A maison sur la colline - The House on the Hill

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Nong lived with his family in a small village in Southeast Asia. Like most people in their village, Nong’s family were farmers. The villagers had their houses next to their fields on the wide plain, except for Nong’s family, whose house stood alone on top of a hill. Since Nong’s family’s fields were on the plain below like everybody else’s, his mother and father had to go up and down the hill every day to work the fields. During the harvest they had to bring the harvested rice up the hill to their storehouse. And because the school was also down on the plain, Nong had to go down the hill to school every morning and climb back up the hill to go home every evening. Nong vivait avec les siens dans un petit village du Sud-Est asiatique. C’était une famille de fermiers, comme la plupart des autres familles de ce village. Or, toutes ces familles avaient construit leur habitation à proximité de leurs champs, dans la grande plaine, à l’exception de la famille de Nong, dont la maison se tenait seule au sommet de la colline. Comme leurs terres étaient néanmoins situées dans la plaine, les parents de Nong devaient, chaque jour, descendre et remonter la colline. À l’époque de la moisson, il leur fallait, à grand peine, acheminer la récolte de riz jusqu’à la grange familiale qui se trouvait tout en haut. Et comme l’école, elle aussi, était située dans la plaine, Nong devait, chaque matin, descendre la colline et la grimper le soir pour rentrer au logis.

Transcript of A maison sur la colline - The House on the Hill

Nong lived with his family in a small village in Southeast Asia. Like most people in their village, Nong’s family were farmers. The villagers had their houses next to their fields on the wide plain, except for Nong’s family, whose house stood alone on top of a hill. Since Nong’s family’s fields were on the plain below like everybody else’s, his mother and father had to go up and down the hill every day to work the fields. During the harvest they had to bring the harvested rice up the hill to their storehouse. And because the school was also down on the plain, Nong had to go down the hill to school every morning and climb back up the hill to go home every evening.

Nong vivait avec les siens dans un petit village du Sud-Est asiatique. C’était une famille de fermiers, comme la plupart des autres familles de ce village. Or, toutes ces familles avaient construit leur habitation à proximité de leurs champs, dans la grande plaine, à l’exception de la famille de Nong, dont la maison se tenait seule au sommet de la colline. Comme leurs terres étaient néanmoins situées dans la plaine, les parents de Nong devaient, chaque jour, descendre et remonter la colline. À l’époque de la moisson, il leur fallait, à grand peine, acheminer la récolte de riz jusqu’à la grange familiale qui se trouvait tout en haut. Et comme l’école, elle aussi, était située dans la plaine, Nong devait, chaque matin, descendre la colline et la grimper le soir pour rentrer au logis.

One day Nong talked to his father about this. “It’s not fair. I have to walk up and down the hill every day, but my friends don’t. Why do we have to live up here on the hill?” Nong’s father thought about this for a while before he answered. “I’m not sure why we live here on the hill. Our house has stood here for many generations. I’m thankful for our little house up here. Think of it this way: We are the first to see the sun come up in the morning and the last to see it set in the evening.” But this didn’t mean much to Nong. “But we have to work so much harder than everyone else. And I have to walk much further than my friends. It’s not fair!” “Oh, but we shouldn’t say that,” Nong’s father replied. “God has given us this place and we should be thankful for it.” Yet Nong was not convinced. He wished he could live down on the plain.

Un jour, fatigué de cet état de choses, il s’en ouvrit à son père : ― Papa, ce n’est pas juste. Chaque jour, il me faut descendre et remonter la colline, alors que mes amis ont la vie facile. Qu’est-ce qui nous oblige à vivre là-haut ? Son père prit un air pensif puis finit par répondre : ― Je ne sais pas pourquoi au juste nous vivons là-haut. Notre maisonnette remonte à plusieurs générations et je suis heureux d’y habiter. Pour te consoler, dis-toi que nous sommes les premiers à voir le soleil se lever et les derniers à le voir se coucher. Il en aurait fallu davantage pour persuader Nong. ― Mais il nous faut travailler plus dur que tout le monde et moi j’ai plus de chemin à faire que tous les autres. ― Oh ! tu ne devrais pas parler comme ça, lui reprocha son père. C’est Dieu qui nous a donné cet endroit et nous devons nous montrer reconnaissants. Toutefois, Nong n’était pas convaincu. Il aurait tant voulu vivre en bas dans la plaine.

One day not long after this conversation, the clouds began to gather in the sky over Nong’s village. It was only a few weeks after the rice harvest, and so the villagers looked to the sky with concern for the stored rice. And the weather got only worse. The sky became darker and darker. Then it happened. The rains came down and wouldn’t stop. It rained and rained and rained. The houses and fields in the plain were all flooded. The harvest and stores of rice were lost. Only Nong’s house on top of the hill was dry, so that’s where all the villagers fled. They were all thankful for Nong’s house on the hill, and they ate of the rice that was stored there. “Now,” Nong’s father said to him with a gentle look in his eye, “are you thankful for our house on the hill?” Nong smiled sheepishly and nodded.

Quelques jours plus tard, les nuages s’amoncelèrent au-dessus du village. Comme c’était juste quelques semaines après la moisson, les villageois scrutaient le ciel avec anxiété : qu’adviendrait-il de leur récolte, de tout le riz qu’ils avaient engrangé ? Mais le temps continua d’empirer et le ciel s’assombrit encore. Alors arriva ce qu’on n’aurait jamais osé imaginer. Des pluies torrentielles s’abattirent sur le village. Il plut sans cesse pendant des jours et des jours. Toutes les demeures et les terres de la vallée furent inondées, toute la moisson, toutes les récoltes détruites. Une seule maison demeurait intacte : la maison en haut de la colline. Par conséquent, les villageois s’y réfugièrent et tout le monde remercia le Ciel pour la maison de Nong et pour le riz que sa famille avait pu préserver. ― Maintenant, fit son père, le regard empreint de douceur, es-tu content que nous habitions sur la colline ? Avec un sourire embarrassé et un petit hochement de la tête, Nong fit signe que oui.

So often we complain about some hardship or are tempted to feel that life—and therefore God—isn’t fair to us. But if we can accept whatever God has allowed to come into our lives and be thankful for it, one day we will see that He can turn our seeming hardship or handicap into a lifesaver for us and others.

Il nous arrive souvent de nous plaindre quand nous avons des difficultés, et nous sommes tentés de penser que la vie n’est pas juste — autrement dit, que Dieu n’est pas juste... Mais si nous acceptons les choses que Dieu permet dans notre vie, un jour ou l’autre nous verrons qu’Il peut transformer nos épreuves et nos handicaps en véritables bouées de sauvetage, que ce soit pour notre bénéfice ou celui des autres.

Photo credits: Page 1 – Wikimedia Commons Page 2 – Ninara via Flickr

Page 3 – European Commission DG Echo via Flickr Page 4 – Wikipedia

Story by Colin C. Bell, © The Family International. Featured on www.freekidstories.org