie du Hallel qui débute

par Lo lanou, précédée du morceauChéfokh

2) Après le Hallel, complété par le psaumeHodou et la magnifique louangeNichmat Kol’Hay suivie de la bénédic-tion de Yichtaba’h, on boit la 4e coupe devin, accoudé sur le côté gauche sans laprécéder de la Bérakha habituelle de BoréPéri Haguéfène qui a déjà été dite avantla 3e coupe et qui inclut la 4e également.On boit la quantité d’un Réviit de vinpuis on récite la Bérakha finale après levin : Al Haguéfène.

N - N. NIRTSA : tout est agréé1) C’est un devoir de continuer à s’en-

tretenir toute la nuit de Pessa’h du sujetde la sortie d’Egypte et de raconter lesmiracles et les merveilles que D. a réalisésen faveur de nos ancêtres, jusqu’à ce quele sommeil nous prenne.

Rav Eliyahou DahanRabbin du CIV

Pourquoi quatre coupes de vin ?

Les quatre coupes de vin que l’on boitle soir du séder correspondent aux qua-tre différentes contenues dans lapromesse divine de la délivrance.Comme il est écrit “Je vous sortirai, Jevous délivrerai, Je vous affranchirai, Jevous adopterai pour peuple.”

Pourquoi trois matsotsur le plateau du Seder ?

Cette coutume s’explique par le faitque tous les jours de Chabbath et deYom Tov, on fait Motsi sur deux painsentiers (à Pessah deux matsot entières),et une troisième rompue, évoque lepain de misère que nos ancêtresmangeaient en Egypte.

Pourquoi de préférencele Karpass (cèleri) :

Cette coutume s’explique par le faitque tous les jours de Chabbath et deYom Tov, on fait Motsi sur deux painsentiers (à Pessah deux matsot entières),et une troisième rompue, évoque le

pain demisère quenos ancêtresmangeaienten Egypte.

Pourquoi un œuf bouilli ?

En souvenir du sacrifice “korbaneHaguiga” que l’on offrait pendant lafête, et comme le premier jour dePessah tombe toujours le même jour dela semaine que Tichaa Beav de lamême année. On tient à évoquer, parcet œuf dur, le deuil de la destructiondu Temple qui eut lieu ce jour-là.

Harosset

Les fruits utilisés pour le harossetdoivent être de ceux qui, dans nostextes, symbolisent l’affectiond’Hachem envers les enfants d’Israël,comme la pomme, la noix et l’amande.Le Harosset doit avoir une structureépaisse comme pour rappeler la bouehumide dont on faisait les briques.

La raison de nos coutumes :

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6 P E N S É E S S U R P E S S A H

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Exode VI, 6 à 8 :

“J e suis Hachem et je vous ferai sortir des tribulationsde l'Égypte ; je vous délivrerai de sa servitude; je vousaffranchirai avec un bras étendu, à l'aide de châti-

ments terribles. Je vous prendrai pour peuple, je deviendraivotre Dieu; et vous saurez que c'est moi, Hachem votre Dieuqui vous fait sortir des tribulations de l'Égypte. Et je vous amèn-erai au pays que j'ai juré de donner à Abraham, à Isaac et Jacob;je vous le donnerai en possession d'héritage, je suis Hachem.”

Nous rappelons ce plan en cinq points par les quatre coupes devin lors du séder de Pessah, car selon Rabbi 'Hayyim ben 'Attar,seules les quatre premières promesses ont été réalisées pour lagénération de la sortie d'Égypte, la cinquième : “je vous amèn-erai au pays… " Ne l'a été que pour la génération de leursenfants.

Selon nos maîtres la clause essentielle introduite comme condi-tion de l'entrée au pays : “vous saurez que c'est moi, Hachemvotre Dieu, qui vous fais sortir…” n'a pas été accomplie.

Nous voici maintenant au coeur du paradoxe, à savoir, sommes-nous la génération du désert ou bien celle de leurs enfants?Autrement dit, pouvons-nous admettre que nous sommes capa-bles de nous rendre compte que c'est Dieu qui met fin à l'exil?

La question se pose maintenant de savoir si l'exil l'Égypte étaitinévitable, voire programmé et, par là même les exils successifs,depuis la destruction du Temple de Jérusalem. Nous pouvonsconstater que l'analyse traditionnelle de cette situation nousramène à la balance des mérites et démérites d'Israël en ce quiconcerne l'occupation de sa terre. Ce temps est apparemmentrévolu, puisque le retour est en marche, difficile certes, mais vis-ible aux yeux des nations. Le renversement de l'exil (galout) enrédemption (Guéoula) nous amène à penser, grâce au récit duprototype d'exil et de la sortie d'Égypte, que ces deux événe-ments ne sont que les deux facettes du même mouvement his-torique exprimant la volonté divine depuis la création, à savoir,faire connaître la Gloire de Dieu à ceux qui respectent sa parole,et la faire reconnaître à ceux qui semblent aller à l'encontre desa Volonté; c'est-à-dire au monde entier.

Il y a dans les deux mots Galout et Guéoula la même racine : galqui signifie mouvement, roue qui tourne, et ceci nous faitpenser implicitement à une alternance qui prendra fin quand lamutation du monde qui pratique le Mal (opposition de sa pro-pre volonté à celle de Dieu) sera totale vers le Bien absolu(volonté de D). L'origine du Mal étant identifié par la faute deAdam, qui a choisi d'exprimer son libre arbitre face à la volon-té apparemment arbitraire de Hachem. La question existentielledu pourquoi se pose alors en permanence à l'homme. IL abesoin de contrôler son destin et sentir qu'il possède la libertéd'agir. Ce besoin d'analyser et de comprendre les événements desa vie l'oppose le plus souvent à la reconnaissance d'une volon-té supérieure qui a décidé malgré lui, de son propre destin et dela marche du monde.

Ce questionnement devient inquiétude et angoisse de la vie,quand il est déconnecté de la dimension spirituelle. Ce proces-sus de la pensée n'est en fait que le cheminement laborieux versla reconnaissance de la vraie liberté : faire que de sa proprevolonté, s'identifie progressivement à celle de Dieu. (En fait êtreen phase avec le projet divin). Nous commençons à entrevoirque l'homme et, en particulier le juif, s'élève et s'éveille, à forced'épreuves, d'échecs et de souffrance, à une dimension spir-ituelle qui n'est que le résultat de réparations successives, de sesexpériences et fautes personnelles et collectives.

L'exil apparaît alors comme la nécessité incontournable deréparer les dégradations successives de notre monde (con-séquence de la désobéissance à la parole divine) pour l'amener àse muter en Bien (Rédemption totale et définitive). Il paraît évi-dent que cette réparation était programmée; elle va permettre àla fin des temps (que nous appelons de tous nos voeux) à laLumière divine de se dévoiler et ce, grâce à l'exil des âmesd'Israël qui ne sont que le prolongement de celle-ci. En effet laconfrontation de ces âmes avec le milieu hostile ou règne le Malpar absence de lumière ne peut que vaincre l'obscurité appar-ente et la transformer en lumière (dans le noir la plus petitelumière brille).

La fin de cet exil n'apparaîtra que lorsque la cinquièmepromesse sera accomplie : je vous amènerai au pays... car voussaurez que c'est moi Hachem qui vous fait sortir ..... Je suisHachem, c'est à dire quand malgré les apparences la reconnais-sance absolue de D. sera effective non seulement dans les cieuxmais sur la terre. Comme il est dit : “en ce jour l'éternel sera unet son nom sera un”.

Barouch BENAÏM

L’exil pourquoi ?Nous rappellerons comme introduction à notre propos, leprogramme décidé par Dieu et son accomplissement parIsraël, conditions fixées dès sa sortie de l'Égypte :

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7P E N S É E S S U R P E S S A H

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La Chronique libred’Elie Zekri

U tilisant le nom saint de D…. , Moché Rabbénou a tuéun Egyptien qui agissait avec violence contre unHébreu. Il a été dénoncé par ses frères à Pharaon. Alors,

il s’est exclamé :

“Comment ce peuple peut-il être délivré alors qu’il pratique lamédisance, la délation et le colportage du mal ?”

Ce peuple mérite les travaux forcés imposés par l’Egyptien. Il estnormal qu’il subisse le joug des nations. On peut objecter à laréflexion de Moché, notre Maître.

• Le peuple juif est-il plus médisant que les autres peuples ?• Cette faute est si grave puisqu’elle empêche notre délivrance ?• Les travaux forcés sont-il une punition ?La source de Lachon Arah est l’ORGUEIL. On se permet de dire dumal de son ami car on se sent supérieur à lui. Ce sont les souffrancesprovoquées par les travaux forcés qui brisent l’orgueil, et emmènentl’annulation. Les épreuves, les souffrances qui viennent du créateursont une réparation (Tikoun). Grace à elles, on s’annule et ainsi onpeut se lier à notre ami. Ce qui sépare les individus, c’est leur corps, etleurs besoins matériels. L’Âme, partie de D…., en haut, s’unit vérita-blement à toutes les autres âmes. Le spirituel relie, car à la source, noussommes tous frères, ayant un même père, Akadoch Baroukh Hou.Pour sortir d’Egypte et recevoir la Torah sur le Mont Sinaï, D…. aposé une condition : Il a désiré que nous soyons UN PEUPLE UNI,qu’il y ait chez nous l’AMOUR du PROCHAIN. La MATSA quenous consommons à Pessah nous donne la croyance en D…., la gué-rison et l’humilité. Grâce à ces trois qualités, nous pouvons sortir denotre Egypte, nos limites du Yétsére Arah et même du Yétsére Atov.(Penchant vers le mal et penchant vers le bien). Faisons le SAUT queD….attend de nous, et D… provoquera la venue de Machiah avec quinous ferons le Seder de Pessah. Pessah Cacher Vesameah !

Elie ZEKRI

En disant du mal sur une personne, voilà ce qu’on provoque :

1. Le Lachon Arah tue 3 personnes : Celui qui parle, celui quiécoute et aussi celui dont on dit du mal. Vérité ou mensonge,la parole construit ou détruit. Elle a un très fort potentiel !!

2. La médisance dévoile et donne une existence concrète à lanotion demal dans le monde. Lorsqu’ ADAM ARICHON a fautéen mangeant le fruit de la connaissance du BIEN et MAL, il aintégré en lui et en nous, le mal.

3. Colporter du mal, calomnier, sépare les individus, lesdressent les uns contre les autres. La bénédiction estsynonyme d’UNION. La désunion emmène l’effet inverse.

De la médisanceà……la rédemption ?

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Journées Marocaines,Constantinoises.......

Tunisiennes !

T out d’abord, commençons parles préparatifs : Organiser unetelle journée n’est de tout repos.

Les ingrédients, il faut : Des femmes et deshommes dévoués. Il faut dire que cetteaventure n’aurait pas pu se faire sans cesfemmes résolues à mener cette journée aubout. De l’achat des ingrédients à la prépa-ration du repas en passant par la décorationde la salle, rien ne les décourageait.Après Chabbat, Une longue soiréeles attendait. Je ne peux nom-mer ici toutes les personnesqui ont participés à la prépara-tion, mais je peux remercierces femmes qui, à chaqueactivité organisée par leC.I.V, marquent leurdévouement avec bonheur.

Le jour “J” arrivé, tout le mondes’affairait et les finitions se termi-naient.

L’accueil des invités se faisait à Midi, les180 places étaient réservées à l’avance. Lajournée commençait par la présentation surgrand écran de photos et objets juifsd’époque par Monsieur Bernard ALLALIspécialiste de la Tunisie ancienne etcontemporaine, venu spécialement pourcette occasion. S’en est suivi un repascopieux et abondant, avec la fameusePKAÏLA, véritable spécialité Tunisienne(pour la recette voir Maguy et Sonia).

Puis une conférence animée par le RabbinHabib, père de notre président HervéHabib, sur les us et coutumes des juifs de

Tunisie. Nous sentions un véritable engoue-ment et intéressement des invités, à toutesces explications sur le quotidien des autoch-tones.

15H30, arrivée du Grand Rabbin HaïmSitruk, allant directement dans la Choulpour Minh’a, il ressortait et malgré sa santé,montait au 1er étage pour sa conférence surle thème “UNE TERRE JUIVE DOU-BLEMENT MILLENAIRE”. C’était unhonneur pour nous d’avoir accepté departiciper à cette rencontre.

17H00, un invité de marquenous faisait aussi l’honneurd’y participer, président duconsistoire de Marseille, ZviAMAR originaire de Djerba,nous donnait en thème de saconférence, “LES DERNIERSJUIFS EN TERRE D’ISLAM,LES JUIFS DE DJERBA”.

18H musiques et chants traditionnelsdes juifs de Tunisie animés par le chanteurCHARLY et son orchestre.

Cette journée exceptionnelle de part la qua-lité des intervenants et la densité des émo-tions ressenties s’est terminée à plus de20 heures. Certains invités continuaient àdanser et à écouter la musique.

Pour finir, remercions Serge ALLOUCHE,qui a animé cette journée avec cet enthou-siasme que tout le monde lui connaît.

Jacques BENCHIMOL

C’est après l’énorme succès des journées Marocaines et Constantinoises, que nousfinissons le tour des communautés juives de la région, par celle de Tunisie. Une jour-née extraordinaire nous attendait. Exposition de photos, d’objets anciens et d’époque,projection de films, repas typiquement Tunisiens, conférences et enfin orchestre orien-tal. Tout cela dirigé de main de maître par notre ami Serge ALLOUCHE.

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les préparatifs

Claude Allali

Expo Photos

Arrêt surimages !

Zvi Amar

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La Presseen parle !

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10 N O T R E C O M M U N A U T É E N M O U V E M E N T

Messieurs les Rabbins

Monsieur Le Grand RabbinJOSEPH HAÏM SITRUK

Les Convives

L’orchestre

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Cours avec :•Un Colelman différent. Tous les Chabbats Après-Midi.• Le Rav Eliyhou DAHAN. Tous les soirs.• Le Rav David PITOUN. Tous les Lundis soir.•Mme Sheva DRAI. Tous les Mardis soir. (Pour Femmes).•Mme ELHADAD. Tous les Lundi soirs. (Pour Femmes)•Rav Avi BOUZAGLOU. Tous les Mardis soirs.

Activités C.C.J.V :•Cours de peinture avec Mr Maurice Benssoussan.•Cours de théatre. 1 Dimanche sur 2.• Sortie pour les enfants 1 Dimanche sur 2.

Et bien d’autres activités !Contacter le secrétariat du C.I.V.

Toute une équipepour vous divertir !

Activités C.I.V et C.C.J.V

C omme à l’accoutumée, la kermesse de POURIMétait organisée, par l’école Beth Menahem et leCCJV Malherbe. Au programme de cette mer-

veilleuse journée, des stands de jeux avec gains de beauxcadeaux, spectacle de David Kleiner, maquillage, concours dedéguisements et enfin tombola avec, à la clé, un ordinateurportable. Une foule innombrable s’amassait dans la grandesalle de Beth Menahem où étaient installés tous les stands dejeux. Un véritable engouement animait les enfants tous dégui-sés. De la tenue de Batman à la poupée Barbie en passant parla tenue du Cohen Gadol et la danseuse Espagnole, tous lesthèmes étaient abordés dans cette magnifique parade de dégui-sements. Crêpes, gaufres, boissons et autres pâtisseries atten-daient nos gourmands enfants. La journée s’est terminée par ledéfilé de déguisements, tous les petits on été récompensés. S’enest suivi le tirage de la tombola et l’ordinateur a été gagné.

Je remercie tous les généreux donateurs, le responsable del’animation de Beth Menahem Mr BITTON Pédoute, nosanimateurs et responsables du CCJV. Simon et SharonOHAYON.

Jacques BENCHIMOL

KermesDimanch e

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L es animateurs du CCJV de gauche à droite : Flora,Jonathan, Jérôme, Johanna, Keren, Sharon,Simon, David (hors photos, Marion et Yona). Le

CCJV (Centre Culturel Juif de Villeur banne), organise dessorties et des après midi jeux et détente. Nos animateursemmenés par Simon OHAYON se dévouent toute l’annéepour le plaisir de nos enfants. Ces jeunes de la commu-nauté, accueillent les bambins de 6 à 14 ans. N’hésitez pasà emmener votre enfant dans une ambiance conviviale etsympathique.

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sse de Pourime 4 Mars 2012

13N O T R E C O M M U N A U T É E N M O U V E M E N T

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Gagnant du MeilleurDéguisement “Garçon”

Gagnantes du MeilleurDéguisement “Fille”

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C’ est un roman israélien qui nouspermet de pénétrer dans ununivers que nous méconnais-

sons. C’est celui des hommes de l’ombre, quiprotègent au quotidien Israël, du terrorisme.Nous sommes dans la conscience d’un agentdu Mossad qui progressivement va perdreson assurance devant les interrogatoires mus-clés qui le déstabilisent. Dans son enquête, ilse sert d’une jeune femme, Dafna, mère d’un

jeune drogué, pour atteindre un Palestinien soupçonné de vouloir com-mettre un attentat dans les jours prochains. Nous sommes donc face à undilemme cornélien : l’agent secret doit remplir son rôle avec une con-science professionnelle sans compromis, et ne pas trahir cependant, desêtres pour qui il a une grande admiration, même s’ils sont de l’autre bord,Gaza. Les descriptions sont justes et d’une grande finesse, avec une sen-sibilité à fleur de peau. Les personnages généreux et intègres redonnentconfiance en l’humanité.

Colette HADAD

Le Poête de GazaDe Yishai Sarid

Les livres…

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Humour juif !

U n roman étrange qui nous sur-prend dans ses premières pages,puis nous accompagnons le héros

dans sa démarche avec intérêt et empathie.C’est un récit à la première personne, quenous pourrions qualifier d’initiatique,puisque le narrateur part à la quête d’un ter-ritoire à travers deux vecteurs : la communi-cation avec autrui grâce à un dictaphone, etl’apprentissage de l’hébreu. En effet, cette

langue lui permet de repartir à zéro dans l’appréhension du monde,puisqu’elle se lit de droite à gauche. La découverte d’Israël après des péré-grinations berlinoises, offre au lecteur un hymne à la Terre Sainte et uneincitation à l’Alyah. Le narrateur s’identifie à Théodore Herzl et parcourtle chemin qui le mène à sa tombe. La schizophrénie du héros éclate etnous sommes dans la conscience d’un homme qui va être interné, doncséparé par un mur de ce qui faisait son territoire. L’enfermement vécuavec une absence de sons et seulement des images, est suggéré à l’aide dephrases brèves, hachées, et le lecteur vit au rythme de cette consciencedépossédée de sa source de vie : l’hébreu. Le roman, toutefois, s’achèvesur une note d’espoir, celle que le Mur, un jour, finira par tomber. Est-ce là un symbole existentiel ou politique ? L’interprétation reste ouverte.

Colette HADAD

J’apprends l’hébreuDe Denis Lachaud

Le Chef samouraïUn puissant empereur du Japon souhaitait nommerun nouveau chef samouraï. Il le fit donc savoir à tra-vers tout l’empire. Il n’y eut que 3 réponses : unsamouraï chinois, un samouraï japonais, et unRabbin samouraï… L’empereur demanda aux troispostulants de démontrer leur aptitude à un tel poste.

Le samouraï chinois ouvrit une boîte d’allumettes etun gros bourdon s’en échappa.“Whoosh” fit le sabredu chinois ; et le bourdon tomba mort, coupé endeux.

“Très impressionnant” dit l’empereur en se tournantvers le samouraï japonais. Celui-ci ouvrit une boited’allumette dont s’envola un guêpe. “WhooshWhoosh” fit le sabre du japonais ; et la guêpe tomba,tranchée en quatre.

“Très très impressionnant” dit l’empereur en se tour-nant alors vers le rabbin samouraï. Celui-ci ouvritune boite d’allumette dont s’envola un petitmoucheron. “Whoosh” fit le sabre du rabbin...

Mais le moucheron continua à voleter autour de lui.

L’empereur, désappointé, demanda :

“Pourquoi ce moucheron est-il toujours vivant ?”

Le Rabbin sourit :

“Circoncire ne veut pas dire tuer…”

L'humour de Golda MeirGolda Meir, Première Ministre d'Israël socialiste, de1969, à 1974, était une femme autoritaire, mais,paradoxalement, avec un sacré don pour l'humourjuif.

Surnommée, la grand-mère d'Israël, les jeux demots et les traits d'esprit ont rempli sa longue vie demilitantisme et de politique.

Un jour, elle fit pression sur le Secrétaire d'Etat desUSA, Henry Kissinger, pour qu'Israël devienne unepriorité majeure de la politique étrangère améri-caine. Irrité, le patron de la diplomatie des Etats-Unis riposta et lui adressa une réponse, dont la con-clusion était :

“Je dois vous informer que je suis d'abord citoyenaméricain. Puis, Secrétaire d'Etat. Enfin, Juif.”

Dans un style concis, la dirigeante israélienne luibalança :

“En Israël, nous lisons de droite à gauche.”

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15L A C U L T U R E D A N S T O U S S E S É T A T S

L ors de la signatureen octobre 2011de l’acte de jume-

lage entre Villeurbanne etla ville algérienne El Eulma(anciennement nomméeSAINT-ARNAUD). Villesituée a 30 km de Sétif.

Jean Paul BRET et les élus de Villeurbanne avaient évoqués l’état descimetières juifs et chrétiens. La municipalité d’El Eulma a procédé àdes travaux d’entretien. C’est ainsi que lors du déplacement a ElEulma en compagnie de Jean Paul BRET et Pascale Crozon Députéede Villeurbanne et d’élus de Villeurbanne, j’ai pu me recueillir surces tombes, récités des téhilims (alpha beta) avant de faire uneHachkaba pour tous les hommes et toutes les femmes inhumées là.C’est lors d’une cérémonie improvisée, pleine d’émotion et derespect que s’est déroulée ce moment de recueillement en compag-nie des élus des villes de Villeurbanne et El Eulma.

Prosper KABALO

Réalisation

P réchauffer le four a 180 degrés - TH 6. Séparer les blancsdes jaunes. Battre les jaunes avec le sucre et la vanille aubatteur pour les blanchir. Ajouter la farine de matsa et la

fécule de pomme de terre et bien mélanger. Battre les blancs enneige avec une pincée de sel. Mettre un peu de blanc dans lemélange aux jaunes et remuer vivement pour ramollir la pate.Ajouter le reste des blancs et les incorporer en mélangeant la patede haut en bas pour ne pas les casser.

Verser dans un moule ou un bac en alu de 20 x 30 cm environ.Enfourner pour 35 mn.

Apres cuisson, laisser refroidir un peu avant de démouler. Vouspouvez mettre les amandes effilées à torréfier dans le four à 180degrés pendant moins de 5 mn. Attention, ca va très vite.

Pendant ce temps, préparer la crème moka. Travailler la mar-garine pommade avec le sucre glace.

Dans un verre, mettre le café soluble avec 1 cs d’eau froide etbien mélanger. Ajouter cet extrait de café dans la margarine etmélanger. Ajouter les jaunes d’oeufs 1 à 1, et mélanger entrechaque ajout. Quand le bouscoutou est refroidit, le couper endeux dans le sens de la longueur. Etaler la crème moka en unefine couche. Refermer le gâteau.

Battre la crème liquide pour en faire une chantilly. Faire un autreextrait de café et l’ajouter. (1 cs café soluble/1 cs d’eau froide).Puis étaler de la crème chantilly-moka sur le dessus et les cotes.Parsemer d’amandes effilées sur l’ensemble du gâteau.

Ingrédients :• 4 oeufs• 40 g de farine de matsa• 60 g de féculede pomme de terre

• 130 g de sucre• 1 sachet de vanille

Crème au café :• 100 de margarine• 100 g du sucre glace• 1 cs de café soluble• 2 jaunes d’oeufs• Amandes effilées• 250 g de CrèmeLiquide Parvé (rich)

• 1 cs café soluble

Le Bouscoutou Moka

Côté cuisine…

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LE DESTINIl est vraiment subtil, l'instinct d'une maman,

Savoir se consacrer entière à son enfant.

Le suivre chaque jour motiver son envie,

Le regarder mûrir à l'arbre de sa vie.

Doucement parsemé de bonheur et d'amour,

Dans le reflet présent du souvenir du jour.

Par l'effort persistant, tâche quotidienne,

Il faut veiller au grain, dont on est gardienne.

Mais ainsi va le temps, les fruits émancipés

Iront par leurs soucis, chacun préoccupé,

Bâtiront leur foyer au rythme d'habitude.

Et, dans mon coeur lourd, s'installe la solitude.

Mme Léa Bentouza

Visite de jumelage à El Eulma

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16 I S R A Ë L , N O T R E C O N N E X I O N

Le Nobel de chimie décernéà l'Israélien Daniel ShechtmanLe prix Nobel de chimie 2011 a été attribué à DanielShechtman pour sa découverte des quasi-cristaux. Selonle comité, les travaux du chercheur ont "fondamentale-ment modifié la façon dont les chimistes conçoivent lamatière solide".

M. Shechtman est né en 1941à Tel-Aviv et il est pro-fesseur émérite à l'Institut

de technologie israélien à Haïfa. DanielShechtman a découvert, le 8 avril 1982, uncristal dans lequel “les atomes étaientassemblés dans un modèle qui ne pouvaitpas être répété”, contrairement aux lois dela nature, selon le communiqué del'Académie royale suédoise des sciences. L'histoire commence en 1984 lorsque DanielShechtman joue comme il se doit auchimiste et allie de l’aluminium et du man-

ganèse. Il découvre alors, de façon complètement fortuite, une nouvellematière, proche et pourtant différente des cristaux d’où son nom les quasi-cristaux, fragiles et durs à la fois. Ce nouveau matériau est utilisé aujour-d’hui dans la fabrication de récipients culinaires, soumis à de fortes tem-pératures. Un revêtement idéal, qui n’attache pas, ne se raie pas et ne peutpas se mélanger aux aliments. Mais d’autres applications, et non des moin-dres, font l’objet d’intenses recherches. Les quasi-cristaux pourraientnotamment permettre l’amélioration de revêtements isolants et conduire àla mise au point d’autres nouveaux matériaux. Ils pourraient alors être util-isables dans l’habitat voire dans l’industrie spatiale.

Téléphonie Mobile :Israël hyper présent auMWC

T out ce qui se fait de plus actueldans le secteur du téléphoneportable s’est donné rendez-vous

depuis dimanche au fameux “MWC 2012″(Mobile World Capital) qui a débuté à Barcelone. Il s’agitde la foire-exposition internationale de haute-technologiecellullaire la plus prestigieuse au monde et qui réunit lessociétés et créateurs les plus performants dans ce domaine.

Et de manière prévisible, la présence israélienne sera totale-ment disproportionnée par rapport au petit pays que nous sommes: pasmoins de 140 entreprises israéliennes sont présentes à cette foire-exposi-tion…soit plus de 10% du total des exposants! C’est le ministre desCommunications Moshé Cahlon qui a inauguré le stand de l’InstitutIsraélien de l’Exportation et pendant la durée de la manifestation, certainsdes exposants israéliens présenteront leurs nouveautés sur un mur doté desix écrans géants.

Le Ministère israéliende la Science et de laTechnologie dans le livreGuinness des records !L’histoire de ce record, pour le moins insolite,remonte au 22 septembre dernier, le ministèrede la Science et de la Technologie organisaitune “Nuit des Chercheurs” destinée à intéress-er les jeunes Israéliens aux différentesmatières scientifiques.

Dans le cadre decet événement,qui est organisé

en Israël tous les ansdepuis 2006, un cours dechimie a eu lieu simul-tanément en 13 points dif-férents du pays, réunissant4.207 Israéliens avides deconnaissances. La sociétéGuinness, qui recense lesrecords mondiaux danstous les domaines, a recon-nu que cet événement méritait le titre de “cours public dechimie le plus important au monde”.

Cancer : importantedécouverte israélienneDes chercheurs de l’hôpital “Soroka” de Beer-Sheva et de l’Université “Ben-Gourion” onttesté avec succès une nouvelle méthode pour

dépister très tôt des cancers, à partird’une simple goutte de sang.

L e Professeur Yossef Kapiloshnik, directeurdu Département d’Hématologie-Oncologie pédiatrique à “Soroka” reste

cependant prudent en rappelant “qu’il ne s’agit pour l’instantque d’essais cliniques” mais espère “que cette méthode simple,efficace et peu coûteuse pourra bientôt être développée”. LeProfesseur Yossef Kapiloshnik et son équipe ont mis au pointune méthode inédite à l’aide de rayons infrarouges : une toutepetite quantité de sang (1 cc environ) est introduite dans unappareil de leur fabrication et observée à l’aide de rayonsinfrarouges qui établissent un spectre précis et indiquent si lemalade est atteint d’un cancer. Pour l’instant, les recherchesont porté sur des variétés répandues de cancer comme celui dupoumon ou des ovaires mais d’autres sont actuellementétudiées. “Sur 200 malades testés, le taux d’exactitude du tests’élève pour l’instant à 90%, ce qui est très satisfaisant”.

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17I S R A Ë L , N O T R E C O N N E X I O N

L’année du Technion :Le Technion et Cornell battent Stanford et Colombia dans un

appel d’offres pour construire un des plus grandsCampus High Tech au monde à New York.

2 011 : L’année du Technion. Après avoir rem-porté le Prix Nobel de Chimie il a quelquessemaines, la prestigieuse université israélienne,

souvent comparée à Polytechnique en France, vient deremporter un appel d’offre lancé par la ville de New-York pour lancer le plus grand campus high-tech au

monde.C’est le maire de New-York lui-même qui a annoncéle gagnant en qualifiant l’Etat juif de “pays des start-ups, avec 120 entreprisescotées au Nasdaq”. Il a d’ailleurs rappelé que la moitié de celles-ci “a été fondéeoù est dirigée par des diplômés du Technion. Il s’agit d’une institution avec 3prix Nobel et de nombreux autres résultats”. Le projet sera conjointement menépar la Cornell University et le Technion israélien de Haïfa. Il va s’étendre sur200.000 mètres carrés sur la Roosevelt Island. Les travaux devant prendre beau-coup de temps, le Technion et la Cornell University se sont engagés à com-mencer leur programme d’enseignement commun avant la fin de l’année 2012sur des terrains prêtés par la municipalité de New-York.

Le meilleurvin au mondevient... d'IsraëlLe meilleur producteur de vin dumonde vient d’Israël. L’édition 2011 duConcours International du Vin a récom-pensé le Golan Heights Winery – unemaison relativement jeune, fondée en1983 à Katzrin (Israël).

Phénoménal accord technologiqueentre Israël et la Chine

E n visite officielle à Pékin, leministre israélien des Finances,Dr. Youval Steinitz a signé mer-

credi avec son homologue chinois, XieXuren un protocole financier d'un mon-tant de 300 millions de dollars. Il s'agitd'un accord portant sur la fourniture parIsraël de technologie hydraulique à desti-nation de l'agriculture chinoise. Lors de

la cérémonie de signatures, Dr. Youval Steinitz a dit “qu'Israël considéraitcomme un intérêt stratégique de première importance l'approfondissement desliens économiques avec la Chine” et a rappelé “qu'à chacune des rencontresbilatérales, la coopération entre les deux pays se renforçait”...

Israël 7

L'entreprise israélienneSarin développe unemachinequi scanne le diamant brut.

S arin Technologies est le leader mondial pour ledéveloppement et la fabrication de systèmes demesure pour le triage de diamants et la pro-

duction de pierres précieuses. Elle est l’unique compagnieisraélienne côté à la Bourse de Singapour. Les produits de

Sarin incluent notamment des outils pour couper les diamants,des systèmes d’optimisation de diamant brut, des outils de gemmologie et declassement colorimétrique des pierres.

Guysen Israël News

B U L L E T I N D U C O N S I S T O I R E I S R A E L I T E D E V I L L E U R B A N N E P E S S A H 5 7 7 2

C’est la première fois que le Prix Spécial VinitalyGran est attribué par le jury à un viticulteur israé-lien. La médaille des médailles est attribuée au pro-ducteur obtenant le meilleur résultat, sur le test de2 vins dans différentes catégories.

Les vignes du Golan ont, par le passé, déjà gagnéd’importantes récompenses Vinitaly lors des édi-tions précédentes du Concours International desVins (avec grandes médailles d’or en 2004 et2006). Mais la médaille suprême leur est attribuéepour la toute première fois.

La cave israélienne a convaincu les 105 membresdu jury – choisis parmi les plus grands œnologueset les meilleurs journalistes spécialisés venus spé-cialement du monde entier pour cette 45ème édi-tion du trophée. 3.720 bouteilles de 1.000 vins dif-férents ont été testées. Les candidats venaient de 30pays au monde (dont la France, le Chili, l’Italie, lesUSA, etc.).

JSS News

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18 B L O C N O T E S

B U L L E T I N D U C O N S I S T O I R E I S R A E L I T E D E V I L L E U R B A N N E P E S S A H 5 7 7 2

Inaugurationà Bruxellesdu premier parlementjuif européen saluécomme “un grand jour”pour les Juifs en Europe.

Jacob,Dan, Myriamet les autres…

L orsqu’il s’est adressé à laFondation CASIP-COJA-SOR, Jacob* était au fond du

gouffre. Sa vie familiale s’était concluepar un divorce. Il n’avait plus revu sestrois enfants pendant quatre ans.Tentatives de suicide, drogue avaientaccompagné son errance de trois

années. Incapable de gérer sa vie quotidienne, il avait fini par être recon-nu invalide par la sécurité sociale. L’assistante sociale lui a insufflé un nou-veau dynamisme, l’a accompagné dans un suivi médical et psychologique,l’a aidé à trouver un appartement, à mettre en place une tutelle pour gérerson quotidien et à revoir ses enfants, dans un contexte apaisé. Fin 2009,Dan vit dans la rue. Toxicomane, il est violent et sa famille ne le reçoitplus. Sans ressources, en mauvaise santé, il est désemparé.

Au terme de deux années de suivi social, d’aides en vêtements et en argent,d’hébergement en hôtel (payé par la Fondation CASIP-COJASOR), desoins médicaux, Dan est aujourd’hui dans un logement social, perçoit uneallocation d’adulte handicapé, vit en harmonie avec ses voisins, auxquels ilaime rendre service. Il est parfaitement inséré dans la société et a retrouvédes liens familiaux. Myriam et Aaron vivaient avec leurs cinq enfants, dontdeux handicapés, dans un deux-pièces de 50 m2. Avec l’âge, les enfants ontbesoin de plus de place. Bien que les revenus des parents soient stables etleur relogement prioritaire, les démarches sont longues, difficiles et lesappartements sociaux rares. Après plusieurs mois d’accompagnement parun travailleur social, la famille est relogée dans un cinq pièces. Rien de plusfastidieux que d’énumérer les difficultés de quelque 4 500 personnes oufamilles aidées par la Fondation CASIP-COJASOR. Elles se ressemblenttoutes, sont pourtant toutes différentes et chaque drame est individuel.Chaque cas est douloureux, non seulement pour celui qui souffre, maisaussi pour son entourage, victime de ses dépressions, de ses violences, deses plaintes.

Quand plus personne ne vous supporte, que la famille et les amiss’écartent, que certaines structures sociales ou communautaires n’arriventplus à apporter leur aide, les portes du CASIP sont ouvertes. Non, leCASIP ne fait pas de miracles (encore que …), non il n’a pas les moyensde distribuer sans limite argent, logement, soins médicaux ou psychia-triques. Mais ses travailleurs sociaux passent des heures à écouter, encour-ager, dynamiser des visiteurs épuisés par la vie. Ils les guident, intervien-nent après des pouvoirs publics, des administrations, des instancesjuridiques, leur donnent la marche à suivre pour sortir du tunnel. Des cen-taines, des milliers de personnes, s’appuyant sur leurs assistantes sociales,ont retrouvé un équilibre financier, social, psychologique, souvent la joiede vivre. On peut donner de l’argent à une œuvre sociale par devoir, parobligation religieuse, entraîné par un président d’association charisma-tique, par une communication bien faite … Mais l’on peut aussi – l’unn’empêche pas l’autre – s’intéresser aux activités réalisées, s’assurer del’efficacité de son don, prendre conscience qu’au-delà d’un geste généreux,il y a une personne, une famille qui souffrira moins ou plus du tout !

Gabriel VADNAÏDirecteur général Fondation CASIP-COJASOR

* Si les noms ont été modifiés, les cas sont bien réels.

BRUXELLES (EJP) - La réunion inaugurale des120 membres élus du premier Parlement juifeuropéen, un nouveau forum innovateur oùs’exprimeront les idées et les préoccupations desJuifs européens, s’est tenue jeudi 16 février dansle bâtiment du Parlement européen à Bruxelles.

L esmembres du Parlement représentent 47 payset ont été élus par plus de 400.000 personnesen Europe de l'est, centrale et occidentale qui

ont voté via internet et ont ainsi montré un intérêt etune demande sans précédent pour une organisationnouvelle transparente et démocratiquement élue,indique l'Union juive européenne (EJU), l'organisationà la base de la création de ce parlement. Des figures deproue de la communauté juive en Europe se trouventparmi les élus comme Pierre Besnainou de France, CefiJozef Camhi de Turquie, Nathan Gelbart d'Allemagne,Oliver Mischon de Grande-Bretagne et Joël Rubinfeldde Belgique, mais aussi de jeunes personnalités émer-gentes. Dans son allocution d'ouverture au nom du par-lement européen, la députée européenne bulgareAntonyia Parvanova a qualifié cette première réuniond'"historique" et a affirmé qu'"elle marquera le futurdes Juifs en Europe et au-delà". "Je suis fière et honoréed'être devant vous tous en ce jour. Pour la première fois,se réunissent ici les représentants d'organisationsreprésentant plus de 3,5 millions de citoyens juifs à tra-vers le continent", a-t-elle dit. "Pour la première foisdans l'histoire, le peuple juif européen se présentecomme une assemblée autour d'une cause". Elle asouligné que le nouveau parlement juif européen "serala voix représentant la communauté juive en Europe".

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K iev, 20 mars 1911. Dans lesenvirons de la capitaleukrainienne, c’est la conster-

nation. Le cadavre, atrocement mutiléd’un petit garçon, Andrei Youtchinski,

qui avait disparu depuis une dizaine de jours, est retrouvé dans unegrotte. À peine reconnaissable, il est atrocement mutilé. La police enquêteet, très vite, les soupçons se portent sur la mère de l’enfant, VeraTchébiriak, chef d’une bande de malfrats à la réputation sulfureuse. Elleest arrêtée ainsi que trois de ses acolytes.

C’est sans compter sur le climat antisémite délétère qui règne alors surtoute la Russie où l’organisation des “Cent Noirs” sème la terreur. Déjà,un mois avant, en février 2011, le ton avait été donné à la Douma, le par-lement russe où un député n’avait pas hésité à clamer publiquementdevant ses pairs que “La race juive est une race criminelle…Elle doit restersoumise à toutes les restrictions qui ont été édictées dans le passé à sonégard…” Avec l’affaire Youtchinski, les passions se déchaînent. Pour les“Cent Noirs” et leurs partisans, un tel crime ne peut avoir été commis quepar des Juifs. Les mutilations constatées prouvent, disent-ils, le caractèrede crime rituel juif de ce forfait. À force d’interventions de l’extrêmedroite antisémite, on exhume le cadavre de l’enfant et un “expert”, le“professeur” Sikorski, en vient à “prouver” que les treize plaies relevées surle corps du garçonnet ont incontestablement une signification religieuseprécise en rapport avec la pratique du judaïsme. Et comme il faut absol-ument un coupable juif, c’est le directeur juif d’une briqueterie voisine dela grotte où le cadavre a été découvert, Mendel Beilis, qui est désigné.Pour Mendel Beilis, victime expiatoire, le harcèlement commence. Nuitet jour, des enquêteurs et des détectives lui rendent visite pour lui posersans relâche, dans son bureau ou à son domicile, des questions souventsaugrenues. Or, Mendel Beilis, s’il reconnaît sans difficulté être juif, n’estabsolument pas pratiquant. Il ne sait que répondre à des questions: “Êtes-vous un hassid ou un mitnaged ?”, “Fréquentez-vous les hassidim ?”, “Quepouvez-vous nous dire de l’afikomène ?”, “La matza chemoura, c’est quoi ?”,“Y-a-t-il un chokhèt dans votre famille ?”. Cependant, malgré les pressionsde la populace et des nervis fascistes qui font le siège des locaux de lapolice, force est de constater qu’on ne dispose d’aucune preuve contreBeilis. Le malheureux bénéficie de quelques jours de calme. Le 22 juillet1911, le colonel Kouliabko, chef de la police secrète, la redoutable“Okhrana”, se présente au domicile des Beilis. Mendel Beilis est encoreen pyjama. Il ouvre la porte.

Êtes-vous Mendel Beilis ? En effet.Au nom du tzar, je vous arrête. Habillez-vous et suivez-moi !Mais que me reproche-t-on ? Silence ! Suivez-moi sans protester !

Pour le malheureux Beilis qui croyait en avoir fini avec cette ténébreuseaffaire, c’est le début de la descente aux enfers. Trente moisd’interrogatoires, de vexations, de privations et de mauvais traitements.Et toujours, des questions invraisemblables en matière criminelle aux-quelles il ne sait que répondre : “Portez-vous un tallith pour prier ?”, “Quepouvez-vous nous dire de la Cabbale ?”… Alors qu’aucune preuve n’a ététrouvée contre lui, il va demeurer deux ans et demi en prison. Entre-temps, la famille Beilis n’est pas restée sans réaction. Les meilleurs avocatsde la ville ont été engagés pour le défendre.

La presse a été alertée et, peu à peu à travers le monde, l’opinion publiquecommence à s’émouvoir et à gronder. 25 septembre 1913. Le procèsBeilis s’ouvre enfin. Considérés par l’accusation comme des “spécialistesdu Talmud” un curé défroqué, Pronaïtis, et un ecclésiastique en exercice,Shaïevitch, tentent d’expliquer au tribunal comment fonctionne la pra-tique juive supposée du crime rituel. “Les Juifs sont tenus par leur religion,affirment ces “experts”, d’incorporer du sang chrétien dans les ingrédientsentrant dans la fabrication des pains azymes, les Matzoth, consommées lorsde Pessah, la Pâque Juive”. Le rabbin Mazeh de Kiev n’a aucune difficultéà démontrer l’inanité de ces propos en faisant notamment remarquer queles Juifs ont l’interdiction absolue de consommer le sang. Les jurés, quisont pourtant des “moujiks”, de simples paysans, ne sont quand mêmepas idiots et comprennent qu’ils sont face à une véritable machination. Le28 octobre 1913, Beilis est reconnu innocent. Dans la salle, sa famille etses amis éclatent de joie. Toutefois, par crainte d’un attentat contre sa per-sonne et comme il se fait tard, Beilis demande à demeurer une nuit deplus en prison. Le lendemain matin, il rejoint enfin les siens. Revanchede l’Histoire, Beilis va connaître une forme de célébrité, voire de gloire.Télégrammes, fleurs et cadeaux parviennent de partout. Le tramway deKiev instaure un arrêt exceptionnel “Beilis” devant le domicile de l’ancienprisonnier. Des propositions alléchantes d’emploi aux États-Unis lui sontfaites. Devenu “L’homme de Kiev”, Beilis décide de changer de vie. Ilrejoint la Palestine en 1914. Il y reste six années avant de gagner les États-Unis où il est mort en 1934. Il avait quarante-six ans.

Jean-Pierre ALLALI

19P A G E D E S G R A N D S H O M M E S

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Personnage Juif du PasséMendel Beilis, l’homme de Kiev.Un Dreyfus en terre russe.

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Sefer hamichpa’ha

MILOTHKASSABI Abraham, Haï (fille de M.Marciano)08/09/2011 (à Paris)

DRAY Ouriel, Aaron (fille de M.Marciano)18/11/2011Le président, le comité et le personnel du CIV, tenons àféliciter les filles de notre Shemesh Mr Marciano,pour lesnaissances de HAÏ et AARON ses petits enfants. Nousrenouvelons notre Chaleureux Bessiman Tov aux par-ents, Grands parents et arrières grand parents.

FERRE Mathias, Messaoud 9/08/2011

SEBAG Nathann,Aaron 16/11/2011

MOYAL Chalom, Haïm, Ilan(petit-fils de Samy MOYAL) 28/12/2011

BAR-MITZVAMIMOUNI Ruben 10/10/2011

TEBOUL Eyal 25/10/2011

CHLOUS Calvin Yaacov 27/10/2011

BENICHOU Dylan 1er/11/2011

OIKNINE Ariel 15/12/2011

BENSOUSSAN Maxime,Abraham 21/12/2011

HADJEDJ André Salomon 31/01/2012

BENYAMINE Dov 12/01/2012

MARIAGESM.ALDANA BENYAMINE & Mme 11/12/2011

M.ALLOUCHE Raphaël & Mlle LOFREDA Jordana22/01/2012 (Chaare Tsédek)

M.ALLOUCHE Ygal & Mlle AMSELLEM Sharon12/02/2012 (fils de Jean-Luc et petits filsde Julien ALLOUCHE)

DÉCÈSABIHSSIRA Lucie 06/10/2011

GUEDJ Léonie 21/10/2011

BENAROUSSE Rachel 09/12/2011

PEREZ Raymonde (maman de Isaac Perez)21/12/2011

MAMAN Jacques (président Baba Salé)25/12/2011

BENSOUSSAN Paul 20/12/2011(inhumé à Champagne)

Le décès de M. Jacques MAMAN, Président Régional de l’AssociationBaba Salé, survenu dans la nuit du Samedi 24 au Dimanche 25Décembre 2011 -5e lumière de ‘Hanoucca- nous a plongé dans la plusgrande stupeur. Nous étions, certes, très inquiets depuis les quelquessemaines de son hospitalisation, mais nous étions rempli d’espoir qu’ils’en remettrait. Malheureusement, Hachem en a décidé autrement. Il aété inhumé au Beth Ha’hayim de Villeurbanne le lundi suivant, enprésence d’une foule nombreuse, profondément choquée. RavEliyahou DAHAN ainsi que Rabbi Moché ABIHSSIRA, fils de BABABAROUKH, accompagné de son frère ainé Rabbi Yéhouda prirenttour à tour la parole. Puis, le grand Rabbin Yéhouda MAMAN, visi-blement profondément accablé, prononça le Hesped suivant :

“Ma Nomar Léfanékha Yochév Marom, Ouma Nésapér LéfanékhaChokhéne Ché’hakim, Halo Hanistaroth Véhanigloth Ata Yodéa’

Véta’aloumoth Sitré Khol HaQue pouvons-nous dire, devant Toi, ô Eternel, Qui résides dans lesHauteurs, Tu connais tous les mystères du monde, révélés et cachés

Et les méandres de la vie intimes de tout un chacun…”

Que dire devant vous, chers Affligés. En vérité, nous voudrions garder lesilence, comme Aharon Hacohen devant l’épreuve terrible de la mort de sesdeux enfants : “Vayidom Aharon”, il a gardé le silence et il a été récompensépour cela, disent nos sages. Lui, qui tait comme un “Mal-akh Méchareth,un Ange de Service” et aurait pu réagir, dire “pourquoi”. Non, il a gardé lesilence. Car les mots ne peuvent exprimer l’indicible, ne peuvent exprimernotre douleur. Depuis plus d’un mois nous avons vécu dans l’angoisse avecvous, au rythme des hauts et des bas qu’il traversait. Nous avons prié sansrelâche, gardant l’espoir d’un miracle, conviction que cette Fête de‘Hanoucca, Fête des Miracles, renforçait depuis quelques jours. Mais lemiracle, hélas, ne s’est pas produit et nos prières n’ont pas été agréés parHakadoch Baroukh Hou.

Nous étions impuissants devant le sort implacable qui s’était abattu surnotre cher et regretté ami – M. Jacques MAMAN, ‘Haïm Ya’acov Israël. Luiqui s’était comporté avec la plus grande simplicité, en dépit du rôle impor-tant qui était le sien. En tant que Président de l’Association Baba Salé denotre Région, il a montré un dévouement, une générosité sans limites. Ils’est consacré corps et âme et avec tous ses moyens, à ses œuvres, sousl’égide de Baba Salé. Il mobilisait l’ensemble de sa structure professionnelleen faveur de l’Association Baba Salé et pour la Hilloula du Tsaddik qu’ilvénérait tant, ne ménageant ni son temps, ni son argent, ni sa santé, pourapporter son soutien indéfectible au Tsaddik et à son fils – ChéyibadélLé’hayim Aroukim- BABA BAROUKH Chalita. Toutes affaires cessantes,il se rendait en Erets Israël, puis à Paris, pour témoigner son Kavod auTsaddik. Il avait une Emouna infinie dans les Tsaddikim et les ‘Hakhamim,un respect sans fin pour les Maîtres de la Thora et pour les Rabbanim.

Sur le plan familial, il a été un bon époux, un père affectueux, un grand-père attendri, un fils respectueux et dévoué. Mais c’était aussi un bon ami,et un juif fidèle à la Thora et à la Tradition d’Israël. Quelles paroles deréconfort apporte à une épouse, à des enfants, à un père, à une mère, à desfrères et des sœurs, où trouver nous-mêmes la consolation ? Chère MadameMAMAN, vous avez fait preuve d’un courage exemplaire, vous aviez tantd’espoir et vous vouliez croire au miracle. Votre consolation ne peut venirque du Ciel : “Min Hachamayim Ténou’hamou”. Il n’y a que HakadochBaroukh Hou qui puisse vous aider à surmonter cette terrible épreuve.

Le Grand Rabbin Yéhouda MAMANB U L L E T I N D U C O N S I S T O I R E I S R A E L I T E D E V I L L E U R B A N N E P E S S A H 5 7 7 2

20 L A P A G E C U L T U E L L E

LE PRESIDENTJACQUES MAMAN

A REJOINT LE MONDE DE VERITE

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