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    TOUli droits de traduction, d'adapt.ation et de reprodu ction par '10 1.15prodldesreserves pour tous pays.La loi du II . mars 1957 n'autor isam, !lUll: termes des alineas 2 et 3 de l 'art icle 41,d'une part, que Ies copies, ou reproductions strietement reservees Ii l'usage prive ducopiste el non d est i nees Iiune u ti li sa ti on c ol le ct i" ,e ~ e t, d 'a ut re p ar t. q ue l es a na ly se s

    CI les courtes c it at io ns d an s WI I but,d'exemple et d 'i ll us tr at io n, ~ toute representation011 reproduction i nL t gr aJ e. 0 1. 1partielle, faite sans le eensentement de l'auteur ou de sesayants droit Oil ayants cause, est illicite. (alinea I '" de l 'art icle 40) .C e li e r ep re se n l at io n 0 1.1reproduci i on , p ar qu el q u e p r o c c ! d . e q ue c e so it, constitueraitdone une contrefacon sanerionnee par les art icles 425 et suivants du Code penal.

    Masson, Paris, 1986Publie en italien P!Il' M asson Itslia en janvier 1982, en espag nol' par M assonSA. Barcelone en mai 1984.ISBN: 2-225-8016.39

    M.ASSON S.A.MASSON S.A.M.\ssor'l IT....L1....EDITORI S.p.A.MASSON EDITOR.E5EDrroAA. MASSON 00 BRASIL Uda

    120.bd Saint -Germain, 75280 Pari Cedes 06Balmes J 5 1. 0 80 0 8 B ar ce lo naVia Giovanni Pascof 55.2.0133 MilanoDakota 383, Colonia Napoles, 03810 Mexico DFR u a I Ic rg es Lagca 1,0, C E P /0 40 3. 8S l1 o P au lo S P

    AVANT -PROPOS

    Cet o uv ra ge e st d es ti ne a c eu x q ui d isir,en t p ra tiq uer la m lid ecin e ch i-noise en oMissan t strictemen; aux reglets antiques tout en sachan; queces lois tres anciennes ne son! que le reflet direct des p lu s r ec en se sdeeouvenes scientifiques.E n e ,j Je t, pendan: p lu s d 'u d em i- sie cl e, l 'a cu pu nc tu re n'ilait qu'u.nep8 .le im ita tio n de la vra ie m edecin e chino ise po ur la plu pa rt des m ede-cl'n 's acupuneteurs oectdem aux: On taxait let trad ttlon an tique de folklore , de' ~ s ysteme moyenageu .xJl, sans savo ir que les eaitschinai altaten! reprendre une vigueur toute nouvelle d la lumiere de lachronobiologie et de Ia bioclimatoiogie. Les textes modernes chinoisque nous altons recus recemmen: prouvent bien que les lois du SoOuenn, du Ling Shu et du Shang Han Lim restent pour laRepublique populaire de Chine ia base meme de l 'acupunctur .. ifextste donc dans ces pays une medecine c omp te te ,. ri se rv .e e a ux s pe cl a-listes, pour traiter lea affections i mp or ta nt es , e t Ime p ra ti qu e d it e If desmedecins nux pieds nus , destinee aux infim liers sup.erieurs quiparcourenties villages pour y apporter le s premiers s o is s a v ec qu el qu e spoints symptom.atiques, points eles, points La et if brindilles .II.Nous n 'en remercions pas mo ins Georges Soulii de Morant qui,introduisant la m ed eeine chino ise en France par un traiti de base surte s points O il l O I S meridiens principaux, a permis a S O l S disciples depousser plus loin, la connaissanceen eLudianl' la veritable l'radition dest ex te s a n ci en s: LO IS doctears Chamfrault, D uron , H usson, M M. Lavier,M ar lin H artz , L av ille Miry et Faubert, lOUS emfnents sinologues, 1'1'0-d uc te ur s e t p ra ticl'e ns , a nt donne a '/'a cu pu nc tu re frm l~ ais e u n e sso rin co mp ara ble es d oive nt etre considir.es comme nos maitres ; qu'ilsscien t ici remercies et honoris .

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    V J A vant-proposBienlot, l 'acupuncture cessera d'etre une midectne extreme-orientalepour devenir, comme le disait un de nos maltres, Ie docteur Cantoni,

    une sorte de rbiacyelergologie JI, science de ! 'energie en mouvementdans Ie domaine btologique. Les preuves scienrfiques de cet' art, jadisQussi mystirleux que le rayonnement cosmique o .U nucleaire, ne tarde-rant pas ti permettre d l'acupuncture de passer honorabiement SOliS lesfourches caudines de la faeulli de medeeine. II faut pour ceta Sfpeneoer de philosophie chinoise, dans laquelle rr le temps est une choseinsignifiante, le succes aleatoireet le triomphe bien inutile I.Le moment PI 'est peut-hre pas e lo ig n e a u taus les moyens semblerontbo ns au x ho mm es pour ameliorer la sante des autres, sans discrimina-tion d'origine, de caste ou de race, pourvu que ces moyens soient sains,puts et empreints de cette libene qui est necessaire en toute chose.

    J. BORSARELLO

    TABLE DES MATIERES

    AVA T-PROPOS v

    INTROD cno

    Approche occidentale de la medecine chinoise 3L e bases fondamentales, la tradition antique _ ... _ . 6L e In n el le Yang __ _ _ . __ .. _ _ _ . . . . 6L 'energ ie .. _ - - - - . - - .Les rnerinienset les points 9L a sphygmolog ie chinoise . _ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10L es aiguilles et les moxas I [Les previsions des calendriers chinois __ . _ 12

    L es bases scientiftques de l 'acupuncture 14L e Inn . et Ie Yang __ . _ .. __ .. _ 14L 'utilisation ratlonnelle de l'acupuncture en Occident _ __ _ 22

    PREMlERE PARTIEAcupuncture classique 8t pratique m6dicale

    CHAPITRE PREM'IER. - L e systeme des meridieD5 _ .. _ .. _ . . 27L e s me ri di en s principaux ......... __ . __ , ,., .. , 27Les rneridiens superficiels (Tching kan) ., .. , ... ,.,.' 28L es me ri dl en s p ro fo nd s eTching pre) .. __ .. , . _ _ . , . _ . , 28Les rneridiens " curieux n ou merveilleux v.uv-caux tTchlng

    mal) _. .. __ . . . . . . . . . . . . . . . . . 29Le meridiens secondaircs La ITching 10) ........ _ 32

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    VU l Table des matiere:CHAPITRE 2. - Les points actifs de Paeupuneture .Les points de dispersion .

    Les pr incipaux points de dispersion (dans leur saison) ..Les points de tonification (dans leur saison) .Les points La " .L es points des des. merveilleux vaisseaux s .Les points hCrauts ou Mo.. . .Les points I I I . du dos ou assentiments ' .L es p oi nts Su ................................Les points auxillairesenergetiques .L es points de brindilles .

    CHAPITRE 3. - Lei rytbmes saisonnit'rs et les interactions dtorganesCHAPITRE 4. - Le sysume du trois foyers et deslrois energiesCHAPITRE 5. - LCi i grands meridialS e t l es e ne rg ie s uC eme.s .La loi hate-invite .

    DEUXIEME PARTIELtldi8gllOflicet I.. huh principe.

    CHAPITRE 6. - L e diagnostic du dCsCquffibre Inn Yanz .Le diagnostic du desequilibre Inn Yang par les pouls ..Le diagnostic par les pouts en cas d'absence de diagnosticoccidental .CHAPITRE 7. - Le dJl,gDoS i c du "ide et de la ple~11lIde .L e vide e t l a p l en it ud e des meridiem . principaux .

    Symptomatologie du vide et de la plenitude des " merveil-leux v aisseaux ................... - .Symptomatologie du vide et de In plenitude des organesprofonds .

    I) Les pouls chinois (77). 2) Le questionnaire (79)Signes de l'atteinte des trois foyers .Quelques exernples des troubles du vide et de III.plenitude .Les cinq types de maladies

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    x Table des mal/iresLa fiche therapeutique, procedure du traitement 142Determiner les desequilibres Inn Yang J 42Determination du vide et de la plenitude 144l. 'avers et le revers 144Les maladies de froid et de chaleur , 145

    PLANCHES I'll: PEKIN 14 7BIB IOGRAPHIE PRA'rIQUE , ...... , ..... ,........ 161INDEX ALPHABEllQ1iE ..................... 165

    INTRODUCTION

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    APPROCHE OCCllDENTAlED E LA M E'DECIN E C lH INO ISE

    Mise au point d'une facon definitive deja vingt siecles avant Jesus-Christ, on peut se demander pour queUes raisons la rnedecine chinoiseest restee ignoree de l 'Occident jusqu'au xvus siecle de notre ere.Malgre les recits des voyageurs, les ouvrages traitant de la Chine et dees rnceurs, on ne trouve vraiment un expose serieux sur les methodestherapeutiques asiatiques qu'avec l'initiative du pere Amiot perejesuite, qui decrivit pour 131premiere fois les aspects complexes de lamedecine des Chinois, II faudra ensuite attendre un siecle pour pouvoirlire, so us la plume de Oabry de Thiersaat, un recit plus detailLe desmodes de diagnostic et des precedes therapeutiques, Jusque-la, aucunrnedecin occidental ne s'est vrairnent penche sur cette forme curieuse detraitement, et il faudra attendre l'ceuvre de Soulie de Morant non mede-cin rnais remarquable sinologue, pour avoir un texte tres documente surI'acupuncture.Mais le premier livre consequent er eomplet ecrit par un medecin est

    celui du docteur Charnfrault , ancien medecin militaire. Jl a traduit avecUng Kang Sam une grande partie du So Ouenn, ouvrage de base de lamedecine chinoise, et cinq tomes imposants viennent completer l 'eeuvrede Soulie de Morant, elle-meme issue du Te Tchreng, autre texteantique sur les traitements medicaux utilises en Asie, Ces deux ceuvresparaissent entre 1950 et 1955 bien que Soulie de Morant ail faitparaitre en 1934 un opuscule sur I'acupuncture.C'est a partir de cette epoque qu'un petit groupe de medecins,francais pour la plupart, s'interessent it la medecine chinoise sousl'egide de Soulie de Morant qui a erurepris quelques travaux en milieuhospitalier, grace it l 'amitie du professeur Leriehe,Les docteurs Martiny. Feyrerolles, Khoubesserian, Labrousse et de

    La Fiiye cornposent 1 3 premiere equipe de pionniers qui repandentl 'acupuncture et sont a l'erigine de l'etonnement du public devant lesresultats therapeutiques concrets . D'autres ouvrages paraitront sous 13plume de Niboyet. Goux, Nguyen Van Nghi et leurs collaborateurs,Des societes d'acupuncture seront formees, des cours seront dispenses aun nombre de plus en plus grand d'eleves. mais i l a ura fa Uu trois sieclesapres le recit du pere Amiot pour que l'Occident s'apercoive de 13realite de cette forme curieuse de medecine,

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    4 Introduct ionQuand on a lu les rernarquables traductions des docteurs Duron etHusson, parues voici a peine quelques annees, on se rend compte desraisons qui ont pousse nos maitres des facultes a hausser les epaules :les textes chinois citent Ie soleil, Ja I U D e , l 'energie perverse, Ie 'ventm au va is, I a terre e t J e m eta l, La rate y est la fiU e I) du ceeur, lequel estlui-meme Ie fils IIdu foie..Le diagnostic se fait ell palpant les pouls sur

    lcs deux poignets et . a des etages differents, a des pressions variables.Pour couronner Ie tout , Ie traitement consiste it piquer des aiguil les surla peau, en des points precis. Ie long de mendiens que rien ne peutmettre en evidence. rnem e pas les etudes h i st ol og iques . ..AJors le medecin acupuncteur va passer encore longtemps pour un

    original: on declare pounant dans la legislation qu'il taut etre medecinpour pratiquer I'acupuncture, mais d'une facon paradoxale on com-pare, dans Ies dict ionnaires, cette methode a la pratique des pointes defeu! On affirme que la medecine chinoise n'est active que chez leesmalades imaginaires et, helas, de nombreux charlatans, croyant faire del'acupuncture parce qu'ils placent quelques aiguilles sur une regiondouloureuse, semblent donner raison aux opposants,

    L es premiers t rav aux o r ien te s sur le mode d'action de I'acupuncturerernontent au xrx" sickle pourtant, et les bibliographies fourmillent dernesures effectuees par des petits groupes de chercheurs, En 1948, enAllernagne, le docteur Cantoni se sert d 'un peti t ohmmetre pour repererles points cutanes chinois . la basse resistance a l 'electricite parait etreune evidence. mais ce n'est qu'en 1963 que le docteur Niboyet, avec lacollaboration de l 'ingenieur Dumortier , soutient une these de doctorates-sciences d'universite sur cette curieuse constatation. Le point chinoiscommence a sortirde l'ornbre pour devenir une entite electrique ; lesdocteurs Y. Grall et Brunet perfectionnent la methode.En 1967, grace aux travaux du professeur Becker, de l 'Universite de

    Syracuse aux U.S.A .. Iedocteur Can toni, rnedecin-chef du Laboratoirede rnedecine aerospatiale, s'apercoit que des lignes iopotentiellessillonnent le corps humain : elles pourraieru etre ces fameux rneri-diens de I'aeupuncture. L'aetion des aiguilles, le diagnostic par lespouls, volent aussi leur rnystere disparaitre apres les travaux sur Iespotentiels evoques apres piqure de certains points cutanes et les resul-tats des recherches du professeur Coanda sur la fluidique rnoderne. Lescycles saisonaiers et horaires de la medecine chirtoise peuvent desor-mais e modeler sur les constatations biochronologiques et bicclimato-logiques. On se rend compte de plus en plus que seule la delicateterminologie chinoise a e t r ~ it J 'origine du dedain de l'Occident. Lafacon de s'exprimer, le secret des ideogrammes, la pen s e e chinoise tresdifferente de la notre. voila autant de raisons qu i ont eloigne la rnede-cine asiat ique de Ia consideration de nos facultes, severes el prudentes.

    App ro ch e o cc td em a le d e la m e de ci ne c hi no is e 5Apres l'ouverture des relations diplornatiques avec la Republiquepopulaire de Chine, les contacts entre gens de bonne foi ont permisd'assister a des experiences etonnantes, en particulier des analgesies paracupuncture et des traitements appliques it des mill iers de malades. Lesrnedecins occideataux om e t e obliges de reconnaltre que les rnedecins

    chinois util isaient une technique largernent repandue, tres bien aecep-tee, fructueuse, et surtout pratiquee sur pres de huit cents millionsd'individus ! S i I 'on song e que. dans Ie m onde, un homme ur cinq es tlraile par acupuncture on peut done admettre pour Ie rnoins que cettemethode do it etre prise en consideration!Aujourd'hui, la medeciue chinoise est entree en Occident et si lesportes de la faculte ne lui sont point encore ouvertes, C est tout simple-ment parce qu'elle n'est pas encore totalement sortie de sa ganguee oterique. 1Jy a encore trop de praticiens qui affirment que, pour prati-quer I 'acupuncture, i l faut se debarrasser des concepts occidentauxetrenoncer a la medecine classique, Untrop grand nornbre d'entre eux

    'eulent penser chinois II et ne plus se fier qu'aux donnees de la tradi-II n antique. Or il est. impensable de refuser J'apport considerable de 1arnedecine de nos pays, de se priver du laboratoire, de la radiologie et dela pharmacopee moderne. Les Chinois eux-rnernes semblent avoirrealise ce que nous devons souhaiter pour nous, un veritable mariageentre les deux notions. entre les deux formes de pensee. En Chine, l'exa-men du rnalade et la therapeutique engagee sont effectues ala fois parun praticien forme aux eccles occidentales er par un medecin tradition-nel exercant l'acupuncture ella moxibustion. Nul ne cherche la supre-marie d 'une technique sur I 'autre, rnais plutot le succes therapeutique etla sante pour le malade. C est l a un avenir que. nous pouvons souhaiterpour la medecine en general et pour le plus grand bien de nos patients.

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    6 IntroducttonLES BASES FONDAMENTALES,LA TRADITION ANTIQUE

    L'acupuneture, simple partie de la medeclne chinoise, q ui c omp re ndaussi une pharmacopee impertante et des traitements par massages etgyrnnastique, est essentiellement fondee sur six g rands rnysteres,

    La Inn et Ie YlllngC'est une notion de duite, d alternance, et tout dans la n atu re p os se d eso n oppose. La droite n'existe que parce qu'il y a une gauche. Ie haulp ar ee q u'I l 'i a un b as, u n in te rieu r parte qu'il y a un exterieur. H s'ag ite n q ue lq ue sorte d'une polarite ccmme it en existe nn e par exemple

    p ou r I e c ou ra nt electrique, avec son pOle p lu s et SOil pOle m oins, aupour la cellule vivante avec sa pom pe au sodium potassium . L a systoleet 181diastole. I'inspiration et l'expiration, I e m yos is et la m ydriase, leu feed back B negatif, tous c es t erm es sont des r epr e sen ta ti on s r e la ti ve sdu Inn-Yang chinois.En philosophic asiatique, cette notion va beaucoup plus loin et lestextes chinois tra ita nt d e ce sujet couvrent des rnilliers de pages artisti-q ueme nt e allig ra ph ie es . M a is it se ra it su pe rflu d e v ou lo ir c on sid ere r le

    lnn-Yang selen to utes ses form es et nous nous bornerons au cote m edi-ca l o u ile st b ie n plus fa cile .3 1o nc ev olr. N ou s d iro ns, p ou r d re sse r u nt ab le au r ap id e de c ette a lte rn an ce , q ue , p ou r le s C h in ois , la sa nte e st u nequilibre rnouvant entre ces deux terrnes, une sorte de slnusoide regu-H ere qui donne I 'im ag e de la bonne repartition d e la p ola rise . A in si, u nmuscle doit se contracter, phase Yang, mais il doh aussi se reposer,phase Inn; l'e xe rn ple le p lu s c on cre t e st c elu i d es m ou ve me nts d u c ee ur.La sante c'est aussi la ve il le s u iv ie du s om r ne il , r yt hm e b io lo g iq uefondarnental q ui d oit u iv re I 'a lte rn an ce [our-nun, c'est encore la so u-m i ss ion confo rt ab le aux temperatures, froid e t c ha le ur a in si qu'i I h u-midification et la secheresse. Si un m usc le e st e n etat de contracture . s'ily a insuffisance de secretion salivaire et urinaire, s'il y a insom nie, co-iere, rougeur, agitation, tachycardie .spasmes et m yosis, on dira qu'ils'a git d e sy mp to me s d 'e xc es d e Yang. S i a u c on tra ire il y a fa tig ue m us-culaire, p ar es ie , p ar aly sie , h yp er sa llv ar io n, p oly ur ie Oil. pollakiurie,s om n ole nc e. a pa th ie , p ale ur , in dif fe re nc e, b ra dy ca rd ie , f la cc id ite e t m y-

    driase, c'est que le m alade presente une sym ptom atolog ic d'exces deInn. Souvent res s y rnp td rne s s e ron t meles et il faudra en fain: le com pte

    Les bases fondamentales, la tradition antique 7(II y a p lu s d e q ua ra nte p ar am etr es d'observation e t d e q ue stio nn aire ) e tvoir de quel cOte p en ch e la b ala nc e II,

    Par la palpation des pouls, Ie diag nostic sera souvent confirm e et ilfa ud ra a Io rs m ettr e e n e eu vr e le tr aiteme nt qui visera a rerablir cetequi-hbre, I i fie s'ag ira pas seulernenr depiquer Ie m ala de sa r q ue lq ue s,po int s t en if l an t s au c alm a nts se lo n I e c as. L es c on se ils d ie te tiq ue s e t g e -neraux viendrcnt touioursetayer Ie traitement : les Chinois procu-rarent en rneme temps au malade de s medicaments et une hygiene.m si, dans le cas d 'u n ex ce s general de Yang, le m edecin chinois an-t qu e aurait certes effectue une seance ou deux d'acupuncture, m ais ilurait aussi recornm ande une alim entation pauvre en viande ou pais-n. riche en legumes, moyenne en feculents, et donne quelques gouttesd u n v ois in d u l au da num a tres petite dose. cela pour traiter unique-em Ie desequilibre Inn-Yang. Pour 1 8 s uite d u traitement, pratique unou deux jours apres, il se serait adre s e au deuxiem e facteur, celui de laCirculat ion de I . 'energie.

    Le Tar Tchl, Ie TaoLa vole rationnelle

    C'est Iii l'expression la plus ceurante du Inn et du Yang. a c on di ti on q ue c eIn" Yang soil c on si de re d 'u ne f ac on d yn armqu e e t n on s ta ti qu e e cmme c e d es -Sill. l.e Inn e ng e nd re I e Yang et ce Yang engend re l e bIN c omme I e j ou r vientapres la nuit, en passant par tous les degres de variation de l 'u n dans ! 'au tr e .C'es t une spirale en perpetuel rnouvement o u I e ca l cu l ma th e rn a ti qu e decouvred'etonnants paralle lisme avec routes les courbes d'harmonie.

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    8 IntroductionL'6nergia

    Le s Chinois consideraient que la sante est aussi le r e ultat d 'une librecirculation des differentes energies qui permettent a J'etre vivant de sub-sister. il ex is ta it a in s i t rois grandes sarles de fluides '011 i nf lux : l 'en er g ielong, fruit de l'assirnllanon des aliments liquides et solides, l'energieWei" au defensive. chargee de defendre le corps contre les agressions desfaeteurs exiernes, er l'energie Tsing, dite ancestrale, leguee par les geni-teurs en fonction de leur propre sante.Ce mystere de l'energie n'en est pas un j I'on veut bien considererque nous connaissons, SOLIS une forme. 18 necessite de s 'al imeruer et deboire, que nous savons que les globules blancs et le systerne reticulo-endothelial participent Ii la defense de 1'organisme ..Quant a l'energieancestrale, que ron pourrait aussibaptiser hereditaire, le code g e n e -rique explique a lui tout seul ce que peut etre l'energie Tsing. 11s'agis-sait done de differences de terminclogie et 1 ' 0 1 1 sait aujourd'hui que denornbreuses energies necessaires aux etres vivants ant e t e decouvertes:

    ce sent les reperes d'orientation, dont I'homme a besoin pour vivre (ex-periences sur les homm s-grenouilles dans la baie de Che apeake en1962 : en equil ibre indifferent dans de I'eau it temperature de confonthermique, ali mente en air, mai dans Ie noir absolu et Ie silence,I'homme ne survit que quelques heures). Ce sont aussi les reperes detemp (experiences de Michel Siffre et des Australiens dans des grot-tes : sans repere de temps. on assiste Ii une deterioration des horlogesbiologiques). L'e cargo! a besoin pour se diriger de la variation circa-dienne du champ rnagnetique terrestre, Ies lapins enferrnes dans de groschateaux de plomb meurent de ((faim cosmique II,etc. Onpourrai t citerainsi a l'infini les types d encrgie des anirnaux et des plantes que l'ondecouvre au fur et a rnesure des recherches dans ce sens.Pour les Chinois, ces trois types principaux d'energie, avec leurssous-groupes (energie de l'air, du froid, du chaud, du vent, etc.) circu-laient dans le corps selon des normes precises et en particulier le long

    de chemins invariables. Ainsi, une de ces energies (long) faisai t Ie tourcomplet de I'organisme en 24 heures, balayant dans un ordre immuable[ 'ensemble des organes, et sejournant environ deux heures dans chacun.On voyait ains i un urcroit d'energie dans le poumon entre 3 h et 5 h dumatin, dans Ie gros intestin de 5 h a 7 h. dans 1estomac de 7 h it 9 h.dans la rate de 9 h a II b, dans le cceur de II h a . ] , 3 h, dans l' iruesting rele de 13 h i 15 h, dans la vessie de 15 h a [7 h. dans le rein de 1.7h s .19 h, dans l'ensernble sexuslite-endecrinc de 19 h a . 21 h. dans les troisfoyers (ensemble rein-estornac-poumon-cceur encore une fois entre21 h et 23 h. dans la vesicule bilia:ire entre 23 h et 1 h , et dans le foieentre 1h et 3 h, puis Lecycle recomrnencait.

    Les bases fondamentales, [a tradiuononttque 9Pour l'energie D e ou Wei " . defensive. toujours en circulation ala ur-face du corps. Ie c he min e ta it repre ente par Ie circuit des ((meridiens de surface, un peu comme un patrouilleur qui eviterait aux agresseurs

    de .penetrer en profondeur. L'energie Tsing circulant putout Russi.mars seton un rythme et un chemin differents. assurait les evenemernshereditaires, les bons cornme les mauvais. I 'envie de boire par exernple,Pour que I:org~ni~me s~it ~~ bon etat, it fallait que Ienergie soit_correcte p,e e~t"a-dlre en equilibre de Inn et de Yang, en quanti te suf-ante, sans defaut de trajet et selon Ie rythme prevu. Une crise

    d'a thme a 3 h du rnatin montrait un exces d'energie, un blocage, dann poumon deja surcharge, un e atonie vesiculaire est la traduction d'unide d'energie.

    Le m6ridien8et les poi.ntsL e corps, interieur et exterieur, est sillonne par un nornbre conside-able de chemins, nornmes arbitrairernent meridiens , qui permettent. 'energie de circuler d'une region au d un organe a 1autre. Ces che-ins se trouvent soit dans l 'epaisseur de la peau (rneridiens principaux),It tout it fait en surface dans la partie la plus superficielle deI' iderrne (rneridiens superficiels), soit entre la peau et un organe parti-1fT comme un fil qui irait de la peau vers la profondeur ou vice versaeridiens profonds). n existe aussi des sous-groupes, des relais, desms, des meridien afferents et efferents, autant de chemins pourenergie.II y a douze meridiens symetriques de chaque cote du corps, ce quiresente en tout vingt-quatre rneridiens, Chaque organe au grouperrganes est done represente )t par deux rneridiens, un droit et unche. Il y a donc deux meridiens du cceur, deux du foie, etc.n g roupe particulier de rneridiens, nom mes m er ve ille ux v ais -~ ou encore meridiens curieux I), sont des regulateurs inn- Yangnt destines Ii absorber les exces de Inn ou les exces de Yang; ils. entent done en quelque sorte des II regulateur de phase. Les'eilleux vaisseaux Inn absorbent les exces de Inn, les Yangrbent les exces de Yang. II y a 8 merveilleux vaisseaux de chaquee du 'corps, I pour Ie haut I pour le bas. 1 pour la droite, 1 pour Ishe, I pour l'interne, 1 pour l'externe, 1 pour Ie devsat et I pourie re ;. on De p ou va it pas en imaginer un seul de plus (I I .

    TOll ces meridiens sont jalonnes de points dont la piqure arnene uneIii ation du passage des energies, les accelerant ou les ralentissantla.i l e Jenn mo, Tae mo , Tou rno et Tchong rno ne sent pas doubles.

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    10 Introduct ionselon le mode de stimulation, ou soulageant certaines algies, II existedes points dits e maitres , veri tables neeuds ferroviaires, et des pointsdits ~ de brindilles )I qui ne sont que des zones secondaires agissant surun symptome.On d is tin gu e les p oin ts de tonification, qui prov oquent un afflu x

    d'energie dans la regi.on. les points de disper ion qui provoquent aucontraire un depart de I'energie en exces, Le s points II. Lo jO assurent Ietransfert d 'une zone en exces v ers u ne zone en insuffisance, et les pointsdes de merveilleux vaisseaux Iideclenchent I'absorption des exees deInn au de Yang dans l e s sec teurs surcharges. On t ro u ve a us si des pointsMo]l au eherauts s qui tonifient les organes profonds. alors que lespoints 0: Yu du dos II encore nommes e assenriments II luttent centre lesexces d'energie dans ces memes organes.Selonla s ais on , le s points de dispersion et de tonification variem ersont plus actifs si Fon rient compte. de la variation du calibre desvaisseaux situes a proximite. C'est ainsi que, si t'on peut tonifier la,region du bord externe du pied en piquant ,'exlremite du petit orteil en

    rover, i1 faudra s'adresser a une zone situee plus en arriere au fur et amesure que le climat s 'arneliore. On aainsi a piquet un point par saisonpour chaque meridien,Le point cutane chinois se comporte done comme une sorte d'inter-rupteur qui o uv re au ferme le passage des energies a certains moments

    de la journee, du mois et meme de l'annee.

    L a ,aphygmol'ogia chl,noia.L a p alp atio n d es pouts su r des regions e ta g ee s d es arteres radiales aucarotidiennes, a des pre sions ditTerentes donne une idee precise surI'etat de l'organisme. On a l'habitude de palper les pauls carotidiens auniveau du cartilage thyroide pour apprecier le pOle Yang ou l'energiedite de surface, et le pouts au ra s du pli du poignet droit, a forte pres-sion. pour apprecier le pole moins au Inn, ou encore energie profonde.Le diagnostic de Ie tat des differents organes se fait par la palpationde t rois zones etagees des arreres radiales, soita faible pression so it a .forte pression" sur les deux poignets. Seloa que les pulsations passent

    bien d'amont. en aval , selon lie rythme, la regulari te , la duret'e ou Ia mol-lesse, on pent en tirer des enseignements precieux sur I'etal des diffe-rents organes profonds. A un stade plus complexe, et accessible seule-rnent aux praticiens anciens, des sensations tactiles plus fines per-mettent de deceler des signes particuliers : Ie pouls pris au niveau de lastyloide radiale peut presenter une morphologic differente de celie de

    tes bases fondamenmles, fa t rad it i on ant ique 1 1se voisins, comrne une sorte de fibrillation localisee. Cela indique parexernple que le foie est parasite, ou que la vesicule biliaire contient descalculs,

    Le maitre Wang Chou Houo, qui deerivit une foule de perceptionsprecises en 247 de notre ere, et dont les reuvre~ iurent retranscrites etameliorees par Li Tehe Tchen dans son Traite de s bards d u la c, est undes plus grands sphygmologues chinois, Il a decrit des varietes de pul-allons qui sont accessibles a tous avec un peu d'entrainement, et enparticulier 24 caracterlstiques que meme les novices peuvent percevoir.Par exernple, lorsque l'energie long est insuffisante ou perturbee pardes elements etrangers, mettant ainsi en danger 1abonne qualite de l 'ali-mentation des organes ,et des muscles. le doigt de l'operateur ne sent laulsation qu'en ex ercan t u ne forte pression sur l'artere, O n ne sentpresque rienen superficie, Ie pouls ne se sent qu'en profondeur. En casgrossesse, la palpation d'un segrnentarteriel laisse sentir Ie passagede vibrations tres locslisees, comme s:i brusquement, a certainsmoments, un grain passait dans l'artere. Cette impression de Cl passagedes pedes J se sent tres bien chez la femme enceinte seulement depuisne ou deux semaines.Lorsque le pratieien a pique les points que Ie raisonnement logique

    en fonction de lois precises lui a indiques, les pouls redeviennent ce....ils doivent e n e , reguliers, egaux a droite et a gauche du corps. aussiorts en surface qu'en profcndeur, etc. Ce diagnostic supplernentaire estnc d'un apport irremplacable puisqu'il permet de se rendre compter esque immedia tement de s diets d'une seance d'acupuncture. De nom-reuses variations, enregistrees avant et apres les piqures, sontdentes sur Ies traces ou Su r I'oscilloscope.

    iguill88 at I.a, moxa.pres avoir effectue Ie raisonnement complet qui tient compte dembreux parametres, Ie praticien en arrive au geste final, qui consisteplacer des aiguil les sur des points judicieusement choisis. La simpleqiire ne suffit pas, et c'est tout un art que de manipuler une aiguille

    on que I'OD desire obtenir une tonification ou une dispersion, un effetou un effet Yang. La . piqiire est quelquefois remplacee par lalure provoquee par un cOne d'armoise incandescente place sur lau, et qui brUle lentement pendant plusieurs minutes. L'aiguil le est ener et de longueur variable; on l'eafonee soit brutalement, soit pariers successifs et on la retire de meme, L a profondeur de la piqurend de Ia maladie, de la region stimulee et de I'effet que l'on desire

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    12 Introductionobtenir; cette profondeur varie entre 2 mm et 2 em en general. II estrare que I 'onait a disposer de plus de dix aiguilles chez un merne sujetau eours d'une seance d'acupuncture,La legende des aiguilles d 'or et d'argent remome au temps ou les acu-puncteurs chinois se faisaient assister par un aide. Ayant place sesaiguilles, et compte tenu que les aiguilles tonifiantes doivent etrelaissees en place beaucoup moins de temps que les aurres, te pratieien

    commandait Ii son aide d'al ler oter les aiguil les toniflantes. POUT queI'aide De puisse pas se tromper, le praticien se servait d'aiguilles d'orpour La tonification et d'argent pour la dispersion. Aucune experiencescientifique n'est venue dernontrer le conrraire ; tout ce que l'on sait,c'est que l'aiguille d'un galvanornetre part d'un cote du cadran pour lesaiguilIes d'or placees dans Iecircuit, alors que les aiguilles d 'argent fontbasculer l'aiguille du galvanometre en sens inverse.De toute facon. les Chinois ont utilise tour it tour des poincons depierre, des aiguilles de metalet des eelats de bambou ; ils sont actuelle-ment pres de 800 millions II se faire traiter avec des aiguilles d'acier.U semble bien que ee soH la blessure elle-meme qui p ro vo qu e u nereaction itdistance sur les etages hierarchises du cerveau, pour peu queIe point cutane pique soit bien repere. Les differentes etudes rnontrenten etTet que si I'on s'eloigne trop de I'emplacement du point, Ie resultats'avere rnoins bon. [Ien est de m e-m e si le sujet ne resse nt aucune dou-leur et que la piqiire est reellement trap superficielle: les potentielsd'action sont alors trop faibles et ne declenchent pas les centre-

    reactions prevues,II arrive que les conseils puises dans les textes chinois amenent lepraticien a faire seigner un ou plusieurs points et on utilise pour eelades aiguil les triangulaires, qui permettent une blessure plus large et uneintrusion vasculaire plus import ante. Certains points, comme Ie 54V au

    milieu du creux poplue, voient leur stimulation amelioree de 80 %Iorsqu'on les fait saigner.L es moxas sont de petits cones d'armoise que ['on enflamme

    lorsqu' ils sont poses sur Ie point cutane a stimuler. La brulure provoqueune action analoguea celle des aiguilles mais la pratique de la moxa-t ion laisse souvent des cicatr ices desagreables.

    L,e. pr'visions des cal'endrier. chinoisNous abordons ici le dernier mystere de Ia medecine chi noise, et c'est

    peut-etre cet element qui sernblera le plus mysterieux aux Occidentaux.En effet, pour les Asiatiques, les climats, les evenements meteorolo-

    US bases Jondamentafes. fa tradition antique 13ique obeissent a des lois cycliques previsibles, et ce lois influentla rg ern en t su r la physiologic de etres vivants. Ainsi, au p rin temp s, I eO le r ec oi t u n s ur cr oi t d energie, Ie c ce ur e n e t e . le poumon a 1 automne,rein e n h iv er et la rate au" in te rs ais on s, e n particulier l a p er io derluee entre [ 'e tc .!e t l 'a ut or nn e. I I s'agit ic i d'un rythm e annuel, M ais il\i re a ussi des rythme de 4 ails. de 5 ans, de [0 ans, de 60 ans,'thmes qui sent dus aux mouvements des planetes. L'homme. placeentre la terre e t l 'u n iv er s, c 'e st -a -d ir el e ciel. recoit des influences de cesd ux elements. L a terre a u n r yt hr ne d 'i nf lu en ce s ronde sur la base 10.JT il y a 5 saisons, alors que le ciel a un rythrne d'influences Ii base12 c ar il y a 12 h eures et 12mois. En realite, il y a interference de ceux bases dans les deux senset on sait que I on rencontre ce que lesinois appellent troncs et branches ; on assiste done it une paireactions cycliques avec les troncs celestes n et les branches ter-r Ires '), ainsi qu'avec les troncs terrestres II et les branchesestes . Ces interferences regulieres perrnettent, compte tenu ducul du nornbre de jours, de mois, de lunaisons de savoir quelle va're l'aetion d'un climat sur un sujet it un moment donne de l 'annee. Onu alors etablir un calendrier physiologique avec des rythmes dealadies bien previsibles. On peut alors lutter plus efficacement centre. agressions puisqu'on peut les prevoir.Le So Ouenn consacre trois chapitre (69. 71 et 73) a cette etrangenception des rythmes du .. temps qui passe er il semble que bienant notre ere. seulernent it l'aube de la bioclimatoiogie, les Chino!cot saisi parfaitement les influences des cycles climarologiques . ur lante de l'homme,Cette notion debouche directement sur une uti lisat ion rationnelle desmrs .cutanes, dent certains vont se trouver inactifs it certainso rn en ts d e Is journee et de I 'annee . 11 s er a done in utile o u tr es utile depiquet, cela fait partie du choix judicieux dont nous parlions au. ut de ce chapitre. C'est grace aux etudes de sinologue tels que DeU' ure, Biot, Gaubil et Schlegel, que ces conceptions chinoises ontetTe connues. Elles ontete la plupart du temps tres mal interpretee1 a . fallu attendre la remarquable elude d un de nos eleve , M.urier, pour parvenir enfin a utiliser effieacernent les calendriers chi-I pour la therapeutique jcurnaliere.

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    14 IntroductionLES BASES SCIENTIFIQUESOE L'ACUPUNCTURE

    L ea b as es s cie ntitiq ue s d e l'a cu pu nc tu re a nt ete etablies a p artir d e lafin du xrx" siec 'le par des chercheurs isoles dont 0.11 n'a meme pas retenules noms. II s'agissait la plupart du temps de travaux orientes sur l'elec-tricite, energie nouvelle, et que l'on confondait souvent avec l'influxvital Iic et te e poqu e. D e pui s une v ing t ai ne d 'a nne es , les etudes ont s uf fi -sarnment apporte de preuves pour que I 'acupuncture ait droit de cite.sans parler bien entendu des resultats cliniques, que I'on attribue tropfacilement a un effet psychologique, En outre, de n om bre uses re-cherches en biologic se sont averees des demonstrations formelles desphenomenes observes en medecine ch i noise, alers que ce s travauxavaient e t e menes dans une tout autre direction, lesauteurs ignorant laplupart du tem ps, quel'acupuncture e xi st ai t. C e s p ar al le li sme s. etoJl-n an ts s on t venus apporter beauconp d'eau a u mou lin de notre specia-U t e . et c'est a partir de cette epoque que la faculte a bien voulure co ns id ere r q ue lq ue s- un a d es aspects de la medecine chinoise,LInn et Ie Yang

    Cette notion n'a pas ell b es oin d e n orn bre ux tra va ux s cie nti fiq ue spour etre consideree par les Occidemaux. 11suffit de tire un electrocar-diograrnme un trace de spirometric , un reOex:ogramme, pour se rendrecompte que la nature est conduite par des systemes oseillants, nomrnesde nos jours II. feed back III negatif.Un e pupille largement dilatee dans I 'obscuri te , nous pouvons dire enphase Inn. se contracte devant l 'arrivee d'un influx lumineux, passantainsi a L aphase Yang. Le s c ou rb es d 'a ct iv it e des organes, celie de l 'effi-cacite des medicaments, montrent aussi ces endulations regulieres deseveoements de la vie, que les Chinois ont simplement baptisees.Les travaux sur les meridiens et les points sont les plus nombreux: carils sont directement lies a la pratique joumaliere de la medecine chi-noise. Les points electifs de la peau n'ont pas toujours echappe a l'Oc-cident car 01 1 Iconoait depuis fort Iengtemps les pelnts de Wette.rwald,de Mac Burney, de Rillet-Barthez, qui sont d 'ail leurs des pointsccnnusdes Chinois. Mais c'est il l l 'occasion de recherches sur les greffes cuta-nees que le professeur Becker a contribue remarquablement a I'exis-tence d'une acupuncture fondee sur dr-s faits concrets. Eneffet, Ie pro-fesseur Becker fut amene a mesurer les differences de potentiel cutane

    US bases scienlijiquS de i'acupuncture 1 5Phenomen d'inhibition reciproque

    Les travaux d'Albe-Fessard, de 18 Facuf te des sciences de Paris peuventponer une explication du mode d'action des aiguilles. (D'apres IeCANTONl, revue Mbidiens.)

    Phenomena de convergenceC E N TR E S H IE R A R CH IS E S s .N .G .

    N e u r o n ec e n u a l

    1 0 0

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    16 IntroductionPtienomene de divergence

    C e n t r e s3002502{)0

    ~ 1 50B 1 0 0'"I1 1 50~ 2 5.l!! 5~ 0

    h l l i f l l l c h i s i 1 sd u s y s t e m e G r a d i e n tn e r v e u K s p a l j a lc e n t r a l o o r t i c a l

    d er e c e p l J O n

    - r--.,r < r--- G r ou p e d en e u r o n e s1 c a r l l c a u ~p 'l u s o u mOInSf il e c t r lq u e m e n l,,! 1\ I c o o p i e sI, ~l A l g w l l ed ' a c u p u l I C l U l e

    sur Is peau d'une salamandre, et il trouva en particulier sur la partieventrale une ligne de courant negatif (cornme Ie rneridien qui ycirculeet qui est lrm) et sur le des une ligne de courant positif(comme le rneri-dien Yang qui se trouve juste en cet endroit). C'est le rnerne Becker quimontra que lorsqu'on sectionne le nerf de la parte droite, par exemple,d 'une salamandre. la difference de potentiel a l 'extremite de cette pattediminue de 10 %. Mai le plus curieux, c'est que du c o t e sain, la diffe-rence de potentiel a baisse beauooup plus comme si les ions du cotesain etaient venus au secours, en quelque sorte, du cote l e s e . Si I 'onconstruit un m odele analog ique com pose de fils de cuivre soudes enve-loppes dans du plastique imbibe de chlorure de sodium et que l'on sec-rienne un fit . a droite 111 la difference de potentiel dirninue a I 'extr,emitedufil coupe mais la baisseest beaucoup plus importante du c o t e op-pose non sectionne. C'e t ce que J on appelleen physique Iephenomened e \( pile d e concentration II. Cette experience explique pourquoi en acu-(l) Les soudures de f ils de cuivre ferment un couple chimique qui fourni t un petitcourant.

    L bases sciemiliaues de I'acupuncture 17_ 3 D

    L es rnesures des differences de potentiel sur la pcau de la salarnandre ontI de retrouver electriquement Ie Jenn rno et le TOll mo. (D'apres lesema parus dans Mhidiens, revue de I'A.S.M.A.F., et dan l 'ouvrage de

    BoRSARELLO : I'Aeupuneture et I'Occident, ed. Fayard 1976),

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    18 Introducttonpuncture. o n a l 'h ab it ud e de piqu.er su r Ie rnembre oppose pour r e tab li rl'e qu ilib re d e l'e ne rg ie . c 'e st la lo i d es p as sa g e u Lo II. C e qui paraissaitc ur ie ux e t im po ss ib le et relevait pour certains de la magie, trouve ic iu ne e xp lic atio n r atio nn elle . E n ce q ui c on ce me les p oin ts, no us d ern an -dons simplement au lecteur de se reporter ala these du docteur N i-boyero deja citee, e t q ui rn on tre que les points d'acupuncture presententu ne tre s basse resistance il l I'electricite.L a sphyg molog ie chinoise a fait I 'objet de long ues etudes dans un la-b or at oi re d e r ne de ci ne aerospatiale, p ar le s d oc te urs S eris e t Borsarello,de 1963 a 1966. Les auteurs ant pu rnontrer, a ve c d es c ap te urs tre s e la -bo re s et d es e nre gistre me nts n orn bre ux III. q ue le s p ulsa tio ns v arien tlorsqu'on p iq ue c erta in s p oin ts c ho isis e n fo nc tio n d 'u n ta iso nn em en tissu des lo is c hin oise s, L es p ulsatio ns so nt d ifle re nte s a ussi se lo n q ueI'on s'adresse aux malades 01.] au x sujets en bonne s an te , d es kilometresde bandes rnagnetiques en attestent,et ! 'a na ly se e n f re qu en ce a montred es v ar ia tio ns s en sib le s d an s les deux ca tego ri es de s uje ts ex ar nin es . L afluidique de C 'oanda a perm is de m em e d'ouvrir un 'certain nom bre depessibilites pour co rnp rendre l a s phygmo log i ech ino is e .En effet, lors-quun systerne de reseau alirnente par un fluide pulse fonctionne, on

    !"N V N

    ~3,1~,I I: I , 2,: N y I IN A. organe sert de- - - ~ - - . . . . . , _ ~ ~ _ ' - ' ; ' " - ' - - " " - + E - + ' - ignal de commandeA I f I I Ib . : s : / 5JJOJJj -- jet en 1 diffe-&WL l.Ww.... __ .::;;.... ~,......:~i-.-_'-::=o!.",""",""";'- rentde 2 et 3. L'obsta-O b s m d e : , I ! cte sur Ie trajet (foieD ecalag e congestionnl:, lithiase)

    peUl provoquer unevariation des pulsa-nons en 1,2 au 3.

    Changement de longueur d'onde

    Une stenose, u n , at he rom e peuvent parvenira. dephaser ane impulsion.

    (1) Voir Bioinergitiques eJ midecine diMisf'. Tome 3.de DURON. lAVILLE-MERl'et.BORSARELLO. & 1 . Maisonneuve, Moulins-les-Merz, 1976.

    Les bases soiemifiques de i'acupuncture 19p eu t e nr eg is tr er a ux e xtr er nite s d u r es ea u les pulsations de 1a t uyaut er ieuple. Si 1'0n place une pince, ou si Io n exeree une pression locale, ceue Coanda appelle un signal de commande n, on s apercoit qu'une0 1 : . 1 p lu sie ur s r eg io ns v ole nt le ur s pulsationsse mod if ie r . Avec beaucoupde patience et des, tresors d'observaticn.jes sphygmologues chinois antIi percevoir les modifications du circuit sanguin chez des sujets par-le urs d 'u n trou ble o rg an iq ue q uelc on qu e, O n c onc eit d e to ute fa co n queIu n foie e st c ong estif o u u n rein lith ia siq ue , le oircuitarteriel s e t rouver no di fi e, e t it s'e nsu it u ne m od ific atio n d es pulsations.

    Rapport T3T4 (temps de cheque onduletion)16 pouts par sujet, 8 sujets}

    N

    N

    Ecartamplitude-dur~.e P T1 1

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    20 Introduction

    Amplitudes des poul's drotts et gauchesI

    Entin, en ce qui concerne les affirmations chinoises a propos des ma-nifestations energetiques horaires ou saisennieres, nous montreronsgrace a quelques courbesles parallelismes qui existent entre les ryth-mes biologiques chinois et les decouvertes les plus recentes en matierede biologiecyclique, (D'apres les schernas tires de ['article de J. Bor-sarello = Notre corps est programme par une horloge mysterieuse .Science et Vie, n O 673, 86-90. 1973.) .

    L bases scienttfioues de l'acupuncture 21La respiration

    N= 19 s ui et s e n b en ne s an t~

    '9 12 1 5 1 8 2 1 2 4 5 8Courbe de la resistance des, poumons 8, l 'a lr chez des suJets normaux

    Pour tout Ie monde c'est entre 3 h et 5 h du matin juste avant I'aube,l'on respire le moins bien et, chez les gens malades de bronchites, c'estornent Ie plus penible. Les Chinois le savaient deja

    Le coeurC r e u r

    o 6 12 h 1 8 2 1 1 h e u r e ss spicialistes francais de medecine aeronautique et des cardiologuesietiques onr eonstate avec nettete que Ie eeeur connait son maximuml'vire Ii midi et 1ete, et son minimum Ii minuit et l'hiver, verifi ant sansvoir Ie So Ouenn qu i dit : e Le ceeur est do domaine de I'ete et so nre de magnitude est au zenith, it midi. D Pas un mot de trop!

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    22 ImroductionL'UTILISATtON RATIONNELLE DEL'ACUPUNCTURE EN OCCIDENT

    NOllS avons deja donne plus haul une idee de ce que devait etre lapratique de I'acupuncture dans nos pays, et du mariage possible entreles deux tendances, L e praticien occidental qui veut completer sascience et arneliorer ses resultats doit s'attendre a de longues etudes s' ilveut vraiment appliquee la rnedecine chinoise dans toute sa rigueur.Car l'acupuneture ne supporte pas la mediocrite et il ne faudrait pascroire qu'il suffit de connaitre quelques points derecette pour aider Ietraitemenl classique. nest e xt rem ement d if fic il e d e p ra ti qu er notre m e -decine tout en introduisant de-ci de-Iii et de temps en temps une seanced'acupuncture, a la sauvette. Le praticien occidental, quelle que soit laspecialite qu'il exerce, doitse tenir au courant en permanence des medi-cations et de s precedes n ou ve au x. n in e peut guere exereer les deux ten-dances a moitie. Mais l 'acupuneteur generaliste doit lui-rneme se tenirau courant des nouveautes rnedicales et i l est done tres diff icile d 'accor-der Ie tout.Une fois instruit, Ie rnedecin acupuncteur va etre oblige de se consa-crera la seule acupuncture car sa clientele sera vite tres orientee ; ilsera done oblige de changer completernent de direction. ce qu i demandedes moyens financiers et une solidite dese arrieres )I. En efTet, il va fal-lair I( perdre une clientele pour en consti tuer une autre. et obtenir rapi-dement des resultats, des succes, pour que la periode de transition soit

    la pluscourte possible.On assiste actueUement it une instruction organisee par les societea

    d'acupuncture ou J'on rencontre surtout de s etudiants en medecine,Pour cette categorie d'eleves, la difficulte est moindre pour peu quel'etudiant ait commence assez tot son instruction, la periode optimumse situant entre la 4e et la St annee de medecine. L a p lu pa rt du temps,seduit par les raisonnem ents logiques de l'acupuncture, le jeuneetudiant s 'installera directement dans eette special ite et ne reneontreradone pas la difficulte de ses a in e s. Ac tu e ll emen t, de nombreux jeunesmedecins partent en province et posent leur plaque d'acupuncteur IIdans des peti tes villes ou ils auraient passe il ya trente ans pour des ori-ginaux ou des magiciens, sinon pour des charlatans. Les eccles d'aeu-puncture II sortent taus les ans au moinscent cinquante 6le:ves qui antetudie l'acupuncture pendant. trois ans et, a ce rythme, on comprendque Je public connaisse aujourd'hui la medeciae chinoise. La television,la radio et la presse ont repandu dans les esprits la notion de 0: medecineparallele lD et il n 'est pas un citoyen qui ne sache aujonrd'hui qu e la

    L 'ulilisation rationnelle de l 'acupuncture en Occident 23edecine est entouree d'une foule de special ites If second aires comrneorneopathie, I'acupuncture l'osteopathie, etc. Aussi ne manquera-t-ilde s adresser Ii ees special ites, pour lesquelles on trouve d'aiHeursnombreux ouvrages de vulgarisat ion. o n De peut plus considererrnme une simple mode une technique rnedicale qui satisfait autant deents et qui pessede deja. ses titres de noblesse. L a. Chine moderne apris I'avantage d'une therapeutique qui n'exige que peu de rnoyenseconomise quelquefois les frais de la medication chimique. On neait quepouvoir favoriser une methode qui permet la plupart dups d'attenuer un e lombaJgieou une sciatique en quelques minutesque Ies autres moyens immobilisent le malade des jours entiers.'ct lleJlement. les medecins et etudiants en medecine seulement,nt s'inscrire dans les eccles d acupuncture, Les chirurgiens-ISles sont autorises a se servir des techniques chinoises dansrcice de leur profession, de meme qu e les veterinaires, Des COUISciaux de massage chinois sent reserves aux kinesitherapeutes, qui- u pas encore acquis Ie droit de se servir des aiguilles. Les ecoI'es n?mbreuses et l'on trouve en France I'Association scientifique desecms acupuncteurs de France (II, l 'Organisation pour l'enseigne-[ e( Ie developpement de l'acupuncture (2', la Societe francaiseupuncture, l 'Academic d'acupuncture, Ia Societe europeenne d'acu-are, le Groupe Lacretelle, pour ne citer que les plus importantes.cours sont generalement echelonnes su r trois ans et une bonne for-n pratique est donnee en outre dans les dispensaires relevant deCieleS.utrefois, lorsqu'un medecin desirait apprendre "acupuncture, il seit dans les eccles de Hong Kong, de Formose au de Tokyo. Lesetaient difficiles. mais on avait "occasion d'yavoir commees de veritables medeeins chinois au japonais qui dispensaient unI nement traditionnel irrernplacable, Les cams de Hon Maiya Sorel, Okabe Sodo, au Japan. etaient reputes. A Formose:e de Wu Wei Ping a forme des centaines d'eleves,et on se bous-

    t lirteralernent IiHong Kong chez les professeurs Chenn et LeungYuen. Helas, de ces grands maitres, peu d'entre eux sonturd 'hui encore vivants et les successeurs n'ont pas toujours eti alacur des anciens, Now n'en voulons pour preuve que ces quelques.,ples : au demier congres de Tokyo, tous les congressistes insoritsre u un tres beau dipl.6me d'acupuncteur, Or Ie congres etait ou-. tous. Un kinesifl:lerapeute qui a assiste il l nos cours de massage

    I Secretarial general: 3, ru e General-de- Larrninat, 75015-Paris.Secretariat general : 8 . avenue Franklin-Roosevel t. 7S008-Paris.

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    24 Introductionchinois a pu acheter a H ong K ong un diplom e d'acupuncteur pourquarante dollars, apres une derni-journee de visite d un petit centred'acupuncture, n a eu Ie geste h on ora ble d e I e d ec hire r d ev an t n ou s . ..

    Car . rnalheureusernent. l 'a cu pu nc tu re c 'e st Bus i l a p or te o uv er te BUXcharlatans. A ucu n d ip lo rn e o fficiel n e v ien t c ou ro nn er le s etudes. dis.p en se es p ar d es s oc ie te s it caractere p riv e, O n peut done s'installer dujour au Iendernain cornme acupuncteur surtout si l'on peut rnontrera ux m ala de s d e ru tila nt d ip ld rn es a ch ete s a Hong Kong au it Formose.L e q ue lq ue s COUfS d on ne s d an s le s facultes de medecine, notarnrnent aMa rs eille e t a L yon, sont to len! , m em e encourag es quelquefois, m aisaucun dip16me national n 'existe ; il n'y a pas de C.E.S, d 'acupuncturee t e nc ore m oin s d e re co nn aissa nc e d e I 'a cu pu nc tu re c omme u ne sp ec ia -lite egale it l a r ad io lo g i e OU [ a rh uma to io g i e.

    Mais le temps qui passe fait s'epanouir la fleur du lotus" et ilv ie nd ra b ie n, ce jo ur q ue n ou s a ue nd on s a ve c p atie nc e, o u no tr e s p ec ia -lite sera enfin officielle et adm ise au sein de .Ia faculte,

    PREM IERE PARTIE

    ACUPUNCTURE CLASSIQUEET PRATIQUE M'E.DICALE

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    La' svsterne des m~ridiens

    Le corps humain est parcouru par douze meridiens principaux,ze rneridiens superficiels, douze meridiens profonds douze passageserrneridiens LQ. et huit vaisseaux complementaires encore nommesr ner ve if le ux va is se aux .

    meridienll principauxOl

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    28 A eupuncture classique el pratique medicateLeS meridiens Yang du haut commencent sur I'index, l'annulaire etI auriculaire et se terminent sur 1a tete (gros intestin, intestin grille ettriple rechauffeur),Le s r ner id i ens Yang du bas commencent auteur de I c e il et s e te r-minent sur les 2t, 4e et s e orteils.Les mendiens prineipaux sont parcourus par l'energie long alimen-taire,

    Les mAridian. superficiels (Tching kan)So Ouenn; Jivre 15, chap, 56: De s re gion s de 18peau (traduction de Husson}: Ling Shu.chap. 13. .

    Ce sont des meridiens loges dans la partie la plus superficielle del 'epiderme et qui cheminent direetement au-dessus des meridiens princi-paux, IIs commencent tous anx extremites des doigts ou des orte ilsetremontent vers Ie haut ell suivant Ie sens ou allant contre le sens deI'energie dans les rneridiens, Ils se fleul1issent trois par trois sur despoints de reunion de 1 3 1 face et de la poitrine . Leur paine de commandeest Ie dernier ou premier point des rneridiens, c 'est-a-d ire toujours al'extrernite des doigts et de s orteils.Les meridiens superficiels sont pareourus par l 'energie defensive Wei',ils ant les memes points actifs qu e les meridiens principaux sous-jaeents.

    Les mAridiens profonds ITching piff)So Ouenn, l ivr e 18 ,chap . 63 : Les piqures croisees.Ces meridiens n'ont aucune existence cutanee et ne font que Lier, enquelque sorte, l 'organe profond a un point du rneridien qui Ie represente

    en surface. n y a done pour chaque meridien principal. une brancheprofonde qui se dirige en profondeur ver Iorgane correspondant, MaisIe trajet du Tching pte ne s arrete pas dans I o rgane, il continue dansI'organe couple (organes entre lesquels il y a un passage if Lo . I I ) etretourne vers le meridien couple.II y a toutefoi une particularite : ces Tching pie venant d'un meri-dien Yang vont traverser les deux organes couples et reviennent au

    meme meridlen Yang au niveau de la tete. Les Tching pie venant d'unmeridien In n vont traverser les deux. organes couples puis se dirigentvers un rneridien Yang, au niveau de la 'let,e aussi,

    L e Inn va vers le YangL e Yang revient au Yang"Le Tching pie quitte son rneridien toujours au meme point, Ie point

    Ro, situe aux plis du coude OD du genou.

    Le system des meridiens 29Schema g{meral des d;ff~rents types de meridiensExemple de deux rneridiens couples P et GI

    Mum liE ll duj H l t I I 1 1 0 ~ IP I P u l l r l n e I l \i lE I I~ i f r d tJ 9 1 1 1 : ; I m l ! : S l l i lI F ac e I I 2 0 G I

    1 9 G I' ! ! I l I. 7 G I1 0 0 11 5 G 11 4 G IIX I1 2 G i

    lII~ t JG I

    1 0 1 1 1 1 2 G 1T l n g II)

    E i r e n u r a de1 1 0 0 0In'J~11p

    buemi1etlJpo.uN.B. II est it noter que I e seu l ch em in d u Inn p ou r m an te r it la tete es t .celuide s Tching pie. ca r la te te nc p ossed e q ue d e m eridien s Yang. Le r et ou r d esTching pie de s Inn r ej oi nt I a t et e s ur d es m er id ie ns Yang. sa ns c el a il n 'y auraii

    J mais de Inn Ii . la tete.

    aa mAridiena (f curieux n OU mervaillaux vaisseaux(Tching mallo OU~IlII.1ivre 16,chap. 60 (traduction Husson). So Oueml, l ivre 7.chap. 21[traduction du DrDuron) : an Taing. 27

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    30 A cupuncture classique et pratique medicateL e Yang tsiao mo = Yang = dessert la droite et la gauche du corps ... L e Yang o e = Yang =dessert Ie haut et Ie bas du corps.- L e To ll . mo = Yang =dessert la partie posterieure du corps.Le T ae m o = ~ang = dessert la surface du corps.

    r Lelnn tsloo rno... Lelnl'! D e... L e Jenn maLe Tchrong mo

    = Inn= .Inn= Inn= Inn

    = dessert la droite et la gauche' du corps.dessert le haul et Ie bas du corps .= dessert la partie anterieure du corps.= dessert l 'i nt er ie ur d u c or ps .

    C haque meridien curieux a un point d e c om rn an de n omme 0: pointcl e q ue 1 '0 11p iq ue si I e rn erid ien cu rie ux n 'a p as jo ue son role absor-bam de Inn au de Yan,g.Inn tsiao mo = 6R Yang ts iao mo 62 VInn oe 6MC Yangoe = 5T RJennmo = 7P Tou mo 3JGT eh ro ng r na = 4Rt Tae mo = 41VHUn example thluapeutlque simple par les passages Loet les merveitteux velsseeux

    "-*" >me ga.cho lo _ ... ~1- ~ e s Il ! . .. .I l i l C l " e I

    P a l , . I o ~ V

    Y a n q In n

    ",.,..,58 VF e r ,

    61~ IR

    On commence p ar d is pe rs er I e 6 2V , p oi nt c te d u merveilleux vaisseau Yangd u m em b :r e i nf er ie ur , cOle d ou lo ureu x. P uis o n d isp erse I e 5 8V , c o t e doulou-r eu x. o n to nif ie l e 4 R Lo e t I e 3 R so urce d u m erid ien c ou ple c o t e d ou lo ur eu x e ton tonifie Ie 58V Lo de Y su r la jam be o ppo see.

    Le sysleme ds meridiem 31Liaisons 8 distance des If merveitteux velsseeux

    10M .lm! l1 i

    l O u " " ,

    u . . . . . . 11 Mi I:stalo n9R l i R

    6JV.

    g A lE

    +---t--"""_""-...---r-r.:.g.t-l--' k l m 1 i l1li8rMEg gInd'aIo_ - - - . ;_ , - - . . . . . 1 3 ' I C I m o12E IV

    .~1lI'111______ .t:.---- .....tq..

    '5TMh_______L--_,m..

    18'111

    1 3 F /Un eXBmple de Ifmefvei#eux vsisseeu s Yang(ScMma de principe)

    . . .-. . . . . . . . . . ),.,,'orn" III~ ~ # " " . , f CltI1IInI!nt".. ....,,~~ ........ - . ---_ ..-.

    En pointilles, Ie e mervei lleux vaisseau ~

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    32 AcupunC.lllre classique et pratique med ica IeLe Tchrong moL e plus important des merveilleux vaisseaux

    par son trajet interneCUl lr " '"

    ,.. .

    J O E11R

    4 1 1 1

    Chezles femmes, l 'energ ie est mobi lisee dans le bas-ven tre, l a b ran ch e ante-r ieure arrive rarement sur les joues (pas de barbel . Chez les homrnes, l 'energ ieest mobili see dans les organe genitaux. Quand il vieillissent, I'energic arrivemoins facilement au cuir chevelu : ils deviennent chauves facil ement.

    Les .meridiens secondalres Lo (Tching 10)Ne! Tsing, chap. 10(CbamfraulL) ; Ling Shi t (traduction du Dr Duron): Ntm Tsing, 26

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    34

    Estomac:

    Rate

    Acupuncture classique et pratique midicafe- gros orteildu 36E --- espace 3'-4' oneil, gorge,bouche,nez

    du 40E --- nuquedu 4SE malaire, devant l'oreille,apparel] genital ..eolonne vertebrale,

    - abdomen- du 9Rt col du femur. gorge.- du ] Rt - ornbilic, appareil

    tal, thorax, colonne vertebrate.languegenl-

    I du Ie -aisselle, gorge. ceilausc -face, ceilc,~ur du 5C ~ langue, a:ildu 9C mamelon. thorax. abdomen.e r eux a i ss e ll e .Intestingrilt

    V~s.sle

    Rein

    'Maitre du co:ur

    Triple ncJtautfeur

    - rnalai re , a:il- cou, oesophage- du JIG --- derriere l'oreille, oreilleinterne. menton.

    Le systeme des meridlens

    Vesicule bIliaire

    35oreille, a:ildu 30VB _ organes genitaux, cou, joue,face. a:ildu 37V8 -. des du piedespace 3c et 4" or tei lsdu 44VB - angle extcrieur de 1'lI:il.coccyx.

    j\

    - orei lle. cerveau- anus, nuque- du 67V - langue. front, maxiHaires.bosses occipitales.

    Foie- du 13F _ (]!il. levres- du SF -.. polls pubiens. face, ceildu 5F _ ovaire. testicule,

    penis. clitoris.

    - gorge, languedu lOR __ colonne vertebrale, nuque,languedu lR -- appareil genital. bosses occi-pitales.

    I diapl:uagme. pericardedu 3MC -- thorax, gorge. mastoidedu 9MC -- aisselle, cotes.- du IOTR - thorax, sommet de la tete- du ITR -- oreille.Iangue, maxillaires.

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    Las points actifs de l'acupunctureLing Shu. li re I. chap. 2 ( tr aducti on du Dr Duron) ; So Ouenn, livre 15. chap. 58; Bulle/in deLa soc i. e re d'acupuncture, 3' tr imestr e 1954 . numeros 13 e t 14. text e du professeu r Hon Ma .Tokyo.

    V eritables points de com mande de l'energ ie, les points cutanes sed iv is en t e n d ix c ate go rie s:L es p oin ts d e d isp ersio n: v id en t I e m erid ie n d e so n e xc es d 'e ne rg ie ,L es points de tonification : char g ent le m eridien en energ ie,L e s p oi nt s Lo : a ssu re nt I e tra nsfe rt e ntre d eu x m erid ie ns c ou ple s ..L es points sources: permettent d'amener de l'energ ie dans le

    meridien,~ Les points Iu d 'a sse ntim en t : su r le dos, il.s calmenr les organes,- Let; points Mo herauts : sur Ie ventre et la p oi tr in e, i ls t on if ie nt l esorg anes. .- Les points cle : ils ouvrent l es r ne ri di en s c ur ie ux o u me rv ei ll eu xvaisseaux,- L es points Su : p oin ts d e d is pe rs io n e t d e to nif ic atio n s ais on nie rs , ilsont aussi des roles particuliers.- L espoints de brindilles : sim ples points ag issant sur un sym ptom e,sans role energetique.- L es points auxiliaires : points qui ag is ent sur des reg ions. etp eu ve nt a id er c on sid er ab leme nt la lib re c ir cu la tio n d u Inn, du Yang etd e l 'en er g ie ,

    Las points de dispersionC haque m eridien a, en principe, un point de dispersion m ais il fautsavoir que ee point n'ag it bien que dans 1 3 saison ou l'energ ie estm ax im ale d an s l'o rg an e c on sid ere . A in si o n pe ut lire d an s le s ouvragesde Soulle de Morant que Ie 2F Sing tsienn d isp erse I e foie, [J estsous-entendu que ce 2F n'ag it qu'au printem ps, qui est la saison ou lefoie a un maximum d'energie, Pour Ie rein. c'est le lR qui estd is pe rs an t, m ais e n h iv er , N ou s v er ro ns p lu s lo in p ou rq uo i les p oin ts d e

    d isp ersio n et d e to nific atio n v arie nt se lo n le s sa iso ns,

    Les points aCfi[s de l'acupuncture 37Les differents points d'entree d'un meridienIRo -__

    "'~" . . . . . . . . .--'"

    1" point

    Lea,princip. UK pointe de dispersion I(d.na. lau.r s.ison'C ceur : 7C Chenn menn: sur Ie pli du poig net, Ie plus -pres de la

    (ele) paum e. B ord cubital. en dedans du pisiform e, entre cetos et Ie cana l ca rp ienlntestin grele : 8[G Siao rae: dans la gouttiere entre l 'olecrane et l'epi-

    (ete) trochlee, sur I e n er f c ub it alV essie : 6 5V Chou kou : bard externe du pied. sur le col du 5 c rnetatar(hiver sien, sur Ie col anterieur de 1'05Rein: I R Yong tsiuan : sous Je pied. dans le V forme par les masses(hiver) m usculaires anterieures de la p la nte d u p ie dM aitre du creur :. 7M C Ta ling: sur Ie pli du poig net le plus pres de la(ete) paurne, dans le canal carpienT ri p le re ch au ffe ur : lO TR Tienn Ising: d an s l a f os se tt e o le cr an ie nn e, a

    e nv iro n 2 tra ve rs d e d oig t d e la p oin te d e l'o le cra ne

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    38 Acupuncture classique et pratique medicateVesicule bili.aire : 38VB Yang lou; en avant du perone, 13 QU l'on sent(printemps) encore cet os, soit environ 3 travers de doigt au-des-sus de la rnalleele externeFoie : 2F Sing nienn : sur Ie dessus du pied. a I'extremite du pli qui se-[printernps) pare Ie I l e r du 2"orteH~cote du premierPoumon : SP Tchre tsre : au pli du coude, sur Ie bord externe du tendon(automne) du bicepsGros intestin : 2GI El tsienn : bord de l' index cote du pouce, sur Ie col(automne) de la phalangeEstomac : 45E Li toe: extremitedu 2~orteil, a 2 mm de l'angle de l'on-(SC saison) (I) gle, cote du 3"orteilRate: 5Rt Chang tsiou : articulation tibiotarsienne sa us le tendon du(S " saison) ja rn bie r a nte rie ur, da ns une large fossette nettementvisible

    te. ,points de ton.ification (dans leur sai.ontCreur : 9C Chao tchrong : extremite du 5" doigt de la main, a 2 mm(ete) de Pangle de l'ongle, cOte du 4t doigtIntestin g rele .: 31G Reou tsri :bard cubital de la main, sur le col du(etc) Sf m.etatarsien, partie qui se tro uv e a u niveau du pli de laIigne dite It de creurs de la mainVessie : 67V T:che inn: extremite du .s e ortei], a 2 mm de I'angle de(hiver) rangle, bard externe de l 'orteilRein: 7R Fou leou : face interne de la jambe, au milieu de l'espace

    (hiver) entre Ie tibia et Ie bord posterieur de la jambe,a 3 traversde doigt au-dessus de la malleole interneMaitre du cceur : 9MC Tchong tehrong : extremite du medius,(ete) i 2 mm de l'angle de Pangle du medius cote del'annulaireTriple rechauffeur : 3TR Tchang tcbo : sur la face dorsale de la~ e t e ) main, dans l'angle forme par le 4C et le 5t metatarsiens

    (I) La S saison e tune periode de 18jours entre ehaque saison, il y a done quatre SCsaisoas, ce qui fait 72 [ours en tou t.

    L e I>p o in ts a c ti fs d e l 'a c up un c tu re 39Veslcule biliaire : 43VB Sli tsri : face dorsale du pied. A l'extrernite(printemps) du pli qui separe Ie 4e orteil du St, cOte du 4~Foie : SF Tsiou tsiuann : Ii l'extremite du pli de flexion de la(printemps) jambe sur 13. cuisse toutcontre le tendon du derni-tendlneuPournon : 9P Tae iuann : su r Ie pli du poig net Ie plus pres de la(autornne) paume de 1 9 1 main, sur I'artere radialeGras intestin : I] GI Tsiou tehre: a I'extremite du pli de flexion de(automne) I'avant-bras sur Ie bras, en avant de I'epicondyleEstomac : 41E Tsie tsri : sur la partie anterieure du con-de-pied,(se saison) sous le rebord anterieur du tibia, juste entre les deux

    tendonsRate : 2R t Ta tou : bord interne du pied. dans "articulation

    (S C saison) du met.atarsien et de la lin! phalange du grcs crteil

    Le. poinU LaC ceur : SC Trang li :dans la gouttiere cubitale au poignet, facepalmaire, au niveau de la stylolde cubitaleIntestin grele : no Tche {cheng: bard cubital de "avant-bras,au milieu de la longueur du cubitus, contre Ie bord de1'0sVessie 58V Fei yang: sur 13 jambe, panie externe ami-cheminentre la tete du perone et Ia malleole externe, hi ou Iejumeau rencontre le tendon d'AchilleRein: 4R Ta Ichong : partie interne du pied, dans l'angle forme parle calcaneum et Ie tendon d' AchilleMaitre du cceur : 6MC Nei koann ; face palmaire dupoignet, a3 travers de doigt au-dessus du pli du poignet entre les

    deux tendons fiechisseursTriple rechaurreur: 5T.R Oae koann :face dorsale dupoignet, a3 travers de doigt au-dessus du grand os au milieu de Ialargeur de I'avant-brasYesicule biliaire : 37VB KOQlIg ming : face externe de la jambe, enavant du perone, Ii Itravers de main au-dessus de la

    malleole externe

    r, llORSII.RELLO

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    40 A cupunclur classique e t pratique medicaJeFoie : 5F L t keou : au milieu de la largeur de 1 3 face interne du tibia,a un travers de main au-dessus de la malleole internePoumon : 7(1 Lie {slue: dans la gouttiere radiale a I t ravers de pouceau-dessus de la stylojde radiale. sur l 'artereGros intestin : 6Gl Pienn Ii:sur Ie rebord radial de l'avaat-bras,

    entre les deux tendons du pouce, a 3 travers de doigtdu pli du poignet ou de la tabatiere anatomiqueEstomac : 40E Fong long: sur Ie c o t e antero-externe de la jambe 11I traver de doigt en dehors de Ia crete tibiale, a 8 tra-vers de doigt au-dessus de Ia rnalleole externeRate 4Rt Kong soun : bord interne du pied. Dans I'articulationI er rnetatarsien - 1 er cunei forme

    Lee pointe ella,dee (C Imerveilleuxvai eaux ))

    Absorption des exees de Yang :- Yang tsiao mo : cle : 62V Chenn mo . Droit sous l a rn al leo leexterne, a un gros travers de doigt SOllS die- Tae rno : cle : 4 J VB Linn tsri. Sur Ie dessus du pied. dansI'angle du 4e et du S~rnetatarsiens, sous Ie tendon- Yang o e : cle : 5TR Oae koann (deja decrit)- Tou rno : cie : 3IG R eou tsri (deja decrit)Absorption des ex.ce de Inn :

    - Inn tsiao 1110 : e16: 6R Tchao hae . Droit sou s la rnalleoleinterne. a I travers de doigt sous elle, legerement en avant- Inn a e : ele : 6MC N et ko an n (deja decrit)- Tchrong rna : cle ; 4Rt Kong soun (deja decrit)~ Jenn rna : ele : 7P L ie tslue (deja decrit)On se rend compte que, bien souvent, les points cles sent en rnemetemps points La. ou points de tonification ; il est done necessaire de lespiquer judicieusement et en tenant compte de leurs fonctions multiples.

    Les points act{{s de l'acupuncture 41Le. points h6rauta eu I(Mo )}Un8 Shu. livre S. chap, 20: So Ouenn, chap . 47 ; Nan Tsing, 67' difficulu!.

    C e sont d es po in ts q ui to nifie nt le s org ane s p ro fo nds e t o n le s utilisepour amener de l'energie dans ces organcs. L~ nom de heraut N vientd u fa it q ue , tr es s ou ve nt. ee point es t sponranement douloureux ou u~.elegere p re ss io n e xe rc ee sur lu i reveille l a d ou le ur IDea le, comrne S IIi gna la it l ui -r ne rne la souffrance p ro fo nd e d e I'organe. C'est done unesorte d'avertisseur, un heraut.

    Les points imp onants du thorax et de (abdomen

    2 . 2 J M

    2 . I J M

    IOJM I19JM /18JM H e t a U l d e G I

    H e r a u l d e Me 17JM ,16JM -Her.lll de F 8J M 1516 2 515JM

    15 26 14H et i lU l d C 14JM 613JM H er a ur d eT R 5 14 2 7H e ra U l ~ E 12JM

    IIJM 4 13I O J M9J M 3 ' 12H ll J a u t d e V ~ -BJ M

    ~I .JM R E 1 2 R t

    P u b t s

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    42 Acupuncture classtque ezpratique medicaleHeraut du cceur : 14JM: Tsiu koann : a un gros travers de

    doigt SOllS la pointe de l'appendice xipholde, LignemooianeHeraut de l'int,estingrele : 4JM.: Koann iuann : .~ 2 travers ded oig t a u- de ss us d u p ub is , SUI" La l i gn e med ianeHerant de vessie : 3JM: Tchong tsi : a . 1 travers de doigt au-dessus du pubis, sur la l igne mediane .Heraut du rein .: 25VB : Tslng menn : i la pointe de la 12C cOteHeraut du maitre du ceeur : iaconnu

    Ii i

    Heraut du triple rechauffeur : 51M: Che menn: a 2 travers ded oig t s ou s I e n o rn br ll, s ur L a I ig ne m ed la neHeraut de Ia vesrcule biliaire : 24VB : Je lue : sur la ligne des mame-

    Ions, it l'unicn des 8e et 9c cartilages. costaux, .a I tra-vers de doigt sous 1 .6 14F.Heraut du foie : 14F : T srt m enn : dans I'arrondi du sein droit SOilS IemamelonHeraut du poumon : lP : Tchong lou: sous 1aclavieule dans Ie ereuxtres visible sous celle-ci, Point dangereuxHeraut du gros intestin : 25E : Tienn tehrou : au niveau de rombilic,su r Ie b ord e xterne d u muscle grand d roi t abdom ina lHeraut de l'estornac 121M: Tehong koann : sur la ligne

    mediane, a egale distance entre l'ombiJic et la base deI'appendice xiphoideHeraut de la rate: 13F: Tchang menn : a la pointe de La J le cote

    Le. pointa lu du do. ou" ntim nbL in g S hU , livre 5. ehap, 20 ; So OUellll. chap . 41 ; Nan T sl ll g. 67' dlfllculle.

    C e s p oin ts , to us situes sur Ia branche prevertebraIe du meridien de lavessie, dispersent Ies organes profonds, TIssent done tous situes Bur ledos, de part et d'autre de la colonne vertebrale.Tous Ies points sont situes it 2 travers de doigt do merveiIJeux vais-sean Tau mo. situe sur la ligne mediane du dos, Ie long de l'epine

    dorsaIe.

    L e s p o in ts aClifs de l 'a c upun c tu r e 43

    I Ie I, Ib------~,,V T8 tcbrou :assentiment des ost ID2 ~ ~" 12V Fong menn : fong au poumonI ,?-------.-~13V Feitu: assantiment du pournon~--.---.-~ 14V Tsiue inn iu: assentlrnant du m. duI i. oceur 5 ~--------115V Sinn lu : assentlrnern du cceurI I0--------0 16V Tou iu : assentiment du TaumoI II I6---------0 17V Ko iu : assentiment dudoset du sang1 II II II ~b _ _ J .. l8V Kann / 1 . 1 : assantlmanr dufoieI II ,I , 9V T' . . d I ... Io--------i ann IU; assentjmsnr e a V.. SICU eI . biliaire0 0 2DV Pei iu : assentiment de la rate'I II ,o o-------b :2 1V O e iu :assenUmenl de l'estornec12 : I0 .0 22V San tsieo Iu : assentiment du tripleI : r~ehauffeur0--------023V Chenn iu : assentiment du rein II I

    LJ ci-------V 24V Tsrl hali lu : assentlment du 6 Jann moI ,I Ib------- 0 25V Ta rchrllng iu : assentlrnent du grosl I lntestlnI II I~--------i:26V KOBnn iuann iu : assentlment duI .:I Jenn moI Ii Ilor trou sacre0 127V Siao lchrang iu :assentiment de l'intes-: : tin gr~leI I

    2 trou sacrt! O - - - - - - - - y 28V Prang kaang tu : assentiment de laI I vessieI IJ- trou sacra 0 0 29V Tchong lien iuI II,, 'I" I!i j ' l .I '.

    Ligna des apophyses I I Ligne des Bssenriments6pineuses

    14TM Sou sC713TM Sou s 0,

    121M Sous 03l1TM Sous 04

    10TM Sous De9TM Sous 07

    8TM Sous D97TM' Says 0'06TM Sous D'l

    5TM Sous L,4TM Sous L2

    3TM SOUS L4

    2TM Sous Ls

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    44 A cupuncture classique el pratique medicateLas point. SuLing Shu. . livre I, chap. 2 ; So Ouenn. li vre 15 , chap. S8 ; Nan Tsing, 68' difficulte.

    Les point Su sont situes sur Ies avant-bras et Jes mains ainsi quesu r les jarn bes et les pieds. II s sont done II au commencement desmembres, e! non au commencement des temps, antiques, comrne on l'alaisse croire selon certaines traductions,II y a pour chaque m eridien cinq points qu i sont tour a tour pointde dispersion ou de tonification selon la saison :

    Le point Ting 1 1est toujours ceJui du bout de orteils ou de s doigts. E n to niftcatio n, ilattire I'energie a I'extrernite du meridien,(ge. lIG. 67V, IR, 9MC, lTR. 44VB, IF. [JP, IGI. 45E, mox - . *Le point long ...? j ( . .est toujours celui place plus haut, c'est done Ie 2e ou I'avant-dernier despoints. C'est un point accelerateur de l'energie si on Ie tonifie ..(8C, 210, 66V, 2R, 8MC. 2TR, 43VB. 2F, J OP, 2GI 44E. 2Rt)ALe po in t III ~ " ' - " . . ~ ~ .. , >0 ' 1:.( :c.. .

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    &L e d'iag'nos,tic d : u d~sltq:uiUbre Inn Yang

    Ling Shu, Uvre2, chap. 6 : Inn et '!i"8Jlg,symptomes et points; So Duenn. liv re 2 . chap. S : Desphenomenes correspondent au Inn-Yang ; chap . 6 : Des v isci ss it udes du Inn -Yang e t chap. 7 :Du diagnostic par le I n D - Yang ; li vr e 7. chap. 24 : Le sang ct I 'e ne rg ie : Nan Tslng, 6' difficuhe.

    Le desequilibre Inn Yang peut e tre gene ra l, local ou imbrique. Eneffet iun sujet ell bonne sante subit un traumatisme, e t p re sen te parexemple une entorse du cou-de-pied, une odontalgic sur avulsion unealgie traumatlque, une lombalgie a frigore, etc., Ie desequilibre InnYang est generalemem tres localise. On ne se preoceupe pas alors duInn Yang general , mais seulement du desequilibre au niveau de I'algie.C'est par les caracteristiques de la douleur que I on peut alors savoir sil'algieest par exces de Inn ou par exces de Yang.

    , Algie Inn 5 I s ! Algie YangIancienne x recenteprofonde x superficielleamelioree par x Si on met une croix a gg ra ve e p ar

    Ie rnouvernent d ev ant c haq ue I e r n ouvemen tarnelioree par x caracterisrique on voit aggravee parla pression dans cet exernple la pressiondiffuse q ue les ex ce x localisee

    avec oede r ne x de Yangsom X sans cedemetype de rneurtrissure x plus importants, donc type fulgurantfixe il y a x erratiqueavee paresie ! un desequilibre [x avee contractureegale I par exce de Yal'lg x battantepermanente I x intermiuentenocturne : x diumeMais Ie sujet peut venir consulter pour une maladie generale com meune insomnie, un etat depressif, une fatigue, des rhumatismes, unecephalee, des troubles digestifs, une constipation avec troubleshepatobil iaires i l sera alors necessaire de savoir s' il y a un desequilibreInn Yang general.

    70 L e diagnostic e t les nut: principes L e d ia g no s ti c du d is eq uilib re I nn Y an g 71

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    Aspect generaldu malade

    In n Yangx apathie excitationp ar le b as parle haul xgras mince)( yeux fatigu,es y eu x v if syeux bleus yeux noirs xx chevelu chauvevieux jeune xx salive beaucoup bouche sechesomnolent in omniaqueteint mal t ei nt c la ir9 r eg le s a bo nd an te s 9 r eg l es c our te sx prefere le calme airne I e b r ui tx fat igue toniquex p eu d e b ar be barbe fournietimide aisance xx nocturne diurnetriste gai xx r ec he rc he le s el b es oi n d e s uc rex nordique medlterraneenx pe u viril virilx transpire beaucoup t ra ns pi re p euameli or e l'ete: am el io r e l 'h iv e r xurine beaucoup urine pe u x~.

    Le pouls 3 sont p lu s f or ts q ue lespouls IOn sent t res peu les pouls carc ti -diens

    L e s p ou ls 1 so nt p lu s fo rts q ue lesp ou ls 3On en t battre fort les poul csrot i-diens

    9;__

    Mais il arrive qu'un sympwme importam, eornme une migra ine, unealgie, une coli que vesiculaire, une constipation, un trouble de lamiction, une serie de syrnptemes, so it df i a un desequilibre Inn Yanggeneral. On peut avoir aussi parexemple une douleur du genoutraumatique Yang s ur ve na ntc he z u ne p er so nn e a g e e , a pa th iq ue g ra ss e,somnolente, etc., c'est-a-dire en execs de Inn general.

    C'est ce Que I'on appelle I'imbrication du Inn et Yang et nous avonsnecessairement quatre poss ibil ites :Dans eel exemple iJ y a un d e equilibre net par execs de In nInn general avec Inn local =Inn dans InnInn gener.al avec Yang local =Yang dans InnYang general avec Yang local =Yang dans YangYang general avec Inn local =Inn dans Yang

    La' dia nOMic du d .6quUibra In.n V.nll par I.a poula.Signes Inn Signes Yang

    P ou ls L e nt sP ou ls m o usP ou ls l ar ge s ( gr an de s ur fa ce d epulsation)L es pouts droits s on t p lu s f or ts.que les gauches (pour Souliede Morant)i I I

    Le p ou ls e st p lu s f or t e n p ro fo nd eu rqu'en sur face (quand on exerceu ne p re ss io n s ur I 'a rt er e)

    (1) La tradition dit en elfet que le Yang est Ii gauche. V(Jng genlliral Inn local

    Pouls rapidesPouls dUTSPauls etroits ( pe ti t e su r face depulsation)Les pouls gauches sont plus forts

    que lesdroits

    = 1, _-..-Le Inn general avec Inn local est un execs de Inn.Le Yang general avec Yang local est un exces de Yang.L e Yang general avec Inn local (ex. : chez un spor ti f Yang, une algiedentaire Inn) est une insuffisance de Inn car tout Ie Inn du corps s'estconcentre dans la region dentaire , it en manquera done partout ail-leurs.e s pou ls I l C : se seotenr b ie n q ueler squ'on exerce une tres faible

    pression sur l 'ar te re . Sionappuie trop fort on n e le s se ntpa s + 8 1\

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    72 Le diagnostic et les hut! prineipes Le diagnostic du desequil ibre Inn Yang 73

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    L e Inn general avec un Yang local (ex. : chez un v ie ux r humat is an tInn. une eruorse Yang) est une insufflsance de Yang, tout le Yang estpart: dans Ie con-de-pied et a aggrave Ie Inn genera l du malade.

    f f i liInn 9~n~ral Yang local

    On peut etendre ce systerne a des phenomenes differents. Prenons parexernple I '; cas d'un coup de solei I (yang) sur la peau (surface doneYang). C est un cas de Yang dans Yang: exces de Yang (chaleurexterne),, On peut avoir au i un e atonie vesiculaire (Inn) chez un ma la de Inn,c est un ca de Inn de Inn dODC exces de Inn: froid interne car enchin?is . Ie fro~d n'est p~. seulernent une baisse de tempera tu~e, c 'estaUSSl Ie ralentis ement, I insuffisance, l'arrer,On peut maintenant upposer QU une diminution de la sensibilite uneparesie, vienne toucher la peau de Pavant-bras. C'est un cas de In'n en~urface , c 'est-a-d ire du Inn dans Yang; froid ext erne, e'est une,~suffisance de Inn, car Ie Inn d~ corp s'est rassernble sur Ja peau de1avant.br~s. ~nfin, on peut avon un spasme douloureux (yang) de s

    organes digestifs, estomac et gros in testin , internes. ce serait un Cas deYang dans Inn OU chaleur interne, car la chaleur c'est aussi l 'excitat ion['acceleration, ['hypertonie. '

    --1l i 1 de in nh O l d I n t e r n eh i v e !-

    Mais il arrive aussi que Ie Inn ne soit pas suivi du Yang et vice versacomme cela doit se passer dans une inusoide normale :

    On dit alors que le Inn ne passe pas dans le Yang ou que Ie Yang nepasse pas dans Ie Inn, et ceci es t une cause grave de maladie. Lediagnostic de cet etat est tres important car avec un eul pointd'acupuncture, Ie 25 Tou 1 ' 7 1 0 situe sur la racine du nez, en haut de Ialevre superieure, OIl retablit la plupart du temp l'equilibre. Ce !! nonpassage du Inn dans le Yang ou vice versa est it ) 'origine de nombrede , depressions II psychiques d'ordre neurovegetatif et tous lesdesequilibres vago-syrnpathique se traduisent 'par Ie sympt6mesuivant, qui est Ie seul moyen de diagnostic :

    On ne pe1loit pas le pouls 1 profondE n efT et, lo rs qu 'o n p alp e I e pauls 2, sur le s deux poignets, au niveau

    de Ia styloide radiale, on sent battre Ie pouls, et en exercant unepression plus forte on doit Ie sentir encore . Quand il y a non passagedu In n dans Ie Yang OU du Yatlg dans Ie Inn on ne sent plus Ie pauls 2quand on exerce une pression plus forte. On Ie sent en surface, mais pasen profondeur il dispara it d e s qu'on appuie,

    La diagnostic par le8 pouls en ca8 d'ab8snce dediagnostic occidental

    Le praticien dolt se poser les questions suivantes et apporter unetherapeutique simple ; une amelioration souvent rernarquable pourraetre constatee,

    1) Y a -t-il suffisammenl d'energie ?Prendre Ie pouls du 3R sur la tibiale posterieure, Si on ne sent pas

    battre ce pouls,il y a vide d'energie . on dort tonifier a l'aiguille chaudeie 3R. Ie 36E, le 3JM et le 4TM.

    74 Le dl'agnoslic et les hult principe:; Le diagruntic du disequi!ibre Inn Yang 75

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    radiologie, rnais dans les cas ou !I n~ dispos~ra d'aucune infor~ationau lorsque les examens seront negatlfs ou dls~ordants~ cette methodeessenriellement chinoise lui permettra d'obtenir des resultats surpre-2) Ou e st l 'e n er g ie ?Externe =pouls sur les caretides sur Ie 9'E.Interne =pouls radial sur Ie 9P it droite.Si I energie est trop interne (pouls faible sur 9E) : disperser le 4Rt. le30E, le 121M. Ie 17JM.Si .I'energle est trop exteme (pouts faible Sur 9P droit) : disperser Ie41VB et les points Ro sortants (SP, 3C, 3MC, 54V, 36, 34VB).

    nants,Tableau r~capi:tulatif

    POULS exces de InnInn Yang general exces de Yang IQUESTIONNAIREe xc es d e InnInn Yang local QUESTIONNAIRE exce s de Yang

    lrmdelnn i e xc es d e InnInn Yang Yang de Yang e xc es d e Yangirnbrique Innde Yang v id e d e Inn

    Yang de Inn v ide de Yang,

    le Inn ne passe pas POULS 2 profond non passageIe Yang ne passe pas imprenable

    3) L 'energie eireule-t-elle ,au rythme normal?En avance =plus de 5 pulsations pour ~ respiration.En retard =moins de 5 pulsations pour 1 respiration.Energie en retard = 141M a tonif ier ainsi que tous les points long.Energie en avance =disperser tous les points La.

    4) Les organes recoivent-ils s u jf is ammen l d 'e n er g /e ?nne don pas y avoir de manques :e. S'i! y a des manques, chercherles pouls revelareurs et tonifier les points herauts des organes vides,

    L'ensemble des maladies ou Ie desequiUbr,eIn n Yang est le phIs frequenC5) L ' e ne rg ie e s t- e ll e de bonne qualile ?L'organe saisonnier doit etre enpJenitude , s'il est en exces ou en vide,il fautle disperser ou Ie tonifier.

    6) L e Inn passe-i-t! b ien dans le Yang et vice versa?Si on nesent pas les pauls 2 profondsaux poignets, on doit piquer le25TM Cha kiou a 1 3 racine du nez,

    Exces de Yang.-Insornnies,etats d'exclration, nervosite, thyrofdiens, spasmop~i.lie,

    cram pes generalisees. crises toniques, tics f1er~eux. cauchemars, c~lltesspasmodiques, ulceres d'estomac sur suite de s~ress coliquesnephretiques et hepatiques. Tout;s algies t~aUl_natiques r.ece~tes,tachycardies, hypertension, paraneiaques, paiplta.tlOns. consnpanonsspasmodiques amenorrhees, etats eongestifs, angmes,Exces de Inn :Somnolences, fatigues, enemies, depressions psyc~i9ues a~ectorpeur; phobies paralysies, paresies, hypotonies. myasthenies, ~tOlHesgastr iques esiculaires ou intestinales, varice~, troubles. de la circula-t ion de retour, bradycardies, asthmes, rhurnatismes anciens, arthro es,hypetensions, sehizophrenies constipanons atoniques, paleurs, aller-gies, sinusites, rhinites, t imidite , peur.

    Ainsi sl l'on De dispose pas d'elernenrs de diagnostic a ('occidentale,on pourra tout de meme efTectuer un t:raitement essenuellemem fondesur les pauls.Les Chinois n'ont jamais fait. autrement mais ils poussaientI' investigation par Ies pouls beaucoup plus loin. Le praticien occidellta]doit s'aider bien entendu des donnees modernes du laboratoire et de Ia

    Le diagnostic du vide et de fa plellitude 7 7

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    7 Quand Ie rn erid ien p rin cip al e st en exces, on note e n s ur fa ce desh ypo es th es ie s, d es prurits lo cali es, des p ertes d e la sensibilite. L a p ea uy est Ilasq ue, peu ton iq ue, av ec des sueurs.Dans tomes les a lgies traumatiques. entorses, sequelles de coups.Iuxations, spasmes musculaires, il s'agit generalement d'un excesd 'e ne rg ie d an s le m erid ien , O n rencon tre des v ides d e m erid iens d an stoutes les paresies, paresthesies. paralysies, prurits profonds.amyotrophies,

    Le diagno,stic du vldeet de Ia pl6nitudeSa Oueflll, livre S. chap. 28 : Commentaire I ' , I48" diffieulte. SUT es VaCUIl.,s et es pleni tudes : Nail Tsing,

    SymptomatotogiB du vide 8t dB18pl6nitudB des mer-veilleux vai.seaux n

    L a ~~u~ieme cause p rin cip ale d e rn alad ie est le vide o u l a p le ni tu dedes mend len s ou ,~es org an es, lei ce n 'es,t p lus u n p ro blern e de qu aliteInn ou ~allg de I energie, m ars u n p ro blem e de ~. Pour assurerun f o~~ t lOnnemem or,gaOlqu,e n or ma l. ,l 'e ne rg ie d oit e tr e d is tr ib ue e enq ua nu te s uff is an te . q u, e ll e ~O ltlong ou Wei'ou Tsing. Lo rs qu 'u n e r eg i ondu corps m anque d energ ie, on peut ouvnr un certain nornbre derob!n~ts p~ ur am e~ c: cette energ ie dans les org an es q ui en manquent,ceci a partir de reg ions qui en sont bien pourvues, InversernentI ?r q u'u n o rg :m e e st co ng es tif, n ou s dirons e n e xc es d 'e ne rg je , i l f au dr;la aussi o~v:J r un ~ertam nornbre de robinets pour envoyer les excesdans des regions q~ 1 e n m an qu en t. C ec i im pliq ue d on e u n d es eq uilib redes org anes enexces et des organes en vid e. S'il n'y a de l'en erg ie n ulleP?,rt. comrne ~ans les cachexiesv les g rands etats de denutrition etd ep.~lsem~nt, I acupuncture ne peu t p lu s ag ir, il fau t fournir a u ma la ded e I e ne rg re pa r d'autres moyens,

    Tou mo :d os co ntrac ts, a tte in te d e la colonne vertebrate.Jenn rno : douleurs abdominales en rapport avec les organesg en it aux , pe rt es blanches ou ro ug es chez la femme.Tae rno : gonflement abdominal, aerccolie,Inn tsiao mo : c ir cu la ti on e xt er ne Yang ralentie, c o t e interne Inn

    a cc el ere e. S pa sm es d u c o t e i nt er ne d es j ambes .Yang tsiao mo : circulation Inn ralentie, Yang acceleree tendanceau varus,Yang a e : maladies de f ro id e t d e c ha le ur .Inn oe : t ou jo ur s d ou le ur a u c ee ur.Tchrong mo ;c'est le plus important de tous Ies merveil leux vais-seaux. Sa m aladie provoque une acceleration detou s les sym ptern es de la surface (h yp eresthesie,c ra m p es , a lg ie s s up erf ic ie ll es . etc ...), I I rn ai tri sel'energ ie prim itive et orig inelle. I( Quand IeTchrong mo est malade, l 'avers 'est accelere .a vide at Ie pl6nitud8 des meridian. principaux

    Q uand. ~n rneridien est ~n vide, Ie m eridien superficiel (Tehingkan) est g en eralem ent en exces 1>., ',Q uand un rneridien est en plenitude, I e rn erid ie n su pe rficie l es tg en era le me nt e n v id e ,

    (D'apres Ie So Oumn)Q uan d le m erid ie n p rin cip al e st e n v id e, o n d olt s en tir g en era lem en td es d .o ul e~ rs . s up er fi ci el le s s ur I e Tching kan, so it spon t ane es , soit a lapression legere ,d~ .I a p ea u, en particulier sur les points chinois quijalo nn en t I e rn erid ien , n y a aussi tres souvent des sensations defourmillements et d es d o ul eu rs lineaires ,

    Symptomatologia du vida at de 18 pl'nituda desorgane. profond

    I) L es poul chinoisC haque org ane profond ayant une II: rep resentatio n au niveau despauls, ilest possible en principe d e s av oi r si un organe ou un e grandefunction est en vide ou en plenitude. Pour de p lu s a rn p le s details. sereporter a l a q u at ri er ne partie de l'ouvrag e : Les grands principestraditionnels de fa medecine chinoise.

    7 8 Le diagnostic et les huit princlpes Le diagnostic du vide et de fa plenitude 79

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    mIII

    Quand un pauls est p~ein, f~rt.dur c'est un signe de plenitude.Quand un pauls est vide, faible, mou, c'est un signe de vide.Normalement:Au printemps c'est Ie pouls du foie le plus fort.En e t e , c'est le pauls du cceur Ie plus fort,En a~tomne. c'est Ie ponls du pouman le plus fort.E n h iv er, c 'e st Ie pouls du rein le plus fort.L~ rate ~ait presenter un pouls plus fort seulement en fin d'eteaux intersaisons, Ie pouls de la rate reste bas. car

    Le poul de C se palpe sur Ie 7C au poignet .L e pauls de IG se palpe sur le 4JG au poignct .L .e pauls de V se palpe sur le 2V dans l e t ro u s us -o rb it ai re .L e pauls de R se palpe sur le 3R derriere la m alle ole in te rn e.L e pauls de VB se p al pe s ur Ie 4VB au -dessu s de l 'a r cade zygoma ti que .Le pauls de F sepalpe sur le 11F sur l'artere femorale aup1 i de l'aine.L .e pouls de P' se palpe sur Ie 9Pau poignet,Le pouls de Gl Sf palpe sur Ie 4Gla la main.Le pauls de E se palpe su