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Agroecology in Sub-Saharan Africa Dakar Regional Meeting – 5-6 November 2015 *** L’agroécologie en Afrique Sub-Saharienne Rencontre Régionale de Dakar – 5-6 novembre 2015 Résumé des interventions dans leur langue d’origine Discussions summary in their original language République du Sénégal République du Sénégal

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Agroecology in Sub-Saharan Africa Dakar Regional Meeting – 5-6 November 2015

***

L’agroécologie en Afrique Sub-Saharienne Rencontre Régionale de Dakar – 5-6 novembre 2015

Résumé des interventions dans leur langue d’origine Discussions summary in their original language

République du Sénégal

République du Sénégal

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THURSDAY, 5 NOVEMBER 2015 Round Table 1: Agroecology as a Path to Food and Nutrition Security for the Agricultural Transition in Africa Moderator: Mamadou Goita: Director for IRPAD/Afrique and founding member of COPAGEN, Mali >> Mariama Sonko: General treasurer AJAC-Lukaal, Senegal >> Etienne Hainzelin, Conseiller spécial du Président du CIRAD

L’agroécologie, étant fondée essentiellement sur l’utilisation de la biodiversité et des

services écosystémiques pour la production agricole, représente de ce fait une rupture

fondamentale avec la façon dont la science dominante considère et analyse l’agriculture

depuis plus d’un siècle.

La définition de l’agroécologie ne fait pas l’objet d’un consensus ; il s’agit d’un espace

conceptuel dans lequel la durabilité agricole est envisagée à travers le prisme de fortes

interactions entre la science et la société, avec toutes sortes de nouveaux concepts,

questionnements et outils.

Parmi les diverses ‘incarnations’ de l’agroécologie, leur plus petit dénominateur commun

se trouve au niveau de la parcelle cultivée. Le principe de base et commun à toutes ces

acceptions est d’augmenter la production de biomasse en améliorant les services

écosystémiques fournis par les organismes vivants et en retirant un avantage optimal des

ressources naturelles, notamment celles qui sont abondantes et gratuites (p. ex. le

rayonnement solaire, le carbone et l’azote atmosphériques, les précipitations).

L’agroécologie s’attache à gérer la production, et dans certains cas à l’augmenter, d’une

façon qui soit durable et résiliente, protectrice et amélioratrice du capital naturel dans le

long terme. Elle produit une amélioration des processus écologiques et des interactions de

la biodiversité fonctionnelle, au dessus et au dessous de la surface du sol, dans la durée et

dans l’espace, tant par une intensification des cycles biologiques des nutriments, de l’eau et

de l’énergie qu’en maîtrisant les agressions sur les cultures.

Du fait de l’implication des services agroécosystémiques, l’agroécologie s’intéresse depuis

longtemps aux systèmes à grande échelle (c.-à-d. l'exploitation, le paysage, le bassin

versant, la filière, le système alimentaire). L’agroécologie est étroitement imbriquée avec

la recherche interdisciplinaire, portant notamment sur les moteurs du développement

agricole que sont l’industrie et la distribution agroalimentaires, la santé du consommateur,

les politiques publiques, etc.

Du fait de son étroite dépendance par rapport aux ressources naturelles disponibles à

l’échelon local, dont l’agrobiodiversité, l’agroécologie ne saurait dispenser aux

agriculteurs des « paquets technologiques » prêts à l’emploi. Au lieu de cela, les modèles

et solutions de l’agroécologie sont élaborés par une hybridation des savoirs scientifiques et

traditionnels, et en s’appuyant solidement sur les processus locaux d’apprentissage et

d’innovation.

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Face aux nombreux défis qui se profilent à l’horizon, l’agroécologie propose une véritable

voie alternative pour la transformation de l’agriculture, tout en remettant en cause le rôle et

les pratiques de la recherche agricole, et en proposant de lui apporter un renouveau

substantiel.

>> Hamado Tapsoba: Regional representative CCRP, Burkina Faso

Improving the performance of farming systems through Agroecological intensification (AEI) The McKnight Foundation Collaborative Crop Research Program (CCRP) supports Agroecological intensification (AEI) research that can be applied by farmers and communities to improve productivity, nutrition and livelihoods. AEI means improving the performance of agriculture through integration of ecological principles into farm and system management. Depending on the context, improved performance may mean any or all of the following: increased productivity, enhanced use of local resources, maximized returns from external inputs, improved stability and/or diversity of diets, with associated increases in resilience and environmental service provision from farmed landscapes. Beyond these tangible impacts, many of the AEI principles embody notions such as farmer participation and ownership in the research process, integration of global and local knowledge, and cross-sector and multilateral collaboration. In order to contribute to AEI, a systematic approach to research and development should involve identification of problems and opportunities, or diagnosis; local and global sourcing of principles and technologies that would address the diagnosis; formulation of an implementation strategy for local adaptation and innovation based on identified opportunities; and contextualized scaling of approaches. Because of the high level of heterogeneity in smallholder farming systems there is need for AEI approaches to understand the diversity and then match options to the diverse contexts. This leads to the concept of option x context (OxC) interactions through which local adaptive research should aim to fit broad sets of policy or technical options into specific farming contexts. CCRP-funded projects, therefore, bring together farmers, researchers, and other stakeholders to understand the particular conditions under which smallholder farmers operate and collaborate to identify or develop options that fit farmers’ contexts, address their constraints, and provide them with new opportunities. This requires consideration of both social and technological innovations. To that end, the CCRP is using an evidence-based, principles focused approach to developing Farmer Research Networks (FRNs) that can foster genuine and authentic collaborative engagement and create an environment in which: - Farmers’ groups negotiate research priorities and influence the research agenda; - Farmers are engaged throughout the whole research process from diagnosis, design, implementation, analysis, and communication; And to: - Ensure that farmers who lack financial, social, and resource capitals are included; - Address agriculture’s technical-social problems with research designs that include reasonable comparisons and counterfactuals, data management, protocols and sound analysis methods that can reveal patterns and suitable options across diverse agroecological and social contexts;

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- Evaluate how technology, knowledge and ideas facilitate inspiration or are adapted in the research and action processes so that others can learn from these experiences; - Facilitate learning and knowledge sharing across farmer and research groups with similar agendas, interests, and constraints. All this aims at transforming institutional cultures so that researchers develop greater understanding of local needs and personal connections with farming communities. This can then lead to research and development systems that can become more responsive and create products that are more useful and successful in the field and, hence, to more food and nutrition secure as well more resilient smallholder farming communities.

>> Souleymane Bassoum: ECOLINK, Senegal

Dans les pays comme le Burkina, la Côte d’Ivoire, le Mali et le Sénégal, le secteur privé dans l’agriculture est caractérisé par, des fermes appartenant à des privés nationaux et celles appartenant à des sociétés étrangères. Elles se spécialisent souvent dans la culture fruitière ou le maraîchage. Dans la production fruitière de la mangue très répandue dans ces pays , le secteur privé pour répondre à la demande de ses clients contractualise l’achat de la production des vergers appartenant aux exploitations familiales. Dans un premier temps, le secteur privé vise le marché de l’export. Il se rend compte que les exigences de ce dernier sont de plus en plus strictes en matière de limites maximales de résidus de pesticides dans les produits exportés. Une telle règlementation les rapproche des pratiques de l’agroécologie. Plusieurs fermes n’hésite pas à franchir le pas pour se convertir en agriculture biologique. Dans cette lancée, le secteur privé appuie à la certification des exploitations familiales pour la standardisation de ses produits. Ce gain qualitatif se fait ressentir sur la production destinée aux marchés domestiques et permet d’assurer la sécurité alimentaire. Selon le produit exporté, la campagne de commercialisation dure au maximum 6 mois. Pour mettre à profit les installations réalisées, le secteur privé tente de saisir les opportunités offertes par les marchés nationaux et sous régionaux. Il se lance le plus souvent dans des cultures comme le maïs, l’oignon, la tomate et la pomme de terre dont leurs pays de résidence sont fortement dépendants de l’extérieur. Etant mieux organisé pour la commercialisation, le secteur privé contractualise avec des exploitations agricoles familiales pour l’achat de leurs surplus.

>> Million Belay: Alliance for food sovereignty, Ethiopia >> Sophia Ogutu: Woman Farmer, Kenya

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Round Table 2: Agroecology and the use of natural resources in the context of climate change Plenary Session Moderator: Lusike Wasilwa: Scientist at Kenya Agriculture and Livestock Research Organization, Kenya >> Hindou Ibrahim: Pastoralist, Chad >> Naseegh Jaffer: Director of Masifundise and international Coordinator of the World Forum of Fisher Peoples, South Africa

Estimates by FAO show that emissions from fisheries have almost doubled over the past fifty years. Industrial wild capture fisheries contribute significantly to GHG emissions, especially as a result of increased engine power coupled with trawl fishing. It is well known that the large-scale operators use much more fuel than small-scale fishers, and global estimates points to a factor of ten to one. In addition, emissions caused by transportation of fish entering the global value chain - primarily large scale operations - also contribute significantly to global GHG emissions. This stands in sharp contrast to fish caught in small-scale inland fisheries, where 94 percent of the catch is consumed in the country in which it is fished. Small-scale fisheries build on agroecological practices, where entire fishing communities (men, women, youth) are culturally and spiritually connected to fishing practices. The low impact on the natural environment, and preservation of natural habitats such as mangrove forests, provide the best protection against climate change impacts such as floods and storms. Compared with industrial fisheries, the agroecological practices in small-scale fisheries offer a real solution to climate change.

>> Makhfousse Sarr: National coordinator FFS/GIPD, FAO Senegal

L’agriculture est au centre des préoccupations actuelles à cause de sa faible capacité à faire face aux effets des changements climatiques. Le dérèglement climatique entraine la dégradation de la qualité des sols, l’érosion, la salinisation des terres côtières, une baisse de production des pâturages et une perturbation de la dynamique spatiotemporelle des mares. Le défi aujourd’hui est de mettre en place des mécanismes opérationnels qui permettent de surmonter les menaces imposées par le changement climatique afin de renforcer les moyens de subsistances des agriculteurs, d’améliorer la gestion des ressources naturelles, de réduire l’intensité des émissions de gaz à effets de serre. Comment produire plus dans le cadre d’une agriculture réconciliée avec l’environnement ? Réaliser un changement de paradigme par apporter des modifications significatives à travers le renforcement des connaissances des communautés de base permet de comprendre les processus et relations écologiques d’un agroécosystème. La valorisation des services écosystémiques, la prise en compte des savoirs endogènes sur les pratiques agroécologiques peuvent offrir des possibilités de gestion durable des ressources naturelles et atténuer les effets du changement climatique. Les champs écoles de producteurs sont proposés pour servir de cadre de transfert de connaissances des services écosystèmiques

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aux communautés de producteurs et assurer une communication pertinente entre agriculteurs, agents de vulgarisation et chercheurs. Le champ école une méthode d’apprentissage basée sur la construction de connaissances issues de l’analyse de l’agroécosystème faite par les producteurs appuyée par le savoir scientifique. L’adoption des pratiques agroécologiques par les communautés de producteurs augmente les capacités de gestion des ressources naturelles et d’adaptation au changement climatique.

>> Yacine Badiane Ndour: Researcher at the Senegalese Institute for Agricultural Research (ISRA)

L’Intensification écologique et la gestion durable des sols dans le cadre des Changements Climatiques au Sénégal

Ndour Ndèye Yacine Badiane et Youga Niang

1 Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA), Laboratoire National de Recherches sur les Productions Végétales 2 Laboratoire Mixte International sur l’Intensification Écologique des sols Cultivés en Afrique de l’Ouest (LMI IESOL) 3 Centre de développement de l’Horticulture

L’agriculture subsaharienne est aujourd’hui confrontée à de nombreux défis. La production agricole devra augmenter de 60 % à 70% d’ici 2050 pour répondre aux demandes d’alimentation et de fourrage d’une population croissante et en évolution. Toutefois, la plupart des systèmes de production actuels sont déjà sous pression, en raison de la dégradation des terres, la perte de la biodiversité et des services écosystémiques résultants de pratiques non durables. Ces problèmes seront encore exacerbés par les effets des changements climatiques et une augmentation projetée d’événements extrêmes. Dans ce contexte, l’intensification écologique des sols cultivés privilégiant les pratiques agro écologiques représentent elle une solution durable pour l’agriculture de nos pays?

Les travaux présentés ici illustrent une partie de la diversité des recherches menées dans le domaine de l’agroécologie, des changements climatiques, de la gestion durable des terres et de l’agro-biodiversité par l’ISRA à travers le LMI IESOL. Ces recherches ont pour objectif finalisé de contribuer au développement d’une ingénierie écologique dans la gestion des sols cultivés. Des projets de recherches mettant en avant les sciences de l’écologie et de la complexité dans la compréhension du fonctionnement des sols et des agrosystèmes sont mises en oeuvre. Ces projets s’appuient sur des pratiques favorisant l’usage des matières organiques de qualité, l’intégration de l’agriculture-élevage, les pratiques d’agroforesterie et l’optimisation de l’utilisation des nutriments par les plantes cultivés. Ces expériences permettent parallèlement de protéger les sols, de capter du carbone et d’améliorer la productivité agricole. Working Groups 1/ Soil health: Examples in Africa, innovations based on local and scientific knowledge Facilitator: Paul Mapfumo: Professor, University of Zimbabwe

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The majority of households and communities in Africa draw their livelihoods from subsistence and semi-subsistence forms of agriculture anchored on pastoralism, crop-livestock mixed farming and crop production. Despite the growing rates of rural-urban migration and rapid urbanization, about 80 percent of Africa’s food is produced from smallholder family farms. However, the agricultural production systems typified by these family farms are intertwined with natural forests, woodlands and grasslands, and aquatic systems. These natural systems provide subsidies in the form of nutrients, feed, fiber, food and other economic, cultural and social products that safeguard incomes and general livelihoods. Thus, livelihoods in Africa are primarily supported on a natural resource base and agricultural production systems that are inherently sensitive to climate. Vulnerability of livelihood systems to climate change and variability for the majority of African communities is therefore, in turn, ingrained in the susceptibility of their natural and agro-ecosystems and production practices to climatic stressors and poor management. Characterization and analysis of smallholder farming systems across Africa’s major climatic zones in recent years has shown that the farming systems are highly diverse. Furthermore, the quantity, quality, diversity and spatial distribution of ecosystems depends on climatic conditions, particularly rainfall and temperature regimes. Addressing persistent problems of hunger and poverty in Africa therefore requires approaches and tools that are context-specific, and drawing from local knowledge systems as entry points and fundamental building blocks for advances contemporary science-based knowledge and technologies.

Rapporteur: Jean-Luc Chotte: IRD, Director UMR, France 2/ Agrobiodiversity: Examples in Africa, innovations based on local and scientific knowledge Facilitator: Etienne Hainzelin: advisor to CIRAD President, France Rapporteur: Ibrahima Seck: FENAB, Senegal 3/ Ecosystem services, mixed systems and Agroforestry: Examples in Africa, innovations based on local and scientific knowledge Facilitator: Paul Rogé: Research Associate, Michigan State University, USA Rapporteur: Dodo Boureima: Pastoralist, Niger

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FRIDAY, 6 NOVEMBER 2015 Round Table 3: Agroecology: Social Innovation, Livelihoods and Technology Moderator: Ibrahim Coulibaly: President of CNOP and vice-president of ROPPA, Mali >> Ibrahima Diedhiou: Scientist at Université de Thiès, Senegal

Valorisation des îlots de fertilité de Piliostigma reticulatum en arboriculture, une innovation agro-écologique paysanne pour promouvoir la culture du manguier en zone sahélienne Un des défis majeurs des Etats africains, est de nourrir convenablement une population sans cesse croissante et fortement urbanisée, dans un contexte où les projections font du continent une zone de haute pression démographique. Pour relever ce défi, certes, il est nécessaire de garantir un accès accru des producteurs au progrès scientifique et aux innovations technologiques mais il faudra aussi une reconnaissance du savoir et du savoir faire des paysans pour promouvoir le développement des exploitations agricoles rurales. C’est pourquoi, le programme « Promoting Farmer Experimentation and Innovation in the Sahel » a été initié au Sénégal et au Mali, dans le but de s’appuyer sur l’innovation et l’expérimentation paysannes pour mettre au point des technologies agro-écologiques durables permettant de contribuer à l’augmentation de la production alimentaire et à la conservation durable des ressources. C’est avec l’approche de développement participatif de l’innovation que les activités ont été menées. Celle-ci place le paysan et l’approche participative au coeur du processus de recherche. Elle consiste à identifier, caractériser, experimenter, capitaliser et diffuser des innovations paysannes. Les activités menées ont permis d’identifier et de caractériser une innovation agro-écologique qui consiste à faire pousser des plants de manguiers dans des touffes de Piliostigma reticulatum. Cette innovation améliore la qualité du sol et favorise la croissance du manguier sans irrigation. Elle est facilement reproductible dans les agroécosystèmes sahéliens car il a été mis en évidence que Piliostigma reticulatum est de multiplication simple en pépinière et se comporte bien sur les principaux types de sols sahéliens. De ce fait, elle offre grandes possibilités de développement de l’arboriculture fruitière dans les zones semi-arides pour améliorer la sécurité alimentaire et les revenus des exploitations agricoles mais aussi créer des emplois.

>> Barnaba Rotich: DUDUTECH, Kenya

Dudutech is a Kenyan bio-control products and service company that was set up in the year 2001. Dudutech produces African indigenous biological products for control of crop pests and diseases. We have worked with the Governments of Kenya and South Africa to develop framework for registration of biological products for use in agricultural farms. We contribute to innovation in Agroecology by: - Developing innovative pest management solutions; - Research; - Production and supply of natural enemies of pests;

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- Production and supply of biopesticides; - Ecological courses: training farmers on Good Agricultural Practices in order to make ecologically, socially and economically sound decisions on crop health; - Preserve and improve soil fertility through replenishing soil ‘micro-life’.

>> Etienne Hainzelin: advisor to CIRAD President, France

C’est une gageure de présenter un sujet aussi complexe, en accolant des concepts aussi différents … donc je ne développerai que 3 idées qui me semblent essentielles : Mais avant tout, une évidence qui est l’aspect dynamique des transformations que les producteurs appliquent à leur façon de produire. Le réalisme et le pragmatisme nous demande de plus travailler sur les transitions agroécologiques, qui s’inscriront dans le temps et seront très diversifiées, que de préconiser le remplacement abrupt d’un modèle par un autre. L’importance des systèmes locaux d’innovation. Parce qu’elle s’appuie en premier lieu sur les ressources naturelles et les services écosystémiques, l’AE est d’abord une science du local, du contextuel. On ne pourra jamais inventer en chambre un système agro-écologique qui serait « prêt-à-porter ». Bien sûr on peut espérer des innovations de rupture mais généralement, on sera dans le « sur-mesure » et de ce fait, qu’on le veuille ou non, la transition agroécologique passera par les systèmes locaux d’innovation ; on ne peut imaginer une recherche ou un accompagnement technique prescrivant des systèmes adaptés à tous les contextes, à tous les projets. L’épine dorsale de ces systèmes locaux d’innovation est constituée de producteurs, qui vont devoir construire et articuler leur « savoirs locaux » et le savoir « scientifique ». Cela renforce le rôle des apprentissages des producteurs et cela relativise le rôle des technologies et suppose une capacité des scientifiques à alimenter ces constructions. Le défi de la prise en compte des différentes échelles peut être un catalyseur de dynamiques sociales. Parce que l’agroécologie est fondée sur les services écosystémiques qui sont fréquemment mobilisés à une échelle dépassant celle de la parcelle, elle est aussi mise en oeuvre à des échelles plus vastes : l’exploitation, le paysage, le bassin versant, la filière et, en fin de compte, le système alimentaire. Elle entraine une diversification des systèmes de production qui exige planification, gestion et coordination aux échelons plus élevés (ex. affronter les ravageurs sur une parcelle exige une prise en compte de différents aspects trophiques à l’échelle du paysage ; lutter contre l’érosion des sols sur la pente d'un bassin versant suppose d’améliorer la ‘rugosité’ du terrain sur l’ensemble de la pente, etc.). De fait, on observe souvent qu’il y a coévolution entre les systèmes techniques et les sociétés rurales, entre les systèmes écologiques et sociaux. La transition agroécologique va donc pousser les communautés à mieux coordonner entre elles leurs différentes stratégies de production, sur leur espace propre mais aussi à sa périphérie. Mais elle dépend aussi d'éléments moteurs qui échappent au contrôle des producteurs - chaînes d'approvisionnement d’intrants en amont ou de valeur en aval - ou sont même entièrement étrangers au monde agricole - industrie et distribution alimentaires, marchés de consommation urbains, politiques publiques et réglementations, etc. Il en résulte que la transition agroécologique est largement tributaire de paramètres qui peuvent se révéler ‘favorables’ ou ‘handicapants’. Dans ces

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conditions, les approches territoriales plus larges sont nécessaires pour intégrer cette hétérogénéité d’échelles, et associer les systèmes locaux et les différents acteurs influant sur ce contexte. La transition agroécologique vise les populations les plus démunies de moyens financiers. En cela elle constitue déjà une innovation sociale. En Amérique Latine, la base de la transition est l’expérimentation paysanne, mobilisant de tous petits producteurs. La terre et la Main d’œuvre sont des deux variables clés à prendre en compte pour mettre au point des innovations technologiques qui vaillent, mais elles ne vaudront que si elles impactent positivement les innovations sociales en termes de Livelihood, de pénibilité du travail, de résilience, d’inclusion des populations marginales, etc. Car il y a un risque d’exclusion des populations les moins dynamiques : l’agroécologie implique une complexification des systèmes, qui entraine une incertitude et prise de risque accrue de la part de l’agriculteur. Il y a donc des risques potentiels d’exclusion, de marginalisation de populations agricoles vulnérables. Il est essentiel de prendre en compte la fragilité et la vulnérabilité de certaines catégories d’exploitations par opposition à des exploitations dynamiques, bien dotées en facteurs de production et en connaissances techniques.

>> Gora Ndiaye: Kaydara Farm and School, Senegal

La présentation portera sur 3 points : - Principalement sur La Ferme Ecole Agro-écologique de Kaydara : sa genèse, ce qui fait son originalité, le choix de son site, la démarche, l’adhésion sociale à cette forme de formation, et la reconnaissance du Chef de l’Etat, M Le Président Macky Sall. - Une brève présentation de la FENAB (Fédération nationale des Agriculteurs Bio du Sénégal). - Une présentation de la plateforme AEB : L’initiative AEB concerne 8 pays d’Afrique, dont le Sénégal. La conclusion portera sur les points jugés importants pour ancrer l’agro-écologie dans les pratiques locales : la formation et l’engagement des jeunes et des femmes, l’ancrage auprès des autorités locales, l’appui des Comités Villageois de Développement.

>> Paul Nyabenda: Youth representative, Rwanda AGRO ECOLOGY PRICNCIPLES Agro ecology-sustainable agriculture- provides a robust set of solutions to the environmental and economic pressures facing agriculture today. It encourages democratic, decentralized decision-making by farmers and incorporates practical, low cost and ecology-based technologies for productive farming. Not only do agro ecological farming methods strengthen ecological and economic resilience in the face of today's climate, water and energy crises, they offer a path forward for growing food to feed us all and due to its productive, strengthens rural communities and sustains regional food economies.

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Agro ecology requires some principles: 1. Use of renewable resources 2. Minimize toxics 3. Conserve resources (Soil, Water, energy, genetic resources, capital, etc.) 4. Manage ecological relationship (in soil, Beneficial insects) 5. Adjust to local environments 6. Diversify 7. Empower people 8. Manage whole systems 9. Maximize long –term benefits 10. Value health 11. Etc.

AGROECOLOGY: SOCIAL INNOVATION, LIHELIHOODS AND TECHNOLOGIES

Agro ecology learning process

Schools Universities: (Agriculture sciences, Rural development) TVT (youth who have never attend the secondary schools)

Extension: Training (Training of trainers for agricultural rural youth) Farmer field school Field tours

Farmers’ organizations: Youth Cooperatives Youth VSLA (Village Saving and Loan Association) Gender equity in Agro ecology

Technologies and investments required: Water catchment Drip irrigation Improved seeds Small scale farming Sustainable agriculture and mechanization Natural resource protection and management Etc.

Agriculture in Africa has untapped potential to create jobs, both directly and indirectly. This sector will need to be more dynamic and appealing than it is now in order to attract young people and then these young people will need to view it more positively than they do now because their perception varied widely across Sub Saharan Africa. Young people are well suited to acquire and exercise managerial expertise and can do so in many ways hen young people bring energy, vitality and innovation into the work force and when their willingness to contribute is matched with opportunity; they can have a transformative impact on economic growth and social development.

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Round Table 4: Public Policies (including Legal and Institutional Frameworks) to Promote Agroecology Moderator: Roberto Ugas: Scientist at Universidad Nacional Agraria La Molina, Peru >> Yemi Akinbamijo: Executive Director, FARA

Green Revolution innovations enabled huge gains in food production that imparted a momentary sense of food security in many parts of the world. About 60 years later, the Green Revolution type of agriculture has attained conventional and norm-like status in agricultural practices everywhere. Yet, due to distributive inequities in world food supplies, hunger and malnutrition endemically persists especially in sub-Sahara Africa where the Green Revolution met with little success. Also, yields realizable by conventional agriculture have stagnated as input costs continue to rise and adverse environmental externalities exacerbate production challenges. Meanwhile, population growth is still on the surge the world over and the cataclysmic forebodings that necessitated the Green Revolution are still as real as ever. India, the epicenter of the Green Revolution in Asia, will be the most populous nation beyond 2030 when its population will hit the 1.45 billion mark and overtake China’s. By 2050, the world population currently at 7.2 billion is projected to surpass 9 billion and Africa’s own population will double from 1.1 billion today to about 2.4 billion (UN, 2013). Unless we have another wave of innovations to push the yield frontier, the harbinger of a Malthusian catastrophe defiantly hangs over the world like the proverbial Sword of Damocles. As such, quite indisputably, conventional or industrial agriculture as it is practiced today cannot feed our continent in the future due to economic, environmental, technical and even health reasons. Brazil, the last country to revolutionize its agriculture, learned key lessons and tempered the package of conventional agriculture with a transitory hybrid system that sought to lower exogenous input use, while sustaining yields and promoting resilience and sustainability. This attests to the contemporary desire to shift to agricultural practices that promote sustainable appropriation of natural capital. Why Agroecological Options: Crop intensification using Green Revolution technologies was predicated on two fronts: high yields and early maturity. Pest control was tackled by liberal application of chemical pesticides often with dire consequences on local ecological balance and biodiversity. For example, beneficial natural enemies of pests were obliterated and this gave way to new pest outbreaks. An example is the Indonesian case of the brown plant hopper pest resurgence in the mid-1980s that substantially decreased rice yields (Pimentel and Pimentel, 1990). There has also been incidental contamination of aquatic ecosystems by pesticides. To the extent that the issue of pesticide residues in foods (a significant non-tariff barrier to food exports from developing to developed worlds) has been on the rise

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and cases of human pesticide poisoning have been reported by the World Health Organization (WHO). Furthermore, fertilizer leakage into natural water bodies has encouraged eutrophication and high chemical and biological oxygen demands leading to loss of aquatic resources. Fish species are endangered and rivers and lakes are threatened with extinction as their beds rise with every season due to deposits of dead aquatic plants and surface run-off from large tracks of open farmlands under mechanized tillage systems. Mechanization was a key ingredient in the Green Revolution allowing for input and time savings and thereby ensuring higher total factor productivity. However, improper mechanized tillage practices have led to adverse effects on soils (e.g. compaction and development of hard pan), increased soil erosion, increased loss of soil organic matter (with consequent reduced input use efficiency by crops), and deforestation.

>> Soxna Mbaye Diop: Technical Advisor to the Secretary General of MAER

Hunger and poverty, food insecurity and malnutrition are persisting despite remarkable, but uneven, increase in production and productivity of agriculture around the globe. There is a need for a transformation of agriculture and the food systems across the globe to address the food and nutrition security issues with a strong emphasis on ecological sustainability. At national level, a holistic and systemic assessment of the agriculture sector is required to ensure that political decisions and strategies guarantee food and nutrition security for all and reduce rural poverty, while at the same time protecting natural resources. Therefore, Biovision Foundation and the Millennium Institute are supporting the government of Senegal in conducting a multi-stakeholder assessment of the food system through the use of a computer simulation model (T21), which was developed through a multi-stakeholder and participatory process. The T21 model constitutes an important tool for policy analysis and decision-making to orient and monitor national policies, strategies and action plans to achieve sustainable development. In this presentation, scenarios and analysis will be shared, compairing increased investments in large-scale/high external input (HEI) agriculture versus investments in small-scale/low external input (LEI). If both scenarios show increased yields in the medium/long term, the ecological and social outcomes are far better for the LEI scenario, which indicates as well higher resilience and sustainability of the agricultural and food system.

>> David Amudavi: AU Ecological Organic Agriculture Initiative and Biovision Africa Trust, Kenya

This presentation provides highlights of the AU led Ecological Organic Agriculture Initiative (EOA-I). An initiative emanating from the African Heads of State and Government decision on organic agriculture in Africa against the background of inadequacy and lack of sustainability in Agriculture and food security systems on the continent. The African continent is food insecure and threats from excessive external-

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input based agricultural practices on agroecosystems are becoming more and more evident. What is not consensually agreed upon is how best to slow or reverse the trend. The EOA initiative is one of the initiatives that is rethinking and changing course of how we should manage our agriculture and food production systems to match the growing demand for food while avoiding to mortgage the potential of our natural resources for quick fixes. After several meetings, the EOA initiative has became a reality. Following the famous small workshop by a few NGOs held in May 2011 in Thika, a small industrial town to the north of Nairobi, an African Organic Action Plan was developed seeking to mainstream the initiative into national agricultural production systems by 2025. The initiative embraces holistic approaches that sustain the health of ecosystems relying on functional natural cycles, rather than the use of expensive synthetic inputs adversarial to our total health (human, animal, plant and environmental). The Plan is anchored on six interrelated pillars:- (i) Research, training and extension, (ii) Information and communication, (iii) Value chain and market development, (iv) Networking and partnership, (v) Policy and programme development, and (vi) Institutional capacity development. The development of the EOA strategic Plan (2015-2025) has been realized following extensive discussions and consultations among various stakeholders and partners in Africa and beyond. The strategy is aligned with the AU-Department of Rural Economy and Agriculture (DREA) agenda, the Comprehensive African Agriculture Development Plan (CAADP) Results framework, the Malabo declaration and Agenda 2063, all aiming to drive nationally tailored policies and programmes on the continent to ensure African people live quality, healthy and well-nourished lives. The strategy serves as a guideline in mainstreaming the EOA Initiative in agriculture across policy instruments in research, training and extension; information and communication; value chain and market development; and institutional capacity development. Structures and strategies of implementation at various levels (national, regional and continental) are being established. There are areas of similarities between EOA and Agro-ecology. Both are driven by science, traditional knowledge and application, and innovation. They require our deep understanding of their common contribution to production, productivity, stability, resilience and sustainability of agroecosystems and livelihood improvement of producers and consumers. Both require strengthening scaling-up through appropriate policies, plans and programs. We expect this to lead to stable and sustainable food production systems of the African people with fewer or no negative environmental and social impacts. Biovision Africa Trust (BvAT) is one of the leading civil society organizations supporting the EOA agenda in Africa. Founded in June 2009 by the Biovision Foundation for ecological development in Switzerland and supported by the International Centre of Insect Physiology and Ecology (ICIPE) in Nairobi, BvAT is a not-for-profit organization established under Kenya Laws. The Trust’s goal is to alleviate poverty and improve the livelihoods of smallholder farmers in Kenya and other African countries through bridging the gap between research and application, with a strategic focus to translate, package and disseminate information related to human, animal, plant and environmental health. Having started in East Africa (Kenya and Tanzania) in 2011, the Trust has slowly increased

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its presence in seven more countries (Ethiopia, Uganda, Nigeria, Benin, Zambia, Mali and Senegal), working through partners to promote EOA.

>> Djakagbè Kaba: Solidarity Finance Banks, Guinea

l’Association Guinéenne pour l’Allègement des Charges Féminines « AGACFEM »

AGACFEM est une organisation féminine de développement, d’éducation, d’information, de sensibilisation de promotion des initiatives et des droits des femmes, notamment celles rurales. Elle est créée en mai 1995. A travers une approche multidisciplinaire, elle offre des services de développement communautaire sur les axes suivants : - La promotion de l’agriculture propre pour la souveraineté alimentaire par le chantier école, un espace d’échanges et de valorisation des savoirs faires et des bonnes pratiques agricoles, mais aussi un cadre d’apprentissage des femmes rurales à la maitrise des techniques agro écologiques. - Les techniques et technologies de transformation agroalimentaire à travers la plateforme multifonctionnelle, un véritable outils de lutte contre plusieurs dimensions de la pauvreté des femmes rurales, la création d’emplois et la formation autour des droits, l’alphabétisation et la gestion simplifiée ; - La promotion du crédit coopératif et solidaire, comme alternative pour la création des structures financières de proximité, fondée sur l’épargne des femmes rurales à travers la solidarité des membres Partenaire de la Fondation New Field depuis 2006 à travers une première subvention, où les résultats ont conduit AGACFEM à intégrer le Programme de Subventions Communautaires de la Fondation en 2007. (36) groupements de femmes rurales ont bénéficié de financements de 2006 à 2014 pour un montant de 771 352 US, couvrant (6) subventions communautaires, le renforcement opérationnelle et organisationnelle de l’ONG et ses partenaires, la participation aux rencontres nationaux, régionaux et internationaux, les échanges intergroupes, la lutte contre l’épidémie à virus Ébola. La finalité du PSC a été la création de la Coopérative des Femmes Rurales pour l’Agriculture, la Souveraineté alimentaire et le Développement et le centre d’entreprises de la femme rurale à Kissidougou et Guéckédou comme complément de la chaine de valeur de la production agricole. Le centre a ouvert un magasin solidaire équitable, le premier du genre en Guinée avec un nom commercial « la Guinéenne des Terroirs », où convergent les produits transformés des groupements de femmes rurales des zones de la Guinée Forestière et de la Haute Guinée. Des produits biologiques, issus de la maitrise de l’agro écologie par les femmes rurales des Guinée, grâce à l’appui de la Fondation New Field et la Fondation CS Fund. A travers le centre, les revenus des femmes rurales membres de la COFRASAD augmentent par la commercialisation des produits transformés devenus accessibles aux marchés intérieurs et extérieurs par la nature biologique et la qualité de l’emballage.

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AGACFEM assure le suivie de la COFRASAD en tant que bailleur fiscal, pour son premier financement obtenu en 2015, au titre du projet d’appui au renforcement des capacités institutionnelles de la coopérative et la qualification des produits pour valoriser le centre de transformation des produits alimentaires.

>> Guillaume Tossa: Agricultural worker, Benin